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Voici les questions posées par le public par mail, par courrier ou lors des réunions publiques. Nous affichons les questions et les réponses.

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Thème séléctionné : Aménagement territorial et développement économique

Question n°1211 de : DUBOIS Christophe-  87290 ST AMAND MAGNAZEIX - le 11/12/2006
Est-ce que le tracé nord prend véritablement en compte :
- un passage exclusif en zone rurale constituant un désastre pour les exploitations
- la présence d'uranium stocké à Bessines qui va réduire vers le nord le couloir du tracé nord
- la mise à 2 x 2 voies de la RN145 non réalisée entre la Croisière et Bellac
- zones prévues d'implantation d'éoliennes tout le long du dit trajet nord
- balafre d'une zone paysagère encore vierge ?

Réponse  RFF 02/01/2007
Monsieur,

A ce stade du projet, les caractéristiques techniques permettant de connaître l’impact du projet sur l’environnement ne sont pas connues puisque le débat public porte sur la définition de l’opportunité du projet et de ses principales caractéristiques. Il n’existe donc pas de tracé et l’incidence du projet sur l’environnement ne peut être évoquée que de manière générale.

En fonction des décisions prises à l’issue du débat public, c’est au cours des étapes ultérieures de la vie du projet (Etudes Préliminaires, Avant-Projet…) que des études plus détaillées permettront d’approfondir l’analyse des impacts environnementaux et de définir des mesures compensatoires précises, en concertation avec l’ensemble des acteurs.

Dans le cadre du débat public, Réseau ferré de France a fait réaliser une étude dite d’environnement qui a pour objectif de mettre en évidence les caractéristiques environnementales de l’aire d’insertion potentielle de la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges. Dans cette étude, vous trouverez :
• une présentation du territoire (état initial de l’environnement) identifiant l’ensemble des espaces d’intérêt remarquable, en termes de ressources naturelles, de patrimoine écologique, paysager et culturel, d’activités humaines et d’équipements ;
• une classification de l’ensemble de ces espaces en niveaux d’enjeux. La synthèse de ces enjeux met en évidence les zones les plus sensibles de l’aire d’étude et la nature des enjeux présents dans chaque option de passage étudiée ;
• une synthèse explicative des mesures génériques de protection de l’environnement qui sont généralement associées à la mise en place d’une LGV.
Cette étude est consultable sur le site internet de la Commission Particulière du Débat Public ou dans ses locaux,

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°1185 de : BENOIT Jean-Christophe-  35700 RENNES - le 07/12/2006
Les transports publics (bus) de Poitiers et Limoges seront-ils à la hauteur de ce projet ? Par exemple, coordination des heures de bus gare et arrivée des TGV. Quel intérêt d'un trajet de 45 mn si je dois attendre 1/2 heure le dimanche soir en TGV ?

Réponse  RFF 15/12/2006
Monsieur,

L’arrivée de la grande vitesse dans une agglomération est généralement l’occasion de repenser la desserte de sa gare et la complémentarité des différents moyens de transport.
L’articulation des différents modes de transports en commun vers les gares de Poitiers, Limoges et Brive et la mise en œuvre de correspondances efficaces avec les TGV relève principalement :
• des autorités organisatrices des transports urbains à l’échelle des agglomérations ;
• des Conseils généraux pour les cars départementaux ;
• des Régions Poitou-Charentes et Limousin pour les TER (routiers et ferroviaires) ;
• …
L’efficacité des rabattements et les possibilités d’intermodalité dépendent de plusieurs éléments (adaptation des infrastructures, adéquation des horaires, proximité des points d’arrêts, signalétique…), dont la mise en place relève non seulement des autorités organisatrices, mais aussi plus largement d’une concertation avec l’ensemble des acteurs concernés.
A noter qu’il existe déjà un pôle intermodal à Limoges avec le CIEL, que Poitiers est actuellement en train de reconfigurer complètement le quartier autour de sa gare et que Brive a engagé une démarche similaire.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°1162 de : BENOIT Jean-Christophe-  35700 rennes - le 04/12/2006
Le projet LGV ne risque-t-il pas de créer des déséquilibres structurels entre Poitiers et Limoges par exemple vivre à Poitiers et travailler à Limoges ?

Réponse  RFF 15/12/2006
Monsieur,

En mettant les 2 capitales régionales à moins d’une heure l’une de l’autre et en renforçant la création d’un bipôle urbain de plus de 450.000 habitants, le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges contribuera de toute évidence à l’accroissement des échanges, notamment celui des migrations dites pendulaires.
Concernant l’analyse des effets économiques et territoriaux d’une LGV, nous vous invitons à vous reporter à l’étude réalisée sur ce sujet (« Etude prospective des effets d’aménagement et de développement des territoires »), disponible sur le site Internet de la Cpdp et dans ses locaux à Limoges. Cette étude montre, à la lumière d’autres exemples de LGV existantes, que la LGV Poitiers-Limoges pourrait avoir des effets économiques et de développement directs ou induits, mais qui sont étroitement liés aux projets de développement portés par les collectivités territoriales.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°1158 de : LATAPPY Didier-  87110 LE VIGEN - le 03/12/2006
Le besoin de rallier la capitale en moins de 3 heures depuis Limoges est indéniable ; Quel sera l'impact réel de cette réalisation pour les habitants de l'Ouest du Massif Central ? Nous ne disposerons par ailleurs d'aucune amélioration de la desserte vers Toulouse, vers Lyon ou Bordeaux, sauf peut-être si l'hypothèse du barreau Sud qui semble la moins onéreuse par ailleurs est retenue (pour Bordeaux exclusivement).

Réponse  RFF 20/12/2006
Monsieur,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité vers/depuis l’ouest du Massif Central. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’€ au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera d’y investir dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Il convient de noter que le projet de LGV Poitiers-Limoges est un projet qui améliore l’accessibilité de l’ensemble du Limousin aux métropoles et régions desservies par la grande vitesse ferroviaire, notamment l’Ile-de-France. Ainsi, Limoges ne sera plus qu’à 2h00 de Paris (au lieu de 2h50), Brive à 3h00 (au lieu de 3h50) et Cahors à 4h05. De plus, grâce au réseau TER, ce projet va au-delà des frontières du Limousin en améliorant l’accessibilité de villes comme Rodez et Aurillac.
Par ailleurs, le projet de LGV Poitiers-Limoges permettra à la Creuse de bénéficier de nouvelles possibilités d’accéder à Paris. Il y aura, grâce aux 10 allers-retours envisagés sur Paris, depuis Limoges, complémentarité avec l’offre depuis la Souterraine.

Pour ce qui est des dessertes futures sur l’axe Paris-Châteauroux-Limoges ou sur les relations transversales, dans l’état actuel de la législation, il est de la compétence de la SNCF (Grandes Lignes) et des Régions concernées (TER) de les définir.
Toutefois, Réseau ferré de France est conscient que la création d’une LGV desservant Limoges par Poitiers modifiera les services existants sur la ligne actuelle. La mise en œuvre d’un service performant (fréquence, cadencement, confort, positionnement horaire...) sur la ligne actuelle, notamment pour les habitants de la Creuse et du Sud de l’Indre, est à étudier, dès à présent, par l’ensemble des partenaires concernés, en relation avec la nécessité de procéder au renouvellement des matériels Corail et Téoz à l’horizon 2016.
Par ailleurs, l’expérience montre que la mise en service d’une LGV, si ses effets sont bien anticipés, n’engendre pas un appauvrissement des dessertes sur les lignes existantes.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°1132 de : FARGES Jacques - le 22/11/2006
Ne pensez-vous pas que ce projet de ligne à Grande Vitesse entre POITIERS et LIMOGES s’inscrit plus dans la configuration d’une future ligne transversale de la façade Atlantique vers l’Est de la France (Région Lyonnaise) et le Centre - Europe, plutôt que dans une radiale où le Centre du pays et tout le Massif Central à part le Nord-ouest qui nous concerne sont occultés ?

Réponse  RFF 04/12/2006
Monsieur,

Comme vous le suggérez, rien n’empêche de penser que la Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges puisse s’inscrire, dans les décennies à venir, dans une transversale reliant Poitiers à Lyon puis à l’Europe centrale. Cependant, à moyen terme, la transversale que vous évoquez ne fait pas partie de la liste des projets à étudier et à réaliser au cours des deux prochaines décennies telle que l’a définie le Comité Interministériel d’Aménagement et de Développement du Territoire (CIADT) du 18 décembre 2003.
Cela ne signifie pas que ce projet ne présente pas d’intérêt, mais que la réflexion sur son opportunité ne pourrait que s’inscrire à beaucoup plus long terme, compte tenu du nombre déjà particulièrement important des projets à l’étude et du caractère forcément limité des financements disponibles.

Mais le projet de LGV Poitiers-Limoges, en favorisant le désenclavement ferroviaire du Limousin, est aussi un projet d’aménagement du territoire pour le Massif Central. Il doit permettre d’ouvrir la région mais également Périgueux, Cahors, Aurillac et Rodez à Paris, au réseau national à grande vitesse et également sur les villes de la façade Atlantique. La grande vitesse ferroviaire constitue aujourd’hui un outil majeur de l’aménagement du territoire à travers sa capacité à « rapprocher » les villes et les territoires entre eux.
Le projet de LGV Poitiers-Limoges offre :
• une meilleure accessibilité du Limousin au réseau national de la grande vitesse, condition nécessaire (même si elle n’est pas suffisante) au développement territorial, surtout dans un contexte européen devenant de plus en plus concurrentiel. La connexion au réseau ferroviaire à grande vitesse national doit rapprocher significativement le limousin mais également Périgueux, Rodez, Aurillac et même Cahors de l’Ile-de-France (Paris-Limoges en 2h, Paris-Brive en 3h), mais aussi des métropoles desservies par la grande vitesse (Bordeaux, Lille, Strasbourg, Bruxelles...) ;
• une ouverture sur la façade atlantique, le Limousin se tourne, via Poitiers, vers la façade atlantique (la Rochelle, Royan, Bordeaux...). Cette ouverture représente un nouvel enjeu de développement pour l’ensemble du Limousin ;
• une meilleure relation entre deux capitales régionales : complémentaire des modes de transport qui maillent l’espace régional, cette LGV est de nature à développer les liens et les coopérations entre Limoges et Poitiers et à amplifier leur attractivité au-delà de leurs aires d’influence traditionnelles. Ce renforcement des liens repose sur un réseau plus efficace d’infrastructures de transport, aussi bien routières (RN 147) que ferroviaires (TER et TGV) voire aériennes.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°1126 de : FORT Jean-Michel-  36000 CHATEAUROUX - le 21/11/2006
Quels sont les objectifs en matière d'aménagement du territoire visés par le projet ligne grande vitesse Poitiers-Limoges ?

Réponse  RFF 06/12/2006
Monsieur,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges, en favorisant le désenclavement ferroviaire du Limousin, est un projet qui participe à l’aménagement de ce territoire.
Le projet de LGV Poitiers-Limoges offre une meilleure accessibilité du Limousin à Paris ainsi qu’au réseau national de la grande vitesse. Cela constitue une condition indispensable (même si elle n’est pas suffisante) au développement territorial, surtout dans un contexte européen devenant de plus en plus concurrentiel. La connexion au réseau ferroviaire à grande vitesse doit rapprocher significativement le Limousin mais également Périgueux, Rodez, Aurillac et même Cahors des centres de décision de l’Ile-de-France (Paris-Limoges en 2h, Paris-Brive en 3h), mais aussi des grandes métropoles desservies par la grande vitesse (Bordeaux, Lille, Strasbourg, Bruxelles...).
Par ailleurs, ce projet permet une ouverture sur la façade atlantique. Le Limousin se tourne, via Poitiers, vers la façade atlantique (la Rochelle, Royan, Bordeaux...). Cette ouverture représente un nouvel enjeu de développement pour l’ensemble du Limousin.
Enfin, cette LGV est de nature à renforcer les relations entre deux capitales régionales et leurs coopérations. Elle concourt donc à amplifier leur attractivité au-delà de leurs aires d’influence traditionnelles. Ce renforcement des liens repose sur un réseau plus efficace d’infrastructures de transport, aussi bien routières (RN 147) que ferroviaires (TER et TGV), voire aériennes.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°1125 de : ESCUDIER Philippe-  19110 BORT LES ORGUES - le 21/11/2006
il faudrait 2 heures pour Paris-Limoges via Poitiers et il nous faut encore 2 heures pour faire LImoges-Bort Les Orgues ! Quel va être l'intérêt pour nous d'avoir un TGV qui dessert la périphérie du Massif Central ?

Réponse  RFF 06/12/2006
Monsieur,


Réseau ferré de France a déjà réalisé des travaux qui ont permis des réductions de temps de parcours sur la ligne Ussel-Limoges (installation d’une commande centralisée, relèvements de vitesse de 80 à 90 km/h sur certains tronçons). Mais cette ligne présente un profil très sinueux qui ne permet pas d’envisager d’autres relèvements de vitesse conséquents sans investissement très lourd. Cependant, Réseau ferré de France investira en 2007 près de 4 millions d’euros pour le renouvellement d’une partie de la ligne entre Le Palais et Meymac. Couplée à des matériels autorails financés par la Région Limousin plus performants qu’antérieurement, ceci a déjà permis de réduire les temps de parcours.
Actuellement, le meilleur temps Bort-les-Orgues/Paris est de 5h44 via Clermont Ferrand (TER routier jusqu’à Clermont-Ferrand, puis correspondance avec un train Grandes Lignes). Avec la réalisation de la Ligne à Grande Vitesse Limoges-Poitiers, le temps de parcours pourrait être de l’ordre de 4h15 à 4h30 en faisant Bort-les-Orgues/Ussel en voiture (35 minutes environ), afin de pouvoir bénéficier pleinement des 10 allers-retours quotidiens Limoges-Paris. Le temps de parcours entre Ussel et Paris pourrait se décomposer de la façon suivante :
• Ussel-Limoges : 1h40 à 1h45 ;
• correspondance à Limoges : 10 minutes ;
• Limoges-Paris : 1h50 à 2h.
Ainsi, sous réserve de correspondances adaptées, le temps de parcours entre Bort-les-Orgues et Paris pourrait nécessiter 1h15 à 1h30 de moins qu’aujourd’hui. En cas d’utilisation du car entre Bort-les-Orgues et Ussel, tout dépendra de la rapidité de la correspondance à Ussel. Toutefois, avec l’arrivée du TGV, à l’instar d’autres régions, il est possible que la réorganisation concomitante des schémas de dessertes régionales et départementales permette une meilleure articulation des horaires et des correspondances plus rapides.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°1116 de : BOUYAT Patrick-  36000 CHATEAUROUX - le 20/11/2006
Favorable à la LGV Limoges-Poitiers, quelle part pourra-t-elle réserver aux entreprises régionales du Limousin et du Poitou dans la réalisation de la ligne à grande vitesse ?

