Bonjour Monsieur,

Les premiers déménagements d'écoles sont prévus pour 2015, mais l'aménagement du plateau se poursuivra au-delà de cette date qui consntitue plutôt une première étape qu'une ligne d'arrivée. L'horizon d'achèvement du métro Grand Paris est, à cet égard, parfaitement en phase avec celui de l'aménagement du pôle de Saclay.

Bonjour Monsieur,

Les territoires de projet qui figurent sur la carte du maître d'ouvrage représentent les principaux territoires de développement identifiés dans le cadre du travail préparatoire du projet de Métro Grand Paris.

Outre que ceux-ci présentent une dimension industrielle forte (aéronautique au bourget, fret et logistique sur la plate-forme de Roissy, construction à Noisy, etc.) ils ne sont pas exclusifs et ne prétendent pas résumer le dynamisme économique et industriel de la France ou de la Région Ile-de-France. En effet, d'autres pôles seront susceptible d'émerger au fur et à mesure de l'avancement du projet.

Concernant le Val d'Oise, son territoire est concerné à ce stade par deux territoires de projet: le triangle de Gonesse, et le secteur de la Confluence Seine Oise, qui fait l'objet d'une réflexion portée par les acteurs locaux. Le triangle de Gonesse permety d'envisager l’implantation d’équipements métropolitains structurants, dans le cadre d'un projet compact assurant la préservation de la fonction agricole du secteur. 

Le Métro Grand Paris assurera une desserte accessible à tous les habitants de la métropole: les études de trafic montrent un trafic de 2 millions d'usagers à l'ouverture, évoluant à 3 millions d'usagers à terme.

Bonjour,

Merci pour votre participation à ce débat public. Concernant les hypothèses et les méthodes utilisées pour la modélisation des évolutions de mobilité : les méthodologies utilisées sont décrites dans les rapports produits au titre de l'évaluation stratégique environnementale (chapitre I.4.4 "Modélisations utilisées" de l'état initial; et chapitre III.1.1 "Méthodologie" de l'évaluation des incidences). Les rapports relatifs à l’évaluation stratégique environnementale sont consultables à l’adresse suivante : http://www.debatpublic-grandparis.org/informer/rapports-relatifs-a-l-evaluation-strategique-environnementale.html

Bonjour,

Un cluster se définit communément comme « un groupe d’entreprises et d’institutions partageant un même domaine de compétences, proches géographiquement, reliées entre elles et complémentaires » (Michael Porter, On competition, 1999). Le cluster est un écosystème favorable à l’innovation grâce à la proximité géographique sur un même territoire d’entreprises, de clients, de fournisseurs et d’investisseurs qui coopèrent autour de projets partagés. Les principes du cluster, théorisés par l’économiste Michael Porter soulignent l’importance de la proximité géographique et permettent :

- Des interactions stratégiques grâce au regroupement dans un même espace de l’ensemble des entreprises du processus de production.

- Des externalités positives : la proximité géographique des entreprises et des pôles de recherche d’un même secteur permet de réaliser des économies d’échelle via la mutualisation des moyens techniques.

- Des passerelles entre l’industrie et les milieux académiques. 

- Des dynamiques de réseau, qui reposent sur la convergence technologique et des apprentissages favorisés par la proximité géographique.

Malgré l’essor des nouvelles technologies et d’Internet, qui favorise les échanges à distance, l’ancrage territorial reste fondamental et l’expérience montre que la qualité des échanges directs ne peut être remplacée par les échanges immatériels.

C’est pourquoi, la DATAR (qui a dirigé l’ouvrage que vous mentionnez dans votre question) a mis en place une politique de pôles de compétitivité, en accompagnant 71 pôles en France, identifiés suite à un appel à projet lancé par le comité interministériel d’aménagement et de compétitivité des territoires (CIACT). Chaque territoire peut présenter différents pôles, reposant chacun sur une concentration particulière d'entreprises et de centres de recherche, et présentant des complémentarités entre eux.

Ainsi, le principe de concentration n’est nullement en contradiction avec une organisation polycentrique du territoire. Le projet du Grand Paris repose justement sur une organisation polycentrique, qui a permis d’identifier à ce stade 9 territoires de projet, d’autres pôles pouvant émerger ensuite. Ces différents territoires constitueront autant de pôles, reliés grâce au tracé en rocade du Métro Grand Paris.  

La réponse à la question 457 ne comprenait pas exactement le passage que vous citez. La réponse disait ceci : « Concernant les hypothèses retenues en matière d'évolution démographique et d’emploi, les hypothèses de l’INSEE traduisent une évolution tendancielle selon un scénario « fil de l’eau » et elles ne peuvent donc, par construction, prendre en compte les effets des politiques spécifiques. Ainsi en est-il de l'impact des investissements dans de nouvelles infrastructures de transport et le développement induit de certains territoires. Ces aspects ont été précisés par l'intervention de la directrice générale de l'INSEE IDF lors de la réunion du 11 octobre et que vous pourrez visionner en suivant le lien suivant: http://www.debatpublic-reseau-grandparis.org/informer/video-de-la-reunion-thematique-du-11-octobre-2010-a-paris.html

Les hypothèses tendancielles consistent à prolonger sur une période donnée, la pente observée sur une période équivalente dans le passée. A ce titre, elles ne peuvent pas refléter les changements qui sont susceptibles de marquer de vraies ruptures.

