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Voici les questions posées par le public par mail, par courrier ou lors des réunions publiques. Nous affichons les questions et les réponses.

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Thème séléctionné : QUESTION ACTEUR

Question n°2544 : Soulac sur Mer - le 14/12/2007
Est il vrai que le Port Autonome de Bordeaux (PAB) a en réserve, en plus du projet 4Gas, un deuxième projet de terminal méthanier, porté celui-ci par la société espagnole ENDESA?
Dans l'affirmative ceci n'aurait il pas dû être porté à la connaissance du public pour la vérité du débat?

Réponse  PORT BORDEAUX 17/12/2007
REPONSE DE LA CPDP
Dans la mesure où votre demande ne concerne pas le projet de 4Gas, nous vous invitons à contacter directement le Port Autonome de Bordeaux qui vous transmettra le document que vous souhaitez.

REPONSE DU PAB
A ce jour, Endesa, n’a pas présenté de dossier technique ou administratif au PAB, tout en indiquant vouloir maintenir sa réservation.

Question n°2535 : Le Verdon sur Mer - le 14/12/2007
ma question s'adresse au Port Autonome de Bordeaux
A ce jour 14 décembre 2007 je n'ai toujours pas la confirmation écrite des propos tenus par le président du PAB sur l'équilibre financier du port en réponse à ma question posée lors de la réunion du 18 septembre à bordeaux.
Ces propos ont pourtant été repris dans la presse du lendemain sans démenti ;

Réponse  PORT BORDEAUX 14/12/2007
Réponse du PAB:
Le déficit du Port autonome sur son terminal du Verdon est de l’ordre de 1 M€ par an. Ce déficit est notamment comblé grâce à l’activité des autres terminaux portuaires, et les comptes du port dégagent un excédent depuis 2004. Celui-ci vient combler peu à peu le «report à nouveau » négatif du port.

Le terminal méthanier rendrait le site du Verdon bénéficiaire.

Question n°2533 : Le Verdon sur Mer - le 14/12/2007
ma question s'adresse à la DRIRE
Je n'ai toujours pas de réponse concernant le périmètre de sécurité qu'entend faire respecter la "drire" pour l'implantation de ce projet. Que signifie la notion de risque probable/gravité?
enfin quelles seraient les mesures d'expropriation qui seraient prises?

Réponse   14/12/2007
REPONSE DE LA CPDP
Nous vous renvoyons la réponse à votre première question, n°1917.

REPONSE DE LA DRIRE
Le détail quant à la législation des installations classées, la politique de prévention des accidents majeurs et les textes détaillés correspondants sont disponibles sur les sites Internets suivants :
www.ecologie.gouv.fr
http://installationsclassees.ecologie.gouv.fr/
http://www.prim.net

Contexte réglementaire : introduction de la probabilité dans la gestion du risque
La loi du 30 juillet 2003 relative à la prévention des risques technologiques et naturels et à la réparation des dommages a imposé l'introduction de l'estimation de la probabilité, la gravité et la cinétique au sein des études de dangers remises par les exploitants des installations soumises à autorisation.

L'arrêté ministériel du 29 septembre 2005 est venu compléter cette exigence législative par la détermination de seuils réglementaires pour apprécier l'intensité des effets physiques des phénomènes dangereux, la gravité des accidents et les classes de probabilité de ces phénomènes et accidents.

Évaluation et prise en compte de la probabilité d’occurrence des phénomènes dangereux et accidents
La probabilité peut être déterminée selon trois types de méthodes : de type qualitatif, semi-quantitatif ou quantitatif. Ces méthodes permettent d'inscrire les phénomènes dangereux et accidents potentiels sur l'échelle de probabilité à cinq classes de A à E (cf. arrêté du 29 septembre 2005) La probabilité est un élément clé pour classer les phénomènes dangereux entre ceux qui serviront à la maîtrise de l ’urbanisation :

Servitudes d ’utilité publique
PPRT
et ceux, qui bien qu ’extrêmement peu probables (et dont cette très faible probabilité est garantie par au moins deux barrières techniques ou une barrière passive) serviront de base pour :
les PPI (Plans Particuliers d ’Intervention)
Gravité/Vulnérabilité

La vulnérabilité est exprimée en nombre de personnes exposées. Elle dépend :
- du nombre de personnes qui seront effectivement présentes dans les zones d’effets
- des mesures de protection mises en place pour les protéger (des personnes peuvent être présentes mais non exposées à certains effets)
Au final cinq classes de gravité sont définis de modérée à désastreuse (cf. arrêté du 29 septembre 2005)

Grille d'acceptabilité
Les couples gravités/probabilités sont placés dans une grille (CF arrêté du 29 septembre 2005) qui permet d'apprécier le niveau de Maîtrise des risques en terme de couple probabilité/Gravité. Un site ne peut être autorisé notamment que si son niveau de maîtrise de risque est jugé acceptable.

Afin de maintenir le niveau d'acceptabilité il s'agit d'une part de garantir le même niveau de probabilité des phénomènes dangereux ( qualité et rigueur d'exploitation vérifiées par des inspections, audits et évaluées par des révision s périodiques d es étude s de danger) d'autre part de ne pas accroître la vulnérabilité de l'environnement existant (SUP, PPRT).

Ce n'est que lorsque la DRIRE aura examiné l'étude de dangers de l'exploitant (si celui ci finalise son projet au terme du débat public) , avec les Mesures de Maîtrise d es risque s et les probabilités qu 'elle pourra répondre aux questions relative à la position des habitations dans les zones d'effets.

Question n°2527 : Le Verdon sur Mer - le 14/12/2007
A la DRIRE: 2.4 kms à Fos sur Mer; 1.8 kms à Nantes et 500 m à 700 m pour le Verdon (sécurité). Est-il vrai qu'aux Etats Unis certains ports méthaniers peuvent se situer aux environs de 8 kms des premières habitations?
Peut-on exproprier une partie des habitations déjà existantes près du site (éventuel)? Y aura-t-il une modification du PLU?
D'autres permis de construire seront-ils possibles et à quelle distance?

Réponse   17/12/2007
REPONSE DE LA DRIRE
Le détail quant à la législation des installations classées, la politique de prévention des accidents majeurs et les textes détaillés correspondants sont disponibles sur les sites Internets suivants :
www.ecologie.gouv.fr
http://installationsclassees.ecologie.gouv.fr/
http://www.prim.net

Des distances forfaitaires d'éloignement entre ce type d' installations et des habitations, ERP, etc..... ne sont pas prévus par la réglementation française. En revanche, la législation des installations classées stipule que la délivrance de l’autorisation d’exploiter une installation peut être subordonnée à son éloignement des habitations, des immeubles habituellement occupés par des tiers, des établissements recevant du public, des cours d’eau, ou des zones destinées à l’habitation par des documents opposables au tiers. (article L 512-1 du code de l'environnement)

Lors de l'instruction de la demande d'autorisation, l'acceptabilité du projet est examinée au regard de la gravité potentiel des accidents identifiés, de leur probabilité et de leur cinétique. Au final une grille d’analyse permet de synthétiser pour chaque accident le couple probabilité – gravité des conséquences sur les personnes physiques situées aux alentours de l'établissement et de statuer quant à une autorisation possible. Cette grille est établie sur la base de la circulaire MEDD du 29 septembre 2005.

Si l'établissement est autorisé , à l'intérieur de certaines zones d'effets générées par des événements accidentels représentatifs de l'établissement, des servitudes d'utilité publique sont instituées pour assurer une maîtrise de l'urbanisation autour de l'établissement et maintenir l'acceptabilité initiale du risque .

Un plan de secours dit PPI (Plan Particulier d'Intervention) est également défini et intégré au plan Orsec du département. Ce plan se bas e sur un scénario catastrophique de probabilité très faible.

Lors de la réunion public du Verdon ont été présentés quelques exemples de modélisations d'accidents sur des terminaux existant :
Fos Cavaou : effets irréversibles de 750 à 1005 m
Montoir : effets irréversibles 1000 à 1310 m

Il convient de préciser que pour la Maîtrise de l'Urbanisation (MU) et les PPI (Plan s Particuliers d'Intervention) , les périmètres retenues autour de ces sites autorisés sont les suivants :
Fos Cavaou :
- MU : zones des effets létaux et irréversibles : 491 m ;
- PPI : 1420 m
Montoir :
- MU : zones des effets létaux : 550 m, zones des effets irréversibles : 670 m ;
- PPI : 1500 m.

Dans l'attente d'un éventuel dossier complet comportant en particulier une étude de dangers définissant précisément les zones d'effets et les scénarios d'accidents envisagés il n'est donc pas possible à ce jour de définir précisément les "distances minimales" de sécurité qui seraient mises en place .

Question n°2524 : St-Georges-de-Didonne - le 14/12/2007
1) ENDESA a-t-il confirmé sa réservation ?
2) Est-il vrai qu'il s'est uni à 4Gas ?
3) Est-il vrai que TOTAL serait preneur ?
8) Quel sont les remorqueurs dont dispose le PAB, nombre et puissance ?
9) Milford Haven limite la vitesse du vent à 25 noeuds, que fait le PAB ?
13) Combien de docker seront employés au terminal méthanier ? D'où viendront-ils ?
15) Pouvez-vous me faire parvenir les conventions signées par le PAB avec 4Gas et ENDESA ?
16) Peut-on avoir le rapport du capitaine du port et des pilotes sur ce projet de terminal ?

Réponse  PORT BORDEAUX 14/12/2007
Réponse du PAB:
ENDESA a confirmé sa réservation et a annoncé par voie de presse être en négociation avec 4Gas.

Si le projet se réalise, le PAB disposera d’une flotte minimum de 4 remorqueurs avec 40 à 60t au crochet.

Les conditions maximales de vent seront définies avec les pilotes au cours des simulations qui seront faites si le projet se réalise.

Il n’y a pas d’ouvriers dockers sur les installations de déchargement de vracs liquides actuellement dans le port de Bordeaux.

La convention 4 GAS est consultable sur le site internet du débat public et nous vous la faisons parvenir par courrier.

L’avis du Commandant du Port et des pilotes a été exprimé au cours des débats – voir les comptes-rendus

Question n°2520 : Bonneville - le 14/12/2007
A partir de quelles conditions le port autonome de BORDEAUX ne jugera plus possibles les dragages y compris de la passe ouest?

Réponse  PORT BORDEAUX 14/12/2007
Réponse du PAB:
Les dragages sont toujours possibles – ce sont les conditions de navigation qui se dégradent, indépendamment de tout projet d’implantation.

Question n°2517 : St Georges de Didonne - le 13/12/2007
Question posée au PORT AUTONOME de BORDEAUX :
Quelles sont les conséquences de l’implantation des terminaux méthaniers au Verdon sur l’activité des conteneurs transportant des matières dangereuses (conteneurs VAT) ?

Quelles sont les zones de sécurité liées à l’activité conteneurs VAT ?
Est-ce que ces zones de sécurité s’étendent sur les sites réservés aux terminaux méthaniers ?

Réponse  PORT BORDEAUX 14/12/2007
Le Port a constamment réaffirmé que le terminal méthanier n’aurait pas d’impact sur l’activité du terminal conteneurs.

Tous les navires de plaisance (voile, pêche) et les véhicules nautiques à moteur devront se tenir éloignés des navires méthaniers en mouvement. Cette obligation ne diffère pas de celle existante vis-à-vis des navires de commerce qui font aujourd’hui escale dans le port de Bordeaux.
Cette obligation ne constitue pas une contrainte à l’activité des ports "Port Médoc" et "Port Bloc", les espaces étant suffisamment larges pour permettre la cohabitation des 2 activités.

L’instauration de la zone d’exclusion de 250m à partir du front d’accostage revient à étendre d’une centaine de mètres vers le large, la zone d’interdiction de navigation, de pêche et de sports nautiques fixée par arrêté préfectoral du 22 août 2002 aux abords du terminal. Cette extension n’a aucun impact sur les entrées et les sorties des navires de Port Médoc.
Pour les porte-conteneurs à destination du Verdon, il conviendra de modifier le feu d’alignement pour éviter qu’ils entrent dans la zone d’exclusion.

La fréquence des escales des méthaniers (2 escales/semaine en fourchette haute) rapportée au nombre d’escales/jour du port de Bordeaux (4 escales/jour environ) n’est pas une contrainte supplémentaire pour les bacs de la Gironde.

Les procédures d’interdiction de croisement dans la passe de l’ouest ou devant la Chambrette seront des facteurs possible de retard tant pour les porte-conteneurs du Verdon que pour les autres navires en entrée ou en sortie du port. La connaissance précise, à l’avance, du programme d’escales des navires méthaniers permettra à la capitainerie du port d’affiner les fenêtres de passage et de limiter au maximum les temps d’attente.

L’interdiction de navigation de 2 milles concerne plus précisément les navires qui croisent la route d’un méthanier sur son avant. C’est la distance qui permet au méthanier de prendre des mesures de sauvegarde (réduction de la vitesse, modification de cap,…) au cas ou le navire traversant le chenal aurait une avarie.
La distance de croisement sur l’arrière n’est pas encore définie mais sera moindre.
A proximité du Verdon, le navire méthanier sera aidé par les remorqueurs et sa capacité de manœuvre sera augmentée. La distance d’exclusion sera alors identique à celle du navire à quai (entre 200 et 250m).

La vitesse moyenne du méthanier sera à peu prés la même que celle des autres navires soit environ 12 nds. Cette vitesse sera réduite dans la phase d’approche.

4 remorqueurs seront a priori requis pour l’accostage.

Les infractions aux dispositions réglementaires quelle qu’elles soient font l’objet de poursuites par les autorités administrativement compétentes, en l’occurrence, les gendarmes maritimes, les gendarmes, les officiers de port etc…
Pour les mouvements du méthanier, il n’est pas prévu de moyen particulier dans ce domaine.

Question n°2502 : Breuillet - le 13/12/2007
Question au PAB

Pour que les navires méthaniers puissent rentrer dans l'estuaire, des opérations importantes de dragages vont être obligatoires dans la passe Ouest de l'estuaire de la Gironde.
existe -il des problèmes de cadnium dans la passe Ouest de l'estuaire?
Si OUI,
Qu'elles vont-être les conséquences sur l'écosystème marin ?
Quelles vont-être les conséquences sur les activités de pêches professionnelles?
Quelles vont-être les conséquences sur les activités de la filière ostréicole du bassin de Marennes Oléron?
Si NON
Qu'elles vont-être les conséquences sur l'écosystèmes marin?
La turpididé de l'eau résultantes des opérations de dragage ont-elles un impact négatif sur la faune marine?

Réponse  PORT BORDEAUX 13/12/2007
Réponse du PAB:
Le rétablissement de la passe de l’Ouest est totalement indépendant du projet de terminal méthanier. C’est une opération qui a été menée à plusieurs reprises dans le passé, la dernière remontant aux années 1970.

Ce dossier fera l’objet d’une instruction au titre de la loi sur l’eau, comportant notamment une importante étude d’impact pour déterminer les meilleures conditions d’extraction, et de dépôt.

Question n°2498 : Breuillet - le 13/12/2007
QUESTION AU PORT AUTONOME DE BORDEAUX

Pour que le terminal méthanier du Verdon puisse être alimenté en GNL et que le PAB puisse continuer son activité, un aménagement de la passe OUEST de l'estuaire s'avère nécessaire.Je vous rappelle que la question vous a déjà été posé, mais la réponse ne me satisfait pas.
Considérez-vous légale l'implantation d'un terminal méthanier sans que les études réalisées par la SAFEGE SEAMER (qui se sont adjoint à cette occasion les compétences du professeur CASTAING de l'université de Bordeaux 1) soient rendus publiques et acceptées par les institutions de l' état?
Les deux premières phases de cette étude sont réalisées et validées.

Ne pensez-vous pas qu'il serait domage et domageable de construire un complexe gazier, s'il s'avère impossible de l'alimenter en matières premières, soit pour des raisons écologiques majeures mettant en péril l'écosystème estuarien, soit pour la sécurité des futurs méthaniers entrant dans la passe Ouest, soit pour des raisons légales nationales ou européennes d'autorisations de dragage non accordées ?
FAITES-VOUS DE LA RETENSION D'INFORMATIONS?

Réponse  PORT BORDEAUX 13/12/2007
Réponse du PAB:
Le rétablissement de la passe de l’Ouest est totalement indépendant du projet de terminal méthanier.

Les simulations numériques de Safege se poursuivent encore aujourd’hui sur les tracés techniquement les plus intéressants.

Question n°2495 : Bordeaux - le 12/12/2007
Questions au PAB et à 4GAS :
1 - SUD-OUEST du 29.11.2007 relate l'inauguration en Moselle d'une centrale électrique au gaz de la société espagnole ENDESA. Dans le même article on apprend que ENDESA a l'intention d'implanter en France 5 autres centrales électriques au gaz.
Avez vous des contact avec cette société espagnole, peut-être en vue de l'implantation d'une telle centrale au Verdon ? Si oui où en est votre négociation ?

2 - Connaisant le désir de transparence et de loyauté du PAB et de 4gas, pouvez-vous l'un et l'autre indiquer quels sont vos projets futurs pour le Verdon et où en sont vos négociations éventuelles, quelle sera la prochaine tranche d'industrialisation du site , vers la pétrochimie par exemple ?

Réponse  PORT BORDEAUX 12/12/2007
A ce jour, Endesa, n’a pas présenté de dossier technique ou administratif au PAB, tout en indiquant vouloir maintenir sa réservation.
Le Port a confirmé aux élus du Nord Médoc qu’il était prêt à admettre que le SCOT n’autorise pas l’implantation d’industries de chimie lourde à coté du terminal méthanier.

Question n°2493 : St Georges de Didonne - le 12/12/2007
Question posée au Port Autonome de Bordeaux et au Commandant Follin

En réponse à une question, le Commandant FOLLIN donne l’information suivante:
«Quant à l’estuaire de la Loire, le Port de Nantes n’a enregistré aucun incident depuis 25 ans d’exploitation de navires méthaniers ! »

Cette information est en contradiction avec le communiqué de presse suivant de la Préfecture Maritime d’Atlantique diffusé en 2006 : « Le 4 janvier 2006, à 20h30, le méthanier Sigmagas, battant pavillon Antigua et Barbuda, victime d’une avarie de barre alors qu’il quittait le terminal pétrolier de Donges du Port autonome de NANTES-SAINT NAZAIRE, est entré en collision avec le méthanier Happy Bride, navire battant pavillon de l’Ile de Man.
Les deux navires ont aussitôt été mis à quai.
Une brèche a été détectée sur l’une des cuves du happy Bride, contenant 60m3de fuel lourd de propulsion..etc… »

Pour information le terminal pétrolier de Donges se trouve à quelques encablures du terminal méthanier de Montoir dans l’estuaire de la Loire. Quelle est la réponse du commandant FOLLIN à cette information qui contredit sa déclaration?

Réponse  PORT BORDEAUX 12/12/2007
Réponse du PAB:
L’accident dont il est fait mention concerne deux navires de gaz de pétrole liquéfié (GPL) et non pas des navires méthaniers. A titre d’information, le port de Bordeaux reçoit très fréquemment ce type de navires et à reçu déjà 5 fois le Happy Bride et 1 fois le Simagas.

Question n°2492 : Toulouse - le 12/12/2007
4GAS a affirmé le 17 Septembre 2007 être le propriétaire, le constructeur, le gestionnaire et l'exploitant de Pegaz. A deux reprises, ses représentants ont indiqué "louer" aux pourvoyeurs de GNL. La DRIRE n'a pas été très convaincante sur les obligations sécuritaires faîtes à 4GAS et sur leur vérification. 4GAS, les pourvoyeurs locataires, le constructeur de gazoduc et les utilisateurs gestionnaires de ces gazoducs doivent-ils tous respecter les règles sécuritaires de Seveso 2?
Il y a un risque de dillution des responsabilités...
Quelles seront les obligations de chacun dans le cadre de Seveso2?

Réponse   12/12/2007
REPONSE DE LA DRIRE
L'Inspection des Installations classées, service de la DRIRE, a en charge le suivi des Installations classées et notamment les établissements classés SEVESO.
(NB : La directive européenne SEVESO et ses obligations (PPAM, SGS, etc) ont déjà fait l'objet de plusieurs présentations et éléments de réponses suite à des questions sur ce thème.)
A l'issue de la procédure administrative, en cas d'autorisation du Préfet, un arrêté préfectoral fixe toutes les prescriptions techniques en terme de prévention des risques et des nuisances ( prescriptions ministériels, meilleurs techniques disponibles tec). Les établissements sont régulièrement inspectées pour vérifier le respect de ces mesures.
Pour les sites classés SEVESO seuil haut, plusieurs visites annuelles (programmées ou inopinées) sont réalisées et une actualisation de l'étude de danger est obligatoire tous les 5 ans.

Les gazoducs sont soumis à une réglementation spécifique. L'instruction administrative, le suivi et le contrôle de ce type d'installation sont assurés également par la DRIRE au titre de la réglementation sur les canalisations de transport de produits dangereux .

Dans la législation des installations classées, le "responsable" d'un site industriel est le détenteur de l'autorisation préfectorale, c'est à dire celui qui a déposé le dossier de demande d'autorisation d'exploiter. Il est appelé "l'exploitant". Le seul interlocuteur de l'inspection des Installations classées est cet exploitant. Pour le gazoduc, le responsable est également le détenteur de l'autorisation d' exploiter la canalisation .

Les exploitants du terminal méthanier et du gazoduc peuvent être des sociétés différentes mais dans tous les cas les responsabilités sont clairement identifiés.

Question n°2491 : Soulac - le 12/12/2007
Pourquoi perséverer dans le développement d'industries fondées sur des énergies fossiles alors que notre région a des énergies sur place et renouvelables (bois: 1ère richesse de la région), vent, soleil, courant hydraulique...)?

Réponse   12/12/2007
REPONSE DE LA CCI DE BORDEAUX
L'Aquitaine bénéficie d'un bilan énergétique favorable. En effet, sa production énergétique est de 10,9 Mtep alors que sa consommation de 9,8 Mtep. Cette situation favorable est due pour l'essentiel à la production d'électricité du CNPE du Blayais ainsi que celle du gaz naturel du gisement de Lacq.
L'Aquitaine qui produit aujourd'hui plus qu'elle ne consomme pourrait voir cette situation s'inverser à terme, puisque à l'horizon 2015-2020 le CNPE du Blayais aura atteint sa fin de vie et que le gisement naturel de Lacq sera épuisé.

La Chambre de commerce et d'Industrie de Bordeaux soutient toute politique volontariste de maîtrise de l'énergie et de développement des énergies renouvelables. Si le bois énergie représente un atout important pour l'Aquitaine déjà largement mis en valeur, d'autres sources méritent une attention tout aussi particulière : solaire, déchets, valorisation de la biomasse, cogénération, géothermie, petite hydraulique, éolien, biogaz...

Toutefois le potentiel d'énergies renouvelables ne pourra couvrir qu'une partie de la consommation en 2020 (évaluée de 10 à 12 Mtep), ce qui impose de continuer à utiliser les énergies fossiles.

Ainsi, l'Aquitaine et plus largement la France, auront besoin encore longtemps de gaz dans le cadre d’un bouquet énergétique intégrant les énergies renouvelables. Dans cette perspective, la sécurité et la diversification des approvisionnements s’imposent alors que la tension s’accroît tant sur l’offre que sur la demande.

Question n°2490 : St Georges de Didonne - le 12/12/2007
Question posée au CESR Poitou-Charentes :
Le Conseil Economique et Social Régional de Poitou-Charentes a certainement eu connaissance de la forte opposition du Pays Royannais aux projets de développement de l’activité de réception de GNL du Port Autonome de Bordeaux sur son site du Verdon.

Ces projets sont constitués de celui de 4GAS qui fait l’objet d’un débat public jusqu’au 14 décembre 2007, et de celui d’ENDESA qui fait, pour le moment, seulement l’objet d’une réservation d’un terrain.

Quelle est la position du CESR Poitou-Charentes sur ce sujet ?
Quelle est sa réponse à la position prise par le CESR d’Aquitaine ?
As-t-il l’intention d’intervenir dans ce débat qui pose un grave problème d’acceptabilité sociale dans la région royannaise et qui porte atteinte à son développement économique traditionnel, concentré sur le tourisme ?

Réponse   12/12/2007
REPONSE DE LA CPDP
Vous pouvez consulter la contribution du CESR Aquitaine sur notre site Internet. Le CESR Poitou-Charentes ne s'est pas exprimé dans le cadre du débat public. Nous vous invitons à les contacter directement.

Question n°2482 : St Georges de Didonne - le 11/12/2007
Du fait de la distance importante entre l’appontement de déchargement des navires méthaniers et le terrain réservé à ENDESA pour son projet de terminal méthanier, est ce que le PAB peut confirmer qu’il n’y aura pas de construction d’un deuxième point de déchargement de GNL au Verdon en dehors de l’appontement existant?

Est-ce que tous les navires méthaniers seront déchargés à l’appontement existant à ce jour ?

Quels sont les travaux d’aménagement complémentaires qui resteront à la charge du PAB dans l’hypothèse de la réalisation des projets de terminaux méthaniers ENDESA et 4GAS?

Ces questions sont posées dans le cadre du débat public portant sur le projet de terminal méthanier 4GAS au Verdon.

Réponse  PORT BORDEAUX 11/12/2007
réponse du PAB:
Les deux projets faisant actuellement l’objet de réservations seraient desservis par l’appontement public existant, à réhabiliter à la charge du PAB.

Question n°2478 : St Georges de Didonne - le 10/12/2007
Le PAB indique que ENDESA a fait savoir sa décision de maintenir sa réservation de terrain au Verdon pour son projet de terminal méthanier.

Est-ce que le PAB donne une suite favorable à cette prolongation de réservation ?
Est-ce que cette demande fait l’objet d’une nouvelle convention ?
Quand a-t-elle été signée ?
Quelle est sa durée de validité ?

Ces questions sont posées dans le cadre du débat public portant sur le projet de terminal méthanier 4GAS au Verdon

Réponse  PORT BORDEAUX 11/12/2007
L'établissement portuaire, après Elf - Total, a été approché notamment par Shell, puis 4Gas, puis Endesa. Il a délivré à ces deux dernières sociétés européennes des réservations de terrain similaires, compte tenu des engagements que chacune prenait envers lui (tout spécialement de respect de la réglementation et de trafic).

Total et Shell n’ont pas donné suite à ces prospections.
A ce jour, Endesa, n’a pas présenté de dossier technique ou administratif au PAB, tout en indiquant vouloir maintenir sa réservation.

C'est uniquement si le projet est autorisé par le Préfet que la réservation peut donner lieu à une convention d'occupation du terrain et, bien évidemment, le Préfet n'autorisera le projet que s'il satisfait aux différentes réglementations en vigueur, sur la base d'études approfondies de dangers et d'impacts.

La vocation industrielle des terrains du Port autonome est constamment réaffirmée, y compris dans les documents d'urbanisme en vigueur sur la commune du Verdon. Dans le cadre de la mise en œuvre de ses politiques foncière et environnementale, le Port autonome souhaite affirmer la vocation de ces zones d'une part en réservant les terrains contigus aux quais exclusivement aux activités génératrices de trafic maritime important, régulier, pérenne et d'autre part en conservant et en entretenant la richesse environnementale des secteurs à forte valeur patrimoniale.

Le PAB n'a pas été saisi d'autres projets classés SEVESO 2 sur le terminal du Verdon. Le PAB exclut notamment toute activité de désamiantage sur le terminal.

Le Port a confirmé aux élus du Nord Médoc qu’il était prêt à admettre que le SCOT n’autorise pas l’implantation d’industries de chimie lourde à coté du terminal méthanier.

Question n°2476 : Meschers - le 10/12/2007
Question au PAB et la CNDP
Les Echos 29/11/2007
Le groupe espagnol Endesa est prêt à s'associer à son concurrent néerlandais 4Gas pour un projet de terminal gazier sur le site du Verdon, près de Bordeaux, a indiqué hier Alberto Martin Rivals, le directeur général d'Endesa France. Les deux groupes étudiaient jusqu'à présent deux projets séparés... ...

Le PAB serait bien "aimable" de préciser sa position sur les projets Endesa . Combien d'autres projets SEVESO 2 a-t-il encore en stock ?
Il semble invraisemblable de lire cela à 15 jours de la clôture des débats.
Cette information semble de nature à remettre en cause toutes les informations ( déjà bien indigentes) apportées par 4Gas lors du débat. Car avec 2 gazier alliés on ne nous fera pas croire qu'il n'y aura que 3 cuves ! On s'acheminerait vers la dizaine sans aucun doute.

Cette question Endesa a déjà été soulevée mais le PAB n'y a toujours pas répondu à ce jour. Il serait grand temps que la CNDP l'y contraigne.

Réponse  PORT BORDEAUX 11/12/2007
REPONSE DE LA CPDP
Dans la mesure où votre demande ne concerne pas le projet de 4Gas, nous vous invitons à contacter directement le Port Autonome de Bordeaux qui vous transmettra le document que vous souhaitez.

REPONSE DU PAB
L'établissement portuaire, après Elf - Total, a été approché notamment par Shell, puis 4Gas, puis Endesa. Il a délivré à ces deux dernières sociétés européennes des réservations de terrain similaires, compte tenu des engagements que chacune prenait envers lui (tout spécialement de respect de la réglementation et de trafic).

A ce jour, Endesa, n’a pas présenté de dossier technique ou administratif au PAB, tout en indiquant vouloir maintenir sa réservation.

Question n°2475 : Bordeaux - le 10/12/2007
Je me pose la question concernant la position de monsieur Sentagnes et de monsieur Courbu!
Leur réponse positive au site de verdon sur mer est-elle due au futur marché que leurs sociétés respectives peuvent récuperer pour la constuction de ce port!
Merci de votre réponse

Réponse  PORT BORDEAUX 11/12/2007
Les Présidents de la CCI et du Conseil d’Administration du PAB représentent leurs institutions lorsqu’ils s’expriment, pas leur intérêt personnel.

Question n°2473 : Bordeaux - le 10/12/2007
Le représentant de la DRIRE, lors d'une précédente réunion, a admis la possibilité d'une servitude sur la plage de la chambrette.
Quand est-il de l'accès au chenal et du chenal lui-même? Ce chenal dessert le vieu port aux huîtres et ses cabannes au coeur du village. C'est le patrimoine de notre village qui attire un nombre croissant de promeneurs et admirateurs.
Le port autonome, cet automne, a placé un sens interdit juste avant le chenal... au pont qui l'enjambe, parlant non?

Réponse   10/12/2007
Réponse du PAB:
L’ensemble de la zone portuaire composée des installations portuaires et des terrains appartenant au Domaine Public gérés par le port sur le site du Verdon, comme sur l’ensemble des sites portuaires, constitue des zones à accès réglementé et ce depuis toujours. Les contraintes et les limitations d’accès ont été renforcées par la mise en œuvre des mesures de sûreté découlant du code ISPS, Code International pour la sûreté des navires et des installations portuaires (International Ship and Port facilities Security) à compter du 1er juillet 2004.

De plus, « l’appropriation » de plus en plus fréquente de ces zones par des camping-caristes ou des familles le week-end augmente de façon significative les risques d’accidents avec les camions qui acheminent les conteneurs et les engins portuaires.

Ce sont les raisons pour lesquelles, cette signalisation a été rénovée et des panneaux ont été réinstallés.

Question n°2471 : Royan - le 10/12/2007
D'abord merci d'avoir répondu à mes précédentes questions: Voici très certainement la dernière, la date fatidique du 15 Décembre n'étant plus très loin...
Quels sont à ce jour les différents projets du gazoduc pour le transport du gaz sachant qu'il ne peut y avoir de port méthanier sans la construction d'un gazoduc?

Réponse  TIGF 10/12/2007
REPONSE DE TIGF
Les projets de tracés sont ceux présentés lors de la réunion publique du 18 Octobre 2007 à Soulac sur Mer, dont le compte-rendu est affiché sur le site internet du débat.

Question n°2469 : Breuillet - le 10/12/2007
Le diamètre du gazoduc que vous projetez est de 120 cm, soit 30 cm de plus que tous les autres gazoducs existants. Doit-on en déduire qu'une fois les 3 cuves installées, vous comptez en construire d'autres?
D'autres sociétés s'installeront aussi, vous comptez certainement les inviter, moyennant de grosses sommes d'argent, à profiter de votre "gros tuyau"?

Réponse  TIGF 10/12/2007
REPONSE DE TIGF
Le diamètre du gazoduc et donc sa capacité de transport ne sont pas fonction du nombre de cuves. Les dimensions du gazoduc correspondent au besoin de débit exprimé par 4GAS pour son projet de terminal méthanier.

Question n°2456 : Meschers - le 07/12/2007
Les Echos du 29/11/2007
ENDESA s’associe à 4Gas sur le terrain qui reste disponible
A quoi jouent 4Gas et le PAB ? Le jour de la cloture des débats voila que parait dans la presse l'annonce d'une alliance avec ENDESA comme si un seul pollueur ne suffisait pas !
Comme peuvent-ils oser modifier la donne du débat au dernier moment ? C'est proprement se moquer des populations concernées et prendre les charentais et les girondins pour des arriérés mentaux.

Il faut que le PAB concessionaire de ses terrains ait enfin le courage d'annoncer clairement tous les projets 'pouris' qu'il a en stock

Réponse  PORT BORDEAUX 11/12/2007
L'établissement portuaire, après Elf - Total, a été approché notamment par Shell, puis 4Gas, puis Endesa. Il a délivré à ces deux dernières sociétés européennes des réservations de terrain similaires, compte tenu des engagements que chacune prenait envers lui (tout spécialement de respect de la réglementation et de trafic).
Total et Shell n’ont pas donné suite à ces prospections.
A ce jour, Endesa, n’a pas présenté de dossier technique ou administratif au PAB, tout en indiquant vouloir maintenir sa réservation.

C'est uniquement si le projet est autorisé par le Préfet que la réservation peut donner lieu à une convention d'occupation du terrain et, bien évidemment, le Préfet n'autorisera le projet que s'il satisfait aux différentes réglementations en vigueur, sur la base d'études approfondies de dangers et d'impacts.

La vocation industrielle des terrains du Port autonome est constamment réaffirmée, y compris dans les documents d'urbanisme en vigueur sur la commune du Verdon. Dans le cadre de la mise en œuvre de ses politiques foncière et environnementale, le Port autonome souhaite affirmer la vocation de ces zones d'une part en réservant les terrains contigus aux quais exclusivement aux activités génératrices de trafic maritime important, régulier, pérenne et d'autre part en conservant et en entretenant la richesse environnementale des secteurs à forte valeur patrimoniale.

Le PAB n'a pas été saisi d'autres projets classés SEVESO 2 sur le terminal du Verdon. Le PAB exclut notamment toute activité de désamiantage sur le terminal.

Le Port a confirmé aux élus du Nord Médoc qu’il était prêt à admettre que le SCOT n’autorise pas l’implantation d’industries de chimie lourde à coté du terminal méthanier.

Question n°2448 : Le Verdon sur Mer - le 07/12/2007
AU PAB :
Suite à votre réponse reçue le 28 novembre 2007, au sujet des panneaux « sens interdit » sur la route du môle et à l’endroit même du pont métallique, vous n’avez pas répondu à ma dernière question, à savoir :
Serons-nous verbalisés par les forces de l’ordre voitures, bicyclettes, etc ?
Avez-vous donné le feu vert pour dresser les procès-verbaux ? (comme le dit la rumeur !)
Je m’explique : nous ne sommes pas des camping-caristes, nous ne sommes pas des promeneurs du dimanche mais bien des autochtones verdonnais qui pêchons de temps à autre soit au môle soit au dessus du pont Maréchal, route de la zone industrielle (pêche aux crabes avec balances).
Sachant que des autorisations ont été données, pouvons-nous obtenir une autorisation à l’amiable pour circuler sur cette route ?
Quelle est l’autorité compétente qui délivre cette dispense ?


Réponse  PORT BORDEAUX 07/12/2007
REPONSE DU PAB
La zone portuaire a toujours été une zone d’évolution restreinte, voire interdite en fonction des activités qui s’y développent (articles R341-1 à R341-7 du Code des Ports Maritimes et Règlement Général de Police des Ports Maritimes – annexe à l’article R.351-1-. Règlement Particulier de Police du Port de Bordeaux).

Les possibilités d’accès au domaine public géré par le Port, se limitent aux activités portuaires ainsi qu’aux titulaires d’un titre d’occupation du domaine (AOT) qui peut concerner une activité agricole, une installation de pêche, une installation de chasse dans le cadre des concessions délivrées aux associations concernées.

Question n°2442 : Le Vrdon sur Mer - le 05/12/2007
Monsieur le Président
Je souhaiterais avoir des informations concernant le projet ENDESSA. Le port Autonome devait donner une réponse fin novembre. Le débat public va se terminer dans 10 jours et nous n'avons toujours pas d'éléments a ce sujet.
Je vous remercie de votre réponse à venir

Réponse   11/12/2007
REPONSE DE LA CPDP
Dans la mesure où votre demande ne concerne pas le projet de 4Gas, nous vous invitons à contacter directement le Port Autonome de Bordeaux qui vous transmettra les informations que vous souhaitez.

Question n°2425 : Le Bouscat - le 04/12/2007
Questions sur les recommandations du CESR (Conseil Economique et Social Régional d'Aquitaine) dont le bureau du conseil (le 26 juin 2000) réaffirme son soutien à la création d'un nouveau terminal méthanier sur le site du Verdon:
Quelles sont les références des études qui amènent à de telles conclusions ?
Sont-elles accessibles et peuvent-elles faire l'objet d'une étude contradictoire indépendante et légitimement reconnue au niveau régional / national ?
Quel doit être le devenir de cette région encore naturelle ? (BRAU Saint Louis nucléaire ''propre'' à 50 km au sud, Natura 2000 le port de plaisance « Port médoc » ?etc.)
Laisse-t-on aux élus locaux / régionaux une possibilité de ''peser'' face à ces choix et si oui comment ?
Les orientations ''économiques'' du CESR doivent être complétées des autres aspects sociaux avant de décider de l'orientation d'une région, par conséquent je demande la réalisation d'une étude «d'acceptabilité sociale » et complète avec tous les critères requis pour celle ci.

Réponse   11/12/2007
REPONSE DE LA CPDP
Nous vous joignons le cahier d'acteur du CESR que vous pouvez également trouver sur le site internet du débat.
Nous vous invitons à contacter directement le CESR pour obtenir des réponses à vos questions.

Question n°2413 : St Georges de Didonne - le 03/12/2007
Question posée à TIGF

Le coût du gazoduc pour le raccordement du terminal 4GAS à l’artère de Guyenne sera de l’ordre de 450M€, c'est-à-dire bien supérieur aux coûts des raccordements des stockages de Dunkerque, Antifer ou pour les extensions de Fos ou de Montoir !

TIGF a indiqué devoir financer cet investissement, mais que le capital engagé était rémunéré pendant 50 ans par la CRE (Commission de Régulation de l’Energie).

Est-ce que la CRE est obligé d’accepter le financement de ce projet ?
Pourrait-elle motiver son refus par le coût trop élevé du gazoduc de raccordement d’un terminal méthanier dont la nécessité n’est pas démontrée pour la France ?

A quel moment la CRE doit se prononcer sur l’opportunité de financer un tel projet ?
Qui établit le dossier de demande auprès de la CRE ?

Est-ce que TIGF ou GRT gaz sont obligés de donner suite à la demande de 4GAS qu’un gazoduc soit raccordé à son terminal ? Il y a peut-être mieux à faire ailleurs !

Réponse  TIGF 04/12/2007
REPONSE DE TIGF
- La CRE ne rémunère pas TIGF, il ne s'agit que d'une instance de régulation qui contrôle TIGF. TIGF finance ses investissements et se rémunère sur le prix de transport qui est facturé aux expéditeurs (vendeurs) de gaz.
- Concernant la décision de la CRE d'autoriser TIGF à financer le projet, nous ne pouvons y répondre. Il faudrait interroger la CRE.
- TIGF ou GRTgaz peuvent ne pas donner suite sur la base d'éléments tangibles et argumentés.

Question n°2412 : St Georges de Didonne - le 03/12/2007
Le Conseil Régional d’Aquitaine et le Conseil Général d’Aquitaine viennent de prendre position contre l’idée d’implantation d’un terminal méthanier au Verdon.

Comment le PAB envisage-t-il de financer l’adaptation de l’appontement (13M€) pour recevoir les navires méthanier, car les subventions des deux organismes cités ci-dessus semblent maintenant compromises ?

Réponse  PORT BORDEAUX 04/12/2007
Réponse du PAB:
Le PAB a inscrit à son budget la réhabilitation de l’appontement pétrolier, pour un montant estimatif de 13 M€, dont il peut assurer le financement. Le coût des travaux sera répercuté sur les utilisateurs de l’appontement.

Question n°2402 : St Georges de Didonne - le 01/12/2007
En se référant à la décision de la CADA du 29 octobre 2007, obligeant le PAB à rendre public la Convention de réservation de terrain avec 4GAS, il est demandé au PAB de diffuser, sans attendre le recours à la CADA, les Conventions signées avec ENDESA (octobre-novembre 2006) et celle signée avec ELF (1997-1999 et portant sur un projet de terminal méthanier au Verdon). Les informations confidentielles pouvant être occultées par le PAB ont été précisées par la CADA dans sa décision du 29 octobre 2007.

Il n’y a donc aucune raison que l’établissement public du PAB refuse cette diffusion sur le site de la CPDP, car intervenant dans le cadre d’un débat sur un projet de terminal méthanier au Verdon.

Quelle est la réponse du PAB ?

Réponse  PORT BORDEAUX 03/12/2007
REPONSE DE LA CPDP
Effectivement, vous pouvez télécharger sur le site internet du débat la Convention de réservation de terrain entre le PAB et 4GAS.

Dans la mesure où votre demande ne concerne pas le projet de 4Gas, nous vous invitons à contacter directement le Port Autonome de Bordeaux qui vous transmettra le document que vous souhaitez.

Question n°2392 : St Georges de Didonne - le 30/11/2007
Est-ce que les navires méthaniers seront autorisés à naviguer de nuit dans l’estuaire?
Dans l’affirmatif, y aura-t-il des dispositions particulières pour assurer la sécurité de la navigation dans la zone ?
De même, est-ce que les manœuvres d’accostage des méthaniers pourront se dérouler de nuit ? (Prise en charge par 4 remorqueurs, retournement de sens du navire, accostage, etc …).
Quels moyens de sécurité seront mis en place vis-à-vis de la navigation locale dans cette situation particulièrement délicate de nuit ?

Réponse  PORT BORDEAUX 03/12/2007
REPONSE DU PAB
Les navires GNL, comme les autres navires de commerce seront autorisés à naviguer de nuit, ainsi qu’à accoster. Cette situation est très habituelle et les navires ainsi que les remorqueurs sont tous équipés pour y répondre.

Question n°2387 : Royan - le 30/11/2007
Qui a donné l'autorisation au PAB d'officialiser la proposition de 4Gas par la signature d'une convention de réservation en Août 2006. Est-ce la municipalité de Bordeaux?

Réponse  PORT BORDEAUX 03/12/2007
Le Port autonome de Bordeaux a signé le 4 août 2006 une convention de réservation d’un terrain de 19,5 hectares dans la zone industrialo-portuaire du Verdon. Cette réservation payante a été accordée pour une période de 3 ans pour permettre à 4Gas de réaliser toutes les études techniques nécessaires ainsi que l’instruction administrative du dossier.
Nous vous la faisons parvenir. Vous pouvez également la télécharger sur le site internet du débat.

Question n°2385 : Meschers - le 30/11/2007
Pourquoi TGIF vient-elle maintenant présenter ses gazoducs à la chambre de commerce d'Aquitaine alors que la CNDP n'a cessé de répondre que les 2 projets étaient désolidarisés ? 2 poids 2 mesures encore ?
Ce pseudo débat est de plus en plus entaché d'irrégularités criantes. 4Gas se cherche des soutiens de dernière minute ?

Réponse  PORT BORDEAUX 04/12/2007
REPONSE DE TIGF
TIGF a assisté 4 GAS dans une présentation en présence de la CPDP pour le Conseil Economique et Social de la Région Aquitaine. TIGF a présenté le même contenu que celui de la réunion publique du 18 Octobre 2007 à Soulac sur Mer.

Question n°2380 : St Georges de Didonne - le 29/11/2007
Après avoir considéré une « bulle » d’exclusion de navigation de 2 milles nautiques de rayon autour d’un méthanier en mouvement, la Commandant FOLLIN en vient soudainement à adopter des règles beaucoup plus « banales ». Dans l’estuaire de la Gironde, un navire méthanier est considéré comme un navire de commerce ordinaire. Il n’y a plus de règles spécifiques s’appliquant à ce type de navire, seules sont maintenues les règles de navigation habituelles.

Il y a tout de même la règle des 2 milles qui est maintenue lorsqu’un navire croise la route d’un méthanier sur l’avant. Mais si celui-ci croise la route d’un méthanier en sens inverse dans un chenal étroit en passant à quelques dizaines de mètres l’un de l’autre, il n’y a pas de problème. Le risque d’avarie n’est plus envisagé comme cela était le cas lorsque les routes se croisent sur l’avant ( ?) Maintenant si le navire de commerce croise un navire méthanier sur l’arrière, la distance n’est pas encore fixée, elle est à l’étude mais elle sera moindre que celle des 2 milles ( ?)
Le dernier cas, lorsque les 4 remorqueurs ont passés les remorques au méthanier, il est alors possible de s’approcher jusqu’à 200mètres ( ?)

Sur quelles règles de navigation réalistes s’engage le PAB et la Capitainerie de ce port ?
Est-ce que le PAB peut publier une contribution précisant les règles de navigation dans l’estuaire en présence d’un navire méthanier ?

Réponse  PORT BORDEAUX 03/12/2007
Comme pour les autres navires utilisant le chenal de navigation, la règle 9 du règlement international pour prévenir les abordages en mer s’applique aux navires méthaniers : Ils sont prioritaires sur les navires inférieurs à 20m, les navires à voile, les navires en train de pêcher, et les navires qui croisent le chenal.

Les bacs du Verdon /Royan doivent, à ce titre, laisser le passage aux navires prioritaires.

Tous les navires de plaisance (voile, pêche) et les véhicules nautiques à moteur devront se tenir éloignés des navires méthaniers en mouvement. Cette obligation ne diffère pas de celle existante vis-à-vis des navires de commerce qui font aujourd’hui escale dans le port de Bordeaux.

Cette obligation ne constitue pas une contrainte à l’activité des ports "Port Médoc" et "Port Bloc", les espaces étant suffisamment larges pour permettre la cohabitation des 2 activités.

L’instauration de la zone d’exclusion de 250m à partir du front d’accostage revient à étendre d’une centaine de mètres vers le large, la zone d’interdiction de navigation, de pêche et de sports nautiques fixée par arrêté préfectoral du 22 août 2002 aux abords du terminal. Cette extension n’a aucun impact sur les entrées et les sorties des navires de Port Médoc.

Les procédures d’interdiction de croisement dans la passe de l’ouest ou devant la Chambrette seront des facteurs possible de retard tant pour les porte-conteneurs du Verdon que pour les autres navires en entrée ou en sortie du port. La connaissance précise, à l’avance, du programme d’escales des navires méthaniers permettra à la capitainerie du port d’affiner les fenêtres de passage et de limiter au maximum les temps d’attente.

L’interdiction de navigation de 2 milles concerne plus précisément les navires qui croisent la route d’un méthanier sur son avant. C’est la distance qui permet au méthanier de prendre des mesures de sauvegarde (réduction de la vitesse, modification de cap,…) au cas ou le navire traversant le chenal aurait une avarie.

La distance de croisement sur l’arrière n’est pas encore définie mais sera moindre.

A proximité du Verdon, le navire méthanier sera aidé par les remorqueurs et sa capacité de manœuvre sera augmentée. La distance d’exclusion sera alors identique à celle du navire à quai (entre 200 et 250m).

Responsabilités : Le capitaine du navire est responsable de son navire et de son équipage pendant toute la durée de l’expédition maritime. La capitainerie du port autorise (ou refuse) l’entrée du navire dans un port. Le préfet maritime est responsable de l’organisation des secours.

Question n°2377 : St Georges de Didonne - le 29/11/2007
Le Commandant FOLLIN et le PAB ont annoncés une exclusion de navigation dans la zone des 250 m autour d'un navire méthanier amarré à l’appontement et en opérations de déchargement. C’est bien le minimum de précaution à prendre !! En tenant compte de cette disposition, et de l’éventualité d’un 2eme terminal méthanier au Verdon, comment seront gérés les mouvements des navires méthaniers ?
Peut-on envisager 2 navires méthaniers en même temps à l’appontement existant?
Dans ce cas il faudra procéder à des manœuvres délicates d’accostage d’un navire alors qu’un autre méthanier est déjà à l’appontement. Ces manœuvres se dérouleront dans la zone d’exclusion de navigation, alors que l’autre navire est en cours de déchargement !
L'application de la règle d'exclusion devrait empêcher cette manoeuvre. Cette situation extrêmement dangereuse ne peut être envisagée (même au PAB)!!

Y a-t-il un 2eme appontement envisagé, comme cela se présente sur les sites bien conçus et ayant une forte activité de réception de GNL, comme à FOS ou à MONTOIR ?
Où sera positionné ce 2eme appontement, qui apparaît indispensable pour satisfaire à l’objectif de développement du PAB dans les terminaux méthaniers?
L’annonce faite par le PAB d’accepter d’autres projets de terminaux méthaniers implique ce 2eme appontement sous peine d’assister à des « embouteillages de navires méthaniers » dans l’estuaire de la Gironde !
Il reste 2 solutions au PAB :

-1- soit considérer qu’il y a la place pour un 2eme terminal méthanier au Verdon, il faut alors déclarer clairement la construction d’un 2eme appontement ! Il faudra aussi trouver le financement qui n’est pas prévu ! Modifier tout ce qui a été dit sur la navigation au cours de ce débat ! etc….

-2- soit considérer qu’il n’y a pas la place pour un 2eme terminal méthanier, il faut alors que le PAB annule la Convention de Réservation de terrain public signée avec 4GAS, car entachée d’une anomalie grave parce qu’il n’y a pas eu d’appel à projets et que l’argument avancé de se dispenser de cette procédure n’est plus recevable (grande disponibilité en terrains)

En complément aux questions posées ci-dessus, il est demandé au PAB de clairement annoncer sa décision sur l’implantation d’un 2eme terminal méthanier au Verdon. Quelle est la décision d’ENDESA sur la poursuite de son projet?

Réponse  PORT BORDEAUX 03/12/2007
Il n’est pas prévu de 2ème poste GNL au Verdon et donc pas d’accostage de 2 navires en même temps.

Question n°2363 : St Georges de Didonne - le 28/11/2007
Lors de la présentation du tracé du gazoduc par TIGF, il a été dit qu'il serait fait appel à la procédure d'utilité publique et qu'il n'y aurait pas d'expropriations. Il a été indiqué également qu' serait fait le maximum pour obtenir des accords amiables. Que se passera-t-il dans le cas où une personne irrédutible refusera toutes ces propositions?

Réponse  TIGF 11/12/2007
Si le projet est reconnu d'intérêt général, le préfet peut prononcer la servitude.

Question n°2362 : St Georges de Didonne - le 28/11/2007
Est- ce que le contrat de réservation que le PAB a consenti à ENDESA a été prolongé et si oui dans quelle optique et pour quelle durée?

Réponse  PORT BORDEAUX 03/12/2007
REPONSE DU PAB
L'établissement portuaire, après Elf - Total, a été approché notamment par Shell, puis 4Gas, puis Endesa. Il a délivré à ces deux dernières sociétés européennes des réservations de terrain similaires, compte tenu des engagements que chacune prenait envers lui (tout spécialement de respect de la réglementation et de trafic).

A ce jour, Endesa, n’a pas présenté de dossier technique ou administratif au PAB, tout en indiquant vouloir maintenir sa réservation.

REPONSE DE LA CPDP
Dans la mesure où votre demande ne concerne pas le projet de 4Gas, nous vous invitons à contacter directement le Port Autonome de Bordeaux qui vous transmettra les informations que vous souhaitez.

Question n°2355 : St Georges de Didonne - le 28/11/2007
Le PAB déclare maintenir en service les zones de mouillage de la Chambrette et de la pointe de Suzac, malgré la proximité de l’appontement de déchargement des navires méthaniers.
Le PAB justifie cette décision par le fait que les zones de mouillage se trouvent en dehors du chenal de navigation.(réponse n° 2015)Est-ce que le PAB s’est rendu compte que la zone de manœuvre et de retournement de sens des méthaniers se situe dans la zone de mouillage de la Chambrette, où peuvent se trouver d’autres navires mouillés sur leur ancre ?

Est-ce une situation acceptable pour les manœuvres de ce type de bateau ?
Est-ce que des navires mouillés sur leur ancre peuvent se trouver à proximité d’un navire méthanier en cours de déchargement ? Que penser des courants qui portent vers l’appontement ?

Réponse  PORT BORDEAUX 03/12/2007
Les navires parfois nombreux qui mouillent en rade de chambrette ne constituent pas une gène pour les porte-conteneurs qui manoeuvrent pour accoster au Verdon.

Le mouillage de la Chambrette est réputé sûr. Cependant, dans le cas ou un navire au mouillage viendrait à dériver vers le terminal, le remorqueur de veille serait activé et les opérations de transfert de gaz seraient stoppées et le navire déconnecté de son bras de déchargement.

Question n°2344 : St Georges de Didonne - le 26/11/2007
Il est demandé aux Dirigeants du PAB de faire publier via la CPDP la Convention de Réservation de terrain au Verdon, signée avec ENDESA. Le projet de terminal méthanier ENDESA entre dans le cadre du débat public portant sur le projet 4GAS. Le PAB a déjà communiqué sur ce sujet, mais maintenant que la CADA a jugé que ce type de document doit être communiqué, il n’y a aucune raison de ne pas le publier. Ce document public est demandé même dans l’hypothèse où ENDESA aurait renoncé à prolonger sa réservation de terrain au VERDON.
Il est rappelé que le PAB n’a toujours pas répondu aux questions concernant la poursuite ou non du projet ENDESA.

Réponse  PORT BORDEAUX 03/12/2007
REPONSE DE LA CPDP
Dans la mesure où votre demande ne concerne pas le projet de 4Gas, nous vous invitons à contacter directement le Port Autonome de Bordeaux qui vous transmettra le document que vous souhaitez.

Question n°2341 : St Georges de Didonne - le 26/11/2007
En réponse à la question n° 756 le PAB indique « avoir constamment réaffirmé que le terminal méthanier n’aurait pas d’impact sur l’activité du terminal conteneurs. »
il faut souligner et retenir que le PAB a osé émettre ces affirmations sans connaître les risques des installations de 4GAS. (Réponse à question 446).

Maintenant que les premiers scénarios d’accident de 4GAS sont connus depuis le 18 novembre, que de nombreuses questions sur la sécurité alertent le PAB sur les zones du port du terminal conteneurs touchées par les risques générés par 4GAS, il est stupéfiant que les propos des Dirigeants du PAB n’évoluent pas.

