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Questions et réponses
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Les Questions/Réponses reçus par la CPDP seront consultables sur le
site de la Commission et figureront dans les archives du débat
Question n°4 de : FLORENSA François- 30870 clarensac - le 03/03/2009 Une nouvelle gare à Nîmes, fort bien ; mais quelle structure sera mise en place pour que les communes de l'ouest puissent y accéder sans encombre et rapidement, et s'il y a,à quelle échéance et financée par qui ? |
Réponse le 14/04/2009
La décision de mise en service de liaisons périurbaines pour rabattre sur les gares ne relève pas de la compétence de Réseau Ferré de France mais de celle des collectivités concernées. (régions, conseils généraux et communautés d’agglomérations).
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie nîmois. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 56 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 26 arrêts en gare actuelle de Nîmes, selon les estimations de la SNCF. Par contre la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 84 TER chaque jour entre Nîmes et Lunel, contre 50 aujourd’hui.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org)
- rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Lorsque la réalisation d'une gare est inscrite dans le cadre d'un projet de ligne nouvelle, celle-ci bénéficie d'un plan de financement aux participations réparties entre les différents partenaires du projet (Etat, Réseau ferré de France, Conseil régional, Conseil général, éventuellement partenaire privé, voire Europe). Une agglomération peut contribuer au financement d'une gare qui assure sa desserte. Une gare peut également être créée après la mise en service d'une ligne nouvelle; dans ce cas, c'est le Conseil régional et le Conseil général qui participent généralement pour une bonne part au financement de la gare, en particulier si elle a vocation à favoriser l'intermodalité avec les services TER ou des lignes de bus, l'Etat et Réseau ferré de France apportant également leur contribution financière.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle est confirmée, sa mise en service pourrait être effective en même temps que la mise en service de la ligne nouvelle, c'est-à-dire à l’horizon 2020. |
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Question n°10 de : BLANCHON Pascal- 66140 Canet-en-Roussillon - le 03/03/2009 Les 3 scénarios de ligne nouvelle font apparaître des nombres de tonnes de CO2 évitées par an en 2050. Pourriez-vous expliciter ces chiffres, et notamment pourquoi le scénario "ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h" est moins économe en CO2 que le scénario "LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h" ? |
Réponse le 19/03/2009
Dans le cadre du projet de ligne nouvelle Montpellier – Perpignan, Réseau Ferré de France (RFF) a évalué l’efficacité énergétique de chaque scénario proposé au débat, et ce à 2 horizons différents : 2020 et 2050.
Pour réaliser ce bilan carbone en phase exploitation (correspondant à une année de circulation des trains pour chaque scénario), RFF a intégré les données issues des études de trafics et les études socio-économiques dans la version 5 du bilan carbone ® de l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l énergie (ADEME) : RFF présente donc l’apport d’un projet de ligne nouvelle sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre ; cet apport provient de 2 sources :
- le report modal des voyageurs
- le report modal des marchandises
Cette application, mise au point par l’ADEME, permet ainsi de calculer les gains en gaz à effets de serre (principalement le CO2) pour chaque scénario, sur la base des facteurs d’émission de CO2 des différents modes de transport (routier, aérien, ferroviaire).
Le mode ferroviaire étant beaucoup moins émetteur en C02 que les autre modes de transport, il en résulte, un gain de C02 pour chaque scénario étudié dès la première année d’exploitation (2020).
Cette évaluation a également été réalisée à l’horizon 2050, en prenant en compte des prévisions d’évolution des trafics fret et voyageurs après 2020.
Il en résulte, en 2050, que le scénario mixte à 300 km/h a une meilleure efficacité énergétique que le scénario mixte à 220 km/h, principalement du fait de la contribution significative du report modal voyageurs grandes lignes (1,8 milliards de voyageurs. Kilomètres contre 1 milliard pour le scénario mixte 220 km/h) qu’il permet.
En revanche, en termes d’évolution du bilan entre 2020 et 2050, la meilleure amélioration de l’efficacité énergétique revient au scénario mixte à 220 km/h grâce à la part importante du trafic fret (3,4 milliard de tonnes. Km contre 3 milliards pour le scenario mixte 300km/h). |
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Question n°12 de : MOINE jean pierre- 34970 MAURIN - le 03/03/2009 Y aura t il au niveau de Maurin un raccordement entre la ligne de TGV et l'ancienne voie? Dans l'affirmative quand est il prévu de présenter ce que cela va être au final. Une maquette 3D serait la bienvenue pour se rendre compte de l'ampleur de la chose.. |
Réponse le 25/03/2009
Pour ce qui concerne le contournement de Nîmes et Montpellier , cette ligne nouvelle se raccorde à la ligne classique au niveau de Maurin , comme présenté au décret d'utilité publique de mai 2005. |
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Question n°14 de : Marcandella David- 34770 Gigean - le 04/03/2009 Au niveau du couloir de passage entre Narbonne et Montpellier, est-il envisagé le passage par le massif de la Gardiole ? si oui, y a-t-il une étude sur l'impact environnemental ? |
Réponse le 19/03/2009
Le couloir proposé au débat public entre Montpellier et Narbonne inclut le massif de la Gardiole, du fait de la nécessité de se raccorder au Contournement de Nîmes et Montpellier au niveau de la commune de St Jean de Védas.
Aujourd’hui, les études portent sur un couloir de 5 km de large. Le tracé ne sera défini qu’après les études d’avant projet sommaire et lors de l’enquête d’utilité publique. Quelque soit le tracé retenu, une étude d’impact sur l’environnement sera réalisée conformément à la réglementation en vigueur, et jointe au dossier d’enquête publique.
Si le tracé venait à s’insérer dans le massif de la Gardiole, d’autres procédures prévues par le code de l’environnement seront également conduites : ce massif étant un site classé, un dossier spécifique devra être réalisé par Réseau Ferré de France (RFF) pour instruction en commission des sites et des paysages, afin de définir les conditions et les préconisations pour la meilleure insertion possible du projet dans ce secteur sauvegardé.
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Question n°15 de : Mougin Gérard- 30600 Vauvert - le 04/03/2009 Par quels villages doit passer la ligne TGV entre Nimes et Montpellier |
Réponse le 13/03/2009
Bien que le contournement de Nîmes Montpellier ne rentre pas dans le champ du débat public RFF, maitre d’ouvrage, vous précise les communes qui seront traversées par ce projet :
Dans le Gard :
Saint Gervasy, Bezouces, Marguerittes, Redessan, Manduel, Bouillargues, Garons, Caissargues, Nîmes, Milhaud, Générac, Aubord, Beauvoisin, Bernis, Vestric et Candiac, Vergèze, Codognan, Le Cailar, Aimargues, Aigues Vives, Gallargues le Montueux.
Dans l'Hérault:
Lunel, Lunel Vieil, Saturargues, Valergues, Saint-Brès, Mudaison,Baillargues, Mauguio, Montpellier, Lattes, Saint Jean de Védas, Villeneuve les Maguelone.
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Question n°16 de : granier pierre- 34500 béziers - le 04/03/2009 peut-on disposer d'un bilan économique des gares crées hors agglomération, comme celles de valence ou de lyon-satolas? |
Réponse le 23/03/2009
Le bilan socio-économique du projet a été réalisé globalement pour l'ensemble des investissements liés au projet. A ce stade très amont des études, les bilans par acteur ont été réalisés pour les acteurs suivants :
- Le groupe d'acteurs du transport ferroviaire (gestionnaires des infrastructures, autorités organisatrices et transporteurs), considéré ici comme un acteur,
- les gestionnaires des routes,
- les compagnies aériennes,
- les usagers du mode ferroviaire (voyageurs, chargeurs),
- l'Etat en tant que collecteur de taxes,
- les tiers.
Du fait du stade amont des études, les coûts d'investissements en infrastructures (voies ferrées et gares) ainsi que leur valeurs résiduelles en fin de période d'étude n'ont pu être rattachés à aucune activité ni à aucun acteur, car la répartition du financement du projet entre les différents maîtres d'ouvrages potentiels n'est pas connue à ce jour.
Les éléments de coûts d'exploitation des gares nouvelles ont été estimés selon des hypothèses simplificatrices (charges annuelles d'entretien et d'exploitation équivalentes à 0,5% du montant de l'investissement initial) et sont affectés au groupe d'acteurs du transport ferroviaire.
Les avantages et désavantages du projet liés à ces gares (gains de temps pour certains voyageurs utilisant ces gares, rallongement du parcours et dpnc perte de temps pour d'autres) sont compris dans les avantages globaux des usagers du mode ferroviaire.
En ce sens, si l'ensemble des éléments de coûts et d'avantages valorisables liés aux gares nouvelles ont été pris en compte, le bilan socio-économique spécifique à une gare nouvelle ou à l'ensemble des gares nouvelles n'a pas été réalisé en tant que tel et ne pourrait pas l'être en l'état (résultats non significatifs à ce niveau de détail en regard du degré de précision insuffisant de certaines données)
Néanmoins, on peut rappeler de manière qualitative pour l'instant les principaux avantages et inconvénients de ce type de gare hors agglomération :
Avantages :
- mieux desservir un nouveau quartier de la ville
- gagner sur le temps de trajet ferroviaire (donc plus de voyageurs dans les trains, et moins de circulation automobile)
- report modal de la voiture vers le train, d’où des gains en matière d’effet de serre et de pollution de l’air
- moindre nuisance sonore du transport ferroviaire en centre ville (une partie des trains passent par la voie nouvelle, notamment les TGV qui s'arrêtent dans la gare nouvelle et les trains de fret)
- libération des capacités en centre ville pour d’autres usages (notamment TER,…)
Inconvénients :
- coût de construction et maintenance de l’ouvrage
- moins bonne desserte du centre ville (compensée par une meilleure accessibilité pour les quartiers proches de la gare nouvelle)
- trajets pour aller à la gare nouvelle plus longs pour une partie des voyageurs
Par ailleurs, concernant les gares Lyon Satolas et Valence TGV en particulier, Les bilans LOTI (bilans rendus publics 3 à 5 ans après la mise en service) des LGV Rhône Alpes (1992 - 1994) et Méditerranée (2001) ont été publiés par Réseau Ferré de France en juillet 2008. Dans les dossiers d’enquête publique comme dans les bilans LOTI, le bilan économique a été réalisé pour l’ensemble des investissements liés aux projets et pas spécifiquement pour les gares nouvelles. En revanche, les bilans LOTI ont comparé pour les gares nouvelles les trafics et les effets sur l’aménagement du territoire et les activités économiques aux objectifs annoncés.
Les constats sont les suivants :
- Gare de Lyon Saint Exupéry TGV (mise en service en 1994)
A Lyon Saint-Exupéry, la gare jumelée avec l’aéroport visait à étendre la zone d’influence de ce dernier et à lui donner un avantage concurrentiel. Mais les passagers aériens en correspondance avec le TGV ne représentent que 0,5% du trafic de l’aéroport et cet investissement est donc encore loin d'être rentabilisé. Son rôle serait plus celui d’une gare-bis de l’Est Lyonnais, compte tenu de la quasi saturation de la gare de la Part-Dieu, mais ce potentiel ne s’est pas encore totalement exprimé. (Extrait du bilan LOTI de la LGV Rhône Alpes RFF Juillet 2006).
- Gares de Valence TGV, Avignon TGV et Aix en P TGV (mises en service en 2001) :
Les objectifs d'amélioration de desserte et de signal architectural de modernité des trois nouvelles gares TGV peuvent être considérés comme atteints, celui du développement local restant difficile à évaluer. (Extrait du bilan LOTI de la LGV Méditerranée RFF Juin 2007). |
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Question n°20 de : cochet paul- 11590 sallèles d'aude - le 04/03/2009 Les scénarios N°2 et 3, intégrant le transport de fret, correspondent bien aux recommandations du Grenelle de l'Environnement. Néanmoins, le coût du scénario N°3 peut rendre problématique sa rentabilité, et son financement. A-t-on envisagé un scénario hybride , type "scénario N°2, avec 4 gares nouvelles" qui permettrait de satisfaire les besoins des Bitterrois et des Narbonnais, pour un coût moins élevé que le scénario N°3 ? |
Réponse le 17/03/2009
Comme il est indiqué dans le document de synthèse que vous avez reçu à votre domicile: "le nombre et la localisation des gares sont interchangeables d'un scénario à l'autre". Il est donc tout à fait possible de prendre en considération dans le scénario LN voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h les gares nouvelles prévues dans le scénario LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h.
il conviendrait alors d'intégrer le coût des gares correspondantes dans le scénario Ligne Nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h. |
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Question n°21 de : Fils Roger- 30310 Vergeze - le 04/03/2009 Riverain de la ligne actuelle Nîmes-Montpellier je voudrais savoir quand doit se terminer ce projet et quand commencera officiellement l'exploitation de cette ligne à grande vitesse. |
Réponse le 17/03/2009
La mise en service du projet de Ligne Nouvelle entre Montpellier et Perpignan est prévue à l'horizon 2020. Concernant le projet de Contournement de Nîmes et de Montpellier, la date de mise en service est prévue pour 2015. |
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Question n°23 de : aillaud guy- 30900 Nîmes - le 05/03/2009 La construction d’une nouvelle gare proche de l’aéroport est une solution s’intégrant dans les projets d’avenir et de sauvetage du transport aérien Nîmois.
En revanche, l’avantage du TGV sur l’avion est le déplacement rapide avec un départ et une arrivée directement en centre ville. Quel serait le bénéfice d’un gain de temps entre un Paris Nîmes si le transfert d’une gare extérieure vers le centre ville venait allonger le temps total ?
Question : ne peut-on imaginer qu’un Paris Perpignan puisse être scindé à Avignon, qu’une rame passe en gare centre ville alors que l’autre passerait par la nouvelle gare. Le train pourrait éventuellement être recomposé plus loin sur le trajet ? |
Réponse le 17/03/2009
Si la réalisation d'une gare nouvelle pour l'agglomération nîmoise est retenue suite au débat public, effectivement les temps de parcours seraient allongés pour les personnes souhaitant se rendre dans la gare actuelle et empruntant les TGV desservant la gare nouvelle. Ils devraient avoir recours soit à une navette TER, soit à la voiture particulière. A noter que même dans l'hypothèse d'une gare nouvelle, la SNCF envisage que plus de 1/3 des TGV continueront à desservir la gare actuelle, n'induisant de fait aucun allongement des temps de parcours entre Nîmes et Paris. De leur côté les personnes habitants à proximité de ces sites potentiels de gares nouvelles verraient leur temps de parcours diminuer.
Concernant, la desserte Paris-Perpignan par TGV, elle ne passe pas par Avignon, cette gare est en effet sur la ligne à grande vitesse desservant Marseille.
Enfin, vous posez la question d'une double desserte, par un train scindé. Cela pose plusieurs difficultés et nécessite une précision.
1 - tous les TGV ne sont pas scindables, seuls ceux constitués de 2 rames (dit unité multiple par opposition unité simple) peuvent être découplés.
2 - cette opération technique prend du temps en gare et consomme ensuite 2 créneaux horaires sur la ligne au lieu d'un seul.
3 - Pour ces raisons, il est envisagé de desservir alternativement la gare actuelle et la gare nouvelle.
4 - A noter qu'en 2020, le réseau français sera ouvert à la concurrence depuis 10 ans. La politique de desserte (choix de desservir telle ou telle gare) sera dictée par des compagnies privées.
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Question n°24 de : lacoux sylvain- 34710 lespignan - le 05/03/2009 monsieur, madame
dans le cadre de cette nouvelle ligne y aura t il des embauches concrètes pour les séniors : dans quel poste ? moi même étant au chômage et habitant dans un secteur non industrialisé car cela fait parti de l'actualité
merci de par avance pour votre réponse |
Réponse le 27/03/2009
Oui, un chantier de ligne nouvelle génère des créations ou pérénisation d'emplois chez les séniors.
Par exemple, si l'on considère le chantier de la branche est de la LGV Rhin-Rhône, qui est en cours de réalisation, il y a en moyenne 3.500 personnes qui travaillent au quotidien sur le chantier et 2.500 autres personnes qui travaillent dans des bureaux d’études, des usines, des ateliers et dans diverses activités (entretien du matériel, services, etc.). Sur ce chantier, 700 personnes ont été recrutées localement en bénéficiant de la clause d’embauche de personnes en difficultés d’insertion sociale (RMIstes, chômeurs de longue durée, jeunes sans formation, demandeurs d’emploi de plus de 50 ans, etc.); le travail de ces personnes correspond à environ 17% des heures travaillées sur le chantier.
Les séniors bénéficient donc d'une partie des emplois générés par un chantier de ligne nouvelle. |
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Question n°25 de : FAGARD Luc- 34110 MIREVAL - le 05/03/2009 Dans les 4 cas envisagés, la ligne traverse MIREVAL et passe à moins de 20m des habitations:
Merci de me donner 4 réponses: Quel le niveau sonore à 20m au passage du TGV à 300 kmh du fret à 120 kmh, AVEC ET SANS Mur anti-Bruit |
Réponse le 24/03/2009
Le couloir proposé au débat public entre Montpellier et Narbonne, large de 5 km, n’est en aucun cas un tracé d’infrastructure. Un tracé s’inscrit, lui, dans des emprises foncières de l’ordre de 50 à 100 mètres selon la géographie des secteurs traversés.
Le tracé retenu ne sera défini et connu qu’après les études d’avant projet sommaire et lors de l’enquête d’utilité publique, prévue à l’horizon 2015.
A l’heure actuelle, aucun tracé de ligne nouvelle ne s’inscrit donc à proximité de Mireval.
Concernant le bruit ferroviaire, la signature acoustique d'un train est caractérisée par :
- la vitesse d’apparition (et de disparition) du bruit
- le niveau maximal du bruit
- le temps d’exposition au bruit
Ces 3 paramètres sont représentés ci après pour un TGV ® et un train de fret (exprimés en dB/sec).
* bruit mesuré à 25 m de la voie
Signature acoustique d’un train de fret à 120 km/h (Bruit maximum instantané : 88 dBA*)
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* bruit mesuré à 25 m de la voie
Concernant les protections acoustiques par écran, elles ont une efficacité prouvée, de l’ordre de 10 dBA
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Question n°26 de : JEROME THIERRY- 34600 HEREPIAN - le 05/03/2009 Bonjour, je voudrais savoir si la ligne TGV ne va pas mettre les hauts cantons héraultais et la ligne Béziers-Neussargues dans des difficultés ou si en complément la ligne TGV, celle de Béziers-Neussargues sera modernisée afin d'obtenir un fret, et du camion ferroutage, et, si les dessertes locales trouveront leur comptes dans la nouvelle ligne TGV. |
Réponse le 17/03/2009
La réalisation d'une ligne nouvelle s'accompagnerait d'une refonte de la desserte TER, rendue possible par la création d'un doublet de ligne complémentaire.
Ainsi, à l'horizon de la mise en service du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, l'ambition régionale est de porter le nombre de circulations TER entre Béziers et Bédarieux de 12 TER/jour actuellement à 22 TER/jour. L'utilisation de cette ligne devrait donc être accrue d'ici à 2020. Concernant le fret, Béziers-Neussargues est une ligne de montagne avec des fortes pentes qui contraignent les trains de fret à des tonnages faibles. Le développement du trafic fret y est donc peu favorable. |
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Question n°27 de : vannier isabelle- 11510 caves - le 05/03/2009 J'aimerais savoir avec un peu plus de détail ou va passer la voie à Caves 11510 fitou 11510 Merci |
Réponse le 17/03/2009
Au stade du débat public, les études ont été réalisées sur la base de couloirs de 5 km de large car l’objectif est de préciser les attentes des territoires puis de présenter les différentes options techniques notamment en matière de couloir, et les caractéristiques du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan. Par la suite, lorsque les caractéristiques de la ligne nouvelle seront déterminées, à l'issue de la procédure de débat public, le couloir de passage de la future ligne sera alors précisé par de nouvelles phases d’études, puis soumis à une procédure de déclaration d'utilité publique. Vous pouvez voir sur le document de synthèse les grandes étapes du projet pour la définition du tracé précis. Celui-ci n'interviendra qu'au stade de la déclaration d'utilité publique.
A ce jour, RFF ne dispose donc pas de plans du tracé au niveau de Caves et de Fitou, sachant que ce nouveau tracé pourra différer de celui envisagé dans les années 1990.
A titre d'information, et sans préjuger de l'issue du débat public, le tracé du projet de ligne élaboré dans les années 90 est reporté (ou en cours de report) dans les documents d'urbanisme des communes du fait de la qualification du projet en Projet d'Intérêt Général (PIG) et donc consultable dans les mairies de ces communes. |
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Question n°29 de : BLANGER Michel- 34290 SERVIAN - le 06/03/2009 Bonjour,
1- Dans le cadre de la création d'une gare nouvelle secteur de Béziers, quels sont les moyens de navette nouvelle gare, gares actuelles envisagés?
2- Est-il prévu des navettes ou liaisons TER Gares/aéroport Béziers/Cap d'Agde?
Salutations |
Réponse le 17/03/2009
Si la réalisation d'une gare nouvelle pour l'agglomération de Béziers est retenue suite au débat public, celle-ci pourrait être envisagée à l'interconnexion entre la ligne nouvelle et la ligne existante. Dans ce cas, une navette TER pourrait assurer la liaison entre la gare nouvelle et la gare actuelle, pour permettre les correspondances avec les TGV.
Les navettes TER desservant la gare nouvelle et la gare centre effectueront le trajet Sète-Narbonne avec un arrêt dans toutes les gares entre ces deux villes. Cependant il n'est pas prévu d'arrêt au niveau de l'aéroport de Béziers en raison de l'absence de halte TER. |
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Question n°31 de : CHABBERT Max- 34390 OLARGUES - le 06/03/2009 Scénario LGV voyageurs à 320 km/h :
1) Pourquoi y aurait-il (également) des TGV sur la ligne existante ?
2) Je trouve que 10 trains supplémentaires (TER + Fret) possibles après 2020, c'est pas beaucoup par rapport aux sillons libérés ! Pourquoi ?
3) Pourquoi ne peut-on pas passer de trains Fret sur la LGV ? |
Réponse le 17/03/2009
1) De manière générale, pour que la desserte TGV soit un succès de fréquentation, il faut que l’offre «rencontre» son public soit au centre de la ville – comme pour les gares existantes - soit en périphérie d’agglomération – comme pour les gares nouvelles.
La réflexion sur l'opportunité d’une gare nouvelle doit nécessairement prendre en considération deux volets :
- les services attendus pour cette gare : meilleure accessibilité, intermodalité, stationnement, performance de l'offre TGV offerte…
- sa place et son rôle dans l'agglomération : la gare nouvelle doit s'accompagner d'un projet de développement urbain et être relié au système de transports.
Concernant la desserte littorale (Sète et Agde notamment), il convient de conserver des missions TGV, qui nécessairement utiliseront la ligne classique au Sud de Montpellier.
2) Les scénarios permettent de faire circuler tous les trains prévus en 2020, ce qui ne serait pas le cas sans la réalisation du projet. Le nombre de trains supplémentaires correspond au nombre de circulations par jour possible en Languedoc-Roussillon après la mise en service du projet. Le scénario LGV voyageurs à 320 km/h offre peu de possibilité d'augmentation du nombre de TER et de fret car la ligne nouvelle est réservée uniquement aux TGV. Avec ce projet, la ligne actuelle devra écouler le trafic voyageur (TGV et TER) et le trafic fret en 2020. Actuellement, en 2007, 170 trains circulent par jour sur la ligne existante ente Montpellier et Béziers. En 2020 dans le scénario LGV voyageurs à 320 km/h, 270 trains devraient circuler par jour sur la ligne existante une fois les TGV déplacés sur la ligne nouvelle.
Ce qui traduit bien que : tous les trafics vont fortement augmenter. Même avec une ligne nouvelle, la ligne actuelle resterait fortement utilisée dans le scénario LGV voyageurs à 320 km/h.
3) Toutes les lignes à grande vitesse (LGV) en service actuellement en France sont dédiées aux seuls TGV. Les trains, légers et puissants peuvent absorber des pentes de 35 ‰. Pour les trains de fret, les standards européens préconisent des pentes de 12.5 ‰, trois fois plus faible. |
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Question n°32 de : Hograindleur Daniel- 11100 Narbonne - le 06/03/2009 La capacité de la ligne nouvelle, voyageurs G.L. et fret, du scénario 220-120 km/h limite-t-elle l'accroissement après 2020 du trafic voyageurs ? conséquence sur le développement possible fret et ter prévu pg 99 |
Réponse le 17/03/2009
Le graphique page 99 du dossier du maître d'ouvrage, disponible sur le site internet de la Commission Particulière du débat public, présente la capacité disponible par scénario et par jour, après la mise en service, pour développer le trafic TER et fret.
Le scénario Ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h offre donc la plus grande capacité de développement de l'offre après 2020 (la plus grande évolutivité), que ce soit pour les voyageurs ou pour le fret. |
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Question n°33 de : COUMEL Jean- 34000 MONTPELLIER - le 00/00/0000
Ne serait-il pas pertinent de rechercher la vitesse supérieure à 220km/h et son entraxe de voies associées qui assurerait les objectifs suivants:
. exploitabilité à seulement 2 voies nouvelles, . niveau de sécurité validé correctement en scénario de mixité complète, selon un avis explicite de l'EPSF, . impact d'un profil supérieur à 12 millièmes, qu'il conviendrait d'associer à un parc de locomotives fret à 6 essieux, solution un peu plus onéreuse que la loc à 4 essieux mais évitant le couplage de 2 locs à 4 essieu.
Ceci permettrait de combler une bonne partie du différentiel de 10 minutes sur les temps de parcours de TGV directs..
Evidemment, mener cette réflexion n'est pas forcément ... en harmonie avec les propos du passé !! |
Réponse le 29/06/2009
La solution que vous proposez, caractérisée par une mixité fret à V 120 et TGV à une vitesse supérieure à 220 km/h pourrait conduire à une optimisation du projet à condition que le trafic prévu puisse effectivement être contenu sur les 2 voies nouvelles et qu'une capacité résiduelle sur l'ensemble « ligne nouvelle/ligne classique » soit réelle.
Un tel travail est mené actuellement sur la branche Sud de la LGV Rhin-Rhône, dans le cadre des études post débat public, mais les trafics attendus sont inférieurs au projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan. Ce scénario n’a pas été étudié dans le cadre des études préalables au débat public. Aussi Réseau Ferré de France (RFF) ne peut pas vous apporter une réponse précise à ce stade sur la possibilité de ne pas créer de voies d’évitement pour des trains de voyageurs circulant à plus de 220 km/h entre Montpellier et Perpignan.
D'une manière plus générale, même si nous n'avons pu, pour des raisons pratiques, financières et pédagogiques, présenter qu'un nombre limité de scénarii, il existe en fait une continuité de solutions possibles, avec des vitesses voyageurs entre 200 km/h et 320 km/h, des vitesses fret de 100 ou 120 km/h, une capacité résiduelle de 100 à 0 sillons quotidiens, et un linéaire de 3e ou 4e voie d'autant plus important que le différentiel des vitesses fret/voyageurs est élevé.
Concernant l'intérêt de pentes supérieures à 12.5‰, cela induit 2 conséquences:
a) une limite de tonnage de l'ordre de 1000 t pour des machines à faible nombre d'essieux, dont le couple de démarrage est limité par les risques de patinage,
b) une limitation de tonnage de l'ordre de 1300/1400 t pour des trains équipés d'attelages ordinaires,
Le recours a une traction plus puissante est possible techniquement comme vous le proposez ; reste aux entreprises ferroviaires à le mettre en œuvre. Et dans ce cas, ces investissements (nouvelles motrices) doivent prouver leur viabilité financière ; en somme, le parc de nouvelles locomotives est-il rentable sur une section de ligne « aussi » faible. RFF ne peut pas apporter de réponse à ce stade sur la volonté des entreprises ferroviaires d’investir dans de nouvelles motrices fret uniquement pour utiliser la ligne entre Montpellier et Perpignan. |
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Question n°34 de : Lomero Charles- 34970 Lattes - le 07/03/2009 Habitant de Lattes, je souhaiterais avoir des informations sur :
. les choix qui demeurent sur l'arrivée de la ligne Nîmes-Montpellier sur Montpellier
. le couloir de passage proposé exclut-il Lattes ?
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Réponse le 20/03/2009
Le contournement de Nîmes et Montpellier (CNM) a fait l'objet d'une déclaration d'utilité publique en mai 2005, donnant lieu notamment à une réservation foncière figurée aux PLU de Lattes et Montpellier. Le choix de tel ou tel scenario pour la ligne Montpellier Perpignan n'a pas d'incidence sur le tracé du projet CNM retenu à la DUP. |
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Question n°35 de : GOUZY Sylvain- 34300 AGDE - LE GRAU D'AGDE - le 07/03/2009
Dans quelle mesure la desserte du littoral agathois sera assurée ? |
Réponse le 17/03/2009
En 2020, quelque soit le scénario de ligne nouvelle, la gare d'Agde accueillera entre 14 et 16 TGV par jour. Cette offre pourrait être augmentée en période estivale pour faciliter l'accès au littoral agathois. De plus, le nombre de TER pourrait être doublé par rapport à aujourd'hui en gare de Agde.
Dans le cas de la réalisation d’une gare nouvelle entre Agde et Béziers, il sera également possible pour les touristes de rejoindre Agde et Sète par TER suite à une correspondance dans la gare nouvelle. |
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Question n°37 de : Sonrier Michel- 11430 Gruissan - le 07/03/2009 Où sera la gare de Narbonne? |
Réponse le 17/03/2009
L'objet du débat public est de débattre de l'opportunité ou non d'une gare nouvelle pour les agglomérations du Languedoc-Roussillon. Si l'opportunité est mise en évidence, alors il conviendra de s'attacher à étudier avec plus de précision, en collaboration avec les collectivités locales, la localisation précise du site d'implantation de la gare nouvelle. A ce stade des études, deux secteurs potentiels sont présentés au débat public, l'un est localisé à l'Ouest de Narbonne et le second entre Béziers et Narbonne. |
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Question n°40 de : Moine Daniel- 30210 Vers Pont du Gard - le 07/03/2009 Vous parlez de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan ... Mais qu'en est-il de celle comprise entre Nîmes et Montpellier ? |
Réponse le 20/03/2009
Le contournement de Nîmes et Montpellier (CNM) a fait l'objet d'une déclaration d'utilité publique en mai 2005. Le choix de tel ou tel scenario pour la ligne Montpellier Perpignan n'a pas d'incidence sur le tracé du projet CNM retenu à la DUP. |
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Question n°41 de : Landy Bertrand- 34160 Castries - le 07/03/2009 Pourquoi tant de retard alors que :
. les espagnols terminent leur liaison vers Perpignan
. dans le programme présidentiel de 1981, le ferroutage devait être privilégié.
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Réponse le 17/03/2009
Réseau Ferré de France n'est pas compétent en ce qui concerne les projets ferroviaires espagnols, aussi les seuls éléments de calendrier dont nous disposons sont ceux des élus espagnols rapportés dans la presse qui prévoit une mise en service de la ligne Barcelone-Figueras en 2012.
Concernant le projet Ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, Réseau ferré de France (RFF) a tenu ses engagements calendaires tant pour les études que pour la préparation du débat public.
Le ministère des Transports avait fixé l’objectif à RFF de réaliser des études préalables au débat public en un an et demi, pour que le débat public puisse se tenir au printemps 2009.
Les études, démarées début 2007 et réalisées en partenariat avec l’Etat, la Région et douze collectivités territoriales, se sont achevées mi-juillet 2008 et l’ouverture du débat public a été lancée le 3 mars 2009, pour une durée de quatre mois. RFF a ainsi respecté le calendrier prévu. |
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Question n°42 de : Schohn Alexandre- 34970 Lattes - le 07/03/2009 Bonjour,
Au vue de la synthèse du maître d'ouvrage, pourquoi présente-t-il une ligne uniquement réservée à la LGV ? |
Réponse le 18/03/2009
Réseau ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, propose au débat public quatre scénarios contrastés :
- Un scénario de ligne à grande vitesse uniquement voyageurs : le scénario « LGV voyageurs à 320 km/h »
- Deux scénarios mixtes, c'est-à-dire acceptant les trains de voyageurs et les trains de fret : les scénarios « ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h » et « LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 Km/h »
- Un scénario de doublement partiel de la ligne existante.
Le scénario de LGV uniquement voyageurs est présenté au débat car il s’agit du scénario historique, connu de tous les habitants. Il paraissait donc essentiel à RFF de soumettre ce scénario au débat. |
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Question n°43 de : Roux Michel- 34090 Montpellier - le 07/03/2009 Concernant les nouvelles gares TGV de Nîmes et Montpellier, pourquoi ne sont-elles pas directement en connexion, et surtout celle de Montpellier, avec les aéroports (connexion directe rail/air comme à Lyon, Paris et à l'étranger) |
Réponse le 17/03/2009
L’installation d’une gare nouvelle sur une plate-forme aéroportuaire peut permettre d’améliorer l’intermodalité entre les modes ferroviaire et aérien. Cependant, celle-ci ne semble réellement justifiée qu’au contact des grands aéroports ayant une vocation de hub, avec notamment une offre aérienne très importante vers l’international.
Cela suppose également que la zone de chalandise de l’aéroport soit très importante, et que le service ferroviaire mis en place offre des horaires, des fréquences et des temps de parcours attractifs.
A cet égard, les exemples de Roissy-Charles-de-Gaulle et de Lyon-Saint-Exupéry sont révélateurs :
- Roissy-Charles-de-Gaulle, où le nombre de voyageurs utilisant successivement le TGV puis l’avion, s’élevait en 2002 à 1,6 million ;
-Lyon-Saint-Exupéry, seul aéroport régional disposant d’une gare TGV, le trafic était en 2002 de 284 000 passagers en gare de Lyon-Saint-Exupéry, dont 10 % seulement (28 000) ont utilisé l’intermodalité TGV-avion.
La vocation des aéroports de la région Languedoc-Roussillon, compte tenu de leur zone de chalandise relativement limitée, n’est pas de devenir une grande plateforme à l’instar d’un Paris Charles-de-Gaulle, mais plutôt d’assurer du trafic point à point, correspondant essentiellement à une demande locale.
Dès lors, on peut penser que l’intérêt d’une telle connexion gare nouvelle/aéroport à Nîmes et Montpellier est limité. |
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Question n°45 de : Gineste Rita- 30170 Ponpignan - le 07/03/2009
Dans ce projet, le gain de temps me semble être l'objectif. Celui-ci est, à terme, un projet "vieillot", face à un projet environnement très actuel. Quid des prix, qui, s'ils sont enfin à la baisse (prix du billet), diminueraient le nombre de voitures ? |
Réponse le 08/03/2009
Le prix du billet de train est un élément important susceptible d'orienter le choix modal du voyageur.
Mais il n'est pas le seul critère prépondérant. C'est l'offre ferroviaire globale qui doit être suffisamment compétitive par rapport aux modes de transports concurrents que sont la voiture et l'avion pour susciter le report modal. Cette offre ferroviaire globale se compose essentiellement des temps de parcours, de la fréquence des dessertes et du prix du billet.
Si l'on considère le report de la voiture vers le train, c'est sur les parcours intrarégionaux et interrégionaux que se trouve l'essentiel du potentiel. Le projet a plusieurs actions sur ces domaines :
1- le projet de ligne nouvelle à grande vitesse permet de reporter une grande partie des TGV sur la ligne nouvelle et de laisser sur la ligne actuelle suffisamment de place pour un développement conséquent des dessertes TER. Ces dessertes pourront être organisées sur l'artère littorale selon deux grandes formes : des TER intercités reliant régulièrement toute la journée les grandes villes de la région entre elles et des TER périurbains desservant de manière cadencée toutes les gares des principales zones urbaines.
2- La grande vitesse apportée par le projet permet de raccourcir significativement les temps de parcours entre les principales agglomérations du Languedoc-Roussillon et avec celles des régions voisines. Ainsi Perpignan sera à 35 minutes de Montpellier avec un TGV direct, mais aussi à 1 heure de cette même ville avec desserte de Narbonne et Béziers.
3- La réalisation de gares nouvelles intermodales reliées au TER favoriserait également ce report modal.
On voit donc que le projet permet, grâce à l'effet conjugué des gains de temps et des augmentations de fréquence de desserte, de favoriser le report de la voiture vers le rail qui constitue l'enjeu le plus important sur le plan environnemental. |
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Question n°46 de : Bailbé Gérard- 34540 Balaruc le vieux - le 07/03/2009 En plus du trafic passager amélioré, peut-on réellement espérer qu'une grande partie du fret circulant sur l'A9, par camion, va transiter par le rail ? |
Réponse le 17/03/2009
Les projets proposés au débat public permettront de faire circuler deux fois plus de trains de fret qu'aujourd'hui. De plus, les scénarios de ligne nouvelle et en particulier les scénarios de ligne nouvelle mixte, c'est-à-dire acceptant les TGV et les trains de fret pourront offrir une plus grande fiabilité et souplesse d'exploitation pour les trains. Ceci est un gage d'une meilleure qualité de service et donc de ponctualité des trains de marchandises, l'un des principaux critères des entreprises logistiques.
Ainsi, ces projets pourraient permettre de reporter près de 3000 camions de la route vers le rail en 2020. |
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Question n°47 de : Lacroix Jean-Louis- 34800 Nébian - le 07/03/2009 Les trains en L-R sont toujours en retard, il convient d'ajouter une ligne supplémentaire avec un tracé Nord.
Ne multiplions pas les gares pour les mêmes villes.
Qui paie les 5,2 milliards ? |
Réponse le 17/03/2009
Les grands projets ferroviaires nécessitent un montant élevé d’investissements. L’équilibre financier de tels projets ne peut être obtenu que sur une très longue période, qui peut être supérieure à 50 ans, et en mobilisant des apports publics significatifs. Le financement du projet de Ligne Nouvelle entre Montpellier et Perpignan s’inscrit dans un schéma de ce type, sachant que deux stratégies de financement peuvent être recherchées : le financement classique et les financements en partenariat public / privé.
Les cas de financement classique les plus récemment mis en oeuvre sont ceux de la première phase de la Ligne Grande Vitesse (LGV) Est Européenne et de la branche Est de la LGV Rhin-Rhône. Dans ces projets, le financement repose exclusivement sur des fonds publics associant l’Etat, les collectivités territoriales, les pays voisins intéressés, l’Union Européenne et RFF.
D’autres modalités de financement peuvent être recherchées dans le cadre des partenariats publics /privés, qu’il s’agisse de la concession (par exemple Perpignan-Figueras) ou du contrat de partenariat (par exemple pour le Contournement Nîmes-Montpellier).
Mais à ce stade d’avancement du projet, il n’est pas possible de définir quel sera le montage financier du projet, qu’il soit de type "classique" (outre RFF, participation de l’Etat et des collectivités territoriales et de l’union Européenne) ou "innovant" (avec le concours d’acteurs privés). Le plan de financement ne pourra être précisé qu’au stade des études d’avant-projet détaillé (soit après la déclaration d’utilité publique du projet), en concertation avec les partenaires du projet dans le cadre d’un plan de financement. |
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Question n°48 de : Singla Chantal- 34120 Pézenas - le 07/03/2009 Dans les couloirs proposés, il y a le passage de Pézenas, pourquoi ne pas proposer dans le 3ème cas, qui est intéressant, une gare aux environs de cette ville, cela permettrait aux habitants de Clermont et des villages d'éviter de courir à Montpellier au Béziers donc économie d'énergie. |
Réponse le 17/03/2009
Effectivement, l’intérêt du couloir nord est d’offrir une possibilité d’implantation d’une gare nouvelle dans le secteur Nord Est de Béziers à proximité de l’A75 en construction, ce qui améliorera l’accès à la grande vitesse pour les habitants des territoires allant de Béziers jusqu’à Clermont l'Hérault et Lodève.
Comme il est indiqué dans le document de synthèse que vous avez reçu à votre domicile: "le nombre et la localisation des gares sont interchangeables d'un scénario à l'autre". Il est donc tout à fait possible de prendre en considération, dans le scénario LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h, le couloir Nord et la présence d'une gare nouvelle entre Pézenas et Béziers. |
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Question n°49 de : Bergeron Gilles- 34200 Sète - le 07/03/2009 Est-ce que les sétois pourront encore prendre le TGV sans être obligés de changer à Montpellier ? |
Réponse le 17/03/2009
La gare actuelle de Sète continuera d’être desservie par les TGV, quel que soit le scénario de ligne nouvelle.
Les scénarios de Ligne à Grande Vitesse (LGV) offriront une desserte TGV de 2 trains par heure de pointe soit 16 trains par jour. Le scénario LN mixte à 220 km/h offrira une desserte TGV de 2 trains par heure de pointe également et 14 TGV par jour.
L'ambition régionale est également le doublement du nombre de circulations TER avec les scénarios de ligne nouvelle. Cette nouvelle offre TER devrait faciliter et améliorer les liaisons avec la gare de Montpellier. |
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Question n°51 de : Dougados Jacques- 34680 Saint Georges d'Orques - le 07/03/2009 Quand le gouvernement actuel donnera-t-il le feu vert pour commencer les travaux ?
2020 c'est loin. |
Réponse le 18/03/2009
Comme vous le soulignez, les grands travaux d'infrastructure sont dépendants de la commande publique. Pour le projet de Ligne Nouvelle Montpellier Perpignan, l'étape préalable au démarrage des travaux consiste à définir le projet qui répondra le mieux aux attentes de la région, de ses habitants et de l'ensemble des utilisateurs du mode ferroviaire (voyageurs et entreprises). C'est l'objet du présent débat public. Ensuite les études définiront précisément le projet, son tracé pour conduire à la Déclaration d'Utilité Publique. Vous trouverez ci-dessous les grandes étapes à franchir pour une mise en service à l’horizon 2020. Réseau ferré de France réfléchit d’ores et déjà aux possibilités d’accélérer le processus, notamment les phases d’études, de déclaration d’utilité publique.
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Question n°52 de : Raynaud Claudine- 34200 Sète - le 07/03/2009 Étant propriétaire d'un terrain commercial situé ZA "Les Clasts" à Poussan, compris dans l'emprise du tracé du TGV Montpellier-Perpignan, quand serai-je informée du tracé définitif de cette ligne et quand pourrai-je enfin vendre ce terrain ? Ce qui m'est actuellement impossible et ce depuis 1993. |
Réponse le 31/03/2009
Le tracé du projet Ligne nouvelle Montpellier Perpignan n’est pas arrêté à ce stade des études puisque le débat public s’intéresse à des couloirs de passage de 5 km de larges. Néanmoins, un tracé étudié dans les années 1990 fait l’objet de réserves foncières. Conformément aux articles L 123-9 et R 123-32 du code de l’urbanisme, le propriétaire dont le terrain est situé dans un emplacement réservé au titre d'un Projet d'Intérêt Général (PIG - traduit dans les documents d’urbanisme suite aux arrêtés préfectoraux du 29 décembre 2000, renouvelés le 29 décembre 2003 puis le 22 décembre 2006) peut adresser à RFF, par le biais de la mairie, en recommandé avec AR une mise en demeure d’acquérir. Le bénéficiaire de l’emplacement réservé doit se prononcer dans un délai d’un an, à compter de la date de réception en mairie de la demande. A défaut d’accord amiable le juge de l’expropriation pourra être saisi par l’une des deux parties et statuera sur le transfert de propriété et le montant des indemnités allouées. |
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Question n°53 de : DELPECH Louis-Paul- 34300 AGDE - le 07/03/2009
Quel que soit le scénario retenu, les correspondances TER-TGV vont se multiplier. A quand des gares TER rénovées et équipées de parkings nombreux et gratuits (pour encourager l'usage du train) ? |
Réponse le 18/03/2009
Le Conseil Régional Languedoc-Roussillon et la SNCF se sont engagés, dans le cadre de la convention d’exploitation du service public ferroviaire régional de voyageurs pour la période 2007/2014, à favoriser le développement des pôles d’échanges, en améliorant la cohérence entre les réseaux de transport, notamment sur l’axe littoral autour des principales agglomérations.
Des partenariats seront recherchés pour le financement de ces équipements.
Les études des pôles d’échanges porteront à la fois sur :
- les points d’interconnexion entre les réseaux (urbains, interurbains, fer),
- la création d’espaces relais pour les véhicules particuliers,
- l’intégration des modes doux,
- la fluidité et la facilité des déplacements des piétons.
Elle s’accompagnera d’une politique d’aménagement des infrastructures permettant l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite et le transfert facilité entre les différents modes de transport (accueil, information, signalétique, vente …).
Les gares de Vergèze et Lunel par exemple ont déjà été rénovées. |
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Question n°54 de : Moscardo André- 34110 Frontignan - le 07/03/2009 Combien de TGV en arrêt à Sète ? (direction Perpignan/Barcelone, direction Paris) |
Réponse le 08/03/2009
Actuellement, la desserte de Sète est de 50 TER et de 17 TGV par jour.
A la mise en service de la LNMP, les sillons libérés sur la ligne actuelle par les TGV permettront la mise en place d'une offre TER novatrice, cadencée et performante composée de 90 TER répartis en deux types de missions :
1- pour les déplacements régionaux, jusqu'à 2 TER intercités en heures de pointe desservant les grandes villes de la région;
2- pour les déplacements de la vie quotidienne de plus courte distance, jusqu'à 4 TER en heures de pointe desservant toutes les gares entre Sète, Montpellier et Lunel. A l'ouest, une desserte TER de type périurbain est également prévue jusqu'à Narbonne.
A l'horizon de la LNMP, la desserte TGV de la gare de Sète sera globalement d'un niveau équivalent (16 TGV) dans le cas d'un projet de ligne à grande vitesse. Dans le cas d'un projet limitant la vitesse des TGV à 220 km/h, cette desserte serait de 14 TGV par jour.
Cependant, grâce aux 90 TER reliant en 1/4 d'heure Sète à Montpellier Saint Roch, les habitants de Sète bénéficieront de l'offre TGV du centre ville de Montpellier.
La desserte de l'aglomération de Montpellier passera de 53 TGV aujourd'hui à 126 TGV en 2020 avec le projet de ligne à grande vitesse (108 avec le projet de ligne mixte limité à 220 km/h). Si une gare nouvelle était mise en service à Montpellier, cette desserte se répartirait entre la gare Saint-Roch et la gare nouvelle. La réalisation de correspondances TER dans cette gare nouvelle permettrait à Sète de disposer de l'intégralité de la desserte TGV de Montpellier.
De la même manière, pour les déplacements vers le sud (Perpignan, Barcelone ...), les 70 TER journaliers cadencés de l'ouest de Sète placent la gare centre ville de Béziers à moins de 30 minutes et la gare nouvelle de Béziers Est à une vingtaine de minutes. Les habitants de Sète pourraient ainsi bénéficier de la desserte (54 à 74 TGV) de l'agglomération bitterroise. |
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Question n°55 de : Barlet renaud- 30900 Nîmes - le 07/03/2009 Ma préférence allant - de loin (la SNCF a d'ores et déjà perdu la "bataille du fret"!!) - au scénario 1 (LVG voyageurs 320 km/h), la gare nouvelle Nîmes sera-t-elle à Manduel ?
Comment s'effectuera la liaison Manduel-Gare existante de Nîmes ? |
Réponse le 18/03/2009
1- Implantation de la gare nouvelle dans l’agglomération de Nîmes
L’un des objectifs du débat public est de statuer sur l’opportunité de créer des gares nouvelles.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont soumises au débat:
• Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV entre Lunel et Tarascon.
• Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
• Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV entre Alès et Le Grau du Roi.
2- Liaison gare nouvelle – gare centre
Si une gare nouvelle est réalisée dans l’agglomération de Nîmes, plusieurs possibilités de liaison entre la gare nouvelle et la gare centre existent :
- Pour relier la gare nouvelle à la gare centre par le TER, il faut positionner la gare nouvelle à l’interconnexion de la ligne existante et de la ligne nouvelle. Ceci n’est pas toujours possible parmi les trois sites proposés.
- dans le cas de sites interconnectés, il est possible d'envisager la création d’une navette TER reliant la gare centre à la gare nouvelle.
- A défaut d’une interconnexion ferroviaire entre la ligne existante et la ligne nouvelle, il faudrait envisager la création d’une liaison routière soit par véhicule particulier, soit à l'aide de transport en commum entre la gare nouvelle et la gare existante. |
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Question n°56 de : ANTONIN Hugues- 30350 CHASSAGNOLES - le 07/03/2009
Sur Nîmes-Alès, le viaduc dit "de Nîmes " sera-t-il réalisé dans les temps ?(accès direct à la gare) ? Le chemin de fer s'arrête-t-il à Alès ou va-il au delà ? (vers le Nord) |
Réponse le 18/06/2009
Le viaduc de Courbessac qui permettra un accès direct d’Alès à la gare centre de Nîmes sera mis en service fin 2012.
Au nord d’Alès, la ligne se prolonge via Saint Germain des fossés et au-delà jusqu’à Clermont-Ferrand et Paris ; Elle est actuellement circulée par des trains de fret, des trains grande ligne (le Cévenol) et des TER.
Au niveau de la gare de la Bastide, la ligne bifurque en direction de Mende. Un service TER est en place sur ce tronçon (avec certains TER Béziers/Mende). |
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Question n°57 de : Augustin Jacques- 30940 Saint André de Valborgne - le 07/03/2009 La crise aura-t-elle un impact sur cette réalisation ? |
Réponse le 17/03/2009
Même si la crise actuelle se traduit par une stagnation voire une légère baisse des trafics, il est peu probable qu’ils ne repartent pas à la hausse ultérieurement. En ce qui concerne le transport ferroviaire, le trafic voyageurs continue de croître, en particulier sur les courtes distances grâce au TER. Quant au trafic de marchandises, son évolution dépendra du prix du pétrole et des mesures incitatives qui seront mises en place à l’échelle nationale ou européenne pour favoriser le transport de marchandises par fer.
Dans un contexte de cherté croissante du pétrole et de luttes contre les émissions de CO2, il y a tout lieu de penser que le mode ferroviaire deviendra de plus en plus attractif. En conséquence, si la crise devait durer, la nécessité de ce projet devrait demeurer. |
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Question n°58 de : Ponton Bernard- 30320 Poulx - le 07/03/2009
Quand commencent les travaux du contournement de Nîmes-Montpellier ? |
Réponse le 18/06/2009
Réalisé dans le cadre d'un Contrat de Partenariat dont la consultation des candidats se déroulera sur 2009 et 2010, la construction du contournement de Nîmes et Montpellier pourra démarrer en 2011 et se terminer à l’horizon de fin d’année 2015. |
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Question n°59 de : Chapellier Richard- 30230 Bouillargues - le 07/03/2009 La ligne traverse-t-elle la commune de Bouillargues ? |
Réponse le 23/03/2009
Le Contournement de Nîmes et Montpellier traverse le territoire de la commune de Bouillargues , au sud sur environ 2 km. |
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Question n°60 de : LALLEMAN JEAN JACQUES- 30900 NIMES - le 07/03/2009 Quelles sont les contraintes techniques pour faire cohabiter le fret et le TGV ? |
Réponse le 18/03/2009
Toutes les lignes existantes en France, hors ligne à grandes vitesse (LGV) acceptent les trains de voyageurs et les trains de fret. Seules les lignes à grande vitesse mixtes du Contournement de Nîmes Montpellier (CNM) et de Perpignan-Figueras accepteront à la fois des trains à grande vitesse et des trains de fret.
Ces lignes mixtes sont différentes des lignes existantes à plusieurs titres :
- au niveau de la conception de la ligne nouvelle tout d’abord : la mixité nécessite d’appliquer un référentiel technique qui intègre à la fois les exigences du fret et de la très grande vitesse. Cela concerne d’abord le tracé et le profil en long : en effet, un train de voyageurs supporte des rampes (pentes) jusqu’à 35 pour mille, alors qu’on limite à ce stade des études les pentes à 12.5 pour mille pour les trains de fret, plus lourds. La ligne mixte impose donc un profil en long plus « plat » qu’une LGV. Cela concerne aussi le gabarit des circulations, l’entraxe (espace) entre les voies, la charge à l’essieu, la signalisation et l’électrification. Au final une ligne mixte est plus coûteuse qu’une LGV, en particulier dans les zones de relief difficile.
- au niveau de l’exploitation : la circulation sur un long itinéraire de trains de marchandises circulant à une vitesse d’environ 100 à 120 km/h, et de trains à très grande vitesse (300 km/h), nécessite de définir précisément les conditions d’exploitation, afin de garantir :
o la sécurité des circulations (les trains doivent ainsi respecter entre eux des intervalles de distance leur permettant de s’arrêter en cas d’immobilisation du train situé en amont)
o qu’un nombre suffisant de créneaux horaires peut être offert au trafic de voyageurs. Pour cela, un train à grande vitesse doit pouvoir doubler par endroit des trains de marchandises circulant à vitesse plus réduite
o la qualité des sillons offerts au trafic de marchandises : la compétitivité du mode ferroviaire pour le transport de marchandises pourrait être affectée si ces trains devaient régulièrement s’arrêter pour laisser passer des trains à grande vitesse.
Pour satisfaire ces conditions d’exploitation, on peut soit :
o réaliser des voies d’évitement pour permettre aux trains à grande vitesse de dépasser les trains de marchandises (selon la longueur de ces voies, les trains de fret seraient obligés de s’arrêter, ou uniquement de ralentir : un optimum coût de construction / temps de parcours / capacité de la voie est donc à examiner)
o limiter la vitesse de circulation des trains de voyageurs, afin de réduire l’écart de vitesse entre les différents types de circulation (solution qui irait dans le sens d’une optimisation de la capacité globale du doublet ligne classique / ligne nouvelle, mais qui limiterait le gain en temps de parcours permis par la ligne nouvelle aux voyageurs)
o réaliser une ligne mixte uniquement sur les sections les plus encombrées, les autres étant dédiées aux voyageurs.
Le schéma ci-dessous précise certains points techniques développés plus haut. |
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Question n°61 de : Quellos Laurent- 66690 Sorède - le 07/03/2009 Quels sont les vrais responsables et les vraies raisons des reports successifs de la réalisation de la ligne grande vitesse Nîmes-Montpellier-Perpignan ?
Merci. |
Réponse le 27/03/2009
La ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est l'un des multiples projets de ligne nouvelle en France prévu par le grenelle de l'environnement. Sa réalisation ne peut être cependant déconnectée de l'avancement des autres projets ferroviaires.
En particulier, cette ligne a été inscrite au schéma directeur national des lignes à grande vitesse de 1992; ce projet de "TGV Languedoc-Roussillon" s'inscrivait dans le prolongement d'une ligne à grande vitesse qui était alors également en projet et qui est devenu le "TGV Méditerranée" de Valence à Marseille et Redessan-Manduel (Gard), mis en service en 2001. Mais pour des raisons d'aménagement du territoire, après la construction du TGV Méditerranée, d'autres régions avaient également le souhait d'être connectées au réseau ferroviaire à grande vitesse, en particulier dans l'est de la France (ce qui a donné lieu à la construction de la LGV Est Européenne, mise en service en 2007, et à la réalisation actuellement de la branche est de la LGV Rhin-Rhône entre Dijon et Mulhouse) et à l'ouest (avec deux projets dont la phase de réalisation devrait être bientôt engagée : la LGV Sud Europe Atlantique de Tours à Bordeaux et la LGV Bretagne pays de la Loire du Mans à Rennes). Néanmoins, une partie de la nouvelle liaison ferroviaire entre Nîmes et l'Espagne a avancé de manière concrète à travers le projet de contournement de Nîmes et Montpellier, déclaré d'utilité publique en 2005.
Ce sont donc des raisons d'équité territoriale au niveau national qui ont conduit à privilégier la réalisation du TGV Méditerranée au cours des années 1990, qui a permis d'apporter la grande vitesse aux portes du Languedoc-Roussillon, mais également les mêmes raisons qui ont mis entre parenthèses le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan afin d'apporter également la grande vitesse à l'ouest et à l'est de la France, le coût important de construction d'une ligne nouvelle et la rarété des fonds publics rendant difficile la construction de plus d'une à deux LGV simultanément. |
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Question n°62 de : Cape Jean-Marie- 11100 Narbonne - le 07/03/2009 Combien va couter ce projet ? |
Réponse le 18/03/2009
L’estimation du coût du projet, aux conditions économiques d'octobre 2008, est différente selon les caractéristiques du scénario, ainsi :
- 4,2 milliards d'euros pour le scénario LGV voyageurs à 320km/h
- 4,4 milliards d'euros pour le scénario Ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120km/h
- 5,9 milliards d'euros pour le scénario LGV voyageurs à 300km/h et fret à 120km/h
- 2,4 milliards d'euros pour le scénario de doublement partiel de la ligne existante.
Les coûts indiqués dans le document de synthèse diffusé à un million d'exemplaires dans les foyers du Languedoc-Roussillon étaient mentionnés aux conditions économiques de mai 2006.
Réseau ferré de France, maître d'ouvrage du projet, a souhaité être au plus proche de la réalité et vous présente aujourd'hui des coûts actualisés aux conditions économiques d'octobre 2008. |
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Question n°63 de : AMAT MATERIEL TP NOUVELLE SOCIETE- 11100 NARBONNE - le 07/03/2009
Juste pour savoir si vous allez faire travailler des entrepreneurs de la région ? |
Réponse le 27/03/2009
Oui, tout projet de ligne nouvelle conduit à solliciter fortement l'économie régionale, et en particulier les entrepreneurs de travaux publics. En tant qu'établissement public, Réseau ferré de France respecte notamment des clauses d'embauches locales. Ainsi, les cahiers des charges peuvent imposer le recours à des entreprises locales, même si le marché est attribué à un grand groupe mondial (les entreprises locales sont alors sous-traitantes). C'est notamment ce que l'on observe sur les derniers chantiers de Réseau ferré de France, notamment sur la construction de la Ligne à grande vitesee Rhin-Rhône, entre Dijon et Mulhouse. Plus de 6000 personnes participent à la construction des 140 km de voies. |
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Question n°64 de : de Bailleul Guy- 11100 Narbonne - le 07/03/2009 . Comment est évalué ou peut-être évalué le trafic ferroviaire (voyageurs et fret) en 2020 ?
. Concernant le fret, et même avec 2 lignes ferroviaires, peut-on éviter une saturation des réseaux ferrés et autoroutiers de la région ? |
Réponse le 17/03/2009
Les prévisions de trafic voyageurs ont été élaborées par Réseau Ferré de France sur la base de deux modèles conjoints, fondés sur une méthodologie déjà éprouvée à de maintes reprises (études APS LGV Bretagne – Pays de la Loire, Modèle National RFF, LGV Est, LGV Rhin-Rhône, LGV PACA, CNM…). Ils sont appliqués sur deux segments de demande :
• le segment Grandes Lignes, qui correspond principalement aux échanges de moyenne et longue distance de Languedoc-Roussillon avec les autres régions françaises et aux trafics internationaux,
• le segment régional, qui correspond notamment aux déplacements internes au Languedoc-Roussillon ainsi qu’aux échanges du Languedoc-Roussillon vers les régions limitrophes (Midi-Pyrénées, PACA et Catalogne).
L’application de cette méthodologie permet de s’assurer qu’aucun oubli ni double compte n’est effectué : un déplacement sur le périmètre d’étude est traité dans l’un ou dans l’autre des deux modèles, en fonction uniquement de son origine – destination.
Les prévisions fret ont été réalisées par RFF à partir d’une analyse des dernières projections de trafic (tous modes de transport confondu) émanant des Ministères des Transports français et espagnol et des résultats de l’enquête transit 2004. Les prévisions de trafic fret prennent en considération également les nouvelles conditions d’acheminement du fret ferroviaire en Espagne permises par la mise à écartement européen du réseau ferré espagnol d’ici à 2020.
Pour avoir plus de précisions sur la méthodologie, vous pouvez vous reporter sur les rapports d'études n°7 et n°8 disponible sur le site internet du débat public.
Les scénarios proposés au débat public permettront de faire circuler tous les trains prévus à l'horizon 2020, évitant ainsi la saturation du réseau ferré en Languedoc-Roussillon à cet horizon temporel. Au-delà de 2020, comme vous pouvez le voir dans le document de synthèse de RFF, selon les scénarios de ligne nouvelle, la capacité à développer l'offre TER et Fret est différente. Ce sont les scénarios acceptant les trains de fret qui disposent de la plus grande réserve de capacité pour de futurs TER et trains de marchandises à l’horizon 2050.
Ainsi, ces scénarios pourraient permettre de reporter près de 3000 camions de la route vers le rail en 2020. |
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Question n°65 de : Azzopardi Jean-Claude- 11200 Lezignan - le 07/03/2009
Peut-on connaître le tracé de Perpignan à Figueras et l'avancée des travaux ? Merci. |
Réponse le 18/06/2009
Les travaux sont terminés depuis février 2009 entre Perpignan et Figueras.
Ce projet n’est pas partie intégrante du réseau ferré national, dont Réseau ferré de France à la charge. Les Etats français et Espagnols en ont confié la réalisation à un groupement d’entreprises privées, qui sont maintenant en charge de la gestion des circulations, de l‘entretien et de la maintenance.
Il convient de s’adresser au concessionnaire de ce projet (TP Ferro) pour avoir des informations précises.
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Question n°66 de : Pelaprat Jean- 34400 Lunel - le 07/03/2009
La ligne nouvelle améliorera-t-elle les correspondances avec les lignes de Millau et d'Alès qui desservent le massif central ? |
Réponse le 11/06/2009
Il existe actuellement 3 lignes qui assurent la desserte TER des hauts cantons : Béziers-Neussargues, Nîmes-Alès-Langogne et Le Monastier-Mende-La Bastide.
L'ambition régionale est de développer les services TER dans l’ensemble de la région Languedoc-Roussillon. L'augmentation de ces services TER permettra également d'avoir des correspondances plus nombreuses avec les TGV dans les gares de centre ville de Béziers et de Nîmes. Ainsi, à l'horizon de la mise en service du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, l'ambition régionale est de porter le nombre de circulations TER entre Béziers et Bédarieux de 12 TER/jour actuellement à 22 TER/jour dont 4 qui assureraient la liaison Béziers-Millau.
Concernant la ligne Nîmes- Alès, l’ambition du Conseil Régional est de porter le nombre de circulations TER à 44 TER/jour contre 29 TER/jour actuellement. L'utilisation de ces lignes vers le Massif Central devrait donc être accrue d'ici à 2020.
Les circulations TER prévues à l'horizon 2020 sont détaillées sur le site internet de la Commission Particulière du Débat Public. (http://www.debatpublic-lnmp.org/) dans la rubrique « documents du débat – rapport d’études SNCF - étude d’offre, trafic et bilan transports régionaux. |
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Question n°67 de : sarrazin helene- 11100 narbonne - le 07/03/2009 quelle est la liste des communes situées à 20km à la ronde de Narbonne et sur lesquelles il est prévu le passage de la nouvelle ligne.
Merci |
Réponse le 18/03/2009
Au stade du débat public, les études ont été réalisées sur la base de couloirs de 5 km de large car l’objectif est de préciser les attentes des territoires puis de présenter les différentes options techniques notamment en matière de couloir, et les caractéristiques du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan. Par la suite, lorsque les caractéristiques de la ligne nouvelle seront déterminées, à l'issue de la procédure de débat public, le couloir de passage de la future ligne sera alors précisé par de nouvelles phases d’études, puis soumis à une procédure de déclaration d'utilité publique. C'est à cette phase d'étude q'un tracé sera défini. |
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Question n°68 de : ESCAFIT Joan-Loís- 34500 BEZIERS - le 07/03/2009
Quelles dispositions sont envisagées pour garantir dans les gares nouvelles les interconnections avec le réseau ferroviaire existant de manière à • limiter les ruptures de charges pour les voyageurs à un changement de quai afin d'atteindre en moins d'I/2 h une gare pré-existante de la région ou d'utiliser une desserte train-tram • à permettre aux principales gares régionales (notamment Béziers et Sète) de tirer partie de l'utilisation partielle en fret de la LGV en développant des activités mutimodales ? Quelles mesures pour garantir que l'articulation de la LGV avec la ligne Béziers Neussargues Clermont-Ferrand intensifie l'usage de cette dernière, en voyageurs et en fret ? |
Réponse le 18/03/2009
Pour développer le report modal, il est souhaitable d’accéder au TGV par transport en commun, notamment TER. Cela participe à la réduction des émissions de CO2. Il y a deux façons d’assurer l’interconnexion TGV/TER :
- Soit en positionnant la gare nouvelle à l’intersection de la ligne nouvelle et de la ligne existante,
- Soit de créer un raccordement entre la ligne existante et la gare nouvelle ou entre la ligne nouvelle et la gare existante.
Pour Béziers, trois secteurs d’implantation ont été étudiés:
Le premier au Sud-Est de Béziers serait à l’interconnexion entre la ligne nouvelle et la ligne existante. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV vers Agde et vers la gare centre de Béziers.
Le deuxième secteur serait entre Pézenas et Béziers si le couloir nord via Pézenas était retenu. Ce site serait à proximité de l'échangeur de l'A75 pour faciliter l'accès des hauts pays à la grande vitesse via le mode routier.
Le troisième secteur serait entre Narbonne et Béziers, à l'interconnexion de la ligne existante. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV vers les gares centre de Narbonne et Béziers.
Dans tous les scénarios, des TGV continueront de desservir la gare actuelle de Béziers. Les voyageurs de la ligne nouvelle pourront emprunter la ligne Béziers - Neussargues en changeant de train en gare actuelle de Béziers.
Si une gare nouvelle est crée au niveau de Béziers, la SNCF estime qu'environ 80% des TGV devraient s’arrêter en gare nouvelle plutôt qu’en gare centre. Pour la majorité des voyageurs voulant utiliser un TER via la ligne Béziers-Neussargues, il faudra prévoir une double correspondance. |
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Question n°69 de : ESCAFIT Joan-Loís- 34000 Montpellier - le 08/03/2009 s'agissant d'une ligne grande vitesse reliant pays occitans et pays catalans, est-il prévu de faire une place dans les débats et publications aux langues occitane et catalane (reconnues constitutionnellement comme patrimoine de la République)? quand sera mise en place une signalétique écrite et sonore, pour les gares et dans les gares (y compris leurs noms spécifiques), faisant place à l'occitan et au catalan au moins sur les espaces géo-culturels de ces langues vivantes historiques, et aux départs vers ces destinations (ou arrivées de) ? |
Réponse le 29/03/2009
Le débat public est, de par la loi du 27 février 2002, une activité de l'Etat, et ne peut donc être conduit, conformément à l'article 2 de la Constitution qu'en français. Si un intervenant s'exprimait dans une autre langue appartenant ou non au patrimoine français, il faudrait que cette expression fasse l'objet d'une traduction immédiate, comme à Montpellier le 12 mars (représentant du Ministère espagniol de l'Equipement)
S'agissant des langues employées dans la signalétique, c'est une question de long terme -mise en service éventuelle en 2020- qui relèvera des exploitants de la ligne. La commission a observé que de nombreuses collectivités locales se sont engagées dans ce sens sur le patrimpine routier. |
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Question n°70 de : Dervaux Michel- 34440 Nissan Lez Ensérune - le 08/03/2009 Comment sera traité l'environnement particulièrement sonore des TGV ?
Cordialement. |
Réponse le 19/03/2009
Afin de respecter la réglementation sur le bruit, Réseau Ferré de France effectuera lors des études d’Avant Projet Sommaire (lorsque les caractéristiques techniques du projet sont définies) une modélisation numérique des niveaux sonores attendus après la mise en service de la ligne nouvelle et généralement à un horizon de 20 ans.
Les simulations réalisées par les bureaux d’études spécialisés permettent au maître d’ouvrage de prévoir les dispositifs de protection nécessaires pour respecter les seuils fixés par la réglementation.
Le calcul de la contribution sonore d’un projet prend en compte plusieurs critères :
o le nombre, la nature (trains voyageurs, fret, …) et la composition des trains circulant sur la ligne ;
o la vitesse de circulation des trains ;
o les modelés (relief) du terrain naturel et les caractéristiques techniques du projet,
o la distance des habitations, et la présence de bâtis sensibles à vocation sociale, éducative (école, hôpital), etc,
o les facteurs météorologiques déterminants du site (gradient de température, vitesse et direction des vents…),
Ainsi tout est mis en œuvre avant la mise en service pour prévoir les nuisances acoustiques engendrées par une ligne grande vitesse et prévenir les impacts sur les populations par des mesures de protection de deux types :
o la protection à la source du bruit (merlon : butte de terre ou écran),
o et l’isolation de façade (double vitrage), si nécessaire.
RFF est tenu à une obligation de résultat : il doit assurer la protection des riverains contre les nuisances sonores pour les ramener aux niveaux réglementaires prescrits dès lors que le trafic ferroviaire le justifie.
Dès la mise en service de la ligne nouvelle, des mesures de contrôle seront également poursuivies afin de mesurer la conformité des équipements mis en place vis-à-vis de la réglementation en vigueur. |
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Question n°71 de : FORBIN Pascal- 34590 MARSILLARGUES - le 08/03/2009
1/ Je croyais acté le principe de 2 gares nouvelles pour le détournement Nîmes Montpellier. Comment la solution rouge LGV 220 peut prévoir une seule gare? |
Réponse le 11/06/2009
Le Contournement de Nîmes et Montpellier (CNM), devrait être mis en service à l'horizon 2015, sans gare nouvelle à Nîmes et à Montpellier, conformément à la déclaration d'utilité publique de mai 2005.
Le débat public actuel sur le projet de Ligne Nouvelle Montpellier Perpignan (LNMP) permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie nîmois et une second au sein du bassin de vie montpelliérain. C’est pourquoi il est indiqué que le nombre et la localisation des gares nouvelles sont « interchangeables » d’un scénario à l’autre.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°72 de : Pelat Pierre- 11200 Lezignan corbières - le 08/03/2009 Pourquoi avoir pris un tel retard alors que l'Espagne, malgré les difficultés rencontrées à Barcelone, a pratiquement terminé la construction de sa ligne ?
Y aura-t-il une jonction avec la LGV Toulouse-Narbonne ? |
Réponse le 18/03/2009
Le projet étudié dans les années 1990 dit « TGV Languedoc Roussillon » n’a pas connu de réalisation concrète, les décideurs d’alors ayant finalement choisit de limiter les travaux à l’est de l’agglomération nîmoise, à Manduel. Aujourd’hui, Réseau ferré de France a respecté les engagements calendaires imposés par le Ministre des Transports en mars 2006, à la fois pour le volet étude, comme pour l’ouverture du débat public, demandé au printemps 2009.
Dans le cadre des études préalables au débat public, les collectivités partenaires ont demandé à Réseau ferré de France (RFF) de prendre en compte la connexion avec la ligne Toulouse-Narbonne. Aussi deux types de raccordement performant ont été envisagés entre la Ligne Nouvelle Montpellier Perpignan (LNMP) et la ligne classique Toulouse-Narbonne, suivant que l’on envisage ou non la création d’une gare nouvelle dans l’ouest narbonnais. Ces raccordements permettront les dessertes de Montpellier vers Toulouse et Perpignan vers Toulouse. |
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Question n°73 de : Pelat Pierre- 11200 Lezignan corbières - le 08/03/2009 Y aura-t-il une jonction avec la LGV Toulouse-Narbonne ? |
Réponse le 18/03/2009
Dans le cadre des études préalables au débat public, les collectivités partenaires ont demandé à Réseau ferré de France (RFF) de prendre en compte la connexion avec la ligne Toulouse-Narbonne. Aussi deux types de raccordement performant ont été envisagée entre la Ligne Nouvelle Montpellier Perpignan (LNMP) et la ligne classique Toulouse-Narbonne, suivant que l’on envisage ou non la création d’une gare nouvelle dans l’ouest narbonnais. Ces raccordements permettront les dessertes de Montpellier vers Toulouse et Perpignan vers Toulouse. |
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Question n°74 de : Lelann Jean-Paul- 11200 Canet d'Aude - le 08/03/2009 Combien de ponts ou viaducs ferez-vous entre Montpellier et Perpignan sur la nouvelle ligne et tunnels s'il y a en plus. J'espère que les passages à niveaux sont exclus du projet. Ils sont déjà assez dangereux dans l'Aude et l'Hérault. |
Réponse le 18/03/2009
Dans le cadre du débat public sur la Ligne Nouvelle Montpellier Perpignan (LNMP), quatre questions sont posées aux habitants de la région. Faut-il faire ce projet ? Doit-il accepter les TGV ou bien également les trains de fret ? Quelle option de passage est préférable pour inscrire l’infrastructure dans le territoire ? Quelle desserte voulez-vous en 2020 ?
Réseau ferré de France présente donc des couloirs de passage de 5km de large, adaptés aux problématiques débattues et permettant des optimisations futures du tracé suivant les conclusions du débat. Dans ses conditions, il n’est donc pas possible de définir les ouvrages d’art qui seront nécessaires, ceci devant intervenir lors des phases d’études suivantes.
Concernant les passages à niveau, les trois projets de ligne nouvelle les excluent d’office, pour des raisons de vitesse des trains de voyageurs et de sécurité des automobilistes. |
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Question n°75 de : Douls Michel- 34920 Le Crès - le 08/03/2009 Je souhaite la réalisation du projet n°3 (LGV 300 KM/H Fret 120 Km/H). Ne pourrait-on pas imaginer un "sillon" dans lequel passeraient le doublement de l'autoroute et le doublement de la voie ferrée ?
Il y aura toujours des antis mais n'utilisent-ils pas autoroutes et trains ?
Foncez ! |
Réponse le 17/03/2009
Afin d’éviter la création de nouvelles coupures paysagères, le jumelage des lignes nouvelles ferroviaires avec les infrastructures existantes (autoroutes, canaux, autres voies ferrées, …) est parfois recherché.
Les contraintes techniques différentes pour les deux types d’infrastructures (rayons des courbes, pourcentage des rampes principalement) peuvent limiter les possibilités de jumelage en dehors des secteurs de terrain plat où il est possible de réaliser des infrastructures en ligne droite. La construction de la ligne nouvelle peut néanmoins adopter des normes techniques moins contraignantes, moyennant une adaptation des performances. Si les deux infrastructures ne sont pas étudiées, voire réalisées simultanément, s’ajoutent les difficultés suivantes :
modification des échangeurs, rétablissement des ouvrages de franchissement, gestion des délaissés fonciers entre les deux infrastructures, stabilisation des remblais et déblais, etc.
Ainsi, la réalisation du jumelage de deux infrastructures de natures différentes comme une infrastructure routière et une infrastructure ferroviaire peut conduire, au final, à des surcoûts.
Le principal avantage du jumelage de deux infrastructures est de minimiser certaines conséquences sur l’environnement en concentrant certaines nuisances ou en évitant de multiplier les impacts négatifs liés à de nouveaux couloirs de passage et aux effets de coupure dans des zones sensibles. Mais il faut veiller à ce que l’intérêt du jumelage ne soit pas annihilé par certains inconvénients : superposition de certaines nuisances, importance de l’impact foncier selon le type d’occupation de l’espace, présence de délaissés fonciers inutilisables entre les infrastructures, coupure plus large pour la faune, modifications plus fortes des régimes hydrauliques.
En fait, l’opportunité et les conditions du jumelage d’une ligne nouvelle avec une infrastructure routière existante ne répondent pas à des règles pré-établies et doivent être examinées au cas par cas pour bien en évaluer les avantages et les inconvénients. |
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Question n°76 de : Blaquiere Claude- 34970 Lattes - le 08/03/2009 Le ferroutage au départ du port de Sète est-il pris en compte dans cette enquête ?
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Réponse le 17/03/2009
Les études de trafic fret (fret conventionnel, transport combiné et autoroute ferroviaire) ont été réalisées à un niveau macro-économique en évaluant les grands flux de marchandises à l'horizon 2020 : régionaux, interégionaux et internationaux. Les trafics ferroviaires du port de Sète ont été pris en considération dans nos études et ils sont englobés dans le bassin d'activité Montpelliérain. |
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Question n°77 de : Senecal Jacques- 34400 Lunel - le 08/03/2009 Pourquoi viens-tu si tard ? |
Réponse le 31/03/2009
1- Débat
Réseau ferré de France (RFF) a tenu ses engagements calendaires tant pour les études que pour la préparation du débat public.
Le ministère des Transports avait fixé l’objectif à RFF de réaliser des études préalables au débat public en un an et demi, pour que le débat public puisse se tenir au printemps 2009.
Les études, démarrées début 2007 et réalisées en partenariat avec l’Etat, la Région et douze collectivités territoriales, se sont achevées mi-juillet 2008 et l’ouverture du débat public a été lancée le 3 mars 2009, pour une durée de quatre mois. RFF a ainsi respecté le calendrier prévu.
2- Projet
La ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est l'un des multiples projets de ligne nouvelle en France. Sa réalisation ne peut être cependant déconnectée de l'avancement des autres projets ferroviaires français, inscrits par ailleurs au "Grenelle de l'environnement".
Ainsi, pour des raisons d'aménagement du territoire, après la construction du TGV Méditerranée mis en service en 2001, d'autres régions avaient également le souhait d'être connectées au réseau ferroviaire à grande vitesse, en particulier dans l'est de la France (ce qui a donné lieu à la construction de la LGV Est Européenne, mise en service en 2007, et à la réalisation actuellement de la branche est de la LGV Rhin-Rhône entre Dijon et Mulhouse) et à l'ouest (avec deux projets dont la phase de réalisation devrait être bientôt engagée : la LGV Sud Europe Atlantique de Tours à Bordeaux et la LGV Bretagne pays de la Loire du Mans à Rennes).
Ce sont donc des raisons d'équité territoriale au niveau national qui ont conduit à privilégier la réalisation du TGV Méditerranée au cours des années 1990, qui a permis d'apporter la grande vitesse aux portes du Languedoc-Roussillon dès 2001 (Manduel - département du Gard), mais également les mêmes raisons qui ont mis entre parenthèses le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan afin d'apporter également la grande vitesse à l'ouest et à l'est de la France. Le coût important de construction d'une ligne nouvelle et la rareté des fonds publics limitent la construction de plus d'une à deux LGV simultanément.
Néanmoins, une partie de la nouvelle liaison ferroviaire entre Nîmes et l'Espagne a avancé de manière concrète à travers le projet de contournement de Nîmes et Montpellier, déclaré d'utilité publique en 2005, et dont le démarrage des travaux est proche. |
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Question n°78 de : Sager Alain- 11700 Pépieux - le 08/03/2009 En quelle année sera opérationnelle cette future ligne LGV ? |
Réponse le 18/03/2009
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°79 de : Benet René- 11400 Castelnaudary - le 08/03/2009 Actuellement domicilié à Castelnaudary (11), je suis à la recherche d'une maison individuelle à la périphérie de Montpellier. Mon installation devant être effective avant fin 2009. Quelles communes seront concernées par le contournement de Montpellier ? |
Réponse le 26/03/2009
Bien que le contournement de Nîmes Montpellier ne rentre pas dans le champ du débat public portant sur le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, Réseau Ferré de France vous précise les communes qui seront traversées par ce projet :
Dans l'Hérault:
Lunel, Lunel Vieil, Saturargues, Valergues, Saint-Brès, Mudaison,Baillargues, Mauguio, Montpellier, Lattes, Saint Jean de Védas, Villeneuve les Maguelone.
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Question n°80 de : Bayle Jean-Michel- 11120 Ginestas - le 08/03/2009 J'opterai pour le 1er scénario (projet à 3,7 milliards).
Que deviendraient les gares actuelles de Narbonne, Béziers et Perpignan ? |
Réponse le 23/03/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein des bassins de vie de Narbonne, Béziers et Perpignan.
Si l'opportunité de créer une gare nouvelle dans ces aires de vie n'est pas confirmée, alors la gare actuelle devrait être réaménagée et adaptée pour accueillir les nouveaux trafics générés par la ligne nouvelle. Ce réaménagement entraîne des coûts, qui devront être complétés par ceux liés à la création de raccordements entre la ligne classique et la ligne nouvelle.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle est confirmée, alors la majorité des arrêts TGV devraient s’effectués en gare nouvelle, d’après les prévisions de desserte de la SNCF.
Vous trouverez ci-dessous la répartition des arrêts TGV par jour envisagée par la SNCF en 2020 avec le projet, en gare nouvelle et en gare actuelle dans le cas de création de gares nouvelles :
Narbonne : 62 arrêts TGV / jour
En gare nouvelle : 58
En gare actuelle : 4
Béziers : 74 arrêts TGV / jour
En gare nouvelle : 58
En gare actuelle : 16
Perpignan : 70 arrêts TGV / jour
En gare nouvelle : 56
En gare actuelle : 14
Les gares actuelles conserveront leur vocation régionale quoiqu’il arrive, le conseil régional ayant l’ambition de fortement augmenter la fréquence des TER, qui eux desservent les gares de centre-ville. |
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Question n°82 de : Besse Maurice- 66700 Argeles sur mer - le 08/03/2009
Pour quelle raison Rodez-Toulouse arrivée 16h40, le Port Bou pour 10 minutes, Bordeaux n'a pas d'arrêt à Narbonne. Veuillez faire le nécessaire. Retraité SNCF |
Réponse le 03/06/2009
Je vous remercie de préciser la formulation de la question, afin de pouvoir y apporter une réponse satisfaisante. |
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Question n°83 de : Luce Friquin Marie- 66000 Perpignan - le 08/03/2009 Pourquoi dépenser tant d'argent pour un gain de 10 mn ? Le projet à 2,1Milliards serait le plus raisonnable. |
Réponse le 18/03/2009
Le scénario de doublement partiel de la ligne existante peut être considéré comme une alternative à la création d’une ligne nouvelle. Entre Montpellier et Narbonne, la section la plus circulée, le doublement partiel de la ligne existante imposerait la construction de voies supplémentaires à coté de la ligne existante, pour créer des sections à 3 ou 4 voies. Au sud de Narbonne, où la ligne traverse de nombreux étangs, une régulation de la vitesse de certains trains pourrait être nécessaire.
Dans tous les cas, il n’a pas été envisagée pour ce scénario de faire circuler les trains (TGV, TER, fret) plus vite qu’aujourd’hui (160 km/h au maximum), car cela nécessiterait de reprendre lourdement les courbes, avec nécessité d’exproprier de nombreux habitants à chaque traversée d’agglomération, sans parler de l’interruption du trafic pendant la durée des travaux. Ainsi ce scénario ne présente aucun gain de temps de parcours.
Les passages de 2 à 3 et/ou 4 voies rendent difficile la gestion des circulations et tout incident sur la ligne risque de perturber l’ensemble des trains en raison de l’absence d’un itinéraire alternatif (d’une seconde ligne).
Après 2020, ce scénario ne permet pas de développement du fret et du TER, en Languedoc-Roussillon.
Le coût du doublement partiel de la ligne existante est estimé à 2.4 milliards d’euros (condition économique d’octobre 2008). |
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Question n°84 de : SARRASIN Jacqueline- 66000 PERPIGNAN - le 08/03/2009
Aucun tracé ne semble faciliter l'accès aux plages du littoral de notre région pourtant bien fournie ... Alors y aura-t-il des dessertes faciles par navettes ferroviaires ou autres comme cela existe déjà en Catalogne du Sud ? Merci |
Réponse le 17/06/2009
La création de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan améliorera les conditions d’accès au Languedoc-Roussillon pour les touristes et la complémentarité avec le réseau ferroviaire actuel permettra d’améliorer la desserte des zones littorales. En effet, l'ambition régionale est de développer les services TER en Languedoc-Roussillon. L'augmentation de ces services TER permettra également d'avoir des correspondances plus nombreuses avec les TGV dans les gares de centre ville, à Perpignan par exemple.
Suite à la mise en service de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, l’ambition du conseil Régional est de porter la desserte TER de 18 TER/ jour actuellement à 34 TER/jour entre Perpignan et Cerbère pour la desserte des stations littorales de Argelès/Mer, Collioure et Banyuls/Mer. Au nord de Perpignan, la desserte TER serait de 38 TER/jour contre 28 TER/jour actuellement.
Il est important enfin de vous signaler que pour la réalisation d’une ligne nouvelle, aucun couloir n’a été retenu sur la zone littorale, du fait de sa richesse et de sa forte biodiversité (zones d’étangs notamment). Ce choix a été acté par les acteurs de l’environnement et les associations de protection de la nature lors des ateliers environnement tenus pendant les études préparatoires au débat public et n’a pas été remis en question par les cofinanceurs. |
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Question n°86 de : Russilly Yves- 66800 Saillagouse - le 08/03/2009 Pourquoi doubler les dépenses et troubler des secteurs non parcourus par les trains ? |
Réponse le 18/03/2009
Réseau ferré de France (RFF), maître d'ouvrage du projet, propose au débat public quatre scénarios bien différenciés.
En effet, le scénario de doublement partiel de la ligne existante ne propose pas de créer une ligne nouvelle, mais des sections à trois ou quatre voies, de part et d’autre de la ligne existante entre Montpellier et Narbonne.
Il est également proposé trois autres scénarios de construction de ligne nouvelle, car le scénario de doublement de la ligne existante n’offre pas de gain de temps donc très peu de report modal de la route ou de l'avion vers le fer par exemple, et ne permet pas le développement des trains TER et fret après 2020.
Or les objectifs du projet de ligne ferroviaire entre Montpellier et Perpignan, partagés par l’ensemble des collectivités et RFF sont de :
- Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen
- Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante
- Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains
- Inciter à prendre le train plutôt que la voiture
- Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route
- Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon
- Accompagner le dynamisme de l’économie régionale |
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Question n°87 de : Teissier Jean- 34470 Pérols - le 08/03/2009
Faisant suite à l'arc méditerranéen, question préalable : compte tenu des travaux réalisés coté espagnol, quelle est leur vision du projet : LGV 320, ligne nouvelle 220 + fret ? Version officieuse ou définitive ? Élément important pour l'axe nord-sud. |
Réponse le 11/06/2009
Le maitre d’ouvrage français, Réseau ferré de France (RFF), ne peut pas s’exprimer en lieu et place des représentants espagnols. Il convient que vous vous reportiez aux comptes rendus des réunions publiques où les représentants espagnols se sont exprimés et à leurs cahiers d’acteurs respectifs, disponibles sur le site de la CPDP (www.debatpublic-lnmp.org). |
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Question n°88 de : Dupont Gilbert- 30320 Marguerittes - le 08/03/2009 Est-il prévu de faire une gare TGV à Nîmes ? |
Réponse le 18/03/2009
L’un des objectifs du débat public est de statuer sur l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie nîmois.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont soumises au débat:
• Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV entre Lunel et Tarascon.
• Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
• Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV entre Alès et Le Grau du Roi.
De plus, réaliser une gare nouvelle, c'est avant tout un projet d'urbanisme intégré à une réflexion globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°89 de : Martinez Catherine- 34540 Balaruc les bains - le 08/03/2009 70 TER supplémentaires possibles par jour ? par an ? Ce n'est pas précisé. |
Réponse le 18/03/2009
En ce qui concerne le développement des trafics après 2020, le scénario de ligne nouvelle voyageurs à 220km/h et fret à 120km/h est prévu pour accepter 70 à 80 trains TER et fret supplémentaires par jour à la fois sur la ligne existante et sur la ligne nouvelle. |
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Question n°90 de : Boukssessa Solange- 34140 Meze - le 08/03/2009 Ne peut-on avoir une gare de fret à Pezenas ? |
Réponse le 17/03/2009
La ville de Pézenas est située sur la ligne Vias-Lodève exploitée pour du trafic fret entre Vias et Lézignan-La-Cèbe. La création d'Installations Terminales Embranchées (installations permettant à des trains fret de desservir directement des entreprises) est tout à fait possible sur la commune de Pézenas et Réseau Ferré de France accompagne de telles demandes.
Nous sommes par ailleurs en relation avec la Communauté d'Agglomération Hérault Méditerranée afin d'étudier les potentiels de la ligne pour la création d'un Opérateur Ferroviaire de Proximité pour assurer des dessertes fret.
En cas de demande d'un embranchement fret, il faudra évaluer les différentes possibilités de raccordement d’une zone d’activité fret à la ligne nouvelle. La priorité sera donnée à l'utilisation des infrastructures existantes, par soucis d'efficacité technique et financière du projet. |
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Question n°91 de : Ravel Franck- 34140 Meze - le 08/03/2009 Combien au m2 vont être achetés les terrains sur lesquels la ligne TGV va passer ? |
Réponse le 17/03/2009
Les prix des terrains sont fixés au cas par cas, par les services fiscaux.
Ils prennent en compte le zonage du "Plan Local d'Urbanisme" (PLU) ou à défaut du "Plan d'Occupation des Sols" (POS) et le type d'occupation des sols (vigne, verger, friches…).
Les acquisitions foncières interviennent entre la Déclaration d'Utilité Publique et le début des travaux. |
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Question n°92 de : Cambon Jacques- 30120 Montdardier - le 08/03/2009 Pourquoi n'a-t-on pas poursuivi la construction de cette ligne alors que l'on construisait la ligne Lyon-Marseille-Nîmes ? |
Réponse le 27/03/2009
La ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est l'un des multiples projets de ligne nouvelle en France. Sa réalisation ne peut être cependant déconnectée de l'avancement des autres projets ferroviaires français inscrits au "Grenelle de l'environnement".
Ainsi, pour des raisons d'aménagement du territoire, après la construction du TGV Méditerranée mis en service en 2001, d'autres régions avaient également le souhait d'être connectées au réseau ferroviaire à grande vitesse, en particulier dans l'est de la France (ce qui a donné lieu à la construction de la LGV Est Européenne, mise en service en 2007, et à la réalisation actuellement de la branche est de la LGV Rhin-Rhône entre Dijon et Mulhouse) et à l'ouest (avec deux projets dont la phase de réalisation devrait être bientôt engagée : la LGV Sud Europe Atlantique de Tours à Bordeaux et la LGV Bretagne pays de la Loire du Mans à Rennes).
Ce sont donc des raisons d'équité territoriale au niveau national qui ont conduit à privilégier la réalisation du TGV Méditerranée au cours des années 1990, qui a permis d'apporter la grande vitesse aux portes du Languedoc-Roussillon dès 2001 (Manduel - département du Gard), mais également les mêmes raisons qui ont mis entre parenthèses le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan afin d'apporter également la grande vitesse à l'ouest et à l'est de la France. Le coût important de construction d'une ligne nouvelle et la rareté des fonds publics limitent la construction de plus d'une à deux LGV simultanément.
Néanmoins, une partie de la nouvelle liaison ferroviaire entre Nîmes et l'Espagne a avancé de manière concrète à travers le projet de contournement de Nîmes et Montpellier, déclaré d'utilité publique en 2005, et dont le démarrage des travaux est proche. |
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Question n°93 de : Richard Jean-Claude- 34150 Saint Guilhem le Desert - le 08/03/2009 TGV d'accord, et l'arrière-pays ? |
Réponse le 17/03/2009
A l'horizon de la mise en service du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, l'ambition régionale est de développer le nombre de circulations TER sur les lignes ferroviaires du haut pays. Les circulations TER prévues à l'horizon 2020 sont détaillées dans le rapport phase 3 de la SNCF, que vous pouvez consulter sur le site internet de la Commission Particulière du Débat Public www.debatpublic-lnmp.org
L'augmentation de ces services TER permettra également d'avoir des correspondances plus nombreuses avec les TGV dans les gares de Béziers et Nîmes. |
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Question n°94 de : Jean Roberte- 30770 Aumessas - le 08/03/2009 Pourquoi ne pas faire passer une ligne mixte (voy 220 km/h et fret 120 km/h) par la zone de Piémont Alès - Clermont l'Hérault - Carcassonne ou Narbonne, pour désengorger le littoral ? |
Réponse le 17/03/2009
La Ligne à Grande vitesse arrive actuellement jusqu'à Nîmes et elle sera prolongée par le Contournement de Nîmes et de Montpellier qui acceptera les TGV et les trains de fret. Ainsi il existera une ligne nouvelle jusqu'à Montpellier. Le débat public qui vient de s'ouvrir porte sur le projet qui devra permettre de connecter le Contournement de Nîmes et de Montpellier à la ligne nouvelle Perpignan-Figueras. De ce fait seuls des couloirs de passages entre les villes de Montpellier et de Perpignan ont été étudiés. Pour la desserte de Carcassonne, il est prévu des raccordements performants entre la ligne nouvelle et la ligne existante Toulouse-Narbonne. |
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Question n°95 de : Hette Alain- 34540 Balaruc les bains - le 08/03/2009
Dans le cas d'une LGV 300 km/h et fret 120 km/h, Sète sera-t-elle desservie par certains TGV directs ? |
Réponse le 08/03/2009
Actuellement, la desserte de Sète est de 50 TER et de 17 TGV par jour.
A l'horizon de la LNMP, la desserte TGV de la gare de Sète sera globalement d'un niveau équivalent (16 TGV) dans le cas d'un projet de ligne à grande vitesse, qu'il s'agisse d'une ligne dédiée (320 km/h) ou mixte (TGV 300 km/h et fret à 100 et 120 km/h).
Pour mesurer l'impact de la LGV sur la desserte de Sète depuis l'Est et l'Ouest, il est important de mesurer comment cette ville sera reliée aux gares voisines de Montpellier et Béziers. En effet, à la mise en service de la LNMP, les sillons libérés sur la ligne actuelle par les TGV permettront la mise en place, à l'Est de Sète, d'une offre TER novatrice, cadencée et performante composée de 90 TER répartis en deux types de missions :
1- pour les déplacements régionaux, jusqu'à 2 TER intercités en heures de pointe desservant les grandes villes de la région;
2- pour les déplacements de la vie quotidienne de plus courte distance, jusqu'à 4 TER en heures de pointe desservant toutes les gares entre Sète, Montpellier et Lunel. A l'ouest, une desserte TER de type périurbain est également prévue jusqu'à Narbonne.
Cependant, grâce aux 90 TER reliant en 1/4 d'heure Sète à Montpellier Saint Roch, les habitants de Sète bénéficieront de l'offre TGV du centre ville de Montpellier.
La desserte de l'aglomération de Montpellier passera de 53 TGV aujourd'hui à 126 TGV en 2020 avec le projet de ligne à grande vitesse (300 ou 320 km/h). Si une gare nouvelle était mise en service à Montpellier, cette desserte se répartirait entre la gare Saint-Roch et la gare nouvelle. La réalisation de correspondances TER dans cette gare nouvelle permettrait à Sète de disposer de l'intégralité de la desserte TGV de Montpellier.
De la même manière, pour les déplacements vers le sud (Perpignan, Barcelone ...), 70 TER journaliers cadencés de l'ouest de Sète placeront la gare centre ville de Béziers à moins de 30 minutes et la gare nouvelle de Béziers Est à une vingtaine de minutes. Les habitants de Sète pourront ainsi bénéficier de la desserte (74 TGV) de l'agglomération bitterroise. |
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Question n°96 de : Collon Marie-Claude- 34550 Bessan - le 08/03/2009 Y aura-t-il une gare à Bessan ? Elle existait déjà. |
Réponse le 17/03/2009
La ville de Bessan est située sur la ligne ferroviaire de Vias à Lézignan la Cèbe, actuellement exploitée pour du trafic fret exclusivement jusqu'à Lézignan La Cèbe. Dans ces conditions, une gare voyageur n'est pas possible mais des installations pour du trafic fret sont envisageables.
Réseau Ferré de France est par ailleurs en relation avec la Communauté d'Agglomération Hérault Méditerranée afin de voir la faisabilité d'une étude de potentiel touristique, voyageur et fret sur cette ligne. La ville de Bessan sera dans le périmètre d'étude. |
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Question n°97 de : Toure Noëlle- 11100 Montredon Corbières - le 08/03/2009 Pourra-t-on, en dehors des toute considération politico-économique, privilégier l'environnement ? |
Réponse le 19/03/2009
En dehors de toute considération politique et économique, Réseau Ferré de France (RFF), veille avec attention à la prise en compte de l'environnement dans la conception de ses projets. Très tôt, et tout au long de leur conception, RFF :
o réalise un diagnostic précis des enjeux environnementaux, qui sont actualisés et affinés au fur et à mesure de l’avancement du projet (études préparatoires au débat dans un couloir de 5 km, études préliminaires dans un fuseau de 1000 mètres, études d’avant projet sommaire dans une bande de 500 mètres, études d’avant projet détaillé au niveau de la définition des ouvrages),
o prend en compte ces enjeux qui participent à part entière à la conception technique du projet (notion d’environnement intégré);
o concerte avec les collectivités, les associations et les acteurs économiques afin d'échanger sur ces questions environnementales et de les intégrer au mieux.
