Réunions

Avis et contributions

Consulter les avis et contributions

Les avis reçus par la CPDP seront consultables sur le site de la Commission et figureront dans les archives du débat

Thème séléctionné : Autres localisations

Avis n°538 de : HOSTALERY Mireille-  34300 LE CAP D'AGDE - le 29/04/2009

Le Cap d'Agde reçoit 200.000 touristes l'été. Il faut que la gare TGV ne soit pas trop éloignée d'Agde, sinon le gain de temps en train sera plus que perdu dans les embouteillages et la route Beziers-Agde sera fréquemment gravement saturée.

Avis n°545 de : MOURRUT Etienne-  30900 NÎMES - le 30/04/2009

Bonjour,


Suite au débat public qui s'est tenu à Nîmes hier soir (23 avril 2009), veuillez trouver ci-dessous la contribution du Député Maire Etienne MOURRUT, qui vous prie de bien vouloir l'excuser de son absence ce soir là.


-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------


Monsieur Le Directeur,


Comme je viens de vous l’évoquer par téléphone, je vous saurai gré de bien vouloir m’excuser auprès de Monsieur le Président de ne pouvoir assister au débat public « Une gare nouvelle ? Pourquoi ? Comment ? » qui aura lieu ce jeudi 23 avril 2009 à l’hôtel Atria à NÎMES.


J’ai pu prendre connaissance des différents scénarii proposés concernant l’implantation de gares TGV, à la fois sur la partie Gardoise, comme Héraultaise (dans la partie Montpelliéraine). Je m’interroge sur l’implantation de deux gares TGV, à une distance relativement faible, quelque soit l’implantation dans l’un au l’autre des départements, sachant pertinemment que tous les TGV empruntant cette ligne ne s’arrêteront que partiellement : soit à l’une soit à l’autre, « mais je crois que la partie Gardoise sera un peu moins desservie ».


Ne serait-il pas judicieux, voire même raisonnable, d’imaginer l’implantation d’une unique gare TGV à mi-distance entre ces deux grandes agglomérations, que sont NÎMES et MONTPELLIER, dans le secteur situé entre GALLARGUES et LUNEL ?. Ce secteur est parfaitement desservi par autoroute et représente dans un rayon de 30 à 35 kilomètres une position particulièrement importante, y compris pour l’agglomération Alésienne (si l’on tient compte des aménagements autoroutiers en projet (deux fois deux voies NÎMES-ALES et contournement de NÎMES Ouest)).


Cette suggestion, me semble-t-il, mériterait d’être prise en considération. En effet, la conception d’une seule gare TGV dans ce secteur permettrait une réduction conséquente des coûts d’investissement et de fonctionnement, ainsi que l’optimisation de l’utilisation de cette implantation, et des fonds publics.


Cette suggestion pourrait paraître utopiste, néanmoins, elle mériterait de ne pas être rejetée promptement.


Vous souhaitant bonne réception de la présente, je vous prie d'agréer, Monsieur Le Directeur, l'expression de mes sentiments les meilleurs.


 


LE DÉPUTÉ MAIRE,


Etienne MOURRUT

Avis n°555 de : DELPECH Louis-Paul-  34300 AGDE - le 04/05/2009

Je joinds à mon envoi le compte rendu sommaire du débat tenu à Agde le 14/04/2009. Il fait l'objet d'un article de presse qui paraitra dans le journal local "lagathois" et sur le site "Hérault tribune". Je suggère notamment l'éventuelle création d'une ville nouvelle autour de la gare à implanter entre Béziers et Agde.


--------------------------------------------------------------------------------------------




TGV l’avenir de nos territoires…


Le débat public sur l’utilité, le tracé, les dessertes, les performances et les attentes diverses de la création d’une Ligne à Grande Vitesse en Languedoc Roussillon a posé ses pénates dans notre bonne ville d’Agde ce Mardi 14 Avril. Assistance peu nombreuse, hélas, mais interventions nombreuses et pertinentes du public. Est-ce l’absence des édiles qui a freiné l’engouement populaire habituel pour une affaire d’une importance incontestable.


En effet, pas de Député Maire, pas de premier adjoint, pas d’adjoints du tout comme si le tourisme et le confort des agathois n’était pas concerné par les transports du futur. Seul un vice-président de l’agglo chargé des transports a accueilli extrêmement  sommairement les membres de la commission idoine sans aucune excuse à propos de l’absence de ces élus et sans dire un mot sur l’intérêt de al ville d’Agde et de la CAHM pour une installation de dimension européenne créée pour le 21ème siècle et même au-delà. Curieux, pour le moins, et irresponsable devant l’enjeu.


