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Voici les questions posées par le public par mail, par courrier ou lors des réunions publiques. Nous affichons les questions et les réponses.

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Thème séléctionné : Contexte et justification du projet

Question n°1269 de : JUSSIAUX Florence-  36000 CHÂTEAUROUX - le 22/12/2006
Ce projet oublie complètement deux départements : l'Indre et la Creuse. Un train passant par Châteauroux ne serait-il pas plus pertinent, le département de la Vienne étant déjà proche de Paris avec sa ligne Paris - Poitiers ?

Réponse  RFF 03/01/2007
Madame,

Réseau ferré de France a analysé la possibilité d’une desserte du Centre par la Grande Vitesse, au travers de la proposition portée par l’association TGV Berry-Limousin-Pyrénées. La liaison Paris-Châteauroux, considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’euros, consiste à utiliser pour partie la LGV Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au nord de Châteauroux, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux. En première approche, Réseau ferré de France estime que cette première phase impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’euros, soit 1 milliard d’€ de plus que pour la LGV Poitiers-Limoges.

En plus de ce surcoût de 1 milliard d’euros de cette 1ère phase par rapport au projet de LGV Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), un tel projet :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade Atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.

Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant de l’investissement, Réseau ferré de France a donc décidé de ne pas poursuivre l’étude d’un tel projet.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°1267 de : BEYLEIX Jean-Paul-  19140 CONDAT SUR GANAVEIX - le 20/12/2006
Toutes les associations sont opposées au "barreau" Limoges-Poitiers. Allez-vous enfin revoir votre copie ou bien alors la décision est-elle déjà prise ?
Repensez au Y renversé qui permettrait à l'Auvergne d'ouvrir son TGV !

Réponse  RFF 03/01/2007
Monsieur,

Le débat public a pour vocation d’éclairer le maître d’ouvrage sur la décision qu’il a à prendre. A ce titre, Réseau ferré de France a entendu des avis s’exprimant pour le projet comme contre celui-ci.

A la suite du débat, Réseau ferré de France peut être amené soit à poursuivre le projet, soit à le modifier, comme cela a été le cas pour le projet CDG Express, pour lequel le débat public a permis de faire émerger une nouvelle solution que Réseau ferré de France a finalement retenue. Parfois, certains maîtres d’ouvrage ont décidé de ne pas donner suite au projet présenté.
A ce stade, aucune décision n’est arrêtée et Réseau ferré de France a besoin de prendre connaissance du compte-rendu de la CPDP et du bilan de la Cndp, qui devront être rendus publics avant le 18 février 2007, pour pouvoir prendre sa décision.

Concernant la solution dite du « Y renversé », l’abandon du projet de TGV Auvergne ainsi que les conclusions du rapport Rouvillois de 1996, réalisé sur demande du ministère en charge des Transports de l’époque, concernant les perspectives de créations des lignes à grande vitesse, ont toutefois remis en cause l’intérêt du projet du TGV Limousin. C’est pourquoi ce projet n’a finalement pas été poursuivi. Par ailleurs, il faut noter que l’Auvergne, qui initie actuellement des partenariats avec Rhône-Alpes, développe son accès sur Paris, via l’amélioration de la ligne Clermont Ferrand-Nevers-Paris qui, grâce au Volcan, se fera en moins de 3h00 à l’horizon 2008.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°1262 de : ARCONDEGUY Armel - le 20/12/2006
Madame la Présidente,

Je vous remercie pour la transmission de la réponse de RFF à ma question du 05 septembre 2006.
Comme vous pouvez le constater, monsieur Sylvestre Salin ne répond absolument pas à ma question. Ma question était: "Le centre de la France est-il condamné à des solutions innovantes pour une desserte ferroviaire à grande vitesse ? Pendulaire, ligne à grande vitesse à voie unique ?".
Pour éviter toute confusion, il convient peut-être de préciser que dans mon esprit le centre de la France est toute la partie centrale de la France (principalement les régions administratives Auvergne, Centre et Limousin). Pour être clair, je souhaitais simplement savoir pourquoi les solutions envisagées pour la desserte ferroviaire grande vitesse de cette partie centrale n'étaient que des solutions de seconde zone; pendulaire ou ligne à grande vitesse à voie unique, des trains des champs en quelque sorte... en opposition aux trains des villes. En fait, j'ai posé cette question lors de la première réunion du débat public et naïvement je pensais alors que nous pouvions intervenir pour infléchir les orientations... Je pensais qu'il était possible de faire valoir nos souhaits en terme d'aménagement du territoire... Que ses souhaits pouvaient être débattus et non simplement entendus... Je pensais qu'il y avait une réelle volonté de financement d'un tel aménagement... Etc. etc...

Les bonnes questions auraient dû être: Envisage t-on sérieusement une desserte "TGV" pour la partie centrale de la France? Quelle desserte peut espérer cette partie centrale de la France? Quel aménagement du territoire voulons nous en France? ... Etc. etc...

Un des gros problèmes est assurément le financement, certains diraient le gros problème. Et j'avoue que la très faible participation à la réunion du 27 novembre 2006 à Limoges dont le thème était précisément "Économie et financement de la LGV", laisse augurer un manque de volonté, voire un manque d'espérance politique pour ce projet de Ligne à Grande Vitesse. A cette réunion, vous l'avez sans doute noté, nous n'étions que 37 dans la salle à 19h30 et seulement 47 à 20h00, y compris les journalistes...

Dans sa non-réponse, Monsieur Sylvestre Salin indique: "Par ailleurs, l’expérience montre que la mise en service d’une Ligne à Grande Vitesse, si ses effets sont bien anticipés, n’engendre pas un appauvrissement des dessertes sur les lignes existantes."
Il semblerait donc que les régions Rhône-Alpes, Auvergne, Limousin et Midi-Pyrénées notamment ont très mal su anticiper les effets des mises en service des Lignes à Grande Vitesse...

Effet de la mise en service de la LGV Paris Sud-Est: 25 ans après ,il n'existe pratiquement plus de desserte Bordeaux-Lyon par les lignes classiques. Par exemple pour se rendre dans la vallée de Chamonix depuis Limoges, nous sommes actuellement contraints de passer par Paris. C'est un non sens économique et écologique. C'est juste une raison financière... (..) Le trajet est allongé des 2/3 (environ 1000 km au lieu d'environ 600 km). La durée du voyage et sensiblement la même qu'avant, par les lignes classiques du Massif Central. Le prix du voyage est très supérieur. Nous saturons un peu plus la Capitale alors que, dans le cas présent, nous n'avons rien à faire à Paris. Et enfin, nous avons une correspondance à Paris bien peu pratique et bien pénible surtout pour les moins valides ou lorsque nous sommes encombrés de lourds bagages.

Effet de la mise en service de la LGV Atlantique:
Très forte baisse du trafic sur l'axe Toulouse Paris via Limoges.
Très nette détérioration des dessertes au sud de Brive; Cadencement plus faible et changement de train en gare de Brive...

Bien évidemment le développement des moyens de transport est un facteur important de l'aménagement du territoire. A mon avis, les régions du centre d'un pays ne doivent pas être irriguées depuis un seul côté.

Bon, madame la Présidente, je ne vous cache pas mon amertume. Dans les années 70, j'ai participé à l'étude du tracé puis à la construction de la première ligne à grande vitesse (Paris Sud-Est). Voilà 30 ans que je rêve d'un telle ligne pour desservir ma région natale; le Limousin.

Réponse  RFF 04/01/2007
Monsieur,

Le recours à une Ligne à Grande Vitesse (LGV) à voie unique n’est pas une idée nouvelle puisque déjà en 1992, dans le cadre du schéma directeur national des liaisons ferroviaires à grande vitesse, cette solution avait été retenue pour le TGV Limousin.
Le projet de LGV Poitiers-Limoges prévoit effectivement une section centrale à une voie de l’ordre de 75 km sur un linéaire qui, selon les options, varie de 125 à 160 km. Dans cette configuration, la LGV Poitiers-Limoges permettra la circulation de 1 train par heure et par sens, soit pour une période de 15 heures d’exploitation quotidienne, une moyenne de 15 allers et 15 retours. Actuellement, le projet de LGV Poitiers-Limoges est basé sur 11 allers-retours par jour. Les simulations prévoient que cette ligne puisse, avec le matériel actuel, permettre de répondre à l’augmentation de la demande en déplacements des 30 prochaines années : soit 15 allers-retours quotidiens. Durablement et de façon pérenne, il n’y aurait techniquement pas besoin de doubler sur toute sa longueur la voie de LGV entre Poitiers et Limoges car celle-ci ne sera pas saturée. Ainsi, dans un souci d’optimisation du projet et en cohérence avec les trafics prévus et les règles de sécurité en matière de transport ferroviaire, Réseau ferré de France propose de réaliser une section médiane à une voie. Toutefois, Réseau ferré de France a également pris en compte la possibilité d’une double voie intégrale. A l’heure actuelle, cette solution n’est nullement écartée.

Sur la partie de votre question sur les dessertes TGV de la partie centrale de la France, il convient de noter que :

• le choix de desservir par une LGV Limoges, via Poitiers, répond à un besoin exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de leur accessibilité à l’Ile de France, voir renforcées leurs relations avec la façade atlantique et mettre ainsi Limoges à moins de deux heures de Paris, comme l’est déjà aujourd’hui Châteauroux. Le projet de LGV Poitiers-Limoges est un projet qui améliore l’accessibilité de l’ensemble du Limousin aux métropoles et régions desservies par la grande vitesse ferroviaire, notamment l’Ile-de-France. Ainsi, Limoges ne sera plus qu’à 2h00 de Paris (au lieu de 2h50), Brive à 3h00 (au lieu de 3h50) et Cahors à 4h05. De plus, grâce au réseau TER, ce projet va au-delà des frontières du Limousin en améliorant l’accessibilité de Périgueux, Rodez et Aurillac. La LGV Poitiers-Limoges est également un projet qui renforce très nettement les relations entre Poitiers et Limoges en permettant des liaisons en moins de 45 minutes entre deux villes regroupant plus de 450.000 habitants. Le fait de rattacher le Limousin au futur axe européen à grande vitesse que constituera la LGV Sud Europe Atlantique a donc, d’un point de vue aménagement du territoire, sa pertinence et s’avère financièrement et techniquement la solution la plus avantageuse pour les finances publiques puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux qui, pour des performances similaires (Paris-Limoges en 2 heures), impliquerait un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€, soit 1 milliard d’€ de plus que pour la LGV Poitiers-Limoges ;

• Pour ce qui est de l’Auvergne et de la desserte de Clermont-Ferrand, la situation est différente. En effet, la ligne Clermont-Ferrand-Nevers-Paris fait actuellement l’objet d’un important programme de modernisation qui amènera progressivement le temps de trajet vers 3 heures (2h59 avec le Volcan à l’horizon 2008), puis vraisemblablement vers 2h45. C’est à ce jour la solution privilégiée par l’Auvergne pour accéder à l’Ile de France (cf. article paru dans Le Journal du Centre en date du 23 décembre 2006). De plus, l’Auvergne se tourne davantage vers le couloir rhodanien, comme le prouvent notamment les réseaux de villes dont ses agglomérations font partie, que vers le Limousin. C’est pour ces raisons qu’il nous semble plus opportun de développer l’accès du Limousin à la Grande Vitesse en le raccordant au réseau en voie de construction sur la façade atlantique.

Concernant le dernier point de votre question, il convient de remarquer que la mise en œuvre de la LGV Tours-Paris n’a pas entraîné un assèchement de la ligne Tours-Blois-Orléans-Paris ; bien au contraire, la Région Centre y développe un service spécifique dit Aqualys dont la fréquentation et l’intérêt ne sont plus à démontrer. Par ailleurs, la Région Midi-Pyrénées entend bien, avec la création de la LGV Bordeaux-Toulouse, développer également son service TER sur la ligne classique Toulouse-Montauban-Agen-Bordeaux. En libérant des capacités sur les lignes classiques qu’elle double, une LGV permet un redéploiement des services TER.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°1258 de : CHERRE Marie-Paule-  36250 NIHERNE - le 18/12/2006
Pourquoi Châteauroux n'est-il pas desservi par le TGV ?

Réponse  RFF 02/01/2007
Madame,

Réseau ferré de France a analysé la possibilité d’une desserte du Centre par la Grande Vitesse. La liaison Paris-Châteauroux, considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’euros, consiste à utiliser pour partie la LGV Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au nord de Châteauroux, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux. En première approche, Réseau ferré de France estime que cette première phase impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’euros, soit 1 milliard d’€ de plus que pour la LGV Poitiers-Limoges.
En plus de ce surcoût de 1 milliard d’euros de cette 1ère phase par rapport au projet de LGV Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), un tel projet :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade Atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.

Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant de l’investissement, Réseau ferré de France a donc décidé de ne pas poursuivre l’étude d’un tel projet.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°1257 de : EGEA Isabelle-  36130 DEOLS - le 18/12/2006
Le projet de la ligne Grande Vitesse semble oublier l'Indre, pourquoi ?

Réponse  RFF 02/01/2007
Madame,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour Châteauroux. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’€ au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera d’y investir dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Pour ce qui est des dessertes futures sur l’axe Paris-Châteauroux-Limoges, dans l’état actuel de la législation, il est de la compétence de la SNCF (Grandes Lignes) et des Régions Centre et Limousin (TER) de les définir. Toutefois, Réseau ferré de France est conscient que la création d’une LGV desservant Limoges par Poitiers modifiera les services existants sur la ligne actuelle Paris-Limoges-Toulouse. La mise en œuvre d’un service performant (fréquence, cadencement, confort, positionnement horaire...) pour la desserte de Châteauroux est à étudier, dès à présent, par l’ensemble des partenaires concernés, en relation avec la nécessité de procéder au renouvellement des matériels Corail et Téoz à l’horizon 2016.
Par ailleurs, l’expérience montre que la mise en service d’une LGV, si ses effets sont bien anticipés, n’engendre pas un appauvrissement des dessertes sur les lignes existantes.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°1252 de : BOUNIOUX David-  36250 ST MAUR - le 18/12/2006
Pourquoi un TGV Poitiers-Limoges et non pas un TGV Beauvilliers-Châteauroux-Limoges ?

Réponse  RFF 20/12/2006
Monsieur,

La desserte de la région Centre par une ligne nouvelle à grande vitesse passant par Châteauroux a été analysée par Réseau ferré de France. Cette possibilité, considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’euros, consiste à utiliser pour partie la Ligne à Grande Vitesse Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au Nord de Châteauroux, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux.
En première approche, Réseau ferré de France estime que cette solution impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’euros.
En plus du surcoût de plus de 1 milliard d’euros par rapport au projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), un tel projet :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade Atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la Ligne à Grande Vitesse Atlantique.
Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant de l’investissement, Réseau ferré de France a décidé de ne pas poursuivre l’étude d’un tel projet.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°1251 de : BOUNIOUX Serge-  36250 ST MAUR - le 18/12/2006
Pourquoi les études préliminaires du projet TGV Poitiers-Limoges annoncées par le premier ministre le 5 mars 2004 ont-elles débuté au deuxième trimestre 2004 sans la consultation des régions et de la population concernée ?

Réponse  RFF 02/01/2007
Monsieur,

Dans le cadre des études pré-fonctionnelles et préparatoires au débat public de la Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges, un Comité de suivi a été instauré. Ce dernier comprend, outre des représentants de l’Etat, du ministère en charge des Transports, de la SNCF et de Réseau ferré de France, les présidents des deux Conseils régionaux de Poitou-Charentes et du Limousin, des Conseils Généraux de la Creuse, de la Vienne, de la Haute-Vienne et de la Corrèze, ainsi que des Communautés d’agglomérations de Limoges, Brive et Poitiers.
Les différentes collectivités territoriales associées au suivi des études ont donc été régulièrement informées du déroulement de celles-ci.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°1250 de : BOUNIOUX Nathalie-  36000 CHATEAUROUX - le 18/12/2006
Pourquoi refuse-t-on l'aménagement et le développement du territoire Centre avec une ligne à grande vitesse TGV Capitole Paris-Beauvilliers-Orléans-Châteauroux-Limoges ?

Réponse  RFF 20/12/2006
Madame,

Le choix de desservir par une Ligne à Grande Vitesse (LGV) Limoges, via Poitiers, répond à un besoin exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de leur accessibilité à l’Ile de France, voir renforcées leurs relations avec la façade atlantique et mettre ainsi Limoges à moins de deux heures de Paris, comme l’est déjà aujourd’hui Châteauroux. Le projet de LGV Poitiers-Limoges est un projet qui améliore l’accessibilité de l’ensemble du Limousin aux métropoles et régions desservies par la grande vitesse ferroviaire, notamment l’Ile-de-France. Ainsi, Limoges ne sera plus qu’à 2h00 de Paris (au lieu de 2h50), Brive à 3h00 (au lieu de 3h50) et Cahors à 4h05. De plus, grâce au réseau TER, ce projet va au-delà des frontières du Limousin en améliorant l’accessibilité de Périgueux, Rodez et Aurillac. La LGV Poitiers-Limoges est également un projet qui renforce très nettement les relations entre Poitiers et Limoges en permettant des liaisons en moins de 45 minutes entre deux villes regroupant plus de 450.000 habitants. Le fait de rattacher le Limousin au futur axe européen à grande vitesse que constituera la LGV Sud Europe Atlantique a donc, d’un point de vue aménagement du territoire, sa pertinence et s’avère financièrement et techniquement la solution la plus avantageuse pour les finances publiques puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux qui, pour des performances similaires (Paris-Limoges en 2 heures), impliquerait un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€, soit 1 milliard d’€ de plus que pour la LGV Poitiers-Limoges.

La desserte de la région Centre par une ligne nouvelle à grande vitesse passant par Châteauroux a été analysée par Réseau ferré de France. Cette possibilité, considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’euros, consiste à utiliser pour partie la LGV Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au Nord de Châteauroux, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux.
En première approche, Réseau ferré de France estime que cette solution impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’euros.
En plus du surcoût de plus de 1 milliard d’euros par rapport au projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges, un tel projet :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade Atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.
Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant de l’investissement, Réseau ferré de France a décidé de ne pas poursuivre l’étude d’un tel projet.

Il convient enfin de noter que le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°1245 de : SAUVIGNAT Jean-Pierre-  87100 LIMOGES - le 18/12/2006
Quelle différence en temps entre la ligne Paris-Poitiers-Limoges et Paris-Châteauroux-Limoges et quelle différence de prix ?

Réponse  RFF 20/12/2006
Monsieur,

Réseau ferré de France a analysé le projet porté par l’association TGV Berry-Limousin-Pyrénées. En première approche, Réseau ferré de France estime que ce projet, dans sa première phase, impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’euros.
Pour sa part, le projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges permet de faire la même relation en 1h50 à 2h00 (meilleur temps) selon les options pour un coût compris entre 1,15 Md € à 1,3 Md € ( selon les options).
Outre des meilleurs temps de parcours sur Limoges, le projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges présente un niveau d’investissement d’environ 1 milliard d’euros en moins.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

+ réponse SNCF

La seconde partie de votre question, dont nous vous remercions, aborde la question de la tarification appliquée à l’horizon de la mise en place de la future ligne TGV.
Il est trop tôt pour répondre précisément à cette question, mais il est possible d’apporter une réponse de principe.

Le prix du billet que doit acquitter le voyageur est fixé en fonction des coûts du transporteur. Les coûts étant différents, le prix du billet sera donc différent selon que le parcours sera effectué par la ligne à grande vitesse ou par la ligne classique.

Parmi les coûts de la ligne TGV, il y a ceux qui relèvent de l’exploitation proprement dite (catégorie et vitesse de la ligne ferroviaire, matériel utilisé, itinéraire, ..) mais aussi du niveau de la redevance d’infrastructure que le transporteur doit verser à RFF. La longueur du parcours (et notamment la longueur du parcours sur ligne à grande vitesse), le temps de parcours et la situation concurrentielle ont également une incidence sur le prix du billet.

La tarification est également déterminée par rapport à une gamme commerciale, qui propose des prix variables en fonction du profil du client, mais également du train emprunté ainsi que du mode et du moment de la réservation.

A l'horizon du projet avec des TGV sur Paris - Limoges, on peut penser que la gamme de produits proposés à la clientèle aura évolué. Des formules de fidélisation avec des prix attractifs seront toujours disponibles. Les critères de réservation à l'avance ainsi que de fréquences de voyages continueront à exister et seront adaptés aux besoins de la clientèle.

Pour ce qui est de l’augmentation en valeur absolue du prix du billet, et par conséquent la différence de prix entre les parcours Limoges-Paris par Poitiers ou par Châteauroux, vous comprendrez donc que la SNCF ne peut aujourd’hui en chiffrer le montant, n’ayant pas encore connaissance de tous les éléments économiques qui existeront à l’horizon de l’ouverture de la ligne.

Nous espérons cependant que ces éléments vous permettront de comprendre et de mesurer la complexité du mécanisme de calcul du prix du billet.

Question n°1235 de : DE TRAZ Cyril-  86000 POITIERS - le 18/12/2006
Le bassin de population Paris-Orléans-Vierzon-Châteauroux-Limoges et plus dense que celui de Poitiers-Limoges; de ce fait pourquoi ne pas rééquilibrer le réseau ferré national ?

Réponse  RFF 20/12/2006
Monsieur,

Dans l’évaluation socio-économique du projet, c'est-à-dire la valorisation des avantages produits pour la collectivité, il convient de préciser que ce n’est pas la population des départements traversés qui est prise en compte mais le nombre de personnes désirant se déplacer et pour lesquelles le projet présente un avantage (gain de temps, fréquence des dessertes, correspondance en moins, qualité du service en plus…) susceptible de leur faire préférer le train à un autre mode de transport.
Ceci explique pourquoi il n’y a pas de corrélation directe entre le rapport des populations desservies entre deux projets et le rapport des trafics entre ces deux mêmes projets.

Rajout CPDP

Pour en savoir plus, nous vous invitons à vous reporter aux conclusions de RFF dans le cadre du groupe d'échanges organisé en RFF et l'association TGV Berry-Limousin-Pyrénées sous la houlette de la Commission.


Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°1232 de : TURPIN Georges-  31 100 TOULOUSE - le 18/12/2006
Ne vaudrait-il pas mieux moderniser la liaison POLT et la ligne actuelle Poitiers – Limoges (à prolonger vers Nantes via Parthenay et Cholet), éventuellement avec quelques rectifications de tracé pour augmenter la vitesse. Cela peut se faire par étapes, sans attendre une dizaine d’années, et pour un coût nettement inférieur. La demi-heure gagnée coûte environ un milliard d’euros !

Réponse  RFF 02/01/2007
Monsieur,

La ligne actuelle Limoges-Poitiers fait déjà l’objet d’un programme de modernisation qui permettra de faire Limoges-Poitiers en 1h30 environ (contre 2 heures actuellement). Si ce gain de temps est conséquent, il ne permet en aucun cas d’envisager une liaison Limoges-Paris (via Poitiers) en 2 heures. Par ailleurs, aucun prolongement en direction de Nantes via Parthenay et Cholet n’est à ce jour envisagé.

Pour la modernisation de la ligne Paris-Limoges, l’excellent niveau de ses caractéristiques actuelles ne laisse que peu de possibilités d’amélioration, sauf à investir très lourdement, sans pouvoir atteindre pour autant le niveau de performances proposé par le projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges, soit Paris-Limoges en 2 heures.

Enfin, concernant le coût à la minute gagnée, le ratio de la Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges est l’un des meilleurs puisqu’il varie selon les options entre 23 et 26 millions par minutes gagnée.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°1228 de : TURPIN Georges-  31 100 TOULOUSE - le 18/12/2006
Pourquoi, dans le dossier du maître d’ouvrage le temps de référence pour Paris – Limoges est de 2 h 46 dans le cadre du projet POLT (page 39) et de 2 h 50 via la LGV Poitiers – Limoges (pages 54, 56 et 58) ? Pour gagner plus de minutes avec la LGV ?

Réponse  RFF 20/12/2006
Monsieur,

En matière de temps ferroviaire, il est généralement fait référence au meilleur temps pour un service donné. Par ailleurs, d’un service sur l’autre, ce meilleur temps varie en fonction de différents paramètres (nombre d’arrêts, temps d’arrêt, vitesse...).
Ainsi, lorsque les études sur le POLT ont été menées, le meilleur temps était de 2h46 ; lorsque les études préparatoires ont été réalisées, le meilleur temps était de 2h50.
Il n’y a là aucune volonté d’améliorer quoique ce soit, mais simplement le souci de faire état d’éléments factuels.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°1218 de : SIMON Laurent-  24110 MONTREM - le 12/12/2006
Le projet POLT (train pendulaire) a été abandonné de manière brutale. Pouvez-vous détailler plus précisément les raisons de cet abandon ?
L'amélioration de la liaison Périgueux-Paris passe aussi par la modernisation de la ligne Périgueux-Limoges. Qu'est-il envisagé pour son avenir ?

Réponse  RFF 02/01/2007
Monsieur,

Le 18 décembre 2003, en comité interministériel d’aménagement et de développement du territoire (CIADT), le gouvernement a décidé de ne pas poursuivre le projet de TGV pendulaire Paris-Limoges-Toulouse pour deux raisons :
• la circulation de trains pendulaires, qui ne concernait que 4 allers-retours quotidiens Paris-Limoges, n’aurait pas permis un gain de temps suffisamment important, notamment pour Châteauroux (8 minutes) et pour Limoges (16 minutes), en raison des bonnes caractéristiques générales de la ligne actuelle ;
• la gestion d’un parc spécifique et restreint de six rames pendulaires aurait entraîné des coûts d’exploitation et de maintenance trop lourds pour l’entreprise de transport et n’aurait pas permis un niveau suffisant de fiabilité.
En tout état de cause, le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges et le projet de TGV pendulaire sont deux projets différents, aux objectifs distincts, qui ne sont pas comparables.
Le projet de LGV Poitiers-Limoges s’inscrit dans un contexte général différent (mise en service de la LGV Tours-Bordeaux), qui prend en compte le choix de la Région Midi-Pyrénées et de Toulouse de se connecter à l’axe Paris-Bordeaux pour accéder, par la grande vitesse, à l’Île-de-France. Ce projet, qui permettrait à 10 TGV (dans les deux sens) de relier Limoges à Paris en deux heures, ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Concernant la ligne Périgueux-Limoges, qui présente une infrastructure adaptée au niveau de fréquentation actuel, le futur contrat de projets Etat-Régions peut être l’occasion d’engager une réflexion sur la modernisation progressive de cette ligne, notamment en matière de signalisation.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°1191 de : ROUMAGERE Alain-  87100 LIMOGES - le 07/12/2006
La lecture des comptes-rendus des débats et les cahiers d'acteurs montrent que la LGV Limoges-Poitiers n'est pas ou très peu populaire. Le POLT en LGV c'est la solution la meilleure voire la moins pire. Si, au pire, la ligne Limoges-Poitiers était choisie, y aurait-il des moyens de vérifier l'honnêteté des décisions, vu que la SNCF et RFF ont engagé des sommes importantes pour un fiasco prévisible ?

Réponse  RFF 19/12/2006
Monsieur,

Après que la Cpdp et la Cndp auront respectivement rendus publics le compte-rendu et le bilan du débat public, Réseau ferré de France disposera de 3 mois pour faire connaître les suites qu’il entend donner au projet.
La décision motivée de Réseau ferré de France, proposée à son Conseil d’Administration et prise par lui, fera l’objet d’une publication au Journal Officiel, publication que vous pourrez consultez.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°1183 de : SONNET Jean-Claude-  82000 MONTAUBAN - le 07/12/2006
Les Toulousains ont été bernés: si on leur avait proposé le POLT à choisir avec Bordeaux-Toulouse, ils auraient choisi le POLT. En ajoutant le budget de Bordeaux-Toulouse et celui de Poitiers-Limoges, on avait de quoi aménager Limoges-Toulouse. Avec ce projet farfelu (Poitiers-Limoges) ne cherche-t-on pas à satisfaire quelques hommes ou femmes politiques puissants de Poitou-Charentes ?

Réponse  RFF 15/12/2006
Monsieur,

Le projet d’une Ligne à Grande Vitesse entre Poitiers et Limoges a été établi en prenant en compte :
• l’expression des attentes des acteurs du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de leur accessibilité à l’Ile de France, voir renforcées les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers, et ainsi mettre Limoges à moins de deux heures de Paris, comme l’est déjà aujourd’hui Châteauroux,
• l’évolution du contexte ferroviaire, notamment l’opportunité que constitue aujourd’hui la réalisation de la Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique entre Paris, Tours et Bordeaux.
Toutes les différentes solutions d’amélioration des performances de l’axe Paris-Limoges-Toulouse ont fait l’objet de nombreuses analyses depuis la fin des années 80, mais elles ont successivement montré leurs limites (TGV Limousin, train pendulaire...) et il convient de noter que la LGV Poitiers-Limoges est une variante qui avait été envisagée lors de la définition du Schéma Directeur du réseau à grande vitesse de 1992. C’est ce projet qui s’avère aujourd’hui, la solution techniquement la plus pertinente et financièrement la plus avantageuse pour répondre aux enjeux d’aménagement et de développement du Limousin et des territoires environnants.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°1171 de : WERNER Claire - le 06/12/2006
Un projet de création d'une ligne à grande vitesse de train reliant Limoges à Paris est à l'étude. Or le tracé le plus direct et celui desservant le plus grand nombre de personnes est celui passant par Chateauroux. Pourquoi chercher un autre tracé totalement nouveau desservant moins de gens ? et défigurant un paysage pour le moment préservé ?
Pour qui ? De plus désenclaver Limoges vers le Sud serait utile puisqu'il est actuellement difficile de traverser le Massif Central et qu'il faut passer par Bordeaux pour aller vers le Sud. Cette ligne étant déjà énormément fréquentée. Faut-il encore la surcharger en reliant Limoges à l'Atlantique ?

Réponse  RFF 15/12/2006
Madame,

Réseau ferré de France a analysé la possibilité d’une desserte du Centre par la Grande Vitesse, au travers de la proposition portée par l’Association TGV Berry-Limousin-Pyrénées. La liaison Paris-Châteauroux, considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’euros, consiste à utiliser pour partie la LGV Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au nord de Châteauroux, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux. En première approche, Réseau ferré de France estime que cette première phase impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’euros, soit 1 milliard d’€ de plus que pour la LGV Poitiers-Limoges.
En plus de ce surcoût de 1 milliard d’euros de cette 1ère phase par rapport au projet de LGV Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), un tel projet :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade Atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.
Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant de l’investissement, Réseau ferré de France a donc décidé de ne pas poursuivre l’étude d’un tel projet.

Sur la partie de votre question relative à l’évaluation des trafics, il convient de préciser que ce n’est pas la population des départements traversés qui est prise en compte mais le nombre de personnes désirant se déplacer et pour lesquelles le projet présente un avantage (gain de temps, fréquence des dessertes, correspondance en moins, qualité du service en plus…) susceptible de leur faire préférer le train à un autre mode de transport. Ceci explique pourquoi il n’y a pas de corrélation directe entre le rapport de population desservie entre deux projets et le rapport de trafic entre deux projets. Ainsi, il est vraisemblable que le volume de trafic serait plus important sur le TGV Capitole mais il ne serait pas suffisant pour couvrir le surcoût de 1 milliard et le projet de TGV Capitole aura donc une rentabilité inférieure à celle de la LGV Poitiers-Limoges.

Concernant la desserte du sud de Limoges, le projet de LGV Poitiers-Limoges, en prévoyant de faire continuer les TGV sur le réseau classique vers Brive et son étoile ferroviaire (liaisons avec Tulle, Rodez et Aurillac) et Cahors, fait bénéficier à la majeure partie du Limousin des effets de la grande vitesse. De plus, grâce au réseau TER, ce projet va au-delà des frontières régionales en améliorant l’accessibilité de Périgueux, Rodez, Aurillac au réseau ferroviaire à grande vitesse et à l’Ile de France.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°1170 de : GORCE Roger-  87 000 LIMOGES - le 06/12/2006
Pourquoi le POLT n'est-il pas mis en oeuvre alors que le coût est six fois moins cher , qu'il aurait un financement et un seuil de rentabilité économique supérieur à la LGV ?

Réponse  RFF 06/12/2006
Monsieur,

Le 18 décembre 2003, en comité interministériel d’aménagement et de développement du territoire (CIADT), le gouvernement a décidé de ne pas poursuivre le projet de TGV pendulaire Paris-Limoges-Toulouse pour deux raisons :
• la circulation de trains pendulaires, qui ne concernait que 4 allers-retours quotidiens Paris-Limoges, n’aurait pas permis un gain de temps suffisamment important, notamment pour Châteauroux (8 minutes) et pour Limoges (16 minutes), en raison des bonnes caractéristiques générales de la ligne actuelle ;
• la gestion d’un parc spécifique et restreint de six rames pendulaires aurait entraîné des coûts d’exploitation et de maintenance trop lourds pour l’entreprise de transport et n’aurait pas permis un niveau suffisant de fiabilité.
En tout état de cause, le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges et le projet de TGV pendulaire sont deux projets différents, aux objectifs distincts, qui ne sont pas comparables.
Le projet de LGV Poitiers-Limoges s’inscrit dans un contexte général différent (mise en service de la LGV Tours-Bordeaux), qui prend en compte le choix de la Région Midi-Pyrénées et de Toulouse de se connecter à l’axe Paris-Bordeaux pour accéder, par la grande vitesse, à l’Île-de-France. Ce projet, qui permettrait à 10 TGV (dans les deux sens) de relier Limoges à Paris en deux heures, ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité. Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Concernant le taux de rentabilité économique du projet POLT, il était estimé à 2,8%, contre un taux compris entre 2,2 et 3,3% selon les options de passage pour le projet de LGV Poitiers-Limoges.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°1160 de : DUVIGNAC Laurent-  36 230 SAINT DENIS DE JOUHET - le 04/12/2006
Pourquoi faire une liaison Poitiers-Limoges et ne pas envisager une liaison Vendôme-Orléans-Vierzon-Châteauroux-Limoges doublée d'une liaison Vendôme-Orléans-Vierzon-Clermont-Ferrand afin de réellement désenclaver le Centre de la France ?

Réponse  RFF 15/12/2006
Monsieur,

Réseau ferré de France a étudié 2 possibilités visant à réutiliser toute ou partie de la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Atlantique :
• l’une consiste à réutiliser la LGV Atlantique jusqu’à Beauvilliers, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au nord de Châteauroux, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La liaison Paris-Châteauroux est considérée comme la première phase d’un projet permettant, à terme, de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’€. Outre son coût, ce projet obligerait en plus à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles, et imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• l’autre consiste à réutiliser la LGV Atlantique jusqu’à Tours puis à réaliser une LGV Tours-Châteauroux-Limoges. Cette possibilité permettrait d’offrir un temps de parcours entre Limoges et Paris de l’ordre de 2h05 pour un montant proche de 3 milliards d’euros.
Réseau ferré de France a décidé de ne pas privilégier ces solutions d’un coût trop élevé et qui ne répondent pas à la demande exprimée par une grande partie des représentants du Limousin.
La solution que vous envisagez est une solution intermédiaire à celles évoquées précédemment et elle ne répond pas à la problématique du Centre Ouest. Par ailleurs, il faut noter que l’’Auvergne qui initie actuellement des partenariats avec Rhône-Alpes développe son accès sur Paris, via l’amélioration de la ligne Clermont Ferrand-Nevers-Paris.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°1152 de : CARDE François-  87 700 SAINT PRIEST SOUS AIXE - le 30/11/2006
Pourquoi avoir abandonné le projet de train pendulaire ?

Réponse  RFF 11/12/2006
Monsieur,

Le 18 décembre 2003, en Comité interministériel d’aménagement et de développement du territoire (CIADT), le gouvernement a décidé de ne pas poursuivre le projet de TGV pendulaire Paris-Limoges-Toulouse, dit « TGV POLT », pour deux raisons :
• la circulation de trains pendulaires, qui ne concernait que 4 allers-retours quotidiens Paris-Limoges, n’aurait pas permis un gain de temps suffisamment important, notamment pour Châteauroux (8 minutes) et pour Limoges (16 minutes), en raison des bonnes caractéristiques générales de la ligne actuelle ;
• la gestion d’un parc spécifique et restreint de six rames pendulaires aurait entraîné des coûts d’exploitation et de maintenance trop lourds pour l’entreprise de transport et n’aurait pas permis un niveau suffisant de fiabilité.
En tout état de cause, le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges et le projet de TGV pendulaire sont deux projets différents, aux objectifs distincts, qui ne sont pas comparables.
Le projet de LGV Poitiers-Limoges s’inscrit dans un contexte général différent (mise en service de la LGV Tours-Bordeaux), qui prend en compte le choix de la Région Midi-Pyrénées et de Toulouse de se connecter à l’axe Paris-Bordeaux pour accéder, par la grande vitesse, à l’Ile-de-France. Ce projet, qui permettrait à 10 TGV (dans les deux sens) de relier Limoges à Paris en deux heures(1) , ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’€ au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

(1) cas de l’option centre, avec arrêt à Poitiers

Question n°1149 de : MENARD Jean-Paul-  06800 CAGNES SUR MER - le 28/11/2006
Ne vaudrait-il pas mieux améliorer la ligne existante POITIERS-LIMOGES (que j'ai eu l'occasion de parcourir, il y a plusieurs années), très sinueuse mais dont le tracé pourrait être, notablement, amélioré ?

Réponse  RFF 11/12/2006
Monsieur,

La ligne actuelle Poitiers-Limoges fait l’objet d’un important programme de modernisation actuellement en cours de réalisation, et dont la première phase sera mise en service pour la fin 2008.
Ce programme permettra de gagner, à terme, près de 25 minutes (11 minutes en 1ère phase) et de multiplier par 2, puis par 3, le nombre d’allers-retours quotidiens entre Poitiers et Limoges (15 allers-retours envisagés à terme). Cette modernisation permettra une desserte fine et dense du territoire en reliant les bassins de vie de Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac ou Nantiat aux capitales régionales que sont Limoges et Poitiers. Il s’agit là d’un projet régional qui offrira à Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac et Nantiat, des conditions d’accès optimum aux gares TGV de Limoges-Bénédictins et Poitiers. Il y a là un parfait exemple de la complémentarité et des synergies possibles entre les réseaux TER et TGV.
Cette modernisation et le projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges constituent donc deux opérations complémentaires et non concurrentes.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°1145 de : JAMOT Laurent - le 27/11/2006
J'accuse réception de votre réponse à ma question posée dans le cadre du débat pulic sur la ligne Poitiers Limoges. Malheureusement votre réponse ne répond pas à ma question qui était précise: " A la vue des différentes données (coût, rentabilité, temps de trajet) l'option centrale est à privilégier. Tous les projets antérieurs (TGV Paris-Limoges : pendulaire) ont été écartés à chaque changement de gouvernement. Celui-ci ne le sera-t-il pas lui aussi après 2007 ?"

Nous (les citoyens) avons tout entendu sur cette ligne : TGV, train pendulaire (20 miniutes gagnées sur le temps actuel entre Paris et Limoges, une misère !), et aujourd'hui une liaison par Poitiers. Travaillant à Paris, et originaire de Limoges, j'emprunte tres souvent la ligne POLT. 3 heures pour faire 400 km, alors qu'il faut le même temps pour parcourir 800 km entre paris et maseille cela devient inadmissible au XXIeme siècle.
Les gouvernements successifs n'ont fait qe défaire ce que les précédents avaient mis en place !
Cela suffit et il est temps que les choses évoluent.
A quand un gouvernement responsable qui tienne ses promesses ?
Soumettez la question aux différets candidats à la présidentielle de 2007. Peut êre seule Madame Royale, travaillant étroitement avec Monsieur Denanot, aura une oreille attentive. Et encore !
Les Corail Teoz ont juste permis une amélioration du confort, avec une agmentation conséquente des tarifs, ce qui est scandaleux, et des retards fréquents et répétifs (de 30 minutes, à 3 heures en novembre 2005 !!!)

Réponse  RFF 11/12/2006
Monsieur,

Comme nous vous l’avons écrit précédemment, si à l’issue du débat la décision de poursuivre le projet est prise, celui-ci fera l’objet de différentes prises de décision notamment de la part du ministre en charge des transports.
Pour sa part Réseau ferré de France mènera ce projet à bien dans la mesure où l’ensemble des partenaires en assurera le financement puisque notre établissement n’a pas vocation à assurer seul le financement d’une Ligne à Grande Vitesse.

Concernant le temps de parcours entre Paris et Limoges, dans le cadre actuel du projet, il est de 1h50 à 2h selon l’option de passage retenue.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°1144 de : BRUN Christian-  86410 VERRIERES - le 25/11/2006
Les motivations de ce projet se fondent sur des considérations d'aménagement du territoire pour les prochaines décennies.
Cependant, je n'ai rien lu (peut être suis-je passé à côté) sur les axes de développement du réseau ferré pour construire une structure cohérente de ferroutage réellement ambitieuse. En développant en France le "tout-LGV", qui mobilise tous les investissements, on exclut petit à petit le fret du réseau ferré et l'on subit toujours plus le flux de marchandises anarchiquement transporté par route. Aujourd'hui, il me semble que la ligne Poitiers-Limoges existante pourrait être renforcée ou doublée, au triple objectif :
D'accélérer le trajet voyageurs Limoges-Paris
D'améliorer les capacités de Fret du Limousin (une LGV exclut le fret)
De réduire significativement les temps de trajets "locaux" péniblement effectués en TER aujourd'hui (Lussac, montmorillon, bellac etc...).

En cas de LGV Poitiers-Limoges, à qui fera-t-on croire que l'on conservera ces dessertes locales ? D'ici 10 ans, le bus remplacera le TER ou en ayant tué la demande en tuant l'offre, on déclarera une nouvelle ligne "non rentable". Ah, je me vois subitement rêver d'une gestion helvétique de notre RFF !

En résumé, ma question est :
Quelle garanties de "non régression" présentez vous dans ce projet vis à vis des dessertes existantes et du développement potentiel du Fret ?

Réponse  RFF 20/12/2006
Monsieur,

La ligne actuelle Poitiers-Limoges fait l’objet d’un important programme de modernisation actuellement en cours de réalisation, et dont la première phase sera mise en service pour la fin 2008. Ce programme permettra de gagner, à terme, près de 25 minutes (11 minutes en 1ère phase) et de multiplier par 2, puis par 3, le nombre d’allers-retours quotidiens entre Poitiers et Limoges (15 allers-retours envisagés à terme). Cette modernisation permettra une desserte fine et dense du territoire en reliant les bassins de vie de Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac... aux capitales régionales que sont Limoges et Poitiers. Il s’agit là d’un projet régional qui offrira aux villes de Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac... et aux 290.000 voyageurs attendus, des conditions d’accès optimum aux gares TGV de Limoges-Bénédictins et Poitiers. Il y a là un parfait exemple de la complémentarité et des synergies possibles entre les réseaux TER et TGV. Cette modernisation et le projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges constituent donc deux opérations complémentaires et non concurrentes.
Concernant la partie de votre question relative au fret, la ligne actuelle Poitiers-Limoges connaît une activité fret très marginale, concentrée essentiellement entre Poitiers et Mignaloux-Nouaillé et vers Montmorillon pour du transport de céréales. Les trains de marchandises actuels empruntent des itinéraires permettant d'utiliser au mieux les moyens de traction. Ainsi, pour acheminer des produits pétroliers actuellement de la Rochelle à la Souterraine, les transports sont effectués via Poitiers, Tours, Vierzon. Ce schéma ne devrait pas évoluer à l'avenir. Le projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges n’aura donc aucune incidence sur les circulations fret traversant Limoges.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°1139 de : BOURIGAULT Valérie-  36330 LE POINCONNET - le 24/11/2006
Pourquoi ne pas utiliser la ligne droite de Paris à Toulouse pour un TGV, surtout que la ligne appartient déjà à la SNCF qu'il n'y a qu'à la modifier en ligne TGV ?

Réponse  RFF 20/12/2006
Madame,

La réalisation d’une Ligne à Grande Vitesse Paris-Limoges-Toulouse impliquerait un investissement de l’ordre de 8 milliards d’€, ce qui, dans le contexte économique actuel, s’avère difficilement réalisable ; à titre de comparaison, le coût de la Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges se situe entre 1,15 et 1,3 milliard d’€.
Récemment, Toulouse et la Région Midi-Pyrénées ont fait le choix de se connecter à la Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique et au réseau national à grande vitesse par Bordeaux (Ligne à Grande Vitesse Bordeaux-Toulouse). Ainsi, Toulouse ne sera plus, via Bordeaux, qu’à 3h10 de Paris. Dans ce contexte, une connexion rapide Paris-Limoges-Toulouse n’est plus d’actualité.
Réseau ferré de France propose de desservir le Limousin par la grande vitesse en le connectant lui aussi à la Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique, profitant ainsi des infrastructures en cours de réalisation. Ce qui permet d’avoir un projet réaliste et financièrement réalisable.
Dans le même temps, Réseau ferré de France en tant que propriétaire du réseau ferroviaire français, continue d’investir fortement sur la ligne Paris-Orléans-Limoges en affectant, sur ses fonds propres, plus de 265 millions d’€ à des opérations de régénération de l’infrastructure et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°1136 de : SOUSTRE François - le 23/11/2006
Fidèle utilisateur de la ligne Limoges Paris depuis 20 ans...je n'ai pu que constater la dégradation de l'état des Corails, remplacés par des TEOZ qui ne valent pas mieux...
Nous sommes loin du confort, de la rapidité et du luxe du Capitole...
Je suis avec intérêt les différents projets concernant le POLT....puis maintenant ce nouveau projet le " barreau TGV"...
je n'ai pas le choix pour le bien du dévelopement économique de ma Région que de souscrire à ce nouveau projet... Mais je suis assez las de tout ce temps perdu et une enquête publique... n'est pas encore la confirmation du projet...
D'autre part, pouvez-vous me renseigner sur la position du conseil Régional Poitou -Charentes concernant la LGV Poitiers-Limoges?
Je viens de recevoir également le projet de l'association Berry- Limousin-Pyrénées qui me semble d'une grande logique. Ne pourrait- on pas étudier de près ce TGV qui desservirait
12 départements?
Mais nous ne pouvons plus rester isolé ainsi et j'aspire a une solution rapide....Sinon c'est la mort de plusieurs Régions...

Réponse  RFF 04/12/2006
Monsieur,

A ce jour, la Région Poitou-Charentes ne s’est pas encore prononcée sur le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges.
Concernant la desserte de l’Indre par la Grande Vitesse, Réseau ferré de France a étudié cette possibilité au travers de la proposition portée par l’association TGV Berry-Limousin-Pyrénées. La liaison Paris-Châteauroux, considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’€, consiste à utiliser pour partie la LGV Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au nord de Châteauroux, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux.
En première approche, Réseau ferré de France estime que cette première phase impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€, soit 1 milliard d’€ de plus que pour la LGV Poitiers-Limoges.
En plus de ce surcoût de 1 milliard d’€ de cette première phase par rapport au projet de LGV Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), un tel projet :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.
Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant de l’investissement, Réseau ferré de France a donc décidé de ne pas poursuivre l’étude d’un tel projet.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°1135 de : HERVOUET Eric - le 23/11/2006
RFF qui a répondu à un de mes amis sur l'opportunité du choix d'un Poitiers-Limoges au détriment d'un Paris-Châteauroux - Limoges géographiquement et historiquement plus cohérent, m'amène à m'interroger sur ses affirmations :

- "Un Paris-Châteauroux-Limoges ne desservirait pas Poitiers" : le TGV ne passe-t-il déjà à Poitiers aujourd'hui ?

- "un Paris-Châteauroux-Limoges ne permettrait pas d'accompagner un mouvement d'ouverture du Limousin sur la façade Atlantique" : que représente un tel mouvement économiquement parlant par rapport à l'opportunité économique de placer Limoges à 1h30 de Paris ?

- "Un Paris-Châteauroux-Limoges obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles" : n'en serait-il pas de même pour Poitiers et Limoges et comme le prétendait si bien la SNCF, "le progrès ne vaut que s'il est partagé par tous !", alors pourquoi les Berrichons, Solognots et Beaucerons qui mettent la main à la poche par l'impôt pour toutes les autres lignes à grande vitesse françaises devraient rester spectateurs de projets pour le moins fantaisistes ?

