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III) Impacts potentiels



Energie

Energie

L’Etat français s’est engagé lors du Grenelle de l’environnement à diminuer de 2 % par an l’intensité énergétique dès 2015 et de 2,5 % par an dès 2030. A l’échelle de l’Ile-de-France, le transport routier représente un poste de consommation à fort enjeu puisqu’il représente 21 % de la consommation énergétique globale .

Les résultats de simulation démontrent une diminution significative de la consommation énergétique du trafic routier entre 2007 et la situation 2035 de référence (-6,2 %). Cela s’explique principalement par l’évolution technologique du parc automobile roulant (toutes catégories confondues), et ce malgré des hypothèses conservatrices du modèle relatives à l’utilisation d’énergies nouvelles
Selon les simulations, la mise en œuvre du projet permettrait à l’horizon 2035 une réduction de 2 % de la consommation routière de carburants par rapport à la situation de référence (soit un gain de 83 000 tonnes équivalent pétrole). Ce gain est directement imputable à la diminution du trafic automobile suite au report modal vers les transports publics.
Les gains énergétiques routiers obtenus par la mise en place du métro automatique (-0.20 %/an de diminution supplémentaire par rapport à la situation de référence) sont supérieurs à la dépense énergétique totale nécessaire à son fonctionnement (en moyenne +0.16 % d’augmentation annuelle nécessaire à la traction du métro automatique et au fonctionnement des futures stations ). En faisant le bilan énergétique du métro automatique et de ses infrastructures, on s’aperçoit qu’il permet d’atteindre une diminution de la consommation énergétique de -0.04 % par an entre sa mise en œuvre (2025) et l’horizon 2035.
L’objectif annuel de diminution de la consommation énergétique française à respecter pour respecter les objectifs du Grenelle en 2035 s’élève à -0.8 %/an. Le projet de métro automatique ne permet donc pas, à lui seul, de répondre entièrement aux objectifs annuels du Grenelle de l’environnement (-0.8 %/an), mais il y contribue à hauteur de 5 % par an .

Les dernières technologies peu énergivores seront à privilégier pour limiter la consommation énergétique du métro automatique. Cet aspect devra être étudié dans l’étude d’impact du projet.


STRATEC - BURGEAP - BIOTOPE - ATELIER SERAJI