Les Dirigeants du PAB devraient regarder de plus près l’exiguïté du terrain réservé par 4GAS et donc la proximité des installations dangereuses de celles du terminal méthanier.
Est-ce que le projet ELF avait les mêmes implantations d’équipements ? Il est permis d’en douter, et les risques réduits sur le terminal conteneurs avec le projet ELF, ne sont plus les mêmes avec l’implantation 4GAS !
Est-ce que les Dirigeants du PAB ont l’intention de décaler l’activité conteneurs vers l’amont de l’estuaire, pour s’écarter de 4GAS? Si c’est le cas, comment la rentabilité de cette opération est prise en compte, et continuer d’affirmer que l’activité GNL sera très rentable constituera une vraie tromperie.

Réponse  PORT BORDEAUX 03/12/2007
Les études menées concluent à la poursuite possible de l’activité sur le terminal conteneurs, dont le trafic connaît une progression à deux chiffres depuis deux ans. Par ailleurs, comme cela a déjà été annoncé, le Port de Bordeaux vient de conclure un accord pour la réservation d’un terrain de 130 000m²au profit de la société Geovia Logistics qui souhaite y implanter une plate-forme comportant un entrepôt de 45 000 m² dont les retombées, attendues à l’échéance 2008-2009 seront importante en termes de trafic conteneurs et d’emplois.

Le Port rappellera qu’il s’agit d’une contrainte forte à ses yeux, au moment de l’instruction d’autorisation du dossier par l’administration.

En dernier ressort, et si cela s’avérait nécessaire, le Port assurant la police du plan d’eau et de la navigation dans sa circonscription, il n’autoriserait pas l’accostage de navires méthaniers en cas d’interférence possible avec une opération de manutention de conteneurs en cours.

Le terminal GNL du Port autonome de Nantes-Saint-Nazaire qui traite du gaz depuis les années 1980 est contigu d’un côté au terminal à conteneurs (moins de 500 m) et de l’autre au terminal agro alimentaire.

Question n°2330 : St Georges de Didonne - le 23/11/2007
La question est de nouveau posée sur la décision d’ENDESA concernant sa réservation de terrain au VERDON en vue d’implanter un terminal méthanier. Est-ce que la convention PAB / ENDESA de réservation de terrain, qui a expirée ces dernières semaines, a été renouvelée ?

Réponse  PORT BORDEAUX 23/11/2007
REPONSE DU PAB
L'établissement portuaire, après Elf - Total, a été approché notamment par Shell, puis 4Gas, puis Endesa. Il a délivré à ces deux dernières sociétés européennes des réservations de terrain similaires, compte tenu des engagements que chacune prenait envers lui (tout spécialement de respect de la réglementation et de trafic).

A ce jour, Endesa, n’a pas présenté de dossier technique ou administratif au PAB, tout en indiquant vouloir maintenir sa réservation.

C'est uniquement si le projet est autorisé par le Préfet que la réservation peut donner lieu à une convention d'occupation du terrain et, bien évidemment, le Préfet n'autorisera le projet que s'il satisfait aux différentes réglementations en vigueur, sur la base d'études approfondies de dangers et d'impacts.

Question n°2311 : - le 22/11/2007
En l'état actuel du Débat il est fait mention des risques du transport maritime sur l’estuaire de la Gironde.
La question est la suivante:
Compte tenu qu'il est avéré que pour la Navigation dans l'estuaire, les impératifs économiques de délai ne permettent pas toujours aux navires de fort tonnage de respecter les conditions de sécurité du règlement général de police sur l’estuaire de la Gironde décret 73-912 du 21 septembre 1973. (Voir dossier Sous-préfecture de Lesparre)
Qu’à ce jour aucune réponse à ce problème ne semble avoir été trouvée.
Quelles sont donc d’une part les nouvelles mesures de garanties de sécurité qui seraient prises et d’autre part quels seraient également les nouveaux moyens mis en oeuvre pour qu’une autorité de contrôle assure la permanence du respect de la réglementation du trafic maritime?

Réponse  4gas 04/12/2007
Il n’est pas prévu, à ce jour, de nouveaux moyens concernant l’autorité de contrôle.

Question n°2309 : Le Verdon sur Mer - le 22/11/2007
Parmi les 80 membres éminents de la CCI de Bordeaux qui veulent faire du Verdon une ville industrielle, Combien sont venus voir le site?

Réponse  PORT BORDEAUX 22/11/2007
La CCIB est un espace de liberté qui n'a pas pour habitude de faire un recensement des allées et venues de ses membres. D'autre part, nous considérons que le Médoc n'est pas un territoire indépendant du reste de la Gironde et de l'Aquitaine et que, de ce fait, les aménagements qui y sont réalisés concernent toutes personnes habitant sur l'ensemble du territoire régional.

Par ailleurs, il nous arrive fréquemment d'organiser des rencontres, avec les acteurs économiques du Médoc, qui donnent lieu à des déplacements de Membres de la CCIB, en particulier des visites telles que celle de Port Médoc qui a permis de constater l'évolution de cette zone à fort potentiel touristique".

Question n°2303 : St Georges de Didonne - le 21/11/2007
Question adressée à la DRIRE Aquitaine
Si 4GAS poursuit son projet, il fournira dans le cadre de sa « demande d’autorisation d’exploiter » une « étude des dangers » qui sera instruite en particulier par la DRIRE.
Il est prévisible que le dossier « technique » sera complet et satisfaisant, si 4GAS fait appel à une société d’ingénierie, digne de ce nom, pour l’établir.
La difficulté pour la DRIRE sera de déterminer jusqu’à quel point les engagements présentés dans le dossier refléteront la « Culture d’Entreprise » réelle de 4GAS !
La capacité d’exploiter dans de bonnes conditions une activité classée SEVESO 2AS ne s’acquiert pas du jour au lendemain et « ne s’achète pas » via une étude technique.

L’exploitation d’une telle activité ne s’improvise pas et exige que le savoir faire, le sens de responsabilité et la prise en compte permanente du danger soient une réalité à tous les stades de la hiérarchie de l’Entreprise. Un état d’esprit général concentré sur la sécurité est nécessaire.

Il est permis d’en douter concernant 4GAS.
Le contenu de son dossier de maître d’Ouvrage, ne laisse rien transparaître de cet état d’esprit, et peut choquer ceux qui ont déjà exploité des unités classées SEVESO 2AS.

Lors des réunions publiques, les prestations de 4GAS ont été pitoyables, sur tous les sujets techniques ou abordant les dangers de l’installation (cf. verbatim des réunions). Même dans des conditions d’expression difficiles, une équipe confirmée dans ce type d’installation, sait quoi dire et comment le dire !

La décision tardive de 4GAS de prendre la responsabilité directe de l’exploitation est très révélatrice. Est-ce sur les conseils de la DRIRE que cette décision a été prise, mais il est certain que la DRIRE n’aurait jamais accepté une telle sous-traitance de la responsabilité.

Doit-on être surpris d’un comportement aussi inconséquent de 4GAS sur l’aspect de la sécurité, quand on sait que 4GAS n’exploite pas encore de terminaux méthaniers ? Pas d’expérience dans ce domaine. Doit-on prendre le pari que d’ici 4 ans, ce handicap sera levé ?

Cette société trop jeune et trop petite n’a pas les structures nécessaires, ni le potentiel humain pour appréhender la globalité des problèmes posés par une activité SEVESO 2AS.

QUESTIONS : Est-ce que la DRIRE tiendra compte, du moins en partie, dans sa proposition au préfet, de ce qui a été dit au cours du débat public ?
De quelles façons la DRIRE apprécie la capacité de l’Entreprise à exploiter l’installation projetée ?
Peut-on envisager qu’une Entreprise, ne présentant aucune autre expérience ou activité, se lance dans l’exploitation d’un terminal méthanier ?
Est-ce uniquement sur le dossier technique présenté par 4GAS que se fera le jugement sur sa capacité à tout maîtriser ?

Réponse   23/11/2007
REPONSE DE 4GAS
La société 4Gas bénéficie d’une expérience de près de 10 années dans la conception, l’intégration dans l’environnement et la construction de terminaux méthaniers en Grande Bretagne, aux Pays Bas, au Canada et aux Etats-Unis.
Son terminal britannique entrera en service en décembre 2007.

Question n°2296 : St Georges de Didonne - le 20/11/2007
Question posée au PORT AUTONOME DE BORDEAUX

Le PAB reconnaît que « la passe ouest » du chenal permettant l’entrée des navires dans l’estuaire, présente des fonds en perpétuel mouvement et qu’une déformation du chenal est constatée actuellement. Les personnes habituées au secteur constatent également les déplacements du balisage du chenal, effectués par le « Service ses Phares et Balises », pour tenir compte de ces évolutions. Les personnes habituées des secteurs de la « Grande Côte » et de la pointe de la «Coubre» constatent la vitesse à laquelle le trait de côte évolue. En l'espace de 2 ans le secteur maritime de La Palmyre n’est plus reconnaissable !

Faut-il parler des déplacements des bancs de sable de Saint Georges et de la pointe de Grave ?

En 2006 le PAB a fait réaliser une étude par la société SAFEGE-SEAMER portant sur :
-une analyse du fonctionnement hydrosédimentaire
-une modélisation de l’évolution des fonds et une prévision à 2015
-des propositions de scénarios d’aménagements possibles
-une définition des projets de travaux
Il est demandé au PAB de rendre public cette étude.

Dans le contexte des projets de terminaux méthaniers au Verdon qui impliqueront la venue dans l’estuaire de navires de tailles exceptionnelles, il est nécessaire que les riverains de la côte aient connaissance des travaux de dragage et autres aménagements que le PAB va engager pour maintenir leur accès. Il est nécessaire de connaître les prévisions à 2015 (objet de l’étude) mais aussi des estimations à plus longues échéances, car la venue de méthaniers est prévue durer plus de 50 ans (2057) !
Il est nécessaire de connaître la quantité de sable à draguer, de savoir où elle sera déposée.
Il est surtout indispensable d’évaluer l’impact sur les plages du Pays Royannais et de l’environnement marin.
Quel sera le comportement du stock global de sable et de graves de l’estuaire ?
N’y a-t-il pas un risque de voir le sable des plages disparaître suite à des dragages trop intensifs ?

Le maintien à tout pris de l’accessibilité à des navires de très fort tirant d’eau dans un estuaire tout juste capable de les recevoir actuellement (à marée haute) et dont les fonds sont très fluctuants fait courir un risque énorme à l’environnement marin et aux plages du Pays Royannais qui sont un de leurs principaux atouts. Ce risque est considérable quand on prend en compte que le chenal qui sera dragué longe la côte sur plus de 16 miles nautiques ( 30km) à une distance comprise entre 500m et 1000m, et que ces dragages intensifs se poursuivront pendant plus de 50 ans !!!
Si on ajoute aux risques précédents les coûts énormes prévisibles de dragage et la pollution par le cadmium remis en suspension, il n’est pas imaginable que le PAB parte avec si peu d’éléments dans l’aventure des terminaux méthaniers.

IL faut que des études approfondies sur l’évolution des fonds et des mouvements de sable de l’estuaire soient réalisées et communiquées en toute transparence par le PAB.
Il faut qu’il y ait des contre-expertises en raison de la difficulté et de la complexité du sujet.
Le PAB ne peut être le seul juge sur ce qui est possible de faire ou non dans ce domaine!

QUESTION :
Est-ce que le PAB accepte de rendre public le rapport de la SAFEGE-SEAMER ?
Accepte-t-il de communiquer en toute transparence dans les prochains jours (avant la clôture du débat public) sur ce sujet ?

Réponse  PORT BORDEAUX 23/11/2007
Le rétablissement de la passe de l’Ouest est totalement indépendant du projet de terminal méthanier.

Les simulations numériques de Safege se poursuivent encore aujourd’hui sur les tracés techniquement les plus intéressants.

Question n°2295 : Paris - le 20/11/2007
Pourquoi les ports autonomes de Dunkerque et du Havre ont-ils procédé à un appel d'offre dans lequel ils ont tous 2 rejeté la société 4GAS, alors que le PAB lui leur a accordé le droit de lancer une étude sans appel d'offre ?
Vu l'indigence des dossiers et des réponses de 4GAZ on peut comprendre Dunkerque et le Havre.

Maintenant cette procédure "sous-marine" du PAB n'est pas en contravention avec le code des marché publics ? Le PAB est quand même sous tutelle de l'Etat.

Réponse  PORT BORDEAUX 23/11/2007
REPONSE DU PAB
Les ports peuvent prendre l'initiative de lancer des appels à projet pour de telles implantations, mais cette procédure n’est pas obligatoire. Cela se fait avant tout lorsqu’il n’y a pas de disponibilité de terrains pour la concurrence.

Question n°2288 : Soulac sur Mer - le 20/11/2007
Le contrat de réservation d'un terrain par le PAB avec l'entreprise Endosa devait arriver à échéance à la fin du mois d'octobre. Quelle suite sera donnée à ce contrat ? Le PAB nous doit la vérité sur ce point.

Réponse  PORT BORDEAUX 23/11/2007
REPONSE DU PAB
L'établissement portuaire, après Elf - Total, a été approché notamment par Shell, puis 4Gas, puis Endesa. Il a délivré à ces deux dernières sociétés européennes des réservations de terrain similaires, compte tenu des engagements que chacune prenait envers lui (tout spécialement de respect de la réglementation et de trafic).

A ce jour, Endesa, n’a pas présenté de dossier technique ou administratif au PAB, tout en indiquant vouloir maintenir sa réservation.

REPONSE DE LA CPDP
Dans la mesure où votre demande ne concerne pas le projet de 4Gas, nous vous invitons à contacter directement le Port Autonome de Bordeaux qui vous transmettra les informations que vous souhaitez.

Question n°2279 : Royan - le 19/11/2007
Pouvez-vous définir le ou les emplacements par un document officiel ou fournir un document cadastral ou leurs caractéristiques au plan d'occupation des sols ou autre ?
A priori construire un centre de stockage de gaz liquéfié pour lui restituer son état primitif (gazeux) en vue de sa distribution par « pipeline » implique la préexistence ou la construction de ce gazoduc. Au fond du cul-de-sac que constitue Le Verdon pour tous les moyens de transport non maritimes, l'expédition autre que par le réseau national est IMPOSSIBLE. Mais le réseau national est INEXISTANT au Verdon. La carte des grands axes de transport de gaz naturel publié par Gaz de France ne contient aucune canalisation, sur la rive gauche de la Gironde. (Voir sur Internet… Comme il ne peut pas être envisagé et IMPOSSIBLE...de poser un « tuyau» de gaz toxique au fond de la Gironde dont les fonds sont faibles, variables et mouvants inférieurs au tirant d'eau de simples embarcations sans risques de cataclysme,... non plus que de construire un « tunnel sous la Manche » sous la Gironde. Ou d'établir un pipe-line dans le Médoc, le plus célèbre vignoble français sans l'avis de l'Institut national des appellations d'origine (cf. art 66 loi du 6/2/1995sur la protection de l'environnement)
Y a-t-il une solution? Si oui quelle est-elle?

Réponse  TIGF 22/11/2007
REPONSE DE TIGF
Le gazoduc empruntera l'un des quatre tracés présentés lors de la réunion du 18 octobre 2007 au Verdon. Le tracé définitif sera connu au premier trimestre 2008. Le tracé empruntera les zones de vignobles, mais les vignes ne seront pas impactées.

REPONSE DE LA CPDP
Toutes les caractéristiques du projet et son plan masse sont en ligne sur le site internet du débat.

Question n°2268 : Soulac sur Mer - le 18/11/2007
Si aucun propriétaire n'accepte de laisser passer le gazoduc sur son terrain, celui-ci peut il être quand même réalisé?

Réponse  4gas 30/11/2007
Oui, si le projet est reconnu d'intérêt général, le préfet peut prononcer la servitude.

Question n°2252 : Le Verdon sur Mer - le 18/11/2007
Au PAB: Ne peut-on pas faire glisser le projet (mis à part l'appontement) plus au sud?
Je rappelle que lors de la création de la zone industrielle, le PAB avait précompté 10 000 hectares (dans les années 70)! 1000 hectares allaient être occupés en 1980 (1.5 emploi à l'hectare)

Réponse  PORT BORDEAUX 20/11/2007
Seul l’industriel peut répondre à cette question concernant l’implantation de son projet.

Question n°2244 : St Sulpice de Royan - le 18/11/2007
Qui a signé le marché avec 4Gas? Il faut des noms et les fonctions et références!
Qui a commandé aux architectes un port qui convient si bien à 4Gas (du sur mesure) il y a plus de 10 ans!
Pourquoi tant de haine et de mépris des citoyens contribuables qui sont traités comme des indigènes d'afrique venus d'ailleurs!

Réponse  PORT BORDEAUX 20/11/2007
Il n’y a pas eu signature de marché avec 4Gas, mais une signature d’une convention de réservation, par le Directeur du Port, mandaté par le Conseil d’administration.

Question n°2243 : Soulac sur Mer - le 18/11/2007
Au PAB: Quelles seront les conséquences sur la poursuite de l'activité "conteneurs" ou les risques encourus par le personnel du PAB et les équipes des navires en escale au Verdon?

Réponse  PORT BORDEAUX 20/11/2007
Le Port a constamment réaffirmé que le terminal méthanier n’aurait pas d’impact sur l’activité du terminal conteneurs. Le projet 4Gas ne menace de ce fait aucun emploi d’agent du PAB.

Le port mène, en parallèle, des actions de développement de l’activité conteneurisé au Verdon. Pour mémoire, 2007 sera la meilleure année de l’histoire du port au plan du trafic des conteneurs.

Question n°2230 : Le Verdon sur Mer - le 17/11/2007
M. Christophe Reux, lors de son intervention à Royan le 04 octobre dernier, a précisé qu'on ne pouvait pas croiser un méthanier à moins de 4 miles nautiques. A soulac le 22 octobre, même intervention mais avec une distance réduite à 1 mile nautique.
Le code de la navigation aurait-il changé entretemps? Quelle est la distance exacte?
En cas de grève sur le terminal méthanier (ex: Fos) où seront mouillés les bateaux en attente d'appontement? Que se passera-t-il au niveau du port porte container, de la navigation des bateaux remontant l'estuaire, de la navigation du bac, de la navigation des marins pêcheurs et de la navigation de plaisance?

Réponse  PORT BORDEAUX 21/11/2007
REPONSE DE LA CPDP
Après une vérification dans les verbatims des réunions, il s'avère que votre question concerne l'intervention du Commandant du Port, Monsieur Follin lors de la réunion de Royan le 8 octobre dernier. Nous l'avons interrogé sur le sujet:

REPONSE DU COMMANDANT FOLLIN
Comme pour les autres navires utilisant le chenal de navigation, la règle 9 du règlement international pour prévenir les abordages en mer s’applique aux navires méthaniers : Ils sont prioritaires sur les navires inférieurs à 20m, les navires à voile, les navires en train de pêcher, et les navires qui croisent le chenal. Les bacs du Verdon /Royan doivent, à ce titre, laisser le passage aux navires prioritaires.

Tous les navires de plaisance (voile, pêche) et les véhicules nautiques à moteur devront se tenir éloignés des navires méthaniers en mouvement. Cette obligation ne diffère pas de celle existante vis-à-vis des navires de commerce qui font aujourd’hui escale dans le port de Bordeaux. Cette obligation ne constitue pas une contrainte à l’activité des ports "Port Médoc" et "Port Bloc", les espaces étant suffisamment larges pour permettre la cohabitation des 2 activités.

L’instauration de la zone d’exclusion de 250m à partir du front d’accostage revient à étendre d’une centaine de mètres vers le large, la zone d’interdiction de navigation, de pêche et de sports nautiques fixée par arrêté préfectoral du 22 août 2002 aux abords du terminal. Cette extension n’a aucun impact sur les entrées et les sorties des navires de Port Médoc..

L’interdiction de navigation de 2 milles concerne plus précisément les navires qui croisent la route d’un méthanier sur son avant. C’est la distance qui permet au méthanier de prendre des mesures de sauvegarde (réduction de la vitesse, modification de cap,…) au cas ou le navire traversant le chenal aurait une avarie. La distance de croisement sur l’arrière n’est pas encore définie mais sera moindre. A proximité du Verdon, le navire méthanier sera aidé par les remorqueurs et sa capacité de manœuvre sera augmentée. La distance d’exclusion sera alors identique à celle du navire à quai (entre 200 et 250m).

Le port de Bordeaux dispose de 3 zones de mouillage qui permettent aux navires d’attendre le bon moment de la marée ou la disponibilité de leur poste ou des conditions météorologiques favorables.
- une zone à BXA (la plus fréquentée pour les navires en entrée)
- une zone en rade de Chambrette (devant Le Verdon) : zone abritée à destination des petits navires ne transportant pas de marchandises dangereuses
- une zone au milieu de l’estuaire entre Suzac et le Verdon : zone abritée offrant des profondeurs suffisantes pour les gros navires et les navires transportant des marchandises dangereuses ou polluantes

Ces zones sont écartées du chenal de navigation. Il n’y a pas d’incidence entre les navires qui naviguent et les navires mouillés sur leur ancre à l’intérieur de ces zones.

Quant à l'estuaire de la Loire, le Port de Nantes n'a enregistré aucun incident notoire depuis 25 ans d'exploitation de navires méthaniers!

Question n°2229 : Le Verdon sur Mer - le 17/11/2007
Le PAB a-t-il réellement refusé des propositions commerciales au Verdon? Dans l'affirmative, lesquelles et pour quelles raisons?
Si le projet Pegaz se réalise, quelles activités industrielles pétrochimiques ou autres viendront s'implanter sur les terrains gérés par le PAB? Allons-nous vers une presqu'île d'Ambès?
Le PAB n'envisage-t-il pas de déplacer des industries lourdes de la presqu'île d'Ambès à la Pointe Médoc?
Le Porte Containeur n'est-il pas appeler à disparaître ainsi que les emplois en découlant?
Bien que ma question soit hors sujet, merci de me répondre: "Le Verdon deviendrait-il la poubelle de Bordeaux? Où sera entreposée la passerelle Eiffel après démantèlement? A quoi serviront ces morceaux de féraille? Pourquoi Le Verdon?

Réponse  PORT BORDEAUX 20/11/2007
La vocation industrielle des terrains du Port autonome est constamment réaffirmée, y compris dans les documents d'urbanisme en vigueur sur la commune du Verdon. Dans le cadre de la mise en œuvre de ses politiques foncière et environnementale, le Port autonome souhaite affirmer la vocation de ces zones d'une part en réservant les terrains contigus aux quais exclusivement aux activités génératrices de trafic maritime important, régulier, pérenne et d'autre part en conservant et en entretenant la richesse environnementale des secteurs à forte valeur patrimoniale.

Le PAB n'a pas été saisi d'autres projets classés SEVESO 2 sur le terminal du Verdon. Le PAB exclut notamment toute activité de désamiantage sur le terminal.

Le Port a confirmé aux élus du Nord Médoc qu’il était prêt à admettre que le SCOT n’autorise pas l’implantation d’industries de chimie lourde à coté du terminal méthanier.

Il n’a refusé aucune implantation génératrice de trafic maritime.

Question n°2228 : Breuillet - le 17/11/2007
Lors de la précédente réunion à Royan, les réponses du Port Autonome concernant les restrictions et contraintes de navigation ont été floues. Peut-on savoir les restrictions et contraintes? Les distances à respecter, les interdictions?
Quelle est l'expérience de Montoir de Bretagne où la largeur de la Loire est de 1.5 km avec le passage des bateaux sous le pont de St Nazaire?

Réponse  PORT BORDEAUX 20/11/2007
Comme pour les autres navires utilisant le chenal de navigation, la règle 9 du règlement international pour prévenir les abordages en mer s’applique aux navires méthaniers : Ils sont prioritaires sur les navires inférieurs à 20m, les navires à voile, les navires en train de pêcher, et les navires qui croisent le chenal.

Les bacs du Verdon /Royan doivent, à ce titre, laisser le passage aux navires prioritaires.

Tous les navires de plaisance (voile, pêche) et les véhicules nautiques à moteur devront se tenir éloignés des navires méthaniers en mouvement. Cette obligation ne diffère pas de celle existante vis-à-vis des navires de commerce qui font aujourd’hui escale dans le port de Bordeaux.

Cette obligation ne constitue pas une contrainte à l’activité des ports "Port Médoc" et "Port Bloc", les espaces étant suffisamment larges pour permettre la cohabitation des 2 activités.

L’instauration de la zone d’exclusion de 250m à partir du front d’accostage revient à étendre d’une centaine de mètres vers le large, la zone d’interdiction de navigation, de pêche et de sports nautiques fixée par arrêté préfectoral du 22 août 2002 aux abords du terminal. Cette extension n’a aucun impact sur les entrées et les sorties des navires de Port Médoc.

Les procédures d’interdiction de croisement dans la passe de l’ouest ou devant la Chambrette seront des facteurs possible de retard tant pour les porte-conteneurs du Verdon que pour les autres navires en entrée ou en sortie du port. La connaissance précise, à l’avance, du programme d’escales des navires méthaniers permettra à la capitainerie du port d’affiner les fenêtres de passage et de limiter au maximum les temps d’attente.

L’interdiction de navigation de 2 milles concerne plus précisément les navires qui croisent la route d’un méthanier sur son avant. C’est la distance qui permet au méthanier de prendre des mesures de sauvegarde (réduction de la vitesse, modification de cap,…) au cas ou le navire traversant le chenal aurait une avarie.

La distance de croisement sur l’arrière n’est pas encore définie mais sera moindre.

A proximité du Verdon, le navire méthanier sera aidé par les remorqueurs et sa capacité de manœuvre sera augmentée. La distance d’exclusion sera alors identique à celle du navire à quai (entre 200 et 250m).

Responsabilités : Le capitaine du navire est responsable de son navire et de son équipage pendant toute la durée de l’expédition maritime. La capitainerie du port autorise (ou refuse) l’entrée du navire dans un port. Le préfet maritime est responsable de l’organisation des secours.

Le Commandant du Port de Nantes a fait état d'aucun accident avec des méthaniers sur la Loire.

Question n°2224 : - le 17/11/2007
Question au PAB: Quelle est la décision d'Endesa concernant son implantation d'un terminal méthanier au Verdon? Cette décision était attendue pour fin Novembre.

Réponse  PORT BORDEAUX 20/11/2007
REPONSE DU PAB
L'établissement portuaire, après Elf - Total, a été approché notamment par Shell, puis 4Gas, puis Endesa. Il a délivré à ces deux dernières sociétés européennes des réservations de terrain similaires, compte tenu des engagements que chacune prenait envers lui (tout spécialement de respect de la réglementation et de trafic).

A ce jour, Endesa, n’a pas présenté de dossier technique ou administratif au PAB, tout en indiquant vouloir maintenir sa réservation.

C'est uniquement si le projet est autorisé par le Préfet que la réservation peut donner lieu à une convention d'occupation du terrain et, bien évidemment, le Préfet n'autorisera le projet que s'il satisfait aux différentes réglementations en vigueur, sur la base d'études approfondies de dangers et d'impacts.

La vocation industrielle des terrains du Port autonome est constamment réaffirmée, y compris dans les documents d'urbanisme en vigueur sur la commune du Verdon. Dans le cadre de la mise en œuvre de ses politiques foncière et environnementale, le Port autonome souhaite affirmer la vocation de ces zones d'une part en réservant les terrains contigus aux quais exclusivement aux activités génératrices de trafic maritime important, régulier, pérenne et d'autre part en conservant et en entretenant la richesse environnementale des secteurs à forte valeur patrimoniale.

Le PAB n'a pas été saisi d'autres projets classés SEVESO 2 sur le terminal du Verdon. Le PAB exclut notamment toute activité de désamiantage sur le terminal.

Le Port a confirmé aux élus du Nord Médoc qu’il était prêt à admettre que le SCOT n’autorise pas l’implantation d’industries de chimie lourde à coté du terminal méthanier.

Question n°2222 : Soulac sur Mer - le 17/11/2007
J'aimerais que tous ces messieurs du PAB disent leurs avis sur l'idée d'un port méthanier à Bordeaux. C'est facile de venir crier (pour rester polie) et après de repartir chez eux bien tranquille à 90 kms loin de tout danger.

Réponse  PORT BORDEAUX 23/11/2007
Le PAB est compétent sur la totalité de l’estuaire ; les terminaux de Pauillac et du Verdon lui appartiennent ; plus d’une trentaine de ses salariés travaillent sur le Nord Médoc, et y ont installé leur famille.

Question n°2221 : Le Verdon sur Mer - le 17/11/2007
A la DRIRE: Dans le cadre du plan de prévention des risques naturels et technologiques, la commune du Verdon sur Mer fait l'objet de 2classements: innondations (estuaire, gironde, Pointe Médoc), l'érosion marine et avancée dunaire (littoral girondin)
Raisonnablement, peut-on construire un site Seveso 2 dans ce contexte?

Réponse   20/11/2007
REPONSE DE LA DRIRE
Le détail quant à la législation des installations classées, la politique de prévention des accidents majeurs et les textes détaillés correspondants sont disponibles sur les sites Internets suivants :
www.ecologie.gouv.fr
http://installationsclassees.ecologie.gouv.fr/
www.prim.net

Dans le cadre de la législation des installations classées, une fois la demande d'autorisation déposée en Préfecture :
- la DRIRE examine le caractère régulier du dossier : complet sur la forme et suffisant sur le fond pour être soumis à enquête publique ;
- synthétise l'ensemble des avis des services administratifs consultés et le rapport du commissaire enquêteur
- analyse en profondeur le dossier sur le fond : conformité reglementaire, compatibilté avec l'environnement, acceptabilité du risque
- le cas échéant analyse la tierce expertise
- donne son avis et présente son rapport au CODERST ( Conseil Départemental de l'Environnement et des Risques Sanitaires et Technologiques) du département avec le cas échéant un projet d'arrêté préfectoral encadrant les conditions de l'autorisation.

le Préfet a la décision finale quant à l'autorisation.
Le décret d'application concernant les débats publics prévoit que le compte rendu et le bilan du débat doivent être remis au commissaire enquêteur chargé de l'enquête publique au titre de la réglementation installations classées. En conséquence le débat public doit se dérouler en amont de la procédure installation classée.

Pour l'heure, aucun dossier officiel n'a été déposé en préfecture : la DRIRE a reçu l'exploitant pour lui rappeler les pièces réglementaires à fournir, et l'informer des éléments primordiaux à traiter sur le fond ( en particulier en ce qui concerne la prévention des accidents majeurs ) .

On est donc loin du moment de la "décision" qui sera prise par le Préfet et avant laquelle le rapport de la DRIRE sera bien sur établi et débattu en CODERST.

Question n°2218 : Soulac sur Mer - le 17/11/2007
Dans le cas où le port méthanier se ferait, que compte faire la communauté de communes des taxes versées par la société 4Gas?
Peut-on espérer qu'une partie des fonds permettent une baisse des impôts locaux et fonciers? Cet argent sera-t-il réinvesti en équipement soci-éducatif et sportif?

Réponse   20/11/2007
REPONSE DE LA CPDP
Le maître d'ouvrage 4Gas n'est pas compétent pour répondre à votre question.
Nous regrettons ainsi de ne pas pouvoir vous transmettre de réponse. Nous vous invitons à contacter directement le destinataire de votre question, c'est à dire la communauté de communes de la Pointe du Médoc.

Question n°2204 : Meschers - le 16/11/2007
LE SURVOL PAR DES AVIONS DE CHASSE DE L'ARMEE DE L' AIR ME PARAIT CONPROMIS EN RAISON DE L'EFFET QUE POURRAIT PROVOQUER UN CRASH. L'ARMEE DE L' AIR DISPOSE DE CETTE ZONE D'ENTRAINEMENT BASSE ALTITUDE, AVEZ-VOUS INFORME CES AUTORITES ET QUELLE EST LEUR POSITION.
LES ARCHIVES DE PRESSE REVELENT DES INFORMATIONS QUI FONT FROID DANS LE DOS, DES NAVIRES COULES PENDANT LE CONFLIT DE LA 2ème GUERRE MONDIALE SONT TOUJOURS CHARGES DE LEUR MATERIELS DE GUERRE ET LE DANGER TOUJOURS PRESENT, DES MUNITIONS ACTIVES SONT REJETEES ANNUELLEMENT SUR LES 2 RIVES DU VERDON QUE SE PASSERA-T-IL SI UNE MINE EXPLOSE AU PASSAGE D' UN DE CES NAVIRES? NOMBREUX PENSENT A L'ARGENT MAIS MOI JE NE VEUX PAS FINIR EN HOT-DOG. ECLAIREZ MA LANTERNE, A L' HUILE D'OLIVE, S'IL VOUS PLAIT.

Réponse  4gas 28/11/2007
REPONSE DE LA CPDP
Nous vous transmettons la contribution de la Direction de l'Aviation Civile qui s'est exprimée sur la question du survol de l'installation.

Réponse du PAB
Le port n’a pas connaissance d’accidents survenus depuis le dernier conflit mondial mettant en cause des mines rejetées par des navires coulés durant le conflit.

Question n°2202 : Le Verdon sur Mer - le 16/11/2007
question au PAB.
Pourquoi le PAB méprise-t-il à un tel point les populations locales ?
Nous sommes le 16/11, certaines questions au PAB sont en attente depuis 1mois et demie...(ex. : question 638 du 26/09).
Le statut des ports autonomes doit être revu. J'espère que ce sera vers plus de respect des citoyens, des poplations locales. Le PAB se rend-il compte qu'il influence fortement la réaction de rejet vis-à-vis de ce projet ?

Réponse  PORT BORDEAUX 20/11/2007
La composition du Conseil d’Administration du PAB est fixée par l’Etat. Le Code des Ports Maritimes précise que chaque Conseil comprend de droit « un membre désigné par la Région dans laquelle se trouve la principale ville de la circonscription du port, un membre désigné par le conseil général du département dans lequel se trouve la principale ville de la circonscription du port, un membre désigné par le conseil municipal de la principale ville de la circonscription du port ». Deux autres membres représentant « des collectivités territoriales intéressées au fonctionnement du port » peuvent, le cas échéant, être désignés.

Question n°2195 : St Georges de Didonne - le 16/11/2007
Question posée au PORT AUTONOME DE BORDEAUX

Le rôle du PAB comme acteur du développement économique régional est souvent avancé !
Mais il faut préciser les limites de la région économique concernée, car la rive droite de l’estuaire en semble exclue !

Est-ce que la rive droite de l’estuaire est prise en compte dans les décisions de développement des sites du PAB et en particulier celui du VERDON?

Est-ce que l’impact sur le Pays Royannais a été évoqué lors de la décision d’ouvrir le site du VERDON à une activité de réception de GNL?

Pourquoi n’y a-t-il pas de représentant du Pays Royannais au Conseil d’Administration du PAB ?

Quels sont les correspondants du Pays Royannais consultés par le PAB avant la prise des décisions ?

Est-ce que le PAB est surpris que le Débat Public, portant sur un projet concernant le site du VERDON, entraîne un tel mouvement de protestations dans le Pays Royannais ? Malgré cela, est-ce que le PAB maintient sa décision de développement dans l’activité de réception de GNL ?

Est-ce que les Dirigeants du PAB sont suffisamment convaincus de l’intérêt de leur projet, pour assumer une dégradation définitive de l’activité touristique du Pays Royannais, ?

Réponse  PORT BORDEAUX 20/11/2007
La composition du Conseil d’Administration du PAB est fixée par l’Etat. Le Code des Ports Maritimes précise que chaque Conseil comprend de droit « un membre désigné par la Région dans laquelle se trouve la principale ville de la circonscription du port, un membre désigné par le conseil général du département dans lequel se trouve la principale ville de la circonscription du port, un membre désigné par le conseil municipal de la principale ville de la circonscription du port ». Deux autres membres représentant « des collectivités territoriales intéressées au fonctionnement du port » peuvent, le cas échéant, être désignés.

Question n°2181 : St Georges de Didonne - le 15/11/2007
Question posée à la CCI de ROCHEFORT
La Chambre de Commerce et d’Industrie de Rochefort n’est pas encore intervenue dans le débat public portant sur le projet de terminal méthanier au VERDON, dont la réunion de clôture est actuellement programmée le 29 novembre.

La position de la CCI de Rochefort est attendue avant cette date, en raison de l’impact très négatif de ce projet sur l’activité économique du Pays Royannais.

C’est en effet à la CCI de Rochefort de donner les éléments économiques que beaucoup de personnes attendent.

Réponse   20/11/2007
REPONSE DE LA CPDP
Le maître d'ouvrage 4Gas n'est pas compétent pour répondre à votre question.
Nous regrettons ainsi de ne pas pouvoir vous transmettre de réponse. Nous vous invitons à contacter directement le destinataire de votre question, c'est à dire la CCI de Rochefort.

Question n°2180 : St Georges de Didonne - le 15/11/2007
Le directeur du PAB a déclaré à la réunion du 8 novembre à SOULAC que l’activité du terminal méthanier générerait un chiffre d’affaire supplémentaire au PAB de 2 millions d’EUROS ! Il aurait été intéressant de connaître une estimation du résultat attendu, car les coûts supplémentaires induits par cette activité peuvent être estimés.

-amortissement, coûts d’entretien et d’exploitation des remorqueurs supplémentaires de forte puissance, nécessaires uniquement à cette activité et donc qui seront sous utilisés.

-coûts des travaux de dragage du chenal plus fréquents et intensifs pour permettre l’accès à des navires de fort tirant d’eau et peu manoeuvrants.

- coût de surveillance et de sécurité pour faire respecter les règles de navigation lorsque le navire sera en mouvement dans le chenal et en cours de déchargement.

-Coûts supplémentaires induits par les perturbations sur les mouvements des autres navires de commerce.

-coûts supplémentaires sur la zone de déchargement des conteneurs, engendrés par la proximité des postes de déchargement du GNL et rendant risqué la poursuite de l’activité pendant certaines phase du déchargement.

-amortissements d’une partie des investissements liés uniquement à cette activité.

-la liste de coûts supplémentaires directement supportés par le PAB, sera complétée par les services du port.

A ce chiffre d’affaire supplémentaire pour le PAB de seulement 2 millions d’EUROS, on peut estimer sans se tromper qu’il générera un déficit supplémentaire au PAB et une perte économique considérable sur l’activité touristique des deux rives de la Gironde.
Doit-on laisser les Dirigeants du PAB nous entraîner dans un tel fiasco économique ?
Pour donner une référence d’ordre de grandeur à ce chiffre d’affaire supplémentaire, le coût du débat public en cours est de l’ordre de 1 million d’EUROS !

QUESTION : il est demandé au PAB d’apporter toutes informations complémentaires sur l’aspect financier de l’implantation d’un terminal méthanier au VERDON ?

Réponse  PORT BORDEAUX 20/11/2007
Le chiffre d’affaires attendu de l’activité 4Gas est d’environ 1€/tonne sur les droits de port, sans charge supplémentaire ni embauche nécessaire, sans impact sur l’activité conteneurs.


Question n°2177 : Le Verdon sur Mer - le 15/11/2007
Trouvez-vous admissible qu'un citoyen contribuant aux pertes abyssales d'un établissement portuaire ne soit pas en mesure de vérifier où passe son argent ? C'est quoi la transparence pour vous Monsieur le Président ?
Je vous demande d'avoir en communication les 3 derniers exercices comptables du PAB.

Réponse  PORT BORDEAUX 23/11/2007
Les éléments de réponse sont dans le rapport d’activité du Port :
http://www.bordeaux-port.fr/fr/principaux_chiffres/ra_2006_opt.pdf


Question n°2176 : Le Verdon sur Mer - le 15/11/2007
Qui paye les cars, les sandwichs et les packs de bière destinés à exciter les dockers et le personnel ? La Cgt? La direction du PAB ? Qui finance les pertes du PAB depuis des décennies. Si ce n'est le contribuable. Sans les subventions déguisées, nous savons tous qu'il s'agit de pertes énormes. (Rapport de la Cour des Comptes)

Réponse  PORT BORDEAUX 20/11/2007
Le PAB n’a pas contribué à l’organisation du déplacement des agents.

La situation financière du PAB n’a pas nécessité de renflouement public.

Question n°2171 : St Georges de Didonne - le 15/11/2007
Le PAB a annoncé que la date d’expiration d’un contrat d’engagement avec ENDESA, pour une réservation de terrain au VERDON en vue d’une implantation d’un terminal méthanier (un 2eme projet venant s’ajouter à celui de 4GAS !), était en octobre 2007 ; cette date a été ensuite portée à novembre 2007 !(cf. le verbatim des réunions publiques).

Quelle est la date exacte d’expiration de ce contrat d’engagement avec ENDESA?
Quelle est la décision d’ENDESA sur son projet de terminal méthanier ?

Réponse  PORT BORDEAUX 20/11/2007
REPONSE DU PAB
L'établissement portuaire, après Elf - Total, a été approché notamment par Shell, puis 4Gas, puis Endesa. Il a délivré à ces deux dernières sociétés européennes des réservations de terrain similaires, compte tenu des engagements que chacune prenait envers lui (tout spécialement de respect de la réglementation et de trafic).

A ce jour, Endesa, n’a pas présenté de dossier technique ou administratif au PAB, tout en indiquant vouloir maintenir sa réservation.

Question n°2160 : St Georges de Didonne - le 14/11/2007
Pour le PAB: s'agissant de l'appontement: quelle sera sa longueur aprés réaménagement?
combien y aura-t-il de poste de déchargement ?pouvez vous nous communiquer la hauteur des bras de déchargement.

Réponse  PORT BORDEAUX 20/11/2007
Le poste principal actuel sera réhabilité, c'est à dire la plate-forme de 40x20 m sera réutilisée pour y mettre les bras de déchargement. Les ducs d'albe d'accostage et d'amarrage seront remplacés par de nouveaux. On peut donc dire que le nouveau poste aura la même longueur que le poste actuel. Il n'y aura qu'un seul poste de déchargement. Au stade actuel de l'étude, il est prématuré de connaître les caractéristiques des bras de déchargement mais à titre d'information la hauteur d'un bras de déchargement pour pétrolier est de l'ordre de 18.50m en position de repos (bras relevé)

Question n°2153 : St Georges de Didonne - le 14/11/2007
Question posée au SMIDDEST
Pour quelles raisons le Syndicat Mixte de Développement Durable de L’Estuaire de la Gironde n’est pas encore intervenu dans le débat public du projet de terminal méthanier au VERDON.
Le sujet est suffisamment grave pour que le SMIDDEST se prononce et passe outre les aspects politiques qui pourraient être différents dans les Conseils généraux de Gironde ou de Charente- Maritime.
Il ne reste plus que 15 jours pour annoncer clairement une position avant la réunion publique de clôture.
Cette réponse est attendue par beaucoup de personnes, en particulier en Pays Royannais !
Il est demandé à la CPDP de faire connaître la réponse du SMIDDEST en réunion publique de clôture du 29 novembre.

Réponse   20/11/2007
REPONSE DE LA CPDP
Le maître d'ouvrage 4Gas n'est pas compétent pour répondre à votre question.
Nous regrettons ainsi de ne pas pouvoir vous transmettre de réponse. Nous vous invitons à contacter directement le destinataire de votre question, c'est à dire le SMIDDEST.

Question n°2147 : Le Verdon sur Mer - le 13/11/2007
Pourquoi l’établissement public du PAB, qui a forcément eu connaissance du rapport de l’observatoire du littoral, a signé des conventions de réservation en contradiction totale avec les activités économiques développées avec succès depuis 60 ans en rive droite et depuis près de 20 ans en rive gauche ?
Pourquoi le PAB qui, rappelons-le, n’est pas un État dans l’État, mais un établissement public dans un État de droit, s’est-il éloigné des conditions préalables et nécessaires à l’exercice de la démocratie de proximité, en laissant nos élus plusieurs mois dans l’ignorance de la signature desdites conventions ?
En supposant que les populations des deux rives ne soient pas contraintes de prendre les mesures nécessaires à la sauvegarde de leurs intérêts économiques, patrimoniaux et environnementaux, autrement dit si 4GAS se retire, l’établissement public a-t-il intégré dans sa réflexion le transfert de compétences sur les terrains vacants en faveur de la communauté du Nord Médoc ?

Réponse  PORT BORDEAUX 14/11/2007
La vocation industrielle des terrains du Port autonome est constamment réaffirmée, y compris dans les documents d’urbanisme en vigueur sur la Commune du Verdon. La politique foncière de l’établissement portuaire réserve les terrains contigus aux quais exclusivement aux activités génératrices de trafic maritime important, régulier, pérenne.

Sur les autres espaces, le PAB s’est dessaisi de la quasi totalité de ses propriétés sur le Nord Médoc, au cours des dernières années :

• 72 ha rétrocédés à l’Office National des Forêts
• 300 ha au profit du Conservatoire du Littoral
• et plus de 150ha vendus à des particuliers

auxquels on peut ajouter pour mémoire les 78 ha de Port Médoc (majoritairement constitués de plan d’eau).

L’établissement n’a conservé de terrains que sur la commune du Verdon, soit environ 970 hectares, dont plus des deux tiers à vocation environnementale :
• 180ha pour l’exercice immédiat de l’activité portuaire,
• 20ha pour Port Bloc et ses abords
• 120ha pour un développement sur les court, moyen et long termes
• près de 650 ha d’espaces naturels, dont le marais du Conseiller (plan de gestion CURUMA)

(Chiffres arrondis)

Question n°2134 : St Augustin sur Mer - le 12/11/2007
Monsieur le Président, Monsieur SOURD,
Je fais suite à mon courriel du 30/10/2007 qui, jusqu' à présent, n' a pas semblé vous interpeller.....
Pour avoir une idée en grandeur réelle de ce qu' une explosion de GNL peut faire, vous devriez vous reporter au drame du 29/07/2004 en Belgique : un gazoduc de 90 cms ( seulement ) sectionné net a dévasté 3 kms à la ronde......
Pour tenir compte des risques de ce type, GDF a déplacé la tour de contrôle des Opérations de déchargement de MONTOIR afin que les Ingénieurs puissent éventuellement intervenir à distance en cas de "pépin" !
Si le risque est aussi insignifiant que vos interlocuteurs de 4GAZ le prétendent, c 'est aussi qu' ils ne veulent pas interroger le Parlement de BRUXELLES qui s' inquiète aussi des risques encourus par les populations, et doit revoir les distances d' éloignement !
Arrêtez le processus avant qu 'il ne soit trop tard pour reculer, l' Artère de GUYENNE qui alimente PARIS peut aussi être alimentée depuis d' autres terminaux installés en Zone Industrielle spécialisée .....



Réponse  TIGF 12/11/2007
Réponse de TIGF
Suite à l'accident malheureux survenu en Belgique dans la ZI de GHISLENGHIEN en juillet 2004, de nombreuses réformes ont donnée lieu à une nouvelle réglementation plus contraignante notamment l'arrêté multi fluides du 04 Août 2006. Elle s'appuie notamment sur une approche probabiliste (Analyse de l’existant) imposant par exemple des dispositions particulières de construction (article 7). TIGFa toujours eu une culture très volontariste en matière de sécurité et n'a pas attendu que la réglementation se durcisse. Depuis ses cinquante dernières années, TIGF a exploité ses ouvrages dans le plus profond respect de l'environnement et de la sécurité des biens et des personnes comme peuvent en témoigner les riverains de ses ouvrages qui ne se sont jamais opposés à l'établissement de nouvelles canalisation dans leur propriété.

Question n°2122 : St Georges de Didonne - le 11/11/2007
Les informations sur la navigation des navires méthanier dans l’estuaire et ses conséquences sur la navigation habituelle dans cette zone ont été données à la réunion du 8 octobre à Royan. Le verbatim de la réunion reproduit les informations données par le Commandant du port de Bordeaux sur ce thème (pages 36 et suivantes). En dehors du fait qu’elles soient très incomplètes, elles présentent des erreurs et certains propos sont trompeurs.

-1 Dire que la perturbation sur le trafic du bac sera insignifiante et ne devrait pas occasionner plus de 5 minutes de retard est inexact.
En effet,l’entrée de port BLOC se trouvant à 2.5 km de l’appontement du navire méthanier, la règle internationale d’exclusion de toute navigation à moins de 3.5 km d’un navire méthanier en mouvement dans un chenal, empêche toute sortie-entrée du port tant que la manœuvre d’amarrage n’est pas terminée. Pour confirmer cette perturbation dans le trafic, faut-il ajouter les manœuvres de prise de remorque des 4 remorqueurs à 2 km en aval de port Bloc !

La question 1345 du 14 octobre « rubrique autres acteurs » demande que le calcul soit refait. A la date du 11 novembre la réponse n’est pas encore apportée. En première approximation le délai serait d’environ 1 heure !

Il est cependant intéressant de noter que le PAB annonce déjà des « aménagements » à cette règle internationale, conduisant à croiser le méthanier par l’arrière à la moitié de la distance réglementaire (réponse n° 1491) afin de réduire l’impact sur la navigation !
Jusqu’où iront les dérogations dans cet estuaire difficile ? Qui assumera cette dérogation lorsqu’il y aura un accident ? Qui a la responsabilité finale de valider les dérogations ?

-2 Il est trompeur de dire que la fréquence sera faible (4 mouvements par semaines), car le PAB a clairement annoncé son intention d’accueillir d’autres terminaux méthanier (ex : ENDESA ?). Au stade actuel d’information sur les projets de développement du PAB, le nombre de mouvements serait de 4 par semaine.

-3 Il est possible de donner l’information qu’il n’y a pas de conflit dans l’estuaire de la Loire entre les plaisanciers et les navires méthanier approvisionnant MONTOIR. De sous entendre qu’il devrait en être de même dans l’estuaire de la Gironde est trompeur car les conditions de navigation sont totalement différentes.

Que le Commandant du port prenne les cartes marines et compare les situations des ports par rapport au chenal, qu’il compare les zones habituelles de navigation, les orientations des chenaux et les emplacements des appontements de déchargement de GNL; Dans l’estuaire de la Gironde, 95% de la navigation s’effectue dans le chenal ou à moins de 2 milles de son axe. Dans l’estuaire de la Loire, le chenal est en dehors du plan d’eau habituellement fréquenté par les plaisanciers ; admettons qu’il y ait 5% de la navigation qui ne fait que traverser le chenal ! L’appontement de MONTOIR se trouve très éloigné de la zone de navigation, alors que celui du VERDON en sera très proche.
C’est totalement différent, et l’information donnée en réunion était fausse !

L’application stricte de la règle internationale conduirait à ce que tous les bateaux soient refoulés dans les ports au passage du méthanier (à la façon du chasse-neige !).Que dire également des très fortes contraintes qui s’appliqueront à port Medoc et à port BLOC, situé dans la zone de manœuvre des méthaniers ! Malheureusement ce qui est dit ci-dessus est exact. Un expert qui pourrait être nommé par la Commission le confirmerait.

Il est demandé au PORT AUTONOME DE BORDEAUX et à la CAPITAINERIE du Port d’apporter les éclaircissements nécessaires sur les sujets abordés ci-dessus, et de vérifier les informations avant de les donner !

Réponse  PORT BORDEAUX 13/11/2007
1) Responsabilités
Le capitaine du navire est responsable de son navire et de son équipage pendant toute la durée de l’expédition maritime. La capitainerie du port autorise (ou refuse) l’entrée du navire dans un port. Le préfet maritime est responsable de l’organisation des secours.

2) La fréquence des escales des méthaniers (2 escales/semaine en fourchette haute) rapportée au nombre d’escales/jour du port de Bordeaux (4 escales/jour environ) n’est pas une contrainte supplémentaire pour les bacs de la Gironde.

3) Tous les navires de plaisance (voile, pêche) et les véhicules nautiques à moteur devront se tenir éloignés des navires méthaniers en mouvement. Cette obligation ne diffère pas de celle existante vis-à-vis des navires de commerce qui font aujourd’hui escale dans le port de Bordeaux. Cette obligation ne constitue pas une contrainte à l’activité des ports "Port Médoc" et "Port Bloc", les espaces étant suffisamment larges pour permettre la cohabitation des 2 activités.

Question n°2113 : St Georges de Didonne - le 11/11/2007
Alors que le débat public portant sur le projet de terminal méthanier 4GAS au VERDON entre dans sa phase finale et que la seule réunion publique encore programmée est celle de réunion de clôture le 29 novembre , les régions Nord Medoc et Pays Royannais attendent la décision de la société ENDESA sur la confirmation ou non de son propre projet de terminal méthanier sur le site du VERDON.
Est-ce que le PORT AUTONOME DE BORDEAUX aura la transparence suffisante dans sa communication externe pour annoncer cette décision avant la fin du débat public en cours ? Nul ne le sait, mais à la vue de l’absence irresponsable du PAB pour diffuser une information sérieuse au cours des dernières semaines de débat, il est permis d’en douter!
Afin que ce débat public ne se termine pas de façon grotesque, avec une information tronquée sur le projet 4GAS et une information totalement inexistante sur un éventuel 2eme projet identique qui serait annoncé dans les prochains jours, il est demandé à la CPDP de saisir la CNDP de ce sujet et de prendre les décisions adéquates pour que l’information globale sur le sujet des terminaux méthanier au VERDON soit traité.
L’URGENCE DE LA REPONSE SEMBLE EVIDENTE !

Dans le même sujet, le PORT AUTONOME DE BORDEAUX a clairement indiqué qu’il est en mesure d’accueillir d’autres terminaux méthanier sur le site du VERDON. La réservation de terrain par ENDESA en est l’illustration !
Pour la clarté du débat, il est demandé à la CPDP de saisir d’urgence la CNDP pour trouver le moyen pour exiger du PORT AUTONOME DE BORDEAUX, établissement public, de donner toute l’information disponible sur ses projets. Le PAB, comme cela était malheureusement son droit dans ce débat public, n’a pas répondu aux multiples questions portant sur cet engagement avec ENDESA.
La CNDP comprendra qu’il sera incompréhensible pour beaucoup de personnes de constater la fin de ce débat sans avoir les informations demandées. Les limites de l’objectif d’information des débats Publics seront atteintes, par la faute d'un acteur (PAB) qui n'a pas voulu endosser complétement ses responsablités publiquement.

Réponse  PORT BORDEAUX 13/11/2007
REPONSE DU PAB
L'établissement portuaire, après Elf - Total, a été approché notamment par Shell, puis 4Gas, puis Endesa. Il a délivré à ces deux dernières sociétés européennes des réservations de terrain similaires, compte tenu des engagements que chacune prenait envers lui (tout spécialement de respect de la réglementation et de trafic).

A ce jour, Endesa, n’a pas présenté de dossier technique ou administratif au PAB, tout en indiquant vouloir maintenir sa réservation.

REPONSE DE LA CPDP
Dans la mesure où votre demande ne concerne pas le projet de 4Gas, nous vous invitons à contacter directement le Port Autonome de Bordeaux qui vous transmettra le document que vous souhaitez.

Question n°2110 : St Georges de Didonne - le 11/11/2007
La réponse du PAB à la question reprise ci-dessous est un des éléments essentiels dans la décision d’implanter ou non un terminal méthanier au VERDON !
Il est demandé à la CPDP de bien vouloir reprendre dans son rapport final la réponse qui sera faite par le PAB . Quelle est la décision de la CPDP à cette demande ?

Question au PAB
Il est demandé au PAB de bien vouloir donner les prévisions économiques suivantes résultant de l’activité GNL au VERDON (uniquement le projet 4GAS, pour le moment !)
-le chiffre d’affaire généré (pour confirmation de celui annoncé le 8 novembre à Soulac)
-l’estimation des charges supplémentaires (en particulier provenant des remorqueurs, des travaux de dragage supplémentaires du chenal d’accès au VERDON, des amortissements et frais financiers liés à cette activité)
-l’estimation des résultats attendus.
-le nombre d’emplois créés au PAB pour cette activité GNL.
-l’estimation financière de l’impact de l’activité GNL sur l’activité « conteneurs » du VERDON.
Il parait inimaginable que ce projet ait été lancé par le PAB, sans qu’une étude économique préalable ait été faite et discutée par le Conseil d’Administration et la Direction du PAB !