- " Un Paris-Châteauroux-Limoges imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne)" : a priori, un seul pont est nécessaire pour traverser la Loire n'est-ce pas ? D'autre part le Paris-Châteauroux-Limoges pourrait emprunter le couloir autoroutier déjà existant, donc, à part empiéter sur le territoire de chasse de certains notables (...), l'éco-système n'est pas vraiment en danger ne pensez-vous pas ? D'autre part, n'y-at-il pas également des espaces fragiles entre Poitiers et Limoges ?

- "Un Paris-Châteauroux-Limoges ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique" : ces mêmes problèmes ne se poseraient-ils pas aussi pour Poitiers-Limoges ?

- Enfin concernant l'investissement supérieur de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges, il me semble plus raisonnable d'établir un ratio entre le coût des 2 projets et les populations désenclavées. D'autre part, la topographie entre Beauvilliers et Châteauroux est nettement plus favorable et certainement moins onéreuse pour la construction d'une LGV que celle de Poitiers-Limoges ! Pouvez-vous calculer le coût par habitant désenclavé des 2 projets ?




Réponse  RFF 20/12/2006
Monsieur,

Le projet de Limoges à 1h30 de Paris coûterait de l’ordre de 4 milliards d’euros et ne saurait être envisagé dans les 20 ans qui viennent. Par ailleurs, ce projet ne permettrait pas aux capitales de Poitou-Charentes de renforcer leurs relations, notamment économiques, et d’amplifier leur attractivité au-delà de leurs aires d’influence traditionnelles. De même, il n’offrirait aucune possibilité d’accès du Limousin sur la façade atlantique, ; or, cette ouverture représente un nouvel enjeu de développement pour l’ensemble du Limousin.
Le projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges n’impliquerait aucune réorganisation du système de transport de Poitiers ou de Limoges puisque ce projet prévoit de desservir les gares actuelles de Poitiers et Limoges et de valoriser ainsi les pôles d’intermodalité en place (CIEL de Limoges) ou en cours de construction (Poitiers).

Concernant l’impact écologique, il convient de remarquer que la Sologne et la Loire, sans parler des monts d’Ambazac, constituent des espaces écologiquement complexes dont la traversée éventuelle, sans être impossible, serait vraisemblablement problématique et onéreuse. Par ailleurs, il convient de noter que le jumelage d’infrastructures n’est pas forcément la solution qui a systématiquement le moindre impact environnemental.

Sur la question du couplage des rames, le fait de passer par Poitiers rend possible cette manœuvre alors que la chose devient impossible avec une solution passant par Beauvilliers, d’où nos interrogations, notamment en matière de capacité entre Beauvilliers et Paris-Montparnasse.

Enfin, concernant le dernier point de votre argumentation, la rentabilité d’un projet ne se calcule pas en fonction du nombre d’habitants mais en fonction du nombre de personnes désirant se déplacer et pour lesquelles le projet présente un avantage (gain de temps, fréquence des dessertes, correspondance en moins, qualité du service en plus…) susceptible de leur faire préférer le train à un autre mode de transport. Ceci explique pourquoi il n’y a pas de corrélation directe entre le rapport de population desservie entre deux projets et le rapport de trafic entre deux projets.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°1134 de : LEVEQUE Joel - le 23/11/2006
Je viens de découvrir avec grande surprise qu'un consultation publique venait d'être lancée pour une LGV Poitiers-Limoges.
Or, il y a quelques mois une consultation publique a été réalisé pour une LGV Bordeaux-Toulouse.
Ma question est simple : pourquoi ne pas envisager plutot une LGV Poitiers-Limoges-Toulouse et ne faire qu'un projet au lieu de 2 ?
Il me semble que l'objectif de Toulouse est de se "rapprocher" de Paris et non de Bordeaux.
Une LGV Poitiers-Limoges-Toulouse permettrait de désenclaver tout le centre (Limoges, Brive, Cahors, Montauban et Toulouse) tout en s'appuyant sur un tronçon commun (Paris-Poitiers) avec la furure LGV Sud-Europe-Atlantique.
Cela pourrait finir de convaincre certaines collectivités de financer la LGV SEA.

Réponse  RFF 04/12/2006
Monsieur,

A l’horizon 2016, la Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique qui reliera Paris à Bordeaux en 2h10 sera mise en service. Cette ligne constitue les prémices d’un futur axe atlantique à grande vitesse qui reliera, à termes, les réseaux ibériques aux réseaux de l’Europe du nord.
Lors du débat public qui a eu lieu en 2005, Toulouse et la Région Midi-Pyrénées ont choisi de se connecter à la LGV Sud Europe Atlantique, à Bordeaux, pour accéder à Paris. Ainsi, Toulouse ne sera plus, via Bordeaux, qu’à 3h10 de Paris et la quasi totalité des voyageurs empruntera alors cet itinéraire. Dans ce contexte, la réalisation d’une LGV Limoges-Toulouse perd tout son intérêt.
Par ailleurs, le débat public a été, pour Toulouse et sa région, l’occasion de réaffirmer leur volonté de développer de plus grandes coopérations avec Bordeaux.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°1133 de : FARGES Jacques - le 22/11/2006
Compte tenu que dans ce projet, POITIERS (à l’origine du barreau L.G.V.) est déjà desservie par le T.G.V., seule LIMOGES est intéressée par celui-ci, ainsi que BRIVE en tenant compte du fait que nous ne gagnerons pas une seule minute entre LIMOGES et BRIVE et il en sera de même pour tous les prolongements qu’il soit avec le T.G.V. vers le Sud ou avec les T.E.R. vers SOUILLAC, TERRASSON, TULLE, USSEL, BRETENOUX-BIARS, AURILLAC, FIGEAC et RODEZ, pour ne citer que les plus importantes.

a) L’attractivité sera-t-elle suffisante pour rendre viable ce projet ?
b) Ne serait – il pas opportun de réfléchir sur la nécessité de modifier des infrastructures par l’électrification de certaines lignes de manière à prolonger des rames notamment ou d’utiliser du matériel adapté pour procurer des gains de temps, tel que matériel pendulaire ?
Cela peut paraître utopique de proposer l’électrification d’un certains nombre de lignes Régionales, mais n’est-ce pas le Président de la République qui dans le cadre du développement durable, a fixé au début de cette année 2006, dans un délai de 20 ans à la R.A.T.P. et la S.N.C.F., l’objectif de ne plus utiliser une goutte de pétrole. Cela peut aussi constituer un facteur de développement intéressant pour des Chefs lieux de Départements comme AURILLAC et RODEZ !

Réponse  RFF 06/12/2006
Monsieur,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges, en prévoyant de faire continuer les TGV sur le réseau classique vers Brive et son étoile ferroviaire (liaisons avec Tulle, Rodez et Aurillac) et Cahors, fait bénéficier à la majeure partie du Limousin des effets de la grande vitesse. De plus, grâce au réseau TER, ce projet va au-delà des frontières régionales en améliorant l’accessibilité de Périgueux, Rodez, Aurillac au réseau ferroviaire à grande vitesse et à l’Ile de France et concourt de fait à sa plus grande attractivité.
Concernant les études de trafics et les calculs de rentabilité socio-économique conduits par Réseau ferré de France, ceux-ci sont disponibles sur le site internet de la CPDP ou consultables dans ses locaux à Limoges et nous vous invitons à les consulter. Cependant, si la rentabilité est un élément important pour l’appréciation d’un projet, elle n’est pas pour autant suffisante à son évaluation, comme l’indique l’instruction-cadre du ministère chargé des Transports du 27 mai 2005. Cette dernière doit également s’appuyer sur des éléments complémentaires, portant notamment sur l’équité territoriale, les effets du projet en matière d’aménagement du territoire et de développement économique local, et la contribution du projet au rééquilibrage modal au bénéfice de moyens de transport moins polluants.

Pour ce qui est de l’utilisation d’un matériel pendulaire, le 18 décembre 2003, en comité interministériel d’aménagement et de développement du territoire (CIADT), le gouvernement a décidé de ne pas poursuivre le projet de TGV pendulaire Paris-Limoges-Toulouse pour deux raisons :
• la circulation de trains pendulaires, qui ne concernait que 4 allers-retours quotidiens Paris-Limoges, n’aurait pas permis un gain de temps suffisamment important, notamment pour Châteauroux (8 minutes) et pour Limoges (16 minutes), en raison des bonnes caractéristiques générales de la ligne actuelle ;
• la gestion d’un parc spécifique et restreint de six rames pendulaires aurait entraîné des coûts d’exploitation et de maintenance trop lourds pour l’entreprise de transport et n’aurait pas permis un niveau suffisant de fiabilité.
En tout état de cause, le projet de LGV Poitiers-Limoges et le projet de TGV pendulaire sont deux projets différents, aux objectifs distincts, qui ne sont pas comparables.

Pour ce qui est du programme d’électrification que vous proposez, celui-ci ne peut se concevoir que sur le long terme et en fonction des avantages que la collectivité peut en retirer. Par ailleurs, il convient de noter que le fait de vouloir s’affranchir de l’utilisation des produits pétroliers peut se concevoir en recourant à l’électricité mais également à d’autres sources d’énergie alternatives (bio-carburants…).

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°1131 de : BAUM Albert - le 22/11/2006
Ce projet est un non-sens en terme d'aménagement du territoire :
Il programme la mort lente de tout le Centre de la France en l'écartant d'une liaison moderne , rapide, élément indispensable au désenclavement du Berry.
Pourquoi écarter la ligne centrale, historique de la France du modernisme, de la vitesse, du développement ?
Pourquoi ne pas relier LIMOGES-PARIS via CHATEAUROUX?
Pourquoi manquer d'imagination et ne pas envisager un TGV vers le sud via TOULOUSE ?

Réponse  RFF 04/12/2006
Monsieur,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour le Centre. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’€ au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Concernant la desserte de Châteauroux par la Grande Vitesse, Réseau ferré de France a étudié cette possibilité au travers de la proposition portée par l’association TGV Berry-Limousin-Pyrénées. La liaison Paris-Châteauroux, considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’€, consiste à utiliser pour partie la LGV Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au nord de Châteauroux, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux. En première approche, Réseau ferré de France estime que cette première phase impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€, soit 1 milliard d’€ de plus que pour la LGV Poitiers-Limoges.
Pour ce qui est de la réalisation d’une Ligne à Grande Vitesse (LGV) Paris-Limoges-Toulouse, un tel projet impliquerait un investissement de l’ordre de 8 milliards d’€, ce qui, dans le contexte économique actuel, s’avère difficilement réalisable. De plus, Toulouse et la Région Midi-Pyrénées ont choisi récemment de se connecter à la LGV Sud Europe Atlantique, à Bordeaux, pour accéder à Paris. Ainsi, Toulouse ne sera plus, via Bordeaux, qu’à 3h10 de Paris et la quasi totalité des voyageurs empruntera alors cet itinéraire. Dans ce contexte, la réalisation d’une LGV Paris-Toulouse par Limoges n’est donc plus d’actualité.
Réseau ferré de France propose donc , grâce à la réalisation de la LGV Poitiers-Limoges, de desservir le Limousin par la grande vitesse en le connectant lui aussi à la LGV Sud Europe Atlantique. Cette solution permet de tirer parti des avantages apportés par cette infrastructure en cours de réalisation. Ce qui permet in fine de proposer un projet à un coût réaliste et finançable (entre 1,15 et 1,3 milliard d’€).
Ce projet permet ainsi à l’ensemble du Limousin :
• d’améliorer son accessibilité depuis Paris et l’Ile-de-France ;
• de renforcer les relations entre Poitiers et Limoges ;
• d’accompagner l’ouverture sur la façade atlantique ;
• d’accéder directement au réseau à grande vitesse national et européen.
Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant des investissements, Réseau ferré de France a donc décidé de ne pas poursuivre l’étude de tels projets et de privilégier la réalisation d’une LGV entre Poitiers et Limoges.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°1129 de : HORVATH Brigitte - le 22/11/2006
Ayant été utilisatrice de la ligne Orléans-Châteauroux (lieu d'études supérieures) pendant 6 ans puis étant utilisatrice de la ligne Paris-Châteauroux depuis 25 ans pour des raisons d'emploi, je souhaite attirer votre attention sur la lente dégradation constatée au fil des ans pour me rendre le week-end (voire en semaine dans les cas d'urgence : maladie, ...) auprès de ma famille à Châteauroux.

Quel peut-être l'intérêt d'un projet via Poitiers qui mettrait le trajet Paris-Châteauroux à 2 heures, ce qui est le temps ACTUEL d'une liaison directe ?

Le seul intérêt d'un TGV est le gain de temps et le désenclavement de régions qui ont du mal à appartenir à notre espace économique actuel qui n'est plus national mais européen.
Le projet Paris-Limoges via Châteauroux est le seul qui présente un réel intérêt pour les utilisateurs et pour dynamiser les économies locales. D'autant plus que sur ce débat, un temps énorme a été perdu au cours de ces dernières années en mettant en exergue des intérêts d'ordre "privés" au lieu de l'intérêt général où les préoccupations économiques devraient être prioritaires

Réponse  RFF 04/12/2006
Madame,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour l’Indre. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’€ au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Concernant la desserte de Châteauroux par la Grande Vitesse, Réseau ferré de France a étudié cette possibilité au travers de la proposition portée par l’association TGV Berry-Limousin-Pyrénées. La liaison Paris-Châteauroux, considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’€, consiste à utiliser pour partie la LGV Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au nord de Châteauroux, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux.
En première approche, Réseau ferré de France estime que cette première phase impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€, soit 1 milliard d’€ de plus que pour la LGV Poitiers-Limoges.
En plus de ce surcoût de 1 milliard d’€ de cette première phase par rapport au projet de LGV Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), un tel projet :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.
Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant de l’investissement, Réseau ferré de France a donc décidé de ne pas poursuivre l’étude d’un tel projet.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°1121 de : RODIER Jacques-  36000 CHATEAUROUX - le 21/11/2006
Le parcours actuel permettrait de garder ou de réactiver le carrefour ferroviaire de Vierzon. La toile ferroviaire d'origine n'était pas si mal faite pour la remettre en cause. Commençons déjà par la moderniser avant de la compléter.
Pourquoi renier des décennies de travail de nos anciens pour créer et maintenir le tracé actuel qui alimente de nombreuses ramifications ? Sortir de leur logique serait détruire tout ce qui s'est appuyé dans des nombreuses communes et départements.

Réponse  RFF 04/12/2006
Monsieur,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour le Centre. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’€ au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Concernant, l’aménagement de la ligne actuelle, le 18 décembre 2003, en comité interministériel d’aménagement et de développement du territoire (CIADT), le gouvernement a décidé de ne pas poursuivre le projet de TGV pendulaire Paris-Limoges-Toulouse pour deux raisons :
• la circulation de trains pendulaires, qui ne concernait que 4 allers-retours quotidiens Paris-Limoges, n’aurait pas permis un gain de temps suffisamment important, notamment pour Châteauroux (8 minutes) et pour Limoges (16 minutes), en raison des bonnes caractéristiques générales de la ligne actuelle ;
• la gestion d’un parc spécifique et restreint de six rames pendulaires aurait entraîné des coûts d’exploitation et de maintenance trop lourds pour l’entreprise de transport et n’aurait pas permis un niveau suffisant de fiabilité.
En tout état de cause, le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges et le projet de TGV pendulaire sont deux projets différents, aux objectifs distincts, qui ne sont pas comparables.
Le projet de LGV Poitiers-Limoges s’inscrit dans un contexte général différent (mise en service de la LGV Tours-Bordeaux), qui prend en compte le choix de la Région Midi-Pyrénées et de Toulouse de se connecter à l’axe Paris-Bordeaux pour accéder, par la grande vitesse, à l’Île-de-France.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°1115 de : FLEURAT Dominique-  36000 CHATEAUROUX - le 20/11/2006
Il existe un 3ème projet qui s'appelle le POLT occulté par ce débat ce qui est scandaleux. Vous faites de la publicité pour un projet qui n'est pas soutenu par les acteurs de ce département.

Réponse  RFF 20/12/2006
Madame, Monsieur,

Le 18 décembre 2003, en comité interministériel d’aménagement et de développement du territoire (CIADT), le gouvernement a décidé de ne pas poursuivre le projet de TGV pendulaire Paris-Limoges-Toulouse pour deux raisons :
• la circulation de trains pendulaires, qui ne concernait que 4 allers-retours quotidiens Paris-Limoges, n’aurait pas permis un gain de temps suffisamment important, notamment pour Châteauroux (8 minutes) et pour Limoges (16 minutes), en raison des bonnes caractéristiques générales de la ligne actuelle ;
• la gestion d’un parc spécifique et restreint de six rames pendulaires aurait entraîné des coûts d’exploitation et de maintenance trop lourds pour l’entreprise de transport et n’aurait pas permis un niveau suffisant de fiabilité.
En tout état de cause, le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges et le projet de TGV pendulaire sont deux projets différents, aux objectifs distincts, qui ne sont pas comparables.
Le projet de LGV Poitiers-Limoges s’inscrit dans un contexte général différent (mise en service de la LGV Tours-Bordeaux), qui prend en compte le choix de la Région Midi-Pyrénées et de Toulouse de se connecter à l’axe Paris-Bordeaux pour accéder, par la grande vitesse, à l’Île-de-France. Ce projet, qui permettrait à 10 TGV (dans les deux sens) de relier Limoges à Paris en deux heures, ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°1108 de : THIBAUT Marie-Anne-  36250 ST MAUR - le 20/11/2006
Châteauroux - Bourges : autocar
Châteauroux - Tours : autocar
Châteauroux-Poitiers : autocar
A quand Paris par l'autocar ?
Cela fait combien de fois que l'on nous met à l'écart ? L'Indre une "garnison" au milieu des champs... ce n'est plus d'actualité, nous ne sommes, ni des incultes, ni des sots, nous sommes des citoyens, des industries, des commerçants, voulant vivre dans notre région à grande vitesse.

Réponse  RFF 04/12/2006
Madame,

Le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour Châteauroux. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’€ au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera d’y investir dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Concernant la desserte de l’Indre par la Grande Vitesse, Réseau ferré de France a étudié cette possibilité au travers de la proposition portée par l’association TGV Berry-Limousin-Pyrénées. La liaison Paris-Châteauroux, considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’€, consiste à utiliser pour partie la LGV Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au nord de Châteauroux, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux.
En première approche, Réseau ferré de France estime que cette première phase impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€, soit 1 milliard d’€ de plus que pour la LGV Poitiers-Limoges.
En plus de ce surcoût de 1 milliard d’€ de cette première phase par rapport au projet de LGV Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), un tel projet :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.
Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant de l’investissement, Réseau ferré de France a donc décidé de ne pas poursuivre l’étude d’un tel projet.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°1098 de : LABBE Marc-  36250 ST MAUR - le 20/11/2006
Pourquoi prétendre qu'il y a débat quand l'essentiel du projet est présenté comme décidé : à revoir Paris-Poitiers-Limoges et non Paris-Limoges directement par Châteauroux ce dernier itinéraire concernant de surcroît une poplution beaucoup plus importante ?

Réponse  RFF 05/12/2006
Monsieur,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour le Centre. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’€ au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Concernant la desserte de l’Indre par la Grande Vitesse, Réseau ferré de France a étudié cette possibilité au travers de la proposition portée par l’association TGV Berry-Limousin-Pyrénées. La liaison Paris-Châteauroux, considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’€, consiste à utiliser pour partie la LGV Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au nord de Châteauroux, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux.
En première approche, Réseau ferré de France estime que cette première phase impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€, soit 1 milliard d’€ de plus que pour la LGV Poitiers-Limoges.
En plus de ce surcoût de 1 milliard d’€ de cette première phase par rapport au projet de LGV Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), un tel projet :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.
Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant de l’investissement, Réseau ferré de France a donc décidé de ne pas poursuivre l’étude d’un tel projet.

Par ailleurs, en matière d’évaluation des trafics, ce n’est pas la population des départements traversés qui est prise en compte mais le nombre de personnes désirant se déplacer et pour lesquelles le projet présente un avantage (gain de temps, fréquence des dessertes, correspondance en moins, qualité du service en plus…) susceptible de leur faire préférer le train à un autre mode de transport. Ceci explique pourquoi il n’y a pas, entre deux projets, de corrélation directe entre le rapport des populations et le rapport des trafics.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°1097 de : GRENIER Georges-  36350 LA PEROUILLE - le 20/11/2006
Pourquoi proposer 3 variantes d'un même projet alors qu'une solution alternative consisterait en une liaison Paris-Limoges via Châteauroux ?

Réponse  RFF 04/12/2006
Monsieur,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour le Centre. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’€ au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Concernant la desserte de l’Indre par la Grande Vitesse, Réseau ferré de France a étudié cette possibilité au travers de la proposition portée par l’association TGV Berry-Limousin-Pyrénées. La liaison Paris-Châteauroux, considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’€, consiste à utiliser pour partie la LGV Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au nord de Châteauroux, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux. En première approche, Réseau ferré de France estime que cette première phase impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€, soit 1 milliard d’€ de plus que pour la LGV Poitiers-Limoges.
En plus de ce surcoût de 1 milliard d’€ de cette première phase par rapport au projet de LGV Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), un tel projet :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.
Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant de l’investissement, Réseau ferré de France a donc décidé de ne pas poursuivre l’étude d’un tel projet.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°1094 de : BACHELIER Laurent-  36330 LE POINCONNET - le 20/11/2006
Pourquoi ne pas privilégier un trajet plus rassembleur, plus évolutif et plus naturel qui suive le tracé de l'autoroute A 20 ?

Réponse  RFF 04/12/2006
Monsieur,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour l’Indre. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’€ au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Concernant la desserte de l’Indre par la Grande Vitesse, Réseau ferré de France a étudié cette possibilité au travers de la proposition portée par l’association TGV Berry-Limousin-Pyrénées. La liaison Paris-Châteauroux, considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’€, consiste à utiliser pour partie la LGV Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au nord de Châteauroux, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux. En première approche, Réseau ferré de France estime que cette première phase impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€, soit 1 milliard d’€ de plus que pour la LGV Poitiers-Limoges.
En plus de ce surcoût de 1 milliard d’€ de cette première phase par rapport au projet de LGV Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), un tel projet :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.
Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant de l’investissement, Réseau ferré de France a donc décidé de ne pas poursuivre l’étude d’un tel projet.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°1090 de : GAY Jackie-  36000 CHATEAUROUX - le 20/11/2006
Pourquoi un TGV Poitiers-Limoges alors que la 1ère ligne Capitole faisait Paris-Toulouse ?Projet de non sens politicien.

Réponse  RFF 04/12/2006
Madame, Monsieur,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour l’Indre. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’€ au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Concernant la desserte de Châteauroux par la Grande Vitesse, Réseau ferré de France a étudié cette possibilité au travers de la proposition portée par l’association TGV Berry-Limousin-Pyrénées. La liaison Paris-Châteauroux, considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’€, consiste à utiliser pour partie la LGV Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au nord de Châteauroux, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux. En première approche, Réseau ferré de France estime que cette première phase impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€, soit 1 milliard d’€ de plus que pour la LGV Poitiers-Limoges.
En plus de ce surcoût de 1 milliard d’€ de cette première phase par rapport au projet de LGV Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), un tel projet :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.
Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant de l’investissement, Réseau ferré de France a donc décidé de ne pas poursuivre l’étude d’un tel projet.

Nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°1089 de : BONNET Charlette-  36000 CHATEAUROUX - le 20/11/2006
Pourquoi vouloir laisser Châteauroux, le Berry et la région Centre à l'écart de la "très grande vitesse" et pour très longtemps ?
Le passage du TGV à Châteauroux permettrait un développement économique et social durable de notre département.

Réponse  RFF 04/12/2006
Madame,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour l’Indre. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’€ au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Concernant la desserte de Châteauroux par la Grande Vitesse, Réseau ferré de France a étudié cette possibilité au travers de la proposition portée par l’association TGV Berry-Limousin-Pyrénées. La liaison Paris-Châteauroux, considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’€, consiste à utiliser pour partie la LGV Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au nord de Châteauroux, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux. En première approche, Réseau ferré de France estime que cette première phase impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€, soit 1 milliard d’€ de plus que pour la LGV Poitiers-Limoges.
En plus de ce surcoût de 1 milliard d’€ de cette première phase par rapport au projet de LGV Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), un tel projet :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.
Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant de l’investissement, Réseau ferré de France a donc décidé de ne pas poursuivre l’étude d’un tel projet.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°1085 de : BERGER Géraldine-  36330 LE POINCONNET - le 17/11/2006
Nous ne comprenons pas l'intérêt, ni l'utilité de la création d'une ligne à grande vitesse entre Poitiers et Limoges. Tout l'ouest de la France bénéficie déjà d'équipements conséquents. Pour relier Limoges à Paris, ne serait-il pas plus judicieux de passer par Châteauroux, puis Orléans, permettant ainsi au "Centre de la France" d'être un peu moins vidé ?

Réponse  RFF 29/11/2006
Madame,

Le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des transports le 22 mai 2006.
Concernant, la desserte de l’Indre par la Grande Vitesse, Réseau ferré de France a étudié cette possibilité au travers de la proposition portée par l’Association TGV Berry-Limousin- Pyrénées. La liaison Paris-Châteauroux, considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’euros, consiste à utiliser pour partie la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au nord de Châteauroux, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux. En première approche, Réseau ferré de France estime que cette première phase impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’euros, soit 1 milliard d’€ de plus que pour la LGV Poitiers-Limoges.
En plus de ce surcoût de 1 milliard d’euros de cette 1ère phase par rapport au projet de LGV Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), un tel projet :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade Atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.
Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant de l’investissement, Réseau ferré de France a donc décidé de ne pas poursuivre l’étude d’un tel projet.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°1084 de : BISSON Marie-Claude-  19700 LAGRAULIERE - le 17/11/2006
Le raccordement de Limoges à Poitiers offre-t-il un intérêt, même pour Limoges ? Les voyageurs de Châteauroux devront-ils descendre à Limoges pour prendre le TGV à destination de Paris ?
L'axe Paris-Toulouse ne mérite pas d'être délaissé.

Réponse  RFF 29/11/2006
Madame,

Le choix de desservir par une Ligne à Grande Vitesse Limoges, via Poitiers, répond à un besoin exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de leur accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers. Ainsi, Limoges serait à moins de deux heures de Paris comme l’est déjà aujourd’hui Châteauroux.
Concernant la relation Châteauroux-Paris, il nous semble évident que la ligne actuelle Châteauroux-Orléans-Paris est et restera la solution privilégiée pour la desserte de Châteauroux.
Par ailleurs, le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des transports le 22 mai 2006.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°1079 de : LECOQ Marc-  23300 NOTH - le 17/11/2006
La Basse Marche attend pour son désenclavement mieux qu'un TGV Limoges-Poitiers. L'argent du contribuable serait plus utile pour réaliser le tronçon de la RN 145 à 2 foix 2 voies entre la Croisière et Bellac, axe routier de plus en plus encombré par de gros porteurs créant de nombreux accidents. Ne faudrait-il pas mieux revoir le dossier du POLT ou du pendulaire Paris-Limoges, prévoir un arrêt à la Souterraine afin qu'un TER routier puisse donner satisfaction aux voyageurs se rendant à Bellac ?

Réponse  RFF 29/11/2006
Monsieur,

La réponse en matière de desserte de Bellac s’inscrit dans le projet de modernisation de la ligne TER Poitiers-Limoges actuellement en cours de réalisation, et dont la première phase sera mise en service pour la fin 2008.
Ce programme de modernisation permettra de gagner, à terme, près de 25 minutes (11 minutes en 1ère phase) et de multiplier par 2, puis par 3, le nombre d’allers-retours quotidiens entre Poitiers et Limoges (15 allers-retours envisagés à terme). Cette modernisation permettra une desserte fine et dense du territoire en reliant les bassins de vie de Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac ou Nantiat aux capitales régionales que sont Limoges et Poitiers.
Il s’agit là d’un projet régional qui offrira à Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac et Nantiat, des conditions d’accès optimum aux gares TGV de Limoges-Bénédictins et Poitiers. Il y a là un parfait exemple de la complémentarité et des synergies possibles entre les réseaux TER et TGV.
Cette modernisation et le projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges constituent donc deux opérations complémentaires et non concurrentes.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°1068 de : OLLITRAULT Pascal-  36330 LE POINCONNET - le 17/11/2006
Pourquoi RFF ne propose pas en alternative à ce tronçon entre Limoges et Poitiers une autre solution qui serait de relier Paris à Châteauroux dans un premier temps (durée 1h00), et dans un second temps Châteauroux-Limoges ce qui permettrait aux régions traversées d'avoir un fort potentiel de développement économique avec beaucoup d'emplois à la clef et une meilleur répartition des richesses entre les départements Français ?

Réponse  RFF 29/11/2006
Monsieur,

Le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des transports le 22 mai 2006.
Concernant, la desserte de l’Indre par la Grande Vitesse, Réseau ferré de France a étudié cette possibilité au travers de la proposition portée par l’Association TGV Berry-Limousin- Pyrénées. La liaison Paris-Châteauroux considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’euros, consiste à utiliser pour partie la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au nord de Châteauroux, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux. En première approche, Réseau ferré de France estime que cette première phase impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’euros, soit 1 milliard d’€ de plus que pour la LGV Poitiers-Limoges.
En plus de ce surcoût de 1 milliard d’euros de cette 1ère phase par rapport au projet de LGV Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), un tel projet :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade Atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.
Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant de l’investissement, Réseau ferré de France a donc décidé de ne pas poursuivre l’étude d’un tel projet.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°1067 de : VILADROSA Pierre-  36330 LE POINCONNET - le 17/11/2006
Pourquoi une ligne Poitiers-Limoges alors que la ligne droite préférentielle (voiture, rail existant) passe par Limoges-Châteauroux-Orléans-Paris ?
Le désenclavement de la région Centre "impose" une ligne TGV passant par Châteauroux.

Réponse  RFF 29/11/2006
Monsieur,

Le projet de ligne à grande vitesse Poitiers-Limoges s’inscrit dans le futur réseau à grande vitesse de la façade atlantique et s’appuie et valorise les infrastructures existantes.
Le fait de rattacher le Limousin au futur axe européen à grande vitesse que constituera la Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique, est pour le Limousin, financièrement et techniquement la solution la plus avantageuse puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une Ligne à Grande Vitesse entre Paris et Châteauroux qui, pour des performances similaires (Paris-Limoges en 2 heures), impliquerait un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€, soit 1 milliard d’€ de plus que pour la LGV Poitiers-Limoges.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°1062 de : LAFONT Richard-  36000 Châteauroux - le 15/11/2006
Dans le processus de choix qui a conduit à préférer le tracé par Poitiers, comment ont été valorisés les bénéfices liés au désenclevement de certains départements mal desservis (comme l'Indre). Pourrait-on avoir le détail de l'analyse socio-économique ? TRI des différents scénarios...

Réponse  RFF 29/11/2006
Monsieur,

L’ensemble des études, notamment l’étude socio-économique, est disponible sur le site internet de la Cpdp ou dans ses locaux à Limoges et nous vous invitons à les consulter.
Concernant le taux de rentabilité des différentes options, il est de 2,4% pour l’option Sud, 3,3% pour l’option centre et de 2,2 % pour l’option nord.
Par ailleurs, l’étude socio économique intègre bien dans ses calculs, le report de trafic d’un axe sur l’autre.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°1059 de : PERIGORD THIERRY-  36250 SAINT MAUR - le 14/11/2006
Ayant participé au du débat du 13 novembre à Châteauroux, je me pose quelque questions sur le choix de la ligne LGV Poitiers-Limoges.

Comment et par qui le choix de ce tracé a -t-il été décidé ?

Des études comparative et de même qualité ont-elles été faites entre la modernisation de la ligne POLT et la ligne Limoges Poitiers et quand?.

Les élus et les populations concernés par les différents parcours ont ils été consultés et quand ?

Pourquoi les territoires concerné par ce projets (Loiret, Loir et Cher, Cher ) n'ont pas une réunion public sur ce sujet dans leur département ?

Quelles notions d'aménagement du territoire sont rentrées en ligne de compte pour choisir ce trajet?

Peut on considérer le choix de cette ligne comme un concensus ou comme un choix arbitraire de RFF?

Merci de bien vouloir répondre à ces quelques questions basiques.

Réponse  RFF 19/12/2006
REPONSE RFF

Monsieur,

Le choix de desservir par une Ligne à Grande Vitesse (LGV) Limoges, via Poitiers, répond à un besoin exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de leur accessibilité à l’Ile de France, voir renforcées les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers. Ainsi, Limoges serait à moins de deux heures de Paris comme l’est déjà aujourd’hui Châteauroux.
Concernant la desserte de l’Indre par la Grande Vitesse, Réseau ferré de France a étudié cette possibilité au travers de la proposition portée par l’association Berry-Limousin-Pyrénées. La liaison Paris-Châteauroux, considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’euros, consiste à utiliser pour partie la LGV Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au nord de Châteauroux, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux.

En première approche, Réseau ferré de France estime que cette première phase impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’euros, soit 1 milliard d’€ de plus que pour la LGV Poitiers-Limoges et ce, en ne répondant que partiellement aux demandes exprimées par le Limousin. Réseau ferré de France a donc décidé de ne pas poursuivre l’étude d’un tel projet.
En permettant au Limousin de se connecter rapidement et pour un coût moindre au réseau à grande vitesse de la façade atlantique et en permettant de desservir Cahors et Brive mais également Périgueux, Ussel, Aurillac ou Rodez grâce aux autres réseaux de transport comme le TER, le projet de LGV Poitiers-Limoges constitue un véritable projet d’aménagement du territoire.
Par ailleurs, le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour Châteauroux. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’€ au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera d’y investir dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006. Toutefois, Réseau ferré de France est conscient que la création d’une LGV desservant Limoges par Poitiers modifiera les services existants sur la ligne actuelle Paris-Limoges-Toulouse et impliquera la recherche de nouveaux dispositifs pour la desserte de l’Indre. La mise en œuvre d’un service performant (fréquence, cadencement, confort, positionnement horaire...) sur l’actuelle ligne Paris-Limoges complémentaire de l’offre de la LGV Poitiers-Limoges, est à étudier, dès à présent, par l’ensemble des partenaires concernés, en relation avec la nécessité de procéder au renouvellement des matériels Corail et Téoz à l’horizon 2016.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

REPONSE CPDP

Votre question "Pourquoi les territoires concerné par ce projets (Loiret, Loir et Cher, Cher ) n'ont pas une réunion public sur ce sujet dans leur département ? " concerne la Commission Particulière du Débat Public.

Compte tenu des enjeux liés au projet et de la durée limitée du débat (3 mois et demi), la Commission Particulière du Débat Public a voulu répondre le mieux possible aux attentes locales et régionales en élaborant le programme (dates et lieux) des 20 réunions publiques qui se sont tenues du 1er septembre au 18 décembre 2006, sur un périmètre élargi concernant, non seulement le Limousin et le Poitou-Charentes mais également les départements de l'Indre, de la Dordogne et du Lot.

Ce calendrier a été approuvé par la Commission Nationale du Débat Public le 5 juillet au moment où elle considérait le dossier du maître d’ouvrage comme suffisamment complet pour être présenté au débat public.

Nous regrettons ne pas avoir eu le temps d'organiser d'autres réunions publiques, notamment dans les département que vous citez. Néamoins, la réunion programmée à Châteauroux devait permettre d'ouvrir l'aire du débat, et nous nous sommes réjouis de voir que près de 1500 personnes s'y était déplacées.

En espérant avoir répondu à votre interrogation, je vous prie d'agréer, Monsieur, l'expression de ma considération distinguée.

Question n°1047 de : FONTY Hugues - le 06/11/2006
La réponse de RFF à un précédent courrier me conduit à trois remarques.

1. Les investissements pour la rénovation / modernisation de la ligne Paris - Orléans - Limoges - Toulouse ne semblent pas suffisant et en plus en baisse : depuis 5 ans les investissements ont - ils diminués et de combien?

2. Sur les conséquences d'une réalisation de la LGV Poitiers - Limoges pour la région Centre et le Massif central : on voit bien que Châteauroux deviendra un cul - de sac ferroviaire et que la quantité et la qualité des dessertes vers Paris et Toulouse ne sera pas garantie. Les dessertes se feront alors par TER, le projet étant de faire de la ligne actuelle une simple ligne de fret. On privera ainsi toute possibilité pour l'Indre et pour d'autres départements la possibilité d'un raccordement direct au centre de Paris, à l'aéroport Charles de Gaulle et au lignes grande vitesse vers le nord et l'est de la France et même au - delà.

3. La ligne Poitiers - Limoges n' a qu' un intérêt régional limité (dont la rentabilité économique ne repose que sur 2 villes...) : Poitiers a déjà le TGV et est donc désenclavée. Limoges serait reliée aussi avec l'autre projet. Contrairement à ce que vous dites, une ligne grande vitesse par Orléans, Châteauroux et Limoges est un projet viable. C'est un projet plus cher mais plus juste, plus logique et plus cohérent. Plus juste en particulier car il ne nuit à personne (pas à Poitiers), il bénéficie à plus de monde (donc plus rentable), il permet de désenclaver des régions dont les difficultés économiques sont bien connues.

Je reste donc fermement opposé à la LGV Poitiers - Limoges.

Ma question est : pourquoi ne pas faire l'inverse : une LGV Paris - Orléans - Toulouse et améliorer la desserte actuelle Poitiers - Limoges?

Réponse  RFF 16/11/2006
Monsieur,

La réalisation d’une Ligne à Grande Vitesse (LGV) Paris-Limoges-Toulouse impliquerait un investissement de l’ordre de 8 milliards d’€, ce qui, dans le contexte économique actuel, s’avère difficilement réalisable ; à titre de comparaison, le coût de la LGV Poitiers-Limoges se situe entre 1,15 et 1,3 milliard d’€.
Récemment, Toulouse et la Région Midi-Pyrénées ont fait le choix de se connecter à la LGV Sud Europe Atlantique et au réseau national à grande vitesse par Bordeaux (LGV Bordeaux-Toulouse). Ainsi, Toulouse ne sera plus, via Bordeaux, qu’à 3h10 de Paris. Dans ce contexte, une connexion rapide Paris-Limoges-Toulouse n’est plus d’actualité.
Réseau ferré de France propose donc de desservir le Limousin par la grande vitesse en le connectant lui aussi à la LGV Sud Europe Atlantique, profitant ainsi des infrastructures en cours de réalisation. Ce qui permet d’avoir un projet réaliste et financièrement réalisable.

Concernant l la ligne TER Poitiers-Limoges, celle-ci fait actuellement l’objet d’un programme de modernisation dont la première phase s’achèvera fin 2008. Ce programme permettra de gagner, à terme, près de 25 minutes (11 minutes en première phase) et de multiplier par 2, puis par 3, le nombre d’allers-retours quotidiens entre Poitiers et Limoges (15 allers-retours envisagés à terme). Ce projet permettra une desserte fine et dense du territoire en reliant les bassins de vie de Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac ou Nantiat aux capitales régionales que sont Limoges et Poitiers.
Il s’agit là d’un projet à l’échelle régionale qui offrira à Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac et Nantiat, des conditions d’accès optimum aux gares TGV de Limoges Bénédictins et Poitiers mais qui ne permet pas à Poitiers et Limoges de développer pleinement leurs synergies communes et de contribuer à la constitution une entité urbaine et économique forte de plus de 450.000 habitants et 200.000 emplois.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°1036 de : BLIN Noël-  36250 SAINT MAUR - le 31/10/2006
Poitiers sera desservie par la LGV Bordeaux-Paris. Limoges peut donc être relié à Paris par une LGV desservant Châteauroux et Orléans, mettant Limoges et Châteauroux respectivement à 2 h et 1 h de Paris. Pourquoi cette insistance à vouloir ignorer et donc condammner le centre de la France au déclin démographique et économique ?

Réponse  RFF 15/11/2006
Monsieur,

Le choix de desservir par une Ligne à Grande Vitesse Limoges, via Poitiers, répond à un besoin exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de leur accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers. Ainsi, Limoges serait à moins de deux heures de Paris comme l’est déjà aujourd’hui Châteauroux.
Le projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges répond donc à une demande en s’inscrivant et en valorisant le réseau à grande vitesse actuellement en cours de réalisation sur la façade atlantique. De ce fait, il constitue financièrement la solution la plus avantageuse pour le Limousin, puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux qui, pour des performances similaires (Paris-Limoges en 2 heures), impliquerait un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€, soit 1 milliard d’€ de plus que pour la LGV Poitiers-Limoges.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°1032 de : ROSA André-  36250 SAINT MAUR - le 31/10/2006
Ne serait-il pas judicieux de reconsidérer sérieusement le projet LGV par un itinéraire présentant un caractère d'intéret général et public et non pas quelque chose qui ressemble plus à un dossier porté par un ou des personnages influents ?
Cet itinéraire LGV serait plutôt le Paris-Limoges via Châteauroux, chiffres clairs et précis : désenclave 4 millions de personnes au lieu de 900 000 et intéresse 12 départements au lieu de 8.

Réponse  RFF 15/11/2006
Monsieur,

Le choix de desservir Limoges par une Ligne à Grande Vitesse, via Poitiers, répond à un besoin exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de leur accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers et ainsi mettre Limoges à moins de deux heures de Paris comme l’est déjà aujourd’hui Châteauroux.
Le fait de rattacher le Limousin au futur axe européen à grande vitesse que constituera la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Sud Europe Atlantique est financièrement la solution la plus avantageuse puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux, considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’euros. Cette proposition consiste à utiliser pour partie la Ligne à Grande Vitesse Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au sud d’Issoudun, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux. En première approche, Réseau ferré de France estime que cette première phase impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’euros, soit 1 milliard d’€ de plus que pour la LGV Poitiers-Limoge.

En plus du surcoût de plus de 1 milliard d’euros de cette 1ère phase par rapport au projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), une telle réalisation :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade Atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la Ligne à Grande Vitesse Atlantique.

Par ailleurs, en matière d’évaluation des trafics, ce n’est pas la population des départements traversés qui est prise en compte mais le nombre de personnes désirant se déplacer et pour lesquelles le projet présente un avantage (gain de temps, fréquence des dessertes, correspondance en moins, qualité du service en plus…) susceptible de leur faire préférer le train à un autre mode de transport. Ceci explique pourquoi il n’y a pas de corrélation directe entre les rapports de population desservie entre deux projets et le rapport de trafic entre deux projets. Ainsi, il est vraisemblable que le volume de trafic serait plus important sur le TGV Capitole mais il ne serait pas suffisant pour couvrir le surcoût de 1 milliard et le projet de TGV Capitole aura donc une rentabilité inférieure à celle de la Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges.
Pour l’ensemble de ces raisons, Réseau ferré de France a décidé de ne pas poursuivre l’étude d’une telle proposition.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°1030 de : DUROU Maurice-  36000 CHATEAUROUX - le 31/10/2006
Pourquoi le projet Châteauroux-Limoges n'est-il pas réévalué ? Il aurait desservi plus de 4 millions d'habitants ?

Réponse  RFF 15/11/2006
Monsieur,

Le choix de desservir Limoges par une Ligne à Grande Vitesse, via Poitiers, répond à un besoin exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de leur accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers et ainsi mettre Limoges à moins de deux heures de Paris comme l’est déjà aujourd’hui Châteauroux.
Le fait de rattacher le Limousin au futur axe européen à grande vitesse que constituera la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Sud Europe Atlantique est financièrement la solution la plus avantageuse puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux, considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’euros. Cette proposition consiste à utiliser pour partie la Ligne à Grande Vitesse Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au sud d’Issoudun, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux. En première approche, Réseau ferré de France estime que cette première phase impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’euros, soit 1 milliard d’€ de plus que pour la LGV Poitiers-Limoge.

En plus du surcoût de plus de 1 milliard d’euros de cette 1ère phase par rapport au projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), une telle réalisation :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade Atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la Ligne à Grande Vitesse Atlantique.

Par ailleurs, en matière d’évaluation des trafics, ce n’est pas la population des départements traversés qui est prise en compte mais le nombre de personnes désirant se déplacer et pour lesquelles le projet présente un avantage (gain de temps, fréquence des dessertes, correspondance en moins, qualité du service en plus…) susceptible de leur faire préférer le train à un autre mode de transport. Ceci explique pourquoi il n’y a pas de corrélation directe entre les rapports de population desservie entre deux projets et le rapport de trafic entre deux projets. Ainsi, il est vraisemblable que le volume de trafic serait plus important sur le TGV Capitole mais il ne serait pas suffisant pour couvrir le surcoût de 1 milliard et le projet de TGV Capitole aura donc une rentabilité inférieure à celle de la Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges.
Pour l’ensemble de ces raisons, Réseau ferré de France a décidé de ne pas poursuivre l’étude d’une telle proposition.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°1028 de : DUROU Aline-  36000 CHATEAUROUX - le 31/10/2006
Pourquoi le projet Châteauroux-Limoges n'est-il pas réévalué ?

Réponse  RFF 15/11/2006
Madame,

Le choix de desservir Limoges par une Ligne à Grande Vitesse, via Poitiers, répond à un besoin exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de leur accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers et ainsi mettre Limoges à moins de deux heures de Paris comme l’est déjà aujourd’hui Châteauroux.
Le fait de rattacher le Limousin au futur axe européen à grande vitesse que constituera la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Sud Europe Atlantique est financièrement la solution la plus avantageuse puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux, considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’euros. Cette proposition consiste à utiliser pour partie la Ligne à Grande Vitesse Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au sud d’Issoudun, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux. En première approche, Réseau ferré de France estime que cette première phase impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’euros, soit 1 milliard d’€ de plus que pour la LGV Poitiers-Limoge.
En plus du surcoût de plus de 1 milliard d’euros de cette 1ère phase par rapport au projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), une telle réalisation :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade Atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la Ligne à Grande Vitesse Atlantique.

Pour l’ensemble de ces raisons, Réseau ferré de France a décidé de ne pas poursuivre l’étude d’une telle proposition.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°1027 de : CHARTIER Gérard et Jacqueline-  36000 CHATEAUROUX - le 31/10/2006
Votre projet met Limoges à 2 h de Paris, le nôtre à 1h30, où est l'intérêt ?
Il desservira 900 000 personnes, le nôtre 4 000 000 personnes, que deviennent les
3 100 000 autres ? Pourquoi vouloir toujours condamner notre région ?
Nous adhérons au projet Paris-Châteauroux-Limoges-Toulouse.

Réponse  RFF 15/11/2006
Madame, Monsieur,

Le choix de desservir Limoges par une Ligne à Grande Vitesse, via Poitiers, répond à un besoin exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de leur accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers et ainsi mettre Limoges à moins de deux heures de Paris comme l’est déjà aujourd’hui Châteauroux.
Le fait de rattacher le Limousin au futur axe européen à grande vitesse que constituera la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Sud Europe Atlantique est financièrement la solution la plus avantageuse puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux, considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’euros. Cette proposition consiste à utiliser pour partie la Ligne à Grande Vitesse Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au sud d’Issoudun, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux. En première approche, Réseau ferré de France estime que cette première phase impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’euros, soit 1 milliard d’€ de plus que pour la LGV Poitiers-Limoge.

En plus du surcoût de plus de 1 milliard d’euros de cette 1ère phase par rapport au projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), une telle réalisation :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade Atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la Ligne à Grande Vitesse Atlantique.

Par ailleurs, en matière d’évaluation des trafics, ce n’est pas la population des départements traversés qui est prise en compte mais le nombre de personnes désirant se déplacer et pour lesquelles le projet présente un avantage (gain de temps, fréquence des dessertes, correspondance en moins, qualité du service en plus…) susceptible de leur faire préférer le train à un autre mode de transport. Ceci explique pourquoi il n’y a pas de corrélation directe entre les rapports de population desservie entre deux projets et le rapport de trafic entre deux projets. Ainsi, il est vraisemblable que le volume de trafic serait plus important sur le TGV Capitole mais il ne serait pas suffisant pour couvrir le surcoût de 1 milliard et le projet de TGV Capitole aura donc une rentabilité inférieure à celle de la Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges.
Pour l’ensemble de ces raisons, Réseau ferré de France a décidé de ne pas poursuivre l’étude d’une telle proposition.
Nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°1022 de : Delage Alain-  87200 Saint Junien - le 30/10/2006
De qui se moque-t-on en proposant une telle solution? Les limousins ne méritent-ils pas une liaison TGV avec Paris au même titre que les autres régions de France. N'y a-t-il pas le mot égalité dans la devise de la France? Le Limousin a autant droit que Poitiers à un accès rapide vers la capitale. Vous êtes en train (sans jeu de mot) de nous démontrer que le plus court chemin entre deux points n'est pas la ligne droite. C'est un scandale!