Concrètement, à ce stade très en amont des études, RFF a établi un diagnostic des sensibilités environnementales (milieu humain, paysage, ressources en eau, environnement naturel, patrimoine) pour l’ensemble de l’aire d’étude. Ce diagnostic intègre les données des services de l’Etat, des collectivités mais aussi des associations et organismes compétents (Parc Naturel Régional de la Narbonnaise, Conservatoire des Espaces Naturels, Syndicat Mixte de bassin, Conservatoire Botanique…).
Ensuite les données ont été hiérarchisées pour identifier des couloirs de passage préférentiels moins impactant pour l’environnement |
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Question n°98 de : Pasche Bernard- 11100 Bages - le 08/03/2009 Le TGV est-il indispensable ? est-il important de mettre 1 ou 2 heures de + ou de - lors d'un voyage ? Nous savons que le transport par camion pollue énormément, ne serait-il pas plus sage de développer le transport ferroviaire sans grande vitesse ? tout en doublant le transport de voyageurs si celle-est saturée. |
Réponse le 17/03/2009
Les scénarios proposés au débat public permettront d'améliorer l'ensemble des offres de service (TGV, TER et Fret). Les scénarios de ligne nouvelle permettent en plus des gains de temps pour les voyageurs et des gains de capacité à moyen et long terme pour les transporteurs de marchandises.
Grâce aux gains de temps permis par les scénarios de ligne nouvelle, le TGV peut concurrencer l'avion et la voiture, induisant ainsi un report modal des voyageurs de l'avion ou de la voiture vers le train.
Les industriels sont quant à eux sensibles à la fiabilité du transport, c'est-à dire l’assurance qu’une marchandise emportée tel jour à telle heure, soit livrée au jour et à l’heure prévue chez le client.
Avec les projets de ligne nouvelle mixte (c'est-à-dire acceptant les circulations voyageurs et fret), les deux lignes pourront être exploitées de façon complémentaire offrant ainsi plus de fiabilité et de capacité aux différents types de trafics, en particulier au fret ferroviaire, et des gains de temps de parcours pour le report modal voyageur. |
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Question n°99 de : Loret Michel - 11100 Narbonne - le 08/03/2009 A quelle date cela sera fini ? |
Réponse le 18/03/2009
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF) maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°100 de : Garcia Michel- 11100 Montredon Corbières - le 08/03/2009 Pourquoi avoir attendu autant de temps ? Les aides européennes auraient-elles pu faire concrétiser le projet ? |
Réponse le 27/03/2009
La ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est l'un des multiples projets de ligne nouvelle en France.
Le coût important de construction d'une ligne nouvelle et la rareté des fond publics rendant difficile la construction de plus d'une à deux LGV simultanément, des choix ont été faits au niveau national afin d'assurer une équité territoriale dans l'accès au réseau à grande vitesse, et donc dans les priorités des lignes nouvelles à réaliser.
Si ce sont en effet des raisons d'équité territoriale au niveau national qui ont conduit à privilégier la réalisation du TGV Méditerranée au cours des années 1990, qui a permis d'apporter la grande vitesse aux portes du Languedoc-Roussillon dès 2001, ce sont également les mêmes raisons qui ont mis entre parenthèses le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan.
En l'occurrence, si une partie de la nouvelle liaison ferroviaire entre Nîmes et l'Espagne a avancé de manière concrète à travers le projet de contournement de Nîmes et Montpellier, déclaré d'utilité publique en 2005, et dont le lancement de la construction est proche, d'autres régions avaient également le souhait d'être connectées au réseau ferroviaire à grande vitesse, en particulier dans l'est de la France (ce qui a donné lieu à la construction de la LGV Est Européenne, mise en service en 2007, et à la réalisation actuellement de la branche est de la LGV Rhin-Rhône entre Dijon et Mulhouse) et à l'ouest (avec deux projets dont la phase de réalisation devrait être bientôt engagée : la LGV Sud Europe Atlantique de Tours à Bordeaux et la LGV Bretagne pays de la Loire du Mans à Rennes).
Ce sont donc des raisons d'équité territoriale au niveau national qui ont mis entre parenthèses le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan.
Les aides européennes sont possibles pour les projets dont la vocation internationale est avérée, ou pour lesquels un "goulet d'étranglement", obstacle à "la libre circulation des hommes est des biens" est constaté. Ces deux critères rendraient potentiellement elligible la ligne nouvelle Montpellier Perpignan aux financements européens. A noter toutefois que les aides européennes ne dépassent pas généralement 20% (au mieux) du coût total d'un grand projet ferroviaire, ce qui est déterminant pour sa réalisation, mais ne peuvent seules permettre de concrétiser un projet, dont la réalisation est étroitement liée en premier lieu à l'existence de financements des collectivités territoriales, de l'Etat et de Réseau ferré de France, |
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Question n°101 de : Garcia Michel- 11100 Montredon Corbières - le 08/03/2009 Pourquoi pas une gare à Montredon Corbières qui se situerait au carrefour de la ligne TGV Toulouse et Montpellier ? |
Réponse le 20/03/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l'opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Narbonne.
Si l'opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, deux possibilités d'implantation sont proposées au débat:
- le secteur à l'ouest de Narbonne offrirait la possibilité de créer une gare interconnectée avec la ligne existante Toulouse-Narbonne, à proximité de l'autoroute A61. Le site devrait permettre le raccordement du projet avec cette ligne. Cette implantation favoriserait les correspondances TER/TGV pour le Lézignanais et le Carcassonnais.
- le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d'un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Comme précisé dans la Synthèse du maître d'ouvrage qui a été distribuée à un million d'exemplaires dans les foyers de la région, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d'un scénario à l'autre. Le débat public permettra de confirmer ou non l'opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
Dans le cadre des études préalables au débat public, les collectivités partenaires ont demandé à Réseau ferré de France (RFF) de prendre en compte la connexion avec la ligne Toulouse-Narbonne. Aussi deux types de raccordement performant ont été envisagée entre la Ligne Nouvelle Montpellier Perpignan (LNMP) et la ligne classique Toulouse-Narbonne, suivant que l'on envisage ou non la création d'une gare nouvelle dans l'ouest narbonnais. Ces raccordements permettront les dessertes de Montpellier vers Toulouse et Perpignan vers Toulouse.
Concernant la création d'une gare nouvelle à l'interconnexion entre le projet de ligne nouvelle Montpellier Perpignan et une potentielle LGV entre Toulouse et Narbonne, il importe de noter qu'à 300 km/h, les raccordements entre ces deux lignes font plusieurs kilomètres de long et dépasse largement la taille d'une gare. La photo aérienne ci-dessous présente le cas de la gare d'Avignon, située sur l'une des trois branches d'un tel carrefour, entre la direction de Paris, Marseille et Nîmes.
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Question n°102 de : Juniet Henry- 11100 Narbonne plage - le 08/03/2009 Pourquoi la question du ferroutage n'est -elle pas abordée alors que les axes de circulation concernés sont encombrés de poids lourds et que la SNCF l'étudie depuis plusieurs décennies ? |
Réponse le 17/03/2009
Effectivement la question du fret ferroviaire est essentielle car le Languedoc-Roussillon est positionné sur un corridor fret d'enjeu européen. C'est pourquoi, dans le cadre des études préalables au débat public sur la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, Réseau Ferré de France (RFF) a réalisé des études de trafic fret incluant le fret conventionnel, le transport combiné et l'autoroute ferroviaire. L'ensemble des composantes du fret ferroviaire ont été prises en compte dans nos études. |
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Question n°103 de : Boyer Georges- 11100 Narbonne - le 08/03/2009 Pourquoi tergiverser sur la construction d'une gare à l'ouest de Narbonne ? Celle-ci serait le point de jonction des lignes Toulouse-Montpellier et Montpellier-Perpignan, ceci dit sans partie pris. |
Réponse le 20/03/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Narbonne.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, deux possibilités d'implantation sont proposées au débat:
- le secteur à l’ouest de Narbonne offrirait la possibilité de créer une gare interconnectée avec la ligne existante Toulouse-Narbonne, à proximité de l’autoroute A61. Le site devrait permettre le raccordement du projet avec cette ligne. Cette implantation favoriserait les correspondances TER/TGV pour le Lézignanais et le Carcassonnais.
- le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Comme précisé dans la Synthèse du maître d’ouvrage qui a été distribuée à un million d’exemplaires dans les foyers de la région, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre. Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
Dans le cadre des études préalables au débat public, les collectivités partenaires ont demandé à Réseau ferré de France (RFF) de prendre en compte la connexion avec la ligne Toulouse-Narbonne. Aussi deux types de raccordement performant ont été envisagée entre la Ligne Nouvelle Montpellier Perpignan (LNMP) et la ligne classique Toulouse-Narbonne, suivant que l’on envisage ou non la création d’une gare nouvelle dans l’ouest narbonnais. Ces raccordements permettront les dessertes de Montpellier vers Toulouse et Perpignan vers Toulouse.
Concernant la création d’une gare nouvelle à l’interconnexion entre le projet de ligne nouvelle Montpellier Perpignan et une potentielle LGV entre Toulouse et Narbonne, il importe de noter qu’à 300 km/h, les raccordements entre ces deux lignes font plusieurs kilomètres de long et dépasse largement la taille d’une gare. La photo aérienne ci-dessous présente le cas de la gare d’Avignon, située sur l’une des trois branches d’un tel carrefour, entre la direction de Paris, Marseille et Nîmes.
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Question n°104 de : Laclare Yves- 34070 Montpellier - le 08/03/2009 Scénario 2, ligne nouvelle et fret à 120 km/h.
Comment peut-on forcer l'augmentation du fret par le rail ? grâce à des stations d'embarquement des camions ? |
Réponse le 17/03/2009
Eléments de réponse apportés par RFF
L'un des objectifs du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est de favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route. Ainsi l'objectif du projet est d'offrir aux entreprises de transport ferroviaire de marchandises des circulations de qualité afin d'inciter les transporteurs routiers à utiliser le mode ferroviaire (créneaux horaires fiables, réguliers, sans arrêt et à toute heure de la journée).
Néanmoins, la politique des transports est décidée par l'Etat (le Ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire), notamment pour ce qui relève des aspects législatifs et réglementaires pour inciter au report modal de la route vers le rail.
Eléments de réponse apportés par la DRE (Direction Régionale de l'Equipement)
L'Etat soutient la construction et la modernisation des chantiers de transbordement.
Dans le cadre du Grenelle de l'environnement, il a été décidé une taxation des poids lourds qui devrait favoriser le transfert modal du fret de la route vers le rail.
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Question n°105 de : Honoré Dimitri- 11000 Carcassonne - le 08/03/2009 Quand la ligne à grande vitesse sera-t-elle finie ? |
Réponse le 18/03/2009
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l'opportunité du projet est confirmée, et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°106 de : Martel Patrick- 34510 Florensac - le 08/03/2009 Les trains de fret ont une charge à l'essieu supérieure à celle des trains de voyageurs? Quelle sera la charge à l'essieu maxi des trains de fret qui seront destinés à cohabiter sur une éventuelle ligne mixte ? |
Réponse le 17/03/2009
Si la ligne est mixte, elle doit être pour le fret compatible avec les lignes l’encadrant pour permettre la continuité des trafics concernés tant en charge à l’essieu, qu’en gabarit. Ces définitions figurent au chapitre 3 Infrastructure du document de référence (normes techniques).
Dans les scénarios de ligne nouvelle mixte, c'est-à-dire acceptant les trains de voyageurs et les trains de fret, ces derniers ont des charges normalisées de 22.5t/essieu et 8t/m. Pour mémoire, cela est du même ordre de grandeur que les efforts dynamiques d'un TGV lancé à 320 km/h et de 17t/essieu. |
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Question n°107 de : Blaquiere Claude- 34970 Lattes - le 08/03/2009 Pourquoi une voie par Pézenas, l'autre solution devant être plus courte donc moins chère ? |
Réponse le 17/03/2009
L'objectif du couloir "nord", à proximité de Pézenas, est entre autre d'offrir la possibilité d'implantater une gare nouvelle à proximité de l'A75 en construction, pour améliorer l'accès à la grande vitesse aux habitants du haut pays, territoire allant de Béziers jusqu'à Clermont l'Hérault et Lodève.
Lors des études réalisées en partenariat avec les collectivités locales, il fut décidé de soumettre ce couloir au débat public car les deux couloirs sont proches en terme d'itinéraire, de sensibilités environnementales et de coûts. |
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Question n°108 de : Lomero Charles- 34970 Lattes - le 08/03/2009 Habitant de Lattes, je souhaiterais avoir des informations sur :
. la zone concernée par la nouvelle gare potentielle de Montpellier |
Réponse le 17/03/2009
L’un des objectifs du débat public est de statuer sur l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Montpellier.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie montpelliérain est confirmée, tous les scénarios proposent la création d'une gare nouvelle. Deux possibilités d’implantation sont soumises au débat:
- A la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s’inscrit dans le plan d’urbanisation de l’agglomération de Montpellier, dans la continuité d’Odysseum avec la création d’un lycée, d’un quartier d’affaire et le prolongement de la ligne de tramway.
- A Saint Jean de Védas, c’est l’articulation TGV/TER sur la ligne existante vers Sète et Montpellier qui constitue le point fort du projet, d'après la SNCF.
En outre, réaliser une gare nouvelle, c'est avant tout un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Montpellier en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org ).
- rubrique s'informer, - documents du débat, - études, - études préparatoires, - étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier.
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Question n°109 de : Debant Patrice- 34610 Saint Gervais - Mare - le 08/03/2009
Dans le cas du choix ligne nouvelle voyageurs, serait-il possible d'envisager l'agrandissement des gares actuelles (espace intérieur, plus de places de parking, etc.) ? Ces frais sont-ils plus importants que la construction de nouvelles gares ? |
Réponse le 17/03/2009
Lors des préétudes fonctionnelles préparatoires au débat public sur la LNMP, la SNCF a étudié la capacité des gares principales existantes à accueillir les trafics voyageurs estimés avec la mise en service de la ligne nouvelle.
Le rapport d'études correspondant (intitulé "études des gares nouvelles") est disponible sur le site de la CPDP.
A l'exception de la gare Montpellier Saint Roch, l'étude a montré que les bâtiments voyageurs des gares existantes (Perpignan, Narbonne, Béziers, Nîmes) permettraient, moyennant des aménagements, d'accueillir les trafics voyageurs attendus.
En revanche, les capacités de stationnement actuelles se révèlent insuffisantes sur tous les sites de gares actuelles précités. Les besoins d'agrandissement des parkings ont été étudiés.
Le montant global des investissements correspondants ne peut être directement comparé à celui d'une gare nouvelle. En effet, il est nécessaire d'y inclure la réalisation de raccordements adaptés entre la ligne nouvelle et la ligne classique et les investissements de capacité de la ligne actuelle permettant une desserte efficace des gares centre ville par les TGV.
Enfin, l'intérêt d'une gare nouvelle réside, grâce à son positionnement géographique, dans la possibilité offerte d'une diffusion de la grande vitesse à une population plus importante (extension de la zone de chalandise). |
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Question n°110 de : Demay Pierre-Roger- 34240 Lamalau les bains - le 08/03/2009 Si le transport des voyageurs semble résolue pour le moment, la capacité de la SNCF à gérer le transport du fret va-t-elle s'améliorer de manière suffisante afin d'envisager d'introduire cette éventualité dans une étude de faisabilité ? |
Réponse le 08/03/2009
Depuis plusieurs années, la SNCF se mobilise pour répondre aux enjeux importants du développement du transport ferroviaire de marchandises. Les attentes sont fortes dans ce domaine, de la suppression du mur de camions sur l'autoroute souhaité par la collectivité à la réalisation des objectifs de report modal portés par le Grenelle de l'environnement.
Pour atteindre ces objectifs ambitieux et nécessaires, il est impératif d'améliorer la compétitivité et la fiabilité du transport ferroviaire selon les trois axes suivants :
- une organisation performante de la production du service marchandises de la SNCF (rotation des wagons, utilisation des locomotives ...) ;
- une capacité de l'infrastructure permettant de faire circuler, mieux qu'aujourd'hui, les trains de fret tout au long de la journée, sans obligation de garage au cours du parcours et avec une évolution limitée des péages d'infrastructure ;
- des mesures favorisant le report modal.
C'est la mise en place de l'ensemble de ces trois volets, dont seul le premier dépend directement du transporteur, qui permettra de répondre aux enjeux de service et de compétitivité du fret ferroviaire. |
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Question n°111 de : Bonhomme Bertrand- 11590 Cuxac d'Aude - le 08/03/2009 Comment allez-vous traverser les basses plaines de l'Aude sans agraver les risuqes d'inondations ? |
Réponse le 23/03/2009
Entre Béziers et Narbonne, la ligne nouvelle devra franchir la vallée de l’Aude, et traverser les basses plaines de l’Aude, zone reconnue comme zone inondable.
Conformémént à la réglementation en vigueur, les risques d’inondation ne seront pas aggravés après la réalisation de la ligne ferroviaire dans ce secteur.
En effet, l’étude et la construction des ouvrages hydrauliques du projet s’inscrivent dans le respect des articles L.214-1 à L.214-6 du Code de l’Environnement qui correspondent à la procédure « loi sur l’eau », imposant le principe de transparence hydraulique afin d’assurer le libre écoulement des eaux sans perturber les situations hydrauliques existantes.
La ligne sera forcémement au dessus du terrain naturel (en remblai), compte tenu du caractère inondable de la zone. Les solutions techniques pour inséréer le projet pourront être la réalisation d'une série d'ouvrages de décharge sous les rembais ferroviaires pour permettre les écoulements hydrauliques ; le cas échéant une option en viaduc pourrait être étudiée si la transparence n'était pas suffisante avec les ouvrages cités précédemment.
Les ouvrages de franchissement réalisés ne perturberont pas l’écoulement des eaux (hauteur d’eau et débit), pour une crue centennale, ou la plus forte crue historique connue si celle-ci est supérieure.
Les dispositions constructives des ouvrages à réaliser et les impacts sur les écoulements hydrauliques seront étudiés très précisémment, en étroite collaboration avec les services de l’Etat, dans le cadre du dossier « loi sur l'eau », qui sera soumis à enquête publique. |
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Question n°112 de : Kekgner Patrick- 11100 Coursan - le 08/03/2009 Sur Coursan, à quel niveau la nouvelle voie doit-elle passer ?
Est-ce au dessus de l'actuelle ligne ou ailleurs ? |
Réponse le 17/03/2009
Au stade du débat public, les études ont été réalisées sur la base de couloirs de 5 km de large car l’objectif est de préciser les attentes des territoires puis de présenter les différentes options techniques notamment en matière de couloir, et les caractéristiques du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan. Par la suite, lorsque les caractéristiques de la ligne nouvelle seront déterminées, à l'issue de la procédure de débat public, le couloir de passage de la future ligne sera alors précisé par de nouvelles phases d’études, puis soumis à une procédure de déclaration d'utilité publique.
A ce jour, Réseau Ferré de France ne peut donc pas préciser où la ligne passera dans le couloir de 5 km et surtout à quel niveau sera la ligne nouvelle. |
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Question n°113 de : spagnolo andré, louis- 30320 marguerites - le 09/03/2009 Quelles sont les conséquences concernant l'environnement ? |
Réponse le 23/03/2009
Les conséquences de la réalisation d’une ligne nouvelle sur l’environnement sont de deux ordres : incidences temporaires en phase chantier et incidences permanentes en phase exploitation. Réseau Ferré de France veille donc avec attention à la prise en compte de l'environnement dans la conception de ses projets, et met en œuvre, le cas échéant, une série de mesures d’accompagnement.
Concernant la phase travaux, le chantier génèrera en lui-même un certain nombre de nuisances temporaires pour les riverains et l’environnement (bruit, poussières…). Cette caractéristique n’altère cependant en rien l’importance qu’il est nécessaire d’accorder aux risques de perturbation et d’atteinte à l’environnement. Des mesures seront donc prises pour minimiser les nuisances des travaux. Ainsi, RFF mettra en place un système de management environnemental se traduisant par une organisation particulière vis-à-vis de la protection de l’environnement et une cadre de vie des riverains (définition de prescriptions particulières, établissement d’un plan d’assurance environnement par les entreprises…).
Concernant la phase exploitation (après la mise en service) :
Parmi les principaux impacts en phase exploitation de la ligne, on peut citer les nuisances sonores liées à la circulation des trains, les prélèvements de biens fonciers bâtis et non bâtis (habitations, terres agricoles…), les risques pour les eaux et pour les milieux aquatiques (pollution accidentelle, modifications des écoulements, rabattements des nappes dans les secteurs de déblai…), les risques d’impacts sur la faune et la flore (pertes d’habitat, dérangement, mortalité liée à la coupure des axes de déplacement habituels), etc…
Pour limiter ces impacts, RFF :
o réalise très en amont un diagnostic Environnement, qui est actualisé et affiné au fur et à mesure de l’avancement du projet. Concrètement, pour la préparation du débat public de la ligne nouvelle Montpellier Perpignan, RFF a établi un diagnostic des sensibilités environnementales (milieu humain, paysage, ressources en eau, environnement naturel, patrimoine) sur une aire d’étude intégrant 216 communes. Ensuite les données ont été hiérarchisées pour identifier des couloirs de passage préférentiels moins impactant pour l’environnement. A l’issue du débat public, des études d’environnement complémentaires seront réalisées dans un fuseau de 1000 mètres, puis une étude d’impact sur l’environnement dans une bande de 500 mètres lors des études préparatoires à l’enquête publique.
o considère l’environnement comme un critère à part entière dans la définition de son projet (notion d’environnement intégré) ; en phase d’avant projet sommaire (APS), RFF prendra en compte tous les enjeux environnementaux localisés qui participeront à la conception technique du projet : calage fin du tracé en plan (évitement des zones les plus sensibles : nuisances sonores, stations botaniques protégées…), optimisation du profil en long (aspect paysager, bruit), définition de certains ouvrages et équipements (ouvrage hydraulique « sur – élargi » pour la transparence écologique par exemple) etc…
En plus de cette notion d’environnement intégré, des mesures d’accompagnement spécifiques seront également mises en œuvre pour traiter d’éventuels impacts résiduels (mise en place de plans de gestion appropriées pour une espèce protégée par exemple…), et pour respecter la réglementation Environnement (seuils sonores de la loi bruit, transparence hydraulique de la loi sur l’eau…..).
Un grand nombre de mesures existent donc pour limiter les incidences d‘un projet ferroviaire sur les riverains et l’environnement. Celles ci sont détaillées dans le rapport d’étude n°15 intitulé « synthèse des impacts et mesures envisageables dans le cadre de la ligne nouvelle », disponible en en CD rom ou en téléchargement sur le site internet du débat public www.debatpublic-lnmp.org |
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Question n°114 de : spagnolo andré, louis- 30320 marguerites - le 09/03/2009 Quelle est la gêne momentanée concernant le déroulement des travaux ? |
Réponse le 23/03/2009
La phase travaux génère en elle-même un certain nombre d’impacts sur l’environnement. Ces impacts potentiels revêtent généralement un caractère temporaire lié à la durée du chantier. Cette caractéristique n’altère cependant en rien l’importance qu’il est nécessaire d’accorder aux risques de perturbation et d’atteinte à l’environnement, ce à quoi, Réseau Ferré de France (RFF) attache une grande importance.
Parmi les principaux impacts on peut citer :
q les nuisances sonores liées au bruit des engins de terrassement, des avertisseurs sonores, des explosifs,
q des risques pour les eaux et pour les milieux aquatiques en relation avec la production de matière en suspension, et le risque de pollution accidentelle (approvisionnements en carburant, stockages…),
q des risques pour les cultures avec la production de poussières et l’occupation temporaire des terrains,
q des risques d’impacts sur la faune et la flore (emprises et pertes d’habitat, poussières, dérangement, mortalité liée à la coupure des axes de déplacement habituels)…
Des mesures sont donc prises par le maître d’ouvrage pour minimiser les nuisances des travaux pour les riverains et l’environnement. Lors des travaux, RFF mettra notamment en place un système de management environnemental se traduisant par une organisation particulière vis-à-vis de la protection de l’environnement (définition de prescriptions particulières, établissement d’un plan d’assurance environnement par les entreprises…).
De manière plus spécifique, il s’agira notamment :
q de réduire les emprises du chantier et notamment d’utiliser au maximum l’emprise du projet pour faire circuler les engins le long du chantier,
q de limiter autant que possible les mouvements de terre dans cette emprise de chantier en équilibrant au mieux les remblais avec les déblais, afin de limiter à la fois les besoins de matériaux d’emprunt ou de carrières à l’extérieur du tracé, et les mises en dépôt hors emprise du projet également,
q de proscrire les travaux de nuit et de week-end à proximité des zones habitées, dans la mesure du possible,
q d’établir des règles strictes d’utilisation des explosifs (réalisation de tirs d’essais, information des riverains…),
q d’arroser les pistes de chantier afin de limiter l’envol des poussières,
q de mettre en place un système temporaire d’assainissement de chantier et des bassins de traitement des eaux dès le démarrage du chantier,
q de préparer au mieux la restauration future des sites et des habitats naturels et de limiter les impacts des travaux en définissant des zones de prescriptions ou d’interdiction (accès contrôlé ou interdit, limitation ou interdiction de certaines activités comme les approvisionnements ou le dépôt de matériaux, mise en place de pistes temporaires sur géotextile, etc.). |
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Question n°115 de : Larivière Jacques- 34080 Monptellier - le 09/03/2009
Pourquoi a-t-on pris plus de 10 ans de retard dans ce projet ? |
Réponse le 01/04/2009
1- Débat
Réseau ferré de France (RFF) est à l’heure pour la tenue du débat public.
Le ministère des Transports avait fixé l’objectif à RFF de réaliser des études préliminaires pour une tenue du débat public au printemps 2009.
Après deux ans d’études réalisées en partenariat avec l’Etat, la Région et douze collectivités territoriales, l’ouverture du débat public a été lancée le 3 mars 2009, pour une durée de quatre mois. RFF a ainsi respecté le calendrier prévu.
2- Projet
La ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est l'un des multiples projets de ligne nouvelle en France. Sa réalisation ne peut être cependant déconnectée de l'avancement des autres projets ferroviaires français inscrits au "Grenelle de l'environnement".
Ainsi, pour des raisons d'aménagement du territoire, après la construction du TGV Méditerranée mis en service en 2001, d'autres régions avaient également le souhait d'être connectées au réseau ferroviaire à grande vitesse, en particulier dans l'est de la France (ce qui a donné lieu à la construction de la LGV Est Européenne, mise en service en 2007, et à la réalisation actuellement de la branche est de la LGV Rhin-Rhône entre Dijon et Mulhouse) et à l'ouest (avec deux projets dont la phase de réalisation devrait être bientôt engagée : la LGV Sud Europe Atlantique de Tours à Bordeaux et la LGV Bretagne pays de la Loire du Mans à Rennes).
Ce sont donc des raisons d'équité territoriale au niveau national qui ont conduit à privilégier la réalisation du TGV Méditerranée au cours des années 1990, qui a permis d'apporter la grande vitesse aux portes du Languedoc-Roussillon dès 2001 (Manduel - département du Gard), mais également les mêmes raisons qui ont mis entre parenthèses le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan afin d'apporter également la grande vitesse à l'ouest et à l'est de la France. Le coût important de construction d'une ligne nouvelle et la rareté des fonds publics limitent la construction de plus d'une à deux LGV simultanément.
Néanmoins, une partie de la nouvelle liaison ferroviaire entre Nîmes et l'Espagne a avancé de manière concrète à travers le projet de contournement de Nîmes et Montpellier, déclaré d'utilité publique en 2005, et dont le démarrage des travaux est proche. |
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Question n°116 de : Larivière Jacques- 34080 Montpellier - le 09/03/2009 Pourquoi faire des projets avec des conceptions de prestige trop coûteuses au lieu de conceptions économiques ? |
Réponse le 23/03/2009
Les 4 scénarios de projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan sont le fruit de 2 ans d’étude avec l’ensemble des partenaires de Réseau ferré de France, que sont l’Etat, la Région, les 4 départements du Gard, de l’Hérault, de l’Aude et des Pyrénées Orientales, ainsi que les 8 agglomérations situées entre Nîmes et Perpignan. Ainsi, ces projets répondent aux attentes principales des habitants de la région, en matière de mobilité future. Ils proposent plusieurs caractéristiques et options bien tranchées. Leur cout respectif, nécessitant dans tous les cas un investissement important, est donc variable en fonction de l’ambition et des priorités que les partenaires souhaitent mettre en avant. Il convient surtout d’évaluer les avantages socio-économiques apportés par chacun, eu égard à l’investissement initial ; en cela, l’investissement minimal, scénario 4 est celui qui rend le moins service au territoire, comparé aux trois autres. Les couts affichés ne dérogent pas des ratios de cout des lignes nouvelles construites dernièrement. |
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Question n°117 de : Larivière Jacques- 34080 Montpellier - le 09/03/2009
Le projet est indispensable mais la SNCF actuelle sera-t-elle le rentabiliser ? |
Réponse le 09/03/2009
L'examen de la "rentabilisation" d'un projet de ligne à grande vitesse nécessite la description des rôles respectifs de RFF et de la SNCF, ainsi que l'impact des fonctionnalités (vitesse, mixité, gares) du projet.
RFF est responsable du développement du réseau ferroviaire et, à ce titre, de la construction des lignes nouvelles. Ensuite, RFF est également responsable de l'attribution des sillons (horaires).
A l'instar des autoroutes concédées, la SNCF fait circuler ses trains avec un versement à RFF d'un péage. Ce péage d'infrastructure permet à RFF de rembourser les emprunts contractés pour la construction de la ligne à grande vitesse, d'exploiter la ligne nouvelle, de l'entretenir et de la rénover au besoin sur toute la durée du bilan économique.
La rentabilisation d'un projet dépend donc prioritairement du nombre de trains qui circuleront sur la ligne nouvelle et du niveau des péages d'infrastructure.
Or, le gain de temps apporté par la ligne nouvelle à grande vitesse entraîne une augmentation de la demande de déplacement (nombre potentiel de voyageurs) qui permet au transporteur SNCF d'accroître le nombre de TGV circulant sur la ligne. Cette accroissement de l'offre ferroviaire en termes de nombre de TGV entraîne à son tour une augmentation des trafics voyageurs qui favorise à son tour une augmentation du nombre de TGV. On peut donc ainsi mesurer l'importance des gains de temps et donc de la vitesse maximale permise par la LGV sur l'économie globale du projet.
Cependant, un niveau excessif des péages de la ligne nouvelle, qui constituent une part importante du prix du billet TGV, peut être de nature à limiter le nombre de voyageurs et ainsi le nombre de TGV.
De plus, la SNCF doit financer ses propres investissements dans le matériel roulant (rames TGV), dans les ateliers d'entretien de ce matériel, ainsi que dans les bâtiments voyageurs des gares. Le niveau des péages ne doit pas remettre en cause le niveau de ces investissements indispensables.
On voit donc que la rentabilisation d'un projet dépend directement des caractéristiques fonctionnelles de ce projet (vitesse maximale, gares ...).
De même, pour l'exploitation des trains de fret, c'est essentiellement le niveau des péages et la qualité des conditions d'acheminement des trains (sillons de bout en bout, sans arrêt inutile) qui apporteront les conditions d'une plus grande pertinence économique du mode ferroviaire.
Ces éléments retenus pour optimiser le projet et le report modal voyageurs et fret, assureront sa "rentabilisation" économique et environnementale. |
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Question n°119 de : Crouetti André- 66220 Caudiès de Fenouillèdes - le 09/03/2009 Pourquoi créer une nouvelle ligne ? Les fonds publics investis sur une nouvelle ligne permettraient d'améliorer le confort des gares existantes et bien d'autres choses. |
Réponse le 17/03/2009
Les objectifs du projet de ligne nouvelle Montpellier - Perpignan sont multiples et englobent l'attente des citoyens de voir améliorer l'accès et le confort en gare. Concrètement, une ligne nouvelle en plus de la ligne existante permettrait de :
- Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen,
- Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante,
- Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains,
- Inciter à prendre le train plutôt que la voiture,
- Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route,
- Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon,
- Accompagner le dynamisme de l’économie régionale. |
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Question n°120 de : Cazeilles Pierre- 66210 Saint Pierre - le 09/03/2009 Dans votre camembert qui va payer les 2 fois 25 % rouge et bleu ? |
Réponse le 17/03/2009
La Commission du débat public suppose que vous faites allusion au "camembert" situé en page 5 de la synyhèse élaborée par RFF et distribuée débt mars.
Cette figure ne porte pour l'instant que sur le financement des etudes préalables, dont le débat public, et non sur le financement éventuel de la ligne.
Elle comporte une legende: "Region" devant le rouge: il s'agit donc du budget de la Régions Languedoc Roussillon, et "autres collectivités" devant le bleu, celles ci étant citées.
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Question n°121 de : Henry - Paradis Eliane- 34070 Montpellier - le 09/03/2009 Comment seront sécurisées les zones inondables ? |
Réponse le 23/03/2009
Entre Montpellier et Perpignan, la ligne nouvelle devra franchir plusieurs zones au caractère inondable, notamment les vallées de l’Hérault, de l’Orb, et de l’Aude.
Conformémént à la réglementation en vigueur, les risques d’inondation ne seront pas aggravés après la réalisation de la ligne ferroviaire dans ces secteurs.
En effet, l’étude et la construction des ouvrages hydrauliques du projet s’inscrivent dans le respect des articles L.214-1 à L.214-6 du Code de l’Environnement qui correspondent à la procédure « loi sur l’eau », imposant le principe de transparence hydraulique afin d’assurer le libre écoulement des eaux sans perturber les situations hydrauliques existantes.
La ligne sera forcémement au dessus du terrain naturel (en remblai), compte tenu du caractère inondable de ces vallées. Les solutions techniques pour inséréer le projet pourront être la réalisation d'une série d'ouvrages de décharge sous les rembais ferroviaires pour permettre les écoulements hydrauliques ; le cas échéant une option en viaduc pourrait être étudiée si la transparence n'était pas suffisante avec les ouvrages cités précédemment.
Les ouvrages de franchissement réalisés ne perturberont pas l’écoulement des eaux (hauteur d’eau et débit), pour une crue centennale, ou la plus forte crue historique connue si celle-ci est supérieure.
Les dispositions constructives des ouvrages à réaliser et les impacts sur les écoulements hydrauliques seront étudiés très précisémment, en étroite collaboration avec les services de l’Etat, dans le cadre du dossier « loi sur l'eau », qui sera soumis à enquête publique. |
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Question n°122 de : Alric Pierre- 34000 Montpellier - le 09/03/2009 Projet magnifique. Mais à mon avis, l'intérêt majeur du TGV ou de la LGV est de desservir les centres villes pour les voyageurs. Pourquoi donc ne pas faire passer le fret dans des gares excentrées nouvelles et permettre aux voyageurs de garder l'accès direct aux centres villes en gardant les gares actuelles ? |
Réponse le 17/03/2009
Réseau Ferré de France (RFF) souhaite à travers ce débat public recueillir l'avis des habitants et des acteurs politiques, socio-éconimiques, associatifs, syndicaux, sur l'opportunité ou non de réaliser une gare nouvelle au sein des agglomérations du Languedoc-Roussillon.
L’emplacement d’une gare nouvelle tout comme les questions de desserte résulteront d’un dialogue permanent entre RFF et les opérateurs ferroviaires de voyageurs d’une part et les collectivités locales concernées d’autre part.
Dans le cadre de projet de ligne nouvelle mixte, acceptant les TGV et les trains de fret, une partie des trains de fret seront reportés sur la ligne nouvelle même s'il existe des gares nouvelles sur cette ligne. Ainsi les trains de fret reportés sur la ligne nouvelle ne traverseront plus les centres villes. |
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Question n°123 de : Garrot régis- 34000 Montpellier - le 09/03/2009 Pourquoi le scénario n° 1 qui limite la ligne nouvelle au trafic voyageur ne permet-il que 10 trains supplémentaires (fret et voyageurs) ?
La ligne actuelle qui serait réservée au fret devrait pouvoir faire passer plus de trains de marchandises n'ayant plus les contraintes du trafic voyageur ? |
Réponse le 17/03/2009
Dans le cadre du scénario 1, LGV voyageurs à 320 km/h, seuls les TGV circulent sur la ligne nouvelle. De ce fait, sur la ligne existante circuleront :
- tous les TER, qui sont des trains ayant pour objectif de desservir les bassins de vie via les gares de centres villes,
- tous les trains de fret,
- et une partie des TGV qui desserviront les gares actuelles des agglomérations littorales.
En 2020, il est envisagé un doublement des circulations TER et des circulations fret. De ce fait, la ligne existante devrait être encore plus chargée qu'actuellement malgré la réalisation d'une ligne nouvelle dédiée aux voyageurs. Actuellement environ 170 trains par jour circulent entre Montpellier et Narbonne. En 2020 avec la réalisation d'une LGV dédiée aux voyageurs, 270 trains devraient circuler sur la ligne existante.
Ainsi, malgré le report de circulations TGV de la ligne actuelle vers la ligne nouvelle, la ligne existante sera encore très chargée et sa capacité à permettre de développer les circulations TER pour les habitants du Languedoc-Roussillon et fret pour les entreprises de la région demeurerait plus faible que les scénarios mixtes au-delà de 2020. |
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Question n°124 de : Vire Serge- 30560 Saint Hilaire de Brethmas - le 09/03/2009 L'agglomération d'Alès est bloquée au niveau du réseau ferré. Quand la ligne directe Nîmes-Alès ? |
Réponse le 31/03/2009
Réseau Ferré de France, l'Etat et le Conseil Régional ont considéré que la modernisation de la ligne Nîmes-Alès devait constituer l’un des axes majeurs de la politique de développement des transports ferroviaires régionaux. Deux opération sont en cours :
- la construction du viaduc de Courbessac qui permettra une diminution du temps de parcours de l'ordre de 8 mn et limitera le nombre de sectionnement de l'axe principal Nîmes-Tarascon par les circulations venant d'Alès (mise en service prévue fin 2012)
- la mise en place d’un bloc automatique à quatre cantons (nouvelle signalisation ferroviaire) qui permettra d'augmenter le nombre de circulations (de trains) ainsi que la plage horaire d'exploitation de la ligne (mise en service prévue fin 2011).
Sur la base des résultats issus d’une étude préliminaire, financée dans le cadre du contrat de plan Etat/Région 2000-2006, le renforcement de la desserte souhaité par l’Autorité Organisatrice (passage à 24 trains par jour et par sens) nécessite 4 cantons de 12 km. Ce redécoupage sera réalisé sous la forme d’un block automatique ; le Block Automatique à Permissivité Restreinte (BAPR), Le système d’espacement actuel de la ligne Nîmes-Alès n’est constitué que de deux cantons (Alès - Nozières et Nozières - Nîmes), longs de 23 et 26 km, qui ne permettent pas la mise en place d’une desserte avec arrêts intermédiaires de plus d’un train toutes les 25 minutes. Pour pouvoir mettre en œuvre une desserte cadencée plus soutenue, l’étude d’axe menée en 2003 a démontré que quatre cantons, d’une longueur de 12 km environ chacun, sont nécessaires. Pour les trains avec arrêts intermédiaires, les 12 km correspondent à un délai de dégagement du canton occupé d’environ 9 minutes. Ce délai, augmenté du coefficient de souplesse de 25 % en pointe, donne une capacité pratique permettant un espacement toutes les 11 minutes.
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Question n°125 de : Servière Gérard- 69003 Lyon - le 09/03/2009 En quelle année sera opérationnelle la nouvelle ligne à grande vitesse Nîmes - Montpellier ? |
Réponse le 26/03/2009
La mise en service du projet de Ligne Nouvelle entre Montpellier et Perpignan est prévue à l'horizon 2020. Concernant le projet de Contournement de Nîmes et de Montpellier, la date de mise en service est prévue pour 2015. |
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Question n°126 de : RABUSSON Yann- 34000 MONTPELLIER - le 09/03/2009 Ne peut-on pas imaginer d'ouvrir la ligne avant 2015 ? |
Réponse le 18/03/2009
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d'ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Compte tenu des délais d'études et de procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Pour accélérer la réalisation du projet, plusieurs leviers peuvent être actionnés :
- regrouper les phases d’études préalables à la Déclaration d’Utilité Publique (DUP) pour limiter les interfaces entre les différents partenaires,
- obtenir le décret de DUP au plus tôt après la clôture de l’enquête d’utilité publique
- réunir rapidement un « tour de table » financier avec l’ensemble des partenaires.
Vous trouverez ci-dessous le schéma des grandes étapes du projet :
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Question n°127 de : BAILLS Roger- 66300 CASTELNOU - le 09/03/2009 On entend parler partout de pollution mais où sont les priorités ?
Le tronçon Montpellier - Perpignan est un raccord indispensable. Le développement international passe par là, l'Espagne et ensuite le Maroc. A quand le développement obligatoire des marchandises des trains lourds ? |
Réponse le 17/03/2009
Eléments de réponse apportés par RFF
L'un des objectifs du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est de favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route. Ainsi l'objectif du projet est d'offrir aux entreprises de transport ferroviaire de marchandises des circulations de qualité afin d'inciter les transporteurs routiers à utiliser le mode ferroviaire (créneaux horaires fiables, réguliers, sans arrêt et à toute heure de la journée).
Néanmoins, la politique des transports est décidée par l'Etat (le Ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire), notamment pour ce qui relève des aspects législatifs et réglementaires pour inciter au report modal de la route vers le rail.
Eléments de réponse apportés par la DRE (Direction Régionale de l'Equipement)
L'Etat soutient la construction et la modernisation des chantiers de transbordement.
Dans le cadre du Grenelle de l'environnement, il a été décidé une taxation des poids lourds qui devrait favoriser le transfert modal du fret de la route vers le rail.
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Question n°128 de : FAGE-MOLIERE Henri- 34500 BEZIERS - le 09/03/2009 Dans le scénario vert, comment peut-on garantir la vitesse des TGV si tous les trains cohabitent sur la même ligne ?
Tout incident entraîne des retards inévitables sur l'ensemble du trafic voir Vallée du Rhône avant la ligne TGV. |
Réponse le 17/03/2009
Le scénario vert, LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h, a pour vocation de faire circuler les TGV à grande vitesse et les trains de fret. Il permettrait d'avoir une ligne nouvelle complémentaire de la ligne existante, offrant ainsi au Languedoc-Roussillon un doublet de ligne efficace.
Avec ce scénario, en cas d'incident sur l'une des deux lignes, il serait possible de reporter indifférement les trains de voyageurs et les trains de fret entre les deux lignes. En évitant que tous les trains soient bloqués sur une voie, ce scénario offrirait plus de fiabilité pour les services ferroviaires.
Ce scénario a été élaboré dans l'optique d'offrir des services voyageurs et fret performants. C'est pourquoi ce scénario comprend des voies d'évitement sur la moitié du parcours qui permettent aux TGV de doubler les trains de fret sans que ces derniers n'aient à s'arrêter. |
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Question n°129 de : LEFEVRE André- 66270 SOLER - le 09/03/2009 Est-il bien nécessaire de créer une gare nouvelle à Rivesaltes ? |
Réponse le 17/03/2009
L’un des objectifs du débat public est de discuter de l’opportunité de créer des gares nouvelles dont une au sein du bassin de vie de Perpignan.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans ce bassin de vie est confirmée, deux possibilités d’implantation sont soumises au débat:
• le site de Rivesaltes, à une dizaine de kilomètres au nord de l’agglomération perpignanaise, est desservi par l’A9 et la RD 6009. Il pourrait être relié à la ligne actuelle via une navette TER. Ce site avait été proposé dans le cadre des études de 1995 par la SNCF.
• le site du Soler, à environ neuf kilomètres à l’ouest de l’agglomération de Perpignan via la RN116, permettrait la réalisation d’une gare interconnectée avec la ligne Perpignan-Villefranche.
De plus, réaliser une gare nouvelle, c'est avant tout un projet d'urbanisme dans une optique d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation est de la compétence des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°130 de : FUSELIER Jérôme- 34230 USCLAS D'HERAULT - le 09/03/2009 Quelles sont les communes concernées par le tracé nord entre Pézénas et Montagnac ?
(la cartographie de votre site étant peu précise). |
Réponse le 23/03/2009
Pour le débat public, les études ont été réalisées sur la base de couloirs de 5 km de large car l’objectif était de traiter les caractéristiques du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan.
Par la suite, lorsque les caractéristiques de la ligne nouvelle seront déterminées, à l'issue de la procédure de débat public, le couloir de passage de la future ligne sera alors précisé par de nouvelles phases d’études, afin de dégager un tracé dans une bande de 500 m (50 à 100 mètres d’emprises foncières en moyenne), qui sera soumis à une procédure de déclaration d'utilité publique, à l’horizon 2015.
Actuellement, nous pouvons donc préciser uniquement les communes concernées par le couloir Nord dans ce secteur de la vallée de l’Hérault : il d’agit de AUMES, CASTELNAU-DE-GUERS, CAZOULS-D'HERAULT, LEZIGNAN-LA-CEBE, MONTAGNAC, SAINT-PARGOIRE, SAINT-PONS-DE-MAUCHIENS, PEZENAS et NEZIGNAN-L'EVEQUE. |
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Question n°131 de : DEAS William- 34230 LE POUGET - le 09/03/2009 Le commencement de travail est prévu quand ? |
Réponse le 18/03/2009
A l’issue du débat public, Réseau Ferré de France décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, les travaux devraient commencer à l’horizon 2015 pour une durée d’environ quatre ou cinq ans. La mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situerait donc à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°132 de : FERRER Jean- 66200 ALENYA - le 09/03/2009 Pour quand cette ligne ? |
Réponse le 18/03/2009
A l'issue du débat public, Réseau Ferré de France décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet:
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Question n°133 de : HOUSSAIN Bernard- 34280 LA GRANDE MOTTE - le 09/03/2009 Y aura-t-il un arrêt à Elne ? |
Réponse le 23/03/2009
La commune de Elne est desservie par les trains circulant sur la ligne existante entre Perpignan et Cerbère. La commune de Elne ne fait pas partie des couloirs de passage concernés par la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan. |
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Question n°134 de : MIALARET Benoit- 34080 MONTPELLIER - le 09/03/2009 La ligne nouvelle Montpellier - Perpignan permettra-t-elle de redéfinir globalement l'offre du TER Languedoc Roussillon sur toutes les lignes (en termes de fréquence, de parcours, etc...) ? |
Réponse le 17/03/2009
Les projets de ligne nouvelle proposés au débat public permettent de libérer de la capacité sur la ligne existante et ainsi de satisfaire les ambitions régionales en terme d'offre TER.
L'ambition régionale d'ici 2020 est de développer très fortement l'offre TER. Cette augmentation de l'offre et le cadencement qui sera mis en place par Réseau Ferré de France en collaboration avec le Conseil Régional permettront une nette amélioration des fréquences TER entre les principales agglomérations du Languedoc-Roussillon.
Par exemple au niveau de Montpellier cela apporterait un doublement des fréquences aux heures de pointe avec un TER toutes les 10 minutes contre 20 minutes aujourd'hui. |
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Question n°135 de : ROS-CATALA Christian- 34090 MONTPELLIER - le 09/03/2009 Pourquoi les choses n'avancent pas plus vite alors que cette ligne apporterait du dynamisme dans la région ?
Par temps de crise tout évènement positif fait avancer les choses... |
Réponse le 18/03/2009
1- Avancement du projet
Réseau Ferré de France (RFF) a tenu ses engagements calendaires tant pour les études que pour la préparation du débat public.
Le ministère des Transports avait fixé l’objectif à RFF de réaliser des études préalables au débat public en un an et demi, pour que le débat public puisse se tenir au printemps 2009.
Les études, démarrées début 2007 et réalisées en partenariat avec l’Etat, la Région et douze collectivités territoriales, se sont achevées mi-juillet 2008 et l’ouverture du débat public a été lancée le 3 mars 2009, pour une durée de quatre mois. RFF a ainsi respecté le calendrier prévu.
2- Déroulement du projet
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France, maître d'ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Compte tenu des délais d'études et de procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Pour accélérer la réalisation du projet, plusieurs leviers peuvent être actionnés :
- regrouper les phases d’études préalables à la Déclaration d’Utilité Publique (DUP) pour limiter les interfaces entre les différents partenaires,
- obtenir le décret de DUP au plus tôt après la clôture de l’enquête d’utilité publique
- réunir rapidement un « tour de table » financier avec l’ensemble des partenaires.
Vous trouverez ci-dessous le schéma des grandes étapes du projet.
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Question n°136 de : TISSERAND Marc- 30230 BOUILLARGUES - le 09/03/2009 Des améliorations des installations existantes ne seraient-elles pas suffisantes ?
Les économies ainsi réalisées pourraient être utilisées ailleurs. |
Réponse le 18/03/2009
Il est proposé au débat public quatre scénarios bien différenciés.
Pour répondre aux attentes du territoire régional à l'horizon 2020, c'est-à-dire de permettre le développement de l'offre de service TER et fret estimé en 2020, il est nécessaire de réaliser des aménagements sur la ligne existante.
C'est ce que propose le scénario de « doublement partiel de la ligne existante ». Il s'agit en effet de réaliser des voies supplémentaires de part et d'autre de la ligne actuelle entre Montpellier et Narbonne pour ainsi créer des sections à trois ou quatre voies.
Mais ce scénario n'offre aucun gain de temps, donc très peu de report modal de la route et de l’avion vers le fer et n'autorise pas de circulations supplémentaires de TER et de fret après 2020.
Or, pour répondre aux besoins postérieurs à 2020, il est nécessaire de construire une ligne nouvelle, en plus de la ligne existante, qui permettrait de:
- Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen,
- Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante,
- Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains,
- Inciter à prendre le train plutôt que la voiture,
- Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que par la route,
- Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon,
- Accompagner le dynamisme de l’économie régionale.
C’est pour ces raisons que trois autres scénarios de création de ligne nouvelle sont présentés au débat :
- Le scénario LGV voyageurs à 320 km/h
- Le scénario Ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h
- Le scénario LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h |
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Question n°137 de : DANGIN Franck- 34000 MONTPELLIER - le 09/03/2009 Combien d'emplois cette nouvelle ligne va-t-elle créer ? |
Réponse le 27/03/2009
Un chantier de ligne nouvelle génère des créations ou pérénisation d'emplois.
Par exemple, si l'on considère le chantier de la branche est de la LGV Rhin-Rhône, qui est en cours de réalisation, il y a en moyenne 3.500 personnes qui travaillent au quotidien sur le chantier et 2.500 autres personnes qui travaillent dans des bureaux d’études, des usines, des ateliers et dans diverses activités (entretien du matériel, services, etc.). Sur ce chantier, 700 personnes ont été recrutées localement en bénéficiant de la clause d’embauche de personnes en difficultés d’insertion sociale (RMIstes, chômeurs de longue durée, jeunes sans formation, demandeurs d’emploi de plus de 50 ans, etc.); le travail de ces personnes correspond à environ 17% des heures travaillées sur le chantier. |
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Question n°138 de : GIRARD Denis- 30000 NÎMES - le 09/03/2009
J'ai deux garçons de 26 et 29 ans. Ils sont au chômage tous les deux. Ils sont ingénieurs dans "génie des matériaux" (DESS + Master), BAC +6. Pouvez-vous leur donner du travail ? Merci d'avance. |
Réponse le 18/03/2009
La réalisation d'une nouvelle ligne ferroviaire est génératrice d'emplois directs. A titre d'exemple, le projet de ligne à grande vitesse entre Dijon et Mulhouse occupe actuellement 6000 personnes. Les principaux pourvoyeurs d'emplois sont les entreprises de terrassement, de génie civil et de matériels ferroviaires. Il est préférable de se tourner vers elles et de consulter régulièrement les sites spécialisés. Pour le projet Ligne Nouvelle Montpellier Perpignan, le démarrage des travaux n'interviendrait qu'à l'horizon 2015. |
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Question n°139 de : RUIZ bernard- 34140 MEZE - le 09/03/2009 Quel est l'intérêt économique du fret pour la région Languedoc Roussillon?
En effet, Il me semble que les couloirs de passage ne desservent pas les ports maritime (Sète,etc..), et donc ne permettent pas de développer le fret maritime et donc l'activité de la région. |
Réponse le 18/03/2009
La région Languedoc Roussillon comprend plusieurs plateformes logistiques, situées au Boulou, à Perpignan Saint Charles, à Rivesaltes et des zones portuaires embranchées telles Sète et Port-la-Nouvelle. Le marché Saint Charles est par exemple le premier marché de fruits et légumes d’Europe. L’ensemble de ces structures génère de l’emploi et de la valeur ajoutée pour la région.
Ces plateformes sont reliées au réseau ferroviaire national. Pour favoriser leur développement, il convient d’améliorer leur accessibilité, en offrant plus de créneaux horaires et un service de meilleur qualité (régularité, fiabilité). Ceci serait grandement facilité avec une ligne nouvelle, car la ligne actuelle serait déchargée d’une partie de ses trafics. Donc, même si les couloirs de passage ne desservent pas les ports maritimes, le projet dans sa globalité, en offrant un doublet de lignes ferroviaires complémentaires, est favorable au développement de l’activité régionale. |
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Question n°140 de : MUNOS Guy- 34410 SERIGNAN - le 10/03/2009 Est-il nécessaire de créer une gare nouvelle ?
Pourquoi ne pas adapter les gares actuelles et en particuliers à Béziers ? |
Réponse le 17/03/2009
L’un des objectifs du débat public est de discuter de l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une sur l'aire de vie de Béziers.
De manière générale, pour que la desserte TGV soit un succès de fréquentation, il faut que l’offre «rencontre» son public, soit au centre de la ville – comme pour les gares existantes - soit en périphérie d’agglomération – comme pour les gares nouvelles.
L'opportunité d’une gare nouvelle, par exemple à Béziers, doit nécessairement prendre en considération deux critères :
- les services attendus pour cette gare : meilleure accessibilité, intermodalité, stationnement, performance de l'offre TGV offerte…
- sa place et son rôle dans l'agglomération : la gare nouvelle doit s'accompagner d'un projet de développement urbain et être relié au système de transports.
Une gare située à la périphérie d'une grande agglomération, près d'un bassin de population important, et dont l'installation s'accompagne d'un projet urbain peut en effet améliorer grandement le service ferroviaire en donnant un accès direct à la grande vitesse et à une offre de TGV plus importante. La zone de chalandise d'une telle gare couvre un grand territoire, en général bien desservi par le système routier (c’est le cas notamment d’Aix TGV et d’Avignon TGV) voire par le système ferroviaire régional (c’est le cas de Valence TGV). Pour une partie des habitants de l'agglomération, son accès est alors plus facile en raison parfois de la congestion des axes routiers vers les gares de centre ville.
Ces gares centres où s’arrêtent les TGV ainsi que les autres types de trains restent beaucoup plus nombreuses que les gares nouvelles, dédiées aux seuls TGV.
En définitive, chaque problématique d’arrêt TGV sur un projet de ligne nouvelle à grande vitesse doit être analysée comme un cas particulier. Réaliser une gare nouvelle, c'est avant tout un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Suite aux conclusions du débat public, si l'opportunité de créer une gare nouvelle n'est pas confirmée, alors la gare actuelle devraît être réaménagée et adaptée, notamment à Béziers.
Si l’opportunité de créer une ou gare nouvelle pour le territoire de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont soumises au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir « collines du Biterrois ». Il ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
• le secteur à l’ est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce site a été étudié dans le cadre des études de 1995. |
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Question n°141 de : DE LATTRE Nathalie- 34000 MONTPELLIER - le 10/03/2009 Pourquoi imposer aux voyageurs d'aller dans des gares périphériques alors que l'avantage essentiel des TGV par rapport à l'avion est d'arriver en centre ville ?
Il me semble qu'il s'agit d'une régression. |
Réponse le 17/03/2009
De manière générale, pour que la desserte TGV soit un succès de fréquentation, il faut que l’offre «rencontre» son public, soit au centre de la ville – comme pour les gares existantes - soit en périphérie d’agglomération – comme pour les gares nouvelles.
La réflexion sur l'opportunité d’une gare nouvelle doit nécessairement prendre en considération deux critères :
- les services attendus pour cette gare : meilleure accessibilité, intermodalité, stationnement, performance de l'offre TGV offerte…
- sa place et son rôle dans l'agglomération : la gare nouvelle doit s'accompagner d'un projet de développement urbain et être reliée au système de transports.
Une gare située à la périphérie d'une grande agglomération, près d'un bassin de population important, et dont l'installation s'accompagne d'un projet urbain peut en effet améliorer grandement le service ferroviaire en donnant un accès direct à la grande vitesse et à une offre de TGV plus importante. La zone de chalandise d'une telle gare couvre un grand territoire, en général bien desservi par le système routier (c’est le cas notamment d’Aix TGV et d’Avignon TGV) voire par le système ferroviaire régional (c’est le cas de Valence TGV). Pour une partie des habitants de l'agglomération, son accès est alors plus facile en raison parfois de la congestion des axes routiers vers les gares de centre ville.
Ces gares centres où s’arrêtent les TGV ainsi que les autres types de trains restent beaucoup plus nombreuses que les gares nouvelles, dédiées aux seuls TGV.
En définitive, chaque problématique d’arrêt TGV sur un projet de ligne nouvelle à grande vitesse doit être analysée comme un cas particulier. Réaliser une gare nouvelle, c'est avant tout un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°142 de : ESCANDE Michel- 34080 MONTPELLIER - le 10/03/2009 Pourquoi prévoir la mise en service en 2020 alors qu'il y a urgence et notamment pour le fret ? (ligne actuelle saturée). |
Réponse le 18/03/2009
Al'issue du débat public, Réseau Ferré de France décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, l’horizon de mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet:
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Question n°143 de : GONZALES Marcel- 30820 CAVEIRAC - le 10/03/2009
Très bien la nouvelle ligne mais pensez-vous qu'il vaudrait mieux pas entrevoir des projets d'aménagement des routes afin que les motards et automobilistes roulent en sécurité ? Est-ce vraiment utile vu la conjoncture ? |
Réponse le 17/03/2009
La question de l'aménagement des routes régionales se pose à deux niveaux puisque l'Etat et les départements assurent les aménagements du réseau qui leur est propre. Pour ce qui concerne, les routes nationales (sous responsabilité des services de l'Etat), les travaux nécessaires sont réalisés en fonction de programmes pluriannuels qui tiennent compte de l'état des infrastructures, de leur usage et des perspectives de développement du trafic. Les départements poursuivent sur leur réseau routier des objectifs similaires.
La question de la sécurité pour les motards et les automobilistes est plus large : en effet, l'Etat veille en outre à faire respecter les règles prévues par le code de la route par différents moyens : surveillance, contrôle, actions pédagogiques, limitations de vitesse, répression... Cette politique porte d'ailleurs ses fruits puisque le nombre d'accidents mortels est en forte décroissance depuis plusieurs années.
La nouvelle ligne aura des incidences positives sur la sécurité routière en incitant le report modal de la route vers le transport ferroviaire qui est beaucoup moins accidentogène.
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Question n°144 de : DEVAUX Guy- 34200 SETE - le 10/03/2009 Sète et Adge qui ne sont plus desservies par le couloir de passage sont-elles écartées de la ligne TGV et reliées à Montpellier par le TER ? |
Réponse le 17/03/2009
Les gares actuelles de Sète et Agde continueront d’être desservies par les TGV, quel que soit le scénario de ligne nouvelle.
Les scénarios de LGV devraient offrir, selon la SNCF, une desserte TGV dans les gares d'Agde et Sète de 2 trains par heure de pointe, soit 16 trains par jour. Le scénario LN mixte à 220 km/h offrirait une desserte TGV de 2 trains par heure de pointe et 14 trains par jour.
Dans le cas d'une gare nouvelle à la Mogère, sur la commune de Lattes, il pourrait être étudié l'intérêt d'une navette TER pour assurer les correspondances TER/TGV au départ de Sète.
Dans le cas d’une gare nouvelle à Saint Jean de Védas, celle-ci serait à l'interconnexion de la ligne nouvelle et de la ligne existante permettant directement les correspondances TGV/TER.
Ainsi Sète disposerait non seulement de dessertes TGV via sa gare centre mais également de correspodances TER/TGV donnant accès à 126 TGV par jour via les gares de Montpellier. |
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Question n°145 de : SAUSSOLCLEMENT Micheline- 34490 LIGNAN SUR ORB - le 10/03/2009 Pour Béziers, pourquoi une nouvelle gare ? |
Réponse le 17/03/2009
De manière générale, pour que la desserte TGV soit un succès de fréquentation, il faut que l’offre «rencontre» son public, soit au centre de la ville – comme pour les gares existantes - soit en périphérie d’agglomération – comme pour les gares nouvelles.
La réflexion sur l'opportunité d’une gare nouvelle doit nécessairement prendre en considération deux critères :
- les services attendus pour cette gare : meilleure accessibilité, intermodalité, stationnement, performance de l'offre TGV offerte…
- sa place et son rôle dans l'agglomération : la gare nouvelle doit s'accompagner d'un projet de développement urbain et être reliée au système de transports.
Une gare située à la périphérie d'une grande agglomération, près d'un bassin de population important, et dont l'installation s'accompagne d'un projet urbain peut en effet améliorer grandement le service ferroviaire en donnant un accès direct à la grande vitesse et à une offre de TGV plus importante. La zone de chalandise d'une telle gare couvre un grand territoire, en général bien desservi par le système routier (c’est le cas notamment d’Aix TGV et d’Avignon TGV) voire par le système ferroviaire régional (c’est le cas de Valence TGV). Pour une partie des habitants de l'agglomération, son accès est alors plus facile en raison parfois de la congestion des axes routiers vers les gares de centre ville.
Ces gares centres où s’arrêtent les TGV ainsi que les autres types de trains restent beaucoup plus nombreuses que les gares nouvelles, dédiées aux seuls TGV.
En définitive, chaque problématique d’arrêt TGV sur un projet de ligne nouvelle à grande vitesse doit être analysée comme un cas particulier. Réaliser une gare nouvelle, c'est avant tout un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°146 de : CAMPESTRE Michel- 34110 FRONTIGNAN - le 10/03/2009 La future gare TGV de Montpellier aura-telle une connexion avec la ligne existante Sète-Montpellier avec une circulation type navette intergare ?
A Sète et Frontignan, création de grand parking TGV et implantation de téléaffiche spéciale information TGV ? |
Réponse le 17/03/2009
La problématique des gares nouvelles doit être analysée comme un cas particulier selon les agglomérations. Réaliser une gare nouvelle, c'est avant tout un projet d'urbanisme dans une optique d'aménagement du territoire. Le choix de la réalisation est de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
L'objet du débat public est de débattre dans un premier temps de l'opportunité de la gare nouvelle puis dans un second temps de sa localisation potentielle.
Dans le cas d'une gare nouvelle à la Mogère, sur la commune de Lattes, il pourrait être étudié l'intérêt d'une navette TER pour assurer les correspondances TER/TGV avec Frontignan.
Dans le cas d’une gare nouvelle à Saint Jean de Védas, celle-ci serait à l'interconnexion de la ligne nouvelle et de la ligne existante permettant directement les correspondances TGV/TER.
Ainsi Frontignan disposerait à partir de sa gare de correspondances TER/TGV donnant accès à 126 TGV par jour via les gares de Montpellier.
Le débat intervenant très en amont par rapport au calendrier de réalisation du projet, il ne peut vous être répondu aujourd'hui sur les questions relatives à la création d'un parking TGV ou l'utilisation de moyens d'information tel que le téléaffichage. Ces éléments seront définis ultérieurment et ne relèvent pas de la compétence de Réseau Ferré de France.
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Question n°147 de : LIGNAN-DISPANS Claudette- 34500 BEZIERS - le 10/03/2009 Ne serait-il pas plus judicieux de conserver la gare de Béziers en la réaménageant totalement pour cette nouvelle ligne TGV Montpellier-Perpignan plutôt que de penser en créer une à 30 km de Béziers ?
Au moment où on nous parle de faire des économies ?? |
Réponse le 17/03/2009
L’un des objectifs du débat public est de discuter de l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une sur l'aire de vie de Béziers.
Si l'opportunité de créer une gare nouvelle dans l'aire de vie de Béziers n'est pas confirmée, alors la gare actuelle devra être réaménagée et adaptée. Ce réaménagement entraîne tout de même des coûts, notamment ceux liés à la création de raccordements entre la ligne classique et la ligne nouvelle.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle sur le territoire de Béziers est confirmée, trois possibilités d'implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir «collines du Biterrois ». Il ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce site a été étudié dans le cadre des études de 1995.
De plus, réaliser une gare nouvelle, c'est avant tout un projet d'urbanisme dans une optique d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation est de la compétence des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°148 de : MULLOR Agnès- 34060 MONTPELLIER - le 10/03/2009 Combien coûte un tel projet ?
Qui finance ? |
Réponse le 18/03/2009
1- Coût du projet
L’estimation du coût du projet, aux conditions économiques d'octobre 2008, est différente selon les caractéristiques du scénario, ainsi :
- 4,2 milliards d'euros pour le scénario LGV voyageurs à 320km/h
- 4,4 milliards d'euros pour le scénario Ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120km/h
- 5,9 milliards d'euros pour le scénario LGV voyageurs à 300km/h et fret à 120km/h
- 2,4 milliards d'euros pour le scénario de doublement partiel de la ligne existante.
Les coûts indiqués dans le document de synthèse diffusé à un million d'exemplaires dans les foyers du Languedoc-Roussillon étaient mentionnés aux conditions économiques de mai 2006.
Réseau ferré de France, maître d'ouvrage du projet, a souhaité être au plus proche de la réalité et vous présente aujourd'hui des coûts actualisés aux conditions économiques d'octobre 2008, soit une actualisation d'environ deux ans et demi.
2- Financement
Les grands projets ferroviaires nécessitent un montant élevé d’investissement. L’équilibre financier de tels projets ne peut être obtenu que sur une très longue période, qui peut être supérieure à 50 ans, et en mobilisant des apports publics significatifs. Le financement du projet de Ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan s’inscrit dans un schéma de ce type, sachant que deux stratégies de financement peuvent être recherchées : le financement classique et les financements en partenariat public / privé.
Les cas de financement classique les plus récemment mis en œuvre, sont ceux de la première phase de la ligne à grande vitesse (LGV) Est Européenne et de la branche est de la LGV Rhin-Rhône. Dans ces projets, le financement repose exclusivement sur des fonds publics associant l’Etat, les collectivités territoriales, les pays voisins intéressés, l’Union Européenne, RFF et la SNCF.
D’autres modalités de financement peuvent être recherchées dans le cadre des partenariats publics /privés, qu’il s’agisse de la concession ou du contrat de partenariat.
Concession : le concessionnaire s’engage à financer, concevoir, construire, exploiter et entretenir l’ouvrage concédé, à ses frais et à ses risques. Le concessionnaire, qui a un droit exclusif d’exploitation, se rémunère directement par les péages d’utilisation de l’infrastructure. Dans le domaine ferroviaire, la ligne nouvelle Perpignan-Figueras, inaugurée en février 2009, a fait l’objet d’une concession au groupement TP Ferro qui en a assuré la conception, la construction, et assurera l’exploitation et la maintenance, pendant 50 ans. La LGV Sud Europe Atlantique fera aussi l’objet d’une concession, dont la durée est encore à déterminer.
Contrat de partenariat : le partenaire privé peut concevoir, financer, réaliser et entretenir l’infrastructure pour le compte de RFF, mais il ne l’exploite pas. Les péages et les risques d’exploitation sont conservés par RFF. Celui-ci rémunère le partenaire privé par le versement d’un "loyer". Dans le domaine ferroviaire, 3 projets vont être réalisés sous ce domaine juridique: le contournement Nîmes-Montpellier (CNM), la LGV Rhin-Rhône et le déploiement du système GSM-R pour la radio sol-train.
A ce stade d’avancement du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, il n’est pas possible de définir quel sera le montage financier du projet, qu’il soit de type « classique » (outre RFF, participation de l’Etat et des collectivités territoriales et de l’union Européenne) ou « innovant (avec le concours d’acteurs privés). Le plan de financement ne pourra être précisé qu’après la déclaration d’utilité publique du projet, en concertation avec les partenaires du projet. |
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Question n°149 de : MARROT Jean-Pierre- 11100 NARBONNE - le 10/03/2009 Où va passer la ligne ? |
Réponse le 17/03/2009
Les études ont été réalisées sur la base de couloirs de 5 km de large car l’objectif est de préciser les attentes des territoires puis de présenter les différentes options techniques notamment en matière de couloir, et les caractéristiques du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan.
Au niveau de Narbonne, Réseau Ferré de France (RFF) présente au débat public un couloir de 5 km passant à l'Ouest de Narbonne.
Par la suite, lorsque les caractéristiques de la ligne nouvelle auront été arrêtées, à l'issue de la procédure de débat public, le couloir de passage de la future ligne sera alors précisé par de nouvelles phases d’études, puis soumis à une procédure de déclaration d'utilité publique. Alors sera connu précisément le tracé. |
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Question n°150 de : LIGNON Henri- 11590 CUXAC D'AUDE - le 10/03/2009 Quelle est la solution qui améliorera le fret qui est un des problèmes crucial de notre région pour diminuer le transport routier ? |
Réponse le 17/03/2009
La création d’une ligne nouvelle est rendue nécessaire par le développement de tous les trafics (TGV, TER et Fret) et la volonté de développer une nouvelle offre de services permettant des gains de temps pour les voyageurs et des gains de capacité pour les transporteurs de marchandises.
Avec le projet, on crée donc les conditions pour que le transport ferroviaire de marchandises puisse offrir des services en nombre et en qualité suffisante pour répondre aux attentes de transport ferroviaire à cet horizon.
Avec les projets de ligne nouvelle mixte (c'est-à-dire acceptant les circulations voyageurs et fret), les deux lignes pourront être exploitées de façon complémentaire. Ce doublet de ligne devrait offrir ainsi plus de fiabilité et de capacité aux différents types de trafics et en particulier au fret ferroviaire. |
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Question n°151 de : LEPLAT ROGER- 34070 MONTPELLIER - le 10/03/2009 Cette ligne nouvelle Montpellier-Perpignan sera-t-elle un cul de sac ? |
Réponse le 18/03/2009
Si le débat public confirme l'opportunité de réaliser une ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, cette ligne nouvelle ne sera pas un "cul de sac".
En effet, elle sera connectée au nord au Contournement Nîmes - Montpellier (CNM) et au sud à la ligne nouvelle Perpignan - Figueras. Elle permettra ainsi la continuité du réseau ferré à grande vitesse entre l'Espagne et la France. |
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Question n°152 de : KOSKAS Christine- 34450 VIAS - le 10/03/2009 Pourquoi pas une gare TGV au niveau de l'aéroport de Béziers ? comme à Lyon ou à Roissy. |
Réponse le 17/03/2009
L’installation d’une gare nouvelle sur une plate-forme aéroportuaire peut permettre d’améliorer l’intermodalité entre les modes ferroviaire et aérien. Cependant, celle-ci ne semble réellement justifiée qu’au contact des grands aéroports ayant une vocation de hub, avec notamment une offre aérienne très importante vers l’international.
Cela suppose également que la zone de chalandise de l’aéroport soit très importante, et que le service ferroviaire mis en place offre des horaires, des fréquences et des temps de parcours attractifs.
A cet égard, les exemples de Roissy-Charles-de-Gaulle et de Lyon-Saint-Exupéry sont révélateurs :
- Roissy-Charles-de-Gaulle, où le nombre de voyageurs utilisant successivement le TGV puis l’avion, s’élevait en 2002 à 1,6 million ;
- Lon-Saint-Exupéry, seul aéroport régional disposant d’une gare TGV, le trafic était en 2002 de 284 000 passagers en gare de Lyon-Saint-Exupéry, dont 10 % seulement (28 000) ont utilisé l’intermodalité TGV-avion.
La vocation de l'aéroport de Béziers, compte tenu de sa zone de chalandise relativement limitée, n’est pas de devenir une grande plateforme à l’instar d’un Paris Charles-de-Gaulle, mais plutôt d’assurer du trafic point à point, correspondant essentiellement à une demande locale.
Dès lors, on peut penser que l’intérêt d’une telle connexion entre l'aéroport et une desserte TGV est limité. |
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Question n°153 de : BOURGUIGNON Guy- 34450 VIAS - le 10/03/2009 La ligne TGV Paris-Lyon va célébrer bientôt sa troisième décennie d'existence.
N'est-il pas possible de bénéficier de son bilan, résultat d'une expérience inscrite dans la durée ? |
Réponse le 23/03/2009
La loi d’orientation des transports intérieurs (LOTI) du 30 décembre 1982 et son décret d'application prévoient que les grandes opérations d'infrastructure réalisées avec le concours de financements publics doivent faire l'objet d'un bilan des résultats économiques et sociaux, rendu public et établi au plus tard cinq ans après leur mise en service. Cette obligation concerne les projets ayant fait l'objet d'enquête DUP à partir du 19 janvier 1985: les LGV Paris-Lyon et Paris - Le Mans/Tours ne sont donc pas concernées car les DUP sont antérieures (respectivement 1976 et 1984).
Le tableau ci-dessous met en évidence l’évolution du nombre de circulations par sens sur la LGV Paris- Lyon depuis sa mise en service. Le trafic a quadruplé en 28 ans, en passant de 30 à 120 circulations par sens.
Dans le même temps, la capacité de transport a été nettement améliorée du fait :
o De la mise en place progressive de rames en unités multiples (c'est à dire deux rames TGV qui sont reliées entre elles pour ne former qu'un seul train)
o De l’arrivée en 1996 des rames Duplex (rame avec deux niveaux) dont la capacité unitaire est 40% supérieure à celle d’une rame à un niveau.
Le graphique ci-dessous met en évidence l’évolution du trafic voyageur depuis 1981 sur la LGV Paris-Lyon. Il convient de noter qu’une partie du trafic des « TGV jonction » (TGV entre deux régions françaises en dehors de Paris) circule également sur le tronc commun de la LGV Paris-Lyon. Les TGV entre Paris et la province sont nommés " TGV radiaux".
Source : bilan LOTI LGV Méditerranée. |
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Question n°154 de : OSTROWICZ Joseph- 34620 PUISSERGUIER - le 10/03/2009 Un projet de gare TGV a déjà été réalisé sur Narbonne par un jeune architecte : Mr BELMONTE le 26/03/2006 (diplômé DPLG).
Allez-vous utiliser ce projet ?
Vous avez là, déjà une étude à votre disposition, ce qui permettrait de réaliser de très belles économies. |
Réponse le 18/03/2009
L'objet du débat public n'est pas de définir les plans précis d'une possible gare nouvelle mais bien de se positionner sur l'opportunité de création d'une telle gare.
Une fois cette opportunité confirmée, la seconde question posée au débat est le choix de la localisation de cette gare nouvelle d'agglomération.
En ce qui concerne une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne, deux possibilités s'implantation ont été étudiées:
• Entre Béziers et Narbonne, dans le secteur de Nissan, ce secteur d'implantation permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce site a été étudié dans le cadre des études de 1995. Ce secteur d’implantation favorise les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
• le secteur à l’ ouest de Narbonne offrirait également la possibilité de créer une gare interconnectée avec la ligne existante Toulouse-Narbonne, à proximité de l’autoroute A61. Le site devrait permettre le raccordement du projet avec cette ligne. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV pour le Lézignanais et le Carcassonnais. Elle permet aussi d’assurer de bonnes correspondances TER/TGV pour Port La Nouvelle, Coursan et Narbonne. |
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Question n°155 de : FORABOSCO Bruno- 34420 VILLENEUVE LES BEZIERS - le 10/03/2009 Est-il prévu d'aménager ou de créer une gare de fret pour permettre d'améliorer le trafic de marchandise par le biais du ferroutage ou du transport combiné rail-route ? |
Réponse le 17/03/2009
Réseau Ferré de France a la volonté de soutenir le développement du fret ferroviaire, c'est pourquoi sont proposés des scénarios de ligne nouvelle acceptant les trains de voyageurs et les trains de fret.
En cas de demande d'un embranchement fret, il faudra évaluer les différentes possibilités de raccordement d’une zone d’activité fret à la ligne nouvelle. La priorité sera donnée à l'utilisation des infrastructures existantes, par soucis d'efficacité technique et financière du projet.
Avec le projet, on crée les conditions pour que le transport ferroviaire de marchandises puisse offrir des services en nombre et en qualité suffisante pour répondre aux attentes du transport de marchandises en 2020. Avec les projets de ligne nouvelle mixte (acceptant les circulations voyageurs et fret), les deux lignes pourront être exploitées de façon complémentaire. Ce doublet de ligne devrait offrir ainsi plus de fiabilité et de capacité aux différents types de trafics et en particulier au fret ferroviaire. |
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Question n°156 de : PUJOL Aimé- 11100 NARBONNE - le 10/03/2009 Pourquoi n'avoir pas doublé les voies ferrées pour le transport des marchandises afin de concurrencer les transports routiers ?
Cela aurait été plus facile à réaliser et aurait du être fait depuis longtemps. |
Réponse le 17/03/2009
Doubler la ligne existante, pour créer une ligne nouvelle, se heurte à d'importantes contraintes techniques, humaines et environnementales.
En effet, la ligne classique en zone littorale est extrêmement sensible en termes de milieux naturels et humains. Elle passe par des zones d'étangs ainsi que des zones fortement urbanisées.
La réalisation d'une ligne nouvelle dans cette zone imposerait donc de forts impacts environnementaux, de nombreux problèmes d'expropriation et d'importantes nuisances sonores. Par ailleurs, le report modal de la route vers le rail ne dépend pas uniquement des infrastructures : entre également la qualité de service fourni par les entreprises ferroviaires, le coût kilométrique, les mesures incitatives/contraignantes de l'Etat et/ou de l'Europe. |
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Question n°157 de : BONNETON Joseph- 11100 NARBONNE - le 10/03/2009 Où se situera la gare entre Narbonne et Béziers ? |
Réponse le 18/03/2009
L’un des objectifs du débat public est de statuer sur l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein de l'aire de vie de Narbonne.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle sur cette aire de vie est confirmée, alors deux possibilités d’implantation sont soumises au débat:
- Entre Narbonne et Béziers, le secteur de Nissan, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Il favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers. Ce site a été étudié, par la SNCF dans le cadre des études de 1995.
- Le secteur à l’ ouest de Narbonne offrirait également la possibilité de créer une gare interconnectée avec la ligne existante Toulouse-Narbonne, à proximité de l’autoroute A61. Le site devrait permettre le raccordement du projet avec cette ligne. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV pour le Lézignanais et le Carcassonnais. Elle permet aussi d’assurer de bonnes correspondances TER/TGV pour Port La Nouvelle, Coursan et Narbonne.
De plus, réaliser une gare nouvelle, c'est avant tout un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°158 de : SOUCAS DE VILAN Jean-Louis- 34570 VAILAUQUES - le 10/03/2009 Quel est le coût par contribuable régional pour chacun des 3 projets ?
Pour quelle durée ce contribuable sera-t-il endetté sur ce projet ? |
Réponse le 31/03/2009
Concernant le financement des lignes à grandes vitesse, les collectivités publiques (Europe, Etat, Région et Collectivités régionales) apportent des subventions d’investissement en raison des enjeux du projet (réduction de la saturation routière, de la pollution, développement économique…) selon les règles et les contraintes budgétaires propres à chacune.
L’impact sur la fiscalité de ces concours dépend de nombreux facteurs :
- Le niveau de leur contribution et l’incidence sur leur endettement,
- Le niveau d’endettement des collectivités qui conditionne leur recours à l’emprunt et le taux d’intérêt,
- Le montant des recettes fiscales générées par le projet pendant la période de construction et d’exploitation du projet. |
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Question n°159 de : HERTZ Bertrand- 34680 SAINT GEORGES D'ORQUES - le 10/03/2009 Quand la ligne nouvelle sera-t-elle en service ? |
Réponse le 18/03/2009
A l'issue du débat public, Réseau Ferré de France décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, l’horizon de mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet:
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Question n°160 de : LEMOINE Didier- 34000 MONTPELLIER ANTIGONE - le 10/03/2009 Si nouvelle ligne TGV plutôt que de nouvelles gares TGV, les TGV ne doivent-ils pas passer par le centre ville si arrêt ?
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Réponse le 17/03/2009
De manière générale, pour que la desserte TGV soit un succès de fréquentation, il faut que l’offre «rencontre» son public, soit au centre de la ville – comme pour les gares existantes - soit en périphérie d’agglomération – comme pour les gares nouvelles.
La réflexion sur l'opportunité d’une gare nouvelle doit nécessairement prendre en considération deux critères :
- les services attendus pour cette gare : meilleure accessibilité, intermodalité, stationnement, performance de l'offre TGV offerte…
- sa place et son rôle dans l'agglomération : la gare nouvelle doit s'accompagner d'un projet de développement urbain et être relié au système de transports.
Une gare située à la périphérie d'une grande agglomération, près d'un bassin de population important, et dont l'installation s'accompagne d'un projet urbain peut en effet améliorer grandement le service ferroviaire en donnant un accès direct à la grande vitesse et à une offre de TGV plus importante. La zone de chalandise d'une telle gare couvre un grand territoire, en général bien desservi par le système routier (c’est le cas notamment d’Aix TGV et d’Avignon TGV) voire par le système ferroviaire régional (c’est le cas de Valence TGV). Pour une partie des habitants de l'agglomération, son accès est alors plus facile en raison parfois de la congestion des axes routiers vers les gares de centre ville.
Ces gares centres où s’arrêtent les TGV ainsi que les autres types de trains restent beaucoup plus nombreuses que les gares nouvelles, dédiées aux seuls TGV.
En définitive, chaque problématique d’arrêt TGV sur un projet de ligne nouvelle à grande vitesse doit être analysée comme un cas particulier. Réaliser une gare nouvelle, c'est avant tout un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°161 de : LEMOINE Didier- 34000 MONTPELLIER ANTIGONE - le 10/03/2009 Fret extérieur alors pourquoi une gare TGV à l'extérieure de Montpellier ? |
Réponse le 17/03/2009
Avec les projets de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, la SNCF estime à près de 126 TGV par jour la desserte de l'agglomération de Montpellier en 2020. En l'absence de gare nouvelle, tous les TGV et tous les TER devraient s'arrêtaient dans la gare de Montpellier Saint Roch. Pour permettre à tous ces trains, 126 TGV et 90 TER par jour, d'accéder à la gare de Montpellier Saint Roch, il serait nécessaire de réaménager fortement la ligne existante entre Saint-Brès et la gare (création de voies supplémentaires le long de la ligne actuelle).
Cet aménagement étant très compliqué en raison de l'urbanisation le long de la ligne existante, il est donc envisagé de créer une seconde gare pour l'agglomération de Montpellier. Cette gare pourrait concentrer une partie des TGV, environ une centaine de TGV par jour, les autres desserviraient toujours quotidiennement la gare centre en complément des TER.
Le fret quant à lui continuerait de circuler sur la ligne nouvelle et la ligne existante, limitant ainsi le nombre de circulations en gare de Montpellier Saint Roch. La présence d'une gare nouvelle sur le contournement de Nîmes et Montpellier n'interdit pas la circulation des trains de marchandises sur cette ligne. |
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Question n°162 de : TRIBES Christiane-Renée- 30320 MARGUERITTES - le 10/03/2009 Concernant le détournement Nîmes-Marguerittes, quelles seront les gênes apportées à l'aménagement du contournement de Marguerittes-Nîmes 30320 Marguerittes ? |
Réponse le 20/03/2009
La liaison fret, branche du contournement de Nîmes et Montpelier, entre la ligne de rive droite Rhône et le prolongement dela LGV méditerranée passe au sud est de la commune de Marguerites et à plus de 4km du centre, n'occasionnant pas de gênes particulières. Le dossier des Engagements de l'Etat de mars 2006 pour CNM indique les dispositions qui seront prises le long du projet. |
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Question n°163 de : HOURTIQUE Danielle- 30980 LANGLADE - le 10/03/2009
Madame HOURTIQUE Danielle part souvent en train. Elle fait la ligne Nîmes-Perpignan sans payer le train. Elle a son gendre à la SNCF de Nîmes. Pourquoi elle ne paye pas le train ? Une réponse de votre part. |
Réponse le 22/03/2009
la commisssion du débat public n'est pas en mesure de repondre à cette question, etrangère au débat en cours. |
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Question n°164 de : OFFENSTADT Eric- 34200 SETE - le 10/03/2009 Notre fiscalité datant des 30 glorieuses condamnant notre tissu industriel à la faillite, cette nouvelle ligne de TGV sera-t-elle destinée aux riches touristes chinois visitant notre pays réduit en "Parc à Thème" ? |
Réponse le 18/03/2009
La Commission n'a pas de réponse à apporter à cette question étrangère au débat public sur le projet de ligne nouvelle Montpellier Perpignan. |
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Question n°166 de : DESTOT Sophie- 34190 BRISSAC - le 10/03/2009 Existe-t-il une ligne directe pour aller à Grenoble ? (sans changer de train à Valence)
Pourquoi toujours privilégier Paris ou Lyon ? |
Réponse le 22/03/2009
Cette question ne parait pas s'inscrire dans le debat public en cours. Il n'est pas possible a la commission d'y repondre. |
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Question n°167 de : VILLE Philippe- 30230 BOUILLARGUES - le 10/03/2009 Habitant Bouillargues, je souhaite savoir quel est le tracé prévu pour Nîmes et ses environs ?
Ligne aérienne ou enterrée ? |
Réponse le 20/03/2009
Sur la commune de Bouillargues le projet de Contournement de Nîmes (CNM) et Montpellier est situé d'est en ouest en léger remblais puis en léger déblais.
Le CNM a fait l'objet d'une déclaration d'utilité publique en mai 2005. A titre d'information, le tracé est reporté (ou en cours de report) dans les documents d'urbanisme consultables dans la mairie de votre commune.
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Question n°168 de : BENEZET Roger- 66130 BOULETERNERE - le 10/03/2009 Pourquoi il n'y a pas de financement de l'Europe ? (dernier tronçon reliant l'Espagne vers le sud, l'Italie et les européens du nord Allemagne etc...) |
Réponse le 18/03/2009
L’Europe cofinance des projets à vocation européenne sur les grands corridors à priorité fret. Deux critères sont privilégiés par l’Europe pour accorder des financements :
- Présence d’un goulot d’étranglement dans un corridor européen,
- Projet constituant une section ferroviaire internationale ou y donnant accès.
La ligne nouvelle Montpellier-Perpignan peut répondre à ces deux critères. Le tronçon international Perpignan-Figueras ainsi que les Installations terminales de Perpignan ont été co-financés par l’Union Européenne. |
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Question n°169 de : VILA Claude- 66350 TOULOUGES - le 10/03/2009 Pour Perpignan : une nouvelle gare sera-t-elle nécessaire ?
Si oui, où se situera-t-elle ? |
Réponse le 18/03/2009
1- Intérêt d'une gare nouvelle dans l'agglomération de Perpignan
De manière générale, pour que la desserte TGV® soit un succès de fréquentation, il faut que l’offre «rencontre» son public, soit au centre de la ville – comme pour les gares existantes - soit en périphérie d’agglomération – comme pour les gares nouvelles.
L'opportunité d’une gare nouvelle, par exemple à Perpignan, doit nécessairement prendre en considération deux critères :
- les services attendus pour cette gare : meilleure accessibilité, intermodalité, stationnement, performance de l'offre TGV® offerte…
- sa place et son rôle dans l'agglomération : la gare nouvelle doit s'accompagner d'un projet de développement urbain et être relié aux réseaux de transports urbains et périurbains.
Une gare située à la périphérie d'une grande agglomération, près d'un bassin de population important et dont l'installation s'accompagne d'un projet urbain peut en effet améliorer le service ferroviaire en donnant un accès direct à la grande vitesse et à une offre de TGV® plus importante à condition d'être bien desservi par le système routier (c’est le cas notamment d’Aix TGV® et d’Avignon TGV®) voire par le système ferroviaire régional (c’est le cas de Valence TGV®).
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, c'est avant tout un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
2- Situation de la possible gare nouvelle dans l'agglomération de Perpignan
Le débat public permettra de confirmer ou non l'opportunité de créer des gares nouvelles, dont une sur l'aire de vie de Perpignan.
Si cette opportunité est confirmée, deux possibilités d’implantation sont soumises au débat:
• le site de Rivesaltes, à une dizaine de kilomètres au nord de l’agglomération perpignanaise, est desservi par l’A9 et la RD6009. Il pourrait être relié à la ligne existante. Ce site avait été proposé dans le cadre des études de la SNCF en 1995.
• le site du Soler, à environ neuf kilomètres à l’ouest de l’agglomération de Perpignan via la RN116, permettrait la réalisation d’une gare interconnectée avec la ligne Perpignan-Villefranche |
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Question n°170 de : ROYNETTE Francine- 34380 Saint Martin de Londres - le 10/03/2009 Pour faire court et simple : A quand le ferroutage ?
Merci |
Réponse le 18/03/2009
Le ferroutage, appelé également l’autoroute ferroviaire, entre Perpignan et Bettembourg assure un aller-retour quotidien à ce jour. Ce service a été mis en service en septembre 2007. La fréquence pourrait être augmentée dès cette année si le succès commercial est au rendez-vous. Ce mode de transport de marchandises vient en complément du transport ferroviaire conventionnel et combiné. Ce dernier, qui consiste à déposer des conteneurs aux dimensions standardisées indépendament sur un camion ou sur un train, reste le mode de transport ferroviaire de marchandises préféré des transporteurs.
Dans le cadre des études de trafics fret portant sur le projet de ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, le ferroutage a été pris en compte. |
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Question n°171 de : CHAUCHARD Christian- 66140 CANET EN ROUSSILLON - le 10/03/2009 La décroissance va se poursuivre. Il faut préserver des terres agricoles, la population va diminuer, en tout cas il faudrait qu'elle diminue. Alors pourquoi aller à contre courant ?
Pourquoi ne pas envisager de mieux vivre avec moins ?
Cette 2ème ligne est nuisible. |
Réponse le 18/03/2009
Votre question est pertinente et renvoie plus largement à des choix de société. Néanmoins le débat public qui s'est ouvert le 3 Mars 2009 porte sur l'opportunité de réaliser un projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, pour répondre aux attentes du territoire que sont:
- donner aux habitants de toute la région l'accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen
- renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante
- réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains
- inciter à prendre le train plutôt que la voiture
- favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route
- mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon
- accompagner le dynamisme de l'économie régionale. |
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Question n°172 de : NADAL Dominique- 66220 SAINT PAUL DE FENOUILLET - le 10/03/2009 Quel sera le coût de ses différents projets de lignes RFF entre Montpellier et Perpignan pour la région et le département des Pyrénées Orientales ?
Merci par avance. |
Réponse le 18/03/2009
1- Coût du projet
L’estimation du coût du projet, aux conditions économiques d'octobre 2008, est différente selon les caractéristiques du scénario, ainsi :
- 4,2 milliards d'euros pour le scénario LGV voyageurs à 320km/h
- 4,4 milliards d'euros pour le scénario Ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120km/h
- 5,9 milliards d'euros pour le scénario LGV voyageurs à 300km/h et fret à 120km/h
- 2,4 milliards d'euros pour le scénario de doublement partiel de la ligne existante.
Les coûts indiqués dans le document de synthèse diffusé à un million d'exemplaires dans les foyers du Languedoc-Roussillon étaient mentionnés aux conditions économiques de mai 2006.
Réseau ferré de France, maître d'ouvrage du projet, a souhaité être au plus proche de la réalité et vous présente aujourd'hui des coûts actualisés aux conditions économiques d'octobre 2008, soit une actualisation d'environ deux ans et demi.
2- Financement
Les grands projets ferroviaires nécessitent un montant élevé d’investissement. L’équilibre financier de tels projets ne peut être obtenu que sur une très longue période, qui peut être supérieure à 50 ans, et en mobilisant des apports publics significatifs. Le financement du projet de Ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan s’inscrit dans un schéma de ce type, sachant que deux stratégies de financement peuvent être recherchées : le financement classique et les financements en partenariat public / privé.
Les cas de financement classique les plus récemment mis en œuvre, sont ceux de la première phase de la ligne à grande vitesse (LGV) Est Européenne et de la branche est de la LGV Rhin-Rhône. Dans ces projets, le financement repose exclusivement sur des fonds publics associant l’Etat, les collectivités territoriales, les pays voisins intéressés, l’Union Européenne, RFF et la SNCF.
D’autres modalités de financement peuvent être recherchées dans le cadre des partenariats publics /privés, qu’il s’agisse de la concession ou du contrat de partenariat.
- Concession : le concessionnaire s’engage à financer, concevoir, construire, exploiter et entretenir l’ouvrage concédé, à ses frais et à ses risques. Le concessionnaire, qui a un droit exclusif d’exploitation, se rémunère directement par les péages d’utilisation de l’infrastructure. Dans le domaine ferroviaire, la ligne nouvelle Perpignan-Figueras, inaugurée en février 2009, a fait l’objet d’une concession au groupement TP Ferro qui en a assuré la conception, la construction, et assurera l’exploitation et la maintenance, pendant 50 ans. La LGV Sud Europe Atlantique fera aussi l’objet d’une concession, dont la durée est encore à déterminer.
- Contrat de partenariat : le partenaire privé peut concevoir, financer, réaliser et entretenir l’infrastructure pour le compte de RFF, mais il ne l’exploite pas. Les péages et les risques d’exploitation sont conservés par RFF. Celui-ci rémunère le partenaire privé par le versement d’un "loyer". Dans le domaine ferroviaire, 3 projets vont être réalisés sous ce domaine juridique: le contournement Nîmes-Montpellier (CNM), la LGV Rhin-Rhône et le déploiement du système GSM-R pour la radio sol-train.
A ce stade d’avancement du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, il n’est pas possible de définir quel sera le montage financier du projet, qu’il soit de type « classique » (outre RFF, participation de l’Etat et des collectivités territoriales et de l’union Européenne) ou « innovant » (avec le concours d’acteurs privés). Le plan de financement ne pourra être précisé qu’après la déclaration d’utilité publique du projet, en concertation avec les partenaires du projet. |
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Question n°173 de : TAINE Jean-Pierre- 11100 NARBONNE - le 10/03/2009 Dans quelle ville se situera la gare TGV ? |
Réponse le 18/03/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Narbonne.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, deux possibilités d'implantation sont proposées au débat:
- le secteur à l’ouest de Narbonne offrirait la possibilité de créer une gare interconnectée avec la ligne existante Toulouse-Narbonne, à proximité de l’autoroute A61. Le site devrait permettre le raccordement du projet avec cette ligne. Cette implantation favoriserait les correspondances TER/TGV pour le Lézignanais et le Carcassonnais.
- le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°174 de : VIDAL Guy- 34500 BEZIERS - le 10/03/2009 Ne pourrait-on pas agrandir la gare actuelle de Béziers ? ce qui éviterait une trop lourde dépense avec la construction d'une nouvelle gare. |
Réponse le 18/03/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Béziers.
Si l'opportunité de créer une gare nouvelle dans l'aire de vie de Béziers n'est pas confirmée, alors la gare actuelle devrait être réaménagée et adaptée. Ce réaménagement entraîne des coûts, qui devront être complétés par ceux liés à la création de raccordements entre la ligne classique et la ligne nouvelle.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord «collines du Biterrois». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques |
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Question n°175 de : MASOLIVER Christian- 34500 BEZIERS - le 10/03/2009 La ligne mixte aurait un coût supérieur par rapport à la ligne grande vitesse.
