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Questions et réponses

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Les Questions/Réponses reçus par la CPDP seront consultables sur le site de la Commission et figureront dans les archives du débat

Thème séléctionné : Viticulture

Question n°702 de : PAMBRUN JEAN CLAUDE-  34140 MEZE - le 19/03/2009
Les zones AOC qui vont se retrouver dans l' emprise du projet feront- elles l' objet d' un reclassement AOC dans les zones voisines, non affectées ? Si oui, l' accord prévoit-il un encépagement de 3 ans avant l' arrachage des plantations vu l' emprise du projet ? Ce problème avait été évoqué dès le début du projet.

Réponse le  28/04/2009

RFF n'a pas faculté à modifier les règles AOC.


Cependant l’indemnité d’éviction versée aux exploitants comprend une perte d’exploitation destinée à couvrir l’intégralité des pertes de revenus jusqu’au retour à une situation comparable. Cela doit être abordé dans les négociations préalables à la Déclaration d’Utilité Publique (DUP) avec les organisations professionnelles agricoles (chambres d’agriculture, syndicats agricoles  etc….). Réseau Ferré de France (RFF) n’est pas maître de ce genre de décision.

Question n°897 de : CLAVEL BERNARD-  34810 POMEROLS - le 20/03/2009
Qu' en est-il de la protection des territoires AOC ?

Réponse le  17/04/2009

Les études environnementales menées à ce stade des pré études fonctionnelles ont permis d’identifier les différents zonages agricoles  et viticoles AOC présents dans l’aire d’étude.


Actuellement quatre scénarios sont envisagés avec des couloirs de passages de 5 km ;  par conséquent l’impact sur le vignoble AOC et sur l’agriculture en général n'est pas quantifiable. L'étude précise d'un tracé ne se fera qu'après le débat public et les études préliminaires, lors de l'étude d'Avant Projet Sommaire.


 


En tout état de cause RFF préservera au maximum l’activité agricole en phase de définition de son projet et ce de deux façons :


 



  • en limitant les emprises de la ligne au strict minimum pour réaliser ses équipements nécessaires au bon fonctionnement de l’ouvrage,

  • en travaillant le plus en amont possible en concertation étroite avec les organisations et syndicats agricoles présentes sur le territoire, et ce pour toute la durée d’élaboration du projet.


 


Les enjeux relatifs aux productions agricoles seront donc pris en compte très en amont afin d'éviter les impacts ou le cas échéant les réduire :


 



  • en phase d'études préliminaires pour la comparaison des scénarios

  • en phase APS (Avant Projet Sommaire) et APD (Avant Projet Détaillé) pour la définition du projet et des mesures de réduction ou de compensation


 


Dès la DUP, RFF pourra également examiner, en concertation avec les collectivités locales, la Société d'Aménagement Foncier et d'Etablissement Rural (SAFER) et les Chambres d'Agriculture, les possibilités de constitution de réserves foncières, afin de faciliter les restructurations d'exploitations, dans le cadre d'un programme d'échanges et de réorganisation foncière au moment des travaux.


 


 


Enfin, concernant les travaux et le chantier, toutes les précautions seront prises pour limiter l’incidence sur les zones de cultures :


 



  • limitation des emprises,

  • arrosage des pistes pour réduire les envols de poussières,

  • protection des eaux et maintien des réseaux d’irrigation

  • maintien de l’accès aux parcelles,

  • indemnisations dans le cas de pertes de récolte, pour dépôts de matériaux etc.…

Question n°1108 de : GAGNIER DANIEL-  30610 SAUVE - le 23/03/2009
Les zones AOC ne figurent pas en légende sur la carte de l' aire d' étude, seront- elles sur les cartes d' études des sols ? Et quelles sont les zones rédhibitoires qui ne pourront pas etre touchées en dehors des biotopes ?

Réponse le  28/04/2009

 


 


Pour la préparation du débat public de la ligne nouvelle Montpellier Perpignan, RFF a établi un diagnostic des sensibilités environnementales (bruit, activités agricoles, paysage, ressources en eau, environnement naturel, patrimoine) sur une aire d’étude intégrant 216 communes.


 


Ce diagnostic a intégré les données des services de l’Etat, des collectivités mais aussi des associations et organismes compétents (chambre d’agriculture, Parc Naturel Régional de la Narbonnaise, Conservatoire des Espaces Naturels…). Les délimitations des aires AOC ont bien été prises en compte dans ce diagnostic des sensibilités de l’aire d’étude. Ces zones agricoles sont représentées en page 60 du dossier du Maître d’Ouvrage.


 


En ce qui concerne les secteurs à éviter, nous n’avons pas considéré de zones rédhibitoires pour l’insertion d’un projet de ligne nouvelle. En revanche, une méthode de hiérarchisation de sensibilités de l’aire d’étude a été mise au point, en étroite relation avec les services de la DIREN LR.


