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Voici les questions posées par le public par mail, par courrier ou lors des réunions publiques. Nous affichons les réponses obtenues du maître d'ouvrage, après vérification par la CPDP.

Thèmes précédents

Thème séléctionné : Projet autoroutier est

Question de : EYRIEY Roland
Je suis à 100% pour le passage par l'est de Gap mais à quand le prolongement vers Briançon? Quand on voit la lenteur avec laquelle la déviation d'Embrun se fait, nos arrière-petits enfants en profiteront peut-etre. Pour le tunnel ferroviaire, il faudra sans doute quelques siècles de plus.......

Réponse :
Monsieur,

Marseille, le 7 Juillet 2005
Je vous remercie pour votre contribution au débat public Grenoble Sisteron.
Pour répondre à votre question déposée par e-mail sur le site de la Commission Particulière du Débat Public, veuillez trouver les éléments suivants.

Les deux solutions autoroutières permettent une amélioration de l’accès à Embrun et au nord des Hautes Alpes pour les usagers venant du sud, qui quittent l’autoroute à la Bâtie Neuve pour emprunter ensuite la RN94. En revanche, seule la solution par l’est de Gap améliore ces accès pour les usagers venant du nord.

Dans les études qui ont précédé le débat en cours – en particulier les études de trafic – les seuls projets qui ont été pris en compte sur la RN94 sont ceux inscrits à l’actuel contrat de plan État – Région, c’est à dire essentiellement la déviation d’Embrun, la traversée de Montgenèvre et l’aménagement de la traversée de l’Argentière la Bessée complétée par un créneau de dépassement.

Pour ce qui est du projet de tunnel ferroviaire au Montgenèvre, la Direction régionale de l’équipement et le Conseil régional ont réalisé une étude (cette étude est disponible sur le site de la DRE PACA : www.paca.equipement.gouv.fr) sur les possibilités d’amélioration de la desserte ferroviaire des Alpes du sud dont un des scénarios comporte un tel projet.
Indépendamment des résultats de cette étude, on peut considérer que les fonctionnalités du tunnel ferroviaire sous le Montgenèvre (liaisons franco – italiennes) sont très différentes de celles de la liaison Grenoble – Sisteron (relations PACA – Rhône Alpes et liaisons internes au massif alpin).


Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de ma considération distinguée.
Signé par le Directeur régional de l'Equipement, Alain Budillon.

Question de : dupraz Christophe
Madame, Monsieur,
Par ce présent courrier, je vous adresse mon avis sur le débat. Il est urgent de désenclaver notre département des Hautes-Alpes, classé niveau 5 par la DATAR. Cela fait bientôt 20 ans que les hauts alpins subissent les clivages politiques sur l'infrastructure A51. Je suis favorable à l'A51 et une poursuite et réalisation rapide de la section La Saulce-Col du Fau avec un tracé par l'est de Gap. Cela devient urgent tant que nos routes actuelles sont dangereuses et inadaptées au trafic d'aujourd"hui. Nous sommes en insécurité tant sur le RN 75 et RN 85.
Le tracé par l'est de Gap est pour ma part le mieux adapté et dessert le plus grand nombre de villages et lieux touristiques. Cet infrastructure est demandé depuis de longues dates par toutes les chambres de commerce et acteurs économiques locaux des régions PACA et Rhône-Alpes.
Il est inutilede rappeler que notre département compte qu'environ une trentaine de kilomètres d'autoroutes et que sur le plan ferroviaire, nous sommes aussi très mal desservie. J'espère que le débat sera le plus objectif possible avec enfin une réelle avancée de notre désenclavement.
Je reste à votre disposition. Merci de m'adresser le dossier complet sur le débat public. Je vous prie d'agréer, Madame, Monsieur, l'expression de mes sentiments distingués.

Réponse :
Monsieur,
Marseille, le 7 Juillet 2005

J’ai l’honneur d’accuser réception de vos courriers des 10 et 15 Juin 2005 adressés à la Commission Particulière du Débat Public de la liaison Grenoble Sisteron.