Pouvez-vous nous assurer que ce surcoût important ne retardera pas la réalisation du projet ?
Qui financera ce surcoût ? |
Réponse le 18/03/2009
1- Coût et réalisation
En effet, le coût estimé des projets de mixité est supérieur à celui du projet de Ligne Grande Vitesse (LGV) voyageurs. Les différences de coût tiennent à la combinaison de la mixité et de la vitesse des TGV. Il ne convient pas ici de parler de surcoût, s'agissant de la globalité d'un scénario.
Quel que soit le scénario retenu Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet propose un calendrier identique. Suivant les avis exprimés pendant le débat public, RFF décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, l’horizon de mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet:
2- Financement
Les grands projets ferroviaires nécessitent un montant élevé d’investissement. L’équilibre financier de tels projets ne peut être obtenu que sur une très longue période, qui peut être supérieure à 50 ans, et en mobilisant des apports publics significatifs. Le financement du projet de Ligne Nouvelle entre Montpellier et Perpignan (LNMP) s’inscrit dans un schéma de ce type, sachant que deux stratégies de financement peuvent être recherchées : le financement classique et les financements en partenariat public / privé.
Les cas de financement classique les plus récemment mis en œuvre, sont ceux de la première phase de la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Est Européenne et de la branche Est de la LGV Rhin-Rhône. Dans ces projets, le financement repose exclusivement sur des fonds publics associant l’Etat, les collectivités territoriales, les pays voisins intéressés, l’Union Européenne, RFF et la SNCF.
D’autres modalités de financement peuvent être recherchées dans le cadre des partenariats publics /privés, qu’il s’agisse de la concession ou du contrat de partenariat.
Concession : le concessionnaire s’engage à financer, concevoir, construire, exploiter et entretenir l’ouvrage concédé, à ses frais et à ses risques. Le concessionnaire, qui a un droit exclusif d’exploitation, se rémunère directement par les péages d’utilisation de l’infrastructure. Dans le domaine ferroviaire, la ligne nouvelle Perpignan-Figueras, inaugurée en février 2009, a fait l’objet d’une concession au groupement TP Ferro qui en a assuré la conception, la construction, et assurera l’exploitation et la maintenance, pendant 50 ans. La LGV Sud Europe Atlantique fera aussi l’objet d’une concession, dont la durée est encore à déterminer.
Contrat de partenariat : le partenaire privé peut concevoir, financer, réaliser et entretenir l’infrastructure pour le compte de RFF, mais il ne l’exploite pas. Les péages et les risques d’exploitation sont conservés par RFF. Celui-ci rémunère le partenaire privé par le versement d’un "loyer". Dans le domaine ferroviaire, 3 projets vont être réalisés sous ce domaine juridique: le contournement Nîmes-Montpellier (CNM), la LGV Rhin-Rhône et le déploiement du système GSM-R pour la radio sol-train.
A ce stade d’avancement du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, il n’est pas possible de définir quel sera le montage financier du projet, qu’il soit de type « classique » (outre RFF, participation de l’Etat et des collectivités territoriales et de l’union Européenne) ou « innovant (avec le concours d’acteurs privés). Le plan de financement ne pourra être précisé qu’après la déclaration d’utilité publique du projet, en concertation avec les partenaires du projet. |
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Question n°176 de : TRESIGNY Bernard- 34410 SERIGNAN - le 10/03/2009 En cas de nouvelles gares (Béziers) quels moyens de transport y aura-t-il entre les 2 gares (nouvelle et actuelle) ? |
Réponse le 18/03/2009
Pour Béziers, trois secteurs d’implantation ont été étudiés:
- Le premier au Sud-Est de Béziers serait à l’interconnexion entre la ligne nouvelle et la ligne existante. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV vers Agde et vers la gare centre de Béziers.
- Le deuxième secteur serait entre Pézenas et Béziers si le couloir nord via Pézenas était retenu. Ce site serait à proximité de l'échangeur de l'A75 pour faciliter l'accès des hauts pays à la grande vitesse via le mode routier.
- Le troisième secteur serait entre Narbonne et Béziers, à l'interconnexion de la ligne existante. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV vers les gares centre de Narbonne et Béziers.
Si une gare nouvelle est crée au niveau de Béziers, la SNCF estime qu'environ 80% des TGV devraient s’arrêter en gare nouvelle plutôt qu’en gare centre. |
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Question n°177 de : FRANTZ Gérard- 66740 VILLELONGUE DELS MONTS - le 10/03/2009 D'accord pour une ligne LGV ou autre mais qui va financer ? Le département, l'Etat, la région ? et quel pourcentage ? |
Réponse le 31/03/2009
Les projets de création de ligne ferroviaire nouvelle nécessitent un montant élevé d’investissement.
L’équilibre financier du projet ne peut donc être obtenu que sur une très longue période, qui peut être supérieure à 50 ans, et en mobilisant des apports publics significatifs. Le financement du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan s’inscrit dans un schéma de ce type, sachant que deux stratégies de financement peuvent être recherchées : le financement classique par fonds publics et le financement complémentaire (Concession ou partenariat public-privé).
Les cas de financement classique les plus récemment mis en œuvre sont ceux de la première phase de la LGV Est européenne et de la branche est de la LGV Rhin-Rhône. Dans ces projets, le financement repose exclusivement sur des fonds publics associant l’État, les collectivités territoriales, les pays voisins intéressés, l’Union européenne, Réseau Ferré de France (RFF) et la SNCF.
D’autres modalités de financement peuvent être recherchées dans le cadre des partenariats publics /privés, qu’il s’agisse de la concession (par exemple Perpignan-Figueras) ou du contrat de partenariat (par exemple pour le Contournement de Nîmes et Montpellier, CNM).
A titre d'exemple, dans le cadre du Contournement de Nîmes et de Montpellier dont le cout total s’élève à 1,4 MD d’€, le plan de financement prévoit la répartition suivante :
- 65% pour la puissance publique (Etat, RFF, et Europe)
- 35 % pour les collectivités locales (notamment le Conseil Régional : 300 M€ / le Département du Gard : 60 M€ / la Communauté d’agglomération de Montpellier : 30 M€) |
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Question n°178 de : BISLY Jean-Marie- 66140 CANET EN ROUSSILLON - le 10/03/2009 Pourquoi avoir attendu si longtemps pour réaliser ce maillon manquant ? |
Réponse le 27/03/2009
La ligne nouvelle est un maillon manquant au même titre que d'autres projets de ligne nouvelle tels que la LGV Sud Europe Atlantique entre Tours et Bordeaux, la LGV Bretagne Pays de la Loire entre le Mans et Rennes, la branche est de la LGV Rhin-Rhône entre Dijon et Mulhouse, etc.
Le coût important de construction d'une ligne nouvelle et la rareté des fonds public rendant difficile la construction de plus d'une à deux LGV simultanément, des choix ont été faits au niveau national afin d'assurer une équité territoriale dans l'accès au réseau à grande vitesse, et donc dans les priorités des lignes nouvelles à réaliser.
Si ce sont en effet des raisons d'équité territoriale au niveau national qui ont conduit à privilégier la réalisation du TGV Méditerranée au cours des années 1990, qui a permis d'apporter la grande vitesse aux portes du Languedoc-Roussillon dès 2001, ce sont également les mêmes raisons qui ont mis entre parenthèses le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan.
En l'occurrence, si une partie de la nouvelle liaison ferroviaire entre Nîmes et l'Espagne a avancé de manière concrète à travers le projet de contournement de Nîmes et Montpellier, déclaré d'utilité publique en 2005, et dont le lancement de la construction est proche, d'autres régions avaient également le souhait d'être connectées au réseau ferroviaire à grande vitesse, en particulier dans l'est de la France (ce qui a donné lieu à la construction de la LGV Est Européenne, mise en service en 2007, et à la réalisation actuellement de la branche est de la LGV Rhin-Rhône entre Dijon et Mulhouse) et à l'ouest (avec deux projets dont la phase de réalisation devrait être bientôt engagée : la LGV Sud Europe Atlantique de Tours à Bordeaux et la LGV Bretagne pays de la Loire du Mans à Rennes).
Ce sont donc des raisons d'équité territoriale, ou d'aménagement du territoire, au niveau national qui ont mis entre parenthèses le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan qui redémarre aujourd'hui. |
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Question n°179 de : MARCHAND David- 34450 VIAS - le 10/03/2009 La création d'une nouvelle gare à Béziers Est ? |
Réponse le 18/03/2009
L’un des objectifs du débat public est de discuter de l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une sur l'aire de vie de Béziers.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle sur le territoire de Béziers est confirmée, outre le secteur à l'est de Béziers sur lequel vous demandez plus d'information, deux autres sites sont proposés au débat. Les trois secteurs étudiés sont donc:
- le secteur à l’ est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
- Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir « collines du Biterrois ». Il permettrait la desserte et l'accés au haut pays via le mode routier.
- le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce site a été étudié dans le cadre des études de 1995.
Réaliser une gare nouvelle, doit s'intégrer dans un projet plus global, un projet d'urbanisme dans une optique d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
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Question n°180 de : MARCHAND David- 34450 VIAS - le 10/03/2009 La date prévue de mise en circulation pour TGV entre Béziers et Barcelone ? |
Réponse le 23/03/2009
D’après les récentes déclarations faites dans la presse par les autorités espagnoles, la ligne entre Figueras et Barcelone devrait ouvrir vers 2012. A cette date, il sera possible de circuler en TGV entre Béziers et Barcelone sans changer de train, car nous disposerons alors d’une ligne à l’écartement standard européen de bout en bout.
La circulation à grand vitesse interviendra avec la mise en service de la Ligne Nouvelle Montpellier Perpignan, à l’horizon 2020. |
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Question n°181 de : Lacoste Régine- 34400 Saturargues - le 10/03/2009 Je trouve tout à fait anormal que l'on débatte du problème de la gare de Nîmes, lors du débat public du tronçon Montpellier Perpignan, alors que pour le contournement Nîmes Montpellier, nous n'avons pas eu droit à un Débat Public !!
D'autre part, pourquoi vouloir créer autant de gares nouvelles (hors centre ville)
alors qu'il faudra forcément perdre entre 1/4 d'heure et 1/2 heure pour rejoindre le centre de chaque agglomération : temps gagné d'un coté et perdu de l'autre !! Où est la logique? |
Réponse le 18/03/2009
La Commission nationale du débat public (CNDP) a décidé, le 4 juin 2003, de ne pas organiser de débat public sur le projet de contournement ferroviaire de Nîmes, mais de recommander une concertation dont elle a approuvé les résultats.
Vous pouvez consulter le site internet de la CNDP, www.debatpublic.org, qui détaille les motivations de cette décision.
Cependant, la Commission particulière du débat public (CPDP) a estimé utile d'évoquer l'éventualité d'une gare nouvelle à Nîmes, puisque le débat sur le projet LNMP interesse Nîmes et le Gard.
Sur le fond, la commission note votre argument.
Le maître d'ouvrage rappelle que, si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes etait confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessare.
Quant à L'opportunité d’une gare nouvelle, par exemple à Nîmes, elle doit nécessairement prendre en considération deux critères :
- les services attendus pour cette gare : meilleure accessibilité, intermodalité, stationnement, performance de l'offre TGV® offerte…
- sa place et son rôle dans l'agglomération : la gare nouvelle doit s'accompagner d'un projet de développement urbain et être reliée aux réseaux de transports urbains et périurbains.
Une gare située à la périphérie d'une grande agglomération, près d'un bassin de population important et dont l'installation s'accompagne d'un projet urbain peut en effet améliorer le service ferroviaire en donnant un accès direct à la grande vitesse et à une offre de TGV® plus importante à condition d'être bien desservie par le système routier (c’est le cas notamment d’Aix TGV® et d’Avignon TGV®) et les transports en communs, tel le TER (c’est le cas de Valence TGV®).
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°182 de : mosse pierre-yves- 30320 St Gervasy - le 10/03/2009 Pourquoi pas une seule gare entre Nîmes et Montpellier ? ce qui serait moins coûteux et source de desserte plus fréquente pour les nîmois. Sinon où serait située une gare "nîmoise" ? |
Réponse le 26/03/2009
Au vu de l'étendue des bassins de vie de Nîmes et de Montpellier et de leurs poids démographiques, la solution que vous proposez de gare nouvelle entre Nîmes et Montpellier n'a pas été étudiée, les partenaires s'étant prononcés pour deux dessertes distinctes.
Le débat public permettra de confirmer ou non l'opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie nîmois.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV entre Lunel et Tarascon.
• Dans le secteur de Campagne, à proximité et de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
• Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV entre Alès et Le Grau du Roi.
En outre, réaliser une gare nouvelle, c'est avant tout un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultatnt l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Nîmes",sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org )
- rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Nîmes. |
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Question n°183 de : BARTHELEMY NICOLAS- 11200 PARAZA - le 11/03/2009 Comment se fait-il que l'échéance de réalisation soit à l'horizon 2020, alors que le Grand Sud de la France accuse déjà un retard au niveau de ses infrastructures de transport et que la construction d'un Arc méditerranéen est une piste de développement et d'aménagement du territoire national et supra national? |
Réponse le 26/03/2009
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF) maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020 compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°184 de : ROUPPERT Bruno- 11000 CARCASSONNE - le 11/03/2009 La question du ferroutage est à prendre en compte, la liaison Marseille-Bordeaux aussi, le fret ferroviaire a son importance.
Comment, dès l'ébauche, prendre en compte ces attentes ? |
Réponse le 18/03/2009
Dès les études préalables au débat public, le transport ferroviaire de marchandises a été pris en compte.
Les prévisions de trafics fret ont été réalisées par Réseau Ferré de France à partir d’une analyse des dernières projections de trafics émanant des Ministères des Transports français et espagnol et des résultats de l’ "enquête transit 2004". Ces prévisions de trafic fret prennent en considération l'ensemble des flux déjà existants ainsi que l'ensemble des procédés permettant de réaliser du transport ferroviaire de marchandises, que ce soit le ferroutage, le transport combiné, le lotissement (train constitué à partir de wagons provenant de diverses entreprises) ou le train entier (train constitué à partir de wagons provenant d'une seule entreprise, ayant des volumes massifs de marchandises à transporter).
Les prévisions de trafic fret prennent en considération également les nouvelles conditions d’acheminement du fret ferroviaire en Espagne permises par la mise à écartement européen du réseau ferré espagnol d’ici à 2020. |
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Question n°185 de : PASSELAIGUE Michel- 11000 CARCASSONNE - le 11/03/2009 Pourquoi tant de retard avec l'Espagne ?
Sommes-nous plus bêtes ou moins capables ? |
Réponse le 27/03/2009
Le réseau à grande vitesse français est le plus important d'Europe, avec celui de l'Espagne qui été étendu de manière importante au cours de la dernière décennie. Il n'y a donc pas de retard par rapport à l'Espagne. Par ailleurs, le réseau classique espagnol est beaucoup plus limité au regard du réseau hexagonal, ce qui représente une charge d'entretien beaucoup plus importante pour le gestionnaire français. L'Espagne peut en effet plus aisément se concentrer alors sur son programme de lignes nouvelles. |
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Question n°186 de : MOURIER Samuel- 11100 NARBONNE - le 11/03/2009 Est-ce qu'une gare à l'Ouest de Narbonne n'est pas la certitude d'un raccordement facile (et d'une meilleure logique voyageurs) à une future voie grande vitesse vers Toulouse et Bordeaux ? |
Réponse le 20/03/2009
L’un des objectifs du débat public est de statuer sur l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Narbonne.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, Réseau Ferré de France (RFF) a étudié un secteur potentiel d'implantation à l'Ouest de Narbonne. Ce secteur offre l'opportunité d'une interconnexion entre la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan et la ligne existante reliant Narbonne à Toulouse. Cette interconnexion permettrait des correspondances TER/TGV avec une desserte TER dans l'ensemble des gares existantes entre Narbonne et Castelnaudary.
Par contre, à ce stade des études il n'a pas été étudié de gare nouvelle à l'interconnexion entre la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan et une possible ligne nouvelle Toulouse-Narbonne. Pour cette dernière ligne, il convient d'engager le même processus d'étude que celui réalisé pour le projet Ligne Nouvelle Montpellier-Perpignan (LNMP). Il est nécessaire d'attendre les résultats de ces études pour se prononcer sur une localisation de la gare à l'interconnexion des deux lignes. Il convient donc à ce stade de décider s'il faut ou non une gare nouvelle puis s'il faut la réaliser à l'interconnexion avec le projet LNMP et la ligne actuelle Toulouse-Narbonne (TN) ou bien attendre les résultats des études sur le projet de ligne nouvelle TN. A titre d'information, vous trouverez ci-dessous une vue aérienne de l'interconnexion entre la ligne LGV Lyon-Marseille et la branche qui part vers Nîmes, cas similaire à Narbonne. Notez qu'à 320 km/h, le carrefour ferroviaire fait un triangle d'environ 5 km de côté. La gare d'Avignon est située sur la seule branche vers Marseille.
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Question n°187 de : ABED-GHERS - 11100 NARBONNE - le 11/03/2009 Le réseau actuel ne suffit-il pas ?
Pourquoi encore dépenser des sommes faramineuses ? Qui va payer ?
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Réponse le 18/03/2009
1- Intérêt d'une ligne nouvelle
Il est proposé au débat public quatre scénario bien différenciés.
Pour répondre aux attentes du territoire régional à l'horizon à l'horizon 2020, c'est-à-dire de permettre le développement de l'offre de service TER et fret estimé en 2020, il est nécessaire de réaliser des aménagements sur la ligne existante.
C'est ce que propose le scénario de « doublement partiel de la ligne existante ». Il s'agit en effet de réaliser des améliorations des voies supplémentaires de part et d'autre de la ligne actuelle entre Montpellier et Narbonne pour ainsi créer des sections à trois ou quatre voies.
Mais ce scénario n'offre aucun gain de temps, donc très peu de report modal de la route et de l’avion vers le fer et n'autorise pas de circulations supplémentaires de TER et de fret après 2020.
Or, pour répondre aux besoins postérieurs à 2020, il est nécessaire de construire une ligne nouvelle, en plus de la ligne existante, qui permettrait de:
- Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen,
- Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante,
- Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains,
- Inciter à prendre le train plutôt que la voiture,
- Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route,
- Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon,
- Accompagner le dynamisme de l’économie régionale.
C’est pour ces raisons que trois autres scénarios de création de ligne nouvelle sont présentés au débat :
- Le scénario LGV voyageurs à 320 km/h
- Le scénario Ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h
- Le scénario LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h
2- Financement
Les grands projets ferroviaires nécessitent un montant élevé d’investissement. L’équilibre financier de tels projets ne peut être obtenu que sur une très longue période, qui peut être supérieure à 50 ans, et en mobilisant des apports publics significatifs. Le financement du projet de Ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan s’inscrit dans un schéma de ce type, sachant que deux stratégies de financement peuvent être recherchées : le financement classique et les financements en partenariat public / privé.
Les cas de financement classique les plus récemment mis en œuvre, sont ceux de la première phase de la ligne à grande vitesse (LGV) Est Européenne et de la branche est de la LGV Rhin-Rhône. Dans ces projets, le financement repose exclusivement sur des fonds publics associant l’Etat, les collectivités territoriales, les pays voisins intéressés, l’Union Européenne, RFF et la SNCF.
D’autres modalités de financement peuvent être recherchées dans le cadre des partenariats publics /privés, qu’il s’agisse de la concession ou du contrat de partenariat.
Concession : le concessionnaire s’engage à financer, concevoir, construire, exploiter et entretenir l’ouvrage concédé, à ses frais et à ses risques. Le concessionnaire, qui a un droit exclusif d’exploitation, se rémunère directement par les péages d’utilisation de l’infrastructure. Dans le domaine ferroviaire, la ligne nouvelle Perpignan-Figueras, inaugurée en février 2009, a fait l’objet d’une concession au groupement TP Ferro qui en a assuré la conception, la construction, et assurera l’exploitation et la maintenance, pendant 50 ans. La LGV Sud Europe Atlantique fera aussi l’objet d’une concession, dont la durée est encore à déterminer.
Contrat de partenariat : le partenaire privé peut concevoir, financer, réaliser et entretenir l’infrastructure pour le compte de RFF, mais il ne l’exploite pas. Les péages et les risques d’exploitation sont conservés par RFF. Celui-ci rémunère le partenaire privé par le versement d’un "loyer". Dans le domaine ferroviaire, 3 projets vont être réalisés sous ce domaine juridique: le contournement Nîmes-Montpellier (CNM), la LGV Rhin-Rhône et le déploiement du système GSM-R pour la radio sol-train.
A ce stade d’avancement du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, il n’est pas possible de définir quel sera le montage financier du projet, qu’il soit de type « classique » (outre RFF, participation de l’Etat et des collectivités territoriales et de l’union Européenne) ou « innovant (avec le concours d’acteurs privés). Le plan de financement ne pourra être précisé qu’après la déclaration d’utilité publique du projet, en concertation avec les partenaires du projet. |
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Question n°188 de : ABED-GHERS - 11100 NARBONNE - le 11/03/2009
Cela va-t-il engendrer les résultats escomptés (financier, affluence...) ? |
Réponse le 11/06/2009
Si l'on reformule la question de la manière suivante : la mise en service du projet va-t-elle engendrer les résultats escomptés tant au niveau financier qu'en fréquentation ? La réponse est la suivante :
Les études du projet ont été menées à un stade très amont, donc sur la base d'hypothèses présentant un certain degré d'incertitude qui se réduira au fil des études ultérieures et de la définition plus précise des fonctionnalités et des constituants du projet. De plus, les études de potentiels (voyageurs et fret) tiennent compte d'hypothèses de croissance globale de la demande de transport au niveau national partiellement indépendantes du projet. Les résultats de fréquentation voyageurs et Fret estimés ne valent donc qu'en regard des hypothèses et des fonctionnalités du projet telles que définies aujourd'hui. On constate tout de même qu'avec la réalisation du proejt, le nombre de trains TER, TGV et fret devrait doubler par rapport à aujourd'hui.
Afin de qualifier la robustesse de l'efficience du projet, des tests de sensibilité ont été effectués sur les principales variables d'entrées des modèles. Ces tests ont permis de constater que dans les 3 scénarios de ligne nouvelle, le projet demeure globalement rentable socio-économiquement pour la collectivité dans la plupart des cas envisagés.
L'aspect rentabilité financière stricto sensus ne peut quant à lui être abordé à ce stade d'études. |
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Question n°189 de : ALMERAS Michelle- 30500 SAINT VICTOR DE MALCAP - le 11/03/2009
A quand la déviation de Saint Ambroix ? |
Réponse le 17/03/2009
La ville de St Ambroix est située sur l'itinéraire routier principal de liaison entre l'ouest du département du Gard (piémont cévenol) et le département de l'Ardèche ; il s'agit de la route départementale 904. La zone concernée est cependant éloignée du tracé de la ligne nouvelle LNMP.
Cet itinéraire, entre Alès et Aubenas, a fait l'objet depuis plusieurs années de travaux de modernisation visant à améliorer à la fois la sécurité et le confort des usagers. La RD 904 traverse la ville de St Ambroix de part en part et en constitue la rue principale le long de laquelle se développe tout le commerce local très dynamique sur cette commune. Cette situation génère une traversée de ville parfois difficile avec des nuisances et des conditions de circulation peu satisfaisantes notamment en raison du trafic des poids lourds.
Le département du Gard avait conduit des études de déviation afin de détourner le trafic de transit et de redonner à la traversée de la ville un caractère urbain de rue principale. Plusieurs variantes ont été étudiées qui n'ont malheureusement pas fait l'objet d'un consensus local.
Aujourd'hui, les efforts du Département et de la commune se concentrent, à court terme, sur l'étude et la réalisation d'un projet de requalification de la traversée d'agglomération visant à améliorer les conditions de sécurité. Une réflexion à plus long terme, sur les déplacements et projets d'infrastructures, sera poursuivie dans l'avenir.
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Question n°190 de : ALMERAS Guy- 30500 SAINT VICTOR DE MALCAP - le 11/03/2009 Ne pourrait-on pas garder la ligne SNCF Alès-Besseges et la rénover avec train porteur acheminant matériaux pour industrie ? (afin que les industries d'installent) |
Réponse le 18/03/2009
La ligne Alès-Bessèges est une ligne ouverte à la circulation, y compris pour les trains fret. L'usine Rhodia de Salindres est ainsi périodiquement desservie pour des wagons de produit chimique.
Par ailleurs, RFF accompagne les industriels souhaitant utiliser le mode ferroviaire en proposant une assistance technique et en réalisant des Installations Terminales Embranchées (installations permettant à des entreprises de charger ou décharger des wagons à l'interieur de leurs installations industrielles). A ce jour, RFF n'a pas reçu de demande particulière pour la ligne Alès-Bessèges mais nous sommes tout à fait disposés à étudier d'éventuels projets. |
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Question n°191 de : SANGAYRAC Monique- 11100 NARBONNE - le 11/03/2009 Quel est le devenir des gares actuelles sur la région de Montpellier ? |
Réponse le 18/03/2009
Quelque soit le scénario retenu et les modalités de desserte TGV, gare actuelle uniquement ou gare nouvelle en complément de la gare Saint Roch, les gares actuelles de la région de Montpellier garderont une place centrale pour la desserte locale. Les projets de ligne nouvelle vont permettre une nette augmentation de la desserte TGV et le développement des circulations TER.
Par exemple en gare Saint Roch, l'ambition régionale est d'avoir un TER toutes les 10 minutes aux heures de pointe. |
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Question n°192 de : HARDUIN Pierre-Alain- 11000 CARCASSONNE - le 11/03/2009 Quelle sera la fréquence de desserte de Pézénas ? |
Réponse le 18/03/2009
Dans le cadre des scénarios de ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, un secteur de gare nouvelle entre Pézenas et Béziers a été étudié dans le couloir Nord. La desserte envisagée dans cette gare nouvelle serait d'environ 58 TGV par jour.
A noter qu'il n'est pas envisagé de gare voyageur en centre ville de Pézenas. Même si la ville de Pézenas est située sur la ligne ferroviaire de Vias à Lézignan la Cèbe, cette ligne est actuellement exploitée pour du trafic fret exclusivement. |
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Question n°193 de : GOTHIE Etienne- 34200 SETE - le 11/03/2009 En cas de montée du niveau de la mer et/ou de tempêtes plus fréquentes et plus violentes, que deviendrait la ligne actuelle dans les zones exposées (Séte-Agde) et les zones exposées entre Narbonne et Perpignan ? |
Réponse le 23/03/2009
Dans le cadre des pré études fonctionnelles, RFF a fait réaliser une étude prospective à l’horizon 2100 pour pouvoir apprécier les incidences d’une possible élévation du niveau des eaux sur l’infrastructure ferroviaire existante entre Montpellier et Perpignan, dont une partie est située en bordure de la Méditerranée à très faible altitude (zones littorales et lagunaires).
A partir d’un scénario tendanciel (pas de baisse des émissions des gaz à effet de serre lors de ce siècle) du groupe international d’experts sur le climat et des travaux effectués au niveau national, notre prestataire, Michel MOUSEL (ancien Président de la Mission Internationale pour l’Effet de Serre et ancien Président de l’ADEME) a estimé que le niveau moyen général de la mer Méditerranée pourrait s’élever de 1 mètre, avec un effet de « surcote » temporaire variant de 1,50 mètre à 2 mètres (niveau de la mer lors des tempêtes de forte intensité). |
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Question n°194 de : BERTRAND Dominique- 34200 SETE - le 11/03/2009 De Sète :
Comment prendrai-je le TGV pour Paris ?
Comment aller à Montpellier tous les jours ? |
Réponse le 18/03/2009
La gare centre de Sète continuera d’être desservie par les TGV, quel que soit le scénario de ligne nouvelle. En 2020 des TGV continueront de relier Sète à Paris.
Les scénarios de LGV offriront une desserte TGV de 2 trains par heure de pointe soit 16 trains par jour. Le scénario LN mixte à 220 km/h offrira une desserte TGV de 2 trains par heure de pointe également et 14 TGV par jour.
L'ambition régionale est également le doublement du nombre de circulations TER avec les scénarios de ligne nouvelle. Cette nouvelle offre TER facilitera et améliorera les liaisons quotidiennes avec Montpellier. |
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Question n°195 de : BERTRAND Dominique- 34200 SETE - le 11/03/2009 Où sera la nouvelle gare TGV de Montpellier ? |
Réponse le 18/03/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Montpellier.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie montpelliérain est confirmée, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- A la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s’inscrit dans le plan d’urbanisation de l’agglomération de Montpellier, dans la continuité d’Odysseum avec la création d’un lycée, d’un quartier d’affaires et le prolongement de la ligne de tramway.
- A Saint Jean de Védas, à l'intersection entre le contournement Nîmes-Montpellier et la ligne existante vers Sète, ce qui permettrait des correspondances TGV/TER.
En outre, réaliser une gare nouvelle, c'est avant tout un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Montpellier en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org )
- rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier. |
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Question n°196 de : CAPS Jean-Claude- 34540 BALARUC LES BAINS - le 11/03/2009 Sur la ville de Sète, y aura-t-il une nouvelle gare TGV ou seule la gare de Sète Ville sera concernée ?
Dans le cas d'une nouvelle gare TGV à Sète, quels seront les moyens de jonction entre Sète Ville et Sète TGV ? |
Réponse le 18/03/2009
Il n'est pas prévu de gare nouvelle pour l'agglomération de Sète car les couloirs de passage de la ligne nouvelle sont localisés au Nord du massif de la Gardiole et de l'étang de Thau.
En l'absence de gare nouvelle, la gare centre de Sète continuera à être desservies par les TGV, quel que soit le scénario de ligne nouvelle.
Les scénarios de Ligne Grande Vitesse (LGV) devraient offrir, selon la SNCF, une desserte TGV dans les gares centre de Agde et Sète de 2 trains par heure de pointe soit 16 trains par jour. Le scénario Ligne Nouvelle mixte à 220 km/h offrirait une desserte TGV de 2 trains par heure de pointe et 14 trains par jour. |
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Question n°197 de : SANGUINETTI Pascal- 30800 SAINT GILLES - le 11/03/2009 Quand se décidera-t-on au transport des camions par voie ferrée ? Moins de pollution, circulation améliorée, moins d'accident...
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Réponse le 18/03/2009
Eléments de réponse apportés par RFF
L'un des objectifs du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est de favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route. Ainsi l'objectif du projet est d'offrir aux entreprises de transport ferroviaire de marchandises des circulations de qualité afin d'inciter les transporteurs routiers à utiliser le mode ferroviaire (créneaux horaires fiables, réguliers, sans arrêt et à toute heure de la journée).
Néanmoins, la politique des transports est décidée par l'Etat (le Ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire), notamment pour ce qui relève des aspects législatifs et réglementaires pour inciter au report modal de la route vers le rail.
Eléments de réponse apportés par la DRE (Direction Régionale de l'Equipement)
L'Etat soutient la construction et la modernisation des chantiers de transbordement.
Dans le cadre du Grenelle de l'environnement, il a été décidé une taxation des poids lourds qui devrait favoriser le transfert modal du fret de la route vers le rail.
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Question n°198 de : CAPARROZ Claude- 64140 BILLERE - le 11/03/2009 Nîmes-TGV-Campagnolle aura-t-elle un jour plus d'atouts que Nîmes-TGV-Manduel ? |
Réponse le 18/03/2009
1- Intérêt d'une gare nouvelle dans l'agglomération de Nîmes
De manière générale, pour que la desserte TGV® soit un succès de fréquentation, il faut que l’offre «rencontre» son public, soit au centre de la ville – comme pour les gares existantes - soit en périphérie d’agglomération – comme pour les gares nouvelles.
L'opportunité d’une gare nouvelle, par exemple à Nîmes, doit nécessairement prendre en considération deux critères :
- les services attendus pour cette gare : meilleure accessibilité, intermodalité, stationnement, performance de l'offre TGV® offerte…
- sa place et son rôle dans l'agglomération : la gare nouvelle doit s'accompagner d'un projet de développement urbain et être reliée aux réseaux de transports urbains et périurbains.
Une gare située à la périphérie d'une grande agglomération, près d'un bassin de population important et dont l'installation s'accompagne d'un projet urbain peut en effet améliorer le service ferroviaire en donnant un accès direct à la grande vitesse et à une offre de TGV® plus importante à condition d'être bien desservie par le système routier (c’est le cas notamment d’Aix TGV® et d’Avignon TGV®) et les transports en communs, tel le TER (c’est le cas de Valence TGV®).
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
2- Localisation de la gare nouvelle potentielle de l’agglomération de Nîmes
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie nîmois.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org)
- rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes. |
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Question n°199 de : CAPARROZ Claude- 64140 BILLERE - le 11/03/2009 Le scénario 220K-120K ne devrait-il pas prévoir une évolution vers un scénario 300Kh-120Kh (mixté) en vue de la LGV-PACA ? |
Réponse le 18/03/2009
Le scénario de ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h a été étudié dans le but de présenter des scénarios contrastés et facilement identifiables au débat public. De ce fait, dans la configuration proposée au débat public ce scénario n'est pas évolutif en terme de vitesse pour les TGV.
A noter que le projet de la Ligne à Grande Vitesse (LGV) PACA est un projet dédié au seul trafic de voyageurs, les volumes de marchandises n'étant pas aussi importants qu'en Languedoc Roussillon.
Pour pouvoir être évolutif en terme de vitesse, la ligne doit dès sa conception avoir un tracé compatible avec la grande vitesse. De même, pour pouvoir accepter des trains de fret, la ligne doit dès sa conception prendre en compte des pentes faibles, compatibles avec les trains lourds. |
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Question n°200 de : CAUBET Anne- 66350 TOULOUGES - le 11/03/2009 Comment expliquez-vous le retard pris pour relier Perpignan aux lignes à grande vitesse existantes autrement que par un tortillard ?
Faut-il y voir une raison politique ? |
Réponse le 27/03/2009
La ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est l'un des multiples projets de ligne nouvelle en France prévu par le grenelle de l'environnement. Sa réalisation ne peut être cependant déconnectée de l'avancement des autres projets ferroviaires.
En particulier, cette ligne a été inscrite au schéma directeur national des lignes à grande vitesse de 1992; ce projet de "TGV Languedoc-Roussillon" s'inscrivait dans le prolongement d'une ligne à grande vitesse qui était alors également en projet et qui est devenu le "TGV Méditerranée" de Valence à Marseille et Redessan-Manduel (Gard), mis en service en 2001. Mais pour des raisons d'aménagement du territoire, après la construction du TGV Méditerranée, d'autres régions avaient également le souhait d'être connectées au réseau ferroviaire à grande vitesse, en particulier dans l'est de la France (ce qui a donné lieu à la construction de la LGV Est Européenne, mise en service en 2007, et à la réalisation actuellement de la branche est de la LGV Rhin-Rhône entre Dijon et Mulhouse) et à l'ouest (avec deux projets dont la phase de réalisation devrait être bientôt engagée : la LGV Sud Europe Atlantique de Tours à Bordeaux et la LGV Bretagne pays de la Loire du Mans à Rennes). Néanmoins, une partie de la nouvelle liaison ferroviaire entre Nîmes et l'Espagne a avancé de manière concrète à travers le projet de contournement de Nîmes et Montpellier, déclaré d'utilité publique en 2005.
Ce sont donc des raisons d'équité territoriale au niveau national qui ont conduit à privilégier la réalisation du TGV Méditerranée au cours des années 1990, qui a permis d'apporter la grande vitesse aux portes du Languedoc-Roussillon, mais également les mêmes raisons qui ont mis entre parenthèses le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan afin d'apporter également la grande vitesse à l'ouest et à l'est de la France, le coût important de construction d'une ligne nouvelle et la rarété des fonds publics rendant difficile la construction de plus d'une à deux LGV simultanément. |
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Question n°201 de : DOMENGE Gérard- 66100 PERPIGNAN - le 11/03/2009 Personnellement favorable au scénario "LGV voyageurs à 320km/h".
Quand fera-t-on émerger cette ligne si attendue Perpignan-Montpellier annoncée depuis des décennies toujours en attente alors que le tronçon avec Barcelone se profile ? |
Réponse le 18/03/2009
A l'issue du débat public, Réseau Ferré de France décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la date de mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet:
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Question n°202 de : ESQUIVA Aquiline- 34140 MEZE - le 11/03/2009 Quelles sont les numéros de parcelles traversées à Mèze au niveau de l'aire de repos du Mèze autoroute ?
J'ai un fils qui habite de ce côté et la ligne de gaz longe l'autoroute à cet endroit. |
Réponse le 18/03/2009
A ce stade du projet il est impossible de vous communiquer les numéros de parcelle impactées par le projet définitif. En effet, le débat public doit faire émerger le choix d'un couloir de passage, large de 5 kilomètres, alors qu'au final le tracé ne devrait pas dépasser une centaine de mètres en moyenne.
Le numéro des parcelles impactées pourra être défini au moment la déclaration d'utilité publique, à l'horizon 2015, si le débat public confirme l'intérêt du projet.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet:
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Question n°203 de : MALOT Claudine- 30000 NIMES - le 11/03/2009 La gare de Nîmes a été refaite, de plus elle est bien placée alors pourquoi en refaire une autre à environ 10 kms ?
De ce fait, Nîmes-Paris ne sera plus à 3h mais à plus !
Le contribuable va voir ses impôts augmenter n'est-ce pas ? |
Réponse le 18/03/2009
1- Intérêt d'une gare nouvelle dans l'agglomération de Nîmes
De manière générale, pour que la desserte TGV® soit un succès de fréquentation, il faut que l’offre «rencontre» son public, soit au centre de la ville – comme pour les gares existantes - soit en périphérie d’agglomération – comme pour les gares nouvelles.
L'opportunité d’une gare nouvelle, par exemple à Nîmes, doit nécessairement prendre en considération deux critères :
- les services attendus pour cette gare : meilleure accessibilité, intermodalité, stationnement, performance de l'offre TGV® offerte…
- sa place et son rôle dans l'agglomération : la gare nouvelle doit s'accompagner d'un projet de développement urbain et être reliée aux réseaux de transports urbains et périurbains.
Une gare située à la périphérie d'une grande agglomération, près d'un bassin de population important et dont l'installation s'accompagne d'un projet urbain peut en effet améliorer le service ferroviaire en donnant un accès direct à la grande vitesse et à une offre de TGV® plus importante à condition d'être bien desservie par le système routier (c’est le cas notamment d’Aix TGV® et d’Avignon TGV®) et les transports en communs, tel le TER (c’est le cas de Valence TGV®).
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Concernant le financement les lignes à grandes vitesse, les collectivités publiques (Europe, Etat, région et Collectivités régionales) apportent des subventions d'investissement en raison des enjeux du projet (réduction de la saturation routière, de la pollution, développement économique …) selon les règles et les contraintes budgétaires propres à chacune.
L'impact sur la fiscalité des ces concours dépend des nombreux facteurs :
- Le niveau de leur contribution et l'incidence sur leur endettement,
- Le niveau d'endettement des collectivités qui conditionne leur recours à l'emprunt et le taux d'intérêt,
- Le montant des recettes fiscales générées par le projet pendant la période de construction et d'exploitation du projet. |
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Question n°204 de : MAZIER Pierre- 34070 MONTPELLIER - le 11/03/2009 Quelle sera l'importance chiffrée ? |
Réponse le 18/03/2009
L’estimation du coût du projet, aux conditions économiques d'octobre 2008, est différente selon les caractéristiques du scénario, ainsi :
- 4,2 milliards d'euros pour le scénario LGV voyageurs à 320km/h
- 4,4 milliards d'euros pour le scénario Ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120km/h
- 5,9 milliards d'euros pour le scénario LGV voyageurs à 300km/h et fret à 120km/h
- 2,4 milliards d'euros pour le scénario de doublement partiel de la ligne existante.
Les coûts indiqués dans le document de synthèse diffusé à un million d'exemplaires dans les foyers du Languedoc-Roussillon étaient mentionnés aux conditions économiques de mai 2006.
Réseau ferré de France, maître d'ouvrage du projet, a souhaité être au plus proche de la réalité et vous présente aujourd'hui des coûts actualisés aux conditions économiques d'octobre 2008. |
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Question n°205 de : MAZIER Pierre- 34070 MONTPELLIER - le 11/03/2009 Quelle est le devenir prévisible du FRET ? |
Réponse le 18/03/2009
Dans le cadre des études préalables au débat public, il fut mené une étude portant sur les prévisions de trafics fret à l'horizon 2020. Cette étude est accessible sur le site internet de la Commission Particulière du Débat public.
Elle met en évidence la croissance du fret ferroviaire d'ici à 2020, passant d'environ 10 Mt par fer aujourd'hui à près de 19 Mt en 2020.
La création d’une ligne nouvelle a pour effet de libérer de la capacité sur la ligne existante. Ces capacités peuvent profiter au développement de l’offre TER mais également à l’amélioration de la qualité de service (fiabilité des temps de parcours) pour le fret ferroviaire. Les scénarios de ligne nouvelle permettent de multiplier le nombre de circulation fret par 2 par rapport à aujourd’hui, répondant ainsi aux besoins des entreprises en 2020. |
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Question n°206 de : COUMEL Jean- 34000 MONTPELLIER - le 11/03/2009
1) En appelant "A" la solution ligne nouvelle voyageurs à 220km/h et fret à 120km/h, sous entraxe de 4m sans doute tout à fait acceptable par l’EPSF, à 3,9 milliards d’euros et en appelant "B" la solution ligne nouvelle à 300km/h et fret à 120km/h, sous entraxe de 4,8m, comportant des tronçons à 3 ou 4 voies, que je suppose acceptable pour l’EPSF, à 5,2 milliards d’euros (mais avec 4 gares nouvelles au lieu d’une…), procurant un gain de 10 minutes par rapport à la précédente pour les trains directs de voyageurs les plus rapides, je me demande s’il n’y aurait pas une solution intermédiaire appelée "C", à seulement deux voies, car offrant une capacité d’exploitation encore suffisante, pour des trains de voyageurs à 260km/h (valeur médiane entre 220 et 300…) et des trains de fret à 120km/h, sous entraxe de 4,4m (valeur médiane entre 4m et 4,8m), solution sans doute acceptable pour l’EPSF; cette ligne permettrait de gagner plus de la moitié des 10 minutes citées entre les temps de parcours des solutions A et B mais elle présenterait un surcoût par rapport à la solution "A" (impact entraxe et rayons majorés)… Question : quel surcoût ? 2) Ne serait-il pas opportun de quantifier les économies qu’apporterait, pour les solutions A, B, C, le passage d’un profil maximal de 12,5 millièmes à une valeur de l’ordre 18-20 millièmes, mais qui nécessiterait alors le recours à des locomotives à 6 essieux (au lieu d’une locomotive à 4 essieux) plus onéreuses (Alstom y travaille, à ma connaissance…) mais capables, compte tenu de leur puissance supérieure, de sillons fret à temps de parcours plus réduit qu’avec une BB … Ce serait peut-être pertinent de Montpellier à Perpignan, mais surtout ceci serait fort intéressant de Montpellier à Barcelone (compte tenu du 18 millièmes entre Perpignan et Barcelone…). |
Réponse le 22/06/2009
La solution C que vous proposez, caractérisée par une mixité fret à V 120 et TGV à V 260 pourrait conduire à une optimisation du projet à condition que le trafic prévu puisse effectivement être contenu sur les 2 voies nouvelles et qu'une capacité résiduelle sur l'ensemble ligne nouvelle/ligne classique soit réelle.
Un tel travail est mené actuellement sur la branche Sud de la LGV Rhin-Rhône, dans le cadre des études post débat public, mais les trafics attendus sont inférieur à LNMP. Nous n’avons pas mené ce travail dans le cadre des pré-études fonctionnelle de LNMP ; aussi ne pouvons nous pas vous apporter de réponse précise à ce stade sur la possibilité de ne pas créer de voies d’évitement à cette vitesse. Afin de vérifier ces conditions, une étude approfondie de capacité devrait être menée au même niveau de détail que les scénarios nommés A et B.
Dans le cadre d'une exploitation en ligne mixte, le phénomène du rattrapage entre trains de vitesses différentes est un élément essentiel à prendre en compte.
Le scénario que vous nommez « A » (V220) comporte un écart de vitesse de 100 km/h entre les sillons lents et les sillons rapides. Cet écart se matérialise par une perte de capacité théorique de la ligne nouvelle par apport à la même ligne exploitée avec seulement des TGV ou seulement des trains de fret, mais reste à un bon niveau puisqu'il est constaté que les 2 voies nouvelles sont suffisantes sans autres aménagements et que le doublet de lignes (classique et nouvelle) permet à la réalisation du projet une capacité résiduelle de 70 à 80 sillons quotidiens pour des trains de fret ou des TER.
Votre scénario « B » (V300) comporte un écart de vitesse de 180 km/h entre les sillons lents et les sillons rapides. L'écart plus important de vitesse provoque une perte importante de capacité qui nécessite en plus de la ligne nouvelle pour écouler le trafic, la réalisation sur la moitié du linéaire de troisième ou de quatrième voie. La capacité résiduelle du doublet de ligne, réduite par rapport au scénario « A », est de l'ordre de 50 sillons quotidiens pour des trains de fret ou des TER.
Dans votre solution « C » (V260), comportant un écart de vitesse de 140km/h, l'hypothèse dans laquelle l'ensemble du trafic peut circuler sur les 2 voies nouvelles (et les 2 voies de la ligne classique) demanderait à être étudié, mais il apparaît, d'ores et déjà, à dire d'expert, que sur l'axe Nîmes Perpignan, la capacité résiduelle serait très limitée, ce qui ne limiterait l’évolutivité des demandes des trafics postérieurement à la mise en service de LNMP.
D'une manière plus générale, même si nous n'avons pu, pour des raisons pratiques, financières et pédagogiques, présenter qu'un nombre limité de scénarii, il existe en fait une continuité de solutions possibles, avec des vitesses voyageurs entre 200 km/h et 320 km/h, des vitesses fret de 100 ou 120 km/h, une capacité résiduelle de 100 à 0 sillons quotidiens, et un linéaire de 3e ou 4e voie d'autant plus important que le différentiel des vitesses fret/voyageurs est élevé.
Concernant l'intérêt de pentes de 18 à 20 pour mille, augmenter la pente induit 2 conséquences:
a) pour des machines à faible nombre d'essieux, dont le couple de démarrage est limité par les risques de patinage, une limite de tonnage de l'ordre de 1000 t
b) pour des trains équipés d'attelages ordinaires, une limitation de tonnage de l'ordre de 1300/1400 t
Le recours a une traction plus puissante est possible techniquement ; reste aux entreprises ferroviaires à le mettre en œuvre. Et dans ce cas, ses investissements doivent prouver leur viabilité financière ; en somme, le parc de nouvelles locomotives est-il rentable sur une section de ligne « aussi » faible. RFF ne dispose pas d’élément chiffré à ce stade mais ne peux que constater que les entreprises ferroviaires n’ont pas à ce jour investies pour la traversée des Pyrénées par la concession (même s’il y a certainement d’autres causes qui s’y ajoute).
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Question n°207 de : JULIEN Danielle- 11100 NARBONNE - le 11/03/2009 Est-il possible de mettre en projet une autre gare nouvelle en dehors de l'agglomération pour éviter trop de bruit ?
A mon avis, il serait possible de l'installer en dehors de Narbonne à Leucate Village vers les ports de Port-La-Nouvelle et La Franqui. |
Réponse le 18/03/2009
L’un des objectifs du débat public est de discuter de l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein de l'aire de vie de Narbonne; les secteurs de gares nouvelles doivent se situer dans les couloirs de passage proposés.
Si cette opportunité est confirmée, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce site a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995.
- Le secteur à l’ ouest de Narbonne offrirait également la possibilité de créer une gare interconnectée avec la ligne existante Toulouse-Narbonne, à proximité de l’autoroute A61.
Aux vues des études, seuls ces deux sites sont retenus et proposés au débat. Le site de Leucate village vers les ports de Port-La-Nouvelle et La Franqui que vous proposez ne sera donc pas proposé au débat. De plus, ce site n'est pas inclus dans le couloir de passage de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan. |
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Question n°209 de : BENAU Julie- 34140 MEZE - le 11/03/2009 Depuis 1989 SNCF LR, RFF, Ministère de l’équipement et des transports, Ministère de l’Agriculture et élus locaux répondent évasivement quant à la date de réalisation ou réalisation même du projet, tout ceci par manque d’informations. Nous laissant dans une situation des plus ambiguës et sans pouvoir se projeter vers l’avenir.
Quelle réponse pouvez-vous nous apporter ce jour sur cette situation subie de 1989 à 2009 soit 20 ans ?
Après 20 ans de désinformation, nous souhaiterions avoir une information sûre et précise à savoir si le tracé passera bien sur notre propriété et à quelle date ?
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Réponse le 31/03/2009
1- Avancement du projet
La ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est l'un des multiples projets de ligne nouvelle en France prévu par le Grenelle de l'environnement. Sa réalisation ne peut être cependant déconnectée de l'avancement des autres projets ferroviaires.
En particulier, cette ligne a été inscrite au schéma directeur national des lignes à grande vitesse de 1992; ce projet de "TGV Languedoc-Roussillon" s'inscrivait dans le prolongement d'une ligne à grande vitesse qui était alors également en projet et qui est devenu le "TGV Méditerranée" de Valence à Marseille et Redessan-Manduel (Gard), mis en service en 2001.
Mais pour des raisons d'aménagement du territoire, après la construction du TGV Méditerranée, d'autres régions avaient également le souhait d'être connectées au réseau ferroviaire à grande vitesse, en particulier dans l'est de la France (ce qui a donné lieu à la construction de la LGV Est Européenne, mise en service en 2007, et à la réalisation actuellement de la branche est de la LGV Rhin-Rhône entre Dijon et Mulhouse) et à l'ouest (avec deux projets dont la phase de réalisation devrait être bientôt engagée : la LGV Sud Europe Atlantique de Tours à Bordeaux et la LGV Bretagne pays de la Loire du Mans à Rennes).
Néanmoins, une partie de la nouvelle liaison ferroviaire entre Nîmes et l'Espagne avançait de manière concrète à travers le projet de contournement de Nîmes et Montpellier, déclaré d'utilité publique en 2005.
Ce sont donc des raisons d'équité territoriale au niveau national qui ont conduit à privilégier la réalisation du TGV Méditerranée au cours des années 1990, qui a permis d'apporter la grande vitesse aux portes du Languedoc-Roussillon, mais également les mêmes raisons qui ont mis entre parenthèses le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan afin d'apporter également la grande vitesse à l'ouest et à l'est de la France, le coût important de construction d'une ligne nouvelle et la rarété des fonds publics rendant difficle la construction de plus d'une à deux LGV simultanément
2- Information sur le tracé
A ce stade du projet il est impossible de vous communiquer les numéros de parcelles impactées par le projet définitif. En effet, le débat public doit faire émerger le choix d'un couloir de passage, large de 5 kilomètres, alors qu'au final le tracé ne devrait pas dépasser une centaine de mètres en moyenne.
Le numéro des parcelles impactées pourra être défini au moment la déclaration d'utilité publique, à l'horizon 2015, si le débat public confirme l'intérêt du projet.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet:
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Question n°210 de : BENAU Julie- 34140 MEZE - le 11/03/2009 1) La future LGV MP nous affecte sur l’intégralité de notre propriété depuis 1989. A Partir de cette date toutes nos activités ont subi une répercussion néfaste, gelant notre développement en culture et en vignoble, gênant nos projets d’investissements en agro-tourisme mis en place précédemment. Empêchant toute vente du domaine à une période florissante (1995 à 2005) malgré des demandes exprimées.
Quelles réponses et quelles compensations pouvez-vous apporter aux préjudices précités ?
2) A ce jour si la réalisation se fait toutes nos activités développées de 1981 à ce jour, soit 28 ans, ceci malgré les préjudices cités précédemment, vont être réduites à néant, le tracé de la LGV coupe la propriété en deux parties :
- Les cultures ont été aménagées pour une meilleure rentabilité et qualité des sols (drainage et remembrement) d’où déstructuration des parcelles
- Tourisme et loisirs : chasse, agro-tourisme, promenades liées à l’activité des gîtes, de la restauration sont totalement compromis du fait de la disparition d’un environnement naturel appréciable par son originalité et sa proximité de la côte.
- Commercialisation par vente directe de nos produits sur le site compromise par l’absence de l’attrait des secteurs restauration, gîtes très favorables à la vente directe de nos vins et de leur promotion.
Quelles solutions pouvez vous nous apporter face à la quasi-totale disparition de ces activités enlevant toute rentabilité et ne nous permettant plus de vivre par notre travail d’agro-tourisme, d’agriculteur et de vignerons sur le domaine de Creyssels ?
Messieurs, comme vous l’avez bien compris depuis l’acquisition du domaine en 1981, l’annonce du passage de la LGV sur notre propriété en 1989 a freiné notre développement nuisant à nos projets, malgré cela le patrimoine a été remis en valeur par une restructuration. A ce jour l’annonce faite de la réalisation de la LGV réduit à néant tout ce qui a été construit dans la difficulté. Plus regrettable encore c’est que nos enfants reprenant cette exploitation avec ses activités se trouvent à leur tour démunis de tout projet et se voient amputés d’un héritage culturel et d’un patrimoine si durement acquis et conservé par leurs parents.
Assurés que vous nous entendrez grâce aux fonctions qui vous ont été désignées, nous vous prions de croire Messieurs à tous nos espoirs pour prendre en compte notre situation et la faire entendre au près des organismes concernés, recevez nos sincères salutations.
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Réponse le 23/03/2009
Réseau ferré de France a bien compris la situation particulière qui est la votre.
Dans le cas d’une ligne nouvelle, les dédommagements s’analysent après la Déclaration d'Utilité Publique : acquisition de la partie sous emprise sur la base d’une estimation des services fiscaux, l’acquisition d’une partie complémentaire devenue inexploitable ou détachée de la propriété par l’effet de coupure de l’infrastructure. La disparition de la surface sous emprise peut être compensée par les réaménagements fonciers qui seront décidés par les commissions communales ou intercommunales désignées à cet effet. Toutefois, au regard de l’arrêté préfectoral de décembre 2000, renouvelé le 29 décembre 2003 puis le 22 décembre 2006 qualifiant une partie de votre propriété dans le zonage du tracé de 1995 en projet d’intérêt général, si le propriétaire met en demeure Réseau Ferré de France d’acheter, nous avons un an pour négocier cette vente. Passé ce délai le propriétaire pourra saisir le juge de l’expropriation qui procèdera au transfert de propriété et fixera les indemnités à la charge de Réseau ferré de France |
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Question n°211 de : RIVART Jean-Pierre- 66250 SAINT LAURENT DE LA SALANQUE - le 11/03/2009 J'ai regardé les 3 scénarios ligne nouvelle ; la meilleure solution me semble être " LGV voyageurs à 320 km/h" :
A ) Jumeler du fret et des voyageurs sur une liste mixte ne me paraît guère raisonnable ; que de retards devrons nous déplorer en cas d'accident sur l'une des voies.
B ) De plus : bon courage pour les négociations avec les propriétaires de terrains, les écologistes et les mordus du patrimoine :
1) vous devrez traverser plusieurs vignobles ; dont le Minervois , le domaine de Fitou et le Rivesaltes ; bon courage avec les viticulteurs
2 ) vous prévoyez de passer près de l'oppidum d'Ensérude et du massif de Fontfroide ; et là ce n'est pas gagné.
C ) Je pense que c'est préférable que les gares soient situées hors grandes agglomérations.
D ) N'avez vous pas très sous-estimé le coût réel : combien d'ouvrages d'art doit-on prévoir ? Tunnels et Ponts |
Réponse le 23/03/2009
Une ligne mixte (c'est-à-dire acceptant des trains de fret et des trains de voyageurs) a un double intérêt par rapport à une ligne dédiée à la seule grande vitesse.
Le premier a trait à la capacité supplémentaire offerte par la mixité sur le doublet de ligne (ligne classique, ligne nouvelle) : à court terme, une ligne mixte permet la circulation de convois de fret et donc offre une capacité supérieure à la seule Ligne Grande Vitesse (LGV).
A long terme, les scénarios mixtes permettent d’absorber une croissance plus importante des trafics fret à l’horizon 2050.
Le deuxième renvoie à la sécurité et à la fiabilité du réseau : en cas d’incidents ce doublet de ligne accessible aux deux types de trains permet en cas de problème de basculer le trafic d’une ligne à l’autre.
Ainsi la circulation des voyageurs au quotidien et la fiabilité des convois de fret en seraient améliorées. Avec un doublet de ligne, il vaut mieux ne pas spécialiser l’infrastructure à un type de circulation, pour tirer pleinement partie de la souplesse d’exploitation et de la robustesse offerte par les deux lignes, ce qui va dans le sens de votre préoccupation.
Pour répondre à votre question sur les ouvrages d'art, Réseau ferré de France présente des couloirs de passage de 5km de large, adaptés aux problématiques débattues et permettant des optimisations futures du tracé suivant les conclusions du débat. Dans ses conditions, il n’est donc pas possible de définir les ouvrages d’art qui seront nécessaires, ceci devant intervenir lors des phases d’études suivantes. |
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Question n°212 de : Ledrut Jean-Jacques- 30000 Nîmes - le 11/03/2009 Comment seront maîtrisés les effets environnementaux induits des travaux et de l'utilisation des lignes?
Les nuisances sonores d'abord, car il est évident que de telles masses en déplacement génèrent des bruits très importants et diffusés loin par le vent (n'oublions pas que dans notre région le vent est quotidien et plutôt fort).
Que deviendront les terres cultivables stérilisées par les travaux et seront-elles quantifiées ?
Dans une région où certaines configurations géographiques et l'impact des activités humaines entrainent une pression sur le foncier très importante, comment garantir une qualité de vie quotidienne à nos concitoyens quand les projets de voies de communication se multiplient?
Dernière question: quelles seront les compensations carbone mises en place à la suite des travaux ?
Merci pour vos réponses
Jean-Jacques Ledrut
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Réponse le 23/03/2009
Les conséquences de la réalisation d’une ligne nouvelle sur l’environnement sont de deux ordres : incidences temporaires en phase chantier et incidences permanentes en phase exploitation. Réseau Ferré de France veille donc avec attention à la prise en compte de l'environnement dans la conception de ses projets, et met en œuvre, le cas échéant, une série de mesures d’accompagnement.
Concernant la phase travaux, le chantier génèrera en lui-même un certain nombre de nuisances temporaires pour les riverains et l’environnement (bruit, poussières…). Cette caractéristique n’altère cependant en rien l’importance qu’il est nécessaire d’accorder aux risques de perturbation et d’atteinte à l’environnement. Des mesures seront donc prises pour minimiser les nuisances des travaux. Ainsi, RFF mettra en place un système de management environnemental se traduisant par une organisation particulière vis-à-vis de la protection de l’environnement et du cadre de vie des riverains (définition de prescriptions particulières, établissement d’un plan d’assurance environnement par les entreprises…).
Concernant la phase exploitation (après la mise en service) :
Parmi les principaux impacts en phase exploitation de la ligne, on peut citer les nuisances sonores liées à la circulation des trains, les prélèvements de biens fonciers bâtis et non bâtis (habitations, terres agricoles…), les risques pour les eaux et pour les milieux aquatiques (pollution accidentelle, modifications des écoulements, rabattements des nappes dans les secteurs de déblai…), les risques d’impacts sur la faune et la flore (pertes d’habitat, dérangement, mortalité liée à la coupure des axes de déplacement habituels), etc…
Pour limiter ces impacts, RFF :
o réalise très en amont un diagnostic Environnement, qui est actualisé et affiné au fur et à mesure de l’avancement du projet. Concrètement, pour la préparation du débat public de la ligne nouvelle Montpellier Perpignan, RFF a établi un diagnostic des sensibilités environnementales (milieu humain, paysage, ressources en eau, environnement naturel, patrimoine) sur une aire d’étude intégrant 216 communes. Ensuite les données ont été hiérarchisées pour identifier des couloirs de passage préférentiels moins impactant pour l’environnement. A l’issue du débat public, des études d’environnement complémentaires seront réalisées dans un fuseau de 1000 mètres, puis une étude d’impact sur l’environnement dans une bande de 500 mètres lors des études préparatoires à l’enquête publique.
o considère l’environnement comme un critère à part entière dans la définition de son projet (notion d’environnement intégré) ; en phase d’avant projet sommaire (APS), RFF prendra en compte tous les enjeux environnementaux localisés qui participeront à la conception technique du projet : calage fin du tracé en plan (évitement des zones les plus sensibles : nuisances sonores, stations botaniques protégées…), optimisation du profil en long (aspect paysager, bruit), définition de certains ouvrages et équipements (ouvrage hydraulique « sur – élargi » pour la transparence écologique par exemple) etc…
En plus de cette notion d’environnement intégré, des mesures d’accompagnement spécifiques seront également mises en œuvre pour traiter d’éventuels impacts résiduels (mise en place de plans de gestion appropriées pour une espèce protégée par exemple…), et pour respecter la réglementation Environnement (seuils sonores de la loi bruit, transparence hydraulique de la loi sur l’eau…..).
Un grand nombre de mesures existent donc pour limiter les incidences d‘un projet ferroviaire sur les riverains et l’environnement. Celles ci sont détaillées dans le rapport d’étude n°15 intitulé « synthèse des impacts et mesures envisageables dans le cadre de la ligne nouvelle », disponible sur CD rom ou en téléchargement sur le site internet du débat public www.debatpublic-lnmp.org |
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Question n°213 de : reder paul- 34660 montbazin - le 11/03/2009 Quels sont les motivations qui conduisent à proposer une variante nord (proche de Pézenas) en plus de la variante le long de l'A9 issue des projets précédents ? |
Réponse le 23/03/2009
L'objectif du couloir "nord", à proximité de Pézenas, est en autre d’offrir la possibilité d’implantater une gare nouvelle à proximité de l’A75 en construction, pour améliorer l’accès à la grande vitesse aux habitants du haut pays, territoire allant de Béziers jusqu’à Clermont l'Hérault et Lodève.
Lors des études réalisées en partenariat avec les collectivités locales, il fut décidé de soumettre ce couloir au débat public car les deux couloirs sont proches en terme d'itinéraire, de sensibilités environnementales et de coûts.
L’intérêt du couloir nord est d’offrir une possibilité d’implantation d’une gare nouvelle dans le secteur Nord Est de Béziers à proximité de l’A75 en construction, ce qui améliorera l’accès à la grande vitesse pour les habitants des territoires allant de Béziers jusqu’à Clermont l'Hérault et Lodève. |
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Question n°214 de : RENAUD jean- 34230 adissan - le 11/03/2009 Bonjour,
Étant propriétaire sur Nissan lez Enserunes près du hameau de Péries.
En plein milieu de la bande proposée.
Comment puis je avoir plus de renseignements sur le tracé.
Qui dois je voir ?
merci d'avance.
Jean Renaud |
Réponse le 18/03/2009
A ce stade du projet, le tracé exact n'est pas encore défini. En effet, le débat public doit faire émerger le choix d'un couloir de passage, large de 5 kilomètres.
Si le débat public confirme l'intérêt du projet, Réseau ferré de France, maître d'ouvrage du projet étudiera un tracé large de 1000 mètres puis 500 mètres dans le couloir retenu lors des études préalables à l'enquête d'utilité publique. Suite à l'enquête d'utilité publique, vous pourrez obtenir des informations plus précises quant aux parcelles impactées par le projet.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet:
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Question n°215 de : FURGAUT Michel- 66190 COLLIOURE - le 12/03/2009
Pourquoi la ligne Perpignan-Montpellier n'aurait-elle pas les mêmes caractéristiques géométriques que la ligne Barcelone-Perpignan ou les autres lignes de France ? TP FERRO s'est engagé financièrement sur la section Figueres-Perpignan sur une prévision de trafique de 50 TGV/jour de voyageurs et 54 TGV/jour de marchandises. La vitesse de base pour voyageurs étant de 300 km/h et celle des marchandises légèrement inférieure. |
Réponse le 26/03/2009
Il est proposé au débat public quatre scénarios bien différenciés :
- Le scénario LGV voyageurs à 320 km/h, dédié aux seuls TGV
- Le scénario Ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h
- Le scénario LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h, ce scénario reprend certaines caractéristiques du projet Perpignan-Figueras, c'est-à-dire qu'il permet de faire circuler des TGV à une vitesse de 300 km/h et des trains de fret à 120 km/h. Néanmoins les pentes et rampes envisagées dans nos scénarios mixtes sont inférieures à celles retenues dans le projet Perpignan-Figueras, ce qui autorise des trains de fret plus longs et plus lourds sur cette ligne nouvelle Montpellier-Perpignan.
- Le scénario de doublement partiel de la ligne existante.
A l’issue du débat public, après avoir recueilli les avis des habitants du Languedoc-Roussillon, Réseau Ferré de France décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
A noter que la vitesse des trains de fret est de l'ordre de 100 à 120 km/heure en France et pour la concession TP Ferro. |
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Question n°217 de : BONNET Thierry- 34000 Montpellier - le 12/03/2009 Quel est le budget prévisionnel prévu par le maître d'ouvrage (RFF) afin de remédier aux dommages causés par l'ouvrage en vu de l'exécution d'opérations d'aménagement foncier (article 123-24 du Code rural) ? |
Réponse le 20/03/2009
Le projet de ligne nouvelle Montpellier-Perpignan est à un stade de définition très en amont (couloir de passage de 5 km de large) ce qui ne permet pas d'envisager le lancement d'étude d'aménagement foncier à court terme.
Aucune somme ne peut donc être avancée à ce jour. Dans le cadre de tels ouvrages Réseau Ferré de France est amené à financer les études préalables à l’aménagement foncier (état initial, enquête auprès des exploitants …..), les frais de l’aménagement (travail du géomètre) ainsi que l’ensemble des travaux connexes liés à la réparation du préjudice découlant de la réalisation de l’infrastructure . Ces coûts sont fonction des décisions qui sont prises après la Déclaration d'Utilité Publique par les commissions d’aménagement fonciers instituées à cet effet. |
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Question n°218 de : SANGUINETTI Pascal- 30800 SAINT GILLES - le 12/03/2009 Pourquoi ne pas faire passer la 2ème ligne par dessus la 1ère réservée aux trains lourds ? |
Réponse le 28/04/2009
L'idée peut paraître séduisante à première vue, mais elle se heurte à de très nombreux obstacles techniques qui la rendent irréaliste, tant du point de vue économique que du point de vue de l'utilité collective:
1) A l'heure actuelle, quand une voie nouvelle (route ou chemin de fer) doit être construite et croiser une voie ferrée, la phase de construction de la structure s'accompagne systématiquement, pour des raisons évidentes de sécurité, de la suppression des circulations des trains sur la voie existante; pour minimiser au maximum cet arrêt des circulations, on utilise bien entendu les techniques les plus modernes (préfabrication, moyens de levage lourds, lançage, etc…) mais le temps d'interruption est toujours de plusieurs dizaines d'heures voire de jours, et ce, pour construire un ouvrage ponctuel, qui n'intercepte la voie existante que sur une longueur de 20 à 30 mètres.
Construire la totalité de la voie nouvelle au dessus de l'ancienne reviendrait à interdire l'usage de cette dernière pendant plusieurs années.
2) En moyenne, la voie existante croise un obstacle (route, cours d'eau, voie ferrée, passage à faune) tous les kilomètres. A chaque fois, la ligne nouvelle supérieure devra "enjamber" le pont inférieur, avec des appuis à l'extérieur de celui-ci. Essayez d'imaginer à quoi ressemblerait un tel ouvrage lorsqu'il devra passer à 7 ou à 8 mètres au dessus d'un pont-route, lui-même croisant la voie ferrée à 7 ou 8 mètres d'altitude. On aboutirait à une immense structure (techniquement et visuellement), qui se reproduirait une quarantaine de fois sur le trajet Montpellier-Perpignan.
3) La voie nouvelle aura besoin de nombreux raccordement avec le niveau du sol (gares, entrecroisement, voies de sorties, etc…). A chaque fois les rampes admissibles pour les trains (35‰ pour les TGV et 12.5‰ pour les trains de marchandises) conduisent à construire des ouvrages de plusieurs centaines de mètres de long. Par ailleurs des accès réguliers sont à prévoir le long du parcours (engins de maintenance, accès des secours en cas d'incidents ,etc…) venant encore augmenter la complexité de la structure.
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Question n°219 de : FERRER Jean-Pierre- 11700 AZILLE - le 13/03/2009 Si j'arrive avec le TGV en gare nouvelle de Narbonne, comment fait-on pour une correspondance train pour aller à Lézignan Corbières ou Carcassonne puis que cette nouvelle gare ne sera pas commune avec la gare traditionnelle actuelle de Narbonne ? |
Réponse le 23/03/2009
L’un des objectifs du débat public est de statuer sur l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une sur l'aire de vie de Narbonne ou alors une entre Béziers et Narbonne.
Si l'opportunité de créer une gare nouvelle sur le territoire de Narbonne est confirmée, une possibilité d'implantation est proposée au débat:
- le secteur à l’ ouest de Narbonne offrirait la possibilité de créer une gare interconnectée avec la ligne existante Toulouse-Narbonne, à proximité de l’autoroute A61. Le site devrait permettre le raccordement du projet avec cette ligne. Cette implantation favoriserait les correspondances TER/TGV pour le Lézignanais et le Carcassonnais.
Si l'opportunité de créer une gare nouvelle entre Béziers et Narbonne est confirmée, une possibilité d'implantation est proposée au débat:
• Dans le secteur de Nissan, cette implantation permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce site a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995. Ce secteur d’implantation favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers. La desserte du Lézignanais et du Carcassonnais nécessiterait une correspondance supplémentaire en gare actuelle de Narbonne.
En outre, réaliser une gare nouvelle, c'est avant tout un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°220 de : MARTEIN Dominique- 34090 MONTPELLIER - le 13/03/2009 Quel va être la régularité des trains pendant les travaux ? |
Réponse le 31/03/2009
De manière générale, il est toujours plus facile de construire une nouvelle ligne sur des terrains « vierges » plutot que d’adapter la ligne existante qui doit rester en circulation (travaux à coté des trains qui circulent). En cela, les 3 scénarios de lignes nouvelles se différencient du scénario « aménagment partiel de la ligne existante ».
A ce stade du projet, il n’est pas possible de répondre sur la régularité des trains pendant les travaux.
Les travaux devraient commencer à l’horizon 2015 pour une durée d’environ quatre ou cinq ans, si l’opportunité du projet est confirmée, compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°221 de : SAURET Pierre- 34080 MONTPELLIER - le 13/03/2009 Pourquoi deux gares Narbonne et Béziers ?
Cela serait une grave erreur surtout avec le raccordement avec l'Ouest vers Toulouse et Bordeaux. Il faut construire l'arc méditerranéen Madrid-Rome. Je retiens la ligne LGV-320 km/h.
TGV Est, il a été fait une seule gare entre Nancy et Metz. Voir gare TGV Valence une réussite. |
Réponse le 18/03/2009
L’un des objectifs du débat public est de discuter de l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une sur l'aire de vie de Béziers, une sur l'aire de vie de Narbonne ou alors une entre Béziers et Narbonne.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle sur le territoire de Béziers est confirmée, deux possibilités d'implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir Nord «collines du Biterrois ». Cette gare permettrait la desserte du haut pays via le mode routier.
• le secteur à l’ est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir Sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
Si l'opportunité de créer une gare nouvelle sur le territoire de Narbonne est confirmée, une possibilité d'implantation est proposée au débat:
- le secteur à l’ ouest de Narbonne offrirait la possibilité de créer une gare interconnectée avec la ligne existante Toulouse-Narbonne, à proximité de l’autoroute A61. Le site devrait permettre le raccordement du projet avec cette ligne. Cette implantation favoriserait les correspondances TER/TGV pour le Lézignanais et le Carcassonnais.
Si l'opportunité de créer une gare nouvelle entre Béziers et Narbonne est confirmée, une possibilité d'implantation est proposée au débat:
• Dans le secteur de Nissan, cette implantation permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce site a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995. Ce secteur d’implantation favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
En outre, réaliser une gare nouvelle, c'est avant tout un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°222 de : PRIOUX Georges- 34070 MONTPELLIER - le 13/03/2009 Avant de choisir une des 4 solutions envisagées, les acteurs financiers sont-ils d'accord pour participer, chacun à hauteur de leur compétence, au financement global dans les 4 hypothèses proposées ? |
Réponse le 19/03/2009
Réseau ferré de France (RFF), maître d'ouvrage du projet, s'est engagé à réaliser les études préalables au débat public dans une démarche résolument partenariale. Chacun des partenaires a cofinancé les études et le débat public dans les proportions précisées sur le schéma ci-dessous.
Les scénarios qui sont présentés au débat public ont tous été validés par l'Etat et les collectivités partenaires au cours de sept comités de pilotage et onze comités techniques.
A ce stade, il n'est pas possible, ni utile de définir un plan de financement puisque la nature même et les caractéristiques du projet ne sont pas arrêtées. Cette démarche pourra intervenir une fois la déclaration d'utilité publique acquise (cf schéma "les grandes étapes").
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Question n°223 de : BOURBON Michel- 34000 MONTPELLIER - le 13/03/2009 Le projet intermédiaire (220 km/h et 1 gare à Montpellier seulement + 70 trains + moins de CO2 et un des coûts les plus bas) paraît le plus pertinent.
Comment dans ces conditions permet-il le meilleur gain de temps ?
Cela ne fait qu'ajouter à son intérêt !!
Bravo pour la présentation ! |
Réponse le 23/03/2009
Le scénario de ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h permet des gains de temps de l'ordre de 35 minutes entre Montpellier et Perpignan et 25 minutes entre Montpellier et Carcassonne. Ce scénario permettra un temps de parcours inférieur à une heure entre Montpellier et Perpignan (trajets directs).
Les meilleurs gains de temps sont offerts par les scénarios de ligne à grande vitesse (LGV) voyageurs à 320 km/h et LGV mixte, voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h, puisqu'ils permettent des gains de temps de l'ordre de 45 minutes entre Montpellier et Perpignan et de 30 minutes entre Montpellier et Carcassonne (trajets directs). |
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Question n°224 de : GERBAL Renée- 34150 SAINT JEAN DE FOS - le 13/03/2009 La mise en service est prévue en 2020.
Ne pourrait-on pas tout mettre en œuvre, même si c'est difficile, pour avancer cette date ? |
Réponse le 19/03/2009
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d'ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Compte tenu des délais d'études et de procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Pour accélérer la réalisation du projet, plusieurs leviers peuvent être actionnés :
- regrouper les phases d’études préalables à la Déclaration d’Utilité Publique (DUP) pour limiter les interfaces entre les différents partenaires,
- obtenir le décret de DUP au plus tôt après la clôture de l’enquête d’utilité publique
- réunir rapidement un « tour de table » financier avec l’ensemble des partenaires.
Vous trouverez ci-dessous le schéma des grandes étapes du projet.
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Question n°225 de : SOULIE Ludovic- 34530 MONTAGNAC - le 13/03/2009 A quelle date le tracé sera-t-il définitif ? |
Réponse le 19/03/2009
A ce stade du projet, le tracé exact n'est pas encore défini. En effet, le débat public doit faire émerger le choix d'un couloir de passage, large de 5 kilomètres, qui permettra les optimisations futures du projet.
Si le débat public confirme l'intérêt du projet, Réseau ferré de France, maître d'ouvrage du projet étudiera un tracé large de 1000 mètres puis 500 mètres dans le couloir retenu lors des études préalables à l'enquête d'utilité publique.
Ce tracé, large de 500 mètres sera présenté lors de l’enquête d’utilité publique.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet:
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Question n°226 de : LAURENT David- 34200 SETE - le 13/03/2009 Quel sera l'impact de cet équipement sur l'écologie ? contrôler la remise en état après le chantier.
Y aura-t-il des compensations et des actions pour limiter ce kyste environnemental ?
Le chantier et ses dégâts seront-ils remis à neufs ? Vérifier ? |
Réponse le 25/03/2009
La phase chantier d’un grand projet d’infrastructure ferroviaire génère un certain nombre d’impacts sur l’environnement. Ces incidences potentielles revêtent généralement un caractère temporaire lié à la durée du chantier. Cette caractéristique n’altère cependant en rien l’importance qu’il est nécessaire d’accorder aux risques de perturbation et d’atteinte à l’environnement, ce à quoi, Réseau Ferré de France (RFF) attache une grande importance.
Parmi les principaux impacts on peut citer :
q les nuisances sonores liées au bruit des engins de terrassement, des avertisseurs sonores, des explosifs,
q des risques pour les eaux et pour les milieux aquatiques en relation avec la production de matière en suspension, et le risque de pollution accidentelle (approvisionnements en carburant, stockages…),
q des risques pour les cultures avec la production de poussières et l’occupation temporaire des terrains,
q des risques d’impacts sur la faune et la flore (emprises et pertes d’habitat, poussières, dérangement, mortalité liée à la coupure des axes de déplacement habituels)…
Des mesures sont donc prises par le maître d’ouvrage pour minimiser les nuisances des travaux pour les riverains et l’environnement. Lors des travaux, RFF mettra notamment en place un système de management environnemental se traduisant par une organisation particulière vis-à-vis de la protection de l’environnement (définition de prescriptions particulières, établissement d’un plan d’assurance environnement par les entreprises…).
De manière plus spécifique, il s’agira notamment :
q de réduire les emprises du chantier et notamment d’utiliser au maximum l’emprise du projet pour faire circuler les engins le long du chantier,
q de limiter autant que possible les mouvements de terre dans cette emprise de chantier en équilibrant au mieux les remblais avec les déblais, afin de limiter à la fois les besoins de matériaux d’emprunt ou de carrières à l’extérieur du tracé, et les mises en dépôt hors emprise du projet également,
q de proscrire les travaux de nuit et de week-end à proximité des zones habitées, dans la mesure du possible,
q d’établir des règles strictes d’utilisation des explosifs (réalisation de tirs d’essais, information des riverains…),
q d’arroser les pistes de chantier afin de limiter l’envol des poussières,
q de mettre en place un système temporaire d’assainissement de chantier et des bassins de traitement des eaux dès le démarrage du chantier,
q de préparer au mieux la restauration future des sites et des habitats naturels et de limiter les impacts des travaux en définissant des zones de prescriptions ou d’interdiction (accès contrôlé ou interdit, limitation ou interdiction de certaines activités comme les approvisionnements ou le dépôt de matériaux, mise en place de pistes temporaires sur géotextile, etc.).
Concernant la phase exploitation (après la mise en service), les principaux impacts sont les nuisances sonores liées à la circulation des trains, les prélèvements de biens fonciers bâtis et non bâtis (habitations, terres agricoles…), les risques pour les eaux et pour les milieux aquatiques (pollution accidentelle, modifications des écoulements, rabattements des nappes dans les secteurs de déblai…), les risques d’impacts sur la faune et la flore (pertes d’habitat, dérangement, mortalité liée à la coupure des axes de déplacement habituels), etc…
Pour limiter ces impacts, RFF :
o réalise très en amont un diagnostic Environnement, qui est actualisé et affiné au fur et à mesure de l’avancement du projet. Concrètement, pour la préparation du débat public de la ligne nouvelle Montpellier Perpignan, RFF a établi un diagnostic des sensibilités environnementales (milieu humain, paysage, ressources en eau, environnement naturel, patrimoine) sur une aire d’étude intégrant 216 communes. Ensuite les données ont été hiérarchisées pour identifier des couloirs de passage préférentiels moins impactant pour l’environnement. A l’issue du débat public, des études d’environnement complémentaires seront réalisées dans un fuseau de 1000 mètres, puis une étude d’impact sur l’environnement dans une bande de 500 mètres lors des études préparatoires à l’enquête publique.
o considère l’environnement comme un critère à part entière dans la définition de son projet (notion d’environnement intégré) ; en phase d’avant projet sommaire (APS), RFF prendra en compte tous les enjeux environnementaux localisés qui participeront à la conception technique du projet : calage fin du tracé en plan (évitement des zones les plus sensibles : nuisances sonores, stations botaniques protégées…), optimisation du profil en long (aspect paysager, bruit), définition de certains ouvrages et équipements (ouvrage hydraulique « sur – élargi » pour la transparence écologique par exemple) etc…
En plus de cette notion d’environnement intégré, des mesures d’accompagnement spécifiques seront également mises en œuvre pour traiter d’éventuels impacts résiduels (mise en place de plans de gestion appropriées pour une espèce protégée par exemple…), et pour respecter la réglementation Environnement (seuils sonores de la loi bruit, transparence hydraulique de la loi sur l’eau…..).
Un grand nombre de mesures existent donc pour limiter les incidences d‘un projet ferroviaire sur les riverains et l’environnement. Celles ci sont détaillées dans le rapport d’étude n°15 intitulé « synthèse des impacts et mesures envisageables dans le cadre de la ligne nouvelle », disponible sur CD rom ou en téléchargement sur le site internet du débat public www.debatpublic-lnmp.org |
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Question n°227 de : LEBRETON Michel- 34200 SETE - le 13/03/2009 Comment cela améliore-t-il la desserte de la ville de Sète ? |
Réponse le 23/03/2009
La desserte de la ville de Sète sera assurée par des TGV et des TER, quel que soit le scénario de ligne nouvelle.
Concernant les TER, l'ambition régionale est d'accroître le nombre de circulations TER avec les scénarios de ligne nouvelle. Cette nouvelle offre TER, avec près de 90 trains par jour, devrait faciliter et améliorer les liaisons avec la gare de Montpellier.
Concernant les TGV, les scénarios de Ligne Grande Vitesse (LGV) devraient offrir, selon la SNCF, une desserte TGV dans les gares d'Agde et Sète de 2 trains par heure de pointe, soit 16 trains par jour. Le scénario LN mixte à 220 km/h offrirait une desserte TGV de 2 trains par heure de pointe et 14 trains par jour.
Dans le cas d'une gare nouvelle à la Mogère, sur la commune de Lattes, il pourrait être étudié l'intérêt d'une navette TER pour assurer les correspondances TER/TGV au départ de Sète.
Dans le cas d’une gare nouvelle à Saint Jean de Védas, celle-ci serait à l'interconnexion de la ligne nouvelle et de la ligne existante permettant directement les correspondances TGV/TER.
Ainsi Sète disposerait d'une forte croissance de la desserte TER, d'une desserte TGV via sa gare centre et potentiellement de correspondances TER/TGV donnant accès à 126 TGV par jour via les gares de Montpellier. |
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Question n°228 de : NICAISE Yvan- 34150 SAINT JEAN DE FOS - le 13/03/2009 Avec la construction de gares nouvelles, où et comment se feront les correspondances avec les TER, THEOZ, CORAIL et transports routiers locaux et départementaux ? |
Réponse le 23/03/2009
L’un des objectifs du débat public est de statuer sur l’opportunité de créer des gares nouvelles dont une au sein du bassin de vie de Béziers, Agde, Pézenas et une au sein du bassin de vie de Montpellier.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans l'un de ces bassins de vie est confirmée, alors les correspondances entre les TGV et les autres types de trains de voyageurs dépendront des caractéritiques de cette gare nouvelle. En effet, lors du débat public, deux types de gares nouvelles sont proposées que ce soit dans le bassin de vie de Béziers ou dans le bassin de vie de Montpellier:
- une gare nouvelle interconnectée entre la ligne nouvelle et la ligne existante: ce type de gare nouvelle permet la mise en place des correspondances entre les TER (circulant sur la ligne existante) et les TGV,
- une gare nouvelle sans interconnexion avec la ligne existante: dans ce cas de figure l'accès à la grande vitesse doit se faire par d'autres moyens de locomotions que le transport ferroviaire, c'est-à-dire par l'intermédiaire de la voiture particulière ou des transports en commun.
La définition de l'offre de transport en commun TER relève quant à elle du Conseil Général.
Réseau Ferré de France (RFF) est le propirétaire et le gestionnaire du réseau ferré national, à ce titre les transports routiers locaux et départementaux ne relèvent pas de nos compétences, mais de celles des collectivités locales.
Réaliser une gare nouvelle, c'est avant tout un projet d'urbanisme dans une optique d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation est de la compétence des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°229 de : LIOTARD Chantal- 34090 MONTPELLIER - le 13/03/2009 Ne peut-on pas accélérer cette construction indispensable à la région, la France et l'Europe ?
La solution 4 étant la meilleure. |
Réponse le 19/03/2009
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d'ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Compte tenu des délais d'études et de procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Pour accélérer la réalisation du projet, plusieurs leviers peuvent être actionnés :
- regrouper les phases d’études préalables à la Déclaration d’Utilité Publique (DUP) pour limiter les interfaces entre les différents partenaires,
- obtenir le décret de DUP au plus tôt après la clôture de l’enquête d’utilité publique
- réunir rapidement un « tour de table » financier avec l’ensemble des partenaires.
Vous trouverez ci-dessous le schéma des grandes étapes du projet.
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Question n°230 de : OUSTRIC Didier- 34920 LE CRES - le 13/03/2009 Verra-t-on, après réalisation d'une ligne de fret, une diminution conséquente du trafic des poids lourds sur les routes et autoroutes ?
Y aura-t-il vraiment des incitations chez les transporteurs à prendre le train ? |
Réponse le 23/03/2009
Les scénarios proposés au débat public permettront de faire circuler deux fois plus de trains de fret qu'aujourd'hui. De plus, les scénarios de ligne nouvelle et en particulier les scénarios de ligne nouvelle mixte, c'est-à-dire acceptant les TGV et les trains de fret pourront offrir une plus grande fiabilité et souplesse d'exploitation pour les trains. Ceci est un gage d'une meilleure qualité de service et donc de ponctualité des trains de marchandises, l'un des principaux critères des entreprises logistiques.
Ainsi, ces scénarios pourraient permettre de reporter près de 3000 camions de la route vers le rail en 2020, par rapport à la situation actuelle. |
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Question n°231 de : COMBES Marilène- 34660 COURNONSEC - le 13/03/2009 A quelle échéance connaîtrons-nous le tracé de la ligne nouvelle ? |
Réponse le 19/03/2009
A ce stade du projet, le tracé exact n'est pas encore défini. En effet, le débat public doit faire émerger le choix d'un couloir de passage, large de 5 kilomètres, qui permettra les optimisations futures du projet.
Si le débat public confirme l'intérêt du projet, Réseau ferré de France, maître d'ouvrage du projet étudiera un tracé large de 1000 mètres puis 500 mètres dans le couloir retenu lors des études préalables à l'enquête d'utilité publique.
Ce tracé, large de 500 mètres sera présenté lors de l’enquête d’utilité publique.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet:
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Question n°232 de : COMBES Marilène- 34660 COURNONSEC - le 13/03/2009 Y a-t-il une interaction entre le projet du tramway jusqu'aux alentours de Cournonsec et le projet ligne nouvelle ? |
Réponse le 31/03/2009
Il n’y a pas à ce jour d’interaction identifiée entre un projet de tramway aux alentours de Cournonsec et le projet de ligne nouvelle Montpellier-Perpignan.
Par contre, le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Montpellier. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie montpelliérain est confirmée, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- A la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s’inscrirait dans le plan d’urbanisation de l’agglomération de Montpellier, dans la continuité d’Odysseum avec la création d’un lycée, d’un quartier d’affaire et le prolongement de la ligne de tramway n°1.
- A Saint Jean de Védas, à l'intersection entre le contournement Nîmes-Montpellier et la ligne existante vers Sète, site qui permet d’envisager des correspondances TGV/TER. |
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Question n°233 de : CAUDRON Vianney- 34660 COURNONSEC - le 13/03/2009 Comment prendre en compte la sauvegarde de la faune et la flore ? |
Réponse le 23/03/2009
Réseau Ferré de France (RFF) se veut exemplaire en matière de prise en compte de l'environnement et de la biodiversité dans la conception de ses projets ferroviaires, que ce soit au niveau des études, dans la définition et dans la conception du projet.
Très tôt, RFF réalise un diagnostic précis des enjeux environnementaux, qui sont actualisés et affinés au fur et à mesure de l'avancement des études. Concrètement, pour la préparation du débat public de la ligne nouvelle Montpellier Perpignan, RFF a établi un diagnostic des sensibilités environnementales (environnement naturel, milieu humain, paysage, ressources en eau, patrimoine) sur une aire d'étude intégrant 216 communes. Ce diagnostic a intégré les données des services de l'Etat, des collectivités mais aussi des associations et organismes compétents réunis dans le cadre d'ateliers thématiques : en effet, trois ateliers environnement se sont tenus avec en autre le Parc Naturel Régional de la Narbonnaise, le Conservatoire Botanique, la Ligue de protection des oiseaux, la société de protection de la nature…, afin de recueillir les avis de chacun. Ces ateliers ont permis notamment :
o de présenter et d'échanger sur les méthodologies de travail pour appréhender et hiérarchiser les sensibilités environnementales de l'aire d'étude,
o de préciser les attentes de ces acteurs en termes de couloirs de passage préférentiels du futur projet ferroviaire, au regard des cartes de synthèse des sensibilités environnementales,
o d'identifier plus précisément à l'intérieur de chacun desdits couloirs, les sensibilités restantes, pour les quelles il conviendra d'étudier plus finement les impacts résiduels et les mesures à mettre en œuvre.
Ensuite les données ont été hiérarchisées pour identifier des couloirs de passage préférentiels moins impactant pour l'environnement.
A l'issue du débat public, des études d'environnement complémentaires seront réalisées dans un fuseau de 1000 mètres, puis une étude d'impact dans une bande de 500 mètres lors des études préparatoires à l'enquête publique.
En phase d'avant projet sommaire (APS), RFF prendra en compte tous ces enjeux environnementaux localisés qui participeront à part entière à la conception technique du projet (notion d'environnement intégré) : calage fin du tracé en plan (évitement des zones les plus sensibles comme les stations botaniques protégées…), optimisation du profil en long (aspect paysager, bruit), définition de certains ouvrages et équipements (ouvrage hydraulique « sur - élargi » pour la transparence écologique et le respect des trames vertes par exemple), etc.
En plus de cette notion d'environnement intégré, des mesures d'accompagnement spécifiques pourront également être mises en œuvre pour traiter d'éventuels impacts résiduels sur les milieux naturels (plan de gestion appropriés pour des espèces protégées, etc…).
Le respect de l'ensemble de ces mesures sera vérifié lors du bilan environnement, cinq ans après la mise en service de l'infrastructure. |
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Question n°234 de : LANET Jean-Claude- 34720 CAUX - le 13/03/2009 Pézénas ??? Ligne Vias ? Gare ?? |
Réponse le 23/03/2009
Dans le cadre des scénarios de ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, un secteur de gare nouvelle entre Pézenas et Béziers a été étudié dans le couloir Nord.
A noter qu'il n'est pas envisagé de gare voyageurs en centre ville de Pézenas. Même si la ville de Pézenas est située sur la ligne ferroviaire de Vias à Lézignan la Cèbe, cette ligne est actuellement exploitée pour du trafic fret exclusivement. |
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Question n°235 de : BOUNET Raymond- 11100 NARBONNE - le 13/03/2009 Option LGV-300 km/h + fret 120 km/h la plus rationnelle.
Gare TGV à Narbonne (nœud ferroviaire important).
Dans quel délai ? |
Réponse le 19/03/2009
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d'ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, l’horizon de mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet:
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Question n°236 de : CHICHARD Jean- 34340 MARSEILLAN - le 13/03/2009 A Sète et Agde, pour prendre la LGV voyageurs et fret, comment et à quelle gare doit-on se rendre ? Avec des navettes ? |
Réponse le 23/03/2009
Les gares actuelles de Sète et Agde continueront d’être desservies par les TGV, quel que soit le scénario de ligne nouvelle.
Les scénarios de Ligne Grande Vitesse (LGV) devraient offrir, selon la SNCF, une desserte TGV dans les gares d'Agde et Sète de 2 trains par heure de pointe, soit 16 trains par jour. Le scénario LN mixte à 220 km/h offrirait une desserte TGV de 2 trains par heure de pointe et 14 trains par jour.
Dans le cas d'une gare nouvelle à la Mogère, sur la commune de Lattes, il pourrait être étudié l'intérêt d'une navette TER pour assurer les correspondances TER/TGV au départ de Sète.
Dans le cas d’une gare nouvelle à Saint Jean de Védas pour l'aire de vie de Montpellier ou à dans le secteur Est de Béziers, celles-ci seraient à l'interconnexion de la ligne nouvelle et de la ligne existante permettant directement les correspondances TGV/TER.
Ainsi Sète et Agde disposeraient non seulement de dessertes TGV via leur gare existante mais également de correspondances TER/TGV donnant accès à 126 TGV par jour via les gares de Montpellier ou 74 TGV par jour via les gares de Béziers. |
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Question n°237 de : LABARBE Annick- 11110 COURSAN - le 13/03/2009 A quel emplacement, le plus exact possible, se trouverait la nouvelle gare de Montpellier par rapport à l'actuelle gare ? |
Réponse le 19/03/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Montpellier.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie montpelliérain est confirmée, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- A la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s’inscrirait dans le plan d’urbanisation de l’agglomération de Montpellier, dans la continuité d’Odysseum avec la création d’un lycée, d’un quartier d’affaire et le prolongement de la ligne de tramway n°1.
- A Saint Jean de Védas, à l'intersection entre le contournement Nîmes-Montpellier et la ligne existante vers Sète, site qui permet d’envisager des correspondances TGV/TER.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Montpellier en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org )
- rubrique s'informer, - document du débat, - études - études préparatoires, - étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°238 de : BRAY Jean-françois- 11100 NARBONNE - le 13/03/2009 Si une nouvelle gare est construite à l'extérieur, que deviendra celle de Narbonne, les commerces alentours, les taxis de Narbonne ? |
Réponse le 24/03/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Narbonne. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, selon les estimations de la SNCF, 58 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle pour 4 arrêts en gare actuelle de Narbonne. Par contre la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler 36 TER chaque jour entre Narbonne et Carcassonne.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, deux possibilités d'implantation sont proposées au débat:
- le secteur à l’ouest de Narbonne offrirait la possibilité de créer une gare interconnectée avec la ligne existante Toulouse-Narbonne, à proximité de l’autoroute A61. Le site devrait permettre le raccordement du projet avec cette ligne. Cette implantation favoriserait les correspondances TER/TGV pour le Lézignanais et le Carcassonnais.
- le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°239 de : VINCENT Sébastien- 34300 AGDE - le 13/03/2009 Je soutiens ce projet de développement, mais respecterez-vous l'environnement ? |
Réponse le 23/03/2009
Réseau Ferré de France (RFF) se veut exemplaire en matière de prise en compte de l’environnement dans la conception de ses projets ferroviaires, que ce soit :
1 / au niveau des études,
2 / dans la définition et la conception du projet,
3 / en termes de concertation et de communication avec les partenaires et les populations riveraines.
Très tôt, RFF réalise un diagnostic précis des enjeux environnementaux, qui sont actualisés et affinés au fur et à mesure de l’avancement des études. Concrètement, pour la préparation du débat public de la ligne nouvelle Montpellier Perpignan, RFF a établi un diagnostic des sensibilités environnementales (milieu humain, paysage, ressources en eau, environnement naturel, patrimoine) sur une aire d’étude intégrant 216 communes. Ce diagnostic a intégré les données des services de l’Etat, des collectivités mais aussi des associations et organismes compétents (Parc Naturel Régional de la Narbonnaise, Conservatoire des Espaces Naturels, Syndicat Mixte de bassin, Conservatoire Botanique…).
Ensuite les données ont été hiérarchisées pour identifier des couloirs de passage préférentiels moins impactant pour l’environnement.
A l’issue du débat public, des études d’environnement complémentaires seront réalisées dans un fuseau de 1000 mètres, puis une étude d’impact dans une bande de 500 mètres lors des études préparatoires à l’enquête publique.