Réponse  RFF 06/12/2006
Monsieur,

Pour la réalisation de ses projets, Réseau ferré de France est tenu de suivre le Code des Marchés Publics. Il ne peut donc réserver toute ou partie d’un chantier de réalisation d’une Ligne à Grande Vitesse (LGV) à quelque entreprise que ce soit.
Toutefois, l’exemple des récents chantiers de LGV (Est européenne, PACA…) montre que la réalisation d’une LGV constitue un véritable moteur pour l’économie, notamment locale. Ainsi, sur la LGV Est européenne, l’estimation DUP fait état de nombreux emplois directement liés à la construction de la ligne nouvelle :
• environ 63 000 d’emplois/an créés (un emploi/an = un emploi pendant un an) pour répondre à la demande des entreprises de construction travaillant sur le chantier ;
• 3700 emplois/an créés ou maintenus pour 150 millions d’euros d’investissement grâce à la construction du matériel roulant.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°1113 de : BOGUREAU Claudine-  36000 CHATEAUROUX - le 20/11/2006
L'établissement de la future gare LGV proche de l'aéroport de Châteauroux-Déols ne permettrait-elle pas et de développer la desserte sur Paris mais aussi l'activité aéroportuaire au départ de Châteauroux-Déols, d'où un remplissage dans les 2 sens ?

Réponse  RFF 06/12/2006
Madame,

Réseau ferré de France a étudié la possibilité d’une desserte de l’Indre par la Grande Vitesse, au travers de la proposition portée par l’association TGV Berry-Limousin-Pyrénées. La liaison Paris-Châteauroux, considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’€, consiste à utiliser pour partie la LGV Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au nord de Châteauroux, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux.
En première approche, Réseau ferré de France estime que cette première phase impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€, soit 1 milliard d’€ de plus que pour la LGV Poitiers-Limoges.
En plus de ce surcoût de 1 milliard d’€ de cette première phase par rapport au projet de LGV Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), un tel projet :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.
Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant de l’investissement, Réseau ferré de France a donc décidé de ne pas poursuivre l’étude d’un tel projet.
De plus, l’expérience montre que, pour que la complémentarité avion/TGV fonctionne parfaitement, il faut que le TGV desserve un aéroport de taille internationale offrant des vols et un hub transcontinentaux. A ce jour, en France, seul Roissy - Charles de Gaulle offre ces caractéristiques et il est à noter que la mise en service d’un TGV Brive-Limoges-Châteauroux-Roissy-Lille est en cours de discussion entre la SNCF et les Régions Centre et Limousin.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°1093 de : TROUVE Jeannine-  36000 CHATEAUROUX - le 20/11/2006
Au nom de quelle logique d'aménagement du territoire les habitants de l'Indre et de la région Centre seraient-ils écartés d'une desserte à grande vitesse ? Je souhaite le TGV par Châteauroux.

Réponse  RFF 04/12/2006
Madame,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour le Centre. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’€ au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Concernant la desserte de l’Indre par la Grande Vitesse, Réseau ferré de France a étudié cette possibilité au travers de la proposition portée par l’association TGV Berry-Limousin-Pyrénées. La liaison Paris-Châteauroux, considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’€, consiste à utiliser pour partie la LGV Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au nord de Châteauroux, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux. En première approche, Réseau ferré de France estime que cette première phase impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€, soit 1 milliard d’€ de plus que pour la LGV Poitiers-Limoges.
En plus de ce surcoût de 1 milliard d’€ de cette première phase par rapport au projet de LGV Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), un tel projet :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.
Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant de l’investissement, Réseau ferré de France a donc décidé de ne pas poursuivre l’étude d’un tel projet.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°1087 de : DEFORGE Christophe-  75015 PARIS - le 17/11/2006
Pourquoi un projet de ligne à grande vitesse Poitiers-Limoges qui est une abération en matière d'aménagement du territoire ?
Le tracé laisse complétement enclavés les départements de l'Indre et du Cher. Oui à la ligne à grande vitesse sur le tracé du POLT non au projet Poitiers-Limoges.

Réponse  RFF 29/11/2006
Monsieur,

Le choix de desservir par une Ligne à Grande Vitesse Limoges, via Poitiers, répond à un besoin exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de leur accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers. Ainsi, Limoges serait à moins de deux heures de Paris comme l’est déjà aujourd’hui Châteauroux.
Par ailleurs, le fait de rattacher le Limousin au futur axe européen à grande vitesse que constituera la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Sud Europe Atlantique est financièrement et techniquement la solution la plus avantageuse puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux qui, pour des performances similaires (Paris-Limoges en 2 heures), impliquerait un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€, soit 1 milliard d’€ de plus que pour la LGV Poitiers-Limoges.
Par ailleurs, le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges est un projet qui améliore l’accessibilité de l’ensemble du Limousin aux métropoles et régions desservies par la grande vitesse ferroviaire, notamment l’Ile-de-France. Ainsi, Limoges ne sera plus qu’à 2h00 de Paris (au lieu de 2h50), Brive à 3h00 (au lieu de 3h50) et Cahors à 4h05. De plus, grâce au réseau TER, ce projet va au-delà des frontières du Limousin en améliorant l’accessibilité de Périgueux, Rodez et Aurillac. La Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges est également un projet qui renforce très nettement les relations entre Poitiers et Limoges en permettant des liaisons en moins de 45 minutes entre deux villes regroupant plus de 450.000 habitants.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°1072 de : BOUSSIER Philippe-  36330 ARTHON - le 17/11/2006
Pourquoi une ligne Limoges-Poitiers alors qu'une ligne Limoges-Châteauroux-Paris serait beaucoup plus porteuse de développement économique pour l'axe Paris-Toulouse, Centre France ?

Réponse  RFF 29/11/2006
Monsieur,

Concernant, la desserte de l’Indre par la Grande Vitesse, Réseau ferré de France a étudié cette possibilité au travers de la proposition portée par l’Association TGV Berry-Limousin- Pyrénées. La liaison Paris-Châteauroux considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’euros, consiste à utiliser pour partie la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au sud d’Issoudun, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux.
En première approche, Réseau ferré de France estime que cette première phase impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’euros, soit 1 milliard d’€ de plus que pour la LGV Poitiers-Limoges.
En plus de ce surcoût de 1 milliard d’euros de cette 1ère phase par rapport au projet de LGV Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), un tel projet :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade Atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.
Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant de l’investissement, Réseau ferré de France a donc décidé de ne pas poursuivre l’étude d’un tel projet.
Concernant plus particulièrement, la question complexe des relations entre le développement économique et la création d’une Ligne à Grande Vitesse, nous vous invitons à vous reporter à l’étude réalisée dans le cadre de ce débat, intitulé Etude prospective des effets d’aménagement et de développement des territoires, disponible sur le site internet de la Cpdp ou consultable dans ses locaux à Limoges.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°1052 de : SCATIGNA Bernadette-  16420 MONTROLLET - le 06/11/2006
La France des régions demain, y a t-on pensé ? La France sans pétrole : le développement des TER s'arrêtant en de nombreux endroits, serait plus utile pour la population active afin de pouvoir se rendre sur son lieu de travail sans voiture, que la LGV.
Avec l'engouement intensif des jeunes couples et la nécessité budgétaire de s'implanter à la campagne, les maisons sortent de terre comme des champignons dans nos villages.

Réponse  RFF 16/11/2006
Madame,

La ligne TER Poitiers-Limoges fait actuellement l’objet d’un important programme de modernisation dont la première phase des travaux se terminera fin 2008.
Ce programme permettra de gagner, à terme, près de 25 minutes (11 minutes en première phase) et de multiplier par 2, puis par 3, le nombre d’allers-retours quotidiens entre Poitiers et Limoges (15 allers-retours envisagés à terme). Ce projet offrira une desserte fine et dense du territoire en reliant les bassins de vie de Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac ou Nantiat aux capitales régionales que sont Limoges et Poitiers.
Il s’agit là d’un projet à l’échelle régionale qui offrira à Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac et Nantiat, des conditions d’accès optimum aux gares TGV de Limoges Bénédictins et Poitiers.
Cette modernisation illustre parfaitement la complémentarité et les synergies possibles entre les réseaux TER et TGV à l’instar des projets qui pourraient être mis en œuvre dans le cadre des futurs contrats de projets.


Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°1044 de : GUGLIERMINA Nathalie-  87000 LIMOGES - le 03/11/2006
Je vous remercie de votre réponse.
Toutefois, elle ne répond pas à ma question puisque je donne géographiquement la notion de réseau sur Poitiers et ses environs... De plus, je pensais par transports en commun : de proximité tels bus, cars, Dessertes, location vélo et cyclomoteurs par exemple... pour se rendre aux communes voisines et ZAC, ZI, et dans Poitiers.
Y-a-t-il un plan de redéploiement de proximité pour se déplacer de la sortie du TGV vers Poitiers et alentours avec d'autres partenaires ? Telle est ma question.
Je vous remercie donc de m'apporter une réponse en rapport avec ma question.

Réponse  RFF 09/01/2007
Votre question concernerait davantage la mairie de Poitiers que RFF, maître d'ouvrage du projet.
La Commission ne peut donc vous transmettre de réponse à votre question.

Question n°1043 de : PALOMAR Félix-  36330 Le POinçonnet - le 03/11/2006
En réponse à votre courrier du 18/10 dont je vous remercie, il est trés instructif d'apprendre qu'en apparence la Région Limousin a pesé d'une façon prépondérante sur le choix de Poitiers. Qu'en est-il des autres régions?
Pourquoi et au nom de quoi sont -elles écartées?
Il est précisé que la desserte Paris-Chateauroux-Limoges sera modernisée - Comment ?
En tant qu'utilisateur , il faut 2 heures pour Chateauroux-Paris, est-il prévu d'améliorer ce délai et de ce fait de désenclaver cette région ou est-il prévu de faire une fois de plus de cette région un autre désert économique?
Pour info, si vous souhaitez vous rendre à Toulouse dans la semaine, c'est un vrai parcours du combattant, plus de lignes directes - pas d'horaires le soir..... Quid donc?

Réponse  RFF 11/12/2006
Monsieur,

Tout au long des études préparatoires au débat public, un comité de suivi, composé des principales collectivités territoriales des deux régions directement concernées par ce projet, a été tenu informé du déroulement et des résultats de celles-ci. Ce comité de suivi était composé de représentants de l’Etat, des Régions Poitou-Charentes et Limousin, des Conseils généraux de la Creuse, de la Corrèze, de la Haute-Vienne et de la Vienne, ainsi que des représentants des Communautés d’agglomérations de Poitiers, Limoges et Brive et de représentants de la SNCF et Réseau ferré de France.
Concernant la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux, Réseau ferré de France a mis en œuvre au cours des trois dernières années un programme de travaux qui a porté sur la régénération de la section Les Aubrais-Vierzon, pour un montant de 135 millions d’euros.
Concernant les caractéristiques techniques de cette section, celles-ci sont déjà excellentes puisque près de 75% du trajet peuvent être parcourus à une vitesse entre 160 km/h et 200 km/h, ce qui en fait l’une des lignes les plus rapides de France (hors LGV). De ce fait, les possibilités d’augmentation de la vitesse entre Paris et Châteauroux sont limitées, et quand bien même elles le sont, elles supposent la réalisation de travaux très lourds et très coûteux, pour un gain de temps de l’ordre de 10 à 11 minutes seulement, sauf à investir très lourdement. Par ailleurs, des travaux de sécurité sont déjà engagés ; il s’agit de la suppression de 5 passages à niveau dans l’Indre.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°1000 de : LERON Michel-  15 000 AURILLAC - le 24/10/2006
Vous ne pensez pas que l'on a perdu assez de temps concernant l'aménagement du Massif Central ?

Réponse  RFF 11/12/2006
Monsieur,

Le projet d’une Ligne à Grande Vitesse (LGV) entre Poitiers et Limoges a été retenu par Réseau ferré de France à l’issue de nombreuses études. Ce choix a été établi en tenant compte non seulement des avantages spécifiques du projet, mais aussi de l’expression des attentes des acteurs du Limousin et de l’évolution du contexte ferroviaire, notamment l’opportunité que constitue aujourd’hui la réalisation de la LGV Sud Europe Atlantique.

L’idée d’une LGV entre Poitiers et Limoges a déjà plus de 15 ans. Dans une forme très semblable à celle présentée aujourd’hui, elle a été étudiée par la SNCF dans le cadre de la préparation du schéma directeur ferroviaire de 1992.
A l’époque, deux hypothèses ont alors été envisagées pour desservir le Limousin par la grande vitesse :
• une LGV entre Poitiers et Limoges s’appuyant sur la future LGV Sud Europe Atlantique ;
• une amélioration des performances de la ligne existante Paris-Orléans-Limoges à travers des aménagements de la ligne (notamment au nord de Vierzon) et la construction de tronçons de LGV (à la sortie de Paris et au sud de Vierzon) : le projet appelé « TGV Limousin ».
En 1991, c’est le projet de TGV Limousin qui a été retenu par les pouvoirs publics, après consultation des collectivités territoriales. Ce choix était alors principalement justifié par la réalisation d’une branche commune avec le projet de TGV Auvergne (les deux projets étant alors communément associés sous l’expression de « Y renversé »).
L’abandon du projet de TGV Auvergne ainsi que les conclusions du rapport Rouvillois en 1996, demandé par le ministre en charge des Transports de l’époque, ont remis en cause l’intérêt du projet de TGV Limousin et ce projet n’a finalement pas été poursuivi.

Le projet de LGV Poitiers-Limoges s’inscrit dans un contexte nouveau, celui de la mise en place d’un axe à grande vitesse sur la façade atlantique et la volonté du Limousin de voir conjointement la région s’ouvrir sur ce réseau et améliorer son accessibilité sur Paris et l’Ile-de-France.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°967 de : FRELON Pierre-  36 270 EGUZON - CHANTÔME - le 18/10/2006
Quesl sera l'avenir de l'Indre et de la Creuse ?

Réponse  RFF 15/11/2006
Monsieur,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour l’Indre et la Creuse. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Concernant la définition des dessertes sur la ligne actuelle Paris-Limoges-Toulouse, dans l’état actuel de la législation, il est de la compétence de la SNCF (Grandes Lignes) et de la Région Centre (TER) de la définir. Toutefois, Réseau ferré de France est conscient que la création d’une LGV desservant Limoges par Poitiers modifiera les services existants sur la ligne actuelle Paris-Limoges-Toulouse et impliquera la recherche de nouveaux dispositifs pour la desserte de l’Indre. La mise en œuvre d’un service performant (fréquence, cadencement, confort, positionnement horaire...) sur l’actuelle ligne Paris-Limoges-Toulouse, complémentaire de l’offre de la LGV Poitiers-Limoges, est à étudier, dès à présent, par l’ensemble des partenaires concernés, en relation avec la nécessité de procéder au renouvellement des matériels Corail et Téoz à l’horizon 2016.
Par ailleurs, l’expérience montre que l’arrivée du TGV est l’occasion pour l’ensemble de ces acteurs d’entreprendre des aménagements, parfois importants, notamment en matière d’accessibilité aux gares et de correspondances entre les différents modes de transport.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°963 de : POUGET Patricia-  36330 LE POINCONNET - le 18/10/2006
Que faites vous des industriels et des emplois sur Châteauroux ?

Réponse  RFF 15/11/2006
Madame,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges-Toulouse et à la pérennité d’une desserte de qualité. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’€ au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Réseau ferré de France propose, grâce à la réalisation de la LGV Poitiers-Limoges, de desservir le Limousin par la grande vitesse en le connectant lui aussi à la LGV Sud Europe Atlantique. Cette solution tire parti des avantages apportés par cette infrastructure en cours de réalisation. Ce qui permet in fine de proposer un projet à un coût réaliste et finançable (entre 1,15 et 1,3 milliard d’€).
Concernant plus particulièrement, la question complexe des relations entre le développement économique et la création d’une Ligne à Grande Vitesse, nous vous invitons à vous reportez à l’étude réalisée dans le cadre de ce débat, intitulé Etude prospective des effets d’aménagement et de développement des territoires, disponible sur le site internet de la Cpdp ou consultable dans ses locaux à Limoges.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°943 de : MIZRAHI Maurice-  36 000 CHÂTEAUROUX - le 16/10/2006
Quel développement pour la Région Centre et Limousin apporterait la création d'une ligne TGV Paris-Toulouse via Châteauroux ?

