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Thème : Les effets sur l'environnement
Question :

Qu'allez-vous faire pour contourner la forêt du Tronçais? (hors de question de la traverser)



Réponse :

La forêt du Tronçais est concernée par l'option de passage Ouest-Sud du projet POCL et ne peut être évitée dans ce scénario. Elle n'est pas concernée par les autres scénarios.


Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Paris – Orléans - Clermont-Ferrand – Lyon (POCL) est actuellement en phase de débat public, qui permet à RFF de discuter avec le public de l’opportunité et des principales caractéristiques du projet. A ce stade du projet, il n’existe donc pas de tracé. Seules des options de passage (bandes d’une dizaine de km de large) sont définies. 4 scénarios, constitués chacun d’une option de passage différente, sont ainsi présentés au débat : Ouest-Sud, Ouest, Médian, Est. Les options de passage représentent une zone d'inscription du projet qui n'est pas précisément délimitée et qui sera adaptée, si nécessaire, pour tenir compte du débat public et de données plus précises.


La construction des scénarios du projet POCL présentés en débat public s’est fondée sur la recherche de solutions répondant de façon satisfaisante aux quatre fonctions essentielles du projet tout en tenant compte des risques d’impacts environnementaux et des contraintes topographiques du projet, recensés dans un diagnostic environnemental et de l’équilibre socio-économique du projet.


C'est le cas de la forêt de Tronçais , qui cumule des enjeux de patrimoine, de biodiversité, de paysage et d'usage, et qui est concernée par l'option de passage Ouest Sud.


L'évitement du massif forestier n'est pas envisageable dans le scénario Ouest-Sud car :
- décaler l'option de passage au nord du massif aggravait le risque d'impact sur la vallée de l'Allier (impact hydrologique lié au franchissement, impact sur les milieux naturels, zones humides et champs d'inondation de l'Allier) et sur l'agglomération de Moulins (impact sur le bâti riverain) ; décalée encore plus au nord, cette option rejoindrait le scénario Ouest ;
- décaler l'option de passage au sud de la forêt de Tronçais aggravait le risque d'impact sur la vallée du Cher, qui aurait été concernée sur un long linéaire par le projet (risque d'impact hydrologique très fort, voire majeur) et sur l'agglomération de Montluçon, puis Vichy dans la continuité (impact sur le bâti riverain).


A hauteur de la forêt de Tronçais, l'option de passage du scénario Ouest-Sud est large d'une 10ène de kilomètres. Elle traverse la forêt sur un axe nord-ouest / sud-est. Cependant, les options de passage représentent une zone d'inscription du projet qui n'est pas précisément délimitée et qui sera adaptée, si nécessaire, pour tenir compte du débat public et de données plus précises.


Si les études ultérieures du projet devaient se poursuivre avec le scénario Ouest Sud, la définition du tracé de la LGV cherchera à minimiser les incidences sur la forêt, qui ne pourrait toutefois être évitée. La réduction des impacts consistera dans un premier temps à chercher un couloir de moindre impact, du fait par exemple d'une moindre fréquentation de cette partie du massif, ou bien d'enjeux patrimoniaux moins élevés. Dans un second temps, la définition du tracé pourra chercher à réduire les emprises consommées en agissant sur le profil de la LGV.


Le projet devra également s'assortir de mesures de réparation des impacts, comme le rétablissement des continuités écologiques, des cheminements piétons, la reconstitution des lisières, l'insertion paysagère, etc…


Enfin, conformément à l'application du Code forestier, le projet devra également mettre en œuvre des mesures compensatoires pour la forêt qui consiste à replanter les hectares consommés par le projet, éventuellement assorti d'un coefficient multiplicateur (1 hectare consommé compensé par 2, 3 ou 4 hectares replantés). La mesure de compensation ne consiste pas à recréer, de façon arbitraire, un mileu naturel au milieu de nulle part. Mais à gérer des terrains pour qu'ils deviennent utilisables par les espèces ou les habitats qui auront été détruits ou rendus non optimaux par le projet.


