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IV) Synthèse globale



Air

Air

Rappel méthodologique
L’objectif est de déterminer l’impact du projet de métro automatique sur la pollution de l’air. Le choix des indicateurs de pollution de l’air s’est porté sur les émissions d’oxydes d’azote (NOx) et de particules fines (PM) car le trafic en est le principal émetteur.

A l’horizon d’étude (2035), le parc automobile francilien aura considérablement changé. Les principales hypothèses retenues sont les suivantes :
- la répartition par classe technologique évolue suivant la législation. En 2035, elle suit les tendances observées en 2025 (données INRETS, données nationales d’immatriculation et lois de survie). Les hypothèses prises sont relativement conservatrices, les véhicules entièrement électriques par exemple ne sont pas pris en compte.
- la répartition en sous-catégories reste constante (carburant, cylindrée, poids) entre 2025 et 2035 ;
- les véhicules hybrides ne font pas partie d’une catégorie à part entière mais sont intégrés à la catégorie de norme correspondant à Euro 6.

Les émissions de polluant du transport routier sont calculées sur base de la méthode européenne COPERT IV.

Emissions de la situation sans projet
En 2035, globalement, la pollution est en forte diminution grâce principalement à l’amélioration du parc (malgré la prise en compte d’options conservatrices pour les véhicules hybrides et électriques).
En Ile-de-France, les émissions de NOx diminuent de 76 % entre 2005 et 2035 (Tableau IV.1.2-1) et les particules fines (majoritairement émises par les véhicules diesel) de 65 %.

Impacts directs du projet
Ce sont principalement des particules fines qui sont émises par le métro, suite au frottement mécanique des pièces en mouvement. Afin de réduire celles-ci, « un plan d’action de réduction des concentrations particulaires » a été mis en place, en 2006, par le CHSPF et se base essentiellement sur des améliorations du matériel roulant, des voies ainsi que des dispositifs de ventilation et de filtration renforcés.

Impacts induits du projet
L’introduction d’une infrastructure de transport public nouvelle dans le « système » de transport peut entraîner un report modal et impacter la circulation automobile. Il s’agit d’un impact induit. L’impact induit du métro automatique sur les émissions de polluants atmosphériques routiers est peu important (Tableau III.2.1-2). Les émissions de NOx sont réduites de 0,9 % et celles de particules fines de 1,1 %. Cette réduction résulte principalement de la diminution de fréquentation du réseau et des variations de vitesse. La diminution de la congestion entraîne la hausse des vitesses. Pour les petites vitesses, c’est bénéfique puisque la consommation va diminuer, pour les grandes c’est préjudiciable puisque la consommation va augmenter (l’optimum se situe à 80 km/h)
La figure IV.1.2-2 montre l’évolution des émissions routières de NOx en 2035, suite au projet.

Les diminutions les plus fortes sont localisées principalement sur les axes de transit et les axes artériels, les diminutions plus faibles sont observées sur l’ensemble du fuseau.
Globalement, la diminution de pollution due au projet aura peu d’impact sur la santé humaine.


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