Réunions

Avis et contributions

Consulter les avis et contributions

Les avis reçus par la CPDP seront consultables sur le site de la Commission et figureront dans les archives du débat

Thème séléctionné : Hésitants

Avis n°561 de : RELAVE Bruno-  34300 AGDE - le 07/05/2009

UN PARTI IDEAL POUR AGDE


Les communes d’Agde et de Sète étant situées sur aucun des tracés envisagés pour la LGV, le port de Sète et ses potentialités d’échanges intermodaux et le pôle touristique agathois fort de sa capacité d’accueil de plus de 200 000 lits sont 2 cas très particuliers dans la démarche conduite par la CPDP.


Un simple survol du dossier pourrait laisser croire que les diverses options proposées sont indifférentes quant à la qualité de leur desserte par le rail dans l’avenir. A y regarder de plus près et compte tenu notamment des réponses faites aux questions posées à propos de cette desserte, il n’en est rien.


Scénario le plus favorable pour Agde. A l’heure actuelle Agde a un « statut de gare TGV » qui contribue très positivement à son image de marque. Il convient, bien sûr, de le conserver et, dans toute la mesure du possible, le RENFORCER. Ni la solution LGV voyageurs à 320km/h, ni le doublement partiel de la ligne existante sont susceptibles de participer significativement à ce renforcement. Les solutions « ligne mixte » apportent sensiblement les mêmes potentialités d’amélioration.


Toutefois les nombres de trains supplémentaires annoncés au dossier pour ces deux scénarii sont très insuffisants au regard de l’évolution des besoins qui est définie dans le dossier du maître d’ouvrage. L’existence d’une gare nouvelle située entre Béziers et Agde risque, à terme, d’entraîner la diminution du nombre de trains faisant halte à Agde, voire leur suppression pure et simple alors que, au contraire, il faut l’augmenter.


Pendant très longtemps la clientèle ferroviaire du pôle touristique Agde-Marseillan-Vias proviendra majoritairement de régions et pays situés à l’Est de Montpellier. De ce fait, ceux qui devront emprunter un T.E.R. pour démarrer ou achever leur voyage auront intérêt à changer de train à Montpellier et non pas à Béziers.En conséquence, il est impératif qu’ils puissent accéder à tous les trains TGV partant de Montpellier ou y arrivant que ce soit dans l’ancienne ou la nouvelle gare.


Enfin la LGV ne doit pas engendrer un phénomène de transit touristique accéléré vers l’Espagne comparable à celui qui a provoqué, il y a 40 ans, la décision de construire le Cap d’Agde mais, au contraire contribuer à renforcer sa fréquentation. Pour prendre en compte l’ensemble de ces considérations une solution idéale en ce qui concerne Agde pourrait être : que le nombre de trains s’y arrêtant chaque jour passe non pas de 13 à 14, ou 16, mais à 25 ou plus, avec des origines et des destinations aussi variées que possible, pour permettre au plus grand nombre de voyageurs d’effectuer leur voyage d’une seule traite ou avec, à la rigueur, un seul changement de train, et ce particulièrement durant les périodes de grands flux touristiques.


Que la gare nouvelle de Montpellier se situe au croisement des deux lignes, donc côté Saint Jean de Védas, l’autre emplacement envisagé n’étant pas accessible par les T.E.R. Que la gare nouvelle de Béziers soit implantée à l’Ouest et à environ 10 minutes, suffisamment loin pour justifier le passage par la gare actuelle de 25 trains environ qui pourraient ensuite faire halte à Agde puis à Sète. Le parti d’aménagement retenu serait celui d’une ligne mixte, éventuellement évolutive. L’aspect « gains de temps » ne rentre pratiquement pas en ligne de compte puisqu’il serait nul pour les échanges avec l’Est de Montpellier et pas significativement différent (10 minutes) en fonction de la solution retenue en ce qui concerne les échanges avec l’Ouest de Béziers.


Au cas où une gare nouvelle serait finalement prévue à l’Est de Béziers, c’est le tracé sud qui devra être retenu car le tracé nord exclut toute liaison par T.E.R.