Je tiens à vous remercier pour votre contribution au débat de la liaison entre Grenoble et Sisteron et pour l’expression de votre opinion.

Votre démarche s’inscrit pleinement dans l’esprit du débat public, moment privilégié de démocratie et exercice d’intelligence collective. Elle alimentera la réflexion de l’Etat, garant de l’intérêt public, au moment de tirer les conclusions de ce débat public, au début de l’année 2006 .

J’ai l’honneur de vous adresser ci-joint un exemplaire du dossier du débat.


Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de ma considération distinguée
Signé par le Directeur régional de l'Equipement, Alain Budillon

Question de : Dupraz Christophe
Madame, Monsieur,
Par ce présent fax, je vous adresse mon point de vue sur ce débat. Habitant des Haute-Alpes, agé de 30 ans, je suis particulièrement attentif au désenclavement de notre département. Cela doit être notre priorité, compte tenu de l'état déplorable de nos infrastructures existantes RN 75 et 85 , affaissements de chaussées, traversées de villages, nuisances sonores, absence quasi-totale de zones de dépassement et trafic de poids lourds.
Je suis favorable à l'A51 avec un passage par l'est de Gap afin d'avoir une liaison sécurisée entre les alpes du nord et alpes du sud. Cette autoroute qui sera la seule infrastructure routière du département doit être réalisée le plus rapidement possible. Il faut donc une continuité de l'A51 déjà réalisée avec une réussite d'intégration environnementale, économique et sociale.
Cela apportera un nouevau souffle à notre économie locale, plus de sécurité et de confort pour les utilisateurs de cette autoroute.
Les hauts alpins sont confortés à une insécurité la plus totale à chacun de nos déplacements.
Il est urgent que ce dossier sorte des clivages politiques qui durent depuis plus de 20 ans. La DATAR a classé de niveau 5 les Hautes-Alpes ce qui signifie comme l'unique département le plus enclaver de France.
L'ensemble des acteurs économiques locaux du 04 et 05, le conseil général des Hautes-Alpes, le conseil régional PACA, les CCI Rhône-Alpes et PACA, l'OITC (office interconsulaire des transports et communications du sud-est) et le CIADT du 18/12/2003 réclement la poursuite de toute urgence de l'A51 par l'est de Gap. Tracé qui dessert le maximum de territoires et de lieux touristiques. Noux avons aujourd'hui des modèles d'autoroutes parfaitement intégrés dans nos paysages A75 A89 le viaduc de Millau, et l'A51 existante...
Voila mon point de vue, j'espère un débat constructif et objectif, merci de m'adresser les lettres d'infos du débat.
Je vous prie d'agréer Madame, Monsieur, mes sincères salutations.

Réponse :
Monsieur,
Marseille, le 7 Juillet 2005

J’ai l’honneur d’accuser réception de vos courriers des 10 et 15 Juin 2005 adressés à la Commission Particulière du Débat Public de la liaison Grenoble Sisteron.

Je tiens à vous remercier pour votre contribution au débat de la liaison entre Grenoble et Sisteron et pour l’expression de votre opinion.

Votre démarche s’inscrit pleinement dans l’esprit du débat public, moment privilégié de démocratie et exercice d’intelligence collective. Elle alimentera la réflexion de l’Etat, garant de l’intérêt public, au moment de tirer les conclusions de ce débat public, au début de l’année 2006 .

J’ai l’honneur de vous adresser ci-joint un exemplaire du dossier du débat.


Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de ma considération distinguée.
Signé par le Directeur régional de l'Equipement, Alain Budillon.