Il est en effet souhaitable de ne pas voir l’évolution de l’activité du PAB uniquement à travers des évolutions de tonnages, mais également à travers les résultats économiques.

Il est demandé également à la direction du PAB de donner clairement les informations et ne pas faire comme à la réunion du 8 novembre à SOULAC, d’annoncer des résultats du PAB par « un bénéfice compris entre 0 et x( ?)€ ». En dessous du bénéfice 0, il y a le déficit ou résultat négatif qui s’expriment également en € ! Du moins c’est comme cela dans les entreprises privées !

Est-ce que dans l’étude économique préalable faite par le PAB, qui est considéré par plusieurs structures bordelaises comme étant un acteur puissant pour le développement économique de la Gironde, l’impact économique a été estimée sur les activités existantes dans le nord Medoc ainsi que sur la rive droite de l’estuaire (Charente-Maritime). Quelles sont ces estimations ?

Tous ces éléments auraient dus être donné d’emblée à la réunion publique du 8 novembre à SOULAC. Le thème était en effet « Quels impacts sociaux et économiques du projet sur le territoire ? ». Cela n’a pas été le cas !
Le PAB en tant qu’acteur économique sur la zone du VERDON et facilitateur pour l’implantation du terminal méthanier, doit apporter une réponse exhaustive à ce bilan économique.

Réponse  PORT BORDEAUX 14/11/2007
Le PAB confirme que ses résultats ont varié de 0 (en 2004) à 4 M€ (en 2006) sur les derniers exercices, que le chiffre d’affaires attendu de l’activité 4Gas est d’environ 1€/tonne sur les droits de port, sans charge supplémentaire ni embauche nécessaire, sans impact sur l’activité conteneurs.

L’impact économique sur les activités existantes dans le Nord Medoc et non directement liées au port autonome a fait l’objet des présentations du 8 novembre dernier.

Question n°2109 : St Georges de Didonne - le 11/11/2007
Question posée au PORT AUTONOME DE BORDEAUX

Il est demandé au PAB de bien vouloir donner les prévisions économiques suivantes résultant de l’activité GNL au VERDON (uniquement le projet 4GAS, pour le moment !)
-le chiffre d’affaire généré (pour confirmation de celui annoncé le 8 novembre à Soulac)
-l’estimation des charges supplémentaires (en particulier provenant des remorqueurs, des travaux de dragage supplémentaires du chenal d’accès au VERDON, des amortissements et frais financiers liés à cette activité)
-l’estimation des résultats attendus.
-le nombre d’emplois créés au PAB pour cette activité GNL.
-l’estimation financière de l’impact de l’activité GNL sur l’activité « conteneurs » du VERDON.
Il parait inimaginable que ce projet ait été lancé par le PAB, sans qu’une étude économique préalable ait été faite et discutée par le Conseil d’Administration et la Direction du PAB !

Il est en effet souhaitable de ne pas voir l’évolution de l’activité du PAB uniquement à travers des évolutions de tonnages, mais également à travers les résultats économiques.

Il est demandé également à la direction du PAB de donner clairement les informations et ne pas faire comme à la réunion du 8 novembre à SOULAC, d’annoncer des résultats du PAB par « un bénéfice compris entre 0 et x( ?)€ ». En dessous du bénéfice 0, il y a le déficit ou résultat négatif qui s’expriment également en € ! Du moins c’est comme cela dans les entreprises privées !

Est-ce que dans l’étude économique préalable faite par le PAB, qui est considéré par plusieurs structures bordelaises comme étant un acteur puissant pour le développement économique de la Gironde, l’impact économique a été estimée sur les activités existantes dans le nord Medoc ainsi que sur la rive droite de l’estuaire (Charente-Maritime). Quelles sont ces estimations ?

Tous ces éléments auraient dus être donné d’emblée à la réunion publique du 8 novembre à SOULAC. Le thème était en effet « Quels impacts sociaux et économiques du projet sur le territoire ? ». Cela n’a pas été le cas !
Le PAB en tant qu’acteur économique sur la zone du VERDON et facilitateur pour l’implantation du terminal méthanier, doit apporter une réponse exhaustive à ce bilan économique.

Il est demandé à la CPDP de bien vouloir reprendre la réponse qui sera faite par le PAB dans son rapport final, car elle est un élément essentiel dans la décision d’implanter ou non un terminal méthanier au VERDON.

Réponse  PORT BORDEAUX 13/11/2007
Le PAB confirme que ses résultats ont varié de 0 (en 2004) à 4 M€ (en 2006) sur les derniers exercices, que le chiffre d’affaires attendu de l’activité 4Gas est d’environ 1€/tonne sur les droits de port, sans charge supplémentaire ni embauche nécessaire, sans impact sur l’activité conteneurs.

L’impact économique sur les activités existantes dans le Nord Medoc et non directement liées au port autonome a fait l’objet des présentations du 8 novembre dernier.

Question n°2100 : Meschers - le 10/11/2007
Je cite cet extrait d'article lu sur Internet , qui en même temps est ma question :
Le PAB avec la complicité de 4GAS ne cherche-t-il pas à réaliser son vieux rêve de 33 ans '' Le Verdon demain - Le Verdon tomorrow '' ? J'attends votre réponse à ma question, à laquelle vous ne me donnerez peut-être pas de réponse, à moins d'un miracle
Mais SVP arrêtez de tromper les gens Merci

Réponse  PORT BORDEAUX 20/11/2007
A la différence des plans dont il est fait état ici, le projet de terminal méthanier ne nécessite pas la réalisation d’infrastructures nouvelles – seule est nécessaire pour le port la réhabilitation de l’appontement existant.
Rappelons que le projet de vaste zone industrielle imaginé dans les années 70 n’était pas une idée du seul PAB : le Gouvernement avait retenu le site du Verdon (compte tenu des atouts du sites) pour y effectuer un développement industriel majeur sur l’Atlantique, comme il l’avait fait au Havre et à Marseille-Fos au cours des plan précédents. Suite aux deux premiers chocs pétroliers, ce projet n’avait pas eu de suite concrète.

Question n°2096 : Meschers - le 10/11/2007
Quelle est la position de M Juppé dont le silence est assourdissant ?
La mairie de Bordeaux a bien son mot à dire sur les projets du PAB.

Réponse   20/11/2007
REPONSE DE LA CPDP
Le maître d'ouvrage 4Gas n'est pas compétent pour répondre à votre question.
Nous regrettons ainsi de ne pas pouvoir vous transmettre de réponse. Nous vous invitons à contacter directement le destinataire de votre question, c'est à dire le maire de Bordeaux.

Question n°2080 : St Georges de Didonne - le 09/11/2007
Question posée au PORT AUTONOME DE BORDEAUX :
La société ENDESA devait confirmer avant fin novembre 2007 sa réservation de terrain sur le site du VERDON pour l’implantation de son propre terminal méthanier !
Bien que ce sujet sorte du cadre strictement définit par la CNDP pour le débat public concernant le projet de terminal méthanier de 4GAS, et que le PAB ne soit pas associé à 4GAS pour la maîtrise d’ouvrage, il est demandé avec insistance que le PAB passe outre à son droit de ne pas répondre, et que dans un soucis de transparence dans sa communication externe, indique le stade actuel des discussions sur le projet d’ENDESA.
Est-ce que ENDESA a confirmé sa réservation de terrain ?
Il est demandé à la CPDP de publier cette question concernant un projet de terminal méthanier devant s’installer sur le même site que celui qui est en cours de débat public.

Réponse  PORT BORDEAUX 13/11/2007
REPONSE DE LA CPDP
Dans la mesure où votre demande ne concerne pas le projet de 4Gas, nous vous invitons à contacter directement le Port Autonome de Bordeaux qui vous transmettra le document que vous souhaitez.

REPONSE DU PAB
L'établissement portuaire, après Elf - Total, a été approché notamment par Shell, puis 4Gas, puis Endesa. Il a délivré à ces deux dernières sociétés européennes des réservations de terrain similaires, compte tenu des engagements que chacune prenait envers lui (tout spécialement de respect de la réglementation et de trafic).

A ce jour, Endesa, n’a pas présenté de dossier technique ou administratif au PAB, tout en indiquant vouloir maintenir sa réservation.

C'est uniquement si le projet est autorisé par le Préfet que la réservation peut donner lieu à une convention d'occupation du terrain et, bien évidemment, le Préfet n'autorisera le projet que s'il satisfait aux différentes réglementations en vigueur, sur la base d'études approfondies de dangers et d'impacts.

Question n°2072 : - le 07/11/2007
A la DGAC: Les navires peuvent-ils effectivement apponter, et dans quelles conditions?

Réponse   20/11/2007
REPONSE DE LA CPDP
Le maître d'ouvrage 4Gas n'est pas compétent pour répondre à votre question.
Nous regrettons ainsi de ne pas pouvoir vous transmettre de réponse. Nous vous invitons à contacter directement le destinataire de votre question, c'est à dire la DGAC.

Question n°2040 : Royan - le 05/11/2007
Les méthaniers de 250.000 tonnes en cas d'incendie: quels pompiers? Comment les secours seront acheminés? Par mer? Par terre (médoc)?
En cas d'échouement dans l'estuaire à la suite soit d'une panne, soit d'une tempête: Comment assurer la navigation d'autres cargos?

Réponse  4gas 28/11/2007
REPONSE DU PAB
En cas d'avarie, les remorqueurs qui sont présents pour toutes les manœuvres d’accostage ou d’appareillage des navires méthaniers seraient immédiatement mobilisés pour aider le navire à se déséchouer. La navigation des navires de commerce serait interrompue si elle interfèrait avec les opérations de déséchouement en cours.

Question n°2039 : Sevran - le 05/11/2007
Gaz de France a obligatoirement la possibilité d'adapter son réseau de livraison pour assurer les volumes de débit à venir, oui ou non? Si non, pour quelles raisons?
Vous êtes bien d'accord que s'il n'y avait pas l'ouverture du marché, 4Gas ne se serait jamais aventuré sur le territoire français.

Réponse   20/11/2007
REPONSE DE LA CPDP
Le maître d'ouvrage 4Gas n'est pas compétent pour répondre à votre question.
Nous regrettons ainsi de ne pas pouvoir vous transmettre de réponse. Nous vous invitons à contacter directement le destinataire de votre question, c'est à dire GAZ DE FRANCE.

Question n°2028 : Le Verdon sur Mer - le 05/11/2007
Au PAB: Pourquoi nous avoir infligé une telle "punition" en 2007? Pourquoi pas cette "tolérance" que nous avions depuis si longtemps à savoir les panneaux de sens interdits, sur la route du môle et de la zone industrielle, alors que les activités sont moindres au fil des ans. Il n'y a jamais eu d'accident. Serons-nous verbalisés?

Réponse  PORT BORDEAUX 14/11/2007
L’ensemble de la zone portuaire composée des installations portuaires et des terrains appartenant au Domaine Public gérés par le port sur le site du Verdon, comme sur l’ensemble des sites portuaires, constitue des zones à accès réglementé et ce depuis toujours. Les contraintes et les limitations d’accès ont été renforcées par la mise en œuvre des mesures de sûreté découlant du code ISPS, Code International pour la sûreté des navires et des installations portuaires (International Ship and Port facilities Security) à compter du 1er juillet 2004.

De plus, « l’appropriation » de plus en plus fréquente de ces zones par des camping-caristes ou des familles le week-end augmente de façon significative les risques d’accidents avec les camions qui acheminent les conteneurs et les engins portuaires.

Ce sont les raisons pour lesquelles, cette signalisation a été rénovée et des panneaux ont été réinstallés.

Question n°2015 : Kourou - le 02/11/2007
Question au port autonome de bordeaux.
En cas de grève (ou de mise en attente d'un méthanier), où stationneront les méthaniers ? Certes, j'espère, en dehors du chenal, mais où précisément ?

Réponse  PORT BORDEAUX 14/11/2007
Le port de Bordeaux dispose de 3 zones de mouillage qui permettent aux navires d’attendre le bon moment de la marée ou la disponibilité de leur poste ou des conditions météorologiques favorables.
- une zone à BXA (la plus fréquentée pour les navires en entrée)
- une zone en rade de Chambrette (devant Le Verdon) : zone abritée à destination des petits navires ne transportant pas de marchandises dangereuses
- une zone au milieu de l’estuaire entre Suzac et le Verdon : zone abritée offrant des profondeurs suffisantes pour les gros navires et les navires transportant des marchandises dangereuses ou polluantes

Ces zones sont écartées du chenal de navigation. Il n’y a pas d’incidence entre les navires qui naviguent et les navires mouillés sur leur ancre à l’intérieur de ces zones.

Question n°2009 : Le Verdon sur Mer - le 02/11/2007
Combien le port autonome de bordeaux emploie-t-il de personnes sur le site du Verdon sur Mer ?
(NB : inutile de délayer ma question en répondant pour toute la gironde...)

Réponse  PORT BORDEAUX 14/11/2007
Environ une trentaine

Question n°2008 : Le Verdon sur Mer - le 02/11/2007
Je repose la question 112 à laquelle il a été répondu par la CPDP: "Votre question n'entre pas dans le cadre du débat public. Nous regrettons ainsi de ne pas pouvoir y donner suite."

question 112 :
Pourquoi le port autonome de Bordeaux a-t-il refusé l'implantation d'un centre Leclerc au Verdon, certainement créateur de beaucoup d'emplois réels pour la population locale (Champion emploi une quarantaine de personnes à Soulac) et évidemment sans danger et non polluant ?

Pensez-vous vraiment que de connaître la raison du rejet de projets alternatifs n'aide pas à se situer dans le débat ? Pourquoi éviter la question de l'emploi si présente dans cette question ?



Réponse  PORT BORDEAUX 20/11/2007
Le PAB a le souci constant de valoriser son patrimoine, développer l’économie régionale, et préserver la richesse naturelle de l’estuaire et des écosystèmes associés. Il y développe des actions de gestion environnementale (par exemple avec l’association CURUMA sur le marais du Conseiller), cède de larges espaces à des organismes indiscutables (Conservatoire de l’Espace et du Littoral, ONF, …), collabore avec les collectivités pour leur stratégie touristique (mise en œuvre de Port Médoc)

Une trentaine de ses salariés travaillent sur le Nord Médoc, et y ont installé leur famille ; leurs enfants fréquentent les écoles locales.

Par ailleurs, la vocation industrielle des terrains du Port autonome est constamment réaffirmée, y compris dans les documents d’urbanisme en vigueur sur la Commune du Verdon. La politique foncière de l’établissement portuaire réserve les terrains contigus aux quais exclusivement aux activités génératrices de trafic maritime important, régulier, pérenne. L’implantation d’un centre commercial aurait compromis les projets du Port, dont il est aujourd’hui question.

Question n°1996 : Le Verdon sur Mer - le 31/10/2007
Est-ce vrai que le représentant de 4GAS à Bordeaux est l'ancien directeur commercial du Port Autonome de Bordeaux ?

Réponse  PORT BORDEAUX 14/11/2007
Le représentant de 4Gas à Bordeaux est un ancien cadre de la direction commerciale, chargé des projets de développement du port autonome.

Question n°1993 : Le Verdon sur Mer - le 31/10/2007
Sachant que le projet présenté par 4GAS au PAH (Port Autonome du Havre) a été rejeté lors de l’appel d’offres, j’aimerais savoir selon quel critère ce rejet a été prononcé.
En quoi le PAB est-il moins exigeant que le PAH ?

Réponse  PORT BORDEAUX 20/11/2007
Le PAB a déjà répondu que cette question concernait le PAH

Question n°1990 : Le Verdon sur Mer - le 31/10/2007
Le PAB cite en exemple cette action menée sur la commune de Le Verdon Sur Mer : «EXEMPLE DE DEVELOPPEMENT DURABLE
Au nord du site industrialo-portuaire du Verdon, le Port de Bordeaux gère un espace foncier de 160 ha qui compose le marais du Conseiller dont la richesse floristique et faunistique représente un enjeu majeur en terme de réhabilitation, de préservation et de valorisation. »
BORDEAUX PORT n° 50 décembre 2006.
N’est-ce pas là un simple alibi écologique ?
Si ce n’est le cas, en quoi l’implantation d’un terminal méthanier sur le dernier estuaire naturel d’Europe et à proximité de zones d’intérêt patrimonial et écologique majeur est-elle en adéquation avec l’«exemple de développement durable » dont se targue le PAB au Verdon ?

Réponse  PORT BORDEAUX 13/11/2007
La mise en œuvre du plan de gestion du marais du conseiller élaboré par l’association CURUMA en concertation avec la mairie du Verdon, la DIREN, le Conseil Général de la Gironde, le Conseil Régional Aquitain, l’Agence de l’Eau et le Port autonome de Bordeaux, s’inscrit dans une démarche volontariste de l’établissement portuaire de décliner concrètement sa politique environnementale sur les territoires dont il est gestionnaire.

Le développement durable des territoires ne s’entend pas sous le seul aspect de la sanctuarisation des espaces d’intérêt patrimonial. Les enjeux de développement auxquels le Port de Bordeaux fait face aux côtés des collectivités territoriales sont souvent complexes et comportent de multiples facettes.

Aussi, il apparaît que le choix d'une approche intégrée à l'échelle d'un territoire tel que celui de la zone industrialo-portuaire du Verdon doit permettre de contribuer efficacement au développement et à la diversification de l'économie locale.

Adopter une approche intégrée signifie, d'une part, qu'au stade de la planification de ses orientations d'aménagement, de ses politiques foncière et environnementale comme à celui de leur mise en oeuvre, le Port autonome de Bordeaux tient compte de toutes les dimensions des enjeux d’un développement économique durable (économique, environnementale, sociale et culturel), et d’autre part, que l’implantation d’un projet, n’est envisagée que sous condition d’un strict respect de l’ensemble des dispositions du Code de l’environnement et de la mise en œuvre de mesures d’accompagnement environnementales à la hauteur des enjeux de ce territoire.

Question n°1950 : Hourtin - le 31/10/2007
A la vue des chiffres énumérés par M. Emiel, pourquoi la DRIRE représenté par M. Fauvre n'augmente-t-elle pas les distances minimales de sécurité? (400 m des maisons et 800 m des écoles)

Réponse   31/10/2007
Le détail quant à la législation des installations classées, la politique de prévention des accidents majeurs et les textes détaillés correspondants sont disponibles sur les sites Internets suivants :

www.ecologie.gouv.fr
http://installationsclassees.ecologie.gouv.fr/

http://www.prim.net

Ci-dessous éléments de réponses aux différents points abordés

Des distances forfaitaires d'éloignement entre ce type d' installations et des habitations, ERP, etc..... ne sont pas prévus par la réglementation française.

En revanche, la législation des installations classées stipule que la délivrance de l’autorisation d’exploiter une installation peut être subordonnée à son éloignement des habitations, des immeubles habituellement occupés par des tiers, des établissements recevant du public, des cours d’eau, ou des zones destinées à l’habitation par des documents opposables au tiers. (article L 512-1 du code de l'environnement)

Lors de l'instruction de la demande d'autorisation, l'acceptabilité du projet est examinée au regard de la gravité potentiel des accidents identifiés, de leur probabilité et de leur cinétique. Au final une grille d’analyse permet de synthétiser pour chaque accident le couple probabilité – gravité des conséquences sur les personnes physiques situées aux alentours de l'établissement et de statuer quant à une autorisation possible. Cette grille est établie sur la base de la circulaire MEDD du 29 septembre 2005.

Si l'établissement est autorisé , à l'intérieur de certaines zones d'effets générées par des événements accidentels représentatifs de l'établissement, des servitudes d'utilité publique sont instituées pour assurer une maîtrise de l'urbanisation autour de l'établissement et maintenir l'acceptabilité initiale du risque .

Un plan de secours dit PPI (Plan Particulier d'Intervention) est également défini et intégré au plan Orsec du département. Ce plan se bas e sur un scénario catastrophique de probabilité très faible.

Lors de la réunion public du Verdon ont été présentés quelques exemples de modélisations d'accidents sur des terminaux existant :

Fos Cavaou : effets irréversibles de 750 à 1005 m
Montoir : effets irréversibles 1000 à 1310 m

Il convient de préciser que pour la Maîtrise de l'Urbanisation (MU) et les PPI (Plan s Particuliers d'Intervention) , les périmètres retenues autour de ces sites autorisés sont les suivants :

Fos Cavaou :
MU : zones des effets létaux et irréversibles : 491 m ;
PPI : 1420 m
Montoir :
MU : zones des effets létaux : 550 m, zones des effets irréversibles : 670 m ;
PPI : 1500 m.

Dans l'attente d'un éventuel dossier complet comportant en particulier une étude de dangers définissant précisément les zones d'effets et les scénarios d'accidents envisagés il n'est donc pas possible à ce jour de définir précisément les "distances minimales" de sécurité qui seraient mises en place .

Question n°1941 : Le Verdon sur Mer - le 31/10/2007
J'aimerais savoir qui est responsable en cas de problème maritime (accident, échouage ou autres). 4Gas? Le port autonome? Le préfet maritime?
Le port autonome paye les installations et aménagements du quai d'accostage? Est-il responsable de quelque incident? D'autre part, quel est le périmètre exact d'interdiction de naviguer lors des manoeuvres d'approche du méthanier?

Réponse  PORT BORDEAUX 20/11/2007
Comme pour les autres navires utilisant le chenal de navigation, la règle 9 du règlement international pour prévenir les abordages en mer s’applique aux navires méthaniers : Ils sont prioritaires sur les navires inférieurs à 20m, les navires à voile, les navires en train de pêcher, et les navires qui croisent le chenal.

Les bacs du Verdon /Royan doivent, à ce titre, laisser le passage aux navires prioritaires.

Tous les navires de plaisance (voile, pêche) et les véhicules nautiques à moteur devront se tenir éloignés des navires méthaniers en mouvement. Cette obligation ne diffère pas de celle existante vis-à-vis des navires de commerce qui font aujourd’hui escale dans le port de Bordeaux.

Cette obligation ne constitue pas une contrainte à l’activité des ports "Port Médoc" et "Port Bloc", les espaces étant suffisamment larges pour permettre la cohabitation des 2 activités.

L’instauration de la zone d’exclusion de 250m à partir du front d’accostage revient à étendre d’une centaine de mètres vers le large, la zone d’interdiction de navigation, de pêche et de sports nautiques fixée par arrêté préfectoral du 22 août 2002 aux abords du terminal. Cette extension n’a aucun impact sur les entrées et les sorties des navires de Port Médoc.

Les procédures d’interdiction de croisement dans la passe de l’ouest ou devant la Chambrette seront des facteurs possible de retard tant pour les porte-conteneurs du Verdon que pour les autres navires en entrée ou en sortie du port. La connaissance précise, à l’avance, du programme d’escales des navires méthaniers permettra à la capitainerie du port d’affiner les fenêtres de passage et de limiter au maximum les temps d’attente.

L’interdiction de navigation de 2 milles concerne plus précisément les navires qui croisent la route d’un méthanier sur son avant. C’est la distance qui permet au méthanier de prendre des mesures de sauvegarde (réduction de la vitesse, modification de cap,…) au cas ou le navire traversant le chenal aurait une avarie.

La distance de croisement sur l’arrière n’est pas encore définie mais sera moindre.

A proximité du Verdon, le navire méthanier sera aidé par les remorqueurs et sa capacité de manœuvre sera augmentée. La distance d’exclusion sera alors identique à celle du navire à quai (entre 200 et 250m).

Responsabilités : Le capitaine du navire est responsable de son navire et de son équipage pendant toute la durée de l’expédition maritime. La capitainerie du port autorise (ou refuse) l’entrée du navire dans un port. Le préfet maritime est responsable de l’organisation des secours.

Question n°1935 : St Augustin sur Mer - le 31/10/2007
La vraie question est : " le PAB a autorisé 4gaz, moyennant un engagement provisoire de 3 ans, d' envisager un projet plus élaboré que celui antérieur d' ELF " Qui a autorisé le Président du PAB à signer cet engagement ?
" l' a-t'il décidé seul, avec son Conseil d' Administration, dans la solitude de son bureau présidentiel ?
ou bien a-t' il requis l' autorisation de son Autorité de Tutelle, à savoir le Ministère des Transports ? "

Dans la première hypothèse, il s' agit d'une décision économique ....
dans la seconde, elle est politique et ce qu 'un Ministre a autorisé, en son temps, peut être invalidé par son successeur que nous connaissons très bien !

J' espère que la retraite voulue par beaucoup dans ce havre de paix qu 'est le pays Royannais ne sera plus troublée par cette affaire qui n' honore pas les Bordelais. Nous vivons grâce, par et avec le Tourisme : tous les chiffres le prouvent;
ne tuez pas la poule aux oeufs d' or !

Réponse  PORT BORDEAUX 13/11/2007
Les délibérations du Conseil d’administration et du Comité de Direction du Port Autonome sont soumises à l’approbation des tutelles du port. Le Comité de Direction, qui inclut les représentants de ses tutelles, a accordé une réservation de terrain qui permet au pétitionnaire de lancer des études préalables sur ce terrain, puis de déposer un dossier de demande d’autorisation d’exploiter aux autorités compétentes. Les élus ont été informés de cette réservation par la Direction du Port Autonome.

C’est uniquement si le projet est autorisé par le Préfet que la réservation peut donner lieu à une convention d’occupation du terrain et, bien évidemment, le Préfet n’autorisera le projet que s’il satisfait aux différentes réglementations en vigueur, sur la base d’études approfondies de dangers et d’impacts.

Le Code des ports maritimes prévoit, dans la composition du conseil d’administration, la présence du Préfet de la région dans laquelle se trouve la ville principale de la circonscription du port autonome ou son suppléant qu’il désigne à titre permanent.

Le ministère chargé des transports, détient un pouvoir de veto sur l’ensemble des délibérations du Conseil ou du Comité.

Question n°1933 : St Vivien - le 30/10/2007
Je pense qu'il ne faut pas laisser, un complexe méthanier (ou toute autre industrie classée SEVESO2) s'implanter à la pointe du médoc, car dans ce cas c'est la porte ouverte à l'arrivée d'autres usines, plus ou moins pulluantes. Demain une infrastructure de ce type, mais après demain, combien ? : trois, sept, dix... ? Nous nous engageons, dans un processus de destruction, d'un site naturel magnifique qui de plus est classé NATURA 2000.
Je trouve cela scandaleux et aberrant, pour ne pas dire criminel, de vouloir construire un tel complexe, à 400 mètres des premières habitations et à 800 mètres d'une école. Que diriez-vous si c'était à 400 mètres de chez vous ?

Pouvez-vous me confirmer ou m'infirmer, si le préfêt de Gironde Francis IDRAC est ou n'est pas administrateur du port autonome de Bordeaux et m'indiquer si éventuellement, d'autres liens les unissent ? Pouvez-vous également, me faire savoir si c'est le préfêt, qui signe l'autorisation d'implantation d'un port méthanier, tel que celui du projet concerné.

Réponse  PORT BORDEAUX 06/12/2007
Le Préfet de Région Aquitaine, Préfet du Département de la Gironde, est membre du Conseil d'Administration du PAB
C'est effectivement au Préfet de la région concernée de prendre la décision finale, à l'issue de l'enquète publique, MAIS ceci, si 4Gas décide à l'issue du débat de continuer son projet.

Question n°1917 : Le Verdon sur Mer - le 30/10/2007
Je n'ai pas eu de réponse sur le couple probabilité/Gravité, qui dit probabilité dit probable!
La DRIRE peut-elle garantir à un acheteur éventuel de ma maison situé à 450 mètres du site qu'il n'y a aucun risque!

Réponse   30/10/2007
Le détail quant à la législation des installations classées, la politique de prévention des accidents majeurs et les textes détaillés correspondants sont disponibles sur les sites Internets suivants :

www.ecologie.gouv.fr
http://installationsclassees.ecologie.gouv.fr/
http://www.prim.net

Ci-dessous éléments de réponses aux différents points abordés :

Contexte réglementaire : introduction de la probabilité dans la gestion du risque
La loi du 30 juillet 2003 relative à la prévention des risques technologiques et naturels et à la réparation des dommages a imposé l'introduction de l'estimation de la probabilité, la gravité et la cinétique au sein des études de dangers remises par les exploitants des installations soumises à autorisation.

L'arrêté ministériel du 29 septembre 2005 est venu compléter cette exigence législative par la détermination de seuils réglementaires pour apprécier l'intensité des effets physiques des phénomènes dangereux, la gravité des accidents et les classes de probabilité de ces phénomènes et accidents.

Évaluation et prise en compte de la probabilité d’occurrence des phénomènes dangereux et accidents
La probabilité peut être déterminée selon trois types de méthodes : de type qualitatif, semi-quantitatif ou quantitatif. Ces méthodes permettent d'inscrire les phénomènes dangereux et accidents potentiels sur l'échelle de probabilité à cinq classes de A à E (cf. arrêté du 29 septembre 2005) La probabilité est un élément clé pour classer les phénomènes dangereux entre ceux qui serviront à la maîtrise de l ’urbanisation :

Servitudes d ’utilité publique
PPRT
et ceux, qui bien qu ’extrêmement peu probables (et dont cette très faible probabilité est garantie par au moins deux barrières techniques ou une barrière passive) serviront de base pour :
les PPI (Plans Particuliers d ’Intervention)
Gravité/Vulnérabilité

La vulnérabilité est exprimée en nombre de personnes exposées. Elle dépend :
- du nombre de personnes qui seront effectivement présentes dans les zones d’effets
- des mesures de protection mises en place pour les protéger (des personnes peuvent être présentes mais non exposées à certains effets)
Au final cinq classes de gravité sont définis de modérée à désastreuse (cf. arrêté du 29 septembre 2005)

Grille d'acceptabilité
Les couples gravités/probabilités sont placés dans une grille (CF arrêté du 29 septembre 2005) qui permet d'apprécier le niveau de Maîtrise des risques en terme de couple probabilité/Gravité.

Un site ne peut être autorisé notamment que si son niveau de maîtrise de risque est jugé acceptable.

Afin de maintenir le niveau d'acceptabilité il s'agit d'une part de garantir le même niveau de probabilité des phénomènes dangereux ( qualité et rigueur d'exploitation vérifiées par des inspections, audits et évaluées par des révision s périodiques d es étude s de danger) d'autre part de ne pas accroître la vulnérabilité de l'environnement existant (SUP, PPRT).

Ce n'est que lorsque la DRIRE aura examiné l'étude de dangers de l'exploitant (si celui ci finalise son projet au terme du débat public) , avec les Mesures de Maîtrise d es risque s et les probabilités qu 'elle pourra répondre aux questions relative à la position des habitations dans les zones d'effets.

Question n°1913 : Royan - le 30/10/2007
Quelles sont les raisons qui ont amené l'abandon des précédentes études par Elf et les 2 autres?

Réponse  PORT BORDEAUX 20/11/2007
L'établissement portuaire, après Elf - Total, a été approché notamment par Shell, puis 4Gas, puis Endesa. Il a délivré à ces deux dernières sociétés européennes des réservations de terrain similaires, compte tenu des engagements que chacune prenait envers lui (tout spécialement de respect de la réglementation et de trafic).

Total et Shell n’ont pas donné suite à ces prospections.

A ce jour, Endesa, n’a pas présenté de dossier technique ou administratif au PAB, tout en indiquant vouloir maintenir sa réservation.

C'est uniquement si le projet est autorisé par le Préfet que la réservation peut donner lieu à une convention d'occupation du terrain et, bien évidemment, le Préfet n'autorisera le projet que s'il satisfait aux différentes réglementations en vigueur, sur la base d'études approfondies de dangers et d'impacts.

La vocation industrielle des terrains du Port autonome est constamment réaffirmée, y compris dans les documents d'urbanisme en vigueur sur la commune du Verdon. Dans le cadre de la mise en œuvre de ses politiques foncière et environnementale, le Port autonome souhaite affirmer la vocation de ces zones d'une part en réservant les terrains contigus aux quais exclusivement aux activités génératrices de trafic maritime important, régulier, pérenne et d'autre part en conservant et en entretenant la richesse environnementale des secteurs à forte valeur patrimoniale.

Le PAB n'a pas été saisi d'autres projets classés SEVESO 2 sur le terminal du Verdon. Le PAB exclut notamment toute activité de désamiantage sur le terminal.

Le Port a confirmé aux élus du Nord Médoc qu’il était prêt à admettre que le SCOT n’autorise pas l’implantation d’industries de chimie lourde à coté du terminal méthanier.

Question n°1870 : St Georges de Didonne - le 30/10/2007
Pouvez-vous SVP nous indiquer la raison de l'absence du Port Autonome de Bordeaux? Vous ont-ils donné une raison?

Réponse  PORT BORDEAUX 14/11/2007
Le PAB ne souhaite pas s’exprimer sur cette question

Question n°1854 : Bordeaux - le 30/10/2007
Le PAB sacrifie l'estuaire de la Gironde, à qui rapporte concrètement l'opération? au PAB ou aux populations locales qui normalement devraient être intéressées?

Réponse  PORT BORDEAUX 13/11/2007
Le PAB est un outil de développement économique régional, les implantations qu’il abrite génèrent emploi et taxes locales, et approvisionnent les populations et les industriels.

Question n°1853 : Bordeaux - le 30/10/2007
Au PAB:
L'éventuelle implantation de ce port méthanier serait-elle compatible avec la politique de préservation de l'environnement du plus vaste estuaire en Europe?
Qu'en pense votre département "des études d'environnement, d'aménagement et d'urbanisme" guidé par le principe de précaution de ses activités et la préservation du milieu estuarien (cadre de vie, richesse écologique et patrimoine culturel)?

Réponse  PORT BORDEAUX 13/11/2007
L’intérêt du plus vaste estuaire européen se décline au travers de son classement en site Natura 2000. La politique de préservation de la valeur patrimoniale de cet environnement de qualité passe notamment par une gestion durable des territoires qui le bordent. Cette gestion n’a pas pour objectif d’exclure le développement d’activités économiques, mais garantit qu’il se fera selon les principes du développement durable.

Dans ce contexte, le PAB sera favorable au projet d’implantation d’un terminal méthanier sur des terrains voués au développement industrialo-portuaire, dans la mesure où ce dernier respectera l’ensemble des dispositions du Code de l’Environnement et que les mesures d’accompagnement environnementales du projet seront à la hauteur des enjeux du secteur.

Question n°1849 : St Georges de Didonne - le 30/10/2007
Afin de mieux connaître les enjeux sur l'estuaire et les enjeux économiques, il me paraît indispensable d'avoir une vue d'ensemble, à moyen et long terme, des projets du PAB sur le site du Verdon.
Le projet 4Gas n'est-il pas le pion avancé qui va couvrir le site à une industrialisation débridée?

Réponse  PORT BORDEAUX 20/11/2007
Le PAB a le souci constant de valoriser son patrimoine, développer l’économie régionale, et préserver la richesse naturelle de l’estuaire et des écosystèmes associés. Il y développe des actions de gestion environnementale (par exemple avec l’association CURUMA sur le marais du Conseiller), cède de larges espaces à des organismes indiscutables (Conservatoire de l’Espace et du Littoral, ONF, …), collabore avec les collectivités pour leur stratégie touristique (mise en œuvre de Port Médoc)

Une trentaine de ses salariés travaillent sur le Nord Médoc, et y ont installé leur famille ; leurs enfants fréquentent les écoles locales.

Par ailleurs, la vocation industrielle des terrains du Port autonome est constamment réaffirmée, y compris dans les documents d’urbanisme en vigueur sur la Commune du Verdon. La politique foncière de l’établissement portuaire réserve les terrains contigus aux quais exclusivement aux activités génératrices de trafic maritime important, régulier, pérenne. L’implantation d’un centre commercial aurait compromis les projets du Port, dont il est aujourd’hui question.

Question n°1827 : St Georges de Didonne - le 29/10/2007
Pour le PAB
Pourriez vous porter à la connaisance de tous un plan de masse,du site du VERDONcomportant la totalite des terrains dont vous avez la gestion en indiquant leur affectation actuelle,ainsi que l'emplacement des projets connus et ,ou potentiels.Ceci nous permettrait enfin de sortir d'une vue parcellaire des implantations.

Réponse  PORT BORDEAUX 13/11/2007
Nous vous fournissons le plan cité.

Question n°1826 : St Georges de Didonne - le 29/10/2007
question au PAB
Le Directeur du port, dans sa lettre non datée,indique axer sa stratégie selon 4 grands principes, dont la transparence; pourrait-il nous informer sur les axes du projet d'etablissement,et plus particulierement sur le devenir du site du Verdon si le port methanier se réalise, car les investissements prévus laissent à penser, qu'il y aura un fort développement ensuite.
Dans l'eventualité,ou ce projet ne serait pas mené à son terme,quel devenir pour le site du Verdon?
Les appels d'offre figurent sur le site du PAB jusqu'en 2005,quid de ceux de l'année 2006-2007 ?

Réponse  PORT BORDEAUX 13/11/2007
L'établissement portuaire, après Elf - Total, a été approché notamment par Shell, puis 4Gas, puis Endesa. Il a délivré à ces deux dernières sociétés européennes des réservations de terrain similaires, compte tenu des engagements que chacune prenait envers lui (tout spécialement de respect de la réglementation et de trafic). A ce jour, Endesa, n’a pas présenté de dossier technique ou administratif au PAB, tout en indiquant vouloir maintenir sa réservation.

C'est uniquement si le projet est autorisé par le Préfet que la réservation peut donner lieu à une convention d'occupation du terrain et, bien évidemment, le Préfet n'autorisera le projet que s'il satisfait aux différentes réglementations en vigueur, sur la base d'études approfondies de dangers et d'impacts.

La vocation industrielle des terrains du Port autonome est constamment réaffirmée, y compris dans les documents d'urbanisme en vigueur sur la commune du Verdon. Dans le cadre de la mise en œuvre de ses politiques foncière et environnementale, le Port autonome souhaite affirmer la vocation de ces zones d'une part en réservant les terrains contigus aux quais exclusivement aux activités génératrices de trafic maritime important, régulier, pérenne et d'autre part en conservant et en entretenant la richesse environnementale des secteurs à forte valeur patrimoniale.

Le PAB n'a pas été saisi d'autres projets classés SEVESO 2 sur le terminal du Verdon. Le PAB exclut notamment toute activité de désamiantage sur le terminal.

Le Port a confirmé aux élus du Nord Médoc qu’il était prêt à admettre que le SCOT n’autorise pas l’implantation d’industries de chimie lourde à coté du terminal méthanier.

Question n°1822 : La Pérouille - le 29/10/2007
> Echouage d'un navire méthanier
Ma question :
En cas d'échouage d'un navire méthanier dans l'estuaire de la Gironde, quel scénario est prévu pour résoudre la situation et quelles seraient les conséquences sur la navigation dans l'estuaire ?

Réponse  4gas 15/11/2007
REPONSE DE 4GAS
La probabilité d’échouement d’un méthanier est très faible, pour les raisons suivantes :
• Les méthaniers (max 12 m de tirant d’eau) naviguent au centre du chenal.
• Circulation dans l’estuaire à + ou – 2 heures de la marée haute =
« pied pilote » (= creux sous quille) d’au moins 3 mètres.

La sécurité des méthaniers dans la Gironde sera assurée par un pilote qui montera à bord du méthanier dès la bouée d’atterrissage en Gironde et par l’assistance d’un remorqueur pendant tout le trajet. Plusieurs remorqueurs assisteront le navire selon sa taille ; toutes ces opérations seront surveillées et contrôlées grâce à l’utilisation du radar couvrant l’Estuaire de la Gironde. La présence de remorqueurs en disponibilité quasi immédiate pour porter assistance au navire en difficulté conduit donc à limiter les risques de façon importante.

Question n°1815 : St Georges de Didonne - le 28/10/2007
Question posée à la Direction Régionale des Affaires Maritimes

Le PORT AUTONOME DE BORDEAUX à l’intention de dédier l’appontement existant au port du VERDON à une activité de réception de GNL par navire méthanier.
Deux zones de mouillage pour navires de commerce, dénommées LE VERDON et SUZAC, sont implantées à toute proximité de cet appontement. Le mouillage LE VERDON est même situé dans la zone prévue pour les manœuvres des navires méthaniers.
Comment sont évalués les risques spécifiques présentés par les zones de mouillage (tenue du fond, manœuvres des navires pour se mettre au mouillage ou le quitter, manoeuvrabilité réduite des navires, obstacles ou structures particulières à proximité…) ?
Peut-on considérer que des zones de mouillage de navires de commerce soient compatibles avec une zone de manœuvres très proche de navires méthaniers, ou avec un poste de déchargement de GNL ?
Est-ce que ces zones de mouillage seront maintenues si le terminal méthanier 4GAS s’implante au VERDON ?
Où sont situées les autres zones de mouillage les plus proches présentant les mêmes caractéristiques de protection pour les navires de commerce que celles de SUZAC et du VERDON ?

Réponse   20/11/2007
Le port de Bordeaux dispose de 3 zones de mouillage qui permettent aux navires d'attendre le bon moment de la marée ou la disponibilité de leur poste ou des conditions météorologiques favorables.
- une zone à BXA (la plus fréquentée pour les navires en entrée)
- une zone en rade de Chambrette (devant Le Verdon) : zone abritée à destination des petits navires ne transportant pas de marchandises dangereuses
- une zone au milieu de l'estuaire entre Suzac et le Verdon : zone abritée offrant des profondeurs suffisantes pour les gros navires et les navires transportant des marchandises dangereuses ou polluantes

Ces zones sont écartées du chenal de navigation. Il n'y a pas d'incidence entre les navires qui naviguent et les navires mouillés sur leur ancre à l'intérieur de ces zones.
A titre d'exemple, les navires parfois nombreux qui mouillent en rade de chambrette ne constituent pas une gène pour les porte-conteneurs qui manoeuvrent pour accoster au Verdon.
Le mouillage de la Chambrette est réputé sûr. Cependant, dans le cas ou un navire au mouillage viendrait à dériver vers le terminal, le remorqueur de veille serait activé et les opérations de transfert de gaz seraient stoppées et le navire déconnecté de son bras de déchargement.

Question n°1811 : Soulac sur Mer - le 27/10/2007
Madame Courtois a posé une question à Madame Tordjman, cette question étant restée sans réponse je la reprend : " est-ce que, sur les trois sites actuellement en compétition, le Verdon est le plus approprié" ?

Réponse   20/11/2007
REPONSE DU MEDAD
Chacun de ces projets constitue une opportunité pour la politique énergétique française, tant en terme de renforcement de la sécurité d’approvisionnement, que d’augmentation de la fluidité et de la concurrence sur les marchés gaziers.

Bien évidemment, chaque site présente ses propres particularités, notamment concernant l’environnement et la sécurité industrielle. Si les différents porteurs de projets décident de poursuivre, ils devront alors solliciter l’ensemble des autorisations administratives nécessaires (autorisation d’exploiter, permis de construire, raccordement au réseau notamment). Les caractéristiques des différents projets seront alors pleinement prises en compte dans les procédures associées.

Question n°1809 : Meschers - le 27/10/2007
Comment le PAB peut-il avec ce projet aller à l'encontre des projets européens LEADER + de 2001 signé par le département de Gironde ?
Comment le préfet de Gironde peut-il laisser faire ainsi ? Ne serait-il pas de son devoir de faire cesser de suite ce projet fou ? ou du moins d'exiger des études indépendantes par des organismes français

Réponse  PORT BORDEAUX 14/11/2007
REPONSE DE LA CPDP
Votre question ne concerne ni 4Gas, ni le PAB et nous regrettons de ne pouvoir vous transmettre de réponse.

Question n°1801 : Meschers - le 26/10/2007
Quels autres projets secrets le PAB nous cache-t-il ?
Combien d'autres terminaux methaniers ? Quelles autres industries seveso 2 /
Qu'en est-il de ce projet ENDESA ?
Le PAB veut-il faire de l'estuaire un remake du couloir de la chimie sur le Rhône ?

Réponse  PORT BORDEAUX 13/11/2007
L'établissement portuaire, après Elf - Total, a été approché notamment par Shell, puis 4Gas, puis Endesa. Il a délivré à ces deux dernières sociétés européennes des réservations de terrain similaires, compte tenu des engagements que chacune prenait envers lui (tout spécialement de respect de la réglementation et de trafic).

A ce jour, Endesa, n’a pas présenté de dossier technique ou administratif au PAB, tout en indiquant vouloir maintenir sa réservation.

C'est uniquement si le projet est autorisé par le Préfet que la réservation peut donner lieu à une convention d'occupation du terrain et, bien évidemment, le Préfet n'autorisera le projet que s'il satisfait aux différentes réglementations en vigueur, sur la base d'études approfondies de dangers et d'impacts.

La vocation industrielle des terrains du Port autonome est constamment réaffirmée, y compris dans les documents d'urbanisme en vigueur sur la commune du Verdon. Dans le cadre de la mise en œuvre de ses politiques foncière et environnementale, le Port autonome souhaite affirmer la vocation de ces zones d'une part en réservant les terrains contigus aux quais exclusivement aux activités génératrices de trafic maritime important, régulier, pérenne et d'autre part en conservant et en entretenant la richesse environnementale des secteurs à forte valeur patrimoniale.

Le PAB n'a pas été saisi d'autres projets classés SEVESO 2 sur le terminal du Verdon. Le PAB exclut notamment toute activité de désamiantage sur le terminal.

Le Port a confirmé aux élus du Nord Médoc qu’il était prêt à admettre que le SCOT n’autorise pas l’implantation d’industries de chimie lourde à coté du terminal méthanier.

Question n°1798 : Le Verdon sur Mer - le 26/10/2007
Le statut des "ports autonomes" doit changer.
Il serait utile que nous ayons des informations sur ces changements afin d'imaginer les possibilités qui nous seront ouvertes en cas de non implantation.
Avez-vous des informations sur ce changement de statut ?

Réponse  PORT BORDEAUX 14/11/2007
Ce projet de réforme des ports autonomes a été annoncé par M. le Président de la République. Il n’a pas encore fait l’objet de proposition de loi.

Question n°1796 : Le Verdon sur Mer - le 26/10/2007
Le préfet du département fait-il partie du CA du Port Autonome de Bordeaux ?

Réponse  PORT BORDEAUX 14/11/2007
Le Préfet de Région Aquitaine, Préfet du Département de la Gironde, est membre du CA du PAB

Question n°1794 : Soulac sur mer - le 25/10/2007
En conclusion d'une de ses interventions du 9 octobre, monsieur Philippe Deiss du PAB a déclaré " qu'il y ait appel à concurrence ou non, au bout, il y a bien un industriel qui veut créer un terminal méthanier". Il faut comprendre qu'il n'y a aucun besoin étatique ici, juste un besoin industriel de construire des infrastructures pour en tirer éventuellement un profit rapide? C'est bien l'industriel qui crée le besoin, c'est bien ça que veut dire M. Deiss? Indépendamment de directives de la DGEMP?

Réponse  PORT BORDEAUX 13/11/2007
C’est le marché qui crée le besoin.
Ce que le PAB a indiqué à travers cette réponse, c’est qu’une procédure d’appel à projet pour un terminal méthanier aurait en tout état de cause conduit à un projet similaire.

Question n°1792 : Soulac sur Mer - le 25/10/2007
Dans son exposé du 9 octobre, madame Tordjman nous indique que nous avons encore besoin de gaz et peut être de façon temporaire. Si tel est le cas, pourrions nous avoir l'avis de la DGEMP sur l'opportunité et l'utilité de développer de nouveaux sites méthaniers, ne serait il pas plus judicieux d'augmenter les capacités des sites existants?

Réponse   20/11/2007
REPONSE DU MEDAD
En terme de politique énergétique, l’augmentation des capacités des terminaux existants présente les mêmes avantages que la création de nouveaux terminaux. Cependant ces projets sont portés par des investisseurs indépendants. C’est donc à eux d’évaluer l’opportunité et l’intérêt de ces différentes options, dans le respect des réglementations en vigueur.

Question n°1791 : Soulac sur Mer - le 25/10/2007
Madame Tordjman a rappelé le 9 octobre que les réserves de gaz sont limitées. C'est donc une énergie qui va s'épuiser dans le court/moyen terme (une cinquantaine d'années). On parle de développement économique de la région, ce n'est qu'un alibi destiné à faire diversion sur les profits qui seront réalisés par la maitre d'ouvrage. A la fin de vie du site méthanier (50 ans) qu'aurons-nous? Une friche industrielle où le travail aura à nouveau déserté la pointe du Médoc?
Le tourisme est une économie durable sur le long terme, même si elle ne suffit pas. Ayons présent à l'esprit que le tourisme est une industrie propre et que la seule chose que le touriste laisse derrière lui est de l'argent (à quelques papiers gras abandonnés près).
Pourrait on connaître qu'elle est l'approche du PAB sur le développement à long terme du site du Verdon, au-delà de l'industrie du gaz?

Réponse  PORT BORDEAUX 20/11/2007
REPONSE DU PAB
Le PAB a le souci constant de valoriser son patrimoine, développer l’économie régionale, et préserver la richesse naturelle de l’estuaire et des écosystèmes associés. Il y développe des actions de gestion environnementale (par exemple avec l’association CURUMA sur le marais du Conseiller), cède de larges espaces à des organismes indiscutables (Conservatoire de l’Espace et du Littoral, ONF, …), collabore avec les collectivités pour leur stratégie touristique (mise en œuvre de Port Médoc)

Une trentaine de ses salariés travaillent sur le Nord Médoc, et y ont installé leur famille ; leurs enfants fréquentent les écoles locales.

Par ailleurs, la vocation industrielle des terrains du Port autonome est constamment réaffirmée, y compris dans les documents d’urbanisme en vigueur sur la Commune du Verdon. La politique foncière de l’établissement portuaire réserve les terrains contigus aux quais exclusivement aux activités génératrices de trafic maritime important, régulier, pérenne. L’implantation d’un centre commercial aurait compromis les projets du Port, dont il est aujourd’hui question.

Question n°1781 : St Georges de Didonne - le 24/10/2007
Suite à la réaction au bulletin municipal n°87 de la ville de Saint-Georges-de-Didonne je me permets de faire remarquer les quelques faits suivants:

- dans le pire des cas il était estimé qu'un avion de tourisme pouvait percuter les Twin Towers avec une probabilité de l'ordre de 1 pour 1.000.000, ce sont deux "Boeing " qui l'ont fait !
- la signalisation ferroviaire est parfaite et pourtant deux trains se sont percutés entre France et Luxembourg, erreur humaine
- Concorde a été étudié dans les normes de sécurité les plus strictes et pourtant c'est une barrette métallique - perdue par un avion décollant juste avant - qui l'a fait s'écraser au sol, le train d'atterrissage aurait pu passer quelques centimètres à côté pour que rien ne se produise de désastreux
- des dizaines d'ordinateurs des plus perfectionnés et des ingénieurs de très haut niveau n'ont pas empêché l'explosion peu après le décollage d'une fusée avec sa navette spatiale et ses occupants.
- il n'était pas prévu qu'une pelleteuse défonce un gazoduc en Belgique avec les conséquences que l'on connait.
- on surveille les risques de tsunami sauf que les informations tardent à être transmises au bon endroit.
- il y a eu explosion d'une torchère à Fos si je ne m'abuse ?
- le Colbert n'a-t-il pas rompu une élingue et ne s'est-il pas échoué ?

C'est la loi des emm.......maximum, petites causes grands effets!

Ce ne sont que quelques exemples, les ingénieurs ne jugent la gravité et ne prennent en compte les risques qu'avec leur intelligence technique c'est à dire avec les connaissance du moment et les problèmes techniques possibles, pas avec les causes aléatoires extérieures improbables. Chez AZF, rien ne pouvait exploser étant donné les sécurités prises , voyez le résultat.

Depuis on ne peut plus faire avaler des couleuvres aux français,et c'est tant mieux car ils ont longtemps été pris pour des incultes. A l'époque actuelle il suffit de savoir lire et de savoir chercher sur Internet ! Il faut bien sûr savoir trier un peu. Il en est de même pour la certitude sur les méthaniers, personne ne peut savoir si un méthanier ne va pas s'échouer au large de St Palais par exemple.

Le porte-container près de l'île d'Oléron est resté échoué et rien n'a pu le sortir, il a fallu le découper en morceaux. Que va devenir le gaz dans un tel cas, les machines utilisent les "fuites de gaz" mais une fois arrêtées que va faire ce gaz et comment vider 100 ou 150.000 m3 de gaz ? Où va-t-il allé? Dans quelle direction?Quels effets sur les personnes ? A moins d'un km les dangers sont réels: brulures? explosion?

Quant aux conséquences sur le tourisme, comment peut-on prédire ce qui se passera ?
Depuis AZF les gens ne réagissent plus de la même manière, et même si avant c'était pire (avec en plus une absence totale et voulue d'information) ce n'est pas une raison pour qu'il en soit de même aujourd'hui.
Il y a encore des gens qui ignorent le projet et donc cet article du bulletin municipal est le bienvenu malgré les détails reprochés (soit dit en passant, 164 kg de chlore rejetés par jour ce n'est pas loin de 60 tonnes par an - même si l'on peut supposer que ce chiffre ne sera pas atteint - et par ailleurs 1000m3 seconde de débit de l'estuaire ne sont pas répartis en un même point, cela ferait si la profondeur était égale sur toute la largeur - soit environ 5000m - 10m3 pour 50m de large, cela change la manière de voir le débit ).

Je considère même que le document cité aurait pu être plus important afin d'alerter encore plus l'opinion publique car plus d'avis favorisent la sortie de la proche vérité et que, pour ou contre, nous avons tout à apprendre.

On peut lire sur le site internet du port de Milford Haven, dans son rapport de 2006, les décisions prises pour l'entrée en service du terminal GNL, cette fin d'année, sur la conduite à tenir avec les méthaniers, c'est autre chose que ce que dit ( ou plutôt ne dit pas) le PAB . Par exemple vent limité à 46,3 km/h (25 KTS), 4 remorqueurs plus un actif pour tout mouvement de bateau, commande (et il est livré: le Skomer) d'un remorqueur spécial puissance et mer très forte ... et j'en passe.

Question au PAB: que se passera-t-il si un méthanier vient à s'échouer et que l'on ne peut pas le sortir d'où il est ? Quelle est la puissance de vos remorqueurs ? Quid du gaz ?
Il y a encore des dizaines de questions à se poser sur le terminal du Verdon, mais personne ne les connait toutes.
Exemple: qui a parlé du maintien en température du sol en dessous des cuves ? Le GNL ne peut exploser, soit, mais n'y a-t-il pas une sortie de l'ordre de 700mm au bout de la chaine de gaz "utilisable"et sous pression, si, et elle peut exploser ! Alors, le scepticisme n'est-il pas normal?
On ne peut imposer à des personnes l'envie de prendre des risques, il y en a dans la vie, mais nous prenons ceux que nous acceptons de courir, à tort ou à raison.
Il y a trop de mensonges dans ce dossier, regardez par exemple sur Google Hearth le terminal de Yokohama où d'après 4Gas les premières habitations ( maisons de particuliers, pas bâtiments industriels) sont à 300 m, vous pouvez mesurer et voir que cela est faux. Regardez le site de Bilbao et mesurez la montagne, au pied de laquelle se trouve le terminal, qui abrite les habitations lointaines. Cherchez Corpus Cristi, Grains, Rotterdam et tous les autres, rien à moins de 800m, même Fos Tonkin ou Fos Cavaou.
Venez à Saint Georges et regardez si l'on ne voit pas les grues et château d'eau au lieu de montrer une photo!