Par exemple, on observe sur les 15 dernières années, que la production francilienne de logements oscille entre 35 000 et 45 000 logements par an. Le Schéma de la Région http://www.sdrif.com/index.php?ID=tx_mm_bccmsbase_zip&id=20117252594d07746d9de4b

porte un objectif de 60 000 constructions de logement neufs par ans, et la loi sur le Grand Paris de au moins 70 000 par an. Ce quasi-doublement du rythme annuel de construction de logement constitue bien une « rupture » qui ne sera pas sans incidence sur l’évolution démographique du Grand Paris.

Par ailleurs, l’INSEE a publié en Décembre 2010 une étude sur la population francilienne à l’horizon 2040, qui est cohérente avec les chiffres du Grand Paris. http://www.insee.fr/fr/insee_regions/idf/themes/alapage/alap347/alap347.pdf

Bonjour,

La ligne verte du Métro Grand Paris desservira le Plateau de Saclay et le reliera aux autres pôles de recherche régionaux et au cœur de Paris.

Pourquoi le Métro Grand Paris projette de desservir ce territoire ?

Parce qu’il regroupe tous les acteurs qui constituent l’écosystème de l’innovation, à un niveau d’excellence mondiale. Au total, ce territoire représente 10 % de la recherche publique et privée française, avec une forte spécialisation dans les domaines des mathématiques, de la physique, de la chimie, de la biologie et de l’optique.

 Cependant le Plateau est face à trois faiblesses actuelles qui nuisent aux habitants du Plateau comme à la Région Capitale : absence de synergie entre les différents acteurs économiques et académiques; faiblesse de la création d’entreprises et d’emplois ; manque d’une desserte efficace en transport public.

 Le Métro Grand Paris améliorera la vie des habitants du Plateau et de sa vallée car il créera un réseau rapide et fiable de transport en commun, en reliant directement le Plateau avec les centres urbains et économiques de la Région Capitale, tels que Versailles, Massy, la Défense et les aéroports d’Orly, du Bourget et de Roissy Charles de Gaulle.

Ensuite, dans le cadre du Grand Paris, des perspectives de développement du Plateau ont été annoncées. L’« Opération campus » sera mise en place dans le but d’augmenter le potentiel scientifique du Plateau, avec l’arrivée de sept nouveaux établissements et le déménagement sur le Plateau d’une grande partie de l’université Paris-Sud 11. Ce sera une extension de la zone à vocation scientifique et technologique. Dans cette perspective, il y aura un fort développement urbain avec l’implantation d’entreprises,  d’équipements, et de logements, notamment des logements étudiants.

Bonjour, 

Le projet du Métro Grand Paris n’a pas « oublié » le Val d’Oise. Le projet représente une nouvelle offre de transport de banlieue à banlieue, qui permettra de nouvelles possibilités de trajet plus rapides pour les usagers du Val d'Oise. Par ailleurs, le Métro Grand Paris propose une gare à Gonesse, dans le cadre d'un projet porté par les collectivités de ce secteur du Val d'Oise.

Pour répondre aux besoins des habitants du Val d’Oise, le réseau de transport Grand Paris a été conçu comme un réseau maillé pour offrir de nombreuses correspondances avec les lignes de transport en commun existantes et avec les projets de création ou de prolongement d'autres lignes. Trois projets majeurs de transports en commun vont renforcer le maillage du territoire du Val d'Oise et assurer des liaisons avec le Métro Grand Paris :

- la création d’un transport en commun en site propre sur l’Avenue du Parisis entre Bezons et Villepinte,

- la réalisation du « barreau de Gonesse » reliant RER B et RER D,

- la réalisation de la tangentielle ferroviaire Nord entre Sartrouville et Noisy-le-Sec.

Les pôles urbains et économiques majeurs du département, comme Cergy-Pontoise et Argenteuil, bénéficieront grâce au Métro Grand Parisd'une meilleure accessibilité au reste de la métropole. Par exemple, entre Cergy-Pontoise et Roissy, on comptera 15 minutes de temps de trajet en moins, et le même gain de temps entre Cergy-Pontoise et Versailles.

Pour Argenteuil la ligne bleue du Métro Grand Paris permettra de faire gagner plus de 15 minutes entre Argenteuil et les bassins d’emplois de la Plaine Saint-Denis, du Bourget ou de Roissy, grâce à la ligne J du réseau Transilien, via une correspondance à la gare Saint-Lazare.

Le débat public, qui va se clore le 31 janvier, est l’occasion d'entendre et de faire valoir l'ensemble des points de vue sur l’itinéraire et sur l’emplacement des gares du tracé de référence. La commission du débat public rendra un rapport dans les mois qui suivront la clôture de ce débat. Le schéma d’ensemble que la société du Grand Paris élaborera ensuite sera réalisé en tenant compte des conclusions de ce rapport.

