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Voici les avis exprimés par le public par mail, par courrier ou lors des réunions publiques.

Avis de : Valette Claude Marseille 13000 - le 18/05/2006
Nous ne pouvons pas passer sous silence lors dde cette réunion de clôture à Marseille la joie de voir renforcée la centralité de notre métropole par la présence dans la commune de la Mission ITER conduit par le Prefet Yannick Imbert.

Avis de : LAUTIER Michèle Aix en Provence 13100 - le 09/05/2006
Les impacts sur l’environnement sont sous-estimés.
En particulier , comment préserver les berges de la Durance , qui constituent un écosystème riche et extrèmement fragile : végétation, oiseaux variés et rares, castors… ?
Un écosystème une fois perturbé ne se reconstitue pas et les espèces qui disparaissent ne renaîtront jamais plus.
Les dégâts ne se mesurent pas aux travaux finis.
La phase de construction aussi est dommageable : élargissement des routes ,des ponts, action des pelleteuses, des bulldozers, charroi , bruit…pendant des années.
Ensuite ,augmentation de la radioactivité, de la minéralisation, de la température…
Et constructions en cascade : nouveaux logements, nouvelles usines, nouvelles routes et autoroutes. Il est à craindre que ne devienne un mot magique qui justifiera tout : il faut conduire le personnel d’Iter au ski : d’où l’A51, et sur la côte d’Azur : d’où le barreau autoroutier vers Saint-Maximin, etc…
Revoyez les documents de l’IFEN qui montrent le morcellement de l’espace français par la multiplication des routes, cause de la disparition du vivant, et plus généralement les conclusions du Ministère du Développement Durable (faisant écho aux cris d’alarme de tous les observateurs) :
Il faut due notamment à
Et

Avis de : VERDIER Jean Michel Aix en Provence 13100 - le 09/05/2006
Ce débat sur ITER a été peu satisfaisant.

1 – Le dossier présenté était conçu comme un panégyrique à la gloire d’ITER. Les aspects négatifs ne sont pas abordés – ou sont signalés et solutionnés en quelques lignes.

2 – Il n’a pas été répondu aux questions posées par écrit.

En conséquence, nous demandons :

1 – Que le débat soit prolongé et que la totalité des thèmes soient abordés dans les différentes villes visitées.

2 – Que les risques de la radioactivité ne soient pas dissimulés aux populations :

2-1. que soient publiées des cartes géographiques comparatives montrant le nombre de cancers dans les régions proches des centrales nucléaires (cf. France Inter).

2-2. qu’avant de mettre en œuvre un projet, on sache comment le terminer : or, les recherches relatives à la décontamination finale du site ne sont même pas commencées

Avis de : Ducret Philippe Corbières 04220 - le 28/04/2006
La RD 952 est étroite, particulièrement au défilé de Mirabeau. Malgré les améliorations apportées au fil des ans, il est indispensable d'élargir cette route en fonction de l'accroisement du trafic dù au chantier ITER ( et autre à venir).

Avis de : Ducret Philippe Corbières 04220 - le 28/04/2006
Le déboisement important nécessaire à l'implantation d'ITER doit être compensé par des replantations. Celles-ci seraient opportunémement réalisées dans les zones incendiées à Corbières, Ste Tulle, Manosque, etc... au cours des années précédentes

Avis de : Michel Robert Mougins 06250 - le 11/04/2006
Il est prévu qu'ITER dissipe sa production de chaleur en pure perte dans des aéroréfrigérants. Ne peut on pas envisger de l'utiliser dans une réaction chimique endothermique utile? Ce propos vice particulièrement la production du vecteur énergétique d'avenir qu'est l'hydrogène. Le vapreformage, voire le craquage des hydrocarbures (fossiles ou agricoles) requiert des températures de l'ordre de 900 à 1300°C à la portée d'ITER et de centrales nucléaires classiques.

Avis de : Benoit Jean-Christophe Rennes 35700 - le 20/03/2006
Les 10 milliards d'euros investis dans le projet ITER me donne la forte impression que les investissements financiers lourds sont toujours du côté de l'offre.

D'ailleurs, les personnes travaillant du coté de l'offre (produire de l'énergie) affirment toujours qu'on ne peut pas agir sur la demande, qu'elle ne peut faire que croitre, ce qui les arrangent forcement bien.

