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Chapitre V - Les apports du projet.pdf



Les bénéfices communs aux scénarios

V.2.1 Les bénéfices communs aux scénarios

En créant un deuxième itinéraire à grande vitesse pour poursuivre le développement des liaisons Nord-Sud, le projet POCL répond aux enjeux de capacité de la LGV Paris-Lyon, son second pilier.

A ce titre, il assure la fiabilisation de l’exploitation des TAGV et d’une partie du réseau classique. En effet, le moindre incident sur la LGV existante, très chargée, se répercute sur une grande partie du réseau et induit des retards en chaîne. Le fait de retirer des circulations empruntant la LGV Paris-Lyon donnera davantage
de respiration à une infrastructure surchargée. Les éventuels incidents d’exploitation auront dès lors moins d’effets, et se propageront moins rapidement. De même, il sera plus aisé, en cas d’évènement imprévu, de revenir à une situation normale et de rattraper les éventuels retards : c’est l’ensemble du système qui gagnera en stabilité.

Globalement, la régularité des trains s’en trouvera améliorée et leur retard moyen diminué. Cette amélioration de la régularité a été mise en évidence par la modélisation des retards réalisée dans le cadre des études. Cette modélisation permet en effet d’estimer
que la baisse du retard moyen pour les voyageurs qui utiliseraient la LGV Paris – Lyon en 2025 (ils seraient plus de 57 millions), et qui se répartiraient entre les deux LGV avec la mise en service de la LGV POCL, serait de plus de 1,5 minutes. Autre illustration de l’effet de la LGV POCL mise en évidence par la modélisation des retards : dans le sens Province-Paris et pour les retards importants
(entre 10 et 30 minutes), le pourcentage de trains en retard serait divisé par 2 et passerait de près de 15 % aux alentours de 8 %.

Cette amélioration de la régularité de l’axe Sud-Est a est prise en compte dans le bilan socio économique présenté dans le chapitre suivant.

La régulation de la charge de la LGV Paris – Lyon existante permettra en outre de répondre aux enjeux proprement capacitaires actuellement rencontrés. De nouvelles opportunités de services (arrêts, gares) pourront ainsi apparaître. Il pourrait évidemment être envisagé de nouveaux arrêts dans les gares existantes du Creusot TGV et de Mâcon Loché (dont les potentiels de trafic semblent cependant captés avec l’offre actuelle, bien adaptée à la demande). Mais au-delà, de nouveaux services utilisant la LGV Paris-Lyon pourraient aussi être envisagés.