Question de : Gueyraud Albert
Copie pour information au président de la CPDP LGS
A la camarade Catherine Guigli conseillère régionale,
J’ai pris connaissance avec étonnement de ton article paru dans le Dauphiné Libéré du 7 juin 2005. Que tu parles en qualité de conseillère Régionale communiste, c’est ton affaire. Mais tu n’a aucune autorité pour parler au nom du parti Communiste français. Le tracé Gayssot, alors qu’il était ministre, tourne complètement le dos aux Hautes-Alpes. Il passe par Aspres. Le tracé par l’Ouest de Gap, c’est une voie royale ouverte pour toute la Provence et Marseille pour gagner les stations de sports d’hiver de l’Isère et de la Savoie. Mon épouse et moi, sommes originaires de la vallée de la Guisane. Or à partir d’Embrun, notre département ne vit que du tourisme (tu devrais le savoir étant à Briançon). Le projet par l’Ouest de Gap contribuerait à sa désertification. Le seul projet valable pour notre département passe par l’Est de Gap. D’ailleurs pourquoi avoir prolongé l’autoroute jusqu’à la Saulce ?Je vais transmettre ma lettre aux différents instances du Parti et de la Région.
Sincères salutations
Gap le 21 juin 2005

Question de : Hermitte Guy
A quelle échéance pouvons nous espérer l’aménagement de l’autoroute par l’est de Gap, au moins en ce qui concerne le tronçon Sisteron- La Bâtie ?

Réponse :
Monsieur le Maire,
Marseille le 20 juillet

Je vous remercie pour votre contribution au débat public Grenoble Sisteron.
Pour répondre à votre question en date du 7 juin, veuillez trouver les éléments suivants.

Il convient d’abord de rappeler que le tronçon la Saulce – la Bâtie Neuve est commun à la solution Est et à la solution Ouest : dans le premier cas, l’autoroute se poursuit au delà de la Bâtie Neuve vers le col Bayard, dans le second cas le tronçon la Saulce – la Bâtie Neuve permet de rejoindre la route nationale 94, alors que la branche principale de l’autoroute passe par le col de la Croix Haute.

Concernant les délais de réalisation, pour un projet d’autoroute concédée, un certain nombre de procédures sont nécessaires avant le début des travaux. Les principales étapes sont les suivantes :

§ études d’avant projet sommaire et de préparation de l’enquête publique : environ 18 mois ;
§ enquête publique : entre 12 et 18 mois ;
§ appel d’offre de concession : 18 mois ;
§ mise au point du projet : 3 ans.

Compte tenu de la complexité du projet, ces délais semblent relativement incompressibles. Pour la suite de l’opération, il n’est pas exclu que les possibilités d’une mise en service en plusieurs phases soient étudiées, mais cette éventualité ne peut pas être envisagée tant que le scénario d’aménagement n’a pas été choisi.

Veuillez agréer, Monsieur le Maire, l’expression de ma considération très distinguée.

Signé par le Directeur régional de l'Equipement, Alain Budillon.

Question de : Chabrand Nicolas
Autoroute par l’Est = sécurité des personnes se déplaçant pour travailler. Un entrepreneur citoyen a la responsabilité de son personnel et le déplacement est un des risques les plus importants d’accident du travail.

Question de : Jacky Kozan 
Bonjour,
Dans la brochure de présentation du projet, réalisée par le maître
d'ouvrage, pour la version "AUTOROUTE PASSANT PAR L'EST DE GAP", je lis:
"Liaison Marseille Grenoble: "MOINS DE 2H40 au lieu de 2H50 actuellement."

Moins de 2h40 peut vouloir dire 2h39 ou , par exemple, 1h45.

Pourquoi faire croire que DIX MINUTES de gagnées sur un trajet vont
couter 2,2 MILLIARDS D'EUROS !
Ce maître d'ouvrage prend les gens pour des imbéciles.
Pourriez-vous lui rappeler que les gens qui vont lire sa brochure ont un
niveau de connaissance générale BAC+2 à BAC+5.
Belle brochure, beaucoup d'argent dépensé...mais la fiabilité des
informations contenues est donc douteuse, voir nulle.
Jacky Kozan
(récent habitant de Gap, ancien Aixois, qui attend une liason routière
rapide Marseille-Europe depuis 17 ans)

Réponse :
Marseille le 19 Octobre 2005
Monsieur,



Vous avez appelé mon attention sur l’impacts de la «pénurie énergétique» sur les projets et sur les prévisions de trafic.