Bref, ce sont des citoyens ordinaires et des représentants d’associations qui on posé des questions ou fait valoir des points de vue souvent étayés par des arguments concrets.


L’unanimité s’est faite, et c’est tant mieux, sur l’exigence de la création d’une gare TGV dans une zone comprise entre Béziers et Agde, le long d’un tracé Sud longeant les structures actuelles des autoroutes A9 et A75, les anciennes routes nationales et la voie SNCF actuelle. La nécessité de dévier carrément cette voie vers la gare à créer s’est également bien faite sentir. Pour respecter la loi sur le développement durable et freiner la production de gaz à effet de serre, il est impératif de drainer vers cette nouvelle gare « Béziers Agde Méditerranée » les clients et usagers par des TER plutôt que par des trajets en véhicules automobiles.


Des différents scénarii présentés par RFF, deux ont plus particulièrement s soulevés l’intérêt des participants. Le premier avec la grande vitesse uniquement réservée aux TGV voyageurs, le second modulant cette vitesse pour accepter le passage de certains trains de fret dont la caractéristique est d’être internationaux. Evidemment s’ajoute les conditions financières différentes suivant l’option choisie in fine.


Comme président de CiViC, j’ai exprimé une opinion franche pour une vitesse limitée 220 km/h, quand même, pour ce tronçon de voies entre Montpellier et Perpignan. Il faut savoir que de Perpignan vers l’Espagne ce sera la vitesse retenue ainsi que de Montpellier à TGV et des trains de fret. Ceux qui plaident pour les 350 km/h le font pour un tronçon très court et peuvent contribuer à l’abandon d’une gare dans l’Est biterrois car la distance avec Montpellier est trop courte pour justifier l’arrêt des TGV européens. Le risque est là de vouloir trop grand et de tout perdre.


La bataille que nous devons mener est l’implantation de cette gare nouvelle entre Agde et Béziers, sur les territoires de Portiragne, Vias ou Cers dans la zone qui permettra une déviation totale de la ligne SNCF actuelle au moindre coût.


Nous savons que les migrations de population du Nord vers nos côtes méditerranéennes sont en grand développement. Nos villes et villages commencent à se saturer et s’obligent à multiplier les infrastructures et tous les réseaux à des coûts faramineux. L’implantation intelligente de la nouvelle gare TGV peut devenir le centre de la création d’une nouvelle agglomération moderne, écologique et rationnelle comme cela s’est fait ailleurs, en région parisienne notamment. Dégagés des contraintes des villes anciennes-patrimoine historique, étroitesse des voies de circulation, manque de parcs paysagers, de parkings etc… cette cité à créer pourrait attirer des activités non polluantes créatrices d’emplois nouveaux. En faite cette affaire LGV doit être l’occasion de réfléchir à un aménagement harmonieux du territoire et lutter contre l’extension sans fin de nos cités anciennes par la création de lotissement sans âmes et sans vrais services à la personne.


Il reste à convaincre les édiles de toutes les collectivités de porter un regard conquérant pour satisfaire notre demande dans l’Ouest héraultais. Les forces économiques locales qui se sont exprimées ce soir-là ont bien compris l’enjeu. Mais la CCI de Béziers St Pons et la ville de Béziers optent pour la voie exclusivement « voyageurs ». J’y vois pour ma part une petite contradiction avec leur volonté de sauver l’aéroport Béziers-Cap d’Agde. Dans 20 ou 30ans, l’avion aura pris « du plomb dans l’aile » les énergies fossiles seront en passe de disparaître. La traction électrique, elle, de beaux jours à vivre qu’elle soit produite par le nucléaire ou par les énergies intermédiaires renouvelables. Restons raisonnables dans notre demande, sachant par ailleurs que la présence de trains fret sur la ligne nouvelle entraîne des subventions très conséquentes de l’Etat et de l’Europe alors que le seul trafic voyageurs sera condamné à s’autofinancer par le privé. La clientèle aura à payer cher le remboursement de ces investissements. Et ne sont pas les aides régionales et départementales qui seront à la hauteur de l’enjeu : elles ont d’autres chats à… alimenter !


Avis n°630 de : ESCOT Pierre-  30000 NÎMES - le 04/06/2009

Pourquoi ne pas faire une seule gare entre Nîmes et Montpellier (avec liaison TER pour aller des 4 gares existantes).