Réponse  RFF 15/11/2006
Monsieur,

Le choix de desservir par une Ligne à Grande Vitesse Limoges, via Poitiers, répond à un besoin exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de leur accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers. Ainsi, Limoges serait à moins de deux heures de Paris comme l’est déjà aujourd’hui Châteauroux.
Le projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges répond donc à une demande en s’inscrivant et en valorisant le réseau à grande vitesse actuellement en cours de réalisation sur la façade atlantique. De ce fait, il constitue financièrement la solution la plus avantageuse pour le Limousin, puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux qui, pour des performances similaires (Paris-Limoges en 2 heures), impliquerait un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€, soit 1 milliard d’€ de plus que pour la LGV Poitiers-Limoges

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°1019 de : VERNEDAL Nicole-  36000 CHÂTEAUROUX - le 23/10/2006
L'axe historique a toujours été Paris-Châteauroux-Limoges. Notre position centrale doit le rester tant pour le développement économique, qu'universitaire. Pourquoi isoler la Région Centre alors qu'elle présente une alternative centrale par rapport aux deux autres projets ?

Réponse  RFF 09/11/2006
Madame,

Le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour le Centre. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Le choix de desservir par une Ligne à Grande Vitesse Limoges, via Poitiers, répond à un besoin exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de leur accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers. Ainsi, Limoges serait à moins de deux heures de Paris comme l’est déjà aujourd’hui Châteauroux.
Concernant, la desserte de l’Indre par la Grande Vitesse, Réseau ferré de France a étudié cette possibilité au travers de la proposition portée par l’Association TGV Berry-Limousin- Pyrénées. La liaison Paris-Châteauroux considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’euros, consiste à utiliser pour partie la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au nord de Châteauroux, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux.
En première approche, Réseau ferré de France estime que cette première phase impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’euros, soit 1 milliard d’€ de plus que pour la LGV Poitiers-Limoges.
En plus de ce surcoût de 1 milliard d’euros de cette 1ère phase par rapport au projet de LGV Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), un tel projet :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade Atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.
Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant de l’investissement, Réseau ferré de France a donc décidé de ne pas poursuivre l’étude d’un tel projet.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°1011 de : GABENS Sandrine-  36 000 CHÂTEAUROUX - le 26/10/2006
Depuis des siècles entre Paris et Limoges, la route la plus directe passe par Châteauroux. La ligne Paris-Toulouse existe déjà, mais la carte de France aurait-elle changée ?

Réponse  RFF 09/11/2006
Madame,

Le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour le Centre. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Concernant la desserte de Limoges par une Ligne à Grande Vitesse passant par Châteauroux, Réseau ferré de France a étudié cette possibilité au travers de la proposition portée par l’association TGV Berry-Limousin-Pyrénées. La liaison Paris-Châteauroux, considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’€, consiste à utiliser pour partie la LGV Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au nord de Châteauroux, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux.
En première approche, Réseau ferré de France estime que cette première phase impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€, soit 1 milliard d’€ de plus que pour la LGV Poitiers-Limoges.
En plus de ce surcoût de 1 milliard d’€ de cette 1ère phase par rapport au projet de LGV Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), un tel projet :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.
Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant de l’investissement, Réseau ferré de France a donc décidé de ne pas poursuivre l’étude d’un tel projet.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°1010 de : GERARDY Alain-  36 170 SAINT BENOÎT DU SAULT - le 26/10/2006
La ligne POLT modernisée est indispensable. Train pendulaire, modernisation de la voie, Grande Vitesse entre Limoges et Paris par Châteauroux, interconnexion au réseau TGV Nord et Est, maintien et développement d'arrêts à Argenton Sur Creuse. Mais alors pourquoi faire une ligne Poitiers - Limoges qui serait très coûteuse ?

Réponse  RFF 09/11/2006
Monsieur,

Le 18 décembre 2003, en Comité interministériel d’aménagement et de développement du territoire (CIADT), le gouvernement a décidé de ne pas poursuivre le projet de TGV pendulaire Paris-Limoges-Toulouse pour deux raisons :
• la circulation de trains pendulaires, qui ne concernait que 4 allers-retours quotidiens Paris-Limoges, n’aurait pas permis un gain de temps suffisamment important, notamment pour Châteauroux (8 minutes) et pour Limoges (16 minutes), en raison des bonnes caractéristiques générales de la ligne actuelle ;
• la gestion d’un parc spécifique et restreint de six rames pendulaires aurait entraîné des coûts d’exploitation et de maintenance trop lourds pour l’entreprise de transport et n’aurait pas permis un niveau suffisant de fiabilité.
Par ailleurs, il convient de noter que dans le cadre du projet POLT, aucun train pendulaire ne desservait la gare d’Argenton-sur-Creuse.
En tout état de cause, le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges et le projet de TGV pendulaire sont deux projets différents, aux objectifs distincts, qui ne sont pas comparables.
Le projet de LGV Poitiers-Limoges s’inscrit dans un contexte général différent (mise en service de la LGV Tours-Bordeaux), qui prend en compte le choix de la Région Midi-Pyrénées et de Toulouse de se connecter à l’axe Paris-Bordeaux pour accéder, par la grande vitesse, à l’Île-de-France. Ce projet, qui permettrait à 10 TGV (dans les deux sens) de relier Limoges à Paris en deux heures(1), ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

(1) cas de l’option centre, avec arrêt à Poitiers

Question n°1007 de : GABENS Evelyne-  36 000 CHÂTEAUROUX - le 26/10/2006
Pourquoi faut-il passer par Poitiers en partant Limoges pour se rendre à Paris alors qu'il serait beaucoup plus simple de passer par Châteauroux ?

Réponse  RFF 09/11/2006
Madame,

Le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour le Centre. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Le choix de desservir par une Ligne à Grande Vitesse Limoges, via Poitiers, répond à un besoin exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de leur accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers. Ainsi, Limoges serait à moins de deux heures de Paris comme l’est déjà aujourd’hui Châteauroux.
Concernant la desserte de Limoges par une Ligne à Grande Vitesse passant par Châteauroux, Réseau ferré de France a étudié cette possibilité au travers de la proposition portée par l’association TGV Berry-Limousin-Pyrénées. La liaison Paris-Châteauroux, considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’€, consiste à utiliser pour partie la LGV Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au nord de Châteauroux, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux.
En première approche, Réseau ferré de France estime que cette première phase impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€, soit 1 milliard d’€ de plus que pour la LGV Poitiers-Limoges .
En plus de ce surcoût de 1 milliard d’€ de cette 1ère phase par rapport au projet de LGV Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), un tel projet :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.
Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant de l’investissement, Réseau ferré de France a donc décidé de ne pas poursuivre l’étude d’un tel projet.


Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°1006 de : GABENS Claude-  36000 CHATEAUROUX - le 26/10/2006
Pourquoi écarter la Région Centre alors qu'il est beaucoup plus direct de faire Paris-Limoges en passant par Châteauroux ?

Réponse  RFF 09/11/2006
Monsieur,

Le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour le Centre. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Le choix de desservir par une Ligne à Grande Vitesse Limoges, via Poitiers, répond à un besoin exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de leur accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers. Ainsi, Limoges serait à moins de deux heures de Paris comme l’est déjà aujourd’hui Châteauroux.
Concernant la desserte de Limoges par une Ligne à Grande Vitesse passant par Châteauroux, Réseau ferré de France a étudié cette possibilité au travers de la proposition portée par l’association TGV Berry-Limousin-Pyrénées. La liaison Paris-Châteauroux, considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’€, consiste à utiliser pour partie la LGV Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au nord de Châteauroux, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux.
En première approche, Réseau ferré de France estime que cette première phase impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€, soit 1 milliard d’€ de plus que pour la LGV Poitiers-Limoges .
En plus de ce surcoût de 1 milliard d’€ de cette 1ère phase par rapport au projet de LGV Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), un tel projet :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.
Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant de l’investissement, Réseau ferré de France a donc décidé de ne pas poursuivre l’étude d’un tel projet.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°990 de : FROMONTEIL René-  87110 BOSMIE L'AIGUILLE - le 24/10/2006
Ayant posé une question relative à l'axe POLT lors de la parution du journal du débat n°1, vous avez eu l'amabilité de me répondre en me précisant que vous me communiqueriez la réponse de Réseau Ferré de France sous 4 semaines.
La réponse attendue figure en dernière page du journal du débat n°2, réponse apportée par Monsieur Sylvestre SALIN. Le discours a le mérite d'être clair. Toutefois, on constate 2 choses : pour que Limoges accède au TGV il faut réaliser un barreau Limoges-Poitiers, de même pour Toulouse et la région Midi Pyrénées qui n'ont d'autre choix que d'être reliées à Bordeaux, au lieu et place de la liaison directe Toulouse-Paris. Deuxièmement, l'abandon des dessertes rapides pour toutes les autres villes et leur région de l'axe POLT. Le journal met bien en évidence l'inquiétude des représentants de la population.
L'aménagement de l'axe Paris-Toulouse comme l'envisage RFF suffira-t-il dans un proche avenir ? Où faudra-t-il toujours regretter que ce désert (le Massif Central), continue de le rester comme le souligne le maire de Masseret ?

Réponse  RFF 09/11/2006
Monsieur,

Le 12 septembre 2006, vous nous avez posé une question portant sur l’abandon du projet POLT. Nous vous avons répondu et avons transmis le 2 novembre à la CPDP notre réponse. Celle-ci a donc dû vous parvenir ou est sur le point de l’être.

Concernant le devenir de l’axe Paris-Orléans-Limoges, le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à sa modernisation et à la pérennité de dessertes de qualité. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’€ au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006. A titre d’exemple, la suppression de 5 passages à niveau dans le département de l’Indre est en voie d’être engagée.
Dans l’état actuel de la législation, il est de la compétence de la SNCF (Grandes Lignes) et de la Région Centre (TER) de définir les dessertes futures sur la ligne actuelle Paris-Orléans-Limoges. Toutefois, Réseau ferré de France est conscient que la création d’une LGV desservant Limoges par Poitiers modifiera les services existants sur la ligne actuelle et impliquera la recherche de nouveaux dispositifs pour la desserte de l’Indre. A ce titre, la mise en œuvre d’un service performant (fréquence, cadencement, confort, positionnement horaire...) sur cette ligne, complémentaire de l’offre de la LGV Poitiers-Limoges, est à étudier dès à présent par l’ensemble des partenaires concernés, en relation avec la nécessité de procéder au renouvellement des matériels Corail et Téoz à l’horizon 2016.
Par ailleurs, l’expérience montre que la mise en service d’une LGV, si ses effets sont bien anticipés, n’engendre pas un appauvrissement des dessertes sur les lignes existantes.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°989 de : HARDY Félix-  87 500 LADIGNAC LE LONG - le 24/10/2006
Où sont les responsables du projet ? Une liaison régionale délaissée depuis cinquante ans serait-elle indigne d'un TER ? Pensons avenir et construisons utile. Un axe central relié au réseau européen par un hub francilien s'impose. Les Régions du Centre de la France ainsi que l'Espagne ne doivent pas être exclues des évolutions futures.

Réponse  RFF 19/12/2006
Monsieur,

Le choix de desservir Limoges par une LGV, via Poitiers, répond à un besoin exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de leur accessibilité à l’Ile de France, voir renforcées les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers. Ainsi, Limoges serait à moins de deux heures de Paris, comme l’est déjà aujourd’hui Châteauroux.
Dans le cadre du projet de LGV Poitiers-Limoges, Réseau ferré de France a analysé un certain nombre de solutions alternatives, présentées dans son dossier support (disponible sur le site internet de la CPDP et dans ses locaux à Limoges) et conclut que le fait de rattacher le Limousin au futur axe européen à grande vitesse que constituera la LGV Sud Europe Atlantique est, en matière d’aménagement du territoire, une solution qui a toute sa pertinence et qui, financièrement, est la solution la plus avantageuse puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux qui, pour des performances similaires (Paris-Limoges en 2 heures), impliquerait un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°983 de : PASSILLY Guillaume-  36 120 SASSIERGES SAINT GERMAIN - le 23/10/2006
Pourquoi ne pas relier Limoges via Paris en passant par Châteauroux ?

Réponse  RFF 09/11/2006
Monsieur,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour l’Indre. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’€ au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Concernant la desserte de l’Indre par la Grande Vitesse, Réseau ferré de France a étudié cette possibilité au travers de la proposition portée par l’association TGV Berry-Limousin-Pyrénées. La liaison Paris-Châteauroux, considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’€, consiste à utiliser pour partie la LGV Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au sud d’Issoudun, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux.
En première approche, Réseau ferré de France estime que cette première phase impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€, soit 1 milliard d’€ de plus que pour la LGV Poitiers-Limoges et ce, sans apporter d’avantages supplémentaires au Limousin.
En plus de ce surcoût de 1 milliard d’€ de cette 1ère phase par rapport au projet de LGV Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), un tel projet :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.
Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant de l’investissement, Réseau ferré de France a donc décidé de ne pas poursuivre l’étude d’un tel projet.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°981 de : GASNET Michel-  94300 VINCENNES - le 23/10/2006
L'abandon de la desserte du département comme la Creuse est-il moins important que la desserte de Limoges ?

Réponse  RFF 09/11/2006
Monsieur,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges-Toulouse et à la pérennité d’une desserte de qualité pour la Creuse. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des transports le 22 mai 2006.
Au delà des gains de temps que pourra procurer ce nouvel itinéraire, de l’ordre de 20 minutes pour les habitants de Guéret (3h10 au lieu de 3h30 à ce jour) et de l’ordre de 25 minutes pour ceux d’Aubusson (3h30 au lieu de 3h55 actuellement), le projet de LGV Poitiers-Limoges permettra à la Creuse de bénéficier de nouvelles possibilités d’accéder à Paris. Il y aura complémentarité avec l’offre depuis la Souterraine, grâce aux 10 allers-retours envisagés sur Paris, depuis Limoges. A noter que dans le cadre du projet de TGV pendulaire, la Creuse ne bénéficiait que d’un seul arrêt à La Souterraine sur les 5 trains pendulaires prévus au projet.
Toutefois, Réseau ferré de France est conscient que la création d’une LGV desservant Limoges par Poitiers modifiera les services existants sur la ligne actuelle Paris-Limoges-Toulouse et impliquera la recherche de nouveaux dispositifs pour la desserte de l’Indre. La mise en œuvre d’un service performant (fréquence, cadencement, confort, positionnement horaire...) sur l’actuelle ligne Paris-Limoges-Toulouse, complémentaire de l’offre de la LGV Poitiers-Limoges, est à étudier, dès à présent, par l’ensemble des partenaires concernés, en relation avec la nécessité de procéder au renouvellement des matériels Corail et Téoz à l’horizon 2016.
Par ailleurs, l’expérience montre que la mise en service d’une Ligne à Grande Vitesse , si ses effets sont bien anticipés, n’engendre pas un appauvrissement des dessertes sur les lignes existantes.


Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°968 de : KRILEWYEZ Nadine-  36 000 CHÂTEAUROUX - le 18/10/2006
Compte-tenu de la situation géographique le TGV Limoges-Paris doit passer obligatoirement par Châteauroux. Le faire passer par Poitiers serait une abération. Quel pourrait en être l'intérêt ?

Réponse  RFF 08/11/2006
Madame,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour le Centre. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’€ au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Le choix de desservir par une LGV Limoges, via Poitiers, répond à un besoin exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de leur accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers. Ainsi, Limoges serait à moins de deux heures de Paris comme l’est déjà aujourd’hui Châteauroux.
Concernant la desserte de l’Indre par la Grande Vitesse, Réseau ferré de France a étudié cette possibilité au travers de la proposition portée par l’association TGV Berry-Limousin-Pyrénées. La liaison Paris-Châteauroux, considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’€, consiste à utiliser pour partie la LGV Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au nord de Châteauroux, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux.
En première approche, Réseau ferré de France estime que cette première phase impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€, soit 1 milliard d’€ de plus que pour la LGV Poitiers-Limoges.
En plus de ce surcoût de 1 milliard d’€ de cette première phase par rapport au projet de LGV Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), un tel projet :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.
Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant de l’investissement, Réseau ferré de France a donc décidé de ne pas poursuivre l’étude d’un tel projet.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°965 de : TOUTMANN Raymond-  36 000 CHÂTEAUROUX - le 18/10/2006
Les lignes partant de la région Parisienne sont les plus rentables depuis toujours.
Pourquoi ne pas faire Paris-Châteauroux-Limoges-Toulouse ? il est sûr que le projet Poitiers- Limoges est une erreur économique et sociale.

Réponse  RFF 08/11/2006
Monsieur,

Le choix de desservir par une Ligne à Grande Vitesse (LGV) Limoges, via Poitiers, répond à un besoin exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de leur accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers. Ainsi, Limoges serait à moins de deux heures de Paris comme l’est déjà aujourd’hui Châteauroux.
La réalisation d’une LGV Paris-Limoges-Toulouse impliquerait un investissement de l’ordre de 8 milliards d’€, dont la rentabilité serait problématique. Dans le contexte économique actuel, un tel investissement s’avère difficilement réalisable. De plus, Toulouse et la Région Midi-Pyrénées ont choisi récemment de se connecter à la LGV Sud Europe Atlantique, à Bordeaux, pour accéder à Paris. Ainsi, Toulouse ne sera plus, via Bordeaux, qu’à 3h10 de Paris et la quasi totalité des voyageurs empruntera alors cet itinéraire. La réalisation d’une LGV Paris-Toulouse par Limoges n’a donc plus de raison d’être.
Dans ce contexte, Réseau ferré de France propose, grâce à la réalisation de la LGV Poitiers-Limoges, de desservir le Limousin par la grande vitesse en le connectant lui aussi à la LGV Sud Europe Atlantique. Cette solution permet de tirer parti des avantages apportés par cette infrastructure en cours de réalisation. Ce qui permet in fine de proposer un projet à un coût réaliste et finançable (entre 1,15 et 1,3 milliard d’€).
Ce projet permet ainsi à l’ensemble du Limousin :
• d’améliorer son accessibilité depuis Paris et l’Ile-de-France ;
• de renforcer les relations entre Poitiers et Limoges ;
• d’accompagner l’ouverture sur la façade atlantique ;
• d’accéder directement au réseau à grande vitesse national et européen.
Telles sont les raisons qui incitent Réseau ferré de France à privilégier la réalisation d’une LGV entre Poitiers et Limoges.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°962 de : POUGET Patricia-  36330 LE POINCONNET - le 18/10/2006
Pourquoi ne pas passer par Châteauroux pour aller sur Limoges puis Toulouse ?

Réponse  RFF 08/11/2006
Madame,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour le Centre. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’€ au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Le choix de desservir par une LGV Limoges, via Poitiers, répond à un besoin exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de leur accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers. Ainsi, Limoges serait à moins de deux heures de Paris comme l’est déjà aujourd’hui Châteauroux.
La réalisation d’une LGV Paris-Limoges-Toulouse impliquerait un investissement de l’ordre de 8 milliards d’€, ce qui, dans le contexte économique actuel, s’avère difficilement réalisable. De plus, Toulouse et la Région Midi-Pyrénées ont choisi récemment de se connecter à la LGV Sud Europe Atlantique, à Bordeaux, pour accéder à Paris. Ainsi, Toulouse ne sera plus, via Bordeaux, qu’à 3h10 de Paris et la quasi totalité des voyageurs empruntera alors cet itinéraire. La réalisation d’une LGV Paris-Toulouse par Limoges n’a donc plus de raison d’être.
Dans ce contexte, Réseau ferré de France propose, grâce à la réalisation de la LGV Poitiers-Limoges, de desservir le Limousin par la grande vitesse en le connectant lui aussi à la LGV Sud Europe Atlantique. Cette solution permet de tirer parti des avantages apportés par cette infrastructure en cours de réalisation. Ce qui permet in fine de proposer un projet à un coût réaliste et finançable (entre 1,15 et 1,3 milliard d’€).
Ce projet permet ainsi à l’ensemble du Limousin :
• d’améliorer son accessibilité depuis Paris et l’Ile-de-France ;
• de renforcer les relations entre Poitiers et Limoges ;
• d’accompagner l’ouverture sur la façade atlantique ;
• d’accéder directement au réseau à grande vitesse national et européen.
Telles sont les raisons qui incitent Réseau ferré de France à privilégier la réalisation d’une LGV entre Poitiers et Limoges.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°961 de : LOUVET Frédéric-  87400 ST LEONARD - le 18/10/2006
Cette solution ne serait-elle pas une solution alternative, moins coûteuse, à la réalisation d'une ligne nouvelle et plus rapide à mettre en oeuvre ?

Réponse  RFF 19/12/2006
Monsieur,

Si, sous le terme de solution alternative, vous faites référence au projet de train pendulaire Paris-Limoges-Toulouse, le 18 décembre 2003, en comité interministériel d’aménagement et de développement du territoire (CIADT), le gouvernement a décidé de ne pas poursuivre ce projet pour deux raisons :
• la circulation de trains pendulaires, qui ne concernait que 4 allers-retours quotidiens Paris-Limoges, n’aurait pas permis un gain de temps suffisamment important, notamment pour Châteauroux (8 minutes) et pour Limoges (16 minutes), en raison des bonnes caractéristiques générales de la ligne actuelle ;
• la gestion d’un parc spécifique et restreint de six rames pendulaires aurait entraîné des coûts d’exploitation et de maintenance trop lourds pour l’entreprise de transport et n’aurait pas permis un niveau suffisant de fiabilité.
En tout état de cause, le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges et le projet de TGV pendulaire sont deux projets différents, aux objectifs distincts, qui ne sont pas comparables.
Le projet de LGV Poitiers-Limoges s’inscrit dans un contexte général différent (mise en service de la LGV Tours-Bordeaux), qui prend en compte le choix de la Région Midi-Pyrénées et de Toulouse de se connecter à l’axe Paris-Bordeaux pour accéder, par la grande vitesse, à l’Île-de-France. Ce projet, qui permettrait à 10 TGV (dans les deux sens) de relier Limoges à Paris en deux heures, ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°960 de : LOUVET Frédéric-  87400 ST LEONARD - le 18/10/2006
De quel ordre de grandeur pourrait être la réduction du temps de trajet ?

Réponse  RFF 08/11/2006
Monsieur,

Selon les options, le meilleur temps de parcours entre Paris et Limoges, via la Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges, sera compris entre 1h50 et 2h00. Ainsi, avec un temps de parcours, en situation de référence, de l’ordre de 2h50, la réduction du temps de trajet entre Paris et Limoges sera comprise entre 50 minutes et une heure.
La réduction du temps de trajet sera du même ordre de grandeur pour les trajets Paris-Brive, Paris-Cahors et Poitiers-Limoges.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°948 de : FARGUE Liliane-  36 130 DEOLS - le 16/10/2006
Qui peut décider de faire de Châteauroux et de l'Indre un désert TGV et de programmer la disparition du département ?

Réponse  RFF 08/11/2006
Madame,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour le Centre. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’€ au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Le choix de desservir par une LGV Limoges, via Poitiers, répond à un besoin exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de leur accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers. Ainsi, Limoges serait à moins de deux heures de Paris comme l’est déjà aujourd’hui Châteauroux.
Par ailleurs, le fait de rattacher le Limousin au futur axe européen à grande vitesse que constituera la LGV Sud Europe Atlantique est financièrement la solution la plus avantageuse puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux qui, pour des performances similaires (Paris-Limoges en 2 heures), impliquerait un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°940 de : GILLETA Jacqueline-  36000 CHATEAUROUX - le 16/10/2006
Quel intérêt y-a-t-il à voir mourir Châteauroux ?

Réponse  RFF 08/11/2006
Madame,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour le Centre. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’€ au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Le choix de desservir par une LGV Limoges, via Poitiers, répond à un besoin exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de leur accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers. Ainsi, Limoges serait à moins de deux heures de Paris comme l’est déjà aujourd’hui Châteauroux.
Par ailleurs, le fait de rattacher le Limousin au futur axe européen à grande vitesse que constituera la LGV Sud Europe Atlantique est financièrement la solution la plus avantageuse puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux qui, pour des performances similaires (Paris-Limoges en 2 heures), impliquerait un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°939 de : VIAUD Vanessa-  36 000 CHATEAUROUX - le 16/10/2006
Et pourquoi le TGV ne passerait pas par Châteauroux ?

Réponse  RFF 08/11/2006
Madame,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour le Centre. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’€ au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Concernant la desserte de l’Indre par la Grande Vitesse, Réseau ferré de France a étudié cette possibilité au travers de la proposition portée par l’association TGV Berry-Limousin-Pyrénées. La liaison Paris-Châteauroux, considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’€, consiste à utiliser pour partie la LGV Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au nord de Châteauroux, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux.
En première approche, Réseau ferré de France estime que cette première phase impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€, soit 1 milliard d’€ de plus que pour la LGV Poitiers-Limoges.
En plus de ce surcoût de 1 milliard d’€ de cette première phase par rapport au projet de LGV Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), un tel projet :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.
Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant de l’investissement, Réseau ferré de France a donc décidé de ne pas poursuivre l’étude d’un tel projet.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°935 de : JANVIER Martial-  36000 CHÂTEAUROUX - le 16/10/2006
Pourquoi vouloir isoler la Région Centre et plus particulièrement Châteauroux, alors que cette ville dispose d'un aéroport de très grande capacité et qui est sous- utilisé aujourd'hui ?

Réponse  RFF 08/11/2006
Monsieur,

L’expérience montre que, pour que la complémentarité avion/TGV fonctionne parfaitement, il faut que le TGV desserve un aéroport de taille internationale offrant des vols et un hub transcontinentaux. A ce jour, en France, seul Roissy - Charles de Gaulle offre ces caractéristiques et il est à noter que la mise en service d’un TGV Brive-Limoges-Châteauroux-Roissy-Lille est en cours de discussion entre la SNCF et les Régions Centre et Limousin.
Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour le Centre. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’€ au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Le choix de desservir par une LGV Limoges, via Poitiers, répond à un besoin exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de leur accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers. Ainsi, Limoges serait à moins de deux heures de Paris comme l’est déjà aujourd’hui Châteauroux.
Par ailleurs, le fait de rattacher le Limousin au futur axe européen à grande vitesse que constituera la LGV Sud Europe Atlantique est financièrement la solution la plus avantageuse puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux qui, pour des performances similaires (Paris-Limoges en 2 heures), impliquerait un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°934 de : PARISSE Huguette-  36250 SAINT MAUR - le 16/10/2006
Pourquoi faire passer le TGV par Poitiers alors que c'est plus direct et plus rapide en passant par Châteauroux ?

Réponse  RFF 08/11/2006
Madame,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’€ au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Concernant la desserte de l’Indre par la Grande Vitesse, Réseau ferré de France a étudié cette possibilité au travers de la proposition portée par l’association TGV Berry-Limousin-Pyrénées. La liaison Paris-Châteauroux, considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’€, consiste à utiliser pour partie la LGV Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au nord de Châteauroux, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux.
En première approche, Réseau ferré de France estime que cette première phase impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€, soit 1 milliard d’€ de plus que pour la LGV Poitiers-Limoges.
En plus de ce surcoût de 1 milliard d’€ de cette première phase par rapport au projet de LGV Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), un tel projet :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.
Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant de l’investissement, Réseau ferré de France a donc décidé de ne pas poursuivre l’étude d’un tel projet.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°933 de : LIMET Sandra-  36000 CHÂTEAUROUX - le 16/10/2006
Avez-vous pensé au Paris-Châteauroux-Limoges?

Réponse  RFF 08/11/2006
Madame,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour le Centre. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’€ au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Dans l’état actuel de la législation, il est de la compétence de la SNCF (Grandes Lignes) et de la Région Centre (TER) de définir les dessertes futures sur la ligne actuelle Paris-Limoges. Toutefois, Réseau ferré de France est conscient que la création d’une LGV desservant Limoges par Poitiers modifiera les services existants sur la ligne actuelle Paris-Limoges-Toulouse et impliquera la recherche de nouveaux dispositifs pour la desserte de l’Indre. La mise en œuvre d’un service performant (fréquence, cadencement, confort, positionnement horaire...) sur l’actuelle ligne Paris-Limoges-Toulouse, complémentaire de l’offre de la LGV Poitiers-Limoges, est à étudier, dès à présent, par l’ensemble des partenaires concernés, en relation avec la nécessité de procéder au renouvellement des matériels Corail et Téoz à l’horizon 2016.
Parallèlement, l’expérience montre que la mise en service d’une LGV, si ses effets sont bien anticipés, n’engendre pas un appauvrissement des dessertes sur les lignes existantes.

Concernant la desserte de l’Indre par la Grande Vitesse, Réseau ferré de France a étudié cette possibilité au travers de la proposition portée par l’association TGV Berry-Limousin-Pyrénées. La liaison Paris-Châteauroux, considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’€, consiste à utiliser pour partie la LGV Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au nord de Châteauroux, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux.
En première approche, Réseau ferré de France estime que cette première phase impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€, soit 1 milliard d’€ de plus que pour la LGV Poitiers-Limoges.
En plus de ce surcoût de 1 milliard d’€ de cette première phase par rapport au projet de LGV Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), un tel projet :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.
Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant de l’investissement, Réseau ferré de France a donc décidé de ne pas poursuivre l’étude d’un tel projet.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°925 de : BOURDOISEAU Christian-  17 670 LA COUARDE - le 13/10/2006
Je lis avec un grand intérêt le dossier du maître d'ouvrage sur la LGV Poitiers-Limoges
Dans le chapitre "accompagner les dynamiques territoriales", je lis "en conclusion il n'existe que très peu d'échanges transversaux Est-Ouest sur l'ensemble des territoires ". Il me semble pourtant avoir lu que les TGV sur Paris sont chargés par des Passe - Paris qui vont de Sud -Ouest en Sud-Est pour une proportion non négligeable ...
Je suis heureux que votre projet fasse la promotion de la façade atlantique, mais ne croyez vous pas qu'il serait intéressant de préciser et d'ouvrir le débat sur une vraie transversalité qui fait défaut à notre territoire en prolongement de votre LGV sur Clermont-Ferrand - Lyon voire plus loin ?

Réponse  RFF 02/11/2006
Monsieur,

Comme vous le suggérez, rien n’empêche de penser que la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges puisse s’inscrire, dans les décennies à venir, dans une transversale reliant Poitiers à Lyon via Clermont-Ferrand. Cependant, à moyen terme, la transversale que vous évoquez ne fait pas partie de la liste des projets à étudier et à réaliser au cours des deux prochaines décennies telle que l’a définie le Comité Interministériel d’Aménagement et de Développement du Territoire (CIADT) du 18 décembre 2003.
Cela ne signifie pas que ce projet ne présente pas d’intérêt, mais que la réflexion sur son opportunité ne pourrait que s’inscrire à beaucoup plus long terme, compte tenu du nombre déjà particulièrement important des projets à l’étude et du caractère forcément limité des financements disponibles.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°923 de : WATTECAMPS Cécile-  36120 ARDENTES - le 05/10/2006
Le détour par Poitiers semble inutile pour une ligne directe Paris-Limoges, pourquoi une telle déviation ?

Réponse  RFF 23/11/2006
Madame,

Le choix de desservir Limoges, via Poitiers, par une Ligne à Grande Vitesse, répond à un besoin exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de leur accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers.

Le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour le Centre. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006. Par ailleurs, la desserte de Limoges par une ligne nouvelle à grande vitesse passant par Châteauroux a été analysée par Réseau ferré de France. Cette possibilité, considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’euros, consiste à utiliser pour partie la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au Nord de Châteauroux, en desservant notamment Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux.

Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant de l’investissement, Réseau ferré de France a donc décidé de ne pas poursuivre l’étude d’un tel projet.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°919 de : SACHET Jean-Marie-  23800 LA CELLE DUMOISE - le 12/10/2006
Que la Haute Vienne et la Corrèze approuvent ce projet cela se conçoit aisément. Mais comment peut-on proposer cela pour la Creuse ? Si on veut faire mourir notre département c'est un moyen efficace !

Réponse  RFF 15/11/2006
Monsieur,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour la Creuse. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Au delà des gains de temps que pourra procurer ce nouvel itinéraire (de l’ordre de 20 minutes pour les habitants de Guéret et de l’ordre de 25 minutes pour ceux d’Aubusson), le projet de LGV Poitiers-Limoges permettra à la Creuse de bénéficier de nouvelles possibilités d’accéder à Paris. Il y aura complémentarité avec l’offre depuis la Souterraine, grâce aux 10 allers-retours envisagés sur Paris depuis Limoges. A noter que, dans le cadre du projet de TGV pendulaire, la Creuse ne bénéficiait que d’un seul arrêt du train pendulaire à la Souterraine.
Par ailleurs, le fait de rattacher le Limousin au futur axe européen à grande vitesse que constituera la LGV Sud Europe Atlantique est financièrement la solution la plus avantageuse puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux qui, pour des performances similaires (Paris-Limoges en 2 heures), impliquerait un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€, c’est-à-dire environ le double de celui nécessaire à la réalisation de la LGV Poitiers-Limoges.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°915 de : BURILLE Michel-  23300 LA SOUTERRAINE - le 12/10/2006
Le maître d'ouvrage financé largement par l'Etat peut-il être indépendant du pouvoir politique en place ?
Pourquoi abandonner un projet accepté par l'Etat (à l'époque) et 3 régions et qui apporte une solution interessante et moins coûteuse ?

Réponse  RFF 15/11/2006
Monsieur,

Créé en 1997, Réseau ferré de France est un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC). Propriétaire et gestionnaire du réseau ferroviaire français, il a notamment pour mission l’aménagement, le développement, la cohérence et la mise en valeur du réseau national, en cohérence avec les orientations nationales en matière de transport, notamment au travers des décisions du comité interministériel d’aménagement et de développement du territoire (CIADT) du 18 décembre 2003.

Concernant le projet de TGV pendulaire, lors du CIADT de 2003, le gouvernement a décidé de ne pas poursuivre ce projet pour deux raisons :
• la circulation de trains pendulaires, qui ne concernait que 4 allers-retours quotidiens Paris-Limoges, n’aurait pas permis un gain de temps suffisamment important, notamment pour Châteauroux (8 minutes) et pour Limoges (16 minutes), en raison des bonnes caractéristiques générales de la ligne actuelle ;
• la gestion d’un parc spécifique et restreint de six rames pendulaires aurait entraîné des coûts d’exploitation et de maintenance trop lourds pour l’entreprise de transport et n’aurait pas permis un niveau suffisant de fiabilité.
En tout état de cause, le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges et le projet de TGV pendulaire sont deux projets différents, aux objectifs distincts, qui ne sont pas comparables.
Le projet de LGV Poitiers-Limoges s’inscrit dans un contexte général différent (mise en service de la LGV Tours-Bordeaux), qui prend en compte le choix de la Région Midi-Pyrénées et de Toulouse de se connecter à l’axe Paris-Bordeaux pour accéder, par la grande vitesse, à l’Ile-de-France. Ce projet, qui permettrait à 10 TGV (dans chaque sens) de relier Limoges à Paris en deux heures ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°905 de : PIGNOL Isabelle-  36 000 CHÂTEAUROUX - le 12/10/2006
Pourquoi refuser la LGV Paris-Limoges via Châteauroux et s'obstiner à privilégier la ville de Poitiers déjà désenclavée par le TGV ?

Réponse  RFF 02/11/2006
Madame,

Le choix de desservir Limoges par Poitiers a été exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de son accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers et ainsi mettre Limoges à moins de deux heures de Paris comme l’est déjà aujourd’hui Châteauroux.
Concernant, la desserte de la région Centre par la Grande Vitesse, Réseau ferré de France a étudié cette possibilité au travers de la proposition portée par l’Association TGV Berry-Limousin- Midi Pyrénées. La liaison Paris-Châteauroux considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’euros, consiste à utiliser pour partie la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au sud d’Issoudun, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux.
En première approche, Réseau ferré de France estime que cette première phase impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’euros, soit 1 milliard d’€ de plus que pour la LGV Poitiers-Limoges et ce sans apporter d’avantages supplémentaires au Limousin.
En plus de ce surcoût de 1 milliard d’euros de cette 1ère phase par rapport au projet de LGV Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), un tel projet :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade Atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.
Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant de l’investissement, Réseau ferré de France a donc décidé de ne pas poursuivre l’étude d’un tel projet.

Par ailleurs, nous attirons votre attention sur le fait que le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges-Toulouse et à la pérennité d’une desserte de qualité. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées

Question n°904 de : LIMOUSIN Jérôme-  36 130 Montierchaume - le 12/10/2006
Pourquoi un tracé illogique (Poitiers-Limoges) a -t-il été étudié au détriment du tracé direct Paris - Châteauroux- Limoges - Toulouse, qui ne l'a pas été ?

Réponse  RFF 02/11/2006
Monsieur,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour le Centre. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
La réalisation d’une Ligne à Grande Vitesse (LGV) Paris-Limoges-Toulouse impliquerait un investissement de l’ordre de 8 milliards d’€, ce qui, dans le contexte économique actuel, s’avère difficilement réalisable. De plus, Toulouse et la Région Midi-Pyrénées ont récemment fait le choix de se connecter à la LGV Sud Europe Atlantique et au réseau national à grande vitesse par Bordeaux (LGV Bordeaux-Toulouse). Ainsi, Toulouse ne sera plus, via Bordeaux, qu’à 3h10 de Paris. Dans ce contexte, une LGV Paris-Limoges-Toulouse n’est plus d’actualité.
Réseau ferré de France propose donc, grâce à la réalisation de la LGV Poitiers-Limoges, de desservir le Limousin par la grande vitesse en le connectant lui aussi à la LGV Sud Europe Atlantique. Cette solution permet de tirer parti des avantages apportés par cette infrastructure en cours de réalisation. Ce qui permet in fine de proposer un projet à un coût réaliste et finançable (entre 1,15 et 1,3 milliard d’€).
Ce projet permet ainsi à l’ensemble du Limousin :
• d’améliorer son accessibilité depuis Paris et l’Île-de-France ;
• de renforcer les relations entre Poitiers et Limoges ;
• d’accompagner l’ouverture sur la façade atlantique ;
• d’accéder directement au réseau à grande vitesse national et européen.
Telles sont les raisons qui incitent Réseau ferré de France à privilégier la réalisation d’une LGV entre Poitiers et Limoges.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°902 de : PIGNOL Jacques-  36 000 Châteauroux - le 12/10/2006
N'y a t-il pas une incohérence dans la décision de réaliser un projet de LGV Poitiers- Limoges alors qu'une Ligne à Grande vitesse Toulouse-Brive-Châteauroux-Orléans -Paris serait directe ?

Réponse  RFF 02/11/2006
Monsieur,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour le Centre. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
La réalisation d’une Ligne à Grande Vitesse (LGV) Paris-Limoges-Toulouse impliquerait un investissement de l’ordre de 8 milliards d’€, ce qui, dans le contexte économique actuel, s’avère difficilement réalisable. De plus, Toulouse et la Région Midi-Pyrénées ont récemment fait le choix de se connecter à la LGV Sud Europe Atlantique et au réseau national à grande vitesse par Bordeaux (LGV Bordeaux-Toulouse). Ainsi, Toulouse ne sera plus, via Bordeaux, qu’à 3h10 de Paris. Dans ce contexte, une LGV Paris-Limoges-Toulouse n’est plus d’actualité.
Réseau ferré de France propose donc, grâce à la réalisation de la LGV Poitiers-Limoges, de desservir le Limousin par la grande vitesse en le connectant lui aussi à la LGV Sud Europe Atlantique. Cette solution permet de tirer parti des avantages apportés par cette infrastructure en cours de réalisation. Ce qui permet in fine de proposer un projet à un coût réaliste et finançable (entre 1,15 et 1,3 milliard d’€).
Ce projet permet ainsi à l’ensemble du Limousin :
• d’améliorer son accessibilité depuis Paris et l’Île-de-France ;
• de renforcer les relations entre Poitiers et Limoges ;
• d’accompagner l’ouverture sur la façade atlantique ;
• d’accéder directement au réseau à grande vitesse national et européen.
Telles sont les raisons qui incitent Réseau ferré de France à privilégier la réalisation d’une LGV entre Poitiers et Limoges.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°901 de : ETS BEAUVAIS -  36400 NOHANT - le 12/10/2006
N'est-il pas plus logique de desservir Limoges à 2 heures de Paris en amenant le TGV jusqu'à Châteauroux ? Ceci pour un meilleur aménagement du territoire Français.

Réponse  RFF 02/11/2006
Madame, Monsieur,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour le Centre. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Concernant, la desserte de la région Centre par la Grande Vitesse, Réseau ferré de France a étudié cette possibilité au travers de la proposition portée par l’Association TGV Berry-Limousin- Midi Pyrénées. La liaison Paris-Châteauroux considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’euros, consiste à utiliser pour partie la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au sud d’Issoudun, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux.
En première approche, Réseau ferré de France estime que cette première phase impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’euros, soit 1 milliard d’€ de plus que pour la LGV Poitiers-Limoges et ce sans apporter d’avantages supplémentaires au Limousin.
En plus de ce surcoût de 1 milliard d’euros de cette 1ère phase par rapport au projet de LGV Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), un tel projet :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade Atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.
Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant de l’investissement, Réseau ferré de France a donc décidé de ne pas poursuivre l’étude d’un tel projet.

Nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°899 de : STINNAKRE Jacques-  94230 CACHANT - le 12/10/2006
Pour quelles raisons la solution de train à grande vitesse "pendulaire" sur la ligne Paris-Orléans-Châteauroux-Limoges-Brive a-t-elle été écartée ?

Réponse  RFF 02/11/2006
Monsieur,

Le 18 décembre 2003, en comité interministériel d’aménagement et de développement du territoire (CIADT), le gouvernement a décidé de ne pas poursuivre le projet de TGV pendulaire Paris-Limoges-Toulouse pour deux raisons :
• la circulation de trains pendulaires, qui ne concernait que 4 allers-retours quotidiens Paris-Limoges, n’aurait pas permis un gain de temps suffisamment important, notamment pour Châteauroux (8 minutes) et pour Limoges (16 minutes), en raison des bonnes caractéristiques générales de la ligne actuelle ;
• la gestion d’un parc spécifique et restreint de six rames pendulaires aurait entraîné des coûts d’exploitation et de maintenance trop lourds pour l’entreprise de transport et n’aurait pas permis un niveau suffisant de fiabilité.
En tout état de cause, le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges et le projet de TGV pendulaire sont deux projets différents, aux objectifs distincts, qui ne sont pas comparables.
Le projet de LGV Poitiers-Limoges s’inscrit dans un contexte général différent (mise en service de la LGV Tours-Bordeaux), qui prend en compte le choix de la Région Midi-Pyrénées et de Toulouse de se connecter à l’axe Paris-Bordeaux pour accéder, par la grande vitesse, à l’Île-de-France. Ce projet, qui permettrait à 10 TGV (dans les deux sens) de relier Limoges à Paris en deux heures, ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°898 de : REBARDEAU Marie-  36 000 Châteauroux - le 12/10/2006
Pourquoi la ville de Châteauroux est toujours évitée par les projets de lignes à Grande Vitesse ?

Réponse  RFF 02/11/2006
Madame,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour le Centre. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Concernant, la desserte de la région Centre par la Grande Vitesse, Réseau ferré de France a étudié cette possibilité au travers de la proposition portée par l’Association TGV Berry-Limousin-Midi Pyrénées. La liaison Paris-Châteauroux considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’euros, consiste à utiliser pour partie la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au sud d’Issoudun, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux.
En première approche, Réseau ferré de France estime que cette première phase impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’euros, soit 1 milliard d’€ de plus que pour la LGV Poitiers-Limoges et ce sans apporter d’avantages supplémentaires au Limousin.
En plus de ce surcoût de 1 milliard d’euros de cette 1ère phase par rapport au projet de LGV Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), un tel projet :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade Atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.
Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant de l’investissement, Réseau ferré de France a donc décidé de ne pas poursuivre l’étude d’un tel projet.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°896 de : DUBUGET Eric-  36 Saint Christophe - le 12/10/2006
Pourquoi vouloir faire une LGV entre Poitiers et Limoges et non entre Châteauroux et Paris ?

Réponse  RFF 30/10/2006
Monsieur,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour le Centre. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Concernant, la desserte de la région Centre par la Grande Vitesse, Réseau ferré de France a étudié cette possibilité au travers de la proposition portée par l’Association TGV Berry-Limousin-Midi Pyrénées. La liaison Paris-Châteauroux considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’euros, consiste à utiliser pour partie la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au sud d’Issoudun, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux.
En première approche, Réseau ferré de France estime que cette première phase impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’euros, soit 1 milliard d’€ de plus que pour la LGV Poitiers-Limoges et ce sans apporter d’avantages supplémentaires au Limousin.
En plus de ce surcoût de 1 milliard d’euros de cette 1ère phase par rapport au projet de LGV Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), un tel projet :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade Atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.
Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant de l’investissement, Réseau ferré de France a donc décidé de ne pas poursuivre l’étude d’un tel projet.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°894 de : PERILLAUD Jacques-  86 000 POITIERS - le 12/10/2006
Pourquoi ne pas moderniser durablement la ligne existante pour une utilisation du plus grand nombre ?

Réponse  RFF 30/10/2006
Monsieur,

La ligne actuelle Poitiers-Limoges continuera d’exister et elle verra son niveau de desserte et de fréquentation amélioré significativement dans les années à venir grâce à la modernisation actuellement en cours de réalisation, et dont la première phase sera mise en service pour la fin 2008. Ce programme de modernisation permettra de gagner, à terme, près de 25 minutes (11 minutes en 1ère phase) et de multiplier par 2, puis par 3, le nombre d’allers-retours quotidiens entre Poitiers et Limoges (15 allers-retours envisagés à terme). Cette modernisation permettra une desserte fine et dense du territoire en reliant les bassins de vie de Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac ou Nantiat aux capitales régionales que sont Limoges et Poitiers.
Il s’agit là d’un projet régional qui offrira à Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac et Nantiat, des conditions d’accès optimum aux gares TGV de Limoges-Bénédictins et Poitiers. Il y a là un parfait exemple de la complémentarité et des synergies possibles entre les réseaux TER et TGV. Cette modernisation et le projet de LGV Poitiers-Limoges constituent donc deux opérations complémentaires et non concurrentes.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°893 de : BEAUCHENAT Claude-  36330 ARTHON - le 12/10/2006
Pourquoi passer par Limoges/Poitiers et pas Châteauroux ?

Réponse  RFF 30/10/2006
Monsieur,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour le Centre. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Le choix de desservir par une Ligne à Grande Vitesse Limoges, via Poitiers, répond à un besoin exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de leur accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers et ainsi mettre Limoges à moins de deux heures de Paris comme l’est déjà aujourd’hui Châteauroux,
Par ailleurs, le fait de rattacher le Limousin au futur axe européen à grande vitesse que constituera la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Sud Europe Atlantique est financièrement la solution la plus avantageuse puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux qui, pour des performances similaires (Paris-Limoges en 2 heures), impliquerait un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°892 de : DAMBLANT Nathalie-  36100 LA CHAMPENOISE - le 12/10/2006
Comment peut-on faire sans TGV ?
Laisser mourrir le département ?

Réponse  RFF 30/10/2006
Madame,

Le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des transports le 22 mai 2006.
Toutefois, RFF est conscient que la création d’une LGV desservant Limoges par Poitiers impliquera la recherche de nouveaux dispositifs pour la desserte de l’Indre, afin d’offrir un service adapté aux nouveaux besoins des usagers (fréquence, cadencement, confort, positionnement horaire...). A ce titre, il convient de noter que la mise en service d’une LGV n’implique pas un appauvrissement systématique des dessertes sur les lignes existantes, comme l’illustre le service Aqualys mis en œuvre par la Région Centre sur les relations Tours-Blois-Orléans-Paris. Ce service propose une desserte fine des villes situées sur la ligne classique Tours-Orléans-Paris qui vient compléter l’offre TGV entre Tours et Paris.
Concernant, la desserte de l’Indre par la Grande Vitesse, Réseau ferré de France a étudié cette possibilité au travers de la proposition portée par l’Association TGV Berry-Limousin- Midi Pyrénées. La liaison Paris-Châteauroux considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’euros, consiste à utiliser pour partie la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au sud d’Issoudun, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux.
En première approche, Réseau ferré de France estime que cette première phase impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’euros, soit 1 milliard d’€ de plus que pour la LGV Poitiers-Limoges et ce sans apporter d’avantages supplémentaires au Limousin.
En plus de ce surcoût de 1 milliard d’euros de cette 1ère phase par rapport au projet de LGV Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), un tel projet :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade Atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.
Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant de l’investissement, Réseau ferré de France a donc décidé de ne pas poursuivre l’étude d’un tel projet.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°886 de : EDME Gilles-  87480 ST PRIEST TAURION - le 12/10/2006
Qu'en sera-t-il du POLT, de l'amélioration de la ligne actuelle et du TGV Paris-Limoges via Châteauroux ?

