Recherche par mot,expression ou thématique

Autre recherche
Retour à la liste des documents

Documents

III) Définitions et analyses des impacts



Impacts cumulés

Impacts cumulés

Méthodologie
Carte III.6.6-1 : Corridors et cœurs de natures concernés par les autres projets

Le principal impact d’une infrastructure nouvelle, quelle qu’elle soit, est l’effet d’emprise qui entraîne les incidences négatives majeures comme la destruction d’habitats et d’espèces remarquables, la fragmentation de l’habitat et par conséquent une augmentation de l’artificialisation et une perte de fonctionnalité écologique.
C’est sur ce constat que l’analyse suivante est basée. Elle vise à prendre en compte l’impact lié à l’arrivée du métro automatique et des projets d’infrastructures autres, sur les continuités écologiques et, par conséquent, sur la fonctionnalité future du territoire.
Ce travail est basé sur des hypothèses quant à la réalisation des projets pris en compte. En accord avec le maître d’ouvrage, seuls les projets compris dans la zone d’étude et portant sur le prolongement d’autoroutes ou de routes nationales et sur des créations ou prolongements du réseau de transport en commun en aérien (réseau ferré, tramways ou de transport en commun en site propre (TCSP)), ont été pris en compte. La liste des projets étudiés figure en annexe III.6.6.

Analyse
En phase 1, deux secteurs à enjeux forts pour la fonctionnalité du territoire ont été identifiés. Il s’agit à l’est de la limite en la Seine-Saint-Denis et la Seine-et-Marne et à l’ouest du plateau de Saclay et des massifs boisés des Yvelines et des Hauts-de-Seine.

L’étude des impacts cumulés nous permet de constater que les cœurs de nature ainsi que les corridors de la partie est de la zone d’étude (tronçon M) semblent préserver d’un effet d’emprise ou de coupure des continuités par un/des projets annexes au Grand Paris.
A noter cependant que les espaces semi-naturels répertoriés dans l’enceinte des aéroports d’Orly et de Roissy-Charles De Gaulle et identifiés comme cœur de nature pour la trame ouverte, sont tous deux impactés par des projets annexes. Comme mentionné dans le rapport de phase 1, le rôle de ces espaces est à nuancer, compte tenu de leur probable artificialisation.

A l’ouest, plusieurs projets d’infrastructures concernent directement ou indirectement (impact périphérique) des cœurs de nature et des axes de déplacements potentiels et les trois trames étudiées (forestières, milieux humides, milieux secs) semblent impactées. La superposition du métro automatique du Grand Paris dans ce secteur peut donc entraîner une perte de fonctionnalité supplémentaire. Compte tenu de la densité de boisement dans cette portion de la zone d’étude, une problématique liée aux déplacements de la grande faune (chevreuil…) sera probablement à traiter en cas de passage en aérien / terrestre.

Les impacts cumulés seront bien évidemment fonction du mode de passage (aérien, terrestre ou souterrain) et de la localisation des ouvrages annexes et des gares. A ce stade de l’étude, aucune quantification n’est possible.



STRATEC - BURGEAP - BIOTOPE - ATELIER SERAJI