Avis n° 71 / Le rayonnement d’un grand équipement confronté aux ''besoins quotidiens''

Ajouté par André DESBOURDES (LISSES), le 02/02/2014 [Origine : Site Internet]

Associé à Accès et dessertes du stade; Aménagement du sud francilien et emploi; Coût, financement et fiscalité; Débat public; Insertion urbaine et fonctions du nouveau quartier

Situé au coeur d’un large espace ''improductif'' de l’agglomération de Centre Essonne, il ne fait pas de doute que le projet du Grand Stade de rugby, doublé d’un pôle d’activités dédié au sport, soit en mesure de constituer une relance du dynamisme économique qui a longtemps caractérisé la ville nouvelle disposant d’infrastructures et d’équipements conséquents auxquels s’ajoutent des établissements innovants ou tournés vers l’avenir : recherche , technologies de pointe , enseignement…
Si de nombreux arguments militent en faveur de ce projet capable d’impacter, plutôt positivement , tout le sud francilien et en premier lieu l’environnement immédiat des habitants de l’agglomération il me semble que surgit, progressivement, un climat de méfiance que les responsables du projet doivent dissiper à l’aide d’arguments crédibles qui ne reposent pas uniquement sur des hypothèses présentant des marges d’erreurs pouvant être déterminantes. Il s’agit de thèmes où règne la plus grande confusion et où la démonstration n’est pas complètement aboutie car les chiffres, schémas et autres estimations ne résistent pas à ce que voient ou vivent tous les habitants internes ou externes à l’agglomération dans des transports publics surchargés, sur des routes saturées ou à l’approche des (nombreux) centres commerciaux et zones d’activités éloignés des centres urbains et de qualité architecturale et environnementale discutables.
Par exemple en matière de stationnement lors d’événements (20 jours par an dit-on), la multiplication des parkings dans l’agglomération constitue un point faible alors qu’il existe des localisations proches inexploitées d’où le risque de stationnement sauvage dans les quartiers résidentiels ou sur les routes. Certes des réponses convenables sont apportées pour le transport collectif mais la gestion des flux routiers qui répond à une logique spécifique en grande couronne parisienne repose sur un pari risqué pour l’usage quotidien à terme de la voiture particulière, tous motifs et activités confondus. Enfin les coûts et la ligne de partage entre financement privé et public inquiètent beaucoup les populations locales au prétexte qu’il existe d’autres priorités pour l’utilisation de l’argent des contribuables.
Pour ma part j’adhère à ce projet ambitieux sous réserve qu’il soit décliné dans sa totalité comme un véritable projet d'aménagement urbain en notant l’intérêt du débat public préalable pour lequel je déplore l’absence de l’Etat impliqué à différents titres sur le territoire concerné comme celle d’un grand témoin, expert de l’aménagement, capable d’apporter un autre regard moins formaliste que les responsables ''politiques'' impliqués.


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