Recherche par mot,expression ou thématique

Autre recherche
Retour à la liste des documents

Documents

III) Définitions et analyses des impacts



Définition des types d’impacts potentiels du projet

Définition des types d’impacts potentiels du projet

Pour l’ensemble de ce chapitre, le lecteur se reportera aux cartes suivantes :
- les cartes de l’atlas cartographique de phase 1 relatives aux thématiques concernées par ce chapitre,
- les cartes de l’atlas cartographique de phase 2 présentant la synthèse des impacts par tronçon et par scénario (cartes IV.1.1-1 à IV.1.1-9 pour le scénario souterrain et cartes IV.1.2-1 à IV.1.2-9 pour le scénario aérien).

Passage aérien (sol et surélevé)
- Phase travaux
La réalisation de l’infrastructure, en particuliers la réalisation des ancrages et des fondations, conduit à des mouvements de terre limités aux 10 à 15 premiers mètres en fonction des choix techniques effectués.
La réalisation d’excavations est susceptible de produire les effets suivants :
- créer des vibrations pouvant avoir une incidence sur le fonctionnement de certaines installations sensibles, en particulier les sites SEVESO liés au stockage de produits pétroliers. La rupture de conduites de pétrole du fait de la réalisation des travaux peut avoir des conséquences graves en termes d’atteintes aux personnes et aux biens.
- créer des vibrations pouvant engendrer l’instabilité de certaines strates géologiques fragilisées par les activités humaines. Les anciennes carrières de calcaire sont très présentes dans certains secteurs couverts par le fuseau et des effondrements peuvent avoir lieu suite aux travaux. Il en est de même pour les anciennes carrières de gypse. Des dommages aux ouvrages souterrains en place en résultent fréquemment : rupture de conduite, de collecteur.
- créer des voies d’infiltration d’eau, depuis la surface ou certaines strates superficielles, pouvant engendrer des désordres souterrains conduisant à des effondrements. Les zones d’anciennes carrières de calcaire et de gypse sont particulièrement concernées. Les zones de présence de gypse en proportion importante dans les roches en place également. La dissolution du gypse crée des vides engendrant des tassements différentiels causant des dommages aux ouvrages souterrains en place (bâtiments, tunnels, collecteurs, conduites).
- mettre au jour des terres polluées à faible profondeur. Il s’agit alors de gérer correctement ces terres pour éviter des impacts induits créant de la pollution de terres là où il n’y en n’a pas.

Le projet n’interfère pas directement avec les réseaux profonds de conduites et de tunnels, composés principalement d’éléments de transport régional. En revanche, il interfère directement avec les réseaux superficiels (conduites, câbles et tunnels) composés principalement d’éléments de desserte locale. En dehors des tunnels du métro et des tunnels routiers, en général peu profonds (moins de 20 m), ces réseaux sont en général facilement déplaçables. Leur déplacement fait d’ailleurs partie des travaux préparatoires au chantier.


- Phase d’exploitation
La phase d’exploitation n’a pas d’incidence sur les thématiques abordées.

Passage en souterrain
- Phase travaux
Les effets exposés ci-dessus pour le passage aérien existent aussi pour le passage souterrain. Cependant, leur niveau est en général différent, la profondeur accentuant ou atténuant certains impacts.
Au niveau des sites SEVESO, le creusement d’un tunnel peut engendrer des vibrations plus importantes que des travaux de surface, surtout si la roche est dure. Les risques sont donc plus importants.
Au niveau des risques naturels, en particulier géologiques, les impacts sont plus importants qu’au niveau terrestre, le creusement du tunnel pouvant atteindre directement des strates géologiques fragilisées par les anciennes carrières ou la dissolution du gypse. Il est susceptible d’en créer de nouveaux. En effet, le creusement du tunnel est susceptible de créer des voies de circulation d’eau depuis la surface et entre couches géologiques qui peuvent conduire à la dissolution du gypse et du calcaire, et donc à des désordres sur les ouvrages en place.
Au niveau des sols pollués, la problématique est moindre car, à la profondeur du tunnel, les terrains ne sont pas pollués, sauf cas exceptionnel (le secteur du Stade de France présente des terrains pollués jusqu’à 60 m de profondeur).

Le projet interfère directement avec les réseaux profonds de conduites et de tunnels, composés principalement d’éléments de transport régional. En revanche, il n’interfère pas directement avec les réseaux superficiels (conduites, câbles et tunnels) composés principalement d’éléments de desserte locale. Les conduites, et les quelques tunnels concernés (A86 Ouest, la Défense), sont des ouvrages lourds qui ne sont pas déplaçables. Le projet devra donc s’adapter à leur présence. Les travaux dans les zones de proximité devront faire l’objet de sujétions particulières.

- Phase exploitation
La phase d’exploitation n’a pas d’incidence sur les thématiques abordées.

STRATEC - BURGEAP - BIOTOPE - ATELIER SERAJI