En phase d’avant projet sommaire (APS), RFF prendra en compte tous ces enjeux environnementaux localisés qui participeront à part entière à la conception technique du projet (notion d’environnement intégré) : calage fin du tracé en plan (évitement des zones les plus sensibles : nuisances sonores, stations botaniques protégées…), optimisation du profil en long (aspect paysager, bruit), définition de certains ouvrages et équipements (ouvrage hydraulique « sur – élargi » pour la transparence écologique par exemple) etc…
En plus de cette notion d’environnement intégré, des mesures d’accompagnement spécifiques seront également mises en œuvre pour traiter d’éventuels impacts résiduels et pour respecter la réglementation Environnement (seuils sonores de la loi bruit, transparence hydraulique de la loi sur l’eau…..).
Le respect de l’ensemble de ces mesures sera vérifié lors du bilan environnement, cinq ans après la mise en service de l’infrastructure.
Concernant la phase travaux, le chantier génèrera en lui-même un certain nombre de nuisances temporaires pour les riverains et l’environnement (bruit, poussières…). Cette caractéristique n’altère cependant en rien l’importance qu’il est nécessaire d’accorder aux risques de perturbation et d’atteinte à l’environnement. Des mesures seront donc prises pour minimiser les nuisances des travaux. Ainsi, RFF mettra en place un système de management environnemental se traduisant par une organisation particulière vis-à-vis de la protection de l’environnement et un cadre de vie des riverains (définition de prescriptions particulières, établissement d’un plan d’assurance environnement par les entreprises…).
En termes d’échanges et de concertation, RFF mène une concertation approfondie à tous les stades du projet, depuis la préparation du débat public jusqu’à la phase travaux : réunions publiques, site internet, diffusion de lettres d’information, mise en place d’ateliers de travail avec des experts locaux (environnement, aménagement du territoire), comités techniques et de pilotage avec les collectivités locales, rencontres périodiques avec les responsables locaux…
Concrètement, pour le projet de ligne nouvelle Montpellier Perpignan, trois ateliers environnement se sont déjà tenus avec les services de l’Etat, les associations et organismes compétents (Parc Naturel Régional de la Narbonnaise, Conservatoire Botanique, Ligue de protection des oiseaux, société de protection de la nature…), afin de recueillir les avis de chacun. Ces ateliers ont permis notamment
o de présenter et d’échanger sur les méthodologies de travail pour appréhender et hiérarchiser les sensibilités environnementales de l’aire d’étude,
o de préciser les attentes de ces acteurs en termes de couloirs de passage préférentiels du futur projet ferroviaire, au regard des cartes de synthèse des sensibilités environnementales,
d’identifier plus précisément à l’intérieur de chacun desdits couloirs, les sensibilités restantes, pour les quelles il conviendra d’étudier plus finement les impacts résiduels et les mesures à mettre en œuvre. |
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Question n°240 de : VINCENT Sébastien- 34300 AGDE - le 13/03/2009 Quel est l'intérêt de 3 gares entre Narbonne et Béziers Est ? |
Réponse le 19/03/2009
1- Intérêt d’une gare nouvelle
De manière générale, pour que la desserte TGV® soit un succès de fréquentation, il faut que l’offre «rencontre» son public, soit au centre de la ville – comme pour les gares existantes - soit en périphérie d’agglomération – comme pour les gares nouvelles.
L'opportunité d’une gare nouvelle, par exemple à Nîmes, doit nécessairement prendre en considération deux critères :
- les services attendus pour cette gare : meilleure accessibilité, intermodalité, stationnement, performance de l'offre TGV® offerte…
- sa place et son rôle dans l'agglomération : la gare nouvelle doit s'accompagner d'un projet de développement urbain et être reliée aux réseaux de transports urbains et périurbains.
Une gare située à la périphérie d'une grande agglomération, près d'un bassin de population important et dont l'installation s'accompagne d'un projet urbain peut en effet améliorer le service ferroviaire en donnant un accès direct à la grande vitesse et à une offre de TGV® plus importante à condition d'être bien desservie par le système routier (c’est le cas notamment d’Aix TGV® et d’Avignon TGV®) et les transports en communs, tel le TER (c’est le cas de Valence TGV®).
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
2- Localisation des gares nouvelles
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
- Le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
- Le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, deux possibilités d'implantation sont proposées au débat:
- le secteur à l’ouest de Narbonne offrirait la possibilité de créer une gare interconnectée avec la ligne existante Toulouse-Narbonne, à proximité de l’autoroute A61. Le site devrait permettre le raccordement du projet avec cette ligne. Cette implantation favoriserait les correspondances TER/TGV pour le Lézignanais et le Carcassonnais.
- le secteur entre Béziers et Narbonne, commun avec l’aire de vie de Béziers (voir supra).
En toute logique, et suivant le choix des acteurs politiques et socio-économiques, le nombre de gare nouvelle entre Narbonne et Béziers pourrait être de zéro, une ou deux mais pas trois. |
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Question n°241 de : DURAND Geneviève- 34070 MONTPELLIER - le 13/03/2009 L'augmentation notable de trains de fret peut-elle rester une des grandes priorités dans le choix du scénario de ligne nouvelle ? |
Réponse le 23/03/2009
Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route constitue effectivement l'un des objectifs majeurs du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan.
Toutefois ce n'est pas le seul, les autres objectifs de ce projet, partagés par l’ensemble des collectivités et Réseau Ferré de France, sont de :
- Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen
- Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante
- Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains
- Inciter à prendre le train plutôt que la voiture
- Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon
- Accompagner le dynamisme de l’économie régionale. |
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Question n°242 de : ESCASSUT Jean-Jacques- 34570 PIGNAN - le 13/03/2009 1er scénario (le moins cher) 10 trains/jour supplémentaires. Est-ce suffisant pour créer un trafic fret qui améliore +++ le trafic camions sur l'autoroute A9 (urgence +++) ?
Si la réponse est oui, n'est-ce pas la solution la plus satisfaisante ? |
Réponse le 23/03/2009
Avec le premier scénario, LGV voyageurs à 320 km/h, la ligne nouvelle sera dédiée aux seuls TGV, ainsi tous les trains TER et tous les trains de fret devront circuler sur la ligne existante. Malgré la présence d'une ligne nouvelle, la ligne devra accepter en 2020 plus de trains qu'aujourd'hui.
Au-delà de 2020, c'est-à-dire après la mise en service, avec ce scénario, le nombre de TER et de trains de fret supplémentaires, qu'il serait possible de faire circuler en plus par jour serait limité de l'ordre de 10 circulations par jour.
Ce scénario offre donc relativement peu de possibilité d'évolution de trafic fret et de report modal de la route vers le rail au-delà de 2020 en comparaison des scénarios de ligne nouvelle acceptant à la fois les TGV et les trains de fret. |
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Question n°243 de : DIAS Sonia- 30000 NÎMES - le 13/03/2009 Est-il prévu à terme une connexion avec Barcelone ?
Si oui, pour quand est-elle prévue ? |
Réponse le 23/03/2009
Un des objectifs de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan est de donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen, ce qui implique la connexion avec Barcelone et plus largement l’Espagne. Cette connexion sera techniquement possible (écartement des rails standardisés) dès la réalisation de la Ligne Grande Vitesse (LGV) Figueras-Barcelone. Les dernières déclarations des responsables espagnols annoncent sa réalisation à l’horizon 2012.
Concernant la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan , Réseau Ferré de France (RFF) maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet suivant les avis exprimés pendant le débat public.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
Mais, avant la réalisation de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan vous pourrez effectuer le trajet Nîmes – Barcelone, sans changer de train à l’horizon 2012, date de mise en service du tronçon Barcelone- Figueras selon les autorités espagnoles. |
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Question n°244 de : NGUYEN VAN KHANG Clément- 30240 LE GRAU DU ROI - le 13/03/2009 Ne pourriez-vous retenir le projet "LGV voyageurs à 320 km/h" ? |
Réponse le 19/03/2009
Tous les scénarios proposés au débat public par Réseau Ferré de France (RFF), maître d'ouvrage du projet, sont susceptibles d'être retenus.
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, RFF décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet, et donc du scénario retenu. |
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Question n°245 de : PILIDJÏAN Marc- 30240 LE GRAU DU ROI - le 13/03/2009 Les transporteurs routiers seront-ils obligés de prendre le rail ?
Si pas le cas, il est inutile de faire des lignes de fret et il faut simplement faire la LGV à 320 km/h à 3,7 millions d'euros. |
Réponse le 23/03/2009
L'un des objectifs du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est de favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route. Ainsi l'objectif du projet est d'offrir aux entreprises de transport ferroviaire de marchandises des circulations de qualité afin d'inciter les transporteurs routiers à utiliser le mode ferroviaire (créneaux horaires fiables, réguliers, sans arrêt et à toute heure de la journée).
Néanmoins, la politique des transports est décidée par l'Etat , notamment pour ce qui relève des aspects législatifs et réglementaires pour inciter au report modal de la route vers le rail. |
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Question n°246 de : MESSINA Valérie- 30110 LA GRAND COMBE - le 13/03/2009 Pourquoi le TGV ne partirait-il pas d'Alès puisque les agglomérations se développent ? |
Réponse le 10/04/2009
La Ligne à Grande vitesse arrive actuellement jusqu'à Nîmes et elle sera prolongée par le Contournement de Nîmes et de Montpellier qui acceptera les TGV et les trains de fret. Ainsi il existera une ligne nouvelle jusqu'à Montpellier. Le débat public qui vient de s'ouvrir porte sur le projet qui devra permettre de connecter le Contournement de Nîmes et de Montpellier à la ligne nouvelle Perpignan-Figueras. Il n’est donc pas prévu de réaliser une ligne nouvelle à grande vitesse entre Nîmes et Alès.
Cependant sur l’axe Nîmes-Alès, Réseau Ferré de France, l'Etat et le Conseil Régional ont considéré que la modernisation de l’actuelle ligne devait constituer l’un des axes majeurs de la politique de développement des transports ferroviaires régionaux. Deux opérations sont en cours :
- la construction du viaduc de Courbessac à Nîmes qui permettra une diminution du temps de parcours de l'ordre de 8 mn entre les deux villes et limitera le nombre de « sectionnement » de l'axe principal Nîmes-Tarascon par les circulations venant d'Alès (mise en service prévue fin 2012)
- la mise en place d’un bloc automatique à quatre cantons (nouvelle signalisation ferroviaire) qui permettra d'augmenter le nombre de circulations (de trains) ainsi que la plage horaire d'exploitation de la ligne (mise en service prévue fin 2011).
Sur la base des résultats issus d’une étude préliminaire, financée dans le cadre du contrat de plan Etat/Région 2000-2006, le renforcement de la desserte souhaité par l’Autorité Organisatrice (passage à 24 trains par jour et par sens) nécessite 4 cantons de 12 km. Ce redécoupage sera réalisé sous la forme d’un block automatique ; le Block Automatique à Permissivité Restreinte (BAPR), Le système d’espacement actuel de la ligne Nîmes-Alès n’est constitué que de deux cantons (Alès - Nozières et Nozières - Nîmes), longs de 23 et 26 km, qui ne permettent pas la mise en place d’une desserte avec arrêts intermédiaires de plus d’un train toutes les 25 minutes. Pour pouvoir mettre en œuvre une desserte cadencée plus soutenue, l’étude d’axe menée en 2003 a démontré que quatre cantons, d’une longueur de 12 km environ chacun, sont nécessaires. Pour les trains avec arrêts intermédiaires, les 12 km correspondent à un délai de dégagement du canton occupé d’environ 9 minutes. Ce délai, augmenté du coefficient de souplesse de 25 % en pointe, donne une capacité pratique permettant un espacement toutes les 11 minutes.
L'ensemble des projets d'ici 2020 permettront d'améliorer les relations ferroviaires de Alès vers Lyon ou Perpignan. |
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Question n°247 de : GUENE Michel- 66700 ARGELES SUR MER - le 13/03/2009 Pourquoi attendre 2020 pour réaliser la deuxième solution alors que la ligne avec l'Espagne sera ouverte en 2012 ? |
Réponse le 20/03/2009
Le processus d’étude sur le projet de ligne nouvelle Montpellier-Perpignan a été engagé début 2007, suite à la demande du Ministre des Transports.
Si l'opportunité du projet est confirmée suite aux conclusions du débat public, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l'horizon 2020 compte tenu des délais d'étude et des procédures administratives et foncières.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet:
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Question n°248 de : CAUSSE André- 30000 NÎMES - le 13/03/2009 Pourquoi le conseil général du Gard financerait-il un projet qui ne prévoit pas une gare à Nîmes déjà existante ? |
Réponse le 23/03/2009
L’Etat et les collectivités territoriales (régions, départements, agglomérations) participent au financement du projet en fonction des enjeux du projet pour les habitants de chacune des collectivités.
Le Conseil Général du Gard a participé au financement des études préalables au débat public et finance le débat public.
Sa participation au projet de ligne nouvelle Montpellier-Perpignan sera étudiée lorsque les caractéristiques principales de la ligne nouvelle seront définies et notamment la question de l’opportunité de la gare nouvelle de l’agglomération nîmoise |
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Question n°249 de : SEGUELA Roger- 30230 BOUILLARGUES - le 13/03/2009 Y aura-t-il un arrêt à Nîmes ? sur le site de Manduel ? |
Réponse le 19/03/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie nîmois.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org)
- rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°250 de : SIMEON Marcel- 66700 ARGELES SUR MER - le 13/03/2009 Âgé de 70 ans, puis-je espérer voir un jour le TGV à Perpignan ?
Mon décès n'étant pas programmé, dans le pire des cas quand le TGV arrivera-t-il ?
Merci |
Réponse le 19/03/2009
Monsieur,
Vous pouvez déjà, à l'heure actuelle, emprunter des TGV circulant sur la ligne actuelle depuis la gare de Perpignan.
Concernant la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, suivant les avis exprimés lors du débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d'ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, l’horizon de mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet:
Cordialement
Réseau Ferré de France
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Question n°251 de : GILLOZ Daniel- 11100 NARBONNE - le 13/03/2009 Où sera la gare la plus près de Narbonne ? |
Réponse le 19/03/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Narbonne.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, deux possibilités d'implantation sont proposées au débat:
- le secteur à l’ouest de Narbonne offrirait la possibilité de créer une gare interconnectée avec la ligne existante Toulouse-Narbonne, à proximité de l’autoroute A61. Le site devrait permettre le raccordement du projet avec cette ligne. Cette implantation favoriserait les correspondances TER/TGV pour le Lézignanais et le Carcassonnais.
- le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°252 de : COMTAT Jean- 30870 CLARENSAC - le 13/03/2009 Des 3 scénarios, le 3ème LGV 300 km/h + fret semble le plus intéressant par le nombre de TGV, les gares évitées par le fret et le CO2 évité malgré le coût au départ plus élevé.
Ma question porte sur la sécurité :
Jusqu'à quel nombre de trains de fret peut-on faire circuler en parallèle avec le TGV sans risque d'accident vue les différences de vitesse ? |
Réponse le 10/04/2009
Il n'existe pas de nombre limite de trains de fret pouvant circuler en parallèle avec des TGV sans risque d'accident.
Le graphique de circulation (l'ordonnancement des trains les uns par rapport aux autres) est construit en tenant compte des contraintes de tracé entre trains lents (les trains de marchandises) et rapides (les TGV) afin d'éviter le phénomène du rattrappage. Le graphique est ainsi tracé en fonction des normes permises par la vitesse des trains et la signalisation (règles de circulations) en matière d'espacement des trains.
En situation opérationnelle, des dispositifs de sécurité permettent une distance suffisante entre les trains (le cantonnement) ainsi qu'un contrôle de vitesse sur les mobiles (les trains) imposant une vitesse réduite à l'approche d'un signal à l'avertissement (jaune) et un signal à l'arrêt (rouge). |
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Question n°253 de : PATE CAZAL Brigitte- 30730 SAINT MAMERT DU GARD - le 13/03/2009 Pourquoi mettre les gares au sud des villes de Nîmes et de Montpellier ?
Cette zone est surchargée et très économiquement ouverte alors que le nord est peu encombré et a besoin de cette ressource. |
Réponse le 23/03/2009
Le projet de ligne nouvelle de Contournement de Nîmes et Montpellier est situé en prolongement de la LGV méditerranée et passe au sud de Nîmes et au sud de Montpellier, ce qui conditionne un positionnement des gares nouvelles au sud de Nîmes et de Montpellier. Ce projet a fait l'objet d'une Déclaration d'Utilité Publique en mai 2005. |
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Question n°254 de : FERRIER Régis- 30000 NÎMES - le 13/03/2009 Est-il nécessaire que le trafic fret transite par la gare actuelle de Nîmes sachant que très peu de wagons y sont déchargés et surtout que ce transit engendre beaucoup de bruit pour les riverains ? |
Réponse le 10/04/2009
Tout le trafic fret circulant sur la ligne actuelle ne fait pas nécessairement l'objet d'un déchargement dans le secteur de Nîmes. Ce trafic provient pricipalement de la ligne dite "rive droite du Rhône" et par ailleurs via Tarascon depuis Lyon ou Fos/Marseille. La ligne nouvelle de contournement de Nimes et Montpellier est concue comme les scénarios LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h et Ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h, c'est-à-dire une ligne mixte permettant la circulation des TGV et des trains de fret. Cette ligne nouvelle permettra ainsi d'absorber une partie des circulations transitant actuellement dans Nîmes |
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Question n°255 de : BARBIER Francis- 30980 LANGLADE - le 13/03/2009 Intérêt d'une gare commune à mi-chemin de Nîmes et Montpellier ? |
Réponse le 10/04/2009
Au vu de l'étendue des bassins de vie de Nîmes et de Montpellier et de leurs poids démographiques, la solution que vous proposez de gare nouvelle entre Nîmes et Montpellier n'a pas été étudiée, les partenaires (conseil régional, conseils généraux, et communauté d’agglomération) s'étant prononcés pour deux dessertes distinctes.
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie nîmois. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement de Nîmes et de Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org)
- rubrique s'informer - document du débat - expertise complémentaire - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°256 de : PUGET - 30560 SAINT HILAIRE DE BERTHMAS - le 13/03/2009 Le scénario le plus cher paraît le plus opérationnel pour les années futures...
A quand une vraie liaison avec Alès ? |
Réponse le 10/04/2009
La Ligne à Grande vitesse arrive actuellement jusqu'à Nîmes et elle sera prolongée par le Contournement de Nîmes et de Montpellier qui acceptera les TGV et les trains de fret. Ainsi il existera une ligne nouvelle jusqu'à Montpellier. Le débat public qui vient de s'ouvrir porte sur le projet qui devra permettre de connecter le Contournement de Nîmes et de Montpellier à la ligne nouvelle Perpignan-Figueras. Il n’est donc pas prévu de réaliser une ligne nouvelle à grande vitesse entre Nîmes et Alès.
Cependant sur l’axe Nîmes-Alès, Réseau Ferré de France, l'Etat et le Conseil Régional ont considéré que la modernisation cette ligne devait constituer l’un des axes majeurs de la politique de développement des transports ferroviaires régionaux. Deux opération sont en cours :
- la construction du viaduc de Courbessac qui permettra une diminution du temps de parcours de l'ordre de 8 mn et limitera le nombre de "sectionnement" de l'axe principal Nîmes-Tarascon par les circulations venant d'Alès (mise en service prévue fin 2012)
- la mise en place d’un bloc automatique à quatre cantons (nouvelle signalisation ferroviaire) qui permettra d'augmenter le nombre de circulations (de trains) ainsi que la plage horaire d'exploitation de la ligne (mise en service prévue fin 2011).
Sur la base des résultats issus d’une étude préliminaire, financée dans le cadre du contrat de plan Etat/Région 2000-2006, le renforcement de la desserte souhaité par l’Autorité Organisatrice (passage à 24 trains par jour et par sens) nécessite 4 cantons de 12 km. Ce redécoupage sera réalisé sous la forme d’un block automatique ; le Block Automatique à Permissivité Restreinte (BAPR), le système d’espacement actuel de la ligne Nîmes-Alès n’est constitué que de deux cantons (Alès - Nozières et Nozières - Nîmes), longs de 23 et 26 km, qui ne permettent pas la mise en place d’une desserte avec arrêts intermédiaires de plus d’un train toutes les 25 minutes. Pour pouvoir mettre en œuvre une desserte cadencée plus soutenue, l’étude d’axe menée en 2003 a démontré que quatre cantons, d’une longueur de 12 km environ chacun, sont nécessaires. Pour les trains avec arrêts intermédiaires, les 12 km correspondent à un délai de dégagement du canton occupé d’environ 9 minutes. Ce délai, augmenté du coefficient de souplesse de 25 % en pointe, donne une capacité pratique permettant un espacement toutes les 11 minutes.
L'ensemble des projets d'ici 2020 permettront d'améliorer les relations ferroviaires de Alès vers Lyon ou Perpignan. |
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Question n°257 de : MORANDINI Jean-Christophe- 30420 CALVISSON - le 13/03/2009 Pourquoi cette future ligne ne continue-t-elle pas vers Nîmes ? |
Réponse le 20/03/2009
Si l'opportunité du projet est confirmée suite au débat public, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l'horizon 2020.
A cette date, le contournement de Nîmes et Montpellier (CNM) sera déjà réalisé, permettant ainsi une continuité de ligne entre l'Espagne et la France. |
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Question n°258 de : DOYEN Régis- 34000 MONTPELLIER - le 13/03/2009 Je suis pour la 3ème solution : LGV à 300 km/h.
Cependant, étant donné qu'avec le fret, le scénario est plus rentable malgré le coup plus élevé, le billet de train sera-t-il plus intéressant ? |
Réponse le 31/03/2009
La rentabilité évoquée, évaluée dans les études préalables au débat public, est la rentabilité socio-économique pour l'ensemble des acteurs, et intègre notamment les avantages des reports modaux permettant une meilleure sécurité, une moindre émission de CO2, des gains de temps de transport, … Tout ces avantages sont monétarisés (traduit en équivalent monétaire) dans les bilans socio-économiques.
Le prix du billet du point de vue du voyageur, est, lui, estimé en première approche par rapport à la performance offerte par le gain de temps (donc lié à la vitesse de circulation). Dans le cadre des études économiques on considère que le passager a un consentement à payer ce gain de temps en fonction de son motif de déplacement et on raisonne sur une valeur « monétaire » du temps.
Dans la plupart des études économiques nous raisonnons sur un surcout du prix du billet de l'ordre de 10 centimes € par minute gagnée.
Donc il n'y a pas de lien direct entre rentabilité liée au fret et prix du billet à la différence près qu'un scénario avec une vitesse moins élevée rendrait relativement moins cher le prix du billet mais l'usager gagnerait moins de temps. |
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Question n°259 de : GLEIZAL Daniel- 30330 CONNAUX - le 13/03/2009 Et le Gard Rhodanien, on en parle quand ?
Bagnols Sur Cèze : 19 000 habitants, Pont Saint Esprit : 10 000 habitants, Villeneuve lès Avignon : 11 000 habitants, ça ne compte pas ? |
Réponse le 31/03/2009
Un protocole d'intention a été signé par les collectivités en janvier 2008, suivi d'un comité de pilotage durant l'été 2008. RFF, la SNCF et les Régions Rhônes-Alpes et Languedoc-Rousillon ont lancé une étude en novembre 2008 afin de définir les modalités de réouverture aux trafics voyageurs de cette ligne actuellement dédiée aux transports de marchandises, ainsi que le montant des investissements. |
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Question n°260 de : BELLET Arlette- 30200 BAGNOLS SUR CEZE - le 13/03/2009 Pensez-vous que je serais expropriée des 2 garrigues que je possède à Poussan 34560 situées au sud de l'autoroute A9 ?
Si oui en quelle année ? |
Réponse le 23/03/2009
A ce stade du projet, le tracé exact n'est pas encore défini. En effet, le débat public doit faire émerger le choix d'un couloir de passage, large de 5 kilomètres.
Le numéro des parcelles impactées pourra être défini après la déclaration d'utilité publique, si le débat public confirme l'intérêt du projet.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet:
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Question n°261 de : DEILHES Sophie- 30900 NÎMES - le 13/03/2009 Y aura-t-il une gare TGV en site propre à Manduel (Gard) ? |
Réponse le 19/03/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie nîmois.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°262 de : GIVRY Michel- 30600 VAUVERT - le 13/03/2009 Le fait d'améliorer, de créer de nouvelles gares ne risque-t-il pas de faire fermer les plus petites et d'obliger les usagers à se rendre à des communes plus éloignées ainsi qu'à augmenter le coût ? |
Réponse le 23/03/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Nîmes. D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
L'organisation de la desserte TER et la politique en matière de gares régionales relèvent désormais de la compétence de la Région (conseil régional) en tant qu'Autorité Organisatrice des Transports (AOT). La création d'une ligne nouvelle n'est pas de nature à remettre en cause la desserte TER des gares sur les lignes existantes dont celles entre Nîmes et Le Grau du Roi. Une réflexion doit cependant être menée sur la politique de « rabattement » des clients depuis les « petites » gares vers les gares ayant vocation à être desservies par le TGV (quelle soient nouvelle ou existante). Le cout du transport quant à lui est plus fonction du gain de vitesse et du matériel utilisé (train neuf) que de la distance parcourue. La tarification du TER est de la compétence de l’AOT (conseil régional) et celle des TGV de l’entreprise ferroviaire (pour l’heure, la SNCF mais à partir de 2010 des nouveaux transporteurs autorisés). |
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Question n°263 de : RENAUDIE Roger- 34450 VIAS - le 13/03/2009 Sans remettre en cause le bien fondé des 3 scénarios possibles, pourquoi ces questions ne se sont pas posées, à ma connaissance, lors des projets des précédentes LGV ? |
Réponse le 28/04/2009
La question du caractère mixte ou non de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est liée à l'évolution du contexte des transports régional et international et aux nouvelles réflexions engagées par Réseau Ferré de France (RFF, établissement créé en 1997) pour y répondre, notamment le contexte favorable au développement du fret ferroviaire (Grenelle de l'environnement, effet de serre, etc.) et la concrétisation de deux projets de ligne mixte qui encadrent cette ligne : la ligne Perpignan-Figueras mise en service en 2009 et le contournement de Nîmes-Montpellier dont la réalisation sera prochainement lancée.
Les études conduites avant 1997 par la SNCF s'inscrivaient dans un contexte différent, où la priorité allait à la réalisation d'un réseau de lignes à grande vitesse dédiée aux seuls voyageurs et où des choix de la mixité sur les deux lignes "encadrantes" de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan n'avaient pas encore été faits. A noter que le projet de LGV entre Dijon et Lyon, dit Rhin-Rhone Branche sud étudie également la possibilité de créer une ligne mixte (fret et voyageur) et ce depuis 2002. La SNCF avait par ailleurs mené des études en 1999 pour estimer la faisabilité d'un tracé de LGV mixte entre Montpellier et Narbonne. |
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Question n°264 de : TOUBON Christophe- 30700 SAGRIES - le 13/03/2009 Dans la continuité de l'existant, le raccordement Nîmes-Montpellier est prioritaire.
Pourquoi ne pas accélérer la mise en route des chantiers ? |
Réponse le 23/03/2009
Si l'expression "raccordement Nîmes Montpellier" signifie ligne nouvelle de Contournement de Nîmes et Montpellier, son planning prévisonnel de construction conduit à une mise en service à l'horizon 2015. A cet effet un appel à candidature , pour sa réalisation en contrat de partenariat a été lancé en septembre 2009. |
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Question n°266 de : HALNAUT Odile- 34470 PEROLS - le 13/03/2009 Il y a eu une procédure de PIG sur un tracé, donc une servitude pour les riverains. Avec le débat public, on remet tout à plat sur 2 fuseaux de 5km de large : pour quelles raisons 2 tracés possibles ? prévoit-on d'indemniser les riverains de la servitude PIG qui à ma connaissance s'applique toujours ? |
Réponse le 23/03/2009
Pour répondre à votre première question, l'objectif du couloir "nord", à proximité de Pézenas, est d’offrir une possibilité d’implantation d’une gare nouvelle dans le secteur Nord Est de Béziers à proximité de l’A75 en construction, ce qui améliorera l’accès à la grande vitesse pour les habitants des territoires allant de Béziers jusqu’à Clermont l'Hérault et Lodève.
Lors des études réalisées en partenariat avec les collectivités locales, il fut décidé de soumettre ce couloir au débat public car les deux couloirs sont proches en termes de longueur d'itinéraire, de sensibilités environnementales et de coûts.
Concernant le projet d’intérêt général (PIG) traduit dans les documents d’urbanisme suite aux arrêtés préfectoraux du 29 décembre 2000, renouvelés le 29 décembre 2003 puis le 22 décembre 2006, l’Etat maintiendra le dispositif de Projet d’Intérêt Général jusqu’à la définition du tracé déclaré d’utilité publique.
Conformément aux articles L 123-9 et R 123-32 du code de l’urbanisme le propriétaire peut adresser à RFF, par le biais de la mairie, en recommandé avec AR une mise en demeure d’acquérir. Le bénéficiaire de l’emplacement réservé doit se prononcer dans un délai d’un an, à compter de la date de réception en mairie de la demande. A défaut d’accord amiable le juge de l’expropriation peut être saisi par l’une des deux parties et statuera sur le transfert de propriété et le montant des indemnités allouées. |
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Question n°267 de : FORBIN Pascal- 34590 MARSILLARGUES - le 13/03/2009 2/ Quelle solution permet le plus fort écoulement de marchandises? Quelle est celle qui pourrait à terme permettre un ferroutage jusqu'à Barcelone? |
Réponse le 23/03/2009
A l'horizon de la mise en service du projet en 2020, tous les scénarios proposés au débat public permettent de répondre aux besoins (à la demande) de transport ferroviaire de marchandises tels qu'estimés dans les études préalables au débat public. Au-delà de 2020, ce sont les scénarios mixte (c'est-à-dire acceptant les trains de voyageurs et les trains de fret sur la ligne nouvelle) qui permettent le plus fort développement du transport ferroviaire de marchandises, s'il a lieu.
Le ferroutage est l'une des techniques permettant de transporter les marchandises sur les trains. Cette technique consiste à mettre la semi-remorque sur le train, cela existe actuellement entre Le Boulou et Bettembourg. Cette technique vient en complément du transport combiné, du lotissement (train constitué à partir de wagons provenant de diverses entreprises) et du train entier (train constitué à partir de wagons provenant d'une seule entreprise, ayant des volumes massifs de marchandises à transporter).
Ces trois dernières techniques représentent la majorité des trafics ferroviaires de marchandises. Quelque soit le scénario proposé au débat public, les trains de marchandises pourront relier Barcelone. |
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Question n°268 de : Benau Sophie- 34140 Mèze - le 13/03/2009
Mesdames et Messieurs les membres de la commission particulière DP , Étant présents à la réunion de Montpellier, dont nous avons pu apprécier le bon déroulement, et étant futur expropriés comme nous vous l'avons fait déjà savoir, nous vous serions reconnaissant que vous soumettiez à RFF les modalités prévues d'expropriation à envisager suite au tracé Montpellier Perpignan conforté par les déclaration d'utilités publiques en vigueur à ce jour et renouvelé depuis 2000 tous les 3 ans. Dans l'attente, assuré de votre bienveillance, recevez nos sincères salutations. |
Réponse le 16/06/2009
Depuis 1995, le tracé de la ligne à grande vitesse envisagée par la SNCF a fait l’objet de réservation d’emprises foncières via le classement en décembre 2000 par l’autorité préfectorale en Projet d’Intérêt Général (PIG). Les arrêtés préfectoraux ont été renouvelés le 29 décembre 2003 et le 22 décembre 2006.
Conformément aux articles L 123-9 et R 123-32 du code de l’urbanisme le propriétaire peut adresser à RFF, par le biais de la mairie, en recommandé avec AR une mise en demeure d’acquérir. Le bénéficiaire de l’emplacement réservé doit se prononcer dans un délai d’un an, à compter de la date de réception en mairie de la demande. A défaut d’accord amiable le juge de l’expropriation peut être saisi par l’une des deux parties et statuera sur le transfert de propriété et le montant des indemnités allouées. |
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Question n°269 de : HUET andré- 11110 salles d'aude - le 13/03/2009 Suite de mon précédent message dans lequel je faisais part de mon avis favorable pour le scénario lgv voyageurs 220 km/h et fret 120 km/h.
Dans cette hypothèse, la gare de Narbonne serait-elle aménagée (réception des LGV et places de parking ?).
Par ailleurs,l'éventualité d'une gare tgv à Salles d'Aude est-elle envisagée? Ce qui à mon avis ne résisterait pas à une étude sérieuse... |
Réponse le 20/03/2009
Comme précisé dans la Synthèse du maître d’ouvrage qui a été distribuée à un million d’exemplaires dans les foyers de la région, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
Le débat public permettra de confirmer ou non l'opportunité de créer des gares nouvelles.
Il n'est donc pas prédéfini, pour le scénario "ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h" qu’une unique gare nouvelle soit implantée à Montpellier.
1- Potentielle gare nouvelle de Narbonne
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, deux possibilités d'implantation sont proposées au débat:
- le secteur à l’ouest de Narbonne offrirait la possibilité de créer une gare interconnectée avec la ligne existante Toulouse-Narbonne, à proximité de l’autoroute A61. Le site devrait permettre le raccordement du projet avec cette ligne. Cette implantation favoriserait les correspondances TER/TGV pour le Lézignanais et le Carcassonnais.
- le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
2- Gare nouvelle à Salles d’Aude
Le site de Salles d’Aude a fait l’objet d’une annonce par le Président de Région. Mais ce secteur ne se situe pas dans les couloirs de passage retenus par les partenaires. Ce site n’a donc pas été étudié comme potentiel secteur d’implantation d’une gare nouvelle. Il n’est donc pas proposé au débat. |
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Question n°270 de : BAUBART frank- 11000 CARCASSONNE - le 14/03/2009 Bonjour,
Y aura-t-il un plus grand "ferroutage avec la création de cette ligne, afin de combattre la pollution routière engendrée par le nombre impressionnant de poids-lourds sur routes et autoroutes ?
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Réponse le 23/03/2009
A l'horizon de la mise en service du projet en 2020, tous les scénarios proposés au débat public permettent de répondre aux besoins de transport ferroviaire de marchandises. Au-delà de 2020, ce sont les scénarios mixte (c'est-à-dire acceptant les trains de voyageurs et les trains de fret) qui permettent le plus fort développement du transport ferroviaire de marchandises et donc de favoriser le report modal de poids lourds sur les trains.
Le ferroutage est l'une des techniques permettant de transporter les marchandises sur les trains. Cette technique consiste à mettre la semi-remorque sur le train, cela existe actuellement entre Le Boulou et Bettembourg. Cette technique vient en complément du transport combiné, du lotissement (train constitué à partir de wagons provenant de diverses entreprises) et du train entier (train constitué à partir de wagons provenant d'une seule entreprise, ayant des volumes massifs de marchandises à transporter).
Ces techniques de transport ferroviaires de marchandises sont complémentaires et elles permettent chacune de concurrencer le transport routier, pour les distance ou le mode ferroviare est pertient (généralement des distances de plus de 500 km). |
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Question n°271 de : SUBIROS MYRIAM - 66000 PERPIGNAN - le 14/03/2009 La commande publique et les grands chantiers nationaux représentent un vecteur clé de la création d'emplois notamment au regard de la situation des PME locales. Elle permet de mobiliser tous les secteurs d'activités .Permettre aux petites entreprises d'exécuter ce type de contrat devient Vital pour l'économie locale.
Même s'il ne s'agit pas d'obtenir la possibilité de soumettre les acheteurs publics à des quotas ou à des obligations quantitatives d'attribution des marchés qui serait constitutive d'une infraction au regard du droit communautaire, nous souhaitons savoir si vous avez l'intention de mettre en place un environnement favorisant notamment l'accès des TPE et PME aux marchés de la LGV ;souvent elles sont rejetés du processus en raison de leur taille limitée et de capacités financières jugées insuffisantes par les donneurs d'ordre
QUELLE PROPOSITION NOUS FAITES-VOUS EN LA MATIÈRE ? |
Réponse le 10/04/2009
Un chantier de ligne nouvelle génère des créations ou des pérénisations d'emplois. La majorité des emplois liés à ce type de chantier sont privés car provenant d'entreprises des travaux publics et de sous traintants locaux.
Par exemple, si l'on considère le chantier de la branche Est de la LGV Rhin-Rhône (entre Dijon et Mulhouse), il y a en moyenne 3.500 personnes qui travaillent au quotidien sur le chantier et 2.500 autres personnes qui travaillent dans des bureaux d’études, des usines, des ateliers et dans diverses activités (entretien du matériel, services, etc.). Sur ce chantier, environ 700 personnes ont été recrutées localement en bénéficiant de la clause d’embauche de personnes en difficultés d’insertion sociale (RMIstes, chômeurs de longue durée, jeunes sans formation, demandeurs d’emploi de plus de 50 ans, etc.). Ces personnes ont été formées pour l'occasion. |
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Question n°272 de : Auger Claude- 66740 Laroque des Albères - le 15/03/2009 Je suis étonné de l'absence d'ingénieurs dans le bureau du cndp.
Par ailleurs j'ai été choqué de l'intervention de Monsieur Nadal à Montpellier qui nous impose pratiquement une solution alors que les Catalans ont changé les règles du jeu en cours de partie et n'ont pas été en mesure de livrer la LGV Figuéras Barcelone dans les délais prévus. |
Réponse le 17/03/2009
la commission prend acte de votre critique relative à sa composition. Elle rappelle néanmoins que son rôle consiste à rapporter fidèlement ce que le public aura exprimé dans le débat, fonction pour laquelle une compétence technique approfondie n'est pas indispensable, mais qui exige au contraire neutraliét et indépendance.
S'agissant de M Nadal, il est, comme tout participant au débat, et comme vous même, entièrement libre de ses convictions. En quoi d'ailleurs pourrait il "imposer" une solution ? |
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Question n°273 de : VIE André- 34560 VILLEVEYRAC - le 15/03/2009 Je suis persuadé du bien fondé de la création d'une nouvelle ligne entre Montpellier et Perpignan, mais comment se fait-il que les couloirs de passage éventuels puissent être localisés au niveau du Causse d'Aumelas où doit s'établir le réseau NATURA 2000 ? |
Réponse le 25/03/2009
A partir d’un diagnostic environnemental sur l’ensemble de l’aire d’étude retenue (216 commune, 380 km2) croisé avec une analyse des coûts de conception d’un projet par secteur géographique (zones de relief, zones inondables...), et une analyse d’aménagement du territoire (avec les collectivités), Réseau Ferré de France a identifié plusieurs couloirs de passage à privilégier pour le projet.
Entre Montpellier et Narbonne, deux couloirs ont été retenus : un couloir « nord », en retrait du littoral, et un couloir « sud », longeant pour partie l’autoroute A9.
Le couloir Nord, qui englobe effectivement une partie du site Natura 2000 du Causse d’Aumelas, a été retenu, car il offre la possibilité d’implanter une gare nouvelle à proximité de l’A75 entre Béziers et Pézenas, pour améliorer l’accès à la grande vitesse aux habitants du haut pays. Lors des études réalisées en partenariat avec les collectivités locales, il fut décidé de soumettre ce couloir « nord » au débat public les couloirs « nord » et « sud » étant proches en terme d'itinéraire, de sensibilités environnementales et de coûts.
Dès qu’un couloir sera retenu après le débat public, des études d’environnement complémentaires seront réalisées dans un fuseau de 1000 mètres, puis une étude d’impact dans une bande de 500 mètres lors des études préparatoires à l’enquête publique.
Par ailleurs, et conformément aux prescriptions de la Directive européenne relative à la conservation des habitats naturels ainsi que la faune et la flore sauvages, dite Directive Habitats, tout projet susceptible d’affecter un site Natura 2000 fera l’objet d’une évaluation appropriée de ses incidences.
Aussi, l’autorité nationale compétente (Ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de l’aménagement du territoire) ne donnera son accord sur le passage dans une zone Natura 2000 qu’après s’être assurée qu’il ne portera pas atteinte à l’intégrité du site considéré au regard des mesures d’accompagnement qui seront mises en œuvre. |
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Question n°274 de : BERGUIT Eric- 66540 BAHO - le 15/03/2009 A grande vitesse et par temps calme, à quelle distance entend-t-on le bruit ? |
Réponse le 25/03/2009
Il n’y pas de réponse standard à cette question du fait des nombreux paramètres rentrant en compte dans l’émission et la propagation du bruit :
- La signature acoustique du train : un TGV ® n’a pas la même signature acoustique à 220 km/h qu’à 300 km/h (vitesse d’apparition et de disparition du bruit, niveau maximal de bruit, temps d’exposition),
- Le profil en long de l’infrastructure ferroviaire : plus la voie est au dessus du sol, plus la propagation du bruit est importante,
- Le milieu extérieur environnement : le relief naturel, les bâtiments…..autant d’éléments qui constituent des écrans à la propagation du bruit,
- Les effets météorologiques : la propagation du bruit est conditionné par le vent, les turbulences, et les variations de température (inversion thermique sol / air en fin der soirée changeant les sens de réfraction de l’onde sonore).
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Question n°275 de : BERGUIT Eric- 66540 BAHO - le 15/03/2009 Quand débuteront approximativement les travaux sur Perpignan ? |
Réponse le 20/03/2009
Suivant les conclusions du débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d'ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, les travaux devraient commencer à l’horizon 2015 pour une durée d’environ quatre à cinq ans. La mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situerait donc à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet:
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Question n°276 de : de LAPANOUSE Jacques- 66570 SAINT NAZAIRE - le 15/03/2009 Vu le désengagement de l'État dans les finances publiques, combien cela va-t-il couter aux départements et à la région, et en définitive à nous ? Pouvez-vous me dire le pourcentage à prévoir d'augmentation des impôts ? |
Réponse le 23/03/2009
Concernant le financement des lignes à grandes vitesse, les collectivités publiques (Europe, Etat, Région et Collectivités régionales) apportent des subventions d’investissement en raison des enjeux du projet (réduction de la saturation routière, de la pollution, développement économique…) selon les règles et les contraintes budgétaires propres à chacune. Le montant apporté par chacune des collectivités n'est pas définie à ce stade d'avancement du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan.
L’impact sur la fiscalité de ces concours dépend de nombreux facteurs :
- Le niveau de leur contribution et l’incidence sur leur endettement,
- Le niveau d’endettement des collectivités qui conditionne leur recours à l’emprunt et le taux d’intérêt,
- Le montant des recettes fiscales générées par le projet pendant la période de construction et d’exploitation du projet.
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Question n°277 de : le 15/03/2009 Par où passe la nouvelle ligne entre Béziers et Narbonne à Carcassonne et où serait la gare dans l'Aude ? |
Réponse le 20/03/2009
1- Les couloirs sur la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan
Le débat public devra permettre d'aider Réseau Ferré de France, maître d'ouvrage du projet, à choisir le couloir de passage du projet. Ce couloir de passage est large de 5 kilomètres.
Ainsi, deux couloirs de passage sont proposés au débat entre Montpellier et Narbonne, et un couloir entre Narbonne et Perpignan.
Vous trouverez ci-après un schéma des couloirs de passage proposés au débat:
De plus, vous pouvez obtenir des informations complémentaires sur ces couloirs de passage en consultant le dossier support du maître d’ouvrage au chapitre 2.2
2- Gare potentielle de Narbonne
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Narbonne.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, deux possibilités d'implantation sont proposées au débat:
- le secteur à l’ouest de Narbonne offrirait la possibilité de créer une gare interconnectée avec la ligne existante Toulouse-Narbonne, à proximité de l’autoroute A61. Le site devrait permettre le raccordement du projet avec cette ligne. Cette implantation favoriserait les correspondances TER/TGV pour le Lézignanais et le Carcassonnais.
- le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°278 de : SIRE Patrick- 34210 OLONZAC - le 15/03/2009 Comment évolue le fret dans le projet LGV voyageurs à 320 km/h ? |
Réponse le 23/03/2009
Dans le cadre du scénario 1, LGV voyageurs à 320 km/h, seuls les TGV circulent sur la ligne nouvelle. De ce fait, sur la ligne existante circuleront :
- tous les TER, qui sont des trains ayant pour objectif de desservir les bassins de vie via les gares de centres villes,
- tous les trains de fret,
- et une partie des TGV qui desserviront les gares actuelles des agglomérations littorales.
En 2020, il est envisagé un doublement des circulations fret. De ce fait, la ligne existante devrait être encore plus chargée qu'actuellement malgré la réalisation d'une ligne nouvelle dédiée aux voyageurs. Actuellement environ 170 trains par jour circulent entre Montpellier et Narbonne. En 2020 avec la réalisation d'une LGV dédiée aux voyageurs, 270 trains devraient circuler sur la ligne existante.
Ainsi, malgré le report de circulations TGV de la ligne actuelle vers la ligne nouvelle, la ligne existante sera encore très chargée et sa capacité à permettre de développer les circulations TER pour les habitants du Languedoc-Roussillon et fret pour les entreprises de la région demeurerait plus faible que les scénarios mixtes (c'est-à-dire acceptant les trains de voyageurs et les trains de fret) au-delà de 2020. |
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Question n°279 de : MASCOU Jean-Pierre- 34140 LOUPIAN - le 15/03/2009 Une gare était prévue à Poussan pour desservir Sète. Que devient-elle ? |
Réponse le 06/05/2009
Dans les années 1990 avait été évoquée la possibilité de créer une gare nouvelle pour le projet de "TGV Languedoc-Roussillon" sur la commune de Poussan. Finalement ce projet n'a pas vu le jour et le dossier d'Avant Projet Sommaire que la SNCF produisit en 1995 ne retenait pas cette idée.
Finalement les collectivités partenaires, notamment les communautés d'agglomération de Montpellier et du Bassin de Thau n'ont pas retenu cette option pour le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, eu égard à leur poids démographique respectif.
Les scénarios prévoient donc une desserte de l'agglomération Sètoise à partir de la ligne existante via la gare actuelle, ou bien à partir de Montpellier (cas d'une gare interconnectée TGV/TER). |
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Question n°280 de : MAUMON Jean-Loup- 34110 VIC LA GARDIOLE - le 15/03/2009 Qu'en est-il de la liaison TGV Montpellier-Toulouse-Bordeaux ? |
Réponse le 23/03/2009
Actuellement il existe des liaisons voyageurs entre Montpellier et Bordeaux. Les temps de parcours de ces liaisons pourront être améliorés avec un projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan. Les scénarios de ligne nouvelle proposés au débat public permettent des gains de temps compris entre 25 et 30 minutes entre Montpellier et Toulouse.
Concernant le projet de ligne nouvelle entre Toulouse et Narbonne, des "pré études fonctionnelles" vont prochainement être lancées par Réseau Ferré de France (vers l'été 2009). D'un budget de 1.3 M€, elles sont financées par l'Etat (325 k€), RFF (325 k€), et les Régions Midi Pyrénées (300 k€), Languedoc-Roussillon (300 k€) et Aquitaine (50 k€). A noter que le Contrat de Projets 2007/2013 Midi Pyrénées avait prévu le lancement de ces études. Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et de réaménagemnt de la ligne existante.
Ces études devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nantionale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public.
Le projet de loi Grenelle de l'environnement (dans sa version adoptée par le Sénat) stipule : "Un programme complémentaire de 2500 kilomètres [de lignes nouvelles à grande vitesse] sera en outre défini, incluant…la ligne Toulouse/Narbonne". Ce programme correspond a priori aux lignes dont la réalisation sera lancée au-delà de 2020.
Concernant le projet entre Bordeaux et Toulouse, cette LGV s'inscrit dans une problématique plus globale "les Grands Projets du Sud Ouest" ( GPSO) qui regroupe les deux lignes Bordeaux/Toulouse et Bordeaux/Espagne.
Des études regroupant les phases "études préliminaires" et "Avant-Projet Sommaire" sont actuellement conduites par RFF afin d'être en mesure de retenir courant 2011 un tracé dans une bande de 500 mètres qui fera l'objet d'une enquête publique. Parallèlement les négociations se poursuivent entre l'Etat et les collectivités pour le financement des lignes GPSO.
La ligne nouvelle devrait être mise en service avant 2020. |
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Question n°282 de : Malassagne Gilbert- 11190 ANTUGNAC - le 15/03/2009 Bonjour
Cette nouvelle ligne va t 'elle amélioreR les correspondances entre Narbonne et Carcassonne et éventuellement plus de TER vers la hte vallée de l'Aude, et dans les deux sens de circulation ? |
Réponse le 23/03/2009
A l'horizon de la mise en service de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, en 2020, l'ambition du Conseil Régional est de renforcer fortement la fréquence des circulations TER. Ainsi entre Narbonne et Carcassonne le nombre de TER devrait passer de 18 par jour à 28 par jour améliorant ainsi les correspondances entre les deux villes et vers la haute vallée de l'Aude. |
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Question n°283 de : CABANNE Francis- 34430 ST JEAN DE VEDAS - le 15/03/2009 Où devrait se situer le nouvelle gare TGV de Montpellier ? |
Réponse le 20/03/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Montpellier.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie montpelliérain est confirmée, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- A la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s’inscrirait dans le plan d’urbanisation de l’agglomération de Montpellier, dans la continuité d’Odysseum avec la création d’un lycée, d’un quartier d’affaire et le prolongement de la ligne de tramway n°1.
- A Saint Jean de Védas, à l'intersection entre le contournement Nîmes-Montpellier et la ligne existante vers Sète, ce qui permettrait des correspondances TGV/TER.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Montpellier en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org )
- rubrique s'informer, - document du débat, - études - études préparatoires, - étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°284 de : ROQUES Joël- 34320 MONTESQUIEU - le 15/03/2009 Comment la ligne nouvelle sera-t-elle financée ? |
Réponse le 20/03/2009
Les grands projets ferroviaires nécessitent un montant élevé d’investissement. L’équilibre financier de tels projets ne peut être obtenu que sur une très longue période, qui peut être supérieure à 50 ans, et en mobilisant des apports publics significatifs. Le financement du projet de Ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan s’inscrit dans un schéma de ce type, sachant que deux stratégies de financement peuvent être recherchées : le financement classique, par fonds publics et les financements en partenariat public / privé.
Les cas de financement classique les plus récemment mis en œuvre, sont ceux de la première phase de la ligne à grande vitesse (LGV) Est Européenne et de la branche est de la LGV Rhin-Rhône. Dans ces projets, le financement repose exclusivement sur des fonds publics associant l’Etat, les collectivités territoriales, les pays voisins intéressés, l’Union Européenne, RFF et la SNCF.
D’autres modalités de financement peuvent être recherchées dans le cadre des partenariats publics /privés, qu’il s’agisse de la concession ou du contrat de partenariat.
- Concession : le concessionnaire s’engage à financer, concevoir, construire, exploiter et entretenir l’ouvrage concédé, à ses frais et à ses risques. Le concessionnaire, qui a un droit exclusif d’exploitation, se rémunère directement par les péages d’utilisation de l’infrastructure. Dans le domaine ferroviaire, la ligne nouvelle Perpignan-Figueras, inaugurée en février 2009, a fait l’objet d’une concession au groupement TP Ferro qui en a assuré la conception, la construction, et assurera l’exploitation et la maintenance, pendant 50 ans. La LGV Sud Europe Atlantique fera aussi l’objet d’une concession, dont la durée est encore à déterminer.
- Contrat de partenariat : le partenaire privé peut concevoir, financer, réaliser et entretenir l’infrastructure pour le compte de RFF, mais il ne l’exploite pas. Les péages et les risques d’exploitation sont conservés par RFF. Celui-ci rémunère le partenaire privé par le versement d’un "loyer". Dans le domaine ferroviaire, le contournement Nîmes-Montpellier (CNM) va être réalisé sous ce domaine juridique.
A ce stade d’avancement du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, il n’est pas possible de définir quel sera le montage financier du projet, qu’il soit de type « classique » (outre RFF, participation de l’Etat et des collectivités territoriales et de l’union Européenne) ou «innovant » (avec le concours d’acteurs privés). Le plan de financement ne pourra être précisé qu’après la déclaration d’utilité publique du projet, en concertation avec les partenaires du projet. |
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Question n°285 de : GOUMIDI Abdallah- 34320 NEFFLES - le 15/03/2009 Je souhaiterai savoir s'il y aura une gare à Pézenas ou entre Béziers et Pézenas. |
Réponse le 20/03/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Béziers-Pézenas.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans ce bassin de vie est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
Il n’est donc pas envisagé de gare nouvelle à Pézenas même, mais entre Pézenas et Béziers
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Vous trouverez ci-dessous un schéma de la localisation des possibles gares nouvelles:
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Question n°286 de : CASABIANCA Ginette- 34770 GIGEAN - le 15/03/2009 Une des lignes passera-t-elle à proximité de Gigean et si oui, serons-nous protégés par un dispositif anti-bruit ? (Nous avons déjà l'autoroute et la RN 113, ce qui me semble amplement suffisant). |
Réponse le 25/03/2009
Le couloir proposé au débat public entre Montpellier et Narbonne englobe effectivement la commune de Gigean, du fait de la nécessité de se raccorder au Contournement de Nîmes et Montpellier au niveau de la commune de St Jean de Védas.
Aujourd’hui, les études portent sur un couloir de 5 km de large. Le tracé ne sera défini qu’après les études d’avant projet sommaire et lors de l’enquête d’utilité publique. Quelque soit le tracé retenu, et afin de respecter la réglementation sur le bruit, Réseau Ferré de France effectuera, lorsque les caractéristiques techniques du projet seront définies, une modélisation numérique des niveaux sonores attendus après la mise en service de la ligne nouvelle et généralement à un horizon de 20 ans.
Les simulations réalisées par les bureaux d’études spécialisés permettent au maître d’ouvrage de prévoir les dispositifs de protection nécessaires pour respecter les seuils fixés par la réglementation.
Ainsi tout est mis en œuvre avant la mise en service pour prévoir les nuisances acoustiques engendrées par une ligne grande vitesse et prévenir les impacts sur les populations par des mesures de protection de deux types : la protection à la source du bruit (butte de terre ou écran acoustique), et l’isolation de façade (double vitrage) si nécessaire.
Réseau Ferré de France (RFF) est tenu à une obligation de résultat : il doit assurer la protection des riverains contre les nuisances sonores pour les ramener aux niveaux réglementaires prescrits dès lors que le trafic ferroviaire le justifie.
Dès la mise en service de la ligne nouvelle, des mesures de contrôle seront également poursuivies afin de mesurer la conformité des équipements mis en place vis-à-vis de la réglementation en vigueur. |
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Question n°287 de : TONDUT Bernard- 34770 GIGEAN - le 15/03/2009 Est-il prévu des mesures, soit contraignantes, soit incitatives pour que le trafic poids lourds bascule de l'autoroute vers le fret ? |
Réponse le 17/03/2009
Eléments de réponse apportés par RFF
L'un des objectifs du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est de favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route. Ainsi l'objectif du projet est d'offrir aux entreprises de transport ferroviaire de marchandises des circulations de qualité afin d'inciter les transporteurs routiers à utiliser le mode ferroviaire (créneaux horaires fiables, réguliers, sans arrêt et à toute heure de la journée).
Néanmoins, la politique des transports est décidée par l'Etat (le Ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire), notamment pour ce qui relève des aspects législatifs et réglementaires pour inciter au report modal de la route vers le rail.
Eléments de réponse apportés par la DRE (Direction Régionale de l'Equipement)
L'Etat soutient la construction et la modernisation des chantiers de transbordement.
Dans le cadre du Grenelle de l'environnement, il a été décidé une taxation des poids lourds qui devrait favoriser le transfert modal du fret de la route vers le rail.
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Question n°288 de : LACOMBE Sandrine- 34560 VILLEVEYRAC - le 15/03/2009 Un des couloirs de passage doit-il emprunter la commune de Villeveyrac ? |
Réponse le 25/03/2009
Entre Montpellier et Narbonne, deux couloirs de 5 km de large sont proposés : un couloir « nord », en retrait du littoral, et un couloir « sud », longeant pour partie l’autoroute A9. Ces deux couloirs concernent le territoire communal de la commune de Villeveyrac.
Dès qu’un couloir sera retenu après le débat public, des études complémentaires techniques et d’environnement seront réalisées dans un fuseau de 1000 mètres, puis dans une bande de 500 mètres lors des études préparatoires à l’enquête publique. |
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Question n°289 de : POULY Jean-Pierre- 30160 PEYREMALE - le 15/03/2009
Pourquoi ne pas mettre les camions et les véhicules qui le souhaiteraient sur des navettes, sur une voie ferrée intégrée aux autoroutes (3è ou 4è voie) avec des sorties tous les 100 km environ ? |
Réponse le 17/03/2009
L'idée de mettre les camions et les véhicules sur des navettes correspond à ce que les spécialistes appellent l'autoroute ferroviaire. C'est par exemple ce qui est mis en œuvre pour la traversée de la Manche ou entre Bettembourg (Luxembourg) et Le Boulou (Pyrénées Orientales).
Une autoroute ferroviaire pour être efficace doit répondre à plusieurs conditions. D'abord, il faut une fréquence des navettes importante pour que les camions n'aient pas à supporter des temps d'attente trop longs. Il faut également des tarifs de transport incitatifs de telle sorte que le transport par autoroute ferroviaire ne soit pas plus cher que le transport par route ou autoroute. Enfin, seules les entreprises de transport routier disposant de trafics importants sont intéressées par ces modalités particulières de transport.
Ces deux conditions impliquent que les projets d'autoroute ferroviaire ne peuvent être envisagés que sur les grands axes de transport où le trafic est très important, d'une part, et à longue distance, d'autre part. C'est pourquoi une autoroute ferroviaire a été lancée entre Bettembourg et le Boulou. Ouverte en septembre 2007, elle propose quotidiennement un train de 20 wagons (soit 40 semi-remorques) dans chaque sens. La société gestionnaire envisage d'arriver fin 2009 à son objectif, soit un taux de remplissage de 75% (30 semi-remorques) ce qui correspond à son taux de rentabilité. Ce trafic reste très faible par rapport au nombre de poids-lourds présents sur l'axe. On notera enfin qu'il fait l'objet d'un financement public important.
Construire une voie spécifique sur la troisième voie de l'autoroute n'est pas envisageable pour plusieurs raisons. La faiblesse du trafic impose en effet de ne pas dédier la voie ferroviaire à ce seul trafic. Par ailleurs, remplacer une voie autoroutière par une voie ferroviaire entrainerait un important report de trafic poids-lourds sur les voies autoroutières restantes. La saturation en serait fortement accrue, les impacts environnementaux également.
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Question n°290 de : MARTINET Remy- 30510 GENERAC - le 15/03/2009 Quel est l'intérêt de construire des gares à l'extérieur des villes si le temps et le coût pour s'y rendre pénalise le train ? |
Réponse le 20/03/2009
1- Intérêt d'une gare nouvelle dans l'agglomération de Nîmes
De manière générale, pour que la desserte TGV® soit un succès de fréquentation, il faut que l’offre «rencontre» son public, soit au centre de la ville – comme pour les gares existantes - soit en périphérie d’agglomération – comme pour les gares nouvelles.
L'opportunité d’une gare nouvelle, par exemple à Nîmes, doit nécessairement prendre en considération deux critères :
- les services attendus pour cette gare : meilleure accessibilité, intermodalité, stationnement, performance de l'offre TGV® offerte…
- sa place et son rôle dans l'agglomération : la gare nouvelle doit s'accompagner d'un projet de développement urbain et être reliée aux réseaux de transports urbains et périurbains.
Une gare située à la périphérie d'une grande agglomération, près d'un bassin de population important et dont l'installation s'accompagne d'un projet urbain peut en effet améliorer le service ferroviaire en donnant un accès direct à la grande vitesse et à une offre de TGV® plus importante à condition d'être bien desservie par le système routier (c’est le cas notamment d’Aix TGV® et d’Avignon TGV®) et les transports en communs, tel le TER (c’est le cas de Valence TGV®).
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
2- Localisation de la gare nouvelle potentielle de l’agglomération de Nîmes
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie nîmois.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org)
- rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes. |
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Question n°291 de : CULOS Rober- 30540 MILHAUD - le 15/03/2009 J'habite un lotissement proche de mon village qui est vraiment sans aucune nuisance sonore. Qu'en sera-t-il en 2020 ? La ligne sera-t-elle suffisamment loin pour respecter notre tranquillité ? |
Réponse le 28/04/2009
La ligne nouvelle de Contournement de Nîmes et Montpellier, qui a été déclarée d'utilité publique en mai 2005, passe au sud de la commune de Milhaud à environ 5 km du village.
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Question n°292 de : GANDERAX Victor- 34350 VALRAS PLAGE - le 15/03/2009 Pourquoi ne pas conserver les gares actuelles de Béziers et de Narbonne qui "méritent" d'avoir le TGV et privilégier le réseau "fret" qui ne profitera qu'à l'Espagne, sans diminuer les nuisances routières ? |
Réponse le 23/03/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein des bassins de vie de Béziers et de Narbonne.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. Même si cette opportunité est confirmée, une partie des TGV devrait continuer à desservir les gares actuelles.
Vous trouverez ci-dessous la répartition des arrêts TGV par jour envisagée par la SNCF en 2020 avec le projet, en gare nouvelle et en gare actuelle dans le cas de création de gares nouvelles :
Narbonne : 62 arrêts TGV / jour
En gare nouvelle : 58
En gare actuelle : 4
Béziers : 74 arrêts TGV / jour
En gare nouvelle : 58
En gare actuelle : 16
Comme précisé dans la Synthèse du maître d’ouvrage qui a été distribuée à un million d’exemplaires dans les foyers de la région, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre. Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
L'un des objectifs des scénarios de ligne nouvelle proposés au débat public est de favoriser le report modal de la route vers le rail. De plus, les scénarios mixtes (c'est-à-dire acceptant les trains de voyageurs et les trains de fret) proposés au débat public, permettent d'avoir un doublet de ligne entre Montpellier et Perpignan pour acheminer les trains de marchandises espagnols et également les trains de marchandises provenant des plates formes du Languedoc-Roussillon, dont une partie de ces trains régionaux est générée à proximité de Béziers. |
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Question n°293 de : HAFTECK Cécile- 34500 BEZIERS - le 15/03/2009 Pourquoi multiplier le nombre de gares ? |
Réponse le 20/03/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Béziers.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Comme précisé dans la Synthèse du maître d’ouvrage qui a été distribuée à un million d’exemplaires dans les foyers de la région, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre. Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie. |
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Question n°294 de : ACQUIER Jean-Pierre- 34500 BEZIERS - le 15/03/2009 La liaison TGV avec Toulouse et Bordeaux est-elle prévue, et à quelle date ? Si oui, ou sera située la jonction des lignes ? |
Réponse le 18/03/2009
La LGV Bordeaux/Toulouse s'inscrit dans une problématique plus globale "les Grands Projets du Sud Ouest" (GPSO) qui regroupe les deux lignes Bordeaux/Toulouse et Bordeaux/Espagne.
Des études regroupant les phases "études préliminaires" et "Avant-Projet Sommaire" sont actuellement conduites par RFF afin d'être en mesure de retenir courant 2011 un tracé dans une bande de 500 mètres qui fera l'objet d'une enquête publique. Parallèlement les négociations se poursuivent entre l'Etat et les collectivités pour le financement des lignes Tours/Bordeaux et GPSO.
La Ligne nouvelle devrait être mise en service avant 2020. |
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Question n°295 de : FAU André- 34460 CESSENON SUR ORB - le 15/03/2009 Quelle est la gare la plus propice et la différence de coût entre Béziers est ou Narbonne ? |
Réponse le 25/03/2009
La réponse n'a pas de valeur absolue et ne doit pas s'analyser uniquement sous l'angle pécunier.
Pour répondre au second point, le coût d'une gare se décompose en une partie infrastructure (voies, aiguillages, quais, signalisation, passage souterrain voyageur) relevant de Réseau ferré de France (RFF), une partie superstructure (batiment voyageur, parking, passerelle, …) relevant actuellement de la SNCF et une partie d'aménagements connexes (nouvelle route, nouveau service de transport en commun, ..) relevant des collectivités. Seuls les deux premiers points sont pris en compte dans les chiffrages présentés au débat public. Dans les cas d'une gare nouvelle potentielle dans l'ouest narbonnais, interconnectée avec la ligne classique (2 niveaux), le cout est de l'ordre de 90 M€. Pour Béziers, ce coût varie suivant que la gare se situe à l'est ou au nord-est de l'agglomération. Dans le premier cas, elle serait interconnectée avec la ligne classique (2 niveaux) pour là aussi environ 90 M€ ; dans le second cas, elle serait plus simple (1 niveau) et d'un cout d'environ 70 M€ (conditions économiques mai 2006).
Pour répondre sur le premier point, le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Béziers et/ou une au sein du bassin de vie de Narbonne.
Si l’opportunité de créer une/des gare(s) nouvelle(s) dans les bassin de vie de Béziers et Narbonne est confirmée, quatre possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
- le secteur à l’ouest de Narbonne offrirait la possibilité de créer une gare interconnectée avec la ligne existante Toulouse-Narbonne, à proximité de l’autoroute A61. Le site devrait permettre le raccordement du projet avec cette ligne. Cette implantation favoriserait les correspondances TER/TGV pour le Lézignanais et le Carcassonnais.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°296 de : GIRAUD Guy- 34310 MONTELS - le 15/03/2009 Quelles sont les localités pouvant être concernées par une gare nouvelle dans le secteur compris entre Béziers et Narbonne ? |
Réponse le 25/03/2009
L'implantation d'une nouvelle desserte ferroviaire, au moyen d'une gare nouvelle, doit permettre de couvrir si possible un territoire plus important que la/les gare(s) de centre-ville. Ce n'est pas toujours le cas, mais l'objectif devient alors la facilité d'accès à la gare (temps de transport incluant les temps d'accès pour prendre le train). Les gares nouvelles proposées pour Narbonne et Béziers doivent servir un territoire compris dans ce que la Schéma Régional d'Aménagment Durable du Territoire (SRADT) nomme le quadrilatère languedocien, soit une aire comprise entre Port-la-Nouvelle, Lézignan-Corbières, Pézenas et Agde, autour des deux pôles de Narbonne, Béziers |
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Question n°297 de : VANDEPUTTE Jacques- 34300 AGDE - le 15/03/2009 Au cas où le scénario "rouge" soit adopté, est-il prévu une modernisation de la gare d'Adge : accès aux voies facilité et autres, suppression du passage à niveaux ? Personnellement, en temps qu'Agathois, ce scénario me semble le meilleur.
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Réponse le 23/03/2009
Dans le cadre des scénarios de ligne nouvelle proposés au débat public, il n'est pas envisagé de modernisation de la gare d'Agde.
Par contre, avant la mise en service de ce projet de ligne nouvelle, Réseau Ferré de France (RFF) travaille en partenariat avec les collectivités locales sur plusieurs aspects. Dans l’attente d’un projet de requalification du site de la gare porté par la ville de Agde, RFF a proposé à la commune de mettre à disposition une partie de la cour marchandise, ce qui permettrait d’agrandir la surface consacrée au stationnement.
De plus, RFF doit finaliser prochainement une convention de financement avec les partenaires pour ce qui concerne deux passages à niveaux (PN). L'étude de suppression des 2 PN préoccupants d'Adge va être lancée avant l'été. |
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Question n°298 de : JOURDAN Régis- 30980 SAINT DIONISY - le 15/03/2009 Peut-on envisager le scénario n° 2 (rose) avec une gare supplémentaire (en plus de celle de Montpellier) qui serait située entre Narbonne et Béziers, et qui serait également au point de raccordement d'une LGV vers Toulouse ? |
Réponse le 23/03/2009
1- Nombre de gares nouvelles
Le nombre et la localisation des gares sont interchangeables d’un scénario à l’autre, comme cela est précisé dans la synthèse du maitre d’ouvrage, dépliant 3 volets distribué par la Commission Particulière du Débat Public dans plus d’un million de foyers de la région. Il est donc tout à fait possible d'ajouter une gare nouvelle, en plus de celle de Montpellier au scénario "ligne nouvelle voyageurs à 220km/h et fret à 120 km/h"
2- Localisation de la potentielle gare nouvelle
Le secteur de gare que vous proposez est celui aux environs de Nissan, entre Narbonne et Béziers. Il permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur d’implantation, qui a été étudié dans le cadre des études de 1995 par la SNCF, favoriserait les correspondances TGV/TER et permettrait des accès ferroviaires depuis les gares centre-ville de Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
En ce qui concerne le raccordement avec une LGV vers Toulouse, il faut préciser que cette ligne va faire l’objet d’études préalables en prévision d’un futur débat public. Sa réalisation n’est donc pas acquise et il n’est pas possible d’en préciser le tracé aujourd’hui. Mais cette opportunité devra être analysée lors des études menées sur la section Toulouse-Narbonne. |
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Question n°299 de : rene viti- 30000 NIMES - le 15/03/2009 Quel sera l'impact d'un tel projet sur la fiscalité locale ? |
Réponse le 19/03/2009
Concernant le financement des lignes à grande vitesse, les collectivités publiques (Europe, Etat, Région et collectivités locales) apportent des subventions d’investissement en raison des enjeux du projet (réduction de la saturation routière, de la pollution, développement économique…) selon les règles et les contraintes budgétaires propres à chacune.
L’impact sur la fiscalité de ces concours dépend de nombreux facteurs :
- Le niveau de leur contribution et l’incidence sur leur endettement,
- Le niveau d’endettement des collectivités qui conditionne leur recours à l’emprunt et le taux d’intérêt,
- Le montant des recettes fiscales générées par le projet pendant la période de construction et d’exploitation du projet. |
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Question n°300 de : AUZTECH Odile- 34070 MONTPELLIER - le 15/03/2009 Y a-t-il un réel souci de préserver la nature au maximum ? |
Réponse le 25/03/2009
Réseau Ferré de France (RFF) se veut exemplaire en matière de prise en compte de l’environnement dans la conception de ses projets ferroviaires, que ce soit :
1 / au niveau des études,
2 / dans la définition et la conception du projet,
3 / en termes de concertation et de communication avec les partenaires et les populations riveraines.
Très tôt, RFF réalise un diagnostic précis des enjeux environnementaux, qui sont actualisés et affinés au fur et à mesure de l’avancement des études. Concrètement, pour la préparation du débat public de la ligne nouvelle Montpellier Perpignan, RFF a établi un diagnostic des sensibilités environnementales (milieu humain, paysage, ressources en eau, environnement naturel, patrimoine) sur une aire d’étude intégrant 216 communes. Ce diagnostic a intégré les données des services de l’Etat, des collectivités mais aussi des associations et organismes compétents (Parc Naturel Régional de la Narbonnaise, Conservatoire des Espaces Naturels, Syndicat Mixte de bassin, Conservatoire Botanique…).
Ensuite les données ont été hiérarchisées pour identifier des couloirs de passage préférentiels moins impactant pour l’environnement.
A l’issue du débat public, des études d’environnement complémentaires seront réalisées dans un fuseau de 1000 mètres, puis une étude d’impact dans une bande de 500 mètres lors des études préparatoires à l’enquête publique.
En phase d’avant projet sommaire (APS), RFF prendra en compte tous ces enjeux environnementaux localisés qui participeront à part entière à la conception technique du projet (notion d’environnement intégré) : calage fin du tracé en plan (évitement des zones les plus sensibles : nuisances sonores, stations botaniques protégées…), optimisation du profil en long (aspect paysager, bruit), définition de certains ouvrages et équipements (ouvrage hydraulique « sur – élargi » pour la transparence écologique par exemple) etc…
En plus de cette notion d’environnement intégré, des mesures d’accompagnement spécifiques seront également mises en œuvre pour traiter d’éventuels impacts résiduels et pour respecter la réglementation Environnement (seuils sonores de la loi bruit, transparence hydraulique de la loi sur l’eau…..).
Le respect de l’ensemble de ces mesures sera vérifié lors du bilan environnement, cinq ans après la mise en service de l’infrastructure.
Concernant la phase travaux, le chantier génèrera en lui-même un certain nombre de nuisances temporaires pour les riverains et l’environnement (bruit, poussières…). Cette caractéristique n’altère cependant en rien l’importance qu’il est nécessaire d’accorder aux risques de perturbation et d’atteinte à l’environnement. Des mesures seront donc prises pour minimiser les nuisances des travaux. Ainsi, RFF mettra en place un système de management environnemental se traduisant par une organisation particulière vis-à-vis de la protection de l’environnement et un cadre de vie des riverains (définition de prescriptions particulières, établissement d’un plan d’assurance environnement par les entreprises…).
En termes d’échanges et de concertation, RFF mène une concertation approfondie à tous les stades du projet, depuis la préparation du débat public jusqu’à la phase travaux : réunions publiques, site internet, diffusion de lettres d’information, mise en place d’ateliers de travail avec des experts locaux (environnement, aménagement du territoire), comités techniques et de pilotage avec les collectivités locales, rencontres périodiques avec les responsables locaux.
Concrètement, pour le projet de ligne nouvelle Montpellier Perpignan, trois ateliers environnement se sont déjà tenus avec les services de l’Etat, les associations et organismes compétents (Parc Naturel Régional de la Narbonnaise, Conservatoire Botanique, Ligue de protection des oiseaux, société de protection de la nature…), afin de recueillir les avis de chacun.
Ces ateliers ont permis notamment
o de présenter et d’échanger sur les méthodologies de travail pour appréhender et hiérarchiser les sensibilités environnementales de l’aire d’étude,
o de préciser les attentes de ces acteurs en termes de couloirs de passage préférentiels du futur projet ferroviaire, au regard des cartes de synthèse des sensibilités environnementales,
d’identifier plus précisément à l’intérieur de chacun desdits couloirs, les sensibilités restantes, pour les quelles il conviendra d’étudier plus finement les impacts résiduels et les mesures à mettre en œuvre. |
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Question n°301 de : PEYRE Philippe- 30360 NERS - le 15/03/2009 En 2020, quelle proportion du fret routier pourrait absorber l'ensemble du réseau ferré Languedoc-Roussillon dans la solution n°3 (LGV 300 km/h et fret 120 km/h) ? A défaut d'estimation du fret en 2020, quelle proportion du fret routier actuel serait absorbée en 2020 ? |
Réponse le 23/03/2009
Les prévisions de trafics fret ont été réalisées par Réseau Ferré de France à partir d’une analyse des dernières projections de trafics émanant des Ministères des Transports français et espagnol et des résultats de l’enquête "transit 2004". Ces prévisions de trafic fret prennent en considération l'ensemble des flux déjà existants ainsi que l'ensemble des procédés permettant de réaliser du transport ferroviaire de marchandises, que ce soit le ferroutage, le transport combiné, le lotissement (train constitué à partir de wagons provenant de diverses entreprises) ou le train entier (train constitué à partir de wagons provenant d'une seule entreprise, ayant des volumes massifs de marchandises à transporter).
Tous les scénarios proposés au débat public, y compris le scénario LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h, permettent de répondre aux besoins en terme de trafic ferroviaire de marchandises en 2020. Le transport ferroviaire de marchandises devrait être d'environ 19 millions de tonnes en 2020, contre environ 10 millions de tonnes aujourd'hui. Cela représente une progression de 83% du trafic ferroviaire de marchandises et près de 3000 poids lourds reportés de la route vers le rail. Durant cette même période le trafic routier de marchandises devrait connaitre une croissance d'environ 30%.
Au-delà de 2020, le scénarios LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h dispose d'une réserve de capacité de 50 trains de fret ou TER par jour. Cela offre la possibilité de reporter le fret de la route vers le rail au-delà de 2020 et ainsi de limiter la croissance du trafic de marchandises sur les routes du Languedoc-Roussillon. |
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Question n°302 de : CAILHOL PIERRE- 11100 NARBONNE - le 16/03/2009 Les conséquences de la construction d'une gare Narbonne - Béziers située à mi chemin des deux villes ont-elles été appréciées ?
1- du point de vue environnemental (en terme de circulation routière vers et depuis les 2 villes ...), économique (correspondances ter dans les 2 directions ...), opérationnel/stratégique (les délais d'acheminement vers les 2 agglomérations consomment le gain de temps de la ligne grande vitesse)
2- au regard des réalisations précédentes du même type.
Merci |
Réponse le 23/03/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein des bassins de vie de Béziers et Narbonne. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 58 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle pour 4 en gare actuelle de Narbonne, selon les estimations de la SNCF.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers. Ainsi près de 20 TER par jour assureraient les correpondances vers les gares centre de Béziers et Narbonne selon la SNCF. Effectivement, prendre un TGV en gare nouvelle nécessiterait une double correspondance et une perte de temps pour les personnes habitants actuellement proche des gares centres.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
2- On peut rappeler de manière qualitative pour l'instant les principaux avantages et inconvénients de ce type de gare hors agglomération :
Avantages :
- mieux desservir un nouveau quartier de la ville
- gagner sur le temps de trajet ferroviaire (donc plus de voyageurs dans les trains, et moins de circulation automobile)
- report modal de la voiture vers le train, d’où des gains en matière d’effet de serre et de pollution de l’air
- moindre nuisance sonore du transport ferroviaire en centre ville (une partie des trains passent par la voie nouvelle, notamment les TGV qui s'arrêtent dans la gare nouvelle et les trains de fret)
- libération des capacités en centre ville pour d’autres usages (notamment TER,…)
Inconvénients :
- coût de construction et maintenance de l’ouvrage
- moins bonne desserte du centre ville (compensée par une meilleure accessibilité pour les quartiers proches de la gare nouvelle)
- trajets pour aller à la gare nouvelle plus longs pour une partie des voyageurs |
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Question n°305 de : BALESTIE Adeline- 34080 MONTPELLIER - le 16/03/2009
Étant donné que l'intervention va impacter durablement notre région, allez-vous intervenir auprès des collèges et lycées pour les sensibiliser à la question ? |
Réponse le 17/03/2009
La commission particulière du débat public a proposé au rectorat d’organiser des séances de travail sur le projet de ligne nouvelle dans ce type d’établissement scolaire. Il s’est malheureusement avéré que le délai imparti par la loi pour le déroulement du débat public n’a pas permis à l’administration et aux enseignants de disposer du temps nécessaire pour informer les élèves et organiser des débats au sein des établissements.
Il demeure que les deux séances de travail, préparées par les professeurs d’histoire et géographie, qui ont pu avoir lieu avec des élèves de première du lycée Joliot-Curie à Sète et du lycée Arago à Perpignan ont été très profitables. Chacune a donné lieu à la rédaction d'un cahier d'acteurs.
On peut donc regretter que ce souci d’ouverture que vous partagez avec la commission n’ait pas abouti à des réalisations concrètes plus nombreuses. |
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Question n°306 de : FABREGOUL Louis- 30500 SAINT AMBROIX - le 16/03/2009 Est-il prévu des dessertes des centres villes vers les nouvelles gares TGV ? |
Réponse le 23/03/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie nîmois. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 56 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle pour 26 arrêts en gare actuelle de Nîmes, selon les estimations de la SNCF. Par contre la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 84 TER chaque jour entre Nîmes et Lunel, contre 60 aujourd’hui.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon. Grâce aux TER, il sera possible de relier la gare centre de Nîmes à la gare nouvelle.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire. Grâce aux TER il sera possible de relier les gares centre de Nîmes et de Alès à la gare nouvelle.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org)
- rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°307 de : FABREGOUL Louis- 30500 SAINT AMBROIX - le 16/03/2009 Les petites lignes (ex : Alès-Béziers...) seront-elles rénovées d'ici là ou oubliées ? |
Réponse le 18/03/2009
La création d'une ligne nouvelle ne remet pas en cause le réseau classique existant et ses "petites lignes". 76M€ sont programmés dans le Contrat de Projet Etat-Région 2007-2013 pour le renouvellement de ces petites lignes, en complément des opérations d'investissement et de maintenance lourde réalisées sur fonds propres RFF.
Une première tranche a déjà été réalisée sur la ligne Perpignan-Villefranche pour un montant avoisinant les 23M€. Le reste des opérations est programmé, la prochaine opération étant planifiée à l'automne 2009 sur la ligne Alès-Langogne.
Des opérations de modernisation ont par ailleurs été réalisées ou sont en cours d'étude (mise en place d'une signalisation automatique entre Nîmes et Alès, entre Nîmes et Vauvert, entre Perpignan et Villefranche…). |
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Question n°308 de : MALAVELLE William- 30380 SAINT CHRISTOL LES ALES - le 16/03/2009 Comment a été intégré le débat sur la desserte ferroviaire nord du Gard vers Alès ? |
Réponse le 23/03/2009
Les études de desserte ferroviaire ont été menées en partenariat entre les collectivités (Conseil général du Gard et Communauté d'Agglomération de Nîmes Métropole), le Conseil régional, autorité organisatrice pour les TER, Réseau Ferré de France et la SNCF.
Concernant la desserte ferroviaire vers le nord du Gard et Alès, l'ambition du Conseil régional est de développer l'offre TER. L'offre pourrait passer de 29 TER par jour actuellement à 44 TER par jour en 2020 entre Nîmes et Alès. |
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Question n°309 de : BARROT Jean-Claude- 30600 VAUVERT - le 16/03/2009 Le 3ème projet semble le plus intéressant mais comment financer le surcoût des travaux ? |
Réponse le 23/03/2009
1- Coût
L’estimation du coût d’un projet est différente selon les caractéristiques du scénario. Ainsi, il s’agit de parler en termes de coût et non de surcoût, un projet étant choisi pour la globalité de ses fonctionnalités.
2- Financement
Les grands projets ferroviaires nécessitent un montant élevé d’investissement. L’équilibre financier de tels projets ne peut être obtenu que sur une très longue période, qui peut être supérieure à 50 ans, et en mobilisant des apports publics significatifs. Le financement du projet de Ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan (LNMP) s’inscrit dans un schéma de ce type, sachant que deux stratégies de financement peuvent être recherchées : le financement classique, par fonds publics et les financements en partenariat public / privé.
Les cas de financement classique les plus récemment mis en œuvre, sont ceux de la première phase de la ligne à grande vitesse (LGV) Est Européenne et de la branche est de la LGV Rhin-Rhône. Dans ces projets, le financement repose exclusivement sur des fonds publics associant l’Etat, les collectivités territoriales, les pays voisins intéressés, l’Union Européenne, Réseau Ferré de France (RFF) et la SNCF.
D’autres modalités de financement peuvent être recherchées dans le cadre des partenariats publics /privés, qu’il s’agisse de la concession ou du contrat de partenariat.
- Concession : le concessionnaire s’engage à financer, concevoir, construire, exploiter et entretenir l’ouvrage concédé, à ses frais et à ses risques. Le concessionnaire, qui a un droit exclusif d’exploitation, se rémunère directement par les péages d’utilisation de l’infrastructure. Dans le domaine ferroviaire, la ligne nouvelle Perpignan-Figueras, inaugurée en février 2009, a fait l’objet d’une concession au groupement TP Ferro qui en a assuré la conception, la construction, et assurera l’exploitation et la maintenance, pendant 50 ans. La LGV Sud Europe Atlantique fera aussi l’objet d’une concession, dont la durée est encore à déterminer.
- Contrat de partenariat : le partenaire privé peut concevoir, financer, réaliser et entretenir l’infrastructure pour le compte de RFF, mais il ne l’exploite pas. Les péages et les risques d’exploitation sont conservés par RFF. Celui-ci rémunère le partenaire privé par le versement d’un "loyer". Dans le domaine ferroviaire, le contournement Nîmes-Montpellier (CNM) va être réalisé sous ce domaine juridique.
A ce stade d’avancement du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, il n’est pas possible de définir quel sera le montage financier du projet, qu’il soit de type « classique » (outre RFF, participation de l’Etat et des collectivités territoriales et de l’union Européenne) ou «innovant » (avec le concours d’acteurs privés). Le plan de financement ne pourra être précisé qu’après la déclaration d’utilité publique du projet, en concertation avec les partenaires du projet. |
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Question n°310 de : BOYER François- 30620 AUBORD - le 16/03/2009 Je sais que cela ne servira à rien vu que vous vous fichez pas mal de l'avis des gens.
Pourquoi parler de Montpellier-Perpignan alors que le contournement de Nîmes est toujours et encore au point mort ? |
Réponse le 23/03/2009
Le Contournement de Nîmes et Montpellier n'en est pas au point mort. Un protocle d'intention de financement a été signé le 17 juin 2008. L'appel à candidature pour sa réalisation en contrat de partenariat a été lancé en septembre 2008. La consultation auprès des candidats retenus sera lancée au printemps 2009 |
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Question n°311 de : CANONGE Jean-Claude- 30900 NÎMES - le 16/03/2009 Compte tenu de l'implantation de la gare nouvelle de Nîmes, quelles seront les liaisons prévues avec les installations existantes ? (ligne du Grau du Roi, ligne Tarascon-Sète) |
Réponse le 23/03/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie nîmois.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette dernière ligne serait certainement nécessaire.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org)
- rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes. |
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Question n°312 de : MERCIER Jacques- 30000 NÎMES - le 16/03/2009 Sur le plan (un carrefour d'échanges à vocation européenne), je constate que le secteur de gare nouvelle potentielle à Nîmes est situé près de l'aérodrome de Garons.
Que devient l'implantation de la gare de Manduel ? |
Réponse le 23/03/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie nîmois.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org)
- rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes. |
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Question n°313 de : FARRUGIA Georgette- 30000 NÎMES - le 16/03/2009 Pourquoi améliore-t-on le réseau périphérique déjà performant au lieu de faciliter les communications vers l'intérieur du Pays ?
Un exemple : pour se rendre de Nîmes à Nogaro (Gers), soit un trajet d'environ 450 km, en auto on met 4h30 à 5h. Sinon (en particulier pour les personnes âgées) entre train, changement de train et bus, on met environ 7 à 8 heures pour se rendre au lieu souhaité. |
Réponse le 23/03/2009
A l'horizon de la mise en service du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, l'ambition régionale est de développer le nombre de circulations TER sur les lignes ferroviaires, y compris celles vers le haut pays. Les circulations TER prévues à l'horizon 2020 sont détaillées dans le rapport phase 3 de la SNCF, que vous pouvez consulter sur le site internet de la Commission Particulière du Débat Public.
L'augmentation de ces services TER permettra également d'avoir des correspondances plus nombreuses avec les TGV dans les gares de Béziers et Nîmes pour les habitants du haut pays. |
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Question n°314 de : ALBERTO Oscéla- 34280 LA GRANDE MOTTE - le 16/03/2009 Ces trains rouleront-ils avec des énergies économiques (nouvelles technologies en besoin de consommation ferroviaire) et écologiques (fret en zone industrielle à portée des industries) en évitant les centre villes pour les trains de marchandises ? |
Réponse le 23/03/2009
Aujourd'hui, la quasi-totalité des trains de voyageurs "grandes lignes" roulent à l'électricité. Les trains de marchandises fonctionnent quant à eux à l'électricité à 90%, cette proportion augmentant jusqu'à 100% pour les trains de transport combiné.
De plus, l'efficacité énergétique du transport ferroviaire de marchandises s'est améliorée de plus de 10% durant les 10 dernières années : c'est-à-dire qu'un kilowattheure d'énergie permet de transporter une tonne de fret sur une distance plus importante de 10% aujourd'hui qu'en 1999. Cette efficacité énergétique a tendance à encore s'améliorer sous l'effet du rajeunissement en cours du matériel : l'âge moyen des locomotives fret SNCF est passé de 27,2 à 25,4 ans entre 2005 et 2007, et les "nouveaux entrants", concurrents de la SNCF sur le fret, ont du matériel récent.
La moitié du réseau est électrifiée. Ceci représente environ 15 000 kilomètres, dont l'ensemble des grands axes. Réseau ferré de France poursuit une politique raisonnée d'électrification. Les entreprises ferroviaires sont cependant libres de choisir leur énergie de traction : il n'est donc pas interdit de faire circuler du matériel thermique (gazole) sur une voie électrifiée. Les entreprises ferroviaires utilisent cette possibilité pour optimiser la gestion de leur parc de matériel, ou pour des trajets partiellement réalisés sous voie non électrifiée. Cependant, cette possibilité pourrait évoluer à moyen terme : les conclusions du Grenelle de l'environnement ont conduit le législateur à demander au Gouvernement d'étudier l’opportunité d’interdire, à partir du 31 décembre 2015, la circulation sur les lignes électrifiées des trains utilisant un mode de propulsion autre qu’électrique (projet de loi de programme relatif à la mise en œuvre du Grenelle de l'environnement, adopté en première lecture par l'Assemblée nationale et le Sénat).
Tous les trains de fret passent actuellement sur la ligne historique, qui traverse tous les centres villes. Les solutions de ligne nouvelle mixte (scénarios de ligne nouvelle acceptant les trains de voyageurs et les trains de fret) permettraient de faire passer à l'écart des centres villes une partie des trains de fret. |
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Question n°315 de : PORRET Bernard- 11610 VENTENAC CABARDES - le 16/03/2009 Est-il prévu une LGV Toulouse-Narbonne ? |
Réponse le 18/03/2009
Le projet de loi Grenelle de l'environnement (dans sa version adoptée par le Sénat) stipule : "Un programme complémentaire de 2500 kilomètres [de lignes nouvelles à grande vitesse] sera en outre défini, incluant…la ligne Toulouse/Narbonne". Ce programme correspond a priori aux lignes dont la réalisation sera lancée au-delà de 2020.
Dans cette optique des "pré études fonctionnelles" vont prochainement être lancées par RFF (vers l'été 2009). D'un budget de 1.3 M€, elles sont financées par l'Etat (325 k€), RFF (325 k€), et les Régions Midi Pyrénées (300 k€), Languedoc-Roussillon (300 k€) et Aquitaine (50 k€). A noter que le Contrat de Projets 2007/2013 Midi Pyrénées avait prévu le lancement de ces études. Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et de réaménagemnt de la ligne existante.
Ces études devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nantionale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public. |
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Question n°316 de : CHARRASSIER Pascal- 11130 SIGEAN - le 16/03/2009 Quelles sont les petites gares desservies entre Narbonne et Perpignan ? |
Réponse le 18/03/2009
L'organisation et la desserte des gares TER relèvent de la compétence de la Région en tant qu'Autorité Organisatrice des Transports (AOT). La création d'une ligne nouvelle n'est pas sujette à remettre en cause la desserte des gares sur la ligne classique qui sont actuellement, entre Narbonne et Perpignan, les gares de Port-la-Nouvelle, Leucate, Salses et Rivesaltes. |
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Question n°317 de : CERDAN Jean-Claude- 34400 LUNEL VIEL - le 16/03/2009 Quand le fret ferroviaire va-t-il remplacer le fret routier perturbant, dangereux et polluant ?
Réponse attendue - pouvoir politique plus d'engagement - voici le 21ème siècle, alors... |
Réponse le 17/03/2009
Eléments de réponse apportés par RFF
L'un des objectifs du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est de favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route. Ainsi l'objectif du projet est d'offrir aux entreprises de transport ferroviaire de marchandises des circulations de qualité afin d'inciter les transporteurs routiers à utiliser le mode ferroviaire (créneaux horaires fiables, réguliers, sans arrêt et à toute heure de la journée).
Néanmoins, la politique des transports est décidée par l'Etat (le Ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire), notamment pour ce qui relève des aspects législatifs et réglementaires pour inciter au report modal de la route vers le rail.
Eléments de réponse apportés par la DRE (Direction Régionale de l'Equipement)
L'Etat soutient la construction et la modernisation des chantiers de transbordement.
Dans le cadre du Grenelle de l'environnement, il a été décidé une taxation des poids lourds qui devrait favoriser le transfert modal du fret de la route vers le rail.
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Question n°318 de : HEREDIA André- 11570 PALAJA - le 16/03/2009 Option de gare nouvelle Narbonne/Béziers dans le couloir de l'Aude ?
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Réponse le 23/03/2009
L’un des objectifs du débat public est de statuer sur l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein de l'aire de vie de Narbonne.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle sur cette aire de vie est confirmée, alors deux possibilités d’implantation sont soumises au débat:
- Entre Narbonne et Béziers, le secteur de Nissan, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Il favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers. Ce site fût étudié, par la SNCF dans le cadre des études de 1995.
- Le secteur à l’ouest de Narbonne offrirait également la possibilité de créer une gare interconnectée avec la ligne existante Toulouse-Narbonne, à proximité de l’autoroute A61. Le site devrait permettre le raccordement du projet avec cette ligne. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV pour le Lézignanais et le Carcassonnais.
De plus, réaliser une gare nouvelle, c'est avant tout un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°319 de : HEREDIA André- 11570 PALAJA - le 16/03/2009 Futur triangle ligne Toulouse, gare sur quel côté du triangle ? |
Réponse le 23/03/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Narbonne.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, deux possibilités d'implantation sont proposées au débat:
- le secteur à l’ouest de Narbonne offrirait la possibilité de créer une gare interconnectée avec la ligne existante Toulouse-Narbonne, à proximité de l’autoroute A61. Le site devrait permettre le raccordement du projet avec cette ligne. Cette implantation favoriserait les correspondances TER/TGV pour le Lézignanais et le Carcassonnais.
- le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Comme précisé dans la Synthèse du maître d’ouvrage qui a été distribuée à un million d’exemplaires dans les foyers de la région, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre. Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
Dans le cadre des études préalables au débat public, les collectivités partenaires ont demandé à Réseau ferré de France (RFF) de prendre en compte la connexion avec la ligne existante Toulouse-Narbonne. Aussi deux types de raccordement performant ont été envisagée entre la Ligne Nouvelle Montpellier Perpignan (LNMP) et la ligne classique Toulouse-Narbonne, suivant que l’on envisage ou non la création d’une gare nouvelle dans l’ouest narbonnais. Ces raccordements permettront les dessertes de Montpellier vers Toulouse et Perpignan vers Toulouse.
Concernant la création d’une gare nouvelle à l’interconnexion entre le projet de ligne nouvelle Montpellier Perpignan et une potentielle LGV entre Toulouse et Narbonne, il importe de noter qu’à 300 km/h, les raccordements entre ces deux lignes font plusieurs kilomètres de long et dépasse largement la taille d’une gare. La photo aérienne ci-dessous présente le cas de la gare d’Avignon, située sur l’une des trois branches d’un tel carrefour, entre la direction de Paris, Marseille et Nîmes.
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Question n°320 de : TIECHE Marlyse- 34310 MONTADY - le 16/03/2009 Vous prévoyez une gare nouvelle entre Béziers et Narbonne; Où se trouvera-t-elle exactement ?
Où se trouvera la ligne entre Béziers et Narbonne ? |
Réponse le 25/03/2009
1- Potentielle gare nouvelle dans l’aire de vie de Béziers
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Béziers.
Si l'opportunité de créer une gare nouvelle dans l'aire de vie de Béziers n'est pas confirmée, alors la gare actuelle devrait être réaménagée et adaptée. Ce réaménagement entraîne des coûts, qui devront être complétés par ceux liés à la création de raccordements entre la ligne classique et la ligne nouvelle.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
2- Les couloirs sur la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan
Le débat public devra également permettre d'aider Réseau Ferré de France (RFF), maître d'ouvrage du projet, à choisir le couloir de passage du projet. Ce couloir de passage est, à ce stade très amont du projet, large de 5 kilomètres.
Entre Béziers et Narbonne, les communes suivantes sont concernées par les couloirs proposés au débat : Béziers, Villeneuve les Béziers, Maraussan, Vendres, Sauvian, Lespignan, Colombiers, Montady, Nissan lez Ensérune, Salles d’Aude, Coursan, Poilhès, Capestang, Montels, Cuxac D’Aude, Moussan et Narbonne.