Quelle confiance accorder pour l'ensemble du projet dans de telles conditions de réponses et de présentations ? Les certitudes, on est en droit de les souhaiter avant l'autorisation d'implantation, pas après ! C'est le droit à l'information ! Même les scénarii les plus sots et les moins probables doivent être examinés et portés à connaissance.
Tous les experts de bonne volonté devraient nous venir en aide pour poser les bonnes questions et ainsi permettre à 4Gas de s'améliorer pour le terminal qui l'attend à .....Corpus Cristi !!

Qu'il en soit ainsi !

Réponse  PORT BORDEAUX 06/12/2007
REPONSE DE LA CPDP
Nous vous faisons parvenir les résultats de l'expertise menée par des professionnels indépendants à la demande de la CPDP sur:
-l'impact visuel du projet du Verdon et de la côte royannaise
- des distances du projet par rapport aux premières habitations.
Ces documents sont également téléchargeables sur le site internet du débat.

REPONSE DU PAB
En cas d’échouement d’un méthanier, ce sont les remorqueurs qui interviendront ; ils seront de toute façon à proximité immédiate du méthanier, un remorqueur d’escorte assistant le méthanier pendant tout le trajet dans l’Estuaire.
Les procédures à suivre seront établies par le Port Autonome de Bordeaux. Sur le plan environnemental, il n’y aura pas de pollution car pas de fuite. En effet, les méthaniers sont les navires les plus sûrs au monde. Leur structure est renforcée pour empêcher tout déversement en cas d’échouement ou collision. En 40.000 voyages aller-retour et 160 millions de km parcourus, il n’y a jamais eu de perte de cargaison.

Question n°1769 : Bordeaux - le 24/10/2007
Ma question s’adresse à TIGF. La canalisation de 1,20 mètre de diamètre que vous comptez construire ne peut desservir que 4GAS, aucune installation supplémentaire. ENDESA a réservé un terrain jusqu’à fin octobre sur le Port autonome du Verdon. Si cette réservation était confirmée, envisageriez-vous de faire une canalisation plus importante encore afin de desservir 4GAS et ENDESA ?
D’autre part, vous avez dit que l’épaisseur du gazoduc était fonction des habitations qui se trouvaient autour. Est-ce à dire que vous allez créer des zones inconstructibles ? Si des habitations supplémentaires se greffent autour de l’installation que vous avez déjà créée, faut-il que vous déterriez les tuyaux pour en remettre d’autres, plus épais ?
Si d’autres habitations qui dépassent le seuil se font sur le tube que vous avez déjà installé, est-ce que vous allez déterrer les canalisations pour en mettre des plus épais ?

Réponse   12/11/2007
Réponse de TIGF
A ce jour, la canalisation est dimensionnée pour les besoins exprimés par 4GAS, aucune demande de la part d'ENDESA ne nous est parvenue.
La construction est adaptée à l'urbanisation du moment et l'évolution prévisible dans le cadre d'un POS/PLU. Seule la servitude de 10 mètres axées sur la canalisation sera inconstructible, le propriétaire perçoit une indemnité de servitude en dédommagement de cette contrainte. Si un nouveau projet de nature à modifier la catégorie du gazoduc voyait le jour, des mesures compensatoires de protection de l'ouvrage seraient appliquées sans qu'il soit nécessaire de modifier les caractéristiques de la canalisation.

Question n°1759 : - le 24/10/2007
Une question me préoccupe. Pour justifier la dissociation des deux dossiers, le dossier de gazoduc et le dossier de terminal, on a évoqué le montage technique et financier et le coût de la réalisation du gazoduc. Or, Monsieur le Président nous donne ce soir une information en nous disant que le coût du gazoduc est estimé à 300 millions d’euros, et qu’il est probable qu’il y aura débat public. Cela signifie que le coût du gazoduc a été estimé dès le mois d’avril 2007. Mais estimé sur quelles bases ? Cela veut dire que déjà, TIGF peut préjuger de la procédure qui serait suivie. En particulier, est-ce qu’il y aurait déclaration d’utilité publique ? S’il n’a pas déclaration d’utilité publique, le coût ne sera pas le même et la durée de construction non plus. La durée de réalisation de l’opération ne sera pas la même non plus.
Comment cette estimation a-t-elle été possible, sur quelles bases, alors que l’on avait à cette époque relativement peu d’informations ? Comment est-il possible en particulier d’évaluer le coût des expropriations dans ce contexte ?

Réponse   12/11/2007
Réponse de TIGF
Les études ont débutées en juillet 2007et l'estimation en fin septembre 2007 sur la base de projets similaires. Tous les projets de TIGF font l'objet d'une Demande d'Utilité Publique et suivent une procédure identique.
La durée de réalisation est fonction de la durée d'instruction du dossier administratif et de la taille du gazoduc. Pour rappel, TIGF ne procède à aucune expropriation.

Question n°1756 : St Georges de Didonne - le 24/10/2007
question posée au PORT AUTONOME DE BORDEAUX
Le PAB n'a toujours pas répondu à la question demandant la localisation du terrain réservé par ENDESA?
Où sont situés les 15 hectares de terrain réservés à ENDESA?
Est-ce que ce terrain est concerné par les effets des scénarios d'accident de 4GAS?
Est-ce que ENDESA a déjà donné au PAB une estimation de l'étendue des zones concernées par un effet des scénarios d'accident? Est-ce que le terrain de 4GAS est touché pat les effets?
A quelles distances sont les habitations les plus proches de la zone concernée par des effets de l'accident?
Les contraintes d'implantation du terminal ENDESA sur le site du VERDON, seront beaucoup plus grandes que celles que subit 4GAS?
N'y a-t-il pas dans cette contrainte supplémentaire, un élément qui pénalisera le projet ENDESA, alors que l'application habituelle de la procédure d'appels à projet pour les établissements publics, aurait pu le placer à l'emplacement privilégié attribué à 4GAS?

Réponse  PORT BORDEAUX 14/11/2007
L'établissement portuaire, après Elf - Total, a été approché notamment par Shell, puis 4Gas, puis Endesa. Il a délivré à ces deux dernières sociétés européennes des réservations de terrain similaires, compte tenu des engagements que chacune prenait envers lui (tout spécialement de respect de la réglementation et de trafic).

A ce jour, Endesa, n’a pas présenté de dossier technique ou administratif au PAB, tout en indiquant vouloir maintenir sa réservation.

C'est uniquement si le projet est autorisé par le Préfet que la réservation peut donner lieu à une convention d'occupation du terrain et, bien évidemment, le Préfet n'autorisera le projet que s'il satisfait aux différentes réglementations en vigueur, sur la base d'études approfondies de dangers et d'impacts.

La vocation industrielle des terrains du Port autonome est constamment réaffirmée, y compris dans les documents d'urbanisme en vigueur sur la commune du Verdon. Dans le cadre de la mise en œuvre de ses politiques foncière et environnementale, le Port autonome souhaite affirmer la vocation de ces zones d'une part en réservant les terrains contigus aux quais exclusivement aux activités génératrices de trafic maritime important, régulier, pérenne et d'autre part en conservant et en entretenant la richesse environnementale des secteurs à forte valeur patrimoniale.

Le PAB n'a pas été saisi d'autres projets classés SEVESO 2 sur le terminal du Verdon. Le PAB exclut notamment toute activité de désamiantage sur le terminal.

Le Port a confirmé aux élus du Nord Médoc qu’il était prêt à admettre que le SCOT n’autorise pas l’implantation d’industries de chimie lourde à coté du terminal méthanier.

Question n°1747 : Meschers - le 23/10/2007
Comment un projet SEVESO 2 peut-il être en cohérence avec le SCOT (schema de coherence territorial cf. http://www.aquitaine.pref.gouv.fr/politiques/amenagement/littoral/littoral.shtml) par lequel
la région Aquitaine gère la loi litorale, sachant que le lieu du projet se trouve en zone natura 2000, ZICO et ZNIEFF ??

Réponse   20/11/2007
REPONSE DE 4GAS
Le site prévu pour l’implantation du terminal Pegaz n’est traversé par aucun site classé Natura 2000. Il existe cependant quatre sites Natura 2000 à proximité du site ; il s’agit des sites intitulés : « Marais du Nord Médoc », « Forêt de la pointe de Grave et Marais du Logis », « Estuaire de la Gironde » et « Marais du Bas Médoc. Une évaluation préliminaire des incidences sur les habitats et les espèces d’intérêt communautaire inventoriés sur ces sites a été effectuée et a conclu que le projet est compatible avec la présence de ces sites.

La directive Natura 2000 a pour objectif de privilégier la recherche collective d’une gestion équilibrée et durable en tenant compte des préoccupations économiques et sociales des sites Natura 2000. Au regard de la directive Natura 2000, les activités économiques, à priori, ne sont pas à exclure. Néanmoins, il faut prendre au sérieux les effets de ces activités sur les habitats et espèces protégés.

Les ports et les zones Natura 2000 sont souvent associés, les estuaires jouant un rôle important dans le transport et la qualité de l’environnement. Partout en Europe, on observe des discussions qui tendent à conclure que ports et estuaires sont compatibles et que par conséquent, dans la majorité des cas, les activités économiques et l’écosystème estuarien peuvent coexister.

Question n°1742 : St Georges de Didonne - le 23/10/2007
Question posée au PORT AUTONOME DE BORDEAUX:
Suite à la diffusion par 4GAS de l'étude préalable sur les dangers (le 22 octobre), le PAB est donc maintenant en mesure de répondre aux questions n° 446 et 1352 qui portaient sur les conséquences prévisibles des effets des accidents survenant au terminal méthanier, sur le personnel du site du VERDON, les entrepôts et équipements, et les navires en escale au quai de déchargement de conteneurs.
De quelles façons sera géré l'impact prévisible de l'inflammation d'un nuage de méthane, dans le cas du scénario défini par 4GAS qui porte à 590m la limite inférieure d'explosivité, englobant l'entrepôt et une zone importante du terminal méthanier,
Quels sont les effets domino possibles de ce scénario, avec les produits habituellement en transit dans cette zône du site?
La réponse du PAB à la question n°446 indiquait que les scénarios d'accident donnés dans la projet ELF en 1999, n'avaient pas d'incidence sur l'activité du port dans sa configuration actuelle. Est-ce toujours le cas?
Dans son étude préalable sur les dangers, 4GAS juge que le niveau de risque sur la zône d'activité du PAB est " tout à fait acceptable"!! Est-ce l'avis du PAB?

Réponse  PORT BORDEAUX 14/11/2007
La vérification de la sécurité d'une installation industrielle est de la responsabilité de la DRIRE qui vous a déjà transmis une réponse à ce sujet.

Question n°1732 : - le 23/10/2007
Quel tonnage supplémentaire amènerait cette installation de terminal méthanier ?

Réponse  PORT BORDEAUX 20/11/2007
Au moins 2 Millions de tonnes.

Question n°1727 : Bordeaux - le 23/10/2007
Pourquoi n’y a-t-il pas eu d’appel d’offres à Bordeaux, contrairement à Dunkerque et au Havre comme vous l’avez dit vous-même ?

Réponse  PORT BORDEAUX 14/11/2007
L'établissement portuaire, après Elf - Total, a été approché notamment par Shell, puis 4Gas, puis Endesa.

Il a délivré à ces deux dernières sociétés européennes des réservations de terrain similaires, compte tenu des engagements que chacune prenait envers lui (tout spécialement de respect de la réglementation et de trafic).

Les ports peuvent prendre l'initiative de lancer des appels à projet pour de telles implantations, mais cette procédure n’est pas obligatoire. Cela se fait avant tout lorsqu’il n’y a pas de disponibilité de terrains pour la concurrence.

Question n°1725 : Vensac - le 23/10/2007
Lorsqu’un méthanier est à quai, en train de décharger, est-ce que les bateaux qui se trouvent dans le port de plaisance de Port Médoc et les bacs peuvent circuler ?

Réponse  PORT BORDEAUX 20/11/2007
Comme pour les autres navires utilisant le chenal de navigation, la règle 9 du règlement international pour prévenir les abordages en mer s’applique aux navires méthaniers : Ils sont prioritaires sur les navires inférieurs à 20m, les navires à voile, les navires en train de pêcher, et les navires qui croisent le chenal.

Les bacs du Verdon /Royan doivent, à ce titre, laisser le passage aux navires prioritaires.

Tous les navires de plaisance (voile, pêche) et les véhicules nautiques à moteur devront se tenir éloignés des navires méthaniers en mouvement. Cette obligation ne diffère pas de celle existante vis-à-vis des navires de commerce qui font aujourd’hui escale dans le port de Bordeaux.

Cette obligation ne constitue pas une contrainte à l’activité des ports "Port Médoc" et "Port Bloc", les espaces étant suffisamment larges pour permettre la cohabitation des 2 activités.

L’instauration de la zone d’exclusion de 250m à partir du front d’accostage revient à étendre d’une centaine de mètres vers le large, la zone d’interdiction de navigation, de pêche et de sports nautiques fixée par arrêté préfectoral du 22 août 2002 aux abords du terminal. Cette extension n’a aucun impact sur les entrées et les sorties des navires de Port Médoc.

Les procédures d’interdiction de croisement dans la passe de l’ouest ou devant la Chambrette seront des facteurs possible de retard tant pour les porte-conteneurs du Verdon que pour les autres navires en entrée ou en sortie du port. La connaissance précise, à l’avance, du programme d’escales des navires méthaniers permettra à la capitainerie du port d’affiner les fenêtres de passage et de limiter au maximum les temps d’attente.

L’interdiction de navigation de 2 milles concerne plus précisément les navires qui croisent la route d’un méthanier sur son avant. C’est la distance qui permet au méthanier de prendre des mesures de sauvegarde (réduction de la vitesse, modification de cap,…) au cas ou le navire traversant le chenal aurait une avarie.

La distance de croisement sur l’arrière n’est pas encore définie mais sera moindre.

A proximité du Verdon, le navire méthanier sera aidé par les remorqueurs et sa capacité de manœuvre sera augmentée. La distance d’exclusion sera alors identique à celle du navire à quai (entre 200 et 250m).

Responsabilités : Le capitaine du navire est responsable de son navire et de son équipage pendant toute la durée de l’expédition maritime. La capitainerie du port autorise (ou refuse) l’entrée du navire dans un port. Le préfet maritime est responsable de l’organisation des secours.

Question n°1724 : St Palais sur Mer - le 23/10/2007
Comment se fait-il que les études que nous demandons tous à 4Gas et à l’Etat français soient faites par un bureau d’études hollandais ? Je ne comprends pas ! Que fait la DRIRE ? Que font tous ces organismes français ? Je demande en particulier que l’étude sur la navigation dans l’estuaire soit faite par le préfet maritime qui est responsable de toute la navigation sur la côte ouest de la France.

Réponse   20/11/2007
REPONSE DE LA DRIRE
Le détail quant à la législation des installations classées, la politique de prévention des accidents majeurs et les textes détaillés correspondants sont disponibles sur les sites Internets suivants :
www.ecologie.gouv.fr
http://installationsclassees.ecologie.gouv.fr/
www.prim.net

Ci-dessous éléments de réponses aux différents points abordés ;

Dans le cadre de la législation des installations classées, une fois la demande d'autorisation déposée en Préfecture :
- la DRIRE examine le caractère régulier du dossier : complet sur la forme et suffisant sur le fond pour être soumis à enquête publique ;
- synthétise l'ensemble des avis des services administratifs consultés et le rapport du commissaire enquêteur
- analyse en profondeur le dossier sur le fond : conformité reglementaire, compatibilté avec l'environnement, acceptabilité du risque
- le cas échéant analyse la tierce expertise
- donne son avis et présente son rapport au CODERST ( Conseil Départemental de l'Environnement et des Risques Sanitaires et Technologiques) du département avec le cas échéant un projet d'arrêté préfectoral encadrant les conditions de l'autorisation.

Le Préfet a la décision finale quant à l'autorisation.
Le décret d'application concernant les débats publics prévoit que le compte rendu et le bilan du débat doivent être remis au commissaire enquêteur chargé de l'enquête publique au titre de la réglementation installations classées. En conséquence le débat public doit se dérouler en amont de la procédure installation classée.

Pour l'heure, aucun dossier officiel n'a été déposé en préfecture : la DRIRE a reçu l'exploitant pour lui rappeler les pièces réglementaires à fournir, et l'informer des éléments primordiaux à traiter sur le fond ( en particulier en ce qui concerne la prévention des accidents majeurs ) .

On est donc loin du moment de la "décision" qui sera prise par le Préfet et avant laquelle le rapport de la DRIRE sera bien sur établi et débattu en CODERST.

Question n°1715 : Meschers sur Gironde - le 23/10/2007
Je voudrais poser une question technique à la Capitainerie et au pilotage : a-t-on pensé à l’avarie de machines d’un de ces bateaux ? Imaginez que l’un de ces bateaux lancés – dont vous avez dit qu’il fallait plusieurs centaines de mètres pour s’arrêter – tombe en avarie de machines en face de Saint-Palais, de Vaux-sur-Mer ?

Réponse  PORT BORDEAUX 20/11/2007
En cas d’avarie machine, ou avarie de barre, le navire peut s’échouer. Une telle situation peut théoriquement malheureusement se produire pour tous les navires dans tous les ports du monde. Pour ce qui concerne les navires de GNL au Verdon, la présence de remorqueurs en disponibilité quasi immédiate pour porter assistance au navire en difficulté conduit à limiter les risques de façon importante.

Question n°1714 : St Georges de Didonne - le 23/10/2007
Est-ce qu’à Fos-sur-Mer, au Havre ou à Dunkerque, il y a un développement de la plaisance et du tourisme ?

Réponse   20/11/2007
REPONSE DE LA CPDP
Le maître d'ouvrage 4Gas n'est pas compétent pour répondre à votre question.
Nous regrettons ainsi de ne pas pouvoir vous transmettre de réponse. Nous vous invitons à contacter directement les destinataires de votre question ou à consulter les sites internet des 2 autres débats publics:
www.debatpublic-dunkerquegaz.org
www.debatpublic-antifer.org

Question n°1712 : St Georges de Didonne - le 23/10/2007
Comment se fait-il que le Port Autonome de Bordeaux, sans aucun appel à projets, accepte de signer un contrat avec 4Gas, sans qu’il connaisse les dangers de cette installation ?

Réponse  PORT BORDEAUX 14/11/2007
L'établissement portuaire, après Elf - Total, a été approché notamment par Shell, puis 4Gas, puis Endesa.

Il a délivré à ces deux dernières sociétés européennes des réservations de terrain similaires, compte tenu des engagements que chacune prenait envers lui (tout spécialement de respect de la réglementation et de trafic).

Les ports peuvent prendre l'initiative de lancer des appels à projet pour de telles implantations, mais cette procédure n’est pas obligatoire. Cela se fait avant tout lorsqu’il n’y a pas de disponibilité de terrains pour la concurrence.

Question n°1709 : Soulac - le 23/10/2007
Au PAB : Comment se fait-il qu'à Royan on nous ait présenté la navigation comme une chose entendue définitivement (les pilotes, le commandant Faulin) et qu'hier à Soulac, ce dernier a reconnu qu'on en était à faire des études et des simulations. L'impartialité des pilotes est difficile à croire : en effet, ne sont-ils pas dépendants, ni du PAB ni de quiconque, à l'exception du tonnage du port et de l'importance du trafic en fonction des quels ils sont rémunérés ? Je demande deux réponses à mes deux questions.

Réponse  PORT BORDEAUX 14/11/2007
La simulation a pour objectif de familiariser les pilotes portuaires avec les nouveaux navires qu’ils auront à piloter. Il n’y a pas eu de simulation de manœuvres à ce stade du projet, les pilotes ayant considéré que l’accostage et l’appareillage des navires de GNL sont réalisables en se basant sur l’expérience acquise lors de la venue des très gros pétroliers à l’appontement du Verdon ainsi que d’un très gros navire de GNL (273m de long, 120.000 m3) le Benjamin Franklin, le 2 janvier 1981.
Néanmoins, au même titre que ce qui se fait à Milford Haven, ou à Marseille pour Fos Cavaou, les pilotes de la Gironde utiliseront ce type d’outil à un stade plus avancé du projet.

Question n°1707 : - le 23/10/2007
C'est aux administrations de l’État (DRIRE) et aux représentants de l'État aujourd'hui de nous répondre:
Au nom de quel impératif d'intérêt national prendraient-ils la décision d’exposer des vies humaines au risque, même minime, d'un accident industriel catastrophique ?

Monsieur le Préfet de Région pouvez-vous autoriser une telle proximité ?


Réponse   23/11/2007
C'est effectivement au Préfet de la région concernée de prendre la décision finale, à l'issue de l'enquète publique, MAIS ceci, si 4Gas décide à l'issue du débat de continuer son projet.

Question n°1690 : Royan - le 23/10/2007
En juin 2003, la Commission Européenne avait saisi la Cour à la suite d'une plainte dénonçant la dégradation du milieu aquatique de l'étang de Berre, notamment par EDF. Elle condamne ainsi la France pour ne pas avoir adopté des mesures appropriées pour lutter contre la pollution massive et prolongée de l'étang de Berre. En effet, les rejets d'eau douce effectués par la centrale hydroélectrique de Saint-Chamas dans les Bouches-du-Rhône, déstabilisent le milieu de l'étang constitué d'eau salée. Mr Juppé laissera t-il le fragile éco-système de l'estuaire de la Gironde subir les mêmes outrages. Le PAB est-il indépendant de la Mairie de Bordeaux et si ce n'est pas le cas, quelle est la position de Mr Juppé à ce sujet ?

Réponse  PORT BORDEAUX 20/11/2007
REPONSE DE LA CPDP
M. Juppé ne s'est pas exprimé dans le cadre du débat public.

REPONSE DU PAB
La composition du Conseil d’Administration du PAB est fixée par l’Etat. Le Code des Ports Maritimes précise que chaque Conseil comprend de droit « un membre désigné par la Région dans laquelle se trouve la principale ville de la circonscription du port, un membre désigné par le conseil général du département dans lequel se trouve la principale ville de la circonscription du port, un membre désigné par le conseil municipal de la principale ville de la circonscription du port ». Deux autres membres représentant « des collectivités territoriales intéressées au fonctionnement du port » peuvent, le cas échéant, être désignés.

Question n°1686 : St Georges de Didonne - le 23/10/2007
Pourquoi le port autonome de Bordeaux s'engage dans des projets sans se préoccuper de l'impact sur des populations et un écosystème qui est à 90kms de son siège?

Réponse  PORT BORDEAUX 14/11/2007
Le PAB est compétent sur la totalité de l’estuaire ; les terminaux de Pauillac et du Verdon lui appartiennent ; plus d’une trentaine de ses salariés travaillent sur le Nord Médoc, et y ont installé leur famille.

Question n°1675 : Soulac-sur-Mer - le 23/10/2007
Au PAB:
Théâtre en ce qui concerne la navigation. Faut-il croire ce qui nous a été dit à Royan (tout était facile, prévu...) ou ce qui nous a été dit ce soir à Soulac où en sont à l'étude? Qu'en est-il?

Réponse  PORT BORDEAUX 14/11/2007
REPONSE DE LA CPDP
En l'absence de précision sur votre question, nous ne pouvons vous transmettre de réponse.

Question n°1662 : Soulac sur Mer - le 23/10/2007
En page 19 de l'étude préalable sur les dangers, 4Gas donne des zones de risques en tant qu'organisme indépendant, vous semblent-elles fiables?
Vous aviez diffusé de façon éphémère une diapositive avec des zones de sécurité apparemment pourquoi n'a-t-elle pas été commentée?

Réponse   14/11/2007
REPONSE DE LA DRIRE
Le détail quant à la législation des installations classées, la politique de prévention des accidents majeurs et les textes détaillés correspondants sont disponibles sur les sites Internets suivants :
www.ecologie.gouv.fr
http://installationsclassees.ecologie.gouv.fr/
www.prim.net

C'est lors de l'instruction de la demande d'autorisation que l'acceptabilité du projet est examinée au regard de la gravité potentiel des accidents identifiés, de leur probabilité et de leur cinétique. Au final une grille d’analyse permet de synthétiser pour chaque accident le couple probabilité – gravité des conséquences sur les personnes physiques situées aux alentours de l'établissement et de statuer quant à une autorisation possible. Cette grille est établie sur la base de la circulaire MEDD du 29 septembre 2005.

Si l'établissement est autorisé , à l'intérieur de certaines zones d'effets générées par des événements accidentels représentatifs de l'établissement, des servitudes d'utilité publique sont instituées pour assurer une maîtrise de l'urbanisation autour de l'établissement et maintenir l'acceptabilité initiale du risque .

Un plan de secours dit PPI (Plan Particulier d'Intervention) est également défini et intégré au plan Orsec du département. Ce plan se bas e sur un scénario catastrophique de probabilité très faible.

Lors de la réunion public du Verdon ont été présentés quelques exemples de modélisations d'accidents sur des terminaux existant :
Fos Cavaou : effets irréversibles de 750 à 1005 m
Montoir : effets irréversibles 1000 à 1310 m

Il convient de préciser que pour la Maîtrise de l'Urbanisation (MU) et les PPI (Plan s Particuliers d'Intervention) , les périmètres retenues autour de ces sites autorisés sont les suivants :
Fos Cavaou :
MU : zones des effets létaux et irréversibles : 491 m ;
PPI : 1420 m
Montoir :
MU : zones des effets létaux : 550 m, zones des effets irréversibles : 670 m ;
PPI : 1500 m.

Dans l'attente d'un éventuel dossier complet comportant en particulier une étude de dangers définissant précisément les zones d'effets et les scénarios d'accidents envisagés il n'est donc pas possible à ce jour de définir précisément les "distances minimales" de sécurité qui seraient mises en place .

Question n°1652 : Soulac sur Mer - le 23/10/2007
Dans le comité directeur du PAB, quels sont les noms des élus qui ont noté l'approbation du projet du port méthanier?

Réponse  PORT BORDEAUX 23/10/2007
La composition des organes délibérants du comité directeur du PAB est la suivante :

- M. Dominique SENTAGNES, Président
- M. Patrick THOMAS, Vice-Président
- M. Daniel FINON, Secrétaire-membre
- M. Henri HOUDEBERT, Vice-Président du Conseil Régional
- M. Philippe LAFOUGE, Conseiller d’Etat
- M. Jean TOUZEAU, Maire de Lormont
- M. Jacques VALADE, Conseil municipal spécial auprès du Maire de Bordeaux

Question n°1651 : Le Verdon sur Mer - le 23/10/2007
Le PAB a laissé entendre qu'au moins une société (espagnole) pouvait aussi implanter un terminal gazier au Verdon, en plus de 4Gas.
Est-ce possible du point de vue sécurité?
Si la réponse est oui, combien de cuves au total sont-elles possibles?
Y aurait-il de nouveaux débats au fur et à mesure?

Réponse  PORT BORDEAUX 23/10/2007
• La sécurité est appréciée par les autorités administratives compétentes, qui proposent une décision au Préfet de Département
• L’organisation de débats publics est soumise à l’appréciation de la Commission Nationale du Débat Public

Question n°1639 : Le Verdon sur Mer - le 23/10/2007
Questions au PAB: J'ai pu constater lundi 24/09, que le PAB avait interdit l'accès du peut être futur site par des sens interdits. Je souhaite avoir des précisions quant aux espaces interdits. Si je considère le sens interdit côté village, soit proche de la route pavée, dois-je penser qu'il ne s'agit que d'une interdiction de la route ou d'une interdiction des espaces concernés par une ligne imaginaire qui serait parallèle à la route pavée et se terminerait sur la plage à la limite de la "bande de 5 mètres" autorisée par la loi?

Réponse  PORT BORDEAUX 14/11/2007
L’ensemble de la zone portuaire composée des installations portuaires et des terrains appartenant au Domaine Public gérés par le port sur le site du Verdon, comme sur l’ensemble des sites portuaires, constitue des zones à accès réglementé et ce depuis toujours. Les contraintes et les limitations d’accès ont été renforcées par la mise en œuvre des mesures de sûreté découlant du code ISPS, Code International pour la sûreté des navires et des installations portuaires (International Ship and Port facilities Security) à compter du 1er juillet 2004.

De plus, « l’appropriation » de plus en plus fréquente de ces zones par des camping-caristes ou des familles le week-end augmente de façon significative les risques d’accidents avec les camions qui acheminent les conteneurs et les engins portuaires.

Ce sont les raisons pour lesquelles, cette signalisation a été rénovée et des panneaux ont été réinstallés.

Question n°1636 : St Vivien de Médoc - le 23/10/2007
Cette installation est prévue trop près des habitations. Monsieur le Président du port autonome de Bordeaux n'aurait-il pas dû consulter son organisme de tutelle et avoir au moins l'aval des élus de la commune?

Réponse  PORT BORDEAUX 23/10/2007
Les délibérations du Conseil d’administration et du Comité de Direction du Port Autonome sont soumises à l’approbation des tutelles du port. Le Comité de Direction, qui inclut les représentants de ses tutelles, a accordé une réservation de terrain qui permet au pétitionnaire de lancer des études préalables sur ce terrain, puis de déposer un dossier de demande d’autorisation d’exploiter aux autorités compétentes. Les élus ont été informés de cette réservation par la Direction du Port Autonome.

C’est uniquement si le projet est autorisé par le Préfet que la réservation peut donner lieu à une convention d’occupation du terrain et, bien évidemment, le Préfet n’autorisera le projet que s’il satisfait aux différentes réglementations en vigueur, sur la base d’études approfondies de dangers et d’impacts.

Question n°1628 : St Georges de Didonne - le 22/10/2007
Pourquoi n'y a-t-il pas eu d'appel d'offre comme c'est généralement le cas pour un projet d'une telle importance ?
De l'argent public sera dépensé pour ce projet, le PAB y pense-t-il ?
Qui dans nos institutions contrôlant le PAB peut lui faire entendre raison ?
Que pense la commission européenne de l'environnement de ce projet ?
Quel est le rôle de l'Espagne dans ce projet
Au delà de ce projet, que prévoit le PAB comme autre implantation polluante sur ce site ?
Il reste au PAB de nombreux hectares en réserve foncière industrielle proche du futur site pour nous surprendre encore, veut-t-il devenir riche sur la terre des autres ?

Réponse  PORT BORDEAUX 22/10/2007
Les ports peuvent prendre l'initiative de lancer des appels à projet pour de telles implantations, mais cette procédure n’est pas obligatoire. Cela se fait avant tout lorsqu’il n’y a pas de disponibilité de terrains pour la concurrence. Au Verdon, les 19,5 ha réservés à 4Gas ne consomment pas la totalité de l'espace disponible, et ils sont desservis par un appontement public, garantissant l’accès à tout autre opérateur souhaitant s’implanter. Le PAB n’a donc pas retenu la procédure d’appel à projets.

Le Port a une politique de développement axée sur l’implantation d’industries génératrices de trafic maritime. Il n’est pas compétent pour évoquer le développement de l’industrie du gaz dans le nord médoc au cours des 20 ans à venir – ce secteur d’activité est porté par des opérateurs privés.

Question n°1617 : St Georges de Didonne - le 22/10/2007
S'il se présente un méthanier et plusieurs portes containers, comment vont faire les pilotes du port autonome pour gérer la sécurité?

Réponse  PORT BORDEAUX 22/10/2007
La capitainerie organise les mouvements de navires de telle sorte qu’il n’y ait pas de croisement ou de dépassement à l’entrée du chenal de navigation et aux alentours de l’appontement entre un navire GNL et n’importe quel autre navire.

Cela pourra conduire la capitainerie à retarder de quelques heures tel ou tel mouvement. C’est exactement ce qui se passe aujourd’hui lorsque 2 gros navires se trouvent en situation de se croiser entre Ambès et Bassens.

Question n°1615 : St Georges de Didonne - le 22/10/2007
S'il est constaté que le dragage du chenal d'entrée (passe Ouest) doit être plus fréquent, quelles conséquences pour le PAB de cette surcharge de travail, financière et humaine ?

Réponse  PORT BORDEAUX 22/10/2007
L’entretien du chenal et des postes à quai est assuré par le port de Bordeaux qui effectue un dragage régulier de l’estuaire pour les 1300 navires de commerce qu’il reçoit chaque année. L’activité de 4GAS n’impliquera pas de dragage supplémentaire. L’appontement du Verdon offre un tirant d ‘eau de15 m, alors que les méthaniers ont un tirant d’eau de 12 m. Le terminal pétrolier du Verdon a déjà reçu, pendant plusieurs décennies, des navires de très fort tonnage, dont des méthaniers.

Question n°1600 : Royan - le 22/10/2007
Au PAB, le projet ne cache-t-il pas un projet de zone industrielle au Verdon?
Le dragage du chenal est-il dangereux pour la fausse halieutique?

Réponse  PORT BORDEAUX 22/10/2007
Le dragage et l'immersion des déblais, même s'ils jouent vraisemblablement un rôle sur le comportement, l'abondance et la répartition des peuplements de l'estuaire, n'empêchent pas la fréquentation de ces zones par les poissons, les crustacés et les mollusques. Les zones draguées, à savoir le chenal, abritent une macrofaune importante dont les indices d'abondance restent tout à fait comparables à ceux des autres milieux

Question n°1599 : Royan - le 22/10/2007
A la DRIRE: la diversification des sources d'énergie est-elle bani? Les terminaux méthaniers en projet sont-ils compatibles avec le grenelle de l'environnement?
Le périmètre d'impact du projet du Verdon doit comprendre les communes de Charente Maritime de St Palais à Talmont. Si 4Gas continue son projet: il y aura une enquête publique qui devra être mené sur ces cuves conjointement à la pointe du Médoc.

Réponse   20/11/2007
REPONSE DE LA CPDP
La DRIRE n'a pas de réponse à vous fournir.
Le débat public est une procédure administrative, encadrée par la loi du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité qui permet aux citoyens de s’exprimer sur des projets d’aménagement ou d’équipement qui, par leur nature, sont susceptibles d’avoir des impacts sur l’environnement. Il s'agit d'une procédure bien en amont de toute réalisation.

Le Grenelle de l'environnement a réuni pour la première fois l’Etat et les représentants de la société civile afin de définir une feuille de route en faveur de l’écologie, du développement et de l’aménagement durables. Aucune décision gouvernemental sur la mise en oeuvre du plan d'action n'a pour le moment été prise.

Question n°1598 : Royan - le 22/10/2007
A la DIREN: Qui vérifiera que ce projet respecte la directive européenne Natura 2000? La DIREN d'Aquitaine?

Réponse  PORT BORDEAUX 21/11/2007
Pour répondre à votre question, si le dossier est géré par la DRIRE (recevabilité, risques, etc...), chaque représentant a sa compétence propre et émet un avis sur le dossier:
- DIREN: milieux naturels,
- DDASS: évaluation du risque sanitaire,
- SDIS: moyens de lutte contre les accidents et secours,
- DDE: permis de construire, etc.,
- DRAC: archéologie préventive,
- DDAF: si nécessaire,
- INAO: idem,
- DDTEFP: salariés etc.
Un représentant de ces administrations est invité au Conseil Départemental de l'Environnement et des Risques Sanitaires et Technologiques (CODERST) et un rapport détaillé (avec des prescriptions) est remis au Préfet par la DRIRE.
Pour le dossier 4GAS, c'est effectivement la DIREN Aquitaine qui est compétente.

Question n°1597 : Royan - le 22/10/2007
A la DDE 33: La loi littorale devra être respectée? Qui le vérifiera? La DDE de la Gironde?

Réponse   20/11/2007
La loi littoral s'applique bien évidemment sur la commune du Verdon.
Je vous fais parvenir la contribution de la DDE de la Gironde qui l'a présenté lors de la réunion du 8 novembre, à Soulac.

Question n°1593 : Royan - le 22/10/2007
La convention avec le PAB et la société 4Gas est-elle disponible? Sinon, pourquoi?

Réponse  PORT BORDEAUX 22/10/2007
Nous vous la faisons parvenir.
Une réservation de terrain de 19,5 ha, qui pourra par la suite donner lieu à une convention d'occupation constitutive de droits réels, a été accordée le 4 août 2006 à 4GAS pour effectuer les études nécessaires et l'instruction du dossier. Elle est valable sur une période de trois ans.

Les principes suivants en constituent la trame :
- L'appontement pétrolier demeure public, le Port conservant la maîtrise de la réhabilitation de cette infrastructure. Il n'y a donc pas d'exclusivité pour 4GAS qui réalise et finance les équipements adaptés aux déchargement/chargement sur l'appontement dans le cadre d'une autorisation d'outillage privé avec obligation de service public (AOPOSP).
Cet outillage justifiera une simple priorité d'accostage, sans exclusivité, comme pour l'ensemble des postes disposant d'équipements spécialisés dans le Port.

- Ce terrain sera bordé d'une voie publique d'accès à l'appontement, permettant à d'autres opérateurs de l'utiliser.
Ainsi, cette implantation ne bénéficiera d'aucune exclusivité, ni monopole.

- Si 4Gas la demande, après obtention des autorisations administratives, une convention d'occupation sera délivrée, assortie d'un engagement de trafic minimal de 2 Mt/an.

- Compte tenu de ces dispositions, le Port percevrait une redevance domaniale de base, augmentée d'une participation aux travaux à réaliser sur l'appontement.

- Les droits de port perçus sur le navire et la cargaison sont définis pour être compétitifs par rapport aux tarifs portuaires européens.

Question n°1592 : Le Verdon sur Mer - le 22/10/2007
Au TIGF, j'ai lu p75: "D'un commun accord entre les opérateurs Gaz de France et Groupe Total, le raccordement se fera sur la partie TIGF de l'artère et c'est également TIGF qui réalisera les travaux".
Pourquoi TIGF n'a-t-il pas donné son tracé dès le début du projet comme cela se fait partout ailleurs, les 2 projets allant de paire?

Réponse   12/11/2007
Réponse de TIGF
A ce jour, les études n'ont pas statué sur le point de raccordement sur l'artère de Guyenne. En phase de réalisation, chaque opérateur est le maître d'ouvrage sur sa partie de réseau. La mobilisation de TIGF sur les études de tracé est postérieure à la date de dépôt du dossier 4GAS pour le débat public.
Comme celà a été exposé lors de la réunion publique du 18 octobre 2007 à Soulac, il n'est pas du tout exclu que le raccordement se fasse côté GRTgaz.

Question n°1590 : Le Verdon sur Mer - le 22/10/2007
Au PAB: Vous avez confirmé, au cours des réunions de la CPDP qu'Indesa, société espagnole, avait retenu 15Ha. Quel est le projet d'Indesa?
J'ai lu dans les journaux (Mme Delaunay) que les réparations de l'appontement prévu pour les méthaniers seraient financées par le conseil régional (Aquitaine). Confirmez-vous ces paroles? Si le projet aboutissait et si le CR ne finançait pas, qui financerait?

Réponse  PORT BORDEAUX 22/10/2007
Endesa a effectué une réservation en regard d’un projet similaire à celui exposé par la société 4Gas. A ce jour, la société n’a pas avancé dans ce dossier.

Le Port a par ailleurs déjà exposé que la réfection de l’appontement pétrolier était inscrite au Contrat de projets Etat Région 2007 – 2013.

Question n°1589 : Le Verdon sur Mer - le 22/10/2007
A la DRIRE: Pourquoi n'y a-t-il pas une loi qui définisse la distance entre les zones industrielles dangereuses et les premières habitations des zones concernées? Comme c'est le cas ici.

Réponse   20/11/2007
REPONSE DE LA DRIRE
Des distances forfaitaires d'éloignement entre certaines installations et des habitations, ERP, etc..... ne sont pas fixés par la réglementation française.

En revanche, la législation des installations classées stipule que la délivrance de l’autorisation d’exploiter une installation peut être subordonnée à son éloignement des habitations, des immeubles habituellement occupés par des tiers, des établissements recevant du public, des cours d’eau, ou des zones destinées à l’habitation par des documents opposables au tiers. (article L 512-1 du code de l'environnement)

Lors de l'instruction de la demande d'autorisation, l'acceptabilité du projet est examinée au regard de la gravité potentiel des accidents identifiés, de leur probabilité et de leur cinétique. Au final une grille d’analyse permet de synthétiser pour chaque accident le couple probabilité – gravité des conséquences sur les personnes physiques situées aux alentours de l'établissement et de statuer quant à une autorisation possible. Cette grille est établie sur la base de la circulaire MEDD du 29 septembre 2005.

Si l'établissement est autorisé, à l'intérieur de certaines zones d'effets des servitudes d'utilité publique sont instituées pour assurer une maîtrise de l'urbanisation autour de l'établissement et maintenir l'acceptabilité initiale du risque .

Question n°1567 : Toulouse - le 22/10/2007
Messieurs les Présidents Directeur et Commandant du Port Autonome de Bordeaux: 20Hectares ont été concédé à 4Gas au Verdon pour l'installation en projet d'un port méthanier; Il paraît évident que vous avez un intérêt certain à redonner une vie économique au port avec des retombées espérées au bénéfice de la ville de Bordeaux et de la CUB.
Pourquoi n'envisagez-vous pas ce projet ou au moins son étude à Bordeaux? L'ancien bassin pour sous marins ne pourrait-il faire l'objet d'une étude? et les tirants d'eau d'une autre?
Le 08/10, vous avez tenté M. Follin, de justifier la sécurité du trafic et du port des méthaniers (208 entrées et sorties) sans prendre en considération les inconvénients à subir au nord médoc.
Voulez-vous Messieurs, chercher et trouver une solution économique dans les limites territoriales de Bordeaux et dans le respect du grenelle de l'environnement?

Réponse  PORT BORDEAUX 14/11/2007
Le PAB cherche à dynamiser l’ensemble de ses terminaux, de Bordeaux jusqu’au Verdon. Pour autant, les navires méthaniers ne peuvent être accueillis qu’au Verdon, terminal en eaux profondes.

L’approfondissement du chenal pour le rendre compatible avec ces tirants d’eau est impossible, compte-tenu de la présence très proche de la nappe phréatique d’alimentation en eau potable de la Gironde.

Question n°1563 : Vensac - le 22/10/2007
Y aura-t-il des expropriations? Quels villages allez-vous traverser ou contourner (villes et villages)? Il faudrait affiner votre tracé afin que l'on soit le mieux informé.

Réponse  4gas 14/11/2007
Réponse de TIGF
Les études sont en fin de phase préliminaire. Les résultats détaillés seront connus en Avril 2008. TIGF ne procède à aucune expropriation, les terrains dans lesquels sont installés les gazoducs restent la propriété de leur propriétaire.

Question n°1556 : Montalivet - le 22/10/2007
Le seul tracé retenu sera le médoc, car le moins cher. Les 3 autres de part la densité de population (Royan) plus l'impact sur la flore (vigne) et population (habitation) seront éjectés (coût trop élevé).
Vous devez renforcer les canalisations (2012) ce sera donc pour augmenter la pression >85 bars?

Réponse  TIGF 04/12/2007
Les tracés proposés lors de la réunion publique sont toujours en phase d'étude, le choix du tracés définitif sera connu au premier trimestre 2008. La pression maximale de service qui a été fixée à 85 bar ne peut être augmentée.

Question n°1554 : Avensan - le 22/10/2007
Si TIGF investit actuellement au maxi 70ME par an sur l'artère de Guyenne seule principale, comment fera-t-il pour payer seul les 300ME estimés du seul gazoduc de liaison sans se mettre en péril et en sus l'accroissement de l'artère où ce gazoduc arrivera? Quelle est la profondeur mini d'enfouissement et la profondeur maxi?

Réponse  TIGF 04/12/2007
- TIGF n'investira que lorsque qu'il sera certain de sa rémunération. Cette rémunération sera assurée par des contrats qui liera les expéditeurs (utilisateurs du terminal) à TIGF.
- La liaison artère du Verdon / artère de Guyenne se raccordera sur l'une des quatre terminaisons présentées lors de la réunion publique du 18 Octobre 2007 au Verdon.
- La profondeur minimale d'enfouissement imposée par la règlementation est de 1mètre au dessus du sommet de la la canalisation. TIGF a choisi d'enfouir ses canalisations à 1,2 mètre.

Question n°1537 : St Georges de Didonne - le 22/10/2007
question posée à la CAPITAINERIE du PORT DE BORDEAUX
Suite à la réunion du 8 octobre à Royan (cf compte rendu), il serait souhaitable d'avoir une explication complète de la règle d'exclusion de navigation à moins de 2 milles nautiques d'un méthanier. Comment s'applique-t-elle aux bateaux de plaisance?

Réponse  PORT BORDEAUX 14/11/2007
1) Navigation entre la bouée BXA et l’appontement
A l’entrée :

Embarquement d’un pilote de la station de pilotage de la Gironde à la bouée BXA.
L’heure de passage au premier couple de bouées est calculée de façon à :
- disposer à l’entrée du chenal d’un clair sous quille suffisant
- à effectuer la manœuvre d’accostage devant l’appontement avec un courant ne dépassant pas 2 nœuds.

A la sortie, mêmes conditions que pour l’entrée :
- embarquement d’un pilote
- calcul de l’heure de départ pour un courant inférieur à 2 nœuds devant l’appontement et un clair sous quille suffisant.

Un remorqueur pourra être utilisé pour escorter le navire durant son chenalage.

Comme pour les autres navires utilisant le chenal de navigation, la règle 9 du règlement international pour prévenir les abordages en mer s’applique aux navires méthaniers : Ils sont prioritaires sur les navires inférieurs à 20m, les navires à voile, les navires en train de pêcher, et les navires qui croisent le chenal.
Les bacs du Verdon /Royan doivent, à ce titre, laisser le passage aux navires prioritaires.

Il n’est pas prévu à ce jour de procédure concernant une priorité particulière des navires méthaniers vis-à-vis des autres navires de commerce circulant à l’intérieur du chenal. Néanmoins, pour répondre aux recommandations internationales sur le sujet (IAPH, approach channels bulletin 87), il n’y aura pas de croisement avec d’autres navires à l’entrée du chenal, dans la passe de l’ouest, ainsi qu’au passage de la chambrette et pendant la période de manœuvre d’accostage ou d’appareillage du méthanier.

2) Accostage et appareillage / Tenue à quai

L’accostage ou l’appareillage d’un navire méthanier s’effectuera systématiquement avec l’assistance de remorqueurs. Le nombre de remorqueurs et la force de traction nécessaire aux différentes opérations seront validés après une modélisation des différents scénarios de manœuvres portuaires.

Pour les plus grands navires (250.000m3) la durée de l’escale sera d’environ 21h (pompes de transfert navire : 12000m3/h).

L’appontement sera équipé de bras articulés qui permettent de transférer le GNL des méthaniers vers les réservoirs à terre. Les bras articulés sont équipés d’un système de déconnexion automatique d'urgence PERC (powered emergency release couplings). Ces coupleurs mécaniques permettent de couper la liaison avec le méthanier et d’arrêter l’amenée de GNL si les bras articulés se trouvent en dehors des limites de mouvement (en cas d’agitation importante du plan d’eau par exemple).

Une zone d’exclusion de 250m sera instaurée à partir du front d’accostage soit 200m comptés à partir de la muraille des plus gros méthaniers amarrés. Elle sera interdite à tout trafic maritime même en l’absence de méthanier en opération.

Un remorqueur de veille active sera disponible pendant toute la durée de l’escale du méthanier en opération. Ce remorqueur pourra assister le navire en cas d’appareillage d’urgence ou de détérioration soudaine des conditions météorologiques.

3) Impact sur les activités nautiques de plaisance et le trafic portuaire
Tous les navires de plaisance (voile, pêche) et les véhicules nautiques à moteur devront se tenir éloignés des navires méthaniers en mouvement. Cette obligation ne diffère pas de celle existante vis-à-vis des navires de commerce qui font aujourd’hui escale dans le port de Bordeaux.
Cette obligation ne constitue pas une contrainte à l’activité des ports "Port Médoc" et "Port Bloc", les espaces étant suffisamment larges pour permettre la cohabitation des 2 activités.

L’instauration de la zone d’exclusion de 250m à partir du front d’accostage revient à étendre d’une centaine de mètres vers le large, la zone d’interdiction de navigation, de pêche et de sports nautiques fixée par arrêté préfectoral du 22 août 2002 aux abords du terminal. Cette extension n’a aucun impact sur les entrées et les sorties des navires de Port Médoc.
Pour les porte-conteneurs à destination du Verdon, il conviendra de modifier le feu d’alignement pour éviter qu’ils entrent dans la zone d’exclusion.

La fréquence des escales des méthaniers (2 escales/semaine en fourchette haute) rapportée au nombre d’escales/jour du port de Bordeaux (4 escales/jour environ) n’est pas une contrainte supplémentaire pour les bacs de la Gironde.

Les procédures d’interdiction de croisement dans la passe de l’ouest ou devant la Chambrette seront des facteurs possible de retard tant pour les porte-conteneurs du Verdon que pour les autres navires en entrée ou en sortie du port. La connaissance précise, à l’avance, du programme d’escales des navires méthaniers permettra à la capitainerie du port d’affiner les fenêtres de passage et de limiter au maximum les temps d’attente.


L’interdiction de navigation de 2 milles concerne plus précisément les navires qui croisent la route d’un méthanier sur son avant. C’est la distance qui permet au méthanier de prendre des mesures de sauvegarde (réduction de la vitesse, modification de cap,…) au cas ou le navire traversant le chenal aurait une avarie.
La distance de croisement sur l’arrière n’est pas encore définie mais sera moindre.
A proximité du Verdon, le navire méthanier sera aidé par les remorqueurs et sa capacité de manœuvre sera augmentée. La distance d’exclusion sera alors identique à celle du navire à quai (entre 200 et 250m).

La vitesse moyenne du méthanier sera à peu prés la même que celle des autres navires soit environ 12 nds. Cette vitesse sera réduite dans la phase d’approche.
4 remorqueurs seront a priori requis pour l’accostage.
Les infractions aux dispositions réglementaires quelle qu’elles soient font l’objet de poursuites par les autorités administrativement compétentes, en l’occurrence, les gendarmes maritimes, les gendarmes, les officiers de port etc…
Pour les mouvements du méthanier, il n’est pas prévu de moyen particulier dans ce domaine.

Question n°1535 : Noisy le Grand - le 21/10/2007
Monsieur le président de la CPDP
La révélation des tracés du gazoduc donne un éclairage nouveau au débat public, comment pourrait-on après ce qui a été révélé le 19 à Soulac dissocier le terminal du gazoduc. Comment décider pour le port alors que rien ne serait encore décider pour le gazoduc?
D'autre part, les propos tenus le 19 sur le dimensionnement du gazoduc laissent penser que l'on se dirige, à moyen terme, vers une opération de plus grande ampleur en termes de stockage de gaz et industries associées au Verdon. Cette opération changerait radicalement le visage du nord médoc et, vous en conviendrez, l'actuel débat servirait de caution à une opération qui sort de son champ d'application. L'avenir du médoc est en jeu, une telle orientation annihilerait tous les efforts consentis pour développer le tourisme et reviendrait à un gaspillage scandaleux de l'argent public investit depuis une dizaine d'année.
Il me semble qu'il y ait, en l'espèce, une dissimulation et une tromperie de la part du maitre d'ouvrage, du PAB et de TIGF dont nous sommes tous victimes, la population du médoc et du royannais comme les membres de la CPDP.
Pouvez-vous avoir l'obligeance de demander aux trois intervenants du dossier (4Gas, PAB, TIGF) quels sont leurs plans de développement sur les 20 années à venir pour l'industrie du gaz dans le nord médoc?

Réponse de la : CPDP 07/11/2007
REPONSE DE 4GAS
Aujourd’hui, le projet de 4Gas est constitué de 2 cuves pour un tonnage minimum de 2 millions de tonnes de GNL et un tonnage maximum de 8 millions de tonnes. Si le développement commercial le permet, 4Gas construira un 3e réservoir ce qui portera la capacité à environ 11 millions de tonnes de GNL.
Ceci définit le plan de développement pour les années à venir en ce qui concerne la société 4Gas.

REPONSE DU PAB
Les ports peuvent prendre l'initiative de lancer des appels à projet pour de telles implantations, mais cette procédure n’est pas obligatoire. Cela se fait avant tout lorsqu’il n’y a pas de disponibilité de terrains pour la concurrence. Au Verdon, les 19,5 ha réservés à 4Gas ne consomment pas la totalité de l'espace disponible, et ils sont desservis par un appontement public, garantissant l’accès à tout autre opérateur souhaitant s’implanter. Le PAB n’a donc pas retenu la procédure d’appel à projets.

Le Port a une politique de développement axée sur l’implantation d’industries génératrices de trafic maritime. Il n’est pas compétent pour évoquer le développement de l’industrie du gaz dans le nord médoc au cours des 20 ans à venir – ce secteur d’activité est porté par des opérateurs privés.

Réponse de TIGF
A ce jour, la canalisation de transport de gaz naturel est dimensionnée pour les besoins exprimés par 4GAS. Aucune demande de la part d'autres aménageurs ne nous est parvenue. Le plan de développement à 20 ans pour TIGF n'est pas connu. Le plan est construit en fonction des besoins du marché en concertation avec les opérateurs adjacents à la zone TIGF et approuvé par la Commission de Régulation de l'Energie. (CRE)

Question n°1528 : Noisy le Grand - le 21/10/2007
Il ressort de la réunion de Soulac du 19/10 que selon TIGF il y aura : "Plus de 100 km de canalisations pour chaque variante, 300 à 400 millions d'euros de travaux, le chantier serait gigantesque" et que :" en tant qu'industriel, on calcule un retour sur investissement sur une période de 50 ans".
4Gas et TIGF peuvent-ils porter à notre connaissance comment dans sa globalité ce projet est équilibré, en effet l'investissement de TIGF (qui est équivalent à celui de 4Gas) ne sera rentable que dans 50 ans. Selon 4Gas, dans 50 ans grand maximum son port méthanier –s'il voit le jour– sera arrivé en fin de vie! Comment, dans ces conditions, TIGF compte faire du bénéfice? Une réponse étayée et détaillée serait plus que souhaitable.

Réponse   12/11/2007
Réponse de TIGF
L'investissement supporté par TIGF est approuvé par la CRE. TIGF perçois de cette dernière une rémunération annuelle du capital sur un durée d'amortissement de 50 ans. Au-delà de 50 ans, l'ouvrage n'est plus rémunéré que par les tarifs de transport. Il s'agit de la régle appliquées à tous les transporteurs de gaz en France (TIGF, GRTgaz) et à tous leurs ouvrages de transport.

Question n°1524 : Bonneville - le 20/10/2007
Messieurs de la société TIGF ,

Veuillez bien accepter de répondre à la question renouvelée et complétée pour moitié par rapport à celle que je vous ai adressée hier 18 octobre 2007 à SOULAC lors du débat public ayant pour thème le gazoduc et son tracé.

Lors d’une première série de questions de la salle,vous nous avez livré successivement :
_Le diamètre de la conduite :voisin de 1m20.
_le débit prévu : soit 2 millions de m3 / heure fixé à cette valeur de par les besoins de 4Gas.
_avoir privilégié le choix d’un diamètre important évitant l’emploi de sur presseurs pour remédier aux pertes de charge affectant la pression voulue (65B) en fin de parcours.
_Toute une variante de possibilités pour les clients à fournir et leur territoire.