Réponse  RFF 02/11/2006
Monsieur,

Le 18 décembre 2003, en comité interministériel d’aménagement et de développement du territoire (CIADT), le gouvernement a décidé de ne pas poursuivre le projet de TGV pendulaire Paris-Limoges-Toulouse pour deux raisons :
• la circulation de trains pendulaires, qui ne concernait que 4 allers-retours quotidiens Paris-Limoges, n’aurait pas permis un gain de temps suffisamment important, notamment pour Châteauroux (8 minutes) et pour Limoges (16 minutes), en raison des bonnes caractéristiques générales de la ligne actuelle ;
• la gestion d’un parc spécifique et restreint de six rames pendulaires aurait entraîné des coûts d’exploitation et de maintenance trop lourds pour l’entreprise de transport et n’aurait pas permis un niveau suffisant de fiabilité.
En tout état de cause, le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges et le projet de TGV pendulaire sont deux projets différents, aux objectifs distincts, qui ne sont pas comparables.
Le projet de LGV Poitiers-Limoges s’inscrit dans un contexte général différent (mise en service de la LGV Tours-Bordeaux), qui prend en compte le choix de la Région Midi-Pyrénées et de Toulouse de se connecter à l’axe Paris-Bordeaux pour accéder, par la grande vitesse, à l’Île-de-France. Ce projet, qui permettrait à 10 TGV (dans les deux sens) de relier Limoges à Paris en deux heures, ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Nous vous, prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°885 de : EDME Gilles-  87480 ST PRIEST TAURION - le 12/10/2006
Y-aura-t-il encore beaucoup d'études pour cette ligne nouvelle Poitiers-Limoges?

Réponse  RFF 30/10/2006
Monsieur,

A l’issue du débat public, si Réseau ferré de France prend la décision de poursuivre le projet, les phases suivantes sont successivement les études préliminaires, l’avant-projet sommaire (APS), l’enquête publique (avec déclaration au Conseil d’Etat) et l’avant-projet détaillé (APD). Chacune de ces phases permet de préciser progressivement les caractéristiques, les avantages socio-économiques, les coûts et l’inscription territoriale du projet. Une durée moyenne de l’ordre de 6 à 8 ans est communément envisagée.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°877 de : MAINGAULT Rolande-  36 140 LOURDOUEIX SAINT MICHEL - le 10/10/2006
Pourquoi ne pas tenir compte de la Région Centre dans ce projet ?

Réponse  RFF 30/10/2006
Madame,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour le Centre. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Le choix de desservir par une LGV Limoges, via Poitiers, répond à un besoin exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de leur accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers et ainsi mettre Limoges à moins de deux heures de Paris comme l’est déjà aujourd’hui Châteauroux.
Par ailleurs, le fait de rattacher le Limousin au futur axe européen à grande vitesse que constituera la LGV Sud Europe Atlantique est financièrement la solution la plus avantageuse puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux qui, pour des performances similaires (Paris-Limoges en 2 heures), impliquerait un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€.
En outre, le 18 décembre 2003, en comité interministériel d’aménagement et de développement du territoire (CIADT), le gouvernement a décidé de ne pas poursuivre le projet de TGV pendulaire Paris-Limoges-Toulouse, dit « TGV POLT », pour deux raisons :
• la circulation de trains pendulaires, qui ne concernait que 4 allers-retours quotidiens Paris-Limoges, n’aurait pas permis un gain de temps suffisamment important, notamment pour Châteauroux (8 minutes) et pour Limoges (16 minutes), en raison des bonnes caractéristiques générales de la ligne actuelle ;
• la gestion d’un parc spécifique et restreint de six rames pendulaires aurait entraîné des coûts d’exploitation et de maintenance trop lourds pour l’entreprise de transport et n’aurait pas permis un niveau suffisant de fiabilité.
En tout état de cause, le projet de LGV Poitiers-Limoges et le projet de TGV pendulaire sont deux projets différents, aux objectifs distincts, qui ne sont pas comparables.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°876 de : CAILLAT Jean-Pierre-  36 130 DEOLS - le 10/10/2006
Que devient la notion de rentabilité lorsque l'on ne passe pas par les chemins les plus courts (soit la ligne droite) ?

Réponse  RFF 30/10/2006
Monsieur,

Concernant, la desserte de Châteauroux par la Grande Vitesse, Réseau ferré de France a étudié cette possibilité au travers de la proposition portée par l’Association TGV Berry-Limousin- Midi Pyrénées. La liaison Paris-Châteauroux considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’euros, consiste à utiliser pour partie la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au sud d’Issoudun, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux.
En première approche, Réseau ferré de France estime que cette première phase impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’euros, soit 1 milliard d’€ de plus que pour la LGV Poitiers-Limoges et ce sans apporter d’avantages supplémentaires au Limousin.
En plus de ce surcoût de 1 milliard d’euros de cette 1ère phase par rapport au projet de LGV Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), un tel projet :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade Atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.
Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant de l’investissement qui ne serait pas couvert par les avantages attendus en matière de trafic, Réseau ferré de France a donc décidé de ne pas poursuivre l’étude d’un tel projet.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°875 de : SIMON Rémi-  36 000 Châteauroux - le 10/10/2006
Pourquoi exclure le Berry et l'Indre avec la ville de châteauroux de la Grande Vitesse en passant par Poitiers ?

Réponse  RFF 30/10/2006
Monsieur,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour Châteauroux. Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des transports le 22 mai 2006.
Concernant, la desserte de Châteauroux par la Grande Vitesse, Réseau ferré de France a étudié cette possibilité au travers de la proposition portée par l’Association TGV Berry-Limousin- Midi Pyrénées. La liaison Paris-Châteauroux considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’euros, consiste à utiliser pour partie la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au sud d’Issoudun, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux.
En première approche, Réseau ferré de France estime que cette première phase impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’euros, soit 1 milliard d’€ de plus que pour la LGV Poitiers-Limoges et ce sans apporter d’avantages supplémentaires au Limousin.
En plus de ce surcoût de 1 milliard d’euros de cette 1ère phase par rapport au projet de LGV Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), un tel projet :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade Atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.
Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant de l’investissement, Réseau ferré de France a donc décidé de ne pas poursuivre l’étude d’un tel projet.


Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°861 de : GOURON Catherine-  36130 DEOLS - le 05/10/2006
Déviation inexplicable par Poitiers, y-a-t-il une explication plausible ?

Réponse  RFF 24/10/2006
Madame,

Le choix de desservir Limoges par Poitiers a été exprimé, notamment au cours des réunions publiques, par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de son accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers.

La solution consistant à rattacher le Limousin au futur axe européen à grande vitesse que constituera la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Sud Europe Atlantique est financièrement la plus avantageuse puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux qui, pour des performances similaires (Paris-Limoges en 2 heures), impliquerait un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€.

Par ailleurs, il convient de rappeler que le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité sur l’axe Paris-Châteauroux-Limoges. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’€ au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°860 de : MOLIERE Géraldine-  36120 AMBRAULT - le 05/10/2006
Pourquoi l'itinéraire prévu n'inclut-il pas la ville de Châteauroux ? (nous sommes nombreux à vouloir travailler sur Paris si la ville est à 1 h de train contrairement à maintenant)

Réponse  RFF 24/10/2006
Madame,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour le Centre. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Quant à la desserte de Limoges par une ligne nouvelle à grande vitesse passant par Vierzon et Châteauroux, elle a été analysée par Réseau ferré de France. Cette possibilité, considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’euros, consiste à utiliser pour partie la LGV Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au sud d’Issoudun, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux.
En première approche, Réseau ferré de France estime que cette solution impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’euros.
En plus du surcoût de plus de 1 milliard d’euros de cette 1ère phase par rapport au projet de LGV Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), une telle réalisation :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.
Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant très élevé de l’investissement nécessaire qui ne pourrait en aucun cas être couvert par le surplus de trafic attendu, Réseau ferré de France a décidé de ne pas poursuivre l’étude d’une telle proposition.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°856 de : JAMIN Martine-  36000 CHATEAUROUX - le 05/10/2006
Quel intérêt de faire passer le TGV par Poitiers au lieu de le faire directement par Limoges ?

Réponse  RFF 24/10/2006
Madame,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour le Centre. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Le fait de rattacher le Limousin au futur axe européen à grande vitesse que constituera la LGV Sud Europe Atlantique est financièrement la solution la plus avantageuse, puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux qui, pour des performances similaires (Paris-Limoges en 2 heures), impliquerait un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€.
Der plus, un tel projet correspond aux choix exprimés par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de son accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°855 de : NICAULT André-  36000 CHATEAUROUX - le 05/10/2006
Pourquoi le Centre de la France est -il oublié par le TGV ?

Réponse  RFF 24/10/2006
Monsieur,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour le Centre. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’€ au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Le choix de desservir Limoges par Poitiers a été exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de son accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers.
Par ailleurs, le fait de rattacher le Limousin au futur axe européen à grande vitesse que constituera la LGV Sud Europe Atlantique est financièrement la solution la plus avantageuse puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux qui, pour des performances similaires (Paris-Limoges en 2 heures), impliquerait un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°850 de : DURIS Pierre-  36000 CHÂTEAUROUX - le 05/10/2006
Trouvez-vous normal, logique que la ligne Paris-Limoges-Toulouse passe par Poitiers ?

Réponse  RFF 24/10/2006
Monsieur,

Lors du débat public sur la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Bordeaux-Toulouse, la région Midi-Pyrénées mais également le département du Lot-et-Garonne ont choisi d’utiliser la future LGV Sud Europe Atlantique pour pouvoir accéder à Paris. Lorsque ces deux projets seront réalisés, un Toulousain prenant le TGV à Paris sera à Toulouse 3h10 plus tard (contre 5h15 aujourd’hui). A l'heure actuelle, le même trajet prend en passant par Limoges plus de 6h15 ; avec le projet POLT, il aurait été de 5h30. De plus, la réalisation d’une LGV Paris-Limoges-Toulouse impliquerait un investissement de l’ordre de 8 milliards d’€, ce qui, dans le contexte économique actuel, s’avère difficilement réalisable.

Réseau ferré de France propose, grâce à la réalisation de la LGV Poitiers-Limoges, de desservir le Limousin par la grande vitesse en le connectant lui aussi à la LGV Sud Europe Atlantique. Cette solution permet de tirer parti des avantages apportés par cette infrastructure en cours de réalisation. Ce qui permet in fine de proposer un projet à un coût réaliste et finançable (entre 1,15 et 1,3 milliard d’€).
Ce projet permet ainsi à l’ensemble du Limousin :
• d’améliorer son accessibilité depuis Paris et l’Île-de-France ;
• de renforcer les relations entre Poitiers et Limoges ;
• d’accompagner l’ouverture sur la façade atlantique ;
• d’accéder directement au réseau à grande vitesse national et européen.
Telles sont les raisons qui incitent Réseau ferré de France à privilégier la réalisation d’une LGV entre Poitiers et Limoges.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°843 de : CHASSEAU Thierry-  18290 CIVRAY - le 03/10/2006
Est-il bien necessaire de dépenser des millions pour une ligne qui ne désenclaverait que potentiellement une région ?
Ne serait-il pas plus judicieux de créer une ligne GV raccordée en Beauce et desservant Orléans-Vierzon-Châteauroux-Limoges-Brive et Toulouse ? (projet abandonné du POLT)

Réponse  RFF 24/10/2006
Monsieur,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour le Centre. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Le projet que vous évoquez n’est pas celui du projet de train pendulaire, dit POLT, mais plutôt celui d’une LGV entre Paris et Toulouse. La réalisation d’un tel projet impliquerait un investissement de l’ordre de 8 milliards d’€, ce qui, dans le contexte économique actuel, s’avère difficilement réalisable. De plus, Toulouse et la Région Midi-Pyrénées ont récemment fait le choix de se connecter à la LGV Sud Europe Atlantique et au réseau national à grande vitesse par Bordeaux (LGV Bordeaux-Toulouse). Ainsi, Toulouse ne sera plus, via Bordeaux, qu’à 3h10 de Paris. Dans ce contexte, une connexion rapide Paris-Limoges-Toulouse n’est plus d’actualité.
Réseau ferré de France propose, grâce à la réalisation de la LGV Poitiers-Limoges, de desservir le Limousin par la grande vitesse en le connectant lui aussi à la LGV Sud Europe Atlantique. Cette solution permet de tirer parti des avantages apportés par cette infrastructure en cours de réalisation. Ce qui permet in fine de proposer un projet à un coût réaliste et finançable (entre 1,15 et 1,3 milliard d’€).
Ce projet permet ainsi à l’ensemble du Limousin :
• d’améliorer son accessibilité depuis Paris et l’Île-de-France ;
• de renforcer les relations entre Poitiers et Limoges ;
• d’accompagner l’ouverture sur la façade atlantique ;
• d’accéder directement au réseau à grande vitesse national et européen.
Telles sont les raisons qui incitent Réseau ferré de France à privilégier la réalisation d’une LGV entre Poitiers et Limoges.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°840 de : JENANOT Hubert-  36000 CHATEAUROUX - le 03/10/2006
Le trajet envisagé Paris-Poitiers-Bordeaux-Toulouse paraît dénué de sens. Comment retenir ce détour Poitiers-Bordeaux, alors que Paris-Châteauroux-Limoges-Toulouse est direct ? Faire simple, s'il vous plait.

Réponse  RFF 24/10/2006
Monsieur,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour le Centre. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Quant à la réalisation d’une LGV Paris-Limoges-Toulouse, elle impliquerait un investissement de l’ordre de 8 milliards d’€, ce qui, dans le contexte économique actuel, s’avère difficilement réalisable. De plus, Toulouse et la Région Midi-Pyrénées ont récemment fait le choix de se connecter à la LGV Sud Europe Atlantique et au réseau national à grande vitesse par Bordeaux (LGV Bordeaux-Toulouse). Ainsi, Toulouse ne sera plus, via Bordeaux, qu’à 3h10 de Paris. Dans ce contexte, une connexion rapide Paris-Limoges-Toulouse n’est plus d’actualité.
Réseau ferré de France propose, grâce à la réalisation de la LGV Poitiers-Limoges, de desservir le Limousin par la grande vitesse en le connectant lui aussi à la LGV Sud Europe Atlantique. Cette solution permet de tirer parti des avantages apportés par cette infrastructure en cours de réalisation. Ce qui permet in fine de proposer un projet à un coût réaliste et finançable (entre 1,15 et 1,3 milliard d’€).
Ce projet permet ainsi à l’ensemble du Limousin :
• d’améliorer son accessibilité depuis Paris et l’Île-de-France ;
• de renforcer les relations entre Poitiers et Limoges ;
• d’accompagner l’ouverture sur la façade atlantique ;
• d’accéder directement au réseau à grande vitesse national et européen.
Telles sont les raisons qui incitent Réseau ferré de France à privilégier la réalisation d’une LGV entre Poitiers et Limoges.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°839 de : MERLET Patricia-  36000 CHATEAUROUX - le 03/10/2006
Pourquoi la région Centre est-elle mise à l'écart du projet TGV ?

Réponse  RFF 24/10/2006
Madame,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour le Centre. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’€ au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Le choix de desservir Limoges par Poitiers a été exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de son accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers.
Par ailleurs, le fait de rattacher le Limousin au futur axe européen à grande vitesse que constituera la LGV Sud Europe Atlantique est financièrement la solution la plus avantageuse puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux qui, pour des performances similaires (Paris-Limoges en 2 heures), impliquerait un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°838 de : EVRARD Sandrine-  36000 CHATRE - le 03/10/2006
Pourquoi la région Centre est-elle écartée de ce projet ?
Le ligne Toulouse-Limoges Paris (via Châteauroux) n'est-elle pas déjà existante ?

Réponse  RFF 24/10/2006
Madame,

Le fait de rattacher le Limousin au futur axe européen à grande vitesse que constituera la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Sud Europe Atlantique est financièrement la solution la plus avantageuse puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux qui, pour des performances similaires (Paris-Limoges en 2 heures), impliquerait un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€.
Le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour le Centre. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’€ au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°836 de : PIAULET Jean-François-  36000 CHATEAUROUX - le 03/10/2006
Pourquoi faire passer le TGV par Poitiers pour Limoges ce qui fait arriver 1/2 h plus tard que par Châteauroux et dessert moins de clients ?

Réponse  RFF 24/10/2006
Monsieur,

La desserte de Limoges par une ligne nouvelle à grande vitesse passant par Vierzon et Châteauroux a été analysée. Cette possibilité, considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’euros, consiste à utiliser pour partie la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au sud d’Issoudun, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux.
En première approche, Réseau ferré de France estime que cette solution impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’euros.
En plus du surcoût de plus de 1 milliard d’euros de cette 1ère phase par rapport au projet de LGV Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), une telle réalisation :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.
Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant très élevé de l’investissement nécessaire, Réseau ferré de France a décidé de ne pas poursuivre l’étude d’une telle proposition.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°835 de : CAPLANT Marie-Pauline-  36000 CHATEAUROUX - le 03/10/2006
De quand date le projet Paris-Limoges via Poitiers ?

Réponse  RFF 02/11/2006
Madame,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges, dans une forme très semblable à celle présentée aujourd’hui avait fait l’objet, au début des années 90, d’une étude dans le cadre de la préparation du Schéma Directeur National des liaisons ferroviaires à grande vitesse de 92 puisqu’à l’époque deux solutions étaient envisagées pour desservir le Limousin par la grande vitesse :
• une LGV Poitiers-Limoges s’appuyant sur la ligne Sud Europe Atlantique,
• le projet, dit TGV Limousin, consistant à améliorer les performances de la ligne existante Paris-Orléans-Limoges à travers des aménagements de la ligne (notamment au nord de Vierzon) et la construction de tronçons de LGV (à la sortie de Paris et au sud de Vierzon).
La solution du barreau Poitiers-Limoges n’a finalement pas été retenue. Ce choix tint au fait qu’à l’époque le TGV Limousin offrait une possibilité de branche commune de Paris à Etampes (Y renversé) avec un autre projet de TGV : le TGV Auvergne.
Le rapport Rouvillois de 1996 sur les perspectives de créations des lignes à grande vitesse a remis en cause l’intérêt du projet de TGV Limousin qui finalement n’a pas été poursuivi.
La LGV Poitiers-Limoges est un projet dont la pertinence est toujours d’actualité et qui dans le contexte actuel peut s’avérer une solution particulièrement adaptée aux besoins du Limousin en matière d’accessibilité à l’Ile-de-France et au réseau national à grande vitesse.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°834 de : DAUCHET Robert-  36000 CHATEAUROUX - le 03/10/2006
Pourquoi pas le TGV Châteauroux-Paris ?

Réponse  RFF 24/10/2006
Monsieur,

La desserte de Limoges par une ligne nouvelle à grande vitesse passant par Vierzon et Châteauroux a été analysée. Cette possibilité, considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’euros, consiste à utiliser pour partie la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au sud d’Issoudun, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux.
En première approche, Réseau ferré de France estime que cette solution impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’euros.
En plus du surcoût de plus de 1 milliard d’euros de cette 1ère phase par rapport au projet de LGV Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), une telle réalisation :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.
Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant très élevé de l’investissement nécessaire, Réseau ferré de France a décidé de ne pas poursuivre l’étude d’une telle proposition.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°833 de : FAUCHE Jacqueline-  36000 CHATEAUROUX - le 03/10/2006
Qui défend le projet Poitiers-Limoges ?

Réponse  RFF 02/11/2006
Madame,

Le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour le Centre. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Le choix de desservir par une Ligne à Grande Vitesse Limoges, via Poitiers, répond à un besoin exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de leur accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec Poitiers et la façade atlantique. Ainsi, Limoges serait à moins de deux heures de Paris comme l’est déjà aujourd’hui Châteauroux.
Au cours des diverses réunions qui se sont déroulées dans le cadre du présent débat public, notamment à Limoges, Poitiers, Brive ou Tulle, de nombreux élus et représentants du monde socio-économique ont largement exposé en quoi l’arrivée du TGV en Limousin constituait un véritable projet d’aménagement pour leurs villes, agglomérations, départements ou régions.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°832 de : HODOUX Annie-  36330 LE POINCONNET - le 03/10/2006
Pourquoi pas par Châteauroux ?

Réponse  RFF 24/10/2006
Madame,

Le choix de desservir Limoges par Poitiers a été exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de son accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers.
Par ailleurs, le fait de rattacher le Limousin au futur axe européen à grande vitesse que constituera la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Sud Europe Atlantique est financièrement la solution la plus avantageuse puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux qui, pour des performances similaires (Paris-Limoges en 2 heures), impliquerait un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€.
Le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour Châteauroux. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’€ au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°830 de : LISSAC Michel-  36000 CHATEAUROUX - le 03/10/2006
Voulez-vous une fois de plus, isoler le Centre, équipé de l'A20 uniquement grâce à Monsieur Aurillac et à son entêtement ? Regardez avec honnêteté les lignes TGV existantes et constatez que la ligne Paris-Châteauroux-Limoges-Toulouse n'est que justice vis à vis des citoyens du centre pour les désenclaver.

Réponse  RFF 24/10/2006
Monsieur,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour le Centre. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Quant à la réalisation d’une LGV Paris-Limoges-Toulouse, elle impliquerait un investissement de l’ordre de 8 milliards d’€, ce qui, dans le contexte économique actuel, s’avère difficilement réalisable. De plus, Toulouse et la Région Midi-Pyrénées ont récemment fait le choix de se connecter à la LGV Sud Europe Atlantique et au réseau national à grande vitesse par Bordeaux (LGV Bordeaux-Toulouse). Ainsi, Toulouse ne sera plus, via Bordeaux, qu’à 3h10 de Paris. Dans ce contexte, une connexion rapide Paris-Limoges-Toulouse n’est plus d’actualité.
Réseau ferré de France propose, grâce à la réalisation de la LGV Poitiers-Limoges, de desservir le Limousin par la grande vitesse en le connectant lui aussi à la LGV Sud Europe Atlantique. Cette solution permet de tirer parti des avantages apportés par cette infrastructure en cours de réalisation. Ce qui permet in fine de proposer un projet à un coût réaliste et finançable (entre 1,15 et 1,3 milliard d’€).
Ce projet permet ainsi à l’ensemble du Limousin :
• d’améliorer son accessibilité depuis Paris et l’Île-de-France ;
• de renforcer les relations entre Poitiers et Limoges ;
• d’accompagner l’ouverture sur la façade atlantique ;
• d’accéder directement au réseau à grande vitesse national et européen.
Telles sont les raisons qui incitent Réseau ferré de France à privilégier la réalisation d’une LGV entre Poitiers et Limoges.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°829 de : JAMES Jacqueline-  36120 ETRECHET - le 03/10/2006
Pourquoi le projet TGV Capitole n'a -t-il pas été retenu ? C'est le seul qui m'intéresse en même temps que toute une région.

Réponse  RFF 25/10/2006
Madame,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour le Centre. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Quant à la réalisation d’une LGV Paris-Limoges-Toulouse, elle impliquerait un investissement de l’ordre de 8 milliards d’€, ce qui, dans le contexte économique actuel, s’avère difficilement réalisable. De plus, Toulouse et la Région Midi-Pyrénées ont choisi récemment de se connecter à la LGV Sud Europe Atlantique, à Bordeaux, pour accéder à Paris. Ainsi, Toulouse ne sera plus, via Bordeaux, qu’à 3h10 de Paris et la quasi totalité des voyageurs empruntera alors cet itinéraire. La réalisation d’une LGV Paris-Toulouse par Limoges n’a donc plus de raison d’être.
Dans ce contexte, Réseau ferré de France propose, grâce à la réalisation de la LGV Poitiers-Limoges, de desservir le Limousin par la grande vitesse en le connectant lui aussi à la LGV Sud Europe Atlantique. Cette solution permet de tirer parti des avantages apportés par cette infrastructure en cours de réalisation. Ce qui permet in fine de proposer un projet à un coût réaliste et finançable (entre 1,15 et 1,3 milliard d’€).
Ce projet permet ainsi à l’ensemble du Limousin :
• d’améliorer son accessibilité depuis Paris et l’Île-de-France ;
• de renforcer les relations entre Poitiers et Limoges ;
• d’accompagner l’ouverture sur la façade atlantique ;
• d’accéder directement au réseau à grande vitesse national et européen.
Telles sont les raisons qui incitent Réseau ferré de France à privilégier la réalisation d’une LGV entre Poitiers et Limoges.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°827 de : LEVEQUE Daniel-  36000 CHATEAUROUX - le 03/10/2006
Pourquoi écarter d'une desserte à grande vitesse les habitants de l'Indre et de la région Centre ?

Réponse  RFF 24/10/2006
Monsieur,

La desserte de Limoges par une ligne nouvelle à grande vitesse passant par Vierzon et Châteauroux a été analysée. Cette possibilité, considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’euros, consiste à utiliser pour partie la Ligne à Grande Vitesse Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au sud d’Issoudun, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux.
En première approche, Réseau ferré de France estime que cette solution impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’euros.
En plus du surcoût de plus de 1 milliard d’euros de cette 1ère phase par rapport au projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), une telle réalisation :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la Ligne à Grande Vitesse Atlantique.
Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant très élevé de l’investissement nécessaire, Réseau ferré de France a décidé de ne pas poursuivre l’étude d’une telle proposition.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°824 de : NICOLAS François-  36200 TENDU - le 03/10/2006
Quel intérêt pour l'Indre ?

Réponse  RFF 24/10/2006
Monsieur,

Le fait de rattacher le Limousin au futur axe européen à grande vitesse que constituera la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Sud Europe Atlantique est financièrement la solution la plus avantageuse puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux qui, pour des performances similaires (Paris-Limoges en 2 heures), impliquerait un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€.
Le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour l’Indre. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’€ au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°823 de : MAINGAULT -  36000 CHATEAUROUX - le 03/10/2006
Pourquoi priver la région Centre d'une ligne à grande vitesse ? N'est-ce pas "l'assassiner" ?
Pourquoi aller à Poitiers pour revenir à Limoges ? Paris-Orléans-Châteauroux-Limoges, trop simple ?

Réponse  RFF 24/10/2006
Madame, Monsieur,

Le fait de rattacher le Limousin au futur axe européen à grande vitesse que constituera la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Sud Europe Atlantique est financièrement la solution la plus avantageuse puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux qui, pour des performances similaires (Paris-Limoges en 2 heures), impliquerait un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€.
Le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour le Centre. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’€ au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°822 de : DELGRANGE Christine-  36000 CHATEAUROUX - le 03/10/2006
Mes enfants étudient et travaillent à Paris. Ils m'ont affirmé que le trafic routier est très dense pour joindre Paris et sa périphérie aux départs des rentrées de weck end : doit-on sacrifier une facilité et rapidité d'accés au détriment des relations familliales ?

Réponse  RFF 02/11/2006
Madame,

Le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des transports le 22 mai 2006.
Dans l’état actuel de la législation, il est de la compétence de la SNCF (Grandes Lignes) et de la Région Centre (TER) de définir les dessertes futures sur la ligne actuelle Paris-Limoges-Toulouse. Toutefois, Réseau ferré de France est conscient que la création d’une LGV desservant Limoges, qu’elle passe par Poitiers ou Châteauroux, modifiera les services existants sur la ligne actuelle Paris-Limoges et impliquera la recherche de nouveaux dispositifs pour la desserte de l’Indre. La mise en œuvre d’un service performant (fréquence, cadencement, confort, positionnement horaire...) sur l’actuelle ligne Paris-Limoges-Toulouse, complémentaire de l’offre de la LGV Poitiers-Limoges, est à étudier, dès à présent, par l’ensemble des partenaires concernés, en relation avec la nécessité de procéder au renouvellement des matériels Corail et Téoz à l’horizon 2016.
Parallèlement, il convient de noter que la mise en service d’une LGV n’implique pas un appauvrissement systématique des dessertes sur les lignes existantes, comme l’illustre le service Aqualys mis en œuvre par la Région Centre sur les relations Tours-Blois-Orléans-Paris. Ce service propose une desserte fine des villes situées sur la ligne classique Tours-Orléans-Paris qui vient compléter l’offre TGV entre Tours et Paris.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°821 de : ROUMAGERE Alain-  87100 LIMOGES - le 03/10/2006
Et pourquoi pas le POLT ? Avec le pendulaire ? c'était plus direct, sans correspondance, et moins cher ?

Réponse  RFF 24/10/2006
Monsieur,

Le 18 décembre 2003, en comité interministériel d’aménagement et de développement du territoire (CIADT), le gouvernement a décidé de ne pas poursuivre le projet de TGV pendulaire Paris-Limoges-Toulouse pour deux raisons :
• la circulation de trains pendulaires, qui ne concernait que 4 allers-retours quotidiens Paris-Limoges, n’aurait pas permis un gain de temps suffisamment important, notamment pour Châteauroux (8 minutes) et pour Limoges (16 minutes), en raison des bonnes caractéristiques générales de la ligne actuelle ;
• la gestion d’un parc spécifique et restreint de six rames pendulaires aurait entraîné des coûts d’exploitation et de maintenance trop lourds pour l’entreprise de transport et n’aurait pas permis un niveau suffisant de fiabilité.
En tout état de cause, le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges et le projet de TGV pendulaire sont deux projets différents, aux objectifs distincts, qui ne sont pas comparables.
Le projet de LGV Poitiers-Limoges s’inscrit dans un contexte général différent (mise en service de la LGV Tours-Bordeaux), qui prend en compte le choix de la Région Midi-Pyrénées et de Toulouse de se connecter à l’axe Paris-Bordeaux pour accéder, par la grande vitesse, à l’Île-de-France. Ce projet, qui permettrait à 10 TGV (dans les deux sens) de relier Limoges à Paris en deux heures, ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°819 de : DAVID Marcel-  36000 CHATEAUROUX - le 03/10/2006
Quel est l'intérêt de passer par Poitiers alors que le trajet par Châteauroux est fait, il n'y a qu'un aménagement à faire ?

Réponse  RFF 24/10/2006
Monsieur,

Le fait de rattacher le Limousin au futur axe européen à grande vitesse que constituera la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Sud Europe Atlantique est financièrement la solution la plus avantageuse puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux qui, pour des performances similaires (Paris-Limoges en 2 heures), impliquerait un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€.
Le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour Châteauroux. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’€ au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°818 de : OZENNE Michel-  36130 DEOLS - le 03/10/2006
Pourquoi passer par Poitiers pour aller à Limoges ? Si vous passez par Orléans-Vierzon-Châteauroux, vous gagnerez en temps et en frais de travaux.

Réponse  RFF 24/10/2006
Monsieur,

Le choix de desservir Limoges par Poitiers a été exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de son accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers.
Par ailleurs, le fait de rattacher le Limousin au futur axe européen à grande vitesse que constituera la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Sud Europe Atlantique est financièrement la solution la plus avantageuse puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux qui, pour des performances similaires (Paris-Limoges en 2 heures), impliquerait un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€.
Le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour Orléans, Vierzon et Châteauroux. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’€ au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°816 de : LAMBERT Eliane-  36130 DIAS - le 03/10/2006
Poitiers-Limoges est un mauvais projet, alors que Paris-Toulouse est tellement plus simple, pourquoi ignorer le Berry ?

Réponse  RFF 24/10/2006
Madame,

Le choix de desservir Limoges par Poitiers a été exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de son accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers.
Par ailleurs, le fait de rattacher le Limousin au futur axe européen à grande vitesse que constituera la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Sud Europe Atlantique est financièrement la solution la plus avantageuse puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux qui, pour des performances similaires (Paris-Limoges en 2 heures), impliquerait un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€.
Le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour le Berry. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’€ au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°815 de : MELIN Gérard-  36330 LE POINCONNET - le 03/10/2006
Le Berry a déjà comme surnom "le trou perdu de la France" c'est dire qu'il a été pendant des siècles oublié. Pourquoi persister dans ce sens ?

Réponse  RFF 24/10/2006
Monsieur,

Le fait de rattacher le Limousin au futur axe européen à grande vitesse que constituera la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Sud Europe Atlantique est financièrement la solution la plus avantageuse puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux qui, pour des performances similaires (Paris-Limoges en 2 heures), impliquerait un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€.
Le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour le Berry. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’€ au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°814 de : MELIN Sandrine-  36000 CHATEAUROUX - le 03/10/2006
Au nom de quelle logique d'aménagement du territoire les habitants de l'Indre et de la région Centre seraient-ils écartés d'une LGV ?

Réponse  RFF 24/10/2006
Madame,

Le fait de rattacher le Limousin au futur axe européen à grande vitesse que constituera la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Sud Europe Atlantique est financièrement la solution la plus avantageuse puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux qui, pour des performances similaires (Paris-Limoges en 2 heures), impliquerait un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€.
Le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour l’Indre et le Centre. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’€ au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°813 de : BESNARD Jean-Claude-  36110 MOULINS S CEPHONS - le 03/10/2006
Quelle raison objective peut-elle justifier une mise à l'écart de l'Indre et du Cher dans le schéma de TGV ? Peut-être est-ce pour que les Parisiens puissent continuer à présenter ces 2 départements comme sous-développés !

Réponse  RFF 24/10/2006
Monsieur,

Le fait de rattacher le Limousin au futur axe européen à grande vitesse que constituera la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Sud Europe Atlantique est financièrement la solution la plus avantageuse puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux qui, pour des performances similaires (Paris-Limoges en 2 heures), impliquerait un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€.
Le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour l’Indre et le Cher. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’€ au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°812 de : MALOULI Maurice-  36000 CHATEAUROUX - le 03/10/2006
Pourquoi le TGV passe par Poitiers et non par Châteauroux surtout sur l'axe Paris-Châteauroux Limoges le plus direct et plus économique ?

Réponse  RFF 23/11/2006
Monsieur,

Le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges-Toulouse et à la pérennité d’une desserte de qualité. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’€ au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Le choix de desservir par une Ligne à Grande Vitesse Limoges, via Poitiers, répond à un besoin exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de leur accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers.
Par ailleurs, la desserte de Limoges par une ligne nouvelle à grande vitesse passant par Châteauroux a été analysée par Réseau ferré de France. Cette possibilité, considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’euros, consiste à utiliser pour partie la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au Nord de Châteauroux, en desservant notamment Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux.
En première approche, Réseau ferré de France estime que cette première phase impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’euros.
En plus de ce surcoût de 1 milliard d’euros par rapport au projet de LGV Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), un tel projet :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.
Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant de l’investissement, Réseau ferré de France a donc décidé de ne pas poursuivre l’étude d’un tel projet.


Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°811 de : GONTHIER Gilles-  18290 CIVRAY - le 03/10/2006
Etes vous sûr de la pertinence d'une telle vision quand on sait que des conseils régionaux veulent faire circuler une rame TGV entre LIMOGES et ORLEANS sur le réseau ferroviaire classique ?
Ne serait-il pas plus opportun de créer une ligne grande vitesse qui désenclaverait le centre de la France et le Limousin par la même occasion ?

Réponse  RFF 23/10/2006
Monsieur,

La circulation du TGV que vous évoquez ne se fera pas à grande vitesse puisque la finalité de ce train est d’assurer la desserte de Roissy / Charles de Gaulle en utilisant la ligne actuelle qui permet pour des TGV de circuler, au mieux, à 220 km/h, sous réserve que le système de signalisation de la ligne soit adapté.
Concernant l’opportunité du projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges, il convient de rappeler que le choix de desservir Limoges par Poitiers a été exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de son accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers.
Par ailleurs, le fait de rattacher le Limousin au futur axe européen à grande vitesse que constituera la LGV Sud Europe Atlantique est financièrement la solution la plus avantageuse puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux qui, pour des performances similaires (Paris-Limoges en 2 heures), impliquerait un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€.
Le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour le Centre. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°810 de : PRADET Maryse-  36000 CHATEAUROUX - le 03/10/2006
Pourquoi l'Indre et Châteauroux seraient-ils écartés de cette ligne TGV ? Notre département est suffisamment sinistré !

Réponse  RFF 12/12/2006
Madame,

Le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour Châteauroux. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’€ au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera d’y investir dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Toutefois, Réseau ferré de France est conscient que la création d’une LGV desservant Limoges par Poitiers modifiera les services existants sur la ligne actuelle Paris-Limoges-Toulouse. La mise en œuvre d’un service performant (fréquence, cadencement, confort, positionnement horaire...) pour la desserte de l’Indre, complémentaire de l’offre de la LGV Poitiers-Limoges, est à étudier, dès à présent, par l’ensemble des partenaires concernés, en relation avec la nécessité de procéder au renouvellement des matériels Corail et Téoz à l’horizon 2016.
Par ailleurs, l’expérience montre que la mise en service d’une Ligne à Grande Vitesse, si ses effets sont bien anticipés, n’engendre pas un appauvrissement des dessertes sur les lignes existantes.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°807 de : GALPIN Véronique-  36120 PRUNIERS - le 03/10/2006
Pourquoi passer par Poitiers pour aller à Limoges depuis Châteauroux ?

Réponse  RFF 25/10/2006
Madame,

La ligne classique Châteauroux-la Souterraine-Limoges reste bien évidemment l’itinéraire privilégié pour se rendre de Châteauroux à Limoges et le projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour Châteauroux. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’€ au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°806 de : STOMBELLINI Sophie-  87290 ST AMAND MAGNAGNEIX - le 03/10/2006
Prenez vous en compte les réflexions des citoyens ?

Réponse  RFF 02/11/2006
Madame,

Pour Réseau ferré de France, le débat public constitue une étape primordiale dans la vie du projet de Ligne à Grande Vitesse entre Poitiers et Limoges et nous abordons ce dernier avec un souci d’ouverture, d’écoute et de dialogue.
Nous savons, d’expérience, que ce débat sera riche d’enseignements et qu’il nous éclairera et orientera les décisions que nous aurons à prendre à l’issue du débat public.
Dans le passé, le débat public nous a déjà amené à modifier profondément un projet, comme cela fut le cas pour le projet CDG Express, pour lequel le débat public a permis de faire émerger, au cours des réunions, une nouvelle solution que Réseau ferré de France a finalement retenue.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°801 de : BRUNET Philippe-  19600 ST PANTALEON DE LARCHE - le 29/09/2006
La ligne Paris-Orléans-Limoges-Toulouse n'est-elle par "morte" avant d'avoir existé par le projet déjà bien avancé de la ligne à grande vitesse Poitiers-Limoges ?

Réponse  RFF 26/10/2006
Monsieur,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges-Toulouse et à la pérennité d’une desserte de qualité.
Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Pour ce qui est des dessertes futures sur la ligne actuelle Paris-Limoges-Toulouse, dans l’état actuel de la législation, il est de la compétence de la SNCF et des Régions concernées par cet axe (Régions Centre, Limousin et Midi-Pyrénées) de les définir. Toutefois, Réseau ferré de France est conscient que la création d’une LGV desservant Limoges, quelle qu’elle soit, modifiera les services existants sur la ligne actuelle Paris-Limoges-Toulouse. La réalisation de la LGV Poitiers-Limoges, comme le projet de TGV Capitole, impliquera donc la recherche de nouveaux dispositifs pour la desserte des agglomérations de la Région Centre desservies par cette ligne, afin d’offrir un service adapté aux nouveaux besoins des usagers. A ce titre, il convient de noter que la mise en service d’une LGV n’implique pas un appauvrissement systématique des dessertes sur les lignes existantes, comme l’illustre le service Aqualys mis en œuvre par la Région Centre sur les relations Tours-Blois-Orléans-Paris. Ce service propose une desserte fine des villes situées sur la ligne classique Tours-Orléans-Paris qui vient compléter l’offre TGV entre Tours et Paris.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°798 de : LORY Daniel-  23300 LA SOUTERRAINE - le 29/09/2006
Ce projet concerne-t-il seulement une LGV Poitiers-Limoges ? Car s'il s'agit de Paris-Limoges en 2 h cela peut se faire sur le trajet POLT avec dans un 1er temps une LGV Paris Centre, une autre phase Châteauroux-Brive et une 3ème Brive-Toulouse"plus longue à réaliser à cause du relief. RFF le sait bien !
La première phase Paris-Châteauroux permettrait aussi de draîner des voyageurs en provenance ou à destination de l'aéroport gros porteurs de Châteauroux en cas de réouverture pour le désengorgement de Roissy et Orly.D'autres projets sont-ils en étude ?

Réponse  RFF 16/10/2006
Monsieur,

La desserte de Limoges par une ligne nouvelle à grande vitesse passant par Vierzon et Châteauroux a été analysée. Cette possibilité, considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’euros, consiste à utiliser pour partie la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au sud d’Issoudun, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux.
En première approche, Réseau ferré de France estime que cette solution impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’euros.
En plus du surcoût de plus de 1 milliard d’euros de cette 1ère phase par rapport au projet de LGV Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), une telle réalisation :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade Atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.
La réalisation d’une LGV Paris-Limoges-Toulouse impliquerait un investissement de l’ordre de 8 milliards d’€, ce qui, dans le contexte économique actuel, s’avère difficilement réalisable. De plus, Toulouse et la Région Midi-Pyrénées ont récemment fait le choix de se connecter à la LGV Sud Europe Atlantique et au réseau national à grande vitesse par Bordeaux (LGV Bordeaux-Toulouse). Ainsi, Toulouse ne sera plus, via Bordeaux, qu’à 3h10 de Paris. Dans ce contexte, une connexion rapide Paris-Limoges-Toulouse n’est plus d’actualité.
Dans ce contexte, Réseau ferré de France propose, grâce à la réalisation de la LGV Poitiers-Limoges, de desservir le Limousin par la grande vitesse en le connectant lui aussi à la LGV Sud Europe Atlantique. Cette solution permet de tirer parti des avantages apportés par cette infrastructure en cours de réalisation. Ce qui permet in fine de proposer un projet à un coût réaliste et finançable (entre 1,15 et 1,3 milliard d’€).
Ce projet permet ainsi à l’ensemble du Limousin :
• d’améliorer son accessibilité depuis Paris et l’Ile-de- France ;
• de renforcer les relations entre Poitiers et Limoges ;
• d’accompagner l’ouverture sur la façade atlantique ;
• d’accéder directement au réseau à grande vitesse national et européen.
Telles sont les raisons qui incitent Réseau ferré de France à privilégier la réalisation d’une LGV entre Poitiers et Limoges.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°797 de : LEYLDE Charlotte - le 29/09/2006
Pourquoi ne pas tenir compte de la population concernée et privilégier le passage par Poitiers ?

Réponse  RFF 04/12/2006
Madame,

Le choix de desservir par une Ligne à Grande Vitesse (LGV) Limoges, via Poitiers, répond à un besoin exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de leur accessibilité à l’Ile de France, voir renforcées les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers et ainsi mettre Limoges à moins de deux heures de Paris, comme l’est déjà aujourd’hui Châteauroux.
Le fait de rattacher le Limousin au futur axe européen à grande vitesse que constituera la LGV Sud Europe Atlantique est financièrement la solution la plus avantageuse puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux, considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’euros. Cette proposition consiste à utiliser pour partie la LGV Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au sud d’Issoudun, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux. En première approche, Réseau ferré de France estime que cette première phase impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’euros, soit 1 milliard d’€ de plus que pour la LGV Poitiers-Limoges et ce, sans apporter d’avantages supplémentaires au Limousin.

En plus du surcoût de plus de 1 milliard d’euros de cette 1ère phase par rapport au projet de LGV Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), une telle réalisation :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade Atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.

Par ailleurs, en matière d’évaluation des trafics, ce n’est pas la population des départements traversés qui est prise en compte mais le nombre de personnes désirant se déplacer et pour lesquelles le projet présente un avantage (gain de temps, fréquence des dessertes, correspondance en moins, qualité du service en plus…) susceptible de leur faire préférer le train à un autre mode de transport. Ceci explique pourquoi il n’y a pas de corrélation directe entre les rapports de population desservie entre deux projets et le rapport de trafic entre deux projets. Ainsi, il est vraisemblable que le volume de trafic serait plus important sur le TGV Capitole mais il ne serait pas suffisant pour couvrir le surcoût de 1 milliard et le projet de TGV Capitole aura donc une rentabilité inférieure à celle de la LGV Poitiers-Limoges.

Pour l’ensemble de ces raisons, Réseau ferré de France a décidé de ne pas poursuivre l’étude d’une telle proposition.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°796 de : LUNEAU Fabrice-  36130 DEOLS - le 29/09/2006
Quel est l'intérêt de faire passer le TGV par Poitiers alors qu'il est plus simple et bénéfique de le faire passer par Châteauroux ?

Réponse  RFF 16/10/2006
Monsieur,

Le choix de desservir Limoges par Poitiers a été exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de son accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers.
Par ailleurs, le fait de rattacher le Limousin au futur axe européen à grande vitesse que constituera la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Sud Europe Atlantique est financièrement la solution la plus avantageuse puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux qui, pour des performances similaires (Paris-Limoges en 2 heures), impliquerait un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€.
Cette proposition, considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’euros, consiste à utiliser pour partie la LGV Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au sud d’Issoudun, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux. En première approche, Réseau ferré de France estime que cette solution impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’euros.
En plus du surcoût de plus de 1 milliard d’euros de cette 1ère phase par rapport au projet de LGV Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), une telle réalisation :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade Atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.
Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant très élevé de l’investissement nécessaire, Réseau ferré de France a décidé de ne pas poursuivre l’étude d’une telle proposition.

Par ailleurs, nous attirons votre attention sur le fait que le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour Châteauroux. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°795 de : NAUDET Jack-  36000 CHATEAUROUX - le 29/09/2006
Pourquoi tenter d'atteindre Limoges par Poitiers alors qu'un tracé par Châteauroux est possible et permettrait à une population plus importante d'accéder au TGV ?

Réponse  RFF 04/12/2006
Monsieur,

Le choix de desservir par une Ligne à Grande Vitesse (LGV) Limoges, via Poitiers, répond à un besoin exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de leur accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers et ainsi mettre Limoges à moins de deux heures de Paris comme l’est déjà aujourd’hui Châteauroux.
Le fait de rattacher le Limousin au futur axe européen à grande vitesse que constituera la LGV Sud Europe Atlantique est financièrement la solution la plus avantageuse puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux, considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’euros. Cette proposition consiste à utiliser pour partie la LGV Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au sud d’Issoudun, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux. En première approche, Réseau ferré de France estime que cette première phase impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’euros, soit 1 milliard d’€ de plus que pour la LGV Poitiers-Limoges et ce sans apporter d’avantages supplémentaires au Limousin.

En plus du surcoût de plus de 1 milliard d’euros de cette 1ère phase par rapport au projet de LGV Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), une telle réalisation :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade Atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.

Par ailleurs, en matière d’évaluation des trafics, ce n’est pas la population des départements traversés qui est prise en compte mais le nombre de personnes désirant se déplacer et pour lesquelles le projet présente un avantage (gain de temps, fréquence des dessertes, correspondance en moins, qualité du service en plus…) susceptible de leur faire préférer le train à un autre mode de transport. Ceci explique pourquoi il n’y a pas de corrélation directe entre les rapports de population desservie entre deux projets et le rapport de trafic entre deux projets. Ainsi, il est vraisemblable que le volume de trafic serait plus important sur le TGV Capitole mais il ne serait pas suffisant pour couvrir le surcoût de 1 milliard et le projet de TGV Capitole aura donc une rentabilité inférieure à celle de la LGV Poitiers-Limoges.

Pour l’ensemble de ces raisons, Réseau ferré de France a décidé de ne pas poursuivre l’étude d’une telle proposition.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°792 de : BERROIN Audrey-  36330 LE POINCONNET - le 29/09/2006
Pourquoi relier deux centres universitaires Poitiers-Limoges au lieu de Châteauroux-Limoges étant donné le nombre important d'étudiants, au risque d'un désenclavement de la préfecture de l'Indre ?

