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II) Etat initial de l'Environnement



Perspectives d'évolution

Perspectives d'évolution

Enseignement de l’enquête Globale Transport

L’enquête Globale transport de 2001-2002 (mise à jour en 2010), bien que ancienne, apporte de nombreux enseignements sur l’évolution de la demande de transport qui sont synthétisés ci-dessous :

• la population de l’Ile de France (11 740 000 habitants en 2007 et 12409000 en 2030 (Source : INSEE, modèle Omphale)) est considérable, de faibles évolutions ont donc des effets importants sur la mobilité ;
• le nombre moyen de véhicules à disposition des ménages augmente en périphérie et diminue dans Paris ;
• la mobilité individuelle évolue peu depuis 25 ans ;
• les déplacements augmentent en périphérie et diminuent à Paris (lié à l’évolution de la population) de 6 ans et plus (+5,9%) ;
• Les déplacements internes à la périphérie sont en forte augmentation, les liaisons d’échanges varient peu ;
• Alors que l’analyse classique des déplacements en Ile-de-France, c’est-à-dire en assimilant aux déplacements radiaux uniquement les déplacements Paris-Banlieue (figure II.9-9, « schéma classique »), montre une baisse du nombre de déplacements motorisés Paris-Banlieue de 5% au cours de la période 1991-2001, il apparaît que le nombre de déplacements motorisés radiaux au sens large (figure II.9-9, « nouveau schéma ») a, lui, diminué de seulement 1% . Cette
• quasi stabilité du nombre de déplacements radiaux correspond mieux à la perception des usagers, aussi bien pour les déplacements en voiture que pour les déplacements en transport en commun. Durant cette période 1991-2001, le nombre de déplacements en véhicules particuliers et en transport en commun en rocade a augmenté de 19%.
• Les déplacements durent en moyenne 24 minutes sans changement depuis 1991. Observés sur une longue période (25 ans), les déplacements pour motif domicile-travail ont tendance à s’allonger ;
• Les déplacements liés à la grande couronne (internes et vers Paris) s’allongent ;
• Les déplacements pour motif domicile-travail s’allongent ;
• Les vitesses moyennes de déplacement sont globalement en croissance grâce aux transports plus rapide, au développement des infrastructures et au développement des déplacements en périphérie ;
• Les distances totales parcourues sont en forte progression surtout pour la route et en liaison avec la grande couronne;

Les informations de l’Enquête Globale Transport sont complétées au point suivant par des données d’observation (comptages, enquêtes) plus récentes et des résultats de modélisation par mode de transport (source PDUIF principalement).
Transports publics
Demande
Selon le PDUIF, l’usage des transports connaît une forte croissance qui devrait se prolonger jusque 2020. Le nombre de voyages annuel a augmenté de 33 % entre 1996 et 2008. Cette croissance est observée sur tous les modes de transport collectifs et sur l’ensemble de la Région .
Entre 2005 et 2015, le scénario d’évolution de la mobilité au fil de l’eau prédit une augmentation de 13 % de la fréquentation soit près d’un million de déplacements quotidiens supplémentaires.
Sans nouvelles infrastructures, cette croissance serait surtout concentrée dans le cœur de la ville là où la densité du réseau est la plus élevée.
Il est estimé, quel que soit le scénario d’aménagement futur, que 2/3 des augmentations de fréquentations seraient localisées sur le réseau actuel ce qui nécessitera de revoir à la hausse sa capacité.

Offre
A tous les niveaux de décision, de l’Europe à la commune, il est admis que le développement des offres de transport alternatives à la voiture est une priorité pour s’engager sur la voie du développement durable.

Les grands projets de l’Ile de France en termes d’infrastructure transport sont inscrits dans le CPER 2007-2013.