Cela m’a amené tout naturellement à vous poser la question rappelée ci-dessous à quelques termes près .
Vous vous en êtes aperçu, les gens sont curieux dans cet auditoire,voire inquiets du développement possible pouvant aboutir à un GIGANTISME INTOLERABLE qui multiplierait d’autant les différents problèmes soulevés par les populations voisines ;développement qui pourrait être suscité,entre autres, par des livraisons à l’Espagne ou d’autres pays,ce qui n’est pas exclu d’après ce que vous nous avez indiqué.
Ce souci peut être conforté pour certains par le fait qu’une autre aire du site du VERDON est actuellement réservée,avec possibilité de renouvellement par une autre société qui viendrait s’ajouter à 4Gas pour un autre projet ,peut être du même type.
Pour ces raisons,rien ne nous empêche d’imaginer que vous pourriez rajouter,le moment venu, des sur presseurs afin de pouvoir remédier aux pertes de charge supplémentaires dans la conduite qu’occasionnerait un débit que vous voudriez plus important.
Lors de votre première réponse en débat public,vous avez, de manière habile,indiqué que d’une part,vous confirmiez vous être aligné sur les strictes données de 4gas,d’autre part,minimisé les possibilités d’utilisation de cette technique pour des raisons que ,pour ma part,j’ai mal saisies et que je souhaiterais que vous rappeliez par écrit.
Il n’empêche qu’il existe sans doute encore d’autres solutions pour aller au-delà de ce débit de deux millions de mètres cubes par heure. L’une d’entre elles,facile à imaginer consisterait tout simplement à doubler,multiplier le nombre de conduites sur un parcours déjà réalisé pour l’essentiel .
D’ailleurs,le hiatus entre les 20 et 25m de largeur de réserve annoncés dans votre explication et les 30 et 35m affichés à l’écran est peut être révélateur de cette astuce.
Ainsi , AURIEZ VOUS DONC ENVISAGE DES AUJOURD’HUI, UNE POSSIBILITE FUTURE ,VOIRE MEME UNE EXTENSION SOUDAINE DES POSSIBILITES DE DEBIT EN COURS DE TRAVAUX. Cette question est d’autant plus importante à mes yeux qu’elle pourrait faire craindre aussi un NOMBRE DE CUVES BIEN PLUS IMPORTANT, nombre qui ne semble pour l’heure absolument PAS GARANTI.
Je vous suis gré de nous avoir donné, lors de ce dernier débat public, des réponses plus détaillées par rapport a ce que nous avions pris l’habitude d’avoir lors des précédentes séances et je vous REMERCIE par avance pour celle-ci.

Réponse   12/11/2007
Réponse de TIGF
L'étude a été faite aujourd'hui sur la base d'un couple débit/pression communiqué par 4GAS. Nous n'avons pas envisagé en base la construction de stations de compression intermédiaires pour des raisons économiques (coût très élevé de ce type d'ouvrage) et environnementales (intallation ICPE). Effectivement, si de nouvelles données de base nous étaient communiquées dans une sens (réduction) ou dans l'autre (augmentation), nous serions amenés à revoir les caractéristiques de notre ouvrage. La largeur de 20 à 25 m, voire plus dans certains cas, correspond à la largeur de piste nécessaire à la circulation des engins en phase de construction. A l'issue de cette construction, seule la servitude de 10 m axée sur la canalisation reste applicable.

Question n°1512 : Lesparre-Médoc - le 19/10/2007
Ma question s'adresse aux dirigeants du Port Autonome de Bordeaux.
Comprenant bien l'intérêt financier pour la PAB d'un tel projet et reprenant les propos tenus par M.SENTAGNES lors de la première réunion du débat public ayant eu lieu à Soulac-sur-Mer c'est à dire que le PAB était le 6ème Port Autonome le mieux géré de France, j'aimerais savoir combien y a-t-il de Port Autonome en France? De plus qu'en est-il à ce jour de la pré réservation de la société espagnole Endesa dont le terme devait intervenir fin octobre?

Réponse  PORT BORDEAUX 14/11/2007
Il y a huit ports autonomes maritimes en France : Marseille, Le Havre, Dunkerque, Nantes, Rouen, Bordeaux, La Rochelle, La Guadeloupe, et deux ports autonomes fluviaux : Paris, Strasbourg.

A ce jour, Endesa, n’a pas présenté de dossier technique ou administratif au PAB, tout en indiquant vouloir maintenir sa réservation.

C'est uniquement si le projet est autorisé par le Préfet que la réservation peut donner lieu à une convention d'occupation du terrain et, bien évidemment, le Préfet n'autorisera le projet que s'il satisfait aux différentes réglementations en vigueur, sur la base d'études approfondies de dangers et d'impacts.

Question n°1504 : St Georges de Didonne - le 18/10/2007
question posée au PORT AUTONOME DE BORDEAUX
Qui sera chargé de faire respecter l'exclusion de navigation dans le cercle de 2 milles (3.7km) de rayon ( surface 43km2) autour du navire méthanier lorsqu'il sera en mouvement dans le chenal?
Quels seront les moyens engagés pour cette opération?
Quels seront les moyens engagés pour faire respecter la zone d'interdiction de navigation dans un rayon de 200m autour du navire lorsqu'il sera amarré?
Y aura-t-il une surveillance aérienne pendant certaines opérations?

Réponse  PORT BORDEAUX 14/11/2007
1) Navigation entre la bouée BXA et l’appontement
A l’entrée :

Embarquement d’un pilote de la station de pilotage de la Gironde à la bouée BXA.
L’heure de passage au premier couple de bouées est calculée de façon à :
- disposer à l’entrée du chenal d’un clair sous quille suffisant
- à effectuer la manœuvre d’accostage devant l’appontement avec un courant ne dépassant pas 2 nœuds.

A la sortie, mêmes conditions que pour l’entrée :
- embarquement d’un pilote
- calcul de l’heure de départ pour un courant inférieur à 2 nœuds devant l’appontement et un clair sous quille suffisant.

Un remorqueur pourra être utilisé pour escorter le navire durant son chenalage.

Comme pour les autres navires utilisant le chenal de navigation, la règle 9 du règlement international pour prévenir les abordages en mer s’applique aux navires méthaniers : Ils sont prioritaires sur les navires inférieurs à 20m, les navires à voile, les navires en train de pêcher, et les navires qui croisent le chenal.
Les bacs du Verdon /Royan doivent, à ce titre, laisser le passage aux navires prioritaires.

Il n’est pas prévu à ce jour de procédure concernant une priorité particulière des navires méthaniers vis-à-vis des autres navires de commerce circulant à l’intérieur du chenal. Néanmoins, pour répondre aux recommandations internationales sur le sujet (IAPH, approach channels bulletin 87), il n’y aura pas de croisement avec d’autres navires à l’entrée du chenal, dans la passe de l’ouest, ainsi qu’au passage de la chambrette et pendant la période de manœuvre d’accostage ou d’appareillage du méthanier.

2) Accostage et appareillage / Tenue à quai
L’accostage ou l’appareillage d’un navire méthanier s’effectuera systématiquement avec l’assistance de remorqueurs. Le nombre de remorqueurs et la force de traction nécessaire aux différentes opérations seront validés après une modélisation des différents scénarios de manœuvres portuaires.

Pour les plus grands navires (250.000m3) la durée de l’escale sera d’environ 21h (pompes de transfert navire : 12000m3/h).

L’appontement sera équipé de bras articulés qui permettent de transférer le GNL des méthaniers vers les réservoirs à terre. Les bras articulés sont équipés d’un système de déconnexion automatique d'urgence PERC (powered emergency release couplings). Ces coupleurs mécaniques permettent de couper la liaison avec le méthanier et d’arrêter l’amenée de GNL si les bras articulés se trouvent en dehors des limites de mouvement (en cas d’agitation importante du plan d’eau par exemple).

Une zone d’exclusion de 250m sera instaurée à partir du front d’accostage soit 200m comptés à partir de la muraille des plus gros méthaniers amarrés. Elle sera interdite à tout trafic maritime même en l’absence de méthanier en opération.

Un remorqueur de veille active sera disponible pendant toute la durée de l’escale du méthanier en opération. Ce remorqueur pourra assister le navire en cas d’appareillage d’urgence ou de détérioration soudaine des conditions météorologiques.

3) Impact sur les activités nautiques de plaisance et le trafic portuaire
Tous les navires de plaisance (voile, pêche) et les véhicules nautiques à moteur devront se tenir éloignés des navires méthaniers en mouvement. Cette obligation ne diffère pas de celle existante vis-à-vis des navires de commerce qui font aujourd’hui escale dans le port de Bordeaux.
Cette obligation ne constitue pas une contrainte à l’activité des ports "Port Médoc" et "Port Bloc", les espaces étant suffisamment larges pour permettre la cohabitation des 2 activités.

L’instauration de la zone d’exclusion de 250m à partir du front d’accostage revient à étendre d’une centaine de mètres vers le large, la zone d’interdiction de navigation, de pêche et de sports nautiques fixée par arrêté préfectoral du 22 août 2002 aux abords du terminal. Cette extension n’a aucun impact sur les entrées et les sorties des navires de Port Médoc.
Pour les porte-conteneurs à destination du Verdon, il conviendra de modifier le feu d’alignement pour éviter qu’ils entrent dans la zone d’exclusion.

La fréquence des escales des méthaniers (2 escales/semaine en fourchette haute) rapportée au nombre d’escales/jour du port de Bordeaux (4 escales/jour environ) n’est pas une contrainte supplémentaire pour les bacs de la Gironde.

Les procédures d’interdiction de croisement dans la passe de l’ouest ou devant la Chambrette seront des facteurs possible de retard tant pour les porte-conteneurs du Verdon que pour les autres navires en entrée ou en sortie du port. La connaissance précise, à l’avance, du programme d’escales des navires méthaniers permettra à la capitainerie du port d’affiner les fenêtres de passage et de limiter au maximum les temps d’attente.


L’interdiction de navigation de 2 milles concerne plus précisément les navires qui croisent la route d’un méthanier sur son avant. C’est la distance qui permet au méthanier de prendre des mesures de sauvegarde (réduction de la vitesse, modification de cap,…) au cas ou le navire traversant le chenal aurait une avarie.
La distance de croisement sur l’arrière n’est pas encore définie mais sera moindre.
A proximité du Verdon, le navire méthanier sera aidé par les remorqueurs et sa capacité de manœuvre sera augmentée. La distance d’exclusion sera alors identique à celle du navire à quai (entre 200 et 250m).

La vitesse moyenne du méthanier sera à peu prés la même que celle des autres navires soit environ 12 nds. Cette vitesse sera réduite dans la phase d’approche.
4 remorqueurs seront a priori requis pour l’accostage.
Les infractions aux dispositions réglementaires quelle qu’elles soient font l’objet de poursuites par les autorités administrativement compétentes, en l’occurrence, les gendarmes maritimes, les gendarmes, les officiers de port etc…
Pour les mouvements du méthanier, il n’est pas prévu de moyen particulier dans ce domaine.

Question n°1503 : St Georges de Didonne - le 18/10/2007
question posée au PORT AUTONOME DE BORDEAUX
Quelle sera la vitesse moyenne du navire méthanier dans le chenal d'accès entre les balises 1 et 12?
Quelle sera sa vitesse moyenne entre la balise 12 ( située à 2 milles de port BLOC) et la balise 12a ( située au niveau de l'appontement )
Combien de remorqueurs accompagneront le navire méthanier dans le chenal?
Combien de remorqueurs sont nécessaires dans la phase d'accostage?
Quelle sera la durée de stationnement du navire méthanier à l'appontement?

Réponse  PORT BORDEAUX 14/11/2007
1) Navigation entre la bouée BXA et l’appontement
A l’entrée :
Embarquement d’un pilote de la station de pilotage de la Gironde à la bouée BXA.
L’heure de passage au premier couple de bouées est calculée de façon à :
- disposer à l’entrée du chenal d’un clair sous quille suffisant
- à effectuer la manœuvre d’accostage devant l’appontement avec un courant ne dépassant pas 2 nœuds.

A la sortie, mêmes conditions que pour l’entrée :
- embarquement d’un pilote
- calcul de l’heure de départ pour un courant inférieur à 2 nœuds devant l’appontement et un clair sous quille suffisant.

Un remorqueur pourra être utilisé pour escorter le navire durant son chenalage.
Comme pour les autres navires utilisant le chenal de navigation, la règle 9 du règlement international pour prévenir les abordages en mer s’applique aux navires méthaniers : Ils sont prioritaires sur les navires inférieurs à 20m, les navires à voile, les navires en train de pêcher, et les navires qui croisent le chenal.
Les bacs du Verdon /Royan doivent, à ce titre, laisser le passage aux navires prioritaires.

Il n’est pas prévu à ce jour de procédure concernant une priorité particulière des navires méthaniers vis-à-vis des autres navires de commerce circulant à l’intérieur du chenal. Néanmoins, pour répondre aux recommandations internationales sur le sujet (IAPH, approach channels bulletin 87), il n’y aura pas de croisement avec d’autres navires à l’entrée du chenal, dans la passe de l’ouest, ainsi qu’au passage de la chambrette et pendant la période de manœuvre d’accostage ou d’appareillage du méthanier.

2) Accostage et appareillage / Tenue à quai
L’accostage ou l’appareillage d’un navire méthanier s’effectuera systématiquement avec l’assistance de remorqueurs. Le nombre de remorqueurs et la force de traction nécessaire aux différentes opérations seront validés après une modélisation des différents scénarios de manœuvres portuaires.

Pour les plus grands navires (250.000m3) la durée de l’escale sera d’environ 21h (pompes de transfert navire : 12000m3/h).

L’appontement sera équipé de bras articulés qui permettent de transférer le GNL des méthaniers vers les réservoirs à terre. Les bras articulés sont équipés d’un système de déconnexion automatique d'urgence PERC (powered emergency release couplings). Ces coupleurs mécaniques permettent de couper la liaison avec le méthanier et d’arrêter l’amenée de GNL si les bras articulés se trouvent en dehors des limites de mouvement (en cas d’agitation importante du plan d’eau par exemple).

Une zone d’exclusion de 250m sera instaurée à partir du front d’accostage soit 200m comptés à partir de la muraille des plus gros méthaniers amarrés. Elle sera interdite à tout trafic maritime même en l’absence de méthanier en opération.

Un remorqueur de veille active sera disponible pendant toute la durée de l’escale du méthanier en opération. Ce remorqueur pourra assister le navire en cas d’appareillage d’urgence ou de détérioration soudaine des conditions météorologiques.

3) Impact sur les activités nautiques de plaisance et le trafic portuaire
Tous les navires de plaisance (voile, pêche) et les véhicules nautiques à moteur devront se tenir éloignés des navires méthaniers en mouvement. Cette obligation ne diffère pas de celle existante vis-à-vis des navires de commerce qui font aujourd’hui escale dans le port de Bordeaux. Cette obligation ne constitue pas une contrainte à l’activité des ports "Port Médoc" et "Port Bloc", les espaces étant suffisamment larges pour permettre la cohabitation des 2 activités.

L’instauration de la zone d’exclusion de 250m à partir du front d’accostage revient à étendre d’une centaine de mètres vers le large, la zone d’interdiction de navigation, de pêche et de sports nautiques fixée par arrêté préfectoral du 22 août 2002 aux abords du terminal. Cette extension n’a aucun impact sur les entrées et les sorties des navires de Port Médoc.
Pour les porte-conteneurs à destination du Verdon, il conviendra de modifier le feu d’alignement pour éviter qu’ils entrent dans la zone d’exclusion.

La fréquence des escales des méthaniers (2 escales/semaine en fourchette haute) rapportée au nombre d’escales/jour du port de Bordeaux (4 escales/jour environ) n’est pas une contrainte supplémentaire pour les bacs de la Gironde.

Les procédures d’interdiction de croisement dans la passe de l’ouest ou devant la Chambrette seront des facteurs possible de retard tant pour les porte-conteneurs du Verdon que pour les autres navires en entrée ou en sortie du port. La connaissance précise, à l’avance, du programme d’escales des navires méthaniers permettra à la capitainerie du port d’affiner les fenêtres de passage et de limiter au maximum les temps d’attente.

L’interdiction de navigation de 2 milles concerne plus précisément les navires qui croisent la route d’un méthanier sur son avant. C’est la distance qui permet au méthanier de prendre des mesures de sauvegarde (réduction de la vitesse, modification de cap,…) au cas ou le navire traversant le chenal aurait une avarie. La distance de croisement sur l’arrière n’est pas encore définie mais sera moindre. A proximité du Verdon, le navire méthanier sera aidé par les remorqueurs et sa capacité de manœuvre sera augmentée. La distance d’exclusion sera alors identique à celle du navire à quai (entre 200 et 250m). La vitesse moyenne du méthanier sera à peu prés la même que celle des autres navires soit environ 12 nds. Cette vitesse sera réduite dans la phase d’approche. 4 remorqueurs seront a priori requis pour l’accostage.

Les infractions aux dispositions réglementaires quelle qu’elles soient font l’objet de poursuites par les autorités administrativement compétentes, en l’occurrence, les gendarmes maritimes, les gendarmes, les officiers de port etc…
Pour les mouvements du méthanier, il n’est pas prévu de moyen particulier dans ce domaine.

Question n°1502 : Soulac sur Mer - le 17/10/2007
Pourquoi est ce le PAB qui fait la pluie et le beau temps dans le nord Médoc, à 90 km de sa ville d'attache? Pourquoi impose t-il des choix dont il ne voudrait certainement pas dans sa propre ville? Ne devrait-il pas demander l'avis de la population, ceci est la moindre des choses dans une démocratie?

Réponse  PORT BORDEAUX 14/11/2007
Le PAB est compétent sur la totalité de l’estuaire ; les terminaux de Pauillac et du Verdon lui appartiennent ; plus d’une trentaine de ses salariés travaillent sur le Nord Médoc, et y ont installé leur famille.

Question n°1491 : Le Verdon sur Mer - le 17/10/2007
Cette question s'adresse au port de bordeaux.
Il nous a été dit qu'un méthanier en marche nécessitait une bulle de sécurité de 4 km (réunion du 8 octobre). Cette distance est-elle confirmée ?
Si oui, s'agit-il d'une bulle de sécurité de 4 km (2km de part et d'autre du méthanier) ou d'une bulle de 8 km de diamètre (le rayon étant alors de 4km) ?
Ces informations sont primordiales pour arriver à quantifier l'impact sur la navigation fluviale.

Réponse  PORT BORDEAUX 31/10/2007
L’information qui a été donnée à la réunion du 8/10 est qu’aucun navire ne doit passer à moins de 2 milles marin (1 mille = 1852m) du navire méthanier en mouvement. Cette distance est celle qui est requise à Montoir. Il s’agit de la distance minimum de croisement.

Une analyse plus fine de l’environnement local pourra conduire à réduire cette distance à 1,5 mille voire 1 mille si le navire passe derrière le navire méthanier en mouvement et rester à 2 milles si il passe devant.

Question n°1484 : St Georges de Didonne - le 17/10/2007
Question posée au PORT AUTONOME DE BORDEAUX
Le PORT AUTONOME DE BORDEAUX a clairement annoncé la disponibilité d'accueil d'autres terminaux méthanier sur le site du VERDON, et le choix de la procédure adoptée par le PAB pour les réservations de terrains ( "pas d'appel à projets car grande disponibilité de terrains" ) confirme bien aux autres sociétés interressées par ce type d'activité la possibilité qui leur est offerte.
Il y a déjà un contrat de réservation de terrains avec ENDESA.Combien d'autres sociétés dans les prochaines années?
L'attrait du site du VERDON est devenu d'autant plus élevé ,que les ports de DUNKERQUE et d'ANTIFER, ont pratiquement fermés leurs portes à d'autres projets pour les prochaines années vu la procédure d'appel à projets qu'ils avaient retenus.
On peut difficilement imaginer que la politique du PAB dans l'accueil de terminaux méthanier se limite à la seule considération de "terrains disponibles"!! Quels sont les autres facteurs, autres qu'économiques, pris (ou seront pris) en considération par le PAB?
Quelles seront les conséquences sur les capacités d'accueil des navires méthanier lorsqu'il y aura plusieurs terminaux méthanier implantés au VERDON?
Combien de navires méthanier peuvent être accueilli en même temps à l'appontement existant?
Quel est la capacité d'accueil de l'appontement existant en navires méthanier, en prenant des hypothèses réalistes et en intégrant les mesures de sécurité habituellement appliquées dans les terminaux méthanier existant dans le monde?
Est-ce qu'un nouvel appontement serait envisagé par le PAB?
Comment seront pris en compte les contraintes spécifiques de navigation engendrées par les navires méthanier sur l'activité maritime de l'estuaire?
Quelles sont les limites que le PAB s'est fixé sur les atteintes à l'environnement de la zone du VERDON et de l'estuaire?
Par quel facteur seront multiplié les effets ( température eau, rejet d'eau de javel, sécurité...etc) annoncés par 4GAS?
Tous ces facteurs nécessairement complémentaires à la seule "disponibilité de terrains" limiteront l'accueil d'autres terminaux méthanier sur le site du VERDON!
Est-ce que ces facteurs, forcément limitatifs, sont compatibles avec la procédure retenue par le PAB dans le projet 4GAS?
Ces informations demandées au PORT AUTONOME DE BORDEAUX sont indispensables dans le contexte du débat public actuel concernant uniquemet le projet 4GAS.

Réponse  PORT BORDEAUX 31/10/2007
L’établissement portuaire, après Elf – Total, a été approché notamment par Shell, puis 4Gas, puis Endesa. Il a délivré à ces deux dernières sociétés européennes des réservations de terrain similaires, compte tenu des engagements que chacune prenait envers lui (tout spécialement de respect de la réglementation et de trafic). A ce jour, à la différence d’Endesa, seule la société 4Gas a entrepris des démarches techniques et administratives.

C’est uniquement si le projet est autorisé par le Préfet que la réservation peut donner lieu à une convention d’occupation du terrain et, bien évidemment, le Préfet n’autorisera le projet que s’il satisfait aux différentes réglementations en vigueur, sur la base d’études approfondies de dangers et d’impacts.

La vocation industrielle des terrains du Port autonome est constamment réaffirmée, y compris dans les documents d’urbanisme en vigueur sur la commune du Verdon. Dans le cadre de la mise en œuvre de ses politiques foncière et environnementale, le Port autonome souhaite affirmer la vocation de ces zones d’une part en réservant les terrains contigus aux quais exclusivement aux activités génératrices de trafic maritime important, régulier, pérenne et d’autre part en conservant et en entretenant la richesse environnementale des secteurs à forte valeur patrimoniale.

Le PAB n’a pas été saisi d’autres projets classés SEVESO 2 sur le terminal du Verdon. Le PAB exclut notamment toute activité de désamiantage sur le terminal.

Un seul méthanier peut être accueilli à l’appontement existant. Il n’y a pas de nouvel appontement envisagé.
- Passage 1er couple de bouées aux alentours de la pleine mer
- 2 pilotes à bord si L>250m
- Système de positionnement embarqué
- Pas de croisement ni dépassement à l’entrée du chenal ni au moment de l’accostage ou de l’appareillage à l’appontement
- Pas de croisement à moins de 2milles (ou 1.5 mille si croisement sur l’avant)
- 4 remorqueurs à l’accostage

Le Port Autonome de Bordeaux confirme croire à la complémentarité tourisme et développement économique. C’est d’ailleurs cette conviction qui l’a amené à accepter de sortir de sa circonscription des terrains pour la construction de Port Médoc, tout en réaffirmant en parallèle la vocation industrialo-portuaire des terrains du terminal du Verdon.

Le Port a une politique de développement axée sur l’implantation d’industries génératrices de trafic maritime. Il ne se substitue pas aux autorités administratives qui auront à se prononcer sur ce dossier, et le cas échéant sur la coexistence de deux projets.

Question n°1472 : Meschers sur Gironde - le 16/10/2007
Qui a déjà signé et quoi exactement?

Réponse  PORT BORDEAUX 17/10/2007
A ce jour, ont été signées :

• Une convention de réservation de terrain entre le PAB et la société 4Gas
• Une convention identique, portant sur un terrain différent et plus restreint, entre le PAB et la société ENDESA.

Le PAB a mis à disposition, à titre indicatif, de ces sociétés les mesures et analyses en sa possession concernant tout à la fois les conditions hydrographiques de l’estuaire, la structure de l’appontement, la profondeur et la nature des fonds, l’écologie des terrains qui font l’objet de la réservation, … Ces données ne se substituent aucunement aux études globales et complètes que doit fournir 4Gas, et dont la société est seule responsable.

Question n°1466 : Le Verdon sur Mer - le 16/10/2007
Une étude menée en 2002 par l'Observatoire National du littoral français à partir de statistiques communiquées par l'INSEE en liaison avec un groupe de travail de 6 pays et la Commission Européenne atteste que les communes du littoral français ayant au moins un site Seveso possèdent 8 fois moins de lits touristiques que les communes vierges. De toute évidence les sites industriels sont totalement incompatibles avec les aspirations des touristes, des seniors disposant de pouvoir d'achat et des jeunes actifs.
En l'absence de nécessité nationale, pourquoi le PAB qui a forcément eu connaissance du rapport de l'Observatoire du Littoral en tant qu'établissement public, a-t-il signé en catimini des contrats de réservation avec des sociétés ayant une activité totalement incompatible avec l'économie locale développée avec succès depuis 60 ans?

Réponse  PORT BORDEAUX 20/11/2007
La vocation industrielle des terrains du Port autonome est constamment réaffirmée, y compris dans les documents d’urbanisme en vigueur sur la Commune du Verdon. La politique foncière de l’établissement portuaire réserve les terrains contigus aux quais exclusivement aux activités génératrices de trafic maritime important, régulier, pérenne.

Sur les autres espaces, le PAB s’est dessaisi de la quasi totalité de ses propriétés sur le Nord Médoc, au cours des dernières années

Question n°1465 : Le Verdon sur Mer - le 16/10/2007
Question au PAB et à la DRIRE:
Les exigences en matière de normes environnementales et économiques aux Etats Unis sont devenues drastiques. Dans le journal économique La Tribune du 31 Mai 2007, il est fait mention de la réalisation par la compagnie française Suez d'un terminal méthanier offshore a plus de 10 kms au large de Boston et d'un second à plus de 10 kms au large des côtes de la Floride.
Comment le PAB et la DRIRE intègrent les mesures prises par les autorités américaines, pour protéger l'économie touristique, nautique et aquacole, l'environnement et la sécurité de la population? Ce qui est négatif de l'autre côté de l'Atlantique serait-il positif pour les 2 rives de l'estuaire et pour quelles raisons?

Réponse  PORT BORDEAUX 14/11/2007
Ni le PAB, ni la DRIRE n'ont pour mission d'appliquer les réglementations américaines.

Question n°1455 : Royan - le 16/10/2007
Quelle autorité (Etat, collectivité territoriale, autre...) a choisi ou mandaté la société 4Gas pour conduire le projet? ou alors quels sont les futurs clients de 4Gas: Total, Gaz de France,Suez...?
Est-ce que la société 4Gas a répondu à un appel d'offres pour se retrouver le 09/10/07 en tant que maître d'ouvrage? Si c'est le cas qui a lancé l'appel d'offres et quand?

Réponse  PORT BORDEAUX 14/11/2007
L'établissement portuaire, après Elf - Total, a été approché notamment par Shell, puis 4Gas, puis Endesa.

Il a délivré à ces deux dernières sociétés européennes des réservations de terrain similaires, compte tenu des engagements que chacune prenait envers lui (tout spécialement de respect de la réglementation et de trafic).

Les ports peuvent prendre l'initiative de lancer des appels à projet pour de telles implantations, mais cette procédure n’est pas obligatoire. Cela se fait avant tout lorsqu’il n’y a pas de disponibilité de terrains pour la concurrence.

Question n°1446 : Bordeaux - le 15/10/2007
Le PAB sacrifie l'estuaire de la Gironde, à qui rapporte concrètement l'opération? Au PAB ou aux populations locales qui normalement devraient etre interressées?

Réponse  PORT BORDEAUX 14/11/2007
Le PAB est un outil de développement économique régional, les implantations qu’il abrite génèrent emploi et taxes locales, et approvisionnent les populations et les industriels.

Question n°1443 : Royan - le 15/10/2007
Après avoir lu le plaidoyer du maître d'ouvrage, comment puis-je me procurer l'argumentaire concernant le classement du port méthanier en Seveso 2!
Quittons le monde virtuel (emplois, retombées économiques, pluie d'euros éventuels). Dans le monde réel qui touche quoi? Le port autonome? Combien? Les municipalités? De quelles communes? Combien? Quelles sont les sommes inscrites dans les termes de l'accord? Et à qui vont-elles?

Réponse  4gas 12/11/2007
REPONSE DE LA CPDP
Malgré le caractère diffamatoire de votre question, nous vous transmettons les éléments de la DRIRE quant au classement SEVESO.

REPONSE DE LA DRIRE
La directive européenne dite SEVESO a été transcrite en droit français par l'arrêté ministériel du 10 mai 2000 modifié relatif à la prévention des accidents majeurs impliquant des substances ou des préparations dangereuses.
La loi du 30 juillet 2003 relative à la prévention des risques technologiques et naturels et à la réparation des dommages a imposé l'introduction de l'estimation de la probabilité, la gravité et la cinétique au sein des études de dangers remises par les exploitants des installations soumises à autorisation. L'arrêté ministériel du 29 septembre 2005 est venu compléter cette exigence législative par la détermination de seuils réglementaires pour apprécier l'intensité des effets physiques des phénomènes dangereux, la gravité des accidents et les classes de probabilité de ces phénomènes et accidents.
En résumé, la démarche de de prévention et de maîtrise des risques s'articulent autour des points suivants :
• Réduction du risque à la source/renforcement de la sécurité
• Examen de l'acceptabilité du niveau de maîtrise des risques
• Maîtrise de l'urbanisation
• Plan de secours interne : POI
• Plans de secours externe : PPI
• Suivi et inspection de l'établissement pour maintenir le niveau de sécurité prévu
Tout cela aboutit à une réduction maximale des zones d'effets et de la probabilité d'un accident qui reste malgré tout physiquement possible dés lors qu'il existe un potentiel de dangers de l'importance de celui d'un terminal méthanier.

Le détail quant à la législation des installations classées, la politique de prévention des accidents majeurs et les textes détaillés correspondants sont disponibles sur les sites Internets suivants :
www.ecologie.gouv.fr
http://installationsclassees.ecologie.gouv.fr/
http://www.prim.net

Question n°1415 : Royan - le 15/10/2007
Qui achète le gaz? Qui transporte le gaz?

Réponse   12/11/2007
Réponse de TIGF
Sur le territoire national, le gaz naturel est acheté par des expéditeurs (clients) qui sollicitent les infrastructures de transport des deux transporteurs nationaux autorisés que sont GRT gaz et TIGF. Ces sollicitations sont faire sous la forme de capacités de transport entre un point d'entrée et un point de sortie et selon un tarif régulé par la Commission nationale de l'énergie (CRE)

Question n°1400 : St Georges de Didonne - le 15/10/2007
Quelle est la position du service mixte pour le développement durable de l’estuaire (SMIDDEST) sur ce projet?

Réponse   20/11/2007
REPONSE DE LA CPDP
Le maître d'ouvrage 4Gas n'est pas compétent pour répondre à votre question.
Nous regrettons ainsi de ne pas pouvoir vous transmettre de réponse. Nous vous invitons à contacter directement le destinataire de votre question, c'est à dire le SMIDDEST.

Question n°1391 : St Georges de Didonne - le 15/10/2007
L’estuaire a une vocation touristique pour laquelle les communes riveraines ont largement investi. Une implantation industrielle classée SEVESO2 est un contresens et une erreur majeure qui ne s’inscrit pas dans les perspectives socio économiques de ce site. Pourquoi cette réorientation ?
Pourquoi les deux opérateurs nationaux, GDF et Total, sont ils muets sur ce projet d’implantation d’un terminal méthanier au Verdon ?

Réponse   20/11/2007
REPONSE DE LA CPDP
Le maître d'ouvrage 4Gas n'est pas compétent pour répondre à votre question.
Effectivement, la CPDP n'a reçu aucune contribution de la part de GDF et TOTAL. Nous vous invitons à les contacter directement.

Question n°1388 : St Georges de Didonne - le 15/10/2007
Le port autonome de Bordeaux n'est-il pas assujetti au Code des Marchés Publics? Comment peut-on accorder sans mise en concurrence des concessions de terrains appartenant à l'Etat?
Nous avons bien compris et je laisse cette anomalie à l'appréciation de la CNDP, les experts cités sont rémunérés par 4Gas.

Réponse  PORT BORDEAUX 31/10/2007
Le Port autonome n’est ni un EPIC ni un EPA, mais un établissement public « sui generis », avec des missions industrielles et commerciales, mais aussi administratives. Le Code des Ports Maritimes l’autorise à signer des conventions de location constitutives de droits réels à des industriels pour qu’ils y réalisent eux-mêmes des installations.

Les ports peuvent prendre l'initiative de lancer des appels à projet pour de telles implantations, mais cette procédure n’est pas obligatoire. Cela se fait avant tout lorsqu’il n’y a pas de disponibilité de terrains pour la concurrence. Au Verdon, les 19,5 ha réservés à 4Gas ne consomment pas la totalité de l'espace disponible, et ils sont desservis par un appontement public, garantissant l’accès à tout autre opérateur souhaitant s’implanter. Le PAB n’a donc pas retenu la procédure d’appel à projets.

Question n°1384 : Pessac - le 15/10/2007
Ce projet est présenté comme s'inscrivant dans le bouquet énergétique de la loi POPE. Mais pour qu'il y ait un bouquet, il faut des projets diversifiés: Quels sont les projets éoliens, solaires, bois énergie, prévus dans le même calendrier que les projets de port méthanier? Le ministère peut-il fournir une liste et une carte d'implantation de ces projets d'énergie renouvelable?

Réponse   20/11/2007
REPONSE DU MEDAD
La loi de programme du 13 juillet 2005 fixant les orientations de la politique énergétique définit les objectifs français en matière de production d'énergies renouvelables. Elle prévoit la production de 10 % des besoins énergétiques français à partir de sources d'énergie renouvelables à l'horizon 2010, avec des objectifs chiffrés pour chacun des vecteurs énergétiques :
- une production intérieure d'électricité d'origine renouvelable à hauteur de 21 % de la consommation en 2010 ;
- l'augmentation de 50% de la production de chaleur renouvelable ;
- l'augmentation de la part des biocarburants et des autres carburants renouvelables à hauteur de 5,75% au 31 décembre 2008, 7% au 31 décembre 2010 et 10% au 31 décembre 2015.

Pour atteindre ces objectifs, différents outils ont été mis en place, on citera notamment :
- l'instauration d'un crédit d'impôt pouvant atteindre jusqu'à 50% du coût d'acquisition des équipements utilisant une source d'énergie renouvelable ;
- la définition d'objectifs quantitatifs dans le cadre des programmations pluriannuelles des investissements (PPI) pour les filières électrique et thermique, aux horizons 2010 et 2015 ;
- la mise en place des instruments économiques pour la production d'électricité à partir d'origines renouvelables tels que l'obligation d'achat de l'électricité produite avec des tarifs spécifiques pour chacune des filières (éolien, photovoltaïque…) , et le lancement d'appels d'offres, pour l'éolien sur terre et en mer, la biomasse, le biogaz ou encore les biocarburants.

Le développement des différentes filières d’énergies renouvelables est suivi attentivement par la Direction Générale de l’Energie et des Matières Premières. A ce titre, de nombreuses informations sont disponibles sur son site Internet :(www.industrie.gouv.fr/energie/sommaire.htm ).
On y trouvera par exemple « les résultats de l'enquête sur la situation du développement de l'énergie éolienne en France ».

Question n°1369 : Royan - le 15/10/2007
M. Juppé, maire de Bordeaux, est-il partie prenante et d'accord avec ce projet? Ne peut-il faire de lien avec le grenelle de l'environnement et en profiter pour faire reculer ou passer à la trappe ce projet?

Réponse   20/11/2007
REPONSE DE LA CPDP
Le maître d'ouvrage 4Gas n'est pas compétent pour répondre à votre question.
Nous regrettons ainsi de ne pas pouvoir vous transmettre de réponse. Nous vous invitons à contacter directement le destinataire de votre question, c'est à dire le maire de Bordeaux.

Question n°1367 : Bussas - le 15/10/2007
Pourquoi la loi littoral de juillet 2006 n'est-elle pas appliquée? Il n'y a pas deux rives mais une pointe qui souhaite rester comme elle est.

Réponse   20/11/2007
REPONSE DE LA CPDP
La loi littoral s'applique bien évidemment sur la commune du Verdon.
Vous pouvez consulter, sur le site internet de la commission, la contribution de la DDE de la Gironde qui a été présenté lors de la réunion du 8 novembre, à Soulac.

Question n°1365 : Royan - le 15/10/2007
Pour quelles raisons le maire de La Rochelle a-t-il refusé l'implantation de ce port méthanier à la Pallice?

Réponse   20/11/2007
REPONSE DE LA CPDP
Le maître d'ouvrage 4Gas n'est pas compétent pour répondre à votre question.
Nous regrettons ainsi de ne pas pouvoir vous transmettre de réponse. Nous vous invitons à contacter directement le destinataire de votre question, c'est à dire le maire de La Rochelle.

Question n°1352 : - le 15/10/2007
Dans sa réponse à la question n°446 (rubrique "questions acteurs") le PORT AUTONOME DE BORDEAUX indique qu'il ne connait pas encore les scénarios d'accident de référence de 4Gas et donc qu'il ne peut apprécier toutes les conséquences des effets sur ses installations actuelles.

Si c'est réellement le cas, ce serait donc avec beaucoup d'inconscience et d'irresponsabilité que le PAB aurait signé un accord de réservation de terrain avec une société qui ne pouvait présenter ces données, qualifiées de "base" pour le type d'activité qu'elle souhaite y installer. Le PAB peut-il confirmer qu'il ne possède pas ces informations de sécurité?

De signaler que "Les scénarios de danger..conduiront éventuellement à déplacer la capitainerie et la section outillage", indique également un manque de sérieux dans la réponse du PAB, car 4GAS précise dans son dossier que ces installations situées sur leur site d'implantation, seront démolies!
Le PORT AUTONOME DE BORDEAUX n'a pas répondu de façon satisfaisante à la question posée qui portait sur un aspect important de sécurité.

Je demande à la CPDP d'exiger une réponse complète du PAB à la question n°446 et de diffuser l'intégralité de cette question dans la rubrique"questions acteurs".

Réponse  PORT BORDEAUX 31/10/2007
REPONSE DE LA CPDP
Nous vous rappelons que le débat public se situe en amont de toute la procédure et porte davantage sur l'opportunité du projet que sur ses caractéristiques techniques. Une note complémentaire sur la sécurité a toutefois été publiée et nous vous la transmettons.
Comme vous le savez, seul 4Gas est soumis à la procédure du débat public et donc à l'obligation de répondre aux questions. Le Port Autonome de Bordeaux s'est engagé à apporter des réponses aux questions qui lui seraient posées, mais la CPDP n'a pas le pouvoir de l'y contraindre puisque c'est 4Gas, maître d'ouvrage, qui est soumis au débat public. Le PAB est ici simplement le propriétaire du terrain réservé par 4Gas. A Dunkerque, le Port Autonome est également Maitre d' Ouvrage avec EDF ce qui est fondamentalement différent.

Question n°1345 : St Georges de Didonne - le 14/10/2007
Question posée au PORT AUTONOME DE BORDEAUX
A la réunion du 8 octobre à Royan, le Commandant du port de BORDEAUX a estimé le délai d'attente du bac à 5 minutes en raison de la nouvelle réglementation de navigation sur l'estuaire qui s'appliquera lorsqu'un navire méthanier se présentera, et qui imposera une interdiction de navigation à moins de 2 milles nautiques (3.7km) du méthanier en mouvement.
Je souhaite que le calcul soit refait en prenant le cas d'un méthanier arrivant au port et en considérant les hypothèses réelles suivantes:
- que la perturbation sur le traffic du bac interviendra dès que le méthanier sera à 2 milles de port BLOC (terminal du bac).
- que l'appontement du navire méthanier se situe à 1.4 mille après le port BLOC.
- que les phases de manoeuvres, et d'accostage se feront également à une distance de moins de 2 milles de port BLOC.
- que la vitesse d'approche du méthanier aura été trés "fortement "réduite dans les derniers milles à parcourir avant d'arriver à son poste d'accostage.
Quelle sera la perturbation réelle sur le trafic du bac ?
Cette perturbation sera identique pour tous les autres navires entrant ou sortant de port BLOC et de port MEDOC.

Réponse  PORT BORDEAUX 31/10/2007
L’interdiction de navigation de 2 milles concerne plus précisément les navires qui croisent la route d’un méthanier sur son avant. C’est la distance qui permet au méthanier de prendre des mesures de sauvegarde (réduction de la vitesse, modification de cap,…) au cas ou le navire traversant le chenal aurait une avarie.

La distance de croisement sur l’arrière n’est pas encore définie mais sera moindre.
A proximité du Verdon, le navire méthanier sera aidé par les remorqueurs et sa capacité de manœuvre sera augmentée. La distance d’exclusion sera alors identique à celle du navire à quai (entre 200 et 250m).

Question n°1343 : Noisy le Grand - le 14/10/2007
M Bas (PAB) prétend croire à la complémentarité tourisme développement économique, qu'est ce qui nous prouve que nous ne prendrons pas le chemin de FOS, une fois le doigt mis dans l'engrenage? On parle déjà de 2 ports méthaniers (document GRT), d'une usine d'azote. Où est la logique touristique? Le PAB ne voit il pas que son simple intérêt financier?

Réponse  PORT BORDEAUX 31/10/2007
Le Port Autonome de Bordeaux confirme croire à la complémentarité tourisme et développement économique. C’est d’ailleurs cette conviction qui l’a amené à accepter de sortir de sa circonscription des terrains pour la construction de Port Médoc, tout en réaffirmant en parallèle la vocation industrialo-portuaire des terrains du terminal du Verdon.

Le Port a une politique de développement axée sur l’implantation d’industries génératrices de trafic maritime. Il ne se substitue pas aux autorités administratives qui auront à se prononcer sur ce dossier, et le cas échéant sur la coexistence de deux projets.

Question n°1338 : Soulac sur Mer - le 14/10/2007
Le préfet d'Aquitaine qui doit délivrer les différentes autorisations est aussi membre du conseil d'administration du PAB. N'y a-t-il pas une anomalie, le préfet ne risque t-il pas d'être juge et partie?

Réponse  PORT BORDEAUX 20/11/2007
REPONSE DU PAB
La présence du Préfet de Région au sein du Conseil d’administration de chaque port autonome est prévue par le Code des Ports Maritimes. Les ports autonomes sont les ports de l’Etat.

Question n°1319 : Meschers sur Gironde - le 13/10/2007
Si le Verdon par malheur est classé SEVESO 2, pourquoi d’autres industries dangereuses ne viendraient-elles pas s’y installer.
Ai-je bien compris les annonces faites à la réunion du 8 octobre à Royan :
1) la société ENDESA (Espagnole) est aussi en course
2) 4GAZ veut installer un ensemble de production d’azote

Ma question adressée conjointement au port autonome de Bordeaux et à la société 4GAS :

- « D’autres projets classés SEVESO 2 sont-ils en gestation ? »

Réponse  PORT BORDEAUX 17/10/2007
Pas à ce jour sur le terminal du Verdon.

Question n°1312 : Royan - le 12/10/2007
Le Port Autonome de Bordeaux semble ne pas avoir effectué un appel d'offre pour faire appel à 4Gas comme porteur de projet , alors que les Organismes Publics ou para-publics sont en général astreints au Code des Marchés Publics : les Institutions de Tutelle ont-elles validé cette procédure ?

Réponse  PORT BORDEAUX 31/10/2007
Le Port autonome est un établissement public « sui generis », avec des missions industrielles et commerciales, mais aussi administratives. Le Code des Ports Maritimes l’autorise à signer des conventions de location constitutives de droits réels à des industriels pour qu’ils y réalisent eux-mêmes des installations.

Les ports peuvent prendre l'initiative de lancer des appels à projet pour de telles implantations, mais cette procédure n’est pas obligatoire. Cela se fait avant tout lorsqu’il n’y a pas de disponibilité de terrains pour la concurrence. Au Verdon, les 19,5 ha réservés à 4Gas ne consomment pas la totalité de l'espace disponible, et ils sont desservis par un appontement public, garantissant l’accès à tout autre opérateur souhaitant s’implanter. Le PAB n’a donc pas retenu la procédure d’appel à projets.

Une réservation de terrain de 19,5 ha, qui pourra par la suite donner lieu à une convention d'occupation constitutive de droits réels, a été accordée le 4 août 2006 à 4GAS pour effectuer les études nécessaires et l'instruction du dossier. Elle est valable sur une période de trois ans.

La Commission d’accès aux documents administratifs (CADA) vient de confirmer que la publication extensive de ce contrat n’était pas envisageable. Néanmoins, une version expurgée des éléments dont la CADA demande la confidentialité, vient d’être transmise à la CPDP.


Le Port confirme par ailleurs que l’appontement demeurera public, et qu’une voie d’accès contournant le site 4Gas sera réalisée. La réhabilitation de cet appontement suivra le Code des Marchés Publics, ainsi que le port y est tenu pour tous ses marchés de travaux.

Question n°1311 : Royan - le 12/10/2007
Est-il exact que la recherche de retombées financières pour assurer l'équilibre financier du Port Autonome de Bordeaux est une motivation forte pour avoir fait appel à 4Gas afin de déposer le projet de Port Méthanier au Verdon ?

Réponse  PORT BORDEAUX 31/10/2007
Le PAB a le souci constant de valoriser son patrimoine, développer l’économie régionale, et préserver la richesse naturelle de l’estuaire et des écosystèmes associés.

Par ailleurs, la vocation industrielle des terrains du Port autonome est constamment réaffirmée, y compris dans les documents d’urbanisme en vigueur sur la Commune du Verdon. La politique foncière de l’établissement portuaire réserve les terrains contigus aux quais exclusivement aux activités génératrices de trafic maritime important, régulier, pérenne.

Question n°1305 : St Georges de Didonne - le 12/10/2007
Le projet d’implantation au Verdon n’est pas accompagné d’une étude d’impact réalisée par un cabinet d’étude neutre reconnu par l’Etat. Pourquoi ?

La société 4Gas annonce un sursaut de l’activité du port autonome de Bordeaux suite à la mise en service du port méthanier. Il n’y aura aucune valeur ajoutée du fait du port autonome de Bordeaux, seulement une affaire financière, qui n’aura rien à voir avec l’activité portuaire normale du port autonome de Bordeaux, par l’intégration des statistiques de trafic de 4Gas, locataire du foncier, dans les chiffres d’activité du port autonome de Bordeaux. Comment cela est-il estimé ?

Réponse  PORT BORDEAUX 14/11/2007
Bien au contraire, puisque les marchandises déchargées sur les installations du port constituent « l’activité portuaire normale du port ».

Question n°1301 : Saint Georges de Didonne - le 12/10/2007
Question au directeur du PAB
Vous êtes un passager du sud-ouest et peu vous importe de le détruire. Pourquoi ne pas construire ce terminal en offshore au large du Cap Ferret, il y a de la place !
Les USA les construisent à plus de 10 km des côtes ou à des km des premières habitations (Corpus Cristi) !! ils ne sont pas stupides.
Question:
Pourquoi à 450 m des premières habitations ?
Résultat de vos recherches sur une attaque terroriste ? (Twin Towers)
Pourquoi les autres ports autonomes font-ils des appels d'offres et pas vous ?
Y aura-t-il des royalties pour quelqu'un si le projet est signé ?

Réponse  PORT BORDEAUX 31/10/2007
Le Port autonome n’est ni un EPIC ni un EPA, mais un établissement public « sui generis », avec des missions industrielles et commerciales, mais aussi administratives. Le Code des Ports Maritimes l’autorise à signer des conventions de location constitutives de droits réels à des industriels pour qu’ils y réalisent eux-mêmes des installations.

Les ports peuvent prendre l'initiative de lancer des appels à projet pour de telles implantations, mais cette procédure n’est pas obligatoire. Cela se fait avant tout lorsqu’il n’y a pas de disponibilité de terrains pour la concurrence. Au Verdon, les 19,5 ha réservés à 4Gas ne consomment pas la totalité de l'espace disponible, et ils sont desservis par un appontement public, garantissant l’accès à tout autre opérateur souhaitant s’implanter. Le PAB n’a donc pas retenu la procédure d’appel à projets.

Question n°1298 : St Georges de Didonne - le 12/10/2007
La déclaration de 4Gas sur les besoins en GNL de la France est une déclaration unilatérale. La position de l’Etat et de deux autres acteurs, GDF et Total, n’a pas été énoncée. Pourquoi ce silence ?

Au moment du Grenelle de l’environnement, quelle est la position du Ministre de tutelle sur une réalisation de cette importance et sur son lieu d’implantation ?

Rien n’est précisé quant aux modalités de mise à disposition du site par l’Etat à une société privée. C’est le contribuable français qui paie. Peut-on connaître les dispositions de ce contrat ?

Réponse   20/11/2007
REPONSE DE LA CPDP
Le maître d'ouvrage 4Gas n'est pas compétent pour répondre à votre question.
Nous regrettons ainsi de ne pas pouvoir vous transmettre de réponse. Nous vous invitons à contacter directement les destinataires de votre question.

Question n°1295 : St Georges de Didonne - le 12/10/2007
Le gazoduc distribuant le gaz vers les utilisateurs est simplement évoqué alors qu’il est absolument fondamental. Quel sera son tracé ? On l’ignore. Quand pourra t’il être mis en service ? On l’ignore. Comment se dérouleront les négociations avec les propriétaires fonciers concernés et apparemment en dehors de toute information? On l’ignore. A quoi servira un port méthanier s’il n’est pas raccordé à un gazoduc ? Là on le sait… hélas !

Le site du Verdon est coupé de l’arrière pays. Pas d’accès routier et ferroviaire dignes de ce nom et pas de gazoduc… Ne fallait-il pas commencer par là ?

Dans le cas où le départ du gaz via le gazoduc ne pourrait se faire, pour quelle que raison que ce soit, qu’est-il prévu pour maintenir le méthane en phase liquide ? Comment est envisagé le rechargement éventuel sur méthanier ? Si des installations de « reconditionnement » sont prévues, le Verdon ne deviendrait il pas une simple plateforme logistique de stockage et de distribution par cabotage du GNL entreposé sur cette plateforme et permettant uniquement une exploitation spéculative en fonction du niveaux du cours du gaz ?

Réponse   12/11/2007
Réponse de TIGF
Le gazoduc empruntera l'un des quatre tracés présentés lors de la réunion du 18 octobre 2007 au Verdon que vous pouvez télécharger sur le site du débat. Le tracé définitif sera connu au premier trimestre 2008. TIGF, n'a pas vocation à alimenter les distributions publiques (GDF, ou GDB), seule à pouvoir alimenter des particuliers. Le tracé définitif sera connu au premier trimestre 2008. Les négociations domaniales auront lieu avec les propriètaires et les exploitants avant les travaux (servitudes) et après les travaux (indemnités suite à domages)

Question n°1285 : Saint Georges de Didonne - le 12/10/2007
Question au PAB
Le rapport d'étude du port de Milford Haven dit:
- Il faudra deux pilotes à bord
- il faudra 5 (cinq) remorqueurs de 4500 cv et deux en permanence pendant le transvasement du liquide
( ce port de Milford Haven possède plus de douze remorqueurs super puissants)

Qu'en est-il du PAB sur la quantité et la puissance des remorqueurs ?
Qu'en est-il de la quantité de pilotes ?
Pourquoi pourriez-vous prévoir moins de moyens qu'eux ?
Quel est le CV et la qualification des pilotes ?
Ont-ils la science infuse sur la gouvernance des méthaniers ?
Quelle zone de retournement est prévue ? Milford Haven prévoit d' en créer une troisième. Port dix fois plus important que le PAB, britannique, donc bon marins, n'êtes-vous pas un peu imbus de votre personne en vous croyant supérieur car vous n'avez pas prévu grand chose à preuve vos réponses évasives , incomplètes , vagues et ennuyées ( beaucoup de gens dans la salle ont bien rigolé puis pleuré de voir la prestation présentée) lors de la réunion du 8 octobre à Royan ou un professionnel "modeste " lui, vous a "mouché" ?
Pensez-vous au banc de sable au large de Saint Georges de Didonne ?
Pourquoi mentez-vous en disant avoir déjà reçu des navires aussi gros alors que l'on sait qu'ils n'étaient pas en pleine charge afin d'avoir un tirant d'eau limité ? Cela n'est pas significatif !
J'espère que les pilotes ne demanderons pas de primes supplémentaires pour les méthaniers car : ils ne sont pas dangereux comme vous dites et donc surprime sans fondement ! Nous nous chargerons de contacter les compagnie de méthanier qui se présenterons afin de leur faire part de vos remarques, soyez-en sûrs et certains !!!
De même pour le personnel affecté aux méthaniers !
Quel est le niveau d'anglais des pilotes ? Le Sea Empress s'est échoué à l'entrée de Milford Haven en 1996. La commission d'enquête évolue vers une mauvaise compréhension entre le commandant et le pilote, et un problème de courant fort. ils parlent bien anglais chez les gallois que je sache, de même les commandants de ce type de bateau.
Respectueusement
PS: Si le PAB ne peut répondre sur les questions adressées aux pilotes merci de les répercuter vers eux.

Réponse  PORT BORDEAUX 31/10/2007
REPONSE DE LA CPDP
Cette question concerne effectivement les pilotes. Nous vous faisons parvenir leur cahier d'acteur qui vous permettra de trouver certaines réponses à vos questions.
La Commission ne peut vous transmettre de réponse plus complète. Nous vous rappelons que seul 4Gas est soumis à la procédure du débat public et donc obligé de répondre aux questions. Vos questions ne le concernent pas directement et ne peuvent ainsi avoir de réponse.


Question n°1284 : Saint Georges de Didonne - le 12/10/2007
Question au PAB
Le port de Milford Haven à effectué deux ans d'étude sur simulateur pour se préparer aux divers senarii catastrophe. Nous demandons au PAB de nous fournir le résultat de ses études sur simulateur et ses conclusions.

Réponse  PORT BORDEAUX 17/10/2007
La simulation a pour objectif de familiariser les pilotes portuaires avec les nouveaux navires qu’ils auront à piloter. Il n’y a pas eu de simulation de manœuvres à ce stade du projet, les pilotes ayant considéré que l’accostage et l’appareillage des navires de GNL sont réalisables en se basant sur l’expérience acquise lors de la venue des très gros pétroliers à l’appontement du Verdon ainsi que d’un très gros navire de GNL (273m de long, 120.000 m3) le Benjamin Franklin, le 2 janvier 1981.

Néanmoins, au même titre que ce qui se fait à Milford Haven, ou à Marseille pour Fos Cavaou, les pilotes de la Gironde utiliseront ce type d’outil à un stade plus avancé du projet.

Question n°1279 : Soulac - le 12/10/2007
Le port autonome de Bordeaux a-t-il fait un appel d'offre pour un port méthanier ? Si non, pourquoi ne l'a-t-il pas fait ? Quelle est la loi en la matière ? Puisque Dunkerque et Le Havre ont fait, eux, un appel d'offre.

Réponse  PORT BORDEAUX 31/10/2007
Le Port autonome est un établissement public « sui generis », avec des missions industrielles et commerciales, mais aussi administratives. Le Code des Ports Maritimes l’autorise à signer des conventions de location constitutives de droits réels à des industriels pour qu’ils y réalisent eux-mêmes des installations.