Si l'on investissait les 10 milliards d'euros dans la maitrise de la demande en énergie, aurait-on encore besoin d'ITER ?

Par ailleurs notre boulimie énergétique finira bien par détruire la planète. Notre empreinte énergétique est de loin trop importante.

Pour un euro investi dans l'offre, un euro devrait être aussi investi dans la maitrise de la demande (efficacité énergétique, diminution des consommations pour le même confort, recherches d'économies, arrêt des gaspillages, etc). Un bon projet technique c'est quand même de chercher à faire mieux avec moins (donc consommons moins d'énergie sans abaisser notre confort : le vrai challenge est là).

Le déséquilibre de la balance des investissements financiers offres-demandes en énergie penche trop en faveur de l'offre.

Alors oui pour ITER si 10 milliards d'euros sont aussi investis dans la maitrise de la demande.

Avis de : DOUGNAC Jean-Claude AIX EN PROVENCE 13100 - le 06/03/2006
La réunion publique du jeudi 2 mars à Aix-en-Provence était consacrée au projet scientifique ITER.
Dans une salle comble, on a observé :
- aucune remise en cause de cette recherche fondamentale,
- aucune critique des choix techniques du projet
- aucune contre-proposition sur la mise en oeuvre scientifique
- aucune objection sur le partage des résultats
- aucune interrogation sur d'autres procédés de fusion nucléaire contrôlée
- aucune présence de prétendus dissidents, pourtant invités, ni même message de leur part
- aucune opposition scientifique d'un conseiller municipal vert aixois.
Par contre, on a noté la confirmation du soutien du Conseil Régional et de la Communauté du Pays d'Aix.

Avis de : Michel  Mougis 06250 - le 01/03/2006
Vous m'avez fait parvenir la lettre du débat n°1 et je vous remercie, car sans elle je n'aurais pas participé à la réunion niçoise du 16 courant, au cours de laquelle un vice président de la Compagnie des commissaires-enquêteurs du 06 a exprimé le sentiment que l'appel au public vient ou trop tôt, ou trop tard pour changer les choses.
Mon propos vise plus spécialement l'étude d'impact. Toutes celles (ou presque) sur lesquelles il m'a été donné d'instrumenter ressortissent du «sexe des anges», car à base de généralités euphorisantes. Il est vrai que les cabinets désignés et payés par le maitre d'ouvrage n'ont pas vocation à saborder son projet. Mais surtout, comment pourraient-ils être profonds et précis vu l'état larvaire dans lequel l'étude leur est généralement présentée?
Je crains qu'ITER ne s'inscrive dans cette perspective, au moins tant que le concours d'architecture ne sera pas jugé. Un projet sensible, généralement négligé, réside dans la gêne à la circulation routière induite par le trafic courant du chantier (l'exception est mieux gérée) et par les travaux d'infrastructures, les tranchées en particulier à qui il arrive de s'étendre très loin....
Ceci dit, je souhaite qu'ITER et DEMO soient une réussite, même si mon âge fait que je n'en verrai pas l'aboutissement.

Avis de : Desmouceaux Philippe La Gaude 06610 - le 20/02/2006
ITER est condamné à réussir parce que la condition siné qua non de survie de notre type de civilisation est la fourniture d'une abondante, pratique et bon marché énergie. Parce que notre économie a été basé sur les déplacements (avions, TGV, automobiles, 2 roues) et le confort...

Une économie vorace en énergie on ne voit pas comment nos sociètés occidentales pourraient revenir dans le calme à l'ordre ancien.

Avis de : Tremouchot eric martigues 13500 - le 01/02/2006
En réaction à la réponse de la question n°25 dans la rubrique "aménagement du territoire"

Monsieur,

Je suis surpris de votre réponse, vous ne parlez que des emplois directs de plus avec un quantitatif différent des annonces faites dans les journaux quand il s’agissait d’éveiller l’intérêt des français sur les bienfaits d’Iter si la France gagnait le marché.

D’autre part dans le cas ou vos chiffres restaient proches de la réalité ce dont je doute, et vu la difficulté actuelle pour se loger, trouver une place dans une crèche ou dans une école, je pense qu’il faudrait tout de même se poser les vrais questions aujourd’hui plutôt qu’attendre demain lorsque les populations seront là pour leur donner les réponses évasives habituelles sur les délais d’attentes.

