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II) Présentation du projet



Air

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Des émissions de polluants atmosphériques en forte baisse entre 2005 et 2035
En 2035, les résultats de simulation montrent que, globalement, les émissions routières de polluants atmosphériques sont en forte diminution grâce, principalement, à l’amélioration du parc automobile. En effet, la majorité des véhicules devront respecter la norme européenne Euro 6, qui impose de fortes restrictions sur les émissions routières.

Le choix des indicateurs de pollution de l’air s’est porté sur les émissions d’oxydes d’azote (NOx) et de particules fines (PM) car le trafic routier en est le principal émetteur. En Ile-de-France, les émissions de NOx diminuent de 76 % entre 2005 et 2035, et les particules fines (majoritairement émises par les véhicules diesel) de 65 %.

Emissions directes du métro automatique
Le métro automatique émet directement très peu de polluants, parce qu’il consomme presque exclusivement de l’électricité (essentiellement pour la traction). Ce sont principalement des particules fines qui sont émises, suite au frottement des pièces en mouvement. Les émissions ne sont pas très importantes mais elles sont susceptibles de rester confinées dans le souterrain du métro (scénario souterrain). Ce problème est connu, il faudra prendre en compte les mesures suggérées par le plan d’action mis en place, en 2006, par le CSHPF . Celui-ci se base notamment sur des améliorations du matériel roulant, des voies ainsi que des dispositifs de ventilation et de filtration.

Emissions induites : report modal de la route vers les transports publics
La mise en œuvre du métro automatique permet de capter sur le réseau de transport public des usagers utilisant auparavant l’automobile. Cela entraîne une diminution de 0,8 % de la circulation routière (véhicules x kilomètres), à l’échelle de l’Ile-de-France. Il en résulte une diminution des émissions routières de polluants atmosphériques est de 0,9 % pour les NOx et de 0,7 % pour les particules fines.

STRATEC - BURGEAP - BIOTOPE - ATELIER SERAJI