Réponse  RFF 15/11/2006
Monsieur,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges-Toulouse et à la pérennité d’une desserte de qualité. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’€ au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
La réalisation d’une Ligne à Grande Vitesse (LGV) Paris-Limoges-Toulouse impliquerait un investissement de l’ordre de 8 milliards d’€, ce qui, dans le contexte économique actuel, s’avère difficilement réalisable. De plus, Toulouse et la Région Midi-Pyrénées ont choisi récemment de se connecter à la LGV Sud Europe Atlantique, à Bordeaux, pour accéder à Paris. Ainsi, Toulouse ne sera plus, via Bordeaux, qu’à 3h10 de Paris et la quasi totalité des voyageurs empruntera alors cet itinéraire. Dans ce contexte, la réalisation d’une LGV Paris-Toulouse par Limoges n’est plus d’actualité.
Réseau ferré de France propose, grâce à la réalisation de la LGV Poitiers-Limoges, de desservir le Limousin par la grande vitesse en le connectant lui aussi à la LGV Sud Europe Atlantique. Cette solution tire parti des avantages apportés par cette infrastructure en cours de réalisation. Ce qui permet in fine de proposer un projet à un coût réaliste et finançable (entre 1,15 et 1,3 milliard d’€).
Concernant plus particulièrement, la question complexe des relations entre le développement économique et la création d’une Ligne à Grande Vitesse, nous vous invitons à vous reportez à l’étude réalisée dans le cadre de ce débat, intitulé Etude prospective des effets d’aménagement et de développement des territoires, disponible sur le site internet de la Cpdp ou consultable dans ses locaux à Limoges.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°906 de : CONFOLANT Hubert-  36 300 LE BLANC - le 12/10/2006
Pourquoi vouloir encore isoler davantage la Région Centre si l'on veut faire de l'aménagement du territoire ?

Réponse  RFF 02/11/2006
Monsieur,

Le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des transports le 22 mai 2006.
Pour ce qui est des dessertes futures sur la ligne actuelle Paris-Limoges-Toulouse, dans l’état actuel de la législation, il est de la compétence de la SNCF (Grandes Lignes) et des régions (TER) concernées par cet axe de les définir. Toutefois, RFF est conscient que la création d’une LGV desservant Limoges par Poitiers impliquera la recherche de nouveaux dispositifs pour la desserte de Châteauroux, afin d’offrir un service adapté aux nouveaux besoins des usagers (fréquence, cadencement, confort, positionnement horaire...). Cette recherche se fera en relation avec la nécessité de procéder, à l’horizon de la mise en service du projet, au renouvellement du matériel Corail actuel.
Par ailleurs, il convient de noter que la mise en service d’une LGV n’implique pas un appauvrissement systématique des dessertes sur les lignes existantes, comme l’illustre le service Aqualys mis en œuvre par la Région Centre sur les relations Tours-Blois-Orléans-Paris. Ce service propose une desserte fine des villes situées sur la ligne classique Tours-Orléans-Paris qui vient compléter l’offre TGV entre Tours et Paris.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°889 de : SCHOEPFE Pascal-  19 600 CHASTEAUX - le 12/10/2006
Pourquoi proposer un TGV Limoges-Poitiers au détriment des gares de la ligne POLT où le potentiel usagers est plus grand dans le cadre d'un développement durable ?

Réponse  RFF 03/11/2006
Monsieur,

Le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour la Région Centre. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Suite à la décision du 18 décembre 2003, en comité interministériel d’aménagement et de développement du territoire (CIADT qui a conduit à ne pas poursuivre le projet de TGV pendulaire Paris-Limoges-Toulouse, les représentants du Limousin ont exprimé la volonté de bénéficier d’une amélioration significative de leur accessibilité à l’Ile de France, de voir renforcer leurs relations avec Poitiers et la façade atlantique et de mettre ainsi Limoges à deux heures de Paris comme l’est déjà aujourd’hui Châteauroux.
Par ailleurs, le fait de rattacher le Limousin au futur axe européen à grande vitesse que constituera la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Sud Europe Atlantique est financièrement la solution la plus avantageuse puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux qui, pour des performances similaires (Paris-Limoges en 2 heures), impliquerait un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€.

Par ailleurs, en matière d’évaluation des trafics, ce n’est pas la population des villes traversées qui est prise en compte mais le nombre de personnes désirant se déplacer et pour lesquelles le projet présente un avantage (gain de temps, fréquence des dessertes, correspondance en moins, qualité du service en plus…) susceptible de leur faire préférer le train à un autre mode de transport. Ceci explique pourquoi il n’y a pas de corrélation directe entre les rapports de population entre deux projets et le rapport de trafic entre deux projets.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°857 de : REDOU Jacques-  87000 LIMOGES - le 05/10/2006
Peut-on voir cette ligne comme étant le maillon de départ d'un grand projet consistant à aller rejoindre la ligne sud est (à long terme bien entendu )?

Réponse  RFF 24/10/2006
Monsieur,

Comme vous le suggérez, rien n’empêche de penser que la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges puisse s’inscrire, dans les décennies à venir, dans un grand projet allant rejoindre le sud-est. Cependant, à moyen terme, la transversale que vous évoquez ne fait pas partie de la liste des projets à étudier et à réaliser au cours des deux prochaines décennies telle que l’a définie le Comité Interministériel d’Aménagement et de Développement du Territoire (CIADT) du 18 décembre 2003.
Cela ne signifie pas que ce projet ne présente pas d’intérêt, mais que la réflexion sur son opportunité ne pourrait que s’inscrire à beaucoup plus long terme, compte tenu du nombre déjà particulièrement important des projets à l’étude et du caractère forcément limité des financements disponibles.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°845 de : LUREAU Catherine-  36120 ARDENTES - le 03/10/2006
Au regard du projet Poitiers-Limoges, comment RFF voit-il l'aménagement du territoire ?

Réponse  RFF 02/11/2006
Madame,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour le Centre. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’€ au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Le projet de LGV Poitiers-Limoges, en favorisant le désenclavement ferroviaire du Limousin, nous semble participer à l’aménagement de ce territoire. Il doit permettre d’ouvrir la région mais également Périgueux, Cahors, Aurillac et Rodez à Paris, au réseau national à grande vitesse et également sur les villes de la façade Atlantique. La grande vitesse ferroviaire constitue aujourd’hui un outil majeur de l’aménagement du territoire à travers sa capacité à « rapprocher » les villes et les territoires entre eux.
Le projet de LGV Poitiers-Limoges offre :
• une meilleure accessibilité du Limousin au réseau national de la grande vitesse, condition nécessaire (même si elle n’est pas suffisante) au développement territorial, surtout dans un contexte européen devenant de plus en plus concurrentiel. La connexion au réseau ferroviaire à grande vitesse national doit rapprocher significativement le limousin mais également Périgueux, Rodez, Aurillac et même Cahors de l’Ile-de-France (Paris-Limoges en 2h, Paris-Brive en 3h), mais aussi des métropoles desservies par la grande vitesse (Bordeaux, Lille, Strasbourg, Bruxelles...) ;
• une ouverture sur la façade atlantique : le Limousin se tourne, via Poitiers, vers la façade atlantique (la Rochelle, Royan, Bordeaux...). Cette ouverture représente un réel enjeu de développement pour l’ensemble du Limousin ;
• une meilleure relation entre deux capitales régionales : complémentaire des modes de transport qui maillent l’espace régional, cette Ligne à Grande Vitesse est de nature à développer les liens et les coopérations entre Limoges et Poitiers et à amplifier leur attractivité au-delà de leurs aires d’influence traditionnelles. Ce renforcement des liens repose sur un réseau plus efficace d’infrastructures de transport, aussi bien routières (RN 147) que ferroviaires (TER et TGV), voire aériennes.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°837 de : FLORI Monique-  36000 CHATEAUROUX - le 03/10/2006
Est-ce que cela ne risque pas de nuire au potentiel que représente les dernières villes du grand bassin Parisien (Châtauroux par exemple) ?

Réponse  RFF 24/10/2006
Madame,

Pour Réseau ferré de France, le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour le Centre et l’Indre. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Concernant les dessertes futures de Châteauroux, dans l’état actuel de la législation, il est de la compétence de la SNCF et de la Région Centre de les définir. Cependant, Réseau ferré de France est conscient que la création d’une LGV desservant Limoges, quelle qu’elle soit, modifiera les services existants sur la ligne actuelle Paris-Limoges. La réalisation de la LGV Poitiers-Limoges, comme celle d’une LGV desservant Châteauroux, impliquera donc la recherche de nouveaux dispositifs pour la desserte des agglomérations de la région Centre desservies par cette ligne, afin d’offrir un service adapté aux nouveaux besoins des usagers. A ce titre, il convient de noter que la mise en service d’une LGV n’implique pas un appauvrissement systématique des dessertes sur les lignes existantes, comme l’illustre le service Aqualys mis en œuvre par la Région Centre sur les relations Tours-Blois-Orléans-Paris. Ce service propose une desserte fine des villes situées sur la ligne classique Tours-Orléans-Paris qui vient compléter l’offre TGV entre Tours et Paris.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°828 de : BEDOUET RENEDO Isabelle-  19100 BRIVE - le 03/10/2006
Peut-on imaginer qu'après Limoges, le TGV viendra jusqu'à Brive ?

Réponse  RFF 24/10/2006
Madame,

Réseau ferré de France a basé ses estimations sur une offre TGV de 11 allers-retours par jour à la mise en service de la ligne :
• 10 allers-retours Paris-Limoges-Brive quotidiens, dont 1 sans arrêt à Poitiers (2 seront prolongés jusqu’à Cahors) ;
• 1 aller-retour assurera quotidiennement la relation Lille-Limoges-Brive, avec un arrêt à l’aéroport Paris-Charles de Gaulle et à Poitiers.
Il est donc prévu que tous les TGV desservant Limoges desservent également Brive. Il sera donc possible, grâce à ce projet, de faire Brive-Paris en environ 3h00 et ce, sans changement.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°820 de : BARBE Christophe-  87000 LIMOGES - le 03/10/2006
Ne pense-t-on pas "enclaver" la zone comprise entre Limoges et Toulouse avec ce projet ?

Réponse  RFF 02/11/2006
Monsieur,

RFF a basé ses estimations sur une offre TGV de 11 allers-retours par jour à la mise en service de la ligne :
• 10 allers-retours Paris-Limoges-Brive quotidiens, dont 1 sans arrêt à Poitiers (2 seront prolongés jusqu’à Cahors)
• 1 aller-retour assurera quotidiennement la relation Lille - Limoges- Brive, avec un arrêt à l’aéroport Paris-Charles de Gaulle et à Poitiers.
Ainsi, 2 TGV par jour permettront de faire Paris depuis Cahors ou Cahors-Paris sans changer de train en 4h05 (meilleur temps). D’autres possibilités pourraient être envisagées en correspondance à Limoges mais dans l’état actuel de la législation, il est de la compétence de la SNCF (Grandes Lignes) et des Régions Limousin et Midi-Pyrénées (TER) de définir les dessertes futures sur la ligne actuelle Paris-Limoges-Toulouse.
Il convient de noter que Cahors pourra également grâce à la future Ligne à Grande Vitesse Bordeaux-Toulouse accéder à Paris via Montauban


Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.


SNCF.
Aujourd'hui, les Corréziens et les Lotois utilisent principalement les trains qui desservent Brive-la-Gaillarde et Cahors, pour se rendre à Paris ou au-delà. Avec le projet de LGV Poitiers-Limoges, ces villes continueront à être desservies par des TGV qui emprunteront le nouvel itinéraire via Poitiers. Les gains de temps proposés par la nouvelle infrastructure entre Paris et Limoges seront normalement répercutés sur Paris-Brive et Paris-Cahors.

Pour les voyageurs qui empruntent aujourd'hui un TER en correspondance à Brive ou à Cahors, et sans engager la position du Conseil Régional Limousin, autorité organisatrice des transports régionaux, on peut penser qu'à l'occasion de ce projet et du nouveau schéma de dessertes mis en place, le plan de transport des TER sera refondu et ajusté pour garantir les meilleures correspondances.

Question n°802 de : ALLARD Paul-  19100 BRIVE - le 29/09/2006
Pourquoi vient-il d'être lancé une étude pour porter la vitesse des TGV existants à 360 km/h, ce qui va entraîner des aménagements coûteux des voies ferrées et peut être aussi des rames TGV alors que se pose déjà le financement des lignes à créer comme celle de Poitiers-Limoges ?
La politique d'aménagement du territoire ne devrait-elle pas priviliégier les régions non desservies au lieu d'accentuer l'avance déjà prise par les régions déjà équipées depuis 25 ans pour la première ?

Réponse  RFF 19/12/2006
Monsieur,

L’expérimentation actuellement réalisée par la SNCF sur l’aptitude de son matériel à circuler à 360 km/h s’intègre dans un processus d’évolution des performances de ce dernier.
Pour Réseau ferré de France, une telle vitesse commerciale ne constitue pas une finalité en soi et il semble prématuré de vouloir relever les vitesses actuelles vers une telle limite. En effet, Réseau ferré de France s’interroge sur les conséquences que pourrait entraîner la généralisation d’une telle vitesse sur ses futures Lignes à Grande Vitesse, notamment en matière de maintenance et de consommation d’énergie, et les répercussions économiques qui en découleraient.
Actuellement, les infrastructures réalisées ou en cours de réalisation le sont sur la base d’une vitesse théorique maximum de 350 km/h et les vitesses commerciales actuelles sont de 300 km/h. Les TGV qui emprunteront la Ligne à Grande Vitesse Est européenne à la mi 2007 seront les premiers à circuler à une vitesse commerciales de 320 km/h.
Le projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges est donc conçu sur la base de TGV circulant à 320 km/h sur une infrastructure permettant une vitesse théorique de 350 km/h.

Ce projet qui rattache le Limousin au futur axe européen à grande vitesse que constituera la Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique est, en matière d’aménagement du territoire, une solution qui a toute sa pertinence et qui, financièrement, est la solution la plus avantageuse puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux qui, pour des performances similaires (Paris-Limoges en 2 heures), impliquerait un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€, soit 1 milliard d’€ de plus que pour la LGV Poitiers-Limoges.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°800 de : GORGE Muriel-  36130 DEOLS - le 29/09/2006
Au vue de notre situation géographique et de nos services de transport et de communication, ne serait-il pas pertinent d'obtenir une ligne de TGV pour Châteauroux, afin d'assurer un développement économique viable ?

Réponse  RFF 16/10/2006
Madame,

La desserte de Limoges par une ligne nouvelle à grande vitesse passant par Vierzon et Châteauroux, à proximité du département du Cher, a été analysée, Cette possibilité, considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’euros, consiste à utiliser pour partie la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au sud d’Issoudun, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux.
En première approche, Réseau ferré de France estime que cette solution impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’euros.
En plus du surcoût de plus de 1 milliard d’euros de cette 1ère phase par rapport au projet de LGV Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), une telle réalisation :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade Atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.

Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant très élevé de l’investissement nécessaire, Réseau ferré de France a décidé de ne pas poursuivre l’étude d’une telle proposition.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°794 de : JARRY Pierre-  85340 OLONNE SUR MER - le 29/09/2006
Les départements suivants l'Indre et la Creuse (Châteauroux, Guéret et La Souterraine) ainsi que la Dordogne (Périgueurx Bergerac) et la Corrèze (sud de Brive) et enfin le Lot (Souillac-Cahors) seront fortement pénalisés. Comment seront-ils desservis ?

Réponse  RFF 02/11/2006
Monsieur,

Le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des transports le 22 mai 2006.
Pour ce qui est des dessertes futures sur la ligne actuelle Paris-Limoges-Toulouse, dans l’état actuel de la législation, il est de la compétence de la SNCF (Grandes Lignes) et des régions (TER) concernées par cet axe de les définir. Toutefois, RFF est conscient que la création d’une LGV desservant Limoges par Poitiers impliquera la recherche de nouveaux dispositifs pour la desserte de Châteauroux, afin d’offrir un service adapté aux nouveaux besoins des usagers (fréquence, cadencement, confort, positionnement horaire...). Cette recherche se fera en relation avec la nécessité de procéder, à l’horizon de la mise en service du projet, au renouvellement du matériel Corail actuel.

Toutefois, il convient de noter que la mise en service d’une LGV n’implique pas un appauvrissement systématique des dessertes sur les lignes existantes, comme l’illustre le service Aqualys mis en œuvre par la Région Centre sur les relations Tours-Blois-Orléans-Paris. Ce service propose une desserte fine des villes situées sur la ligne classique Tours-Orléans-Paris qui vient compléter l’offre TGV entre Tours et Paris.

Par ailleurs, il faut remarquer que grâce aux complémentarités entres les réseaux TGV et TER, Périgueux, Cahors, Aurillac et Rodez tireront bénéfice du projet puisque ces villes verront leur temps d’accès à Paris, diminuer de 50 minutes à 1 heure par rapport au temps actuel.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°776 de : ROTY Yves-  36000 CHATEAUROUX - le 29/09/2006
Le coût économique et social a -t-il véritablement été évalué par RFF entre la solution via Châteauroux ou via Poitiers ?

Réponse  RFF 02/11/2006
Monsieur,

Le fait de rattacher le Limousin au futur axe européen à grande vitesse que constituera la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Sud Europe Atlantique est financièrement la solution la plus avantageuse puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€.
Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux, considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’euros. Cette proposition consiste à utiliser pour partie la Ligne à Grande Vitesse Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au sud d’Issoudun, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux. En première approche, Réseau ferré de France estime que cette première phase impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’euros, soit 1 milliard d’€ de plus que pour la LGV Poitiers-Limoges et ce sans apporter d’avantages supplémentaires au Limousin.

En plus du surcoût de plus de 1 milliard d’euros de cette 1ère phase par rapport au projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), une telle réalisation :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade Atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la Ligne à Grande Vitesse Atlantique.

Pour l’ensemble de ces raisons, Réseau ferré de France a décidé de ne pas poursuivre plus en avant l’étude d’une telle proposition.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°744 de : HUARD Stéphane-  18120 LAZENAY - le 28/09/2006
Commnent peut-on parler d'un projet TGV LIMOGES - PARIS sans y associer le département du CHER ?

Réponse  RFF 02/11/2006
Monsieur,

Le choix de desservir par une Ligne à Grande Vitesse Limoges, via Poitiers, répond à un besoin exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de leur accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers et ainsi mettre Limoges à moins de deux heures de Paris comme l’est déjà aujourd’hui Châteauroux.
Le fait de rattacher le Limousin au futur axe européen à grande vitesse que constituera la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Sud Europe Atlantique est financièrement la solution la plus avantageuse puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux, considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’euros. Cette proposition consiste à utiliser pour partie la Ligne à Grande Vitesse Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au sud d’Issoudun, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux. En première approche, Réseau ferré de France estime que cette première phase impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’euros, soit 1 milliard d’€ de plus que pour la LGV Poitiers-Limoges et ce sans apporter d’avantages supplémentaires au Limousin.
En plus du surcoût de plus de 1 milliard d’euros de cette 1ère phase par rapport au projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), une telle réalisation :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade Atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la Ligne à Grande Vitesse Atlantique.

Pour l’ensemble de ces raisons, Réseau ferré de France a décidé de ne pas poursuivre l’étude d’une telle proposition.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°728 de : HALLAM Eric - le 25/09/2006
"I attended the first debate in Limoges. I thoght the standard of presentation very poor and amateurish for such an important project."
J'ai assisté à la 1ère réunion du Débat Public et j'ai trouvé la présentation très pauvre et d'un niveau amateur.

"here was no serious questions on the socio-economic impacts of the LGV. What will happen to the communities it will affect? Their economy and social structure?"
N'y a -t-il pas de questions sérieuses sur l’impact socio-économique de la LGV ? Qu’arrivera-t-il aux communes qui seront affectées du point de vue économique et social ?

Réponse  RFF 02/11/2006
Monsieur,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges est un projet qui améliore l’accessibilité de l’ensemble du Limousin aux métropoles et régions desservies par la grande vitesse ferroviaire, notamment l’Ile-de-France. Ainsi, Limoges ne sera plus qu’à 2h00 de Paris (au lieu de 2h50), Brive à 3h00 (au lieu de 3h50). De plus, grâce au réseau TER, ce projet va au-delà des frontières du Limousin en améliorant l’accessibilité de Périgueux, Rodez et Aurillac. La LGV Poitiers-Limoges est également un projet qui renforce très nettement les relations entre Poitiers et Limoges en permettant des liaisons en moins de 45 minutes entre les deux villes, contre plus de 2h00 actuellement.
Ce projet concourt donc à relier l’ensemble du Limousin aux grands centres économiques et de décisions et à renforcer la création d’un bipôle urbain (Poitiers-Limoges) de taille nationale. Pour ce qui est de l’analyse plus précise des apports économiques susceptibles d’intervenir, nous vous invitons à vous reporter à l’étude réalisée sur ce sujet (« Etude prospective des effets d’aménagement et de développement des territoires »), disponible sur le site Internet de la Cpdp et dans ses locaux à Limoges. Cette étude montre, à la lumière d’autres exemples de LGV existantes, que la LGV Poitiers-Limoges pourrait avoir des effets économiques et de développement directs ou induits, mais qui sont étroitement liés aux projets de développement portés par les collectivités territoriales.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°717 de : NICOULAUD SERGE-  86800 CHASSENEUIL - le 22/09/2006
Comment peut-on négliger de manière aussi flagrante l'aménagement du territoire ?

Réponse  RFF 02/11/2006
Monsieur,

Le projet de LGV Poitiers-Limoges est un véritable projet d’aménagement du territoire car, en desservant Limoges et Brive, il améliore significativement l’accessibilité de l’ensemble du Limousin aux métropoles (Paris, Lille, Bordeaux, Roissy / Charles de Gaulle, Londres, Bruxelles...) et régions desservies par la grande vitesse ferroviaire. En effet, grâce au réseau TER, il est possible de connecter Ussel, Tulle et même Guéret au réseau à grande vitesse et de les faire bénéficier de gains de temps significatifs sur les relations citées précédemment.
De même, et toujours grâce aux complémentarités entre le réseau à grande vitesse et le réseau TER, ce projet va au-delà des frontières du Limousin en améliorant l’accessibilité de Périgueux, Rodez ou Aurillac au réseau ferroviaire à grande vitesse et à l’Ile de France.
Enfin, ce projet renforce les relations entre les capitales régionales de Poitou-Charentes et du Limousin et ouvre l’ensemble du Limousin sur la façade atlantique, en permettant des liaisons en moins de 45 minutes entre Poitiers et Limoges, contre 2h00 actuellement.
En améliorant les temps d’accès à Paris, puisque Limoges ne sera plus qu’à 2h00 (au lieu de 2h50) de Paris et Brive à 3h00 (au lieu de 3h50), le projet de LGV, grâce aux complémentarités avec les autres réseaux de transport en commun, notamment le TER, constitue un véritable projet d’aménagement du territoire.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°716 de : PIGET Jean-  36800 ST GAULTIER - le 22/09/2006
Avec un tracé TGV Poitiers-Limoges que deviendrait le département de l'Indre au niveau ferroviaire ?
Quel serait son avenir économique ?

Réponse  RFF 02/11/2006
Monsieur,

Le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des transports le 22 mai 2006.
Dans l’état actuel de la législation, il est de la compétence de la SNCF (Grandes Lignes) et de la Région Centre (TER) de définir les dessertes futures sur la ligne actuelle Paris-Limoges-Toulouse. Toutefois, Réseau ferré de France est conscient que la création d’une LGV desservant Limoges, qu’elle passe par Poitiers ou Châteauroux, modifiera les services existants sur la ligne actuelle Paris-Limoges-Toulouse et impliquera la recherche de nouveaux dispositifs pour la desserte de l’Indre. La mise en œuvre d’un service performant (fréquence, cadencement, confort, positionnement horaire...) sur l’actuelle ligne Paris-Limoges-Toulouse, complémentaire de l’offre de la LGV Poitiers-Limoges, est à étudier, dès à présent, par l’ensemble des partenaires concernés, en relation avec la nécessité de procéder au renouvellement des matériels Corail et Téoz à l’horizon 2016.
Parallèlement, il convient de noter que la mise en service d’une LGV n’implique pas un appauvrissement systématique des dessertes sur les lignes existantes, comme l’illustre le service Aqualys mis en œuvre par la Région Centre sur les relations Tours-Blois-Orléans-Paris. Ce service propose une desserte fine des villes situées sur la ligne classique Tours-Orléans-Paris qui vient compléter l’offre TGV entre Tours et Paris.

Concernant, la desserte de l’Indre par la Grande Vitesse, Réseau ferré de France a étudié cette possibilité au travers de la proposition portée par l’Association TGV Berry-Limousin-Midi Pyrénées. La liaison Paris-Châteauroux considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’euros, consiste à utiliser pour partie la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au sud d’Issoudun, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux.
En première approche, Réseau ferré de France estime que cette première phase impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’euros, soit 1 milliard d’€ de plus que pour la LGV Poitiers-Limoges et ce sans apporter d’avantages supplémentaires au Limousin.
En plus de ce surcoût de 1 milliard d’euros de cette 1ère phase par rapport au projet de LGV Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), un tel projet :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade Atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.
Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant de l’investissement, Réseau ferré de France a donc décidé de ne pas poursuivre l’étude d’un tel projet.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°700 de : DEZERT André-  23000 ST LEGER LE GUERETOIS - le 22/09/2006
En quoi ce projet est un projet d'aménagement du territoire pour la Creuse ?

Réponse  RFF 02/11/2006
Monsieur,

Au delà des gains de temps que pourra procurer ce nouvel itinéraire (près d’une demi-heure pour les habitants d’Aubusson), le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges permettra à la Creuse de bénéficier de nouvelles possibilités d’accéder à Paris. Il y aura, grâce aux 10 allers-retours envisagés sur Paris depuis Limoges, complémentarité avec l’offre depuis la Souterraine.
Toutefois, Réseau ferré de France est conscient que la création d’une LGV desservant Limoges, qu’elle passe par Poitiers ou Châteauroux, modifiera les services existants sur la ligne actuelle Paris-Limoges-Toulouse et impliquera la recherche de nouveaux dispositifs pour la desserte d’une agglomération comme la Souterraine.
Cependant, il convient de noter que la mise en service d’une LGV n’implique pas un appauvrissement systématique des dessertes sur la ligne Paris-Limoges, comme l’illustre la mise en œuvre du service Aqualys par la Région Centre sur les relations Tours-Blois-Orléans-Paris. Ce service propose actuellement une desserte fine des villes situées sur la ligne classique Tours-Orléans-Paris qui vient compléter l’offre TGV entre Tours et Paris.
La mise en œuvre d’un service performant et de qualité sur l’actuelle ligne Paris-Limoges-Toulouse, complémentaire de l’offre de la LGV Poitiers-Limoges, est à étudier dès à présent par l’ensemble des partenaires concernés, en relation avec la nécessité de procéder au renouvellement des matériels Corail et Téoz à l’horizon 2015.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°678 de : PERROT Gilbert-  23300 LA SOUTERRAINE - le 21/09/2006
Quel sera l'avenir de la Creuse avec ce projet ?

Réponse  RFF 02/11/2006
Monsieur,

Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur la ligne Paris-Toulouse, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des transports le 22 mai 2006.
Au delà des gains de temps que pourra procurer ce nouvel itinéraire, de l’ordre de 20 minutes pour les habitants de Guéret (3h10 au lieu de 3h30 à ce jour) et de l’ordre de 25 minutes pour ceux d’Aubusson (3h30 au lieu de 3h54 actuellement), le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges permettra à la Creuse de bénéficier de nouvelles possibilités d’accéder à Paris. Il y aura complémentarité avec l’offre depuis la Souterraine, grâce aux 10 allers-retours envisagés sur Paris, depuis Limoges. A noter que dans le cadre du projet de TGV pendulaire, la Creuse ne bénéficiait que d’un seul arrêt du train pendulaire à La Souterraine, les 4 autres ne s’arrêtant pas avant Châteauroux (3) ou Paris (1).
Toutefois, Réseau ferré de France est conscient que la création d’une LGV desservant Limoges par Poitiers modifiera les services existants sur la ligne actuelle Paris-Limoges-Toulouse et impliquera la recherche de nouveaux dispositifs pour la desserte de la Creuse. La mise en œuvre d’un service performant (fréquence, cadencement, confort, positionnement horaire...) sur l’actuelle ligne Paris-Limoges-Toulouse, complémentaire de l’offre de la LGV Poitiers-Limoges, est à étudier, dès à présent, par l’ensemble des partenaires concernés, en relation avec la nécessité de procéder au renouvellement des matériels Corail et Téoz à l’horizon 2016.
Par ailleurs, il convient de noter que la mise en service d’une LGV n’implique pas un appauvrissement systématique des dessertes sur la ligne Paris-Limoges, comme l’illustre la mise en œuvre du service Aqualys par la Région Centre sur les relations Tours-Blois-Orléans-Paris. Ce service propose actuellement une desserte fine des villes situées sur la ligne classique Tours-Orléans-Paris qui vient compléter l’offre TGV entre Tours et Paris.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°677 de : GAILLARD Jacques-  23300 ST MAURICE LA SOUTERRAINE - le 21/09/2006
En terme d'aménagement du territoire que deviendront les lignes POLT, Guéret-Limoges et les TER avec un barreau TGV Poitiers-Limoges ?