Les ports peuvent prendre l'initiative de lancer des appels à projet pour de telles implantations, mais cette procédure n’est pas obligatoire. Cela se fait avant tout lorsqu’il n’y a pas de disponibilité de terrains pour la concurrence. Au Verdon, les 19,5 ha réservés à 4Gas ne consomment pas la totalité de l'espace disponible, et ils sont desservis par un appontement public, garantissant l’accès à tout autre opérateur souhaitant s’implanter. Le PAB n’a donc pas retenu la procédure d’appel à projets.

Une réservation de terrain de 19,5 ha, qui pourra par la suite donner lieu à une convention d'occupation constitutive de droits réels, a été accordée le 4 août 2006 à 4GAS pour effectuer les études nécessaires et l'instruction du dossier. Elle est valable sur une période de trois ans.

La Commission d’accès aux documents administratifs (CADA) vient de confirmer que la publication extensive de ce contrat n’était pas envisageable. Néanmoins, une version expurgée des éléments dont la CADA demande la confidentialité, vient d’être transmise à la CPDP.

Le Port confirme par ailleurs que l’appontement demeurera public, et qu’une voie d’accès contournant le site 4Gas sera réalisée. La réhabilitation de cet appontement suivra le Code des Marchés Publics, ainsi que le port y est tenu pour tous ses marchés de travaux.

Question n°1276 : Soulac - le 12/10/2007
A la question posée aux acteurs n°30, le PAB répond :
"Enfin, dès 1999, le PAB a travaillé avec les opérateurs gaziers – d’abord Elf, devenu Total, puis, après d’autres, Shell, 4Gas, et enfin Endesa – pour la création d’un terminal méthanier"
Depuis 1999, et on le sait que maintenant. Comment peut on pousser le développement d'un port de plaisance écologique et le juxtaposer une une industrie lourde. La contradiction est tellement évidente (faites un micro trottoir vous verez), qu'on ne peut penser soit à une totale inconscience, soit à une totale indifférence du destin touristique du nord médoc et du devenir de port médoc.
Messieurs du PAB à quoi pensez vous? Ou est la cohérence dans tout ça?
Pourquoi un tel silence depuis 1999? Qu'avez vous à cacher aux habitants du médoc? Ne représentent ils pour vous que quelques pions perdus au bout de leur péninsule?
Venez nous voir, vous verrez que nous sommes constitués comme tout le monde et aussi développés!

Réponse  PORT BORDEAUX 31/10/2007
L'établissement portuaire, après Elf - Total, a été approché notamment par Shell, puis 4Gas, puis Endesa.

Il a délivré à ces deux dernières sociétés européennes des réservations de terrain similaires, compte tenu des engagements que chacune prenait envers lui (tout spécialement de respect de la réglementation et de trafic).

Total et Shell n’ont pas donné suite à ces prospections.

A ce jour, Endesa, n’a pas présenté de dossier technique ou administratif au PAB, tout en indiquant vouloir maintenir sa réservation.

C'est uniquement si le projet est autorisé par le Préfet que la réservation peut donner lieu à une convention d'occupation du terrain et, bien évidemment, le Préfet n'autorisera le projet que s'il satisfait aux différentes réglementations en vigueur, sur la base d'études approfondies de dangers et d'impacts.

La vocation industrielle des terrains du Port autonome est constamment réaffirmée, y compris dans les documents d'urbanisme en vigueur sur la commune du Verdon. Dans le cadre de la mise en œuvre de ses politiques foncière et environnementale, le Port autonome souhaite affirmer la vocation de ces zones d'une part en réservant les terrains contigus aux quais exclusivement aux activités génératrices de trafic maritime important, régulier, pérenne et d'autre part en conservant et en entretenant la richesse environnementale des secteurs à forte valeur patrimoniale.

Le PAB n'a pas été saisi d'autres projets classés SEVESO 2 sur le terminal du Verdon. Le PAB exclut notamment toute activité de désamiantage sur le terminal.

Le Port a confirmé aux élus du Nord Médoc qu’il était prêt à admettre que le SCOT n’autorise pas l’implantation d’industries de chimie lourde à coté du terminal méthanier.

Question n°1275 : Soulac - le 12/10/2007
A madame Tordjmann : le développement des ports méthaniers dont vous vous faites largement l'avocate n'est-il pas de freiner celui des énergies renouvelables ?

Réponse  PORT BORDEAUX 30/11/2007
REPONSE DU MEDAD
La France s’est dotée d’une politique volontariste de développement des énergies renouvelables. Différents outils et soutiens publics ont ainsi été mis en œuvre pour soutenir ces filières : tarifs de rachat, crédits d’impôt, appels d’offres, subventions à la R&D…

Le projet de terminaux méthaniers sont quant à eux portés par des industriels indépendants et ne bénéficient pas de soutiens publics. Ils constituent néanmoins une aubaine pour notre politique énergétique, car ils permettront d’augmenter notre sécurité d’approvisionnement en gaz naturel et de favoriser la concurrence sur ces marchés. Les gains ainsi obtenus en terme de baisse des prix du gaz pour les consommateurs ne seront pour autant pas de nature à remettre en cause l’effet des soutiens accordés aux différentes filières d’énergies renouvelables.

Question n°1274 : Soulac - le 12/10/2007
Puisque le prix du gaz dépend du prix du pétrole, comment pouvez-vous affirmer, Madame Tordjman, que le gaz diversifie le bouquet énergétique de la France d'une façon intéressante ?

Réponse  PORT BORDEAUX 30/11/2007
REPONSE DU MEDAD
Le gaz et le pétrole sont des énergies qui sont dans la majorité des usages substituables. Bien qu’ils s’agissent de deux sources d’énergies différentes, l’évolution du prix de ces deux commodités est corrélée. De plus, le gaz comme le pétrole provient des couches géologiques du sous-sol où il se trouve soit seul, soit en association avec du pétrole. Longtemps a été privilégié la seule extraction pétrolière, mais aujourd’hui la plus grande utilisation du gaz naturel rend son extraction beaucoup plus fréquente, d’autant que les réserves estimées de gaz naturel sont plus importantes que celles du pétrole.

La question de la diversification des approvisionnements recouvre une dimension plus large que cette corrélation. En effet, le gaz s’ajoute tout d’abord au nucléaire, au pétrole, au charbon et aux énergies renouvelables dans notre bouquet énergétique. De plus, une diversification géographique des approvisionnements, les pays producteurs de gaz n’étant pas forcément les mêmes que ceux de pétrole. Par ailleurs, à court terme, l’évolution des prix du pétrole peut être très différente de celle du gaz, en cas de crise par exemple. Dans ce cas, la diversification offerte par le gaz permet d’atténuer les effets d’une augmentation subite des prix du pétrole sur notre économie

Question n°1273 : Soulac - le 12/10/2007
Au PAB : Votre réponse du 5 octobre ne me satisfait pas. Vous écrivez que la "publication du contrat qui vous lie avec 4 gas n'est pas envisageable".
Ma nouvelle question est : pourquoi cette publication n'est pas envisageable ? Pour la transparence du débat, vous êtes tenu de répondre.

Par ailleurs, on vous a déjà fait remarquer que l'appontement ne sera pas public, et vous même l'avez reconnu.

En cas d'abandon du projet, 4 gaz recevra-t-il des compensations ?

Réponse  PORT BORDEAUX 24/10/2007
Le Port autonome est un établissement public « sui generis », avec des missions industrielles et commerciales, mais aussi administratives. Le Code des Ports Maritimes l’autorise à signer des conventions de location constitutives de droits réels à des industriels pour qu’ils y réalisent eux-mêmes des installations.

Les ports peuvent prendre l'initiative de lancer des appels à projet pour de telles implantations, mais cette procédure n’est pas obligatoire. Cela se fait avant tout lorsqu’il n’y a pas de disponibilité de terrains pour la concurrence. Au Verdon, les 19,5 ha réservés à 4Gas ne consomment pas la totalité de l'espace disponible, et ils sont desservis par un appontement public, garantissant l’accès à tout autre opérateur souhaitant s’implanter. Le PAB n’a donc pas retenu la procédure d’appel à projets.

Une réservation de terrain de 19,5 ha, qui pourra par la suite donner lieu à une convention d'occupation constitutive de droits réels, a été accordée le 4 août 2006 à 4GAS pour effectuer les études nécessaires et l'instruction du dossier. Elle est valable sur une période de trois ans.

La Commission d’accès aux documents administratifs (CADA) vient de confirmer que la publication extensive de ce contrat n’était pas envisageable. Néanmoins, une version expurgée des éléments dont la CADA demande la confidentialité, vient d’être transmise à la CPDP.


Le Port confirme par ailleurs que l’appontement demeurera public, et qu’une voie d’accès contournant le site 4Gas sera réalisée. La réhabilitation de cet appontement suivra le Code des Marchés Publics, ainsi que le port y est tenu pour tous ses marchés de travaux.

Question n°1272 : Soulac sur Mer - le 12/10/2007
A la question551 concernant les enseignements que peut tirer le PAB des protestations contre le port méthanier, il est répondu "Le Port autonome est attentif aux attentes exprimées lors du débat public, et amendera en tant que de besoin sa politique environnementale pour les prendre en compte". Ces amendements peuvent-ils aller jusqu'à un retrait du projet, un mise à disposition des terrains à la commune ou à la CdC, si on prend en compte que 90% de la population est contre (convenez que ce chiffre est significatif)?

Réponse  PORT BORDEAUX 31/10/2007
A ce stade, le PAB n’est pas maître d’un retrait du projet, qui ne pourrait être que le fait de l’industriel.

Question n°1262 : Soulac sur Mer - le 11/10/2007
Pour éclairer le débat sur les apports du tourisme et sa façon d'en vivre, pourrait-on savoir quelles sont les ressources du pays Royannais, comment se répartissent-elles entre tourisme et industries et quel type d'industrie? A t-il été nécessaire de développer des industries lourdes pour vivre la population?

Réponse   20/11/2007
REPONSE DE LA CPDP
Le maître d'ouvrage 4Gas n'est pas compétent pour répondre à votre question.
Nous regrettons ainsi de ne pas pouvoir vous transmettre de réponse. Nous vous invitons à consulter sur le site internet du débat le compte-rendu et les présentations faites aux réunions publiques de Royan les 4 et 29 octobre dernier où était présent le Comité départemental du tourisme de Charente Maritime.

Question n°1258 : Noisy le Grand - le 11/10/2007
Dans son plan de développement 2007-2016 GRT Gaz indique deux terminaux méthaniers sont prévus au Verdon! Que nous cache t-on? Qu'est que le PAB a fait dans le dos des habitants de la Pointe et de ceux du Royannais?

Réponse  PORT BORDEAUX 14/11/2007
L'établissement portuaire, après Elf - Total, a été approché notamment par Shell, puis 4Gas, puis Endesa. Il a délivré à ces deux dernières sociétés européennes des réservations de terrain similaires, compte tenu des engagements que chacune prenait envers lui (tout spécialement de respect de la réglementation et de trafic).
A ce jour, Endesa, n’a pas présenté de dossier technique ou administratif au PAB, tout en indiquant vouloir maintenir sa réservation.

C'est uniquement si le projet est autorisé par le Préfet que la réservation peut donner lieu à une convention d'occupation du terrain et, bien évidemment, le Préfet n'autorisera le projet que s'il satisfait aux différentes réglementations en vigueur, sur la base d'études approfondies de dangers et d'impacts.

La vocation industrielle des terrains du Port autonome est constamment réaffirmée, y compris dans les documents d'urbanisme en vigueur sur la commune du Verdon. Dans le cadre de la mise en œuvre de ses politiques foncière et environnementale, le Port autonome souhaite affirmer la vocation de ces zones d'une part en réservant les terrains contigus aux quais exclusivement aux activités génératrices de trafic maritime important, régulier, pérenne et d'autre part en conservant et en entretenant la richesse environnementale des secteurs à forte valeur patrimoniale.
Le PAB n'a pas été saisi d'autres projets classés SEVESO 2 sur le terminal du Verdon. Le PAB exclut notamment toute activité de désamiantage sur le terminal.
Le Port a confirmé aux élus du Nord Médoc qu’il était prêt à admettre que le SCOT n’autorise pas l’implantation d’industries de chimie lourde à coté du terminal méthanier.

Question n°1252 : St Georges de Didonne - le 11/10/2007
Question posée au PORT AUTONOME DE BORDEAUX
Quel est l'avis du représentant du Ministère des transports au Conseil d'Administration du PAB sur les contrats passés de réservations de terrains pour l'implantation de terminaux méthanier sur le site du VERDON.
A-t-il la possibilité d'user d'un droit de véto sur ces projets?

Réponse  PORT BORDEAUX 24/10/2007
Les délibérations du Conseil d’administration et du Comité de Direction du Port Autonome sont soumises à l’approbation des tutelles du port. Le Comité de Direction, qui inclut les représentants de ses tutelles, a accordé une réservation de terrain qui permet au pétitionnaire de lancer des études préalables sur ce terrain, puis de déposer un dossier de demande d’autorisation d’exploiter aux autorités compétentes. Les élus ont été informés de cette réservation par la Direction du Port Autonome.

C’est uniquement si le projet est autorisé par le Préfet que la réservation peut donner lieu à une convention d’occupation du terrain et, bien évidemment, le Préfet n’autorisera le projet que s’il satisfait aux différentes réglementations en vigueur, sur la base d’études approfondies de dangers et d’impacts.

Le Code des ports maritimes prévoit, dans la composition du conseil d’administration, la présence du Préfet de la région dans laquelle se trouve la ville principale de la circonscription du port autonome ou son suppléant qu’il désigne à titre permanent.

Le ministère chargé des transports, détient un pouvoir de veto sur l’ensemble des délibérations du Conseil ou du Comité.

Question n°1251 : St Georges de Didonne - le 11/10/2007
Question posée au PORT AUTONOME DE BORDEAUX
A la réunion du 8 octobre à Royan ,le représentant du PAB a indiqué que les contrats de réservations de terrains avec 4GAS et ENDESA avaient été signés par le Comité de Direction du port qui avait reçu une délégation de pouvoir du Conseil d'Administration pour de tels actes.
Je demande que le PAB confirme la réalité de cette procédure d'engagement de réservation de terrains pour les 2 projets cités.
Y a-t-il eu un avis préalable du Conseil d'Administration sur ces 2 projets?

Réponse  PORT BORDEAUX 24/10/2007
REPONSE DU PAB
Les délibérations du Conseil d’administration et du Comité de Direction du Port Autonome sont soumises à l’approbation des tutelles du port. Le Comité de Direction, qui inclut les représentants de ses tutelles, a accordé une réservation de terrain qui permet au pétitionnaire de lancer des études préalables sur ce terrain, puis de déposer un dossier de demande d’autorisation d’exploiter aux autorités compétentes. Les élus ont été informés de cette réservation par la Direction du Port Autonome.

C’est uniquement si le projet est autorisé par le Préfet que la réservation peut donner lieu à une convention d’occupation du terrain et, bien évidemment, le Préfet n’autorisera le projet que s’il satisfait aux différentes réglementations en vigueur, sur la base d’études approfondies de dangers et d’impacts.

Le Code des ports maritimes prévoit, dans la composition du conseil d’administration, la présence du Préfet de la région dans laquelle se trouve la ville principale de la circonscription du port autonome ou son suppléant qu’il désigne à titre permanent.

Le ministère chargé des transports, détient un pouvoir de veto sur l’ensemble des délibérations du Conseil ou du Comité.

Question n°1250 : St Georges de Didonne - le 11/10/2007
question posée au PORT AUTONOME DE BORDEAUX
Le représentant du PAB à la réunion du 8 octobre à Royan a indiqué que le projet de terminal méthanier d'ENDESA était toujours d'actualité et qu'une prolongation de la réservation de terrains était même ensageable si ENDESA en faisait la demande, car son contrat de réservation en cours expire en novembre 2007.
En raison des impacts de cette seconde activité de terminal méthanier qui viendront se cumuler en partie avec ceux du projet de 4 GAS qui fait l'objet du débat public actuel,il est évidemment indispensable que le PAB fournisse toutes les informations dont il a connaissance sur le projet d'ENDESA et celles dont il est directement responsable.
En particulier, le PORT AUTONOME DE BORDEAUX doit indiquer avec précision l'emplacement des terrains réservés et les prévisions de capacité de stockage d'ENDESA.
Le PAB doit également indiquer les impacts prévisibles sur ses propres installations portuaires, analyse préalable que le Comité de Direction du port a de toute évidence pris en compte avant de signer un contrat avec ENDESA.
A défaut d'informations précises d'ENDESA, les informations demandées ci-dessus permetteront déjà une bonne estimation des effets globaux de ces projets de terminaux méthanier sur le site du VERDON.
Afin que ce débat public sur le projet 4GAS se déroule avec une tranparence minimale acceptable, il est de nouveau demandé au PORT AUTONOME DE BORDEAUX d'apparaître dans son vrai rôle d'acteur majeur dans ces projets de terminaux méthanier sur le site du VERDON.





Réponse  PORT BORDEAUX 24/10/2007
L'établissement portuaire, après Elf - Total, a été approché notamment par Shell, puis 4Gas, puis Endesa.

Il a délivré à ces deux dernières sociétés européennes des réservations de terrain similaires, compte tenu des engagements que chacune prenait envers lui (tout spécialement de respect de la réglementation et de trafic).

A ce jour, à la différence d'Endesa, seule la société 4Gas a entrepris des démarches techniques et administratives.

C'est uniquement si le projet est autorisé par le Préfet que la réservation peut donner lieu à une convention d'occupation du terrain et, bien évidemment, le Préfet n'autorisera le projet que s'il satisfait aux différentes réglementations en vigueur, sur la base d'études approfondies de dangers et d'impacts.

La vocation industrielle des terrains du Port autonome est constamment réaffirmée, y compris dans les documents d'urbanisme en vigueur sur la commune du Verdon. Dans le cadre de la mise en œuvre de ses politiques foncière et environnementale, le Port autonome souhaite affirmer la vocation de ces zones d'une part en réservant les terrains contigus aux quais exclusivement aux activités génératrices de trafic maritime important, régulier, pérenne et d'autre part en conservant et en entretenant la richesse environnementale des secteurs à forte valeur patrimoniale.

Le PAB n'a pas été saisi d'autres projets classés SEVESO 2 sur le terminal du Verdon. Le PAB exclut notamment toute activité de désamiantage sur le terminal.

Le Port a confirmé aux élus du Nord Médoc qu’il était prêt à admettre que le SCOT n’autorise pas l’implantation d’industries de chimie lourde à coté du terminal méthanier.

Question n°1249 : St Georges de Didonne - le 11/10/2007
Question posée à la DRIRE
Lors de la réunion publique du 8 octobre à Royan, madame BIES, membre de la CPDP, a indiqué que, dans l'hypothèse de poursuite du projet par 4GAS, les communes du Pays Royannais ne seront pas concernées par l'enquête publique.
Seules des registres pourraient être présentés aux citoyens de ces communes, si toutefois les communes en faisaient la demande!
Pouvez-vous confirmer ces informations?
A quelle date la société 4GAS a-t-elle été informée de cette situation?
Quels sont les critères retenus pour qu'une commune soit concernée ou non par l'enquête publique?
Y a-t-il des recours possibles pour que la zone concernée par l'enquête publique soit étendue à d'autres communes?

Réponse   17/10/2007
Réponse de la DRIRE
Le détail quant à la législation des installations classées, la politique de prévention des accidents majeurs et les textes détaillés correspondants sont disponibles sur les sites Internets suivants :

www.ecologie.gouv.fr
http://installationsclassees.ecologie.gouv.fr/
http://www.prim.net

Périmètre de l'éventuelle enquête publique
La réglementation prévoit que l'enquête publique relative à une demande d'autorisation se déroule dans un périmètre qui :
- comprend l'ensemble des communes concernées par les risques et nuisances dont l'établissement peut être la source ;
- correspond au minimum au rayon d'affichage fixé dans la nomenclature des installations classées pour la rubrique dans laquelle l'installation doit être rangée.
Dans le cas du projet 4Gaz , la rubrique est la 1412 "stockage de gaz inflammable liquéfié" qui fixe un rayon minimal d'affichage pour l'enquête publique de 4 km.

Toutefois , si la société 4GAS dépose une demande d'autorisation, il est tout à fait envisageable (et même probable) , compte tenu de la nature du projet et de l'intéret révélé lors du débat public, que le préfet décidera d'étendre ce rayon pour atteindre les communes de la rive droite.

Question n°1249 : St Georges de Didonne - le 11/10/2007
Question posée à la DRIRE
Lors de la réunion publique du 8 octobre à Royan, madame BIES, membre de la CPDP, a indiqué que, dans l'hypothèse de poursuite du projet par 4GAS, les communes du Pays Royannais ne seront pas concernées par l'enquête publique.
Seules des registres pourraient être présentés aux citoyens de ces communes, si toutefois les communes en faisaient la demande!
Pouvez-vous confirmer ces informations?
A quelle date la société 4GAS a-t-elle été informée de cette situation?
Quels sont les critères retenus pour qu'une commune soit concernée ou non par l'enquête publique?
Y a-t-il des recours possibles pour que la zone concernée par l'enquête publique soit étendue à d'autres communes?

Réponse   17/10/2007
REPONSE DE LA CPDP
L'organisation de l'enquête publique concernant l'autorisation d'exploiter une Installation Classée pour la Protection de l'Environnement (ICPE), telle que 4GAS, est décrite dans l'article 5 et suivants du décret du 21 septembre 1977. Il n’existe pas de périmètre réglementaire strictement défini. La nomenclature des ICPE fixe elle, le rayon d'affichage de l'avis d'enquête. Le Préfet fixe les modalités de l'enquête eu égard aux impacts prévisibles.
Un avis mentionnant notamment les dates d’enquête, les lieux où le dossier est consultable, l’identité du demandeur, les communes d’implantation du projet, les dates et lieux de permanences du commissaire-enquêteur, est publié 15 jours au moins avant le début de l’enquête dans deux journaux locaux, et affiché dans l’ensemble des communes concernées.
Le dossier complet n’est disponible et consultable qu’en mairie(s) de(s) la commune(s) désignée(s) comme lieu(x) d’enquête (commune(s) où sont envisagées les installations ; mais un courrier peut être adressé à l’attention du commissaire-enquêteur en mairie(s) désignée(s) comme lieu(x) d’enquête.

Dans le cadre du débat public concernant le projet de terminal méthanier au Verdon, si le maître d'ouvrage décidait de poursuivre son projet, le compte rendu de la CPDP restituerait les points de vue exprimés en ce qui concerne l'organisation de l'enquête publique.
Ce compte rendu étant inclus au dossier d'enquête, les services préfectoraux seraient ainsi informés des avis de la population en la matière.

Question n°1228 : Le Verdon sur Mer - le 10/10/2007
Qui commande aux "Ports-Autonomes" ?
Que signifie exactement "autonome", ne sont-ils pas un Etat dans l'Etat ?...
Les terrains qu'ils occupent leur appartiennent-ils ? Ou bien restent-ils la propriété de l'Etat - et donc des citoyens ?

Réponse  PORT BORDEAUX 17/10/2007
Les délibérations du Conseil d’administration et du Comité de Direction du Port Autonome sont soumises à l’approbation des tutelles du port. Le Comité de Direction, dont les réunions se font en présence des tutelles, a accordé une réservation de terrain qui permet au pétitionnaire de lancer des études préalables sur ce terrain, puis de déposer un dossier de demande d’autorisation d’exploiter aux autorités compétentes. Les élus ont été informés de cette réservation par la Direction du Port Autonome.

C’est uniquement si le projet est autorisé par le Préfet que la réservation peut donner lieu à une convention d’occupation du terrain et, bien évidemment, le Préfet n’autorisera le projet que s’il satisfait aux différentes réglementations en vigueur, sur la base d’études approfondies de dangers et d’impacts.

A sa création, le port autonome de Bordeaux a reçu gratuitement l’administration et la jouissance de l’ensemble des terrains dépendant du domaine public et du domaine privé de l’Etat, des bâtiments et matériels ayant le caractère d’immeubles par destination remis par l’Etat à l’ancien port autonome ou de ceux obtenus par remploi du produit de la vente des biens précédents ainsi que des surfaces d’eau et ouvrages maritimes dépendant du domaine public.

Question n°1177 : Royan - le 10/10/2007
Il y a une convention entre 4Gas et le port autonome de Bordeaux pour la construction d'un terminal méthanier au Verdon. Pourquoi le port autonome de Bordeaux n'a-t-il pas fait appel à un autre opérateur?

Réponse  PORT BORDEAUX 24/10/2007
Le Port autonome est un établissement public « sui generis », avec des missions industrielles et commerciales, mais aussi administratives. Le Code des Ports Maritimes l’autorise à signer des conventions de location constitutives de droits réels à des industriels pour qu’ils y réalisent eux-mêmes des installations.

Les ports peuvent prendre l'initiative de lancer des appels à projet pour de telles implantations, mais cette procédure n’est pas obligatoire. Cela se fait avant tout lorsqu’il n’y a pas de disponibilité de terrains pour la concurrence. Au Verdon, les 19,5 ha réservés à 4Gas ne consomment pas la totalité de l'espace disponible, et ils sont desservis par un appontement public, garantissant l’accès à tout autre opérateur souhaitant s’implanter. Le PAB n’a donc pas retenu la procédure d’appel à projets.

Une réservation de terrain de 19,5 ha, qui pourra par la suite donner lieu à une convention d'occupation constitutive de droits réels, a été accordée le 4 août 2006 à 4GAS pour effectuer les études nécessaires et l'instruction du dossier. Elle est valable sur une période de trois ans.

La Commission d’accès aux documents administratifs (CADA) vient de confirmer que la publication extensive de ce contrat n’était pas envisageable. Néanmoins, une version expurgée des éléments dont la CADA demande la confidentialité, vient d’être transmise à la CPDP.


Le Port confirme par ailleurs que l’appontement demeurera public, et qu’une voie d’accès contournant le site 4Gas sera réalisée. La réhabilitation de cet appontement suivra le Code des Marchés Publics, ainsi que le port y est tenu pour tous ses marchés de travaux.

Question n°1157 : Le Verdon sur Mer - le 10/10/2007
Lors de la réunion du 9 octobre à bordeaux le directeur du PAB a indiqué que l'activité porte-containers progressait de 30% par an.
Alors pourquoi laissait dire, y compris par la CCI (cf les propos de son président septembre 2007) que cette activité diminuait le pab pourrait-il publier un démenti dans la presse régionale qui avait relayé ces propos .
Dans ce même communiqué le PAB peut-il aujourd'hui prendre l'engagement que cette activité, dès lors que l'implantation du méthanier serait réalisée, ne serait pas transférée vers un port voisin comme LA ROCHELLE .

Réponse  PORT BORDEAUX 24/10/2007
REPONSE DU PAB
L’activité conteneurs du terminal du Verdon progresse cette année de 20%, après une hausse de 10% en 2006.
Le Port a par ailleurs constamment réaffirmé que le terminal méthanier n’aurait pas d’impact sur l’activité du terminal conteneurs.

Question n°1156 : Le Verdon sur Mer - le 10/10/2007
le PAB précise que l'appontement restera public et disponible pour d'autres activités.
Compte tenu du trafic méthanier prévu et des règles de sécurité ? Combien, et avec quelles fréquences, de navires non méthaniers pourront accoster?....


Réponse  PORT BORDEAUX 24/10/2007
L’appontement demeurera public, c'est-à-dire qu’il ne sera pas privatisé. Pour autant, son utilisation demeure sous l’autorité de la Capitainerie du Port, seule habilitée à y autoriser l’accès.

L’accostage de navires non méthaniers à cet appontement ne peut pas avoir de sens en dehors d’un cas de panne ou d’attente.

Question n°1148 : St Georges de Didonne - le 09/10/2007
Question posée au PORT AUTONOME DE BORDEAUX:
Lors de la réunion publique du 8 octobre à Royan, le représentant du port a indiqué que le PAB avait pris l'engagement de ne pas installer d'industie chimique sur le site du VERDON.
Quand cette décision a-t-elle été prise?
Pour quelles raisons et par qui a-t-elle été prise?
Quelles sont les études ou réflexions qui ont conduit les autorités du port à prendre cette décision?
Dans quel document est inscrit cet engagement?

Réponse  PORT BORDEAUX 24/10/2007
Le Port a confirmé aux élus du Nord Médoc qu’il était prêt à admettre que le SCOT n’autorise pas l’implantation d’industries de chimie lourde à coté du terminal méthanier.

Question n°1141 : Royan - le 09/10/2007
Est-il vrai qu'aujourd'hui, 08 Octobre 2007, le port autonome de Bordeaux a déjà commencé les travaux de préparation du site?

Réponse  PORT BORDEAUX 17/10/2007
Non. Le PAB mène des travaux d’entretien sur sur l’ensemble des zones dont il assure la gestion sans pour autant qu’elle ne fasse l’objet de réservation à ce jour.

Question n°1140 : St Georges de Didonne - le 09/10/2007
Quelle est la durée estimée nécessaire à la réalisation de ce projet? Pourquoi le Port Autonome de Bordeaux n'est-il pas présent ce soir (09/10)? Qui est l'initiateur du projet: 4Gas ou le PAB?

Réponse  PORT BORDEAUX 24/10/2007
4Gas est seul maître d’ouvrage du projet, dont le PAB n’est ni l’initiateur ni le porteur.

Question n°1078 : Le Verdon sur Mer - le 09/10/2007
Combien en euros rapporte l'installation du méthanier au PAB? Quelle est la situation financière actuelle du PAB, déficitaire ou excédentaire?

Réponse  PORT BORDEAUX 17/10/2007
Le déficit du Port autonome sur son terminal du Verdon est de l’ordre de 1 M€ par an. Ce déficit est notamment comblé grâce à l’activité des autres terminaux portuaires, et les comptes du port dégagent un excédent depuis 2004. Celui-ci vient combler peu à peu le « report à nouveau » négatif du port.

Question n°1046 : Vaux sur Mer - le 08/10/2007
Je viens de lire dans la presse que M. Bussereau souhaiterait que cette installation se fasse à La Pallice quand n'est-il exactement?

Réponse de la : CPDP 25/10/2007
REPONSE CPDP

Nous regrettons de ne pouvoir répondre à votre question. Nous vous invitons à contacter directement la personne concernée par votre question.

Question n°1042 : St Georges de Didonne - le 08/10/2007
Dans sa réponse à la question n°446 (rubrique "questions acteurs") le PORT AUTONOME DE BORDEAUX indique qu'il ne connait pas encore les scénarios d'accident de référence de 4Gas et donc qu'il ne peut apprécier toutes les conséquences des effets sur ses installations actuelles. Si c'est réellement le cas, ce serait donc avec beaucoup d'inconscience et d'irresponsabilité que le PAB aurait signé un accord de réservation de terrain avec une société qui ne pouvait présenter ces données, qualifiées de "base" pour le type d'activité qu'elle souhaite y installer. Le PAB peut-il confirmer qu'il ne possède pas ces informations de sécurité?

De signaler que "Les scénarios de danger..conduiront éventuellement à déplacer la capitainerie et la section outillage", indique également un manque de sérieux dans la réponse du PAB, car 4GAS précise dans son dossier que ces installations situées sur leur site d'implantation, seront démolies! Le PORT AUTONOME DE BORDEAUX n'a pas répondu de façon satisfaisante à la question posée qui portait sur un aspect important de sécurité.

Je demande à la CPDP d'exiger une réponse complète du PAB à la question n°446 et de diffuser l'intégralité de cette question dans la rubrique"questions acteurs".

Réponse  PORT BORDEAUX 24/10/2007
Les cadrages préliminaires, transmis à la CPDP, ont confirmé que la capitainerie bien sûr, mais aussi la section d’outillage, devraient être démolies et reconstruites. Ces déplacements sont sans incidence sur l’activité portuaire.

Question n°1041 : - le 08/10/2007
Ma question disait : " où vont passer les gazoducs" ayant été aux réunions je savais que personne n'en savait rien mais aussi

Où vont passer les camions, les engins divers et matériaux variés, necessaires à la construction? Ce matériel partira d'un endroit pour aller au Verdon, les routes sont étroites pourra-t-on toujours accéder au Médoc?

Là je n'ai pas eu de réponse, 4GAS passera ou on l'autorisera de passer, cela a du être prévu?
N'est ce pas aux responsables locaux qui fixent l'impôt pour l'entretien des routes de me répondre ?


Réponse   12/11/2007
Réponse de TIGF
Le gazoduc empruntera un des quatre tracés présentés lors de la réunion publique du 18 octobre 2007 que vous pouvez télécharger sur internet www.debatpublic-terminal-leverdon.org.
L'approvisionnement des tubes et matérieux divers pour le chantier emprunteront les voies terrestres autorisées par leur gestionnaires voire les voies maritimes pour l'approvisionnement des tubes du gazoduc sur les zones de stockages temporaires. En phase de construction, les engins circuleront essentiellement sur la piste de travail. Le gazoduc ne créé pas de nouvelle routes, ni même ne bloque la construction de futures routes.

Question n°1032 : St Georges de Didonne - le 06/10/2007
Question posée à la DRIRE
En supposant que 4GAS poursuive son projet, quelles seront les communes concernées par l'enquête publique?
Si la détermination des communes concernées par l'enquête publique est effectuée par un autre service de la préfecture, merci de transmettre la question.
Merci également pour obtenir une réponse rapide, car habitant Saint Georges de Didonne je n'ai pu me rendre aux réunions de SOULAC, BORDEAUX ou LE VERDON à cause des problèmes de logistique d'accés aux réunions publiques,et n'ai donc pas eu la possibilité de poser la question directement au représentant de la DRIRE qui intervenait dans ces réunions.

Réponse   25/10/2007
Le détail quant à la législation des installations classées, la politique de prévention des accidents majeurs et les textes détaillés correspondants sont disponibles sur les sites Internets suivants :
www.ecologie.gouv.fr
http://installationsclassees.ecologie.gouv.fr/
http://www.prim.net

Périmètre de l'éventuelle enquête publique
La réglementation prévoit que l'enquête publique relative à une demande d'autorisation se déroule dans un périmètre qui :
- comprend l'ensemble des communes concernées par les risques et nuisances dont l'établissement peut être la source ;
- correspond au minimum au rayon d'affichage fixé dans la nomenclature des installations classées pour la rubrique dans laquelle l'installation doit être rangée.
Dans le cas du projet 4Gaz , la rubrique est la 1412 "stockage de gaz inflammable liquéfié" qui fixe un rayon minimal d'affichage pour l'enquête publique de 4 km.

Toutefois , si la société 4GAS dépose une demande d'autorisation, il est tout à fait envisageable (et même probable) , compte tenu de la nature du projet et de l'intéret révélé lors du débat public, que le préfet décidera d'étendre ce rayon pour atteindre les communes de la rive droite.

Question n°1006 : Le Verdon sur Mer - le 05/10/2007
ma question s'adresse à la DRIRE
dans les projets du PAB avance la probable installation d'un deuxième site
( groupe hispanique ENDESA ?..... )
ce nouveau site sera t-il soumis aux règles d'éloignement et de servitudes
qui seraient imposées par le premier ?

Réponse   25/10/2007
Le détail quant à la législation des installations classées, la politique de prévention des accidents majeurs et les textes détaillés correspondants sont disponibles sur les sites Internets suivants :

www.ecologie.gouv.fr

http://installationsclassees.ecologie.gouv.fr/

http://www.prim.net

Une fois que l'urbanisme autour d'un établissement industriel est maîtrisé (SUP, PPRT, PLU) , les projets d'implantation de toute nature aux abords de cet établissement doivent être compatibles avec les règles d'urbanisme en vigueur. Ces règles peuvent toutefois etre différentes pour des activités industrielles (par exemple un autre terminal méthanier) et la construction d'habitation.

En effet, il convient de distinguer en termes d'exposition aux risques, les travailleurs formés à la prévention des risques industriels et les populations résidentes voisines. En contrepartie, tout effet "domino" d'une installation sur l'autre doit être exclu.

Question n°1005 : Le Verdon sur Mer - le 05/10/2007
ma question s'adresse à la DRIRE
dans votre réponse vous évoquez le couple probabilité/gravité des accidents potentiels
sachant que le risque zéro n'existe pas quelle est la probabilité seuil qui serait retenue pour être acceptable et autoriser ce projet
comment est quantifié !!!!... la gravité d'un accident

à compter du 1 janvier 2008 ma résidence principale (jusqu'à ce jour ) était prévue à 400 m du site pensez vous sérieusement que je peux accepter de subir une probabilté ?.....
Par ailleurs, pourquoi compte tenu de cette faible distance serai s-je pénalisé dans l'hypothèse d'une construction d'une extension ou de la vente de mon immeuble
pourquoi ce qui est possible dans un sens ne devient plus possible dans l'autre !!!!!..................
je vous remercie

Réponse   25/10/2007
Le détail quant à la législation des installations classées, la politique de prévention des accidents majeurs et les textes détaillés correspondants sont disponibles sur les sites Internets suivants :
www.ecologie.gouv.fr
http://installationsclassees.ecologie.gouv.fr/
http://www.prim.net

Ci-dessous éléments de réponses aux différents points abordés :
Contexte réglementaire : introduction de la probabilité dans la gestion du risque
La loi du 30 juillet 2003 relative à la prévention des risques technologiques et naturels et à la réparation des dommages a imposé l'introduction de l'estimation de la probabilité, la gravité et la cinétique au sein des études de dangers remises par les exploitants des installations soumises à autorisation.

L'arrêté ministériel du 29 septembre 2005 est venu compléter cette exigence législative par la détermination de seuils réglementaires pour apprécier l'intensité des effets physiques des phénomènes dangereux, la gravité des accidents et les classes de probabilité de ces phénomènes et accidents.

Évaluation et prise en compte de la probabilité d’occurrence des phénomènes dangereux et accidents

La probabilité peut être déterminée selon trois types de méthodes : de type qualitatif, semi-quantitatif ou quantitatif. Ces méthodes permettent d'inscrire les phénomènes dangereux et accidents potentiels sur l'échelle de probabilité à cinq classes de A à E (cf. arrêté du 29 septembre 2005)
La probabilité est un élément clé pour classer les phénomènes dangereux entre ceux qui serviront à la maîtrise de l ’urbanisation :

Servitudes d ’utilité publique
PPRT
et ceux, qui bien qu ’extrêmement peu probables (et dont cette très faible probabilité est garantie par au moins deux barrières techniques ou une barrière passive) serviront de base pour :
les PPI (Plans Particuliers d ’Intervention)
Gravité/Vulnérabilité

La vulnérabilité est exprimée en nombre de personnes exposées. Elle dépend :
- du nombre de personnes qui seront effectivement présentes dans les zones d’effets
- des mesures de protection mises en place pour les protéger (des personnes peuvent être présentes mais non exposées à certains effets)
Au final cinq classes de gravité sont définis de modérée à désastreuse (cf. arrêté du 29 septembre 2005)

Grille d'acceptabilité
Les couples gravités/probabilités sont placés dans une grille (CF arrêté du 29 septembre 2005) qui permet d'apprécier le niveau de Maîtrise des risques en terme de couple probabilité/Gravité.

Un site ne peut être autorisé notamment que si son niveau de maîtrise de risque est jugé acceptable.
Afin de maintenir le niveau d'acceptabilité il s'agit d'une part de garantir le même niveau de probabilité des phénomènes dangereux ( qualité et rigueur d'exploitation vérifiées par des inspections, audits et évaluées par des révision s périodiques d es étude s de danger) d'autre part de ne pas accroître la vulnérabilité de l'environnement existant (SUP, PPRT).
Ce n'est que lorsque la DRIRE aura examiné l'étude de dangers de l'exploitant (si celui ci finalise son projet au terme du débat public) , avec les Mesures de Maîtrise d es risque s et les probabilités qu 'elle pourra répondre aux questions realtive à la position des habitations dans les zones d'effets.

Question n°981 : Soulac sur Mer - le 04/10/2007
Le secrétaire d 'Etat, tutelle du PAB s'étant prononcé contre ce projet, comment 4gas peut il continuer? Comment une société privée néerlandaise peut elle se substituer à un membre du gouvernement français?

Réponse  PORT BORDEAUX 17/10/2007
Les délibérations du Conseil d’administration et du Comité de Direction du Port Autonome sont soumises à l’approbation des tutelles du port. Le Comité de Direction, dont les réunions se font en présence des tutelles, a accordé une réservation de terrain qui permet au pétitionnaire de lancer des études préalables sur ce terrain, puis de déposer un dossier de demande d’autorisation d’exploiter aux autorités compétentes. Les élus ont été informés de cette réservation par la Direction du Port Autonome.

C’est uniquement si le projet est autorisé par le Préfet que la réservation peut donner lieu à une convention d’occupation du terrain et, bien évidemment, le Préfet n’autorisera le projet que s’il satisfait aux différentes réglementations en vigueur, sur la base d’études approfondies de dangers et d’impacts.

A sa création, le port autonome de Bordeaux a reçu gratuitement l’administration et la jouissance de l’ensemble des terrains dépendant du domaine public et du domaine privé de l’Etat, des bâtiments et matériels ayant le caractère d’immeubles par destination remis par l’Etat à l’ancien port autonome ou de ceux obtenus par remploi du produit de la vente des biens précédents ainsi que des surfaces d’eau et ouvrages maritimes dépendant du domaine public.

Question n°979 : Meschers sur Gironde - le 03/10/2007
Puisque 4Gaz ne peut pas répondre en totalité à ma question N°271, veuillez la poser à la capitainerie du port de Bordeaux. Merci

Question n°271 : Meschers sur Gironde - le 17/09/2007
CONFLITS SOCIAUX
Dans le cas de grève (ex : équipes de déchargement), où stationneront les navires méthaniers en attente de déchargement de leur cargaison de gaz ?

Réponse 4gas 03/10/2007
Le cas de la grève n’a pas à ce jour été pris en compte
4Gas peut toutefois dire qu’en cas de conflit social qui empêcherait le déchargement d’un méthanier, ce dernier ne stationnera pas à l’appontement où il ne peut venir que pour décharger sa cargaison. La zone du stationnement éventuel d’un méthanier en attente de poste sera définie par la capitainerie du port de Bordeaux. Cette zone de mouillage sera localisée hors du chenal principal de navigation dans l’estuaire

Réponse  PORT BORDEAUX 24/10/2007
Le port de Bordeaux dispose de 3 zones de mouillage qui permettent aux navires d’attendre le bon moment de la marée ou la disponibilité de leur poste ou des conditions météorologiques favorables.
- une zone à BXA (la plus fréquentée pour les navires en entrée)
- une zone en rade de Chambrette (devant Le Verdon) : zone abritée à destination des petits navires ne transportant pas de marchandises dangereuses
- une zone au milieu de l’estuaire entre Suzac et le Verdon : zone abritée offrant des profondeurs suffisantes pour les gros navires et les navires transportant des marchandises dangereuses ou polluantes

Ces zones sont écartées du chenal de navigation. Il n’y a pas d’incidence entre les navires qui naviguent et les navires mouillés sur leur ancre à l’intérieur de ces zones.

Question n°977 : Meschers sur Gironde - le 03/10/2007
Vous est-il possible de répondre en totalité à ma Question N° 117 et ce concernant le gazoduc car dans votre réponse seule la zone portuaire a été évoquée ? Merci

Question n°117 : Meschers - le 09/09/2007
Vignobles classés
La proximité de telles infrastructures (stockage = cuves & acheminement = gazoducs) ne risque-t-elle pas de remettre en cause le classement de certains vignobles (ex : Lesparre)?

Réponse 4gas 26/09/2007
Les derniers vignobles classés se situent à plusieurs kilomètres en arrière de la zone portuaire où la société 4Gas projette de construire un terminal méthanier.
Aucune remise en cause du vignoble n’est donc à envisager avec cette implantation

Réponse   12/11/2007
Réponse de TIGF:
La construction du gazoduc n'impacte en aucun cas le classement des vignobles.

Question n°955 : St Georges de Didonne - le 03/10/2007
Questions posées au PORT AUTONOME DE BORDEAUX
En réponse à la question n°273 (rubrique "questions posées aux acteurs" ) le PORT AUTONOME DE BORDEAUX indique qu'il n'y avait pas d'obligation de lancer un appel à projets pour la réservation de terrains consentie à 4GAS car cette réservation ne consomme pas la " totalité de l'espace disponible" et permet donc l'arrivée d'une autre société!

Cette façon de voir est surprenante car le PAB ne prend pas en considération tous les éléments du sujet.
1- La société 4GAS indique dans son dossier (p 35) que " Les réservoirs de GNL doivent être situés à proximité immédiate de l'appontement et dans une topographie plane. Le site doit permettre de positionner les réservoirs à une distance suffisamment grande des zones habitées pour assurer la sécurité du public". Il parait évident que 4Gas a donc réservé les terrains les mieux situés , et occasionnant les frais d'implantation d'équipements les plus faibles.Les schémas d'implantation et les maquettes semblent indiquer que 4GAS ait fait le meilleur choix de terrain sur le site du VERDON!
QUESTIONS: où se trouve l'équité pour une autre société qui souhaiterait s'installer au VERDON? A quelle distance de l'appontement devra-t-elle s'installer? Quels sont les coûts supplémentaires induits?A quelle distance des habitations se trouveront les installations de cette société? Quels contraintes et coûts supplémentaires pour prendre en compte des mesures de sécurité spécifiques?Quelles autres contraintes apparaitront sur un autre emplacement du site du VERDON?
2- Ne peut-on pas imaginer qu'une autre société répondant à l'appel à projets propose au PORT AUTONOME DE BORDEAUX un partenariat conduisant au final à un meilleur projet industriel? ( comme c'est le cas pour le projet du terminal méthanier de DUNKERQUE ) Ne peut-on pas espérer qu'une autre société ait présenté un dossier montrant des qualités techniques supérieures à celles qu'on trouve dans le dossier 4GAS?
3- Dans un appel d'offre, le PORT DE BORDEAUX pouvait annoncer clairement les atouts du site du VERDON, en vue d'attirer les meilleurs acteurs.

On peut se poser la question sur la validité de la procédure choisie par le PORT AUTONOME DE BORDEAUX, car certains principes n'ont pas été respectés dans la gestion de terrains publics.Il est indéniable que la procédure retenue n'a pas permis de sélectionner la meilleure candidature, car volontairement il n'y avait pas le choix! Il est indéniable aussi que le principe de concurrence n'a pas été respecté pour la mise à disposition des "meilleurs terrains" sur le site du VEDON!
De quelle façon le PORT AUTONOME DE BORDEAUX peut justifier la validité de la réservation de terrains pour 4GAS?
Le PAB peut-il démontrer que les terrains encore disponibles pour recevoir un terminal méthanier, ont le même attrait que ceux réservés à 4GAS?
Pourquoi le PORT AUTONOME DE BORDEAUX n'a pas lancé d'appel à projets pour inciter les sociétés à venir au VERDON, comme l'ont fait les ports de DUNKERQUE et ANTIFER-LE HAVRE, pour au final accepter sans sélection un candidat recalé à l'appel à candidature du port d'ANTIFER?
Pourquoi le conseil d'Administration du PAB accepte une telle opacité dans les procédures du port et donne son consentement à un projet aussi sensible sans de véritables analyses comparatives?

Il est demandé au PORT AUTONOME DE BORDEAUX de prendre enfin en compte son rôle d'acteur majeur et responsable dans ce dossier, et d'apporter les réponses précises et exhaustives à toutes les questions listées ci-dessus.

Réponse  PORT BORDEAUX 24/10/2007
Le Port autonome est un établissement public « sui generis », avec des missions industrielles et commerciales, mais aussi administratives. Le Code des Ports Maritimes l’autorise à signer des conventions de location constitutives de droits réels à des industriels pour qu’ils y réalisent eux-mêmes des installations.

Les ports peuvent prendre l'initiative de lancer des appels à projet pour de telles implantations, mais cette procédure n’est pas obligatoire. Cela se fait avant tout lorsqu’il n’y a pas de disponibilité de terrains pour la concurrence. Au Verdon, les 19,5 ha réservés à 4Gas ne consomment pas la totalité de l'espace disponible, et ils sont desservis par un appontement public, garantissant l’accès à tout autre opérateur souhaitant s’implanter. Le PAB n’a donc pas retenu la procédure d’appel à projets.

Une réservation de terrain de 19,5 ha, qui pourra par la suite donner lieu à une convention d'occupation constitutive de droits réels, a été accordée le 4 août 2006 à 4GAS pour effectuer les études nécessaires et l'instruction du dossier. Elle est valable sur une période de trois ans.

La Commission d’accès aux documents administratifs (CADA) vient de confirmer que la publication extensive de ce contrat n’était pas envisageable. Néanmoins, une version expurgée des éléments dont la CADA demande la confidentialité, vient d’être transmise à la CPDP.

Le Port confirme par ailleurs que l’appontement demeurera public, et qu’une voie d’accès contournant le site 4Gas sera réalisée. La réhabilitation de cet appontement suivra le Code des Marchés Publics, ainsi que le port y est tenu pour tous ses marchés de travaux.

Question n°930 : - le 03/10/2007
Que faut-il entendre par "vocation Industrielles"? Seules seraient industrielles des activités liées à l'énergie? Quelles actions ont été menées par le PAB au cours des 15 dernières années pour attirer sur les terrains dont il est propriétaire ou gestionnaire des activités industrielles non polluantes et cicatrices d'emplois?

Réponse  PORT BORDEAUX 24/10/2007
Ouvert en 1976, le terminal conteneurs du Verdon est alors le premier et unique sur la façade Atlantique entre Le Havre et Bilbao.
Si la faiblesse de l'industrialisation du Sud-Ouest, les difficultés d'accès routiers et ferroviaires, et la création de terminaux concurrents (notamment Montoir de Bretagne) ont contraint les développements attendus, le terminal du Verdon traite néanmoins aujourd'hui 250 000 à 300 000 tonnes de marchandises conteneurisées, en forte hausse ces dernières années (de l'ordre de 20% en 2007).

Avec l'appui de l'Etat, le PAB a créé sur ce site un port franc douanier au début des années 2000, dont les avantages n'ont pas suffi à ce jour pour attirer de nouveaux chargeurs.

Le PAB a par ailleurs porté des projets de création de champs éoliens, qui n'ont pu aboutir faute de consensus des Collectivités locales concernées.

Confiant dans la dynamique économique d'un port de plaisance et sa compatibilité avec l'activité industrielle voisine, il a œuvré pour la création de Port Médoc, et s'est volontairement dessaisi d'un site important pour que le projet aboutisse.

Enfin, dès 1999, il a travaillé avec les opérateurs gaziers - d'abord Elf, devenu Total, puis, après d'autres, Shell, 4Gas, et enfin Endesa - pour la création d'un terminal méthanier.



Question n°929 : - le 03/10/2007
Pourquoi le PAB n'a-t-il pas mis en concurrence les différents projets possibles, notamment ceux qui auraient pu être en cohérence avec le plan de développement mis en place par la Communauté de Commune de la Pointe du Médoc?
Pourquoi, contrairement à ce qu'ont fait les Ports autonomes de Dunkerque et du Havre, le PAB n'a-t-il pas lancé un appel d'offres pour l'étude du terminal méthanier mais a passé une convention d'exclusivité et a réservé des terrains à 4Gas ?
Une telle procédure est-elle régulière et courante? Le PAB a-t-il bénéficié d'une compensation ?
Combien le PAB touchera-t-il par mètre cube de GNL qui passera par le terminal du Verdon? (donnez-nous un ordre de grandeur)

Réponse  PORT BORDEAUX 24/10/2007
Le Port autonome est un établissement public « sui generis », avec des missions industrielles et commerciales, mais aussi administratives. Le Code des Ports Maritimes l’autorise à signer des conventions de location constitutives de droits réels à des industriels pour qu’ils y réalisent eux-mêmes des installations.

Les ports peuvent prendre l'initiative de lancer des appels à projet pour de telles implantations, mais cette procédure n’est pas obligatoire. Cela se fait avant tout lorsqu’il n’y a pas de disponibilité de terrains pour la concurrence. Au Verdon, les 19,5 ha réservés à 4Gas ne consomment pas la totalité de l'espace disponible, et ils sont desservis par un appontement public, garantissant l’accès à tout autre opérateur souhaitant s’implanter. Le PAB n’a donc pas retenu la procédure d’appel à projets.

Une réservation de terrain de 19,5 ha, qui pourra par la suite donner lieu à une convention d'occupation constitutive de droits réels, a été accordée le 4 août 2006 à 4GAS pour effectuer les études nécessaires et l'instruction du dossier. Elle est valable sur une période de trois ans.

La Commission d’accès aux documents administratifs (CADA) vient de confirmer que la publication extensive de ce contrat n’était pas envisageable. Néanmoins, une version expurgée des éléments dont la CADA demande la confidentialité, vient d’être transmise à la CPDP.

Question n°911 : St Jean de la Ruelle - le 03/10/2007
Quelles sont les raisons pour lesquelles le projet avec Total « n’évoluait pas »  et semble avoir été abandonné?
Quels sont les autres sociétés (et projets associés) qui avaient envisagé le site du Verdon?
Quelles sont les raisons pour lesquelles les autres projets (autre que celui de Total et de 4GAS) ont été abandonnés?

Réponse  PORT BORDEAUX 24/10/2007
Le Port autonome est un établissement public « sui generis », avec des missions industrielles et commerciales, mais aussi administratives. Le Code des Ports Maritimes l’autorise à signer des conventions de location constitutives de droits réels à des industriels pour qu’ils y réalisent eux-mêmes des installations.

Les ports peuvent prendre l'initiative de lancer des appels à projet pour de telles implantations, mais cette procédure n’est pas obligatoire. Cela se fait avant tout lorsqu’il n’y a pas de disponibilité de terrains pour la concurrence. Au Verdon, les 19,5 ha réservés à 4Gas ne consomment pas la totalité de l'espace disponible, et ils sont desservis par un appontement public, garantissant l’accès à tout autre opérateur souhaitant s’implanter. Le PAB n’a donc pas retenu la procédure d’appel à projets.

Une réservation de terrain de 19,5 ha, qui pourra par la suite donner lieu à une convention d'occupation constitutive de droits réels, a été accordée le 4 août 2006 à 4GAS pour effectuer les études nécessaires et l'instruction du dossier. Elle est valable sur une période de trois ans.

La Commission d’accès aux documents administratifs (CADA) vient de confirmer que la publication extensive de ce contrat n’était pas envisageable. Néanmoins, une version expurgée des éléments dont la CADA demande la confidentialité, vient d’être transmise à la CPDP.


Le Port confirme par ailleurs que l’appontement demeurera public, et qu’une voie d’accès contournant le site 4Gas sera réalisée. La réhabilitation de cet appontement suivra le Code des Marchés Publics, ainsi que le port y est tenu pour tous ses marchés de travaux.

Question n°910 : St Jean de la Ruelle - le 03/10/2007
Pour clarifier les enjeux financiers par le PAB, quels sont pour le PAB et pour le Site du Verdon et pour chacune des 5 dernières années :
- le chiffre d'affaire
- la somme de financement d'origine public (Commune, Communauté de commune, Département, région, État, EU)
- les objets des financements d'origine public
- le résultats d'exploitation
- montants de revenus attendus
- les impacts financiers sur CA, Résultats
- la nature de ces nouveaux revenus ( location de terrain etc..)