Je reste persuadé que vous travaillez pleinement sur ces sujets, mais le nombre d’emplois indirects ainsi que le nombre d’habitants à logés sur la région sera sans doute plus proche de 7000 personnes (les 2000 personnes Travaillant sur le site seront peut-être ravis d’avoir leurs familles à leurs cotés).

Actuellement les infrastructures locales sont loin de pouvoir absorber ce surplus de population et nous devons démontrer a tous les pays concernés que nous sommes aussi efficaces dans la mise en place d’un challenge industriel que dans la logistique y affairant.

Cordialement E.Tremouchot

Avis de : LUCAS Jean Pierre Aix en provence 13100 - le 06/02/2006
Aujourd’hui les participations Régionales et Départementales au Projet ITER sont bien connues
Etre informé sur le contenu des engagements de leurs Conseillers Régionaux et Généraux
Les habitants de deux Départements (05 et 83) le souhaitent. C’est ce qui m’a été exprimé sous forme de regret, parce que je suis un habitant des Bouches du Rhône. N’étant absolument pas habilité à émettre un avis sur cette organisation du débat,j ai indiqué l’existence et l adresse de ce site, prudent, je vous renvoie un avis qui connote une sensibilité et qui me semble être de la seule appréciation de la C N D P .
A titre d’Exemple :
Voici des propos entendus :
<>

MA SEULE POSITION :
Comme beaucoup de Citoyens, dans la sérénité ,j’attends une information digne de ce nom avec « un accès libre aux Lieux de Débat » sans fermeture de l’accès à la salle avant l heure indiquée par vos soins, avec une liberté d’expression pour chacune et chacun d’entre nous en présence des parties concernées, ceci afin de comprendre et de cerner les enjeux, communau-taires, régionaux, économiques et environnementaux. Je dénonce toute forme de désordre de tohu-bohu ou toute obstruction quelque soit la raison d’un débat public


Avis de : Lelievre  Marc ST AREY 38350 - le 03/02/2006
arrêtez cette fuite en avant!

Avis de : LUCAS Jean PierreI AIX en PROVENCE 13100 - le 01/02/2006
ORGANISATION et TENUE de DEBATS PUBLICS

Je souhaiterai préciser que les constestataire d'aujourd'hui, ce sont eux qui ont institué le débat public par le canal de Madame VOYNET
Enfin parlons de débats plublics pour ce qui leur convient en conspuant les populations qui les entourent
Cela a t il un sens pragmatique, sectaire ou orienté vers des fins individuels

Avis de : Estrade  Marseille - le 30/01/2006
bonjour j' ai parcouru le site et je vois beaucoup de questions scientifiques, intéressantes sûrement mais la plus part remette en question uniquement la technique et quasiment aucune le projet globale et morale, j' en conclu donc et je crois l' avoir compris que les questions sont donc sélectionnées, ainsi pour ne pas perturber le débats public joué d' avance d'ailleur et juste sur ce fait la remise en cause du projet suffirait.
Comme j' imagine mon messages n' a aucune chance d' être mis en page web vu son vide d' intérêt technique je vais par acquis morale adresser ces quelques mots d' un simple citoyen. Un constat, la THT dans le Verdon, le TGV bientôt ITER qui lui je pense pour beaucoup un formidable pari qui d'aprés ce que j' ai lu n' est qu' un pari, toutes ces belles choses qui amènent confort et rapidités sont et seront forcement la cause d' un environnement, quelque part, sacrifié, d' un niveau sonore et d' un panorama. Alors sans être a tout va contre le progrès technique, je m' interroge sur ce que nous gagnons et sur ce que nous perdons, réellement!

ps :vous qui aurez été la seule personne a me lire merci de l' avoir fait! Mr Etrade Marseille

Avis de : Beslu Pierre Aix en Provence 13100 - le 27/01/2006
Venu, ma femme et moi et plusieurs amis, pour m'informer sur ITER, Je voulais signalé mon indignation par rapport à l'obstruction d'un certain nombre de personnes qui ont empêché le débat du 26 janvier 2006 de se tenir à Aix. Ces gens ont vraiment une curieuse conception de la démocratie. Ayant participé aux débats sur les déchets et l'EPR de la région, j'ai pu constater combien les opposants à ces projets avaient la possibilité de s'exprimer même à la tribune et combien le débat était fructueux et parfois éclairant. De plus ces gens font complétement fi de la démocratie parlementaire qui ,pour des sujets compliqués, me semble être la mieux placée pour prendre des décisions. A la réflexion, ces gens auraient-ils peur, in fine, d'être convaincu de l'intérêt du projet.?