Réponse  RFF 02/11/2006
Monsieur,

Le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges-Toulouse et à la pérennité d’une desserte de qualité. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des transports le 22 mai 2006.
Au delà des gains de temps que pourra procurer ce nouvel itinéraire, de l’ordre de 20 minutes pour les habitants de Guéret (3h10 au lieu de 3h30 à ce jour) et de l’ordre de 25 minutes pour ceux d’Aubusson (3h30 au lieu de 3h54 actuellement), le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges permettra à la Creuse de bénéficier de nouvelles possibilités d’accéder à Paris. Il y aura complémentarité avec l’offre depuis la Souterraine, grâce aux 10 allers-retours envisagés sur Paris, depuis Limoges,. A noter que dans le cadre du projet de TGV pendulaire, la Creuse ne bénéficiait que d’un seul arrêt du train pendulaire à La Souterraine, les 4 autres ne s’arrêtant pas avant Châteauroux (3) ou Paris (1).
Toutefois, Réseau ferré de France est conscient que la création d’une LGV desservant Limoges par Poitiers modifiera les services existants sur la ligne actuelle Paris-Limoges-Toulouse et impliquera la recherche de nouveaux dispositifs pour la desserte de la Creuse. La mise en œuvre d’un service performant (fréquence, cadencement, confort, positionnement horaire...) sur l’actuelle ligne Paris-Limoges-Toulouse, complémentaire de l’offre de la LGV Poitiers-Limoges, est à étudier, dès à présent, par l’ensemble des partenaires concernés, en relation avec la nécessité de procéder au renouvellement des matériels Corail et Téoz à l’horizon 2016.
Par ailleurs, des discussions sont actuellement en cours pour pouvoir intégrer le rebroussement de St Sulpice-Laurière dans le prochain contrat de projets Etat-Régions.
Enfin, il convient de noter que la mise en service d’une LGV n’implique pas un appauvrissement systématique des dessertes sur la ligne Paris-Limoges, comme l’illustre la mise en œuvre du service Aqualys par la Région Centre sur les relations Tours-Blois-Orléans-Paris. Ce service propose actuellement une desserte fine des villes situées sur la ligne classique Tours-Orléans-Paris qui vient compléter l’offre TGV entre Tours et Paris.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°676 de : DAROUSSIN David-  23500 ST QUENTIN LA CHABANNE - le 21/09/2006
Pensez-vous que le barreau seul est adapté aux habitants du sud de la Creuse ?
Quelles solutions RFF et la SNCF comptent-t-il proposer, pour pallier ce désenclavement ?

Réponse  RFF 02/11/2006
Monsieur,

Le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges-Toulouse et à la pérennité d’une desserte de qualité. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des transports le 22 mai 2006.
Au delà des gains de temps que pourra procurer ce nouvel itinéraire, de l’ordre de 20 minutes pour les habitants de Guéret (3h10 au lieu de 3h30 à ce jour) et de l’ordre de 25 minutes pour ceux d’Aubusson (3h30 au lieu de 3h54 actuellement), le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges permettra à la Creuse de bénéficier de nouvelles possibilités d’accéder à Paris. Il y aura complémentarité avec l’offre depuis la Souterraine, grâce aux 10 allers-retours envisagés sur Paris, depuis Limoges,. A noter que dans le cadre du projet de TGV pendulaire, la Creuse ne bénéficiait que d’un seul arrêt du train pendulaire à La Souterraine, les 4 autres ne s’arrêtant pas avant Châteauroux (3) ou Paris (1)
Toutefois, Réseau ferré de France est conscient que la création d’une LGV desservant Limoges par Poitiers modifiera les services existants sur la ligne actuelle Paris-Limoges-Toulouse et impliquera la recherche de nouveaux dispositifs pour la desserte de la Creuse. La mise en œuvre d’un service performant (fréquence, cadencement, confort, positionnement horaire...) sur l’actuelle ligne Paris-Limoges-Toulouse, complémentaire de l’offre de la LGV Poitiers-Limoges, est à étudier, dès à présent, par l’ensemble des partenaires concernés, en relation avec la nécessité de procéder au renouvellement des matériels Corail et Téoz à l’horizon 2016.
Par ailleurs,, il convient de noter que la mise en service d’une LGV n’implique pas un appauvrissement systématique des dessertes sur la ligne Paris-Limoges, comme l’illustre la mise en œuvre du service Aqualys par la Région Centre sur les relations Tours-Blois-Orléans-Paris. Ce service propose actuellement une desserte fine des villes situées sur la ligne classique Tours-Orléans-Paris qui vient compléter l’offre TGV entre Tours et Paris.


Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°674 de : PRUDEAU Jean-Maurice-  23000 GUERET - le 21/09/2006
Que devient le désenclavement ferroviaire de la Creuse ?

Réponse  RFF 02/11/2006
Monsieur,

Le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges-Toulouse et à la pérennité d’une desserte de qualité. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des transports le 22 mai 2006.
Au delà des gains de temps que pourra procurer ce nouvel itinéraire, de l’ordre de 20 minutes pour les habitants de Guéret (3h10 au lieu de 3h30 à ce jour) et de l’ordre de 25 minutes pour ceux d’Aubusson (3h30 au lieu de 3h54 actuellement), le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges permettra à la Creuse de bénéficier de nouvelles possibilités d’accéder à Paris. Il y aura complémentarité avec l’offre depuis la Souterraine, grâce aux 10 allers-retours envisagés sur Paris, depuis Limoges,. A noter que dans le cadre du projet de TGV pendulaire, la Creuse ne bénéficiait que d’un seul arrêt du train pendulaire à La Souterraine, les 4 autres ne s’arrêtant pas avant Châteauroux (3) ou Paris (1).
Toutefois, Réseau ferré de France est conscient que la création d’une LGV desservant Limoges par Poitiers modifiera les services existants sur la ligne actuelle Paris-Limoges-Toulouse et impliquera la recherche de nouveaux dispositifs pour la desserte de la Creuse. La mise en œuvre d’un service performant (fréquence, cadencement, confort, positionnement horaire...) sur l’actuelle ligne Paris-Limoges-Toulouse, complémentaire de l’offre de la LGV Poitiers-Limoges, est à étudier, dès à présent, par l’ensemble des partenaires concernés, en relation avec la nécessité de procéder au renouvellement des matériels Corail et Téoz à l’horizon 2016.
Par ailleurs,, il convient de noter que la mise en service d’une LGV n’implique pas un appauvrissement systématique des dessertes sur la ligne Paris-Limoges, comme l’illustre la mise en œuvre du service Aqualys par la Région Centre sur les relations Tours-Blois-Orléans-Paris. Ce service propose actuellement une desserte fine des villes situées sur la ligne classique Tours-Orléans-Paris qui vient compléter l’offre TGV entre Tours et Paris.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°670 de : CHAMBRE Pierre-  86460 AVAILLES LIMOUZINE - le 20/09/2006
Qu'est-ce que ce futur projet nous apportera dans secteur Availles Limousine, l'Isle Jourdain, Lussac, en direction de Poitiers ou de LImoges ?

Réponse  RFF 11/12/2006
Monsieur,

La ligne TER Poitiers-Limoges fait actuellement l’objet d’un important programme de modernisation. Ce programme permettra de gagner, à terme, près de 25 minutes (11 minutes en 1ère phase) et de multiplier par 2, puis par 3, le nombre d’allers-retours quotidiens entre Poitiers et Limoges (15 allers-retours envisagés à terme). Cette modernisation permettra une desserte fine et dense du territoire en reliant les bassins de vie de Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac... aux capitales régionales que sont Limoges et Poitiers. Il s’agit là d’un projet régional qui offrira aux différentes communes desservies et Nantiat, des conditions d’accès optimum aux gares TGV de Limoges-Bénédictins et Poitiers. Il y a là un parfait exemple de la complémentarité et des synergies possibles entre les réseaux TER et TGV.
Concernant plus particulièrement la partie de votre question relative à l’Isle-Jourdain et Availles-Limouzine, Réseau ferré de France a fait réaliser une étude sur les effets de l’arrivée de la grande vitesse sur les territoires en matière d’aménagement et de développement économique. Cette étude montre, à la lumière d’autres exemples de LGV existantes, que la LGV Poitiers-Limoges pourrait avoir des effets économiques et de développement directs ou indirects, en appui des projets de développement portés par les collectivités territoriales. Nous vous invitons à vous reporter à l’étude réalisée sur ce sujet ; « Etude prospective des effets d’aménagement et de développement des territoires », disponible sur le site Internet de la Cpdp et dans ses locaux à Limoges.

En vous demandant de bien vouloir excuser cette réponse tardive, nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°634 de : JOUBERT Henri-  87000 LIMOGES - le 15/09/2006
Quelle population représente les agglomérations d'Orléans - Vierzon- Châteauroux- Limoges ?

Réponse  RFF 30/10/2006
Monsieur,

Sur la base du recensement de la population nationale de 1999, on dispose du nombre d’habitants par aire urbaine considérée :
• Orléans : 355811 habitants ;
• Vierzon : 38525 habitants ;
• Châteauroux : 90573 habitants
• Limoges : 247944 habitants.
Cela représente un ensemble de 732 850 habitants.

Cependant, il convient de noter qu’il n’existe pas une relation directe entre le nombre d’habitants et le nombre de personnes susceptibles de prendre le train. Le trafic potentiel entre deux villes est surtout fonction :
• du coût de transport par rapport à une situation de référence ;
• du temps de parcours entre ces deux villes ;
• et du niveau et de la nature de la desserte.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°633 de : RIBEREAU -  36000 CHATEAUROUX - le 14/09/2006
N'y a-t-il pas un risque d'enclavement du département qui provoquerait un nouvel exode, rendant ainsi inopérantes les quelques initiatives locales pour maintenir le minimum ?

Envisager une équité entre les régions voire, entre les départements est du domaine, sans doute, de l'utopie, mais l'aménagement du territoire doit il se faire au seul détriment des plus démunis ?

Réponse  RFF 02/11/2006
Monsieur,

Le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des transports le 22 mai 2006.
Dans l’état actuel de la législation, il est de la compétence de la SNCF (Grandes Lignes) et de la Région Centre (TER) de définir les dessertes futures sur la ligne actuelle Paris-Limoges-Toulouse. Toutefois, Réseau ferré de France est conscient que la création d’une LGV desservant Limoges, qu’elle passe par Poitiers ou Châteauroux, modifiera les services existants sur la ligne actuelle Paris-Limoges-Toulouse et impliquera la recherche de nouveaux dispositifs pour la desserte de l’Indre. La mise en œuvre d’un service performant (fréquence, cadencement, confort, positionnement horaire...) sur l’actuelle ligne Paris-Limoges-Toulouse, complémentaire de l’offre de la LGV Poitiers-Limoges, est à étudier, dès à présent, par l’ensemble des partenaires concernés, en relation avec la nécessité de procéder au renouvellement des matériels Corail et Téoz à l’horizon 2016.
Parallèlement, il convient de noter que la mise en service d’une LGV n’implique pas un appauvrissement systématique des dessertes sur les lignes existantes, comme l’illustre le service Aqualys mis en œuvre par la Région Centre sur les relations Tours-Blois-Orléans-Paris. Ce service propose une desserte fine des villes situées sur la ligne classique Tours-Orléans-Paris qui vient compléter l’offre TGV entre Tours et Paris.

Concernant, la desserte de l’Indre par la Grande Vitesse, Réseau ferré de France a étudié cette possibilité au travers de la proposition portée par l’Association TGV Berry-Limousin-Midi Pyrénées. La liaison Paris-Châteauroux considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’euros, consiste à utiliser pour partie la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au sud d’Issoudun, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux.
En première approche, Réseau ferré de France estime que cette première phase impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’euros, soit 1 milliard d’€ de plus que pour la LGV Poitiers-Limoges et ce sans apporter d’avantages supplémentaires au Limousin.
En plus de ce surcoût de 1 milliard d’euros de cette 1ère phase par rapport au projet de LGV Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), un tel projet :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade Atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.
Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant de l’investissement, Réseau ferré de France a donc décidé de ne pas poursuivre l’étude d’un tel projet.


Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°600 de : SEVAULT Colette-  36 130 Déols - le 13/09/2006
Que pourrait en retirer de positif les habitants du département de l'Indre ?

Réponse  RFF 02/11/2006
Madame,

Le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des transports le 22 mai 2006.
Toutefois, Réseau ferré de France est conscient que la création d’une LGV desservant Limoges, qu’elle passe par Poitiers ou Châteauroux, modifiera les services existants sur la ligne actuelle Paris-Limoges-Toulouse et impliquera la recherche de nouveaux dispositifs pour la desserte de l’Indre. La mise en œuvre d’un service performant (fréquence, cadencement, confort, positionnement horaire...) sur l’actuelle ligne Paris-Limoges-Toulouse, complémentaire de l’offre de la LGV Poitiers-Limoges, est à étudier, dès à présent, par l’ensemble des partenaires concernés, en relation avec la nécessité de procéder au renouvellement des matériels Corail et Téoz à l’horizon 2016.
Parallèlement, il convient de noter que la mise en service d’une LGV n’implique pas un appauvrissement systématique des dessertes sur les lignes existantes, comme l’illustre le service Aqualys mis en œuvre par la Région Centre sur les relations Tours-Blois-Orléans-Paris. Ce service propose une desserte fine des villes situées sur la ligne classique Tours-Orléans-Paris qui vient compléter l’offre TGV entre Tours et Paris.

Concernant, la desserte de l’Indre par la Grande Vitesse, Réseau ferré de France a étudié cette possibilité au travers de la proposition portée par l’Association TGV Berry-Limousin-Midi Pyrénées. La liaison Paris-Châteauroux considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’euros, consiste à utiliser pour partie la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au sud d’Issoudun, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux.
En première approche, Réseau ferré de France estime que cette première phase impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’euros, soit 1 milliard d’€ de plus que pour la LGV Poitiers-Limoges et ce sans apporter d’avantages supplémentaires au Limousin.
En plus de ce surcoût de 1 milliard d’euros de cette 1ère phase par rapport au projet de LGV Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), un tel projet :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade Atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.
Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant de l’investissement, Réseau ferré de France a donc décidé de ne pas poursuivre l’étude d’un tel projet.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°596 de : CHARRUYER François-  79 190 Plibou - le 13/09/2006
L'option sud semble relier la LGV Tours-Bordeaux à peu près au niveau de notre commune.
Ne serons-nous qu'un passage ou ce projet peut-il constituer un véritable enjeu de développement ?

Réponse  RFF 02/11/2006
Monsieur,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges est un projet qui améliore l’accessibilité de l’ensemble du Limousin aux métropoles et régions desservies par la grande vitesse ferroviaire, notamment l’Ile-de-France. Ainsi, Limoges ne sera plus qu’à 2h00 de Paris (au lieu de 2h50), Brive à 3h00 (au lieu de 3h50). De plus, grâce au réseau TER, ce projet va au-delà des frontières du Limousin en améliorant l’accessibilité de Périgueux, Rodez et Aurillac. La LGV Poitiers-Limoges est également un projet qui renforce très nettement les relations entre Poitiers et Limoges en permettant des liaisons en moins de 45 minutes entre les deux villes, contre plus de 2h00 actuellement.
Ce projet concourt donc à relier l’ensemble du Limousin aux grands centres économiques et de décisions et à renforcer la création d’un bipôle urbain (Poitiers-Limoges) de taille européenne. Pour ce qui est de l’analyse plus précise des apports économiques susceptibles d’intervenir, nous vous invitons à vous reporter à l’étude réalisée sur ce sujet (« Etude prospective des effets d’aménagement et de développement des territoires »), disponible sur le site Internet de la Cpdp et dans ses locaux à Limoges. Cette étude montre, à la lumière d’autres exemples de LGV existantes, que la LGV Poitiers-Limoges pourrait avoir des effets économiques et de développement directs ou induits, mais qui sont étroitement liés aux projets de développement portés par les collectivités territoriales.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°592 de : BOUVIER Stéphane-  87 000 Limoges - le 13/09/2006
Existe-il une politique de complémentarité universitaire entre ces deux villes ?