De plus, vous pouvez obtenir des informations complémentaires sur ces couloirs de passage en consultant le dossier support du maître d’ouvrage au chapitre 2.2 |
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Question n°321 de : KOSZYK Sylviane- 11100 NARBONNE - le 16/03/2009
Quand est-ce qu'il y aura un TGV direct pour Narbonne-Metz (Lorraine) ? car je suis une dame du 3ème âge et j'ai mal au dos après 9h de voyage si ce n'est pas 18h après les retards. Merci |
Réponse le 17/03/2009
La SNCF étudie actuellement une relation directe TGV entre Montpellier et Metz, pour une mise en service qui pourrait être effective d'ici 2 à 3 ans. Sur la base des résultats de fréquentation d'une telle relation, une offre ferroviaire directe entre le sud de la région Languedoc-Roussillon et la Lorraine pourrait être ultérieurement envisagée. |
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Question n°322 de : POUMEL Jean-Jacques- 11100 NARBONNE - le 16/03/2009 Le fret peut-il redesservir les ateliers de wagonnage ? (les ateliers d'OC, de Cazouls, de Béziers) |
Réponse le 18/03/2009
Les ateliers de maintenance de wagons (ATOC à Narbonne, Ets Claude à Colombiers, ACV à Béziers…) n'ont jamais cessé d'être desservis. Réseau Ferré de France travaille d'ailleurs avec ces ateliers pour mettre à disposition des infrastructures supplémentaires. |
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Question n°323 : le 16/03/2009 Manque de précision sur le passage précis de la nouvelle voie.
Par rapport à Ouveillan (11590) :
Où passe la nouvelle voie ? Où se trouverait la nouvelle gare ?
La commune d'Ouveillan est-elle concernée par la V.F. ? |
Réponse le 25/03/2009
Les couloirs entre Béziers et Narbonne concernent les communes de Villeneuve les Béziers, Maraussan, Vendres, Sauvian, Lespignan, Colombiers, Montady, Nissan lez Ensérune, Salles d’Aude, Coursan, Poilhès, Capestang, Montels, Cuxac D’Aude, et Moussan. La commune d’Ouveillan n’est donc pas concernée par les couloirs de passage qui sont proposés au débat public.
Concernant les gares, si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, deux possibilités d'implantation sont proposées au débat :
- le secteur à l’ouest de Narbonne offrirait la possibilité de créer une gare interconnectée avec la ligne existante Toulouse-Narbonne, à proximité de l’autoroute A61. Le site devrait permettre le raccordement du projet avec cette ligne. Cette implantation favoriserait les correspondances TER/TGV pour le Lézignanais et le Carcassonnais.
- le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
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Question n°324 de : PRUNET Eric- 11210 PORT LA NOUVELLE - le 16/03/2009 Plus il y aura de gares entre Montpellier et Perpignan plus le TGV sera ralenti. Je pense qu'il faut donner la priorité à la rapidité des gens.
Sachant qu'on est dans une région faible économiquement, le fret est-il une priorité ? |
Réponse le 25/03/2009
Le transport ferroviaire de marchandises a été pris en compte dans le cadre des études préalables au débat public.
C'est en raison de l'importance du trafic de marchandises dans la région, dont une partie provient des plates formes multimodales du Languedoc-Roussillon, et de la volonté de favoriser le report modal de la route vers le rail que Réseau Ferré de France (RFF) et les 13 collectivités territoriales partenaires des études ont décidé de proposer au débat public des scénarios de ligne nouvelle mixte (c'est-à-dire acceptant les trains de voyageurs et les trains de marchandises). La nature de ces scénarios offrirait au Languedoc-Roussillon un doublet de ligne acceptant les trains de marchandises afin d'assurer la fiabilité et la régularité des trains de marchandises. Il s'agit de l'une des conditions essentielles pour assurer le développement du transport ferroviaire de marchandises. En cela, le projet s'inscrit dans les suites du grenelle de l'environnement et du débat public sur la Vallée du Rhône - Arc Languedocien (VRAL). |
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Question n°325 de : GARCIA Raymond André- 11100 NARBONNE - le 16/03/2009 Aujourd'hui, l'avenir est incertain. L'économie vacille. Le chômage augmente dans le monde entier. La confiance n'y est plus. L'argent manque à l'économie européenne.
Comment envisager de tels travaux ? Comment payer ? |
Réponse le 23/03/2009
1- Les objectifs du projet
Concrètement, une ligne nouvelle en plus de la ligne existante permettrait de :
- Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen
- Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante
- Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains
- Inciter à prendre le train plutôt que la voiture
- Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route
- Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon
- Accompagner le dynamisme de l’économie régionale
En cela, le projet doit participer à l’attractivité du territoire régional et faciliter son développement économique.
2- Le financement
Les grands projets ferroviaires nécessitent un montant élevé d’investissement. L’équilibre financier de tels projets ne peut être obtenu que sur une très longue période, qui peut être supérieure à 50 ans, et en mobilisant des apports publics significatifs. Le financement du projet de Ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan s’inscrit dans un schéma de ce type, sachant que deux stratégies de financement peuvent être recherchées : le financement classique, par fonds publics et les financements en partenariat public / privé.
Les cas de financement classique les plus récemment mis en œuvre, sont ceux de la première phase de la ligne à grande vitesse (LGV) Est Européenne et de la branche est de la LGV Rhin-Rhône. Dans ces projets, le financement repose exclusivement sur des fonds publics associant l’Etat, les collectivités territoriales, les pays voisins intéressés, l’Union Européenne, RFF et la SNCF.
D’autres modalités de financement peuvent être recherchées dans le cadre des partenariats publics /privés, qu’il s’agisse de la concession ou du contrat de partenariat.
- Concession : le concessionnaire s’engage à financer, concevoir, construire, exploiter et entretenir l’ouvrage concédé, à ses frais et à ses risques. Le concessionnaire, qui a un droit exclusif d’exploitation, se rémunère directement par les péages d’utilisation de l’infrastructure. Dans le domaine ferroviaire, la ligne nouvelle Perpignan-Figueras, inaugurée en février 2009, a fait l’objet d’une concession au groupement TP Ferro qui en a assuré la conception, la construction, et assurera l’exploitation et la maintenance, pendant 50 ans. La LGV Sud Europe Atlantique fera aussi l’objet d’une concession, dont la durée est encore à déterminer.
- Contrat de partenariat : le partenaire privé peut concevoir, financer, réaliser et entretenir l’infrastructure pour le compte de RFF, mais il ne l’exploite pas. Les péages et les risques d’exploitation sont conservés par RFF. Celui-ci rémunère le partenaire privé par le versement d’un "loyer". Dans le domaine ferroviaire, le contournement Nîmes-Montpellier (CNM) va être réalisé sous ce domaine juridique.
A ce stade d’avancement du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, il n’est pas possible de définir quel sera le montage financier du projet, qu’il soit de type « classique » (outre RFF, participation de l’Etat et des collectivités territoriales et de l’union Européenne) ou «innovant » (avec le concours d’acteurs privés). Le plan de financement ne pourra être précisé qu’après la déclaration d’utilité publique du projet, en concertation avec les partenaires du projet. |
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Question n°327 de : VIEULES Alain- 11000 CARCASSONNE - le 16/03/2009 Est-il prévu des changements sur la ligne Narbonne-Toulouse ? |
Réponse le 18/03/2009
Le projet de loi Grenelle de l'environnement (dans sa version adoptée par le Sénat) stipule : "Un programme complémentaire de 2500 kilomètres [de lignes nouvelles à grande vitesse] sera en outre défini, incluant…la ligne Toulouse/Narbonne". Ce programme correspond a priori aux lignes dont la réalisation sera lancée au-delà de 2020.
Dans cette optique des "pré études fonctionnelles" vont prochainement être lancées par RFF (vers l'été 2009). D'un budget de 1.3 M€, elles sont financées par l'Etat (325 k€), RFF (325 k€), et les Régions Midi Pyrénées (300 k€), Languedoc-Roussillon (300 k€) et Aquitaine (50 k€). A noter que le Contrat de Projets 2007/2013 Midi Pyrénées avait prévu le lancement de ces études. Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et de réaménagemnt de la ligne existante.
Ces études devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nantionale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public. |
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Question n°328 de : BASSET Alain- 34510 FLORENSAC - le 16/03/2009 Pourquoi ne pas faire circuler les convois de fret à 160 km/h sur l'axe LGV alors que le parc véhicules marchandises comporte ce type de wagons messagerie ou de fret ?
Quelle sera la composition de ces trains ? (longueur, vitesse, freinage, tonnage, fréquence) |
Réponse le 06/05/2009
Pour Réseau Ferré de France (RFF), les lignes à grandes vitesse ne sont en effet pas forcément réservées qu’aux trains de voyageurs. Déjà aujourd’hui, outre les TGV de la Poste, un aller-retour train de fret circule sur différentes sections de LGV entre Combs-la-Ville et Valence qui montre qu’au plan technique et règlementaire, rien ne s’oppose à la mise en œuvre de cette prestation par un opérateur qui en exprimerait la demande.
Cependant, l’expérience passée invite à penser qu’un tel produit relève plutôt de la niche commerciale. En premier lieu, nous constatons que cette innovation spécifiquement française n’a pas connu de développement à l’étranger, ni entre la France et un pays voisin.
En second lieu et d’une manière générale, nous notons que depuis la seconde moitié du siècle dernier, dans un souci de compétitivité vis-à-vis de l’évolution plus rapide des performance de la route que celles du fer, les opérateurs historiques ont effectivement introduit des offres haut de gamme (à la SNCF « Fret chrono ») qui consistent en des trains directs de chantier à chantier, généralement en saut de nuit, avec un nombre réduit de remaniements intermédiaires de manière à proposer des prestations fiables et une vitesse d’acheminement élevée : en France 120 km/h puis, 140, 160 et 200 km/h il y a une dizaine d’années.
Plus précisément, compte tenu du potentiel de trafic élevé de la clientèle sensible à une parfaite adéquation des horaires à ses besoins à la demi-heure près, voire moins, la SNCF a fondé beaucoup d’espoir dans la création de l’offre multifret « 160 » dont la cible était de capter le marché de fret à haute valeur par des unité-train de 1000 tonnes .
Ainsi à titre expérimental, le premier aller – retour pilote de train de fret à 160 km/h fut lancé par la SNCF le 31 mai 1987 sur la relation Lille ↔ Avignon – Marseille. Ces trains acheminaient des wagons couverts (G16) pour le transport de messagerie à l’aller et de fruits et légumes au retour et de wagons porte-caisses mobiles (S61).
Pour les rendre aptes à ce service les principales modifications apportées à ces wagons furent :
• l’adjonction du freinage électropneumatique de manière à obtenir un freinage du convoi sur la distance en usage pour les trains de voyageurs circulant à la même vitesse. Grâce aux électrovalves installées sur chaque wagon, le freinage pneumatique est déclenché simultanément alors que dans un train de fret ordinaire le freinage intervient de la tête à la queue de la rame en fonction de la vitesse de propagation de la dépression d’air commandée par le mécanicien ;
• l’installation de détenteurs de pesée qui en fonction de la charge permettent de moduler le serrage et le desserrage des sabots de frein, ces deniers étant par ailleurs doublés ;
• l’installation d’amortisseurs antilacets entre la caisse et le bogie afin d’assurer une bonne stabilité du véhicule ;
• sur les wagons porte-caisses mobiles, l’adjonction de plaquettes de calage supplémentaires.
En outre, des conditions spéciales de visites, de surveillances périodiques et de parcours entre reprofilages des essieux des wagons furent instaurées.
Comme dans les courbes où le devers est supérieur à 130 mm, les wagons équipées de bogies Y25 doivent circuler à une vitesse limite légèrement inférieure à celles des trains de voyageurs, de nouveaux tableaux indicateurs de vitesse furent imaginés pour matérialiser sur le terrain les points singuliers à vitesse de franchissement différent.
Au départ, avec ces bogies Y 25 modifié, la charge n’était que de 16 tonnes par essieux. Dès 1989, le bogie type Y37 fut mis au point. Il accepte une charge de 18 tonnes par essieu. Ses freins à disques et sa suspension transversale par traverse pendulaire le dispensent d’amortisseur hydraulique antilacet. Il peut ainsi franchir les courbes avec une insuffisance de dévers de 160 mm, comme les trains de voyageurs, avec des règles de reprofilage des roues moins contraignantes .
En 1988, environ 500 bogies furent commandés par la SNCF pour équiper 250 wagons : des couverts (G13) aussi bien que des porte-caisses mobiles (S63).
Au niveau des locomotives (BB 22200 puis BB 26000) présentant l’avantage d’être engagées sur ces trains sans modification, il s’agissait de vérifier leur aptitude à supporter des parcours d’endurance quotidiens jamais mise en œuvre jusqu’alors. Là aussi une surveillance particulière fut instaurée.
Dans les années 1990, Fret SNCF prévoyait de déployer son offre multifret « 160 » sur au moins 6 relations. Compte tenu des surcoûts d’exploitation et des prix de vente pratiqués par la route sur lesquels s’alignait cette offre, la viabilité économique n’apparut satisfaisante que sur seulement deux segments de marché saut de nuit : la messagerie haut de gamme et le combiné à volume de transport conséquent sur longue distance.
Ainsi en 2009, constatons-nous qu’il ne reste plus que 4 relations de ce type avec des conditions de traction et de charge à l’essieu identiques à celles des années 1990 :
• Sernam :
o « 200 km/ » Valenton ↔ Orange prolongé jusqu’à Miramas avec emprunt partiel de ligne à grande vitesse ;
o « 200 km/h » Valenton ↔ Castelnau-d’Estretefonds (banlieue de Toulouse) via Bordeaux ;
o « 160 km/h » Melun ↔ Avignon.
• Transport Combiné « 160 km/h » Dourges (banlieue de Lille) ↔ Avignon
On notera que le transit sur les lignes à grande vitesse est d’abord réservé au train dont la vitesse limite est de 200 km/h qui sont soumis à des sujétions de maintenance de l’infrastructure qui est le plus souvent réalisée en pleine nuit au moment du moindre besoin de trafic commercial voyageurs. Afin de pouvoir exécuter les travaux de maintenance en toute sécurité, dès l’origine de l’exploitation des lignes à grande vitesse il a été décidé de les fermer au trafic commercial la nuit pour l’exécution de la maintenance courante.
Toutefois cette posture n’est pas rédhibitoire, si les questions de sécurité du personnel et les méthodes de maintenance trouvent des solutions, ces sujétions pourraient être assouplies. En revanche, le jour les différences de vitesse soulevant des choix en termes de capacité, rendent moins probable la possibilité d’insertion d’un sillons « 160 » parmi des sillons « 300 », sans voie d'évitement/doublement (cas du scénario LGV voyageur 300 km/h et fret 120 km/h).
En résumée au niveau de la ligne nouvelle Montpellier – Perpignan, quel que soit le scénario retenu, la possibilité de faire transiter des prestations fret haut de gamme est envisageable au plan technique et règlementaire. Cependant, c’est essentiellement le modèle économique qui fera emporter la décision d’un opérateur de s’y lancer ou pas : existence d’un marché avec un potentiel en adéquation avec les flux de recettes et de dépenses, possibilité de mettre en œuvre des prix compétitifs vis-à-vis de ceux de la concurrence routière et aérienne, interopérabilité effective des réseaux et des modes d’exploitation. |
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Question n°329 de : BASSET Alain- 34510 FLORENSAC - le 16/03/2009 A quelle distance passera la ligne LGV de Florensac ? |
Réponse le 25/03/2009
Entre Montpellier et Narbonne, deux couloirs, d’une largeur de 5 km chacun, sont proposés au débat public : un couloir « collines du biterrois », en retrait du littoral, et un couloir « plaine littorale », qui englobe le projet « TGV ® Languedoc Roussillon » de 1995. Ce dernier inclut pour partie le territoire communal de Florensac. Ce n’est en aucun cas un tracé d’infrastructure. Un tracé s’inscrit, lui, dans des emprises foncières de l’ordre de 50 à 100 mètres selon la géographie des secteurs traversés.
Le tracé retenu (dans le couloir le plus au nord ou dans le couloir littoral) ne sera défini et connu qu’après les études d’avant projet sommaire et lors de l’enquête d’utilité publique, prévue à l’horizon 2015.
A l’heure actuelle, aucun tracé de ligne nouvelle ne s’inscrit donc sur la commune de Florensac. |
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Question n°330 de : NOGUERA Bernard- 11590 CUXAC D'AUDE - le 16/03/2009 Quelle sera la distance minimale séparant le projet des plus proches habitations et quelles mesures anti-bruit seront appliquées ? |
Réponse le 25/03/2009
Il n’y a pas à proprement dit de distance minimum entre un projet ferroviaire et les habitations présentes aux alentours, du fait des nuisances sonores engendrées par la circulation des trains.
En effet, de nombreux paramètres rentrent en compte dans la propagation du bruit, et notamment :
- le profil en long de l’infrastructure ferroviaire : plus la voie est au dessus du sol, plus la propagation du bruit est importante,
- le milieu extérieur environnement : le relief naturel, les bâtiments…..autant d’éléments qui constituent des écrans à la propagation du bruit,
Afin de respecter la réglementation sur le bruit, Réseau Ferré de France (RFF) effectuera lors des études d’Avant Projet Sommaire (APS) (lorsque les caractéristiques techniques du projet sont définies) une modélisation numérique des niveaux sonores attendus après la mise en service de la ligne nouvelle et généralement à un horizon de 20 ans. Les simulations réalisées par les bureaux d’études spécialisés permettent au maître d’ouvrage de prévoir les dispositifs de protection nécessaires pour respecter les seuils fixés par la réglementation.
Le calcul de la contribution sonore d’un projet prend en compte plusieurs critères :
o le nombre, la nature (trains voyageurs, fret, …) et la composition des trains circulant sur la ligne ;
o la vitesse de circulation des trains ;
o les modelés (relief) du terrain naturel et les caractéristiques techniques du projet,
o la distance des habitations, et la présence de bâtis sensibles à vocation sociale, éducative (école, hôpital), etc,
o les facteurs météorologiques déterminants du site (gradient de température, vitesse et direction des vents…),
Ainsi tout est mis en œuvre avant la mise en service pour prévoir les nuisances acoustiques engendrées par une ligne grande vitesse et prévenir les impacts sur les populations par des mesures de protection de deux types : la protection à la source du bruit (butte de terre ou écran), et l’isolation de façade (double vitrage) si nécessaire.
RFF est tenu à une obligation de résultat : il doit assurer la protection des riverains contre les nuisances sonores pour les ramener aux niveaux réglementaires prescrits dès lors que le trafic ferroviaire le justifie.
Dès la mise en service de la ligne nouvelle, des mesures de contrôle seront également poursuivies afin de mesurer la conformité des équipements mis en place vis-à-vis de la réglementation en vigueur. |
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Question n°331 de : LAURENS Paul- 34390 MONS LA TRIVALLE - le 16/03/2009 Quel sera l'accès pour les hauts cantons aux gares de la ligne à grande vitesse ? |
Réponse le 25/03/2009
L’intérêt du couloir nord, à proximité de Pézenas, est d’offrir une possibilité d’implantation d’une gare nouvelle dans le secteur Nord Est de Béziers à proximité de l’A75 en construction, ce qui améliorera l’accès à la grande vitesse pour les habitants des territoires allant de Béziers jusqu’à Clermont l'Hérault et Lodève.
De plus, l'ambition régionale est de développer les services TER en Languedoc-Roussillon. L'augmentation de ces services TER permettra également d'avoir des correspondances plus nombreuses avec les TGV dans les gares de centre ville de Béziers et de Nîmes. enfin, une desserte TER est assurée vers Béziers centre depuis Bédarieux. |
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Question n°332 de : VAYSSE Jean-Pierre- 11300 LIMOUX - le 16/03/2009 Le scénario à 5,2 milliards d'euros me paraît le meilleur mais comment le financement serait-il assuré ? |
Réponse le 23/03/2009
Les grands projets ferroviaires nécessitent un montant élevé d’investissement. L’équilibre financier de tels projets ne peut être obtenu que sur une très longue période, qui peut être supérieure à 50 ans, et en mobilisant des apports publics significatifs. Le financement du projet de Ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan s’inscrit dans un schéma de ce type, sachant que deux stratégies de financement peuvent être recherchées : le financement classique, par fonds publics et les financements en partenariat public / privé.
Les cas de financement classique les plus récemment mis en œuvre, sont ceux de la première phase de la ligne à grande vitesse (LGV) Est Européenne et de la branche est de la LGV Rhin-Rhône. Dans ces projets, le financement repose exclusivement sur des fonds publics associant l’Etat, les collectivités territoriales, les pays voisins intéressés, l’Union Européenne, RFF et la SNCF.
D’autres modalités de financement peuvent être recherchées dans le cadre des partenariats publics /privés, qu’il s’agisse de la concession ou du contrat de partenariat.
- Concession : le concessionnaire s’engage à financer, concevoir, construire, exploiter et entretenir l’ouvrage concédé, à ses frais et à ses risques. Le concessionnaire, qui a un droit exclusif d’exploitation, se rémunère directement par les péages d’utilisation de l’infrastructure. Dans le domaine ferroviaire, la ligne nouvelle Perpignan-Figueras, inaugurée en février 2009, a fait l’objet d’une concession au groupement TP Ferro qui en a assuré la conception, la construction, et assurera l’exploitation et la maintenance, pendant 50 ans. La LGV Sud Europe Atlantique fera aussi l’objet d’une concession, dont la durée est encore à déterminer.
- Contrat de partenariat : le partenaire privé peut concevoir, financer, réaliser et entretenir l’infrastructure pour le compte de RFF, mais il ne l’exploite pas. Les péages et les risques d’exploitation sont conservés par RFF. Celui-ci rémunère le partenaire privé par le versement d’un "loyer". Dans le domaine ferroviaire, le contournement Nîmes-Montpellier (CNM) va être réalisé sous ce domaine juridique.
A ce stade d’avancement du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, il n’est pas possible de définir quel sera le montage financier du projet, qu’il soit de type « classique » (outre RFF, participation de l’Etat et des collectivités territoriales et de l’union Européenne) ou «innovant » (avec le concours d’acteurs privés). Le plan de financement ne pourra être précisé qu’après la déclaration d’utilité publique du projet, en concertation avec les partenaires du projet. |
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Question n°333 de : THUILLIER Richard- 34290 SERVIAN - le 16/03/2009 Pourra-t-on louer une petite voiture électrique à la sortie du train ? |
Réponse le 23/03/2009
Le débat public au sujet de la ligne nouvelle Montpellier Perpignan porte sur le choix des fonctionnalités essentielles de la ligne, des couloirs de passage et l’intérêt de créer ou non des gares nouvelles d’agglomération et non sur les possibilités de location de voiture.
Mais ce service pourrait être mis à disposition des clients du train. Il reviendrait à la commune et aux entreprises de transport d’étudier sa faisabilité. |
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Question n°334 de : THUILLIER Richard- 34290 SERVIAN - le 16/03/2009 Comment inciter les camions à prendre le train plutôt que l'autoroute ? |
Réponse le 24/03/2009
L'un des objectifs du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est de favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route. Ainsi l'objectif du projet est d'offrir aux entreprises de transport ferroviaire de marchandises des circulations de qualité afin d'inciter les transporteurs routiers à utiliser le mode ferroviaire (créneaux horaires fiables, réguliers, sans arrêt et à toute heure de la journée).
Néanmoins, la politique des transports est décidée par l'Etat (le Ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire), notamment pour ce qui relève des aspects législatifs et réglementaires pour inciter au report modal de la route vers le rail. |
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Question n°335 de : HUGOT Patrick- 34970 LATTES - le 16/03/2009 J'aimerais savoir à quel endroit sera la gare de TGV afin de réfléchir sur la situation géographique en rapport à la station de tramway avenue de la Mer.
Merci. |
Réponse le 23/03/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Montpellier. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Montpellier est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi en 2020, suivant les scénarios proposés au débat, entre 74 et 100 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle pour 26 à 34 arrêts en gare actuelle, selon les estimations de la SNCF.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie montpelliérain est confirmée, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- A la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s’inscrirait dans le plan d’urbanisation de l’agglomération de Montpellier, dans la continuité d’Odysseum avec la création d’un lycée, d’un quartier d’affaire et le prolongement de la ligne de tramway n°1.
- A Saint Jean de Védas, à l'intersection entre le contournement Nîmes-Montpellier et la ligne existante vers Sète, site qui permet d’envisager des correspondances TGV/TER.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Montpellier en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org )
- rubrique s'informer, - document du débat, - études - études préparatoires, - étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°336 de : DEMOY Elodie- 34250 PALAVAS LES FLOTS - le 16/03/2009
Quel sera le tarif du billet (environ) ? |
Réponse le 17/03/2009
Dès la fin de l'année 2009, d'autres transporteurs que la SNCF pourront proposer une desserte internationale. A l'horizon du projet de Ligne Nouvelle Montpellier-Perpignan, en fonction des décisions futures de l'Union Européenne, cette concurrence pourrait être étendue à l'ensemble des dessertes Grandes Lignes nationales.
Pour ce qui concerne la SNCF, elle propose actuellement aux voyageurs une large gamme tarifaire qui comporte des premiers prix attractifs (de type Prem's).
A l'horizon du projet, elle devrait, dans ce contexte de concurrence, continuer à proposer une gamme tarifaire élargie. Dans les études du transporteur réalisées par la SNCF et présentées sur le site de la CPDP, les hypothèses tarifaires prises en compte sont proches des prix actuels.
Pour ce qui concerne les autres futurs transporteurs, la SNCF ne peut bien évidemment pas apporter d'élément. |
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Question n°337 de : KAPPLEX Pierre- 34340 MARSEILLAN - le 16/03/2009 Quel sera l'impact sur la nature et l'environnement ? |
Réponse le 25/03/2009
Les conséquences de la réalisation d’une ligne nouvelle sur l’environnement sont de deux ordres : incidences temporaires en phase chantier et incidences permanentes en phase exploitation. Réseau Ferré de France (RFF) veille donc avec attention à la prise en compte de l'environnement dans la conception de ses projets, et met en œuvre, le cas échéant, une série de mesures d’accompagnement.
Concernant la phase travaux, le chantier génèrera en lui-même un certain nombre de nuisances temporaires pour les riverains et l’environnement (bruit, poussières…). Cette caractéristique n’altère cependant en rien l’importance qu’il est nécessaire d’accorder aux risques de perturbation et d’atteinte à l’environnement. Des mesures seront donc prises pour minimiser les nuisances des travaux. Ainsi, RFF mettra en place un système de management environnemental se traduisant par une organisation particulière vis-à-vis de la protection de l’environnement et une cadre de vie des riverains (définition de prescriptions particulières, établissement d’un plan d’assurance environnement par les entreprises…).
Concernant la phase exploitation (après la mise en service) :
Parmi les principaux impacts en phase exploitation de la ligne, on peut citer les nuisances sonores liées à la circulation des trains, les prélèvements de biens fonciers bâtis et non bâtis (habitations, terres agricoles…), les risques pour les eaux et pour les milieux aquatiques (pollution accidentelle, modifications des écoulements, rabattements des nappes dans les secteurs de déblai…), les risques d’impacts sur la faune et la flore (pertes d’habitat, dérangement, mortalité liée à la coupure des axes de déplacement habituels), etc…
Pour limiter ces impacts, RFF :
o réalise très en amont un diagnostic Environnement, qui est actualisé et affiné au fur et à mesure de l’avancement du projet. Concrètement, pour la préparation du débat public de la ligne nouvelle Montpellier Perpignan, RFF a établi un diagnostic des sensibilités environnementales (milieu humain, paysage, ressources en eau, environnement naturel, patrimoine) sur une aire d’étude intégrant 216 communes. Ensuite les données ont été hiérarchisées pour identifier des couloirs de passage préférentiels moins impactant pour l’environnement. A l’issue du débat public, des études d’environnement complémentaires seront réalisées dans un fuseau de 1000 mètres, puis une étude d’impact sur l’environnement dans une bande de 500 mètres lors des études préparatoires à l’enquête publique.
o considère l’environnement comme un critère à part entière dans la définition de son projet (notion d’environnement intégré) ; en phase d’avant projet sommaire (APS), RFF prendra en compte tous les enjeux environnementaux localisés qui participeront à la conception technique du projet : calage fin du tracé en plan (évitement des zones les plus sensibles : nuisances sonores, stations botaniques protégées…), optimisation du profil en long (aspect paysager, bruit), définition de certains ouvrages et équipements (ouvrage hydraulique « sur – élargi » pour la transparence écologique par exemple) etc…
En plus de cette notion d’environnement intégré, des mesures d’accompagnement spécifiques seront également mises en œuvre pour traiter d’éventuels impacts résiduels (mise en place de plans de gestion appropriées pour une espèce protégée par exemple…), et pour respecter la réglementation Environnement (seuils sonores de la loi bruit, transparence hydraulique de la loi sur l’eau…..).
Un grand nombre de mesures existent donc pour limiter les incidences d‘un projet ferroviaire sur les riverains et l’environnement. Celles ci sont détaillées dans le rapport d’étude n°15 intitulé « synthèse des impacts et mesures envisageables dans le cadre de la ligne nouvelle », disponible sur CD rom ou en téléchargement sur le site internet du débat public www.debatpublic-lnmp.org |
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Question n°338 de : SOULIER Marlène- 34000 MONTPELLIER - le 16/03/2009 Quel sera l'impact sur le site de la Castelle (Lattes) ?
Quel est le tracé à cet endroit là ?
Peut-on vendre les habitations qui sont sur ce site ? |
Réponse le 23/03/2009
Le hameau de La Castelle fait l'objet de dispositions définies au dossier des engagements de l'Etat (mars 2006) relatif au contournement de Nimes et Montpellier (CNM), de par sa proximité des raccordements de CNM à la ligne actuelle (au sud du hameau) et par le prolongement vers Perpignan. Cette disposition a été prise suite à l'Enquête d'Utilité Publique de CNM considérant par ailleurs la déclaration d'intérêt général de la ligne nouvelle de Montpellier Perpignan de décembre 2000, Extrait du dossier des Engagements de l'Etat.
Ce hameau n'est pas concerné par le projet mais par la future ligne nouvelle Montpellier/Perpignan qualifiée de Projet d'Intérêt Général (PIG).
A ce titre, RFF s’engage à examiner les demandes d’acquisition présentées par les propriétaires au titre du droit de délaissement (article L.123-17 du code de l’urbanisme). |
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Question n°340 de : REY Bruno- 34110 MIREVAL - le 16/03/2009 Comment va être financé ce projet et à quelle hauteur va se monter les parts des divers organismes (Etat, Région, RFF...) ? |
Réponse le 27/03/2009
Les grands projets ferroviaires nécessitent un montant élevé d’investissement. L’équilibre financier de tels projets ne peut être obtenu que sur une très longue période, qui peut être supérieure à 50 ans, et en mobilisant des apports publics significatifs. Le financement du projet de Ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan s’inscrit dans un schéma de ce type, sachant que deux stratégies de financement peuvent être recherchées : le financement classique, par fonds publics et les financements en partenariat public / privé.
Les cas de financement classique les plus récemment mis en œuvre, sont ceux de la première phase de la ligne à grande vitesse (LGV) Est Européenne et de la branche est de la LGV Rhin-Rhône. Dans ces projets, le financement repose exclusivement sur des fonds publics associant l’Etat, les collectivités territoriales, les pays voisins intéressés, l’Union Européenne, RFF et la SNCF.
D’autres modalités de financement peuvent être recherchées dans le cadre des partenariats publics /privés, qu’il s’agisse de la concession ou du contrat de partenariat.
- Concession : le concessionnaire s’engage à financer, concevoir, construire, exploiter et entretenir l’ouvrage concédé, à ses frais et à ses risques. Le concessionnaire, qui a un droit exclusif d’exploitation, se rémunère directement par les péages d’utilisation de l’infrastructure. Dans le domaine ferroviaire, la ligne nouvelle Perpignan-Figueras, inaugurée en février 2009, a fait l’objet d’une concession au groupement TP Ferro qui en a assuré la conception, la construction, et assurera l’exploitation et la maintenance, pendant 50 ans. La LGV Sud Europe Atlantique fera aussi l’objet d’une concession, dont la durée est encore à déterminer.
- Contrat de partenariat : le partenaire privé peut concevoir, financer, réaliser et entretenir l’infrastructure pour le compte de RFF, mais il ne l’exploite pas. Les péages et les risques d’exploitation sont conservés par RFF. Celui-ci rémunère le partenaire privé par le versement d’un "loyer". Dans le domaine ferroviaire, le contournement Nîmes-Montpellier (CNM) va être réalisé sous ce domaine juridique.
A ce stade d’avancement du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, il n’est pas possible de définir quel sera le montage financier du projet, qu’il soit de type « classique » (outre RFF, participation de l’Etat et des collectivités territoriales et de l’union Européenne) ou «innovant » (avec le concours d’acteurs privés). Le plan de financement ne pourra être précisé qu’après la déclaration d’utilité publique du projet, en concertation avec les partenaires du projet. |
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Question n°341 de : HERNANDEZ Emmanuel- 34490 LIGNAN SUR ORB - le 16/03/2009 Qu'en est-il du fret pour les entreprises de Béziers ? SNCF ou privé ? |
Réponse le 18/03/2009
Réseau Ferré de France a été sollicité par des entreprises de Béziers afin de travailler sur le dimensionnement de leurs installations permettant d'accueillir des convois plus importants, ou pour mettre des installations de RFF à leur disposition. RFF a par ailleurs été sollicité par des collectivités pour travailler sur des embranchements ferroviaires sur des zones logistiques. L'activité fret y est jugée pérenne.
De leur coté, les entreprises ferroviaires ont travaillé avec les industriels sur des solutions logistiques adaptées. |
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Question n°342 de : HERNANDEZ Emmanuel- 34490 LIGNAN SUR ORB - le 16/03/2009 Combien de création d'emplois ? |
Réponse le 25/03/2009
La réalisation d'une nouvelle ligne ferroviaire est génératrice d'emplois directs. A titre d'exemple, le projet de ligne à grande vitesse en Dijon et Mulhouse occupe actuellement 6000 personnes, pour un linéaire de ligne nouvelle de 140 km. |
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Question n°343 de : BOULAI Christian- 34410 SERIGNAN - le 16/03/2009 Pourquoi 4 scénarios alors que le débat (plus simple) pourrait se faire entre le 1er et le 3ème ? |
Réponse le 23/03/2009
Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet a souhaité proposer au débat public quatre scénarios contrastés et bien différenciés afin que l’ensemble des habitants de la région puisse formuler leurs attentes et aide ainsi RFF à choisir le scénario le plus adapté aux remarques et avis formulés.
Le débat « simplifié » que vous proposez implique forcément la grande vitesse. Or certains habitants remettent en cause cette priorité pour porter leur choix sur la capacité du scénario à accueillir le maximum de trains. Enfin d’autres citoyens s’opposeront à toutes nouvelles infrastructures, synonyme de nouvelle coupure dans le territoire. C’est tout l’intérêt du débat que de permettre l’expression la plus large possible. |
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Question n°344 de : SERUGA Louis- 34410 SERIGNAN - le 16/03/2009 Quelle serait la part du nombre de trains de fret supplémentaires pour chaque scénario ? |
Réponse le 25/03/2009
Les 4 scénarios présentés au débat public permettent de faire circuler tous les trains de marchandises estimés en 2020. La différence se fait sur leur capacité à accueillir après 2020, c'est-à-dire sur les décennies après la mise en service de nouveaux trains.
Les trains supplémentaires pour chacun des scénarios pourraient être soit des TER soit des trains de fret. Cela dépendra de l'ambition du Conseil Régional pour l'agumentation du nombre de TER et de l'évolution du trafic ferroviaire de marchandises pour les trains de fret.
Avec le premier scénario, LGV voyageurs à 320 km/h, la ligne nouvelle sera dédiée aux seuls TGV, ainsi tous les trains TER et tous les trains de fret devront circuler sur la ligne existante. Malgré la présence d'une ligne nouvelle, la ligne devra accepter en 2020 plus de trains qu'aujourd'hui.
Au-delà de 2020, c'est-à-dire après la mise en service, avec ce scénario, le nombre de TER et de trains de fret supplémentaires, qu'il serait possible de faire circuler en plus par jour serait de l'ordre de 10 circulations par jour fret ou TER.
Les scénarios de ligne nouvelle mixte (c'est à dire acceptant les trains de voyageurs et les trains de fret) offrent la plus grande capacité d'évolution. Ainsi le nombre de trains de fret ou de TER supplémentaires par jour au-delà de 2020 serait de l'ordre de 50 à 70 trains selon le scénario de ligne nouvelle mixte.
Le scénario "Doublement partiel de la ligne existante" n'admet lui qu'une très faible évolution du nombre de trains au-delà de 2020. En effet, ce scénario a été élaboré a minima, afin de limiter au maximum les investissements. Son objectif est uniquement de répondre aux besoins de 2020 en terme de circulations TGV, TER et fret. |
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Question n°345 de : SOLER Yvan- 34760 BOUJAN SUR LIBRON - le 16/03/2009 Est-il prévu que le TGV s'arrête à toutes les gares ? (soit Montpellier, Béziers, Narbonne et Perpignan) |
Réponse le 25/03/2009
Dans le cadre des études préalables au débat public, les offres de services voyageurs et les politiques de dessertes en Languedoc-Roussillon à l'horizon 2020 ont été élaborées par la SNCF. Cependant à l'horizon de la mise en service du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, la SNCF ne sera plus le seul exploitant à faire circuler des TGV et à desservir les gares du Languedoc-Roussillon.
Selon la SNCF, tous les TGV s'arrêteront dans la gare de Montpellier (gare nouvelle et gare de centre-ville), représentant près de 126 TGV par jour. Pour les villes de Nîmes, Béziers, Narbonne et Perpignan, cela représenterait entre 60 et 80 TGV par jour pour ces agglomérations. Pour plus d'informations sur la desserte par TGV des agglomérations du Languedoc-Roussilon vous pouvez consulter le dossier du maître d'ouvrage, disponible sur le site internet de la Commission Particulière du débat public (www.debatpublic-lnmp.org) |
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Question n°346 de : SEGURET Guy- 34420 PORTIRAGNES - le 16/03/2009 Éclaircissement sur le nombre de trains fret ou TER suivant les scénarios.
Exemple : pourquoi que 10 trains supplémentaires dans le scénario bleu ? |
Réponse le 25/03/2009
Avec le premier scénario, LGV voyageurs à 320 km/h, la ligne nouvelle sera dédiée aux seuls TGV, ainsi tous les trains TER et tous les trains de fret devront circuler sur la ligne existante. Malgré la présence d'une ligne nouvelle, la ligne classique (actuelle) devra accepter en 2020 plus de trains qu'aujourd'hui.
Au-delà de 2020, c'est-à-dire après la mise en service, avec ce scénario, le nombre de TER et de trains de fret supplémentaires, qu'il serait possible de faire circuler en plus par jour serait de l'ordre de 10 circulations.
Les scénarios de ligne nouvelle mixte (c'est à dire acceptant les trains de voyageurs et les trains de fret) offrent la plus grande capacité d'évolution. Ainsi le nombre de trains de fret ou de TER supplémentaires par jour au-delà de 2020 serait de l'ordre de 50 à 70 trains selon le scénario de ligne nouvelle mixte.
Le scénario "Doublement partiel de la ligne existante" n'admet qu'une très faible évolution du nombre de trains au-delà de 2020. En effet, ce scénario a été élaboré a minima, afin de limiter au maximum les investissements. Son objectif est uniquement de répondre aux besoins de 2020 en terme de circulations TGV, TER et fret. |
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Question n°347 de : WILLEQUET Nelly- 66200 ALENYA - le 16/03/2009 A quelle date est prévue l'ouverture de la ligne TGV entre Perpignan et Barcelone ? |
Réponse le 27/03/2009
D’après les récentes déclarations faites dans la presse par les autorités espagnoles, la ligne entre Figueras et Barcelone devrait ouvrir vers 2012. A cette date, il sera possible de circuler en TGV entre Perpignan et Barcelone sans changer de train, car nous disposerons alors d’une ligne à l’écartement standard européen de bout en bout. |
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Question n°348 de : AUZANNEAU Christiane- 11490 PORTEL DES CORBIERES - le 16/03/2009 Quelle nuisance sonore produisent ces trois lignes nouvelles ? |
Réponse le 26/05/2009
Les 3 scénarios de lignes nouvelles proposés au débat public auront des contributions sonores différentes du fait des circulations ferroviaires envisagées : composition et type de train (trains voyageurs et trains de fret), vitesses d’exploitation retenues.
Aujourd’hui nous ne pouvons pas estimer la puissance acoustique de chaque scénario (valeur maximale globale en décibel à 25 m de la voie), car nous ne disposons pas finement des répartitions de trafic selon les périodes de jour (06h00 – 22h00) et de nuit (22h – 06h00).
Cependant nous pouvons déjà vous dire que les lignes mixtes seront plus génératrices de bruit, notamment pendant la période nocturne, du fait de la circulation d’un certain nombre de trains de fret (contrairement au scénario TGV ® avec très peu de circulations de trains la nuit).
Néanmoins, Réseau Ferré de France (RFF) est tenu à une obligation de résultat : il doit assurer la protection des riverains contre les nuisances sonores pour les ramener aux niveaux réglementaires prescrits dès lors que le trafic ferroviaire le justifie.
Selon cette réglementation, les niveaux sonores (seuils) à ne pas dépasser suite à la réalisation du projet dépendent notamment de l’ambiance sonore préexistante (le bruit de fond sans le projet). Une ambiance sonore est réglementairement qualifiée de modérée lorsque les niveaux sonores existants ne dépassent pas ni 65 dB(A) de jour ni 60 dB(A) de nuit.
Les valeurs seuils fixées par la loi sont ainsi les suivantes :
Ligne grande vitesse parcourue exclusivement par des TGV ® à plus de 250 km/h
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Seuil diurne
(06h00-22h00)
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Seuil nocturne
(22h00-06h00)
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En zone d’ambiance sonore préexistante modérée
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60 dB(A)
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55 dB(A)
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En zone d’ambiance sonore préexistante non modérée
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65 dB(A)
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60 dB(A)
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Autres lignes nouvelles
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Seuil diurne
(06h00-22h00)
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Seuil nocturne
(22h00-06h00)
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En zone d’ambiance sonore préexistante modérée
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63 dB(A)
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58 dB(A)
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En zone d’ambiance sonore préexistante non modérée
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68 dB(A)
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63 dB(A)
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Afin de respecter ces seuils réglementaires, Réseau Ferré de France effectuera lors des études d’Avant Projet Sommaire (lorsque les caractéristiques techniques du projet sont définies) une modélisation numérique des niveaux sonores attendus après la mise en service de la ligne nouvelle et généralement à un horizon de 20 ans. Les simulations réalisées par les bureaux d’études spécialisés permettent au maître d’ouvrage de prévoir les dispositifs de protection nécessaires pour respecter les seuils fixés par la réglementation. A l’heure actuelle et compte tenu de l’avancement du projet, les dispositifs anti bruit n’ont donc pas encore été dimensionnés pour le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan.
Lors de l’APS, tout est ainsi mis en œuvre pour estimer les nuisances acoustiques engendrées par une nouvelle ligne et prévenir les impacts sur les populations par des mesures de protection de deux types : la protection à la source du bruit (butte de terre ou écran acoustique), et l’isolation de façade (double vitrage), si nécessaire.
Dès la mise en service de la ligne, des mesures de contrôle seront également poursuivies afin de mesurer la conformité des équipements mis en place vis-à-vis de la réglementation en vigueur. |
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Question n°349 de : GEX François- 34970 MAURIN - le 16/03/2009 Bonjour,
J'habite à La Jasse de Maurin, un hameau très ancien, d'un vingtaine de foyers déjà bordé par la ligne Montpellier-Sète. Cette dernière, bien qu'étant très proche du hameau, est relativement peu dérangeante eu égard au fait que la voie est à cet endroit encaissée au dessous du niveau du sol.
D'après les informations que j'ai pu recueillir, la LGV serait elle au niveau du sol, et à proximité de la ligne actuelle. Ma question est : qu'est ce qui sera fait de manière générale pour ne pas aggraver la pollution sonore des habitations bordant la voie ? Qu'est ce qui sera fait au niveau de La Jasse de Maurin ? Un mur anti-bruit est-il bien prévu sur cette portion du tracé ?
Dans l'attente de votre réponse.
Cordialement.
François GEX |
Réponse le 28/04/2009
Le Contournement de Nîmes et Montpellier (CNM) , déclaré d'utilité publique en mai 2005 se raccorde à la ligne classique au droit de la Jasse de Maurin. La voie 1 se raccorde à niveau avant la Jasse et la voie 2 après avoir franchi la ligne classique au niveau du Rieucoulon s'y raccorde au-delà du pont de la RD 116.
La ligne nouvelle de Montpellier à Perpignan prolonge le CNM et franchit la ligne classique au droit de La Castelle.
Des protections acoustiques seront mises en place dans le respect des seuils de bruit règlementaires. |
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Question n°350 de : PARRIER Henri- 34110 FRONTIGNAN - le 16/03/2009 Pourquoi ne pas réactiver le réseau d'intérêt local qui rendrait un réel service aux riverains et aux entreprises plutôt que de dépenser l'argent public dans un projet astronomique dont je ne vois pas l'utilité ? |
Réponse le 23/03/2009
Le réseau "d'intérêt local" Languedocien se caractérise de la façon suivante:
- un axe littoral sur lequel circulent des trains de fret et des trains de voyageurs grande ligne et TER, qu'ils soient pour de la desserte locale ou pour du transit. Cet axe est proche de la saturation et ne permet plus de développer l'offre de transport pour "l'intérêt local" (trains TER en particulier). C'est une des raisons qui incite Réseau Ferré de France (RFF) à proposer des scénarios de ligne nouvelle au débat public.
- des lignes en antennes irrigant l'arrière pays. Ces lignes ont une vocation exclusivement locale pour le transport de voyageur (TER) et pour la desserte fret des entreprises régionales. La création d'une ligne nouvelle ne remet pas en cause la pérennité du réseau existant, bien au contraire. A titre d'information, ce sont 76M€ qui sont investis pour le renouvellement de ces lignes dans le cadre du Contrat de Projet Etat Région 2007-2013 et RFF et ses partenaires travaillent actuellement sur la modernisation de ce réseau pour en augmenter sa capacité (automatisation de certaines lignes, mise en place du cadencement des trains, modernisation des postes de commande…). |
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Question n°351 de : RENAUD Daniel- 34320 NIZAS - le 17/03/2009 Pourquoi deux couloirs de passage entre Montpellier et Béziers ? |
Réponse le 25/03/2009
L'objectif du couloir "nord", à proximité de Pézenas, est entre autre d’offrir la possibilité d’implanter une gare nouvelle à proximité de l’A75 en construction, ce qui améliorera l’accès à la grande vitesse aux habitants du haut pays, territoire allant de Béziers jusqu’à Clermont l'Hérault et Lodève.
Lors des études réalisées en partenariat avec les collectivités locales, il fut décidé de soumettre ce couloir au débat public car les deux couloirs sont proches en terme d'itinéraire, de sensibilités environnementales et de coûts. |
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Question n°352 de : VALTON Michel- 30129 MANDUEL - le 17/03/2009 2009-2020 : ces dates seront-elles respectées compte tenu des aléas (conjonctures et finances) ? |
Réponse le 23/03/2009
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF) maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
RFF se base donc sur le calendrier suivant relatif à la mise en service de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan :
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Question n°353 de : VALTON Michel- 30129 MANDUEL - le 17/03/2009 Quelle est la réalité des nouvelles gares envisagées ? |
Réponse le 23/03/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie nîmois.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org)
- rubrique s'informer - document du débat - expertise complémentaire - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
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Question n°354 de : LAPP Jérôme- 30220 SAINT LAURENT D'AIGOUZE - le 17/03/2009 Je suis favorable à ce genre de tracé, connaissant l'impact sur les embauches.
Je souhaiterais savoir si ce chantier créera réellement des embauches dans le bassin languedocien et à quelle hauteur ? |
Réponse le 25/03/2009
Effectivement, la réalisation d'une nouvelle ligne ferroviaire est génératrice d'emplois directs. A titre d'exemple, le projet de ligne à grande vitesse en Dijon et Mulhouse occupe actuellement 6000 personnes environ, pour 140 km de ligne en construction. |
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Question n°356 de : JANTSCH Nadja- 34250 PALAVAS LES FLOTS - le 17/03/2009 Est-ce qu'il a des services (lignes, etc...) qu'on veut supprimer ? |
Réponse le 01/04/2009
Les scénarios de ligne nouvelle proposés au débat public viennent en complément du réseau existant et non en remplacement. Réseau Ferré de France ne prévoit donc pas la fermeture de ligne. Pour ce qui concerne les "services" (dessertes des gares par exemple), le choix appartient à l'Autorité Organisatrice des Transports (le Conseil Régional) pour les TER, ou aux entreprises ferroviaires (par exemple la SNCF, entreprise historique). |
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Question n°357 de : TARTENSON Jean-Louis- 34700 FOZIERES - le 17/03/2009 Pourquoi ne simplifie-t-on pas les procédures (trop longues à mon avis) pour réaliser les lignes nouvelles ? |
Réponse le 24/03/2009
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d'ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Compte tenu des délais d'études et de procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Comme vous le faites remarquer, pour accélérer la réalisation du projet, plusieurs leviers peuvent être actionnés :
- regrouper les phases d’études préalables à la Déclaration d’Utilité Publique (DUP) pour limiter les interfaces entre les différents partenaires,
- obtenir le décret de DUP au plus tôt après la clôture de l’enquête d’utilité publique
- réunir rapidement un « tour de table » financier avec l’ensemble des partenaires.
Vous trouverez ci-dessous le schéma des grandes étapes du projet :
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Question n°358 de : ROUQUETTE-AOUAM Kamil- 34500 BEZIERS - le 17/03/2009 Est-ce que l'agrandissement des gares peut nuire à la santé des habitants à proximité ainsi qu'à la faune et la flore ? |
Réponse le 25/03/2009
L’agrandissement d’équipements en zones urbaines nécessite en premier lieu des libérations d’emprises foncières.
Concernant les nuisances engendrées, et notamment les travaux, la réglementation en matière d’environnement impose la réalisation d’une étude d’impact pour définir les mesures à mettre en œuvre pour limiter les effets des travaux sur les populations riveraines et l’environnement. |
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Question n°359 de : GALODE Yves- 34720 CAUX - le 17/03/2009 Sur quels critères se fera le choix de l'implantation de la gare nouvelle sur le secteur Béziers-Montpellier ?
Sachant que Montpellier possède une gare relativement moderne alors que Béziers, à la traine, en aurait bien besoin ! |
Réponse le 24/03/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire.
Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Potentielle gare nouvelle de l’agglomération de Béziers
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 58 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle pour 16 arrêts en gare actuelle de Béziers, selon les estimations de la SNCF.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
A noter que dans tous les scénarios est envisagé la réalisation d’une nouvelle gare pour le bassin de vie montpelliérain. |
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Question n°360 de : BECART Betty- 34070 MONTPELLIER - le 17/03/2009 Pourquoi construire une gare nouvelle à Montpellier ?
Pourquoi la gare nouvelle de Montpellier se trouvera-t-elle aussi excentrée (près de l'aéroport) ?
Pourquoi toujours privilégier les nouveaux quartiers (Est de Montpellier) ? |
Réponse le 24/03/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Montpellier. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
1- Pourquoi construire une gare nouvelle à Montpellier ?
Avec les projets de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, la SNCF estime à près de 126 TGV par jour la desserte de l'agglomération de Montpellier en 2020. En l'absence de gare nouvelle, tous les TGV et tous les TER devraient s'arrêtaient dans la gare de Montpellier Saint Roch, en plus des trains de fret traversant la gare. Pour permettre à tous ces trains, 126 TGV et 90 TER par jour, d'accéder à la gare de Montpellier Saint Roch, il serait nécessaire de réaménager fortement la ligne existante entre Saint-Brès et la gare (création de voies supplémentaires le long de la ligne actuelle), d’où expropriation de nombreux habitants dans cette zone fortement urbanisée).
Cet aménagement étant très compliqué en raison de l'urbanisation le long de la ligne existante, il est donc envisagé de créer une seconde gare pour l'agglomération de Montpellier. Cette gare pourrait concentrer une partie des TGV, environ une centaine de TGV par jour, les autres TGV desserviraient toujours quotidiennement la gare centre en complément des TER.
2- Localisation de la gare nouvelle de l’agglomération de Montpellier
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie montpelliérain est confirmée, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- A la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s’inscrirait dans le plan d’urbanisation de l’agglomération de Montpellier, dans la continuité d’Odysseum avec la création d’un lycée, d’un quartier d’affaires et le prolongement de la ligne de tramway n°1.
- A Saint Jean de Védas, à l'intersection entre le contournement Nîmes-Montpellier et la ligne existante vers Sète, site qui permet d’envisager des correspondances TGV/TER.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Montpellier en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org )
- rubrique s'informer, - document du débat, - expertise complémentaire, - études préparatoires, - étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°361 de : THIBERT Alain- 34000 MONTPELLIER - le 17/03/2009 Est-ce que les trains marchands passeront sur la ligne actuelle (celle qui est le long de la route de Nîmes) ? |
Réponse le 24/03/2009
Le trafic fret circulant sur la ligne actuelle dans les gares centre de Nîmes et de Montpellier provient pricipalement de la ligne de rive droite du Rhône et par ailleurs de celle venant de Tarascon depuis Lyon ou Fos/Marseille. La ligne nouvelle de contournement de Nimes et Montpellier est conçue comme un scénario mixte (c'est-à-dire une ligne nouvelle acceptant les trains de voyageurs et les trains de fret). Cette ligne nouvelle entre Nîmes et Montpellier permettra ainsi d'absorber une partie des trains de marchandises transitants actuellement dans Nîmes. |
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Question n°362 de : VALETTE Jean-Luc- 34970 LATTES - le 17/03/2009
Que va-t-il se passer pour la gare de Baillargues ? (gare TER ? Moins de fret ? Moins de TGV ? Plus de TER ?) |
Réponse le 17/03/2009
Enfin, la création de cette nouvelle halte ferroviaire multimodale sera accompagnée par la politique d’amélioration constante de l’offre de transport mise en œuvre par la Région depuis 2007, qui se concrétisera par une offre soutenue et rythmée pour améliorer la capacité de déplacement des usagers vers Montpellier ou encore Nîmes.
Comme l'a indiqué le Conseil Régional, une étude est actuellement en cours pour faire de la halte de Baillargues un véritable pôle d'échanges multimodal qui facilitera les liaisons entre l'est de Montpellier et le coeur de ville.
En effet, avec un parc relais pour voitures particulières et un accès facilité aux bus de l'agglomération et aux cars départementaux en correspondance ou aux modes doux, la liaison avec le centre-ville de Montpellier sera assurée par un service TER cadencé.
La SNCF, maître d'ouvrage des gares, participe aux réflexions qui permettront l'aboutissement de ce projet d'intermodalité essentiel pour l'est de Montpellier.
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Question n°363 de : SAMPAIO Michel- 34150 LA BOISSIERE - le 17/03/2009 Y aura-t-il un raccordement au tracé grande vitesse pour Barcelone ? |
Réponse le 24/03/2009
Un des objectifs de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan est de donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen, ce qui implique pour le sud de la région la connexion avec Barcelone et plus largement l’Espagne. Cette connexion sera techniquement possible (écartement des rails standardisé) dès la réalisation de la Ligne Grande Vitesse (LGV) Figueras-Barcelone. Les dernières déclarations des responsables espagnols annoncent sa réalisation à l’horizon 2012.
Concernant la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, Réseau Ferré de France (RFF) maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet suivant les avis exprimés pendant le débat public.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°364 de : OLLIER Gérard- 34160 CASTRIES - le 17/03/2009 Pourquoi mettre 3 gares en peu de kilomètres et pas seulement une entre Narbonne et Béziers (distance seulement de 40 km) ?
Cette gare assurerait dans le même temps la connexion vers le TGV Atlantique. Le Cap d'Agde pourrait être desservi de cette gare par des navettes TER plus fréquentes. |
Réponse le 24/03/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Au total, cinq bassins de vie ont été retenus (Nîmes, Montpellier, Béziers, Narbonne et Perpignan) sur lesquels onze sites et secteurs potentiels de gares nouvelles ont été étudiés en complément des gares existantes : trois autour de Nîmes, deux autour de Montpellier, quatre dans le bassin de vie Agde-Béziers-Lézignan-Corbières-Narbonne, et deux autour de Perpignan.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
- Le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
- Le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, deux possibilités d'implantation sont proposées au débat:
- le secteur à l’ouest de Narbonne offrirait la possibilité de créer une gare interconnectée avec la ligne existante Toulouse-Narbonne, à proximité de l’autoroute A61. Le site devrait permettre le raccordement du projet avec cette ligne. Cette implantation favoriserait les correspondances TER/TGV pour le Lézignanais et le Carcassonnais.
- le secteur entre Béziers et Narbonne, commun avec l’aire de vie de Béziers.
Il n’est donc pas envisagé de créer trois gares nouvelles entre Béziers et Narbonne, mais une, deux ou aucune.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°365 de : BONNET Dominique- 34500 BEZIERS - le 17/03/2009
Que va devenir la gare de Béziers ? |
Réponse le 24/03/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Béziers. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l'opportunité de créer une gare nouvelle dans l'aire de vie de Béziers n'est pas confirmée, alors la gare actuelle pourrait être réaménagée et adaptée. Elle accueillerait alors d’après les prévisions de la SNCF un minimum de 54 TGV par jour. Ce réaménagement éventuel entraîne des coûts, coûts qui devront être complétés par ceux liés à la création de raccordements entre la ligne classique et la ligne nouvelle.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 58 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle pour 16 arrêts en gare actuelle de Béziers, selon les estimations de la SNCF. Par contre la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler 90 TER chaque jour entre Montpellier et Sète à l’horizon 2020, pour 60 aujourd’hui.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°366 de : GACHON Gilbert- 34400 LUNEL - le 17/03/2009 Cette infrastructure devrait être déjà existante or encore 11 années à attendre et encore rien n'est moins sûr.
Quelles sont les raisons de ce retard ? |
Réponse le 27/03/2009
La ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est l'un des multiples projets de ligne nouvelle en France prévu par le Grenelle de l'environnement. Sa réalisation ne peut être cependant déconnectée de l'avancement des autres projets ferroviaires.
En particulier, cette ligne a été inscrite au schéma directeur national des lignes à grande vitesse de 1992; ce projet de "TGV Languedoc-Roussillon" s'inscrivait dans le prolongement d'une ligne à grande vitesse qui était alors également en projet et qui est devenu le "TGV Méditerranée" de Valence à Marseille et Redessan-Manduel (Gard), mis en service en 2001.
Mais pour des raisons d'aménagement du territoire, après la construction du TGV Méditerranée, d'autres régions avaient également le souhait d'être connectées au réseau ferroviaire à grande vitesse, en particulier dans l'est de la France (ce qui a donné lieu à la construction de la LGV Est Européenne, mise en service en 2007, et à la réalisation actuellement de la branche est de la LGV Rhin-Rhône entre Dijon et Mulhouse) et à l'ouest (avec deux projets dont la phase de réalisation devrait être bientôt engagée : la LGV Sud Europe Atlantique de Tours à Bordeaux et la LGV Bretagne pays de la Loire du Mans à Rennes).
Néanmoins, une partie de la nouvelle liaison ferroviaire entre Nîmes et l'Espagne a avancé de manière concrète à travers le projet de contournement de Nîmes et Montpellier, déclaré d'utilité publique en 2005.
Ce sont donc des raisons d'équité territoriale au niveau national qui ont conduit à privilégier la réalisation du TGV Méditerranée au cours des années 1990, qui a permis d'apporter la grande vitesse aux portes du Languedoc-Roussillon, mais également les mêmes raisons qui ont mis entre parenthèses le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan afin d'apporter également la grande vitesse à l'ouest et à l'est de la France, le coût important de construction d'une ligne nouvelle et la rarété des fonds publics rendant difficle la construction de plus d'une à deux LGV simultanément |
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Question n°367 de : ROQUES Stéphanie- 34800 CANET - le 17/03/2009 Où cette éventuelle ligne nouvelle passera-t-elle dans la vallée de l'Hérault (villes et villages susceptibles d'accueillir ce futur tracé) ? |
Réponse le 25/03/2009
Entre Montpellier et Narbonne, deux couloirs, d’une largeur de 5 km chacun, sont proposés au débat public : un couloir « collines du biterrois », en retrait du littoral, et un couloir « plaine littorale », qui englobe le projet « TGV ® Languedoc Roussillon » de 1995.
Le tracé retenu (dans le couloir le plus au nord ou dans le couloir littoral) ne sera défini et connu qu’après les études d’avant projet sommaire et lors de l’enquête d’utilité publique, prévue à l’horizon 2015.
Actuellement, nous pouvons donc préciser uniquement les communes de la vallée de l’Hérault concernées :
o par le couloir « collines du biterrois » : AUMES, CASTELNAU-DE-GUERS, CAZOULS-D'HERAULT, LEZIGNAN-LA-CEBE, MONTAGNAC, SAINT-PARGOIRE, SAINT-PONS-DE-MAUCHIENS, PEZENAS et NEZIGNAN-L'EVEQUE.
o par le couloir « plaine littorale » : BESSAN, SAINT THIBERY, FLORENSAC.
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Question n°368 de : LACOUR Françoise- 34700 LODEVE - le 17/03/2009 La ligne mixte me convient bien mais comment se fait-il qu'elle évitera moins de tonnes de CO2 par an que la ligne à grande vitesse ? |
Réponse le 26/03/2009
Les quatre scénarios proposés au débat ont été « construits » sur la base des mêmes prévisions de trafic fret et TER à l’horizon de la mise en service, en 2020. Par contre ils se différencient par le nombre de voyageurs « grande ligne » empruntant les TGV® selon les scénarios.
Le bilan des voyageurs reportés des modes aérien et routier et des voyageurs induits étant le plus favorable pour le scénario grande vitesse exclusivement voyageurs, c’est donc celui-ci qui a la meilleure efficacité énergétique en 2020.
Cependant, les scénarios mixtes permettent dans les années qui suivent la mise en service de faire circuler plus de trains de fret et de TER que le scénario exclusivement voyageurs. Il en résulte, en 2050, que le scénario mixte à 300 km/h a une meilleure efficacité énergétique que le scénario voyageur à 320 km/h, principalement du fait de la contribution significative du report modal des marchandises qu’il permet (3 milliards de Tonnes.Kilomètres contre 2 milliards). |
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Question n°369 de : COQUART Paul- 34130 MAUGUIO - le 17/03/2009 OK scénario 1 (ou 4 selon prix).
A quand la fin des travaux Nîmes-Montpellier ?
Faut-il des morts à la sortie de Mauguio via Saint Aunès ?
D'où la question : Pourquoi stopper les travaux en cours ? |
Réponse le 10/04/2009
Réalisé dans le cadre d'un Contratde Partenariat dont la consultation se déroulera sur 2009-2010, la construction du contournement ferroviaire de Nîmes et Montpellier devrait démarrer en 2011 et se terminer à l’horizon de fin 2015.
Concernant les 2 autres questions, elles ne relèvent pas a priori de travaux ferroviaires. |
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Question n°370 de : CHABBERT Paul- 34500 BEZIERS - le 17/03/2009 Pourquoi une gare intermédiaire entre Narbonne et Béziers alors que nous avons le mauvais exemple de Valence qui ne satisfait personne ? |
Réponse le 24/03/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Béziers. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 58 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle pour 16 arrêts en gare actuelle de Béziers, selon les estimations de la SNCF. Par contre la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler 90 TER chaque jour entre Montpellier et Sète à l’horizon 2020, pour 46 ajourd’hui.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°371 de : CREBASSA Gérard- 34700 SAINT ETIENNE DE GOURGAS - le 17/03/2009 Est-ce que ce projet sera une occasion d'améliorer les liaisons et le desserte de Lodève ? |
Réponse le 25/03/2009
Dans la cadre du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, deux des questions soumises au débat public concernent le couloir de passage et l’opportunité des gares nouvelles. Deux couloirs de passage sont proposés au débat public.
L’intérêt du couloir nord, à proximité de Pézenas, est d’offrir une possibilité d’implantation d’une gare nouvelle dans le secteur Nord Est de Béziers à proximité de l’A75 en construction, ce qui améliorerait l’accès à la grande vitesse pour les habitants des territoires allant de Béziers jusqu’à Lodève. |
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Question n°372 de : CAPISANO Corinne- 34380 NOTRE DAME DE LONDRES - le 17/03/2009 Quelles sont les quantités de CO2 émises lors de la construction des 3 scénarios principaux ? |
Réponse le 26/03/2009
Aujourd’hui, les études portent sur des couloirs de 5 km de large. Le tracé ne sera défini qu’après les études d’avant projet sommaire et lors de l’enquête d’utilité publique. Il n’est donc pas possible de définir à l’heure actuelle les quantités de CO2 qui seront produites pour la construction de ces projets. En effet, celles ci dépendent :
- Des matériaux qui seront utilisés et leur quantité (rails, traverses, ballast) et de leur provenance (production et transport),
- Des déplacements des engins de travaux sur le chantier (mouvements des terres),
- Du nombre d’ouvrages qui sera réalisé et leur type (volume de béton.....),
- Etc…
Cette évaluation pourra être réalisée pour le scénario retenu, lorsque les dispositions constructives seront connues. Aussi, un bilan carbone expérimental sur la LGV Rhin Rhône est en cours pour définir les indicateurs qu’il faudra prendre en compte pour les futurs projets de RFF (par exemple, les premiers calculs donnent pour le matériau long rail soudé UIC 60 une consommation de 380 tonnes de CO2 pour 1 km de voie ferrée posée). |
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Question n°373 de : DIDIOT Tony- 34970 LATTES - le 17/03/2009 Pouvez-vous me dire quel sera l'impact (distance +) bruit sur le lieu dit : La Jasse de Maurin 34970 LATTES ?
Sachant que nous sommes mitoyens de la grande ligne Montpellier-Perpignan et que l'A9 n'est pas très loin...
Merci |
Réponse le 26/05/2009
Conformément à la loi sur le bruit et à ses textes d’application, la réalisation d’une infrastructure ferroviaire nouvelle est accompagnée de mesures destinées à éviter que le fonctionnement de l’infrastructure ne crée des nuisances sonores excessives pour les riverains. RFF est ainsi tenu à un objectif de résultat, avec des seuils à ne pas dépasser (58 dBA pour le bruit moyen nocturne généré par l’infrastructure). Le principe retenu pour le contournement de Nîmes et Montpellier est celui de privilégier les protections à la source.
Ainsi, Le linéaire d’écrans anti bruit est estimé à environ 2500 mètres au droit du quartier de Maurin (source : dossier d’enquête publique). Ces linéaires de protection sont reportés schématiquement dans le dossier des engagements de l’Etat du CNM, consultable à la CPDP. |
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Question n°374 de : HERNANDEZ Nadine- 34980 SAINT CLEMENT DE RIVIERE - le 17/03/2009 A quelle date la liaison TGV Montpellier-Barcelone sera-t-elle opérationnelle ? |
Réponse le 24/03/2009
Un des objectifs de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan est de donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen, ce qui implique la connexion avec Barcelone et plus largement l’Espagne. Cette connexion sera techniquement possible (écartement des rails standardisés) dès la réalisation de la Ligne Grande Vitesse (LGV) Figueras-Barcelone. Les dernières déclarations des responsables espagnols annoncent sa réalisation à l’horizon 2012.
Concernant la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan , Réseau Ferré de France (RFF) maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet suivant les avis exprimés pendant le débat public.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°375 de : HERNANDEZ Nadine- 34980 SAINT CLEMENT DE RIVIERE - le 17/03/2009 Pourquoi la liaison Montpellier-Perpignan arrive-t-elle si tard ?
Merci pour l'envoi de ce dossier, je vais utiliser internet (site débatpublic). |
Réponse le 27/03/2009
La ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est l'un des multiples projets de ligne nouvelle en France prévu par le Grenelle de l'environnement. Sa réalisation ne peut être cependant déconnectée de l'avancement des autres projets ferroviaires.
En particulier, cette ligne a été inscrite au schéma directeur national des lignes à grande vitesse de 1992; ce projet de "TGV Languedoc-Roussillon" s'inscrivait dans le prolongement d'une ligne à grande vitesse qui était alors également en projet et qui est devenu le "TGV Méditerranée" de Valence à Marseille et Redessan-Manduel (Gard), mis en service en 2001.
Mais pour des raisons d'aménagement du territoire, après la construction du TGV Méditerranée, d'autres régions avaient également le souhait d'être connectées au réseau ferroviaire à grande vitesse, en particulier dans l'est de la France (ce qui a donné lieu à la construction de la LGV Est Européenne, mise en service en 2007, et à la réalisation actuellement de la branche est de la LGV Rhin-Rhône entre Dijon et Mulhouse) et à l'ouest (avec deux projets dont la phase de réalisation devrait être bientôt engagée : la LGV Sud Europe Atlantique de Tours à Bordeaux et la LGV Bretagne pays de la Loire du Mans à Rennes).
Néanmoins, une partie de la nouvelle liaison ferroviaire entre Nîmes et l'Espagne a avancé de manière concrète à travers le projet de contournement de Nîmes et Montpellier, déclaré d'utilité publique en 2005.
Ce sont donc des raisons d'équité territoriale au niveau national qui ont conduit à privilégier la réalisation du TGV Méditerranée au cours des années 1990, qui a permis d'apporter la grande vitesse aux portes du Languedoc-Roussillon, mais également les mêmes raisons qui ont mis entre parenthèses le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan afin d'apporter également la grande vitesse à l'ouest et à l'est de la France, le coût important de construction d'une ligne nouvelle et la rarété des fonds publics rendant difficle la construction de plus d'une à deux LGV simultanément |
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Question n°376 de : biellmann guy- 66000 perpignan - le 08/03/2009
2 -Quelle est la réalité économique d'une gare TGV passagers à Perpignan ? Que deviendra-t-elle lorsque la ligne Barcelone / vallée du Rhône sera ouverte ? Tentantes, pour ne pas dire nécessaires à la commodité des zones péri-urbaines, des gares "TGV 2" seraient-elles envisagées pour une desserte plus locale ; les éventuelles études dans ce sens prendraient-elles en compte les dépenses diverses induites (carburants, investissements, maintenance, subventions ... des autres moyens de communication indispensables vers ces gares intermédiaires) ? |
Réponse le 03/06/2009
L'ouverture de la ligne Perpignan - Figueras - Barcelone a poussé les acteurs du projet à lancer la modernisation de la gare centre de Perpignan en un véritable pôle d'échanges multimodal.
L'ouverture de la gare côté Saint-Assiscle permettra une amélioration sensible de l'accessibilité et de l'intermodalité de ce site.
A l'horizon de la mise en service de la ligne (Barcelone) Perpignan - Montpellier (Vallée du Rhône) la SNCF prévoit d'arrêter la totalité des TGV dans la gare centre ville de Perpignan. Grâce à l'évolution importante de l'offre TGV ainsi proposée à Perpignan, un quasi-doublement du nombre annuel de voyageurs est attendu.
A terme, le développement des relations TGV internationales pourra rendre utile la création d'une gare nouvelle dont la fonction serait d'accueillir les TGV longue distance et d'assurer la diffusion (le rabattement) des voyageurs sur l'ensemble du département des Pyrénées Orientales.
Les deux sites de gare nouvelle envisagés, sur Rivesaltes et Le Soler, permettent l'interconnexion avec des lignes classiques. La diffusion (le rabattement) depuis ces gares nouvelles pourrait s'effectuer en TER. |
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Question n°377 de : PORTELETTE FABRICE- 11120 ARGELIERS - le 07/03/2009 Une ligne mixte (grande vitesse et fret) est plus chère à construire, plus chère à entretenir, plus compliquée à exploiter. Alors pourquoi s'entêter à vouloir construire des lignes mixtes? Quels sont les avantages? (le succès originel du TGV a reposé sur deux innovations: le matériel ET l'infrastructure, une ligne dédiée. Jamais le TGV n'aurait existé sans ces deux innovations). |
Réponse le 28/04/2009
Le projet de ligne nouvelle doit répondre aux attentes des territoires, attentes qui sont multiples et donc pas centrées exclusivement sur la grande vitesse.
Réseau ferré de France, après consultation de l'ensemble des acteurs a listé les principales attentes du territoire qui sont :
- [endif]Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse ferroviaire européenne
- [endif]Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire
- [endif]Réduire les temps de trajet entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains
- [endif]Inciter à prendre le train plutôt que la voiture
- [endif]Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route
- [endif]Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon
Dès lors, l'objectif est de concilier le maximum de ses attentes, dans un contexte de rareté des fonds publics et d'impatience quand à la réalisation du projet (contraintes budgétaire et calendaire). La mixité est l'une des propositions techniques pour répondre à ces attentes et non une fin en soi.
La mixité répond à 3 grands objectifs :
o un objectif de capacité en utilisant une capacité résiduelle sur les LGV pour faire passer des trains de fret. De plus, dans le cas du projet « LGV voyageurs à 320 km/h », la croissance des trafics TER et fret sera limitée à terme par les contraintes de capacité de la ligne classique. A contrario, les 2 scénarios mixtes disposent de réserves de capacité pour ces mêmes circulations TER et fret au-delà de 2020 (70 et 50 circulations, respectivement pour les scénarios « Ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h » et « LGV voyageur à 300 km/h et fret à 120 km/h »)
o un objectif de fiabilité d’exploitation grâce à l’existence de 2 lignes parallèles utilisables pour le fret et la possibilité de report d’une ligne sur l’autre en cas d’incident : on dispose ainsi d’un véritable doublet de lignes pour les TGV et les trains de fret, facilitant la gestion des situations perturbées.
o un objectif environnemental avec le report d’une partie du trafic fret des centres villes vers la périphérie, dans une logique de contournement des agglomérations.
A ses avantages de la mixité se posent effectivement des contraintes qu’il ne faut pas nier. L’accroissement de circulations entraine de manière logique un effort supplémentaire d’entretient des voies.
Le fait d’avoir un projet plus ambitieux (plusieurs services rendus et non la seule grande vitesse) en augmente logiquement le cout.
La gestion de trafic ayant des vitesses différentes est plus fine que celle d’une ligne ayant une seule vitesse d’exploitation (système type métropolitain). Mais ce travail est mené de manière encore plus fine depuis plusieurs décennies sur la ligne classique qui reçoit tous les types de trafic, avec des politiques d’arrêt très hétérogènes. |
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Question n°378 de : Martignoles jean-claude- 11100 MONTREDON Cres - le 05/03/2009 Je souhaiterai connaitre le futur tracé... par rapport à mon domicile situé à MONTREDON-CORBIERES lieu dit "St Pierre", ou sa proximité, merci !
Cordialement, |
Réponse le 10/04/2009
Pour le débat public, les études ont été réalisées sur la base de couloirs de 5 km de large car l’objectif est de préciser les caractéristiques principales du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan.
A l'issue de la procédure de débat public, le couloir de passage de la future ligne sera alors précisé par de nouvelles phases d’études, afin de dégager un tracé dans une bande de 500 m (50 à 100 mètres d’emprises foncières en moyenne), qui sera soumis à une procédure de déclaration d'utilité publique, à l’horizon 2015.
Actuellement, Réseau ferré de France n’a pas étudié de « tracé » de ligne nouvelle qui s’inscrive précisément sur la commune de Montredon des Corbières. Nous pouvons uniquement vous préciser que cette commune est concernée par le couloir de passage de 5 km de large entre Narbonne et Perpignan. |
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Question n°379 de : piccio jean claude et marie claire- 30240 port camargue - le 17/03/2009 Allez vous bien integrer qu' il va falloir absolument tenir compte de la raréfaction des energies fossiles ? |
Réponse le 31/03/2009
Le transport ferroviaire utilise en majeur partie la traction électrique, qui ne demande pas l’utilisation d’énergies fossile (pétrole, charbon…). A noter que toutes les lignes nouvelles ferroviaires sont électrifiées, comme d’une grande partie du réseau ferré national.
La raréfaction des ressources fossiles pourraient renchérir le cout du transport routier et renforcer la pertinence du mode ferroviaire. |
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Question n°380 de : MACKOWIAK ALFRED- 30240 le grau du roi - le 17/03/2009 La création de nouvelles gares LGV tous les 50 Km ferait plaisir à la population locale et à ses élus, mais cela va engendrer des dépenses supplémentaires et la fonction principales d' un LGV / TGV est d' aller très vite et de gagner du temps, c'est incompatible avec des arrêts tous les 50 Km. Pour ces trajets courts, les TER peut faire l' affaire sur l' ancienne ligne.
Question : Combien coute une nouvelle gare ? |
Réponse le 25/03/2009
Le coût d'une gare nouvelle inclut trois composantes :
· les infrastructures (voies, aiguillages, quais, signalisation, passage souterrain voyageur), dont Réseau ferré de France (RFF) est responsable
· les superstructures (bâtiment voyageur, parking, passerelle, …), relevant actuellement de la SNCF
· les aménagements connexes (nouvelle route, nouveau service de transport en commun, ..), à la charge des collectivités
Seuls les deux premiers points sont pris en compte dans les chiffrages présentés au débat public. Les coûts des gares sur le projet Ligne nouvelle Montpellier Perpignan varient ainsi de 70 à 160 M€ environ, suivant que la gare comporte 4 ou 6 quais TGV, qu’elle est interconnectée avec le TER (2 ou 4 quais), à niveau ou superposée, en milieu urbain ou rural… (conditions économiques mai 2006).
Pour Nîmes, le coût d’une gare nouvelle varierait de 90 M€ (Garons/Campagne) à 130 M€ (Manduel) environ |
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Question n°381 de : MACKOWIAK ALFRED- 30240 le grau du roi - le 17/03/2009 Dans le passé, nos élus régionaux avaient décidé de construire 2 aéroports, celui de Fréjorgues et celui de Nimes-Garons, éloignés de 50 Kms environs. Quelle erreur ? Maintenant avec le TGV/LGV on ne va pas reproduire ce même schéma/scénario.
Question : Quelle est la distance séparant la nouvelle gare LGV de Nimes et celle de Montpellier ? |
Réponse le 25/03/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein des bassins de vie nîmois et montpelliérain. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 56 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 26 arrêts en gare actuelle de Nîmes, selon les estimations de la SNCF. Par contre la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 84 TER chaque jour entre Nîmes et Lunel, contre 50 aujourd’hui.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Montpellier est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi en 2020, suivant les scénarios proposés au débat, entre 100 et 74 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et entre 26 et 34 arrêts en gare actuelle, selon les estimations de la SNCF.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie montpelliérain est confirmée, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- A la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s’inscrirait dans le plan d’urbanisation de l’agglomération de Montpellier, dans la continuité d’Odysseum avec la création d’un lycée, d’un quartier d’affaire et le prolongement de la ligne de tramway n°1.
- A Saint Jean de Védas, à l'intersection entre le contournement Nîmes-Montpellier et la ligne existante vers Sète, site qui permet d’envisager des correspondances TGV/TER.
Pour l'agglomération de Nîmes, trois sites potentiels sont soumis au débat public et pour l'agglomération de Montpellier deux sites potentiels. Le site le plus à l'Ouest de Nîmes est celui de Campagnol et le site le plus à l'Est de Montpellier est celui de la Mogère. Ces deux sites sont distants d'environ 40 km. En France, la distance moyenne entre deux gares sur le réseau de ligne à grande vitesse est de 90 km avec de grandes disparités, allant de 25 km entre Marne La vallée et Roissy à 280 km entre Paris et le Creusot.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org)
- rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°382 de : MACKOWIAK ALFRED- 30240 le grau du roi - le 17/03/2009 Est-il possible de créer une nouvelle gare LGV de Nîmes et celle de Montpellier ? Cette gare serait une gare commune. |
Réponse le 24/03/2009
Au vu de l'étendue des bassins de vie de Nîmes et de Montpellier et de leurs poids démographiques, la solution que vous proposez de gare nouvelle entre Nîmes et Montpellier n'a pas été étudiée, les partenaires (conseil régional, conseils généraux, et communauté d’agglomération) s'étant prononcés pour deux dessertes distinctes.
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie nîmois. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 56 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle pour 26 arrêts en gare actuelle de Nîmes, selon les estimations de la SNCF. Par contre la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 84 TER chaque jour entre Nîmes et Lunel, contre 50 aujourd’hui.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org)
- rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°383 de : MACKOWIAK ALFRED- 30240 le grau du roi - le 17/03/2009 Pourquoi ne pas retenir le schéma le plus simple et le plus économique, c' est à dire :
- une nouvelle gare LGV entre Nîmes et Montpellier
- une nouvelle gare LGV à Narbonne
- une nouvelle gare LGV à Perpignan
Quelles sont les autres propositions ? Y a-t-il un comparatif des couts entre les différentes solutions ? |
Réponse le 24/03/2009
1- Localisation des potentielles gares nouvelles
Comme précisé dans la synthèse du maître d’ouvrage, qui a été distribuée à un million d’exemplaires dans les foyers de la région, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Le débat public permettra donc de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
Au total, cinq bassins de vie ont été retenus (Nîmes, Montpellier, Béziers, Narbonne et Perpignan) sur lesquels onze sites et secteurs potentiels de gares nouvelles ont été étudiés en complément des gares existantes : trois autour de Nîmes, deux autour de Montpellier, quatre dans le bassin de vie Agde-Béziers-Lézignan-Corbières-Narbonne, et deux autour de Perpignan.
Au vu de l'étendue des bassins de vie de Nîmes et de Montpellier et de leurs poids démographiques, la solution que vous proposez de gare nouvelle entre Nîmes et Montpellier n'a pas été étudiée, les partenaires s'étant prononcés pour deux dessertes distinctes.
Les potentielles gares nouvelles de Narbonne et de Perpignan, sont elles, proposées au débat.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
2- Coût des potentielles gares nouvelles
Le coût des gares nouvelles varient suivant la complexité de l’ouvrage (gare simple à 4 ou 6 voies, interconnectée ou non, à plat ou sur deux étages, …). Pour le scénario à 5 gares, le cout global avoisinerait les 660 M€. Pour le scénario où une seule gare nouvelle serait réalisée à Montpellier, le cout serait d’environ 160 M€. Enfin, dans le scénario à 4 gares, dont une commune aux bassins de vie de Béziers et Narbonne, le coût avoisinerait les 570 M€. |
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Question n°384 de : MACKOWIAK ALFRED- 30240 le grau du roi - le 17/03/2009
Le problème des gares nouvelles est aussi le problème de parking. Exemple le parking de la gare TGV d' Avignon est toujours saturé, on a des difficultés pour trouver une place de parking. Qu'est il prévu pour le stationnement des voitures ? Quelle serait la capacité des parkings ? |
Réponse le 27/03/2009
Lors de la conception des gares nouvelles de la LNMP, la SNCF a porté une attention toute particulière au dimensionnement des parkings.
En effet, malgré une évolution significative de l'utilisation de modes de transport collectifs (TER, car, bus, tramway) ou de modes "doux" (vélo, piéton) encouragée par les collectivités , la voiture particulière devrait rester, à l'horizon de la LNMP, un mode d'accès choisi par un grand nombre de voyageurs.
Lors des préétudes fonctionnelles préparatoires au débat public, la SNCF a réalisé les études des gares nouvelles en prenant en compte des hypothèses de répartition modale de l'accès aux gares, définies en collaboration avec les collectivités. Les projets d'évolution de l'infrastructure (tramway, bus, fer, route) à l'horizon de la LNMP ont été pris en compte.
La SNCF a rédigé un rapport intitulé "études des gares nouvelles", accessible sur le site de la CPDP (www.debatpublic-lnmp.org), dans lequel sont décrits les principes de fonctionnement et d'accessibilité des gares nouvelles, ainsi que le positionnement et le dimensionnement des parkings.
A titre d'exemple, la SNCF prévoit, sur le site de la gare nouvelle de Montpellier, la réalisation d'un parking de l'ordre de 6000 places. Les autres valeurs sont consultables dans le rapport précité. |
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Question n°385 de : MACKOWIAK Alfred- 30240 le grau du roi - le 17/03/2009
Le prix de stationnement au parking de la gare de Montpellier est très élevé. Qu'est-il prévu pour réduire les coûts de stationnements dans les nouvelles gares LGV ? |
Réponse le 23/03/2009
Les prix proposés dans les parcs de stationnement sont en cohérence avec les investissements d'infrastructure réalisés par la SNCF et les coûts d’exploitation de ces parcs d’une part, et les prix du stationnement dans la zone d’autre part.
Pour les gares existantes comme pour les gares nouvelles, la contribution des collectivités publiques permet d'alléger les charges de la SNCF et se traduit dans ce cas par une baisse du prix du stationnement.
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Question n°386 de : MACKOWIAK ALFRED- 30240 le grau du roi - le 17/03/2009 Dans la solution LGV Voyageurs à 320 Km/H (sans TER et sans fret) Pourquoi avoir mis autant de gares nouvelles ? Pourquoi mettre 5 gares alors que 3 peuvent suffire ? |
Réponse le 24/03/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre. L’objet du débat est bien de permettre l’expression la plus large possible des habitants et acteurs du Languedoc-Roussillon.
Cinq sites de gares nouvelles sont proposés dans le scénario « LGV voyageurs à 320 km/h », pour étudier la pertinence d’une desserte de chacune des aires de vie principale de la région. L’objectif de ce scénario est de réduire au maximum les temps de parcours au départ de ces 5 villes avec des gares nouvelles. Mais il est tout à fait amendable.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°387 de : MACKOWIAK ALFRED- 30240 le grau du roi - le 17/03/2009 Est il possible de combiner le projet de doublement de l'autoroute au niveau de Montpellier avec le projet LGV ? |
Réponse le 25/03/2009
Jusqu'à une suspension très récente (février 2009) des études du doublement de l'autoroute A9, c'est un projet de doublement déclaré d'utilité publique en mai 2007 qui a été étudié, jumelé avec le contournement de Nîmes et Montpellier. |
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Question n°388 de : CANIAC RAYMOND- 34000 MONTPELLIER - le 17/03/2009 Dans les 4 scénarios de " Ligne Nouvelle " vous donnez bien une idée des prix de chacun, mais on ne voit pas bien le nombre de passagers X nombre de Km parcourus, ni les tonnes de marchandises X nombre de Km parcourus.
Pourrions nous avoir ces informations, ainsi que la consommation correspondante, et si possible les comparer avec les voitures et camions. |
Réponse le 25/03/2009
Le trafic voyageurs actuel en Languedoc Roussillon est un peu supérieur à 16 millions de voyageurs (Grandes Lignes et TER). En 2020 selon les scénarios de ligne nouvelle, le trafic voyageurs sera compris entre 35.5 et 38 millions de voyageurs (Grandes Lignes et TER).
Le scénario de "doublement partiel" de la ligne existante est celui qui offre les plus faibles gains de trafic voyageurs. Le trafic en 2020 serait inférieur à 34 millions de voyageurs (Grandes Lignes et TER).
Avec les scénarios de ligne nouvelle, le nombre de voyageurs va augmenter de 4.1 à 6.9 millions de voyageurs.
Concernant le transport ferroviaire de marchandises, le trafic est actuellement en Languedoc-Roussillon d'environ 10 millions de tonnes. En 2020, avec les projets de ligne nouvelle, le trafic de marchandises serait de l'ordre de 19 millions de tonnes.
Pour plus d'information sur les prévisions de trafic voyageurs et de trafic de marchandises, vous pouvez consulter le dossier du maître d'ouvrage disponible sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org). |
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Question n°389 de : SERSANTE STEPHANE- 34200 sete - le 17/03/2009 Le ferroutage devient il une nécessité. L'envisagez vous pour notre région et notamment pour désengorger l' axe autoroutier Nîmes-Narbonne ? |
Réponse le 25/03/2009
Effectivement la question du fret ferroviaire est essentielle car le Languedoc-Roussillon est positionné sur un corridor fret d'enjeu européen. Les études de trafic de marchandises prennent en considération l'ensemble des flux déjà existants ainsi que l'ensemble des procédés permettant de réaliser du transport ferroviaire de marchandises, que ce soit le ferroutage, le transport combiné, le lotissement (train constitué à partir de wagons provenant de diverses entreprises) ou le train entier (train constitué à partir de wagons provenant d'une seule entreprise, ayant des volumes massifs de marchandises à transporter).
Grâce aux scénarios de lignes nouvelles près de 3000 camions pourraient être reportés de la route vers le rail en 2020. |
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Question n°390 de : gibert maurice- 30340 ST PRIVAT DES VIEUX - le 17/03/2009 Quid du désenclavement d' Alès en terme de transport de marchandise ?
Axe : Alès/ Nimes - Alès/ Bagnols A9
Alès / Mende |
Réponse le 31/03/2009
La ville d'Alès est située à l'intersection des lignes ferroviaires Nîmes-Langogne et Alès-Bessèges. Ces deux lignes sont aptes au trafic fret et sont circulées par des trains de marchandises réguliers (bois en provenance du Massif Central, produits chimiques à destination de Salindres). Des travaux de renouvellement et de modernisation de l'axe Nîmes- Langogne sont d'ailleurs prévus dès l'automne 2009. Réseau Ferré de France (RFF) n'a pas eu de demande particulière pour d'autres trafics mais RFF est tout à fait disposer à étudier avec les entreprises ferroviaires de nouvelles circulations fret à l'origine, à destination ou via Alès. |
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Question n°391 de : ESCUDIER MICHEL- 34300 AGDE - le 17/03/2009 Quelle étude a démontré la nécessité de la création d'une deuxième ligne, quels sont les chiffres avancés, j' ai besoin de comprendre pour adhérer à ce projet. |
Réponse le 24/03/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan.
L’opportunité du projet et par delà ses objectifs, ont été analysés au terme d’un important programme d’études, mené par Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, l’Etat, la Région Languedoc-Roussillon et 12 collectivités partenaires.
Vous pouvez consulter ces études sur le site Internet du débat public (www.debatpublic-lnmp.org )
- rubrique s'informer, - document du débat, - études.
Le dossier du maître d’ouvrage, également téléchargeable sur le site du débat public, synthétise l’ensemble de ces études. |
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Question n°392 de : PLANTIER GEORGES- 30350 CANAULES-ET-ARGENTIERES - le 17/03/2009 Il y a actuellement à peu près 70 TGV Paris Nîmes, mettent 3H ou un peu moins, après la mise en service de la gare nouvelle, combien y aura - t il de TGV direct pour Nîmes ville et combien de temps mettront ils ? Combien d'autres TGV imposeront ils aux usagers de changer à la navette gare ? Combien de temps mettront alors les usagers pour le trajet Paris Nîmes ville ? |
Réponse le 24/03/2009
En 2007, 44 TGV desservent Nîmes chaque jour.
Le projet de ligne nouvelle Montpellier – Perpignan, propose environ 150 kilomètres de ligne pour relier Montpellier à Perpignan. Le temps de parcours entre Nîmes (gare centre) – Paris est donc inchangé par rapport à aujourd’hui. En 2020, les prévisions de la SNCF prévoient qu’environ 80 TGV desserviront Nîmes, soit par la gare actuelle, soit par une gare nouvelle (mais pas uniquement en provenance de Paris). Dans le cas d’une gare nouvelle, la répartition envisagée par la SNCF est la suivante :
Gare actuelle : 26
Gare nouvelle : 56
Dans l’hypothèse d’une desserte via une gare nouvelle, le temps de parcours dépendra de la localisation de cette gare nouvelle, de la fréquence des navettes et du temps pour changer de train en gare nouvelle.
La fréquence des navettes dépend du conseil régional, autorité organisatrice des transports express régionaux (TER).
Les trois sites étudiés par Réseau Ferré de France (RFF) et la SNCF dans le cadre des études préalables au débat public sont distants d’une dizaine de kilomètres ce qui ne modifiera le temps de parcours que de 2 minutes environ, sachant que ce que l’on perd sur des destinations vers le Nord, on le gagne pour les destinations vers le sud.
Trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
A titre d’exemple, le trajet en train au départ de Nîmes centre vers le site de Manduel nécessiterait de l’ordre de 6 à 7 minutes, auquel il conviendrait d’ajouter le temps de correspondance et la marge sur l’horaire pour être sûr d’arriver avant le TGV en correspondance. Mais ce temps de trajet serait de toute façon réalisé par le TGV s’il part de Nîmes centre. Le surplus de temps serait donc celui du à la correspondance en gare nouvelle et à la marge sur l’horaire.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org)
- rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°393 de : FINDELI Alain- 30000 NÎMES - le 17/03/2009
Quelles sont les études spécifiquement paysagères effectuées et selon quelle(s) méthode(s) ( un document est il disponible, par exemple l' étude complémentaire N°10 ?) |
Réponse le 31/03/2009
Un diagnostic paysager a été réalisé lors des études d’environnement préparatoires au débat public, afin de recenser les principales unités et entités paysagères présentes, et de définir leurs sensibilités par rapport à l’insertion d’une ligne dans les territoires traversés : espaces paysagers remarquables, sites d’‘intérêt, sites classés, monuments historiques et leurs abords…
Ce diagnostic a intégré les données des services de l’Etat, des collectivités mais aussi des associations et organismes compétents (Parc Naturel Régional de la Narbonnaise par exemple), et a nécessité une campagne de terrains et de relevés photographiques par les équipes d’études.
Ce volet paysager a été intégré à part entière dans l’analyse multicritères Environnement (eaux et ressources, milieu humain milieu naturel, patrimoine et paysage) afin de dégager des couloirs de passage préférentiels.
Une étude complémentaire paysagère a également été réalisée pour définir les entités paysagères concernées par les couloirs de passage étudiés, au regard de leur classification établie dans l’atlas régional des paysages, réalisé par la direction régionale de l’environnement du Languedoc – Roussillon.
Cette étude complémentaire est consultable en téléchargement sur le site internet du débat public www.debatpublic-lnmp.org
A noter également qu’à l’issue du débat public, lors des études préliminaires et d’avant-projet, des études paysagères détaillées, globales et par secteur sensible, seront menées par des paysagistes. Les zones à enjeux seront recensées plus finement afin de préconiser des principes d’intégration paysagère adaptés. |
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Question n°394 de : DUBOIS PHILIPPE- 66740 ST GENIS DES FONTAINES - le 17/03/2009 Est il cohérent, dans cette période économique, d' investir 5,2 Milliards et sans doute davantage pour gagner 30 min sur Montpellier-Perpignan donc Paris - Barcelone avec 2,1 milliard d' investissements ? |
Réponse le 24/03/2009
1- Objectifs du projet
Les objectifs du projet de ligne nouvelle Montpellier - Perpignan sont multiples et ne se limitent pas à des gains de temps. Concrètement, une ligne nouvelle en plus de la ligne existante permettrait de :
- Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen,
- Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante,
- Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains,
- Inciter à prendre le train plutôt que la voiture,
- Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route,
- Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon,
- Accompagner le dynamisme de l’économie régionale.
Le scénario à 2,1 Md€ ne remplit pas tous les objectifs mentionnés ci-dessus.
2- Coût des différents scénarios
L’estimation du coût du projet, aux conditions économiques d'octobre 2008, est différente selon les caractéristiques du scénario, ainsi :
- 4,2 milliards d'euros pour le scénario LGV voyageurs à 320km/h
- 4,4 milliards d'euros pour le scénario Ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120km/h
- 5,9 milliards d'euros pour le scénario LGV voyageurs à 300km/h et fret à 120km/h
- 2,4 milliards d'euros pour le scénario de doublement partiel de la ligne existante.
Les coûts indiqués dans le document de synthèse diffusé à un million d'exemplaires dans les foyers du Languedoc-Roussillon étaient mentionnés aux conditions économiques de mai 2006.
Réseau ferré de France, maître d'ouvrage du projet, a souhaité être au plus proche de la réalité et vous présente aujourd'hui des coûts actualisés aux conditions économiques d'octobre 2008. |
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Question n°395 de : Biellmann Guy- 66000 Perpignan - le 17/03/2009 Quelle est la réalité économique d'une gare TGV passagers à Perpignan ? Que deviendra-t-elle lorsque la ligne Barcelone / vallée du Rhône sera ouverte ? Tentantes, pour ne pas dire nécessaires à la commodité des zones péri-urbaines, des gares "TGV 2" seraient-elles envisagées pour une desserte plus locale ; les éventuelles études dans ce sens prendraient-elles en compte les dépenses diverses induites (carburants, investissements, maintenance, subventions ... des autres moyens de communication indispensables vers ces gares intermédiaires) ?
