RÉPONSE DES PORTEURS DU PROJET (MAÎTRISE D'OUVRAGE), LE 07/03/2014

Bonjour,

Le comptage effectué sur les principales voies routières permettant l’accès au site démontre que, aussi bien pour les périodes hors matches que pour les jours d’événements, ces réseaux ne seront pas saturés contrairement aux autres axes routiers parisiens.

Concrètement, cela signifie que même durant l’heure de pointe le vendredi soir entre 18 et 19h, où s’ajoutent aux spectateurs les trafics de départ en week-end et les déplacements travail-domicile, les simulations montrent que le réseau autoroutier n’atteint pas le point de blocage et reste dans la limite de ses capacités.

Des ouvrages de proximité seront nécessaires pour faciliter l’accès au Grand Stade, notamment la création et l’élargissement de voiries (RD31, RN440, RN441), ou le réaménagement de quatre carrefours de la RD31. Ces aménagements profiteront à l’ensemble des habitants des communes concernées.

Ensuite, le Grand stade s’accompagnera de la création d’un village populaire, convivial et familial, tourné vers le sport, les loisirs, la nature et le bien-être. Ce village rassemblera des lieux d’activités sportives (rugby, basket, tennis, etc.), des loisirs (karting, accrobranche, etc.), une hôtellerie (jusqu’à 4 étoiles, village vacances, etc.), de la restauration (snacking et restaurant classique), des commerces, ainsi qu’un cinéma et un musée du rugby. C’est donc ce lieu qui accueillera de façon privilégiée les visiteurs et préservera les villes, autour du stade, de la surpopulation. Le projet d’aménagement élaboré en phase de candidature ne prévoit pas d’intégrer des programmes de « logements ordinaires » (page 58 du Dossier de Maître d’Ouvrage).

En termes d'incidences sur l'emploi dans le stade, il est évalué à environ 120 emplois permanents créés pour le fonctionnement du stade et 1.800 emplois intermittents les jours de grands évènements, soit environ l'équivalent de 150 emplois permanents. Ce qui nous donne un volume de 250 à 300 emplois permanents pour le stade lui-même.

Ces chiffres ne prennent pas en compte les emplois pendant la phase chantier, 1.450 emplois estimés pendants 3 ans et demi, les emplois sur les activités développées sur le reste des 133 hectares, le stade n'en occupant qu'environ 15.

Lors de la phase de candidature, les collectivités ont estimé les retombées directes et indirectes en termes de création d’emplois pour le territoire. Il s’agit donc d’un travail d’analyse prospectif qui est directement lié à la programmation de l’opération d’aménagement.

L’objectif en matière de créations d’emplois est important : 8 000 à 10 000 emplois en 2027 sur le site, en dehors des emplois directs liés au stade lui-même. L’origine géographique des personnes employées sur le site, les flux domicile-travail actuels le prouvent, dépassera le bassin d’emploi local et le territoire de l’agglomération Evry Centre Essonne lui-même pour avoir un impact beaucoup plus large.

A ce nombre, il faut ajouter les emplois indirects. C’est-à-dire les emplois qui vont être localisés non pas sur le site lui-même mais chez les fournisseurs et prestataires de services. Au total, compte tenu de la très grande diversité des activités qui seront présentes, le volume d’emplois indirects, tel qu’il peut être estimé, est compris dans une fourchette de 9 à 11 000 emplois à l’horizon 2027.

Enfin, vous soulignez la préservation des espaces verts, une préoccupation partagée par le projet du Grand Stade. Effectivement, bordé par une coulée verte et conçu pour être à l’avant-garde en matière d’éco responsabilité, le projet d’aménagement fera le lien entre les centres urbains avoisinants et la forêt de Saint-Eutrope, préservée dans son intégrité. Cette volonté pourrait être traduite par le Plan d’Aménagement et de Développement Durable du futur PLU, le futur Plan Masse du projet d’aménagement, dans le futur cahier des prescriptions architecturales, environnementales, et paysagères... Les équipes de maîtrise d’œuvre urbaine sont actuellement en train de réfléchir à ces problématiques dans le cadre du dialogue compétitif prévu par le dossier de candidature.

Concernant le rythme des constructions, la Communauté d’Agglomération Evry Centre Essonne a voté en septembre 2012 un Plan Local de l’Habitat (disponible sur le site de la CAECE: http://www.agglo-evry.fr/Les-Missions-de-l-agglomeration/L-habitat/PLH), prévoyant la production de 810 logements par an jusqu’en 2016 sur l'ensemble du territoire de la communauté d'agglomération.

Bien cordialement