Vous trouverez, peut-être, une partie des réponses à vos remarques dans le document complémentaire au dossier de débat ci-joint.

Quant à vos remarques acerbes relatives à la compétence des prévisionnistes, je vous invite à les transmettre à la Direction de la Prévision du Ministère des Finances et du Budget.
Pour le Directeur Régional de l'Equipement Dominique Sudre Montoya

Question de : long eric
Comment imaginer que GAP, la seule vraie ville des hautes alpes, ne soit pas desservie par une autoroute ?
Quel serait le véritable intérêt de faire passer l'autoroute par la vallée du buech ? Ca n'est surement pas le coût, puisqu'il semblerait que les études à ce propos ne soient pas complètes...
Qui osera dire que c'est en fait pour délester l'A7 ?
Que pouvez-vous me répondre ?
D'avance merci pour votre réponse.

Réponse :
Marseille le 11 Octobre 2005
Monsieur Eric LONG,

Je vous remercie pour votre contribution au débat public Grenoble Sisteron.
Pour répondre à votre question déposée le 15 juillet 2005 sur le site de la Commission Particulière du Débat Public, veuillez trouver les éléments suivants.

Vous évoquez trois problèmes distincts dans votre question :
§ la desserte de Gap ;
§ des études «incomplètes» sur le coût des solutions est et ouest ;
§ le délestage de l’autoroute A7.

La desserte de Gap :
Pour les liaisons entre Gap et le sud de la région (par exemple Gap – Marseille), les deux solutions sont équivalentes puisqu’on prend l’autoroute à l’échangeur de la Saulce (comme c’est déjà le cas aujourd’hui). Les temps de parcours sont donc évidemment les mêmes dans les deux cas.
En revanche, pour des liaisons entre Gap et le nord (du type Gap – Grenoble), les deux solutions ne sont pas équivalentes :

§ dans l’option par le col de la Croix Haute, à partir de Gap on prend l’autoroute à Aspres sur Buëch, ce qui suppose l’aménagement de la RD 994 ;
§ dans l’option par l’est de Gap on prend l’autoroute soit à la Bâtie Neuve soit à St Bonnet.

Les temps de parcours pour un trajet Gap – Grenoble ont été évalués à respectivement environ 1h20 par Lus et 1h10 par l’est de Gap.

L’évaluation des coûts :
Les coûts de construction ont été évalués avec le même degré de précision pour les deux solutions autoroutières. Le principal facteur d’incertitude qui peut subsister pourrait concerner les ouvrages exceptionnels du scénario de passage par l’est de Gap (tunnel du Faraut notamment).

La solution dite ouest de Gap comprend, outre l’A51 entre le Col du Fau et Sisteron, la liaison entre La Saulce et la Bâtie Neuve.
Lors des réunions, certains ont demandé l’intégration dans la solution ouest de l’aménagement entre Veynes et Gap. Ce projet étant (évalué à 100 M€) vraisemblablement utile dans les deux cas, son ajout serait neutre.

Délestage de l’autoroute A7 :
Nos études de trafic indiquent qu’il y aurait bien des reports de trafic de la vallée du Rhône vers l’A51. Il s’agirait pour l’essentiel de personnes effectuant des trajets du type «Bouches-du-Rhône - Agglomération grenobloise». Pour un tel trajet, l’itinéraire par l’A7 offre aujourd’hui le meilleur temps de parcours. Mais, la détérioration prévisible des conditions de circulation dans la vallée du Rhône inciteront de plus en plus ce type d’usagers à revenir vers l’itinéraire le plus direct, qui est l’axe alpin.
Cependant on ne peut pas parler de délestage, dans la mesure où le volume de ces reports est très loin de pouvoir remédier à la saturation prévisible de l’autoroute A7 (les trafics reportés de l’A7 vers l’A51 ont été estimés à 2800 véhicules par jour pour le tracé par l’est de Gap, et 4800 pour le tracé par Lus).

Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de ma considération distinguée.
Signé par le Directeur Régional de l'Equipement, Alain Budillon

Question de : Blanchard Gabriel
Monsieur le Directeur,
1) Je vous remercie de bien vouloir m'adresser le "Dossier du débat public" concernant la liaison entre Grenoble Sisteron.
2) Je ne comprend pas que l'on puisse défendre le tracé par Gap qui allongera d'une trentaine de kilomètres. C'est prendre l'usager en otage en lui demandant de faire des kilomètres supplémentaires.... et probablement de les payer. De plus le projet rencontrera des difficultés de réalisation très sévère : franchissement de l'Ebron, franchissement de la Souloise. Y-a-t-il à ce jour des solutions crédibles?
Dans l'attente, avec mes sentiments sincères.

Réponse :
Monsieur,
Marseille 20 juillet 2005

J’ai l’honneur d’accuser réception de votre courrier en date du 10 juin 2005 et de vous adresser le dossier du débat dans lequel vous trouverez les éléments d’appréciation du maître d’ouvrage sur les questions que vous évoquez.

Vous évoquez «les difficultés de réalisation très sévères» du tracé par l’Est de Gap. Pour expertiser les difficultés présentées, les ouvrages techniques ont fait l’objet d’expertises internationales (rapport Descoeudres consultable à la DDE des Hautes Alpes ou la DDE de l’Isère). L’ensemble des ouvrages a été jugé réalisable et pérenne par la Commission de huit experts indépendants du maître d’ouvrage. Leur complexité justifie le surcoût du projet au regard du tracé par Lus. Cependant, ce dernier nécessiterait également, des ouvrages complexes en plus de difficultés de passage dans la vallée du Buech.

Le tracé ouest présente des avantages en matière de trafic pour les relations entre Grenoble et Sisteron et au delà. Cependant, il ne dessert pas directement la ville de Gap qui est le centre économique des Alpes du Sud et regroupe les principaux services. La préférence du gouvernement exprimée en faveur du tracé Est de Gap est sous tendue par la logique de développement du territoire, qui donne à Gap un rôle moteur dans le domaine économique et participe au rééquilibrage du territoire entre les agglomérations de Grenoble au nord et d’Aix-Marseille au Sud. Ce projet permet également de mieux desservir l’Est du département des Hautes Alpes et les secteurs touristiques du Briançonnais, du Guillestrois et de l’Embrunais, notamment.
Avec 1,7 million de visiteurs par an, le tourisme représente un véritable moteur du développement de ces territoires. Le choix du tracé porte sur des objectifs, différents enjeux qui sont au centre du débat.

Je tiens à vous remercie pour votre contribution au débat sur la liaison entre Grenoble et Sisteron et pour l’expression de votre opinion. Elle concourt ainsi à la réflexion de l’Etat, garant de l’intérêt public qui se conclura par une décision du gouvernement au cours du premier trimestre 2006.


Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de ma considération distinguée.
Signé par le Directeur Régional de l'Equipement, Alain Budillon

Question de : Mathy Philippe
Bonjour,

La société OPTEX est implantée à SAVINES LE LAC depuis 1962, notre clientèle est nationale et la réalisation de l’autoroute est vitale pour notre avenir, en effet, nous avons aujourd’hui des coûts de transports supérieurs de 30 % à notre site du PAS DE CALAIS (maison mère), de plus, notre éloignement et les temps de route pour rejoindre Grenoble ou Lyon limitent les visites des commerciaux ou des techniciens que nous devons faire venir sur notre site.



La liaison par l’est de Gap est primordiale pour nous vu le temps nécessaire à la traversée de Gap.



Persuadé que nous savons faire de nos jour des autoroutes en respect de l’environnement, il est urgent de commencer cette réalisation.