 


Document : Les effets sur l'environnement

Question :

Qu'allez-vous faire pour contourner la forêt du Tronçais? (hors de question de la traverser)



Réponse :

La forêt du Tronçais est concernée par l'option de passage Ouest-Sud du projet POCL et ne peut être évitée dans ce scénario. Elle n'est pas concernée par les autres scénarios.


Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Paris – Orléans - Clermont-Ferrand – Lyon (POCL) est actuellement en phase de débat public, qui permet à RFF de discuter avec le public de l’opportunité et des principales caractéristiques du projet. A ce stade du projet, il n’existe donc pas de tracé. Seules des options de passage (bandes d’une dizaine de km de large) sont définies. 4 scénarios, constitués chacun d’une option de passage différente, sont ainsi présentés au débat : Ouest-Sud, Ouest, Médian, Est. Les options de passage représentent une zone d'inscription du projet qui n'est pas précisément délimitée et qui sera adaptée, si nécessaire, pour tenir compte du débat public et de données plus précises.


La construction des scénarios du projet POCL présentés en débat public s’est fondée sur la recherche de solutions répondant de façon satisfaisante aux quatre fonctions essentielles du projet tout en tenant compte des risques d’impacts environnementaux et des contraintes topographiques du projet, recensés dans un diagnostic environnemental et de l’équilibre socio-économique du projet.


C'est le cas de la forêt de Tronçais , qui cumule des enjeux de patrimoine, de biodiversité, de paysage et d'usage, et qui est concernée par l'option de passage Ouest Sud.


L'évitement du massif forestier n'est pas envisageable dans le scénario Ouest-Sud car :
- décaler l'option de passage au nord du massif aggravait le risque d'impact sur la vallée de l'Allier (impact hydrologique lié au franchissement, impact sur les milieux naturels, zones humides et champs d'inondation de l'Allier) et sur l'agglomération de Moulins (impact sur le bâti riverain) ; décalée encore plus au nord, cette option rejoindrait le scénario Ouest ;
- décaler l'option de passage au sud de la forêt de Tronçais aggravait le risque d'impact sur la vallée du Cher, qui aurait été concernée sur un long linéaire par le projet (risque d'impact hydrologique très fort, voire majeur) et sur l'agglomération de Montluçon, puis Vichy dans la continuité (impact sur le bâti riverain).


A hauteur de la forêt de Tronçais, l'option de passage du scénario Ouest-Sud est large d'une 10ène de kilomètres. Elle traverse la forêt sur un axe nord-ouest / sud-est. Cependant, les options de passage représentent une zone d'inscription du projet qui n'est pas précisément délimitée et qui sera adaptée, si nécessaire, pour tenir compte du débat public et de données plus précises.


Si les études ultérieures du projet devaient se poursuivre avec le scénario Ouest Sud, la définition du tracé de la LGV cherchera à minimiser les incidences sur la forêt, qui ne pourrait toutefois être évitée. La réduction des impacts consistera dans un premier temps à chercher un couloir de moindre impact, du fait par exemple d'une moindre fréquentation de cette partie du massif, ou bien d'enjeux patrimoniaux moins élevés. Dans un second temps, la définition du tracé pourra chercher à réduire les emprises consommées en agissant sur le profil de la LGV.


Le projet devra également s'assortir de mesures de réparation des impacts, comme le rétablissement des continuités écologiques, des cheminements piétons, la reconstitution des lisières, l'insertion paysagère, etc…


Enfin, conformément à l'application du Code forestier, le projet devra également mettre en œuvre des mesures compensatoires pour la forêt qui consiste à replanter les hectares consommés par le projet, éventuellement assorti d'un coefficient multiplicateur (1 hectare consommé compensé par 2, 3 ou 4 hectares replantés). La mesure de compensation ne consiste pas à recréer, de façon arbitraire, un mileu naturel au milieu de nulle part. Mais à gérer des terrains pour qu'ils deviennent utilisables par les espèces ou les habitats qui auront été détruits ou rendus non optimaux par le projet.