 


Cette méthode nous a permis d’identifier des secteurs à sensibilité très forte qu’il serait souhaitable d’éviter au maximum en raison des contraintes réglementaires et foncières qui pourraient rendre incompatibles pour le passage d’une infrastructure à coût raisonnable (mesures compensatoires exceptionnelles) :


 



  • réserve naturelle, arrêté de protection de biotope, propriété du conservatoire du littoral

  • zones d’urbanisation actuelle et future des PLU

  • monuments historiques, sites classés,

  • captage public d’alimentation en eau potable,

  • établissements industriels et infrastructures (site SEVESO, centre d’enfouissement technique, aéroport…)

Question n°1196 de : JOURDAN GERARD-  34660 COURNONTERRAL - le 24/03/2009
Comment intégrer les terroirs viticoles AOC dans les fuseaux étudiés ?

Réponse le  30/04/2009

Les études environnementales menées à ce stade des pré études fonctionnelles ont permis de recenser les différents zonages agricoles et viticoles AOC présents dans l’aire d’étude et dans les couloirs de passage.


 


Ce diagnostic a intégré les données des services de l’Etat, des collectivités mais aussi des associations et organismes compétents (chambre d’agriculture, Parc Naturel Régional de la Narbonnaise, Conservatoire des Espaces Naturels…). Les délimitations des aires AOC sont représentées en page 60 dossier du Maître d’Ouvrage, consultable sur le site internet de la Commission particulière du Débat Public. (http://www.debatpublic-lnmp.org/informer/dossier-maitre-ouvrage.html)

Question n°1459 de : LICCHESI EMILE-  30330 ST LAURENT LA VERNEDE - le 30/03/2009
Allez vous éviter de mutiler les vignobles existants sur la totalité du parcours Montpellier-Narbonne-Perpignan ? Quels seront les moyens techniques, financiers etc... mis en œuvre ?

Réponse le  26/05/2009

Les études environnementales menées à ce stade des pré études fonctionnelles ont permis de recenser les différents zonages agricoles et viticoles AOC présents dans l’aire d’étude et dans les couloirs de passage.


Les délimitations des aires AOC sont représentées en page 60 du dossier du Maître d’Ouvrage, consultable sur le site internet de la Commission particulière du Débat Public. (http://www.debatpublic-lnmp.org/informer/dossier-maitre-ouvrage.html)


 


Actuellement quatre scénarios sont envisagés avec des couloirs de passages de 5 km, par conséquent l’impact sur la viticulture n'est pas quantifiable précisément. L'étude précise d'un tracé ne se fera qu'après le débat public et les études préliminaires, lors de l'étude d'Avant Projet Sommaire.


 


En tout état de cause RFF préservera au maximum l’activité agricole en phase de définition de son projet et ce de deux façons :


 


o        en limitant les emprises de la ligne au strict minimum pour réaliser ses équipements nécessaires au bon fonctionnement de l’ouvrage,


o        en travaillant le plus en amont possible en concertation étroite avec les organisations agricoles présentes sur le territoire, et ce pour toute la durée d’élaboration du projet.


 


Les enjeux relatifs aux productions agricoles seront donc pris en compte très en amont afin d'éviter les impacts ou le cas échéant les réduire :


 


o        en phase d'études préliminaires pour la comparaison des scénarios,


o        en phase APS (Avant Projet Sommaire) et APD (Avant Projet Détaillé) pour la définition du projet et des mesures de réduction ou de compensation.


 


Dès la Déclaration d'Utilité Publique, RFF pourra également examiner, en concertation avec les collectivités locales, la Société d'Aménagement Foncier et d'Etablissement Rural (SAFER) et les Chambres d'Agriculture, les possibilités de constitution de réserves foncières, afin de faciliter les restructurations d'exploitations, dans le cadre d'un programme d'échanges et de réorganisation foncière au moment des travaux.


 


Enfin, concernant les travaux et le chantier, toutes les précautions seront prises pour limiter l’incidence sur les zones viticoles :


 


o        limitation des emprises,


o        arrosage des pistes pour réduire les envols de poussières,


o        protection des eaux et maintien des réseaux d’irrigation,


o        maintien de l’accès aux parcelles,


o        indemnisations dans le cas de pertes de récolte, pour dépôts de matériaux, etc.


Question n°1564 de : ASTIE franck-  34510 FLORENSAC - le 02/04/2009

Le TGV devrait traverser une zone AOC "Picpoul de Pinet" sur les communes de Pinet Pomerols et Florensac détruisant ainsi une partie de cette appellation. Pouvons-nous espérer que l'INAO déplace cette zone absorbée par le TGV ailleurs ou bien la considérons-nous comme perdue ? Ferez-vous pression sur cet organisme pour déplacer la partie détruite?