Le directeur D’Usine

P.MATHY

Question de : ISLER Michel & Chantal
Possédant une maison de famille dans le valgaudemar et y séjournant fréquemment, nous aimerions y aller pour notre retraite tout en conservant un domicile parisien.
Depuis toujours la liaison routière entre Grenoble et cette vallée est une difficulté et devient de plus en plus dangereuse. A chacun de nos voyages, nous avons un peu le sentiment de déranger les populations des villages traversés et nous aimerions qu'une autoroute nous rapproche de l'entrée de notre vallée.
Nous sommes donc favorables au projet de tracé par l'est de Gap en espérant qu'il se réalisera le plus tôt possible.
Toutefois, soucieux de préserver le paysage, nous souhaiterions que cet autoroute soit bien "camouflé" et que des ouvrages ne viennent pas trop perturber les vues des sites alpins. Nos amis et voisins espagnols ont sû réaliser de magnifiques voies autoroutières qui passent presque inaperçues dans le décor naturel. Leur exemple est à suivre.
Comment pouvez vous nous rassurer sur les contraintes qui seront imposées au tracé et aux maîtres d'ouvrages pour respecter tant que faire se peut la préservation du paysage?
Avec nos remerciements pour votre réponse, recevez nos cordiales salutations.

Réponse :
Marseille le 10 Octobre 2005
Madame, Monsieur,

Je vous remercie pour votre contribution au débat public Grenoble Sisteron.
Pour répondre à votre question déposée le 2 Septembre 2005 sur le site de la Commission Particulière du Débat Public, veuillez trouver les éléments suivants.

Vous souhaitez connaître les contraintes imposées au maître d’ouvrage pour le respect de la préservation des paysages.
Le projet est encadré par une réglementation qui permet d’assurer la prise en compte de l’insertion de l’ouvrage dans le paysage. Plusieurs lois et décrets d’applications visent non seulement la protection «visuelle» des paysages mais plus largement l’environnement qui avec la morphologie des sols, contribuent aux caractères des paysages. Le paysage est analysé en fonction de :

- la perception des riverains dont il constitue le cadre de vie,
- la perception collective, représentant une certaine valeur intrinsèque, d’ordre culturel,
- la perception de l’usager de la route.

Plusieurs démarches complémentaires sont mises en œuvre comme de minimiser les impacts, de structurer un nouveau paysage ou de mettre en valeur celui-ci.
Concrètement cet aspect du projet est examiné à chaque étape de la procédure. Au stade du débat public sont réalisées des analyses comparatives des différentes options. Je vous invite à consulter le document intitulé fiches complémentaires au dossier du débat public joins à ce courrier. A l’étape de l’Avant Projet Sommaire sur l’option retenue une étude de paysage est confiée à un bureau spécialisé. Les résultats feront parti des critères de choix du tracé. Enfin, au stade de la réalisation du projet, le concessionnaire autoroutier, qui reçoit du ministère de l’Equipement «un dossier des engagements de l’Etat» auxquels il doit se soustraire, tiendra compte des contraintes d’une bonne intégration de l’ouvrage dans le paysage : il met en œuvre des mesures d’incidences pour en atténuer les aspects gênants et met en œuvre la loi du 1% paysage qui mobilise une part du financement des travaux à des actions de mise en valeur ou d’atténuation des contraintes en lien avec les collectivités locales traversées.
A chaque étape des modalités de concertation sont prévues pour permettre aux personnes intéressées de faire entendre leur avis.

Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l’expression de ma considération distinguée.

Signé par le Directeur Régional Adjoint Jean-Michel JENIN

Question de : ACKERMANN Jean-Marie
Pour ne pas faire double emploi avec la demande de Mme Elisabeth Ackermann du 23/08 serait-il possible d'obtenir une seule carte (type IGN ou Michelin) sur laquelle apparait le tracé de l'A51 par l'est de Gap dans la traversée du Trièves, entre le col du Fau et le tunnel du Farraud?
Meilleures salutations

Réponse :
Marseille le 10 Octobre 2005
Madame,


Je vous remercie pour votre contribution au débat public Grenoble Sisteron.
Pour répondre à votre question écrite déposée lors de la réunion de Mens, veuillez trouver les éléments suivants.