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Réponse le 24/03/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Perpignan. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Perpignan était confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre, pour la majorité d’entre eux, en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 56 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle pour 14 arrêts en gare actuelle de Perpignan, selon les estimations de la SNCF. Par contre la gare de centre ville garderait une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 40 TER chaque jour entre Perpignan et Narbonne, contre 28 aujourd’hui.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Perpignan est confirmée, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• le site de Rivesaltes, à une dizaine de kilomètres au nord de l’agglomération perpignanaise, est desservi par l’A9 et la RD6009. Il pourrait être relié à la ligne existante. Ce site avait été proposé par la SNCF dans le cadre des études de 1995.
• le site du Soler, à environ neuf kilomètres à l’ouest de l’agglomération de Perpignan via la RN116, permettrait la réalisation d’une gare interconnectée avec la ligne Perpignan-Villefranche.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Le coût d’une gare nouvelle à Perpignan serait supérieur à la centaine de million d’euros, à ce stade des études (bâtiments, parking, quais, voies ferrées et aiguillages, signalisation, passage souterrain, passerelle, …)
Comme vous le mentionnez, il convient d’ajouter à ses coûts, ceux relatifs à l’intégration de « l’objet » gare dans la ville, notamment les nouvelles liaisons en transports en commun, les éventuel accès routiers, cyclables, le développement de nouveaux quartiers, etc.. qui relèvent des collectivités. |
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Question n°396 de : biellmann guy- 66000 perpignan - le 17/03/2009 Peut-on croire à l'utilité des études paysagère dans les dossiers lorsqu'on voit le résultat sur le terrain ?
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Réponse le 31/03/2009
Merci de préciser cette question qui, en l’état actuel, ne peut donner lieu à une réponse adaptée. |
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Question n°397 de : biellmann guy- 66000 perpignan - le 17/03/2009 Existe-t-il des études à plus long terme sur le devenir des lignes ferroviaires actuelles (sic des anciennes lignes reprises en voie cyclables ici, abandonnées ailleurs ...) |
Réponse le 01/04/2009
Réseau Ferré de France mène des études socio-économiques sur les petites lignes faiblement circulées, en partenariat avec les collectivités locales. L'objectif est de recencer les potentiels voyageurs, touristiques et de marchandises autour de la ligne et de trouver des moyens de la redynamiser. Des solutions de type "Opérateur Ferroviaire de Proximité" sont étudiées à cette fin.
Pour les lignes non circulées et n'étant plus offertes aux entreprises ferroviaires, RFF a mené des études de potentiel socio-économique que nous avons partagées aussi avec les collectivités locales. Lorsqu'il n'existe pas de potentiel, RFF peut être amené à céder les emprises pour la réalisation de parcours en mode doux par exemple. |
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Question n°398 de : PEREZ Aimé- 66100 PERPIGNAN - le 17/03/2009 Pourquoi nos gouvernants n'ont pas prévu le tronçon de Perpignan à Montpellier lors de la création Barcelone Paris ? |
Réponse le 28/04/2009
Le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan n'est pas nouveau et est de longue date inscrit dans un schéma cohérent de réalisation de lignes nouvelles entre le nord de l'Europe et l'Espagne.
Le projet du TGV Languedoc, entre Montpellier et l'Espagne, était déjà inscrit dans le Schéma national des lignes à grande vitesse de 1992, suite à des premières études et discussions engagées à la fin des années 80. Il s'inscrivait alors de manière complémentaire, et cohérente, au TGV Méditerranée entre Valence et Marseille-Montpellier, dont la réalisation au cours des années 1990 a permis d'apporter la grande vitesse aux portes du Languedoc-Roussillon dès 2001.
Par ailleurs, plusieurs projets successifs ont progressivement permis de rapprocher les populations situées entre Montpellier et Perpignan du réseau à grande vitesse français et européen. Ainsi, après la mise en service du TGV Méditerranée, une partie de la nouvelle liaison ferroviaire entre Nîmes et l'Espagne a avancé de manière concrète à travers le projet de contournement de Nîmes et Montpellier, déclaré d'utilité publique en 2005, et dont le lancement de la construction est proche. Du côté espagnol, plusieurs liaisons prioritaires ont également été réalisées ou sont en cours de réalisation, notamment pour rejoindre la frontière française et Perpignan. Le tronçon Perpignan-Figueras est aujourd'hui achevé et la section Barcelone-Gérone-Figuéras devrait l'être en 2012 selon les autoritésespagnoles.
Une politique volontariste a donc été mise en oeuvre depuis quinze ans tant du côté espagnol que du côté français afin de relier les deux pays par la grande vitesse ferroviaire. Des sections de lignes nouvelles ont été ainsi progressivement mises en service, ce vaste chantier devant se conclure par la réalisation de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan. |
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Question n°399 de : CORNET JEAN PIERRE- 11510 CAVES - le 17/03/2009 Date présumée pour le début des études du fuseau de 500 m? |
Réponse le 24/03/2009
Le débat public doit faire émerger le choix d'un couloir de passage, large de 5 kilomètres, qui permettra les optimisations futures du projet.
Si le débat public confirme l'intérêt du projet, Réseau ferré de France (RFF), maître d'ouvrage du projet étudiera un tracé large de 1000 mètres puis 500 mètres dans le couloir retenu lors des études préalables à l'enquête d'utilité publique.
Ce tracé, large de 500 mètres devrait être présenté lors de l’enquête d’utilité publique, à l'horizon 2015.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet:
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Question n°400 de : GRES ELODIE- 34090 MONTPELLIER - le 17/03/2009 Les gares de Sete et Agde seront elles toujours desservies par le TGV ? Entre autre par celui de Paris Perpignan? |
Réponse le 25/03/2009
Les gares actuelles de Sète et Agde continueront d’être desservies par les TGV quelque soit le scénario de ligne nouvelle, dont le TGV Paris-Perpignan d'après les études de la SNCF.
Les scénarios de LGV devraient offrir, selon la SNCF, une desserte TGV dans les gares d'Agde et Sète de 2 trains par heure de pointe, soit 16 trains par jour. Le scénario LN mixte à 220 km/h offrirait une desserte TGV de 2 trains par heure de pointe et 14 trains par jour.
Dans le cas d’une gare nouvelle à Saint Jean de Védas, celle-ci serait à l'interconnexion de la ligne nouvelle et de la ligne existante permettant directement les correspondances TGV/TER.
Ainsi Sète disposerait non seulement de dessertes TGV via sa gare centre mais également de correspondances TER/TGV donnant accès à 126 TGV par jour via les gares de Montpellier. |
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Question n°401 de : PAREES CLAUDE- 66000 perpignan - le 17/03/2009 Je voudrais connaitre la date exacte de la mise en service du TGV Perpignan Montpellier |
Réponse le 24/03/2009
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°402 de : BERMOND JEAN- 11160 VILLENEUVE MINERVOIS - le 17/03/2009 Les trains à grande vitesse s'arrêteront-ils dans toutes les gares, même les petites. Paris le LGV ? scénario 3, et surtout favoriser le fret, je suis un ancien routier, je faisais Perpignan Paris, j' en ai vu des dégâts. |
Réponse le 25/03/2009
Dans le cadre des études préalables au débat public, les offres de services voyageurs et les politiques de dessertes en Languedoc-Roussillon à l'horizon 2020 ont été élaborées par la SNCF. Cependant à l'horizon de la mise en service du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, la SNCF ne sera plus le seul exploitant à faire circuler des TGV et à desservir les gares du Languedoc-Roussillon.
Selon la SNCF, tous les TGV s'arrêteront dans les gares de Montpellier (gare nouvelle et gare de centre-ville), représentant près de 126 TGV par jour. Pour les villes de Nîmes, Béziers, Narbonne et Perpignan, cela représenterait entre 60 et 80 TGV par jour pour ces agglomérations. Pour plus d'informations sur la desserte par TGV des agglomérations du Languedoc-Roussillon vous pouvez consulter le dossier du maître d'ouvrage, disponible sur le site internet de la Commission Particulière du débat public (www.debatpublic-lnmp.org)
Effectivement la question du fret ferroviaire est essentielle car le Languedoc-Roussillon est positionné sur un corridor fret d'enjeu européen. Grâce aux scénarios de lignes nouvelles près de 3000 camions pourraient être reportés de la route vers le rail en 2020. |
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Question n°403 de : RAYNAUD PIERRE- 11370 LEUCATE - le 17/03/2009 La date de mise en service du LGV prévue en 2020 peut elle encore évoluer, 10 ans de travaux étant impérativement nécessaires ? |
Réponse le 24/03/2009
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet (choix du scénario retenu).
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020. La durée des travaux est estimée à 5 ans. En plus des études détaillées qu’il reste à mener, il conviendra d’acquerir les terrains préalablement et de mener les fouilles archéologiques notamment.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°404 de : TERRIER PAULE- 11370 port leucate - le 17/03/2009 Pourquoi ne pas améliorer la fréquence des trains entre Toulouse et Narbonne ? De façon à utiliser la SNCF plutôt que sa voiture et pourquoi aussi étendre le réseau plus fréquent sur Albi ? |
Réponse le 25/03/2009
Avec la mise en service de la ligne nouvelle Montpellier Perpignan, l'ambition du Conseil régional est de doubler le nombre de circulations TER, passant ainsi de 18 TER/ jour entre Narbonne et Carcassonne à 38 TER par jour en 2020. Cette augmentation du nombre de TER permet d'avoir des TER toutes les 30 minutes en heure de pointe au lieu de 1 TER par heure actuellement. |
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Question n°405 de : CARPENTIER FRANCOIS- 11100 NARBONNE - le 17/03/2009 Où sera la gare TGV au plus près de Narbonne ? |
Réponse le 24/03/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Narbonne. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
La gare la plus proche de Narbonne restera la gare actuelle, au cœur de ville.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : dans ce cas de figure, en 2020, 58 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 4 arrêts en gare actuelle de Narbonne, selon les estimations de la SNCF. Par contre, la gare de centre ville garderait une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 40 TER chaque jour entre Narbonne et Perpignan, contre 28 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, deux possibilités d'implantation sont proposées au débat:
- le secteur à l’ouest de Narbonne offrirait la possibilité de créer une gare interconnectée avec la ligne existante Toulouse-Narbonne, à proximité de l’autoroute A61. Le site devrait permettre le raccordement du projet avec cette ligne. Cette implantation favoriserait les correspondances TER/TGV pour le Lézignanais et le Carcassonnais.
- le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°406 de : KELLER PATRICE- 11100 NARBONNE - le 17/03/2009 A quel emplacement sera située la gare TGV Narbonne et quels seront les moyens pour rejoindre Narbonne, la gare actuelle et le prix du billet de ce moyen s' il est payant ? |
Réponse le 24/03/2009
Localisation de la gare nouvelle potentielle de l’aire de Narbonne
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Narbonne. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : dans ce scénario, en 2020, 58 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 4 arrêts en gare actuelle de Narbonne, selon les estimations de la SNCF. Par contre, la gare de centre ville garderait une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 40 TER chaque jour entre Narbonne et Perpignan, contre 28 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, deux possibilités d'implantation sont proposées au débat:
- le secteur à l’ouest de Narbonne offrirait la possibilité de créer une gare interconnectée avec la ligne existante Toulouse-Narbonne, à proximité de l’autoroute A61. Le site devrait permettre le raccordement du projet avec cette ligne. Cette implantation favoriserait les correspondances TER/TGV pour le Lézignanais et le Carcassonnais.
- le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
2- Liaison gare nouvelle – gare centre et prix du billet
La liaison entre la gare nouvelle et la gare actuelle, si elle se fait par le mode ferroviaire sera payante, mais comprise dans le prix du billet (logique de trajet de porte à porte). La politique tarifaire pour la partie du trajet effectuée par TGV est du ressort des transports (aujourd’hui la SNCF mais en 2020 il y aura de nouvelles compagnies, comme pour le transport aérien). Le prix de la navette TER sera à priori défini par l’autorité organisatrice des transports régionaux, à savoir le Conseil régional. Mais vous n’aurez certainement qu’un billet et un prix global pour ces deux trajets. |
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Question n°407 de : BOUCABEILLE JOSEPH- 11800 TREBES - le 17/03/2009 Pourquoi rien n' est prévu pour la ligne Narbonne Toulouse par Carcassonne ? |
Réponse le 24/03/2009
Le projet de loi Grenelle de l'environnement (dans sa version adoptée par le Sénat) stipule : "Un programme complémentaire de 2500 kilomètres [de lignes nouvelles à grande vitesse] sera en outre défini, incluant…la ligne Toulouse/Narbonne". Ce programme correspond a priori aux lignes dont la réalisation sera lancée au-delà de 2020.
Dans cette optique des "pré études fonctionnelles" vont prochainement être lancées par RFF (vers l'été 2009). D'un budget de 1.3 M€, elles sont financées par l'Etat (325 k€), RFF (325 k€), et les Régions Midi Pyrénées (300 k€), Languedoc-Roussillon (300 k€) et Aquitaine (50 k€). A noter que le Contrat de Projets 2007/2013 Midi Pyrénées avait prévu le lancement de ces études. Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et de réaménagemnt de la ligne existante.
Ces études devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nantionale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public. |
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Question n°408 de : ROUSSEL PIERRE- 34270 ST MATHIEU DE TREVIERS - le 17/03/2009
L'aéroport de Montpellier Méditerranée bénéficiera-t il de dessertes à l'international pour compenser la concurrence du TGV, favorable au mixte LGV 300 et Fret à 120 ? |
Réponse le 23/03/2009
Le développement de l’offre de vols au départ d’AMM s’inscrit dans la volonté de relier MPL aux principales villes et capitales européennes, de faciliter les déplacements pour les flux affaires et les flux touristiques entrants mais aussi d’atteindre une certaine taille critique. L’AMM travaille à développer de nouvelles liaisons internationales mais aussi domestiques indépendamment du projet de LGV et visant à diversifier le portfolio de compagnies et destinations. (sous entendu, bien évidemment à terme de compenser la perte de trafic PARIS).
La stratégie de développement de plateforme pour les prochaines années est en cours de réflexion et de constitution en collaboration avec les collectivités actionnaires de la SA Aéroport de Montpellier Méditerranée. |
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Question n°409 de : DOUSSAUD BERNARD- 34500 BEZIERS - le 17/03/2009 Pourquoi 5 gares en plus ? (voyageurs) Les gares existantes ne peuvent elles pas suffire ? |
Réponse le 25/03/2009
1- Nombre et localisation des potentielles gares nouvelles
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Pour chaque agglomération, si l'opportunité de créer une gare nouvelle n'est pas confirmée, alors la gare actuelle pourrait être réaménagée et adaptée. Ce réaménagement entraîne des coûts, qui devront être complétés par ceux liés à la création de raccordements entre la ligne classique et la ligne nouvelle.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle, par exemple dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 58 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 16 arrêts en gare actuelle de Béziers, selon les estimations de la SNCF. Par contre, la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 70 TER chaque jour entre Béziers et Narbonne, contre 46 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
2- Intérêt d’une gare nouvelle
Nous pouvons rappeler de manière qualitative pour l'instant les principaux avantages et inconvénients d’une gare nouvelle :
Avantages :
- mieux desservir un nouveau quartier de la ville
- gagner sur le temps de trajet ferroviaire (donc plus de voyageurs dans les trains, et moins de circulation automobile)
- report modal de la voiture vers le train, d’où des gains en matière d’effet de serre et de pollution de l’air
- moindre nuisance sonore du transport ferroviaire en centre ville (une partie des trains passent par la voie nouvelle, notamment les TGV qui s'arrêtent dans la gare nouvelle et les trains de fret)
- libération des capacités en centre ville pour d’autres usages (notamment TER,…)
Inconvénients :
- coût de construction et maintenance de l’ouvrage
- moins bonne desserte du centre ville (compensée par une meilleure accessibilité pour les quartiers proches de la gare nouvelle)
- trajets pour aller à la gare nouvelle plus longs pour une partie des voyageurs |
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Question n°410 de : VOEGELE JEAN LUC- 66330 CABESTANY - le 17/03/2009 Suite aux décisions prises au grenelle de l' environnement sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, le scénario 3 ne s' impose t- il pas ? Pour ce même scénario ne doit on pas penser ce projet en terme d' amoindrissement de cout étant donné la durée de réalisation ? |
Réponse le 25/03/2009
1- Choix du scénario
Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet a souhaité proposer au débat public quatre scénarios contrastés et bien différenciés afin que l’ensemble des habitants de la région puisse formuler leurs attentes et aide ainsi RFF à choisir le scénario le plus adapté aux remarques et avis formulés.
Certes les objectifs du Grenelle de l’environnement devront tenir une place importante dans le choix du scénario final, mais certains autres critères peuvent entrer en compte dans le choix des habitants : vitesse, report modal, rentabilité socio-économique. C’est ainsi tout l’intérêt du débat que de permettre l’expression la plus large possible.
2- Coût
L’estimation du coût du projet, aux conditions économiques d'octobre 2008, est différente selon les caractéristiques du scénario et dépend de ses fonctionnalités. Il est de 5,9 milliards d'euros pour le scénario LGV voyageurs à 300km/h et fret à 120km/h.
Les coûts indiqués dans le document de synthèse diffusé à un million d'exemplaires dans les foyers du Languedoc-Roussillon étaient mentionnés aux conditions économiques de mai 2006. RFF a souhaité être au plus proche de la réalité et vous présente aujourd'hui des coûts actualisés aux conditions économiques d'octobre 2008.
3- Durée de réalisation du projet
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, RFF, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020., quelque soit le scénario choisi.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°411 de : TRILLES REGIS- 11000 CARCASSONNE - le 17/03/2009 Ou en est la réalisation du barreau LGV Toulouse/Narbonne et sera t il tenu compte de sa future mise en service pour le choix du lieu d' implantation de la future gare de Narbonne ? |
Réponse le 25/03/2009
Le projet de loi Grenelle de l'environnement (dans sa version adoptée par le Sénat) stipule : "Un programme complémentaire de 2500 kilomètres [de lignes nouvelles à grande vitesse] sera en outre défini, incluant…la ligne Toulouse/Narbonne". Ce programme correspond a priori aux lignes dont la réalisation sera lancée au-delà de 2020.
Dans cette optique, des "pré études fonctionnelles" vont prochainement être lancées par Réseau Ferré de France (RFF) (vers l'été 2009). D'un budget de 1.3 M€, elles seront financées par l'Etat (325 k€), RFF (325 k€), et les Régions Midi Pyrénées (300 k€), Languedoc-Roussillon (300 k€) et Aquitaine (50 k€). A noter que le Contrat de Projets 2007/2013 Midi Pyrénées avait prévu le lancement de ces études. Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et de réaménagemnt de la ligne existante.
Ces études devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nationale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public.
Concernant la gare interconnectée, le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Narbonne.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, deux possibilités d'implantation sont proposées au débat:
- le secteur à l’ouest de Narbonne offrirait la possibilité de créer une gare interconnectée avec la ligne existante Toulouse-Narbonne, à proximité de l’autoroute A61. Le site devrait permettre le raccordement du projet avec cette ligne. Cette implantation favoriserait les correspondances TER/TGV pour le Lézignanais et le Carcassonnais.
- le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Comme précisé dans la Synthèse du maître d’ouvrage qui a été distribuée à un million d’exemplaires dans les foyers de la région, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Dans le cadre des études préalables au débat public, les collectivités partenaires ont demandé à Réseau ferré de France (RFF) de prendre en compte la connexion avec la ligne existante Toulouse-Narbonne. Aussi deux types de raccordement performant ont été envisagés entre la Ligne Nouvelle Montpellier Perpignan (LNMP) et la ligne classique Toulouse-Narbonne, suivant que l’on envisage ou non la création d’une gare nouvelle dans l’ouest narbonnais. Ces raccordements permettront les dessertes de Montpellier vers Toulouse et Perpignan vers Toulouse.
Concernant la création d’une gare nouvelle à l’interconnexion entre le projet de ligne nouvelle Montpellier Perpignan et une potentielle Ligne à grande Vitesse (LGV) entre Toulouse et Narbonne, il importe de noter qu’à 300 km/h, les raccordements entre ces deux lignes font plusieurs kilomètres de long et dépassent largement la taille d’une gare. La photo aérienne ci-dessous présente le cas de la gare d’Avignon, située sur l’une des trois branches d’un tel carrefour, entre la direction de Paris, Marseille et Nîmes.
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Question n°412 de : NIVET BERNARD- 66680 CANOHES - le 17/03/2009 Maintenant que la ligne TGV a balafré le paysage de mon département, pourquoi est on obligé de se voir imposer une ligne THT de RTE ? Ne peut on intégrer la ligne THT à la ligne TGV ? Toutes personnes sensées est en droit de se poser la question et avoir une réponse . |
Réponse le 25/03/2009
La ligne nouvelle entre Perpignan et Figueras n'est pas sous la responsabilité de Réseau ferré de France mais d'un concessionnaire privé, TP Ferro.
Concernant la ligne THT, les travaux et la concertation sont de la responsabilité de RTE, entreprise publique française.
Le jumelage d'infrastruture est souvent recherché, notamment entre autoroute et ligne à grande vitesse (LGV) (cas de l'A9 et LGV sur Montpellier). Concernant la ligne THT, les dernières déclarations des responsables semblent se diriger vers son enfouissement.
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Question n°413 de : DONATELLIS AGNES- 66130 Corbère les cabanes - le 17/03/2009 Le train peut il éviter le nombre important de camions sur l' A9? dangereux, il faut absolument désengorger cette autoroute entre Narbonne et l' Espagne |
Réponse le 25/03/2009
La question du fret ferroviaire est essentielle car le Languedoc-Roussillon est positionné sur un corridor fret d'enjeu européen. Les études de trafic de marchandises prennent en considération l'ensemble des flux déjà existants ainsi que l'ensemble des procédés permettant de réaliser du transport ferroviaire de marchandises, que ce soit le ferroutage, le transport combiné, le lotissement (train constitué à partir de wagons provenant de diverses entreprises) ou le train entier (train constitué à partir de wagons provenant d'une seule entreprise, ayant des volumes massifs de marchandises à transporter).
Grâce aux scénarios de lignes nouvelles près de 3000 camions pourraient être reportés de la route vers le rail en 2020. |
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Question n°414 de : DONATELLIS AGNES- 66130 Corbère les cabanes - le 17/03/2009 Quand Perpignan aura une liaison rapide avec Paris ? Et quelle durée de trajet ? |
Réponse le 25/03/2009
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020. C’est donc à partir de cette date que Perpignan pourra disposer d’une liaison grande vitesse avec Paris.
En termes de temps de parcours, l’infrastructure pourrait permettre un trajet direct Perpignan- Paris en environ 3h45 minutes. |
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Question n°415 de : BORG PATRICE- 66330 CABESTANY - le 17/03/2009 Comment seront exploitées les suggestions émises ? |
Réponse le 29/03/2009
Les suggestiions émises dans le cadre du débat sont systématiquement transcrites sur le site internet www.debatpublic-lnmp.org (voir verbatim des réunions publiques, avis et contributions, questions) .
A la fin du débat, la CPDP dispose de deux mois pour en faire un compte rendu synthétique, faisant apparaître la diversité des opinions émises . Après qupoi le maitre d'ouvrage dispose de 3 mois (ici avant le 3 decembre) pour réagir officiellement et par écrit au contenu du débat |
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Question n°416 de : MARTINEZ ROSE MARIE- 66000 perpignan - le 17/03/2009 Quand cette ligne sera - t elle en activité ? |
Réponse le 25/03/2009
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°417 de : LAFFON GILLES- 11090 CARCASSONNE - le 17/03/2009 Qui a nommé les membres de la CPDP ? Durée de leur mandat ? Rémunération ? |
Réponse le 30/03/2009
- Les membres de la commission particulière du débat public (CPDP) ont été nommés pour la durée de l’enquête par la Commission nationale du débat public (CNDP) .
- La CNDP est « une autorité administrative indépendante » créée par la loi du 27 février 2002. Elle a pour mission de décider, en fonction des critères fixés par cette loi, s’il y a lieu d’organiser ou non, sur un projet qui lui est soumis par un maître d’ouvrage public ou privé, un débat public et de veiller à ce que ce débat se déroule de manière loyale et équilibrée.
- Elle peut comme elle l’a fait en ce qui concerne le projet de ligne à grande vitesse entre Montpellier et Perpignan confier, sous son autorité, à une commission particulière, le soin d’organiser ce débat et de faire en sorte qu’il se déroule dans les conditions précisées ci dessus. Les membres de la CPDP n’ont de compte à rendre qu’à la commission nationale qui n’est elle même soumise à aucune autorité publique et a fortiori privée.
- Afin de couper court à tout soupçon de dépendance vis à vis du maître d’ouvrage ou de l’Etat, les membres de la commission particulière sont rémunérés exclusivement par la CPDP. Leurs frais de déplacement et le cas échéant d’hébergement sont aussi pris en charge par la commission nationale dans les conditions prévues par le décret du 3 juillet 2006 pour les personnels civils de l’Etat.
- Il paraît pour finir utile de préciser qu’à aucun moment, la commission particulière, comme la commission nationale ne prennent partie sur les questions soumises au débat. Elles se bornent à rendre compte de celui-ci et à attester, si tel est le cas, qu’il s’est déroulé dans les conditions d’objectivité exigées par la loi.
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Question n°418 de : RODRIGUEZ GERARD- 11600 CONQUES SUR ORBIEL - le 17/03/2009 Pourquoi une gare TGV à Béziers ? Narbonne à 27 Km et Montpellier à 50 Km, pourquoi une gare TGV à Nimes ? Montpellier à 50 Km et Avignon à 40 Km, le département de l' Hérault a -t -il besoin de 3 gares TGV ? Économie 1,2 milliards, plus de gares plus d' arrêts, temps perdu sur le trajet Paris Perpignan Barcelone |
Réponse le 25/03/2009
1- Localisation des potentielles gares nouvelles
Comme précisé dans la synthèse du maître d’ouvrage, qui a été distribuée à un million d’exemplaires dans les foyers de la région, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Le débat public permettra donc de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
Au total, cinq bassins de vie ont été retenus (Nîmes, Montpellier, Béziers, Narbonne et Perpignan) sur lesquels onze sites et secteurs potentiels de gares nouvelles ont été étudiés en complément des gares existantes : trois autour de Nîmes, deux autour de Montpellier, quatre dans le bassin de vie Agde-Béziers-Lézignan-Corbières-Narbonne, et deux autour de Perpignan.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. L’analyse doit effectivement dépasser le seul cadre des limites administratives.
2- Intérêt d’une gare nouvelle
Nous pouvons rappeler de manière qualitative pour l'instant les principaux avantages et inconvénients d’une gare nouvelle :
Avantages :
- mieux desservir un nouveau quartier de la ville
- gagner sur le temps de trajet ferroviaire (donc plus de voyageurs dans les trains, et moins de circulation automobile)
- report modal de la voiture vers le train, d’où des gains en matière d’effet de serre et de pollution de l’air
- moindre nuisance sonore du transport ferroviaire en centre ville (une partie des trains passent par la voie nouvelle, notamment les TGV qui s'arrêtent dans la gare nouvelle et les trains de fret)
- libération des capacités en centre ville pour d’autres usages (notamment TER,…)
Inconvénients :
- coût de construction et maintenance de l’ouvrage
- moins bonne desserte du centre ville (compensée par une meilleure accessibilité pour les quartiers proches de la gare nouvelle)
- trajets pour aller à la gare nouvelle plus longs pour une partie des voyageurs |
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Question n°419 de : BARRIER JEAN LUC- 66000 perpignan - le 17/03/2009
Pourquoi (Perpignan-Montpellier) n'est-elle pas encore à grande vitesse, puisque la prise du billet est plus chère ? Alors à quand un billet moins cher ? |
Réponse le 27/03/2009
Le matériel TGV est construit pour rouler à grande vitesse. Pour cela, il est nécessaire que le transporteur dispose d'une ligne ferroviaire à grande vitesse.
La réalisation de la ligne à grande vitesse entre Perpignan et Montpellier, qui est du ressort de RFF, responsable de l'évolution du réseau ferré national, fait précisément l'objet du présent débat public.
Pour ce qui concerne le surcoût actuel du transport par TGV, il est lié à l'achat d'une réservation.
Cette réservation permet de garantir au voyageur le confort d'une place assise. Ce confort s'avère particulièrement important pour les voyageurs effectuant de longs parcours.
On peut rappeler que la SNCF propose une large gamme tarifaire qui comporte des prix attractifs (billets PREM'S). Les études menées par la SNCF à l'horizon de la Ligne nouvelle Montpellier-Perpignan se basent sur des hypothèses de prix voisines du niveau actuel. |
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Question n°420 de : LEROUX GERARD- 66690 SAINT ANDRE - le 17/03/2009 Peut on espérer cette ligne en 2020 ? |
Réponse le 25/03/2009
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020. Elle nécessite la tenue de toutes les échéances présentées ci-après, et la capacité des décideurs à financer ensemble un projet partagé.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°421 de : RAULT JOEL- 66000 perpignan - le 17/03/2009 Etes vous en capacité d' assurer que la création de la LGV n' aura aucune conséquence en matière de bruit supplémentaire sur les habitants concernés par le projet LGV ? |
Réponse le 31/03/2009
La création d’une nouvelle ligne ferroviaire modifie de manière significative l’ambiance sonore des zones traversées.
Aussi, Réseau Ferré de France (RFF) est tenu à une obligation de résultat : il doit assurer la protection des riverains contre les nuisances sonores pour les ramener aux niveaux réglementaires prescrits dès lors que le trafic ferroviaire le justifie.
RFF effectuera donc lors des études d’Avant Projet Sommaire (lorsque les caractéristiques techniques du projet seront définies) une modélisation numérique des niveaux sonores attendus après la mise en service de la ligne nouvelle et généralement à un horizon de 20 ans.
Les simulations réalisées par les bureaux d’études spécialisés permettent au maître d’ouvrage de prévoir les dispositifs de protection nécessaires pour respecter les seuils fixés par la réglementation.
Le calcul de la contribution sonore d’un projet prend en compte plusieurs critères :
o le nombre, la nature (trains voyageurs, fret, …) et la composition des trains circulant sur la ligne ;
o la vitesse de circulation des trains ;
o les modelés (relief) du terrain naturel et les caractéristiques techniques du projet,
o la distance des habitations, et la présence de bâtis sensibles à vocation sociale, éducative (école, hôpital), etc,
o les facteurs météorologiques déterminants du site (gradient de température, vitesse et direction des vents…),
Ainsi tout est mis en œuvre avant la mise en service pour prévoir les nuisances acoustiques engendrées par une ligne grande vitesse et prévenir les impacts sur les populations par des mesures de protection de deux types :
o la protection à la source du bruit (butte de terre ou écran acoustique),
o et l’isolation de façade (double vitrage), si nécessaire.
Dès la mise en service de la ligne nouvelle, des mesures de contrôle seront également poursuivies afin de mesurer la conformité des équipements mis en place vis-à-vis de la réglementation en vigueur. |
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Question n°422 de : PRONO HUBERT- 66400 CERET - le 17/03/2009 Pour le cas ou l' on se dirigerait sur la solution ligne nouvelle voyageurs ( 220 km et 120 fret ) ou LGV voyageurs à 300 km et fret 120, quand est il de la ligne Perpignan Cerbere ? |
Réponse le 01/04/2009
La création de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan ne remet pas en cause la ligne classique entre Perpignan et Cerbère sur laquelle continueront à circuler des trains TER et fret, en particulier pour la desserte de la plateforme logistique du Boulou. Seule une partie du trafic fret en transit sera reportée sur la section internationale Perpignan-Figueras, une autre partie du trafic fret en transit devrait continuer à circuler sur la ligne Perpignan-Cerbère. |
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Question n°423 de : FARRET JEAN MARC- 34440 NISSAN LEZ ENSERUNE - le 17/03/2009 A quel endroit sur la commune de Nissan Lez Ensérune la nouvelle ligne doit elle passer ? |
Réponse le 25/03/2009
Réseau ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, propose au débat public deux couloirs de passage entre Montpellier et Narbonne et un couloir entre Narbonne et Perpignan. Ces couloirs sont larges de 5 kilomètres.
Le débat public permettra d’aider RFF à choisir le couloir le plus adapté suite aux remarques et avis formulés par les habitants de la région durant ce débat.
A ce stade du projet, le tracé exact (une centaine de mètre de large) n'est pas encore défini. Il est donc trop tôt à l’heure actuelle pour vous indiquer si le tracé passera ou non par la commune de Nissan lez Ensérune. A noter que le projet étudié par la SNCF en 1995 prévoyait de passer par Nissan et d’y construire une gare connectée avec la ligne classique.
Si le débat public confirme l'intérêt du projet, Réseau ferré de France, maître d'ouvrage du projet étudiera un tracé large de 1000 mètres puis 500 mètres dans le couloir retenu lors des études préalables à l'enquête d'utilité publique.
Ce tracé, large de 500 mètres sera présenté lors de l’enquête d’utilité publique.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet:
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Question n°424 de : DELVAUX ELISABETH- 11430 GRUISSAN - le 17/03/2009 Parmi les divers scénari, quel sera l' impact financier sur le prix réel du billet voyageur ? Et sur le chomage : création d' emploi des divers chantiers . |
Réponse le 31/03/2009
Le prix du billet du point de vue du voyageur, est estimé en première approche par rapport à la performance offerte par le gain de temps (donc lié à la vitesse de circulation). Dans le cadre des études économiques on considère que le passager a un consentement à payer ce gain de temps en fonction de son motif de déplacement et on raisonne sur une valeur monétaire du temps.
Dans la plupart des études économiques nous raisonnons sur un surcout du prix du billet de l'ordre de 10 cts € par minute gagnée.
Donc il n'y a pas de lien direct entre rentabilité et prix du billet à la différence près qu'un scénario avec une vitesse moins élevée rendrait relativement moins cher le prix du billet mais l'usager gagnerait moins de temps.
Un chantier de ligne nouvelle génère des créations ou pérénisation d'emplois.
Par exemple, si l'on considère le chantier de la branche est de la LGV Rhin-Rhône, qui est en cours de réalisation, il y a en moyenne 3.500 personnes qui travaillent au quotidien sur le chantier et 2.500 autres personnes qui travaillent dans des bureaux d’études, des usines, des ateliers et dans diverses activités (entretien du matériel, services, etc.). Sur ce chantier, 700 personnes ont été recrutées localement en bénéficiant de la clause d’embauche de personnes en difficultés d’insertion sociale (RMIstes, chômeurs de longue durée, jeunes sans formation, demandeurs d’emploi de plus de 50 ans, etc.); le travail de ces personnes correspond à environ 17% des heures travaillées sur le chantier. |
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Question n°425 de : BROMET JOEL- 34370 CREISSAN - le 17/03/2009 La ligne à grande vitesse évitera la plupart des villes moyennes, quelles sont les gares nouvelles retenues pour la desserte de ces villes ? Je pense notamment à (Sète) Béziers et Narbonne. |
Réponse le 25/03/2009
1- Localisation des potentielles gares nouvelles
Comme précisé dans la synthèse du maître d’ouvrage, qui a été distribuée à un million d’exemplaires dans les foyers de la région, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Le débat public permettra donc de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
Au total, cinq bassins de vie ont été retenus (Nîmes, Montpellier, Béziers, Narbonne et Perpignan) sur lesquels onze sites et secteurs potentiels de gares nouvelles ont été étudiés en complément des gares existantes : trois autour de Nîmes, deux autour de Montpellier, quatre dans le bassin de vie Agde-Béziers-Lézignan-Corbières-Narbonne, et deux autour de Perpignan.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
2- Gare nouvelle potentielle du bassin de vie de Béziers
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 58 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 16 arrêts en gare actuelle de Béziers, selon les estimations de la SNCF. Par contre, la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 70 TER chaque jour entre Béziers et Narbonne, contre 46 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
3- Gare nouvelle potentielle du bassin de vie de Narbonne
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 58 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 4 arrêts en gare actuelle de Narbonne, selon les estimations de la SNCF. Par contre, la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 40 TER chaque jour entre Narbonne et Perpignan, contre 28 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, deux possibilités d'implantation sont proposées au débat:
- le secteur à l’ouest de Narbonne offrirait la possibilité de créer une gare interconnectée avec la ligne existante Toulouse-Narbonne, à proximité de l’autoroute A61. Le site devrait permettre le raccordement du projet avec cette ligne. Cette implantation favoriserait les correspondances TER/TGV pour le Lézignanais et le Carcassonnais.
- le secteur entre Béziers et Narbonne, commun à l’aire de vie de Béziers et Narbonne.
4- Desserte de Sète
Aucun couloir de passage ne passe par Sète, car cela nécessiterait la traversée d’étang, du lido, du Mont Saint Clair …. Il n’y aura donc pas de création de gare nouvelle à Sète. Par contre, la gare actuelle de Sète continuera d’être desservie par les TGV, quel que soit le scénario de ligne nouvelle.
Les scénarios de Ligne à Grande Vitesse ( LGV) devraient offrir, selon la SNCF, une desserte TGV dans la gare de Sète de 2 trains par heure de pointe, soit 16 trains par jour. Le scénario LN mixte à 220 km/h offrirait une desserte TGV de 2 trains par heure de pointe et 14 trains par jour.
Dans le cas d’une gare nouvelle à Saint Jean de Védas, celle-ci serait à l'interconnexion de la ligne nouvelle et de la ligne existante permettant directement les correspondances TGV/TER.
Ainsi Sète disposerait non seulement de dessertes TGV via sa gare centre mais également de correspondances TER/TGV donnant accès à 126 TGV par jour via les gares de Montpellier |
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Question n°426 de : INACIO ANTONIO- 34000 MONTPELLIER - le 17/03/2009 A quand véritablement la nouvelle ligne ? |
Réponse le 25/03/2009
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°427 de : PARAYRE GERARD- 66350 TOULOUGES - le 17/03/2009 Deux gares sont proposées pour Perpignan : le Nord ou l'Ouest, est-ce que le nombre d'habitants gravitant autour de ces 2 points peut être déterminant ? |
Réponse le 25/03/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Perpignan. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Perpignan est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 56 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 14 arrêts en gare actuelle de Perpignan, selon les estimations de la SNCF. Par contre la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 40 TER chaque jour entre Perpignan et Narbonne, contre 28 aujourd’hui.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Perpignan est confirmée, comme vous le faites remarquer, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• le site de Rivesaltes, à une dizaine de kilomètres au nord de l’agglomération perpignanaise, est desservi par l’A9 et la RD6009. Il pourrait être relié à la ligne existante. Ce site avait été proposé par la SNCF dans le cadre des études de 1995.
• le site du Soler, à environ neuf kilomètres à l’ouest de l’agglomération de Perpignan via la RN116, permettrait la réalisation d’une gare interconnectée avec la ligne Perpignan-Villefranche.
Le nombre d’habitants autour de ces deux sites, pourrait effectivement être un élément de choix, mais d’une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Malgré tout, la SNCF estime que dans les deux cas (au nord ou à l’ouest), le doublet gare nouvelle/gare centre engloberait environ 450 000 habitants. |
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Question n°428 de : VIGO PIERRE- 66300 TRESSERRE - le 17/03/2009 On dit que si Mr Raffarin, quand il était 1er Ministre, avait inscrit cette ligne comme prioritaire on pourrait maintenant bénéficier de fond européens ? Si oui, pour quelle saison ne l'aurait il pas fait ? |
Réponse le 25/03/2009
La ligne nouvelle Montpellier - Perpignan est éligible à l’obtention de financements européens.
En effet, deux critères sont privilégiés par l’Europe :
- Présence d’un goulot d’étranglement dans un corridor européen,
- Projet constituant une section ferroviaire internationale ou y donnant accès.
La ligne nouvelle Montpellier-Perpignan peut répondre à ces deux critères. |
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Question n°429 de : FLEURQUIN JEAN PIERRE- 34300 CAP D' AGDE - le 17/03/2009 Le TGV s 'arrête régulièrement à Agde, comment feront les nombreux estivants qui se rendent chaque année dans cette station ? |
Réponse le 25/03/2009
La gare actuelle d'Agde continuera d’être desservie par les TGV quelque soit le scénario de ligne nouvelle.
Les scénarios de Ligne à Grange Vitesse (LGV) devraient offrir, selon la SNCF, une desserte TGV dans la gare d'Agde de 2 trains par heure de pointe, soit 16 trains par jour. Le scénario LN mixte à 220 km/h offrirait une desserte TGV de 2 trains par heure de pointe et 14 trains par jour.
Dans le cas d'une gare nouvelle dans le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois », l'utilisation du mode routier serait imposé aux estivants que ce soit en transport en commun ou en voiture de location.
Dans le cas d'une gare nouvelle dans le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain, les estivants pourraient utiliser le TER, en correpondances avec le TGV pour se rendre dans les gares de Vias, Agde ou Marseillan.
Dans le cas d'une gare nouvelle entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, les estivants pourraient également utiliser le TER pour se rendre dans les gares de Vias, Agde ou Marseillan.
Ainsi Agde disposerait non seulement de dessertes TGV via sa gare centre mais également de correspondances TER/TGV donnant accès à près de 74 TGV par jour via les gares de Béziers qu'elles soient en centre ville ou à l'extérieur. |
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Question n°430 de : FOURNET RENEE- 66230 PRATS DE MOLLO LA PRESTE - le 17/03/2009 Quel tracé est le moins sensible aux inondations ? |
Réponse le 31/03/2009
Entre Montpellier et Perpignan, trois couloirs (dont l’un contiguë à la ligne actuelle) sont proposés au débat public. Le tracé retenu ne sera défini et connu qu’après les études d’avant projet sommaire et lors de l’enquête d’utilité publique, prévue à l’horizon 2015.
En termes de sensibilité par rapport aux grandes zones inondables présentes dans ces couloirs (vallées de l’Hérault, de l’Orb, de l’Aude…), les risques ne seront pas aggravés après la réalisation de la ligne ferroviaire dans ces secteurs, quelque soit le tracé qui sera retenu.
En effet, l’étude et la construction des ouvrages hydrauliques du projet s’inscrivent dans le respect des articles L.214-1 à L.214-6 du Code de l’Environnement qui correspondent à la procédure « loi sur l’eau », imposant le principe de transparence hydraulique afin d’assurer le libre écoulement des eaux sans perturber les situations hydrauliques existantes.
Les ouvrages de franchissement réalisés dans ces vallées inondables seront donc dimensionnés de façon à ne pas perturber l’écoulement des eaux (hauteur d’eau et débit).
Les dispositions constructives des ouvrages à réaliser et les impacts sur les écoulements hydrauliques seront étudiés très précisémment, en étroite collaboration avec les services de l’Etat, dans le cadre du dossier « loi sur l'eau », qui sera soumis à enquête publique. |
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Question n°431 de : LAZARO PATRICK- 66130 ILLE SUR TET - le 17/03/2009
S' il devait avoir un changement des hommes politiques en place, la politique pourrait- elle changer ? |
Réponse le 23/03/2009
L'actuelle Commission particulière du débat public (CPDP) a une compétence, au sens juridique du terme, strictement limitée à l’objet dont elle est saisie, qui est ici le projet de nouvelle ligne ferroviaire entre Montpellier et Perpignan.
La CPDP n'est pas en mesure d'apprécier les impacts d'un "changement des hommes politiques en place" sur la définition de la politique des transports.
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Question n°432 de : LECLERC CHRISTIANE- 30000 NIMES - le 17/03/2009 Aujourd'hui' hui, je me rends à pied à la gare de Nîmes, 15 min+2H45, environs 3 H pour aller à Paris, demain ? Il faudra aller je ne sais ou, Garons, Manduel ? Et il faut que nos impôts financent cela ? |
Réponse le 25/03/2009
1- Localisation et desserte de la potentielle gare nouvelle de Nîmes
En 2007, 44 TGV desservent Nîmes chaque jour.
Le projet de ligne nouvelle Montpellier – Perpignan, propose environ 150 kilomètres de ligne pour relier Montpellier à Perpignan. Le temps de parcours entre Nîmes (gare centre) – Paris est donc inchangé par rapport à aujourd’hui. En 2020, les prévisions de la SNCF prévoient qu’environ 80 TGV desserviront Nîmes, soit par la gare actuelle, soit par une gare nouvelle (mais pas uniquement en provenance de Paris). Dans le cas d’une gare nouvelle, la répartition envisagée par la SNCF est la suivante :
Gare actuelle : 26 / Gare nouvelle : 56
Dans l’hypothèse d’une desserte via une gare nouvelle, le temps de parcours dépendra de la localisation de cette gare nouvelle, de la fréquence des navettes et du temps pour changer de train en gare nouvelle.
La fréquence des navettes dépend du conseil régional, autorité organisatrice des transports express régionaux (TER).
Les trois sites étudiés par Réseau Ferré de France (RFF) et la SNCF dans le cadre des études préalables au débat public sont distants d’une dizaine de kilomètres ce qui ne modifiera le temps de parcours que de 2 à 3 minutes environ, sachant que ce que l’on perd sur des destinations vers le Nord, on le gagne pour les destinations vers le sud.
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie nîmois. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Trois possibilités d’implantation sont proposées au débat, pour la potentielle gare nouvelle du bassin de vie de Nîmes:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
A titre d’exemple, le trajet en train au départ de Nîmes centre vers le site de Manduel nécessiterait de l’ordre de 6 à 7 minutes, auquel il conviendrait d’ajouter le temps de correspondance et la marge sur l’horaire pour être sûr d’arriver avant le TGV en correspondance. Mais ce temps de trajet serait de toute façon réalisé par le TGV s’il part de Nîmes centre. Le surplus de temps serait donc celui du à la correspondance en gare nouvelle et à la marge sur l’horaire.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org)
- rubrique s'informer - document du débat - expertise complémentaire - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
2- Financement d’une ligne nouvelle
Les grands projets ferroviaires nécessitent un montant élevé d’investissement. L’équilibre financier de tels projets ne peut être obtenu que sur une très longue période, qui peut être supérieure à 50 ans, et en mobilisant des apports publics significatifs. Le financement du projet de Ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan s’inscrit dans un schéma de ce type, sachant que deux stratégies de financement peuvent être recherchées : le financement classique, par fonds publics et les financements en partenariat public / privé.
Les cas de financement classique les plus récemment mis en œuvre, sont ceux de la première phase de la ligne à grande vitesse (LGV) Est Européenne et de la branche est de la LGV Rhin-Rhône. Dans ces projets, le financement repose exclusivement sur des fonds publics associant l’Etat, les collectivités territoriales, les pays voisins intéressés, l’Union Européenne, RFF et la SNCF.
D’autres modalités de financement peuvent être recherchées dans le cadre des partenariats publics /privés, qu’il s’agisse de la concession ou du contrat de partenariat.
Concession : le concessionnaire s’engage à financer, concevoir, construire, exploiter et entretenir l’ouvrage concédé, à ses frais et à ses risques. Le concessionnaire, qui a un droit exclusif d’exploitation, se rémunère directement par les péages d’utilisation de l’infrastructure. Dans le domaine ferroviaire, la ligne nouvelle Perpignan-Figueras, inaugurée en février 2009, a fait l’objet d’une concession au groupement TP Ferro qui en a assuré la conception, la construction, et assurera l’exploitation et la maintenance, pendant 50 ans. La LGV Sud Europe Atlantique fera aussi l’objet d’une concession, dont la durée est encore à déterminer.
Contrat de partenariat : le partenaire privé peut concevoir, financer, réaliser et entretenir l’infrastructure pour le compte de RFF, mais il ne l’exploite pas. Les péages et les risques d’exploitation sont conservés par RFF. Celui-ci rémunère le partenaire privé par le versement d’un "loyer". Dans le domaine ferroviaire, le contournement Nîmes-Montpellier (CNM) va être réalisé sous ce domaine juridique.
A ce stade d’avancement du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, il n’est pas possible de définir quel sera le montage financier du projet, qu’il soit de type « classique » (outre RFF, participation de l’Etat et des collectivités territoriales et de l’union Européenne) ou «innovant » (avec le concours d’acteurs privés). Le plan de financement ne pourra être précisé qu’après la déclaration d’utilité publique du projet, en concertation avec les partenaires du projet. |
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Question n°433 de : PIAZZA JACQUES- 34460 ROQUEBRUN - le 17/03/2009 Liaison Béziers- Barcelone pour quand ? |
Réponse le 25/03/2009
Un des objectifs de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan est de donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen, ce qui implique la connexion avec Barcelone et plus largement l’Espagne. Cette connexion sera techniquement possible (écartement des rails standardisés) dès la réalisation de la Ligne Grande Vitesse (LGV) Figueras-Barcelone.
Vous pourrez donc effectuer le trajet Béziers – Barcelone, sans changer de train à l’horizon 2012, selon les dernières déclarations des responsables espagnols.
Concernant la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan , Réseau Ferré de France (RFF) maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet suivant les avis exprimés pendant le débat public.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°434 de : FILLET MICHEL- 34360 PIERRERUE - le 17/03/2009
Vu le déficit, vu les grèves à répétitions qui creusent ce déficit, est ce vraiment raisonnable de créer de nouveaux grévistes en plus ? |
Réponse le 23/03/2009
La commission du débat public prend bonne note de votre position sur le projet. |
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Question n°435 de : MESTRE MARC- 66330 CABESTANY - le 17/03/2009 Quand ? |
Réponse le 10/04/2009
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°436 de : SERRE GIBERT- 34440 NISSAN LEZ ENSERUNE - le 17/03/2009 Vous serait il possible de me préciser l'emplacement retenu sur la LGV Voyageurs à 300Km/h et fret à 120 (scénario 4) pour la construction de la future gare entre Béziers et Narbonne . Sans doute à l'intersection des voies sur Carcassonne d'une part et Perpignan d'autre part, mais encore ? |
Réponse le 25/03/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, commune ou non au bassin de vie de Béziers et Narbonne.
Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 58 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 16 arrêts en gare actuelle de Béziers, selon les estimations de la SNCF. Par contre, la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 70 TER chaque jour entre Béziers et Narbonne, contre 46 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
• le secteur de Nissan lez Ensérune, entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°438 de : CHAPIN GILBERT- 34340 MARSEILLAN - le 17/03/2009 Quel est le périmètre exact du débat ? Puisqu' il s' agit de la section Montpellier-Perpignan, on peut supposer que le contournement de Nimes et de Montpellier est acquis mais ce n'est pas évident. En effet, dans les scénari 1 et 3, il y a des gares nouvelles à Nîmes et Montpellier, alors que dans le 2ème scénario seul Montpellier est cité. Quand est il pour Agde ? et son énorme clientèle avec le Cap ? |
Réponse le 25/03/2009
Le périmètre du débat s'étend de Nîmes à Perpignan. Le Contournement de nîmes et de Montpellier est pris en référence pour le débat public (considéré comme réalisé en 2020).
La gare actuelle d'Agde continuera d’être desservie par les TGV quelque soit le scénario de ligne nouvelle.
Les scénarios de Ligne à Grande Vitesse (LGV) devraient offrir, selon la SNCF, une desserte TGV dans la gare d'Agde de 2 trains par heure de pointe, soit 16 trains par jour. Le scénario LN mixte à 220 km/h offrirait une desserte TGV de 2 trains par heure de pointe et 14 trains par jour.
Dans le cas d'une gare nouvelle dans le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois », l'utilisation du mode routier serait imposés aux estivants que ce soit en transport en commun ou en voiture de location.
Dans le cas d'une gare nouvelle dans le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain, les estivants pourraient utiliser le TER, en correpondances avec le TGV pour se rendre dans les gares de Vias, Agde ou Marseillan.
Dans le cas d'une gare nouvelle entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, les estivants pourraient utiliser le TER pour se rendre dans les gares de Vias, Agde ou Marseillan.
Ainsi Agde disposerait non seulement de dessertes TGV via sa gare centre mais également de correspondances TER/TGV donnant accès à près de 74 TGV par jour via les gares de Béziers qu'elles soient en centre ville ou à l'extérieur. |
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Question n°439 de : PIETRI MICHEL- 30000 NIMES - le 17/03/2009 Dans l' hypothèse où les TGV pour Nîmes s' arrêteraient à Manduel, existera-t-il une navette ferroviaire comme entre Lyon-Perrache et Lyon Part Dieu ? |
Réponse le 25/03/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie nîmois. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée à Manduel, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 56 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 26 arrêts en gare actuelle de Nîmes, selon les estimations de la SNCF. Par contre la gare de centre ville gardera une activité voyageurs importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 84 TER chaque jour entre Nîmes et Lunel, contre 50 aujourd’hui.
Pour ce trajet entre gares centre et gare nouvelle, le Conseil régional et SNCF prévoient que les voyageurs effectueront ce trajet soit via un TER à destination de Tarascon, soit via une navette spécifique.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org)
- rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°440 de : BENEZECH ERIC- 30170 CONQUEYRAC - le 17/03/2009
Toujours voyager plus vite, je ne suis pas forcèment d' accord, voyager et faire voyager les marchandises en respectant la planète( paysages et habitants traversés d' accord ). Quand est il de la création de plate forme multi modale dans la région ? |
Réponse le 23/03/2009
1 - Poser la question de la vitesse des déplacements, c'est poser la question du temps nécessaire pour aller d'un point à un autre. En clair, il s'agit de la question des relations possibles (en une journée) entre le territoire régional et les autres territoires.
La réduction du temps de déplacements entre Montpellier et Paris, par exemple, offre des opportunités en termes d'échanges, de discussions d'affaires, de commerce ... Penser à l'époque où il fallait 8 heures en train pour faire le déplacement...
Autre exemple : « rapprocher » le marché Saint-Charles du marché de Rungis garantit l'activité commerciale des acteurs du secteur des fruits et légumes installés à Perpignan.
Autre exemple : avec 45 à 50 minutes de transport, demain, entre Perpignan et Montpellier, les deux villes se rapprochent. L'organisation interne de la région est renforcée et les partenariats consolidés.
2 - Une ligne ferroviaire apportera certainement un report modal (de la route vers le fer pour les marchandises, de la route et l'avion vers le fer pour les voyageurs). En termes d'émissions (CO2 et autres), le bilan sera positif.
3 - Les plates-formes multimodales répondent à une nécessité : organiser l'intermodalité entre différents modes de transport. A ce titre, la région dispose de la plate-forme du Grand Saint-Charles en Rousillon (Perpignan), à laquelle il faut adjoindre le site du Boulou, et des trois ports régionaux de Port-Vendres, Port-la-Nouvelle et Sète. Un projet est à l'étude dans le Gard. Par ailleurs, l'offre disponible à Avignon (Courtine) est utilisée par plusieurs acteurs régionaux du transport routier. |
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Question n°441 de : AMARA ABBES- 34000 MONTPELLIER - le 17/03/2009 Quand Perpignan sera reliée à Barcelone ? 2020 me parait trop loin pour faire de cette ligne le trait d' union Nord / Sud, et ce débat n' aidera pas à écourter le délai. |
Réponse le 25/03/2009
Un des objectifs de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan est de donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen, ce qui implique la connexion avec Barcelone et plus largement l’Espagne. Cette connexion sera techniquement possible (écartement des rails standardisés) dès la réalisation de la Ligne Grande Vitesse (LGV) Figueras-Barcelone. Les dernières déclarations des responsables espagnols annoncent sa réalisation à l’horizon 2012.
Concernant la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan , Réseau Ferré de France (RFF) maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet suivant les avis exprimés pendant le débat public.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°442 de : SCHWEYER CLAUDINE- 30900 NIMES - le 17/03/2009 Si la version 1 est retenue, nouvelle gare à Manduel, comment sera desservi la gare de Nimes Centre actuelle par les TGV ? |
Réponse le 25/03/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie nîmois. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée à Manduel, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 56 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 26 arrêts en gare actuelle de Nîmes, selon les estimations de la SNCF. En 2007, 44 TGV desservent Nîmes chaque jour. Par contre la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 84 TER chaque jour entre Nîmes et Lunel, contre 50 aujourd’hui.
Pour ce trajet entre gare centre et gare nouvelle, le Conseil régional et la SNCF prévoient que les voyageurs effecturont ce trajet soit via un TER à destination de Tarascon, soit via une navette spécifique.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org)
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D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°443 de : TARDIEU ANDRE- 30100 ALES - le 17/03/2009 Envisage -t-on renfort développement du transport marchandises sur cette ligne ? |
Réponse le 01/04/2009
Dès les études préalables au débat public, le transport ferroviaire de marchandises a été pris en compte.
Les prévisions de trafics fret ont été réalisées par Réseau Ferré de France à partir d’une analyse des dernières projections de trafics émanant des Ministères des Transports français et espagnol et des résultats de l’enquête "transit 2004". Ces prévisions de trafic fret prennent en considération l'ensemble des flux déjà existants ainsi que l'ensemble des procédés permettant de réaliser du transport ferroviaire de marchandises, que ce soit le ferroutage, le transport combiné, le lotissement (train constitué à partir de wagons provenant de diverses entreprises) ou le train entier (train constitué à partir de wagons provenant d'une seule entreprise, ayant des volumes massifs de marchandises à transporter).
Nos prévisions de trafic de marchandises sont prudentes et s'incrivent dans un contexte favorable au report modal de la route vers le rail (débat public VRAL, Grenelle de l'environnement). Ainsi le trafic ferroviaire de marchandises passerait de 10 millions de tonnes à près de 19 millions de tonnes entre aujourd'hui et 2020, cela représente près de 3000 camions par jour reportés de la route vers le rail. |
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Question n°444 de : RECOULES OLIVIER- 30300 JONQUIERES ST VINCENT - le 17/03/2009
Pensez vous pouvoir proposer des prix attractifs pour les bas salaires ? |
Réponse le 27/03/2009
La SNCF propose actuellement aux voyageurs une large gamme tarifaire qui comporte des premiers prix attractifs (de type Prem's).
Dès la fin de l'année 2009, d'autres transporteurs que la SNCF pourront proposer une desserte internationale.
A l'horizon du projet de Ligne Nouvelle Montpellier-Perpignan, en fonction des décisions futures de l'Union Européenne, cette concurrence pourrait être étendue à l'ensemble des dessertes Grandes Lignes nationales.
A cet horizon de projet, la SNCF devrait, dans ce contexte de concurrence, continuer à proposer une gamme tarifaire élargie.
Pour ce qui concerne les autres futurs transporteurs, la SNCF ne peut bien évidemment pas apporter d'élément. |
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Question n°445 de : PASTRE MARC- 11130 SIGEAN - le 17/03/2009 Les gares nouvelles : pourquoi ? Comment ? Une fois le fret acheminé jusqu' à Montpellier, quels moyens seront mis à disposition pour le disperser ? Quelle sorte de fret sera concerné ? Vers quelles destinations ? |
Réponse le 31/03/2009
Les gares nouvelles proposées au débat public concernent les flux de voyageurs, ces gares sont réservées aux dessertes TGV et éventuellement TER lorsqu'elles sont à l'interconnexion de la ligne existante et de la ligne nouvelle.
Concernant le transport de marchandises, il existe plusieurs procédés. Quatre types de services ferroviaires permettent d'acheminer les marchandises, il s'agit du ferroutage (le semi-remorque est chargé sur un wagon adapté), du transport combiné (le conteneur ou la caisse mobile est chargée sur un wagon), du lotissement (train constitué à partir de wagons provenant de diverses entreprises) ou le train entier (train constitué à partir de wagons provenant d'une seule entreprise, ayant des volumes massifs de marchandises à transporter).
Pour les deux premiers procédés, les trains relient deux plates formes qui assurent le chargement et le déchargement, les trajets en amont et en aval des plates formes sont généralement assurés par mode routier. Ce type de plate forme existe à Perpignan et au Boulou par exemple.
Le lotissement est réalisé au départ des entreprises ou des zones d'activités embranchées à une ligne ferroviaire. Les divers wagons sont assemblés dans une gare de triage, par exemple à Narbonne ou à Béziers. Dans ce cas l'ensemble du trajet est réalisé par mode ferroviaire.
Dans le dernier cas, les trains entiers sont des trains reliant directement 2 entreprises sans passer par une gare de triage.
Le choix du procédé dépend prioritairement de la nature de la marchandise à transporter.
Le chantier de transport combiné de Montpellier a été délocalisé à Sète en 2005 et aucune entreprise aux alentours de Montpellier n'utilise actuellement le transport ferroviaire au départ de son site. |
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Question n°446 de : AGUZOU OLIVIER- 11100 NARBONNE - le 17/03/2009 Des mesures écologiques (aménagements) sont elles incluses dans le projet ? Y a- t-il un budget pour le patrimoine archéologique mis à jour pendant les travaux ? |
Réponse le 31/03/2009
Pour limiter les impacts sur l’environnement et les milieux naturels, Réseau Ferré de France (RFF) réalise très en amont un diagnostic Environnement, qui est actualisé et affiné au fur et à mesure de l’avancement du projet.
Concrètement, pour la préparation du débat public de la ligne nouvelle Montpellier Perpignan, RFF a établi un diagnostic des sensibilités environnementales (milieu humain, paysage, ressources en eau, environnement naturel, patrimoine) sur une aire d’étude intégrant 216 communes. Ensuite les données ont été hiérarchisées pour identifier des couloirs de passage préférentiels moins impactant pour l’environnement.
A l’issue du débat public, des études d’environnement complémentaires seront réalisées dans un fuseau de 1000 mètres, puis une étude d’impact sur l’environnement dans une bande de 500 mètres lors des études préparatoires à l’enquête publique. RFF considère ensuite l’environnement comme un critère à part entière dans la définition de son projet (notion d’environnement intégré) ; en phase d’avant projet sommaire (APS), RFF prendra en compte tous les enjeux environnementaux recensés et localisés qui participeront à la conception technique du projet : calage fin du tracé en plan (évitement des zones les plus sensibles comme les stations botaniques protégées…), optimisation du profil en long (aspect paysager…), définition de certains ouvrages et équipements (ouvrage hydraulique « sur – élargi » pour la continuité des corridors écologiques et les trames vertes), etc.…
En plus de cette notion d’environnement intégré, des mesures d’accompagnement spécifiques seront également mises en œuvre pour traiter d’éventuels impacts résiduels (mise en place de plans de gestion appropriées pour une espèce protégée par exemple…), et pour respecter la réglementation Environnement (Natura 2000, sites classés…..).
Concernant le patrimoine archéologique, un diagnostic préalable à la réalisation des travaux sera réalisé en phase d’Avant-projet Détaillé après la déclaration d’utilité publique du projet (lorsque le tracé précis et les emprises seront connus) en application de la loi du 17 janvier 2001 sur l’archéologie préventive.
En fonction des résultats du diagnostic, des fouilles pourront être demandées par les services régionaux de l’Archéologie, selon les dispositions d’un arrêté de prescription qui sera pris par le Préfet de région. Un budget spécifique sera donc effectivement estimé à ce moment de la conception du projet. |
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Question n°447 de : TAURINES GERARD- 66240 ST ESTEVE - le 17/03/2009 L'accès à l'aéroport de Perpignan/Rivesaltes est déjà en place, de plus la zone Nord de l' agglo étant encombrée, pourquoi ne pas privilégier une gare nouvelle dans ce périmètre ? |
Réponse le 25/03/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Perpignan. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
L’installation d’une gare nouvelle sur une plate-forme aéroportuaire peut permettre d’améliorer l’intermodalité entre les modes ferroviaire et aérien. Cependant, celle-ci ne semble réellement justifiée qu’au contact des grands aéroports ayant une vocation de hub, avec notamment une offre aérienne très importante vers l’international.
Cela suppose également que la zone de chalandise de l’aéroport soit très importante, et que le service ferroviaire mis en place offre des horaires, des fréquences et des temps de parcours attractifs.
A cet égard, les exemples de Roissy-Charles-de-Gaulle et de Lyon-Saint-Exupéry sont révélateurs :
_ Roissy-Charles-de-Gaulle, où le nombre de voyageurs utilisant successivement le TGV puis l’avion, s’élevait en 2002 à 1,6 million ;
_ Lyon-Saint-Exupéry, seul aéroport régional disposant d’une gare TGV, le trafic était en 2002 de 284 000 passagers en gare de Lyon-Saint-Exupéry, dont 10 % seulement (28 000) ont utilisé l’intermodalité TGV-avion.
La vocation des aéroports de la région Languedoc-Roussillon, compte tenu de leur zone de chalandise relativement limitée, n’est pas de devenir une grande plateforme à l’instar d’un Paris Charles-de-Gaulle, mais plutôt d’assurer du trafic point à point, correspondant essentiellement à une demande locale.
Dès lors, on peut penser que l’intérêt d’une telle connexion gare nouvelle/aéroport à Rivesaltes est limité.
Pour rappel, si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Perpignan est confirmée, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• le site de Rivesaltes, à une dizaine de kilomètres au nord de l’agglomération perpignanaise, est desservi par l’A9 et la RD6009. Il pourrait être relié à la ligne existante. Ce site avait été proposé par la SNCF dans le cadre des études de 1995.
• le site du Soler, à environ neuf kilomètres à l’ouest de l’agglomération de Perpignan via la RN116, permettrait la réalisation d’une gare interconnectée avec la ligne Perpignan-Villefranche.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°448 de : DEBACKER NERY- 11100 NARBONNE - le 17/03/2009 Comment la LGV passe les basses plaines de l' Aude sans provoquer de barrage face aux inondations ? Viaduc ou remblai avec de nombreux passages ? |
Réponse le 31/03/2009
Entre Béziers et Narbonne, la ligne nouvelle devra franchir la vallée de l’Aude, et traverser les basses plaines de l’Aude, zone reconnue comme zone inondable. Conformémént à la réglementation en vigueur, les risques d’inondation ne seront pas aggravés après la réalisation de la ligne ferroviaire dans ce secteur.
En effet, l’étude et la construction des ouvrages hydrauliques du projet s’inscrivent dans le respect des articles L.214-1 à L.214-6 du Code de l’Environnement qui correspondent à la procédure dite « loi sur l’eau », imposant le principe de transparence hydraulique afin d’assurer le libre écoulement des eaux sans perturber les situations hydrauliques existantes.
La ligne sera forcémement au dessus du terrain naturel (en remblai), compte tenu du caractère inondable de la zone. Les solutions techniques pour inséréer le projet pourront être la réalisation d'une série d'ouvrages de décharge sous les rembais ferroviaires pour permettre les écoulements hydrauliques ; le cas échéant une option en viaduc pourra être étudiée si la transparence n'était pas suffisante avec les ouvrages cités précédemment.
Les ouvrages de franchissement réalisés ne devront pas perturber l’écoulement des eaux (hauteur d’eau et débit), pour une crue centennale, ou la plus forte crue historique connue si celle-ci est supérieure.
Les dispositions constructives des ouvrages à réaliser et les impacts sur les écoulements hydrauliques seront étudiés très précisémment, en étroite collaboration avec les services de l’Etat, dans le cadre du dossier « loi sur l'eau », qui sera soumis à enquête publique. |
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Question n°450 de : DEMANET LUC- 34500 BEZIERS - le 17/03/2009 Combien de temps faudra -t-il attendre pour avoir cette nouvelle ligne ? |
Réponse le 25/03/2009
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°451 de : SIMON DOMINIQUE- 66510 SAINT HIPPOLYTE - le 18/03/2009 Une ligne nouvelle Montpellier - Perpignan est nécessaire,le scénario vert à 4 gares nouvelles me semble le plus séduisant. Comment est ventilé le coût ? |
Réponse le 25/03/2009
1- Coût du scénario LGV voyageurs à 300km/h et fret à 120km/h
Le scénario LGV voyageurs à 300km/h et fret à 120km/h est estimé à 5,9 milliards d'euros aux conditions économiques d'octobre 2008.
Les coûts indiqués dans le document de synthèse diffusé à un million d'exemplaires dans les foyers du Languedoc-Roussillon étaient mentionnés aux conditions économiques de mai 2006.
Réseau ferré de France (RFF), maître d'ouvrage du projet, a souhaité être au plus proche de la réalité et vous présente aujourd'hui des coûts actualisés aux conditions économiques d'octobre 2008.
2- Répartition des coûts
Les grands postes de coût constatés sur les précédents projets de lignes nouvelles sont les suivants :
· Foncier et indemnités : 5% à 10%,
· Travaux de base (Génie civil et ferroviaire) : 70% à 75%,
· Aménagements paysagers, traitement du bruit : 5% à 10%,
Maîtrise d’ouvrage, études et suivi des travaux : 10% à 15%. |
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Question n°452 de : SOLEILHAVOUP JACQUES- 11120 GINESTES - le 18/03/2009 Pourquoi avoir tant de retard ? Il serait souhaitable qu'un décideur prenne rapidement le contrôle de la ligne. |
Réponse le 27/03/2009
La ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est l'un des multiples projets de ligne nouvelle en France prévu par le Grenelle de l'environnement. Sa réalisation ne peut être cependant déconnectée de l'avancement des autres projets ferroviaires.
En particulier, cette ligne a été inscrite au schéma directeur national des lignes à grande vitesse de 1992; ce projet de "TGV Languedoc-Roussillon" s'inscrivait dans le prolongement d'une ligne à grande vitesse qui était alors également en projet et qui est devenu le "TGV Méditerranée" de Valence à Marseille et Redessan-Manduel (Gard), mis en service en 2001.
Mais pour des raisons d'aménagement du territoire, après la construction du TGV Méditerranée, d'autres régions avaient également le souhait d'être connectées au réseau ferroviaire à grande vitesse, en particulier dans l'est de la France (ce qui a donné lieu à la construction de la LGV Est Européenne, mise en service en 2007, et à la réalisation actuellement de la branche est de la LGV Rhin-Rhône entre Dijon et Mulhouse) et à l'ouest (avec deux projets dont la phase de réalisation devrait être bientôt engagée : la LGV Sud Europe Atlantique de Tours à Bordeaux et la LGV Bretagne pays de la Loire du Mans à Rennes).
Néanmoins, une partie de la nouvelle liaison ferroviaire entre Nîmes et l'Espagne a avancé de manière concrète à travers le projet de contournement de Nîmes et Montpellier, déclaré d'utilité publique en 2005.
Ce sont donc des raisons d'équité territoriale au niveau national qui ont conduit à privilégier la réalisation du TGV Méditerranée au cours des années 1990, qui a permis d'apporter la grande vitesse aux portes du Languedoc-Roussillon, mais également les mêmes raisons qui ont mis entre parenthèses le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan afin d'apporter également la grande vitesse à l'ouest et à l'est de la France, le coût important de construction d'une ligne nouvelle et la rarété des fonds publics rendant difficile la construction de plus d'une à deux LGV simultanément. |
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Question n°453 de : PEYROT DES GACHONS PATRICK- 11360 FRAISSE DES CORBIERES - le 18/03/2009 Quelle est la solution la plus rapide à réaliser ? |
Réponse le 25/03/2009
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Cet horizon de date est valable pour tous les scénarios proposés au débat.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°454 de : GAUTIER JEAN PIERRE- 11510 CAVES - le 18/03/2009 Pour une nouvelle ligne, habitant de Caves, ou passerait la nouvelle ligne LGV ? |
Réponse le 27/03/2009
Au stade du débat public, les études ont été réalisées sur la base de couloirs de 5 km de large car l’objectif est de préciser les attentes des territoires puis de présenter les différentes options techniques notamment en matière de couloir, et les caractéristiques du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan. Par la suite, lorsque les caractéristiques de la ligne nouvelle seront déterminées, à l'issue de la procédure de débat public, le couloir de passage de la future ligne sera alors précisé par de nouvelles phases d’études, puis soumis à une procédure de déclaration d'utilité publique. Vous pouvez voir sur le document de synthèse les grandes étapes du projet pour la définition du tracé précis. Celui-ci n'interviendra qu'au stade de la déclaration d'utilité publique.
A ce jour, Réseau Ferré de France ne dispose donc pas de plans du tracé au niveau de Caves, sachant que ce nouveau tracé pourra différer de celui envisagé dans les années 1990.
A titre d'information, et sans préjuger de l'issue du débat public, le tracé du projet de ligne élaboré dans les années 90 est reporté (ou en cours de report) dans les documents d'urbanisme des communes du fait de la qualification du projet en Projet d'Intérêt Général (PIG) et donc consultable dans les mairies de ces communes. |
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Question n°455 de : BERENGUIER Alfred- 34090 MONTPELLIER - le 18/03/2009 A mon sens, le développement du fret ferroviaire est une priorité or, en France, il est depuis de nombreuses années fortement entouré par les organisations syndicales CGT et SUD.
A-t-on étudié les dispositions à prendre pour remédier à cette situation ? |
Réponse le 31/03/2009
Le contexte général autour du transport ferroviaire de marchandise est en train d'évoluer. La Commission Européenne a identifié des corridors à priorité fret. Au niveau français, le Grenelle de l'environnement a fixé des objectifs de développement des transports non routiers, dont fait parti le fret ferroviaire. En outre, depuis 2006, le transport ferroviaire de marchandise est ouvert à la conccurence, d'ailleurs des compagnies comme Véolia Cargo et Euro Cargo Rail font déjà circuler leur train en Languedoc-Roussillon.
Ces mesures sont autant d'opportunité pour le développement du transport ferroviaire de marchandises, et cela rejoint pleinement l'un des objectifs du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan qui est de favoriser le report modal de la route vers le rail. |
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Question n°456 de : LOMBARD JEAN MARIE- 30760 ST JULIEN DE PEYROLAS - le 18/03/2009 Pourquoi ne fait - on pratiquement rien pour remplacer le transport de marchandises par route ferroviaire ? |
Réponse le 31/03/2009
Le contexte général autour du transport ferroviaire de marchandises est en train d'évoluer. La Commission Européenne a identifié des corridors à priorité fret. Au niveau français, le Grenelle de l'environnement a fixé des objectifs de développement des transports non routiers, dont fait parti le fret ferroviaire. En outre, depuis 2006, le transport ferroviaire de marchandise est ouvert à la conccurence, d'ailleurs des compagnies comme Véolia Cargo et Euro Cargo Rail font déjà circuler leur train en Languedoc-Roussillon.
Ces mesures sont autant d'opportunité pour le développement du transport ferroviaire de marchandises, et cela rejoint pleinement l'un des objectifs des scénarios de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan qui est de favoriser le report modal de la route vers le rail. |
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Question n°457 de : BAVAY Jean-Pierre- 34700 LODEVE - le 18/03/2009 Quel sera le coût pour les contribuables locaux ? |
Réponse le 25/03/2009
Concernant le financement des lignes à grandes vitesse, les collectivités publiques (Europe, Etat, Région et Collectivités locales) apportent des subventions d’investissement en raison des enjeux du projet (réduction de la saturation routière, de la pollution, développement économique…) selon les règles et les contraintes budgétaires propres à chacune.
L’impact sur la fiscalité de ces concours dépend de nombreux facteurs :
- Le niveau de leur contribution et l’incidence sur leur endettement,
- Le niveau d’endettement des collectivités qui conditionne leur recours à l’emprunt et le taux d’intérêt,
- Le montant des recettes fiscales générées par le projet pendant la période de construction et d’exploitation du projet. |
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Question n°458 de : GREMENT CHARLES- 34970 LATTES - le 18/03/2009 L' avis du public, sera-t il pris en compte ? Ou est ce que ce sera un simulacre de démocratie, étant donné la complexité du projet cela me semblerait scandaleux. |
Réponse le 25/03/2009
L’intérêt d’un débat public est bien évidement de permettre l’expression la plus large possible et de prendre en compte les avis et remarques formulés par le public.
Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, a donc souhaité proposer au débat public quatre scénarios contrastés et bien différenciés afin que l’ensemble des habitants de la région puisse formuler leurs attentes et l’aide ainsi à choisir le scénario le plus adapté et partagé.
Ainsi, suivant les avis exprimés pendant le débat public, RFF décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°459 de : GARACHON FRANCIS- 11100 NARBONNE - le 18/03/2009 Plus qu' un tracé réussi, il faudra des efforts sur les tarifs pratiqués pour que les languedociens choisissent davantage le train pour leur déplacement, peut-on prévoir cela dans le projet ? |
Réponse le 31/03/2009
Pour les TGV, les transporteurs, tel que la SNCF, recherchent l'optimum entre le prix du billet et le nombre de voyageurs dans le train. Un prix trop élevé nuit au bon remplissage de leurs trains (et au final à la rentabilité du service voyageur offert par manque de voyageurs) et un prix trop faible ne rembourse pas les coûts d'exploitation, d'entretien et de maintenance du train (malgré un nombre de voyageurs important, la recette serait insuffisante pour équilibrer les comptes). Ensuite, le transporteur doit également payer un péage pour pouvoir circuler sur la ligne. Le prix du billet sert donc également à payer ce péage.
Pour le service public ferroviaire régional de voyageurs, les TER, c'est le Conseil Régional, c'est-à-dire les contribuables via leurs impots, qui équilibre les comptes d'exploitation de ces services. Ainsi, pour un voyage dans un TER, le cout du voyage est payé pour un quart par le voyageur (prix du billet) et les trois quarts par les contribuables (impots). |
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Question n°460 de : LAUTIER Bernard- 34570 VAILHAUQUES - le 18/03/2009 Délai d'acheminement des voyageurs si de nouvelles gares sont construites ? |
Réponse le 31/03/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Montpellier. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Montpellier est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi en 2020, suivant les scénarios proposés au débat, entre 74 et 100 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle de Montpellier et entre 26 et 34 arrêts en gare actuelle, selon les estimations de la SNCF.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie montpelliérain est confirmée, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- A la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s’inscrirait dans le plan d’urbanisation de l’agglomération de Montpellier, dans la continuité d’Odysseum avec la création d’un lycée, d’un quartier d’affaire et le prolongement de la ligne de tramway n°1.
- A Saint Jean de Védas, à l'intersection entre le contournement Nîmes-Montpellier et la ligne existante vers Sète, site qui permet d’envisager des correspondances TGV/TER.
Le temps de parcours entre une gare nouvelle et une gare centre dépendra de la localisation de cette gare nouvelle par rapport au domicile du voyageur et du mode de transport utilisé pour joindre la gare centre à la gare nouvelle.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Montpellier en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org )
- rubrique s'informer, - document du débat, - expertise complémentaire, - études préparatoires, - étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°461 de : BERNASCONI Jean-Michel- 34290 SERVIAN - le 18/03/2009 Quelles seront les mesures prévues pour réduire les nuisances sonores lorsque la ligne se situera à moins de 1000 m des habitations ? |
Réponse le 31/03/2009
La mise en œuvre de dispositifs acoustiques ne dépend pas uniquement de la distance des habitations par rapport à une ligne ferroviaire. En effet, le calcul de la contribution sonore d’un projet prend en compte de nombreux paramètres dans l’émission et la propagation du bruit, et notamment :
- Le profil en long de l’infrastructure ferroviaire : plus la voie est au dessus du sol, plus la propagation du bruit est importante (et inversement),
- Le milieu extérieur environnement : le relief naturel, les bâtiments…..autant d’éléments qui constituent des écrans à la propagation du bruit,
- Les effets météorologiques : la propagation du bruit est conditionné par le vent, les turbulences, et les variations de température (inversion thermique sol / air en fin de soirée changeant les sens de réfraction de l’onde sonore).
Néanmoins, Réseau Ferré de France est tenu à une obligation de résultat : il doit assurer la protection des riverains contre les nuisances sonores pour les ramener aux niveaux réglementaires prescrits dès lors que le trafic ferroviaire le justifie.
Afin de respecter la réglementation sur le bruit, Réseau Ferré de France (RFF) effectuera lors des études d’Avant Projet Sommaire (lorsque les caractéristiques techniques du projet sont précisément définies) une modélisation numérique des niveaux sonores attendus après la mise en service de la ligne nouvelle et généralement à un horizon de 20 ans. Les simulations réalisées par les bureaux d’études spécialisés permettent au maître d’ouvrage de prévoir les dispositifs de protection nécessaires pour respecter les seuils fixés par la réglementation.
Ainsi tout est mis en œuvre avant la mise en service pour prévoir les nuisances acoustiques engendrées par une ligne grande vitesse et prévenir les impacts sur les populations par des mesures de protection de deux types : la protection à la source du bruit (butte de terre ou écran acoustique), et l’isolation de façade (double vitrage), si nécessaire.
Dès la mise en service de la ligne, des mesures de contrôle seront également poursuivies afin de mesurer la conformité des équipements mis en place vis-à-vis de la réglementation en vigueur. |
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Question n°462 de : MOUSSY JANY- 34530 MONTAGNAC - le 18/03/2009
Pour faciliter les accès aux gares, puisque l' on nous parle de moins utiliser son propre véhicule, ne devrait -on pas d' abord revoir les correspondances de bus entre Montpellier et Agde ? |
Réponse le 23/03/2009
Eléments de réponse apportés le Conseil général de l'Hérault
S'il s'agit de bus d'Agde vers Montpellier pour prendre des TGV, il n'y a pas de desserte bus/car, pour ne pas faire de concurrence au réseau ferré. La desserte se fait en train.
S'il s'agit de bus urbain de desserte d'Agde vers la gare d'Agde, ou de Montpellier vers la gare de Montpellier, l'organisateur de transport est l'agglomération (Hérault Méditerranée ou Montpellier); c'est eux qui décident du niveau de desserte de leur réseau, et non le Conseil Général et par voie de conséquence le Syndicat Mixte des Transports en Communs de l'Hérault.
La gare constitue le point de rabattement le plus important de leur réseau, et à ce titre, le point plutôt le mieux desservi du réseau.
Notons toutefois que le trafic des réseaux urbains en correspondance avec les trains ne constituent qu'une faible part du trafic total (de l'ordre de 5 à 10%) ; en conséquence, il n'y aura pas nécessairement de correspondances parfaites avec tous les trains.
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Question n°463 de : PROST Jacques- 34140 MEZE - le 18/03/2009 Pourrais-je avoir le détail des deux couloirs de passage entre les communes de Montmèze, Montagnac et Pézénas sur une carte cadastrale précise ? |
Réponse le 31/03/2009
Les couloirs proposés au débat, d’une largeur de 5 km chacun, n’ont pas été reportés sur des fonds cadastraux, mais sur des supports cartographiques plus adaptés pour ce niveau d’étude à grande échelle (IGN 1/25 000ème).
Lorsqu’un tracé sera retenu (dans le couloir le plus au nord ou dans le couloir littoral) lors des études d’avant projet sommaire et lors de l’enquête d’utilité publique (prévue à l’horizon 2015), le projet sera reporté précisément sur des fonds cadastraux, puis une « enquête parcellaire » en phase d’avant projet détaillé sera mené pour identifié les propriétaires de chaque parcelle. Cette « enquête parcellaire » fera par ailleurs l’objet d’une enquête publique. |
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Question n°464 de : LORIGNY Gérard- 34140 MEZE - le 18/03/2009 Quel sera l'impact réel des différents projets sur les impôts et taxes foncières, habitation... sur le contribuable ?
Celles-ci, en s'ajoutant aux autres projets et décentralisations ne risquent-elle pas de mettre certains citoyens en "cessation de paiement" avec la montée du chômage ? |
Réponse le 25/03/2009
Concernant le financement des lignes à grandes vitesse, les collectivités publiques (Europe, Etat, Région et Collectivités régionales) apportent des subventions d’investissement en raison des enjeux du projet (réduction de la saturation routière, de la pollution, développement économique…) selon les règles et les contraintes budgétaires propres à chacune.
L’impact sur la fiscalité de ces concours dépend de nombreux facteurs :
- Le niveau de leur contribution et l’incidence sur leur endettement,
- Le niveau d’endettement des collectivités qui conditionne leur recours à l’emprunt et le taux d’intérêt,
- Le montant des recettes fiscales générées par le projet pendant la période de construction et d’exploitation du projet. |
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Question n°465 de : FERNAGU DOMINIQUE- 30133 LES ANGLES - le 18/03/2009 Quelle évolution pour la liaison vers Toulouse et Bordeaux ? |
Réponse le 31/03/2009
Les scénarios proposés au débat public concerne le projet entre Montpellier et Perpignan. Quelque soit le scénario, il est envisagé des raccordements performants avec la ligne actuelle Narbonne-Toulouse pour permettre des liaisons de Montpellier ou de Perpignan vers Toulouse et Bordeaux.
Concernant le projet de ligne nouvelle entre Narbonne et Toulouse, le projet de loi "Grenelle de l'environnement" (dans sa version adoptée par le Sénat) stipule : "Un programme complémentaire de 2500 kilomètres [de lignes nouvelles à grande vitesse] sera en outre défini, incluant … la ligne Toulouse-Narbonne". Ce programme correspond a priori aux lignes dont la réalisation sera lancée au-delà de 2020.
Dans cette optique des "pré-études fonctionnelles" vont prochainement être lancées par RFF (vers l'été 2009). D'un budget de 1.3 M€, elles sont financées par l'Etat (325 k€), RFF (325 k€), et les Régions Midi Pyrénées (300 k€), Languedoc-Roussillon (300 k€) et Aquitaine (50 k€). A noter que le Contrat de Projets 2007/2013 Midi Pyrénées avait prévu le lancement de ces études. Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et/ou de réaménagemnt de la ligne existante.
Ces études devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France (RFF) puisse être en mesure de saisir la Commission Nantionale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public.
Concernant le projet de LGV entre Bordeaux et Toulouse, celui-ci s'inscrit dans une problématique plus globale "les Grands Projets du Sud Ouest" (GPSO) qui regroupe les deux lignes Bordeaux/Toulouse et Bordeaux/Espagne.
Des études regroupant les phases "études préliminaires" et "Avant-Projet Sommaire" sont actuellement conduites par RFF afin d'être en mesure de retenir courant 2011 un tracé dans une bande de 500 mètres qui fera l'objet d'une enquête d'utilité publique. Parallèlement les négociations se poursuivent entre l'Etat et les collectivités pour le financement des lignes Tours/Bordeaux et GPSO.
Cette ligne nouvelle devrait être mise en service avant 2020. |
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Question n°466 de : NOURIGAT Solange- 34150 ANIANE - le 18/03/2009 Ne serait-il pas plus économique de construire une seconde ligne fret et TER ? (la ligne actuelle étant déjà adaptée au TGV) |
Réponse le 31/03/2009
La ligne actuelle permet effectivement de faire circuler les TGV entre Montpellier et Perpignan. Cependant leur vitesse y est limitée à 160 km/h car son tracé, datant du XIXème siècle n'est pas adapté à la grande vitesse.
L'un des objectifs du projet de ligne nouvelle proposé au débat public est de favoriser le report modal. Pour atteindre cet objectif, il est non seulement nécessaire d'augmenter la fréquence des trains TER sur la ligne actuelle mais également d'offrir des gains de temps aux utilisateurs des TGV pour favoriser le report de l'aérien et de la route vers le rail. C'est pourquoi Réseau Ferré de France (RFF) propose au débat public des scénarios de ligne nouvelle permettant aux TGV de circuler entre 220 km/h et 320 km/h selon les scénarios.
Concernant les TER, leur objectif est d'offrir une alternative à la voiture pour les déplacements quotidiens, en particulier les déplacements domicile-travail et domicile-étude. La ligne actuelle est adpatée à ce type d'offre puisqu'elle dessert l'ensemble des villes du littoral via une gare en centre-ville.
Pour la question du fret, plusieurs entreprises et zones d'activité régionales sont embranchées sur la ligne actuelle, ce qui induit qu'une partie du transport ferroviaire de marchandises restera sur la ligne existante. Cependant, la majorité du fret ferroviaire est consitué de trafic en transit en Languedoc-Roussillon. Ce type de trafic peut donc être reporté sur une ligne nouvelle afin d'éviter que tous ces trains de marchandises ne traversent les centres villes. C'est pourquoi RFF propose au débat public des scénarios de ligne nouvelle mixte (c'est-à-dire acceptant les trains de voyageurs et les trains de marchandises). |
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Question n°467 de : BETHENCOURT DANIEL- 34410 SERIGNAN - le 18/03/2009 Pensez vous que l' ensemble des nouvelles gares TGV ne devraient- elles pas de trouver à proximité des aéroports existants pour regroupement des moyens d' accès (bus, taxis, parkings,... ) ? |
Réponse le 25/03/2009
L’installation d’une gare nouvelle sur une plate-forme aéroportuaire peut permettre d’améliorer l’intermodalité entre les modes ferroviaire et aérien. Cependant, celle-ci ne semble réellement justifiée qu’au contact des grands aéroports ayant une vocation de hub, avec notamment une offre aérienne très importante vers l’international.
Cela suppose également que la zone de chalandise de l’aéroport soit très importante, et que le service ferroviaire mis en place offre des horaires, des fréquences et des temps de parcours attractifs.
A cet égard, les exemples de Roissy-Charles-de-Gaulle et de Lyon-Saint-Exupéry sont révélateurs :
- Roissy-Charles-de-Gaulle, où le nombre de voyageurs utilisant successivement le TGV puis l’avion, s’élevait en 2002 à 1,6 million ;
- Lyon-Saint-Exupéry, seul aéroport régional disposant d’une gare TGV, le trafic était en 2002 de 284 000 passagers en gare de Lyon-Saint-Exupéry, dont 10 % seulement (28 000) ont utilisé l’intermodalité TGV-avion.
La vocation des aéroports de la région Languedoc-Roussillon, compte tenu de leur zone de chalandise relativement limitée, n’est pas de devenir une grande plateforme à l’instar d’un Paris Charles-de-Gaulle, mais plutôt d’assurer du trafic point à point, correspondant essentiellement à une demande locale.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°468 de : QUACCHIA GERARD- 34545 BEZIERS CEDEX - le 18/03/2009 La nouvelle gare TGV Voyageurs ne pourrait- elle pas se situer le plus près possible de Béziers ? |
Réponse le 25/03/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Béziers. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 58 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 16 arrêts en gare actuelle de Béziers, selon les estimations de la SNCF. Par contre, la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 70 TER chaque jour entre Béziers et Narbonne, contre 46 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°469 de : MOLL José-Manuel- 30600 VAUVERT - le 18/03/2009 Nous habitons à Vauvert et aimerions savoir si dans l'avenir peut-on avoir une ligne Vauvert-Montpellier ?
Jusqu'à présent, on fait Vauvert-Nîmes puis Nîmes-Montpellier ou sinon Lunel mais c'est embêtant pour se déplacer.
Merci de votre compréhension |
Réponse le 01/04/2009
Il n'est pas prévu de ligne ferroviaire directe entre Vauvert et Montpellier. En revanche, le projet de cadencement des trains a pour objectif d'augmenter le nombre de trains et d'améliorer les correspondances à Nîmes. |
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Question n°470 de : GINESTET MAGUY- 34440 NISSAN - le 18/03/2009 Est-il prévu une gare à Nissan Lez Ensérunes ? Habitant à Nissan, cela m' avantagerait bien de pouvoir prendre le train directement dans ce village, n' ayant pas la possibilité de me déplacer à Béziers ou Narbonne. |
Réponse le 25/03/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Il a été effectivement étudié par Réseau Ferré de France (RFF) et la SNCF dans le cadre des études préalables au débat public, un site de gare nouvelle commun aux aires de vie de Béziers et Narbonne sur le secteur de Nissan les Ensérune. Ce site permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, deux autres possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, une autre possibilité d'implantation est proposée au débat:
• Le secteur à l’ouest de Narbonne offrirait la possibilité de créer une gare interconnectée avec la ligne existante Toulouse-Narbonne, à proximité de l’autoroute A61. Le site devrait permettre le raccordement du projet avec cette ligne. Cette implantation favoriserait les correspondances TER/TGV pour le Lézignanais et le Carcassonnais.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers et / ou de Narbonne est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 58 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 16 arrêts en gare actuelle de Béziers et 4 arrêts en gare actuelle de Narbonne, selon les estimations de la SNCF. Par contre, les gares de centre ville garderont une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 70 TER chaque jour entre Béziers et Narbonne, contre 46 aujourd’hui, ainsi que 40 TER chaque jour entre Narbonne et Perpignan, contre 28 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°471 de : REBOLLO Jacques- 30210 SERNHAC - le 18/03/2009 Impact en terme de trafic sur la ligne Givors-Nîmes ? |
Réponse le 31/03/2009
Le projet de Ligne Nouvelle Montpellier Perpignan a un effet sur le volume de trains de fret circulant sur l'arc languedocien.
Comme les trains de fret circulant en Languedoc Roussillon parcourent en moyenne une distance élevée et sont des flux Nord-Sud, une bonne partie de ces trains sont également sur la rive droite du Rhône (mais aussi la rive gauche).
Nonobstant ce fait : une affectation de trains entre les deux itinéraires n'a pas été menée dans le cadre des études préalables du débat public car le périmètre des études était délimité par Nîmes et Perpignan. Par ailleurs, une bonne partie des trains de fret au Sud de Givors ne sont pas tous concernés par le projet car ils peuvent également aller vers Marseille et la région Provence Alpes Côte d'Azur. |
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Question n°472 de : GUERRERO CLAUDE- 34500 BEZIERS - le 18/03/2009 Vers quelle date le début a-t- il été programmé ? |
Réponse le 25/03/2009
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°473 de : KHELIFA VIVIANE- 34460 CESSERON SUR ORB - le 18/03/2009
Des nouvelles lignes de bus seront-elles mises en place pour les nouvelles gares ? |
Réponse le 26/03/2009
Dès la mise en service d’une gare nouvelle sur le territoire de la Communauté d'Agglomération Béziers Méditerranée, de nouvelles lignes de bus seront en effet mises en place pour relier la gare nouvelle au réseau actuel. La fréquence sera déterminée en fonction des départs et arrivées des trains en gare nouvelle.
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Question n°474 de : CHAMPETIER Jacques- 30000 NIMES - le 18/03/2009 La crise économique actuelle n'infirme-t-elle pas les prévisions de trafic basées sur une croissance exponentielle absurde ?
2020 c'est loin ! ce qui n'empêche pas de favoriser le ferroutage. |
Réponse le 31/03/2009
Même si la crise actuelle se traduit par une stagnation voire une légère baisse des trafics, l'évolution tendancielle des dernières décennies montre que leurs croissances devraient se poursuivre ultérieurement. En ce qui concerne le transport ferroviaire, le trafic voyageurs continue de croître, en particulier sur les courtes distances grâce au TER. Quant au trafic de marchandises, son évolution dépendra du prix du pétrole et des mesures incitatives qui seront mises en place à l’échelle nationale ou européenne pour favoriser le transport de marchandises par fer.
Dans un contexte de cherté croissante du pétrole et de luttes contre les émissions de CO2, il y a tout lieu de penser que le mode ferroviaire deviendra de plus en plus attractif. En conséquence, si la crise devait durer, la nécessité de ce projet devrait demeurer. |
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Question n°475 de : BOELLE PATRICE- 34460 ROQUEBRUN - le 18/03/2009 Pourquoi ne pas garder la gare de Béziers avec peut etre des aménagements ciblés pour la proposition LGV et Fret, les habitants des Hauts cantons s' en satisferaient. |
Réponse le 25/03/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Béziers. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l'opportunité de créer une gare nouvelle dans l'aire de vie de Béziers n'est pas confirmée, alors la gare actuelle pourrait être réaménagée et adaptée. Ce réaménagement entraîne des coûts, qui devront être complétés par ceux liés à la création de raccordements entre la ligne classique et la ligne nouvelle, mais cela reste une possibilité.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 58 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 16 arrêts en gare actuelle de Béziers, selon les estimations de la SNCF. Par contre, la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 70 TER chaque jour entre Béziers et Narbonne, contre 46 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF. Dans certains cas, cette gare nouvelle pourrait être plus accessible aux habitants des hauts cantons que la gare de centre-ville.
Ainsi, dans l’hypothèse de création d’une gare nouvelle, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°476 de : SABATIER Guy- 34800 ASPIRAN - le 18/03/2009 Réalisation pur notre région inévitable ; l'enjeu est de taille ! économique, touristique et du Portugal aux pays nordiques, nous allons devenir une région Languedoc-Roussillon phare au niveau européen !!!