Le plan de mobilisation a été élaboré techniquement sur la base d’un travail conjoint des services de l’État et de la Région Île-de-France, puis en concertation avec les départements. Son horizon de réalisation est fixé à 2020.
Les projets prévus dans ce plan sont :
• la modernisation du réseau RER : schémas directeurs des lignes C et D ;
• les opérations du CPER2 2007-2013 et du Plan Espoir Banlieues (extension de lignes, tramways);
• de nouveaux projets : prolongement d’Eole à l’ouest, prolongement de la ligne 14 à mairie de Saint-Ouen, réalisation de la section Sud et engagement de la section Nord de la rocade métro Arc Express ;
• mise au point d’un volet matériel roulant (rénovation-acquisition) et du programme de mise en accessibilité du réseau pour les personnes à mobilité réduite .
Le projet de métro automatique vient s’ajouter aux projets précités. , ainsi que l’a précisé le Président de la République le 29 avril 2009 lors de l’inauguration de l’exposition des travaux des dix équipes du Grand Paris à la Cité de l’Architecture et du Patrimoine.
Ce dernier est composé près de 150 km de métro automatique, dont l’objectif affiché est de contribuer au développement économique régional et au rayonnement international de la métropole Parisienne. En reliant les futurs clusters de la Région capitale et en améliorant l’accès aux équipements métropolitains et au système de mobilité à grande vitesse, il concrétise le changement d’échelle du Grand Paris .

Les pôles de développement reliés actuels ou en devenir sont :
• Roissy, avec la plate-forme aéroportuaire, la gare TGV et sa zone d’emplois ;
• Le Bourget, secteur en mutation urbaine et sur lequel le positionnement de l’aéroport d’affaires est à conforter ;
• Plaine Commune en Seine-Saint-Denis, où est en train de s’affirmer une polarité économique francilienne majeure, autour des activités de la création notamment ; le secteur offre l’opportunité de redéploiement d’activités ferroviaires (création possible d’une gare TGV sur le secteur de Pleyel) ;
• La Défense, moteur de l’activité économique francilienne et nationale ;
• Orly, avec le repositionnement de l’aéroport, de son pôle d’emplois et l’arrivée d’une gare TGV (liée au projet du barreau LGV d’interconnexion Sud) ;
• Versailles, Saclay et Massy, triangle du futur cluster de l’innovation ;
• Marne-la-Vallée et son cluster émergent autour des activités de développement durable ;
• La vallée des biotechnologies au sud de Paris.

Le projet de transports du Grand Paris est pensé pour être complémentaire aux projets prévus dans le CPER avec l’objectif d’effets démultiplicateurs.
Au niveau des tracés, le prolongement de la ligne 14 au Nord proposé par le Secrétariat d’État (jusqu’au secteur de Pleyel, puis vers le Bourget et Roissy) intègre celui envisagé jusqu’à la mairie de Saint-Ouen et le fuseau du dispositif du Secrétariat d’État est proche des deux arcs Sud et Nord d’Arc Express.

Transport routier

Demande
On observe que la croissance de la motorisation des ménages marque en moyenne une pause. Elle diminue à paris et en proche Banlieue et continue d’augmenter dans la périphérie. Globalement, le trafic reste orienté à la hausse, néanmoins on observe un ralentissement de la croissance. Les objectifs ambitieux du PDUIF 2000 n’ont pas été atteints (-3 % pour l’ensemble de l’Ile-de-France) puisqu’une augmentation de 1.4 % a été observée entre 2000 et 2005. Néanmoins, cela marque une rupture avec le passé puisque à Paris le trafic à diminué de 20 % (-4 à -10 % sur le périphérique).
Au niveau des axes autoroutiers, on observe entre 1999 et 2006 une diminution sur les axes radiaux (-5 %) et une augmentation sur les rocades (+10 % sur l’A 86 et la francilienne).
D’ici 2020, il apparaît prudent d’imaginer une hausse du prix des produits pétroliers qui selon l’INRETS (et pour une hausse de 10 %) conduirait à une diminution de l’ordre de 4 à 5 % des kilomètres parcourus.
Dans le scénario « au fil de l’eau » du PDUIF, les modèles ont calculés que la fréquentation des réseaux routier augmenterait de l’ordre de 4 % d’ici 2020.

Offre
Fait marquant des cinq ans à venir, il n’est pas prévu de grands projets d’infrastructure routière en Ile-de-France.
Les prochains programmes d’investissements en Ile-de-France consacreront une politique routière orientée vers la qualité de service plutôt que l’extension du réseau déjà très complet : priorité à la mise aux normes des tunnels, aux travaux de protection contre le bruit et la pollution, aux opérations d’exploitation et d’aménagement du réseau existant visant à améliorer et uniformiser la qualité de service (A104, A12, A16, interconnexion sud et Roissy Picardie).


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