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Chapitre I - Pour replacer l'espace central français au coeur des dynamiques nationales et européennes.pdf



Le rayonnement de l’agglomération lyonnaise

I.1.2.B Le rayonnement de l’agglomération lyonnaise

Métropole européenne, l’aire urbaine lyonnaise rayonne de fait sur une grande partie du territoire du projet. Pour autant, elle s’est davantage développée vers l’est que vers l’ouest.

L’aire urbaine de Lyon compte 1,8 millions d’habitants en 2006, répartis sur plus de 200 communes du Rhône, de l’Ain, de l’Isère et de la Loire, ce qui la situe à la deuxième place française, après celle de Paris. Entre 1999 et 2006, elle a connu un taux de croissance démographique annuel de 0,8%. Cette croissance est plus importante dans la périphérie lyonnaise que dans le centre ville. La densité démographique atteint globalement plus de 500 habitants/km2, ce qui représente un taux bien supérieur à la moyenne de la France métropolitaine.

L’aire urbaine lyonnaise arrive, en outre, en deuxième position,
après l’Ile-de-France, pour la production de richesse (fournissant
10% du PIB) et en termes d’emplois à forte valeur ajoutée (75 000 emplois métropolitains supérieurs). Ces emplois résultent de la concentration de spécialités industrielles de haute technologie, de services aux entreprises et de leur prééminence administrative.

Siège d’activités économiques et culturelles de dimension internationale, l’aire urbaine de Lyon rayonne sur de nombreuses villes du territoire du projet, dont Clermont-Ferrand. Elle est ainsi le premier client et le premier fournisseur de l’Auvergne.

Deuxième ville française pour l’accueil des moyennes et grosses entreprises, elle est le siège de sept pôles de compétitivité qui reflètent son dynamisme industriel et sa capacité de recherche et d’innovation. Les coopérations et les échanges y sont nombreux avec les autres territoires du projet. Ainsi, le pôle de compétitivité
ViaMéca couvre les régions Rhône-Alpes, Auvergne (Montluçon),
Centre (Vierzon et Bourges), et aussi Languedoc-Roussillon, Limousin et Midi Pyrénées. Il regroupe 4 000 entreprises et plus de
170 000 salariés travaillant dans les secteurs mécanique, matériaux, automobile et aéronautique. Le Cancéropôle Lyon Auvergne Rhône Alpes compte trois plates-formes à Lyon et deux à Clermont-Ferrand. En ce qui concerne le textile, le pôle Techtera dont fait partie Roanne est basé à Lyon.

Le développement de l’aire urbaine lyonnaise s’est concentré sur
l’est et la plaine du Bas-Dauphiné. La trame des villes moyennes et
des petites villes est très dense au sud et à l’est de Lyon, ces espaces connaissant une très forte croissance démographique et urbaine à l’échelle régionale. Les aires urbaines les plus dynamiques
sont Lyon et les villes du sillon alpin, situées sur un axe de 150 km reliant Genève, Annecy, Chambéry, Grenoble et Valence.

Les principales zones d’emploi de la région lyonnaise coïncident avec les foyers de population : l’agglomération lyonnaise (qui capte plus d’un quart de l’activité économique rhônalpine), mais aussi les zones d’emploi réparties dans les couloirs de communications que constituent les principales vallées (du Rhône en aval de Lyon, de la Saône entre Mâcon et Lyon, du Gier entre Lyon et Saint-Etienne …).

Au sein même de l’agglomération lyonnaise, les deux bassins d’emploi dominants sont Lyon et le quart sud-est de l’agglomération.

A l’ouest de l’axe Rhône-Saône, le relief du plateau lyonnais et des
monts du Lyonnais a freiné le développement. Le peuplement s’est organisé dans les vallées et les fossés d’effondrement séparant les massifs anciens de moyenne montagne. Deux pôles dominent : l’ensemble urbain stéphanois, qui s’étend de la plaine du Forez à la vallée du Gier, et l’agglomération roannaise.

Le déséquilibre entre l’est et l’ouest de l’aire urbaine continue de s’accentuer avec des variations annuelles de populations globalement très positives à l’est, et négatives à l’ouest.

Les aires urbaines parisiennes et lyonnaises font face à des enjeux de compétitivité internationale qui exigent le plus haut niveau de connectivité avec les autres villes et une forte capacité à fluidifier les échanges.

Le territoire du projet POCL, qui s’inscrit dans des dynamiques fortes ou naissantes, doit exploiter son potentiel et ses atouts et s’insérer dans les grands réseaux nationaux et européens pour y jouer un rôle moteur à la dimension de ses capacités.