Mais pourquoi 10 années pour réaliser le projet ? |
Réponse le 25/03/2009
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'étude, des procédures administratives et foncières et des travaux, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°477 de : FRAISSE CLAUDE- 11000 CARCASSONNE - le 18/03/2009 Et Carcassonne dans ce schéma ? |
Réponse le 31/03/2009
Actuellement Carcassonne est desservie par des trains grandes lignes (Corail et TGV) et des trains TER. A l'horizon 2020, quelque soit le scénario de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, l'ambition du Conseil Régional est de porter la desserte TER à 38 trains/jour entre Narbonne et Carcassonne, ce qui permet d'avoir une fréquence à la demi-heure en heure de pointe au lieu d'un TER par heure actuellement en heure de pointe.
Concernant la desserte grandes lignes, l'offre TGV en gare de Carcassonne va également augmenter passant de 18 trains par jour à près de 30 TGV/jour selon les estimations de la SNCF.
Non seulement l'offre en gare de Carcassonne va augmenter, mais l'accès aux TGV sera amélioré grâce à des TER plus nombreux vers la gare centre de Narbonne et éventuellement vers une gare nouvelle localisée au sein du bassin de vie narbonnais.
En effet, le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Narbonne. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 58 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 4 arrêts en gare actuelle de Narbonne, selon les estimations de la SNCF.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, deux possibilités d'implantation sont proposées au débat:
- le secteur à l’ouest de Narbonne offrirait la possibilité de créer une gare interconnectée avec la ligne existante Toulouse-Narbonne, à proximité de l’autoroute A61. Le site devrait permettre le raccordement du projet avec cette ligne. Cette implantation favoriserait les correspondances TER/TGV pour le Lézignanais et le Carcassonnais. Cela permettrait aux Carcassonnais d'avoir accès à 58 TGV (en plus des 30 TGV/jour accessibles directement en gare de Carcassonne) via une correspondance TER.
- le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°478 de : DRIOT André- 34800 CANET - le 18/03/2009 Quel sera l'impact au niveau des résonances sonores sur l'environnement ? |
Réponse le 31/03/2009
La création d’une nouvelle ligne ferroviaire modifie de manière significative l’ambiance sonore des zones traversées.
Aussi, Réseau Ferré de France (RFF) est tenu à une obligation de résultat : il doit assurer la protection des riverains contre les nuisances sonores pour les ramener aux niveaux réglementaires prescrits dès lors que le trafic ferroviaire le justifie.
RFF effectuera donc lors des études d’Avant Projet Sommaire (lorsque les caractéristiques techniques du projet sont précisément définies) une modélisation numérique des niveaux sonores attendus après la mise en service de la ligne nouvelle et généralement à un horizon de 20 ans.
Les simulations réalisées par les bureaux d’études spécialisés permettent au maître d’ouvrage de prévoir les dispositifs de protection nécessaires pour respecter les seuils fixés par la réglementation.
Le calcul de la contribution sonore d’un projet prend en compte plusieurs critères :
o le nombre, la nature (trains voyageurs, fret, …) et la composition des trains circulant sur la ligne ;
o la vitesse de circulation des trains ;
o les modelés (relief) du terrain naturel et les caractéristiques techniques du projet,
o la distance des habitations, et la présence de bâtis sensibles à vocation sociale, éducative (école, hôpital), etc.
o les facteurs météorologiques déterminants du site (gradient de température, vitesse et direction des vents…),
Ainsi tout est mis en œuvre avant la mise en service pour prévoir les nuisances acoustiques engendrées par une ligne grande vitesse et prévenir les impacts sur les populations par des mesures de protection de deux types :
o la protection à la source du bruit (butte de terre ou écran acoustique),
o et l’isolation de façade (double vitrage), si nécessaire.
Dès la mise en service de la ligne nouvelle, des mesures de contrôle seront également poursuivies afin de mesurer la conformité des équipements mis en place vis-à-vis de la réglementation en vigueur. |
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Question n°479 de : VUGLIANO Guy- 34920 LE CRES - le 18/03/2009 Pour favoriser le trafic fret, il faut des plates formes d'échange train/camion proches des grandes zones de stockage et de consommation.
Où sont-elles ? |
Réponse le 31/03/2009
Le Languedoc-Roussillon dispose déjà d'un ensemble de plates formes multimodales performantes. En effet, dans les Pyrénées Orientales, vous trouvez par exemple les plates formes du Boulou (comprenant l'autoroute ferroviaire et le transport combiné), de Perpignan Saint Charles et Rivesaltes. Ensuite, dans chaque département sont implantées des entreprises ou des zones d'activités dites "embranchées" (reliées par une voie ferrée au réseau national). De plus, de nombreux projets, comme par exemple l'extension du chantier de transport combiné de Perpignan ou de nouvelles zones d'activités embranchées, sont portés par les collectivités.
Même si la région Languedoc-Roussillon est déjà bien pourvue par rapport au niveau national, le transport ferroviaire de marchandises, favorisant le report modal de la route vers la rail, nécessite outre des plates formes logistiques performantes, des mesures incitatives (prises par l'Etat ou l'Europe). |
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Question n°480 de : DURA MATHIEU- 11100 NARBONNE - le 18/03/2009 Est ce que la nouvelle ligne TGV Montpellier- Perpignan n' aura pas de difficulté à passer par Narbonne étant donné que l' on a le parc naturel régional ? |
Réponse le 31/03/2009
La présence d’un parc naturel régional n’empêche pas la réalisation de projets d’équipements au sein de son périmètre.
Cette caractéristique n’altère cependant en rien l’importance qu’il est nécessaire d’accorder aux risques de perturbation et d’atteinte à l’environnement. A cet effet, Réseau de France (RFF) travaillera en étroite collaboration avec le syndicat mixte du Parc de la Narbonnaise pour définir les objectifs de préservation des milieux naturels et des paysages qu’il faudra mettre en œuvre pour limiter les incidences du projet.
Par ailleurs, et conformément à la réglementation, le parc Natural régional de la narbonnaise émettra un avis officiel sur l’étude d’impact, avis qui sera consultable par les riverains lors de la procédure d’enquête d’utilité publique (horizon 2015).
vous pourrez prochainement consulter sur le site du débat www.debatpublic-lnmp.org le cahier d'acteur établi par le Parc naturel régional de la Narbonnaise |
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Question n°481 de : PLISSON MARC- 30230 BOUILLARGUES - le 18/03/2009 Pourquoi ne pas réaliser les travaux nécessaires des anciennes lignes pour le fret et laisser les actuelles pour TER et TGV ? |
Réponse le 01/04/2009
La majorité des trains de marchandises traverse notre région en suivant l'axe litorral (du Rhône vers Perpignan ou Toulouse et de Perpignan vers Toulouse). Il n'existe pas d'anciennes lignes qui permettraient d'assurer cette fonction de transit. Par ailleurs, les lignes actuelles sont limitées en vitesse à 160 km/h pour les plus rapides. L'un des objectifs d'une ligne nouvelle est de permettre de disposer d'une ligne sur laquelle les TGV peuvent circuler plus rapidement qu'actuellement (220, 300 ou 320 km/h) afin de réduire les temps de parcours pour les voyageurs. |
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Question n°482 de : HAIM Daniel- 34770 GIGEAN - le 18/03/2009 Le tracé prévu entre Montpellier et Poussan longe le pied nord du Massif de la Gardiole. Le bruit de train sera envoyé par ce flanc nord vers les villes de Fabrègues et de Gigean (5 000 hab) situées à quelques centaines de mètres (on a déjà celui de l'autoroute).
Que dire du passage prévu à quelques dizaines de mètre de maison de retraite de Poussan "La mésange" ? |
Réponse le 31/03/2009
Le couloir proposé au débat public entre Montpellier et Narbonne longe effectivement le massif de la Gardiole, du fait de la nécessité de se raccorder au Contournement de Nîmes et Montpellier au niveau de la commune de St Jean de Védas.
Aujourd’hui, les études portent sur un couloir de 5 km de large. Le tracé ne sera défini au niveau de Fabrègues, Gigean et Poussan, qu’après les études d’avant projet sommaire et lors de l’enquête d’utilité publique. Quelque soit le tracé retenu, une étude d’impact sur l’environnement sera réalisée conformément à la réglementation en vigueur, et jointe au dossier d’enquête publique.
En ce qui concerne les nuisances sonores, Réseau Ferré de France (RFF) effectuera lors des études d’Avant Projet Sommaire (lorsque les caractéristiques techniques du projet sont définies) une modélisation numérique des niveaux sonores attendus après la mise en service de la ligne nouvelle et généralement à un horizon de 20 ans.
Les simulations réalisées par les bureaux d’études spécialisés permettent au maître d’ouvrage de prévoir les dispositifs de protection nécessaires pour respecter les seuils fixés par la réglementation, selon toutes les configurations de terrain rencontrées.
Le calcul de la contribution sonore d’un projet prend en compte plusieurs critères :
o le nombre, la nature (trains voyageurs, fret, …) et la composition des trains circulant sur la ligne ;
o la vitesse de circulation des trains ;
o les modelés (relief) du terrain naturel et les caractéristiques techniques du projet,
o la distance des habitations, et la présence de bâtis sensibles à vocation sociale, éducative (école, hôpital, maison de retraite…),
o les facteurs météorologiques déterminants du site (gradient de température, vitesse et direction des vents…),
Ainsi tout est mis en œuvre avant la mise en service pour prévoir les nuisances acoustiques engendrées par une ligne grande vitesse et prévenir les impacts sur les populations par des mesures de protection de deux types : la protection à la source du bruit (butte de terre ou écran acoustique), et l’isolation de façade (double vitrage), si nécessaire.
RFF est tenu à une obligation de résultat : il doit assurer la protection des riverains contre les nuisances sonores pour les ramener aux niveaux réglementaires prescrits dès lors que le trafic ferroviaire le justifie.
Dès la mise en service de la ligne nouvelle, des mesures de contrôle seront également poursuivies afin de mesurer la conformité des équipements mis en place vis-à-vis de la réglementation en vigueur. |
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Question n°483 de : COLOMBET Jean-Pierre- 34560 POUSSAN - le 18/03/2009 Quand seront réellement commencés les travaux ? |
Réponse le 25/03/2009
A l’issue du débat public, Réseau Ferré de France décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, les travaux devraient commencer à l’horizon 2015 pour une durée d’environ quatre ou cinq ans. La mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situerait donc à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°484 de : MOREZ Robert- 34110 MIREVAL - le 18/03/2009 Ce projet indispensable ne va-t-il pas se faire au détriment de l'entretien et de l'amélioration du réseau secondaire, indispensable au tissu local ? |
Réponse le 31/03/2009
Le contrat de performance signé le 3 novembre dernier entre l'Etat et Réseau Ferré de France (RFF) marque une inflexion majeure en permettant de programmer sur une base pluriannuelle les investissements de rénovation du réseau existant.
L'objectif industriel, sur la période 2008-2015 est de renouveler 6420 km de voies et 2420 appareils de voie (aiguillage). Le montant de ce projet de rénovation du réseau est de 13 milliards € ; il est piloté par RFF.
D'autre part, les grands projets de ligne nouvelle nécessitent un montant élevé d'investissement, en mobilisant des apports publics significatifs. Le montage financier regroupe de nombreux partenaires: L'Etat, RFF, les collectivités territoriales, l'Union Européenne…
RFF distingue donc les sommes consacrées à l'exploitation et la rénovation du réseau et celles consacrées à l'investissement dans les projets de développement et les lignes nouvelles : dans ce dernier cas, nos règles de "bonne gestion" nous obligent à n'investir qu'à hauteur des recettes de péages payées par les entreprises ferroviaires (les entreprises telles que la SNCF qui paient pour circuler sur les voies ferrées). |
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Question n°486 de : BROCARD Gilles- 34540 BALARUC LES BAINS - le 18/03/2009 Pourquoi ne pas imaginer une maillage fret-desserte portuaire (Port de Sète) dans les 2 scénarios mixtes ? (Ambitions de la région sur le devenir du port de Sète !) |
Réponse le 31/03/2009
Le Conseil Régional a effectivement mis en avant ses ambitions de développement du port de Sète. Ce port dispose de nombreux atouts dont celui déjà effectif de la quadri modalité (mer, fer, fluvial et route).
A l'horizon 2020, quelque soit le scénario proposé au débat public, la desserte ferroviaire du port de Sète sera maintenue et améliorée via des services ferroviaires utilisant la ligne actuelle. Ceci a été pris en compte dans nos prévisions de trafic fret.
Au-delà de 2020, selon le scénario retenu à l'issu du débat public, la capacité de développement des trains de marchandises est différente. Les scénarios mixtes (c'est-à-dire acceptant les trains de voyageurs et les trains de marchandises sur la ligne nouvelle) offrent une plus grande capacité de développement de ces services, permettant ainsi d'offrir des services ferroviaires supplémentaires au départ ou à destination du port de Sète. |
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Question n°487 de : MARTIN MICHEL- 34410 SERIGNAN - le 18/03/2009 Quelles sont les mesures pour protéger nos espaces naturels et surtout comment faire pour lutter contre le bruit ? |
Réponse le 31/03/2009
Réseau Ferré de France (RFF) se veut exemplaire en matière de prise en compte de l’environnement et des milieux naturels dans la conception de ses projets ferroviaires, que ce soit au niveau des études, dans la définition et dans la conception du projet, puis au moment des travaux.
Très tôt, RFF réalise un diagnostic précis des enjeux environnementaux, qui sont actualisés et affinés au fur et à mesure de l’avancement des études.
Concrètement, pour la préparation du débat public de la ligne nouvelle Montpellier Perpignan, RFF a établi un diagnostic des sensibilités environnementales (environnement naturel, milieu humain, paysage, ressources en eau, patrimoine) sur une aire d’étude intégrant 216 communes. Ce diagnostic a intégré les données des services de l’Etat, des collectivités mais aussi des associations et organismes compétents réunis dans le cadre d’ateliers thématiques : en effet, trois ateliers « environnement » se sont tenus avec entre autre le Parc Naturel Régional de la Narbonnaise, le Conservatoire Botanique, la Ligue de protection des oiseaux, la société de protection de la nature…, afin de recueillir les avis de chacun.
Ces ateliers ont permis notamment :
o de présenter et d’échanger sur les méthodologies de travail pour appréhender et hiérarchiser les sensibilités environnementales de l’aire d’étude,
o de préciser les attentes de ces acteurs en termes de couloirs de passage préférentiels du futur projet ferroviaire, au regard des cartes de synthèse des sensibilités environnementales,
o d’identifier plus précisément à l’intérieur de chacun desdits couloirs, les sensibilités restantes, pour lesquelles il conviendra d’étudier plus finement les impacts résiduels et les mesures à mettre en œuvre.
Ensuite les données ont été hiérarchisées pour identifier des couloirs de passage préférentiels moins impactant pour l’environnement.
A l’issue du débat public, des études d’environnement complémentaires seront réalisées dans un fuseau de 1000 mètres, puis une étude d’impact dans une bande de 500 mètres lors des études préparatoires à l’enquête d’utilité publique.
En phase d’avant projet sommaire (APS), RFF prendra en compte tous ces enjeux environnementaux localisés qui participeront à part entière à la conception technique du projet (notion « d’environnement intégré ») : calage fin du tracé en plan (évitement si possible des zones les plus sensibles comme les stations botaniques protégées…), optimisation du profil en long (aspect paysager, bruit), définition de certains ouvrages et équipements (ouvrage hydraulique « sur - élargi » pour les corridors écologiques et le respect des trames vertes par exemple), etc.
En plus de cette notion d’environnement intégré, des mesures d’accompagnement spécifiques pourront également être mises en œuvre pour traiter d’éventuels impacts résiduels sur les milieux naturels (plan de gestion appropriés pour des espèces protégées, etc.…).
Le respect de l’ensemble de ces mesures sera vérifié lors du bilan environnement, au plus tard cinq ans après la mise en service de l’infrastructure.
En ce qui concerne la lutte contre le bruit, Réseau Ferré de France effectuera lors des études d’Avant Projet Sommaire (lorsque les caractéristiques techniques du projet sont définies) une modélisation numérique des niveaux sonores attendus après la mise en service de la ligne nouvelle et généralement à un horizon de 20 ans.
Les simulations réalisées par les bureaux d’études spécialisés permettent au maître d’ouvrage de prévoir les dispositifs de protection nécessaires pour respecter les seuils fixés par la réglementation, selon toutes les configurations de terrain rencontrées.
Le calcul de la contribution sonore d’un projet prend en compte plusieurs critères :
o le nombre, la nature (trains voyageurs, fret, …) et la composition des trains circulant sur la ligne ;
o la vitesse de circulation des trains ;
o les modelés (relief) du terrain naturel et les caractéristiques techniques du projet,
o la distance des habitations, et la présence de bâtis sensibles à vocation sociale, éducative (école, hôpital, maison de retraite…),
o les facteurs météorologiques déterminants du site (gradient de température, vitesse et direction des vents…), |
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Question n°488 de : GAULIN Jacques- 34200 SETE - le 18/03/2009 Sur "les 3 scénarios de ligne nouvelle", dans la rubrique "train sur la ligne nouvelle", les TER ne sont pas représentés, dans aucun des 3 scénarios ? Un oubli ? |
Réponse le 31/03/2009
Il ne s'agit pas d'un oubli. La vocation du TER est d'assurer les déplacements quotidiens, notamment entre le domicile et le lieu de travail ou entre le domicile et le lieu d'étude. Ensuite ils peuvent également permettre d'assurer des déplacements professionnels ou de loisirs au sein de la région Languedoc-Roussillon. Ces trains assurent donc une desserte de proximité grâce à des haltes dans les gares de centre ville. La pertinence de faire circuler des TER sur une ligne nouvelle et dans des gares nouvelles a été étudiée à titre exploratoire par la SNCF dans le cadre des études préalables au débat public ; se pose alors la question, pour des courtes distances, de rouler vite sur ligne nouvelle, avec une navette au départ et une à l'arrivée pour rejoindre les centres villes, ou bien de rester sur la ligne classique à plus faible allure mais en liaison directe (sans correspondance).
Cependant, il peut être envisagé des services intercité à grande vitesse à l'instar de la région Nord-Pas de Calais. Dans cette région, la clientèle abonnée, moyennant un forfait mensuel, est autorisée à emprunter les TGV® désignés. Elle occupe sans réservation préalable les places libres. Dans ce cas précis, il ne s'agit donc pas de matériels TER (qui sont financés par le Conseil Régional) mais de matériels TGV® appartenant à la SNCF. |
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Question n°489 de : PELISSIER JEAN LUC- 34920 LE CRES - le 18/03/2009 Quelles seront les liaisons transversales TGV ( ex : Port Bou - Metz, saisonnier actuellement) |
Réponse le 31/03/2009
Selon les estimations de la SNCF, l'offre TGV devrait passer de 58 trains/jour à près de 136 TGV/jour en 2020 pour la région Languedoc-Roussillon. Le stade actuel des études ne permet pas de décrire précisément les liaisons offertes en 2020, en particulier parce que la SNCF ne sera plus la seule entreprise à offrir des services TGV en France.
Néanmoins grâce à l'évolution de l'offre TGV en Languedoc-Roussillon et en France, et aux dessertes régionales permises par le TER, un grand nombre de destinations seront accessibles par le train. Pour le trajet auquel vous faites référence, un acheminement TER jusqu'à Perpignan puis un trajet en TGV assureront le transport, soit en passant par Paris (TGV dit "radial"), soit par la province (TGV dit "Intersecteur"). |
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Question n°490 de : ROSEAU Pierre-Luc- 34690 FABREGUES - le 18/03/2009 Tout comme les métros parisiens, ne peut-on pas imaginer des lignes ferroviaires souterraines (qui existent déjà ailleurs) et du doublement des routes par voies souterraines et ponts aériens (là aussi !) ? |
Réponse le 01/04/2009
Il est à noter qu’il ne s’agirait plus de tunnels sur de courtes distances pour lesquels il n’y aurait pas à considérer de dispositif de sécurité particulier, mais de tunnels de grande longueur pour lesquels les dispositions à prendre pour respecter les normes de sécurité sont très conséquentes pouvant même aller jusqu’à la réalisation de deux tubes indépendants avec rameaux intermédiaires de communication.
Pour les aspects sécurité, il y a une différence importante avec un réseau métropolitain urbain qui présente par nature de nombreux points d’accès et permet de résoudre plus facilement les problèmes d’évacuation des passagers et d’accès des services de secours en cas de nécessité.
Il est à noter à ce titre que les extensions actuelles des réseaux urbains hors agglomération pour améliorer la desserte des banlieues se font le plus généralement en surface pour optimiser leur réalisation et leurs coûts. |
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Question n°491 de : TOP RICHARD- 66600 OPOUL-PERILLOS - le 18/03/2009
Quels seront les conséquences en terme de nuisances sonores et les conséquences directes ou indirectes sur la nature et nos conditions de vie ? |
Réponse le 31/03/2009
La création d’une ligne ferroviaire nouvelle modifie de façon significative l’ambiance sonore des zones traversées. Afin de respecter la réglementation en matière de lutte contre le bruit, Réseau Ferré de France (RFF) effectuera lors des études d’Avant Projet Sommaire (lorsque les caractéristiques techniques du projet sont définies) une modélisation numérique des niveaux sonores attendus après la mise en service de la ligne nouvelle et généralement à un horizon de 20 ans.
Les simulations réalisées par les bureaux d’études spécialisés permettent au maître d’ouvrage de prévoir les dispositifs de protection nécessaires pour respecter les seuils fixés par la réglementation, selon toutes les configurations de terrain rencontrées.
Le calcul de la contribution sonore d’un projet prend en compte plusieurs critères :
o le nombre, la nature (trains voyageurs, fret, …) et la composition des trains circulant sur la ligne ;
o la vitesse de circulation des trains ;
o les modelés (relief) du terrain naturel et les caractéristiques techniques du projet,
o la distance des habitations, et la présence de bâtis sensibles à vocation sociale, éducative (école, hôpital, maison de retraite…),
o les facteurs météorologiques déterminants du site (gradient de température, vitesse et direction des vents…),
Ainsi tout est mis en œuvre avant la mise en service pour prévoir les nuisances acoustiques engendrées par une ligne grande vitesse et prévenir les impacts sur les populations par des mesures de protection de deux types : la protection à la source du bruit (butte de terre ou écran acoustique), et l’isolation de façade (double vitrage), si nécessaire.
RFF est tenu à une obligation de résultat : il doit assurer la protection des riverains contre les nuisances sonores pour les ramener aux niveaux réglementaires prescrits dès lors que le trafic ferroviaire le justifie.
Dès la mise en service de la ligne nouvelle, des mesures de contrôle seront également poursuivies afin de mesurer la conformité des équipements mis en place vis-à-vis de la réglementation en vigueur.
En ce qui concerne les conséquences de la réalisation d’une ligne nouvelle sur l’environnement, elles sont de deux ordres : temporaires en phase chantier et permanentes en phase exploitation.
Réseau Ferré de France veille donc avec attention à la prise en compte de l'environnement dans la conception de ses projets, et met en œuvre, le cas échéant, une série de mesures d’accompagnement.
Concernant la phase travaux, le chantier génèrera en lui-même un certain nombre de nuisances temporaires pour les riverains et l’environnement (bruit, poussières…). Cette caractéristique n’altère cependant en rien l’importance qu’il est nécessaire d’accorder aux risques de perturbation et d’atteinte à l’environnement. Des mesures seront donc prises pour minimiser les nuisances des travaux. Ainsi, RFF mettra en place un système de management environnemental se traduisant par une organisation particulière vis-à-vis de la protection de l’environnement et du cadre de vie des riverains (définition de prescriptions particulières, établissement d’un plan d’assurance environnement par les entreprises…).
Concernant la phase exploitation (après la mise en service) :
Parmi les principaux impacts en phase exploitation de la ligne, on peut citer les nuisances sonores liées à la circulation des trains, les prélèvements de biens fonciers bâtis et non bâtis (habitations, terres agricoles…), les risques pour les eaux et pour les milieux aquatiques (pollution accidentelle, modifications des écoulements, rabattements des nappes dans les secteurs de déblai…), les risques d’impacts sur la faune et la flore (pertes d’habitat, dérangement, mortalité liée à la coupure des axes de déplacement habituels), etc…
Pour limiter ces impacts, RFF :
o réalise très en amont un diagnostic Environnement, qui est actualisé et affiné au fur et à mesure de l’avancement du projet. Concrètement, pour la préparation du débat public de la ligne nouvelle Montpellier Perpignan, RFF a établi un diagnostic des sensibilités environnementales (milieu humain, paysage, ressources en eau, environnement naturel, patrimoine) sur une aire d’étude intégrant 216 communes. Ensuite les données ont été hiérarchisées pour identifier des couloirs de passage préférentiels moins impactant pour l’environnement. A l’issue du débat public, des études d’environnement complémentaires seront réalisées dans un fuseau de 1000 mètres, puis une étude d’impact sur l’environnement dans une bande de 500 mètres lors des études préparatoires à l’enquête publique.
o considère l’environnement comme un critère à part entière dans la définition de son projet (notion d’environnement intégré) ; en phase d’avant projet sommaire (APS), RFF prendra en compte tous les enjeux environnementaux localisés qui participeront à la conception technique du projet : calage fin du tracé en plan (évitement des zones les plus sensibles : nuisances sonores, stations botaniques protégées…), optimisation du profil en long (aspect paysager, bruit), définition de certains ouvrages et équipements (ouvrage hydraulique « sur – élargi » pour la transparence écologique par exemple) etc…
En plus de cette notion d’environnement intégré, des mesures d’accompagnement spécifiques seront également mises en œuvre pour traiter d’éventuels impacts résiduels (mise en place de plans de gestion appropriées pour une espèce protégée par exemple…), et pour respecter la réglementation Environnement (seuils sonores de la loi bruit, transparence hydraulique de la loi sur l’eau…..).
Un grand nombre de mesures existent donc pour limiter les incidences d‘un projet ferroviaire sur les riverains et l’environnement. Celles ci sont détaillées dans le rapport d’étude n°15 intitulé « synthèse des impacts et mesures envisageables dans le cadre de la ligne nouvelle », disponible sur CD rom ou en téléchargement sur le site internet du débat public www.debatpublic-lnmp.org
Concernant la qualité et le cadre de vie, la réalisation de ce grand projet d’intérêt général permettra de :
- donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse,
- renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire en décongestionnant la ligne existante,
- réduire les temps de trajets et améliorera la fréquence des trains,
- favoriser le transport de marchandises et de voyageurs sur le rail (report modal), et donc de contribuer à la baisse des émissions des gaz à effet de serre (GES), le mode ferroviaire étant beaucoup moins émetteur en GES que les modes routier et aérien.
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Question n°492 de : GUILLERET Claude- 34300 AGDE - le 18/03/2009 Pourquoi encore 11 ans pour voir la mise en service de cette ligne en étude depuis tant d'années ?
Pourquoi ce qui est possible sur d'autres lignes semble si compliqué à débloquer en Languedoc-Roussillon ? |
Réponse le 25/03/2009
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'étude, des procédures administratives et foncières et des travaux, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
Dans un contexte de rareté des finances publiques, plusieurs leviers peuvent être actionnés pour accélérer la réalisation du projet :
- regrouper les phases d’études préalables à la Déclaration d’Utilité Publique (DUP) pour limiter les interfaces entre les différents partenaires,
- obtenir le décret de Déclaration d’Utilité Publique au plus tôt après la clôture de l’enquête d’utilité publique
- réunir rapidement un « tour de table » financier avec l’ensemble des partenaires. |
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Question n°493 de : SALAUN JOEL- 66280 SALEILLES - le 18/03/2009 Il m' arrive souvent de ne pas pouvoir prendre un train, suivant un horaire bien précis car on ne peut plus réserver, car Montpellier doit prendre environ 80% de réservation, trouvez vous cela normal ? |
Réponse le 23/03/2009
La question posée fait référence à une difficulté rencontrée pour réserver un voyage à un horaire précis.
Pour les TGV et Téoz, la réservation obligatoire est possible via tous les canaux de vente SNCF jusqu'au départ, à condition que le train visé ne soit pas complet. Cette réservation est possible via Internet (www.sncf-voyages.com) , par téléphone (36 35), sur automates de ventes ou aux guichets dans les gares et boutiques SNCF. Seuls les réservations à bord des IdTGV sont accessibles uniquement par internet.
L'ensemble des places disponibles est accessible quelque soit le canal de distribution choisi. Le système de réservation est un système global et national, commun à tous les points de ventes.
Enfin, les Trains Express Régionaux sont accessibles sans réservation.
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Question n°494 de : VITTET Claudie- 34160 SAINT HILAIRE DE BEAUVOIR - le 18/03/2009 Quelle est l'évolution du trafic voyageurs prévu d'ici 2020 ? |
Réponse le 31/03/2009
Selon la SNCF, le trafic actuel est estimé à environ 16 millions de voyageurs en Languedoc-roussillon dont 10.5 millions de voyageurs Grandes Lignes et 5.8 millions de voyageurs TER.
En 2020, selon les estimations réalisées par Réseau Ferré de France, le trafic voyageur devrait être compris entre 25.5 et 28 millions de voyageurs TGV selon les scénarios de ligne nouvelle et d'environ 10 millions de voyageurs TER. Cela représente une progression du trafic voyageurs comprise entre 5.2% et 7.5% par an selon les scénarios de ligne nouvelle. |
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Question n°495 de : MARTIN BERNARD- 34570 SAUSSAN - le 18/03/2009 N' est- il pas possible de mettre cette ligne en service avant 2020 ? |
Réponse le 25/03/2009
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d'ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Compte tenu des délais d'études et de procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Pour accélérer la réalisation du projet, plusieurs leviers peuvent être actionnés :
- regrouper les phases d’études préalables à la Déclaration d’Utilité Publique (DUP) pour limiter les interfaces entre les différents partenaires,
- obtenir le décret de DUP au plus tôt après la clôture de l’enquête d’utilité publique
- réunir rapidement un « tour de table » financier avec l’ensemble des partenaires.
Vous trouverez ci-dessous le schéma des grandes étapes du projet :
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Question n°496 de : COULOMB Raymond- 34980 SAINT GELY DU FESC - le 18/03/2009 Le fret actuel sur l'autoroute est inacceptable ! La solution verte 300/120 est la plus séduisante. Mise en service par étape : Narbonne-Perpignan avant Montpellier-Narbonne ?
La mise en œuvre Manduel-Saint Brès est-elle programmée ? |
Réponse le 25/03/2009
La réalisation par phase du projet est toujours une éventualité. Ce phasage doit prouver son intérêt en matière d'avantage socio-économique pour la collectivité et financier pour les finances publiques. Ce qui fut le cas pour le projet Bordeaux Toulouse Narbonne, pour lequel l'on procède en deux temps : Bordeaux Toulouse, puis Toulouse Narbonne. Concernant le projet Ligne Nouvelle Montpellier Perpignan, un phasage technique est naturellement possible entre Béziers et Narbonne (à préciser), mais l'un des intérêts du projet consiste à réaliser la jonction entre réseau Ligne à Grande Vitesse (LGV) français et ibérique ; le nombre de circulations nouvelles attendues participe à la rentabilité du projet, circulations qui ne trouveraient pas forcément leur pertinence si le projet "s'arrêtait" à mi parcours. L'issue du débat justifiera ou non d'avancer sur cette question.
Le contournement de Nîmes et Montpellier sera réalisé dans le cadre d'un Contrat de Partenariat dont la consultation se déroulera sur 2009 et 2010, la construction du contournement de Nîmes et Montpellier pourrait démarrer en 2011 et se terminer fin 2015. |
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Question n°497 de : ZINADER MICHEL- 66250 ST LAURENT DE LA SALANQUE - le 18/03/2009 Les scénarii 2 et 3 incluant le fret s' entendent-ils avec un changement du fret d' Espagne en territoire espagnol ? A Figuières, Girone ou Barcelone par exemple ?
La ligne du fret Figuières Perpignan autorise-t-elle le fret ? |
Réponse le 31/03/2009
La ligne nouvelle Perpignan-Figueres est une LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h, c'est-à-dire une ligne acceptant les trains de voyageurs et les trains de fret. Quelque soit le scénario de ligne nouvelle entre Montpellier Perpignan, les trains de marchandises pourront accéder à Barcelone, dès 2012 selon les autorités espagnoles, via les lignes nouvelles Perpignan-Figueres et Figueres-Barcelone sans transbordement et sans changement d'essieu. |
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Question n°498 de : BRABANT Gilbert- 34380 VIOLS LE FORT - le 18/03/2009 Quel sera le coût de ce projet au total ? |
Réponse le 25/03/2009
L’estimation du coût du projet, aux conditions économiques d'octobre 2008, est différente selon les caractéristiques du scénario, ainsi :
- 4,2 milliards d'euros pour le scénario LGV voyageurs à 320km/h
- 4,4 milliards d'euros pour le scénario Ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120km/h
- 5,9 milliards d'euros pour le scénario LGV voyageurs à 300km/h et fret à 120km/h
- 2,4 milliards d'euros pour le scénario de doublement partiel de la ligne existante.
Les coûts indiqués dans le document de synthèse diffusé à un million d'exemplaires dans les foyers du Languedoc-Roussillon étaient mentionnés aux conditions économiques de mai 2006.
Réseau ferré de France, maître d'ouvrage du projet, a souhaité être au plus proche de la réalité et vous présente aujourd'hui des coûts actualisés aux conditions économiques d'octobre 2008. |
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Question n°499 de : THUET JEAN- 11100 ARMISSAN - le 18/03/2009 Pourquoi des gares nouvelles ? N' est -il pas possible de réduire les frais en aménageant les gares existantes ? |
Réponse le 25/03/2009
Avantages / inconvénients des gares nouvelles
Nous pouvons rappeler de manière qualitative les principaux avantages et inconvénients des gares nouvelles :
Avantages :
- mieux desservir un nouveau quartier de la ville
- gagner sur le temps de trajet ferroviaire entre gares (donc plus de voyageurs dans les trains, et moins de circulation automobile) ce qui doit ensuite
- accentuer le report modal de la voiture vers le train, d’où des gains en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de pollution de l’air
- moindre nuisance sonore du transport ferroviaire en centre ville (une partie des trains passent par la voie nouvelle, notamment les TGV qui s'arrêtent dans la gare nouvelle et les trains de fret si la ligne est mixte)
- libération des capacités en centre ville pour d’autres usages (notamment TER,…)
Inconvénients :
- coût de construction et maintenance de l’ouvrage
- moins bonne desserte du centre ville (compensée par une meilleure accessibilité pour les quartiers proches de la gare nouvelle)
- trajets pour aller à la gare nouvelle plus longs pour une partie des voyageurs
Création de gares nouvelles / Aménagement des gares existantes
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Narbonne. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l'opportunité de créer une gare nouvelle dans l'aire de vie de Narbonne n'est pas confirmée, alors la gare actuelle devrait être réaménagée et adaptée. Ce réaménagement entraîne des coûts, qui devront être complétés par ceux liés à la création de raccordements entre la ligne classique et la ligne nouvelle.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 58 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 4 arrêts en gare actuelle de Narbonne, selon les estimations de la SNCF. Par contre, la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 40 TER chaque jour entre Narbonne et Perpignan, contre 28 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, deux possibilités d'implantation sont proposées au débat: le secteur à l’ouest de Narbonne, le secteur entre Béziers et Narbonne.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°500 de : BRABANT Gilbert- 34380 VIOLS LE FORT - le 18/03/2009 Quelle sera l'incidence en terme de trafic de fret ?
Cela permettra-t-il de limiter le trafic des camions utilisant l'A9 ? |
Réponse le 31/03/2009
Les prévisions de trafics fret ont été réalisées par Réseau Ferré de France (RFF) à partir d’une analyse des dernières projections de trafics émanant des Ministères des Transports français et espagnol et des résultats de l’enquête "transit 2004". Ces prévisions de trafic fret prennent en considération l'ensemble des flux déjà existants ainsi que l'ensemble des procédés permettant de réaliser du transport ferroviaire de marchandises, que ce soit le ferroutage, le transport combiné, le lotissement (train constitué à partir de wagons provenant de diverses entreprises) ou le train entier (train constitué à partir de wagons provenant d'une seule entreprise, ayant des volumes massifs de marchandises à transporter).
Tous les scénarios proposés au débat public, y compris le scénario LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h, permettent de répondre aux besoins en terme de trafic ferroviaire de marchandises en 2020, tel qu'estimé. Le transport ferroviaire de marchandises devrait être d'environ 19 millions de tonnes en 2020, contre environ 10 millions de tonnes aujourd'hui.
Cela représente une progression de 83% du trafic ferroviaire de marchandises et près de 3000 poids lourds reportés de la route vers le rail. |
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Question n°501 de : VINCENT Jacques- 11100 NARBONNE - le 18/03/2009 Projet LGV NIMES PERPIGNAN:sur le trajet Narbonne Perpignan dans la mesure où le couloir adopté inclus le tracé établi par la précédente étude . Le tracé publié et déposé en mairies de la précédente étude est il remis en cause? |
Réponse le 10/04/2009
Au début des années 90 avaient été engagées des études visant à la réalisation d’une ligne nouvelle à grande vitesse de Montpellier à la frontière espagnole. L’Avant Projet Sommaire de la "LGV Languedoc-Roussillon" a été approuvé le 9 mai 1995, et le projet qualifié de Projet d’Intérêt Général (P.I.G) par les 3 Préfets de département de l’Hérault, de l’Aude et des Pyrénées Orientales, en décembre 2000-janvier 2001.
La réalisation de deux sections de lignes nouvelles mixtes aux extrémités du projet (la liaison internationale Perpignan Figueras - Contournement de Nîmes Montpellier), l’accroissement important des échanges avec l’Espagne, la croissance démographique du Languedoc-Roussillon, l’existence d’autres projets d’infrastructure ferroviaire dans le Grand Sud (LGV Bordeaux-Toulouse, LGV PACA), ont renforcé de manière significative la pertinence d’une ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan et ont conduit l’Etat, sur proposition de Réseau Ferré de France, à relancer un processus d’études d’une ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan.
L’évolution du contexte des déplacements, tant voyageurs que marchandises, lors de la dernière décennie impose une étape de redéfinition du projet de ligne nouvelle, afin de répondre aux nouveaux enjeux, en particulier celui d’une éventuelle mixité voyageurs / fret de la ligne nouvelle.
Le processus d’études, qui a impliqué l’Etat et l’ensemble des collectivités territoriales concernées, a débouché sur un débat public, à l’issue duquel seront déterminées les caractéristiques principales du projet.
Ces études préalables au débat public, puis les décisions qui seront prises à l’issue du débat public, pourront donc remettre en question des orientations qui avaient été fixées lors des études d’Avant Projet Sommaire réalisées dans les années 90 (en particulier concernant les fonctionnalités de l’infrastructure ou la desserte des agglomérations etc), ainsi qu’éventuellement le fuseau de passage qui fait l’objet du Projet d’Intérêt Général. |
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Question n°502 de : SEJOURNE PIERRETTE- 11200 LUC SUR ORBIEU - le 18/03/2009 Quelle est la part supportée par le département et la région ? |
Réponse le 25/03/2009
1- Etudes et débat public
Comme indiqué dans le schéma ci-dessous, le débat public est financé à parts égales (25%) par l’Etat, Réseau Ferré de France, la Région Languedoc-Roussillon et douze autres collectivités partenaires. Cette modalité de financement est similaire à celle utilisée pour la phase d’études qui a précédé le débat.
2 - Suite du projet
Les grands projets ferroviaires nécessitent un montant élevé d’investissement. L’équilibre financier de tels projets ne peut être obtenu que sur une très longue période, qui peut être supérieure à 50 ans, et en mobilisant des apports publics significatifs. Le financement du projet de Ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan s’inscrit dans un schéma de ce type, sachant que deux stratégies de financement peuvent être recherchées : le financement classique, par fonds publics et les financements en partenariat public / privé.
Les cas de financement classique les plus récemment mis en œuvre, sont ceux de la première phase de la ligne à grande vitesse (LGV) Est Européenne et de la branche est de la LGV Rhin-Rhône. Dans ces projets, le financement repose exclusivement sur des fonds publics associant l’Etat, les collectivités territoriales, les pays voisins intéressés, l’Union Européenne, RFF et la SNCF.
L’Etat et les collectivités territoriales (régions, départements, communes...) apportent des subventions en fonction des enjeux du projet pour les habitants de chacune des collectivités. Cette répartition est négociée pour chaque projet ; la part de l’Etat tend à diminuer.
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Question n°503 de : BRABANT Gilbert- 34380 VIOLS LE FORT - le 18/03/2009 Quelle incidence sur le prix du billet pour un simple utilisateur irrégulier ? |
Réponse le 31/03/2009
Ce sont les entreprises ferroviaires, la SNCF mais également les futures entreprises de transport ferroviaire, qui détermineront le prix du billet à la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan. En effet, l'Europe a imposé l'ouverture à la concurrence du transport ferroviaire de voyageurs à compter de 2010.
En règle générale, le prix du billet, du point de vue du voyageur, est estimé en première approche par rapport à la performance offerte par le gain de temps (donc lié à la vitesse de circulation). Dans le cadre des études économiques on considère que le passager a un consentement à payer ce gain de temps en fonction de son motif de déplacement et on raisonne sur une valeur monétaire du temps.
Dans la plupart des études économiques nous raisonnons sur un surcout du prix du billet de l'ordre de 10 cts € par minute gagnée. |
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Question n°504 de : FREVOL YVES- 66280 SALEILLES - le 18/03/2009
Chainon indispensable pour relier Portugal et Espagne au reste de l' Europe, qu' attendons nous pour en faire une priorité européenne ? |
Réponse le 16/06/2009
Comme vous le faites remarquer, le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan a une dimension européenne, mais ce n’est pas la seule. Il est inscrit dans l’un des six corridors prioritaires identifiés par la Commission Européenne. Il est inclus dans le corridor D reliant Valence à Budapest, via Barcelone, Montpellier, Lyon, Turin, Milan, Ljubljana.
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Question n°505 de : BRABANT Gilbert- 34380 VIOLS LE FORT - le 18/03/2009 Quelles conséquences environnementales et paysagères sont à prévoir ? |
Réponse le 31/03/2009
En ce qui concerne les conséquences de la réalisation d’une ligne nouvelle sur l’environnement, elles sont de deux ordres : temporaires en phase chantier et permanentes en phase exploitation.
Réseau Ferré de France (RFF) veille donc avec attention à la prise en compte de l'environnement dans la conception de ses projets, et met en œuvre, le cas échéant, une série de mesures d’accompagnement.
Concernant la phase travaux, le chantier génèrera en lui-même un certain nombre de nuisances temporaires pour les riverains et l’environnement (bruit, poussières…). Cette caractéristique n’altère cependant en rien l’importance qu’il est nécessaire d’accorder aux risques de perturbation et d’atteinte à l’environnement. Des mesures seront donc prises pour minimiser les nuisances des travaux. Ainsi, RFF mettra en place un système de management environnemental se traduisant par une organisation particulière vis-à-vis de la protection de l’environnement et du cadre de vie des riverains (définition de prescriptions particulières, établissement d’un plan d’assurance environnement par les entreprises…).
Concernant la phase exploitation (après la mise en service) :
Parmi les principaux impacts en phase exploitation de la ligne, on peut citer les nuisances sonores liées à la circulation des trains, les prélèvements de biens fonciers bâtis et non bâtis (habitations, terres agricoles…), les risques pour les eaux et pour les milieux aquatiques (pollution accidentelle, modifications des écoulements, rabattements des nappes dans les secteurs de déblai…), les risques d’impacts sur la faune et la flore (pertes d’habitat, dérangement, mortalité liée à la coupure des axes de déplacement habituels), etc.
Pour limiter ces impacts, RFF :
o réalise très en amont un diagnostic Environnement, qui est actualisé et affiné au fur et à mesure de l’avancement du projet. Concrètement, pour la préparation du débat public de la ligne nouvelle Montpellier Perpignan, RFF a établi un diagnostic des sensibilités environnementales (milieu humain, paysage, ressources en eau, environnement naturel, patrimoine) sur une aire d’étude intégrant 216 communes. Ensuite les données ont été hiérarchisées pour identifier des couloirs de passage préférentiels moins impactant pour l’environnement. A l’issue du débat public, des études d’environnement complémentaires seront réalisées dans un fuseau de 1000 mètres, puis une étude d’impact sur l’environnement dans une bande de 500 mètres lors des études préparatoires à l’enquête d’utilité publique.
o considère l’environnement comme un critère à part entière dans la définition de son projet (notion « d’environnement intégré ») ; en phase d’avant projet sommaire (APS), RFF prendra en compte tous les enjeux environnementaux localisés qui participeront à la conception technique du projet : calage fin du tracé en plan (évitement des zones les plus sensibles : nuisances sonores, stations botaniques protégées…), optimisation du profil en long (aspect paysager, bruit), définition de certains ouvrages et équipements (ouvrage hydraulique « sur – élargi » pour la transparence écologique par exemple) etc.
En plus de cette notion « d’environnement intégré », des mesures d’accompagnement spécifiques seront également mises en œuvre pour traiter d’éventuels impacts résiduels (mise en place de plans de gestion appropriées pour une espèce protégée par exemple…), et pour respecter la réglementation Environnement (seuils sonores de la loi bruit, transparence hydraulique de la loi sur l’eau…..).
Concernant plus particulièrement le paysage, une ligne nouvelle introduit un élément nouveau dans les paysages traversés : c’est effectivement un ouvrage rectiligne avec des contraintes techniques liées à la grande vitesse ferroviaire et / ou au fret (rayons de courbure, pentes…) et d’environnement (notamment les traversées de zones inondables) ; ceci ne permet donc pas toujours de « se coller au terrain naturel ».
Les principaux impacts sur le paysage résultent :
o des impacts directs de l'infrastructure sur les structures bâties ou végétales,
o de la disparition pour le riverain ou l'usager de vues intéressantes,
o de la modification du cadre de vie habituel pour le riverain,
o de l'apparition de nouvelles structures pouvant être en contradiction avec l'échelle, la nature ou l'ambiance des sites traversés.
Ainsi, ce type d’infrastructure crée des coupures visuelles, physiques mais aussi parfois psychologiques pour ce qui touche au cadre de vie. Les impacts généraux d'une infrastructure ferroviaire sur les paysages peuvent aussi être indirects : aménagement foncier, développement urbain, réaménagement des délaissés…
L’intégration d’un projet de ligne ferroviaire dans les paysages est aujourd’hui prise en compte dès les pré-études fonctionnelles préalable au débat public. C’est pourquoi, au stade actuel des études de la ligne nouvelle Montpellier - Perpignan, une typologie des différents paysages traversés a été réalisée et les grands enjeux identifiés et hiérarchisés, pour la définition des couloirs de passage préférentiels.
Lors des études préliminaires et d’avant-projet, à l’issue du débat public, d’autres études paysagères seront menées par des équipes de paysagistes. Les zones à enjeux seront recensées et analysées plus finement afin de préconiser les principes d’intégration paysagère les plus adaptés.
Différents types de solutions d’intégration paysagère sont ainsi envisageables :
o adaptation du profil en long de la ligne conditionnée par les caractéristiques techniques minimales ou les contraintes du site (en déblai – enfoncé dans le terrain naturel -, ou en remblai - surélevé),
o restitution des abords de la ligne aux activités existantes,
o réalisation de plantations d’arbres et arbustes le long de la voie ferrée,
o création de merlons (buttes de terre) ou travail plus élaboré de mise en scène paysagère par la modification des formes du terrain (modelés paysagers).
Il faut par ailleurs souligner que les spécialistes de l’environnement et du paysage font aujourd’hui partie intégrante des équipes de RFF. |
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Question n°506 de : GAUTIER JEAN- 66500 LOS MASOS - le 18/03/2009 Quel est le délai de réalisation du projet ? |
Réponse le 25/03/2009
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°507 de : DELIANE JEAN- 66000 perpignan - le 18/03/2009 Je suis pour la solution LGV 320 Km/h mais pourquoi ne pas utiliser, quand cela est possible, les gares historiques ? |
Réponse le 25/03/2009
Le débat public permettra donc de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Au total, cinq bassins de vie ont été retenus (Nîmes, Montpellier, Béziers, Narbonne et Perpignan) sur lesquels onze sites et secteurs potentiels de gares nouvelles ont été étudiés en complément des gares existantes : trois autour de Nîmes, deux autour de Montpellier, quatre dans le bassin de vie Agde-Béziers-Lézignan-Corbières-Narbonne, et deux autour de Perpignan.
Si l'opportunité de créer une gare nouvelle n'est pas confirmée, alors la gare actuelle demeurera la gare de desserte TGV. Elle pourrait éventuellement être réaménagée et adaptée. Ce réaménagement entraîne des coûts, qui devront être complétés par ceux liés à la création de raccordements entre la ligne classique et la ligne nouvelle pour permettre au TGV d’arriver jusqu’en centre ville depuis la ligne nouvelle.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle est confirmée, par exemple dans le bassin de vie de Perpignan les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 56 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle pour 14 arrêts en gare actuelle de Perpignan, selon les estimations de la SNCF. Par contre la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 40 TER chaque jour entre Perpignan et Narbonne, contre 28 aujourd’hui.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°508 de : SANCHIS ENRIQUE- 34090 MONTPELLIER - le 18/03/2009 Quand pourrais je prendre la LGV en direction de l' Espagne ? |
Réponse le 31/03/2009
Vous pourrez effectuer le trajet Montpellier – Figueras, sans changer de train à l’horizon 2010, selon les dernières déclarations du concessionnaire privé de la ligne Perpignan-Figueras, TP FERRO.
Concernant la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, Réseau Ferré de France (RFF) maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet suivant les avis exprimés pendant le débat public.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°509 de : POUZOL Michel- 34980 COMBAILLAUX - le 18/03/2009 En cas de réalisation de nouvelles gares, est-il prévu de réfléchir à leur accès par des transports en commun ?
Du nord de la ville de Montpellier, le tramway mène directement à Saint Roch. |
Réponse le 25/03/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Montpellier.
Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
L’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie montpelliérain est en partie dictée par des contraintes techniques, contrairement aux autres agglomérations régionales, car l’augmentation très forte des TER (90) et des TGV (126) rend impossible leur cohabitation sur la ligne classique en entrée de gare (entre Saint Brès et Saint Roch).
Dès lors, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat :
- A la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s’inscrirait dans le plan d’urbanisation de l’agglomération de Montpellier, dans la continuité d’Odysseum avec la création d’un lycée, d’un quartier d’affaire et le prolongement de la ligne de tramway n°1, comme vous l’évoqué dans votre question.
- A Saint Jean de Védas, à l'intersection entre le contournement Nîmes-Montpellier et la ligne existante vers Sète, site qui permet d’envisager des correspondances TGV/TER.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Montpellier en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org )
- rubrique s'informer, - document du débat, - études, - études préparatoires, - étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques |
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Question n°510 de : CLARIS Patrick- 34120 PEZENAS - le 18/03/2009 Dans le cas d'un couloir passant près de Pézénas, est-il possible d'avoir une desserte TER de la commune ? |
Réponse le 31/03/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Béziers-Pézenas.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans ce bassin de vie est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays et d'améliorer l'accès à la grande vitesse pour les habitants de Pézenas. Cependant ce secteur ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante. Il n'est donc pas prévue de gare TER à Pézenas.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
Il n’est pas envisagé de gare nouvelle à Pézenas même, mais entre Pézenas et Béziers. La ligne Vias-Lézignan-la-Cèbe est actuellement réservée aux seuls trains de marchandises, il n'est donc pas prévu l'ouverture d'une gare voyageur sur cette ligne à Pézenas. De ce fait, Pézenas ne pourra pas être desservie par le TER.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°511 de : FRIGOLA MIREILLE- 66700 ARGELES SUR MER - le 18/03/2009 Pour quelle date est prévu le train Perpignan-Figuières que remplace momentanément le TGV Perpignan-Barcelone ? |
Réponse le 26/03/2009
D’après le concessionnaire privé de la ligne Perpignan-Figueras, TP FERRO, la mise en service de ce tronçon est prévue en 2010. |
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Question n°512 de : ARNAVON Jean- 34200 SETE - le 18/03/2009 Pour concurrencer le transport air et route et ainsi réduire la pollution occasionnée par les "avions et les camions", je vois bien le scénario LGV voyageurs 300 km/h et fret 120 km/h, coût 5,2 milliards d'euros.
Combien il nous en coûtera à nous habitants du Languedoc ? |
Réponse le 26/03/2009
1- Coût du projet
Réseau ferré de France, maître d'ouvrage du projet, souhaite être au plus proche de la réalité et vous présente aujourd'hui l’estimation du coût actualisé aux conditions économiques d'octobre 2008. Ainsi le scénario LGV voyageurs à 300km/h et fret à 120km/h est estimé à un coût de 5,9 milliards d'euros.
Les coûts indiqués dans le document de synthèse diffusé à un million d'exemplaires dans les foyers du Languedoc-Roussillon étaient mentionnés aux conditions économiques de mai 2006.
2- Impact sur fiscalité locale
Concernant le financement des lignes à grande vitesse, les collectivités publiques (Europe, Etat, Région et Collectivités régionales) apportent des subventions d’investissement en raison des enjeux du projet (réduction de la saturation routière, de la pollution, développement économique…) selon les règles et les contraintes budgétaires propres à chacune.
L’impact sur la fiscalité de ces concours dépend de nombreux facteurs :
- Le niveau de leur contribution et l’incidence sur leur endettement,
- Le niveau d’endettement des collectivités qui conditionne leur recours à l’emprunt et le taux d’intérêt,
- Le montant des recettes fiscales générées par le projet pendant la période de construction et d’exploitation du projet.
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Question n°513 de : AMIEL GERARD- 66270 LE SOLER - le 18/03/2009 Quelle est la distance concernant les habitations qui subissent une nuisances sonore, quel est le niveau en DB acceptable, quelles mesures anti bruit sont prévues à la traversée de Soler ? |
Réponse le 31/03/2009
Il n’existe pas de distance standard à considérer entre un projet ferroviaire et les niveaux sonores résultant en façade des habitations présentes aux alentours.
En effet, le calcul de la contribution sonore d’un projet prend en compte de nombreux paramètres dans l’émission et la propagation du bruit, et notamment :
- Le profil en long de l’infrastructure ferroviaire : plus la voie est au dessus du sol, plus la propagation du bruit est importante (et inversement),
- Le milieu extérieur environnement : le relief naturel, les bâtiments…..autant d’éléments qui constituent des écrans à la propagation du bruit,
- Les effets météorologiques : la propagation du bruit est conditionné par le vent, les turbulences, et les variations de température (inversion thermique sol / air en fin der soirée changeant les sens de réfraction de l’onde sonore).
- Le nombre et les types de train, ainsi que les périodes de circulation (jour, nuit)
- Etc.
Néanmoins, Réseau Ferré de France (RFF) est tenu à une obligation de résultat : il doit assurer la protection des riverains contre les nuisances sonores pour les ramener aux niveaux réglementaires prescrits dès lors que le trafic ferroviaire le justifie.
Selon cette réglementation, les niveaux sonores (seuils) à ne pas dépasser suite à la réalisation du projet dépendent notamment de l’ambiance sonore préexistante (le bruit de fond sans le projet). Une ambiance sonore est réglementairement qualifiée de modérée lorsque les niveaux sonores existants ne dépassent pas ni 65 dB(A) de jour ni 60 dB(A) de nuit.
Les valeurs seuils fixées par la loi sont ainsi les suivantes :
Ligne grande vitesse parcourue exclusivement par des TGV ® à plus de 250 km/h
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Seuil diurne
(06h00-22h00)
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Seuil nocturne
(22h00-06h00)
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En zone d’ambiance sonore préexistante modérée
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60 dB(A)
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55 dB(A)
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En zone d’ambiance sonore préexistante non modérée
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65 dB(A)
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60 dB(A)
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Autres lignes nouvelles
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Seuil diurne
(06h00-22h00)
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Seuil nocturne
(22h00-06h00)
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En zone d’ambiance sonore préexistante modérée
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63 dB(A)
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58 dB(A)
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En zone d’ambiance sonore préexistante non modérée
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68 dB(A)
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63 dB(A)
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Afin de respecter ces seuils réglementaires, Réseau Ferré de France effectuera lors des études d’Avant Projet Sommaire (lorsque les caractéristiques techniques du projet sont définies) une modélisation numérique des niveaux sonores attendus après la mise en service de la ligne nouvelle et généralement à un horizon de 20 ans. Les simulations réalisées par les bureaux d’études spécialisés permettent au maître d’ouvrage de prévoir les dispositifs de protection nécessaires pour respecter les seuils fixés par la réglementation. A l’heure actuelle et compte tenu de l’avancement du projet, les dispositifs anti bruit n’ont donc pas encore été dimensionnés pour le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan.
Lors de l’APS, tout est ainsi mis en œuvre pour prévoir les nuisances acoustiques engendrées par une nouvelle ligne et prévenir les impacts sur les populations par des mesures de protection de deux types : la protection à la source du bruit (butte de terre ou écran acoustique), et l’isolation de façade (double vitrage), si nécessaire.
Dès la mise en service de la ligne, des mesures de contrôle seront également poursuivies afin de mesurer la conformité des équipements mis en place vis-à-vis de la réglementation en vigueur.
A noter que sur la commune du Soler, depuis le 8 janvier 2001, un décret déclarant d’Utilité Publique (DUP) la nouvelle liaison ferroviaire entre Perpignan et le Perthus, réserve une bande de terrain pour le compte de l’Etat, en prévision d’un possible projet ferroviaire. |
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Question n°514 de : VENEMBRE Jean-Pierre- 30230 BOUILLARGUES - le 18/03/2009 Pourquoi débat public sur :
Ligne nouvelle Montpellier-Perpignan ?
Ligne nouvelle Nîmes-Perpignan ? |
Réponse le 06/04/2009
Sans doute parce qu’il ne s’agit pas de construire une ligne à grande vitesse qui existe déjà entre Nîmes et Montpellier. Ceci étant, si telle était votre intention en posant cette question, vous avez raison de sous-entendre que le débat sur la ligne entre Montpellier et Perpignan ne sera complet et utile que si on prend en compte les tronçons de voies ferrées sur lesquels elle sera raccordée en direction du nord, mais aussi vers le sud, bien au delà de Perpignan.
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Question n°515 de : SERRES MAX- 34560 POUSSAN - le 18/03/2009 Connaitre le passage exact des différents tracés, collectivités et territoires traversés par ces futures lignes? Le secteur qui m' intéresse particulièrement est Montpellier-Béziers. |
Réponse le 31/03/2009
Entre Montpellier et Béziers, deux couloirs, d’une largeur de 5 km chacun, sont proposés au débat public :
- un couloir « collines du biterrois », en retrait du littoral, qui concerne les communes de St Jean de Védas, Fabrègues, Mireval, Gigean, Montbazin, Poussan, Villeveyrac, Loupian, Mèze, Montagnac, Saint Pargoire, St Pons de Mauchiens, Lézignan la Cèbe, Aumes, Pézenas, Tourbes, Alignan du Vent, Valros, Servian, Boujan sur Libron, Bassan et Lieuran les Béziers.
- un couloir « plaine littorale », qui englobe le projet « TGV ® Languedoc Roussillon » de 1995, qui inclut les territoires des communes de St jean de Védas, Fabrègues, Mireval, Gigean, Poussan, Villeveyrac, Loupian, Mèze, Montagnac, Pomerols, Florensac, Pinet, Bessan, St Thibéry, Montblanc, Cers et Villeneuve les Béziers.
Le tracé retenu (dans le couloir le plus au nord ou dans le couloir littoral) ne sera défini et connu qu’après les études d’avant projet sommaire et lors de l’enquête d’utilité publique, prévue à l’horizon 2015. |
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Question n°516 de : CHAUVIN Jacques- 34720 CAUX - le 18/03/2009 Si passage par Pézénas, y aura-t-il des arrêts dans cette ville ? |
Réponse le 31/03/2009
Dans le cadre des scénarios soumis au débat public, il est proposé un couloir de passage pour une ligne nouvelle à proximité de Pézenas. L'objectif de ce couloir "nord" est entre autre d’offrir la possibilité d’implanter une gare nouvelle à proximité de l’A75 en construction, pour améliorer l’accès à la grande vitesse aux habitants de Pézenas et du haut pays, territoire allant de Béziers jusqu’à Clermont l'Hérault et Lodève. Cette gare nouvelle permettrait d'accéder à une offre de près de 58 TGV/jour, d'après la SNCF.
Cette gare nouvelle n'est pas envisagée à Pézenas même, mais entre Pézenas et Béziers. La ligne Vias-Lézignan-la-Cèbe, qui continuait autrefois jusqu’à Pézenas est actuellement réservée aux seuls trains de marchandises, il n'est donc pas prévu l'ouverture d'une gare voyageur sur cette ligne à Pézenas. |
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Question n°517 de : MOINE Jean-Pierre- 34970 MAURIN - le 18/03/2009 Comment va se faire le raccordement, s'il se fait, entre le ligne TGV et l'ancienne voie à la hauteur de Maurin-Lattes ? |
Réponse le 24/03/2009
Pour ce qui concerne le contournement de Nîmes et Montpellier , cette ligne nouvelle se raccorde à la ligne classique au niveau de Maurin , comme présenté au décret d'utilité publique de mai 2005. |
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Question n°518 de : BOUDET Guillaume- 34230 PAULHAN - le 18/03/2009 Une ligne TGV passe-t-elle dans une commune où y a-t-il au moins 1 km d'espace entre la commune (exemple Paulhan) et la ligne TGV ? |
Réponse le 31/03/2009
Les études d’environnement réalisées lors de la conception d’un projet visent à éviter au maximum les secteurs à fort enjeux : zones urbaines, périmètres de sauvegarde de sites ou de monuments protégés, zones écologiques sensibles, etc.….
Cependant, les contraintes techniques liées aux infrastructures ferroviaires à grande vitesse, et notamment les rayons de courbure (virage), ne permettent pas toujours d’éviter tous les secteurs sensibles rencontrés sur l’ensemble du linéaire (160 km dans le cas de la ligne nouvelle Montpellier Perpignan). Aussi, toute une batterie de mesures est mise en œuvre par Réseau ferré de France pour limiter les nuisances engendrées par le projet lorsqu’il crée des incidences sur les milieux environnants : protections acoustiques, plans de gestion appropriées pour des espèces ou espaces menacés, intégration paysagère…
A noter que la commune de Paulhan n’est concernée par aucun couloir de passage proposé au débat public. |
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Question n°519 de : BARRAQUIER ANDRE- 34110 MIREVAL - le 18/03/2009 La conception d' une Ligne 3 voies est-elle financièrement inconcevable,réserver l' une des 3 voies à l' entretien, la réparation ou le délestage est pourtant très séduisant surtout pour une LGV mixte compte tenu des incidents survenus sur les réseaux existants. |
Réponse le 31/03/2009
Le scénario LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h est prévu avec des sections à 3 ou à 4 voies afin de permettre aux trains les plus rapides de doubler les trains les plus lents. Ces sections de voies supplémentaires servent de voies d'évitement en période d'éxploitation. Le coût de ce scénario, 5.9 Mds € aux conditions économiques d'octobre 2008 inclus ces aménagements.
Effectivement, ces voies supplémentaires et la présence d'une seconde ligne avec celle existante devraient faciliter la gestion des circulations dans la région durant l'entretien et la maintenance de la ligne nouvelle, mais également de la ligne existante. |
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Question n°520 de : EVESQUE Henri- 34400 LUNEL - le 18/03/2009 C'est pour quand Montpellier-Barcelone en TGV ? |
Réponse le 26/03/2009
Un des objectifs de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan est de donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen, ce qui implique la connexion avec Barcelone et plus largement l’Espagne. Cette connexion sera techniquement possible (écartement des rails standardisés) dès la réalisation de la Ligne Grande Vitesse (LGV) Figueras-Barcelone.
Vous pourrez donc effectuer le trajet Montpellier – Barcelone, sans changer de train à l’horizon 2012, selon les dernières déclarations des responsables espagnols.
Concernant la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, Réseau Ferré de France (RFF) maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet suivant les avis exprimés pendant le débat public.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°521 de : CASSAGNOL SERGE- 11200 BOUTENAC - le 18/03/2009 Si l' on construit un doublement de la voie, est ce que les camions qui traversent la France seront obligés de se servir du ferroutage ? |
Réponse le 31/03/2009
Actuellement aucune mesure ne permet de rendre obligatoire l'utilisation du ferroutage pour traverser la France. A ce jour, l'Etat français n'a prévu la mise en œuvre d'aucune contrainte à moyen ou long terme. Les transporteurs ont recours au ferroutage lorsqu'ils y trouvent un intérêt, économique, commercial…, par rapport à la route.
L'un des objectifs des scénarios proposés au débat public est de favoriser le report modal de la route vers le rail. Les scénarios, en permettant de faire circuler davantage de trains de marchandises et en assurant une meilleure fiabilité du réseau ferroviaire en Languedoc-Roussillon (régularité, disponibilité, fiabilité), participeront à renforcer la pertinence du mode ferroviaire vis-à-vis de la route.
Ainsi, grâce aux scénarios de ligne nouvelle, ce sont près de 3000 Poids lourds par jour qui seront reportés de la route vers le rail grâce au ferroutage (semi-remortque chargé sur un wagon adapté) et aux autres services de transport de marchandises, tel que le transport combiné (conteneur ou caisse mobile chargée sur un wagon), le train entier (train constitué à partir de wagons provenant d'une seule entreprise, ayant des volumes massifs de marchandises à transporter). et le lotissement (train constitué à partir de wagons provenant de diverses entreprises). |
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Question n°522 de : SERIS Jérôme- 34070 MONTPELLIER - le 18/03/2009 Combien d'expropriation va-t-il y avoir pour mettre en cours ce projet ? |
Réponse le 26/03/2009
A ce stade du projet, le tracé exact n'est pas encore défini. En effet, le débat public doit faire émerger le choix d'un couloir de passage, large de 5 kilomètres.
Si le débat public confirme l'intérêt du projet, Réseau ferré de France, maître d'ouvrage du projet étudiera un fuseau large de 1000 mètres puis un tracé dans la bande de 500 mètres du couloir retenu lors des études préalables à l'enquête d'utilité publique. Suite à l'enquête d'utilité publique, il sera donc possible d’obtenir des informations plus précises quant aux parcelles impactées par le projet.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet:
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Question n°523 de : AZEMA JOSETTE- 34210 LEASSAGNOLES - le 18/03/2009 Pourquoi ne pas retenir comme gare TGV Narbonne qui est un nœud ferroviaire ? |
Réponse le 10/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Narbonne. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, deux possibilités d'implantation sont proposées au débat:
- le secteur à l’ouest de Narbonne offrirait la possibilité de créer une gare interconnectée avec la ligne existante Toulouse-Narbonne, à proximité de l’autoroute A61. Le site devrait permettre le raccordement du projet avec cette ligne. Cette implantation favoriserait les correspondances TER/TGV pour le Lézignanais et le Carcassonnais.
- le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
Concernant la création d’une gare nouvelle à l’interconnexion entre le projet de ligne nouvelle Montpellier-Perpignan et une potentielle Ligne à grande Vitesse (LGV) entre Toulouse et Narbonne, il importe de noter qu’à 300 km/h, les raccordements entre ces deux lignes font plusieurs kilomètres de long et dépassent largement la taille d’une gare.
Deux possibilités existent pour implanter une gare nouvelle au carrefour de 3 branches de LGV :
- Le positionnement de la gare au centre des trois branches du carrefour impose de positionner les quais à une distance de plusieurs centaines de mètres (700 mètres sur l’exemple d’Avignon en photo ci-dessous) les uns des autres du fait de la géométrie imposée par la grande vitesse, soit environ 10 minutes à pied.
- Le positionnement d’une gare sur l’une des trois branches impose de privilégier deux destinations sur trois. C’est le cas de la gare nouvelle d’Avignon, positionnée sur les flux Paris-Marseille et Marseille Montpelier et non sur le flux Paris-Montpellier.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°524 de : PONCHON Jean-Pierre- 34070 MONTPELLIER - le 18/03/2009 Quelle est la méthode utilisée pour calculer les tonnes de CO2 évitées par an ? |
Réponse le 31/03/2009
Dans le cadre du projet de ligne nouvelle Montpellier – Perpignan, Réseau Ferré de France (RFF) a évalué l’efficacité énergétique de chaque scénario proposé au débat.
Pour réaliser ce « bilan carbone » en phase exploitation (correspondant à une année de circulation des trains pour chaque scénario), RFF a intégré les données issues des études de trafics et les études socio-économiques dans la version 5 du bilan carbone ® de l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) : RFF présente donc l’apport d’un projet de ligne nouvelle sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre ; cet apport provient du report modal des voyageurs et des marchandises (transfert des modes routier et arien vers le ferroviaire).
Cette application, mise au point par l’ADEME, permet ainsi de calculer la réduction des émissions de gaz à effets de serre (principalement le CO2) pour chaque scénario, sur la base des facteurs d’émission de CO2 des différents modes de transport (routier, aérien, ferroviaire).
Le mode ferroviaire étant beaucoup moins émetteur en C02 que les autre modes de transport, le solde entre la croissance des trafics et le report d’une partie desdits trafics vers le rail est positif pour la société, puisqu’on constate que les 3 scénarios de ligne nouvelle conduisent à une réduction des émissions de C02, dès la première année d’exploitation (2020). |
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Question n°525 de : MAILLARD ADONAY- 66550 CORNEILLA LA RIVIERE - le 18/03/2009 Étant en première année de BTS Tourisme AGTL, je souhaiterais savoir quels pourraient être les impacts de cette ligne nouvelle sur le tourisme de la région Languedoc Roussillon? Ainsi que sur les Pyrénées Orientales ? |
Réponse le 26/03/2009
Une ligne nouvelle peut effectivement avoir des effets positifs en matière de tourisme régional. On observe principalement un changement des comportements et des types de tourisme, et dans une moindre mesure une évolution notable des volumes :
- hausse du nombre de séjours courts, notamment de week-end et en résidence secondaire (exemple de l’offre « bon week end en ville »),
- hausse des déplacements touristiques de certaines catégories de personnes : jeunes, seniors, Catégories Socioprofessionnelles élevées (CSP+) et étrangers,
- apparition de produits touristiques nouveaux ou évolution des produits touristiques existants qui incluent la nouvelle infrastructure ;
- accroissement du nombre de séjours d’affaires, même s’il entraîne également une baisse du nombre de nuitées d’affaires et notamment si le territoire de destination bénéficie de fortes baisses de temps de parcours et d’une desserte cadencée (plus d’aller-retour dans la journée, ce qui est observé à Aix-en-Provence depuis 2001) ;
- accroissement de la fréquentation des hauts lieux touristiques ;
- développement du tourisme réceptif de groupes ;
- augmentation des prestations de renseignements et d’accompagnateurs ;
- hausse du nombre d’événements organisés dans les villes desservies mais pas nécessairement imputable exclusivement au TGV (liée à d’autres facteurs comme la création d’infrastructures d’accueil) ;
- d’avantage de manifestations nationales, voire internationales.
A noter que le tourisme rural et le développement des résidences secondaires dans de nouveaux territoires mieux desservis à l’intérieur de la région peuvent également résulter de l’amélioration de l’accessibilité de l’ensemble du territoire.
Mais la création d’une ligne nouvelle ne suffit pas à elle seule à développer le tourisme ; elle accompagne et soutient les initiatives touristiques. Les effets de la création d’une ligne nouvelle sont étroitement liés aux projets portés par les collectivités. Ceux-ci ne se limiteront pas seulement au tourisme s’il existe une politique d’aménagement et de développement économique dans les autres domaines. |
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Question n°526 de : MARECHAL Michel- 34160 SAINT GENIES DES MOURGUES - le 18/03/2009 Prévoit-on un arrêt à chaque gare entre les grandes agglomérations ? |
Réponse le 31/03/2009
Les études de dessertes voyageurs TGV et TER des gares du Languedoc Roussillon ont été réalisées par la SNCF, en partenariat avec le Conseil Régional pour le TER, en sa qualité d'autorité organisatrice des transports express régionaux (TER).
Toutes les principales agglomérations du Languedoc-Roussillon (Nîmes, Montpellier, Sète, Agde, Béziers, Narbonne, Carcassonne et Perpignan) continueront à disposer d'une desserte TGV. Celle-ci sera différente selon les agglomérations et elle se répartira entre la gare centre et la gare nouvelle si de telles gares sont retenue par les acteurs politiques et économiques.
La desserte TER permettra de desservir chacune des gares entre les grandes agglomérations citées précédemment en assurant les déplacements quotidiens mais également les correspondances TER/TGV, améliorant ainsi l'accès à la grande vitesse pour ces villes. Les études réalisées par la SNCF prévoient le quasi-doublement de l'offre TER entre aujourd'hui et 2020. En effet, l'offre TER passerait d'environ 50 TER par jour entre Lunel et Montpellier actuellement à près de 90 TER par jour en 2020 entre ces deux villes. |
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Question n°527 de : RECH BERNARD- 34400 LUNEL - le 18/03/2009 Lunel ne semble pas etre l' objet du sujet ? |
Réponse le 31/03/2009
1- Desserte de Lunel en TER : des trains plus nombreux et plus fréquents
La création du contournement de Nîmes et Montpellier, puis sa prolongation avec le projet de ligne nouvelle entre Montpellier Perpignan permettra à terme de faire circuler plus de TER sur la ligne classique. L'ambition régionale est le doublement du nombre de circulations TER avec les scénarios de ligne nouvelle à l’horizon 2020.
Ainsi, cette offre TER devrait permettre de faire circuler 90 TER par jour (deux sens confondus) entre Nîmes et Sète.
Ainsi, en heure de pointe (matin et soir, pour des trajets domicile-travail) 4 TER périurbains et 2 TER intercités relieraient Montpellier à Nîmes, soit 6 trains TER s’arrêtant par heure et par sens à Lunel.
Vous trouverez ci-dessous l’évolution des fréquences TER en heure de pointe :
2- Gare nouvelle à Lunel
Au vu de l'étendue des bassins de vie de Nîmes et de Montpellier et de leurs poids démographiques, la solution d’une gare nouvelle entre Nîmes et Montpellier n'a pas été étudiée, les partenaires s'étant prononcés pour deux dessertes distinctes.
Cependant, le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles pour Nîmes et Montpellier. |
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Question n°528 de : DULCIRE Michel- 34830 CLAPIERS - le 18/03/2009 Il s'agit d'une très bonne initiative mais pourquoi le seul thème abordé concerne-t-il le train voyageur et non le transport de marchandises et donc le doublement de l'A7 ? |
Réponse le 31/03/2009
Les objectifs du projet de ligne nouvelle Montpellier - Perpignan sont multiples. Certes, le transport de voyageurs est une thématique du projet, mais le transport de marchandises est aussi concerné. Concrètement, une ligne nouvelle en plus de la ligne existante permettrait de :
- Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route, - Inciter à prendre le train plutôt que la voiture,
- Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen,
- Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante,
- Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains,
- Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon,
- Accompagner le dynamisme de l’économie régionale.
Ainsi, Réseau ferré de France (RFF) maître d’ouvrage du projet propose 4 scénarios bien différenciés au débat public :
- 1 scénario création de ligne nouvelle à grande vitesse uniquement voyageurs (Le scénario LGV voyageurs à 320 km/h
- 2 scénarios mixtes de création de ligne nouvelle voyageurs et marchandises (le scénario Ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h et le scénario LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/
1 scénario de doublement partiel de la ligne existante. |
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Question n°529 de : BORDES CHRISTIAN- 34500 BEZIERS - le 18/03/2009 Est il prévu une LGV entre Toulouse et la future gare TGV ( Narbonne au Nissan ou ... ) ou est ce lié au choix définitif du tracé ? |
Réponse le 01/04/2009
Les projets de ligne nouvelle Montpellier-Perpignan et d'aménagement de la ligne Toulouse-Narbonne sont dissociés. Ces deux projets ne sont pas au même stade d'avancement, il est donc trop tôt pour apporter une réponse précise sur les intéractions entre le projet Toulouse-Narbonne et une éventuelle gare nouvelle à l'ouest de Narbonne.
Concernant le projet Toulouse-Narbonne, le projet de loi "Grenelle de l'environnement" (dans sa version adoptée par le Sénat) stipule : "Un programme complémentaire de 2500 kilomètres [de lignes nouvelles à grande vitesse] sera en outre défini, incluant…la ligne Toulouse/Narbonne". Ce programme correspond a priori aux lignes dont la réalisation sera lancée au-delà de 2020.
Dans cette optique des "pré-études fonctionnelles" vont prochainement être engagées par Réseau Ferré de France (RFF) (vers l'été 2009). D'un budget de 1.3 M€, elles sont financées par l'Etat (325 k€), RFF (325 k€), et les Régions Midi Pyrénées (300 k€), Languedoc-Roussillon (300 k€) et Aquitaine (50 k€). A noter que le Contrat de Projets 2007/2013 Midi Pyrénées avait prévu le lancement de ces études. Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et/ou de réaménagemnt de la ligne existante.
Ces études devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nationale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public.
Cocnernant une future gare dans l'ouest narbonnais, le débat public portant sur le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer cette gare nouvelle au sein du bassin de vie de Narbonne. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 58 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 4 arrêts en gare actuelle de Narbonne, selon les estimations de la SNCF. Par contre, la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 40 TER chaque jour entre Narbonne et Perpignan, contre 28 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, deux possibilités d'implantation sont proposées au débat:
- le secteur à l’ouest de Narbonne offrirait la possibilité de créer une gare interconnectée avec la ligne existante Toulouse-Narbonne, à proximité de l’autoroute A61. Le site devrait permettre le raccordement du projet avec cette ligne. Cette implantation favoriserait les correspondances TER/TGV pour le Lézignanais et le Carcassonnais.
- le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°530 de : RICHEZ Luc- 30380 SAINT CHRISTOL LES ALES - le 18/03/2009 Est-ce que cela est créateur d'emplois ? Privés ou publiques ? |
Réponse le 01/04/2009
Un chantier de ligne nouvelle génère des créations ou des pérénisations d'emplois. La majorité des emplois liés à ce type de chantier sont privés car provenant d'entreprises des travaux publics et de sous traintants locaux.
Par exemple, si l'on considère le chantier de la branche Est de la LGV Rhin-Rhône (entre Dijon et Mulhouse), il y a en moyenne 3.500 personnes qui travaillent au quotidien sur le chantier et 2.500 autres personnes qui travaillent dans des bureaux d’études, des usines, des ateliers et dans diverses activités (entretien du matériel, services, etc.). Sur ce chantier, environ 700 personnes ont été recrutées localement en bénéficiant de la clause d’embauche de personnes en difficultés d’insertion sociale (RMIstes, chômeurs de longue durée, jeunes sans formation, demandeurs d’emploi de plus de 50 ans, etc.). Ces personnes ont été formées pour l'occasion. |
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Question n°531 de : RICHEZ Luc- 30380 SAINT CHRISTOL LES ALES - le 18/03/2009 A quand un axe ferroviaire Lyon-Alès-Nîmes-Montpellier-Perpignan ? |
Réponse le 01/04/2009
Il existe déjà des lignes ferroviaires permettant de relier Alès à Lyon et Perpignan via la ville de Nîmes. Sur une partie de cet axe, Lyon-Nîmes, il existe trois lignes ferroviaires : une ligne dédiée au transport ferroviaires de marchandises, une ligne pour les transports voyageurs et fret et une LGV dédiée aux seuls voyageurs TGV. Entre Nîmes et Montpellier, il est envisagé la réalisation du Contournement de Nîmes et Montpellier à l'horizon 2015. Le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, dont la mise en service est envisagée en 2020, fait l'objet du présent débat public.
Cocnernant l'axe Nîmes-Alès, Réseau Ferré de France, l'Etat et le Conseil Régional ont considéré que la modernisation de la ligne Nîmes-Alès devait constituer l’un des axes majeurs de la politique de développement des transports ferroviaires régionaux. Deux opération sont en cours :
- la construction du viaduc de Courbessac qui permettra une diminution du temps de parcours de l'ordre de 8 mn et limitera le nombre de sectionnement de l'axe principal Nîmes-Tarascon par les circulations venant d'Alès (mise en service prévue fin 2012)
- la mise en place d’un bloc automatique à quatre cantons (nouvelle signalisation ferroviaire) qui permettra d'augmenter le nombre de circulations (de trains) ainsi que la plage horaire d'exploitation de la ligne (mise en service prévue fin 2011).
Sur la base des résultats issus d’une étude préliminaire, financée dans le cadre du contrat de plan Etat/Région 2000-2006, le renforcement de la desserte souhaité par l’Autorité Organisatrice (passage à 24 trains par jour et par sens) nécessite 4 cantons de 12 km. Ce redécoupage sera réalisé sous la forme d’un block automatique ; le Block Automatique à Permissivité Restreinte (BAPR), Le système d’espacement actuel de la ligne Nîmes-Alès n’est constitué que de deux cantons (Alès - Nozières et Nozières - Nîmes), longs de 23 et 26 km, qui ne permettent pas la mise en place d’une desserte avec arrêts intermédiaires de plus d’un train toutes les 25 minutes. Pour pouvoir mettre en œuvre une desserte cadencée plus soutenue, l’étude d’axe menée en 2003 a démontré que quatre cantons, d’une longueur de 12 km environ chacun, sont nécessaires. Pour les trains avec arrêts intermédiaires, les 12 km correspondent à un délai de dégagement du canton occupé d’environ 9 minutes. Ce délai, augmenté du coefficient de souplesse de 25 % en pointe, donne une capacité pratique permettant un espacement toutes les 11 minutes.
L'ensemble des projets d'ici 2020 permettront d'améliorer les relations ferroviaires de Alès vers Lyon ou Perpignan. |
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Question n°532 de : USACH ANDRE- 11100 NARBONNE - le 18/03/2009 Est-il vraiment indispensable d' aller toujours plus vite et ne faudrait-il pas mieux réouvrir et desservir les petites gares délaissées dans un but de rentabilité ? Et que fait-on de la récession ? |
Réponse le 01/04/2009
La desserte TER des gares est de la compétence du Conseil Régional, en sa qualité d'autorité organisatrice du transport express régional, et de la SNCF, en sa qualité d'entreprise ferroviaire. Réseau Ferré de France (RFF) assure de son côté l'accès ferrovaire aux diverses gares qui sont localisées sur les lignes ferroviaires exploitées.
Aller toujours plus vite se traduit concrètement dans le domaine ferroviaire par du report modal de la route vers le rail et de l'aérien vers le rail. Cela concerne les trafics moyenne et longue distance mais également les trafics de courte distance tel que les déplacements quotidiens entre le domicile et le lieu de travail ou entre le domicile et le lieu d'études.
Pour ces déplacements, le coût du trajet est un élément important, en particulier en période de crise économique, mais c'est essentiellement le temps de trajet en train qui sera déterminant dans le choix entre la voiture ou le train. De ce fait, plus le train marquera d'arrêt, moins son temps de trajet entre les destinations aux extrêmes de son parcours sera intéressant pour les clients. |
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Question n°533 de : VIDAL ROBERT- 11100 NARBONNE - le 18/03/2009 Ne faut-il pas envisager un lien avec Toulouse et Bordeaux ? |
Réponse le 01/04/2009
Un lien existe déjà grâce à la ligne actuelle assurant des relations ferroviaires quotidiennes entre Narbonne, Toulouse et Bordeaux. Néanmoins, Réseau Ferré de France (RFF) mène actuellement des études sur le projet Bordeaux-Toulouse et va lancer prochainement des études sur Narbonne-Toulouse.
Concernant Bordeaux-Toulouse, cette LGV s'inscrit dans une problématique plus globale "les Grands Projets du Sud Ouest" ( GPSO) qui regroupe les deux lignes Bordeaux/Toulouse et Bordeaux/Espagne.
Des études regroupant les phases "études préliminaires" et "Avant-Projet Sommaire" sont actuellement conduites par RFF afin d'être en mesure de retenir courant 2011 un tracé dans une bande de 500 mètres qui fera l'objet d'une enquête publique. Parallèlement les négociations se poursuivent entre l'Etat et les collectivités pour le financement des lignes Tours/Bordeaux et GPSO.
Cette ligne nouvelle devrait être mise en service avant 2020.
Concernant Toulouse-Narbonne, le projet de loi "Grenelle de l'environnement" (dans sa version adoptée par le Sénat) stipule : "Un programme complémentaire de 2500 kilomètres [de lignes nouvelles à grande vitesse] sera en outre défini, incluant…la ligne Toulouse/Narbonne". Ce programme correspond a priori aux lignes dont la réalisation sera lancée au-delà de 2020.
Dans cette optique des "pré-études fonctionnelles" vont prochainement être engagées par RFF (vers l'été 2009). D'un budget de 1.3 M€, elles sont financées par l'Etat (325 k€), RFF (325 k€), et les Régions Midi Pyrénées (300 k€), Languedoc-Roussillon (300 k€) et Aquitaine (50 k€). A noter que le Contrat de Projets 2007/2013 Midi Pyrénées avait prévu le lancement de ces études. Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et/ou de réaménagemnt de la ligne existante.
Ces études devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nantionale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public. |
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Question n°534 de : BLANCHARD Bernard Aimé- 30330 CONNAUX Cedex 1000 - le 18/03/2009 Ce projet nécessaire ne détruira-t-il pas notre paysage, n'imputera-t-il pas une partie de notre surface agricole et ne portera-t-il pas préjudice à notre patrimoine en général ?
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Réponse le 01/04/2009
Ce projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est effectivement nécessaire car il offrira aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse, renforcera la fiabilité et la qualité du service ferroviaire en décongestionnant la ligne existante, réduira les temps de trajets et améliorera la fréquence des trains, et favorisera le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route (réduction des émissions de gaz à effet de serre).
Il n’en demeure pas moins que Réseau Ferré de France (RFF) se veut exemplaire en matière de prise en compte de l’environnement dans la conception de ses projets ferroviaires, que ce soit au niveau des études que dans la définition du projet.
Très tôt, RFF réalise un diagnostic précis des enjeux environnementaux, qui sont actualisés et affinés au fur et à mesure de l’avancement des études.
Concrètement, pour la préparation du débat public de la ligne nouvelle Montpellier Perpignan, RFF a établi un diagnostic des sensibilités environnementales (milieu humain, paysage, ressources en eau, environnement naturel, patrimoine) sur une aire d’étude intégrant 216 communes. Ce diagnostic a intégré les données des services de l’Etat, des collectivités mais aussi des associations et organismes compétents (Parc Naturel Régional de la Narbonnaise, Conservatoire des Espaces Naturels, Syndicat Mixte de bassin, Conservatoire Botanique…). Ensuite les données ont été hiérarchisées pour identifier des couloirs de passage préférentiels moins impactant pour l’environnement.
A l’issue du débat public, des études d’environnement complémentaires seront réalisées dans un fuseau de 1000 mètres, puis une étude d’impact dans une bande de 500 mètres lors des études préparatoires à l’enquête d’utilité publique.
En phase d’avant projet sommaire (APS), RFF prendra en compte tous ces enjeux environnementaux localisés qui participeront à part entière à la conception technique du projet (notion « d’environnement intégré ») : calage fin du tracé en plan (évitement des secteurs les plus sensibles : zones urbaines denses, terroirs agricoles à haute valeur ajoutée comme les AOC, stations botaniques protégées…), optimisation du profil en long (aspect paysager, bruit), définition de certains ouvrages et équipements (ouvrage hydraulique « sur – élargi » pour les corridors écologiques par exemple) etc.
En plus de cette notion d’environnement intégré, des mesures d’accompagnement spécifiques seront également mises en œuvre pour traiter d’éventuels impacts résiduels et pour respecter la réglementation Environnement (seuils sonores de la loi bruit, protection des sites classés…).
Le respect de l’ensemble de ces mesures sera vérifié lors du bilan environnement, au plus tard cinq ans après la mise en service de l’infrastructure.
Enfin, en termes d’échanges et de concertation, RFF mène une concertation approfondie à tous les stades du projet, depuis la préparation du débat public jusqu’à la phase travaux : réunions publiques, site internet, diffusion de lettres d’information, mise en place d’ateliers de travail avec des experts locaux (environnement, aménagement du territoire), comités techniques et de pilotage avec les collectivités locales, rencontres périodiques avec les responsables locaux…
Concrètement, pour le projet de ligne nouvelle Montpellier Perpignan, trois ateliers environnement se sont déjà tenus avec les services de l’Etat, les associations et organismes compétents (Parc Naturel Régional de la Narbonnaise, Conservatoire Botanique, Ligue de protection des oiseaux, société de protection de la nature…). Ces ateliers ont permis notamment
o de présenter et d’échanger sur les méthodologies de travail pour appréhender et hiérarchiser les sensibilités environnementales de l’aire d’étude,
o de préciser les attentes de ces acteurs en termes de couloirs de passage préférentiels du futur projet ferroviaire, au regard des cartes de synthèse des sensibilités environnementales,
o d’identifier plus précisément à l’intérieur de chacun desdits couloirs, les sensibilités restantes, pour les quelles il conviendra d’étudier plus finement les impacts résiduels et les mesures à mettre en œuvre.
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Question n°535 de : BLANCHARD Bernard Aimé- 30330 CONNAUX Cedex 1000 - le 18/03/2009 Ne serait-il pas judicieux d'associer à ce projet le transport des marchandises par rail avec insistance ? |
Réponse le 01/04/2009
Les objectifs du projet de ligne nouvelle Montpellier - Perpignan sont multiples et intègrent le transport de marchandises. Concrètement, une ligne nouvelle en plus de la ligne existante permettrait de :
- Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route,
- Inciter à prendre le train plutôt que la voiture,
- Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen,
- Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante,
- Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains,
- Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon,
- Accompagner le dynamisme de l’économie régionale.
Ainsi, Réseau ferré de France (RFF) maître d’ouvrage du projet propose 4 scénarios bien différenciés au débat public :
- 1 scénario création de ligne nouvelle à grande vitesse uniquement voyageurs (Le scénario LGV voyageurs à 320 km/h
- 2 scénarios mixtes de création de ligne nouvelle voyageurs et marchandises (le scénario Ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h et le scénario LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/
- 1 scénario de doublement partiel de la ligne existante.
Il conviendra en plus des infrastructures que les entreprises ferroviaires assurent un transport de qualité et que l’Eta et l’Europe mettent en place des politiques volontaristes pour favoriser le report modal. |
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Question n°536 de : SALA BERNARD- 11100 SALLES D'AUGE - le 18/03/2009 Dans le cadre des projets 1 ou 3, le réseau LGV sera-il relié au réseau existant pour la nouvelle gare de Narbonne afin d' éviter les erreurs d' Avignon ou autres ? |
Réponse le 10/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Narbonne. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, deux possibilités d'implantation sont proposées au débat:
- le secteur à l’ouest de Narbonne offrirait la possibilité de créer une gare interconnectée avec la ligne existante Toulouse-Narbonne, à proximité de l’autoroute A61. Le site devrait permettre le raccordement du projet avec cette ligne. Cette implantation favoriserait les correspondances TER/TGV pour le Lézignanais et le Carcassonnais.
- le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
Concernant la création d’une gare nouvelle à l’interconnexion entre le projet de ligne nouvelle Montpellier-Perpignan et une potentielle Ligne à grande Vitesse (LGV) entre Toulouse et Narbonne, il importe de noter qu’à 300 km/h, les raccordements entre ces deux lignes font plusieurs kilomètres de long et dépassent largement la taille d’une gare.
Deux possibilités existent pour implanter une gare nouvelle au carrefour de 3 branches de LGV :
- Le positionnement de la gare au centre des trois branches du carrefour impose de positionner les quais à une distance de plusieurs centaines de mètres (700 mètres pour l’exemple d’Avignon ci-dessous) les uns des autres du fait de la géométrie imposée par la grande vitesse, soit environ 10 minutes à pied.
- Le positionnement d’une gare sur l’une des trois branches impose de privilégier deux destinations sur trois. C’est le cas de la gare nouvelle d’Avignon, positionnée sur les flux Paris-Marseille et Marseille Montpelier et non sur le flux Paris-Montpellier.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°537 de : PRADEL René- 11000 CARCASSONNE - le 18/03/2009
Trajet Paris-Narbonne par Toulouse en TGV / billet paiement TGV / or Bordeaux-Narbonne est un TER. A quand fera-t-on cesser cette escroquerie et construirons-nous une véritable ligne TGV Bordeaux-Toulouse-Carcassonne ? Alors que l'Est, l'Ouest et le Nord sont largement pourvus en TGV, Bordeaux-Marseille n'existe encore pas. Où est le progrès ? |
Réponse le 01/04/2009
Eléments de réponse apportés par RFF
Réseau Ferré de France mène actuellement les études du projet Bordeaux-Toulouse et va lancer prochainement engager les études sur Narbonne-Toulouse.
Concernant Bordeaux-Toulouse, cette LGV s'inscrit dans une problématique plus globale "les Grands Projets du Sud Ouest" ( GPSO) qui regroupe les deux lignes Bordeaux/Toulouse et Bordeaux/Espagne.
Des études regroupant les phases "études préliminaires" et "Avant-Projet Sommaire" sont actuellement conduites par RFF afin d'être en mesure de retenir courant 2011 un tracé dans une bande de 500 mètres qui fera l'objet d'une enquête préalable à la déclaration d'utilité publique. Parallèlement les négociations se poursuivent entre l'Etat et les collectivités pour le financement des lignes Tours/Bordeaux et GPSO.
Cette ligne nouvelle devrait être mise en service avant 2020.
Concernant Toulouse-Narbonne, le projet de loi "Grenelle de l'environnement" (dans sa version adoptée par le Sénat) stipule : "Un programme complémentaire de 2500 kilomètres [de lignes nouvelles à grande vitesse] sera en outre défini, incluant…la ligne Toulouse/Narbonne". Ce programme correspond a priori aux lignes dont la réalisation sera lancée au-delà de 2020.
Dans cette optique des "pré-études fonctionnelles" vont prochainement être engagées par RFF (vers l'été 2009). D'un budget de 1.3 M€, elles sont financées par l'Etat (325 k€), RFF (325 k€), et les Régions Midi Pyrénées (300 k€), Languedoc-Roussillon (300 k€) et Aquitaine (50 k€). A noter que le Contrat de Projets 2007/2013 Midi Pyrénées avait prévu le lancement de ces études. Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et/ou de réaménagement de la ligne existante.
Ces études devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nationale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public.
Concernant la tarification, elle relève de l'entreprise commerciale SNCF, pas de l'établissement public Réseau ferré de France.
Eléments de réponse apportés par la SNCF
Il est demandé à la SNCF d’apporter des éléments de réponse concernant l’aspect tarifaire de la relation Paris- Narbonne via Toulouse, évoqué dans la question posée.
La relation Paris-Narbonne via Toulouse peut être réalisée en trains grandes lignes uniquement (essentiellement par TGV et par Corail Téoz), ou éventuellement en train grandes lignes avec correspondance TER pour la deuxième partie du parcours.
Nous rappelons ci-dessous plusieurs principes de la tarification ce ces deux types de services.
La tarification des billets Grandes Lignes / TGV et la tarification des billets TER sont indépendantes.
La première concerne des trains commerciaux, où le transporteur - la SNCF en l'occurrence - recherche une situation d'équilibre financier. À cet effet, il existe différents tarifs adaptés selon les souhaits des voyageurs (confort, flexibilité, anticipation) ainsi que des offres et des cartes commerciales permettant certaines réductions tarifaires. De façon générale, il convient de noter qu'anticiper son voyage permet d'accéder aux meilleurs tarifs. Cette anticipation permet au transporteur SNCF de mieux dimensionner l'offre ferroviaire, d’améliorer le taux de remplissage des trains et, ce faisant, d’optimiser le coût du service influençant au final le prix du billet.