Réponse  PORT BORDEAUX 24/10/2007
Les éléments de réponse sont dans le rapport d’activité du Port :
http://www.bordeaux-port.fr/fr/principaux_chiffres/ra_2006_opt.pdf

Question n°907 : St Jean de la Ruelle - le 03/10/2007
La sécurité doit aborder non seulement le terminal méthanier , mais l'ensemble des risques liés à l'activité du terminal méthanier i.e. , en particulier :
- la navigation des méthaniers dans le chenal de la gironde
- le gazoduc sur le site dui terminal
- le gazoduc d'expédition du gazoduc sur la commune du Verdon ( entre le terminal et le gazoduc existant)
- Le gazoduc d'expédition du gazoduc au delà de la commune du Verdon.
Quels sont les éléments (quantifiés) de 4GAS sur les aspects sécurité du projet global?

Réponse  4gas 26/10/2007
Réponse de TIGF
Le volet sécurité du gazoduc sera traité selon l'ensemble des critères de la réglementation datant du 6 Août 2006. Une étude de sécurité sera réalisée sur l'ensemble du tracé du gazoduc.Celle-ci sera rendue accessible lors de l'instruction administrative.
La cohérence d'ensemble notamment les effets dominos entre le gazoduc et le terminal méthanier doit être prise en compte dans l'étude sécurité du terminal.

Réponse du PAB
La Capitainerie a pour mission de réguler la navigation ; les pilotes portuaires ont quant à eux la mission de guider les navires dans les spécificités du chenal. Les pilotes ne sont pas interchangeables d’un port à l’autre : leur concours d’admission porte tout particulièrement sur leur connaissance des accès au port considéré ; leur présence, obligatoire, garantit la complète maîtrise des contraintes spécifiques à chaque port.
L’accueil d’un navire, quel que soit son type, ne fait pas l’objet d’une « habilitation ». La procédure d’accueil, au-delà de la certification des navires par des bureaux indépendants, obéit aux règles fixées dans le code des ports maritimes et vaut pour tous les navires touchant le port, notamment :

• Vérification de l’autorisation de recevoir la marchandise considérée (le cas échéant, cette autorisation est consignée dans le Règlement Local des Matières Dangereuses, approuvé par arrêté préfectoral). Le Port de Bordeaux est autorisé à recevoir des cargaisons de gaz liquéfié.
• Vérification de la compatibilité du navire avec les installations portuaires (tirant d’eau, manœuvrabilité, tirant d’air)
• Vérification de l’accord de l’exploitant du terminal pour accueillir le navire à ses installations
• Vérification de l’état du navire, avant qu’il n’entre dans le chenal, par le pilote
• Vérification du respect des dispositions spécifiques (remorquage, …)

Le port de Bordeaux a d’ores et déjà accueilli un important navire méthanier, le « Benjamin Franklin », qui venait transborder une partie de sa cargaison sur les appontements pétroliers du Verdon et de Pauillac dans les années 1980.
Le Port, qui traite aujourd’hui de nombreux navires de pétrole brut, d’hydrocarbures raffinés, de gaz liquéfié, d’ammoniac, ne considère pas a priori que les méthaniers représentent un danger plus important. Néanmoins, l’établissement avait travaillé, avec les pilotes, sur le projet Elf : modélisation des conditions d'entrée, fenêtres d'accostage, contraintes prévisibles ... Les conclusions de ces études confirmaient l’interdiction de croisement dans la passe, un périmètre d’exclusion de 200 à 250 mètres lors des manœuvres et déchargements, et la nécessité de moderniser la flotte des remorqueurs.

Question n°906 : St Jean de la Ruelle - le 03/10/2007
4GAS étant responsable (comme mentionné en pages 15 et 17) de plusieurs sites dans le monde (en exploitation, construction ou en projet), quelles sont les valeurs (distances) et les définitions (vis-à-vis de la sécurité des personnes civiles) des différentes zones de sécurité pour chacun de ces sites en fonction de la règlementation applicable pour chaque site?
Les éléments quantitatifs concernant les distances de sécurité (pour les populations civiles) pour ce type d'installation présentés par 4GAS sont très faibles voire inexistants. Les 'impacts dus à la securité de ce type d'installation sur l'avenir de la zone géographique entourant le site industriel sont importants : Niveau de risques, expropriaition, interdiction de construction, baisse de la valeur des biens immobiliers etc..
Une expertise indépendante est nécessaire pour une information correcte du public sur les aspects liés à la sécurité.
Je demande une expertise indépendante (quantifiant le sujet) sur les aspects sécurité des populations civiles.
Cette expertise doit couvrir :
- la navigation des méthaniers dans le chenal de la gironde
- le gazoduc sur le site du terminal
- le gazoduc d'expédition du gazoduc sur la commune du Verdon ( entre le terminal et le gazoduc existant)
- Le gazoduc d'expédition du gazoduc au delà de la commune du Verdon.

Réponse  4gas 26/10/2007
Dans l’étude de dangers, une trentaine de scénarios ont été élaborés sur la base de plusieurs phénomènes. Pour le calcul de cette distance, des conditions pénalisantes sont prises en compte :
- rupture franche de la canalisation
- débit maximal de la pompe
- évaporation maximale du GNL
- conditions atmosphériques stables, pour une dispersion maximale
- vent de l’Est sur l’axe terminal GNL - Le Verdon

Les zones à risque associées aux scénarios majorants sont :
- 590 m pour la rupture de la canalisation de GNL
- 290 m pour la rupture de la canalisation de gaz naturel
- 240 m pour une fuite de GNL du méthanier

Le scénario auquel est associée la zone à risque la plus importante est effectivement l’inflammation d’un nuage de gaz, après la rupture de la canalisation principale de GNL pendant le déchargement d’un méthanier. Les conséquences d’un tel accident pourraient s’étendre sur 590 m, depuis le point de la fuite.

Ce sont ces distances qui seront proposées par 4Gas à la DRIRE et à la Préfecture pour élaborer les zones PPRT (Plan de Prévention des Risques Technologiques) aussi bien que les Servitudes d’Utilité Publique. Cela signifie que c’est dans ce périmètre maximal (590 m) que la Préfecture et la DRIRE limiteront l’urbanisation et pourront mettre en place des servitudes d’utilité publique.

Bien que la maîtrise de l’urbanisation autour de l’établissement relève des compétences de la DRIRE et de la Préfecture, il est possible d’indiquer qu’il est fortement improbable que les zones PPRT soient plus grandes que les zones à risque.

La zone maximale à risque d’autres terminaux GNL est à Montoir de 550 m, à Fos de 400 m, à Canaport au Canada de 595 m (réservoir à simple intégrité), à Vista del Sol de 285 m, à Dunkerque de 565 m (titre indicatif), au Havre de 570 m (titre indicatif)
La distance entre les cuves GNL et les habitations les plus proches est au Verdon de 800 m. A Yokohama au Japon, celle-ci est de 300 m, à Nagoya au Japon de 350 m, à Panigaglia en Italie de 400 m, à Milford Haven en Angleterre de 800 m, à Bilbao de 900 m, à Sines au Portugal de 1300 m et à Everett aux Etats-Unis de 1200 m.

Une tierce expertise indépendante sera effectuée après que l’Etude de Dangers définitive (constituant une partie du Dossier de Demande d’Autorisation d’Exploiter) sera déposée. Ensuite, la DRIRE prendra en compte les recommandations du tiers expert dans son examen.



Réponse du PAB:
1) Navigation entre la bouée BXA et l’appontement
A l’entrée :
Embarquement d’un pilote de la station de pilotage de la Gironde à la bouée BXA.
L’heure de passage au premier couple de bouées est calculée de façon à :
- disposer à l’entrée du chenal d’un clair sous quille suffisant
- à effectuer la manœuvre d’accostage devant l’appontement avec un courant ne dépassant pas 2 nœuds.

A la sortie, mêmes conditions que pour l’entrée :
- embarquement d’un pilote
- calcul de l’heure de départ pour un courant inférieur à 2 nœuds devant l’appontement et un clair sous quille suffisant.

Un remorqueur pourra être utilisé pour escorter le navire durant son chenalage.

Comme pour les autres navires utilisant le chenal de navigation, la règle 9 du règlement international pour prévenir les abordages en mer s’applique aux navires méthaniers : Ils sont prioritaires sur les navires inférieurs à 20m, les navires à voile, les navires en train de pêcher, et les navires qui croisent le chenal.
Les bacs du Verdon /Royan doivent, à ce titre, laisser le passage aux navires prioritaires.

Il n’est pas prévu à ce jour de procédure concernant une priorité particulière des navires méthaniers vis-à-vis des autres navires de commerce circulant à l’intérieur du chenal. Néanmoins, pour répondre aux recommandations internationales sur le sujet (IAPH, approach channels bulletin 87), il n’y aura pas de croisement avec d’autres navires à l’entrée du chenal, dans la passe de l’ouest, ainsi qu’au passage de la chambrette et pendant la période de manœuvre d’accostage ou d’appareillage du méthanier.


2) Accostage et appareillage / Tenue à quai
L’accostage ou l’appareillage d’un navire méthanier s’effectuera systématiquement avec l’assistance de remorqueurs. Le nombre de remorqueurs et la force de traction nécessaire aux différentes opérations seront validés après une modélisation des différents scénarios de manœuvres portuaires.

Pour les plus grands navires (250.000m3) la durée de l’escale sera d’environ 21h (pompes de transfert navire : 12000m3/h).

L’appontement sera équipé de bras articulés qui permettent de transférer le GNL des méthaniers vers les réservoirs à terre. Les bras articulés sont équipés d’un système de déconnexion automatique d'urgence PERC (powered emergency release couplings). Ces coupleurs mécaniques permettent de couper la liaison avec le méthanier et d’arrêter l’amenée de GNL si les bras articulés se trouvent en dehors des limites de mouvement (en cas d’agitation importante du plan d’eau par exemple).

Une zone d’exclusion de 250m sera instaurée à partir du front d’accostage soit 200m comptés à partir de la muraille des plus gros méthaniers amarrés. Elle sera interdite à tout trafic maritime même en l’absence de méthanier en opération.

Un remorqueur de veille active sera disponible pendant toute la durée de l’escale du méthanier en opération. Ce remorqueur pourra assister le navire en cas d’appareillage d’urgence ou de détérioration soudaine des conditions météorologiques.


3) Impact sur les activités nautiques de plaisance et le trafic portuaire

Tous les navires de plaisance (voile, pêche) et les véhicules nautiques à moteur devront se tenir éloignés des navires méthaniers en mouvement. Cette obligation ne diffère pas de celle existante vis-à-vis des navires de commerce qui font aujourd’hui escale dans le port de Bordeaux.
Cette obligation ne constitue pas une contrainte à l’activité des ports "Port Médoc" et "Port Bloc", les espaces étant suffisamment larges pour permettre la cohabitation des 2 activités.

L’instauration de la zone d’exclusion de 250m à partir du front d’accostage revient à étendre d’une centaine de mètres vers le large, la zone d’interdiction de navigation, de pêche et de sports nautiques fixée par arrêté préfectoral du 22 août 2002 aux abords du terminal. Cette extension n’a aucun impact sur les entrées et les sorties des navires de Port Médoc.
Pour les porte-conteneurs à destination du Verdon, il conviendra de modifier le feu d’alignement pour éviter qu’ils entrent dans la zone d’exclusion.

La fréquence des escales des méthaniers (2 escales/semaine en fourchette haute) rapportée au nombre d’escales/jour du port de Bordeaux (4 escales/jour environ) n’est pas une contrainte supplémentaire pour les bacs de la Gironde.

Les procédures d’interdiction de croisement dans la passe de l’ouest ou devant la Chambrette seront des facteurs possible de retard tant pour les porte-conteneurs du Verdon que pour les autres navires en entrée ou en sortie du port. La connaissance précise, à l’avance, du programme d’escales des navires méthaniers permettra à la capitainerie du port d’affiner les fenêtres de passage et de limiter au maximum les temps d’attente.


L’interdiction de navigation de 2 milles concerne plus précisément les navires qui croisent la route d’un méthanier sur son avant. C’est la distance qui permet au méthanier de prendre des mesures de sauvegarde (réduction de la vitesse, modification de cap,…) au cas ou le navire traversant le chenal aurait une avarie.
La distance de croisement sur l’arrière n’est pas encore définie mais sera moindre.
A proximité du Verdon, le navire méthanier sera aidé par les remorqueurs et sa capacité de manœuvre sera augmentée. La distance d’exclusion sera alors identique à celle du navire à quai (entre 200 et 250m).

La vitesse moyenne du méthanier sera à peu prés la même que celle des autres navires soit environ 12 nds. Cette vitesse sera réduite dans la phase d’approche.
4 remorqueurs seront a priori requis pour l’accostage.
Les infractions aux dispositions réglementaires quelle qu’elles soient font l’objet de poursuites par les autorités administrativement compétentes, en l’occurrence, les gendarmes maritimes, les gendarmes, les officiers de port etc…
Pour les mouvements du méthanier, il n’est pas prévu de moyen particulier dans ce domaine.


Réponse de TIGF
Concernant la canalisation de Gaz naturel et quelque soit le tracés retenu, est également menée une étude de sécurité (ou de dangers). Cette étude fait partie intégrante du dossier administratif. La réalisation de cette étude est également basée sur l'étude de scénarii. Le scénario redouté correspond à la rupture complète de la canalisation suivie de l’inflammation immédiate du gaz. L’effet thermique majorant par rapport à son effet de surpression (déflagration) déterminera les dimensions des différentes zones d’effets. Le stade encore préliminaire des études ne permet pas d'énoncer de chiffres fiables.

Question n°901 : St Jean de la Ruelle - le 03/10/2007
Le dossier mentionnant page 74 la potentialité de compléments de travaux sur la Gironde, quel est le montant annuel moyen des coûts de dragage actuel de l'estuaire de la Gironde?
Le dossier mentionnant page 74 la potentialité de compléments de travaux sur la Gironde, quelle est la décomposition des coûts de dragage de l'estuaire de la Gironde en fonction de :
- Origine des financement ( État, Région, Département , PAB etc..)
- nécessaire pour accès au site PAB du Verdon et nécessaire pour accès au site PAB de Bordeaux
Le dossier mentionnant page 74 la potentialité de compléments de travaux sur la Gironde, quel sont les tirants d'eau maximum des navires pour chaque site du PAB ( Bordeaux et Le Verdon)

Réponse  PORT BORDEAUX 25/10/2007
Le port engage chaque année environ 12M€ pour le dragage.
Les tirants d’eau maximum recevables à Bassens sont de 10,5 m environ, et de 12,5m au Verdon.

Question n°898 : St Jean de la Ruelle - le 03/10/2007
Pour plus de clarté, quelle est la répartition des terrains PAB suivant les critères ( et leur croisement) :
- Communes
- Terrain en propre/ Terrain Étatique
- Terrains loués (agricole, aquacole et Curcuma)
- Type d'Activité : Portuaire, Réserve industriels, Location, Confié

Quelle est la différence juridique entre les terrains dit "Étatique" incessibles et les terrains en propre?
Quelle est la liste des établissements/organisme etc.. installée sur des terrains (en propre ou Étatique) du PAB et dont activité ne relève pas d'activité portuaire : Restaurant , Agricole, Aquacole, Curcuma etc..?
Quelle est l'explication de l'importance de cette activité non proprement portuaire du PAB sur le site du Verdon.

Réponse  PORT BORDEAUX 24/10/2007
REPONSE DE LA CPDP
Votre question n'entre pas dans le cadre du débat public puisqu'il ne concerne pas le projet de terminal méthanier au Verdon présenté par 4Gas.
Nous regrettons donc de ne pas pouvoir vous transmettre de réponse.

Question n°880 : Le Verdon sur Mer - le 02/10/2007
Est-il vrai que le préfet fait partie du conseil d'administration du port autonome ? Si c'est le cas, ne peut-on l'estimer juge et partie ?

Réponse  PORT BORDEAUX 24/10/2007
Les délibérations du Conseil d’administration et du Comité de Direction du Port Autonome sont soumises à l’approbation des tutelles du port. Le Comité de Direction, qui inclut les représentants de ses tutelles, a accordé une réservation de terrain qui permet au pétitionnaire de lancer des études préalables sur ce terrain, puis de déposer un dossier de demande d’autorisation d’exploiter aux autorités compétentes. Les élus ont été informés de cette réservation par la Direction du Port Autonome.

C’est uniquement si le projet est autorisé par le Préfet que la réservation peut donner lieu à une convention d’occupation du terrain et, bien évidemment, le Préfet n’autorisera le projet que s’il satisfait aux différentes réglementations en vigueur, sur la base d’études approfondies de dangers et d’impacts.

Le Code des ports maritimes prévoit, dans la composition du conseil d’administration, la présence du Préfet de la région dans laquelle se trouve la ville principale de la circonscription du port autonome ou son suppléant qu’il désigne à titre permanent.

Le ministère chargé des transports, détient un pouvoir de veto sur l’ensemble des délibérations du Conseil ou du Comité.

Question n°874 : Le Verdon sur Mer - le 02/10/2007
Lors de la réunion de Soulac, il a été répondu à ma question « y a-t-il d’autres réservations par d’autres sociétés ? », que ENDESA, société espagnole, avait effectivement fait une réservation. Pouvez-vous, s'il vous plaît, me donner la superficie de cette réservation ?
Je viens d’apprendre de source tout à fait crédible que vous envisageriez pour le Verdon un site de démantèlement de bateaux. Est-ce vrai ou faux s'il vous plaît ?

Réponse  PORT BORDEAUX 24/10/2007
L'établissement portuaire, après Elf - Total, a été approché notamment par Shell, puis 4Gas, puis Endesa. Il a délivré à ces deux dernières sociétés européennes des réservations de terrain similaires, compte tenu des engagements que chacune prenait envers lui (tout spécialement de respect de la réglementation et de trafic). A ce jour, à la différence d'Endesa, seule la société 4Gas a entrepris des démarches techniques et administratives.
C'est uniquement si le projet est autorisé par le Préfet que la réservation peut donner lieu à une convention d'occupation du terrain et, bien évidemment, le Préfet n'autorisera le projet que s'il satisfait aux différentes réglementations en vigueur, sur la base d'études approfondies de dangers et d'impacts.
La vocation industrielle des terrains du Port autonome est constamment réaffirmée, y compris dans les documents d'urbanisme en vigueur sur la commune du Verdon. Dans le cadre de la mise en œuvre de ses politiques foncière et environnementale, le Port autonome souhaite affirmer la vocation de ces zones d'une part en réservant les terrains contigus aux quais exclusivement aux activités génératrices de trafic maritime important, régulier, pérenne et d'autre part en conservant et en entretenant la richesse environnementale des secteurs à forte valeur patrimoniale.
Le PAB n'a pas été saisi d'autres projets classés SEVESO 2 sur le terminal du Verdon. Le PAB exclut notamment toute activité de désamiantage sur le terminal.
Le Port a confirmé aux élus du Nord Médoc qu’il était prêt à admettre que le SCOT n’autorise pas l’implantation d’industries de chimie lourde à coté du terminal méthanier.

Le PAB n’a pas de projet d’implantation d’une installation de démantèlement de bateaux sur le site du Verdon. Il loue régulièrement le terre-plein public pour des opérations de ferraillage d’éléments métalliques de grandes dimensions (portique à conteneurs, éléments du Rokia Delmas, …), à titre temporaire. Ces interventions de découpage peuvent faire l’objet d’une autorisation préfectorale temporaire, au titre des installations classées pour la protection de l’environnement, compte tenu de la nécessité de stockage de ferrailles.
Le PAB exclut toute activité de désamiantage sur le terminal.

Question n°861 : Le Verdon sur Mer - le 02/10/2007
Vous faites sans cesse le parallèle avec le Havre et Dunkerque. Or, j’y suis allé avant de venir ici. Au Havre, ils connaissent déjà le circuit du gazoduc. Pas nous. Comment cela est-il possible ?

Réponse   12/11/2007
Réponse de TIGF
Dans le cadre du projet du Verdon, plusieurs solutions de raccordement sont possible sur l'artère de Guyenne, ce qui n'est pas le cas sur les autres projets de liaison du Havre et de Dunkerque.

Question n°855 : - le 02/10/2007
Comment envisagez-vous le transport du gaz sur le territoire français?

Réponse   12/11/2007
Réponse de TIGF
Le développement des infrastructures nationales de transport de gaz naturel sont réalisées de manière à favoriser la libéralisation du marché et réduire la facture du consommateur.

Question n°836 : Le Verdon sur Mer - le 02/10/2007
D'autres permis de construire seront-ils possible? On parle pour le début du projet de 3 cuves puis de 5? N'est-ce pas la porte ouverte à d'autres implantations? Est-ce que le port actuel perdurera?

Réponse  PORT BORDEAUX 24/10/2007
L'établissement portuaire, après Elf - Total, a été approché notamment par Shell, puis 4Gas, puis Endesa. Il a délivré à ces deux dernières sociétés européennes des réservations de terrain similaires, compte tenu des engagements que chacune prenait envers lui (tout spécialement de respect de la réglementation et de trafic). A ce jour, à la différence d'Endesa, seule la société 4Gas a entrepris des démarches techniques et administratives.

C'est uniquement si le projet est autorisé par le Préfet que la réservation peut donner lieu à une convention d'occupation du terrain et, bien évidemment, le Préfet n'autorisera le projet que s'il satisfait aux différentes réglementations en vigueur, sur la base d'études approfondies de dangers et d'impacts.

La vocation industrielle des terrains du Port autonome est constamment réaffirmée, y compris dans les documents d'urbanisme en vigueur sur la commune du Verdon. Dans le cadre de la mise en œuvre de ses politiques foncière et environnementale, le Port autonome souhaite affirmer la vocation de ces zones d'une part en réservant les terrains contigus aux quais exclusivement aux activités génératrices de trafic maritime important, régulier, pérenne et d'autre part en conservant et en entretenant la richesse environnementale des secteurs à forte valeur patrimoniale.

Le PAB n'a pas été saisi d'autres projets classés SEVESO 2 sur le terminal du Verdon. Le PAB exclut notamment toute activité de désamiantage sur le terminal.

Le Port a confirmé aux élus du Nord Médoc qu’il était prêt à admettre que le SCOT n’autorise pas l’implantation d’industries de chimie lourde à coté du terminal méthanier.

Question n°809 : Le Verdon sur Mer - le 01/10/2007
Est-ce vous qui gérez de A à Z, soit dans sa totalité, le trafic des conteneurs? Si le port méthanier se faisait, avec un trafic annoncé de 1 à 3 escales de méthaniers par semaine dans un premier temps, pourrez-vous matériellement et en toute sécurité continuer ce trafic, voire le développer? Dans la négative, que va-t-il advenir de ce trafic et qu'allez-vous faire des employés? Pourquoi la 3ème grue a-t-elle disparu depuis peu?

Réponse  4gas 18/10/2007
Les études menées concluent à la poursuite possible de l’activité sur le terminal conteneurs, dont le trafic connaît une progression à deux chiffres depuis deux ans.

Le Port Autonome de Bordeaux rappelle qu’il s’agit d’une contrainte forte à ses yeux, au moment de l’instruction d’autorisation du dossier par l’administration.

En dernier ressort, et si cela s’avérait nécessaire, le Port assurant la police du plan d’eau et de la navigation dans sa circonscription, il n’autoriserait pas l’accostage de navires méthaniers en cas d’interférence possible avec une opération de manutention de conteneurs en cours.

Le terminal GNL du Port autonome de Nantes-Saint-Nazaire qui traite du gaz depuis les années 1980 est contigu d’un côté au terminal à conteneurs (moins de 500 m) et de l’autre au terminal agro alimentaire.

Le troisième portique à conteneurs, mis en sommeil depuis 1999 et sorti de l’exploitation portuaire, vient d’être ferraillé après plusieurs années de mise en vente infructueuse.

Question n°765 : Le Verdon sur Mer - le 30/09/2007
Les terrains de la pointe du Médoc appartiennent-il en biens propres au PAB ou en est-il gestionnaire ? Pourquoi les commerçants de la pointe ont il des autorisations d'occupation temporaire ? Payent-il un loyer au PAB ?
Si ces terrains appartiennent au PAB pourquoi celui-ci n'envisage t-il pas de les vendre de façon à ce que le tourisme puisse se développer ? Il avait été question en son temps qu'un grand hyper marché viennent s'installer pour quelles raisons cela lui a -il été refusé ? Et pourquoi aujourd'hui toute la route qui longe la plage de la Chambrette est-elle fermée ?

Réponse  PORT BORDEAUX 24/10/2007
Le PAB s’est dessaisi de la quasi totalité de ses propriétés sur le Nord Médoc, au cours des dernières années :
• 72 ha rétrocédés à l’Office National des Forêts
• 300 ha au profit du Conservatoire du Littoral
• et plus de 150ha vendus à des particuliers

auxquels on peut ajouter pour mémoire les 78 ha de Port Médoc (majoritairement constitués de plan d’eau).

L’établissement n’a conservé de terrains que sur la commune du Verdon, soit environ 970 hectares, dont plus des deux tiers à vocation environnementale :
• 180ha pour l’exercice immédiat de l’activité portuaire,
• 20ha pour Port Bloc et ses abords
• 120ha pour un développement sur les court, moyen et long termes
• près de 650 ha d’espaces naturels, dont le marais du Conseiller (plan de gestion CURUMA)

(Chiffres arrondis)

Le conseil d’administration du PAB a constamment réaffirmé sa volonté de maintenir son implantation au Verdon malgré le déficit qu’elle engendre, compte tenu des potentialités d’activité que le site représente.

La vocation industrielle des terrains du Port autonome est constamment réaffirmée, y compris dans les documents d’urbanisme en vigueur sur la Commune du Verdon. La politique foncière de l’établissement portuaire réserve les terrains contigus aux quais exclusivement aux activités génératrices de trafic maritime important, régulier, pérenne. L’implantation d’un centre commercial aurait compromis les projets du Port, dont il est aujourd’hui question.

Enfin, comme tous les ports dans le monde aujourd’hui, le PAB renforce les mesures de sûreté de ses terminaux, de Bassens jusqu’au Verdon : contrôle des accès, clôture, gardiennage.

Question n°761 : PESSAC - le 30/09/2007
Au cours de la réunion du 18 septembre à BORDEAUX, le directeur du PAB a dit que les comptes du PAB étaient satisfaisant.
Ce port comporte plusieurs cites dont celui de le VERDON, qui lui est déficitaire depuis pas mal de temps, et ou il a fallu, et ou il faut toujours injecter quelques deniers.
Economiquement parlant, quand une branche est morte, on la coupe.
Aussi je peux comprendre que l'on maintienne à flot le site existant, mais quel est l'intérêt d'investir de façon lourde, remise en état du môle entre autre, et d'implanter un port méthanier?

Réponse  PORT BORDEAUX 24/10/2007
Le déficit du Port autonome sur son terminal du Verdon est de l’ordre de 1 M€ par an. Ce déficit est notamment comblé grâce à l’activité des autres terminaux portuaires, et les comptes du port dégagent un excédent depuis 2004. Celui-ci vient combler peu à peu le « report à nouveau » négatif du port.

Le terminal méthanier rendrait le site du Verdon bénéficiaire.

Question n°756 : Le Verdon sur Mer - le 30/09/2007
Existe-t-il un contrat, un engagement écrit entre 4gas et le port autonome pour le reclassement d'employés du port autonome en cas de construction du terminal ? Autrement dit, les employés du port autonome seront-ils amenés à travailler sur le site ? Si oui, quels sont les termes de ce contrat ? Sur combien d'emplois porte-t-il ?

Réponse  PORT BORDEAUX 24/10/2007
Le terminal méthanier de 4Gas serait opéré par des salariés de cette entreprise, ou de l'exploitant qu'elle désignerait.

Le Port a par ailleurs constamment réaffirmé que le terminal méthanier n’aurait pas d’impact sur l’activité du terminal conteneurs. Le projet 4Gas ne menace de ce fait aucun emploi d’agent du PAB.

Le port mène, en parallèle, des actions de développement de l’activité conteneurisé au Verdon. Pour mémoire, 2007 sera la meilleure année de l’histoire du port au plan du trafic des conteneurs.

Question n°752 : St Georges de Didonne - le 30/09/2007
Question au PORT AUTONOME DE BORDEAUX:
"Les impacts du projet sur le territoire" tel est le thème de la réunion du 4 octobre à ROYAN.
De quelles façons le PORT AUTONOME DE BORDEAUX aborde ce thème dans ses études et décisions de développement ou d'implantation d'activités sur le site du Verdon?
Dans le cas d'implantations de nouvelles activités, le PAB illustrera ses propos en prenant l'exemple du terminal méthanier PEGAZ.
Une réponse exhaustive à cette question est demandée au PAB.

Réponse  PORT BORDEAUX 02/10/2007
Le PAB a le souci constant de valoriser son patrimoine, développer l’économie régionale et préserver la richesse naturelle de l’estuaire et des écosystèmes associés.

La vocation industrielle des terrains du Port autonome est constamment réaffirmée, y compris dans les documents d’urbanisme en vigueur sur la commune du Verdon. Dans le cadre de la mise en œuvre de ses politiques foncière et environnementale, le Port autonome souhaite affirmer la vocation de ces zones d’une part en réservant les terrains contigus aux quais exclusivement aux activités génératrices de trafic maritime important, régulier, pérenne et d’autre part en conservant et en entretenant la richesse environnementale des secteurs à forte valeur patrimoniale.

Question n°738 : Soulac sur Mer - le 28/09/2007
Le PAB: Quel la prestation de l'appontement existant (par bateau méthanier ou forfaitairement)? Quel est le coût de réservation des terres pleins pendant la durée des débats actuels, puis la location pendant les travaux et l'exploitation?
La Communauté des Communes de la Pointe du Médoc: Quel dédommagement, aux habitants du Verdon pour les préjudices subis si ce projet se réalise; TPU sur quelle base: quantité de GNL à l'arrivée ou volume vendu? Et quelle sera sa répartition entre les communes? Pour qui sera intéressant les retombées: l'Etat et éventuellement les collectivités locales: taxes (foncières?) et impôts sur bénéfices?

Réponse  PORT BORDEAUX 24/10/2007
La location des terrains pendant la période de réservation est facturée 115.000 € par an. La location définitive serait facturée 1 €/m²/an en valeur 2006 (voir convention transmise à la CPDP). La « prestation de l’appontement » est facturée à travers les droits de port (voir convention).

Question n°735 : Vendays - le 28/09/2007
Dans son site Internet, le PAB donne les informations suivantes :
"Comment les investissements du Port de Bordeaux sont-ils financés ?
Les investissements concernent largement les infrastructures, donc l'aménagement du territoire (quais, terrains à vocation industrielle…). C'est la raison pour laquelle ils sont financés par le Port avec l'aide de l'Etat, des Collectivités locales et de l'Union européenne. Ainsi, le Contrat de Plan 2000/2006 qui fixe les grandes priorités régionales en matière d'équipement a retenu une enveloppe de près de 70 millions d'euros pour les infrastructures portuaires bordelaises qui se répartie ainsi :
# autofinancement : 23,31 millions
# Etat : 9,14 millions
# Conseil régional d'Aquitaine : 11,43 millions
# Le Conseil général de la Gironde : 10,03 millions
# Communauté urbaine de Bordeaux : 3,43 millions
# Union européenne : 11,17 millions
# SNCF : 0,15 million."

Je me pose une série de questions relativement au statut du port autonome :
- pourquoi aucun appel d'offres n'a été lancé pour une implantation d'un port méthanier sur les terrains du PAB ? Puisqu'il s'agit d'infrastructures non ? Alors que pour Antifer, il semble que cela ait été le cas ? Quelle conformité donc de la convention du PAB avec 4Gas relativement au code des marchés publics ?
- Le PAB va-t-il financer les travaux d'aménagement de l'appontement ? Et donc, y aura-t-il un marché public ?
Des explications juridiques seraient bienvenues pour comprendre...

Réponse  PORT BORDEAUX 24/10/2007
Réponse du PAB:
1ère partie
Le déficit du Port autonome sur son terminal du Verdon est de l’ordre de 1 M€ par an. Ce déficit est notamment comblé grâce à l’activité des autres terminaux portuaires, et les comptes du port dégagent un excédent depuis 2004. Celui-ci vient combler peu à peu le «report à nouveau » négatif du port. Le port a inscrit à son budget la réhabilitation de l’appontement pétrolier pour un montant estimatif de 13 M€, dont il peu assurer le financement. Le coût des travaux sera répercuté sur les utilisateurs de l’appontement.
Cette opération a par ailleurs été inscrite au Contrat de Projet Etat/Région 2007-2013, ce qui signifie qu’en cas de réalisation elle pourrait bénéficier d’aides des collectivités territoriales.


Réponse du PAB:
2ème partie
Le Port autonome est un établissement public « sui generis », avec des missions industrielles et commerciales, mais aussi administratives. Le Code des Ports Maritimes l’autorise à signer des conventions de location constitutives de droits réels à des industriels pour qu’ils y réalisent eux-mêmes des installations. Les ports peuvent prendre l'initiative de lancer des appels à projet pour de telles implantations, mais cette procédure n’est pas obligatoire. Cela se fait avant tout lorsqu’il n’y a pas de disponibilité de terrains pour la concurrence. Au Verdon, les 19,5 ha réservés à 4Gas ne consomment pas la totalité de l'espace disponible, et ils sont desservis par un appontement public, garantissant l’accès à tout autre opérateur souhaitant s’implanter. Le PAB n’a donc pas retenu la procédure d’appel à projets.

Une réservation de terrain de 19,5 ha, qui pourra par la suite donner lieu à une convention d'occupation constitutive de droits réels, a été accordée le 4 août 2006 à 4GAS pour effectuer les études nécessaires et l'instruction du dossier. Elle est valable sur une période de trois ans.

La Commission d’accès aux documents administratifs (CADA) vient de confirmer que la publication extensive de ce contrat n’était pas envisageable. Néanmoins, une version expurgée des éléments dont la CADA demande la confidentialité, vient d’être transmise à la CPDP.

Le Port confirme par ailleurs que l’appontement demeurera public, et qu’une voie d’accès contournant le site 4Gas sera réalisée. La réhabilitation de cet appontement suivra le Code des Marchés Publics, ainsi que le port y est tenu pour tous ses marchés de travaux.

Question n°727 : Bordeaux - le 28/09/2007
Pour le PaB, Si ENDESA confirme son option fin octobre, quel nombre total de cuves risque-t-on de subir au Verdon?

Réponse  PORT BORDEAUX 24/10/2007
A ce jour, Endesa n’a pas présenté de dossier technique ou administratif au PAB, tout en indiquant vouloir maintenir sa réservation.

Question n°725 : Le Verdon sur Mer - le 28/09/2007
Est-il exact que le PAB, contrairement à ce que nous a indiqué M. Sentagnes, son président, parlant d'équilibre financier, "présente un bilan déficitaire de l'ordre de 30 Millions d'Euros". Alors la question qui se pose "Comment va-t-on et qui va financer la remise en route du môle et les opérations de dragage nécessaires?"

Réponse  PORT BORDEAUX 24/10/2007
Le déficit du Port autonome sur son terminal du Verdon est de l’ordre de 1 M€ par an. Ce déficit est notamment comblé grâce à l’activité des autres terminaux portuaires, et les comptes du port dégagent un excédent depuis 2004. Celui-ci vient combler peu à peu le «report à nouveau » négatif du port.

Le port a inscrit à son budget la réhabilitation de l’appontement pétrolier pour un montant estimatif de 13 M€, dont il peu assurer le financement. Le coût des travaux sera répercuté sur les utilisateurs de l’appontement.

Cette opération a par ailleurs été inscrite au Contrat de Projet Etat/Région 2007-2013, ce qui signifie qu’en cas de réalisation elle pourrait bénéficier d’aides des collectivités territoriales.

Question n°722 : St Georges de Didonne - le 28/09/2007
Question posée au PORT AUTONOME de BORDEAUX /
Quelles sont les règles de fonctionnement du Conseil d'Administration du PORT AUTONOME DE BORDEAUX en particulier pour ce qui concerne les développements d'activité?
Quels membres du CONSEIL d'Administration peuvent émettre un droit de véto sur des projets de développement?

Réponse  PORT BORDEAUX 24/10/2007
Les délibérations du Conseil d’administration et du Comité de Direction du Port Autonome sont soumises à l’approbation des tutelles du port. Le Comité de Direction, qui inclut les représentants de ses tutelles, a accordé une réservation de terrain qui permet au pétitionnaire de lancer des études préalables sur ce terrain, puis de déposer un dossier de demande d’autorisation d’exploiter aux autorités compétentes. Les élus ont été informés de cette réservation par la Direction du Port Autonome.

C’est uniquement si le projet est autorisé par le Préfet que la réservation peut donner lieu à une convention d’occupation du terrain et, bien évidemment, le Préfet n’autorisera le projet que s’il satisfait aux différentes réglementations en vigueur, sur la base d’études approfondies de dangers et d’impacts.

Le Code des ports maritimes prévoit, dans la composition du conseil d’administration, la présence du Préfet de la région dans laquelle se trouve la ville principale de la circonscription du port autonome ou son suppléant qu’il désigne à titre permanent.

Le ministère chargé des transports, détient un pouvoir de veto sur l’ensemble des délibérations du Conseil ou du Comité.

Question n°721 : St Georges de Didonne - le 28/09/2007
Question posée au PORT AUTONOME :
Quelles sont les études et autres documents concernant l'environnement de l'estuaire que le PORT AUTONOME DE BORDEAUX a transmis à 4GAS pour l'aider dans la préparation de son dossier d'étude d'impact?
Dans quelles conditions ces documents sont consultables par le public?

Réponse  PORT BORDEAUX 17/10/2007
A ce jour, ont été signées :
• Une convention de réservation de terrain entre le PAB et la société 4Gas
• Une convention identique, portant sur un terrain différent et plus restreint, entre le PAB et la société ENDESA.

Le PAB a mis à disposition, à titre indicatif, de ces sociétés les mesures et analyses en sa possession concernant tout à la fois les conditions hydrographiques de l’estuaire, la structure de l’appontement, la profondeur et la nature des fonds, l’écologie des terrains qui font l’objet de la réservation, … Ces données ne se substituent aucunement aux études globales et complètes que doit fournir 4Gas, et dont la société est seule responsable.

Question n°690 : - le 27/09/2007
Ma question s’adresse au Port Autonome. Quelque chose me dérange. Lors de la présentation qui a été faite au Verdon-sur-mer le 27 février 2007, Monsieur DEISS, Directeur du Port Autonome, avait en partie justifié l’opportunité de ce projet en invoquant les graves difficultés financières que rencontrait le Port Autonome au Verdon. Nous perdons, avait-il dit – et je tiens, Monsieur le Président, le DVD à votre disposition – nous perdons un million d’euros par an au Verdon. Vous nous dites maintenant que tout va très bien, cela me rassure, mais je ne sais pas si vous avez changé de stratégie de communication ou si vous ne vous êtes pas concertés avant. Je souhaite qu’il y ait une réflexion, dans le cadre de ce débat, qui soit engagée sur le long terme. Qu’il y ait une cuve, deux cuves ou trois cuves, lorsque le tuyau sera branché sur l’artère, tout le monde va se précipiter. Il y en aura cinq ou six dans dix ans, et dans quinze ans, nous nous retrouverons dans une situation où si l’on demande d’installer un centre d’incinération des ordures, nous recevrons une réponse semblable à celle que Monsieur le Préfet de région avait rédigée sur Fos-sur-Mer : « au point où ils en sont, un peu plus, un peu moins ». Nous allons en arriver là.

Réponse  PORT BORDEAUX 17/10/2007
Le déficit du Port autonome sur son terminal du Verdon est de l’ordre de 1 M€ par an. Ce déficit est notamment comblé grâce à l’activité des autres terminaux portuaires, et les comptes du port dégagent un excédent depuis 2004. Celui-ci vient combler peu à peu le « report à nouveau » négatif du port.

Question n°689 : Le Verdon sur Mer - le 27/09/2007
Ma question s’adresse au Directeur du Port Autonome, vous prétendez que l’appontement restera public. Par conséquent, si j’ai envie de le faire, j’irai y attacher mon bateau. Sachant que le site réservé pour 4GAS fait le tour de l’entrée de l’appontement, je ne vois pas comment il restera public. Il prétend que le site sera remis en état. Il suffit de regarder ce qui reste du site des anciennes cuves à pétrole pour voir si c’est en état !

Réponse  PORT BORDEAUX 24/10/2007
L’appontement demeurera public, c'est-à-dire qu’il ne sera pas privatisé. Pour autant, son utilisation demeure sous l’autorité de la Capitainerie du Port, seule habilitée à y autoriser l’accès.

L’accostage de navires non méthaniers à cet appontement ne peut pas avoir de sens en dehors d’un cas de panne ou d’attente.

Question n°685 : - le 27/09/2007
Ma question s’adresse au Port Autonome. Dans le dossier, il est écrit que 4GAS devrait s’installer sur une réserve foncière à vocation industrielle. Quelles sont les activités que le PAB considère comme des activités industrielles ? J’aimerais avoir une liste précise parce que j’ai l’impression que ne sont considérées comme activités industrielles que des activités qui sont liées à l’énergie qui sont polluantes et dangereuses. Je voudrais savoir quelles initiatives le Port Autonome a prises pour développer des activités industrielles autres que des activités liées à la transformation de l’énergie, des activités industrielles qui pourraient ne pas être polluantes et qui pourraient être créatrices d’emplois? Pourquoi il n’y avait pas eu d’appel d’offres contrairement à ce qui s’est produit pour le Port Autonome du Havre et pour le Port Autonome de Dunkerque?

Réponse  PORT BORDEAUX 24/10/2007
Le Port autonome est un établissement public « sui generis », avec des missions industrielles et commerciales, mais aussi administratives. Le Code des Ports Maritimes l’autorise à signer des conventions de location constitutives de droits réels à des industriels pour qu’ils y réalisent eux-mêmes des installations.

Les ports peuvent prendre l'initiative de lancer des appels à projet pour de telles implantations, mais cette procédure n’est pas obligatoire. Cela se fait avant tout lorsqu’il n’y a pas de disponibilité de terrains pour la concurrence. Au Verdon, les 19,5 ha réservés à 4Gas ne consomment pas la totalité de l'espace disponible, et ils sont desservis par un appontement public, garantissant l’accès à tout autre opérateur souhaitant s’implanter. Le PAB n’a donc pas retenu la procédure d’appel à projets.

Une réservation de terrain de 19,5 ha, qui pourra par la suite donner lieu à une convention d'occupation constitutive de droits réels, a été accordée le 4 août 2006 à 4GAS pour effectuer les études nécessaires et l'instruction du dossier. Elle est valable sur une période de trois ans.

La Commission d’accès aux documents administratifs (CADA) vient de confirmer que la publication extensive de ce contrat n’était pas envisageable. Néanmoins, une version expurgée des éléments dont la CADA demande la confidentialité, vient d’être transmise à la CPDP.


Le Port confirme par ailleurs que l’appontement demeurera public, et qu’une voie d’accès contournant le site 4Gas sera réalisée. La réhabilitation de cet appontement suivra le Code des Marchés Publics, ainsi que le port y est tenu pour tous ses marchés de travaux.

Question n°679 : Le Verdon sur Mer - le 27/09/2007
Est-ce que le Port Autonome est en déficit ou a-t-il un budget équilibré ? Peut-il financer la remise en état du môle ? Peut-il financer les dragages ?

Réponse  PORT BORDEAUX 24/10/2007
Le déficit du Port autonome sur son terminal du Verdon est de l’ordre de 1 M€ par an. Ce déficit est notamment comblé grâce à l’activité des autres terminaux portuaires, et les comptes du port dégagent un excédent depuis 2004. Celui-ci vient combler peu à peu le «report à nouveau » négatif du port.

Le terminal méthanier rendrait le site du Verdon bénéficiaire.

Question n°674 : Grayan - le 27/09/2007
Comment se fait-il que le Port Autonome n’ait pas, depuis de nombreuses années, développé plus le trafic de porte-containers qui est une activité non polluante ? Pourquoi tout à coup s’intéresse-t-il à ce type d’activités ?

Réponse  PORT BORDEAUX 31/10/2007
Les études menées concluent à la poursuite possible de l’activité sur le terminal conteneurs, dont le trafic connaît une progression à deux chiffres depuis deux ans. Par ailleurs, comme cela a déjà été annoncé, le Port de Bordeaux vient de conclure un accord pour la réservation d’un terrain de 130 000m²au profit de la société Geovia Logistics qui souhaite y implanter une plate-forme comportant un entrepôt de 45 000 m² dont les retombées, attendues à l’échéance 2008-2009 seront importante en termes de trafic conteneurs et d’emplois.

Le chiffre d’affaires attendu de l’activité 4Gas est d’environ 1€/tonne sur les droits de port, sans charge supplémentaire ni embauche nécessaire, sans impact sur l’activité conteneurs.

Question n°664 : Meschers sur Gironde - le 26/09/2007
Je croyais l'estuaire protégé pour son site unique en Europe?

Réponse   31/10/2007
REPONSE DE 4GAS
Effectivement, l'estuaire est classé en zone Natura 2000.
Le site prévu pour le projet méthanier est en partie classé Natura 2000 (environ 11,6 hectares sont intégrés dans la ZPS du Nord Médoc). La directive Natura 2000 a pour objectif de privilégier la recherche collective d’une gestion équilibrée et durable en tenant compte des préoccupations économiques et sociales des zones NATURA 2000.
Les ports et les zones Natura 2000 sont souvent associés, les estuaires jouant un rôle important dans le transport et la qualité de l’environnement. Partout en Europe, on observe des discussions qui tendent à conclure que ports et estuaires sont compatibles et que par conséquent, dans la majorité des cas, les activités économiques et l’écosystème estuarien peuvent coexister.

Question n°648 : - le 26/09/2007
On a vu ce que cela donnait que de faire confiance à des industriels quant à la sécurité avec AZF. On a laissé s’approcher – à mon avis, ce n’est pas sans l’accord de la DRIRE – les habitations si près que nous avons vu ce que cela donnait.
En l’occurrence, les habitations sont déjà là. Comment peut-on laisser s’installer un site SEVESO seuil haut ?

Réponse  4gas 15/10/2007
REPONSE DE LA DRIRE
La procédure d'autorisation d'une installation classée a bien vocation d'apprécier son acceptabilité en regard de son environnement sur la base des éléments d'évaluation fournis par l'industriel. Si cette instruction conclut que le projet présenté n'est pas acceptable, le préfet peut refuser son autorisation.
S'agissant d'installations pouvant être autorisées avec servitudes d'utilité publique, celles-ci sont décidées par arrêté préfectoral en accompagnement de l'autorisation de l'installation. Il revient alors aux collectivités locales compétentes en matière d'urbanisme de faire respecter ces servitudes.

Question n°641 : Le Verdon sur Mer - le 26/09/2007
Pouvez-vous affirmer, que si ce projet se faisait, le porte-containers continuerait à fonctionner ?

Réponse  PORT BORDEAUX 25/10/2007
Le Port a constamment réaffirmé que le terminal méthanier n’aurait pas d’impact sur l’activité du terminal conteneurs.

Question n°640 : Le Verdon sur Mer - le 26/09/2007
Pouvez-vous me dire combien d’autres organismes ont réservé des morceaux de terrain à ce jour ?

Réponse  PORT BORDEAUX 24/10/2007
L'établissement portuaire, après Elf - Total, a été approché notamment par Shell, puis 4Gas, puis Endesa. Il a délivré à ces deux dernières sociétés européennes des réservations de terrain similaires, compte tenu des engagements que chacune prenait envers lui (tout spécialement de respect de la réglementation et de trafic).
A ce jour, à la différence d'Endesa, seule la société 4Gas a entrepris des démarches techniques et administratives.

C'est uniquement si le projet est autorisé par le Préfet que la réservation peut donner lieu à une convention d'occupation du terrain et, bien évidemment, le Préfet n'autorisera le projet que s'il satisfait aux différentes réglementations en vigueur, sur la base d'études approfondies de dangers et d'impacts.

La vocation industrielle des terrains du Port autonome est constamment réaffirmée, y compris dans les documents d'urbanisme en vigueur sur la commune du Verdon. Dans le cadre de la mise en œuvre de ses politiques foncière et environnementale, le Port autonome souhaite affirmer la vocation de ces zones d'une part en réservant les terrains contigus aux quais exclusivement aux activités génératrices de trafic maritime important, régulier, pérenne et d'autre part en conservant et en entretenant la richesse environnementale des secteurs à forte valeur patrimoniale.

Le PAB n'a pas été saisi d'autres projets classés SEVESO 2 sur le terminal du Verdon. Le PAB exclut notamment toute activité de désamiantage sur le terminal. Le Port a confirmé aux élus du Nord Médoc qu’il était prêt à admettre que le SCOT n’autorise pas l’implantation d’industries de chimie lourde à coté du terminal méthanier.

Question n°639 : Le Verdon sur Mer - le 26/09/2007
J’ai lu dans la revue « Usine Nouvelle » du 7 décembre 2006, que la SNET avait déjà réservé sur le site à côté de 4Gas. Combien de cuves la SNET veut-elle implanter à côté de 4Gas ?

Réponse  PORT BORDEAUX 25/10/2007
Le Port autonome est un établissement public « sui generis », avec des missions industrielles et commerciales, mais aussi administratives. Le Code des Ports Maritimes l’autorise à signer des conventions de location constitutives de droits réels à des industriels pour qu’ils y réalisent eux-mêmes des installations.

Les ports peuvent prendre l'initiative de lancer des appels à projet pour de telles implantations, mais cette procédure n’est pas obligatoire. Cela se fait avant tout lorsqu’il n’y a pas de disponibilité de terrains pour la concurrence. Au Verdon, les 19,5 ha réservés à 4Gas ne consomment pas la totalité de l'espace disponible, et ils sont desservis par un appontement public, garantissant l’accès à tout autre opérateur souhaitant s’implanter. Le PAB n’a donc pas retenu la procédure d’appel à projets.

Une réservation de terrain de 19,5 ha, qui pourra par la suite donner lieu à une convention d'occupation constitutive de droits réels, a été accordée le 4 août 2006 à 4GAS pour effectuer les études nécessaires et l'instruction du dossier. Elle est valable sur une période de trois ans.

La Commission d’accès aux documents administratifs (CADA) vient de confirmer que la publication extensive de ce contrat n’était pas envisageable. Néanmoins, une version expurgée des éléments dont la CADA demande la confidentialité, vient d’être transmise à la CPDP qui l'a inséréé sur le site internet du débat.

Le Port confirme par ailleurs que l’appontement demeurera public, et qu’une voie d’accès contournant le site 4Gas sera réalisée. La réhabilitation de cet appontement suivra le Code des Marchés Publics, ainsi que le port y est tenu pour tous ses marchés de travaux.

Question n°638 : - le 26/09/2007
Est-ce que Monsieur le Directeur du Port Autonome de Bordeaux peut assurer qu’aucun ouvrier du Port Autonome au Verdon ne perdra son emploi ?

Réponse  PORT BORDEAUX 24/10/2007
Le terminal méthanier de 4Gas serait opéré par des salariés de cette entreprise, ou de l'exploitant qu'elle désignerait.

Le Port a par ailleurs constamment réaffirmé que le terminal méthanier n’aurait pas d’impact sur l’activité du terminal conteneurs. Le projet 4Gas ne menace de ce fait aucun emploi d’agent du PAB.

Le port mène, en parallèle, des actions de développement de l’activité conteneurisé au Verdon. Pour mémoire, 2007 sera la meilleure année de l’histoire du port au plan du trafic des conteneurs.

Question n°617 : Soulac sur Mer - le 25/09/2007
On a l'impression que tout s'est précipité depuis quelques mois, avec beaucoup de communiqués par voie de presse. A quel moment et comment la commune du Verdon a-t-elle eu connaissance de ce projet et quand s'est fait la communication vers le conseil municipal? Y a-t-il unanimité au sein de ce conseil pour ou contre ce projet?

Réponse  PORT BORDEAUX 25/10/2007
REPONSE DE LA CPDP
La communication relative au débat public s'est faite par la CPDP vers tous les acteurs dès le mois de juillet.
Nous regrettons de ne pas pouvoir donner suite à votre 2ème question. Vous vous invitons à contacter directement la mairie du Verdon puisque votre question la concerne.

Question n°615 : Soulac sur Mer - le 25/09/2007
Y aura-t-il une augmentation de primes d'assurances pour les habitations individuelles du fait de SEVESO2? Si oui, le montant des surprimes est-il connu?

Réponse   26/09/2007
REPONSE DE LA DRIRE

Le principal lien entre l'arrivée d'un établissement SEVESO et les questions de patrimoine doit être fait :

D'une part au regard des servitudes susceptibles d'en découler qui concernent l'utilisation future du sol ou l'exécution de travaux soumis à permis de construire (Article L515-8 du CE). Si ces servitudes entraînent un préjudice direct, matériel et certain, elle ouvre droit à indemnisation par l'exploitant (article L 515-11 du CE)

D'autre part en considérant que l'information due par un propriétaire lors de la vente ou de la location d'un bien immobilier concerne exclusivement les biens situés à l'intérieur du périmètre (prescrit ou approuvé) du PPRT ( c'est-à-dire dans les zones d'effets retenues pour la maîtrise de l'urbanisation). Aucune indemnisation n'est prévue pour cette seule conséquence.

Rien dans ce cadre réglementaire ne concerne directement l'évolution des primes d'assurances et l'institution de ces textes est trop récente pour que nous ayons connaissance de jurisprudence sur ces sujets. Toutefois l'assureur ne s'exposant pas à couvrir un risque nouveau, puisque l'origine d'un sinistre éventuel est clairement établie (contrairement au risque naturel) il pourra se retourner contre l'exploitant, on peut penser qu'il ne devrait pas pouvoir motiver une augmentation de prime. La situation serait plus délicate si dans le cadre du PPRT des prescriptions ou recommandations (par exemple film sur vitrages ou renforcement des ouvrants) n'étaient pas suivies d'effets. Dans ce cas l'indemnisation pourrait probablement être remise en cause après un sinistre (ou une surprime envisagée). S'agissant d'un site nouveau on peut toutefois imaginer que si de telles obligations incombaient aux riverains elles devraient être financées par l'exploitant (mais là encore nous n'avons pas connaissance de jurisprudence sur ce point)

Question n°601 : Vaux sur Mer - le 25/09/2007
Si le port autonome de Bordeaux est très désireux de réaliser cet investissement, pourquoi ne pas le réaliser sur l'agglomération bordelaise?

Réponse  PORT BORDEAUX 22/10/2007
Les navires méthaniers ne peuvent accoster qu’au Verdon, en raison de leur tirant d’eau. C’est cette caractéristique du terminal médocain qui lui avait déjà permis, dans les années 1960, de devenir le port pétrolier des raffineries du Sud Ouest, et qui a conduit de nombreux opérateurs, comme Elf en 1999, à y envisager l’implantation d’un terminal méthanier.

Question n°589 : Toulouse - le 25/09/2007
4GAS a affirmé le 17 Septembre 2007 être le propriétaire, le constructeur, le gestionnaire et l'exploitant de Pegaz. A deux reprises, ses représentants ont indiqué "louer" aux pourvoyeurs de GNL. La DRIRE n'a pas été très convaincante sur les obligations sécuritaires faîtes à 4GAS et sur leur vérification. 4GAS, les pourvoyeurs locataires, le constructeur de gazoduc et les utilisateurs gestionnaires de ces gazoducs doivent-ils tous respecter les règles sécuritaires de Seveso 2?
Il y a un risque de dillution des responsabilités...
Quelles seront les obligations de chacun dans le cadre de Seveso2?

