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III) Définitions et analyses des impacts



Définition des types d’impacts potentiels du projet

Définition des types d’impacts potentiels du projet

Les impacts potentiels du projet dépendent des interactions entre le projet et les eaux superficielles.
Ces interactions sont de deux types :
- le franchissement des cours d’eau et des thalwegs,
- les zones inondables.
Dans les deux cas, la réglementation relative à l’eau, en particulier la nomenclature de l’article R214-1 du Code de l’Environnement, précise les indicateurs à prendre en compte dans l’analyse des impacts :
- les perturbations des écoulements superficiels dans le premier cas,
- les notions de volume ou de surface « pris à la crue ».

Il ne sera pas fait ici d’analyse fine de l’interaction du projet avec les thalwegs. Le principe général est que tout thalweg intercepté doit être rétabli directement, l’axe étant matérialisé par une conduite ou tout autre élément de franchissement, ou indirectement, l’axe de l’écoulement rétabli n’étant pas situé dans le thalweg. Une telle analyse nécessite une définition plus fine du projet.

De même, il ne sera pas fait ici d’analyse des problématiques liées à l’imperméabilisation des surfaces liées au projet et au rejet des eaux pluviales interceptées. Le principe général est que les débits doivent être régulés avant rejet au milieu naturel et/ou au réseau.
Le projet ne dégrade pas a priori la qualité des eaux pluviales interceptées. Elles n’ont donc pas à être traitées. Ce point devra cependant être confirmé lors de la définition du projet.

Passage aérien (sol et surélevé)

- Phase travaux
La phase de mise en place de l’infrastructure, jusqu’à la mise en service, est celle qui a le plus d’incidence.
Les impacts potentiels du projet sont les suivants :
- interception de bassins versants : l’écoulement issu du ruissellement le long d’un thalweg est interrompu par l’un des ouvrages associés au projet, cet élément faisant barrage,
- perturbation d’un cours d’eau permanent : l’écoulement n’est pas interrompu mais ses caractéristiques sont modifiées par la mise en place du projet : section en travers, profil en long,
- ouvrages en zones inondable : ces ouvrages sont situés dans la zone inondée par la crue de 1910, crue de référence, et occupent une surface ou un volume « pris à la crue ».

La Seine, comme la Marne, ont des crues dites « de plaine » liées au régime pluvial de ces cours d’eau. La montée des eaux est relativement lente et se fait par étalement de la lame d’eau suite au débordement du lit mineur. L’analyse de ces crues montre que les vitesses d’écoulement les plus rapides restent au niveau du lit mineur, l’étalement de l’eau dans le lit majeur contribuant à ralentir les vitesses. Dans le lit mineur, les vitesses sont de l’ordre de quelques mètres par seconde, dans le lit majeur, elles sont divisées par 10. Elles y sont d’autant plus faibles que le lit majeur est densément urbanisé, les bâtiments ralentissant fortement les écoulements. Les dégâts résultant de ces crues sont causés par la présence d’eau pendant de longues durées : lors de la crue de 1910, l’eau est restée pendant plus d’un mois dans les rues de Paris.

La phase travaux engendre aussi des effets temporaires pouvant être supérieurs à ceux du projet fini : mise en place de zones hors d’eau pour implanter un ancrage en berge ou une pile de pont, émission de Matières en Suspension (MES) suite à l’implantation d’ouvrages temporaires.

- Phase exploitation
La phase d’exploitation n’a pas d’incidence sur les eaux superficielles.

Passage en souterrain
L’impact du projet est limité par définition. En effet, seuls les ouvrages annexes atteignent la surface du sol, donc sont susceptibles d’avoir des impacts négatifs mais limités. Ils sont alors similaires à ceux du projet aérien.

STRATEC - BURGEAP - BIOTOPE - ATELIER SERAJI