Réponse  RFF 05/10/2006
Monsieur,

La coopération actuelle entre Poitiers et Limoges existe déjà dans de nombreux domaines parmi lesquels le domaine universitaire vient au premier rang de ceux-ci.
Cette coopération s’exerce d’abord à l’échelle de la recherche. Un laboratoire implanté à Poitiers est rattaché à un institut limougeaud , tandis qu’un laboratoire basé à Limoges est rattaché à l’unité CNRS de Poitiers. Plus largement, des co-directions de thèses existent, alors que des financements sont attribués aux jeunes équipes de recherche travaillant sur des sujets communs. La coopération s’exerce aussi à l’échelle inter-universitaire. L’ association pour le développement de l’enseignement et de la recherche en Limousin / Poitou-Charentes regroupe depuis 1975, d’une part, les universités de Poitiers et de Limoges, les écoles d’ingénieur telles que l’ENSIL et l’ENSCI à Limoges ou l’ENSMA à Poitiers,
Pour une analyse plus détaillée des effets d’une Ligne à Grande Vitesse sur les coopérations universitaires économique, nous vous invitons à vous reporter à l’étude « Etude prospective des effets d’aménagement et de développement des territoires », étude réalisée dans le cadre de ce débat public et disponible sur le site internet de la Cpdp.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées

Question n°573 de : Hubert Jean-Marie-  87 100 Limoges - le 13/09/2006
Quels seront les effets positifs de la LGV sur les plans sociaux et économiques pour la Région ?

Réponse  RFF 05/10/2006
Monsieur,

La mise en service d’une ligne nouvelle à grande vitesse constitue un élément qui concourt au développement économique des régions ou des villes qu’elle dessert. Cependant, il convient de noter que ce développement économique n’est pas systématique et qu’il doit notamment s’accompagner d’une politique d’accompagnement forte de la part des acteurs socio-économiques des régions et villes desservies.
Pour une analyse plus détaillée des effets d’une Ligne à Grande Vitesse sur l’activité économique, nous vous invitons à vous reporter à l’étude « Etude prospective des effets d’aménagement et de développement des territoires », étude réalisée dans le cadre de ce débat public et disponible sur le site internet de la Cpdp.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées

Question n°563 de : PAUCHET Williams-  23 300 La Souterraine - le 12/09/2006
En quoi une Ligne à Grande Vitesse est-elle un bien économique ?

Réponse  RFF 09/10/2006
Monsieur,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges est un projet qui améliore l’accessibilité de l’ensemble du Limousin aux métropoles et régions desservies par la grande vitesse ferroviaire, notamment l’Ile-de-France. Ainsi, Limoges ne sera plus qu’à 2h00 de Paris (au lieu de 2h50), Brive à 3h00 (au lieu de 3h50). De plus, grâce au réseau TER, ce projet va au-delà des frontières du Limousin en améliorant l’accessibilité de Périgueux, Rodez et Aurillac. La LGV Poitiers-Limoges est également un projet qui renforce très nettement les relations entre Poitiers et Limoges en permettant des liaisons en moins de 45 minutes entre les deux villes, contre plus de 2h00 actuellement.
Ce projet concourt donc à relier l’ensemble du Limousin aux grands centres économiques et de décisions et à renforcer la création d’un bipôle urbain (Poitiers-Limoges) de taille européenne. Pour ce qui est de l’analyse plus précise des apports économiques susceptibles d’intervenir, nous vous invitons à vous reporter à l’étude réalisée sur ce sujet (« Etude prospective des effets d’aménagement et de développement des territoires »), disponible sur le site Internet de la Cpdp et dans ses locaux à Limoges. Cette étude montre, à la lumière d’autres exemples de LGV existantes, que la LGV Poitiers-Limoges pourrait avoir des effets économiques et de développement directs ou induits, mais qui sont étroitement liés aux projets de développement portés par les collectivités territoriales.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées

Question n°516 de : PEMAILLOUX Martine-  36 270 eguzon - le 11/09/2006
Quel est l'interêt pour les habitants de la Creuse et de l'Indre? N'y a-t-il pas un risque de dévitaliser ces régions en terme d'aménagement du territoire avec de graves conséquences sur les dessertes en terme d'interconnexion? Ce projet ne risque-t-il pas de supprimer les arrêts des corails actuels? Plutôt qu'une ligne à grande vitesse, ne vaudrait-il pas mieux developper les TER pour un vrai service public et écologique pour TOUS.

Réponse  RFF 02/11/2006
Madame,

Le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges-Toulouse et à la pérennité d’une desserte de qualité. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des transports le 22 mai 2006.
Au delà des gains de temps que pourra procurer ce nouvel itinéraire, de l’ordre de 20 minutes pour les habitants de Guéret (3h10 au lieu de 3h30 à ce jour) et de l’ordre de 25 minutes pour ceux d’Aubusson (3h30 au lieu de 3h54 actuellement), le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges permettra à la Creuse de bénéficier de nouvelles possibilités d’accéder à Paris. Il y aura complémentarité avec l’offre depuis la Souterraine, grâce aux 10 allers-retours envisagés sur Paris, depuis Limoges. A noter que dans le cadre du projet de TGV pendulaire, la Creuse ne bénéficiait que d’un seul arrêt du train pendulaire à La Souterraine, les 4 autres ne s’arrêtant pas avant Châteauroux (3) ou Paris (1)
Toutefois, Réseau ferré de France est conscient que la création d’une LGV desservant Limoges, qu’elle passe par Poitiers ou Châteauroux, modifiera les services existants sur la ligne actuelle Paris-Limoges-Toulouse et impliquera la recherche de nouveaux dispositifs pour la desserte de la Creuse et de l’Indre. La mise en œuvre d’un service performant et de qualité sur l’actuelle ligne Paris-Limoges-Toulouse, complémentaire de l’offre de la LGV Poitiers-Limoges, est cependant à étudier dès à présent par l’ensemble des partenaires concernés, en relation avec la nécessité de procéder au renouvellement des matériels Corail et Téoz à l’horizon 2016.
Par ailleurs, il convient de noter que la mise en service d’une LGV n’implique pas un appauvrissement systématique des dessertes sur la ligne Paris-Limoges, comme l’illustre la mise en œuvre du service Aqualys par la Région Centre sur les relations Tours-Blois-Orléans-Paris. Ce service propose actuellement une desserte fine des villes situées sur la ligne classique Tours-Orléans-Paris qui vient compléter l’offre TGV entre Tours et Paris.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°495 de : TRAUMAT Guy-  16 500 Confolens - le 09/09/2006
Je représente le Confolentais concerné par l'option Sud. Quels avantages peut nous apporter ce tracé?

Réponse  RFF 12/12/2006
Monsieur,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges prévoit uniquement la desserte des gares de Poitiers, Limoges-Bénédictins, Brive et Cahors, et il n’est pas envisagé à ce jour de desservir Confolens.
Concernant plus particulièrement les apports de ce projet à Confolens et à sa région, Réseau ferré de France a fait réaliser une étude sur les effets de l’arrivée de la grande vitesse sur les territoires en matière d’aménagement et de développement économique. Cette étude montre, à la lumière d’autres exemples de LGV existantes, que la LGV Poitiers-Limoges pourrait avoir des effets économiques et de développement directs ou indirects, en appui des projets de développement portés par les collectivités territoriales. Nous vous invitons à vous reporter à l’étude Etude prospective des effets d’aménagement et de développement des territoires, disponible sur le site Internet de la Cpdp et dans ses locaux à Limoges.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°470 de : POULIER Jean-Louis-  87000 LIMOGES - le 08/09/2006
Quels sont les prolongements envisagés ?

Réponse  RFF 23/11/2006
Monsieur,

Si le projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges envisage la création d’une ligne nouvelle uniquement entre Poitiers et Limoges, le projet prévoit de faire circuler des TGV jusqu’à Cahors.
Ainsi, Réseau ferré de France a basé ce projet sur une offre TGV de 11 allers-retours par jour à la mise en service de la ligne :
• 10 allers-retours Paris-Limoges-Brive quotidiens, dont 1 sans arrêt à Poitiers (2 seront prolongés jusqu’à Cahors)
• 1 aller-retour assurera quotidiennement la relation Lille - Limoges - Brive, avec un arrêt à l’aéroport Paris-Charles de Gaulle et à Poitiers.
Il est donc prévu que tous les TGV desservant Limoges desservent également Brive et que deux d’entre eux continuent sur Cahors. A ce propos, il convient de retenir que les habitants de Corrèze ou du Lot qui prendront leur TGV en gare de Brive ou de Cahors n’auront à effectuer aucun changement de train pour se rendre à Paris.
Le projet ne constitue pas un terminus à Limoges bien au contraire. En effet, pour que les gains de temps permis par l’arrivée du TGV à Limoges, Brive et Cahors bénéficient au plus grand nombre et connaissent la plus grande diffusion possible, le projet doit s’inscrire en synergie avec les services proposés par les autres réseaux de transport : TER, cars départementaux, transport urbain. Ceci suppose notamment de coordonner les fréquences et les horaires des différents types de transport au niveau des gares de Limoges, et de Brive pour rendre les correspondances les plus faciles possibles vers Périgueux, Guéret, Ussel, Aurillac ou Rodez, et permettre la meilleure diffusion possible des effets de la grande vitesse vers ces agglomérations et les territoires qui leur sont rattachés.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°469 de : Martin André-  87100 Limoges - le 08/09/2006
Sommes-nous assez volontaristes et ambitieux pour aménager réellement notre territoire national? Ne faudrait-il pas un nouvel axe vertical jusqu'en Espagne et des transversales vers l'Europe de l'Est et du Sud ?

Réponse  RFF 23/11/2006
Monsieur,

La réalisation d’une Ligne à Grande Vitesse Paris-Limoges-Toulouse impliquerait un investissement de l’ordre de 8 milliards d’€, ce qui, dans le contexte économique actuel, s’avère difficilement réalisable. De plus, Toulouse et la Région Midi-Pyrénées ont choisi récemment de se connecter à la LGV Sud Europe Atlantique, à Bordeaux, pour accéder à Paris. Ainsi, Toulouse ne sera plus, via Bordeaux, qu’à 3h10 de Paris et la majeure partie des voyageurs empruntera alors cet itinéraire. Dans ce contexte, la réalisation d’une LGV Paris-Toulouse par Limoges n’a plus de raison d’être. Réseau ferré de France propose donc de desservir le Limousin par la grande vitesse en le connectant lui aussi à la LGV Sud Europe Atlantique, profitant ainsi des infrastructures en cours de réalisation, ce qui permet d’avoir un projet à un coût réaliste et finançable de l’ordre de 1,15 à 1,3 milliard d’€.
Concernant la partie de votre question sur la nécessité de transversale, rien n’empêche de penser que la Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges puisse s’inscrire, dans les décennies à venir, dans une transversale Ouest-Est. Cependant, à moyen terme, cette transversale, ne fait pas partie de la liste des projets à étudier et à réaliser au cours des deux prochaines décennies telle que l’a définie le Comité Interministériel d’Aménagement et de Développement du Territoire (CIADT) du 18 décembre 2003. Cela ne signifie pas que ce projet ne présente pas d’intérêt, mais que la réflexion sur son opportunité ne pourrait que s’inscrire à beaucoup plus long terme, compte tenu du nombre déjà particulièrement important des projets à l’étude et du caractère forcément limité des financements disponibles.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°461 de : THIBAUD Vincent-  87300 PEYRAT DE BELLAC - le 06/09/2006
Cette ligne ne fait-elle pas partie d'un futur projet de ligne transversale à grande vitesse entre Nantes-Lyon, la Suisse et l'Italie ?

Réponse  RFF 23/11/2006
Monsieur,

Comme vous le suggérez, rien n’empêche de penser que la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges puisse s’inscrire, dans les décennies à venir, dans une transversale reliant Nantes à Lyon. Cependant, à moyen terme, la transversale que vous évoquez ne fait pas partie de la liste des projets à étudier et à réaliser au cours des deux prochaines décennies telle que l’a défini le Comité Interministériel d’Aménagement et de Développement du Territoire (CIADT) du 18 décembre 2003.
Cela ne signifie pas que ce projet ne présente pas d’intérêt, mais que la réflexion sur son opportunité ne pourrait que s’inscrire à beaucoup plus long terme, compte tenu du nombre déjà particulièrement important des projets à l’étude et du caractère forcément limité des financements disponibles.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°443 de : BONNETAUD Pascale-  87 000 LIMOGES - le 06/09/2006
Que deviendront les lignes ferroviaires du centre de la France quand les lignes TGV et LGV feront un cercle laissant un grand vide sans liaisons nationales transversales Bordeaux/ Lyon- Lyon/ Nantes ?

Réponse  RFF 12/12/2006
Madame,

Le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour Châteauroux. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’€ au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera d’y investir dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Pour ce qui est des dessertes futures sur l’axe Paris-Châteauroux-Limoges ou sur les transversales Nantes-Lyon ou Bordeaux-Lyon, dans l’état actuel de la législation, il est de la compétence de la SNCF (Grandes Lignes) et des Régions traversées (TER) de les définir.
Toutefois, Réseau ferré de France est conscient que la création d’une LGV desservant Limoges par Poitiers modifiera les services existants sur la ligne Paris-Limoges-Toulouse et aura de possibles répercussions sur certaines transversales. La mise en œuvre d’un service performant (fréquence, cadencement, confort, positionnement horaire...) sur ces lignes est à étudier, dès à présent, par l’ensemble des partenaires concernés, en relation avec la nécessité de procéder au renouvellement des matériels Corail et/ou Téoz à l’horizon 2016.
Par ailleurs, l’expérience montre que la mise en service d’une Ligne à Grande Vitesse, si ses effets sont bien anticipés, n’engendre pas un appauvrissement des dessertes sur les lignes existantes.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°441 de : ARCONDEGUY Armel-  87270 COUZEIX - le 06/09/2006
Le centre de la France est-il condamné à des solutions innovantes pour une desserte ferroviaire à grande vitesse ? Pendulaire, ligne à grande vitesse à voie unique ?

Réponse  RFF 12/12/2006
Madame,

Le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour Châteauroux. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’€ au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera d’y investir dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Toutefois, Réseau ferré de France est conscient que la création d’une LGV desservant Limoges par Poitiers modifiera les services existants sur la ligne actuelle Paris-Limoges-Toulouse. La mise en œuvre d’un service performant (fréquence, cadencement, confort, positionnement horaire...) sur l’actuelle ligne Paris-Limoges complémentaire de l’offre de la LGV Poitiers-Limoges, est à étudier, dès à présent, par l’ensemble des partenaires concernés, en relation avec la nécessité de procéder au renouvellement des matériels Corail et Téoz à l’horizon 2016.
Par ailleurs, l’expérience montre que la mise en service d’une Ligne à Grande Vitesse, si ses effets sont bien anticipés, n’engendre pas un appauvrissement des dessertes sur les lignes existantes.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°423 de : CLAVE André-  87 300 Bellac - le 06/09/2006
Quel sera l'avenir du désenclavement des villes de Bellac et La Souterraine ?