Réponse  RFF 16/10/2006
Madame,

La coopération actuelle entre Poitiers et Limoges existe déjà dans de nombreux domaines, parmi lesquels le domaine universitaire vient au premier rang. Cette coopération s’exerce d’abord à l’échelle de la recherche. Un laboratoire implanté à Poitiers est rattaché à un institut limougeaud(1), tandis qu’un laboratoire basé à Limoges est rattaché à l’unité CNRS de Poitiers(2). Plus largement, des co-directions de thèses existent, alors que des financements sont attribués aux jeunes équipes de recherche travaillant sur des sujets communs. La coopération s’exerce aussi à l’échelle inter-universitaire. L’association pour le développement de l’enseignement et de la recherche en Limousin / Poitou-Charentes regroupe depuis 1975, d’une part, les universités de Poitiers et de Limoges et, d’autre part, les écoles d’ingénieurs telles que l’ENSIL et l’ENSCI à Limoges ou l’ENSMA à Poitiers. Un tel niveau d’échanges n’existe pas entre Châteauroux et Limoges.
Il convient de noter également que les liaisons tant routières que ferroviaires entre Limoges et Châteauroux sont nettement meilleures que celles existant entre Limoges et Poitiers et que, malgré cela, le nombre des déplacements entre Châteauroux et Limoges n’est que de 128.000 alors qu’entre Poitiers et Limoges, il s’élève à 340.000.
Par ailleurs, nous attirons votre attention sur le fait que le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour Châteauroux. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

(1) Il s’agit de l’Institut de recherches en communications et micro-ondes.
(2) Le laboratoire de géologie « Dynamique des éléments traces métalliques en milieu supergènes ».

Question n°790 de : LAVENIR Marie-Françoise-  87100 LIMOGES - le 29/09/2006
Que devient le projet du pendulaire qui avait été évoqué il y a quelques années, entre Paris-Limoges ?

Réponse  RFF 09/11/2006
Madame,

Le 18 décembre 2003, en comité interministériel d’aménagement et de développement du territoire (CIADT), le gouvernement a décidé de ne pas poursuivre le projet de TGV pendulaire Paris-Limoges-Toulouse pour deux raisons :
1. la circulation de trains pendulaires, qui ne concernait que 4 allers-retours quotidiens Paris-Limoges, n’aurait pas permis un gain de temps suffisamment important, notamment pour Châteauroux (8 minutes) et pour Limoges (16 minutes), en raison des bonnes caractéristiques générales de la ligne actuelle ;
2. la gestion d’un parc spécifique et restreint de six rames pendulaires aurait entraîné des coûts d’exploitation et de maintenance trop lourds pour l’entreprise de transport et n’aurait pas permis un niveau suffisant de fiabilité.
En tout état de cause, le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges et le projet de TGV pendulaire sont deux projets différents, aux objectifs distincts, qui ne sont pas comparables.
Le projet de LGV Poitiers-Limoges s’inscrit dans un contexte général différent (mise en service de la LGV Tours-Bordeaux), qui prend en compte le choix de la Région Midi-Pyrénées et de Toulouse de se connecter à l’axe Paris-Bordeaux pour accéder, par la grande vitesse, à l’Ile-de-France. Ce projet, qui permettrait à 10 TGV (dans les deux sens) de relier Limoges à Paris en deux heures, ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°789 de : STEVANIN Françoise-  36130 ETRECHET - le 29/09/2006
Pourquoi la liaison Beauvilliers-Orléans-Châteauroux-Limoges n'a pas été étudiée ?

Réponse  RFF 16/10/2006
Madame,

Cette proposition a été analysée par Réseau ferré de France. Cette liaison, considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’euros, consiste à utiliser pour partie la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au sud d’Issoudun, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux. En première approche, Réseau ferré de France estime que cette solution impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’euros.
Parallèlement, il convient de noter que le fait de rattacher le Limousin, via Poitiers, au futur axe européen à grande vitesse que constituera la LGV Sud Europe Atlantique est financièrement la solution la plus avantageuse puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux qui, pour des performances similaires (Paris-Limoges en 2 heures), impliquerait un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€.
En plus d’un surcoût de plus de 1 milliard d’euros d’une telle réalisation :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade Atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.
Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant très élevé de l’investissement nécessaire, Réseau ferré de France a décidé de ne pas poursuivre l’étude d’une telle proposition.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°784 de : PRODAULT Bastien-  36000 CHATEAUROUX - le 29/09/2006
Pourquoi Châteauroux et l'Indre sont exclus du tracé ligne TGV ?

Réponse  RFF 16/10/2006
Monsieur,

Le choix de desservir Limoges par Poitiers a été exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de son accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers.
Par ailleurs, le fait de rattacher le Limousin au futur axe européen à grande vitesse que constituera la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Sud Europe Atlantique est financièrement la solution la plus avantageuse puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux qui, pour des performances similaires (Paris-Limoges en 2 heures), impliquerait un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€.
Cette proposition, considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’euros, consiste à utiliser pour partie la LGV Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au sud d’Issoudun, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux. En première approche, Réseau ferré de France estime que cette solution impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’euros.
En plus du surcoût de plus de 1 milliard d’euros de cette 1ère phase par rapport au projet de LGV Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), une telle réalisation :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade Atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.
Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant très élevé de l’investissement nécessaire, Réseau ferré de France a décidé de ne pas poursuivre l’étude d’une telle proposition.

Par ailleurs, nous attirons votre attention sur le fait que le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour Châteauroux. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°783 de : PRODAULT Olivier-  36000 CHATEAUROUX - le 29/09/2006
Pourquoi le TGV ne passera pas par Châteauroux ?

Réponse  RFF 16/10/2006
Monsieur,

Le choix de desservir Limoges par Poitiers a été exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de son accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers.
Par ailleurs, le fait de rattacher le Limousin au futur axe européen à grande vitesse que constituera la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Sud Europe Atlantique est financièrement la solution la plus avantageuse puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux qui, pour des performances similaires (Paris-Limoges en 2 heures), impliquerait un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€.
Cette proposition, considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’euros, consiste à utiliser pour partie la LGV Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au sud d’Issoudun, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux. En première approche, Réseau ferré de France estime que cette solution impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’euros.
En plus du surcoût de plus de 1 milliard d’euros de cette 1ère phase par rapport au projet de LGV Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), une telle réalisation :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade Atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.
Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant très élevé de l’investissement nécessaire, Réseau ferré de France a décidé de ne pas poursuivre l’étude d’une telle proposition.

Par ailleurs, nous attirons votre attention sur le fait que le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour Châteauroux. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°782 de : CAMUSAT M Françoise-  36000 CHATEAUROUX - le 29/09/2006
Pourquoi ne pas retenir le projet Limoges-Paris via Châteauroux ? Ce qui concerne beaucoup plus de départements et de personnes que via Poitiers ?
J'habite Châteauroux et je vais travailler tous les jours à la Pitié Salpétrière.

Réponse  RFF 02/12/2006
Monsieur,

Le choix de desservir par une Ligne à Grande Vitesse (LGV) Limoges, via Poitiers, répond à un besoin exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de leur accessibilité à l’Ile de France, voir renforcées les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers et ainsi mettre Limoges à moins de deux heures de Paris, comme l’est déjà aujourd’hui Châteauroux.
Le fait de rattacher le Limousin au futur axe européen à grande vitesse que constituera la LGV Sud Europe Atlantique est financièrement la solution la plus avantageuse puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux, considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’€. Cette proposition consiste à utiliser pour partie la LGV Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au sud d’Issoudun, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux. En première approche, Réseau ferré de France estime que cette première phase impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€, soit 1 milliard d’€ de plus que pour la LGV Poitiers-Limoges et ce, sans apporter d’avantages supplémentaires au Limousin.

En plus du surcoût de plus de 1 milliard d’€ de cette 1ère phase par rapport au projet de LGV Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), une telle réalisation :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade Atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.

Par ailleurs, en matière d’évaluation des trafics, ce n’est pas la population des départements traversés qui est prise en compte, mais le nombre de personnes désirant se déplacer et pour lesquelles le projet présente un avantage (gain de temps, fréquence des dessertes, correspondance en moins, qualité du service en plus…) susceptible de leur faire préférer le train à un autre mode de transport. Ceci explique pourquoi il n’y a pas de corrélation directe entre les rapports de population desservie entre deux projets et le rapport de trafic entre deux projets. Ainsi, il est vraisemblable que le volume de trafic serait plus important sur le TGV Capitole, mais il ne serait pas suffisant pour couvrir le surcoût de 1 milliard et le projet de TGV Capitole aura donc une rentabilité inférieure à celle de la LGV Poitiers-Limoges.

Pour l’ensemble de ces raisons, Réseau ferré de France a décidé de ne pas poursuivre l’étude d’une telle proposition.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°778 de : PHILIPPE Bernard-  36000 CHATEAUROUX - le 29/09/2006
Pourquoi faire une ligne transversale (Poitiers-Limoges) rapide en évitant toute une région placée sur l'axe traditionnel Paris-Toulouse ?

Réponse  RFF 16/10/2006
Monsieur,

Le choix de desservir Limoges par Poitiers a été exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de son accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers.
Par ailleurs, le fait de rattacher le Limousin au futur axe européen à grande vitesse que constituera la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Sud Europe Atlantique est financièrement la solution la plus avantageuse puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux qui, pour des performances similaires (Paris-Limoges en 2 heures), impliquerait un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€.
Cette proposition, considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’euros, consiste à utiliser pour partie la LGV Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au sud d’Issoudun, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux. En première approche, Réseau ferré de France estime que cette solution impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’euros.
En plus du surcoût de plus de 1 milliard d’euros de cette 1ère phase par rapport au projet de LGV Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), une telle réalisation :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade Atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.
Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant très élevé de l’investissement nécessaire, Réseau ferré de France a décidé de ne pas poursuivre l’étude d’une telle proposition.

Par ailleurs, nous attirons votre attention sur le fait que le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour Châteauroux. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°777 de : EURL LAUREN'S -  36000 CHATEAUROUX - le 29/09/2006
Pour quelle raison le TGV ne passe-t-il pas dans la région centre (Châteauroux) ?

Réponse  RFF 16/10/2006
Madame, Monsieur,

Le choix de desservir Limoges par Poitiers a été exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de son accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers.
Par ailleurs, le fait de rattacher le Limousin au futur axe européen à grande vitesse que constituera la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Sud Europe Atlantique est financièrement la solution la plus avantageuse puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux qui, pour des performances similaires (Paris-Limoges en 2 heures), impliquerait un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€.
Cette proposition, considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’euros, consiste à utiliser pour partie la LGV Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au sud d’Issoudun, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux. En première approche, Réseau ferré de France estime que cette solution impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’euros.
En plus du surcoût de plus de 1 milliard d’euros de cette 1ère phase par rapport au projet de LGV Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), une telle réalisation :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade Atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.
Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant très élevé de l’investissement nécessaire, Réseau ferré de France a décidé de ne pas poursuivre l’étude d’une telle proposition.

Par ailleurs, nous attirons votre attention sur le fait que le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour Châteauroux. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°774 de : SMAGGHE Michel - le 29/09/2006
Illogisme et incompréhension TGV via Poitiers/Paris Limoges 2H ? Via Châteauroux Paris Limoges 1h30. Par Châteauroux 12 département et 4 millons d'habitants ? Par Poitiers 8 départements et 9 00000 hab : quel est l'intéret de faire un désenclavement de 900000 habitants alors qu'on peut le faire pour 4 millions ?

Réponse  RFF 04/12/2006
Monsieur,

Le choix de desservir par une Ligne à Grande Vitesse (LGV) Limoges, via Poitiers, répond à un besoin exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de leur accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers et ainsi mettre Limoges à moins de deux heures de Paris comme l’est déjà aujourd’hui Châteauroux.
Le fait de rattacher le Limousin au futur axe européen à grande vitesse que constituera la LGV Sud Europe Atlantique est financièrement la solution la plus avantageuse puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux, considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’euros. Cette proposition consiste à utiliser pour partie la LGV Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au sud d’Issoudun, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux. En première approche, Réseau ferré de France estime que cette première phase impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’euros, soit 1 milliard d’€ de plus que pour la LGV Poitiers-Limoges et ce sans apporter d’avantages supplémentaires au Limousin.

En plus du surcoût de plus de 1 milliard d’euros de cette 1ère phase par rapport au projet de LGV Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), une telle réalisation :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade Atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.

Par ailleurs, en matière d’évaluation des trafics, ce n’est pas la population des départements traversés qui est prise en compte mais le nombre de personnes désirant se déplacer et pour lesquelles le projet présente un avantage (gain de temps, fréquence des dessertes, correspondance en moins, qualité du service en plus…) susceptible de leur faire préférer le train à un autre mode de transport. Ceci explique pourquoi il n’y a pas de corrélation directe entre les rapports de population desservie entre deux projets et le rapport de trafic entre deux projets. Ainsi, il est vraisemblable que le volume de trafic serait plus important sur le TGV Capitole mais il ne serait pas suffisant pour couvrir le surcoût de 1 milliard et le projet de TGV Capitole aura donc une rentabilité inférieure à celle de la LGV Poitiers-Limoges.

Pour l’ensemble de ces raisons, Réseau ferré de France a décidé de ne pas poursuivre l’étude d’une telle proposition.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°772 de : CHABREUIL Eugénie-  75013 PARIS - le 29/09/2006
Pourquoi faire le tour de Poitiers où nous n'allons jamais ?

Réponse  RFF 16/10/2006
Madame,

Le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour Châteauroux. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Le choix de desservir Limoges par Poitiers a été exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de son accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers.
Par ailleurs, le fait de rattacher le Limousin au futur axe européen à grande vitesse que constituera la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Sud Europe Atlantique est financièrement la solution la plus avantageuse puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux qui, pour des performances similaires (Paris-Limoges en 2 heures), impliquerait un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€.
Cette proposition, considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’euros, consiste à utiliser pour partie la LGV Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au sud d’Issoudun, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux. En première approche, Réseau ferré de France estime que cette solution impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’euros.
En plus du surcoût de plus de 1 milliard d’euros de cette 1ère phase par rapport au projet de LGV Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), une telle réalisation :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade Atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.
Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant très élevé de l’investissement nécessaire, Réseau ferré de France a décidé de ne pas poursuivre l’étude d’une telle proposition.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°770 de : DEBERNARD Jean-François-  36000 CHATEAUROUX - le 29/09/2006
Pourquoi ne pas passer par l'Indre qui a un besoin crucial de désenclavement sur les plans économiques, démographiques, touristiques ?

Réponse  RFF 16/10/2006
Monsieur,

Le choix de desservir Limoges par Poitiers a été exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de son accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers.
Par ailleurs, le fait de rattacher le Limousin au futur axe européen à grande vitesse que constituera la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Sud Europe Atlantique est financièrement la solution la plus avantageuse puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux qui, pour des performances similaires (Paris-Limoges en 2 heures), impliquerait un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€.
Cette proposition, considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’euros, consiste à utiliser pour partie la LGV Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au sud d’Issoudun, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux. En première approche, Réseau ferré de France estime que cette solution impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’euros.
En plus du surcoût de plus de 1 milliard d’euros de cette 1ère phase par rapport au projet de LGV Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), une telle réalisation :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade Atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.
Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant très élevé de l’investissement nécessaire, Réseau ferré de France a décidé de ne pas poursuivre l’étude d’une telle proposition.

Par ailleurs, nous attirons votre attention sur le fait que le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour Châteauroux. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°768 de : PHILIPPON Jean-Marie-  87100 LIMOGES - le 29/09/2006
RFF est-il le seul engagé dans le projet ?Quel est le point de vu des politiques locaux ?

Réponse  RFF 16/11/2006
Monsieur,

Le choix de desservir Limoges par Poitiers a été exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de leur accessibilité à l’Ile de France, voir renforcées les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers, et ainsi mettre Limoges à moins de deux heures de Paris, comme l’est déjà aujourd’hui Châteauroux.
En tant que gestionnaire du réseau ferroviaire français Réseau ferré de France est maître d’ouvrage du projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges et il a notamment reçu le concours financier de l’Agence Française des Infrastructures de Transport de France.
Au cours de l’élaboration des études préparatoires, un comité de suivi sous l’égide du préfet de la Région Limousin, c’est régulièrement réuni et a été l’occasion pour Réseau ferré de France de faire part de l’état d’avancement de ses études.
Ce comité de suivi réunissait des représentants :
• de L’Etat,
• de Réseau ferré de France,
• de la SNCF,
• des régions Limousin et Poitou-Charentes,
• des Conseils Généraux de la Vienne, de la Haute-Vienne, de la Creuse et de la Corrèze,
• des communautés d’agglomération de Poitiers, Limoges et Brive

Concernant le point de vue des élus locaux, nous vous invitons à consulter les contributions présentes sur le site Internet de la Cpdp.
Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°767 de : VINAIS Jean-Louis-  36000 CHATEAUROUX - le 29/09/2006
Pourquoi encore une fois la ville Châteauroux est mise de côté ?

Réponse  RFF 16/10/2006
Monsieur,

Le choix de desservir Limoges par Poitiers a été exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de son accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers.
Par ailleurs, le fait de rattacher le Limousin au futur axe européen à grande vitesse que constituera la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Sud Europe Atlantique est financièrement la solution la plus avantageuse puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux qui, pour des performances similaires (Paris-Limoges en 2 heures), impliquerait un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€.
Cette proposition, considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’euros, consiste à utiliser pour partie la LGV Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au sud d’Issoudun, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux. En première approche, Réseau ferré de France estime que cette solution impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’euros.
En plus du surcoût de plus de 1 milliard d’euros de cette 1ère phase par rapport au projet de LGV Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), une telle réalisation :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade Atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.
Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant très élevé de l’investissement nécessaire, Réseau ferré de France a décidé de ne pas poursuivre l’étude d’une telle proposition.

Par ailleurs, nous attirons votre attention sur le fait que le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour Châteauroux. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°761 de : LAMBINIUTTE Patrick-  36120 ST AOUT - le 29/09/2006
Pourquoi oublier Châteauroux ?

Réponse  RFF 16/10/2006
Monsieur,

Le choix de desservir Limoges par Poitiers a été exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de son accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers.
Par ailleurs, le fait de rattacher le Limousin au futur axe européen à grande vitesse que constituera la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Sud Europe Atlantique est financièrement la solution la plus avantageuse puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux qui, pour des performances similaires (Paris-Limoges en 2 heures), impliquerait un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€.
Le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour Châteauroux. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°760 de : MAILLET Franck-  36000 CHATEAUROUX - le 29/09/2006
Pourquoi le TGV de Limoges ne passerait-il pas par Châteauroux ?

Réponse  RFF 16/10/2006
Monsieur,

Le choix de desservir Limoges par Poitiers a été exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de son accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers.
Par ailleurs, le fait de rattacher le Limousin au futur axe européen à grande vitesse que constituera la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Sud Europe Atlantique est financièrement la solution la plus avantageuse puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux qui, pour des performances similaires (Paris-Limoges en 2 heures), impliquerait un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€.
Cette proposition, considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’euros, consiste à utiliser pour partie la LGV Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au sud d’Issoudun, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux. En première approche, Réseau ferré de France estime que cette solution impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’euros.
En plus du surcoût de plus de 1 milliard d’euros de cette 1ère phase par rapport au projet de LGV Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), une telle réalisation :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade Atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.
Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant très élevé de l’investissement nécessaire, Réseau ferré de France a décidé de ne pas poursuivre l’étude d’une telle proposition.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°759 de : RAJOYE Francette-  36130 MONTIERCHAUME - le 29/09/2006
Pourquoi passer par Poitiers pour aller à Limoges alors que c'est plus direct par Châteauroux ?

Réponse  RFF 16/10/2006
Madame,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour le Centre. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Le choix de desservir Limoges par Poitiers a été exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de son accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers.
Par ailleurs, le fait de rattacher le Limousin au futur axe européen à grande vitesse que constituera la LGV Sud Europe Atlantique est financièrement la solution la plus avantageuse puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux qui, pour des performances similaires (Paris-Limoges en 2 heures), impliquerait un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€.
Cette proposition, considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’euros, consiste à utiliser pour partie la LGV Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au sud d’Issoudun, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux. En première approche, Réseau ferré de France estime que cette solution impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’euros.
En plus du surcoût de plus de 1 milliard d’euros de cette 1ère phase par rapport au projet de LGV Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), une telle réalisation :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade Atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.
Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant très élevé de l’investissement nécessaire, Réseau ferré de France a décidé de ne pas poursuivre l’étude d’une telle proposition.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°758 de : VOYEUX Frédérique-  36370 PRISSAC - le 29/09/2006
Pourquoi le TGV ne passerait pas par Châteauroux ?

Réponse  RFF 16/10/2006
Madame,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour le Centre. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Le choix de desservir Limoges par Poitiers a été exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de son accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers.
Par ailleurs, le fait de rattacher le Limousin au futur axe européen à grande vitesse que constituera la LGV Sud Europe Atlantique est financièrement la solution la plus avantageuse puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux qui, pour des performances similaires (Paris-Limoges en 2 heures), impliquerait un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€.
Cette proposition, considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’euros, consiste à utiliser pour partie la LGV Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au sud d’Issoudun, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux. En première approche, Réseau ferré de France estime que cette solution impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’euros.
En plus du surcoût de plus de 1 milliard d’euros de cette 1ère phase par rapport au projet de LGV Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), une telle réalisation :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade Atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.
Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant très élevé de l’investissement nécessaire, Réseau ferré de France a décidé de ne pas poursuivre l’étude d’une telle proposition.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°757 de : VEYRON Benoit-  36000 CHATEAUROUX - le 29/09/2006
Pourquoi ne pas faire une ligne TGV Paris-Limoges passant par Châteauroux ?

Réponse  RFF 16/10/2006
Monsieur,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour le Centre. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Le choix de desservir Limoges par Poitiers a été exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de son accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers.
Par ailleurs, le fait de rattacher le Limousin au futur axe européen à grande vitesse que constituera la LGV Sud Europe Atlantique est financièrement la solution la plus avantageuse puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux qui, pour des performances similaires (Paris-Limoges en 2 heures), impliquerait un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€.
Cette proposition, considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’euros, consiste à utiliser pour partie la LGV Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au sud d’Issoudun, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux. En première approche, Réseau ferré de France estime que cette solution impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’euros.
En plus du surcoût de plus de 1 milliard d’euros de cette 1ère phase par rapport au projet de LGV Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), une telle réalisation :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade Atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.
Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant très élevé de l’investissement nécessaire, Réseau ferré de France a décidé de ne pas poursuivre l’étude d’une telle proposition.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°756 de : PIATET Michel-  36000 CHATEAUROUX - le 29/09/2006
Pourquoi éviter Châteauroux pour aller à Limoges ?

Réponse  RFF 16/10/2006
Monsieur,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour le Centre. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Le choix de desservir Limoges par Poitiers a été exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de son accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers.
Par ailleurs, le fait de rattacher le Limousin au futur axe européen à grande vitesse que constituera la LGV Sud Europe Atlantique est financièrement la solution la plus avantageuse puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux qui, pour des performances similaires (Paris-Limoges en 2 heures), impliquerait un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€.
Cette proposition, considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’euros, consiste à utiliser pour partie la LGV Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au sud d’Issoudun, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux. En première approche, Réseau ferré de France estime que cette solution impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’euros.
En plus du surcoût de plus de 1 milliard d’euros de cette 1ère phase par rapport au projet de LGV Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), une telle réalisation :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade Atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• mposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.
Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant très élevé de l’investissement nécessaire, Réseau ferré de France a décidé de ne pas poursuivre l’étude d’une telle proposition.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°755 de : IMBERT Christophe-  36000 CHATEAUROUX - le 29/09/2006
Pourquoi le TGV ne passe-t-il pas par Châteauroux ?

Réponse  RFF 16/10/2006
Monsieur,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour le Centre. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Le choix de desservir Limoges par Poitiers a été exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de son accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers.
Par ailleurs, le fait de rattacher le Limousin au futur axe européen à grande vitesse que constituera la LGV Sud Europe Atlantique est financièrement la solution la plus avantageuse puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux qui, pour des performances similaires (Paris-Limoges en 2 heures), impliquerait un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€.
Cette proposition, considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’euros, consiste à utiliser pour partie la LGV Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au sud d’Issoudun, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux. En première approche, Réseau ferré de France estime que cette solution impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’euros.
En plus du surcoût de plus de 1 milliard d’euros de cette 1ère phase par rapport au projet de LGV Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), une telle réalisation :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade Atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.
Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant très élevé de l’investissement nécessaire, Réseau ferré de France a décidé de ne pas poursuivre l’étude d’une telle proposition.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°754 de : BENABOLERRHAMANE Celia-  36300 LE BLANC - le 29/09/2006
Pourquoi le TGV passe par Poitiers et non par Châteauroux ?

Réponse  RFF 16/10/2006
Madame,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour le Centre. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Le choix de desservir Limoges par Poitiers a été exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de son accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers.
Par ailleurs, le fait de rattacher le Limousin au futur axe européen à grande vitesse que constituera la LGV Sud Europe Atlantique est financièrement la solution la plus avantageuse puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux qui, pour des performances similaires (Paris-Limoges en 2 heures), impliquerait un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€.
Cette proposition, considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’euros, consiste à utiliser pour partie la LGV Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au sud d’Issoudun, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux. En première approche, Réseau ferré de France estime que cette solution impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’euros.
En plus du surcoût de plus de 1 milliard d’euros de cette 1ère phase par rapport au projet de LGV Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), une telle réalisation :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade Atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.
Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant très élevé de l’investissement nécessaire, Réseau ferré de France a décidé de ne pas poursuivre l’étude d’une telle proposition.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°753 de : POLLET Alain-  36230 FOUGEROLLES - le 29/09/2006
Pourquoi passer par Poitiers alors que le plus direct est Orléans-Châteauroux-Limoges ?

Réponse  RFF 16/10/2006
Monsieur,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour le Centre. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Le choix de desservir Limoges par Poitiers a été exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de son accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers.
Par ailleurs, le fait de rattacher le Limousin au futur axe européen à grande vitesse que constituera la LGV Sud Europe Atlantique est financièrement la solution la plus avantageuse puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux qui, pour des performances similaires (Paris-Limoges en 2 heures), impliquerait un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€.
Cette proposition, considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’euros, consiste à utiliser pour partie la LGV Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au sud d’Issoudun, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux. En première approche, Réseau ferré de France estime que cette solution impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’euros.
En plus du surcoût de plus de 1 milliard d’euros de cette 1ère phase par rapport au projet de LGV Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), une telle réalisation :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade Atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.
Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant très élevé de l’investissement nécessaire, Réseau ferré de France a décidé de ne pas poursuivre l’étude d’une telle proposition.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°752 de : FREDETTE Virginie-  36500 BUZANCAIS - le 29/09/2006
Pourquoi isoler le Centre de le France en le privant de cette voie essentielle ?

Réponse  RFF 16/10/2006
Madame,

Le choix de desservir Limoges par Poitiers a été exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de son accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers.
Par ailleurs, le fait de rattacher le Limousin au futur axe européen à grande vitesse que constituera la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Sud Europe Atlantique est financièrement la solution la plus avantageuse puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux qui, pour des performances similaires (Paris-Limoges en 2 heures), impliquerait un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€.

Le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour Châteauroux. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°751 de : RENOU Stéphane-  36300 LEBLANC - le 29/09/2006
Pourquoi un TGV Poitiers -Limoges et non Limoges- Châteauroux ?

Réponse  RFF 16/10/2006
Monsieur,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour le Centre. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Quant à la desserte de Limoges par une ligne nouvelle à grande vitesse passant par Vierzon et Châteauroux, elle a été analysée par Réseau ferré de France. Cette possibilité, considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’euros, consiste à utiliser pour partie la LGV Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au sud d’Issoudun, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux.
En première approche, Réseau ferré de France estime que cette solution impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’euros.
En plus du surcoût de plus de 1 milliard d’euros de cette 1ère phase par rapport au projet de LGV Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), une telle réalisation :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade Atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.
Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant très élevé de l’investissement nécessaire, Réseau ferré de France a décidé de ne pas poursuivre l’étude d’une telle proposition.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°745 de : COHELEAC'H Loïc-  86300 Leignes sur Fontaine - le 28/09/2006
Quelle surprise de constater, en lisant la dernière plaquette d'information du Conseil Général de la Vienne parlant entre autre de l'aménagement de son territoire, qu'il n'est fait nulle part mention d'un tel projet de TGV Poitiers-Limoges. Nos élus auraient-ils été mis à l'écart d'une telle étude?

Réponse  RFF 11/12/2006
Monsieur,

Tout au long des études préparatoires au débat public, un comité de suivi composé des principales collectivités territoriales des deux régions directement concernées par ce projet a été tenu informé, par Réseau ferré de France, du déroulement de celles-ci.
Ce comité de suivi était composé de représentants de l’Etat, des Régions Poitou-Charentes et Limousin, des Conseils généraux de la Creuse, de la Corrèze, de la Haute-Vienne et de la Vienne, ainsi que des représentants des Communautés d’agglomérations de Poitiers, Limoges-Métropole et Brive, ainsi que de représentants de la SNCF et Réseau ferré de France.

En vous demandant de bien vouloir nous excuser pour cette réponse tardive, nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°740 de : RICHEFORT C-  87570 RILHAC RANCON - le 27/09/2006
Pourquoi ce projet de LGV mesuré et calculé comme possible à réaliser dans les années 80, a t-il été abandonné ?

Réponse  RFF 26/10/2006
Madame, Monsieur,

Le schéma directeur national des liaisons ferroviaires à grande vitesse, adopté par le CIADT du 14 mai 1991, prévoyait une desserte à grande vitesse du Limousin depuis la gare d’Austerlitz : le TGV Limousin. Ce projet présentait un tronc commun avec un autre projet ferroviaire reliant Paris à Clermont-Ferrand : le TGV Auvergne. Ces deux projets constituaient ce qui était communément appelé le “ Y renversé ”.
Le projet de TGV Limousin prévoyait une succession de sections de ligne nouvelle à grande vitesse (essentiellement à une voie) permettant des circulations à 300 km/h et de sections de ligne existante aménagée pour une vitesse maximale de 220 km/h.
En novembre 1995, le ministère de l’équipement, du logement, des transports et du tourisme confia à M. Rouvillois une mission de réflexion sur les modalités de mise en œuvre du schéma directeur des lignes à grande vitesse de 1992. Sur la base de l’analyse de cinq projets*, il conclut à la nécessité d’un redimensionnement du schéma directeur. Ainsi, le projet de TGV Limousin ne fut-il pas poursuivi.

Nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, nos salutations distinguées.

* Il s’agissait de la TGV Bretagne - Pays de la Loire, du TGV Aquitaine, du TGV Languedoc - Rousillon, du TGV Lyon - Turin et de la première phase du TGV Rhin-Rhône (Mulhouse – est de Dijon)

Question n°738 de : VAN DER VEEN Gerlof - le 27/09/2006
Pourquoi choisir de passer par Poitiers avec la LGV et ne pas utiliser la ligne actuelle Limoges-Paris ?

Réponse  RFF 16/10/2006
Madame, Monsieur,

Le choix de desservir Limoges par Poitiers a été exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de son accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers.
Par ailleurs, le fait de rattacher le Limousin au futur axe européen à grande vitesse que constituera la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Sud Europe Atlantique est financièrement la solution la plus avantageuse puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux qui, pour des performances similaires (Paris-Limoges en 2 heures), impliquerait un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€.
Le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour Châteauroux. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, nos salutations distinguées

Question n°734 de : BERGER Michel-  79190 MONTALEMBERT - le 26/09/2006
Indice inquiétant , il semble que l'estimation du trafic sur ce tronçon soit environ dix fois plus faible que celui qui est prévu sur la ligne Paris-Bordeaux. Est-ce bien suffisant pour justifier la création d'une nouvelle ligne ?

Réponse  RFF 20/12/2006
Monsieur,

Le bilan socio-économique d’un projet permet de déterminer sa rentabilité et la valeur ajoutée créée, en tenant compte des coûts d’investissement des infrastructures et du matériel, et en évaluant les avantages et les inconvénients qu’il engendre, pour chaque type d’acteur de la collectivité intéressé par le projet. Ainsi, la rentabilité d’un projet de transport est le reflet de l’équilibre entre les coûts du projet et les avantages qu’il génère : si les avantages sont supérieurs aux coûts, le projet est rentable. La rentabilité d’un projet ne se juge donc pas par rapport à un niveau de trafic ou un montant d'investissement.
Cependant, si la rentabilité est un élément important pour l’appréciation d’un projet, elle n’est pas pour autant suffisante à son évaluation. Cette dernière doit également s’appuyer sur des éléments complémentaires, portant notamment sur l’équité territoriale, les effets du projet en matière d’aménagement du territoire et de développement économique local, et la contribution du projet au rééquilibrage modal au bénéfice de moyens de transport moins polluants.
L’instruction-cadre du ministère chargé des transports du 27 mai 2005, relative aux méthodes d’évaluation économique des grands projets d’infrastructures de transport, insiste sur l’importance de ces éléments d’appréciation, qui sont apportés aux différentes étapes de la concertation et du débat public sur un projet. En effet, en permettant l’expression des réactions du public, le débat public peut révéler des aspects qualitatifs que l’évaluation n’aura pas pu chiffrer (ou pas suffisamment).

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°732 de : SALAGNAC Georges-  87100 LIMOGES - le 26/09/2006
Pourquoi passer par Poitiers alors que la ligne Limoges - Châteauroux-Paris existe? Il suffirait de l'améliorer. On a fait beaucoup de bruit avec le pendulaire et maintenant on l'abandonne.Pensez-vous à la Creuse?

Réponse  RFF 17/11/2006
Monsieur,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour l’Indre et la Creuse. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Réseau ferré de France propose, grâce à la réalisation de la LGV Poitiers-Limoges, de desservir le Limousin par la grande vitesse en le connectant lui aussi à la LGV Sud Europe Atlantique. Cette solution tire parti des avantages apportés par cette infrastructure en cours de réalisation et propose et permet in fine de proposer un projet à un coût réaliste et finançable (entre 1,15 et 1,3 milliard d’€).
Ce projet permet ainsi à l’ensemble du Limousin :
- d’améliorer son accessibilité depuis Paris et l’Île-de-France ;
- d’accéder directement au réseau à grande vitesse national et européen ;
- de renforcer les relations entre Poitiers et Limoges ;
- et d’accompagner l’ouverture sur la façade atlantique.
Telles sont les raisons qui incitent Réseau ferré de France à privilégier la réalisation d’une LGV entre Poitiers et Limoges.

Pour la Creuse, le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges permet :
- Une augmentation des possibilités d’accéder à Paris et à l’Île-de-France venant en complémentarité de celles offertes à La Souterraine,
- Une amélioration de l’accessibilité à la façade atlantique, à Bordeaux et à l’Espagne.
Ce projet offre aux habitants de la partie Sud Ouest de la Creuse la possibilité de bénéficier d’un niveau d’offre accru et de gains de temps par rapport à la situation actuelle. A titre d’exemple pour Guéret, en passant par Limoges le gain par rapport à La Souterraine pourrait être de l’ordre de 20 minutes :

- Guéret-Limoges : 1 heure, (Logiciel Horaires informations de la SNCF pour le mardi 24 octobre 2006 sens Province–Paris),
- Temps de correspondance à Limoges : 10 minutes,
- Limoges-Paris : 2h00 (temps moyen de l’option Centre).
Soit un temps de trajet de l’ordre de 3h10, à comparer au temps de 3h30 pour Guéret-Paris (car TER+ train) via La Souterraine.

Autre exemple concernant les habitants de Felletin, nous pourrions avoir la situation suivante sur la base du service actuel et sous réserve de la bonne adaptation des correspondances car/TGV :
Felletin-Paris
par Limoges et Poitiers
Felletin-Paris
par la Souterraine
Trajet par car (temps de parcours entre Felletin et la ville de départ)1h501h44
Temps de sécurité en gare10 mm10 mm
Trajet train (meilleur temps)2h00(1)2h39
Total4h004h33

(1) temps moyen de l’option Centre

Les habitants de Felletin pourraient donc bénéficier en passant par Limoges et Poitiers d’un gain de temps de l’ordre de 30 minutes.
Selon leurs besoins, les habitants de la Creuse pourraient se rendre soit à La Souterraine soit à Limoges.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°719 de : CLOUET Aurélie-  36000 CHATEAUROUX - le 22/09/2006
Je ne vois absolument pas où se trouve l'intérêt de ce projet pour la ville de Châteauroux. Travaillant à Châteauroux, je dois très souvent me rendre à Paris, si je comprends bien, je devrais donc prendre 1 TER jusqu'à Limoges, puis le TGV pour aller à Paris ? C'est pire que le Corail qui ne met 2 heures !

Réponse  RFF 16/10/2006
Madame,

Pour les habitants de Châteauroux, la réalisation de la Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges ne changera rien à leurs habitudes actuelles pour se rendre sur Paris puisqu’ils disposeront toujours de trains sur la ligne classique Paris-Vierzon-Châteauroux.
Pour ce qui est du schéma de dessertes de la ligne dans les années à venir, notamment à Châteauroux, il est, dans l’état actuel de la législation, de la compétence de la SNCF et de la Région de le définir.
Pour sa part, Réseau ferré de France investit sur cette ligne, puisque près de 265 millions d’euros de travaux ont été réalisés au cours des trois dernières années, et Réseau ferré de France continuera de moderniser cette ligne dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°718 de : DEVOGE Pierre - le 22/09/2006
Pourquoi remettre en question la ligne historique Paris-Orléans-Châteauroux-Limoges -Toulouse ?

Réponse  RFF 16/10/2006
Monsieur,

Réseau ferré de France considère la ligne historique Paris-Orléans-Châteauroux-Limoges-Toulouse comme un axe ferroviaire important. Nous en voulons pour preuve les 265 millions d’euros investis, sur nos fonds propres, au cours des trois dernières années sur cette ligne. Réseau ferré de France continuera de moderniser cet axe dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Le choix de desservir Limoges par Poitiers résulte de la volonté exprimée par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de l’accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer leurs relations avec la façade atlantique et Poitiers. Par ailleurs, le fait de rattacher le Limousin au futur axe européen à grande vitesse que constituera la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Sud Europe Atlantique est financièrement la solution la plus avantageuse puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux qui, pour des performances similaires (Paris-Limoges en 2 heures), impliquerait un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€, soit 1 milliard d’euros en plus.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°713 de : NAUDET Jacky-  36320 VILLEDIEU - le 22/09/2006
Puisque le but est de mettre Limoges à 2 heures de Paris, pourquoi cette ligne doit passer par Poitiers ? Un tracé par Châteauroux n'est-il pas préférable pour un meilleur aménagement du territoire ?

Réponse  RFF 26/10/2006
Monsieur,

Le choix de desservir Limoges par Poitiers a été exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de son accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers.
Par ailleurs, le fait de rattacher le Limousin au futur axe européen à grande vitesse que constituera la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Sud Europe Atlantique est financièrement la solution la plus avantageuse puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux qui, pour des performances similaires (Paris-Limoges en 2 heures), impliquerait un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€.
En effet, la desserte de Châteauroux par une ligne nouvelle à grande vitesse passant par Châteauroux dit TGV Capitole a été analysée. Cette possibilité, considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’euros, consiste à utiliser pour partie la Ligne à Grande Vitesse Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au sud d’Issoudun, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux. En première approche, Réseau ferré de France estime que cette première phase impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’euros soit 1 milliard de plus que le projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°709 de : PHILIPPE Pascal-  36330 LE POINCONNET - le 22/09/2006
Pourquoi passer par Poitiers pour rallier Limoges à Paris, le trajet via Châteauroux paraît plus simple ?

Réponse  RFF 16/10/2006
Monsieur,

Le choix de desservir Limoges par Poitiers a été exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de son accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers.
Par ailleurs, le fait de rattacher le Limousin au futur axe européen à grande vitesse que constituera la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Sud Europe Atlantique est financièrement la solution la plus avantageuse puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux qui, pour des performances similaires (Paris-Limoges en 2 heures), impliquerait un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€.

Le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour Châteauroux. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°701 de : SERAGER Christian-  19460 NAVES - le 22/09/2006
Pourquoi "désaxer" l'avenir du Limousin vers l'Ouest ?
Mieux vaudrait en finir rapidement avec l'A 89.

Réponse  RFF 19/12/2006
Monsieur,

Aujourd’hui, les échanges entre le Limousin et l’Ouest, notamment la région Poitou-Charentes, sont une réalité. Limoges « regarde » en effet vers la façade atlantique, vers Poitiers, la Rochelle et Bordeaux. Ce mouvement renforce les échanges qui existent entre Limoges et Poitiers, notamment sur le plan économique et universitaire. Des échanges avec le Centre existent, mais ils sont moins fortement exprimés.
Dans ce contexte, l’ouverture à l’Ouest du Limousin est un enjeu important qui a été affiché à plusieurs reprises dans le passé (note de la DATAR de 1993, Limousin 2017 : « A nous de jouer… »). La possibilité de voir un espace « Centre-Ouest Atlantique » se développer, en contrepoids aux grandes métropoles (Paris, Toulouse, Bordeaux…), organisé autour de villes moyennes, coopérant fortement et échangeant rapidement entre elles, est un enjeu fort et réalisable. Cet espace s’articule déjà autour des coopérations entre les, universités et les pôles de recherche.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°698 de : GRANIT Pierre-  87420 ST VICTURNIEN - le 22/09/2006
Un changement de gouvernement en avril 2007 peut-il remettre en cause le projet de LGV ?

Réponse  RFF 16/10/2006
Monsieur,

Suite au débat public, Réseau ferré de France (en tant que maître d’ouvrage) décidera de poursuivre ou non le projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges.
Il appartient ensuite au ministre en charge des Transports, par décision ministérielle, de valider les différentes phases d’études du projet (études préliminaires, avant-projet sommaire ....) permettant son achèvement. Toutefois, les évolutions du contexte du projet peuvent amener un gouvernement à suspendre ou reconsidérer sa réalisation.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°696 de : DUBOIS Robert Panazol - le 21/09/2006
Plutôt qu'une coûteuse et hypothétique ligne TGV Poitiers - Limoges, pourquoi ne pas privilégier l'amélioration de la ligne existante Paris-Orleans-Châteauroux-Limoges-Brive-Cahors en collaboration avec les régions concernées?
Cette ligne pourrait être progressivement transformée en ligne TGV à partir de Paris,
et cette solution aurait le mérite de ne pas laisser tomber les 2/3 du Limousin (Creuse et Corrèze) et les Régions voisines.

Réponse  RFF 16/10/2006
Monsieur,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour le Centre. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’€ au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

L'aménagement progressif de la ligne Paris-Limoges-Toulouse en une LGV n'a pas été analysé par Réseau ferré de France. Par contre, Réseau ferré de France a analysé la réalisation d'une LGV, ce qui revient au final au même résultat que vous envisagez.

La réalisation d’une Ligne à Grande Vitesse (LGV) Paris-Limoges-Toulouse impliquerait un investissement de l’ordre de 8 milliards d’€, ce qui, dans le contexte économique actuel, s’avère difficilement réalisable. De plus, Toulouse et la Région Midi-Pyrénées ont choisi récemment de se connecter à la LGV Sud Europe Atlantique, à Bordeaux, pour accéder à Paris. Ainsi, Toulouse ne sera plus, via Bordeaux, qu’à 3h10 de Paris et la quasi totalité des voyageurs empruntera alors cet itinéraire. Dans ce contexte, la réalisation d’une LGV Paris-Toulouse par Limoges n’est donc plus envisageable.
Réseau ferré de France propose, grâce à la réalisation de la LGV Poitiers-Limoges, de desservir le Limousin par la grande vitesse en le connectant lui aussi à la LGV Sud Europe Atlantique. Cette solution permet de tirer parti des avantages apportés par cette infrastructure en cours de réalisation. Ce qui permet in fine de proposer un projet à un coût réaliste et finançable (entre 1,15 et 1,3 milliard d’€).
Ce projet permet, au Limousin, grâce à l’arrivée du TGV en gares de Limoges et de Brive :
• d’améliorer son accessibilité depuis Paris et l’Île-de-France,
• de renforcer les relations entre Poitiers et Limoges,
• d’accompagner l’ouverture sur la façade atlantique,
• d’accéder directement au réseau à grande vitesse national et européen.
Telles sont les raisons qui incitent Réseau ferré de France à privilégier la réalisation d’une LGV entre Poitiers et Limoges qui bénéficie au Limousin mais qui, grâce aux complémentarités des réseaux TGV et TER en gares de Limoges et Brive, bénéficie également à Périgueux, Aurillac, Rodez et Cahors.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°694 de : FORESTIER Bernadette-  36000 CHATEAUROUX - le 21/09/2006
Pour quelles raisons le TGV passer par POITIERS alors que la ligne directe est Paris-Châteauroux-Limoges ?

Réponse  RFF 16/10/2006
Madame,

Le choix de desservir Limoges par Poitiers a été exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de son accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers.
Par ailleurs, le fait de rattacher le Limousin au futur axe européen à grande vitesse que constituera la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Sud Europe Atlantique est financièrement la solution la plus avantageuse puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux qui, pour des performances similaires (Paris-Limoges en 2 heures), impliquerait un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€.

Le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour Châteauroux. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°693 de : FOULATIER Huberte-  36000 CHATEAUROUX - le 21/09/2006
Pourquoi faire passer le TGV par Poitiers alors que par Châteauroux, c'est direct ?

Réponse  RFF 16/10/2006
Madame,

Le choix de desservir Limoges par Poitiers a été exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de son accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers.
Par ailleurs, le fait de rattacher le Limousin au futur axe européen à grande vitesse que constituera la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Sud Europe Atlantique est financièrement la solution la plus avantageuse puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux qui, pour des performances similaires (Paris-Limoges en 2 heures), impliquerait un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€.

Le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour Châteauroux. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°692 de : PALOMAR Félix-  36330 LE POINCONNET - le 21/09/2006
Pourquoi passer par Poitiers au lieu de passer par Châteauroux ?

Réponse  RFF 13/10/2006
Monsieur,

Le choix de desservir Limoges par Poitiers a été exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de son accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers.
Par ailleurs, le fait de rattacher le Limousin au futur axe européen à grande vitesse que constituera la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Sud Europe Atlantique est financièrement la solution la plus avantageuse, puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux qui, pour des performances similaires (Paris-Limoges en 2 heures), impliquerait un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€.

Le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour Châteauroux. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°689 de : HUMBERT André-  23380 GLENIC - le 21/09/2006
Pourquoi gagner 45 minutes sur le trajet Limoges - Paris via Poitiers, alors que la grande majorité de la population perdra ce temps pour rejoindre les gares desservies ?

Réponse  RFF 13/10/2006
Monsieur,

L’arrivée de la grande vitesse dans une gare est l’occasion de repenser son accessibilité.
Repenser l’accès à une gare et prendre en compte les questions d’intermodalité est un processus qui fait appel à de nombreux partenaires. Au delà de Réseau ferré de France et de la SNCF, ce sont les collectivités locales, les autorités organisatrices des transports (Régions, Départements, Agglomérations) mais également les usagers et l’ensemble des professionnels liés au transport (exploitants urbains, interurbains, taxis…) qui sont les initiateurs et les moteurs de la réflexion. Celle-ci portera sur l’accessibilité mais également sur les possibilités de stationnement, l’adéquation des horaires, la proximité des points d’arrêts, la signalétique, etc.
Il faut souligner que Limoges dispose déjà d’un centre intermodal (CIEL) moderne et performant, qui est la garantie d’une connexion avec les différents réseaux de transports collectifs (transports urbains et interurbains) et qui bénéficie d’une bonne accessibilité. Poitiers, pour sa part, est en train de réaliser un aménagement similaire afin d’améliorer les complémentarités entre les différents moyens de transport.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°679 de : AUBRETON Jean-Pierre-  23000 GUERET - le 21/09/2006
Où est l'intérêt de faire 149 kms de plus pour gagner 30 minutes ?