Le secteur du Bourget est effectivement à fort potentiel de développement, au regard notamment de la desserte en transports en commun qui y est prévue.
Un projet ambitieux est en cours d'élaboration par les élus du secteur, en partenariat avec l'État, et de nombreux autres acteurs publics ou privés. Ce projet devrait déboucher sur un contrat de développement territorial. Aujourd'hui la programmation de ce projet est en cours d'étude et n'est pas encore arrêtée, aussi est-il tout à fait prématuré de parler d'implantation d'établissement d'enseignement et/ou de recherche

Le secteur Est de la Seine Saint Denis  comporte un grand nombre de "grands ensembles" ; la politique de rénovation urbaine soutenue par l'ANRU a enclenché une dynamique d'amélioration de leur qualité urbaine et des conditions de vie de leurs habitants.
Il s'agit de poursuivre les efforts en profitant de la nouvelle dynamique liée à l'arrivée du réseau de transport, pour concevoir une urbanisation davantage mixte socialement, et plus variée, alliant à l'habitat des activités et des commerces. Les centralités pourront être confortées, les liaisons vertes mises en valeur, et une meilleure intégration urbaine entre les zones d'activité, les quartiers pavillonnaires et les secteurs d'habitat social collectif sera recherchée

Bonjour Madame,

Le thème que vous abordez, celui de la complémentarité entre un projet de développement et le création d'une nouvelle offre de transport en commun pour le  desservir, est au coeur de la démarche du projet de métro Grand Paris.

Comme pour le quartier de Tolbiac - Bibliothèque à Paris, dont le développement a pris appui sur l'arrivée du métro automatique de la ligne 14, comme pour le quartier du Stade de France à Pleyel, qui s'est développé grâce à l'arrivée du RER, les grands projets d'aménagement ne sont pertinents qu'avec une offre en transport forte. En effet, une bonne accessibilité est un facteur déterminant pour ouvrir des territoires sur le reste de la ville et de la métropole.  

En plusieurs points du réseau de métro Grand Paris, cette donnée est illustrée par des choix de localisation des gares qui tiennent compte des projets de développements portés par les collectivités territoriales, comme par exemple aux Ardoines à Vitry.

Pour le cas de Saclay, l'arrivée du métro automatique du Grand Paris créera une nouvelle liaison rapide et efficace, en reliant Massy et Orly à l'Est, et Versailles à l'Ouest. La création du métro à Saclay accompagnera le déménagement des grandes écoles qui sont prévues sur le secteur et l'achèvement du grand campus scientifique. Cette démarche "gagnant-gagnant" entre le transport, le développement économique, l'attractivité pour les entreprises, le logement d'une part et le transport d'autre part se retrouve bien dans la démarche du projet de Paris-Saclay et de la gare de Saclay du métro Grand Paris.

Les chiffres communiqués dans le dossier du maître d’ouvrage proviennent d’une étude réalisée à l’échelle régionale. Ces estimations, projetées ici pour l’ensemble des 49 communes du périmètre de l’Etablissement public Paris-Saclay, devront être affinées pour chaque territoire de projet . La protection d’une zone agricole de 2 300 hectares, inscrite dans la loi sera rendue possible par le choix d’aménagements compacts, mixant les fonctions ( lieux d’enseignement, bureaux, services, commerces et équipements mutualisés, logements…). Sur la frange sud du plateau, il est par exemple proposé de densifier et d’améliorer les zones bâties existantes.

La réflexion sur le Grand Paris a été conduite sur la base d'un projet de développement économique permettant d'identifier des territoires de projets, destinés à concentrer l'implantation de nouvelles activités.
Parmi ceux-ci, Confluence a été considéré comme disposant d'atouts majeurs autour de sa vocation fluviale au confluent de la Seine et du canal Seine Nord Europe. La spécificité en nature d'activité de ce territoire ne saurait à elle seule justifier une desserte par un transport du type métro.
Le territoire Confluence est donc bien représenté sur les cartes qui traitent spécifiquement des territoires de projet, mais il n'apparaît pas sur celles qui s'attachent plutôt à montrer le tracé et les dessertes du Métro Grand Paris, comme celle à laquelle vous faites référence.
Si le Métro Grand Paris constitue une armature qui permettra de relier et de mettre en réseau la majeure partie des territoires du Grand Paris, il ne pourra relier le secteur d'Achères, d'une part en fonction de sa situation géographique, excentrée par rapport au projet de métro, lequel se doit avant tout de desservir les zones les plus denses, d'autre part en fonction du type d'activités à développer, liées à la logistique fluviale.
Ce secteur pourra aussi être connecté au Métro Grand Paris par le biais des autres lignes qui composeront le futur réseau de transports en commun régional, notamment le RER E et la tangentielle Ouest qui seront tout naturellement appelés à jouer un rôle majeur dans l’amélioration de l’accessibilité de ces secteurs.