Avis de : Hutter Thierry Aix en Provence 13100 - le 26/01/2006
Juste une remarque : il faudrait que les questions et les réponses soient datées dans les pages "réponses aux questions". Merci

Avis de : Lefort Marc - le 17/01/2006
Je trouve que le slogan annonçant qu'Iter est la reproduction de l'énergie du soleil trompe l'opinion. Dans le soleil les noyaux d'hydrogène voyagent à une température de plusieurs millions de degrés sur des distances de millions de km. Les chances pour deux hydrogène de se rencontrer et produire la réaction de fusion qui dégage de l'énergie sont donc élevées. Dans le coeur d'Iter de quelques mètres de diamètre, les moyens de chauffage permettront d'atteindre une températue dix fois plus basse si bien que la réaction entre deux hydrogène sera impossible. On utilisera donc non pas l'hydrogène ordinaire , mais d'une part le deutérium , un hydrogène plus lourd qui est en faible proportion (0,15%) dans l'hydrogène naturel, d'autre part le tritium, un troisiéme hydrogène, lui, radioactif, qu'il faudra fabriquer constamment puisqu'il disparait (la moitié en 12,4 ans). Tout ce qu'on pourra faire avec ce projet de milliards d'euros sera peut-être de montrer d'ici une dizaine d'années que pendant quelques secondes les rencontres au sein de l'enceinte d'Iter conduisent à la disparition de quelques atomes de deutérium et de tritium et produisent de l'énergie à l'échelle de quelques watts et des neutrons que l'on pourrait envoyer sur une paroi de lithium pour créer du tritium, combustible indispensable.On est donc loin de ce qui se passe dans le soleil!
Dans les cinquante prochaines années,il faudra s'adresser à d'autres sources de production d'énergie. Du coté nucléaire les réacteurs à fission nucléaire seront de plus en plus performants et on envisage des solutions dans lesquelles les déchets à vie longues pourront être détruits. C'est sur elles qu'il faudrait produire un effort de recherche dont les applications devraient déboucher seulement en quelques années.
Marc Lefort ancien professeur de chimie nucléaire à l'Université Paris Sud- Orsay.

Avis de : BONUCCI Gabriel aix en provence 13100 - le 17/01/2006
Le projet ITER consistera à faire fusionner des atomes de deutérium et de tritium, ce qui va induire une forte radio-activité dans les matériaux entourant l'anneau du réacteur, à cause des neutrons produit par les réactions de fusion : 1D + 1T = 1 He + 1neutron.
Je suis certains que les ingénieurs de ITER réussiront à faire fonctionner ce réacteur, mais, du fait de cette radio-activité, ce type de réacteur ne pourra pas être exploité industriellement dans le monde entier.
En outre, ce type de réacteur ne pourra fonctionner que par intermittence pour changer les parois, d'où nécessité de réamorcer les réactions de fusion (100 millions de degré), d'où consommation extravagante d'électricité pour chauffer le plasma.
A mon avis, seul un réacteur de fusion Deutérium + Deutérium pourra être produit d'une manière industrielle dans le monde entier.
Ce type de réacteur existe déjà à cadarache (tore-supra), et présente l'énorme avantage de ne pas produire de radio-activité : 1D + 1D = 1He.
Il peux fonctionner de manière continue, d'où consommation modérée d'électricité pour entretenir les champs magnétiques de confinement, une partie de la chaleur produite étant suffisante pour entretenir les réactions de fusion.
La chaleur pour amorcer les réactions de fusion (300 millions de degré) pourrait être induites par un plus grand dimensionnement du tore-supra et par l'injection d'anti-matière (anti-protons).

Avis de : Lefort Marc - le 16/01/2006
Je voudrais dire combien Iter est loin de la possibilité pratique de la production d'énergie