Réponse  RFF 02/11/2006
Monsieur,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour le Centre. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Le choix de desservir par une LGV Limoges, via Poitiers, répond à un besoin exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de leur accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers. Ainsi, Limoges serait à moins de deux heures de Paris comme l’est déjà aujourd’hui Châteauroux : soit un gain de temps de 50 minutes à une heure.
Par ailleurs, le fait de rattacher le Limousin au futur axe européen à grande vitesse que constituera la LGV Sud Europe Atlantique est financièrement la solution la plus avantageuse puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux qui, pour des performances similaires (Paris-Limoges en 2 heures), impliquerait un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€, soit 1 milliard d’€ de plus que pour la LGV Poitiers-Limoges et ce sans apporter d’avantages supplémentaires au Limousin.

Au delà des gains de temps que pourra procurer ce nouvel itinéraire (de l’ordre de 20 minutes pour les habitants de Guéret et de l’ordre de 25 minutes pour ceux d’Aubusson), le projet de LGV Poitiers-Limoges permettra à la Creuse de bénéficier de nouvelles possibilités d’accéder à Paris. Il y aura complémentarité avec l’offre depuis la Souterraine, grâce aux 10 allers-retours envisagés sur Paris depuis Limoges. A noter que, dans le cadre du projet de TGV pendulaire, la Creuse ne bénéficiait que d’un seul arrêt du train pendulaire à la Souterraine.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°669 de : GILBERT Jean-Jacques-  36000 CHATEAUROUX - le 19/09/2006
Poitiers étant déjà desservie par la LGV, avez-vous dans ce débat pris en compte la solution de LGV Paris-Orléans-Châteauroux-Limoges-Toulouse-Barcelone qui est un axe majeur ?

Réponse  RFF 13/10/2006
Monsieur,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour le Centre. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Quant à la réalisation d’une LGV Paris-Limoges-Toulouse, elle impliquerait un investissement de l’ordre de 8 milliards d’€, ce qui, dans le contexte économique actuel, s’avère difficilement réalisable. De plus, Toulouse et la Région Midi-Pyrénées ont choisi récemment de se connecter à la LGV Sud Europe Atlantique, à Bordeaux, pour accéder à Paris. Ainsi, Toulouse ne sera plus, via Bordeaux, qu’à 3h10 de Paris et la quasi totalité des voyageurs empruntera alors cet itinéraire. Dans ce contexte, la réalisation d’une LGV Paris-Toulouse par Limoges n’est donc plus envisageable.
Réseau ferré de France propose, grâce à la réalisation de la LGV Poitiers-Limoges, de desservir le Limousin par la grande vitesse en le connectant lui aussi à la LGV Sud Europe Atlantique. Cette solution permet de tirer parti des avantages apportés par cette infrastructure en cours de réalisation. Ce qui permet in fine de proposer un projet à un coût réaliste et finançable (entre 1,15 et 1,3 milliard d’€).
Ce projet permet ainsi à l’ensemble du Limousin :
• d’améliorer son accessibilité depuis Paris et l’Île-de-France,
• de renforcer les relations entre Poitiers et Limoges,
• d’accompagner l’ouverture sur la façade atlantique,
• d’accéder directement au réseau à grande vitesse national et européen.
Telles sont les raisons qui incitent Réseau ferré de France à privilégier la réalisation d’une LGV entre Poitiers et Limoges.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°668 de : EYMAR Henri-  87000 LIMOGES - le 19/09/2006
Pourquoi de tels travaux et tant d'argent pour si peu de temps gagné sur 100 kms ?
Que fait-on des personnes vivant autour de l'axe d'Argenton Sur Creuse-Châteauroux-Issoudun-Vierzon..
Il leur restera une ligne devenue l'omnibus "Paris-Toulouse" ?

Réponse  RFF 02/11/2006
Monsieur,

Le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des transports le 22 mai 2006.
Dans l’état actuel de la législation, il est de la compétence de la SNCF (Grandes Lignes) et de la Région Centre (TER) de définir les dessertes futures sur la ligne actuelle Paris-Limoges-Toulouse. Toutefois, Réseau ferré de France est conscient que la création d’une LGV desservant Limoges, qu’elle passe par Poitiers ou Châteauroux, modifiera les services existants sur la ligne actuelle Paris-Limoges-Toulouse et impliquera la recherche de nouveaux dispositifs pour la desserte de l’Indre. La mise en œuvre d’un service performant (fréquence, cadencement, confort, positionnement horaire...) sur l’actuelle ligne Paris-Limoges-Toulouse, complémentaire de l’offre de la LGV Poitiers-Limoges, est à étudier, dès à présent, par l’ensemble des partenaires concernés, en relation avec la nécessité de procéder au renouvellement des matériels Corail et Téoz à l’horizon 2016.
Parallèlement, il convient de noter que la mise en service d’une LGV n’implique pas un appauvrissement systématique des dessertes sur les lignes existantes, comme l’illustre le service Aqualys mis en œuvre par la Région Centre sur les relations Tours-Blois-Orléans-Paris. Ce service propose une desserte fine des villes situées sur la ligne classique Tours-Orléans-Paris qui vient compléter l’offre TGV entre Tours et Paris.

Concernant, la desserte de l’Indre par la Grande Vitesse, Réseau ferré de France a étudié cette possibilité au travers de la proposition portée par l’Association TGV Berry-Limousin-Midi Pyrénées. La liaison Paris-Châteauroux considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’euros, consiste à utiliser pour partie la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au sud d’Issoudun, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux.
En première approche, Réseau ferré de France estime que cette première phase impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’euros, soit 1 milliard d’€ de plus que pour la LGV Poitiers-Limoges et ce sans apporter d’avantages supplémentaires au Limousin.
En plus de ce surcoût de 1 milliard d’euros de cette 1ère phase par rapport au projet de LGV Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), un tel projet :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade Atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.
Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant de l’investissement, Réseau ferré de France a donc décidé de ne pas poursuivre l’étude d’un tel projet.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°666 de : SIMONET Claudine-  36000 CHATEAUROUX - le 19/09/2006
Depuis quand le plus court chemin d'un point à un autre n'est-il plus la ligne droite ?

Réponse  RFF 13/10/2006
Madame,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour le Centre. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

L’accroissement de la mobilité des Français s’accompagne d’une volonté de voir diminuer le temps global de trajet, le succès du TGV depuis 25 ans confirme chaque jour cette tendance.
Réseau ferré de France a recherché le moyen de relier le plus rapidement possible Limoges et le Limousin à Paris et à l’Ile de France en essayant de réaliser, notamment pour des raisons financières, le moins de ligne nouvelle possible.
Ceci nous a amené à emprunter le réseau de LGV déjà existant ou en cours de réalisation. Ainsi, le fait de passer par Poitiers (LGV Sud Europe Atlantique) permet de relier Paris à Limoges en 2 heures en ne créant, au plus, que 125 km de ligne nouvelle. Aucune autre solution ne permet une telle performance. Si une telle solution implique un trajet plus long en terme de kilomètres (440 à 480 km selon les options, contre 400 km par Châteauroux, soit une augmentation de l’ordre de 10 à 20 %), elle permet de réduire le temps de trajet de près de 30 %. En cela, la LGV Poitiers-Limoges répond au besoin de mobilité des habitants du Limousin tout en leur assurant le temps de trajet vers Paris le plus court possible.
Avec le projet de LGV Poitiers-Limoges, les habitants de Limoges bénéficieront d’un temps d’accès sur Paris équivalent à celui dont disposent aujourd’hui les Castelroussins.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°665 de : DUDAN Jacques-  36000 CHATEAUROUX - le 19/09/2006
Pourquoi ce projet de LGV ne prend-il pas en compte d'autres tracés possibles pour "désenclaver" la région Centre, et en particulier la ligne TGV Paris-Orléans-Limoges-Toulouse (projet "TGV CAPITOLE") ?

Réponse  RFF 13/10/2006
Monsieur,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour le Centre. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Quant à la desserte de Châteauroux par une ligne nouvelle à grande vitesse passant par Châteauroux et Limoges, dite TGV Capitole, elle a été analysée par Réseau ferré de France.
Cette possibilité, considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris, pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’euros, consiste à utiliser pour partie la LGV Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au sud d’Issoudun, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux.
En première approche, Réseau ferré de France estime que cette première phase impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’euros.
En plus de ce surcoût de plus de 1 milliard d’euros par rapport au projet de LGV Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), un tel projet :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.
Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant de l’investissement, Réseau ferré de France a décidé de ne pas poursuivre l’étude d’un tel projet.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°648 de : VAUR Sabine-  19 400 Monceaux Sur Dordogne - le 15/09/2006
Pourquoi parler de ce projet Poitiers-Limoges seulement maintenant ?

Réponse  RFF 02/11/2006
Madame,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges, dans sa forme actuelle, n’est pas une nouveauté puisque dans le cadre du Schéma Directeur de 1992, il lui avait été préféré le projet de Y renversé couplant le TGV Limousin et Auvergne. Les évolutions successives du contexte socio-économique ont amené à reprendre et étudier une liaison Poitiers-Limoges d’autant plus que le projet de Y renversé n’a pas connu de suite favorable. Parallèlement, les représentants du Limousin ont souhaité bénéficier d’une amélioration significative de leur accessibilité à l’Ile de France et voir se renforcer leurs relations avec la façade atlantique et Poitiers, afin de mettre Limoges à moins de deux heures de Paris.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées

Question n°647 de : KLEEFELD Suzanne-  87 570 Rilhac-Rancon - le 15/09/2006
Ces débats ont-ils lieu avec le souci d'aboutir à la réalisation de la ligne TGV ou seront-ils sans effet ?

Réponse  RFF 02/11/2006
Madame,

Un projet comme celui de la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges fait l’objet de différentes étapes décisionnelles qui ont une incidence sur sa poursuite et sa réalisation.
Le débat public a pour vocation d’éclairer le maître d’ouvrage sur la décision qu’il a à prendre. A la suite du débat, Réseau ferré de France peut être amené à poursuivre ou à modifier profondément son projet, comme cela a été le cas pour le projet CDG Express, pour lequel le débat public a permis de faire émerger une nouvelle solution que Réseau ferré de France a finalement retenue. Parfois, le maître d’ouvrage peut décider de ne pas poursuivre le projet.
Ensuite, les différentes phases d’études sont ponctuées d’étapes de validation (approbations ministérielles, décret de Déclaration d’Utilité Publique suite à une enquête publique...) qui sont nécessaires à la poursuite et à la concrétisation du projet.
Par ailleurs, les évolutions du contexte socio-économique du projet peuvent amener les partenaires financiers à suspendre ou reconsidérer sa réalisation.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées

Question n°629 de : ANOINE Jean-Marc-  87000 LIMOGES - le 14/09/2006
Le débat n'est-il pas déjà faussé quand on nous propose seulement un tronçon Limoges-Poitiers sinon rien ? Pourquoi ne parle-t-on déjà plus d'une ligne grande vitesse Limoges-Paris via Châteauroux, voire d'un tronçon Châteauroux-Paris à grande vitesse, (pour développer la région de Châteauroux )?

Réponse  RFF 02/11/2006
Monsieur,

Le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des transports le 22 mai 2006.
Concernant, la desserte de l’Indre par la Grande Vitesse, Réseau ferré de France a étudié cette possibilité au travers de la proposition portée par l’Association TGV Berry-Limousin-Midi Pyrénées. La liaison Paris-Châteauroux considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’euros, consiste à utiliser pour partie la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au sud d’Issoudun, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux.
En première approche, Réseau ferré de France estime que cette première phase impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’euros, soit 1 milliard d’€ de plus que pour la LGV Poitiers-Limoges et ce sans apporter d’avantages supplémentaires au Limousin.
En plus de ce surcoût de 1 milliard d’euros de cette 1ère phase par rapport au projet de LGV Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), un tel projet :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade Atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.
Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant de l’investissement, Réseau ferré de France a donc décidé de ne pas poursuivre l’étude d’un tel projet.


Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées

Question n°626 de : MENARD Olivier - le 14/09/2006
Lors des réunions sur la lgv Atlantique, RFF a présenté des cartes vielles de plus de 20 ans sur lesquelles ne figuraient presque aucune construction.
- RFF pourra-t-elle présenter cette fois-ci des cartes actualisées ?
Je n'ai pas été convaincu par le choix de ne pas se concentrer sur l'amélioration de la ligne actuelle.
- Pourriez-vous publier (ou me communiquer) les études faites à ce sujet ?

Réponse  RFF 09/10/2006
Monsieur,

Dans le cadre des études, les fonds cartographiques utilisés sont ceux mis à disposition du public, notamment par l’IGN.
Concernant l’étude d’infrastructure et sa synthèse, celles-ci sont disponibles sur le site de la CPDP ou consultables sur place, dans ses locaux.

Quant à la ligne actuelle Poitiers-Limoges, elle continuera d’exister et verra son niveau de desserte et de fréquentation amélioré significativement dans les années à venir grâce à la modernisation actuellement en cours de réalisation, et dont la première phase sera mise en service pour la fin 2008.
Ce programme de modernisation permettra de gagner, à terme, près de 25 minutes (11 minutes en 1ère phase) et de multiplier par 2, puis par 3, le nombre d’allers-retours quotidiens entre Poitiers et Limoges (15 allers-retours envisagés à terme). Cette modernisation permettra une desserte fine et dense du territoire en reliant les bassins de vie de Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac ou Nantiat aux capitales régionales que sont Limoges et Poitiers.
Il s’agit là d’un projet régional qui offrira à Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac et Nantiat, des conditions d’accès optimum aux gares TGV de Limoges-Bénédictins et Poitiers. Il y a là un parfait exemple de la complémentarité et des synergies possibles entre les réseaux TER et TGV.
Cette modernisation et le projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges constituent donc deux opérations complémentaires et non concurrentes.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°624 de : MENARD Olivier - le 14/09/2006
Lors de la réunion du 6/9/6 à Poitiers, Monsieur De TREGLODE de RFF à présenté toutes les options comme s'appuyant sur la LGV Atlantique, et a affirmé que cette dernière sera construite.
Comment RFF peut-il affirmer cela alors que l'enquête d'utilité publique concernant cette ligne n'est pas commencée ? A quoi bon faire des débats publics si RFF n'en respecte pas les étapes ?


Réponse  RFF 11/10/2006
Monsieur,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Sud Europe Atlantique a fait l’objet d’un débat dit « préalable », de novembre 1995 à mars 1996, entre les acteurs politiques, socio-économiques et associatifs. Ce débat a permis la définition d’un cahier des charges concernant les fonctionnalités de cette LGV. Ce cahier des charges a été approuvé par décision ministérielle le 24 octobre 1996. Il a permis de poursuivre les études de ce projet.
La section Bordeaux-Angoulême a fait l’objet d’une enquête publique du 3 février 2005 au 16 mars 2005. Elle a été déclarée d’utilité publique le 20 juillet 2006, ce qui va permettre d’engager les opérations de travaux de cette ligne. Pour sa part, la section Angoulême-Tours a fait récemment l’objet d’une phase de consultation officielle des services de l’Etat, des élus, des acteurs socio-économiques et des associations représentatives d’intérêts concernés par le projet. Ceci constitue une étape clef des études d’Avant-Projet Sommaire. Une enquête publique sera organisée prochainement sur cette section Angoulême-Tours.
A l’instar de l’ensemble des projets qu’il pilote, Réseau ferré de France respecte les étapes d’élaboration du projet de LGV Sud Europe Atlantique, dans l’esprit du débat préalable qui a eu lieu en 1995-1996. Sans présager des résultats des conclusions à l’issue de l’enquête publique qui doit avoir lieu sur la section Tours-Angoulême, Réseau ferré de France considère que l’état d’avancement de ce projet de LGV laisse augurer un respect des délais de sa réalisation.
• Bordeaux-Angoulême dont la mise en service est prévue en 2013 ;
• Angoulême-Tours dont la mise en service pourrait se faire en 2016.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°623 de : FONTY Hugues - le 14/09/2006
Veut-on condamner avec ce projet, les chances de développement de l'Indre et du Massif Central ?
J'aimerai également savoir qui est à l'origine d'un tel projet ?
Est-ce si important pour la France que Poitiers soit à 45 mn de LImoges ?

Réponse  RFF 11/10/2006
Monsieur,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité, indispensable au développement économique de Châteauroux. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Le projet de LGV Poitiers-Limoges est une réponse aux souhaits de nombreux élus et représentants du monde socio-économique du Limousin de voir l’accessibilité de la région depuis Paris significativement améliorée et de pouvoir renforcer les liens entres les capitales régionales de Poitou-Charentes et du Limousin.
En permettant 10 allers-retours quotidiens entre Poitiers et Limoges en moins de 45 minutes, contre plus de deux heures aujourd’hui, ce projet de LGV va changer radicalement la manière de concevoir les échanges entre ces deux villes (leurs universités, leurs entreprises,...) qui regroupent près de 460.000 personnes, et ainsi leur donner une meilleure lisibilité au niveau national, voire européen.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°619 de : CHARBONIERAS Jean-Luc - le 14/09/2006
Ce projet est-il sérieux sachant que le projet d'une liaison rapide entre Limoges et Paris est "un serpent de mer" que l'on ressort de temps à autre aux citoyens ?

Réponse  RFF 02/11/2006
Monsieur,

Le choix de desservir par une Ligne à Grande Vitesse Limoges, via Poitiers, répond à un besoin exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de leur accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers et ainsi mettre Limoges à moins de deux heures de Paris comme l’est déjà aujourd’hui Châteauroux.
Les différentes analyses menées par Réseau ferré de France et les dizaines d’entretiens conduits au cours des études préparatoires au débat public auprès des principaux acteurs concernés par ce projet de LGV ont permis de définir les objectifs prioritaires suivants :
• améliorer l’accessibilité du Limousin avec Paris et l’Ile-de-France ;
• accéder directement au réseau à grande vitesse national et européen ;
• renforcer les relations entre Poitiers et Limoges ;
• accompagner l’ouverture du Limousin sur la façade atlantique.
Par ailleurs, le fait de rattacher le Limousin au futur axe européen à grande vitesse que constituera la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Sud Europe Atlantique est financièrement la solution la plus avantageuse puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux qui, pour des performances similaires (Paris-Limoges en 2 heures), impliquerait un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€. soit 1 milliard d’€ de plus que pour la LGV Poitiers-Limoges et ce sans apporter d’avantages supplémentaires au Limousin.
Le projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges est réaliste car s’intégrant dans un réseau en place ce qui réduit le niveau d’investissement nécessaire à sa réalisation.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées

Question n°617 de : COMPAIN Alfred-  86500 MONTMORILLON - le 14/09/2006
Qu'apportera cette ligne aux habitants de la Creuse et de l'Indre ?

Réponse  RFF 30/10/2006
Monsieur,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges-Toulouse et à la pérennité d’une desserte de qualité. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Au-delà des gains de temps que pourra procurer ce nouvel itinéraire (près d’une demi-heure pour les habitants d’Aubusson), le projet de LGV Poitiers-Limoges permettra à la Creuse de bénéficier de nouvelles possibilités d’accéder à Paris. Il y aura, grâce aux 10 allers-retours envisagés sur Paris depuis Limoges, complémentarité avec l’offre depuis la Souterraine.
Toutefois, Réseau ferré de France est conscient que la création d’une LGV desservant Limoges, qu’elle passe par Poitiers ou Châteauroux, modifiera les services existants sur la ligne actuelle Paris-Limoges-Toulouse et impliquera la recherche de nouveaux dispositifs pour la desserte de la Creuse et de l’Indre. La mise en œuvre d’un service performant et de qualité sur l’actuelle ligne Paris-Limoges-Toulouse, complémentaire de l’offre de la LGV Poitiers-Limoges, est cependant à étudier dès à présent par l’ensemble des partenaires concernés, en relation avec la nécessité de procéder au renouvellement des matériels Corail et Téoz à l’horizon 2015.
Par ailleurs, il convient de noter que la mise en service d’une LGV n’implique pas un appauvrissement systématique des dessertes sur la ligne Paris-Limoges, comme l’illustre la mise en œuvre du service Aqualys par la Région Centre sur les relations Tours-Blois-Orléans-Paris. Ce service propose actuellement une desserte fine des villes situées sur la ligne classique Tours-Orléans-Paris qui vient compléter l’offre TGV entre Tours et Paris.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°589 de : LAROCHE Marie-Laure-  87 000 Limoges - le 13/09/2006
Ce projet peut-il encore ne pas aboutir ?

Réponse  RFF 12/12/2006
Madame,

Dans les trois mois qui suivent la publication du compte-rendu de la Commission Particulière du Débat Public et du bilan de la Commission Nationale du Débat Public (rendus publics au plus tard deux mois après la fin du débat public) Réseau ferré de France, maître d’ouvrage, publiera au Journal Officiel les suites qu’il entend donner au projet.
Le débat public a pour vocation d’éclairer le maître d’ouvrage sur la décision qu’il a à prendre. Ainsi, à la suite du débat, Réseau ferré de France peut décider de poursuivre le projet ou il peut être amené à modifier profondément ce dernier comme cela fut le cas pour le projet CDG Express, pour lequel le débat public a permis de faire émerger une nouvelle solution que Réseau ferré de France a finalement retenue. Certains maîtres d’ouvrage ont été amenés à ne pas poursuivre leur projet
Ensuite, les différentes phases d’études seront ponctuées d’étapes de validation (approbations ministérielles, déclaration d’utilité publique... ) qui sont nécessaires à la poursuite et à la concrétisation du projet.
Réseau ferré de France mènera donc le projet à bien dans la mesure où l’ensemble des partenaires en assurera le financement puisque notre établissement public n’a pas vocation à assurer seul le financement d’une Ligne à Grande Vitesse.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°578 de : MATUSEWSKY Jérôme-  36 000 CHÂTEAUROUX - le 13/09/2006
Quel est l'intérêt de ce projet qui évite la ville de Châteauroux ?

Réponse  RFF 02/11/2006
Monsieur,

Le choix de desservir par une Ligne à Grande Vitesse Limoges, via Poitiers, répond à un besoin exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de leur accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers et ainsi mettre Limoges à moins de deux heures de Paris comme l’est déjà aujourd’hui Châteauroux.
Les différentes analyses menées par Réseau ferré de France et les dizaines d’entretiens conduits au cours des études préparatoires au débat public auprès des principaux acteurs concernés par ce projet de LGV ont permis de définir les objectifs prioritaires suivants :
• améliorer l’accessibilité du Limousin avec Paris et l’Ile-de-France ;
• accéder directement au réseau à grande vitesse national et européen ;
• renforcer les relations entre Poitiers et Limoges ;
• accompagner l’ouverture du Limousin sur la façade atlantique.
Par ailleurs, le fait de rattacher le Limousin au futur axe européen à grande vitesse que constituera la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Sud Europe Atlantique est financièrement la solution la plus avantageuse puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux qui, pour des performances similaires (Paris-Limoges en 2 heures), impliquerait un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€. soit 1 milliard d’€ de plus que pour la LGV Poitiers-Limoges et ce sans apporter d’avantages supplémentaires au Limousin.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées

Question n°572 de : Hubert Jean-Marie-  87 100 Limoges - le 13/09/2006
Pourquoi le projet POLT qui avait fait un consensus au niveau des régions concernées au profit de ce nouveau projet ?

Réponse  RFF 05/10/2006
Monsieur,

Le 18 décembre 2003, en comité interministériel d’aménagement et de développement du territoire (CIADT), le gouvernement a décidé de ne pas poursuivre le projet de TGV pendulaire Paris-Limoges-Toulouse pour deux raisons :
• la circulation de trains pendulaires, qui ne concernait que 4 allers-retours quotidiens Paris-Limoges, n’aurait pas permis un gain de temps suffisamment important notamment pour Châteauroux (8 minutes) et pour Limoges (16 minutes), en raison des bonnes caractéristiques générales de la ligne actuelle ;
• la gestion d’un parc spécifique et restreint de six rames pendulaires aurait entraîné des coûts d’exploitation et de maintenance trop lourds pour l’entreprise de transport et n’aurait pas permis un niveau suffisant de fiabilité.
En tout état de cause, le projet de ligne à grande vitesse (LGV) Poitiers-Limoges et le projet de TGV pendulaire sont deux projets différents, aux objectifs distincts, qui ne sont pas comparables.
Le projet de LGV Poitiers-Limoges s’inscrit dans un contexte général différent (mise en service de la LGV Tours-Bordeaux), qui prend en compte le choix de la région Midi-Pyrénées et de Toulouse de se connecter à l’axe Paris-Bordeaux pour accéder, par la grande vitesse, à l’Île-de-France. Ce projet, qui permettrait à 10 TGV (dans les deux sens) de relier Limoges à Paris en deux heures(1), ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité. Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des transports le 22 mai 2006.
(1) cas de l’option centre, avec arrêt à Poitiers

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°555 de : BRANT Jean -Claude-  23 300 Saint Maurice La Souterraine - le 12/09/2006
Quels sont les objectifs recherchés du projet de LGV Poitiers-Limoges ?

Réponse  RFF 11/10/2006
Monsieur,

Les différentes analyses menées par Réseau ferré de France et les dizaines d’entretiens conduits au cours des études préparatoires au débat public auprès des principaux acteurs concernés par ce projet de LGV ont permis de définir les objectifs prioritaires suivants :
• améliorer l’accessibilité du Limousin avec Paris et l’Île-de-France ;
• renforcer les relations entre Poitiers et Limoges ;
• accompagner l’ouverture du Limousin sur la façade atlantique ;
• accéder directement au réseau à grande vitesse national et européen.
Pour plus de précisions sur les objectifs du projet de LGV entre Poitiers et Limoges, nous vous invitons à vous reporter au premier chapitre du dossier du débat rédigé par Réseau ferré de France, disponible sur le site internet de la CPDP et dans ses locaux à Limoges.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°530 de : DISSOUBRAY Daniel-  23 000 Guéret - le 11/09/2006
Le kilométrage Limoges-Poitiers-Paris étant plus long que celui entre Limoges-Châteauroux et Paris, le coût des travaux étant nettement supérieur également, qui est à l'origine de ce projet ?

Réponse  RFF 09/10/2006
Monsieur,

Le choix de desservir Limoges par Poitiers a été exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de son accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers.
Le trajet actuel entre Paris et Limoges via Orléans est de 401 km. Celui de la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Paris-Limoges via Poitiers sera compris entre 440 et 480 kilomètres environ selon les options de passage, soit une augmentation de l’ordre de 10 à 20% du kilométrage. Parallèlement, le recours à la grande vitesse permettra, selon les options de passage, un gain de temps compris entre 50 à 60 minutes soit, par rapport au temps actuel de 2h50, un gain de l’ordre de 29% à 35%.
Par ailleurs, le fait de rattacher le Limousin au futur axe européen à grande vitesse que constituera la LGV Sud Europe Atlantique est financièrement la solution la plus avantageuse, puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux qui, pour des performances similaires (Paris-Limoges en 2 heures), impliquerait un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées

Question n°527 de : RABUSSIER Delphine-  36 300 Concremiers - le 11/09/2006
Pourquoi proposer une Ligne Poitiers-Limoges, alors qu'une ligne Limoges-Paris existe déjà ?

Réponse  RFF 02/11/2006
Madame,

Le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour le Centre. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Le choix de desservir Limoges par une Ligne à Grande Vitesse, via Poitiers, répond à un besoin exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de leur accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers et ainsi mettre Limoges à moins de deux heures de Paris comme l’est déjà aujourd’hui Châteauroux,
Concernant, la desserte de Limoges en TGV, par Châteauroux, Réseau ferré de France a étudié cette possibilité au travers de la proposition portée par l’Association TGV Berry-Limousin-Midi Pyrénées. La liaison Paris-Châteauroux considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’euros, consiste à utiliser pour partie la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au sud d’Issoudun, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux.
En première approche, Réseau ferré de France estime que cette première phase impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’euros, soit 1 milliard d’€ de plus que pour la LGV Poitiers-Limoges et ce sans apporter d’avantages supplémentaires au Limousin.
En plus de ce surcoût de 1 milliard d’euros de cette 1ère phase par rapport au projet de LGV Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), un tel projet :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade Atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.
Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant de l’investissement, Réseau ferré de France a donc décidé de ne pas poursuivre l’étude d’un tel projet.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°525 de : LE FLOHIC Nicolas-  36 250 Villers les ormes - le 11/09/2006
Quelle est la réelle opportunité du projet Poitiers-Limoges en terme économique alors qu'il existe une ligne directe et historique entre Paris et Limoges ?

Réponse  RFF 02/11/2006
Monsieur,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour Châteauroux. Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des transports le 22 mai 2006.
Concernant, la desserte de Châteauroux par la Grande Vitesse, Réseau ferré de France a étudié cette possibilité au travers de la proposition portée par l’Association TGV Berry-Limousin-Midi Pyrénées. La liaison Paris-Châteauroux considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’euros, consiste à utiliser pour partie la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au sud d’Issoudun, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux.
En première approche, Réseau ferré de France estime que cette première phase impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’euros, soit 1 milliard d’€ de plus que pour la LGV Poitiers-Limoges et ce sans apporter d’avantages supplémentaires au Limousin.
En plus de ce surcoût de 1 milliard d’euros de cette 1ère phase par rapport au projet de LGV Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), un tel projet :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade Atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.
Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant de l’investissement, Réseau ferré de France a donc décidé de ne pas poursuivre l’étude d’un tel projet.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°503 de : CARDOSO Philippe-  28 400 Nogent le Rotrou - le 09/09/2006
Y aura-t-il une ligne à grande vitesse entre Limoges et Brive ?

Réponse  RFF 20/11/2006
Monsieur,

La section de ligne existante Limoges-Brive-Cahors fait l’objet d’opérations de régénération de l’infrastructure, s’inscrivant dans le cadre de la modernisation de l’axe Paris-Orléans-Limoges. Réseau ferré de France continue d’investir fortement sur cette ligne en affectant, sur ses fonds propres, plus de 265 millions d’€ et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Dans le cadre du projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges, il n’a pas été envisagé de réaliser une ligne nouvelle entre Limoges et Brive. En effet, compte tenu de la topographie de la ligne, l’investissement à prévoir serait de l’ordre de 1,7 à 2,0 milliards d’€ pour les 100 km de ligne.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°502 de : CARPENTIER Jean-Claude-  23 160 SAINT-SEBASTIEN - le 09/09/2006
Pourquoi avoir abandonner le POLT pour donner la priorité à l'axe Poitiers-Limoges ?

Réponse  RFF 09/10/2006
Monsieur,

Le 18 décembre 2003, en Comité interministériel d’aménagement et de développement du territoire (CIADT), le gouvernement a décidé de ne pas poursuivre le projet de TGV pendulaire Paris-Limoges-Toulouse pour deux raisons :
• la circulation de trains pendulaires, qui ne concernait que 4 allers-retours quotidiens Paris-Limoges, n’aurait pas permis un gain de temps suffisamment important, notamment pour Châteauroux (8 minutes) et pour Limoges (16 minutes), en raison des bonnes caractéristiques générales de la ligne actuelle ;
• la gestion d’un parc spécifique et restreint de six rames pendulaires aurait entraîné des coûts d’exploitation et de maintenance trop lourds pour l’entreprise de transport et n’aurait pas permis un niveau suffisant de fiabilité.
En tout état de cause, le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges et le projet de TGV pendulaire sont deux projets différents, aux objectifs distincts, qui ne sont pas comparables.
Le projet de LGV Poitiers-Limoges s’inscrit dans un contexte général différent (mise en service de la LGV Tours-Bordeaux), qui prend en compte le choix de la Région Midi-Pyrénées et de Toulouse de se connecter à l’axe Paris-Bordeaux pour accéder, par la grande vitesse, à l’Île-de-France. Ce projet, qui permettrait à 10 TGV (dans les deux sens) de relier Limoges à Paris en deux heures, ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°499 de : VAN LEEUWEN Peter-  86 300 Valdivienne - le 09/09/2006
Est-ce que le projet n'est pas un projet politique, qui, dans un autre contexte ne serait pas à l'ordre du jour ?

Réponse  RFF 15/11/2006
Monsieur,

Le choix de desservir Limoges par Poitiers a été clairement exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de leur accessibilité à l’Ile de France, voir renforcées leurs relations avec la façade atlantique et Poitiers, et ainsi mettre Limoges à moins de deux heures de Paris, comme l’est déjà Châteauroux, par exemple.
Par ailleurs, il convient de noter que ce projet a été étudié dans une forme proche de celle qui est proposée actuellement au débat public, lors de la définition du Schéma Directeur du réseau à grande vitesse de 1992. Le projet que Réseau ferré de France présente aujourd’hui au débat public n’est donc pas un projet totalement nouveau.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°498 de : Rochaud Robert-  86 000 Poitiers - le 09/09/2006
Jusqu'en décembre 2003, le projet POLT était inscrit au CIADT. Le Plan de financement était bouclé entre tous les acteurs. Comment avoir l'assurance que ce projet n'est pas destiné uniquement à occuper les esprits et le temps, et qu'il ne constitue pas une formidable "esbrouffe " ?

Réponse  RFF 27/10/2006
Monsieur,

Un projet comme celui de la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges fait l’objet de différentes étapes décisionnelles.
Le débat public a pour vocation d’éclairer le maître d’ouvrage sur la décision qu’il a à prendre. A la suite du débat, Réseau ferré de France peut poursuivre le projet, l'abandonner ou le modifier profondément, comme cela a été le cas pour le projet CDG Express, pour lequel le débat public a permis de faire émerger une nouvelle solution que Réseau ferré de France a finalement retenue. Dans certains cas, le maître d’ouvrage peut aussi décider de ne pas donner suite au projet.
Si le projet est poursuivi, les différentes phases d’études sont ponctuées d’étapes de validation (approbations ministérielles, décret de Déclaration d’Utilité Publique en Conseil d’Etat suite à une enquête publique, etc.) qui sont nécessaires à la poursuite et à la concrétisation du projet.
Par ailleurs, les évolutions du contexte socio-économique du projet peuvent amener les financeurs à suspendre ou reconsidérer sa réalisation.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°485 de : Mesmin Thierry-  86 320 Persac - le 08/09/2006
Pourquoi une Ligne à Grande Vitesse (LGV) entre Poitiers et Limoges qui mettrait les deux villes à 45 minutes l'une de l'autre alors que la modernisation de la ligne TER telle qu'elle est prévu, porterait le temps de trajet à 1H00 soit seulement 15 minutes de plus ?

Réponse  RFF 04/10/2006
Monsieur,

En effet, la ligne TER actuelle Poitiers-Limoges verra son niveau de desserte et de fréquentation amélioré significativement dans les années à venir grâce à la modernisation de la ligne Poitiers-Limoges, actuellement en cours de réalisation. Mais nous tenons à apporter une correction au temps que vous mentionnez. Ce programme de modernisation permettra de gagner, à terme, près de 25 minutes et de porter le temps de trajet entre Poitiers et Limoges à 1h35 et non 1 heure comme vous l’écrivez.
Cette modernisation permettra également de multiplier par 2, puis par 3, le nombre d’allers-retours quotidiens entre Poitiers et Limoges (15 allers-retours envisagés à terme).
La différence de temps de parcours entre un TGV et un TER entre Poitiers et Limoges sera donc comprise entre 50 minutes et 1 heure (selon les options de passage de la LGV) et non 15 minutes.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°465 de : Martin André-  87100 Limoges - le 07/09/2006
Je suis bien sûr très favorable au projet de LGV Poitiers-Limoges (notamment l'option centrale) qui favorisera le développement du Centre-Ouest et en particulier du Limousin mais la ligne Paris -Limoges -Toulouse ,si utile pour les liaisons interégionales ,ne risque-t-elle pas -à terme-de s'étioler et de disparaître?

Réponse  RFF 27/10/2006
Monsieur,

Le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des transports le 22 mai 2006.
Pour ce qui est des dessertes futures sur la ligne actuelle Paris-Limoges-Toulouse, dans l’état actuel de la législation, il est de la compétence de la SNCF (Grandes Lignes) et des régions (TER) concernées par cet axe de les définir. Toutefois, RFF est conscient que la création d’une LGV desservant Limoges par Poitiers impliquera la recherche de nouveaux dispositifs pour la desserte de Châteauroux et de l’Indre, afin d’offrir un service adapté aux nouveaux besoins des usagers (fréquence, cadencement, confort, positionnement horaire...). A ce titre, il convient de noter que la mise en service d’une LGV n’implique pas un appauvrissement systématique des dessertes sur les lignes existantes, comme l’illustre le service Aqualys mis en œuvre par la Région Centre sur les relations Tours-Blois-Orléans-Paris. Ce service propose une desserte fine des villes situées sur la ligne classique Tours-Orléans-Paris qui vient compléter l’offre TGV entre Tours et Paris.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°458 de : PINARDON THEVET Lucette-  87510 NIEUL - le 06/09/2006
Limoges à 2h de Paris, mais à 1h de Brive à 1h de Châteauroux et à 2h de plus d'Orléans. Trouvez-vous que cela facilite l'accés, pour les étudiants, à l'université de Limoges, quand à Guéret, il vaut mieux prendre une voiture si on le peut ?

Réponse  RFF 27/10/2006
Madame,

Les universités de La Rochelle, Tours/Orléans, Poitiers et Limoges ont décidé d’œuvrer de concert dans les années à venir et il nous semble que le projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges, en rapprochant ces villes, participera au développement des relations et des échanges entre ces différentes universités.
Concernant les relations que vous indiquez, pour que les gains de temps permis par l’arrivée du TGV à Limoges bénéficient au plus grand nombre et connaissent la plus grande diffusion possible, le projet doit s’inscrire en synergie avec les services proposés par le TER et les autres moyens de transport en commun. Ceci suppose notamment de coordonner les fréquences et les horaires des différents types de transport ferroviaire au niveau de la gare de Limoges. Dans le cadre actuel de la réglementation, il revient aux autorités organisatrices de mettre en place de telles actions. A titre d’exemple, en matière de transports ferroviaires régionaux (TER), c’est au Conseil Régional du Limousin de déterminer comment ils souhaitent accompagner l’arrivée du TGV à Limoges.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°452 de : DES- HORTS Raoul-  87210 LE DORAT - le 06/09/2006
Quels seront les temps Limoges-Bordeaux selon les options ?

Réponse  RFF 27/10/2006
Monsieur,

Il n’est pas envisagé de desserte directe de Bordeaux à partir de Limoges. Une correspondance sera nécessaire à Poitiers.
Le temps de parcours sera compris entre 1h50 et 2H00 (selon les options de passage et avec une correspondance à Poitiers de 10 minutes).
• Limoges-Poitiers : 0h45 ou 0H35 ;
• Correspondance à Poitiers : 0h10 ;
• Poitiers-Bordeaux : 1h05.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°429 de : DE SAINT SERNIN Jacques-  87000 LIMOGES - le 06/09/2006
La finalité du projet est de gagner au maximum 1 heure sur Paris-Limoges. Cela vaut-il le coup ?
Ne faut-t-il pas continuer à consolider l'existant (respect des horaires par exemple)?

Réponse  RFF 27/10/2006
Monsieur,

Le choix de desservir Limoges par Poitiers a été exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de leur accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer leurs relations avec la façade atlantique et Poitiers et ainsi mettre Limoges à moins de deux heures de Paris comme l’est déjà Châteauroux.
Il convient de savoir qu’actuellement Lyon est à moins de deux heures de Paris, Marseille à trois heures, Tours à 1h05 et Lille à 1h00. Avec la LGV Est Reims sera à 50 mn de Paris et Strasbourg à 2h20. En 2013, Rennes sera à moins de 1h40 et Nantes à un peu plus de deux heures. Avec la mise en œuvre de la LGV sud Europe Atlantique, Poitiers sera à 1h15 de Paris et Bordeaux à 2h10. Par ailleurs, avec la LGV Bordeaux-Toulouse, Toulouse sera à 3h10 de Paris. Si Limoges veut être bien positionnée dans le concert des villes desservies par la grande vitesse dans les décennies à venir, le temps de 2 heures apparaît comme un objectif pertinent.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°421 de : GORCE Roger-  87 000 LIMOGES - le 06/09/2006
Pourquoi le Polt n'a pas été mis en oeuvre alors qu'il avait reçu l'approbation du gouvernement ?

Réponse  RFF 27/10/2006
Monsieur,

Le 18 décembre 2003, en comité interministériel d’aménagement et de développement du territoire (CIADT), le gouvernement a décidé de ne pas poursuivre le projet de TGV pendulaire Paris-Limoges-Toulouse pour deux raisons :
• la circulation de trains pendulaires, qui ne concernait que 4 allers-retours quotidiens Paris-Limoges, n’aurait pas permis un gain de temps suffisamment important, notamment pour Châteauroux (8 minutes) et pour Limoges (16 minutes), en raison des bonnes caractéristiques générales de la ligne actuelle ;
• la gestion d’un parc spécifique et restreint de six rames pendulaires aurait entraîné des coûts d’exploitation et de maintenance trop lourds pour l’entreprise de transport et n’aurait pas permis un niveau suffisant de fiabilité.
En tout état de cause, le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges et le projet de TGV pendulaire sont deux projets différents, aux objectifs distincts, qui ne sont pas comparables.
Le projet de LGV Poitiers-Limoges s’inscrit dans un contexte général différent (mise en service de la LGV Tours-Bordeaux), qui prend en compte le choix de la région Midi-Pyrénées et de Toulouse de se connecter à l’axe Paris-Bordeaux pour accéder, par la grande vitesse, à l’Île-de-France. Ce projet, qui permettrait à 10 TGV (dans les deux sens) de relier Limoges à Paris en deux heures, ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité. Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°419 de : SIRIEX Laurent-  87 000 Limoges - le 06/09/2006
Le projet du barreau Poitiers-Limoges (appelé aussi Y renversé) est-il le précursseur du projet LGV Poitiers-Limoges ?

Réponse  RFF 19/12/2006
Monsieur,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges, dans une forme très semblable à celle présentée aujourd’hui, avait été étudié par la SNCF, dans le cadre de la préparation du schéma directeur ferroviaire de 1992.
A l’époque, deux hypothèses avaient été envisagées pour desservir le Limousin par la grande vitesse :
• soit une ligne nouvelle à grande vitesse entre Poitiers et Limoges s’appuyant sur la future LGV Sud Europe Atlantique ;
• soit une amélioration des performances de la ligne existante Paris-Orléans-Limoges à travers des aménagements de la ligne (notamment au nord de Vierzon) et la construction de tronçons de LGV (à la sortie de Paris et au sud de Vierzon) : le projet appelé TGV Limousin.
Bien que la solution d’une LGV entre Poitiers et Limoges permettait, pour un coût plus réduit, une amélioration du temps de trajet d’une dizaine de minutes par rapport à la solution dite du TGV Limousin, c’est cette dernière solution qui a été retenue en 1991 par les pouvoirs publics, après consultation des collectivités territoriales. Ce choix était alors principalement justifié par la réalisation d’une branche commune avec le projet de TGV Auvergne (les deux projets étant alors communément associés sous l’expression de « Y renversé »).
L’abandon du projet de TGV Auvergne ainsi que les conclusions du rapport Rouvillois de 1996, réalisé sur demande du ministère en charge des transports de l’époque, concernant les perspectives de créations des lignes à grande vitesse, ont toutefois remis en cause l’intérêt du projet du TGV Limousin. C’est pourquoi ce projet n’a finalement pas été poursuivi.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°418 de : SIRIEX Laurent-  87 000 Limoges - le 06/09/2006
Le Projet pendulaire sur la ligne Paris-Limoges est-il responsable de la non réalisation actuelle de la ligne Poitiers-Limoges ?

Réponse  RFF 27/10/2006
Monsieur,

Le 18 décembre 2003, en comité interministériel d’aménagement et de développement du territoire (CIADT), le gouvernement a décidé de ne pas poursuivre le projet de TGV pendulaire Paris-Limoges-Toulouse pour deux raisons :
• la circulation de trains pendulaires, qui ne concernait que 4 allers-retours quotidiens Paris-Limoges, n’aurait pas permis un gain de temps suffisamment important, notamment pour Châteauroux (8 minutes) et pour Limoges (16 minutes), en raison des bonnes caractéristiques générales de la ligne actuelle ;
• la gestion d’un parc spécifique et restreint de six rames pendulaires aurait entraîné des coûts d’exploitation et de maintenance trop lourds pour l’entreprise de transport et n’aurait pas permis un niveau suffisant de fiabilité.
En tout état de cause, le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges et le projet de TGV pendulaire sont deux projets différents, aux objectifs distincts, qui ne sont pas comparables. Le projet de LGV Poitiers-Limoges s’inscrit dans un contexte général différent (mise en service de la LGV Tours-Bordeaux), qui prend en compte le choix de la région Midi-Pyrénées et de Toulouse de se connecter à l’axe Paris-Bordeaux pour accéder, par la grande vitesse, à l’Île-de-France. Ce projet, qui permettrait à 10 TGV (dans les deux sens) de relier Limoges à Paris en deux heures, ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité. Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Par ailleurs, la ligne actuelle Poitiers-Limoges fait actuellement l’objet d’importants travaux. Ce programme de modernisation permettra de gagner, à terme, près de 25 minutes (11 minutes en 1ère phase) et de multiplier par 2, puis par 3, le nombre d’allers-retours quotidiens entre Poitiers et Limoges (15 allers-retours envisagés à terme). Cette modernisation permettra une desserte fine et dense du territoire en reliant les bassins de vie de Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac ou Nantiat aux capitales régionales que sont Limoges et Poitiers. Il s’agit là d’un projet à l’échelle régionale qui offrira à Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac et Nantiat, des conditions d’accès optimum aux gares TGV de Limoges-Bénédictins et Poitiers.
Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°390 de : ROUSSELOT Edmond-  46130 BRETENOUX - le 05/09/2006
Pourquoi avoir abandonné le projet pendulaire entre Paris et Toulouse par Limoges ? Le coût réduit par rapport à la construction d'une ligne TGV, ce pendulaire désenclaverait le Centre, Brive, Tulle, Périgueux, Cahors..

Réponse  RFF 16/11/2006
Monsieur,

Le 18 décembre 2003, en comité interministériel d’aménagement et de développement du territoire (CIADT), le gouvernement a décidé de ne pas poursuivre le projet de TGV pendulaire Paris-Limoges-Toulouse pour deux raisons :
• la circulation de trains pendulaires, qui ne concernait que 4 allers-retours quotidiens Paris-Limoges, n’aurait pas permis un gain de temps suffisamment important, notamment pour Châteauroux (8 minutes) et pour Limoges (16 minutes), en raison des bonnes caractéristiques générales de la ligne actuelle ;
• la gestion d’un parc spécifique et restreint de six rames pendulaires aurait entraîné des coûts d’exploitation et de maintenance trop lourds pour l’entreprise de transport et n’aurait pas permis un niveau suffisant de fiabilité.
En tout état de cause, le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges et le projet de TGV pendulaire sont deux projets différents, aux objectifs distincts, qui ne sont pas comparables.
Le projet de LGV Poitiers-Limoges s’inscrit dans un contexte général différent (mise en service de la LGV Tours-Bordeaux), qui prend en compte le choix de la Région Midi-Pyrénées et de Toulouse de se connecter à l’axe Paris-Bordeaux pour accéder, par la grande vitesse, à l’Île-de-France. Ce projet, qui permettrait à 10 TGV (dans les deux sens) de relier Limoges à Paris en deux heures, ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité. Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°371 de : LONGEIN Geoffroy-  36200 LE PECHEREAU - le 04/09/2006
Le projet POLT permettant de désenclaver plusieurs régions est-il définitivement abandonné, quelles améliorations sont prévues sur cette ligne ?

Réponse  RFF 27/10/2006
Monsieur,

Le 18 décembre 2003, en comité interministériel d’aménagement et de développement du territoire (CIADT), le gouvernement a décidé de ne pas poursuivre le projet de TGV pendulaire Paris-Limoges-Toulouse pour deux raisons :
• la circulation de trains pendulaires, qui ne concernait que 4 allers-retours quotidiens Paris-Limoges, n’aurait pas permis un gain de temps suffisamment important, notamment pour Châteauroux (8 minutes) et pour Limoges (16 minutes), en raison des bonnes caractéristiques générales de la ligne actuelle ;
• la gestion d’un parc spécifique et restreint de six rames pendulaires aurait entraîné des coûts d’exploitation et de maintenance trop lourds pour l’entreprise de transport et n’aurait pas permis un niveau suffisant de fiabilité.
En tout état de cause, le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges et le projet de TGV pendulaire sont deux projets différents, aux objectifs distincts, qui ne sont pas comparables.
Le projet de LGV Poitiers-Limoges s’inscrit dans un contexte général différent (mise en service de la LGV Tours-Bordeaux), qui prend en compte le choix de la région Midi-Pyrénées et de Toulouse de se connecter à l’axe Paris-Bordeaux pour accéder, par la grande vitesse, à l’Île-de-France. Ce projet, qui permettrait à 10 TGV (dans les deux sens) de relier Limoges à Paris en deux heures, ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité. Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros sur des opérations de régénérations au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°370 de : LONGEIN Geoffroy-  36200 LE PECHEREAU - le 04/09/2006
Quel gain de temps peuvent espérer les voyageurs de Limoges vers Toulouse avec chacune des 3 options ?