Des études assez précises avaient été réalisées pour préparer l’enquête d’utilité publique prévue en 1997 pour un tracé par l’est de Gap.
Toutefois, rien ne permet d’affirmer que les tracés envisagés à cette époque seraient systématiquement repris tels quels dans le cas où une solution autoroutière passant par l’est de Gap serait à nouveau choisie à l’issue du débat actuellement en cours.

À cela deux raisons principales :
§ une telle décision déboucherait sur le lancement d’une étude d’avant projet sommaire (APS) suivie d’une étude préparatoire à l’enquête d’utilité publique ; pendant ces phases d’ étude auraient lieu de nouvelles concertations ;
§ il peut d’autre part s’avérer nécessaire de tenir compte de nouvelles réglementations, notamment en matière de protection de l’environnement, qui sont éventuellement susceptibles, dans certains secteurs, de remettre en cause les tracés envisagés antérieurement.

Veuillez agréer, Madame, l'expression de ma considération distinguée.
Signé par le Directeur Régional Adjoint, Jean-Michel JENIN

Question de : REAT Serge
Dans la solution autoroute par l'Est de Gap... quelles seront les caractéristiques du tunnel sous Faraut : longueur, pente, nombre de voies, sécurité, etc...

Réponse :
Question transmise au maître d'ouvrage DRE PACA, en attente de la réponse.

Question de : Brucker Eric
Du fait de l'ancienneté des projets autoroutiers, des fuseaux du tracé relativement précis doivent déjà exister au moins pour certains tronçons, notamment la vallée de l'Avance. Pourrait-on mettre ces documents à la disposition du public. Merci d'avance.

Réponse :
Marseille le 19 Octobre 2005
Monsieur,


J’ai l’honneur d’accuser réception de votre courrier adressé à la Commission Particulière du Débat Public.

Je tiens à vous remercier pour votre contribution au débat de la liaison entre Grenoble et Sisteron et pour l’expression de votre opinion.

Vous souhaiteriez examiner les plans des tracés qui ont été étudiés en particulier dans la vallée de l’Avance, dans le cadre des études menées antérieurement au débat.

Je vous informe que nous avons mis à disposition du public toutes études et dossiers qu’il était possible de rendre publics, dans les Directions Départementales de l’Equipement de l’Isère et des Hautes Alpes.
Vous pourrez notamment consulter les cartes du projet par l’est de Gap réalisées dans le cadre de l’Avant Projet Sommaire de 1993.
Ces dossiers sont sous format papier et de grand format : donc pas facilement reproductible, c’est pourquoi je vous invité à prendre contact avec Monsieur GOICHON à la DDE de Gap qui vous permettra de prendre connaissance de ces informations.

Cependant, les tracés étudiés devront, dans l’hypothèse de la poursuite du projet autoroutier de la section La Saulce-La Bâtie Neuve, être réétudiés en tenant compte de l’évolution du contexte (notamment des activités agricoles et de l’urbanisation) ainsi que de la réglementation (loi sur l’eau et directives européennes Natura 2000).


Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de ma considération distinguée.
Pour le Directeur Régional de l'Equipement, Dominique Sudre Montoya

Question de : PAYEN Jean-Pol
Pourquoi ne pas envisager une liaison par l'est de Gap rejoignant le col du Fau par un tracé moins conventionnel (pentes et courbes) et donc moins coûteux en infrastructures et ouvrages, (passant à l'aplomb du barrage du Sautet par exemple) de type "Breton" ou Forez" à deux fois deux voies limitées à 110 km/h et avec interdiction de doubler pour les camions, et véhicules à remorque, exception faite sur les sections le permettant ?