Réponse  RFF 20/11/2006
Monsieur,

La ligne TER Poitiers-Limoges fait actuellement l’objet d’un important programme de modernisation et dont la première phase sera mise en service pour la fin 2008.
Cet opération permettra de gagner, à terme, près de 25 minutes (11 minutes en 1ère phase) et de multiplier par 2, puis par 3, le nombre d’allers-retours quotidiens entre Poitiers et Limoges (15 allers-retours envisagés à terme). Cette modernisation permettra une desserte fine et dense du territoire en reliant les bassins de vie de Bellac, Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat ou Nantiat aux capitales régionales que sont Limoges et Poitiers. Il s’agit là d’un projet régional qui offrira à Bellac, Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat et Nantiat, des conditions d’accès optimum aux gares TGV de Limoges-Bénédictins et Poitiers. Il y a là un parfait exemple de la complémentarité et des synergies possibles entre les réseaux TER et TGV.

Concernant la gare de la Souterraine qui accueille actuellement plus de 100.000 voyageurs par an et qui fait l’objet d’un programme d’aménagement important, dans l’état actuel de la législation, il est de la compétence de la SNCF (Grandes Lignes) et de la Région Limousin (TER) de définir sa desserte. Toutefois, Réseau ferré de France est conscient que la création d’une LGV desservant Limoges par Poitiers modifiera les services existants sur la ligne actuelle Paris-Limoges. La mise en œuvre d’un service performant (fréquence, cadencement, confort, positionnement horaire...) sur l’actuelle ligne Paris-Limoges complémentaire de l’offre de la LGV Poitiers-Limoges, est à étudier, dès à présent, par l’ensemble des partenaires concernés, en relation avec la nécessité de procéder au renouvellement des matériels Corail et Téoz à l’horizon 2016.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°398 de : CHOUZENOUX Jean-Pierre-  19190 AUBAZINE - le 05/09/2006
Ce projet ne va-t-il pas laisser de côté bon nombre de territoires (Creuse, nord Corrèze, Haute Corrèze, Lot, Aveyron ouest..) ?

Réponse  RFF 17/11/2006
Monsieur,

Pour le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges, Réseau ferré de France a basé ses estimations sur une offre TGV de 11 allers-retours par jour à la mise en service de la ligne :
• 10 allers-retours Paris-Limoges-Brive quotidiens, dont 1 sans arrêt à Poitiers (2 seront prolongés jusqu’à Cahors) ;
• 1 aller-retour assurera quotidiennement la relation Lille-Limoges-Brive, avec un arrêt à l’aéroport Paris-Charles de Gaulle et à Poitiers.
Il est donc prévu que tous les TGV desservant Limoges desservent également Brive et que deux d’entre eux continuent sur Cahors.
Le projet ne constitue donc pas un terminus à Limoges, bien au contraire. En effet, pour que les gains de temps permis par l’arrivée du TGV à Limoges, Brive et Cahors bénéficient au plus grand nombre et connaissent la plus grande diffusion possible, le projet doit s’inscrire en synergie avec les services proposés par les autres réseaux de transport : transports urbains ainsi que TER et cars départementaux vers Ussel, Périgueux, Rodez ou Aurillac. Ceci suppose notamment de coordonner les fréquences et les horaires des différents types de transport au niveau des gares de Limoges et de Brive pour rendre les correspondances les plus faciles possibles. A ce propos, il convient de retenir que les habitants de Corrèze ou du Lot qui prendront leur TGV en gare de Brive ou de Cahors n’auront à effectuer aucun changement de train pour se rendre à Paris.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°378 de : DUCHAZERAUBENEIX Jacques-  23240 LE GRAND BOURG - le 04/09/2006
Dans chaque projet et en % du coût de chacun d'eux , quel est le coût des ouvrages d'art ?

Réponse  RFF 23/11/2006
Monsieur,

A ce stade du projet, le débat public permet de débattre de l’opportunité et des principales caractéristiques du projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges. Il n’existe donc pas de tracé. Seules des options de passage (bandes d’une dizaine de km de large) sont définies.
A l’issue du débat public, si Réseau ferré de France décide de poursuivre le projet, différentes phases d’étude et de concertation permettront d’en préciser progressivement les caractéristiques et notamment le tracé. Ce n’est qu’au cours de ces études qu’il sera possible de retenir, dans un premier temps, un fuseau de 1.000 m de large (études préliminaires) puis, à l’issue de l’enquête publique, une bande de 500 m dans laquelle s’inscrira la future infrastructure. Une durée minimum de 6 ans est communément admise pour la réalisation de ces différentes phases.
Comme à ce jour, aucun tracé n’existe et il ne nous est pas possible de répondre à votre question. Cependant concernant la répartition des coûts d’un projet, la répartition suivante est communément admise :
• foncier et indemnités de 5 à 10% ;
• aménagements paysagers, traitement du bruit de 5 à 10%
• terrassements et travaux ferroviaires de 70 à 75% ;
• Maîtrise d’ouvrage, études et suivi des travaux : 10 à 15%.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°377 de : VILLEMONTIER Jean-  87140 CHAMBORET - le 04/09/2006
Combien de maisons seront à détruire ? Je suis moi-même actuellement à 250 mètres d'un PN à Chamboret comme d'autres. Il faut que tous les gens reçoivent le projet.

Réponse  RFF 23/11/2006
Monsieur,

Comme tout projet d’infrastructure, la réalisation de la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges nécessitera des acquisitions foncières.
A l’instar des précédents projets de LGV, Réseau ferré de France privilégiera les négociations à l’amiable pour l’acquisition des terrains et/ou des bâtiments qui se trouvent sur l’emprise du projet, sur la base d’estimations réalisées par le Service des Domaines (Ministère de l’Economie), conformément à la réglementation en vigueur. A titre d’exemple, sur la LGV Est européenne, 95 % des propriétés ont été acquises à l’amiable, seulement 5 % ont nécessité une procédure d’expropriation : celle-ci reste donc exceptionnelle.
La procédure d’acquisition à l’amiable intervient à la suite de la Déclaration d’Utilité Publique (DUP), qui aura lieu dans plusieurs années. Une enquête parcellaire permet alors de connaître les propriétaires de biens immobiliers que Réseau ferré de France doit acquérir pour la réalisation de son projet. Les services fiscaux des Domaines évaluent ensuite la valeur du bien en se référant aux données du marché immobilier local. Le propriétaire et Réseau ferré de France entrent ensuite en relation pour parvenir à un accord de cession amiable. Si aucun accord n’est trouvé entre les deux parties, le maître d’ouvrage dispose de la possibilité d’acquérir le bien par voie d’expropriation. Le juge de l’expropriation fixe alors le prix en fonction de l’estimation établie par les Domaines.

Cependant, à ce stade du projet, nous ne pouvons pas définir le niveau des acquisitions nécessaires à ce projet puisque le débat public permet de débattre de l’opportunité et des principales caractéristiques du projet, il n’existe donc pas de tracé. Seules des options de passage (bandes d’une dizaine de km de large) sont définies.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°374 de : LEVESQUE -  23000 GUERET - le 04/09/2006
Limoges-Paris 2h. Brive-Paris 2h. Et la Creuse dans tout cela ?
Que devient-elle, nous sommes vraiment les laissés pour compte du Limousin !

Réponse  RFF 12/12/2006
Madame, Monsieur,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges permettra de relier Limoges à Paris en 2 heures et Brive à Paris en 3 heurs. Au delà des gains de temps que pourra également procurer ce nouvel itinéraire, de l’ordre de 20 minutes pour les habitants de Guéret (3h10 au lieu de 3h30 à ce jour) et de l’ordre de 25 minutes pour ceux d’Aubusson (3h30 au lieu de 3h54 actuellement), le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges permettra à la Creuse de bénéficier de nouvelles possibilités d’accéder à Paris. Il y aura complémentarité avec l’offre de la Souterraine, grâce aux 10 allers-retours envisagés sur Paris, depuis Limoges. A noter que dans le cadre du projet de TGV pendulaire, la Creuse ne bénéficiait que d’un seul arrêt du train pendulaire à La Souterraine.
Toutefois, Réseau ferré de France est conscient que la création d’une LGV desservant Limoges par Poitiers modifiera les services existants sur la ligne actuelle Paris-Limoges-Toulouse. La mise en œuvre d’un service performant (fréquence, cadencement, confort, positionnement horaire...) pour la desserte de la Creuse, complémentaire de l’offre de la LGV Poitiers-Limoges, est à étudier, dès à présent, par l’ensemble des partenaires concernés, en relation avec la nécessité de procéder au renouvellement des matériels Corail et Téoz à l’horizon 2016.
Par ailleurs, l’expérience montre que la mise en service d’une Ligne à Grande Vitesse, si ses effets sont bien anticipés, n’engendre pas un appauvrissement des dessertes sur les lignes existantes.

Nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°326 de : BRIGOULET Pascal-  19200 USSEL - le 04/09/2006
Pourquoi favoriser le projet TGV Limoges Poitiers alors que Paris Limoges Brive Toulouse serait plus profitable à l'ensemble régional qu'est le Limousin ?
Le Limousin est-il Limoges ?
Et les autres (Correze, Creuse), doivent-ils se contenter des miettes ?

Réponse  RFF 23/11/2006
Monsieur,
La réalisation d’une Ligne à Grande Vitesse (LGV) Paris-Limoges-Toulouse impliquerait un investissement de l’ordre de 8 milliards d’€, ce qui, dans le contexte économique actuel, s’avère difficilement réalisable. De plus, Toulouse et la Région Midi-Pyrénées ont choisi récemment de se connecter à la LGV Sud Europe Atlantique, à Bordeaux, pour accéder à Paris. Ainsi, Toulouse ne sera plus, via Bordeaux, qu’à 3h10 de Paris et la quasi totalité des voyageurs empruntera alors cet itinéraire. Dans ce contexte, la réalisation d’une LGV Paris-Toulouse par Limoges n’est donc plus d’actualité.
Réseau ferré de France propose, grâce à la réalisation de la LGV Poitiers-Limoges, de desservir le Limousin par la grande vitesse en le connectant lui aussi à la LGV Sud Europe Atlantique. Cette solution permet de tirer parti des avantages apportés par cette infrastructure en cours de réalisation. Ce qui permet in fine de proposer un projet à un coût réaliste et finançable (entre 1,15 et 1,3 milliard d’€).
Ce projet permet ainsi à l’ensemble du Limousin :
• d’améliorer son accessibilité depuis Paris et l’Île-de-France ;
• de renforcer les relations entre Poitiers et Limoges ;
• d’accompagner l’ouverture sur la façade atlantique ;
• d’accéder directement au réseau à grande vitesse national et européen.
Telles sont les raisons qui incitent Réseau ferré de France à privilégier la réalisation d’une LGV entre Poitiers et Limoges.

Concernant la desserte des départements autres que la Haute-Vienne, Réseau ferré de France a basé ses estimations sur une offre TGV de 11 allers-retours par jour à la mise en service de la ligne :
• 10 allers-retours Paris-Limoges-Brive quotidiens, dont 1 sans arrêt à Poitiers (2 seront prolongés jusqu’à Cahors)
• 1 aller-retour assurera quotidiennement la relation Lille - Limoges - Brive, avec un arrêt à l’aéroport Paris-Charles de Gaulle et à Poitiers.
Il est donc prévu que tous les TGV desservant Limoges desservent également Brive et que deux d’entre eux continuent sur Cahors. Le projet ne constitue donc pas un terminus à Limoges bien au contraire. En effet, pour que les gains de temps permis par l’arrivée du TGV à Limoges, Brive et Cahors bénéficient au plus grand nombre et connaissent la plus grande diffusion possible, le projet doit s’inscrire en synergie avec les services proposés par les autres réseaux de transport : TER, cars départementaux, transport urbain. Ceci suppose notamment de coordonner les fréquences et les horaires des différents types de transport au niveau des gares de Limoges, et de Brive pour rendre les correspondances vers Guéret, Ussel, Périgueux, Rodez ou Aurillac les plus faciles possibles. A ce propos, il convient de retenir que les habitants de Corrèze ou du Lot qui prendront leur TGV en gare de Brive ou de Cahors n’auront à effectuer aucun changement de train pour se rendre à Paris.


Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°305 de : LESSENE Michel - le 04/09/2006
Quel est le tracé (est-il décidé) de la LGV Sud Europe Atlantique au sud de Bordeaux ?
en France puis en Espagne ?
Portugal ?
Existe-t-il un projet de LGV en direction de la Catalogne (Barcelone ) et au delà ?

Réponse  RFF 12/12/2006
Monsieur,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique se décompose en 2 phases :
• Phase 1 Bordeaux-Angoulême,
• Phase 2 : Angoulême-Tours.
La phase 1 a fait l’objet d’une enquête publique avec décret d’utilité publique, paru au journal officiel le 20 juillet 2006 La phase 2 devrait donner lieu à enquête publique au deuxième trimestre 2007. Pour plus de détails concernant ce projet, nous vous invitons à vous rendre sur le site de la Ligne à Grande Vitesse Sud-Europe-Atlantique.
Concernant la section Bordeaux - frontière espagnole, ce projet fait actuellement l’objet d’un débat public.
Pour la liaison avec la Catalogne, Réseau ferré de France réalise actuellement avec son homologue espagnol, dans le cadre d’une concession, la liaison Perpignan Figueras.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°275 de : REDON Bernard-  87220 BOISSEUIL - le 04/09/2006
J'ai participé depuis l'origine de ce dossier aux grands débats locaux sur l'amélioration de la desserte ferroviaire et l'établissement des options. Que peut-on entrevoir des collaborations à d'autres échelles avec les autres métropoles (nationales et européennes) et comment les organiser ?

Réponse  RFF 12/12/2006
Monsieur,

Tout au long des études préparatoires au débat public, un comité de suivi composé des principales collectivités territoriales des deux régions directement concernées par ce projet a suivi le déroulement de celles-ci. Ce comité de suivi était composé de représentants de l’Etat, des Régions Poitou-Charentes et Limousin, des Conseils généraux de la Creuse, de la Corrèze, de la Haute-Vienne et de la Vienne ainsi que des représentants des Communautés d’agglomérations de Poitiers, Limoges et Brive et de représentants de la SNCF et Réseau ferré de France.
Concernant la mobilisation d’autres collectivités territoriales ou métropoles, il convient de noter que, dans le cadre du débat public, l’agence d’urbanisme de Clermont-Ferrand et l’association « Les Villes et Régions Européennes de la Grande Vitesse » ont apporté leur contribution.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°222 de : COMENCINI Alain-  23400 ST PERDOUX MORTEROLLES - le 02/09/2006
Donc Limoges-Poitiers-Paris va vivifier les territoires de la Haute-Vienne et de la Corrèze mais laissera de côté le développement de la Creuse.
Que devient l'axe Toulouse-Limoges-La Souterraine-Paris au moment où la SNCF raréfie ses arrêts en Creuse ?

Réponse  RFF 09/10/2006
Monsieur,

Au delà des gains de temps que pourra procurer ce nouvel itinéraire (près d’une demi-heure pour les habitants d’Aubusson), le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges permettra à la Creuse de bénéficier de nouvelles possibilités d’accéder à Paris. Il y aura, grâce aux 10 allers-retours envisagés sur Paris depuis Limoges, complémentarité avec l’offre depuis la Souterraine.
Toutefois, Réseau ferré de France est conscient que la création d’une LGV desservant Limoges, qu’elle passe par Poitiers ou Châteauroux, modifiera les services existants sur la ligne actuelle Paris-Limoges-Toulouse et impliquera la recherche de nouveaux dispositifs pour la desserte d’une agglomération comme la Souterraine.
Cependant, il convient de noter que la mise en service d’une LGV n’implique pas un appauvrissement systématique des dessertes sur la ligne Paris-Limoges, comme l’illustre la mise en œuvre du service Aqualys par la Région Centre sur les relations Tours-Blois-Orléans-Paris. Ce service propose actuellement une desserte fine des villes situées sur la ligne classique Tours-Orléans-Paris qui vient compléter l’offre TGV entre Tours et Paris.
La mise en œuvre d’un service performant et de qualité sur l’actuelle ligne Paris-Limoges-Toulouse, complémentaire de l’offre de la LGV Poitiers-Limoges, est à étudier dès à présent par l’ensemble des partenaires concernés, en relation avec la nécessité de procéder au renouvellement des matériels Corail et Téoz à l’horizon 2015.