Réponse  RFF 27/10/2006
Monsieur,

Utiliser la Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges pour se rendre de Limoges à Toulouse ne nous semble pas être la meilleure solution. Le temps de trajet serait de l’ordre de 3 à 3h15, contre 3h07 actuellement dans le meilleur des cas sur la ligne classique.
Ce temps ne devrait subir, dans les années à venir, que de légères variations, étant donné qu’il n’est pas prévu d’aménagement de l’infrastructure entre Limoges et Toulouse.
Toutefois, Réseau ferré de France a investi au cours des trois dernières années sur cette section de la ligne Paris-Limoges-Toulouse, notamment entre Masseret et Brive (78 millions d’euros) pour la régénération de la voie, sur le viaduc de Lamothe près de Souillac (13 millions d’euros) pour le remplacement du tablier et entre Anglars-Nozac et Saint-Clair (15 millions d’euros) pour la rénovation d’une voie ; soit près de 106 millions d’euros au total. Selon les besoins, Réseau ferré de France continuera de moderniser cette ligne dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°362 de : DEMARET Jacques-  19360 MALEMORT SUR CORREZE - le 04/09/2006
Dans les années 1990, la SNCF avait proposé un projet similaire qui a été unanimement rejeté par les personnalités politiques qui le défendent aujourd'hui . Pourquoi ce revirement et ce nouveau projet pour 2016 au mieux, n'est-il pas obligatoire ?
Pourquoi avoir abandonné le projet avancé du TGV pendulaire qui était au moins une solution d'attente mais satisfaisante à un projet futur à priori utopique ?

Réponse  RFF 27/10/2006
Monsieur,

Le projet, dans sa forme actuelle n’est pas une nouveauté puisque dans le cadre du Schéma Directeur de 1992, il lui avait été préféré le projet de Y renversé couplant le TGV Limousin et Auvergne. Les évolutions successives du contexte socio-économique ont amené à reprendre et étudier une liaison Poitiers-Limoges d’autant plus que le projet de Y renversé n’a pas connu de suite favorable et que les représentants du Limousin ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de leur accessibilité à l’Ile de France, voir se renforcer leurs relations avec la façade atlantique et Poitiers et mettre ainsi Limoges à moins de deux heures de Paris.
Le projet de LGV Poitiers-Limoges s’inscrit dans un contexte général différent (mise en service de la LGV Tours-Bordeaux), qui prend en compte le choix de la Région Midi-Pyrénées et de Toulouse de se connecter à l’axe Paris-Bordeaux pour accéder, par la grande vitesse, à l’Île-de-France.
Concernant le TGV pendulaire, le 18 décembre 2003, en comité interministériel d’aménagement et de développement du territoire (CIADT), le gouvernement a décidé de ne pas poursuivre ce projet pour deux raisons :
• la circulation de trains pendulaires, qui ne concernait que 4 allers-retours quotidiens Paris-Limoges, n’aurait pas permis un gain de temps suffisamment important, notamment pour Châteauroux (8 minutes) et pour Limoges (16 minutes), en raison des bonnes caractéristiques générales de la ligne actuelle ;
• la gestion d’un parc spécifique et restreint de six rames pendulaires aurait entraîné des coûts d’exploitation et de maintenance trop lourds pour l’entreprise de transport et n’aurait pas permis un niveau suffisant de fiabilité.
En tout état de cause, le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges et le projet de TGV pendulaire sont deux projets différents, aux objectifs distincts, qui ne sont pas comparables.
Le projet, qui permettrait à 10 TGV (dans les deux sens) de relier Limoges à Paris en deux heures, ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité. Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°361 de : DIOT Jacques-  23300 LA SOUTERRAINE - le 04/09/2006
Pourquoi le projet de liaison à grande vitesse entre Paris Limoges et Toulouse, par Châteauroux et Vierzon semble-t-il avoir été abandonné au profit de cette liaison Poitiers Limoges ?

Réponse  RFF 09/10/2006
Monsieur,

La réalisation d’une Ligne à Grande Vitesse (LGV) Paris-Limoges-Toulouse impliquerait un investissement de l’ordre de 8 milliards d’€, ce qui, dans le contexte économique actuel, s’avère difficilement réalisable. De plus, Toulouse et la Région Midi-Pyrénées ont choisi récemment de se connecter à la LGV Sud Europe Atlantique à Bordeaux, pour accéder à Paris. Ainsi, Toulouse ne sera plus, via Bordeaux, qu’à 3h10 de Paris et la quasi totalité des voyageurs empruntera alors cet itinéraire. La réalisation d’une LGV Paris-Toulouse par Limoges n’a donc plus de raison d’être.
Réseau ferré de France propose de desservir le Limousin par la grande vitesse en le connectant lui aussi à la LGV Sud Europe Atlantique, profitant ainsi des infrastructures en cours de réalisation, ce qui permet d’avoir un projet à un coût réaliste et finançable (entre 1,15 et 1,3 milliard d’€).

Ce projet permet ainsi à l’ensemble du Limousin :
• d’améliorer son accessibilité depuis Paris et l’Île-de-France ;
• de renforcer les relations entre Poitiers et Limoges ;
• d’accompagner l’ouverture sur la façade atlantique ;
• d’accéder directement au réseau à grande vitesse national et européen.
Telles sont les raisons qui font que Réseau ferré de France privilégie la réalisation d’une LGV entre Poitiers et Limoges.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°360 de : MAUCHOFFE  Bernard et Evelyne-  36000 CHATEAUROUX - le 04/09/2006
Comment RFF peut-il se permettre d'inclure le département de l'indre (partie sud) dans la liste des utilisateurs potentiellements concernés alors que l'accés à Poitiers ou à Limoges demande de toute manière (train ou voiture) entre 50 minutes et 1 heure complète ?

Réponse  RFF 27/10/2006
Madame, Monsieur,

L'extrêmité sud-ouest de l’Indre fait partie du Centre-Ouest. Ce territoire, qui ne correspond pas à une entité géographique et administrative précise, présente une certaine homogénéité dans ses dynamiques de déplacements et d'organisation territoriale, ainsi que dans ses caractéristiques démographiques et économiques. Cela ne signifie pas que les habitants de l'Indre doivent prendre le TGV à Limoges. Pour la majeure partie d'entre eux, il sera toujours plus pertinent d'emprunter la ligne actuelle Châteauroux-Paris.
Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour Châteauroux et le sud de l’Indre. Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des transports le 22 mai 2006.
Réseau ferré de France est conscient que la création d’une LGV desservant Limoges, qu’elle passe par Poitiers ou Châteauroux, modifiera les services existants sur la ligne actuelle Paris-Limoges-Toulouse et impliquera la recherche de nouveaux dispositifs pour la desserte des villes de l’Indre. La mise en œuvre d’un service performant (fréquence, cadencement, confort, positionnement horaire...) sur l’actuelle ligne Paris-Limoges-Toulouse, complémentaire de l’offre de la LGV Poitiers-Limoges, est à étudier, dès à présent, par l’ensemble des partenaires concernés, en relation avec la nécessité de procéder au renouvellement des matériels Corail et Téoz à l’horizon 2016.
Parallèlement, l’expérience montre que la mise en service d’une LGV, si ses effets sont bien anticipés, n’engendre pas un appauvrissement des dessertes sur les lignes existantes.

Nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°359 de : PITELET Thierry-  36000 CHATEAUROUX - le 04/09/2006
Au vu des trois trajets proposés, en quoi sommes nous concernés dans la région de l'Indre habitant Châteauroux ?

Réponse  RFF 27/10/2006
Monsieur,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour Châteauroux. Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des transports le 22 mai 2006.
Réseau ferré de France est conscient que la création d’une Ligne à Grande Vitesse (LGV) desservant Limoges, qu’elle passe par Poitiers ou Châteauroux, modifiera les services existants sur la ligne actuelle Paris-Limoges-Toulouse et impliquera la recherche de nouveaux dispositifs pour la desserte des villes de l’Indre en relation avec la nécessité de procéder, à l’horizon de la mise en service du projet, au renouvellement du matériel Corail actuel.
Par ailleurs, il convient de noter que la mise en service d’une LGV n’implique pas un appauvrissement systématique des dessertes sur la ligne Paris-Limoges, comme l’illustre la mise en œuvre du service Aqualys par la Région Centre sur les relations Tours-Blois-Orléans-Paris. Ce service propose actuellement une desserte fine des villes situées sur la ligne classique Tours-Orléans-Paris qui vient compléter l’offre TGV entre Tours et Paris.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°354 de : LEROY Fabrice-  24750 BOULAZAC - le 04/09/2006
Que deviendront Périgueux et le Périgord, coincés et enclavés dans le triangle Poitiers-Bordeaux Brive ? seront-ils sacrifiés au nom de la raison d'état ou de la rentabilité financière ?

Réponse  RFF 17/11/2006
Monsieur,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges est un projet qui améliore l’accessibilité de l’ensemble du Limousin aux métropoles et régions desservies par la grande vitesse ferroviaire, notamment l’Ile-de-France. De plus, grâce au réseau TER, ce projet va au-delà des frontières du Limousin en améliorant significativement l’accessibilité de Périgueux, Rodez et Aurillac.

Périgueux et le nord de la Dordogne bénéficieront d’un gain de temps de l’ordre de 1 heure, généré par la LGV Poitiers-Limoges.


Situation au 26 octobre 2006Meilleurs temps
Périgueux- Paris (via Limoges)4h04
Périgueux - Paris (via Bordeaux)4h33



Situation de projet (via Poitiers)Temps envisageable
Périgueux - Limoges0h57
Correspondance à Limoges0h10
Limoges - Paris2h00
Trajet total3h07


Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°353 de : BOUDON Olivier-  87200 ST JUNIEN - le 04/09/2006
Y-a-t-il une interconnexion de prévue entre la LGV Poitiers-Limoges et la LGV PACA ?

Réponse  RFF 27/10/2006
Monsieur,

Les projets de Lignes à Grande Vitesse (LGV) PACA et Poitiers-Limoges sont deux projets distincts et aucune interconnexion n'est prévue entre les LGV PACA et Poitiers-Limoges.
Le projet de ligne nouvelle entre Marseille et Nice a fait l’objet d’un débat public en 2005. Sa mise en service pourrait avoir lieu à l’horizon 2020. Quant au projet de LGV Poitiers-Limoges, il est actuellement soumis au débat public, et c’est seulement à l’issue de celui-ci que Réseau ferré de France décidera ou non de poursuivre le projet.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°352 de : DE BROBEQUE Suzanne-  19230 TROCHE - le 04/09/2006
Pourquoi n'avoir pas été jusqu'à la construction du TGV pendulaire Paris Orléans Châteauroux Limoges Brive Toulouse, qui était chiffré et pour lequel la SNCF avait donné son accord ?
Poitiers Limoges ne sert à rien pour désenclaver la Haute-Vienne et la Corrèze.

Réponse  RFF 27/10/2006
Madame,

Le 18 décembre 2003, en comité interministériel d’aménagement et de développement du territoire (CIADT), le gouvernement a décidé de ne pas poursuivre le projet de TGV pendulaire Paris-Limoges-Toulouse pour deux raisons :
• la circulation de trains pendulaires, qui ne concernait que 4 allers-retours quotidiens Paris-Limoges, n’aurait pas permis un gain de temps suffisamment important, notamment pour Châteauroux (8 minutes) et pour Limoges (16 minutes), en raison des bonnes caractéristiques générales de la ligne actuelle ;
• la gestion d’un parc spécifique et restreint de six rames pendulaires aurait entraîné des coûts d’exploitation et de maintenance trop lourds pour l’entreprise de transport et n’aurait pas permis un niveau suffisant de fiabilité.
En tout état de cause, le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges et le projet de TGV pendulaire sont deux projets différents, aux objectifs distincts, qui ne sont pas comparables.
Le projet de LGV Poitiers-Limoges s’inscrit dans un contexte général différent (mise en service de la LGV Tours-Bordeaux), qui prend en compte le choix de la région Midi-Pyrénées et de Toulouse de se connecter à l’axe Paris-Bordeaux pour accéder, par la grande vitesse, à l’Île-de-France. Ce projet, qui permettrait à 10 TGV (dans les deux sens) de relier Limoges à Paris en deux heures, ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité. Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.
1) cas de l’option centre, avec arrêt à Poitiers

Question n°347 de : CLEMANDOT François-  23000 ST FEYRE - le 04/09/2006
Pourquoi avoir abandonné le programme POLT, moins onéreux, ayant la faveur des élus et des populations au bénéfice de ce projet aux retombées économiques plus aléatoires ?

Réponse  RFF 09/10/2006
Monsieur,

Le 18 décembre 2003, en Comité interministériel d’aménagement et de développement du territoire (CIADT), le gouvernement a décidé de ne pas poursuivre le projet de TGV pendulaire Paris-Limoges-Toulouse pour deux raisons :
• la circulation de trains pendulaires, qui ne concernait que 4 allers-retours quotidiens Paris-Limoges, n’aurait pas permis un gain de temps suffisamment important, notamment pour Châteauroux (8 minutes) et pour Limoges (16 minutes), en raison des bonnes caractéristiques générales de la ligne actuelle ;
• la gestion d’un parc spécifique et restreint de six rames pendulaires aurait entraîné des coûts d’exploitation et de maintenance trop lourds pour l’entreprise de transport et n’aurait pas permis un niveau suffisant de fiabilité.
En tout état de cause, le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges et le projet de TGV pendulaire sont deux projets différents, aux objectifs distincts, qui ne sont pas comparables.
Le projet de LGV Poitiers-Limoges s’inscrit dans un contexte général différent (mise en service de la LGV Tours-Bordeaux), qui prend en compte le choix de la Région Midi-Pyrénées et de Toulouse de se connecter à l’axe Paris-Bordeaux pour accéder, par la grande vitesse, à l’Île-de-France. Ce projet, qui permettrait à 10 TGV (dans les deux sens) de relier Limoges à Paris en deux heures(1), ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité. Pour sa part, Réseau ferré de France (RFF) a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

(1) cas de l’option centre, avec arrêt à Poitiers

Question n°345 de : AUTISSIER Jack-  36000 CHATEAUROUX - le 04/09/2006
Poitiers étant déjà desservi ne serait-il pas plus judicieux d'irriguer vraiment le centre (Cher, Indre, Allier, Creuse, Hte Vienne, Correze)? c'est une question de bon sens !

Réponse  RFF 27/10/2006
Monsieur,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour le Centre. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Le choix de desservir par une Ligne à Grande Vitesse Limoges, via Poitiers, a été exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de son accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers et ainsi mettre Limoges à moins de deux heures de Paris comme l’est aujourd’hui Châteauroux.
La desserte de la région Centre par une ligne nouvelle à grande vitesse passant par l’axe central, parallèle à la ligne Paris-Limoges-Toulouse, a été examinée par Réseau ferré de France. Cette possibilité consiste à utiliser pour partie la LGV Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au sud d’Issoudun, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait par la ligne actuelle à partir de Châteauroux. En première approche, Réseau ferré de France estime que cette solution impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’euros, soit 1 milliard d’€ de plus que pour la LGV Poitiers-Limoges et ce sans apporter d’avantages supplémentaires au Limousin.
Outre son coût nettement plus élevé, un tel projet :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Centre-Ouest sur la façade Atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.
Pour l’ensemble de ces raisons, Réseau ferré de France a considéré qu’une telle possibilité ne constituait pas un projet pertinent pour le désenclavement ferroviaire du Centre-Ouest et a décidé de ne pas en poursuivre l’étude.
Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°332 de : AURIAC Thierry-  87200 ST JUNIEN - le 04/09/2006
Quelle ineptie ! Pourquoi une ligne à grande vitesse Limoges-Poitiers ? Pourquoi n'a-t-on pas accepté de réaliser une ligne grande vitesse Paris-Toulouse via Limoges ?
J'ai honte de payer des impôts pour de telles bétises

Réponse  RFF 27/10/2006
Monsieur,

Le choix de desservir Limoges par Poitiers a été exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de son accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers et ainsi mettre Limoges à moins de deux heures de Paris comme l’est déjà aujourd’hui Châteauroux.
La réalisation d’une Ligne à Grande Vitesse (LGV) Paris-Limoges-Toulouse impliquerait un investissement de l’ordre de 8 milliards d’€, ce qui, dans le contexte économique actuel, s’avère difficilement réalisable. De plus, Toulouse et la Région Midi-Pyrénées ont récemment fait le choix de se connecter à la LGV Sud Europe Atlantique et au réseau national à grande vitesse par Bordeaux (LGV Bordeaux-Toulouse). Ainsi, Toulouse ne sera plus, via Bordeaux, qu’à 3h10 de Paris. Dans ce contexte, une LGV Paris-Limoges-Toulouse n’est plus d’actualité.
Réseau ferré de France propose donc, grâce à la réalisation de la LGV Poitiers-Limoges, de desservir le Limousin par la grande vitesse en le connectant lui aussi à la LGV Sud Europe Atlantique. Cette solution permet de tirer parti des avantages apportés par cette infrastructure en cours de réalisation. Ce qui permet in fine de proposer un projet à un coût réaliste et finançable (entre 1,15 et 1,3 milliard d’€). Ce projet permet ainsi à l’ensemble du Limousin :
• d’améliorer son accessibilité depuis Paris et l’Île-de-France,
• de renforcer les relations entre Poitiers et Limoges,
• d’accompagner l’ouverture sur la façade atlantique,
• d’accéder directement au réseau à grande vitesse national et européen.
Telles sont les raisons qui incitent Réseau ferré de France à privilégier la réalisation d’une Ligne à Grande Vitesse entre Poitiers et Limoges.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°323 de : CONTINSOUZAS Yvette-  19200 USSEL - le 04/09/2006
Lorsqu'on habite Ussel et que l'on souhaite se rendre à Paris ou inversement, quel est l'intérêt du TGV Paris-Poitiers-Limoges ?
1- ou bien une correspondance existera à Limoges pour Ussel à l'arrivée de ce TGV, mais ce sera une solution coûteuse pour l'usager le trajet étant bien plus long,
2- ou l'on revient au train pendulaire Paris-Châteauroux-LImoges projet abandonné.

Réponse  RFF 27/10/2006
Madame,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges améliorera significativement la desserte d’Ussel.
Actuellement, le meilleur temps de parcours entre Ussel et Paris est de 4h58. Sur la base d’un temps de trajet en TER de Ussel à Limoges de 1h45 avec une correspondance de 10 minutes en gare de Limoges et un trajet Limoges-Paris de 2h00 en TGV, le temps d’un Ussel-Limoges serait, à la mise en service du projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges, de l’ordre de 3h55 ; soit un gain de temps de l’ordre de 1 heure par rapport à la situation actuelle.
Pour que les gains de temps permis par l’arrivée du TGV à Limoges, Brive et même Cahors bénéficient au plus grand nombre et connaissent la plus grande diffusion possible, le projet doit s’inscrire en synergie avec les services proposés par le TER et tous les autres moyens de transport en commun. Ceci suppose notamment de coordonner les fréquences et les horaires du transport ferroviaire au niveau de la gare de Limoges pour faciliter les correspondances avec Ussel. En tant qu’autorité organisatrice des transports ferroviaires régionaux (TER), c’est au Conseil Régional du Limousin de déterminer comment il souhaite accompagner l’arrivée du TGV dans sa région.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°315 de : DUVAL Alain-  86000 POITIERS - le 04/09/2006
Pourquoi Poitiers-Limoges, au lieu de Poitiers-Châteauroux, ou Tours-Limoges ? Les raisons de ce choix ? Qu'est-il prévu au-delà de Limoges ? Nos 2 gros problèmes : aller vers Lyon, aller vers Toulouse ? Résolvez vous l'un des deux problèmes ?

Réponse  RFF 27/10/2006
Monsieur,

Une Ligne à Grande à Vitesse (LGV) Poitiers-Châteauroux ou une LGV Tours-Châteauroux-Limoges ne permettraient pas de répondre aux objectifs du projet de LGV Poitiers-Limoges, à savoir renforcer significativement les relations entre les agglomérations de Poitiers et Limoges et accompagner la volonté d’ouverture du Limousin vers la façade atlantique. Par ailleurs, pour permettre une relation entre Paris et Limoges en 2 heures, les possibilités que vous évoquez nécessiteraient la réalisation d’une ligne nouvelle sur un linéaire nettement plus important que celui de la LGV Poitiers-Limoges et ce pour un coût nettement plus élevé. En effet, en se raccordant à Poitiers, le projet de LGV Poitiers-Limoges bénéficiera de la future LGV Sud Europe Atlantique entre Tours et Poitiers, dont la mise en service est prévue pour 2016. Rappelons que, grâce à cette nouvelle infrastructure, Poitiers sera à environ 1h15 de Paris.
Le projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges va au-delà de Limoges, puisqu’il prévoit la desserte de Brive, à raison de 10 allers-retours quotidiens Paris-Limoges-Brive, ainsi que de Cahors, où 2 TGV quotidiens seront prolongés. Ainsi, Brive ne sera plus qu’à 3h00 (au lieu de 3h50) et Cahors à 4h05 (au lieu de 4h55). De plus, grâce au réseau TER, ce projet va au-delà des frontières du Limousin en améliorant l’accessibilité de Périgueux, Rodez et Aurillac.
Concernant les liaisons entre Poitiers et Lyon, la solution la plus rapide consistera à faire Poitiers-Paris, via la future LGV Sud Europe Atlantique, puis Paris-Lyon via la LGV Sud-Est, avec un changement à Massy (4h00 actuellement) ou avec une correspondance entre les gares de Montparnasse et de Lyon (environ 4h40 actuellement).
Concernant la liaison entre Poitiers et Toulouse, elle pourra se faire directement, en un peu plus de deux heures, grâce aux futures LGV Sud Europe Atlantique et Bordeaux-Toulouse dont les mises en service sont prévues à l’horizon 2016.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°314 de : PETRIS Nello-  36190 CUZION - le 04/09/2006
Quel est le but, n'est-ce pas de relier Limoges à Paris et de désenclaver le centre ? Pourquoi relier Limoges à Poitiers? La ligne TGV Poitiers Tours Paris est déjà surchargée. Ne serait-t-il pas préférable de passer par Châteauroux ?

Réponse  RFF 27/10/2006
Madame, Monsieur,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour le Centre. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Le choix de desservir par une Ligne à Grande Vitesse Limoges, via Poitiers, a été exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de son accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers et ainsi mettre Limoges à moins de deux heures de Paris comme l’est aujourd’hui Châteauroux.
Réseau ferré de France propose donc de desservir le Limousin par la grande vitesse en le connectant, via Poitiers, à la Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique, profitant ainsi des infrastructures en cours de réalisation. Ce qui permet d’avoir un projet à un coût réaliste et finançable.
La desserte de la région Centre par une ligne nouvelle à grande vitesse passant par l’axe central, parallèle à la ligne Paris-Limoges-Toulouse, a été examinée par Réseau ferré de France. Cette possibilité consiste à utiliser pour partie la LGV Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au sud d’Issoudun, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait par la ligne actuelle à partir de Châteauroux. En première approche, Réseau ferré de France estime que cette solution impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’euros, soit 1 milliard d’€ de plus que pour la LGV Poitiers-Limoges et ce sans apporter d’avantages supplémentaires au Limousin.
Outre son coût nettement plus élevé, un tel projet :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Centre-Ouest sur la façade Atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.
Pour l’ensemble de ces raisons, Réseau ferré de France a considéré qu’une telle possibilité ne constituait pas un projet pertinent pour le désenclavement ferroviaire du Centre-Ouest et a décidé de ne pas en poursuivre l’étude.
Par ailleurs, les aménagements qui seront réalisés sur la gare de Paris-Montparnasse et la mise en place d’un nouveau système de signalisation dit ERTMS feront qu’il n’y aura pas de saturation à l’arrivée sur Paris.

Nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°313 de : LAURENT Anthony-  36800 ST GAULTIER - le 04/09/2006
Pourquoi la ligne ne passe-t-elle pas dans l'Indre qui est en manque d'infrastructures ?

Réponse  RFF 27/10/2006
Monsieur,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour le Centre. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Réseau ferré de France a également étudié la possibilité d’une liaison Paris-Châteauroux, considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’€. Celle-ci consiste à utiliser pour partie la LGV Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au sud d’Issoudun, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux.
En première approche, Réseau ferré de France estime que cette première phase impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€, soit 1 milliard d’€ de plus que pour la LGV Poitiers-Limoges et ce, sans apporter d’avantages supplémentaires au Limousin.
En plus de ce surcoût de 1 milliard d’€ de cette 1ère phase par rapport au projet de LGV Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), un tel projet :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.
Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant de l’investissement, Réseau ferré de France a donc décidé de ne pas poursuivre l’étude d’un tel projet.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°312 de : BACHELIER -  36300 LE BLANC - le 04/09/2006
Pourquoi Limoges-Poitiers ? Il me semble que la ligne Paris-Toulouse desservirait une plus grande population et dessenclaverait l'Indre, département qui semble évité. Les décisions sont toujours prises près des périodes électorales. Pourquoi ? Etudes toujours faites à court terme.

Réponse  RFF 27/10/2006
Madame, Monsieur,

Le choix de desservir par une Ligne à Grande Vitesse Limoges, via Poitiers, a été exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de son accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers et ainsi mettre Limoges à moins de deux heures de Paris comme l’est déjà aujourd’hui Lyon et Nantes ou Strasbourg et Bordeaux demain.
La réalisation d’une Ligne à Grande Vitesse (LGV) Paris-Limoges-Toulouse impliquerait un investissement de l’ordre de 8 milliards d’€, ce qui, dans le contexte économique actuel, s’avère difficilement réalisable. De plus, Toulouse et la Région Midi-Pyrénées ont récemment fait le choix de se connecter à la LGV Sud Europe Atlantique et au réseau national à grande vitesse par Bordeaux (LGV Bordeaux-Toulouse). Ainsi, Toulouse ne sera plus, via Bordeaux, qu’à 3h10 de Paris. Dans ce contexte, une LGV Paris-Limoges-Toulouse n’est plus d’actualité.
Réseau ferré de France propose donc de desservir le Limousin par la grande vitesse en le connectant lui aussi à la Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique, profitant ainsi des infrastructures en cours de réalisation. Ce qui permet d’avoir un projet à un coût réaliste et finançable, en cohérence avec ce que le Comité Interministériel d’Aménagement et de Développement du Territoire (CIADT) du 18 décembre 2003 a défini en matière d’infrastructures de transport à initier au cours des deux prochaines décennies.

Nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°311 de : LUCAS Maurice-  36130 DEOLS - le 04/09/2006
Sachant qu'il n'y a pas de projet au delà de Poitiers vers Nantes et de Limoges vers Clermont, pourquoi une ligne à grande vitesse Poitiers et limoges ?

Réponse  RFF 27/10/2006
Monsieur,

Le choix de desservir Limoges par Poitiers par une Ligne à Grande Vitesse a été exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de son accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers et ainsi mettre Limoges à moins de deux heures de Paris comme l’est déjà aujourd’hui Lyon et Nantes, Strasbourg ou Bordeaux demain,
Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Potiers-Limoges répond donc à quatre objectifs :
• améliorer l’accessibilité du Limousin avec Paris et l’Ile-de-France ;
• accéder directement au réseau à grande vitesse national et européen ;
• renforcer les relations entre Poitiers et Limoges ;
• accompagner l’ouverture du Limousin sur la façade atlantique.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°309 de : PAROT Jean-Claude-  87000 LIMOGES - le 04/09/2006
Alors que le tracé Paris-Limoges vers Poitiers privilégie la fonction carrefour du centre-ouest, la solution "Y inversé" qui semble abandonnée avait l'avantage de bien desservir Limoges et Clermont Ferrand. L'option retenue est-elle la meilleure façon de revitaliser la zone Massif Central ?

Réponse  RFF 13/11/2006
Monsieur,

Les études de la SNCF de 1990 ont porté sur un « Y renversé » dont la partie commune vers Limoges et Clermont était d’une faible longueur et avait pour principal objectif de limiter le nombre d’infrastructures ferroviaires qui entreraient dans Paris.
Cette solution dite du « Y renversé » a été abandonnée à la suite de la parution du rapport Rouvillois qui a prescrit de reconsidérer le projet de TGV Limousin.
A ce jour, il convient de noter que les besoins et les objectifs du Limousin et de l’Auvergne diffèrent.
Actuellement, la desserte de Clermont-Ferrand se fait par l’axe Paris-Nevers-Saint-germain-des-Fossés. A l’horizon 2008, les travaux de modernisation des infrastructures sur cet axe, devraient permettre de réduire le temps de parcours aux alentour de 3 heures sur les relations directes entre Paris et Clermont-Ferrand.
La région Auvergne a esquissé 2 objectifs d’avenir :
• Le premier, en cours de réalisation, sera poursuivi dans les futurs contrats de plan Etat-Région, afin de permettre un temps de parcours entre Paris et Clermont par l’axe actuel en 2h45 environ ;
• Le deuxième, en commun avec la région Rhône-Alpes, est un rapprochement entre les 2 villes de Clermont et de Lyon
L’Auvergne privilégie résolument son ouverture vers la Vallée du Rhône et vers Paris et non vers le Limousin.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°307 de : THEVENIN Hubert-  36190 GARGILESSE DAMPIERRE - le 04/09/2006
Ce projet de 100 km ne vous paraît-il pas trop isolé par rapport à l'axe nord-sud, du réseau Français existant ?

Réponse  RFF 27/10/2006
Monsieur,

La Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges est totalement intégrée au réseau national et européen à grande vitesse puisqu’elle sera connectée à la LGV Sud Europe Atlantique. En effet, la LGV Sud Europe Atlantique offre, à partir de Poitiers :
• un accès à l’ensemble des métropoles nationales desservies par la grande vitesse ferroviaire. Le futur contournement ferroviaire de Paris permettra, sans quitter le réseau à grande vitesse et sans correspondance, d’accéder à Lille (LGV Nord) et au « hub » aéroportuaire de Paris-Charles de Gaulle ;
• des relations en TGV vers le Benelux et l’Allemagne (à la mise en service, en juin 2007, de la Ligne à Grande Vitesse Est européenne);
• à plus long terme, moyennant une correspondance à Poitiers, la possibilité de rejoindre l’Espagne via Bordeaux.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°303 de : HARDY Félix-  87500 PADIGUAC LE PARG - le 04/09/2006
Destination Poitiers ou Paris, retour terminus Limoges quel avenir ?
Une autre solution s'impose, nous sommes au 21ème siècle, un raccordement au réseau européen est indispensable afin de ne pas être limogé.

Réponse  RFF 27/10/2006
Monsieur,

Pour le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges, Réseau ferré de France a basé ses estimations sur une offre TGV de 11 allers-retours par jour à la mise en service de la ligne :
• 10 allers-retours Paris-Limoges-Brive quotidiens, dont 1 sans arrêt à Poitiers (2 seront prolongés jusqu’à Cahors)
• 1 aller-retour assurera quotidiennement la relation Lille - Limoges - Brive, avec un arrêt à l’aéroport Paris-Charles de Gaulle et à Poitiers.
Il est donc prévu que tous les TGV desservant Limoges desservent également Brive et que deux d’entre eux continuent sur Cahors. Le projet ne constitue donc pas un terminus à Limoges bien au contraire. En effet, pour que les gains de temps permis par l’arrivée du TGV à Limoges, Brive et Cahors bénéficient au plus grand nombre et connaissent la plus grande diffusion possible, le projet doit s’inscrire en synergie avec les services proposés par les autres réseaux de transport : TER, cars départementaux, transport urbain. Ceci suppose notamment de coordonner les fréquences et les horaires des différents types de transport au niveau des gares de Limoges, et de Brive pour rendre les correspondances les plus faciles possibles. A ce propos, il convient de retenir que les habitants de Corrèze ou du Lot qui prendront leur TGV en gare de Brive ou de Cahors n’auront à effectuer aucun changement de train pour se rendre à Paris.
Par ailleurs, il faut noter que la Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges sera connectée à la LGV Sud Europe Atlantique, ce qui permettra de relier le Limousin au réseau national et européen à grande vitesse. En effet, la LGV Sud Europe Atlantique offre aujourd’hui, à partir de Poitiers, des relations en TGV vers le Benelux. La mise en service de la Ligne à Grande Vitesse Est européenne en juin 2007 permettra des relations vers l’Allemagne et, à plus long terme, moyennant une correspondance à Poitiers, il sera possible de rejoindre l’Espagne via Bordeaux.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°301 de : KOHLER Pierre-  87 100 LIMOGES - le 04/09/2006
Pourquoi construire de A à Z une nouvelle ligne GV afin de relier Paris par Poitiers quand il suffirait de mettre aux normes celle de Paris -Limoges-Toulouse ou le trafic est important, puis de moderniser la ligne existante Limoges-Poitiers? Est-ce une question politique ou économique ?

Réponse  RFF 27/10/2006
Monsieur,

Le choix de desservir Limoges par Poitiers a été exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de son accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers et ainsi mettre Limoges à moins de deux heures de Paris comme l’est déjà aujourd’hui Lyon et ou Nantes, Strasbourg ou Bordeaux demain,
La ligne Paris-Limoges-Toulouse bénéficie aujourd’hui d’un excellent niveau technique notamment entre Paris et Châteauroux ce qui explique que les gains de temps de parcours sont limités sauf à investir très fortement. La desserte de la région Centre par une ligne nouvelle à grande vitesse passant par l’axe central, parallèle à la ligne Paris-Limoges-Toulouse, a été examinée par Réseau ferré de France. Cette possibilité consiste à utiliser pour partie la LGV Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au sud d’Issoudun, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait par la ligne actuelle à partir de Châteauroux. En première approche, Réseau ferré de France estime que cette solution impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’euros, soit 1 milliard d’€ de plus que pour la LGV Poitiers-Limoges et ce sans apporter d’avantages supplémentaires au Limousin.
Concernant la ligne actuelle Poitiers-Limoges, celle-ci fait l’objet d’un important programme de modernisation. Cette opération inscrite au contrat de Plan Etat-Régions (Limousin et Poitou-Charentes) permettra de gagner, à terme, près de 25 minutes (11 minutes pour la première phase) et de multiplier par 2 puis par 3, le nombre d’allers-retours quotidiens entre Poitiers et Limoges (15 allers-retours envisagés à terme). Cette réalisation permet une desserte fine et dense du territoire en reliant les bassins de vie de Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, Le Dorat Bellac ou Nantiat aux capitales régionales que sont Limoges et Poitiers. Il s’agit d’un projet à l’échelle régionale. Cette modernisation et le projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges constituent deux opérations complémentaires et non concurrentes.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°297 de : GROS Gilbert-  87130 LA CROISILLE SUR BRIANCE - le 04/09/2006
Pourquoi toujours se relier à Paris ?
Je suis Lyonnais et je préfèrerais réduire la galère entre les villes.

Réponse  RFF 30/10/2006
Monsieur,

Le choix de desservir Limoges par Poitiers a été exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de son accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers et ainsi mettre Limoges à moins de deux heures de Paris, comme l’est déjà aujourd’hui Lyon et le seront Nantes, Strasbourg ou Bordeaux demain,
Comme vous le suggérez, rien n’empêche de penser que la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges puisse s’inscrire, dans les décennies à venir, dans un grand projet allant vers Lyon. Cependant, à moyen terme, la transversale que vous évoquez ne fait pas partie de la liste des projets à étudier et à réaliser au cours des deux prochaines décennies telle que l’a définie le Comité Interministériel d’Aménagement et de Développement du Territoire (CIADT) du 18 décembre 2003. Cela ne signifie pas que ce projet ne présente pas d’intérêt, mais que la réflexion sur son opportunité ne pourrait que s’inscrire à beaucoup plus long terme, compte tenu du nombre déjà particulièrement important des projets à l’étude et du caractère forcément limité des financements disponibles.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°296 de : LOUP Michel-  87520 VEYRAC - le 04/09/2006
Qui a décidé que le barreau Limoges / Poitiers était la solution ?
Quid de la liaison Limoges / Toulouse ?
Quid de la liaison Limoges / Lyon ?
Quid de la liaison Limoges / Barcelone ?

Réponse  RFF 16/11/2006
Monsieur,

Le projet d’une Ligne à Grande Vitesse (LGV) entre Poitiers et Limoges a été établi en prenant en compte :
• l’expression des attentes des acteurs du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de leur accessibilité à l’Ile de France, voir renforcées les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers, et ainsi mettre Limoges à moins de deux heures de Paris, comme l’est déjà aujourd’hui Châteauroux,
• les avantages spécifiques du projet,• l’évolution du contexte ferroviaire, notamment l’opportunité que constitue aujourd’hui la réalisation de la LGV Sud Europe Atlantique entre Paris, Tours et Bordeaux.
Toutes les différentes solutions d’amélioration des performances de l’axe Paris-Limoges-Toulouse ont fait l’objet de nombreuses analyses depuis la fin des années 80, mais elles ont successivement montré leurs limites (TGV Limousin, train pendulaire, etc.) et il convient de noter que la Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges est une variante qui avait été envisagée lors de la définition du Schéma Directeur du réseau à grande vitesse de 1992. C’est ce projet qui s’avère aujourd’hui, la solution financièrement la plus avantageuse et la plus pertinente pour répondre aux enjeux d’aménagement et de développement du Limousin et des territoires environnants.
Concernant les dessertes sur les relations que vous évoquez, il est dans l’état actuel de la législation de la compétence de la SNCF et des régions concernées de les définir.

En vous demandant de bien vouloir nous excuser pour cette réponse tardive, nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°295 de : MOREAU Jean-Claude-  19100 BRIVE - le 04/09/2006
Pourquoi ce projet avant tout autre étude comparative avec d'autres possibilités ?

Réponse  RFF 15/11/2006
Monsieur,

Le choix de desservir Limoges par Poitiers a été exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de son accessibilité à l’Ile de France, voir renforcées les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers, et ainsi mettre Limoges à moins de deux heures de Paris, comme l’est déjà aujourd’hui Châteauroux.
Le projet d’une Ligne à Grande Vitesse (LGV) entre Poitiers et Limoges a été retenu à l’issue de nombreuses études. Ce choix a été établi en prenant en compte non seulement l’expression des attentes des acteurs locaux, mais aussi les avantages spécifiques du projet et l’évolution du contexte ferroviaire, notamment l’opportunité que constitue aujourd’hui la réalisation de la LGV Sud Europe Atlantique entre Paris, Tours et Bordeaux.
Toutes les différentes solutions d’amélioration des performances de l’axe Paris-Limoges-Toulouse ont fait l’objet de nombreuses analyses depuis la fin des années 80, mais elles ont successivement montré leurs limites (TGV Limousin, train pendulaire, etc.). La LGV Poitiers-Limoges est une variante qui avait été envisagée lors de la définition du Schéma Directeur du réseau à grande vitesse de 1992. C’est ce projet qui s’avère aujourd’hui la solution la plus pertinente pour répondre aux enjeux de désenclavement et de développement du Limousin et des territoires environnants, et financièrement la plus avantageuse. Vous trouverez l’ensemble de ces études et documents sur le site Internet de la Cpdp ou dans ses locaux à Limoges.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°292 de : TINCOURT Pierre-  86000 POITIERS - le 04/09/2006
Le projet Poitiers-Limoges s'inscrit-il dans un projet plus vaste de desserte ultérieure "à grande vitesse" de Toulouse via Poitiers (comme semblerait le prouver les gains de temps pour Brive ou Cahors indiqués à la synthèse du dossier du maître d'ouvrage) ou cette desserte de Toulouse est pour l'avenir via Bordeaux ?

Réponse  RFF 27/10/2006
Monsieur,

Le Projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’inscrit pas, à l’heure actuelle dans un projet de desserte par la grande vitesse de Toulouse via Limoges. En effet, Toulouse et la Région Midi-Pyrénées ont récemment fait le choix de se connecter à la LGV Sud Europe Atlantique et au réseau national à grande vitesse par Bordeaux (LGV Bordeaux-Toulouse). Ainsi, Toulouse ne sera plus, via Bordeaux, qu’à 3h10 de Paris. Dans ce contexte, une LGV Paris-Limoges-Toulouse n’est plus d’actualité.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°289 de : LERISSON Gilles-  19130 OBJAT - le 04/09/2006
Etant donné la désertification industrielle grandissante de notre région, pour quelle tranche de population est prévue cette ligne ?
Qu'apportera-t-elle de plus à notre région ?
S'il faut choisir, l'option sud me paraît la plus interessante.

Réponse  RFF 16/11/2006
Monsieur,

Le choix de desservir Limoges par Poitiers a été exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de leur accessibilité à l’Ile de France, voir renforcées les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers, et ainsi mettre Limoges à moins de deux heures de Paris.
En desservant directement, Brive par 10 allers-retours quotidiens et Cahors par 2 allers-retours journaliers, ce projet concoure à l'amélioration des relations entre Paris et la Corrèze ou le Lot puisque Brive ne serait plus qu’à 3 heures de Paris et Cahors à moins de 4h15. De plus, grâce aux complémentarités développées entre les différents réseaux de transport (TGV, TER, cars départementaux ou transport urbain), le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges est un projet qui permet un accès à la grande vitesse à l’ensemble des usagers prenant le train à Périgueux, Rodez et Aurillac.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°288 de : LANDRON Dominique-  36120 ARDENTES - le 04/09/2006
J'aimerai connaître les incidences positives ou négatives sur les projet TGV Paris-Limoges-Toulouse ?

Réponse  RFF 27/10/2006
Madame, Monsieur,

Le choix de desservir Limoges par Poitiers a été exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de son accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers et ainsi mettre Limoges à moins de deux heures de Paris comme l’est déjà aujourd’hui Châteauroux.
La réalisation d’une Ligne à Grande Vitesse (LGV) Paris-Limoges-Toulouse impliquerait un investissement de l’ordre de 8 milliards d’€, ce qui, dans le contexte économique actuel, s’avère difficilement réalisable. De plus, Toulouse et la Région Midi-Pyrénées ont récemment fait le choix de se connecter à la LGV Sud Europe Atlantique et au réseau national à grande vitesse par Bordeaux (LGV Bordeaux-Toulouse). Ainsi, Toulouse ne sera plus, via Bordeaux, qu’à 3h10 de Paris. Dans ce contexte, une LGV Paris-Limoges-Toulouse n’est plus d’actualité.
Réseau ferré de France propose donc, grâce à la réalisation de la LGV Poitiers-Limoges, de desservir le Limousin par la grande vitesse en le connectant lui aussi à la LGV Sud Europe Atlantique. Cette solution permet de tirer parti des avantages apportés par cette infrastructure en cours de réalisation. Ce qui permet in fine de proposer un projet à un coût réaliste et finançable (entre 1,15 et 1,3 milliard d’€).Ce projet permet ainsi à l’ensemble du Limousin :
• d’améliorer son accessibilité depuis Paris et l’Île-de-France,
• de renforcer les relations entre Poitiers et Limoges,
• d’accompagner l’ouverture sur la façade atlantique,
• d’accéder directement au réseau à grande vitesse national et européen.
Telles sont les raisons qui incitent Réseau ferré de France à privilégier la réalisation d’une Ligne à Grande Vitesse entre Poitiers et Limoges.

Toutefois, Réseau ferré de France est conscient que la création d’une LGV desservant Limoges par Poitiers impliquera la recherche de nouveaux dispositifs pour la desserte de villes comme Châteauroux, afin d’offrir un service adapté aux nouveaux besoins des usagers (fréquence, cadencement, confort, positionnement horaire...). A ce titre, il convient de noter que la mise en service d’une LGV n’implique pas un appauvrissement systématique des dessertes sur les lignes existantes, comme l’illustre le service Aqualys mis en œuvre par la Région Centre sur les relations Tours-Blois-Orléans-Paris. Ce service propose une desserte fine des villes situées sur la ligne classique Tours-Orléans-Paris qui vient compléter l’offre TGV entre Tours et Paris.
Il convient également de noter que le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des transports le 22 mai 2006.

Nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur nos salutations distinguées.

Question n°271 de : BOUTET Philippe-  19410 VIGEOIS - le 04/09/2006
Pourquoi privilégier une tracé Limoges-Poitiers plutôt qu'un Paris-Toulouse sur la ligne actuelle ?
Poitiers est déjà desservie par le TGV Paris Bordeaux Toulouse

Réponse  RFF 27/10/2006
Monsieur,

Le choix de desservir Limoges par Poitiers a été exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de son accessibilité à l’Ile de France, voir renforcer les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers et ainsi mettre Limoges à moins de deux heures de Paris comme l’est déjà aujourd’hui Châteauroux.
La réalisation d’une Ligne à Grande Vitesse (LGV) Paris-Limoges-Toulouse impliquerait un investissement de l’ordre de 8 milliards d’€, ce qui, dans le contexte économique actuel, s’avère difficilement réalisable. De plus, Toulouse et la Région Midi-Pyrénées ont récemment fait le choix de se connecter à la LGV Sud Europe Atlantique et au réseau national à grande vitesse par Bordeaux (LGV Bordeaux-Toulouse). Ainsi, Toulouse ne sera plus, via Bordeaux, qu’à 3h10 de Paris. Dans ce contexte, une LGV Paris-Limoges-Toulouse n’est plus d’actualité.
Réseau ferré de France propose donc, grâce à la réalisation de la LGV Poitiers-Limoges, de desservir le Limousin par la grande vitesse en le connectant lui aussi à la LGV Sud Europe Atlantique. Cette solution permet de tirer parti des avantages apportés par cette infrastructure en cours de réalisation. Ce qui permet in fine de proposer un projet à un coût réaliste et finançable (entre 1,15 et 1,3 milliard d’€).Ce projet permet ainsi à l’ensemble du Limousin :
• d’améliorer son accessibilité depuis Paris et l’Île-de-France,
• de renforcer les relations entre Poitiers et Limoges,
• d’accompagner l’ouverture sur la façade atlantique,
• d’accéder directement au réseau à grande vitesse national et européen.
Telles sont les raisons qui incitent Réseau ferré de France à privilégier la réalisation d’une Ligne à Grande Vitesse entre Poitiers et Limoges.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°266 de : FRUGIER Robert-  87000 LIMOGES - le 04/09/2006
La création d'une ligne nouvelle de 100 km est-elle bien réaliste compte tenu de la clientèle desservie alors qu'un aménagement du POLT (donc ligne existante) parait plus sérieux et moins utopique ?

Réponse  RFF 27/10/2006
Monsieur,

Le 18 décembre 2003, en comité interministériel d’aménagement et de développement du territoire (CIADT), le gouvernement a décidé de ne pas poursuivre le projet de TGV pendulaire Paris-Limoges-Toulouse pour deux raisons :
• la circulation de trains pendulaires, qui ne concernait que 4 allers-retours quotidiens Paris-Limoges, n’aurait pas permis un gain de temps suffisamment important, notamment pour Châteauroux (8 minutes) et pour Limoges (16 minutes), en raison des bonnes caractéristiques générales de la ligne actuelle ;
• la gestion d’un parc spécifique et restreint de six rames pendulaires aurait entraîné des coûts d’exploitation et de maintenance trop lourds pour l’entreprise de transport et n’aurait pas permis un niveau suffisant de fiabilité.
En tout état de cause, le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges et le projet de TGV pendulaire sont deux projets différents, aux objectifs distincts, qui ne sont pas comparables.
Le projet de LGV Poitiers-Limoges s’inscrit dans un contexte général différent (mise en service de la LGV Tours-Bordeaux), qui prend en compte le choix de la Région Midi-Pyrénées et de Toulouse de se connecter à l’axe Paris-Bordeaux pour accéder, par la grande vitesse, à l’Île-de-France. Ce projet, qui permettrait à 10 TGV (dans les deux sens) de relier Limoges à Paris en deux heures(1), ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

(1) cas de l’option centre, avec arrêt à Poitiers

Question n°252 de : PECOUT Yvonne-  36800 SAINT GAULTIER - le 04/09/2006
Qu'adviendra-t-il de la ligne Paris-Limoges actuelle ?