Réponse  4gas 15/10/2007
REPONSE DE LA CPDP
La société 4Gas est bien le Maitre d'ouvrage du Projet car c'est bien 4Gas qui a signé le contrat de réservation du terrain, qui financerait le projet s'il se réalisait et en deviendrait propriétaire.
Si 4GAS décidait de poursuivre son projet et de déposer une demande d'autorisation d'exploiter une ICPE, le dossier et l'enquête publique serait gérés par le Préfet de la Région Aquitaine. La DRIRE devra viser l’étude de dangers réalisée par 4Gas. L'autorisation d'exploiter sera délivrée par le préfet après instruction par les services administratifs (DDE, DDAF, DDASS, DIREN, DRIRE...), et après enquête publique.

Question n°584 : - le 25/09/2007
L'AOT régit l'occupation du domaine public. Donc, pourquoi le PAB s'oppose-t-il à la communication de cette autorisation?

Réponse  PORT BORDEAUX 24/10/2007
Le Port autonome est un établissement public « sui generis », avec des missions industrielles et commerciales, mais aussi administratives. Le Code des Ports Maritimes l’autorise à signer des conventions de location constitutives de droits réels à des industriels pour qu’ils y réalisent eux-mêmes des installations.

Les ports peuvent prendre l'initiative de lancer des appels à projet pour de telles implantations, mais cette procédure n’est pas obligatoire. Cela se fait avant tout lorsqu’il n’y a pas de disponibilité de terrains pour la concurrence. Au Verdon, les 19,5 ha réservés à 4Gas ne consomment pas la totalité de l'espace disponible, et ils sont desservis par un appontement public, garantissant l’accès à tout autre opérateur souhaitant s’implanter. Le PAB n’a donc pas retenu la procédure d’appel à projets.

Une réservation de terrain de 19,5 ha, qui pourra par la suite donner lieu à une convention d'occupation constitutive de droits réels, a été accordée le 4 août 2006 à 4GAS pour effectuer les études nécessaires et l'instruction du dossier. Elle est valable sur une période de trois ans.

La Commission d’accès aux documents administratifs (CADA) vient de confirmer que la publication extensive de ce contrat n’était pas envisageable. Néanmoins, une version expurgée des éléments dont la CADA demande la confidentialité, vient d’être transmise à la CPDP qui est sur le site internet du débat.

Le Port confirme par ailleurs que l’appontement demeurera public, et qu’une voie d’accès contournant le site 4Gas sera réalisée. La réhabilitation de cet appontement suivra le Code des Marchés Publics, ainsi que le port y est tenu pour tous ses marchés de travaux.

Question n°570 : Soulac sur Mer - le 19/09/2007
Pour la transparence du débat public, serait-il possible que le PAB ou le maître d'ouvrage rendent public le contrat qui les lie ("réservation" du site de 20 hectares)?
Il nous a été dit hier à Mérignac que cet accord est tenu secret : c'est inacceptable.

Réponse  PORT BORDEAUX 28/09/2007
REPONSE DU PORT AUTONOME DE BORDEAUX
Une réservation de terrain de 19,5 ha, qui pourra par la suite donner lieu à une convention d'occupation constitutive de droits réels, a été accordée le 4 août 2006 à 4GAS pour effectuer les études nécessaires et l'instruction du dossier. Elle est valable sur une période de trois ans.

La publication de ce contrat n’est pas envisageable. Néanmoins, les principes suivants en constituent la trame :

- L'appontement pétrolier demeure public, le Port conservant la maîtrise de la réhabilitation de cette infrastructure. Il n'y a donc pas d'exclusivité pour 4GAS qui réalise et finance les équipements de déchargement/chargement sur l'appontement dans le cadre d'une autorisation d'outillage privé avec obligation de service public (AOPOSP).

Cet outillage justifiera une simple priorité d'accostage, sans exclusivité, comme pour l'ensemble des postes disposant d'équipements spécialisés dans le Port.

- Ce terrain sera bordé d'une voie publique d'accès à l'appontement, permettant à d'autres opérateurs de l'utiliser.

Ainsi, cette implantation ne bénéficiera d'aucune exclusivité, ni monopole.

- Si 4Gas la demande, après obtention des autorisations administratives, une convention d'occupation sera délivrée, assortie d'un engagement de trafic minimal de 2 Mt.

- Compte tenu de ces dispositions, le Port percevrait une redevance domaniale de base, augmentée d'une participation aux travaux à réaliser sur l'appontement.

- Les droits de port sont définis pour être compétitifs par rapport aux tarifs portuaires européens

Question n°553 : Sevignacq - Meyracq - le 25/09/2007
Que signifie exactement "Seveso 2"?

Réponse   25/09/2007
L'émotion suscitée par le rejet accidentel de dioxines en 1976 à proximité de la commune de SEVESO en Italie, a incité les Etats européens à se doter d'une politique commune en matière de prévention des risques industriels majeurs.
Le 24 juin 1982 la directive dite SEVESO demande aux Etats et aux entreprises d'identifier les risques associés à certaines activités industrielles dangereuses et de prendre les mesures nécessaires pour y faire face.
La directive SEVESO a été modifiée à diverses reprises et son champ a été progressivement étendu, notamment à la suite de l'accident de Bâle en 1986.
Le cadre de cette action est dorénavant la directive 96/82/CE concernant la maîtrise des dangers liés aux accidents majeurs impliquant des substances dangereuses appelée directive SEVESO II qui remplace la directive SEVESO à partir du 3 février 1999. Cette nouvelle directive renforce la notion de prévention des accidents majeurs en imposant notamment à l'exploitant la mise en oeuvre d'un système de gestion et d'une organisation (ou système de gestion de la sécurité) proportionnés aux risques inhérents aux installations. Sa mise en application est l'une des priorités importantes de l'inspection des installations classées, sous l'autorité des préfets.

Question n°552 : St Georges de Didonne - le 25/09/2007
Question posée au PORT AUTONOME DE BORDEAUX :
Quel budget sera consacré pour les aménagements nécessaires à la venue des navires méthanier et à l'implantation du terminal?
Quelles seront les provenances des subventions qui permettront de boucler ce budget?

Réponse  PORT BORDEAUX 25/09/2007
REPONSE DU PAB
Le PAB ne participe pas aux travaux d’implantation du terminal.

Il a inscrit à son budget la réhabilitation de l’appontement pétrolier, pour un montant estimatif de 13 M€, dont il peut assurer le financement. Le coût des travaux sera répercuté sur les utilisateurs de l’appontement.

Cette opération a par ailleurs été inscrite au Contrat de Projet Etat Région 2007 – 2013, ce qui signifie qu’en cas de réalisation, elle pourrait bénéficier d’aides des collectivités territoriales.

Question n°551 : St Georges de Didonne - le 25/09/2007
Quels sont les enseignements que le PORT AUTONOME DE BORDEAUX tire dès à présent des protestations contre l'implantation du terminal méthanier au Verdon?
Va-t-il y avoir une réelle prise en compte des éléments environnementaux des sites du PAB? Si oui, quels sont les nouveaux engagements?

Réponse  PORT BORDEAUX 25/09/2007
REPONSE DU PORT AUTONOME DU PORT DE BORDEAUX
Le PAB s’était engagé dans une démarche environnementale volontariste dès 2004. Sa politique en la matière, élaborée au sein d’une Commission associant les Collectivités Locales, l’Agence de l’Eau Adour Garonne, le Conservatoire de l’Espace et du Littoral, le Syndicat Intercommunal de Développement Durable de l’Estuaire de la Gironde (SMIDDEST), des pêcheurs professionnels, est articulée autour de trois pôles :

1. Poursuivre et améliorer la connaissance environnementale : analyses de la qualité des sédiments dragués et de l’eau estuarienne - étude sur la remise en suspension des sédiments par les dragages et la solubilisation de 8 éléments traces métalliques associés - modélisation morphodynamique en 3 dimensions de la passe d’entrée en Gironde - …

2. Se munir d’un cadre d’actions environnementales : guide de préconisations pour la promotion durable des zones industrialo-portuaires de la presqu’île d’Ambès - démarches « gestion des sites et sols pollués » et « gestion des déchets » - cession de 1 300 ha de terrains (côté Charente) sur 40 km de côtes au Conservatoire du Littoral, représentant 1/4 du patrimoine terrestre de l’établissement portuaire - …

3. Participer à une meilleure gouvernance et communiquer : création de comités de pilotage pour l’étude de la passe de l’ouest, pour le programme coordonné d’entretien de la zone industrialo portuaire du Verdon, réunions de travail régulières avec la Commission de l’Agence de l’eau, des Milieux Naturels Aquatiques (CMNA), avec les scientifiques de l’Université de Bordeaux 1 et la Direction Régionale de l’Environnement (DIREN). L’établissement portuaire participe également à la Plate forme Interrégionale Eau et Développement Durable du Groupement d’Intérêt Scientifique du Bassin Adour Garonne (ECOBAG), il entretient des relations étroites avec les syndicats de protection contre les inondations, avec les partenaires institutionnels en charge des questions environnementales (Conseil Général, Conservatoire du Littoral, Commission Locale de l’Eau…).

Au regard de l’état d’avancement des actions mises en œuvre au cours des trois dernières années, il est apparu que l’établissement portuaire était aujourd’hui prêt à s’engager dans une démarche de certification environnementale, la certification ECOPORTS reconnue au niveau Européen.

Sur l’ensemble des terrains dont il est gestionnaire sur la zone industrialo-portuaire du Verdon, la prise en compte de l’environnement par le Port de Bordeaux se décline notamment au travers des actions suivantes :

• Participation au Plan de conservation des berges à Angélique des estuaires,
• Gestion des déchets issus de l’exploitation portuaire,
• Intégration du patrimoine faunistique et floristique du site dans la définition de la politique foncière du PAB. Sur les 980ha qu’il gère, le PAB en a dédié 640 à la mise en œuvre d’une gestion environnementale,
• Déclinaison, sur 5 ans, d’un plan de Gestion du Marais du Conseiller. Pour ce faire, le Port s’est adjoint les compétences de l’association CURUMA pour l’assister dans sa démarche.
• Programme coordonné d’entretien durable de la zone industrialo-portuaire, dont le marché d’études vient d’être attribué tout récemment au groupement Simethis-EREA.

Enfin, l’établissement étudie avec le Conseil Général le classement des Marais du Conseiller en Espaces naturels sensibles (ENS) – il participera également, comme précédemment de concert avec les Collectivités, à la révision du Schéma de cohérence territoriale (SCOT) du Nord Médoc.

Le Port autonome est attentif aux attentes exprimées lors du débat public, et amendera en tant que de besoin sa politique environnementale pour les prendre en compte.

Question n°549 : St Georges de Didonne - le 25/09/2007
Y a-t-il en discussion un autre projet de terminal méthanier au VERDON?
Y a-t-il eu un projet avec la société Endesa?
A part les accords de réservation de terrain pour 4Gas, y a-t-il d'autres accords de réservation de terrain sur le site du VERDON signés avec des sociétés?

Réponse  PORT BORDEAUX 25/09/2007
REPONSE DU PAB
L’établissement portuaire, après Elf – Total, a été approché notamment par Shell, puis 4Gas, puis Endesa.

Il a délivré à ces deux dernières sociétés européennes des réservations de terrain similaires, compte tenu des engagements que chacune prenait envers lui (tout spécialement de respect de la réglementation et de trafic).

A ce jour, à la différence de Endesa, seule la société 4Gas a entrepris des démarches techniques et administratives.

Question n°538 : Le Verdon sur Mer - le 24/09/2007
Je viens d'apprendre de source tout à fait crédible que le PAB envisage pour la commune de LE VERDON SUR MER un site de démentellement de bateaux.
Qu'en est-il exactement?

Réponse  PORT BORDEAUX 25/09/2007
REPONSE DU PAB
Le PAB n’a pas de projet d’implantation d’une installation de démantèlement de bateaux sur le site du Verdon.

Il loue régulièrement le terre-plein public pour des opérations de ferraillage d’éléments métalliques de grandes dimensions (portique à conteneurs, éléments du Rokia Delmas, …), à titre temporaire.

Ces interventions de découpage peuvent faire l’objet d’une autorisation préfectorale temporaire, au titre des installations classées pour la protection de l’environnement, compte tenu de la nécessité de stockage de ferrailles.

Le PAB exclut toute activité de désamiantage sur le terminal.

Question n°515 : Le Verdon sur Mer - le 24/09/2007
Parmi les 80 membres éminents de la CCI de Bordeaux qui veulent faire du Verdon une ville industrielle, Combien sont venus voir le site?

Réponse de la : CPDP 21/11/2007
REPONSE DE LA CPDP

Nous regrettons de ne pouvoir vous transmettre la réponse de la CCI de Bordeaux. Nous vous invitons à les contacter directement.

Question n°501 : Soulac sur Mer - le 23/09/2007
Quel est le statut actuel des employés du PAB au Verdon et quel sera le statut des futurs employés du port gazier (tout en souhaitant ardemment qu'il n'y en aura pas!)

Réponse  PORT BORDEAUX 25/09/2007
REPONSE DU PAB
Les employés du PAB sont des salariés de droit privé, hormis les officiers de port qui sont des fonctionnaires de l'Etat en détachement auprès du port autonome. Le terminal méthanier de 4Gas serait opéré par des salariés de cette entreprise, ou de l'exploitant qu'elle désignerait.

Question n°493 : St Georges de Didonne - le 22/09/2007
A quelle date le PAB a reçu l'habilitation pour accueillir des navires méthaniers?

Réponse  PORT BORDEAUX 25/09/2007
REPONSE DU PAB
Chaque port dans le monde conjugue à des degrés divers trois types de contraintes :

• La densité du trafic maritime dans le chenal d’accès
• les conditions de navigation (houle, courants) dans ce même chenal
• la nature et la topographie des fonds (bancs de sable)

Dans le cas de Bordeaux, les deux derniers sont prédominants.

Il ne serait pas juste de considérer que l’un des trois ports considérés présente plus de difficultés d’accès que les autres. Tous ont reçu et reçoivent des navires importants, souvent chargés de matières dangereuses.

La Capitainerie a pour mission de réguler la navigation ; les pilotes portuaires ont quant à eux la mission de guider les navires dans les spécificités du chenal. Les pilotes ne sont pas interchangeables d’un port à l’autre : leur concours d’admission porte tout particulièrement sur leur connaissance des accès au port considéré ; leur présence, obligatoire, garantit la complète maîtrise des contraintes spécifiques à chaque port.

L’accueil d’un navire, quel que soit son type, ne fait pas l’objet d’une « habilitation ». La procédure d’accueil, au-delà de la certification des navires par des bureaux indépendants, obéit aux règles fixées dans le code des ports maritimes et vaut pour tous les navires touchant le port, notamment :

• Vérification de l’autorisation de recevoir la marchandise considérée (le cas échéant, cette autorisation est consignée dans le Règlement Local des Matières Dangereuses, approuvé par arrêté préfectoral). Le Port de Bordeaux est autorisé à recevoir des cargaisons de gaz liquéfié.
• Vérification de la compatibilité du navire avec les installations portuaires (tirant d’eau, manœuvrabilité, tirant d’air)
• Vérification de l’accord de l’exploitant du terminal pour accueillir le navire à ses installations
• Vérification de l’état du navire, avant qu’il n’entre dans le chenal, par le pilote
• Vérification du respect des dispositions spécifiques (remorquage, …)


Le port de Bordeaux a d’ores et déjà accueilli un important navire méthanier, le « Benjamin Franklin », qui venait transborder une partie de sa cargaison sur les appontements pétroliers du Verdon et de Pauillac dans les années 1980.

Le Port, qui traite aujourd’hui de nombreux navires de pétrole brut, d’hydrocarbures raffinés, de gaz liquéfié, d’ammoniac, ne considère pas a priori que les méthaniers représentent un danger plus important.

Néanmoins, l’établissement avait travaillé, avec les pilotes, sur le projet Elf : modélisation des conditions d'entrée, fenêtres d'accostage, contraintes prévisibles ... Les conclusions de ces études confirmaient l’interdiction de croisement dans la passe, un périmètre d’exclusion de 200 à 250 mètres lors des manœuvres et déchargements, et la nécessité de moderniser la flotte des remorqueurs.

Le Port attend bien entendu les conclusions de l’étude de dangers de 4Gas pour se prononcer sur des mesures de précaution spécifiques.

Question n°492 : St Georges de Didonne - le 22/09/2007
Deux autres projets d'implantation de terminaux méthanier sont également en cours de débat public, à ANTIFER et à DUNKERQUE. Comment se place le port de BORDEAUX -VERDON par rapport aux deux autres, sur le plan de la difficulté d'accés au port de navires type méthanier

Réponse  PORT BORDEAUX 25/09/2007
REPONSE DU PAB
Chaque port dans le monde conjugue à des degrés divers trois types de contraintes :

• La densité du trafic maritime dans le chenal d’accès
• les conditions de navigation (houle, courants) dans ce même chenal
• la nature et la topographie des fonds (bancs de sable)

Dans le cas de Bordeaux, les deux derniers sont prédominants.

Il ne serait pas juste de considérer que l’un des trois ports considérés présente plus de difficultés d’accès que les autres. Tous ont reçu et reçoivent des navires importants, souvent chargés de matières dangereuses.

La Capitainerie a pour mission de réguler la navigation ; les pilotes portuaires ont quant à eux la mission de guider les navires dans les spécificités du chenal. Les pilotes ne sont pas interchangeables d’un port à l’autre : leur concours d’admission porte tout particulièrement sur leur connaissance des accès au port considéré ; leur présence, obligatoire, garantit la complète maîtrise des contraintes spécifiques à chaque port.

L’accueil d’un navire, quel que soit son type, ne fait pas l’objet d’une « habilitation ». La procédure d’accueil, au-delà de la certification des navires par des bureaux indépendants, obéit aux règles fixées dans le code des ports maritimes et vaut pour tous les navires touchant le port, notamment :

• Vérification de l’autorisation de recevoir la marchandise considérée (le cas échéant, cette autorisation est consignée dans le Règlement Local des Matières Dangereuses, approuvé par arrêté préfectoral). Le Port de Bordeaux est autorisé à recevoir des cargaisons de gaz liquéfié.
• Vérification de la compatibilité du navire avec les installations portuaires (tirant d’eau, manœuvrabilité, tirant d’air)
• Vérification de l’accord de l’exploitant du terminal pour accueillir le navire à ses installations
• Vérification de l’état du navire, avant qu’il n’entre dans le chenal, par le pilote
• Vérification du respect des dispositions spécifiques (remorquage, …)


Le port de Bordeaux a d’ores et déjà accueilli un important navire méthanier, le « Benjamin Franklin », qui venait transborder une partie de sa cargaison sur les appontements pétroliers du Verdon et de Pauillac dans les années 1980.

Le Port, qui traite aujourd’hui de nombreux navires de pétrole brut, d’hydrocarbures raffinés, de gaz liquéfié, d’ammoniac, ne considère pas a priori que les méthaniers représentent un danger plus important.

Néanmoins, l’établissement avait travaillé, avec les pilotes, sur le projet Elf : modélisation des conditions d'entrée, fenêtres d'accostage, contraintes prévisibles ... Les conclusions de ces études confirmaient l’interdiction de croisement dans la passe, un périmètre d’exclusion de 200 à 250 mètres lors des manœuvres et déchargements, et la nécessité de moderniser la flotte des remorqueurs.

Le Port attend bien entendu les conclusions de l’étude de dangers de 4Gas pour se prononcer sur des mesures de précaution spécifiques.

Question n°491 : St Georges de Didonne - le 22/09/2007
Il n'y a encore jamais eu de navires méthanier qui aient empruntés le chenal d'accès à l'estuaire de la Gironde.
En raison de la spécificité de ces navires et des risques importants qu'ils représentent, quelles études complémentaires ont été demandées par le PAB sur la faisabilité d'accès de ces navires.
Par quels organismes ont-elles été réalisé, et à quelles dates?
Où peut-on consulter ces études?
Quelles sont les points les plus critiques mis en évidence dans ces études, et quelles sont les solutions apportées?
Quels sont les scénarios de référence d'accident retenus?
Quelles sont les zones susceptibles d'être impactées par un accident?
Est-ce que l'étendue des zones potentiellement concernées par les effets d'un accident, est augmentée du fait de la prise en compte de la venue de navire méthanier?

Réponse  PORT BORDEAUX 25/09/2007
REPONSE DU PAB
Chaque port dans le monde conjugue à des degrés divers trois types de contraintes :

• La densité du trafic maritime dans le chenal d’accès
• les conditions de navigation (houle, courants) dans ce même chenal
• la nature et la topographie des fonds (bancs de sable)

Dans le cas de Bordeaux, les deux derniers sont prédominants.

Il ne serait pas juste de considérer que l’un des trois ports considérés présente plus de difficultés d’accès que les autres. Tous ont reçu et reçoivent des navires importants, souvent chargés de matières dangereuses.

La Capitainerie a pour mission de réguler la navigation ; les pilotes portuaires ont quant à eux la mission de guider les navires dans les spécificités du chenal. Les pilotes ne sont pas interchangeables d’un port à l’autre : leur concours d’admission porte tout particulièrement sur leur connaissance des accès au port considéré ; leur présence, obligatoire, garantit la complète maîtrise des contraintes spécifiques à chaque port.

L’accueil d’un navire, quel que soit son type, ne fait pas l’objet d’une « habilitation ». La procédure d’accueil, au-delà de la certification des navires par des bureaux indépendants, obéit aux règles fixées dans le code des ports maritimes et vaut pour tous les navires touchant le port, notamment :

• Vérification de l’autorisation de recevoir la marchandise considérée (le cas échéant, cette autorisation est consignée dans le Règlement Local des Matières Dangereuses, approuvé par arrêté préfectoral). Le Port de Bordeaux est autorisé à recevoir des cargaisons de gaz liquéfié.
• Vérification de la compatibilité du navire avec les installations portuaires (tirant d’eau, manœuvrabilité, tirant d’air)
• Vérification de l’accord de l’exploitant du terminal pour accueillir le navire à ses installations
• Vérification de l’état du navire, avant qu’il n’entre dans le chenal, par le pilote
• Vérification du respect des dispositions spécifiques (remorquage, …)


Le port de Bordeaux a d’ores et déjà accueilli un important navire méthanier, le « Benjamin Franklin », qui venait transborder une partie de sa cargaison sur les appontements pétroliers du Verdon et de Pauillac dans les années 1980.

Le Port, qui traite aujourd’hui de nombreux navires de pétrole brut, d’hydrocarbures raffinés, de gaz liquéfié, d’ammoniac, ne considère pas a priori que les méthaniers représentent un danger plus important.

Néanmoins, l’établissement avait travaillé, avec les pilotes, sur le projet Elf : modélisation des conditions d'entrée, fenêtres d'accostage, contraintes prévisibles ... Les conclusions de ces études confirmaient l’interdiction de croisement dans la passe, un périmètre d’exclusion de 200 à 250 mètres lors des manœuvres et déchargements, et la nécessité de moderniser la flotte des remorqueurs.

Le Port attend bien entendu les conclusions de l’étude de dangers de 4Gas pour se prononcer sur des mesures de précaution spécifiques.

Question n°490 : Noisy le Grand - le 21/09/2007
Le PAB se plaint de perdre de l’argent depuis des années avec son implantation au Verdon ! Mais alors qu’attend-il pour vendre ces terres situées à la pointe du Médoc ? Il réaliserait certainement une bonne opération et solderait ce problème de déficit. L’armée le fait bien et très bien même. Voilà, c’est pas compliqué, ça règle les problèmes et donne au médoc une chance de choisir son avenir. Qu’en pense le PAB ?

Réponse  PORT BORDEAUX 25/09/2007
REPONSE DU PAB
Le PAB s’est dessaisi de la quasi totalité de ses propriétés sur le Nord Médoc, au cours des dernières années :
• 72 ha rétrocédés à l’Office National des Forêts
• 300 ha au profit du Conservatoire du Littoral
• et plus de 150ha vendus à des particuliers

auxquels on peut ajouter pour mémoire les 78 ha de Port Médoc (majoritairement constitués de plan d’eau).

L’établissement n’a conservé de terrains que sur la commune du Verdon, soit environ 970 hectares, dont plus des deux tiers à vocation environnementale :

• 180ha pour l’exercice immédiat de l’activité portuaire,
• 20ha pour Port Bloc et ses abords
• 120ha pour un développement sur les court, moyen et long termes
• près de 650 ha d’espaces naturels, dont le marais du Conseiller (plan de gestion CURUMA)
(Chiffres arrondis)

Le conseil d’administration du PAB a constamment réaffirmé sa volonté de maintenir son implantation au Verdon malgré le déficit qu’elle engendre, compte tenu des potentialités d’activité que le site représente.

Question n°479 : - le 21/09/2007
L'AOT consentie par le PAB à 4GAS peut-elle être laissée à la disposition du public?

Réponse  PORT BORDEAUX 25/09/2007
REPONSE DU PAB
Une réservation de terrain de 19,5 ha, qui pourra par la suite donner lieu à une convention d'occupation constitutive de droits réels, a été accordée le 4 août 2006 à 4GAS pour effectuer les études nécessaires et l'instruction du dossier. Elle est valable sur une période de trois ans.

La publication de ce contrat n’est pas envisageable. Néanmoins, les principes suivants en constituent la trame :

- L'appontement pétrolier demeure public, le Port conservant la maîtrise de la réhabilitation de cette infrastructure. Il n'y a donc pas d'exclusivité pour 4GAS qui réalise et finance les équipements de déchargement/chargement sur l'appontement dans le cadre d'une autorisation d'outillage privé avec obligation de service public (AOPOSP).

Cet outillage justifiera une simple priorité d'accostage, sans exclusivité, comme pour l'ensemble des postes disposant d'équipements spécialisés dans le Port.

- Ce terrain sera bordé d'une voie publique d'accès à l'appontement, permettant à d'autres opérateurs de l'utiliser.

Ainsi, cette implantation ne bénéficiera d'aucune exclusivité, ni monopole.

- Si 4Gas la demande, après obtention des autorisations administratives, une convention d'occupation sera délivrée, assortie d'un engagement de trafic minimal de 2 Mt, valable 30 ans renouvelables.

- Compte tenu de ces dispositions, le Port percevrait une redevance domaniale de base, augmentée d'une participation aux travaux à réaliser sur l'appontement.

- Les droits de port sont définis pour être compétitifs par rapport aux tarifs portuaires européens.

Question n°469 : Soulac-sur-Mer - le 21/09/2007
En cas de collision avec un bateau de pêche comme on en a beaucoup au Verdon, le meilleur reste intact. Qu'en est-il du bateau de pêche ou de plaisance?

Réponse  4gas 15/10/2007
Les règles de navigation (règle 9 du règlement international pour prévenir les abordages en mer) qui doivent être connues de tous, plaisanciers, pêcheurs et marins de commerce, précisent que les navires < à 20m, les navires de pêche et de plaisance, ainsi que les navires qui traversent le chenal, doivent se tenir éloignés des navires qui ne peuvent circuler en toute sécurité qu’à l’intérieur du chenal de navigation.

La cohabitation entre les diverses activités maritimes n’est possible qu’à condition de respecter ces règles. Cela fonctionne très bien à Bordeaux ainsi que dans la plus part des ports de France et du monde.

Question n°458 : Le Haillan - le 21/09/2007
Alors que le gouvernement et l'ensemble de la classe politique sensibilisent les français sur le réchauffement climatique et le développement durable et que le site du verdon ne figure plus dans la liste des sites à risque, le PAB nous amène un projet Seveso 2. Comme si AZF n'avait jamais eu lieu. Dans quel but, le PAB veut-il reproduire Fos sur Mer au Verdon?

Réponse  PORT BORDEAUX 25/09/2007
REPONSE DU PAB
Le PAB a le souci constant de valoriser son patrimoine, développer l’économie régionale, et préserver la richesse naturelle de l’estuaire et des écosystèmes associés.

La vocation industrielle des terrains du Port autonome est constamment réaffirmée, y compris dans les documents d’urbanisme en vigueur sur la Commune du Verdon. Dans le cadre de la mise en œuvre de ses politiques foncière et environnementale, le Port autonome souhaite affirmer la vocation de ces zones d’une part en réservant les terrains contigus aux quais exclusivement aux activités génératrices de trafic maritime important, régulier, pérenne, et d’autre part en conservant et en entretenant la richesse environnementale des secteurs à forte valeur patrimoniale.

Question n°446 : Saint Georges de Didonne - le 21/09/2007
Lors de ses discussions avec 4Gas, le PORT AUTONOME DE BORDEAUX a certainement abordé le sujet de l’impact des effets d’accidents pouvant survenir sur ce type d’activité (prise dans sa globalité, soit, l’ensemble des installations 4Gas).

Quels sont les conséquences des effets (rayonnement thermique, surpression, toxicité) des divers scénarios d’accident retenus sur l’activité jusque là traditionnelle du port du Verdon (conteneurs et accueil navires de croisière)?
Quels sont les zones et équipements actuels du port qui seraient concernés par une zone de sécurité liée aux risques potentiels du stockage et des équipements associés ?

Réponse  PORT BORDEAUX 02/10/2007
REPONSE DU PORT AUTONOME DE BORDEAUX
L’Etude de dangers du terminal méthanier du Verdon que devra fournir 4Gas à la DRIRE exposera les dangers que peuvent présenter les installations en décrivant les principaux accidents susceptibles de survenir.

Elle précisera les mesures propres à réduire leur probabilité et leurs effets (moyens de prévention, de protection et d’intervention). Elle décrira les moyens de secours internes à mettre en œuvre en vue de combattre les effets d’un éventuel incident.

Ces scénarios d'accident prendront en compte les installations existantes du port autonome et conduiront éventuellement à déplacer des postes fixes de travail (capitainerie, section d’outillage, …) Ces scénarios seront par ailleurs intégrés à l'étude de dangers spécifique au PAB.

Les études menées par Elf concluaient à la poursuite possible de l’activité sur le terminal conteneurs.

Question n°414 : le Verdon - le 20/09/2007
Dans un dossier Seveso 2 on ne peut pas ecarter un scenario catastrophe. Cette question est destinée à la DRIRE : quels seraient les effets d'une explosion d'une cuve voir des 3 sur les habitants et les habitations ? Certains la compare à l'effet thermique et le souffle de 3 bombes d'Hiroshima sans les effets radioactifs. Pouvez vous nous dire quel serait le périmètre de securité 1 et 2 d'une telle installation? Quels serait les conséquences sur la plage de la chambrette , sur d'éventuelles expropriations et à quel hauteur d'indemnisation sur les difficulté de revendre un bien qui serait inclus dans un périmètre Seveso?

Réponse  PORT BORDEAUX 25/09/2007
REPONSE DE LA DRIRE
Un établissement relève de la Directive Européenne modifiée dite SEVESO II si les quantités de substances dangereuses présentes sur le site dépassent les seuils de la directive. Deux seuils existent, un seuil bas et un seuil haut qui définissent de règles différentes à suivre pour les établissements. Pour le Gaz Naturel Liquéfié (GNL) le seuil bas est fixé à 50 tonnes et le seuil Haut à 200 tonnes.
A noter que le stockage de Gaz Naturel Liquéfié relève de la rubrique 1412 de la nomenclature des installations classées pour la protection de l'environnement. Pour un stockage de plus de 200 tonnes de gaz, l'installation est soumise à autorisation avec servitude d'utilité publique.(AS)

Des distances forfaitaires d'éloignement entre certaines installations et des habitations, ERP, etc..... ne sont pas fixés par la réglementation française.

En revanche, la législation des installations classées stipule que la délivrance de l’autorisation d’exploiter une installation peut être subordonnée à son éloignement des habitations, des immeubles habituellement occupés par des tiers, des établissements recevant du public, des cours d’eau, ou des zones destinées à l’habitation par des documents opposables au tiers. (article L 512-1 du code de l'environnement)

Lors de l'instruction de la demande d'autorisation, l'acceptabilité du projet est examinée au regard de la gravité potentiel des accidents identifiés, de leur probabilité et de leur cinétique. Au final une grille d’analyse permet de synthétiser pour chaque accident le couple probabilité – gravité des conséquences sur les personnes physiques situées aux alentours de l'établissement et de statuer quant à une autorisation possible. Cette grille est établie sur la base de la circulaire MEDD du 29 septembre 2005.

Si l'établissement est autorisé, à l'intérieur de certaines zones d'effets des servitudes d'utilité publique sont instituées pour assurer une maîtrise de l'urbanisation autour de l'établissement et maintenir l'acceptabilité initiale du risque .

Question n°399 : Rosny sous Bois - le 19/09/2007
Quel peut-être l'incidence sur la navigation marchande de l'estuaire, alors que les navires présentant un danger sont obligés de se mettre sur rade près de Meschers et non côté Verdon?

Réponse  4gas 10/10/2007
Le port de Bordeaux dispose de 3 zones de mouillage qui permettent aux navires d’attendre le bon moment de la marée ou la disponibilité de leur poste ou des conditions météorologiques favorables.
- une zone à BXA (la plus fréquentée pour les navires en entrée)
- une zone en rade de Chambrette (devant Le Verdon) : zone abritée à destination des petits navires ne transportant pas de marchandises dangereuses
- une zone au milieu de l’estuaire entre Suzac et le Verdon : zone abritée offrant des profondeurs suffisantes pour les gros navires et les navires transportant des marchandises dangereuses ou polluantes

Ces zones sont écartées du chenal de navigation. Il n’y a pas d’incidence entre les navires qui naviguent et les navires mouillés sur leur ancre à l’intérieur de ces zones.

Question n°320 : Soulac sur Mer - le 18/09/2007
D'après le graphique (fourni par le PAB), page 61 du dossier de 4GAS, le trafic du PAB est indiqué de 1910 à 2012, sur un siècle donc: 10 ans d'activité intensive du port pour la création de 2 ports (pétroliers et port contener). A la lecture de ce graphique, croyez-vous que l'on puisse faire confiance à votre gestion et à votre nouvelle idée de construire un 3ème port méthanier?

Réponse  4gas 10/10/2007
La fermeture des trois raffineries de l’estuaire, après vingt ans d’activité du terminal pétrolier du Verdon, n’est pas imputable à la gestion du Port.

La progression à deux chiffres de l’activité du terminal conteneurs atteste par ailleurs de la pertinence de cette installation.

Question n°297 : Soulac sur Mer - le 18/09/2007
Il ne se passe pas un jour sans qu'on nous parle de réchauffement climatique. Pourquoi le Port Autonome de Bordeaux qui a signé le projet délègue-t-il les explications à donner au maître d'oeuvre? Alors qu'il conviendrait d'aborder plutôt comment nous devons faire face à ce réchauffement climatique et développant des énergies renouvelables.
Le Verdon n'est pas un espace industriel, c'est le dernier écologique d'Europe. Pourquoi le polluer alors que la France est autosuffisante?

Réponse  PORT BORDEAUX 02/10/2007
REPONSE DU PAB
Le PAB n’est ni maître d’ouvrage du projet, ni expert en matière de réchauffement climatique.
Rappelons, néanmoins, que le transport maritime est le moins polluant à ce jour et que le port met en œuvre, sur ses installations, une politique environnementale exigeante.

Le Port s'est ainsi engagé à respecter les orientations du développement durable dans toutes ses activités, de la gestion de son domaine à l'exploitation de ses installations industrielles.

Pour ce faire, quatre principes fondamentaux guident son action environnementale :
1. le principe de précaution, qui vise à la mise en œuvre de mesures de surveillance et d'outils de connaissance de l'environnement,

2. le principe de responsabilité, qui engage l'établissement portuaire dans le respect de la législation environnementale,

3. le principe de performance, qui rend incontournable le développement de synergies entre les dimensions environnementale, sociale et économique de l'activité portuaire,

4. le principe de transparence, qui l'amène à communiquer en interne comme en externe, et à échanger avec ses différents partenaires, collectivités, associations, communauté scientifique.

La politique mise en œuvre depuis 2004 illustre la volonté du Port autonome d'adopter une gestion intégrée de ses activités, fondée sur une réelle prise en compte de la dimension environnementale au-delà du seul respect de la réglementation, et sur un plan d'actions qui ne soit pas un simple document d'intentions.

Elle fait l'objet d'une certification ECOPORTS, en cours d'instruction.

Question n°292 : Soulac sur Mer - le 18/09/2007
Concernant la CCI, ".... elle attend avec confiance que toutes les garanties soient données" (Sud ouest du 12 Sept 2007)
Le dossier 4GAS vous donne-t-il, toujours dans la question socio-économique, toutes les garanties espérées?
Si oui, veuillez nous les indiquer.

Réponse  4gas 10/10/2007
REPONSE DE LA CCI

L'Assemblée Générale de la Chambre de commerce et d’Industrie de Bordeaux, a en effet approuvé, en septembre dernier, une position de principe sur le projet de construction d’un terminal méthanier au Verdon, équipement dont les retombées sur un plan économique et social permettraient de dynamiser l’économie du Nord-Médoc d’une part et le trafic portuaire d’autre part, en exprimant néanmoins le souhait que toutes les garanties soient données quant à la préservation de la qualité de l’environnement et la cohérence de ce projet avec le développement des activités touristiques du Nord Médoc et de l’Estuaire.

A ce jour, au vu des premières réunions publiques et à l'écoute des préoccupations des populations locales, la Chambre de Commerce et d'Industrie de Bordeaux constate qu'il n'a pas encore été possible d'obtenir des réponses satisfaisantes sur les garanties données quant à la préservation de l’environnement et à la cohérence avec le développement des activités touristiques du Nord-Médoc et de l’estuaire de la Gironde. Ainsi, il a été demandé formellement à la Commission Particulière du Débat Public ainsi qu'à la société 4GAS de bien vouloir apporter des réponses précises sur ces questions auxquelles il apparaît essentiel de répondre afin que la Chambre de commerce et d’Industrie de Bordeaux puisse obtenir les garanties qui lui paraissent indispensables;

Question n°280 : Soulac sur Mer - le 18/09/2007
Est-il normal de ne traiter que le projet 4GAZ alors que l'avenir du Médoc est conditionné par les projets du PAB et que son Président n'a pas caché qu'après 4GAZ il y aura ENDESA et d'autres...plus gros plus ambitieux mais l'engrenage sera irréversible?

Réponse  PORT BORDEAUX 25/09/2007
REPONSE DU PORT AUTONOME DE BORDEAUX
Le PAB est choisi par ses clients, il ne les choisit pas.
En l’occurrence, l’établissement portuaire, après Elf – Total, a été approché notamment par Shell, puis 4Gas, puis Endesa. Il a délivré à ces deux dernières sociétés européennes des réservations de terrain similaires, compte-tenu des engagements que chacune prenait envers lui (tout spécialement de respect de la réglementation et de trafic).

A ce jour, à la différence de Endesa, seule la société 4Gas a entrepris des démarches techniques et administratives.

Question n°278 : Gaillan en Médoc - le 18/09/2007
Ne serait il pas plus judicieux pour le P.A.B de restaurer le MÔLE des ESCALES à son origine, le tourisme, et pour sa plate-forme foncière chercher des industries compatibles avec celle ci?

Réponse  PORT BORDEAUX 25/09/2007
REPONSE DU PORT AUTONOME DE BORDEAUX
Le PAB a le souci constant de valoriser son patrimoine, développer l’économie régionale, et préserver la richesse naturelle de l’estuaire et des écosystèmes associés. Loin de considérer le Nord Médoc « comme une poubelle », il y développe des actions de gestion environnementale (par exemple avec l’association CURUMA sur le marais du Conseiller), cède de larges espaces à des organismes indiscutables (Conservatoire de l’Espace et du Littoral, ONF, …), collabore avec les collectivités pour leur stratégie touristique (mise en œuvre de Port Médoc)

Une trentaine de ses salariés travaillent sur le Nord Médoc, et y ont installé leur famille ; leurs enfants fréquentent les écoles locales.

Enfin, le môle d’escale détruit pendant la dernière guerre a reçu des paquebots et des navires de commerce entre 1933 et 1940. C’est sur son emplacement qu’a été édifié le terminal pétrolier et que le terminal méthanier est projeté. Le terminal conteneurs est pleinement apte à recevoir des paquebots.

Par ailleurs, la vocation industrielle des terrains du Port autonome est constamment réaffirmée, y compris dans les documents d’urbanisme en vigueur sur la Commune du Verdon. La politique foncière de l’établissement portuaire réserve les terrains contigus aux quais exclusivement aux activités génératrices de trafic maritime important, régulier, pérenne. L’implantation d’un centre commercial aurait compromis les projets du Port, dont il est aujourd’hui question.

Question n°273 : St Georges de Didonne - le 17/09/2007
4Gaz est présenté comme le maitre d'ouvrage dans le dossier; ceci suppose que le port de Bordeaux, établissement public érigé en EPIC, ai perdu sa qualité de maitre d'ouvrage dans le cadre de l'aménagement de la zone portuaire du verdon
Pouvez-vous nous apportez, les modalités de cette délégation qui apparait surprenante au regard du fonctionnement des EPIC?

Réponse  PORT BORDEAUX 25/09/2007
Le Port autonome n’est ni un EPIC ni un EPA, mais un établissement public « sui generis », avec des missions industrielles et commerciales, mais aussi administratives. Le Code des Ports Maritimes l’autorise à signer des conventions de location constitutives de droits réels à des industriels pour qu’ils y réalisent eux-mêmes des installations.

Les ports peuvent prendre l'initiative de lancer des appels à projet pour de telles implantations, mais cette procédure n’est pas obligatoire. Cela se fait avant tout lorsqu’il n’y a pas de disponibilité de terrains pour la concurrence. Au Verdon, les 19,5 ha réservés à 4Gas ne consomment pas la totalité de l'espace disponible, et ils sont desservis par un appontement public, garantissant l’accès à tout autre opérateur souhaitant s’implanter. Le PAB n’a donc pas retenu la procédure d’appel à projets.

L'appontement pétrolier demeure public, le Port conservant la maîtrise de la réhabilitation de cette infrastructure. Il n'y a donc pas d'exclusivité pour 4GAS qui réalise et finance les équipements de déchargement/chargement sur l'appontement dans le cadre d'une autorisation d'outillage privé avec obligation de service public (AOPOSP).

Question n°258 : Le Verdon sur Mer - le 17/09/2007
Dans le dossier de 4GAS, je constate que le tarissage du PAB au Verdon sur Mer passe de 42.63% en 1980 à 3.26% en 2006. Les chiffres sont en forte baisse contrairement aux autres ports autonomes français (sur dossier 4GAS).
Pourquoi une telle chute? Quelles mesures avez-vous prises depuis 26 ans (1980-2006) pour tenter d'éviter un tel échec?

Réponse  PORT BORDEAUX 25/09/2007
REPONSE DU PORT AUTONOME DE BORDEAUX
Le terminal du Verdon a accueilli, à partir des années 1960, les trafics d’importation de pétrole brut destinés aux raffineries de Pauillac (alimentées par un oléoduc) et Ambès (ravitaillées par des caboteurs maritimes). Ces hydrocarbures non raffinés étaient déchargés à l’appontement pétrolier, puis stockés dans des cuves métalliques à proximité:
Cette activité générait un trafic de l’ordre de 5 Mt/an, le port de Bordeaux affichant ainsi au total 14,5 Mt, à son maximum.
Successivement en 1973, puis 1976, et enfin 1986, les trois raffineries du Sud Ouest ferment, frappées par la crise pétrolière. Elles sont reconverties en dépôts d’importation de produits raffinés – ce qu’elles sont encore à l’heure actuelle – et le terminal pétrolier du Verdon est démantelé. Le port de Bordeaux perd le tiers de son trafic. Les cuves situées sur le domaine public du Verdon ont été démantelées, conformément aux exigences du PAB en matière d’occupation domaniale. Des installations demeurent, sur domaine privé, hors maîtrisCommencés au début des années 70 pour accompagner un complexe pétrochimique avec le projet d’usine DOW CHEMICAL, les travaux du terminal ont (après la guerre du Kippour de 1973 – 1er choc pétrolier) été réorientés vers l’activité conteneur, cette dernière amorçant sa phase de montée en puissance dans l’ensemble des ports.

Ouvert en 1976, le terminal conteneurs du Verdon est alors le premier et unique sur la façade Atlantique entre Le Havre et Bilbao.

Si la faiblesse de l’industrialisation du Sud-Ouest, les difficultés d’accès routiers et ferroviaires, et la création de terminaux concurrents (notamment Montoir de Bretagne) ont contraint les développements attendus, le terminal du Verdon traite néanmoins aujourd’hui 250 000 à 300 000 tonnes de marchandises conteneurisées, en forte hausse ces dernières années (de l’ordre de 20% en 2007).

Avec l’appui de l’Etat, le PAB a créé sur ce site un port franc douanier au début des années 2000, dont les avantages n’ont pas suffi à ce jour pour attirer de nouveaux chargeurs.

Le PAB a par ailleurs porté des projets de création de champs éoliens, qui n’ont pu aboutir faute de consensus des Collectivités locales concernées.

Confiant dans la dynamique économique d’un port de plaisance et sa compatibilité avec l’activité industrielle voisine, il a œuvré pour la création de Port Médoc, et s’est volontairement dessaisi d’un site important pour que le projet aboutisse.

Enfin, dès 1999, il a travaillé avec les opérateurs gaziers – d’abord Elf, devenu Total, puis, après d’autres, Shell, 4Gas, et enfin Endesa – pour la création d’un terminal méthanier.
e du port.

Question n°208 : Soulac-sur-Mer - le 14/09/2007
J'étais hier à la manif de Bordeaux. Pour quelle raison le directeur du port autonome a refusé de recevoir nos élus des deux rives ?

Réponse  PORT BORDEAUX 17/10/2007
Le Président du Conseil d’administration avait fait savoir, bien avant la manifestation, qu’étant absent ce jour là il recevrait une délégation lors de la réunion publique de Soulac le 18 septembre.

Question n°206 : Jau Dignac Loirac - le 14/09/2007
La construction dans les années 1970 de l'avant port a mis sur la paille tous les ostréiculteurs, est-ce du même niveau?

Réponse  4gas 03/10/2007
REPONSE DU PAB
Pendant de très nombreuses années l’une des principales activités du Verdon fut l’ostréiculture. En 1968, les parcs et concessions couvraient jusqu'à 672 hectares, en faisant la première exploitation française.

Deux phénomènes quasi concomitants semblent être à l’origine de la disparition de cette activité dans les années 70.
En premier lieux, cette zone traditionnelle d'ostréiculture a été très fortement perturbée à la suite des mesures des polluants dans l'estuaire : le cuivre, le zinc, et surtout le cadmium.
Cette contamination, aujourd'hui en diminution sensible, a pour origine les anciennes mines et anciens sites industriels situés à plus de 250 km en amont, dans le Lot notamment, à Vieille Montagne. Les extractions des métaux et les usines ont laissé des résidus, riches en éléments métalliques (les « stériles » d'extraction) qui sont entraînés dans les rivières et le système hydrologique qui alimentent le Lot, lui-même affluent de la Garonne, qui rejoint, après Bordeaux, l'estuaire de la Gironde.
Les concentrations de cadmium dans les huîtres testées dans l'estuaire peuvent atteindre 20 milligrammes de cadmium par kilo de poids sec soit dix fois la limite de comestibilité.
La plupart des sites dans l'estuaire ont été déclarés « zones interdites à l'ostréiculture ». Sur les 80 producteurs dans les années 60, seuls deux restent en activité, en zone de « captage », avec une production concentrée sur les naissains, transplantés dans d'autres zones d'élevage.
En second lieu, la création de l’avant port de commerce à l’endroit de l'exploitation ostréicole du Port aux Huîtres semble avoir accompagné la fin de cette activité. Le PAB a racheté les terrains aux exploitants ostréicoles, avec leur consentement et les a remblayés afin de créer la zone industrialo portuaire telle qu’elle existe aujourd’hui.

Question n°112 : Noisy le Grand - le 07/09/2007
Pourquoi le port autonome de Bordeaux a-t-il refusé l'implantation d'un centre Leclerc au Verdon, certainement créateur de beaucoup d'emplois réels pour la population locale (Champion emploi une quarantaine de personnes à Soulac) et évidemment sans danger et non polluant.

Réponse  PORT BORDEAUX 24/09/2007
REPONSE DE LA CPDP:
Votre question n'entre pas dans le cadre du débat public. Nous regrettons ainsi de ne pas pouvoir y donner suite.

Question n°86 : Le Verdon sur Mer - le 06/09/2007
Comment le porteur du projet est-il soumis à la loi du 30 juillet 2003 concernant la directive Seveso2 ? Pourquoi avant toute décision n'a t-on pas consulté la DRIRE et pourquoi le rapport de cet organisme n'est-il pas un préalable obligatoire?

Réponse   27/09/2007
REPONSE DE LA DRIRE
Le détail quant à la législation des installations classées, la politique de prévention des accidents majeurs et les textes détaillés correspondants sont disponibles sur les sites Internets suivants :
www.ecologie.gouv.fr
http://installationsclassees.ecologie.gouv.fr/
www.prim.net

Ci-dessous éléments de réponses aux différents points abordés ;

Dans le cadre de la législation des installations classées, une fois la demande d'autorisation déposée en Préfecture :
- la DRIRE examine le caractère régulier du dossier : complet sur la forme et suffisant sur le fond pour être soumis à enquête publique ;
- synthétise l'ensemble des avis des services administratifs consultés et le rapport du commissaire enquêteur
- analyse en profondeur le dossier sur le fond : conformité reglementaire, compatibilté avec l'environnement, acceptabilité du risque
- le cas échéant analyse la tierce expertise
- donne son avis et présente son rapport au CODERST ( Conseil Départemental de l'Environnement et des Risques Sanitaires et Technologiques) du département avec le cas échéant un projet d'arrêté préfectoral encadrant les conditions de l'autorisation.

le Préfet a la décision finale quant à l'autorisation.
Le décret d'application concernant les débats publics prévoit que le compte rendu et le bilan du débat doivent être remis au commissaire enquêteur chargé de l'enquête publique au titre de la réglementation installations classées. En conséquence le débat public doit se dérouler en amont de la procédure installation classée.

Pour l'heure, aucun dossier officiel n'a été déposé en préfecture : la DRIRE a reçu l'exploitant pour lui rappeler les pièces réglementaires à fournir, et l'informer des éléments primordiaux à traiter sur le fond ( en particulier en ce qui concerne la prévention des accidents majeurs ) .

On est donc loin du moment de la "décision" qui sera prise par le Préfet et avant laquelle le rapport de la DRIRE sera bien sur établi et débattu en CODERST.

Question n°69 : Soulac sur Mer - le 04/09/2007
Pourquoi avoir choisi 4Gas, bien que Endesa (beaucoup plus Européen) semble être aussi intéressé ?

Réponse   25/09/2007
REPONSE DU PORT AUTONOME DE BORDEAUX
Le PAB est choisi par ses clients, il ne les choisit pas.
En l’occurrence, l’établissement portuaire, après Elf – Total, a été approché notamment par Shell, puis 4Gas, puis Endesa. Il a délivré à ces deux dernières sociétés européennes des réservations de terrain similaires, compte-tenu des engagements que chacune prenait envers lui (tout spécialement de respect de la réglementation et de trafic).

A ce jour, à la différence de Endesa, seule la société 4Gas a entrepris des démarches techniques et administratives.

Question n°62 : Soulac sur Mer - le 04/09/2007
Le développement durable de la Pointe du Médoc sera-t-il maintenu entre sa vocation actuelle tournée essentiellement vers le tourisme et son industrialisation créée par l'exploitation d'un terminal méthanier ?

Réponse  PORT BORDEAUX 17/10/2007
REPONSE DE LA CPDP
Malgré la qualité de votre question, ni la Commission, ni 4Gas, porteur du projet, ne peuvent répondre à votre question.
Elle sera posée aux acteurs locaux présents dans la salle par le Président de la Commission lors de la réunion publique "Quels impacts sociaux économiques du projet?" de Soulac le 8 novembre prochain.

Question n°46 : Verdon sur Mer - le 01/09/2007
La DRASS de Bordeaux est-elle au courant que ces 2 projets sont incompatibles, me semble-t-il ?

Réponse  PORT BORDEAUX 25/09/2007
Dans le cadre de la diffusion des informations relatives à la tenue du débat public, la Commission s'est assurée que toutes les administrations, dont la DRASS, soient destinataires du dossier du maître d'ouvrage.

Votre question ne s'adressant ni au maître d'ouvrage, ni aux services ayant accepté de répondre aux questions du débat public, nous ne pouvons vous communiquer de réponse plus précise.

Question n°30 : Soulac - le 01/09/2007
Quelles sont les raisons pour lesquelles le Port Autonome de Bordeaux s'engage à brader notre estuaire à un groupe indépendant 4GAS avec tous les risques induits multiples ?

Réponse  PORT BORDEAUX 25/09/2007
REPONSE DU PORT AUTONOME DE BORDEAUX
Le terminal du Verdon a accueilli, à partir des années 1960, les trafics d’importation de pétrole brut destinés aux raffineries de Pauillac (alimentées par un oléoduc) et Ambès (ravitaillées par des caboteurs maritimes). Ces hydrocarbures non raffinés étaient déchargés à l’appontement pétrolier,puis stockés dans des cuves métalliques à proximité :
Cette activité générait un trafic de l’ordre de 5 Mt/an, le port de Bordeaux affichant ainsi au total 14,5 Mt, à son maximum.

Successivement en 1973, puis 1976, et enfin 1986, les trois raffineries du Sud Ouest ferment, frappées par la crise pétrolière. Elles sont reconverties en dépôts d’importation de produits raffinés – ce qu’elles sont encore à l’heure actuelle – et le terminal pétrolier du Verdon est démantelé. Le port de Bordeaux perd le tiers de son trafic. Les cuves situées sur le domaine public du Verdon ont été démantelées, conformément aux exigences du PAB en matière d’occupation domaniale. Des installations demeurent, sur domaine privé, hors maîtrise du port.
Commencés au début des années 70 pour accompagner un complexe pétrochimique avec le projet d’usine DOW CHEMICAL, les travaux du terminal ont (après la guerre du Kippour de 1973 – 1er choc pétrolier) été réorientés vers l’activité conteneur, cette dernière amorçant sa phase de montée en puissance dans l’ensemble des ports.

Ouvert en 1976, le terminal conteneurs du Verdon est alors le premier et unique sur la façade Atlantique entre Le Havre et Bilbao.

Si la faiblesse de l’industrialisation du Sud-Ouest, les difficultés d’accès routiers et ferroviaires, et la création de terminaux concurrents (notamment Montoir de Bretagne) ont contraint les développements attendus, le terminal du Verdon traite néanmoins aujourd’hui 250 000 à 300 000 tonnes de marchandises conteneurisées, en forte hausse ces dernières années (de l’ordre de 20% en 2007).

Avec l’appui de l’Etat, le PAB a créé sur ce site un port franc douanier au début des années 2000, dont les avantages n’ont pas suffi à ce jour pour attirer de nouveaux chargeurs.

Le PAB a par ailleurs porté des projets de création de champs éoliens, qui n’ont pu aboutir faute de consensus des Collectivités locales concernées.

Confiant dans la dynamique économique d’un port de plaisance et sa compatibilité avec l’activité industrielle voisine, il a œuvré pour la création de Port Médoc, et s’est volontairement dessaisi d’un site important pour que le projet aboutisse.

Enfin, dès 1999, il a travaillé avec les opérateurs gaziers – d’abord Elf, devenu Total, puis, après d’autres, Shell, 4Gas, et enfin Endesa – pour la création d’un terminal méthanier.