Réponse le  26/05/2009

Les études environnementales menées à ce stade des pré études fonctionnelles ont permis d’identifier les différents zonages agricoles et viticoles AOC présents dans l’aire d’étude, dont l’appellation Picpoul de Pinet sur le bassin versant de l’étang de Thau. Actuellement quatre scénarios sont envisagés avec des couloirs de passages de 5 km ; par conséquent l’impact sur cette appellation n'est pas quantifiable. L'étude précise d'un tracé ne se fera qu'après le débat public et les études préliminaires, lors de l'étude d'Avant Projet Sommaire.


 


En tout état de cause RFF préservera au maximum l’appellation Picpoul de Pinet en phase de définition de son projet et ce de deux façons :



  • en limitant les emprises de la ligne au strict minimum pour réaliser ses équipements nécessaires au bon fonctionnement de l’ouvrage,

  • en travaillant le plus en amont possible en concertation étroite avec les organisations et syndicats agricoles présentes sur le territoire, et notamment l’INAO, et ce pour toute la durée d’élaboration du projet.


 


Les enjeux relatifs aux productions agricoles seront donc pris en compte très en amont afin d'éviter les impacts ou le cas échéant les réduire :



  • en phase d'études préliminaires pour la comparaison des scénarios,

  • en phase APS (Avant Projet Sommaire) et APD (Avant Projet Détaillé) pour la définition du projet et des mesures de réduction ou de compensation.


 


Dès la DUP, RFF pourra également examiner, en concertation avec les collectivités locales, la Société d'Aménagement Foncier et d'Etablissement Rural (SAFER) et les Chambres d'Agriculture, les possibilités de constitution de réserves foncières, afin de faciliter les restructurations d'exploitations, dans le cadre d'un programme d'échanges et de réorganisation foncière au moment des travaux.


Mais RFF n’a pas de pouvoir vis-à-vis de l’INAO, indépendante.

Question n°1664 de : PASTOU MICHEL-  34670 BAILLARGUES - le 07/04/2009

Sommes-nous une nation si pauvre pour ne pas envisager des portions de ligne en viaduc sur les parcelles AOC ?

Réponse le  16/06/2009

La conception d'une ligne nouvelle ou d'une infrastructure linéaire en viaduc est guidée généralement par le franchissement de vallées, de lits mineurs / majeurs de cours d'eau. Le coût de ces ouvrages est effectivement très élevé par rapport à la réalisation de remblais et devient comparable pour des hauteurs de remblais de l'ordre d'une quinzaine de mètres. Pour des hauteurs moyennes de remblais la consommation d'emprises est relativement équivalente à celle nécessaire à la réalisation de viaducs.

Question n°2010 de : VARNIER Philippe-  34630 SAINT THIBERY - le 02/06/2009

Quel impact sur le vignoble de l'appellation des côtes de Thongue ?

Réponse le  17/06/2009

Les études environnementales menées à ce stade des pré études fonctionnelles ont permis d’identifier les différents zonages agricoles et viticoles présents dans l’aire d’étude.


Actuellement quatre scénarios sont envisagés avec des couloirs de passages de 5 km ; par conséquent l’impact sur le vignoble AOC, les vins de pays et sur l’agriculture en général n'est pas quantifiable. L'étude précise d'un tracé ne se fera qu'après le débat public et les études préliminaires, lors de l'étude d'Avant Projet Sommaire.


En tout état de cause RFF préservera au maximum l’activité agricole en phase de définition de son projet et ce de deux façons :



  • en limitant les emprises de la ligne au strict minimum pour réaliser ses équipements nécessaires au bon fonctionnement de l’ouvrage,

  • en travaillant le plus en amont possible en concertation étroite avec les organisations et syndicats agricoles présentes sur le territoire, et ce pour toute la durée d’élaboration du projet.


 


Les enjeux relatifs aux productions agricoles seront donc pris en compte très en amont afin d'éviter les impacts ou le cas échéant les réduire :



  • en phase d'études préliminaires pour la comparaison des scénarios

  • en phase APS (Avant Projet Sommaire) et APD (Avant Projet Détaillé) pour la définition du projet et des mesures de réduction ou de compensation


 


Dès la DUP, RFF pourra également examiner, en concertation avec les collectivités locales, la Société d'Aménagement Foncier et d'Etablissement Rural (SAFER) et les Chambres d'Agriculture, les possibilités de constitution de réserves foncières, afin de faciliter les restructurations d'exploitations, dans le cadre d'un programme d'échanges et de réorganisation foncière au moment des travaux.


 


Enfin, concernant les travaux et le chantier, toutes les précautions seront prises pour limiter l’incidence sur les zones de cultures :


 



  • limitation des emprises,

  • arrosage des pistes pour réduire les envols de poussières,

  • protection des eaux et maintien des réseaux d’irrigation

  • maintien de l’accès aux parcelles,

  • indemnisations dans le cas de pertes de récolte, pour dépôts de matériaux etc.…