Concernant le devenir de l’axe Paris-Limoges-Toulouse, Réseau ferré de France a déjà investi, sur ses fonds propres, 265 millions d’euros au cours des trois dernières années et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°220 de : GALVAING Michel-  23200 AUBUSSON - le 02/09/2006
Que peut apporter un tel projet à la Creuse ?
Localement, ce département ne sera pas encore sur une ligne stratégique, donc absent de toutes décisions de désenclavement.

Réponse  RFF 09/10/2006
Monsieur,

Au delà des gains de temps que pourra procurer ce nouvel itinéraire (près d’une demi-heure pour les habitants d’Aubusson), le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges permettra à la Creuse de bénéficier de nouvelles possibilités d’accéder à Paris. Il y aura, grâce aux 10 allers-retours envisagés sur Paris depuis Limoges, complémentarité avec l’offre depuis la Souterraine.
Toutefois, Réseau ferré de France est conscient que la création d’une LGV desservant Limoges, qu’elle passe par Poitiers ou Châteauroux, modifiera les services existants sur la ligne actuelle Paris-Limoges-Toulouse et impliquera la recherche de nouveaux dispositifs pour la desserte d’une agglomération comme la Souterraine.
Cependant, il convient de noter que la mise en service d’une LGV n’implique pas un appauvrissement systématique des dessertes sur la ligne Paris-Limoges, comme l’illustre la mise en œuvre du service Aqualys par la Région Centre sur les relations Tours-Blois-Orléans-Paris. Ce service propose actuellement une desserte fine des villes situées sur la ligne classique Tours-Orléans-Paris qui vient compléter l’offre TGV entre Tours et Paris.
La mise en œuvre d’un service performant et de qualité sur l’actuelle ligne Paris-Limoges-Toulouse, complémentaire de l’offre de la LGV Poitiers-Limoges, est à étudier dès à présent par l’ensemble des partenaires concernés, en relation avec la nécessité de procéder au renouvellement des matériels Corail et Téoz à l’horizon 2015.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°210 de : MORIN GAILLARD Elisabeth-  36320 VILLEDIEU - le 02/09/2006
Que deviendra la ligne Paris-Toulouse via Châteauroux ?
Cette ligne Poitiers Limoges ne condammera-t-elle pas l'Indre et le Cher à la désertification ?

Réponse  RFF 17/10/2006
Madame,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges-Toulouse et à la pérennité d’une desserte de qualité. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Cependant, Réseau ferré de France est conscient que la création d’une LGV desservant Limoges, qu’elle passe par Poitiers comme par Châteauroux, modifiera les services existants sur la ligne actuelle Paris-Limoges-Toulouse. La réalisation d’une LGV impliquera donc la recherche de nouveaux dispositifs pour la desserte des agglomérations de l’Indre desservies par cette ligne, afin d’offrir un service adapté aux nouveaux besoins des usagers. A ce titre, il convient de noter que la mise en service d’une LGV n’implique pas un appauvrissement systématique des dessertes sur les lignes existantes, comme l’illustre le service Aqualys mis en œuvre par la Région Centre sur les relations Tours-Blois-Orléans-Paris. Ce service propose une desserte fine des villes situées sur la ligne classique Tours-Orléans-Paris qui vient compléter l’offre TGV entre Tours et Paris.
Il convient également de signaler que, dans l’état actuel de la législation, il est de la compétence de la SNCF de définir l’offre Grandes Lignes sur l’axe Paris-Châteauroux-Limoges, et de celle de la Région Centre d’organiser la desserte TER sur les départements du Cher et de l’Indre.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°87 de : SURENAUD Edith-  87330 SAINT BARBANT - le 31/08/2006
Quelles seraient les conséquences du projet LGV pour les habitants des secteurs concernés par les travaux ?

Réponse  RFF 25/10/2006
Madame,

Durant la réalisation des travaux d’une Ligne à Grande Vitesse (LGV), Réseau ferré de France cherche à réduire au maximum les désagréments générés par la réalisation d’un chantier d’une telle importance. Pour ce faire, il veille à ce que l’ensemble de ses prescriptions, notamment en matière de préservation des milieux et du cadre de vie, soit scrupuleusement suivi, afin de réduire au maximum les incidences sur le cadre de vie des riverains situés à proximité des zones de travaux. Ces règles et pratiques seront appliquées lors du chantier de la LGV Poitiers-Limoges.
A cet effet, comme il le fait actuellement dans le cadre d’autres projets en phase de construction, Réseau ferré de France mettra en place un système de management environnemental garantissant une organisation particulière et des dispositifs engageant également les entreprises vis-à-vis de la protection de l’environnement des riverains (définition de prescriptions particulières, établissement d’un plan d’assurance environnement par les entreprises…).
A titre d’exemple, il s’agira notamment :
• de proscrire les travaux de nuit et de week-end à proximité des zones habitées ;
• d’arroser les pistes de chantier afin de limiter l’envol des poussières ;
• de réduire les emprises du chantier et notamment d’utiliser au maximum l’emprise du projet pour faire circuler les engins le long du chantier ;
• de mettre en place des bassins de traitement des eaux dès le démarrage du chantier ;
• d’établir des règles strictes d’utilisation des explosifs (réalisation de tirs d’essais, information des riverains, …) ;
• …

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°66 de : DUNO Erick-  87100 LIMOGES - le 31/08/2006
Quel sera l'impact sur le développement urbain de Limoges selon les différentes options ?

Réponse  RFF 17/10/2006
Monsieur,

L’arrivée d’une Ligne à Grande Vitesse (LGV) s’accompagne généralement de projets urbains, notamment au niveau des gares (réaménagement du quartier, création/réhabilitation de logements ou d’activités, accessibilité de la gare....). L’arrivée d’une LGV peut donc être un facteur de développement urbain et participer à l’attractivité d’un centre-ville et à son développement. Mais ceci n’a pas un caractère systématique. A ce titre, nous vous invitons à vous reporter à l’étude réalisée sur ce sujet (« Etude prospective des effets d’aménagement et de développement des territoires »), réalisée dans le cadre de ce débat public et disponible sur le site Internet de la Commission Particulière du Débat Public.
Concernant plus particulièrement l’impact de la LGV aux abords des agglomérations, il convient de noter que la future LGV se connecte à ses extrémités au réseau classique afin d’éviter d’avoir à réaliser des sections de ligne nouvelle dans des zones fortement urbanisées ou en cours d’urbanisation.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°57 de : DEVAUX Marie-Noëlle-  36000 CHÂTEAUROUX - le 31/08/2006
Est-ce ainsi que la région centre sera désenclavée ? j'en doute fortement . Merci de penser aux départements sous équipés et sous industrialisés.

Réponse  RFF 03/11/2006
Madame,

Le choix de desservir Limoges par Poitiers a été exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de son accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers.
Par ailleurs, le fait de rattacher le Limousin au futur axe européen à grande vitesse que constituera la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Sud Europe Atlantique est financièrement la solution la plus avantageuse puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux qui, pour des performances similaires (Paris-Limoges en 2 heures), impliquerait un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€.
Le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour Châteauroux. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’€ au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°55 de : LODENET Daniel-  86000 POITIERS - le 31/08/2006
Quel sera l'impact sur le tourisme régional ?

Réponse  RFF 25/10/2006
Monsieur,

Les enseignements issus de l’analyse des effets de plusieurs Lignes à Grande Vitesse en France sur le tourisme laissent à penser qu’une LGV développe le tourisme là où cette activité est déjà développée, mais qu’une LGV n’est pas génératrice en soi d’un nouveau développement touristique.
En particulier, les principaux effets sur le tourisme de l’arrivée de la grande vitesse dans une région sont :
• une hausse du nombre de séjours courts, notamment de week-end ;
• un accroissement du nombre de séjours d’affaires, même s’il entraîne également une baisse du nombre de nuitées d’affaires et, notamment, si le territoire de destination bénéficie de fortes baisses de temps de parcours et d’une desserte cadencée (exemple d’Aix-en-Provence depuis la mise en service du TGV Méditerranée 2001) ;
• l’apparition de produits touristiques nouveaux ou l’évolution des produits touristiques existants qui incluent la nouvelle infrastructure ;
• un développement du tourisme réceptif de groupes ;
• une augmentation des manifestations d’importance nationale, voire internationale.

Ces effets peuvent être envisagés dans le Limousin.
Pour une analyse plus détaillée des effets d’une Ligne à Grande Vitesse sur l’activité touristique, nous vous invitons à vous reporter à l’étude réalisée sur ce sujet « Etude prospective des effets d’aménagement et de développement des territoires », étude réalisée dans le cadre de la préparation de ce débat public et qui est disponible sur le site Internet de la Cpdp et dans ses locaux à Limoges.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°54 de : CHARRET Lucette-  36000 CHÂTEAUROUX - le 31/08/2006
Quel sera l'impact sur le département de l'Indre ?

Réponse  RFF 07/09/2006
Madame,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges-Toulouse et à la pérennité d’une desserte de qualité. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Réseau ferré de France est conscient que la création d’une LGV desservant Limoges, qu’elle passe par Poitiers comme par Châteauroux, modifiera les services existants sur la ligne actuelle Paris-Limoges-Toulouse. La réalisation d’une LGV impliquera donc la recherche de nouveaux dispositifs pour la desserte des agglomérations de l’Indre desservies par cette ligne, afin d’offrir un service adapté aux nouveaux besoins des usagers. A ce titre, il convient de noter que la mise en service d’une LGV n’implique pas un appauvrissement systématique des dessertes sur les lignes existantes, comme l’illustre le service Aqualys mis en œuvre par la Région Centre sur les relations Tours-Blois-Orléans-Paris. Ce service propose une desserte fine des villes situées sur la ligne classique Tours-Orléans-Paris qui vient compléter l’offre TGV entre Tours et Paris.
Il convient également de savoir que, dans l’état actuel de la législation, il est de la compétence de la SNCF (Grandes Lignes) et de la Région Centre (TER) de définir les dessertes futures sur la ligne actuelle Paris-Limoges-Toulouse.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°53 de : CLEMENT M. Héléne-  86400 CHAMPNIERS - le 31/08/2006
Qu'est-ce que cela va apporter à notre région ? Emplois stables par exemple à évolution ?
Tous les désagréments vont ils être largement compensés ?
Y aura-t-il des expropriations ?

Réponse  RFF 25/10/2006
Madame,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges est un projet qui améliore l’accessibilité de l’ensemble du Limousin aux métropoles et régions desservies par la grande vitesse ferroviaire, notamment l’Ile-de-France. Ainsi, Limoges ne sera plus qu’à 2h00 de Paris (au lieu de 2h50), Brive à 3h00 (au lieu de 3h50). De plus, grâce au réseau TER, ce projet va au-delà des frontières du Limousin en améliorant l’accessibilité de Périgueux, Rodez et Aurillac. La LGV Poitiers-Limoges est également un projet qui renforce très nettement les relations entre Poitiers et Limoges en permettant des liaisons en moins de 45 minutes entre les deux villes contre plus de 2h00 actuellement.
Ce projet concourt donc à relier l’ensemble du Limousin aux grands centres économiques et de décisions et à renforcer la création d’un bipôle urbain (Poitiers-Limoges) de taille européenne. Pour ce qui est de l’analyse plus précise des apports économiques susceptibles d’intervenir, nous vous invitons à vous reporter à l’étude réalisée sur ce sujet (« Etude prospective des effets d’aménagement et de développement des territoires »), disponible sur le site Internet de la Cpdp et dans ses locaux à Limoges. Cette étude montre, à la lumière d’autres exemples de LGV existantes, que la LGV Poitiers-Limoges pourrait avoir des effets économiques et de développement directs ou induits, mais qui sont étroitement liés aux projets de développement portés par les collectivités territoriales.

Concernant le dernier point de votre question, la réalisation de la LGV Poitiers-Limoges, comme tout projet d’infrastructure, nécessitera des acquisitions foncières. A l’instar des précédents projets de LGV, Réseau ferré de France privilégiera les négociations à l’amiable pour l’acquisition des terrains et/ou des bâtiments qui se trouvent sur l’emprise du projet, sur la base d’estimations réalisées par le Service des Domaines (Ministère de l’Economie), conformément à la réglementation en vigueur. A titre d’exemple, sur la LGV Est européenne, 95 % des propriétés ont été acquises à l’amiable, seulement 5 % ont nécessité une procédure d’expropriation : celle-ci ne sera donc qu’exceptionnelle.
La procédure d’acquisition à l’amiable peut être résumée de la manière suivante. A la suite de la Déclaration d’Utilité Publique (DUP), qui doit être prononcée après une enquête préalable qui aura lieu dans plusieurs années, une enquête parcellaire permet de connaître les propriétaires de biens immobiliers que le maître d’ouvrage doit acquérir pour la réalisation de son projet. Les services fiscaux des Domaines évaluent ensuite la valeur du bien en se référant aux données du marché immobilier local. Le propriétaire et le maître d’ouvrage entrent ensuite en relation pour parvenir à un accord de cession amiable. Si aucun accord n’est trouvé entre les deux parties, le maître d’ouvrage dispose de la possibilité d’acquérir le bien par voie d’expropriation. Le juge de l’expropriation fixe alors le prix en fonction de l’estimation établie par les Domaines.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°3 de : BARRIERE Pierre-  19360 MALEMORT SUR CORREZE - le 09/07/2006
Je me déplace souvent dans l'ouest de la France et nous sommes loin de tout au niveau structure routière-autoroutière-ferroviaire par rapport à ces régions. Non seulement Paris Montparnasse doit être à moins de 2 heures pour voyager vers l'Ouest dans n'importe quelle bourgade, mais développer les transversales abandonnées depuis les années 80. Nantes-Poitiers-Limoges-Montluçon-Roannes-Lyon, est-ce envisageable en LGV dans 20 ans?

Réponse  RFF 17/10/2006
Monsieur,

Comme vous le suggérez, rien n’empêche de penser que la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges puisse s’inscrire, dans les décennies à venir, dans une transversale reliant Nantes à Lyon via Limoges. Cependant, à moyen terme, la transversale que vous évoquez ne fait pas partie de la liste des projets à étudier et à réaliser au cours des deux prochaines décennies telle que l’a définie le Comité Interministériel d’Aménagement et de Développement du Territoire (CIADT) du 18 décembre 2003.

Cela ne signifie pas que le projet d’une transversale Nantes-Lyon ne présente pas d’intérêt et ne puisse pas être réalisé un jour. Cela signifie seulement que la réflexion sur son opportunité ne pourrait que s’inscrire à plus long terme, compte tenu du nombre déjà particulièrement important des projets à l’étude et du caractère forcément limité des financements disponibles.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.