Réponse  RFF 27/10/2006
Madame,

Le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des transports le 22 mai 2006.
Pour ce qui est des dessertes futures sur la ligne actuelle Paris-Limoges-Toulouse, dans l’état actuel de la législation, il est de la compétence de la SNCF (Grandes Lignes) et des régions (TER) concernées par cet axe de les définir. Toutefois, RFF est conscient que la création d’une LGV desservant Limoges par Poitiers impliquera la recherche de nouveaux dispositifs pour la desserte de Châteauroux, afin d’offrir un service adapté aux nouveaux besoins des usagers (fréquence, cadencement, confort, positionnement horaire...). A ce titre, il convient de noter que la mise en service d’une LGV n’implique pas un appauvrissement systématique des dessertes sur les lignes existantes, comme l’illustre le service Aqualys mis en œuvre par la Région Centre sur les relations Tours-Blois-Orléans-Paris. Ce service propose une desserte fine des villes situées sur la ligne classique Tours-Orléans-Paris qui vient compléter l’offre TGV entre Tours et Paris.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°248 de : BARDET Julien - le 04/09/2006
Pouvez vous m'expliquer l'intéret d'une liaison Limoges-Poitiers pour les habitants de la Creuse?
Quelles sont les avantages par rapport à une liaison rapide Paris Toulouse (qui desservirait La Souterraine)?

un beau projet pour la ville de Limoges; pas pour la région limousin...

Réponse  RFF 09/10/2006
Monsieur,

Au delà des gains de temps que pourra procurer ce nouvel itinéraire (de l’ordre de 20 minutes pour les habitants de Guéret et de l’ordre d’une ½ heure pour ceux d’Aubusson), le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges permettra à la Creuse de bénéficier de nouvelles possibilités d’accéder à Paris. Il y aura, grâce aux 10 allers-retours envisagés sur Paris depuis Limoges, complémentarité avec l’offre depuis la Souterraine.
Toutefois, Réseau ferré de France est conscient que la création d’une LGV desservant Limoges, qu’elle passe par Poitiers ou Châteauroux, modifiera les services existants sur la ligne actuelle Paris-Limoges-Toulouse et impliquera la recherche de nouveaux dispositifs pour la desserte d’une agglomération comme la Souterraine.
Cependant, il convient de noter que la mise en service d’une LGV n’implique pas un appauvrissement systématique des dessertes sur la ligne Paris-Limoges, comme l’illustre la mise en œuvre du service Aqualys par la Région Centre sur les relations Tours-Blois-Orléans-Paris. Ce service propose actuellement une desserte fine des villes situées sur la ligne classique Tours-Orléans-Paris qui vient compléter l’offre TGV entre Tours et Paris.
La mise en œuvre d’un service performant et de qualité sur l’actuelle ligne Paris-Limoges-Toulouse, complémentaire de l’offre de la LGV Poitiers-Limoges, est à étudier dès à présent par l’ensemble des partenaires concernés, en relation avec la nécessité de procéder au renouvellement des matériels.

Concernant le deuxième point de votre question, la réalisation d’une LGV Paris-Limoges-Toulouse impliquerait un investissement de l’ordre de 8 milliards d’€, ce qui, dans le contexte économique actuel, s’avère difficilement réalisable. De plus, Toulouse et la Région Midi-Pyrénées ont choisi récemment de se connecter à la LGV Sud Europe Atlantique, à Bordeaux, pour accéder à Paris. Ainsi, Toulouse ne sera plus, via Bordeaux, qu’à 3h10 de Paris et la majeure partie des voyageurs empruntera alors cet itinéraire. Dans ce contexte, la réalisation d’une LGV Paris-Toulouse par Limoges n’a plus de raison d’être.
Réseau ferré de France propose de desservir le Limousin par la grande vitesse en le connectant lui aussi à la LGV Sud Europe Atlantique, profitant ainsi des infrastructures en cours de réalisation, ce qui permet d’avoir un projet à un coût réaliste et finançable de l’ordre de 1,15 à 1,3 milliard d’€.
Ce projet permet ainsi à l’ensemble du Limousin :
• d’améliorer son accessibilité depuis Paris et l’Île-de-France ;
• de renforcer les relations entre Poitiers et Limoges ;
• d’accéder directement au réseau à grande vitesse national et européen ;
• d’accompagner l’ouverture sur la façade atlantique.
Telles sont les raisons qui font que Réseau ferré de France privilégie la réalisation d’une LGV entre Poitiers et Limoges.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°247 de : BIGOT Jean-Christophe - le 04/09/2006
Je tiens tout d'abord à vous remercier de bien vouloir donner la parole aux usagers et habitants du Centre Ouest et j'ai pris grand intérêt à lire le premier numero de votre commission.
J' habite et je travaille à CHATEAUROUX et je trouve malheureux que le projet de LGV PARIS CHATEAUROUX TOULOUSE soit abandonné très certainement pour des raisons de rentabilité ou de coûts d'investissements trop importants. Mais ce projet pouvait permettre à deux départements de se désenclaver, à savoir le département de l'Indre et celui de la Creuse. En effet cette ligne aurait très certainement permis de faire de CHATEAUROUX une cité dortoir comme le sont devenus TOURS ou ORLEANS et de profiter de l'attractivité de PARIS en terme économique (installations de sociétés) en complément de l'A 20. Ceci pourrait présenter un très bel outil de relance d'une ville moyenne bénéficiant d'une situation centrale non négligeable et un bel exemple d'aménagement du territoire. Au contraire le projet POITIERS LIMOGES même si son coût est moindre me paraît un projet dangereux du point de vue de l'aménagement du territoire et de l'intérêt national.

En effet, il a tendance, d'une part, à aggraver l'avenir économique et démographique de l'INDRE, du CHER et de la CREUSE. Ces départements auront des infrastructures ferroviaires vieillissantes et verront une partie des usagers de la SNCF détournés du PARIS CHATEAUROUX TOULOUSE, ligne bénéficiant d'une bonne fréquence, au profit du POITIERS LIMOGES. Ce processus conduira-t'il à terme à l'absence de rentabilité du PARIS TOULOUSE ancienne formule et donc à la fermeture de certaines fréquences?

D'autre part, ces départements se verront limités définitivement au rôle de départements verts sans possibilité de renouvellement ou de mutation économique par l'implantation d'entreprises innovantes. Enfin leur population ne profitera pas, contrairement à ce qui est souligné dans le projet, de cette ligne LGV POITIERS LIMOGES. En effet, les habitants du Cher et de l'Indre ne viendront pas prendre le TGV à LIMOGES. Ce projet profite donc exclusivement à certains habitants de VIENNE et de HTE VIENNE mais pas à l'ensemble de la population du Centre Ouest.

Réponse  RFF 09/10/2006
Monsieur,

Réseau ferré de France est conscient que la création d’une Ligne à Grande Vitesse (LGV) desservant Limoges, qu’elle passe par Poitiers ou Châteauroux, modifiera les services existants sur la ligne actuelle Paris-Limoges-Toulouse et impliquera la recherche de nouveaux dispositifs pour la desserte des agglomérations situées sur cette ligne.
Cependant, il convient de noter que la mise en service d’une LGV n’implique pas un appauvrissement systématique des dessertes sur la ligne Paris-Limoges, comme l’illustre la mise en œuvre du service Aqualys par la Région Centre sur les relations Tours-Blois-Orléans-Paris. Ce service propose actuellement une desserte fine des villes situées sur la ligne classique Tours-Orléans-Paris, complémentaire de l’offre TGV entre Tours et Paris.
La mise en œuvre d’un service performant et de qualité sur l’actuelle ligne Paris-Limoges-Toulouse, complémentaire de l’offre de la LGV Poitiers-Limoges, est à étudier dès à présent par l’ensemble des partenaires concernés, en relation avec la nécessité de procéder au renouvellement des matériels Corail et Téoz à l’horizon 2015.

Concernant plus particulièrement le devenir de l’axe Paris-Limoges-Toulouse, Réseau ferré de France a déjà investi, sur ses fonds propres, 265 millions d’euros au cours des trois dernières années et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°236 de : JUBARD Alain-  36300 LE BLANC - le 02/09/2006
Il me semble qu'il avait été question d'un train pendulaire pour assurer cette liaison. Ce TGV n'est-ce pas pour satisfaire les besoins de Madame Bernadette CHIRAC ?

Réponse  RFF 06/09/2006
Monsieur,

Le 18 décembre 2003, en Comité interministériel d’aménagement et de développement du territoire (CIADT), le gouvernement a décidé de ne pas poursuivre le projet de TGV pendulaire Paris-Limoges-Toulouse pour deux raisons :
• la circulation de trains pendulaires, qui ne concernait que 4 allers-retours quotidiens Paris-Limoges, n’aurait pas permis un gain de temps suffisamment important, notamment pour Châteauroux (8 minutes) et pour Limoges (16 minutes), en raison des bonnes caractéristiques générales de la ligne actuelle ;
• la gestion d’un parc spécifique et restreint de six rames pendulaires aurait entraîné des coûts d’exploitation et de maintenance trop lourds pour l’entreprise de transport et n’aurait pas permis un niveau suffisant de fiabilité.
En tout état de cause, le projet de ligne à grande vitesse (LGV) Poitiers-Limoges et le projet de TGV pendulaire sont deux projets différents, aux objectifs distincts, qui ne sont pas comparables.
Le projet de LGV Poitiers-Limoges s’inscrit dans un contexte général différent (mise en service de la LGV Tours-Bordeaux), qui prend en compte le choix de la Région Midi-Pyrénées et de Toulouse de se connecter à l’axe Paris-Bordeaux pour accéder, par la grande vitesse, à l’Île-de-France. Ce projet, qui permettrait à 10 TGV (dans les deux sens) de relier Limoges à Paris en deux heures(1), ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité. Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

(1) cas de l’option centre, avec arrêt à Poitiers

Question n°235 de : JAMOT Laurent-  94270 LE KREMLIN BICETRE - le 02/09/2006
A la vue des différentes données (coût, rentabilité, temps de trajet) l'option centrale est à privilégier.
Tous les projets antérieurs (TGV Paris-Limoges : pendulaire) ont été écartés à chaque changement de gouvernement. Celui-ci ne le sera-t-il pas lui aussi après 2007 ?

Réponse  RFF 06/09/2006
Monsieur,

Un projet comme celui de la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges fait l’objet de différentes étapes décisionnelles.
Le débat public a pour vocation d’éclairer le maître d’ouvrage sur la décision qu’il a à prendre. A la suite du débat, Réseau ferré de France peut être amené à modifier profondément son projet, comme cela a été le cas pour le projet CDG Express, pour lequel le débat public a permis de faire émerger une nouvelle solution que Réseau ferré de France a finalement retenue.
Ensuite, les différentes phases d’études sont ponctuées d’étapes de validation (approbations ministérielles, décret de Déclaration d’Utilité Publique en Conseil d’Etat suite à une enquête publique, etc.) qui sont nécessaires à la poursuite et à la concrétisation du projet.
Par ailleurs, les évolutions du contexte du projet peuvent amener un gouvernement à suspendre ou reconsidérer sa réalisation. Mais cela ne dépend pas de Réseau ferré de France, même si Réseau ferré de France considère que ce projet doit être réalisé en raison de son intérêt pour tout le Limousin.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°234 de : VERIL Robert-  46200 SOUILLAC - le 02/09/2006
Quelle est l'incidence du projet de la LGV Poitiers/Limoges sur le projet de la LGV Paris, Limoges, Brive, Toulouse employant la technique du train pendulaire ?

Réponse  RFF 06/09/2006
Monsieur,

Le 18 décembre 2003, en comité interministériel d’aménagement et de développement du territoire (CIADT), le gouvernement a décidé de ne pas poursuivre le projet de TGV pendulaire Paris-Limoges-Toulouse pour deux raisons :
• la circulation de trains pendulaires, qui ne concernait que 4 allers-retours quotidiens Paris-Limoges, n’aurait pas permis un gain de temps suffisamment important, notamment pour Châteauroux (8 minutes) et pour Limoges (16 minutes), en raison des bonnes caractéristiques générales de la ligne actuelle ;
• la gestion d’un parc spécifique et restreint de six rames pendulaires aurait entraîné des coûts d’exploitation et de maintenance trop lourds pour l’entreprise de transport et n’aurait pas permis un niveau suffisant de fiabilité.
En tout état de cause, le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges et le projet de TGV pendulaire sont deux projets différents, aux objectifs distincts, qui ne sont pas comparables.
Le projet de LGV Poitiers-Limoges s’inscrit dans un contexte général différent (mise en service de la LGV Tours-Bordeaux), qui prend en compte le choix de la région Midi-Pyrénées et de Toulouse de se connecter à l’axe Paris-Bordeaux pour accéder, par la grande vitesse, à l’Île-de-France. Ce projet, qui permettrait à 10 TGV (dans les deux sens) de relier Limoges à Paris en deux heures, ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité. Réseau ferré de France (RFF) a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°233 de : VINCENS Jean-  46200 LACHAPELLE AUZAC - le 02/09/2006
Pour quelle raison le train pendulaire n'a t-il pas été retenu comme projet pour le trafic Toulouse/ Paris ?

Réponse  RFF 06/09/2006
Monsieur,

Le 18 décembre 2003, en comité interministériel d’aménagement et de développement du territoire (CIADT), le gouvernement a décidé de ne pas poursuivre le projet de TGV pendulaire Paris-Limoges-Toulouse pour deux raisons :
• la circulation de trains pendulaires, qui ne concernait que 4 allers-retours quotidiens Paris-Limoges, n’aurait pas permis un gain de temps suffisamment important, notamment pour Châteauroux (8 minutes) et pour Limoges (16 minutes), en raison des bonnes caractéristiques générales de la ligne actuelle ;
• la gestion d’un parc spécifique et restreint de six rames pendulaires aurait entraîné des coûts d’exploitation et de maintenance trop lourds pour l’entreprise de transport et n’aurait pas permis un niveau suffisant de fiabilité.
En tout état de cause, le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges et le projet de TGV pendulaire sont deux projets différents, aux objectifs distincts, qui ne sont pas comparables.
Le projet de LGV Poitiers-Limoges s’inscrit dans un contexte général différent (mise en service de la LGV Tours-Bordeaux), qui prend en compte le choix de la région Midi-Pyrénées et de Toulouse de se connecter à l’axe Paris-Bordeaux pour accéder, par la grande vitesse, à l’Île-de-France. Ce projet, qui permettrait à 10 TGV (dans les deux sens) de relier Limoges à Paris en deux heures, ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité. Réseau ferré de France (RFF) a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°232 de : RIPPEL Laurent-  36300 CIRON - le 02/09/2006
J'aimerai savoir à qui profite cette liaison rapide Poitiers-Limoges, qui est déjà desservie par un TER ce qui me paraît être suffisant ?
En revanche on néglige totalement la création d'un TGV Paris Châteauroux Limoges, Toulouse qui aura certainement un plus grand effet de désenclavement.

Réponse  RFF 07/09/2006
Monsieur,

La Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges est un projet qui renforce très nettement les relations entre Poitiers et Limoges en permettant des liaisons en moins de 45 minutes entre les deux villes, contre plus de 2h00 actuellement. Ce projet est complémentaire de la ligne TER actuelle Poitiers-Limoges qui permet une desserte plus fine des villes entre les deux capitales régionales. Cette ligne verra son niveau de desserte et de fréquentation amélioré significativement dans les années à venir grâce à la modernisation actuellement en cours de réalisation, et dont la première phase sera mise en service pour la fin 2008.
Ce programme de modernisation permettra de gagner, à terme, près de 25 minutes (11 minutes en 1ère phase) et de multiplier par 2, puis par 3, le nombre d’allers-retours quotidiens entre Poitiers et Limoges (15 allers-retours envisagés à terme). Cette modernisation permettra une desserte fine et dense du territoire en reliant les bassins de vie de Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac ou Nantiat aux capitales régionales que sont Limoges et Poitiers. Il s’agit là d’un projet régional qui offrira à Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac et Nantiat, des conditions d’accès optimum aux gares TGV de Limoges-Bénédictins et Poitiers. Il y a là un parfait exemple de la complémentarité et des synergies possibles entre les réseaux TER et TGV.
Cette modernisation et le projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges constituent donc deux opérations complémentaires et non concurrentes.

Le projet de LGV Poitiers-Limoges est également un projet qui améliore l’accessibilité de l’ensemble du Limousin aux métropoles et régions desservies par la grande vitesse ferroviaire, notamment l’Ile-de-France. Ainsi, Limoges ne sera plus qu’à 2h00 (au lieu de 2h50) de Paris, Brive à 3h00 (au lieu de 3h50). De plus, grâce au réseau TER, ce projet va au-delà des frontières du Limousin en améliorant l’accessibilité de Périgueux, Rodez et Aurillac.
La réalisation d’une LGV Paris-Limoges-Toulouse impliquerait un investissement de l’ordre de 8 milliards d’€, ce qui, dans le contexte économique actuel, s’avère difficilement concevable. De plus, Toulouse et la Région Midi-Pyrénées ont choisi récemment de se connecter à la LGV Sud Europe Atlantique, à Bordeaux, pour accéder à Paris. Ainsi, Toulouse ne sera plus, via Bordeaux, qu’à 3h10 de Paris et la majeure partie des voyageurs emprunteront alors cet itinéraire. Dans ce contexte, la réalisation d’une LGV Paris-Toulouse par Limoges n’a plus de raison d’être.
Réseau ferré de France propose de desservir le Limousin par la grande vitesse en le connectant lui aussi à la LGV Sud Europe Atlantique, profitant ainsi des infrastructures en cours de réalisation, ce qui permet d’avoir un projet à un coût réaliste et finançable de l’ordre de 1,15 à 1,3 milliard d’€.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°228 de : NABOULET Jean-Pierre-  19240 SAINT VIANCE - le 02/09/2006
Pourquoi LGV Limoges-Poitiers et pas une LGV Toulouse-Paris
Est ce vraiment intéressant par Cahors et Brive ce projet, plutôt qu'une LGV Toulouse-Paris qui serait un troisième axe complémentaire de l'est et de l'ouest ?

Réponse  RFF 07/09/2006
Monsieur,

La réalisation d’une Ligne à Grande Vitesse (LGV) Paris-Limoges-Toulouse impliquerait un investissement de l’ordre de 8 milliards d’€, ce qui, dans le contexte économique actuel, s’avère difficilement réalisable ; à titre de comparaison, le coût de la LGV Poitiers-Limoges se situe entre 1,15 et 1,3 milliards d’€.
Récemment, Toulouse et la région Midi-Pyrénées ont fait le choix d’être reliées au réseau à grande vitesse grâce à la future LGV Bordeaux-Toulouse. En effet, cette LGV se connectera à la LGV Sud Europe Atlantique qui va relier Bordeaux à Paris. Ainsi, Toulouse ne sera plus qu’à 3h10 de Paris. Une connexion rapide Paris-Limoges-Toulouse n’est donc plus d’actualité.
Réseau ferré de France (RFF) propose de desservir le Limousin par la grande vitesse en le connectant lui aussi à la LGV Sud Europe Atlantique, profitant ainsi des infrastructures en cours de réalisation. Ce qui permet d’avoir un projet réaliste et financièrement réalisable.

Concernant les villes de Brive et de Cahors, elles bénéficient également du projet. Des gains de temps importants seront permis (50 minutes à 1 heure) ; le TGV desservira Brive 22 fois par jour (11 allers-retours quotidiens) et Cahors pourrait être le terminus de 2 TGV (2 allers-retours par jour).

Enfin, nous attirons votre attention sur le fait que le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges-Toulouse et à la pérennité d’une desserte de qualité. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°227 de : MICHARD Madeleine-  23200 Saint MAIXANT - le 02/09/2006
Et le département de la Creuse dans ce projet Limousin ?
Quels avantages pour les citoyens habitants à Aubusson ?
Ce projet semble écarter toute possibilité d'avoir une ligne grande vitesse reliant La Souterraine (donc la Creuse) à Paris. Pourquoi ce choix ?

Réponse  RFF 06/09/2006
Madame,

Le choix de desservir par une Ligne à Grande Vitesse (LGV) Limoges, via Poitiers, répond à un besoin exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de leur accessibilité à l’Ile de France, voir renforcées les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers. Ainsi, Limoges serait à moins de deux heures de Paris, comme l’est déjà aujourd’hui Châteauroux.

Par ailleurs, le fait de rattacher le Limousin au futur axe européen à grande vitesse que constituera la LGV Sud Europe Atlantique est financièrement la solution la plus avantageuse puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux qui, pour des performances similaires (Paris-Limoges en 2 heures), impliquerait un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€, soit 1 milliard d’€ de plus que pour la LGV Poitiers-Limoges et ce sans apporter d’avantages supplémentaires au Limousin.

La LGV Poitiers-Limoges pourrait offrir de nouvelles possibilités d’accéder à Paris et à l’Île-de-France venant en complémentarité de celles permises depuis la Souterraine et ce, notamment pour la partie Sud-Ouest du département. Ainsi, en se rendant à Limoges, les habitants de cette partie de la Creuse bénéficieront de 10 allers-retours quotidiens avec Paris et d’une desserte journalière avec l’aéroport Roissy / Charles de Gaulle. Ainsi, un gain de temps de l’ordre de 25 minutes sur le trajet actuel est envisageable pour un habitant d’Aubusson.


Aubusson-Paris
par Limoges et Poitiers
Aubusson-Paris
par la Souterraine
Trajet routier (temps de parcours entre Aubusson et la ville de départ)1h301h05
Temps de sécurité en gare10 mm10 mm
Trajet train (meilleur temps)1h50(1)2h39
Total3h303h54

(1) Cas de l’option Centre

Concernant la desserte de La Souterraine par un TGV, dans le cadre actuel du projet seule la desserte des gares de Poitiers, Limoges-Bénédictins, Brive et Cahors est prévue. Cependant, si au cours des réunions publiques et d’une manière générale lors du débat, une telle demande se formalisait de manière récurrente, rien n’empêche, si Réseau ferré de France poursuit l’étude du projet, notamment sur l’option Nord, que ce sujet soit étudié.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°221 de : LEPOIVRE Michel-  23800 NAILLAT - le 02/09/2006
Quels seraient les avantages pour les Creusois dont la gare principale est à 3h30 de Paris ? Quels seraient les avantages pour les habitants de Felletin reliés par car à La Souterraine ? Le trajet étant plus rapide qu'avec un changement à Guéret pour réjoindre Limoges par TER ultra lent .

Réponse  RFF 06/09/2006
Monsieur,

Pour la Creuse, le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges permet :

- Une augmentation des possibilités d’accéder à Paris et à l’Île-de-France venant en complémentarité de celles offertes à La Souterraine,
- Une amélioration de l’accessibilité à la façade atlantique, à Bordeaux et l’Espagne.

Ce projet offre aux habitants de la partie Sud Ouest de la Creuse la possibilité de bénéficier d’un niveau d’offre accru et de gains de temps par rapport à la situation actuelle. A titre d’exemple pour Guéret, en passant par Limoges le gain par rapport à La Souterraine pourrait être de l’ordre de 20 minutes :
- Guéret-Limoges : 1 heure, (Logiciel Horaires informations de la SNCF pour le mardi 24 octobre 2006 sens Province–Paris).
- Temps de correspondance à Limoges : 10 minutes,
- Limoges-Paris : 2h00 (temps moyen de l’option Centre)

Soit un temps de trajet de l’ordre de 3h10, à comparer au temps de 3h30 pour Guéret-Paris (car TER+ train) via La Souterraine.

Concernant plus particulièrement les habitants de Felletin, nous pourrions avoir la situation suivante sur la base du service actuel et sous réserve de la bonne adaptation des correspondances car/TGV :
Felletin-Paris
par Limoges et Poitiers
Felletin-Paris
par la Souterraine
Trajet par car (temps de parcours entre Felletin et la ville de départ)1h501h44
Temps de sécurité en gare10 mm10 mm
Trajet train (meilleur temps)2h00(1)2h39
Total4h004h33

(1) temps moyen de l’option Centre

Les habitants de Felletin pourraient donc bénéficier en passant par Limoges et Poitiers d’un gain de temps de l’ordre de 30 minutes.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°215 de : OLDRATI Antoine-  36330 LE POINCONNET - le 02/09/2006
Qui a décidé, et peut-on me dire pourquoi ce TGV qui devait passer par Châteauroux a été détourné par Poitiers (trajet allongé) ?
La synthèse du dossier doit contenir la justification du trajet projeté.

Réponse  RFF 06/09/2006
Monsieur,

Le 18 décembre 2003, en comité interministériel d’aménagement et de développement du territoire (CIADT), le gouvernement a décidé de ne pas poursuivre le projet de TGV pendulaire Paris-Limoges-Toulouse pour deux raisons :
• la circulation de trains pendulaires, qui ne concernait que 4 allers-retours quotidiens Paris-Limoges, n’aurait pas permis un gain de temps suffisamment important notamment pour Châteauroux (8 minutes) et pour Limoges (16 minutes), en raison des bonnes caractéristiques générales de la ligne actuelle ;
• la gestion d’un parc spécifique et restreint de six rames pendulaires aurait entraîné des coûts d’exploitation et de maintenance trop lourds pour l’entreprise de transport et n’aurait pas permis un niveau suffisant de fiabilité.
En tout état de cause, le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges et le projet de TGV pendulaire sont deux projets différents, aux objectifs distincts, qui ne sont pas comparables.
Le projet de LGV Poitiers-Limoges s’inscrit dans un contexte général différent (mise en service de la LGV Tours-Bordeaux), qui prend en compte le choix de la région Midi-Pyrénées et de Toulouse de se connecter à l’axe Paris-Bordeaux pour accéder, par la grande vitesse, à l’Île-de-France. Ce projet, qui permettrait à 10 TGV (dans les deux sens) de relier Limoges à Paris en deux heures, ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité. Réseau ferré de France (RFF) a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Ces éléments sont présents dans le dossier support du maître d’ouvrage, notamment dans la partie 2 du dossier.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°194 de : BORDAT Annie-  36000 CHÂTEAUROUX - le 02/09/2006
De plus en plus de touristes viennent s'installer dans la région centre. Dans la région de Châteauroux c'est une réalité qui est visible depuis 2 ans. A quand un désenclavement ? 2h pour aller à Châteauroux , 2 h pour aller à Limoges ? Y-a-t-il une logique dans tout ça ?

Réponse  RFF 07/09/2006
Madame,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges permettra à Limoges de bénéficier d’une accessibilité équivalente à celle dont bénéficie actuellement Châteauroux, soit environ deux heures de Paris.
Le domaine de pertinence du train par rapport à l’avion ou la voiture se situe dans des temps de trajet compris entre 2 et 4 heures. Dans les années à venir Nantes sera à environ 2 heures de Paris comme Châteauroux ou Bordeaux, Strasbourg sera à 2h20 puis à 1h50. Mettre Limoges à deux heures de Paris permet simplement au Limousin de combler son retard par rapport à d’autres régions et de favoriser véritablement le développement de l’usage du train.
Il convient également de noter que le projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour Châteauroux et, pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°190 de : PARNOIX Patrice-  36130 DEOLS - le 02/09/2006
Quels avantages ferroviaires pour Châteauroux ?
A quels atouts économiques l'Indre peut-elle prétendre au terme d'un tel projet ?

Réponse  RFF 07/09/2006
Monsieur,

Le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des transports le 22 mai 2006.
Toutefois, Réseau ferré de France est conscient que la création d’une LGV desservant Limoges, qu’elle passe par Poitiers ou Châteauroux, modifiera les services existants sur la ligne actuelle Paris-Limoges-Toulouse et impliquera la recherche de nouveaux dispositifs pour la desserte de l’Indre. La mise en œuvre d’un service performant (fréquence, cadencement, confort, positionnement horaire...) sur l’actuelle ligne Paris-Limoges-Toulouse, complémentaire de l’offre de la LGV Poitiers-Limoges, est à étudier, dès à présent, par l’ensemble des partenaires concernés, en relation avec la nécessité de procéder au renouvellement des matériels Corail et Téoz à l’horizon 2016.
Parallèlement, il convient de noter que la mise en service d’une LGV n’implique pas un appauvrissement systématique des dessertes sur les lignes existantes, comme l’illustre le service Aqualys mis en œuvre par la Région Centre sur les relations Tours-Blois-Orléans-Paris. Ce service propose une desserte fine des villes situées sur la ligne classique Tours-Orléans-Paris qui vient compléter l’offre TGV entre Tours et Paris.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°152 de : SALVANT Jannick-  86500 MONTMORILLON - le 01/09/2006
La ligne actuelle Poitiers-Limoges continuera-t-elle d'exister ?

Réponse  RFF 07/09/2006
Monsieur,

La ligne actuelle Poitiers-Limoges continuera d’exister et elle verra son niveau de desserte et de fréquentation amélioré significativement dans les années à venir grâce à la modernisation actuellement en cours de réalisation. Ce programme de modernisation permettra de gagner, à terme, près de 25 minutes (11 minutes dans un premier temps) et de multiplier par 2, puis par 3, le nombre d’allers-retours quotidiens entre Poitiers et Limoges (15 allers-retours envisagés à terme). Cette modernisation permettra une desserte fine et dense du territoire qui offrira à Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac et Nantiat, des conditions d’accès optimum aux gares TGV de Limoges-Bénédictins et Poitiers. Il y a là un parfait exemple de la complémentarité et des synergies possibles entre les réseaux TER et TGV.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°151 de : LEAL Joseph-  36000 CHATEAUROUX - le 01/09/2006
Pourquoi on abandonne Châteauroux ?
Pourquoi on contourne la ligne TGV ouest au profit de Poitiers ?
Qui est à l'origine de cette partialité ?
Des hommes politiques ?

Réponse  RFF 07/09/2006
Madame,

Le choix de desservir Limoges par Poitiers a été exprimé par les représentants du Limousin qui ont souhaité, parallèlement à une amélioration significative de son accessibilité à l’Ile de France, voir renforcées les relations du Limousin avec la façade atlantique et Poitiers, et mettre Limoges à 2 heures de Paris comme l’est aujourd’hui Châteauroux.
Le fait de rattacher le Limousin au futur axe européen à grande vitesse que constituera la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Sud Europe Atlantique est techniquement et financièrement la solution la plus avantageuse puisqu’elle ne nécessiterait qu’un investissement de l’ordre de 1,15 milliard à 1,3 milliard d’€. Ce montant est à comparer à celui de la proposition d’une LGV entre Paris et Châteauroux qui, pour des performances similaires (Paris-Limoges en 2 heures), impliquerait un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’€.
Cette proposition, considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’euros, consiste à utiliser pour partie la LGV Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au sud d’Issoudun, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles. La desserte de Limoges s’effectuerait, dans un premier temps, par la ligne actuelle à partir de Châteauroux. En première approche, Réseau ferré de France estime que cette solution impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’euros.
En plus du surcoût de plus de 1 milliard d’euros de cette 1ère phase par rapport au projet de LGV Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), une telle réalisation :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade Atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.
Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant très élevé de l’investissement nécessaire, Réseau ferré de France a décidé de ne pas poursuivre l’étude d’une telle proposition.

Par ailleurs, le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour Châteauroux. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°97 de : SAUZE Paul-  36000 CHÂTEAUROUX - le 01/09/2006
Ce projet n'apporte aucune amélioration dans la relation Châteauroux - Paris, il risque peut-être d'en retarder les travaux ?
Je souhaite un raccourcissement de la durée du trajet ci-dessus cité et un raccordement aux aéroports de Paris.

Réponse  RFF 07/09/2006
Monsieur,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité. Réseau ferré de France (RFF) a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Concernant la diminution du temps de parcours, la relation Paris-Châteauroux bénéficie de caractéristiques techniques qui en font actuellement l’une des lignes classiques les plus performantes de France. En effet, sur les 265 km que compte le trajet, environ 120 sont parcourables à 200 km/h (vitesse maximale autorisée en France pour des trains classiques) et pratiquement 60 le sont à 160 km/h. Ainsi, cette ligne autorise déjà une vitesse commerciale de plus de 145 km/h.
Concernant la desserte de Roissy / Charles-de-Gaulle, la mise en place d’un TGV circulant sur la ligne classique est actuellement en cours d’étude.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°72 de : CHAMBON Louis-Auguste-  86700 CEAUX EN COUHE - le 31/08/2006
Quel est l'intéret de la ligne pour Poitiers ?

Réponse  RFF 07/09/2006
Monsieur,

Pour Poitiers, le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) entre Poitiers et Limoges permet de :
• renforcer les relations entre les deux villes : la mise en service de 10 allers-retours par jour et ce, avec des temps de parcours de moins de 45 minutes, est de nature à changer radicalement la manière de concevoir les échanges entre les deux métropoles régionales. Ces deux villes trouvent là un moyen de communication à la hauteur de leurs ambitions nationales ;
• renforcer le caractère de carrefour ferroviaire de Poitiers : la capitale régionale devient ainsi un pôle d’échanges majeur du réseau à grande vitesse de la façade atlantique.
Ce projet participe donc fortement au développement et au rayonnement de la capitale de Poitou-Charentes.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°47 de : GUEGAN François - le 31/08/2006
comment peut-on justifier un projet dont la rentabilité économique est au mieux de 2 à 3%?

Je vous rappelle que la Cour des Comptes a constaté que la rentabilité deTOUS les projets SNCF était grossièrement suréavulée au départ. Cela explique pour une part les subventions massives (11 milliards d'euros) qui seront versés chaque année à la SNCF et lui permettent d'afficher non pas une perte abyssale mais un résultat positif de quelques dizaines de millions d'euros.
J'assisterai à la réunion d'information à Poitiers et je préviens dès maintenant l'association Contribuables Associés de ce projet de dilapidation des deniers publics au moment même où notre pays est de facto en faillite.

Réponse  RFF 25/10/2006
Monsieur,

Le taux de rentabilité économique (TRE) du projet de LGV Poitiers-Limoges varie entre 2.2 % et 3.3 % en fonction des options de passage.
L’évaluation d’un projet ne peut uniquement se faire sur la base de son taux de rentabilité économique. Si cet indicateur est important, il n’est pas pour autant suffisant pour définir l’intérêt d’un projet pour la collectivité. L’analyse d’un projet doit également s’appuyer sur des éléments complémentaires, partiellement quantifiables et donc très difficilement monétarisables comme l’équité territoriale, les effets du projet en matière d’aménagement du territoire et de développement économique local ....
Ces éléments contribuent donc eux aussi à l’intérêt du projet pour la collectivité, d’ailleurs le ministère chargé des transports insiste, dans sa circulaire cadre du 27 mai 2005, sur leur importance lors des évaluations.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°44 de : RANJON Carole-  23290 SAINT PIERRE DE FURSAC - le 31/08/2006
Si l'axe central est retenu, que devient la ligne Châteauroux-La Souterraine-Limoges ? (Pensons au développement économique de ce territoire délaissé !)

Réponse  RFF 07/09/2006
Madame,

Réseau ferré de France (RFF) est conscient que la création d’une Ligne à Grande Vitesse (LGV) desservant Limoges, que ce soit par l’axe central ou par la façade atlantique, modifiera les services existants sur la ligne actuelle Paris-Limoges. Quelle que soit la solution retenue, elle impliquera la recherche de nouveaux dispositifs pour la desserte des agglomérations de la région Centre desservies par cette ligne, afin d’offrir un service adapté aux nouveaux besoins des usagers, comme cela l’a été sur la relation Tours-Blois-Orléans-Paris (service Aqualys) après la mise en œuvre de la LGV Atlantique Tours-Paris. Pour ce qui est des dessertes futures entre Châteauroux, la Souterraine et Limoges, il est (dans l’état actuel de la législation) de la compétence de la SNCF et des Régions Centre et Limousin de les définir.
Pour RFF, le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité. RFF a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Question n°13 de : ALLOUIS Benjamin-  36100 CHÂTEAUROUX - le 16/08/2006
J'aimerai connaître votre position et les avantages que la ligne Paris-Toulouse ou plus particulièrement une ville comme Châteauroux pourrait tirer d'un tel projet. Honnêtement, j'ai eu beau chercher dans la documentation en ligne, dans la documentation reçue à domicile. A part un enclavement à long terme du département de l'Indre et une mort annoncée de la ligne Paris-Toulouse, je ne vois pas en quoi ce projet de LGV est intéressant pour la region Centre en général.
Avec le raccordement de Limoges avec Poitiers, puis de Toulouse via Bordeaux, la ligne Paris-Toulouse, pourtant indispensable du point de vue de l'aménagement du territoire, me semble definitivement condamnée. Le projet de barreau Poitiers Limoges ne me semble pas le plus judicieux, pour la ligne Paris-Toulouse comme pour la ville de Limoges elle même. Il reste tres coûteux et pas le plus logique alors qu'un projet de ligne a grande vitesse relativement abouti à été proposé il y a peu et qui semblait de l'avis de nombreux usagers (y compris ceux de Limoges) comme pour les élus, être un projet intelligent, censé et peu coûteux par rapport à d'autres solutions envisagées (puisque dans le coût de ce projet etait inclus la suppression des passages a niveaux de la ligne). Bref, qu'en est il réelement de ces 2 projets, pourquoi vouloir privilegier absolument ce barreau alors que d'un point de vue logique d'un aménagement du territoire à long terme, il ne semble pas remplir toutes les conditions?

Réponse  RFF 02/10/2006
Monsieur,

Le 18 décembre 2003, en Comité interministériel d’aménagement et de développement du territoire (CIADT), le gouvernement a décidé de ne pas poursuivre le projet de TGV pendulaire Paris-Limoges-Toulouse, dit "TGV POLT", pour deux raisons :
• la circulation de trains pendulaires, qui ne concernait que 4 allers-retours quotidiens Paris-Limoges, n’aurait pas permis un gain de temps suffisamment important, notamment pour Châteauroux (8 minutes) et pour Limoges (16 minutes), en raison des bonnes caractéristiques générales de la ligne actuelle ;
• la gestion d’un parc spécifique et restreint de six rames pendulaires aurait entraîné des coûts d’exploitation et de maintenance trop lourds pour l’entreprise de transport et n’aurait pas permis un niveau suffisant de fiabilité.
En tout état de cause, le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges et le projet de TGV pendulaire sont deux projets différents, aux objectifs distincts, qui ne sont pas comparables.
Le projet de LGV Poitiers-Limoges s’inscrit dans un contexte général différent (mise en service de la LGV Tours-Bordeaux, dite Sud Europe Atlantique), qui prend en compte le choix de la Région Midi-Pyrénées et de Toulouse de se connecter à l’axe Paris-Bordeaux pour accéder, par la grande vitesse, à l’Ile-de-France. Ce projet, qui permettrait à 10 TGV (dans les deux sens) de relier Limoges à Paris en deux heures, ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité. Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Dans l’état actuel de la législation, il est de la compétence de la SNCF (Grandes Lignes) et de la Région Centre (TER) de définir les dessertes futures sur la ligne actuelle Paris-Limoges. Toutefois, Réseau ferré de France est conscient que la création d’une LGV desservant Limoges par Poitiers modifiera les services existants sur la ligne actuelle Paris-Limoges-Toulouse et impliquera la recherche de nouveaux dispositifs pour la desserte de l’Indre. La mise en œuvre d’un service performant (fréquence, cadencement, confort, positionnement horaire...) sur l’actuelle ligne Paris-Limoges-Toulouse, complémentaire de l’offre de la LGV Poitiers-Limoges, est à étudier dès à présent par l’ensemble des partenaires concernés, en relation avec la nécessité de procéder au renouvellement des matériels Corail et Téoz à l’horizon 2016.

Le projet de LGV Poitiers-Limoges est un véritable projet d’aménagement du territoire car, en desservant Limoges et Brive, il améliore significativement l’accessibilité de l’ensemble du Limousin aux métropoles (Paris, Lille, Bordeaux, Roissy / Charles de Gaulle, Londres, Bruxelles...) et régions desservies par la grande vitesse ferroviaire. En effet, grâce au réseau TER, il est possible de connecter Ussel, Tulle et même Guéret au réseau à grande vitesse et de les faire bénéficier de gains de temps significatifs sur les relations citées précédemment.
De même, et toujours grâce aux complémentarités entre le réseau à grande vitesse et le réseau TER, ce projet va au-delà des frontières du Limousin en améliorant l’accessibilité de Périgueux, Rodez ou Aurillac au réseau ferroviaire à grande vitesse et à l’Ile de France.
Enfin, ce projet renforce les relations entre les capitales régionales de Poitou-Charentes et du Limousin et ouvre l’ensemble du Limousin sur la façade atlantique, en permettant des liaisons en moins de 45 minutes entre Poitiers et Limoges, contre 2h00 actuellement.
En améliorant les temps d’accès à Paris, puisque Limoges ne sera plus qu’à 2h00 (au lieu de 2h50) de Paris et Brive à 3h00 (au lieu de 3h50), le projet de LGV, grâce aux complémentarités avec les autres réseaux de transport en commun, notamment le TER, constitue un véritable projet d’aménagement du territoire.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°11 de : DESIRE François-  36400 LA MAGNY - le 16/08/2006
J'ai reçu votre plaquette qui est bien faite, mais je ne pense pas que les habitants de l'Indre soient concernés.Le sud du département 36 est le moins peuplé et d'autre part c'est exclure Châteauroux du projet .Pouquoi avoir laissé tomber l'axe Paris-Toulouse via Châteauroux- Limoges? Coût ?
Le TGV s'arrêtant à Limoges c'est en quelque sorte s'arrêter à un cul de sac. Après c'est un choix politique, électoraliste? Faire au mieux pour le plus grand nombre, c'est ce qu'attend le contribuable.

Réponse  RFF 09/10/2006
Monsieur,

La réalisation d’une Ligne à Grande Vitesse (LGV) Paris-Limoges-Toulouse impliquerait un investissement de l’ordre de 8 milliards d’€, ce qui, dans le contexte économique actuel, s’avère difficilement réalisable ; à titre de comparaison, le coût de la LGV Poitiers-Limoges se situe entre 1,15 et 1,3 milliard d’€.

Récemment, Toulouse et la Région Midi-Pyrénées ont fait le choix de se connecter à la LGV Sud Europe Atlantique et au réseau national à grande vitesse par Bordeaux (LGV Bordeaux-Toulouse). Ainsi, Toulouse ne sera plus, via Bordeaux, qu’à 3h10 de Paris. Dans ce contexte, une connexion rapide Paris-Limoges-Toulouse n’est plus d’actualité.
Réseau ferré de France propose de desservir le Limousin par la grande vitesse en le connectant lui aussi à la LGV Sud Europe Atlantique, profitant ainsi des infrastructures en cours de réalisation. Ce qui permet d’avoir un projet réaliste et financièrement réalisable.
Dans le même temps, Réseau ferré de France continue d’investir fortement sur la ligne Paris-Orléans-Limoges en affectant, sur ses fonds propres, plus de 265 millions d’€ à des opérations de régénération de l’infrastructure et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Le projet de LGV Poitiers-Limoges, en prévoyant de faire continuer les TGV sur le réseau classique vers Brive et son étoile ferroviaire (liaisons avec Tulle, Rodez et Aurillac) et Cahors, fait bénéficier à la majeure partie du Limousin des effets de la grande vitesse. De plus, grâce au réseau TER, ce projet va au-delà des frontières régionales en améliorant l’accessibilité de Périgueux, Rodez, Aurillac au réseau ferroviaire à grande vitesse et à l’Ile de France. Ce projet ne fait pas de Limoges un cul de sac mais au contraire le point d’accès à la grande vitesse du Limousin.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°10 de : MONTERET Philippe-  94130 NOGENT SUR MARNE - le 13/08/2006
J'aimerais bien savoir pourquoi les fiches "débat public" se focalisent uniquement sur les relations Paris-Limoges ? En particulier, l'option nord permet également une desserte de Guéret et Montluçon si l'on veut bien se décider à électrifier la ligne à partir de St Suplice. Quant à l'option sud, elle permet, en transformant le raccordement de Ruffec en triangle, de réaliser des liaisons Limoges-Bordeaux.

Enfin, je vous fait remarquer que la plus importante agglomération du massif central n'est pas Limoges mais Clermont Ferrand: avant de s'occuper de Poitiers-Limoges, il serait bon de construire les LGV Clermont Ferrand-Lyon et Clermont Ferrand-Paris

Réponse  RFF 02/10/2006
Monsieur,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne se limite pas aux seules relations Paris-Limoges.
En desservant Limoges et Brive, ce projet améliore significativement l’accessibilité de l’ensemble du Limousin aux métropoles (Paris, Lille, Bordeaux, Roissy / Charles de Gaulle, Londres, Bruxelles...) et régions desservies par la grande vitesse ferroviaire. En effet, grâce au réseau TER, il est possible de connecter Guéret, Ussel, Tulle au réseau à grande vitesse et de les faire bénéficier de gains de temps significatifs sur les relations citées précédemment.
De même, et toujours grâce aux complémentarités entre le réseau à grande vitesse et le réseau TER, ce projet va au-delà des frontières du Limousin en améliorant l’accessibilité de Périgueux, Rodez ou Aurillac au réseau ferroviaire à grande vitesse et à l’Ile de France.
Si le projet de LGV améliore les temps d’accès à Paris, puisque Limoges ne sera plus qu’à 2h00 (au lieu de 2h50) de Paris et Brive à 3h00 (au lieu de 3h50), ce projet renforce également les relations entre les capitales régionales de Poitou-Charentes et du Limousin et ouvre l’ensemble du Limousin sur la façade atlantique, en permettant des liaisons en moins de 45 minutes entre Poitiers et Limoges, contre 2h00 actuellement.

Quant à la ligne Paris-Clermont-Ferrand que vous évoquez, ce n'est pas une LGV qui est prévue mais une modernisation des infrastructures existantes qui devrait permettre d'abaisser le temps de parcours aux alentours de 3h à l'horizon 2008.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Question n°9 de : FEUTRIEZ Lionel-  19190 AUBAZINE - le 03/08/2006
Empruntant la ligne Paris-Brive plusieurs fois par semaine pour raisons professionnelles je m'exaspérais, durant les quatre longues heures de trajet, que le Limousin ne soit pas relié au réseau TGV et me prenait à rêver aux multiples manières d'y parvenir, écrivant tantôt aux députés, aux ministres concernés... recevant toujours la même réponse navrante, jusqu'au jour où le Président de la République a annoncé ce projet qui allait transformer un rêve en réalité! Enfin le Limousin allait peut-être connaître un essor sans précédent dans tous les domaines, grâce à cette LGV qu'il faut soutenir et porter à bout de bras!
Le projet de train pendulaire n'apportant qu'une réponse trop archaïque aux besoins d'aujourd'hui, je me réjouis que les responsables au plus haut niveau de l'Etat aient compris toute l'importance d'offrir à cette région qu'est le Limousin une desserte ferroviaire moderne!
Pour ma part l'option centrale permettant de relier Brive à Paris en 2h50 me semble être la meilleure solution, je me permets de soutenir celle-ci en constatant qu'en terme de rentabilité et d'optimisation de la ligne elle est de loin la meilleure!

Ma question :
Les élections présidentielles et législatives approchent à grand pas, le gouvernement actuel soutien ce projet, en serait-il toujours de même si la majorité actuelle basculait? Une majorité PS par exemple, qui soutien le projet d'un train pendulaire dans la région parviendrait-elle à faire stopper définitivement le projet de la LGV Limoges-Poitiers ou le processus étant déjà lancé ceci serait impossible?

Soutenant ce projet de LGV sans réserve j''espère qu'il aboutira et que chacun tombera d'accord, car il est des sujets qui doivent rassembler tous les responsables politiques en pensant pour une fois uniquement au bien-être de leurs concitoyens pour qui ils se doivent de leur apporter le meilleur.

Réponse  RFF 03/11/2006
Monsieur,

Un projet comme celui de la Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges fait l’objet de différentes étapes décisionnelles.
Le débat public a pour vocation d’éclairer le maître d’ouvrage sur la décision qu’il a à prendre. A la suite du débat, Réseau ferré de France peut être amené à modifier profondément son projet, comme cela a été le cas pour le projet CDG Express, pour lequel le débat public a permis de faire émerger une nouvelle solution que Réseau ferré de France a finalement retenue.
Ensuite, les différentes phases d’études sont ponctuées d’étapes de validation (approbations ministérielles, décret de Déclaration d’Utilité Publique en Conseil d’Etat suite à une enquête publique, etc.) qui sont nécessaires à la poursuite et à la concrétisation du projet.
Par ailleurs, les évolutions du contexte du projet peuvent amener un gouvernement à suspendre ou reconsidérer sa réalisation. Mais cela ne dépend pas de Réseau ferré de France, même si Réseau ferré de France considère que ce projet doit être réalisé en raison de son intérêt pour tout le Limousin.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.