La tarification des trains régionaux concerne l'Autorité Organisatrice, à savoir les Conseils Régionaux concernés. A titre d’exemple le prix du billet TER ne contribue qu'à environ 1/3 du coût réel de la mise en service de ces trains (il s’agit d’une moyenne nationale, cette proportion étant variable selon les régions). Ce type de transport est donc largement subventionné.
Dans le cas d’un trajet mixte TGV/TER, un tarif dit « de correspondance » a été créé à la mise en place de NOTES (Nouvelle Offre Tarifaire Et de Service) en octobre 2007, qui permet une harmonisation des deux tarifications différentes.
D'un point de vue transport, l'objectif est néanmoins le même : permettre à un voyageur d'effectuer le trajet de bout en bout, dans les meilleures conditions, au meilleur coût. C'est pourquoi la SNCF et l'Autorité Organisatrice étudie ensemble ces trajets dans le but d'améliorer les dessertes, au regard des besoins et demandes existantes. |
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Question n°538 de : DESOBRY PATRICK- 11300 LIMOUX - le 18/03/2009 Pourquoi ne pas envisager un itinéraire passant par Carcassonne puis Limoux comme l'itinéraire bis routier ? |
Réponse le 01/04/2009
La Ligne à Grande vitesse arrive actuellement jusqu'à Nîmes et elle sera prolongée par le Contournement de Nîmes et de Montpellier qui acceptera les TGV et les trains de fret. Ainsi il existera une ligne nouvelle jusqu'à Montpellier. Le débat public qui vient de s'ouvrir porte sur le projet qui devra permettre de connecter le Contournement de Nîmes et de Montpellier à la ligne nouvelle Perpignan-Figueras. De ce fait seuls des couloirs de passages, plus ou moins inscrit dans la frange littorale, entre les villes de Montpellier et de Perpignan ont été étudiés. La réalisation d'une ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan via Carcassonne et Limoux augmenterait le nombre de kilomètres de voies à créer et donc le coût global du projet, en particulier pour la section devant traverser les Corbières afin de rejoindre Perpignan. La question de son acceptabilité au niveau écologique risquerait de plus de stopper ce projet. |
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Question n°539 de : HAMPART Hervé- 11000 CARCASSONNE - le 18/03/2009
Est-ce que le transport aérien ne va-t-il pas évoluer et donc faciliter le cheminement et donc une concurrence sera en plein essor ? |
Réponse le 23/03/2009
Réponse de la CCI de Carcassonne-Limoux-Castelnaudary : La plateforme aéroportuaire de Carcassonne transporte essentiellement des passagers de l’Europe du Nord, touristes ou résidents dans la région.
Dans la perspective de l’élévation des coûts des carburants, l’avion va sûrement conserver son rôle de transport sur les longs trajets voisins de 1000 km.
La concurrence avec la LGV est donc moindre que sur les lignes aériennes de desserte du territoire français.
Le phénomène de concurrence serait moins aigu, la ligne LGV offrant des perspectives nouvelles pour la clientèle française et espagnole située à distance moyenne, la ligne aérienne avec l’Europe du nord conservant son intérêt pour des liaisons plus longues.
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Question n°540 de : CHABBERT ANDRE- 11200 LEZIGNAN CORBIERES - le 18/03/2009 Pour limiter le déplacement des véhicules motorisés, ne doit-on pas priviligier le passage des TGV dans les gares existantes ?(scénario 3) |
Réponse le 10/04/2009
A l’horizon 2020, l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie montpelliérain est en partie dictée par des contraintes techniques, contrairement aux autres agglomérations régionales. Dans ce cas précis, l’augmentation très forte des TER (90) et des TGV (126) et une partie du fret rend impossible leur cohabitation sur la seule ligne classique en entrée/sortie de gare (entre Saint Brès et Saint Roch notamment).
Concernant les autres agglomérations du Languedoc-Roussillon, il est tout à fait envisageable d’avoir une ligne nouvelle disposant de raccordements pour desservir les gares actuelles, évitant ainsi la création de gares nouvelles. Cela a été étudié dans le cadre du scénario de ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre. Ceci serait donc déclinable pour le scénario 3.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°541 de : MARTY ANDRE- 11240 BELVEZE DU RAZ7S - le 18/03/2009 Quand peut-on vraiment espérer avoir la ligne nouvelle ? |
Réponse le 27/03/2009
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°542 de : BERNARD JEAN PIERRE- 30150 MONTFAUCON - le 18/03/2009 Pourquoi ne pas faire comme sur la ligne S-E, faire rouler les TGV à 320Km sur la ligne nouvelle et les TER et trains frets sur l'ancienne ligne ? |
Réponse le 01/04/2009
Le scénario que vous soumettez est effectivement proposé au débat public ; il s’agit du scénario « LGV voyageurs à 320 km/h » qui est une ligne à grande vitesse uniquement voyageurs.
Les trains de voyageurs peuvent rouler jusqu’à 320 km/h sur la ligne nouvelle, les trains de marchandises et les TER continuent eux d’emprunter la ligne existante. |
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Question n°543 de : PENA Jean-Luc- 30121 MUS - le 18/03/2009
Quels impacts écologiques pour les zones concernées par le trajet ? |
Réponse le 01/04/2009
Les impacts de la réalisation d’une ligne nouvelle sur l’environnement sont de deux ordres : temporaires en phase chantier et permanents en phase exploitation. Réseau Ferré de France veille donc avec attention à la prise en compte de l'environnement dans la conception de ses projets, et met en œuvre, le cas échéant, une série de mesures d’accompagnement.
Concernant la phase travaux, le chantier génèrera en lui-même un certain nombre de nuisances temporaires pour les riverains et l’environnement (bruit, poussières…). Cette caractéristique n’altère cependant en rien l’importance qu’il est nécessaire d’accorder aux risques de perturbation et d’atteinte à l’environnement. Des mesures seront donc prises pour minimiser les nuisances des travaux. Ainsi, Réseau Ferré de France (RFF) mettra en place un système de management environnemental se traduisant par une organisation particulière vis-à-vis de la protection de l’environnement et un cadre de vie des riverains (définition de prescriptions particulières, établissement d’un plan d’assurance environnement par les entreprises…).
Concernant la phase exploitation (après la mise en service) :
Parmi les principaux impacts en phase exploitation de la ligne, on peut citer les nuisances sonores liées à la circulation des trains, les prélèvements de biens fonciers bâtis et non bâtis (habitations, terres agricoles…), les risques pour les eaux et pour les milieux aquatiques (pollution accidentelle, modifications des écoulements, rabattements des nappes dans les secteurs de déblai…), les risques d’impacts sur la faune et la flore (pertes d’habitat, dérangement, mortalité liée à la coupure des axes de déplacement habituels), etc.
Pour limiter ces impacts, RFF :
o réalise très en amont un diagnostic Environnement, qui est actualisé et affiné au fur et à mesure de l’avancement du projet. Concrètement, pour la préparation du débat public de la ligne nouvelle Montpellier Perpignan, RFF a établi un diagnostic des sensibilités environnementales (milieu humain, paysage, ressources en eau, environnement naturel, patrimoine) sur une aire d’étude intégrant 216 communes. Ensuite les données ont été hiérarchisées pour identifier des couloirs de passage préférentiels moins impactant pour l’environnement. A l’issue du débat public, des études d’environnement complémentaires seront réalisées dans un fuseau de 1000 mètres, puis une étude d’impact sur l’environnement dans une bande de 500 mètres lors des études préparatoires à l’enquête d’utilité publique.
o considère l’environnement comme un critère à part entière dans la définition de son projet (notion « d’environnement intégré ») ; en phase d’avant projet sommaire (APS), RFF prendra en compte tous les enjeux environnementaux localisés qui participeront à la conception technique du projet : calage fin du tracé en plan (évitement des zones les plus sensibles : habitat dense, stations botaniques protégées, zones agricoles AOC…), optimisation du profil en long (aspect paysager, bruit), définition de certains ouvrages et équipements (ouvrage hydraulique « sur – élargi » pour les corridors écologiques par exemple) etc.
En plus de cette notion d’environnement intégré, des mesures d’accompagnement spécifiques seront également mises en œuvre pour traiter d’éventuels impacts résiduels (mise en place de plans de gestion appropriées pour une espèce protégée par exemple…), et pour respecter la réglementation Environnement (seuils sonores de la loi bruit, transparence hydraulique de la loi sur l’eau…..).
Un grand nombre de mesures existent donc pour limiter les incidences d‘un projet ferroviaire sur les riverains et l’environnement. Celles ci sont détaillées dans le rapport d’étude n°15 intitulé « synthèse des impacts et mesures envisageables dans le cadre de la ligne nouvelle », disponible sur CD rom ou en téléchargement sur le site internet du débat public www.debatpublic-lnmp.org |
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Question n°545 de : DROUOT CHANTAL- 30330 CAVILLARGUES - le 18/03/2009 Quand commencerez vous les travaux ? |
Réponse le 01/04/2009
A l’issue du débat public, Réseau Ferré de France décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, les travaux devraient commencer à l’horizon 2015 pour une durée d’environ quatre ou cinq ans. La mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situerait donc à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°546 de : TELLIER BRIGITTE- 30129 REDESSAN - le 18/03/2009 Comment sera réparti le financement de ce projet ( taxes locales/impôts locaux/impôts) et la part de l'État, et de RFF ? |
Réponse le 01/04/2009
Les grands projets ferroviaires nécessitent un montant élevé d’investissement. L’équilibre financier de tels projets ne peut être obtenu que sur une très longue période, qui peut être supérieure à 50 ans, et en mobilisant des apports publics significatifs. Le financement du projet de Ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan s’inscrit dans un schéma de ce type, sachant que deux stratégies de financement peuvent être recherchées : le financement classique, par fonds publics et les financements en partenariat public / privé.
Les cas de financement classique les plus récemment mis en œuvre, sont ceux de la première phase de la ligne à grande vitesse (LGV) Est Européenne et de la branche est de la LGV Rhin-Rhône. Dans ces projets, le financement repose exclusivement sur des fonds publics associant l’Etat, les collectivités territoriales, les pays voisins intéressés, l’Union Européenne, Réseau Ferré de France (RFF) et la SNCF.
D’autres modalités de financement peuvent être recherchées dans le cadre des partenariats publics /privés, qu’il s’agisse de la concession ou du contrat de partenariat.
Concession : le concessionnaire s’engage à financer, concevoir, construire, exploiter et entretenir l’ouvrage concédé, à ses frais et à ses risques. Le concessionnaire, qui a un droit exclusif d’exploitation, se rémunère directement par les péages d’utilisation de l’infrastructure. Dans le domaine ferroviaire, la ligne nouvelle Perpignan-Figueras, inaugurée en février 2009, a fait l’objet d’une concession au groupement TP Ferro qui en a assuré la conception, la construction, et assurera l’exploitation et la maintenance, pendant 50 ans. La LGV Sud Europe Atlantique (tours-Bordeaux) fera aussi l’objet d’une concession, dont la durée reste à déterminer.
Contrat de partenariat : le partenaire privé peut concevoir, financer, réaliser et entretenir l’infrastructure pour le compte de RFF, mais il ne l’exploite pas. Les péages et les risques d’exploitation sont conservés par RFF. Celui-ci rémunère le partenaire privé par le versement d’un "loyer". Dans le domaine ferroviaire, le contournement Nîmes-Montpellier (CNM) va être réalisé sous ce domaine juridique.
A ce stade d’avancement du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, il n’est pas possible de définir quel sera le montage financier du projet, qu’il soit de type « classique » (outre RFF, participation de l’Etat et des collectivités territoriales et de l’union Européenne) ou «innovant » (avec le concours en plus d’acteurs privés). Le plan de financement ne pourra être précisé qu’après la déclaration d’utilité publique du projet, en concertation avec les partenaires, une fois arrêtées les caractéristiques précises du projet.
A titre d’exemple, vous trouvez ci-dessous les modalités de répartition du financement de la LGV Est Européenne (1ère phase – Paris Strasbourg) :
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Question n°547 de : HEBERT Jean-Pierre- 34070 MONTPELLIER - le 18/03/2009
Pourquoi sur le 2ème projet ne pas construire plus de gares ? |
Réponse le 01/04/2009
Le nombre et la localisation des gares sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Vous pouvez donc recombiner votre propre scénario par rapport aux gares nouvelles ; il est possible d’imaginer le scénario « Ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h » avec plus de gares nouvelles. |
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Question n°548 de : PAUQUET GEORGES- 11100 NARBONNE - le 18/03/2009 La "synthèse" donne pour les 3 scénari les chiffres suivants : tonnes de CO2 évitées 870 000, 775 000 et 980 000, trains supplémentaires 10, 70 et 50. Comment des trains électriques qui ne dégagent pas de CO2 peuvent-ils éviter ces tonnages inversement proportionnels aux nombres de trains supplémentaires ? |
Réponse le 01/04/2009
Au préalable, il faut souligner que tous les trains ne circulent pas grâce à une alimentation électrique, et qu’une partie du réseau ferré n’est pas électrifié.
Pour réaliser un bilan carbone en phase exploitation (correspondant à une année de circulation des trains pour chaque scénario), Réseau Ferré de France a intégré ses données de prévisions de trafics dans la version 5 du bilan carbone ® de l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l énergie (ADEME) : RFF présente donc l’apport d’un projet de ligne nouvelle sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre ; cet apport provient des reports modaux des voyageurs et des marchandises.
Concrètement, on calcule en 2020 les émissions de CO2 produites pour transporter les voyageurs et les marchandises si le projet n’existe pas (les voyageurs utilisent l’avion et la voiture, les marchandises le camion) et on les compare aux émissions de CO2 produites si le projet de ligne nouvelle existe. Le bilan est la différence entre ces deux calculs ; il est positif, ce qui signifie qu’avec le projet, plus de voyageurs et de marchandises utilisent le train à la place de l’avion et de l’automobile, train pour une bonne part circulant à l’énergie électrique. Et plus de trains circulent, moins de camions circulent, donc plus le bilan carbone est positif.
Cette application, mise au point par l’ADEME, permet ainsi de calculer les gains en gaz à effet de serre (principalement le CO2) pour chaque scénario, sur la base des facteurs d’émission de CO2 des différents modes de transport (routier, aérien, ferroviaire).
Le mode ferroviaire étant beaucoup moins émetteur en C02 que les autre modes de transport (nb : il en émet quand même indirectement du fait de l’utilisation de l’énergie électrique), il en résulte, un gain de C02 pour chaque scénario étudié dès la première année d’exploitation (2020).
Cette évaluation a également été réalisée à l’horizon 2050, en prenant en compte des prévisions d’évolution des trafics fret et voyageurs après 2020. Dans ce cas, le nombre de train de fret continue de croitre jusqu’à ce que le doublet de ligne soit saturé (échéance différente suivant le nombre de trains que le scénario peut continuer d’accueillir après la mise en service : 10, 70, 50).
Il en résulte, en 2050, que le scénario mixte à 300 km/h a une meilleure efficacité énergétique que les autres scénarios, principalement du fait qu’il cumule la contribution significative du report modal voyageurs grandes lignes (par rapport au scénario 220 km/h) et du report modal fret qu’il permet (par rapport au scénario 320 km/h tout TGV) : 1,8 milliards de voyageurs. Kilomètres et 3 milliards de tonnes. Kilomètres. |
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Question n°549 de : RAMBIER ANDRE,JOSETTE- 30000 NIMES - le 18/03/2009 Emplacement de la gare TGV à Nîmes ou aux environs ? |
Réponse le 01/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie nîmois. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org)
- rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°550 de : ARNAUD GERARD- 30128 GARONS - le 18/03/2009 Pourquoi ne pas prévoir la gare nouvelle à Garons en jumelage avec l'aéroport (voir exemple Lyon-Satolas qui fonctionne à plein rendement)? |
Réponse le 01/04/2009
1- Gare nouvelle sur une plate-forme aéroportuaire
L’installation d’une gare nouvelle sur une plate-forme aéroportuaire peut permettre d’améliorer l’intermodalité entre les modes ferroviaires et aériens. Cependant, celle-ci ne semble réellement justifiée qu’au contact des grands aéroports ayant une vocation de hub, avec notamment une offre aérienne très importante vers l’international.
Cela suppose également que la zone de chalandise de l’aéroport soit très importante, et que le service ferroviaire mis en place offre des horaires, des fréquences et des temps de parcours attractifs.
A cet égard, les exemples de Roissy-Charles-de-Gaulle et de Lyon-Saint-Exupéry sont révélateurs :
_ Roissy-Charles-de-Gaulle, où le nombre de voyageurs utilisant successivement le TGV puis l’avion, s’élevait en 2002 à 1,6 million ;
_ Lyon-Saint-Exupéry, seul aéroport régional disposant d’une gare TGV, le trafic était en 2002 de 284 000 passagers en gare de Lyon-Saint-Exupéry, dont 10 % seulement (28 000) ont utilisé l’intermodalité TGV-avion.
La vocation des aéroports de la région Languedoc-Roussillon, compte tenu de leur zone de chalandise relativement limitée, n’est pas de devenir une grande plateforme à l’instar d’un Paris Charles-de-Gaulle, mais plutôt d’assurer du trafic point à point, correspondant essentiellement à une demande locale.
2- Potentielle gare nouvelle de Nîmes
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie nîmois. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat, dont une entre Garons et Générac, à proximité de l’aéroport (un peu plus de 5km). C’est le site de Campagne.
Les trois sites étudiés sont :
- Le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org)
- rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°551 de : GRANDAMAM MICHEL- 30000 NIMES - le 18/03/2009 Comment expliquer que le scénario ligne à 220km et le fret à 120 km soit hors cout gare de 3,75Ma E et que le scénario LGV voyageurs à 320 km hors cout gare est de 3,1 Ma E, alors qu'une LGV est beaucoup plus chère qu'une ligne à 220 km ? |
Réponse le 25/03/2009
Le coût de la ligne, hors gare, est fonction de plusieurs facteurs dont l'un est le terrassement ; ainsi, pour un même tracé, la Ligne à Grande Vitesse (LGV) accepte des pentes de 3,5% quand la ligne mixte (acceptant du fret) accepte des pentes 3 fois plus faibles. Le volume de terrassement est donc plus important, le linéaire d'ouvrage d'art (tunnel et viaduc) croît également d’où la différence de coût que vous avez constaté. |
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Question n°552 de : LAVIGNE ARNAUD- 30000 NIMES - le 18/03/2009
Choix de nouvelles gares : buts et inconvénients ? |
Réponse le 01/04/2009
Eléments de réponses apportés par RFF
Sont mentionnés ci-dessous de manière qualitative les principaux avantages et inconvénients d’une gare nouvelle :
Avantages :
- mieux desservir un nouveau quartier de la ville ou de l’agglomération,
- gagner sur le temps de trajet ferroviaire,
- report modal de la voiture vers le train, d’où des gains en matière d’effet de serre et de pollution de l’air,
- moindre nuisance sonore du transport ferroviaire en centre ville (une partie des trains passent par la voie nouvelle, notamment les TGV qui s'arrêtent dans la gare nouvelle et les trains de fret – si la ligne est mixte)
- libération des capacités de la gare en centre ville pour d’autres usages (notamment TER,…)
Inconvénients :
- coût de construction et maintenance de la nouvelle gare
- moins bonne desserte du centre ville par TGV (éventuellement compensée par une meilleure accessibilité pour les quartiers proches de la gare nouvelle)
- trajets pour aller à la gare nouvelle plus longs pour une partie des voyageurs
- coût des nouvelles infrastructures (routes) et service de transport en commun à mettre en place par la ville/agglomération
I n’y a donc pas de réponse absolue, la question devant être posée au cas par cas.
De manière générale, pour que la desserte TGV® soit un succès de fréquentation, il faut que l’offre «rencontre» son public, soit au centre de la ville – comme pour les gares existantes - soit en périphérie d’agglomération – comme pour les gares nouvelles.
L'opportunité d’une gare nouvelle doit nécessairement prendre en considération deux critères :
- les services attendus pour cette gare : meilleure accessibilité, intermodalité, stationnement, performance de l'offre TGV® offerte…
- sa place et son rôle dans l'agglomération : la gare nouvelle doit s'accompagner d'un projet de développement urbain et être reliée aux réseaux de transports urbains et périurbains.
Une gare située à la périphérie d'une grande agglomération, près d'un bassin de population important et dont l'installation s'accompagne d'un projet urbain peut en effet améliorer le service ferroviaire en donnant un accès direct à la grande vitesse et à une offre de TGV® plus importante à condition d'être bien desservie par le système routier (c’est le cas notamment d’Aix TGV® et d’Avignon TGV®) et les transports en communs, tel le TER (c’est le cas de Valence TGV®).
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Concernant les temps de parcours, ils dépendent du secteur d'implantation d'une potentielle gare nouvelle, mais surtout de la qualité de la correspondance TER/TGV, lorsque celle-ci est possible.
Ce dernier point relève de l'autorité organisatrice des transports régionaux, à savoir le Conseil Régional et de l'entreprise ferroviaire qui assure le service TER, actuellement la SNCF.
Eléments de réponses apportés par la SNCF
De par leur présence historique dans les villes, les gares de centre ville, sous maîtrise d’ouvrage de la SNCF jouent un rôle essentiel en constituant une première ossature de desserte ferroviaire.
Dans le cadre des projets de lignes nouvelles, en complément de ces gares existantes, les deux objectifs suivants peuvent amener à envisager la création d’une gare nouvelle :
· desservir des populations jusqu’à présent à l’écart de la grande vitesse, notamment en offrant une porte d’entrée supplémentaire
· optimiser le compromis entre le temps d’accès aux gares et le temps de parcours ferroviaire.
De plus, certains sites de gares actuelles peuvent présenter des difficultés importantes en termes d’augmentation de capacité (par exemple en termes de nombre de voies et de quais), ce qui pourrait limiter le développement de l’offre envisagée à l’avenir.
Face aux enjeux de création d’une gare nouvelle, les réflexions prennent en compte la situation actuelle et les prévisions d’évolution de leur contexte en termes :
· de bassins de vie et de tissu socio-économique
· de conditions d’accessibilité et d’intermodalité des sites de gares, en incluant l’analyse des gares centre-ville
· de complémentarité avec les infrastructures actuelles, notamment pour le TER et les services Intercités à Grande Vitesse potentiels. La présence de raccordements efficaces entre la ligne nouvelle et la ligne classique, à proximité des gares centre-ville revêt à cet égard une importance toute particulière.
La possibilité de réaliser des correspondances TGV/TER en gare nouvelle est essentielle, afin :
· de permettre d’accéder efficacement au coeur des villes (même si certaines gares nouvelles pourraient se situer en zone urbaine dense, compte tenu des projets de développements de certaines agglomérations à l’horizon de la mise en service des gares nouvelles),
· et, plus largement, d’augmenter la zone de chalandise de la gare en question en bénéficiant du maillage des services TER.
A titre d’illustration, les pré-études fonctionnelles préparatoires au débat public de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan ont permis d’estimer les principes de correspondances TGV/TER pour les sites de gares nouvelles étudiés. Ces correspondances peuvent être envisagées en utilisant les missions TER cadencées prévues sur ligne classique, éventuellement complétées par des « navettes » TER entre gares existantes et gares nouvelles, en fonction des besoins.
Les phases d’étude ultérieures permettront de préciser l’organisation et la consistance de ces correspondances TGV/TER.
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Question n°553 de : LAVIGNE ARNAUD- 30000 NIMES - le 18/03/2009 infrastructures de réduction des nuisances (ex.: mur anti-bruit) ? |
Réponse le 01/04/2009
Les conséquences de la réalisation d’une ligne nouvelle sur l’environnement sont de deux ordres : incidences temporaires en phase chantier et incidences permanentes en phase exploitation. Réseau Ferré de France veille donc avec attention à la prise en compte de l'environnement dans la conception de ses projets, et met en œuvre, le cas échéant, une série de mesures d’accompagnement.
Concernant la phase travaux, le chantier génèrera en lui-même un certain nombre de nuisances temporaires pour les riverains et l’environnement (bruit, poussières…). Cette caractéristique n’altère cependant en rien l’importance qu’il est nécessaire d’accorder aux risques de perturbation et d’atteinte à l’environnement. Des mesures seront donc prises pour minimiser les nuisances des travaux. Ainsi, RFF mettra en place un système de management environnemental se traduisant par une organisation particulière vis-à-vis de la protection de l’environnement et du cadre de vie des riverains (définition de prescriptions particulières, établissement d’un plan d’assurance environnement par les entreprises…).
Concernant la phase exploitation (après la mise en service) :
Parmi les principaux impacts en phase exploitation de la ligne, on peut citer les nuisances sonores liées à la circulation des trains, les prélèvements de biens fonciers bâtis et non bâtis (habitations, terres agricoles…), les risques pour les eaux et pour les milieux aquatiques (pollution accidentelle, modifications des écoulements, rabattements des nappes dans les secteurs de déblai…), les risques d’impacts sur la faune et la flore (pertes d’habitat, dérangement, mortalité liée à la coupure des axes de déplacement habituels), etc…
Pour limiter ces impacts, RFF :
o réalise très en amont un diagnostic Environnement, qui est actualisé et affiné au fur et à mesure de l’avancement du projet. Concrètement, pour la préparation du débat public de la ligne nouvelle Montpellier Perpignan, RFF a établi un diagnostic des sensibilités environnementales (milieu humain, paysage, ressources en eau, environnement naturel, patrimoine) sur une aire d’étude intégrant 216 communes. Ensuite les données ont été hiérarchisées pour identifier des couloirs de passage préférentiels moins impactants pour l’environnement. A l’issue du débat public, des études d’environnement complémentaires seront réalisées dans un fuseau de 1000 mètres, puis une étude d’impact sur l’environnement dans une bande de 500 mètres lors des études préparatoires à l’enquête publique.
o considère l’environnement comme un critère à part entière dans la définition de son projet (notion « d’environnement intégré ») ; en phase d’avant projet sommaire (APS), RFF prendra en compte tous les enjeux environnementaux localisés qui participeront à la conception technique du projet : calage fin du tracé en plan (évitement des zones les plus sensibles : nuisances sonores, stations botaniques protégées…), optimisation du profil en long (aspect paysager, bruit), définition de certains ouvrages et équipements (ouvrage hydraulique « sur – élargi » pour la transparence écologique par exemple) etc…
En plus de cette notion d’environnement intégré, des mesures d’accompagnement spécifiques seront également mises en œuvre pour traiter d’éventuels impacts résiduels (mise en place de plans de gestion appropriées pour une espèce protégée par exemple…), et pour respecter la réglementation Environnement (seuils sonores de la loi bruit, transparence hydraulique de la loi sur l’eau…..).
Un grand nombre de mesures existent donc pour limiter les incidences d‘un projet ferroviaire sur les riverains et l’environnement. Celles ci sont détaillées dans le rapport d’étude n°15 intitulé « synthèse des impacts et mesures envisageables dans le cadre de la ligne nouvelle », disponible sur CD rom ou en téléchargement sur le site internet du débat public www.debatpublic-lnmp.org
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Question n°554 de : LAVIGNE ARNAUD- 30000 NIMES - le 18/03/2009 Ferroutage et TGV ? Quelle politique de ferroutage et quels impacts sur le trafic routier ? |
Réponse le 01/04/2009
Eléments de réponse apportés par RFF
Actuellement aucune mesure ne permet de rendre obligatoire l'utilisation du ferroutage. A ce jour, l'Etat français n'a prévu la mise en œuvre d'aucune contrainte à moyen ou long terme. Les transporteurs ont donc recours au ferroutage lorsqu'ils y trouvent un intérêt, économique, commercial…, par rapport à la route.
L'un des objectifs des scénarios proposés au débat public est de favoriser le report modal de la route vers le rail. Les scénarios, en permettant de faire circuler davantage de trains de marchandises et en assurant une meilleure fiabilité du réseau ferroviaire en Languedoc-Roussillon (régularité, disponibilité, fiabilité), participeront à renforcer la pertinence du mode ferroviaire vis-à-vis de la route.
Ainsi, grâce aux scénarios de ligne nouvelle, ce sont près de 3000 poids lourds par jour qui seront reportés de la route vers le rail grâce au ferroutage (semi-remorque chargée sur un wagon adapté) et aux autres services de transport de marchandises, tel que le transport combiné (conteneur ou caisse mobile chargés sur un wagon), le train entier (train constitué à partir de wagons provenant d'une seule entreprise, ayant des volumes massifs de marchandises à transporter). et le lotissement (train constitué à partir de wagons provenant de diverses entreprises).
Eléments de réponse apportés par la DRE (Direction Régionale de l'Equipement)
L'Etat soutient la construction et la modernisation des chantiers de transbordement.
Dans le cadre du Grenelle de l'environnement, il a été décidé une taxation des poids lourds qui devrait favoriser le transfert modal du fret de la route vers le rail.
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Question n°555 de : KERAMBRUN ANNE- 30000 NIMES - le 18/03/2009 Enfin de compte quel TGV passera par Nîmes ? |
Réponse le 01/04/2009
La desserte TGV de Nîmes sera accrue en 2020 par rapport à aujourd'hui, qu'il y ait une gare nouvelle ou que la gare actuelle reste la seule desserte.
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie nîmois. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre. D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 56 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 26 arrêts en gare actuelle de Nîmes, selon les estimations de la SNCF. Grâce à cette desserte TGV, Nîmes sera relié à de nombreuses autres villes en France et en Europe en direction de Barcelone, Nice, Bordeaux, Paris et du Nord de la France et de l'Europe. A ce stade des études, il est impossible d'apporter des précisions sur les destinations exactes et sur leur nombre quotidiennement. A l'horizon de la mise en service du projet, en 2020, la SNCF ne sera plus la seule entreprise ferroviaire à offrir des destinations avec le TGV. |
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Question n°556 de : BRISBARRE LAURENCE- 30600 VAUVERT - le 18/03/2009 Une nouvelle gare à Nîmes pour le TGV, ou la gare de Nîmes actuelle pour le trafic régional ? |
Réponse le 01/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie nîmois. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 56 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 26 arrêts en gare actuelle de Nîmes, selon les estimations de la SNCF.
Par contre la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 84 TER chaque jour entre Nîmes et Lunel, contre 50 aujourd’hui.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat: le secteur de Manduel, le secteur de Campagne, le secteur de Campagnol.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org)
- rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°557 de : SARRAT FRANCINE- 66000 perpignan - le 18/03/2009 La nouvelle gare de Perpignan en cours de réalisation n'est elle suffisante pour répondre à ce projet ? |
Réponse le 01/04/2009
Oui, la gare de Perpignan centre, avec les aménagements en cours, devrait pouvoir accepter tous les trains de voyageurs estimés par la SNCF à l'horizon 2020.
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Perpignan. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre. Dans le cas de Perpignan, la réalisation d'une gare nouvelle au sein de l'aire de vie de Perpignan ne dépend pas de contraintes techniques liées à une saturation de la gare existante.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Pour mieux apprécier l'intérêt ou non d'une gare nouvelle, sont mentionnés ci-dessous de manière qualitative les principaux avantages et inconvénients d’une gare nouvelle :
Avantages :
- mieux desservir un nouveau quartier de la ville ou de l’agglomération,
- gagner sur le temps de trajet ferroviaire,
- report modal de la voiture vers le train, d’où des gains en matière d’effet de serre et de pollution de l’air,
- moindre nuisance sonore du transport ferroviaire en centre ville (une partie des trains passent par la voie nouvelle, notamment les TGV qui s'arrêtent dans la gare nouvelle et les trains de fret – si la ligne est mixte)
- libération des capacités de la gare en centre ville pour d’autres usages (notamment TER,…)
Inconvénients :
- coût de construction et maintenance de la nouvelle gare
- moins bonne desserte du centre ville par TGV (éventuellement compensée par une meilleure accessibilité pour les quartiers proches de la gare nouvelle)
- trajets pour aller à la gare nouvelle plus longs pour une partie des voyageurs
- coût des nouvelles infrastructures (routes) et service de transport en commun à mettre en place par la ville/agglomération
Il n’y a donc pas de réponse absolue vis-à-vis des gares nouvelles, la question devant être posée au cas par cas. |
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Question n°558 de : BERNET JEAN LUC- 30600 VAUVERT - le 18/03/2009 Quelles garanties seront données sur la réduction au strict minimum de l'impact paysager ? En clair, peut-on espérer qu'on préfèrera chaque fois que possible un tunnel à une tranchée (ex : la monstruosité de la voie TGV au niveau des Angles dans le Gard). |
Réponse le 07/04/2009
Une ligne nouvelle introduit un élément nouveau dans les paysages traversés : c’est effectivement un ouvrage rectiligne avec des contraintes techniques liées à la grande vitesse ferroviaire et / ou au fret (rayons de courbure, pentes…) et d’environnement (notamment les traversées de zones inondables) ; ceci ne permet donc pas toujours de « se coller au terrain naturel ».
Les principaux impacts sur le paysage résultent :
o des impacts directs de l'infrastructure sur les structures bâties ou végétales,
o de la disparition pour le riverain ou l'usager de vues intéressantes,
o de la modification du cadre de vie habituel pour le riverain,
o de l'apparition de nouvelles structures pouvant être en contradiction avec l'échelle, la nature ou l'ambiance des sites traversés.
Ainsi, ce type d’infrastructure crée des coupures visuelles, physiques mais aussi parfois psychologiques pour ce qui touche au cadre de vie. Les impacts généraux d'une infrastructure ferroviaire sur les paysages peuvent aussi être indirects : aménagement foncier, développement urbain, réaménagement des délaissés…
L’intégration d’un projet de ligne ferroviaire dans les paysages est aujourd’hui prise en compte dès les pré-études fonctionnelles préalables au débat public. C’est pourquoi, au stade actuel des études de la ligne nouvelle Montpellier - Perpignan, une typologie des différents paysages traversés a été réalisée et les grands enjeux identifiés et hiérarchisés, pour la définition des couloirs de passage préférentiels.
Lors des études préliminaires et d’avant-projet, à l’issue du débat public, d’autres études paysagères seront menées par des équipes de paysagistes. Les zones à enjeux seront recensées et analysées plus finement afin de préconiser les principes d’intégration paysagère les plus adaptés.
Différents types de solutions d’intégration paysagère sont ainsi envisageables :
o adaptation du profil en long de la ligne conditionnée par les caractéristiques techniques minimales ou les contraintes du site (en déblai – enfoncé dans le terrain naturel -, ou en remblai - surélevé),
o restitution des abords de la ligne aux activités existantes,
o réalisation de plantations d’arbres et arbustes le long de la voie ferrée,
o création de merlons (buttes de terre) ou travail plus élaboré de mise en scène paysagère par la modification des formes du terrain (modelés paysagers).
Il faut par ailleurs souligner que les spécialistes de l’environnement et du paysage font aujourd’hui partie intégrante des équipes de RFF. |
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Question n°559 de : MONOD FREDERIC- 34380 ST MARTIN DE LONDRES - le 18/03/2009 Quelle part du budget est consacrée aux mesures environnementales, et notamment la protection des cours d'eau, zones humides et lieux de migrations des oiseaux ? |
Réponse le 07/04/2009
Dans le cadre de la conception de ses projets, Réseau Ferré de France (RFF) considère l’environnement comme un critère à part entière dans la définition des ouvrages à réaliser. C’est ce que l’on appelle la notion « d’environnement intégré ». Dès l’avant projet sommaire (APS), RFF prendra en compte tous les enjeux environnementaux étudiés et localisés, qui participeront à la conception technique du projet :
- calage fin du tracé en plan (évitement des zones les plus sensibles : habitations, stations botaniques protégées, zones agricoles AOC…),
- optimisation du profil en long (aspect paysager, bruit),
- définition de certains ouvrages et équipements (ouvrage hydraulique « sur – élargi » pour la les corridors écologiques par exemple).
Cette intégration de l’environnement n’est pas monétarisée car elle fait partie intégrante du projet : par exemple, on ne calcule pas le delta de coût entre la réalisation d’un ouvrage à vocation hydraulique et le même ouvrage sur élargi pour la petite faune du fait des préconisations des études d’environnement.
En revanche, des mesures d’accompagnement spécifiques peuvent mises en œuvre pour traiter d’éventuels impacts résiduels (mise en place de plans de gestion appropriés pour une espèce protégée par exemple…), et pour respecter la réglementation Environnement (seuils sonores de la loi bruit, réseau Natura 2000…..). Ces mesures seront chiffrées, mais bien en aval dans l’élaboration du projet (en APS et en phase de définition des ouvrages) ; par exemple, ce sont les linéaires précis d’écrans acoustiques, les plantations de végétaux, les plans de gestion compensatoires d’espaces ou d’espèces protégés en cas d’impacts résiduels importants…
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Question n°560 de : SEGUIER BRUNO- 34290 BASSAN - le 18/03/2009 Comment gérer un trafic LGV à 300 Km avec un trafic fret à 120 Km sur une même ligne ? |
Réponse le 25/03/2009
Derrière la notion de mixité, on retrouve 3 types d'exploitation ferroviaire.
- la mixité occasionnelle : les trains de marchandises circulent exceptionnellement sur la LGV, lors d'incident sur la ligne classique (c'est un cas de secours) :
- la mixité temporelle : les trains de fret circulent à certaines heures de la journée et les TGV à d'autres.
- la mixité totale : les trains de fret et les TGV circulent à toute heure de la journée.
Le scenario 3 concerne la mixité totale. Dans ce scénario à grande vitesse, TGV 300 km/h et fret 120 km/h, il est nécessaire de prévoir des zones de dépassements des trains de marchandises, lents, par les trains de voyageurs, rapides.
Deux solutions sont alors possibles :
- soit les trains de fret se garent pour laisser passer les TGV, ce qui nécessite des voies d'évitements courtes. Mais cela limite le nombre de trains pouvant circuler sur la voie car :
- ils doivent quitter la Ligne à Grande vitesse (LGV) à vitesse faible pour se garer,
- puis stationner
- et enfin redémarrer pour accélérer sur la LGV.
C'est moins performant en matière de temps de parcours pour le fret. Mais c'est moins cher.
- Soit, et c’est l'autre solution présentée dans ce troisième scénario, le train de fret :
- sort de la LGV à vitesse "élevée",
- continue à rouler sur la voie d'évitement,
- et ressort lancé sur la LGV.
C'est meilleur en termes de temps de parcours pour le fret, et de nombre de trains pouvant circuler sur la voie. Corollaire, les voies d'évitement sont très longues (près de 90 km de sections à 3 ou 4 voies, sur 160 km de ligne entre Montpellier et Perpignan), ce qui renchérit d'autant le projet. |
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Question n°561 de : PELAEZ YOLANDE- 34500 BEZIERS - le 18/03/2009 Pourquoi ce retard sur la construction de cette nouvelle ligne ? |
Réponse le 10/04/2009
1- Débat
Réseau ferré de France (RFF) est à l’heure pour la tenue du débat public.
Le ministère des Transports avait fixé l’objectif à RFF de réaliser des études préliminaires pour une tenue du débat public au printemps 2009.
Après 18 mois d’études réalisées en partenariat avec l’Etat, la Région et douze collectivités territoriales, l’ouverture du débat public a été lancée le 3 mars 2009, pour une durée de quatre mois. RFF a ainsi respecté le calendrier prévu.
2- Projet
La ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est l'un des multiples projets de ligne nouvelle en France prévu par le Grenelle de l'environnement. Sa réalisation ne peut être cependant déconnectée de l'avancement des autres projets ferroviaires.
En particulier, cette ligne a été inscrite au schéma directeur national des lignes à grande vitesse de 1992; ce projet de "TGV Languedoc-Roussillon" s'inscrivait dans le prolongement d'une ligne à grande vitesse qui était alors également en projet et qui est devenu le "TGV Méditerranée" de Valence à Marseille et Redessan-Manduel (Gard), mis en service en 2001.
Mais pour des raisons d'aménagement du territoire, après la construction du TGV Méditerranée, d'autres régions avaient également le souhait d'être connectées au réseau ferroviaire à grande vitesse, en particulier dans l'est de la France (ce qui a donné lieu à la construction de la LGV Est Européenne, mise en service en 2007, et à la réalisation actuellement de la branche est de la LGV Rhin-Rhône entre Dijon et Mulhouse) et à l'ouest (avec deux projets dont la phase de réalisation devrait être bientôt engagée : la LGV Sud Europe Atlantique de Tours à Bordeaux et la LGV Bretagne pays de la Loire du Mans à Rennes).
Néanmoins, une partie de la nouvelle liaison ferroviaire entre Nîmes et l'Espagne avançait de manière concrète à travers le projet de contournement de Nîmes et Montpellier, déclaré d'utilité publique en 2005.
Ce sont donc des raisons d'équité territoriale au niveau national qui ont conduit à privilégier la réalisation du TGV Méditerranée au cours des années 1990, qui a permis d'apporter la grande vitesse aux portes du Languedoc-Roussillon, mais également les mêmes raisons qui ont mis entre parenthèses le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan afin d'apporter également la grande vitesse à l'ouest et à l'est de la France, le coût important de construction d'une ligne nouvelle et la rarété des fonds publics rendant actuellement difficle la construction de plus d'une à deux LGV simultanément. |
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Question n°562 de : FROIRROT SYLVIE- 34420 CERS - le 18/03/2009 Que sera-t-il fait au niveau des nuisances sonores qui ne vont faire que s' aggraver ? |
Réponse le 07/04/2009
Afin de respecter la réglementation sur le bruit, Réseau Ferré de France (RFF) effectuera lors des études d’Avant Projet Sommaire (lorsque les caractéristiques techniques du projet sont définies) une modélisation numérique des niveaux sonores attendus après la mise en service de la ligne nouvelle et généralement à un horizon de 20 ans.
Les simulations réalisées par les bureaux d’études spécialisés permettent au maître d’ouvrage de prévoir les dispositifs de protection nécessaires pour respecter les seuils fixés par la réglementation.
Le calcul de la contribution sonore d’un projet prend en compte plusieurs critères :
o le nombre, la nature (trains voyageurs, fret, …) et la composition des trains circulant sur la ligne ;
o la vitesse de circulation des trains ;
o les modelés (relief) du terrain naturel et les caractéristiques techniques du projet,
o la distance des habitations, et la présence de bâtis sensibles à vocation sociale, éducative (école, hôpital), etc,
o les facteurs météorologiques déterminants du site (gradient de température, vitesse et direction des vents…),
Ainsi tout est mis en œuvre avant la mise en service pour prévoir les nuisances acoustiques engendrées par une ligne grande vitesse et prévenir les impacts sur les populations par des mesures de protection de deux types :
o la protection à la source du bruit (butte de terre ou écran acoustique),
o et l’isolation de façade (double vitrage), si nécessaire.
RFF est tenu à une obligation de résultat : il doit assurer la protection des riverains contre les nuisances sonores pour les ramener aux niveaux réglementaires prescrits dès lors que le trafic ferroviaire le justifie.
Dès la mise en service de la ligne nouvelle, des mesures de contrôle seront également poursuivies afin de mesurer la conformité des équipements mis en place vis-à-vis de la réglementation en vigueur.
Par ailleurs, la recherche ferroviaire est en constante progression pour tenter de réduire les différents types de bruits émis par les trains. L’équipement des roues des wagons de fret avec des semelles composites à la place des semelles actuelles en fonte devrait se généraliser en Europe et en France dans les 10 ans qui viennent.
Des essais acoustiques ont montré que l’on pouvait espérer gagner jusqu’à 9 dB(A) pour les trains de fret ; cela correspond à un progrès technologique considérable, comme les dix décibels (10 dB(A)) gagnés sur le bruit des circulations à grande vitesse entre les TGV "oranges" de première génération et les TGV duplex actuels. Un gain de dix décibels représente en effet une réduction très conséquente du bruit. |
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Question n°563 de : SEGUI Lucette- 11600 VILLALIER - le 18/03/2009 L'ouverture de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan va-t- elle apporter un dynamisme plus important dans le développement socio-culturel de la région Languedoc Roussillon ? |
Réponse le 07/04/2009
Les effets du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan sur le développement socioculturel de la région sont difficiles à analyser à ce stade.
Pour autant, nous pouvons ici récapituler quelques effets d’une ligne nouvelle sur le tourisme, domaine où l’action socioculturelle joue un rôle important :
- apparition de produits touristiques nouveaux ou évolution des produits touristiques existants qui incluent la nouvelle infrastructure ;
- accroissement de la fréquentation des hauts lieux touristiques ;
- développement du tourisme réceptif de groupes ;
- augmentation des prestations de renseignements et d’accompagnateurs ;
- hausse du nombre d’événements organisés dans les villes desservies mais pas nécessairement imputable exclusivement au TGV (liée à d’autres facteurs comme la création d’infrastructures d’accueil) ;
- davantage de manifestations nationales, voire internationales.
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Question n°564 de : CAUNES JEAN CLAUDE- 34140 MEZE - le 18/03/2009 Quid de la participation des transporteurs routiers au financement de cette ligne qui joint le Nord de l' Europe à l' Espagne ? |
Réponse le 07/04/2009
Les grands projets ferroviaires nécessitent un montant élevé d’investissement, mais les transporteurs routiers n’ont jamais contribué directement au financement d’une ligne nouvelle ferroviaire.
Deux stratégies de financement peuvent être recherchées pour le projet de Ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan: le financement classique, par fonds publics et les financements en partenariat public / privé (concession ou du contrat de partenariat).
Les incitations ou contraintes législatives favorables au report modal demeurent de la responsabilité de l’Etat français et/ou de l’Europe. |
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Question n°565 de : JOVANI ALEXANDRE- 34500 BEZIERS - le 18/03/2009 Une étude a déjà été faite, pourquoi ne pas garder ce qui avait l' accord de la majorité ? La gare à mon avis doit etre à l' ouest de Narbonne pour aller vers Toulouse. |
Réponse le 10/04/2009
Réseau ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, propose au débat public quatre scénarios contrastés :
- Un scénario de ligne à grande vitesse uniquement voyageurs : le scénario « LGV voyageurs à 320 km/h »
- Deux scénarios mixtes, c'est-à-dire acceptant les trains de voyageurs et les trains de fret : les scénarios « ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h » et « LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 Km/h »
- Un scénario de doublement partiel de la ligne existante.
Pour les trois premiers, deux couloirs de passage sont proposés, l’un d’eux englobant le tracé qualifié de Projet d’Intérêt Général (PIG) en décembre 2000.
Le scénario de Ligne à grande vitesse (LGV) uniquement voyageurs est présenté au débat car il s’agit du scénario historique, connu de tous les habitants. Il paraissait donc essentiel à RFF de soumettre ce scénario au débat.
Par ailleurs l’évolution du contexte des déplacements, tant voyageurs que marchandises, lors de la dernière décennie impose une étape de redéfinition du projet de ligne nouvelle. Afin de répondre aux nouveaux enjeux RFF présente donc également au débat public deux scénarios mixtes (voyageurs / fret).
Ainsi, les objectifs du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan sont multiples. Ils ont été analysés au terme d’un important programme d’études, mené par Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, l’Etat, la Région Languedoc-Roussillon et 12 collectivités partenaires.
Concrètement, une ligne nouvelle en plus de la ligne existante permettrait de :
- Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen,
- Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante,
- Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains,
- Inciter à prendre le train plutôt que la voiture,
- Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route,
- Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon,
- Accompagner le dynamisme de l’économie régionale |
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Question n°566 de : LUMINET BERNARD- 34150 GIGNAC - le 18/03/2009 Est-il envisagé de favoriser le ferroutage pour diminuer le nombre de camions sur l' A9. Si oui, lequel des projets le permet-il le plus ? |
Réponse le 07/04/2009
Actuellement aucune mesure ne permet de rendre obligatoire l'utilisation du ferroutage. A ce jour, l'Etat français n'a prévu la mise en œuvre d'aucune contrainte à moyen ou long terme. Les transporteurs ont donc recours au ferroutage lorsqu'ils y trouvent un intérêt, économique, commercial…, par rapport à la route.
L'un des objectifs des scénarios proposés au débat public est de favoriser le report modal de la route vers le rail. Les scénarios, en permettant de faire circuler davantage de trains de marchandises et en assurant une meilleure fiabilité du réseau ferroviaire en Languedoc-Roussillon (régularité, disponibilité, fiabilité), participeront à renforcer la pertinence du mode ferroviaire vis-à-vis de la route.
Ainsi, grâce aux scénarios de ligne nouvelle, ce sont près de 3000 Poids lourds par jour qui seront reportés de la route vers le rail grâce au ferroutage (semi-remorque chargé sur un wagon adapté) et aux autres services de transport de marchandises, tel que le transport combiné (conteneur ou caisse mobile chargée sur un wagon), le train entier (train constitué à partir de wagons provenant d'une seule entreprise, ayant des volumes massifs de marchandises à transporter). et le lotissement (train constitué à partir de wagons provenant de diverses entreprises).
Au-delà de 2020, les scénarios de ligne nouvelle n'offrent pas la même capacité de développement de services ferroviaires de marchandises ou de voyageurs TER. Les projets de ligne nouvelle mixte, c'est-à-dire acceptant sur la ligne nouvelle les trains de voyageurs et les trains de marchandises permettent à plus long terme davantage de report modal de la route vers le rail que le scénario LGV voyageurs à 320 km/h. |
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Question n°567 de : BELLANCOURT JACKIE- 34420 PORTIRAGNES - le 18/03/2009 Est-il envisagé d' installer les nouvelles gares dans la zone des aéroports existants ?(Nimes Montpellier Béziers et Perpignan ) ? problème des liaisons et des parkings. |
Réponse le 07/04/2009
L’installation d’une gare nouvelle sur une plate-forme aéroportuaire peut permettre d’améliorer l’intermodalité entre les modes ferroviaire et aérien. Cependant, celle-ci ne semble réellement justifiée qu’au contact des grands aéroports ayant une vocation de hub, avec notamment une offre aérienne très importante vers l’international.
Cela suppose également que la zone de chalandise de l’aéroport soit très importante, et que le service ferroviaire mis en place offre des horaires, des fréquences et des temps de parcours attractifs.
A cet égard, les exemples de Roissy-Charles-de-Gaulle et de Lyon-Saint-Exupéry sont révélateurs :
_ Roissy-Charles-de-Gaulle, où le nombre de voyageurs utilisant successivement le TGV puis l’avion, s’élevait en 2002 à 1,6 million ;
_ Lyon-Saint-Exupéry, seul aéroport régional disposant d’une gare TGV, le trafic était en 2002 de 284 000 passagers en gare de Lyon-Saint-Exupéry, dont 10 % seulement (28 000) ont utilisé l’intermodalité TGV-avion.
La vocation des aéroports de la région Languedoc-Roussillon, compte tenu de leur zone de chalandise relativement limitée, n’est pas de devenir une grande plateforme à l’instar d’un Paris Charles-de-Gaulle, mais plutôt d’assurer du trafic point à point, correspondant essentiellement à une demande locale.
Dès lors, on peut penser que l’intérêt d’une telle connexion gare nouvelle/aéroport dans les zones des aéroports du Languedoc-Roussillon est limité. |
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Question n°568 de : HERBETTE KRISTIAN- 34310 MONTADY - le 18/03/2009 N' est-il pas possible d' agrandir la gare de Béziers au lieu de construire une nouvelle gare LGV ? |
Réponse le 07/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Béziers. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l'opportunité de créer une gare nouvelle dans l'aire de vie de Béziers n'est pas confirmée, alors la gare actuelle pourrait être réaménagée et adaptée. Elle accueillerait alors d’après les prévisions de la SNCF un minimum de 54 TGV par jour. Ce réaménagement éventuel entraînerait des coûts (agrandissement du bâtiment voyageur, nouveau parking), coûts qui devront être complétés par ceux liés à la création de raccordements entre la ligne classique et la ligne nouvelle et à la mise en place de nouveaux services de transport en commun.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques |
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Question n°569 de : BADIA GEORGES- 34760 BOUJAN SUR LIBRON - le 18/03/2009 Quelle est la meilleure solution pour alléger le trafic camion sur l' A9, booster le trafic fret par rail à l' aide de l' autoroute ferroviaire ? |
Réponse le 07/04/2009
L'un des objectifs des scénarios proposés au débat public est de favoriser le report modal de la route vers le rail. Les scénarios, en permettant de faire circuler davantage de trains de marchandises et en assurant une meilleure fiabilité du réseau ferroviaire en Languedoc-Roussillon (régularité, disponibilité, fiabilité), participeront à renforcer la pertinence du mode ferroviaire vis-à-vis de la route.
Ainsi, grâce aux scénarios de ligne nouvelle, ce sont près de 3000 Poids lourds par jour qui seront reportés de la route vers le rail grâce à l'autoroute ferroviaire (semi-remorque chargé sur un wagon adapté) et aux autres services de transport de marchandises, tel que le transport combiné (conteneur ou caisse mobile chargée sur un wagon), le train entier (train constitué à partir de wagons provenant d'une seule entreprise, ayant des volumes massifs de marchandises à transporter). et le lotissement (train constitué à partir de wagons provenant de diverses entreprises).
Au-delà de 2020, les scénarios de ligne nouvelle n'offrent pas la même capacité de développement de services ferroviaires de marchandises ou de voyageurs TER. Les projets de ligne nouvelle mixte, c'est-à-dire acceptant sur la ligne nouvelle les trains de voyageurs et les trains de marchandises permettent à plus long terme davantage de report modal de la route vers le rail que le scénario LGV voyageurs à 320 km/h. |
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Question n°570 de : DUPAQUET JEAN PIERRE- 34270 CAZEVIEILLE - le 18/03/2009 Le transfert du trafic marchandises de la route vers le ferroutage semble indispensable au regard du nombre de camions empruntant l' A9. La création de ces 2 lignes sera-t-elle assortie d' incitations, voire de contraintes pour obtenir ce transfert, notamment avec l' Espagne ? |
Réponse le 07/04/2009
Actuellement aucune mesure ne permet de rendre obligatoire l'utilisation du ferroutage, néanmoins le projet de loi du Grenelle de l'environnement fixe des objectifs de développement des modes de transport non routier en instaurant des mesures incitatives.
En attendant l'instauration de ces mesures incitatives, les transporteurs ont donc recours au ferroutage lorsqu'ils y trouvent un intérêt, économique, commercial…, par rapport à la route. Cela est d'autant plus pertinent lorsque le trajet à effectuer est sur une longue distance comme par exemple entre l'Espagne et l'Europe du Nord.
L'un des objectifs des scénarios proposés au débat public est de favoriser le report modal de la route vers le rail puisque le Languedoc-Roussillon constitue un couloir de transit entre l'Europe et l'Espagne. Les scénarios, en permettant de faire circuler davantage de trains de marchandises et en assurant une meilleure fiabilité du réseau ferroviaire en Languedoc-Roussillon (régularité, disponibilité, fiabilité), participeront à renforcer la pertinence du mode ferroviaire vis-à-vis de la route.
Ainsi, grâce aux scénarios de ligne nouvelle, ce sont près de 3000 Poids lourds par jour qui seront reportés de la route vers le rail grâce au ferroutage (semi-remorque chargé sur un wagon adapté) et aux autres services de transport de marchandises, tel que le transport combiné (conteneur ou caisse mobile chargée sur un wagon), le train entier (train constitué à partir de wagons provenant d'une seule entreprise, ayant des volumes massifs de marchandises à transporter). et le lotissement (train constitué à partir de wagons provenant de diverses entreprises).
Au-delà de 2020, les scénarios de ligne nouvelle n'offrent pas la même capacité de développement de services ferroviaires de marchandises ou de voyageurs TER. Les projets de ligne nouvelle mixte, c'est-à-dire acceptant sur la ligne nouvelle les trains de voyageurs et les trains de marchandises permettent à plus long terme davantage de report modal de la route vers le rail que le scénario LGV voyageurs à 320 km/h. |
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Question n°571 de : MOLY GEORGES- 66000 perpignan - le 18/03/2009
Peut-on, à ce jour, évaluer précisément l' emprise des voies de communication ( routières, ferroviaires, aéroports,...) et des emprises urbaines sur la superficie totale de chaque département, et pour la superficie des terres agricoles ? |
Réponse le 24/03/2009
Il n'existe pas, à notre connaissance, de données statistiques précises sur ce thème.
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Question n°572 de : PEROLLE GILLES- 30580 ST JUST ET VACQUIERES - le 18/03/2009 Le choix du contournement de Nimes par le sud plutot que par le nord est-il définitif ? |
Réponse le 08/04/2009
Le projet de Contournement de Nîmes et Montpellier est situé en prolongement de la LGV Méditerranée et il passe au sud de Nîmes et au sud de Montpellier. Ce projet a fait l'objet d'une Déclaration d'Utilité Publique en mai 2005. Son tracé est donc désormais arrêté ; Réseau ferré de France procède à l'achat des terrains. |
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Question n°573 de : MONBORGNE BERTRAND- 34990 JUVIGNAC - le 18/03/2009 Quel est le budget alloué à cette opération " grand public " ? Quel est le poids de la concertation " grand public " dans la décision finale ? |
Réponse le 29/03/2009
la commission dispose, pour ce débat public, d'un budget de 1,7 million €, élément des dépenses d'études préalables, cofinancées par RFF, l'Etat, la Région et les collectivités territoriales.
A l'issue du débat public, la commission disposera de deux mois, soit judqu'au 3 septembre, pour établir le compte rendu du débat. le maître d'ouvrage aura alors 3 mois, soit jusqu'au 3 decembre 2009, pour publier officiellement les conclusions qu'il tire du débat.
Ainsi les décideurs peuvent ils agir en pleine connaissance des réactions et des propositions formulées par le public qui s'est exprimé dans le cadre du débat. |
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Question n°574 de : JAZERON JEAN MARIE- 34380 ST MARTIN DE LONDRES - le 18/03/2009 Pourquoi ne pas faire une ligne pour 4 voies, 2 TGV et 2 fret ? (ainsi les voies actuelles serviront aux locaux et au TER ) |
Réponse le 25/03/2009
Hors contrainte financière, votre solution est la meilleure : séparation des trafics, c’est ce qui existe dans la vallée du Rhône, avec la Ligne à Grande Vitesse (LGV), la Rive droite, dédiée au fret et la rive gauche, plutôt voyageur Corail et TER.
Mais dans le contexte actuel de rareté des fonds publics (tant Etat que Collectivités Locales), il convient de proposer un projet réaliste, ce qui revient à dire finançable. Cette solution n’est donc pas proposée au débat. Par ailleurs, les trains de fret, lourds, nécessitent des pentes faibles, mais acceptent un tracé sinueux (moindre vitesse). A l’inverse, les TGV acceptent des pentes fortes mais vont « tout droit ». Conclusion, dans l’hypothèse où on envisagerait de réaliser deux lignes, on ne les construirait pas au même endroit. Mais on imposerait une double coupure du territoire. |
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Question n°575 de : HUGO ROLAND- 34120 CASTELNAU DE GUERS - le 18/03/2009 Vu la crise de l' énergie qui se profile, n' est-il pas plus intéressant de privilégier le fret au transport ultra rapide des voyageurs ? Dans l' affirmative, le scénario 2 serait le plus judicieux. |
Réponse le 10/04/2009
Dans un contexte de crise de l'énergie comme vous le dites ou de cherté croissante du pétrole et de luttes contre les émissions de CO2, il est nécessaire de favoriser le report modal de la route vers le rail pour les transports de marchandsies mais également pour les transports de voyageurs.
L'un des objectifs des projets de ligne nouvelle proposés au débat public est bien de favoriser ce report modal.
Les gains de temps de parcours pour les voyageurs, permis par la nouvelle infrastructure, permettent de conccurencer plus efficacement les modes routiers et aériens.
Dans le domaine du transport de marchandises, les scénarios, en permettant de faire circuler davantage de trains de marchandises et en assurant une meilleure fiabilité du réseau ferroviaire en Languedoc-Roussillon (régularité, disponibilité, fiabilité), participeront à renforcer la pertinence du mode ferroviaire vis-à-vis de la route.
Donc les scénarios de ligne nouvelle, et le transport ferroviaire en général offrent une alternative à moyen et long terme au mode routier en favorisant le report modal voyageur et fret.
Au-delà de 2020, les scénarios de ligne nouvelle n'offrent pas la même capacité de développement de services ferroviaires de marchandises ou de voyageurs TER. Les projets de ligne nouvelle mixte, tel que le scénario 2, c'est-à-dire acceptant sur la ligne nouvelle les trains de voyageurs et les trains de marchandises permettent à plus long terme davantage de report modal de la route vers le rail que le scénario LGV voyageurs à 320 km/h. |
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Question n°576 de : MAURY SYLVIANE- 34770 GIGEAN - le 18/03/2009 Est-il prévu des murs anti-bruit à proximité des villages ? |
Réponse le 08/04/2009
Afin de respecter la réglementation sur le bruit, Réseau Ferré de France (RFF) effectuera lors des études d’Avant Projet Sommaire (lorsque les caractéristiques techniques du projet sont définies) une modélisation numérique des niveaux sonores attendus après la mise en service de la ligne nouvelle et généralement à un horizon de 20 ans.
Les simulations réalisées par les bureaux d’études spécialisés permettent au maître d’ouvrage de prévoir les dispositifs de protection nécessaires pour respecter les seuils fixés par la réglementation.
Le calcul de la contribution sonore d’un projet prend en compte plusieurs critères :
o le nombre, la nature (trains voyageurs, fret, …) et la composition des trains circulant sur la ligne ;
o la vitesse de circulation des trains ;
o les modelés (relief) du terrain naturel et les caractéristiques techniques du projet,
o la distance des habitations, et la présence de bâtis sensibles à vocation sociale, éducative (école, hôpital), etc,
o les facteurs météorologiques déterminants du site (gradient de température, vitesse et direction des vents…),
Ainsi tout est mis en œuvre avant la mise en service pour prévoir les nuisances acoustiques engendrées par une ligne grande vitesse et prévenir les impacts sur les populations par des mesures de protection de deux types :
o la protection à la source du bruit (butte de terre ou écran acoustique),
o et l’isolation de façade (double vitrage), si nécessaire.
RFF est tenu à une obligation de résultat : il doit assurer la protection des riverains contre les nuisances sonores pour les ramener aux niveaux réglementaires prescrits dès lors que le trafic ferroviaire le justifie.
Dès la mise en service de la ligne nouvelle, des mesures de contrôle seront également poursuivies afin de mesurer la conformité des équipements mis en place vis-à-vis de la réglementation en vigueur. |
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Question n°577 de : RIGAL GERARD- 34530 BEZIERS - le 18/03/2009 Pourquoi pas une gare entre Béziers et Agde/Sète, le TGV pourrait aussi desservir les stations balnéaires et l' arrière pays ( vers aérodrome Béziers Vias )? |
Réponse le 08/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Béziers. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat. Comme vous le proposez, certaines implantations facilitent les dessertes du haut pays ou du littoral et une se situe dans un secteur proche de Vias.
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays plus directement, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne, d’où une desserte du littoral.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°578 de : CANTUERN LUCIEN- 66600 RIVESALTES - le 18/03/2009 Quand vous écrivez Gare Nouvelle, la circulation des trains se fait sur la ligne nouvelle ou existante ? Si oui, dans le cas scénario 1 tous les trains fret utilisent la ligne actuelle ?Dans les scenari 2 et 3 : 30% du fret passent par la nouvelle ligne directe sans passer par la ligne et les gares actuelles ? Dans le scénario 2 pourquoi plus de TGV utilisent le réseau actuel alors qu'il existe la nouvelle ligne ? |
Réponse le 10/04/2009
1 - Tous les TGV desservant les gares nouvelles circulent sur la ligne nouvelle. Pour être plus précis, concernant les TER, quelque soit la présence ou non d'une gare nouvelle, ces trains restent sur la ligne existante. Concernant les TGV, une partie de ceux-ci continueront à circuler sur la ligne existante, même s'il y a une gare nouvelle, pour assurer des dessertes en gare centre. L'autre partie circulera sur la ligne nouvelle, il s'agit de trains sans arrêt ou de trains desservant soit la gare nouvelle soit la gare centre (en l'absence de gare nouvelle) via des raccordements entre la ligne nouvelle et la ligne existante.
2 - Effectivement dans les scénarios de ligne nouvelle mixte, c'est-à-dire que la ligne nouvelle accepte des trains de voyageurs et des trains de marchandises, une partie des trains de marchandises ne traversent plus les gares actuelles et ne circulent plus sur la ligne actuelle.
3 - Le scénario 2, ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h, a été élaboré sans gare nouvelle durant les études préalables du débat public, ainsi les TGV desservant les agglomérations du Languedoc-Roussillon sortent de la ligne nouvelle afin de rejoindre les gares de centre ville. De ce fait les TGV desservant Béziers, Narbonne et Perpignan circulent en partie sur la ligne existante, juste avant d'entreée en gare. Néanmoins l'essentiel du parcours est effectué sur la ligne nouvelle. Dans ce scénarios, la majorité des TGV circulent toutefois sur la ligne nouvelle.
Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre. |
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Question n°579 de : RENNESSON ALAIN- 30240 le grau du roi - le 18/03/2009 Le cout sera -t-il à la hauteur du rendement pour une ligne Montpellier/ Perpignan ? |
Réponse le 10/04/2009
Afin d'apprécier la rentabilité du projet, il fut mené une évaluation socio-économique des quatre scénarios de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan proposés au débat public.
Cette évaluation socio-économique est encadrée par l'"Intruction cadre relative aux méthodes d'évaluation économique des grands projets d'infrastructure de transport", de mars 2004 et mise à jour en mai 2005. Elle est donc réalisée sur des bases normalisées, communes à l'ensemble des projets d'infrastructure.
L'évaluation socio-économique sert d'une part à quantifier et monétariser les impacts du projet (avantages et inconvénients) recensés pour chacun des membres de la collectivité intéressés par le projet (Etat, clients du mode ferroviaire, entreprises, riverains du projet mais aussi des routes….) et d'autre part à calculer des indicateurs clés de rentabilité (Bénéfice actualisé ou valeur actualisée nette, taux de rentabilité économique…) permettant d'apprécier la rentabilité du projet pour la collectivité.
Les scénarios de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan sont tous les trois rentables pour la collectivité car le taux de rentabilité varie selon les scénarios entre 5% et 7%, le seuil de rentabilité étant fixé à 4%.
Seul le scénario de "doublement partiel de la ligne existante" ne présente pas un taux de rentabilité satisfaisant, puisque celui-ci est inférieur à 4%, il est de 3.9%. |
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Question n°581 de : CHIMY PATRICK- 66000 PERPIGNAN - le 18/03/2009 Est-il possible de remplacer les figuiers et les abricotiers ( entre autres ) que vous avez enlevé pour construire la nouvelle voie derrière la gare de Perpignan ? Ces arbres étaient propriété publique. |
Réponse le 24/03/2009
Lorsque RFF a été amené à supprimer des plantations, arbres ou autres, il s'agissait en règle générale de végétaux situés sur des terrains dont RFF avaient au préalable acquis la propriété; si tel n'était pas le cas, ceci n'a pu être fait qu'avec l'aval des propriétaires qui ont été dans ce cas dument indemnisés. Pour ce qui est des propriétés publiques de la ville de Perpignan, un travail permanent de coordination a été mené avec la direction de l'urbanisme pour définir les actions de revégitalisation à mener à l'issue des travaux. |
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Question n°582 de : RAYNAL ROGER- 30000 NIMES - le 18/03/2009 Quelle est la date prévue pour le contournement de Nimes par le fret ? |
Réponse le 10/04/2009
Réalisé dans le cadre d'un Contrat de Partenariat dont la consultation se déroulera sur 2009-2010, la construction du contournement de Nîmes et Montpellier pourra démarrer en 2011 et se terminer à l'horizon de fin 2015. |
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Question n°583 de : CUNEY RENE- 34920 LE CRES - le 18/03/2009 Pourquoi ne pas garder la gare ST Roch de Montpellier aux TGV et trains voyageurs et dévier tous les autres trains marchandises sur une ligne nouvelle ordinaire ce qui éviterait une nouvelle gare extérieure à la ville très couteuse et éviterait la désertification du centre ville. Les marchandises peuvent passer à l' extérieur, pas les clients. |
Réponse le 10/04/2009
Le projet de contournement de Nîmes et Montellier , déclaré d'utilité public en 2005, n'est pas exclusivement reservé au trafic de marchandises, puisqu'un nombre important de circulations TGV devrait l'emprunter.
Avec les projets de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, la SNCF estime à près de 126 TGV par jour la desserte de l'agglomération de Montpellier en 2020. En l'absence de gare nouvelle, tous les TGV et tous les TER devraient s'arrêtaient dans la gare de Montpellier Saint Roch. Pour permettre à tous ces trains, 126 TGV et 90 TER par jour, d'accéder à la gare de Montpellier Saint Roch, il serait nécessaire de réaménager fortement la ligne existante entre Saint-Brès et la gare (création de voies supplémentaires le long de la ligne actuelle).
Cet aménagement étant très compliqué en raison de l'urbanisation le long de la ligne existante, il est donc envisagé de créer une seconde gare pour l'agglomération de Montpellier. Cette gare pourrait concentrer une partie des TGV, environ une centaine de TGV par jour, les autres desserviraient toujours quotidiennement la gare centre en complément des TER.
Le fret quant à lui circulerait sur la ligne nouvelle et la ligne existante, limitant ainsi le nombre de circulations fret en gare de Montpellier Saint Roch. La présence d'une gare nouvelle sur le contournement de Nîmes et Montpellier n'interdit pas la circulation des trains de marchandises sur cette ligne. |
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Question n°584 de : TALARIE CHRISTIAN- 66330 CABESTANY - le 18/03/2009 Les différents scénarii annoncent des gains de temps de ville à ville. Mais quel sera le gain réel compte tenu du temps de trajet entre une gare nouvelle et le centre de la ville desservie ? |
Réponse le 08/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Perpignan. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Le projet de ligne nouvelle Montpellier – Perpignan, propose environ 150 kilomètres de ligne pour relier Montpellier à Perpignan. Le temps de parcours entre Perpignan et Montpellier, en 2020 grâce au projet, dépendra du scénario choisi. Actuellement d’environ 1h30 min, ce temps pourrait être réduit de 35 à 45 minutes entre Perpignan (gare nouvelle) et Montpellier (gare nouvelle).
En 2020, les prévisions de la SNCF prévoient qu’environ 70 TGV desserviront Perpignan, soit par la gare actuelle, soit par une gare nouvelle. Dans le cas de la création d’une gare nouvelle à Perpignan, la répartition envisagée par la SNCF est la suivante :
Gare actuelle : 14
Gare nouvelle : 56
Les deux possibilités d’implantation d’une gare nouvelle à perpignan proposées au débat sont:
• le site de Rivesaltes, à une dizaine de kilomètres au nord de l’agglomération perpignanaise, est desservi par l’A9 et la RD6009. Il pourrait être relié à la ligne existante. Ce site avait été proposé par la SNCF dans le cadre des études de 1995.
• le site du Soler, à environ neuf kilomètres à l’ouest de l’agglomération de Perpignan via la RN116, permettrait la réalisation d’une gare interconnectée avec la ligne Perpignan-Villefranche.
Dans l’hypothèse d’une desserte via une gare nouvelle, le temps de parcours dépendra de la localisation de cette gare nouvelle, de la fréquence des navettes et du temps pour changer de train en gare nouvelle.
La fréquence des navettes dépend du conseil régional, autorité organisatrice des transports express régionaux (TER). Idem s’il s’agit d’une navette par bus, dont la compétence revient soit au Conseil général soit à l’agglomération.
A titre d’exemple, le trajet en navette TER au départ de Perpignan centre vers le secteur de Rivesaltes nécessiterait de l’ordre de 6 à 7 minutes, auquel il conviendrait d’ajouter le temps de correspondance et la marge sur l’horaire pour être sûr d’arriver avant le TGV en correspondance. Mais ce temps de trajet TER serait de toute façon réalisé par le TGV s’il partait de Perpignan centre (le TGV et le TER ont la même vitesse sur la ligne classique). Le surplus de temps serait donc celui du à la correspondance en gare nouvelle et à la marge sur l’horaire. |
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Question n°585 de : RIERA LOUIS- 66000 PERPIGNAN - le 18/03/2009 Existe-t-il en France ou dans d' autres pays des anciennes lignes, bien entretenues, pour les trains régionaux et nationaux et les trains de marchandises, et une nouvelle ligne crée pour le TGV ? |
Réponse le 10/04/2009
La ligne à grande vitesse Paris – Lyon – Marseille est réservée aux trains à grande vitesse, ce qui libère de la capacité sur le réseau classique pour les circulations des trains régionaux et nationaux, ainsi que les trains de marchandises. Mais sur une section donnée, l’existence d’une ligne à grande vitesse (LGV) n’est pas incompatible avec la circulation de TGV sur la ligne classique parallèle : c’est le cas par exemple des TGV « vallée du Rhône » qui desservent Valence ville, Montélimar, Avignon, Arles après avoir utiliser la LGV entre Paris et Valence.
On retrouve ce mode d’exploitation des circulations sur les sections Paris – Le Mans/Tours, Paris – Lille – Calais, Paris – Metz/Nancy. Cette configuration existe également en Europe, sur les sections Cologne – Francfort, Bruxelles – Amsterdam, Rome – Naples, Madrid - Séville… |
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Question n°586 de : POGODA MARYLINE- 66750 ST CYPRIEN PLAGE - le 18/03/2009 Après l' autoroute, les champs d' éoliennes... Sur les couloirs envisagés comment saura- t-on prendre en compte et protéger les sites historiques et le paysage ? |
Réponse le 08/04/2009
Une ligne nouvelle introduit un élément nouveau dans les paysages traversés : c’est effectivement un ouvrage rectiligne avec des contraintes techniques liées à la grande vitesse ferroviaire et / ou au fret (rayons de courbure, pentes…) et d’environnement (notamment les traversées de zones inondables) ; ceci ne permet donc pas toujours de « se coller au terrain naturel ».
Les principaux impacts sur le patrimoine et le paysage résultent :
o des impacts directs de l'infrastructure sur les structures bâties ou végétales,
o de la disparition pour le riverain ou l'usager de vues intéressantes,
o de la modification du cadre de vie habituel pour le riverain,
o de l'apparition de nouvelles structures pouvant être en contradiction avec l'échelle, la nature ou l'ambiance des sites traversés.
Ainsi, ce type d’infrastructure crée des coupures visuelles, physiques mais aussi parfois psychologiques pour ce qui touche au cadre de vie.
Les impacts généraux d'une infrastructure ferroviaire sur les paysages peuvent aussi être indirects : aménagement foncier, développement urbain, réaménagement des délaissés…
L’intégration d’un projet de ligne ferroviaire dans les paysages et au regard du patrimoine historique et culturel est aujourd’hui prise en compte dès les pré-études fonctionnelles préalable au débat public.
Concrètement, au stade actuel des études de la ligne nouvelle Montpellier - Perpignan, une typologie des différents paysages traversés et un recensement des sites et monuments historiques ont été réalisés et les grands enjeux identifiés et hiérarchisés, pour la définition des couloirs de passage préférentiels.
Lors des études préliminaires et d’avant-projet, à l’issue du débat public, d’autres études paysagères seront menées par des équipes de paysagistes. Les zones à enjeux seront recensées et analysées plus finement afin de préconiser les principes d’intégration paysagère les plus adaptés.
Différents types de solutions d’intégration paysagère sont ainsi envisageables :
o adaptation du profil en long de la ligne conditionnée par les caractéristiques techniques minimales ou les contraintes du site (en déblai – enfoncé dans le terrain naturel -, ou en remblai - surélevé),
o restitution des abords de la ligne aux activités existantes,
o réalisation de plantations d’arbres et arbustes le long de la voie ferrée,
o création de merlons (buttes de terre) ou travail plus élaboré de mise en scène paysagère par la modification des formes du terrain (modelés paysagers).
Il faut par ailleurs souligner que les spécialistes de l’environnement et du paysage font aujourd’hui partie intégrante des équipes de Réseau Ferré de France. |
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Question n°587 de : NOGUER AUGUSTIN- 66190 COLLIOURE - le 18/03/2009 La nouvelle ligne TGV Perpignan- Barcelone : l' écartement des rails restera français ou espagnol ? |
Réponse le 10/04/2009
Le projet Perpignan et Figueras, inaugurée en février 2009, est une ligne nouvelle mixte, c'est-à-dire acceptant les trains de voyageurs et les trains de marchandises. Cette ligne a été contruite sur la base des standards européens, équivalent à ceux de la France, en terme d'écartement des voies et d'alimentation électrique.
Le projet Figueras-Barcelone, qui devrait être mis en service en 2012 selon les autorités espagnoles, sera une ligne nouvelle mixte, c'est-à-dire acceptant les trains de voyageurs et les trains de marchandises. Cette ligne est également construite sur la base des standards européens en terme d'écartement des voies et d'alimentation électrique.
Ces deux projets faciliteront donc les circulations ferroviares entre la France et l'Espagne en supprimant l'ensemble des contraintes liées aux différences entre les deux réseaux. |
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Question n°588 de : GRAMDO CLAUDE- 66000 PERPIGNAN - le 18/03/2009 Début des travaux ? |
Réponse le 08/04/2009
A l’issue du débat public, Réseau Ferré de France décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, les travaux devraient commencer à l’horizon 2015 pour une durée d’environ quatre ou cinq ans. La mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situerait donc à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°589 de : GRAMDO CLAUDE- 66000 PERPIGNAN - le 18/03/2009 Quel financement ? |
Réponse le 08/04/2009
Les grands projets ferroviaires nécessitent un montant élevé d’investissement. L’équilibre financier de tels projets ne peut être obtenu que sur une très longue période, qui peut être supérieure à 50 ans, et en mobilisant des apports publics significatifs. Le financement du projet de Ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan s’inscrit dans un schéma de ce type, sachant que deux stratégies de financement peuvent être recherchées : le financement classique, par fonds publics et les financements en partenariat public / privé.
Les cas de financement classique les plus récemment mis en œuvre, sont ceux de la première phase de la ligne à grande vitesse (LGV) Est Européenne et de la branche est de la LGV Rhin-Rhône. Dans ces projets, le financement repose exclusivement sur des fonds publics associant l’Etat, les collectivités territoriales, les pays voisins intéressés, l’Union Européenne, RFF et la SNCF.
D’autres modalités de financement peuvent être recherchées dans le cadre des partenariats publics /privés, qu’il s’agisse de la concession ou du contrat de partenariat.
Concession : le concessionnaire s’engage à financer, concevoir, construire, exploiter et entretenir l’ouvrage concédé, à ses frais et à ses risques. Le concessionnaire, qui a un droit exclusif d’exploitation, se rémunère directement par les péages d’utilisation de l’infrastructure. Dans le domaine ferroviaire, la ligne nouvelle Perpignan-Figueras, inaugurée en février 2009, a fait l’objet d’une concession au groupement TP Ferro qui en a assuré la conception, la construction, et assurera l’exploitation et la maintenance, pendant 50 ans. La LGV Sud Europe Atlantique fera aussi l’objet d’une concession, dont la durée est encore à déterminer.
Contrat de partenariat : le partenaire privé peut concevoir, financer, réaliser et entretenir l’infrastructure pour le compte de RFF, mais il ne l’exploite pas. Les péages et les risques d’exploitation sont conservés par RFF. Celui-ci rémunère le partenaire privé par le versement d’un "loyer". Dans le domaine ferroviaire, le contournement Nîmes-Montpellier (CNM) va être réalisé sous ce domaine juridique.
A ce stade d’avancement du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, il n’est pas possible de définir quel sera le montage financier du projet, qu’il soit de type « classique » (outre RFF, participation de l’Etat et des collectivités territoriales et de l’union Européenne) ou «innovant » (avec le concours d’acteurs privés). Le plan de financement ne pourra être précisé qu’après la déclaration d’utilité publique du projet, en concertation avec les partenaires du projet. |
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Question n°590 de : SAINTOURENS SERGE- 66000 PERPIGNAN - le 18/03/2009 Pourquoi un tel délai ? 2020 ! |
Réponse le 08/04/2009
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020, compte tenu des délais d'études, des procédures administratives et foncières et des travaux.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°592 de : BAFFET JACQUES- 11100 NARBONNE - le 18/03/2009 Pourquoi ne pas faire passer le TGV à Narbonne alors que nous avons une gare ? Cela éviterait de faire des kilomètres aux voyageurs pourquoi pas des économies en raison de la crise actuelle . |
Réponse le 08/04/2009
Narbonne continuera d’être desservie par des TGV en gare actuelle, avec ou sans le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan.
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Narbonne.
Si l'opportunité de créer une gare nouvelle n'est pas confirmée, alors la gare actuelle demeurera la gare de desserte TGV. Elle pourrait éventuellement être réaménagée et adaptée. Ce réaménagement entraîne des coûts, qui devront être complétés par ceux liés à la création de raccordements entre la ligne classique et la ligne nouvelle pour permettre au TGV d’arriver jusqu’en centre ville depuis la ligne nouvelle.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle. Cela entrainera une évolution significative du principe de desserte TGV® : ainsi, en 2020, 58 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 4 arrêts en gare actuelle de Narbonne, selon les estimations de la SNCF. Par contre, la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 40 TER chaque jour entre Narbonne et Perpignan, contre 28 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, deux possibilités d'implantation sont proposées au débat: le secteur à l’ouest de Narbonne, le secteur entre Béziers et Narbonne.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°593 de : GASO PIERRE- 34370 MARAUSSAN - le 18/03/2009 Quel est l' intéret de construire une ligne TGV mixte entre Montpellier et Perpignan compte tenu que les lignes GV actuelles sont uniquement dédiées, compte tenu de leur profil, uniquement aux TGV Voyageurs ? |
Réponse le 08/04/2009
En France, les lignes grandes vitesses circulées à plus 250 km/h accueillent en effet uniquement des TGV. Une exception est le contournent de Tours qui permet des circulations fret. Mais la section Tours-Bordeaux accueille elle des trains de voyageurs roulant à 220 km/h et des trains de marchandises à 120km/h.
De plus, à l’horizon 2012 devrait être mise en service la LGV mixte entre Perpignan et Barcelone pour des circulations voyageurs à 300 km/h et fret à 100-120 km/h. A l’horizon 2015 sera mis en service le Contournement de Nîmes et Montpellier pour des circulations voyageurs à 220-320 km/h et fret à 120 km/h.
De manière générale, les intérêts de créer une ligne nouvelle mixte sont les suivants :
- Désaturer un goulot d’étranglement ferroviaire sans réaliser deux nouvelles lignes
- Offrir des créneaux horaires de qualité aux entreprises qui veulent utiliser le mode ferroviaire, permettant ainsi un report du transport de marchandises de la route vers le rail,
- Renforcer la fiabilité du réseau ferroviaire, en permettant la réalisation d’un doublet de ligne où les trains de fret peuvent indifféremment circuler sur une ligne ou l’autre. Ceci est important en cas d’incident sur une des deux lignes (itinéraire de délestage).
Transférer une partie des trains de marchandises afin d’éviter de traverser les centres villes.
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Question n°594 de : PAYAN PASCAL- 34000 MONTPELLIER - le 18/03/2009 La ligne nouvelle desservira-t-elle le port de Sète ( fret + voyageurs ) et les aéroports de Montpellier et Perpignan ? |
Réponse le 10/04/2009
Concernant le transport ferroviaire de marchandises, le port de Sète est relié directement au réseau ferroviaire national. Pour favoriser son développement, il convient d’améliorer son accessibilité ferroviaire, en offrant plus de créneaux horaires et un service de meilleur qualité (régularité, fiabilité). Ceci serait grandement facilité avec une ligne nouvelle, car la ligne actuelle serait déchargée d’une partie de ses trafics (grandes lignes et fret). Donc, même si la ligne nouvelle ne dessert pas directement le port de Sète, le projet dans sa globalité, en offrant un doublet de lignes ferroviaires complémentaires, est favorable au développement de l’activité régionale et de l'activité du port de Sète pour le fret.
Dès aujourd'hui les voyageurs prenant le train pour rejoindre ensuite le port, afin d'effectuer par exemple une croisière, transitent par la gare centre de Sète. Cette gare continuera d’être desservie par les TGV, quel que soit le scénario de ligne nouvelle.
Les scénarios de LGV devraient offrir, selon la SNCF, une desserte TGV dans la gare de Sète de 2 trains par heure de pointe, soit 16 trains par jour. Le scénario LN mixte à 220 km/h offrirait une desserte TGV de 2 trains par heure de pointe et 14 TGV par jour.
Dans le cas d’une gare nouvelle à Saint Jean de Védas, celle-ci serait à l'interconnexion de la ligne nouvelle et de la ligne existante permettant directement les correspondances TGV/TER.
Ainsi Sète disposerait non seulement de dessertes TGV via sa gare centre mais également de correspodances TER/TGV donnant accès à 126 TGV par jour via les gares de Montpellier. De plus cette offre serait complété par un service TER qui serait quasiment doublé par rapport à aujourd'hui, ainsi en 2020 près de 90 TER/jour assureront des liaisons entre Sète et Montpellier et près de 70 TER/jour entre Sète et Narbonne.
Sur l'ensemble des sites potentiels de gares nouvelles, aucune implantation n'a été étudiée en interaction avec les aéroports de Montpellier et Perpignan.
En France il existe uniquement deux cas de figure où des aéroports sont desservis par des TGV, il s’agit des aéroports Charles de Gaules à Roissy et Saint Exupéry à Lyon.
Dans le cas de l’aéroport lyonnais la pertinence n’est pas encore démontrée.
En règle générale, le mode aérien est en concurrence avec le TGV. Ce sont des modes complémentaires uniquement lorsque l’aéroport constitue un hub aérien et que le TGV peut permettre aux compagnies aériennes d’y effectuer un rabattement depuis des métropoles distantes de plusieurs centaines de kilomètres, dans lesquelles l’aéroport n’offre pas autant de destinations. |
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Question n°595 de : GRAWIER LUCETTE- 34370 MAUREILHAN - le 18/03/2009 Pourquoi créer des gares " déshumanisées " en plombant le cout donc de nos impots et l' environnement, alors qu' il existe de gares au coeur de villes ? Est-ce que quelques trains en valent la peine ? |
Réponse le 08/04/2009
Avantages / inconvénients des gares nouvelles
Nous pouvons rappeler de manière qualitative les principaux avantages et inconvénients des gares nouvelles :
Avantages :
- mieux desservir un nouveau quartier de la ville
- gagner sur le temps de trajet ferroviaire entre gares (donc plus de voyageurs dans les trains, et moins de circulation automobile) ce qui doit ensuite accentuer
- le report modal de la voiture vers le train, d’où des gains en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de pollution de l’air
- moindre nuisance sonore du transport ferroviaire en centre ville (une partie des trains passent par la voie nouvelle, notamment les TGV qui s'arrêtent dans la gare nouvelle et les trains de fret si la ligne est mixte)
- libération des capacités en centre ville pour d’autres usages (notamment TER,…)
Inconvénients :
- coût de construction et maintenance de l’ouvrage
- moins bonne desserte du centre ville (compensée par une meilleure accessibilité pour les quartiers proches de la gare nouvelle)
- trajets pour aller à la gare nouvelle plus longs pour une partie des voyageurs
- coût des nouvelles infrastructures (routes) et service de transport en commun à mettre en place par la ville/agglomération
I n’y a donc pas de réponse absolue, la question devant être posée au cas par cas.
De manière générale, pour que la desserte TGV® soit un succès de fréquentation, il faut que l’offre «rencontre» son public, soit au centre de la ville – comme pour les gares existantes - soit en périphérie d’agglomération – comme pour les gares nouvelles.
L'opportunité d’une gare nouvelle doit nécessairement prendre en considération deux critères :
- les services attendus pour cette gare : meilleure accessibilité, intermodalité, stationnement, performance de l'offre TGV® offerte…
- sa place et son rôle dans l'agglomération : la gare nouvelle doit s'accompagner d'un projet de développement urbain et être reliée aux réseaux de transports urbains et périurbains.
Une gare située à la périphérie d'une grande agglomération, près d'un bassin de population important et dont l'installation s'accompagne d'un projet urbain peut en effet améliorer le service ferroviaire en donnant un accès direct à la grande vitesse et à une offre de TGV® plus importante à condition d'être bien desservie par le système routier (c’est le cas notamment d’Aix TGV® et d’Avignon TGV®) et les transports en communs, tel le TER (c’est le cas de Valence TGV®).
Création de gares nouvelles / Aménagement des gares existantes
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Béziers. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l'opportunité de créer une gare nouvelle dans l'aire de vie de Béziers n'est pas confirmée, alors la gare actuelle demeurera la gare de desserte TGV. Elle pourrait éventuellement être réaménagée et adaptée. Ce réaménagement entraîne des coûts, qui devront être complétés par ceux liés à la création de raccordements entre la ligne classique et la ligne nouvelle pour permettre au TGV d’arriver jusqu’en centre ville depuis la ligne nouvelle.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 58 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 16 arrêts en gare actuelle de Béziers, selon les estimations de la SNCF. Par contre, la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 70 TER chaque jour entre Béziers et Narbonne, contre 46 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat: le secteur au nord-est de Béziers, le secteur à l’est de Béziers, le secteur entre Béziers et Narbonne.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°596 de : MUR JEAN LOUIS- 34290 VALROS - le 18/03/2009 Pourquoi poursuivre la construction de gare ? Quel intéret de gagner 1 heure de parcours sur Paris -Béziers, s' il faut à l' arrivée prendre une navette pour rejoindre Béziers ville ? |
Réponse le 08/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Béziers. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Le tableau suivant présente une comparaison théorique entre gare centre et gare nouvelle, récapitulant les avantages et inconvénients de chacune d’entre elles.
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Gare centre
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Gare nouvelle
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Inconvénients
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- Perte de temps pour les missions
longue distance.
- Concentration de l’offre au centre ville.
- Difficulté d’accès depuis la
périphérie liée à la congestion
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- coût de construction et maintenance de l’ouvrage
- moins bonne desserte du centre ville (compensée par une meilleure accessibilité pour les quartiers proches de la gare nouvelle)
- trajets pour aller à la gare nouvelle plus longs pour une partie des voyageurs
- nécessité de créer des liens lisibles vers le
centre-ville (nouveaux transports en commun)
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Avantages
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- Accès direct au centre-ville.
- Possibilités de correspondances plus
importantes, notamment avec
TER/TGV et réseaux Transports urbains existants
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- gain de temps de parcours (donc plus de voyageurs dans les trains, et moins de circulation automobile)
- moindre nuisance sonore du transport ferroviaire en centre ville (une partie des trains passent par la voie nouvelle, notamment les TGV qui s'arrêtent dans la gare nouvelle et les trains de fret si la ligne est mixte)
- libération des capacités en centre ville pour d’autres usages (notamment TER,…)
- Possibilités de développement d’un nouveau
secteur de l’agglomération
- Facilité de stationnement
- mieux desservir un nouveau quartier de la ville ou de l’agglomération,
- accès plus facile aux grandes infrastructures de communication.
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Si l'opportunité de créer une gare nouvelle dans l'aire de vie de Béziers n'est pas confirmée, alors la gare actuelle pourrait être réaménagée et adaptée. Elle accueillerait alors d’après les prévisions de la SNCF un minimum de 54 TGV par jour. Ce réaménagement éventuel entraîne des coûts, coûts qui devront être complétés par ceux liés à la création de raccordements entre la ligne classique et la ligne nouvelle.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 58 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle pour 16 arrêts en gare actuelle de Béziers, selon les estimations de la SNCF. Par contre la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler 90 TER chaque jour entre Montpellier et Sète à l’horizon 2020, pour 60 aujourd’hui.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°597 de : VERDIERE ALAIN- 30420 CALVISSON - le 18/03/2009 L' arrivée d' une gare TGV va modifier l' urbanisme des agglomérations et créer un pole ancien Vieille Ville et nouveau avec la proximité de la gare. Avez vous pris en compte avec la population et ses élus, de leur souhait ? |
Réponse le 08/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie nîmois.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat: le secteur de Manduel, le secteur de Campagne, le secteur de Campagnol.
Ces secteurs d’implantation de gare nouvelle sont le fruit d’études menées par Réseau Ferré de France (RFF) et la SNCF dans le cadre des études préalables au débat public, partagées avec les collectivités partenaires du projet : Le conseil régional et 12 autres collectivités: dont le Conseil général du Gard, et l’agglomération de Nîmes.
RFF, maître d’ouvrage du projet, attend donc de ce débat que les habitants et acteurs du Languedoc-Roussillon formulent leurs attentes quand à l’opportunité et la localisation des gares nouvelles.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°598 de : CASAS CLAUDE- 66750 ST CYPRIEN PLAGE - le 18/03/2009 Pourquoi pas jusqu' à Nimes ? Puisque cette liaison n' est pas faite ( Perpignan-Nimes ) |
Réponse le 08/04/2009
Si l'opportunité du projet est confirmée suite au débat public, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan devrait intervenir à l'horizon 2020.
A cette date, le contournement de Nîmes et Montpellier (CNM) sera déjà réalisé, permettant ainsi une continuité de ligne entre Nîmes et Perpignan. |
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Question n°599 de : COLIN GERVAIS- 66200 LA TOUR BAS ELNE - le 18/03/2009 Quel est le statut juridique de CPDP ? Pourquoi les membres de la CPDP sont-ils tous agés, nous ne trouvons pas de jeunes ? |
Réponse le 29/03/2009
la loi du 27 fevrier 2002 a imposé l'organisation, pour tout équipement important (ex plus de 40 km pour une voie ferrée) d'un débat public; celui ci est conduit par la commission nationale du débat public, qui est une autorité administrative indépendante: ses membres sont nommés pour une longue durée, la plupart sur proposition des autorités judiciaires ou de grandes associations de defense de l'environnement. La commissison particulière du débat public n'est que la représentante locale de cette commision nationale.
la commission est sensible à votre critique sur son âge moyen. Elle ne comprend pas plus de jeunes parce qu'il est exigé de chaque membre une présence de 1 à 2 jours chaque semaine pendant les 6 mois de préparation et les 4 mois de débat: il serait très difficile à un salarié jeune de tenir un tel rythme. |
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Question n°600 de : COLIN GERVAIS- 66200 LA TOUR BAS ELNE - le 18/03/2009 Pourquoi annoncer le 02/03/2009, un cout evalué en Mai 2006 ? |
Réponse le 08/04/2009
Les coûts indiqués dans le document de synthèse diffusé à un million d'exemplaires dans les foyers du Languedoc-Roussillon étaient mentionnés aux conditions économiques de mai 2006. C’est la date retenue début 2007 au démarrage des études pour harmoniser tous les calculs de prix (il faut connaître tous les indices Insee et TP, qui ne sont calculés et publiés que plusieurs mois après leur date de valeur). Pour ne pas retarder le démarrage du débat public, la réalisation de la synthèse et son impression (5 mois de délais) affiche les coûts en date de valeur mai 2006.
Réseau ferré de France, maître d'ouvrage du projet, a souhaité être au plus proche de la réalité et vous présente au moment du débat public, une fois toutes les études finies, des coûts actualisés aux conditions économiques d'octobre 2008 (donc à la dernière date de valeur connue des indices).
L’estimation du coût du projet, aux conditions économiques d'octobre 2008, est différente selon les caractéristiques du scénario, ainsi :
- 4,2 milliards d'euros pour le scénario LGV voyageurs à 320km/h
- 4,4 milliards d'euros pour le scénario Ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120km/h
- 5,9 milliards d'euros pour le scénario LGV voyageurs à 300km/h et fret à 120km/h
- 2,4 milliards d'euros pour le scénario de doublement partiel de la ligne existante.
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Question n°601 de : MARCO DENISE- 34500 BEZIERS - le 18/03/2009 Quelle est l' utilité d' avoir tant de gares nouvelles ? |
Réponse le 08/04/2009
Comme précisé dans la synthèse du maître d’ouvrage qui a été distribuée à un million d’exemplaires dans les foyers de la région, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre. Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 58 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 16 arrêts en gare actuelle de Béziers, selon les estimations de la SNCF. Par contre, la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 70 TER chaque jour entre Béziers et Narbonne, contre 46 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°602 de : GRAZIOLI SERGE- 34500 BEZIERS - le 18/03/2009 Pouvez vous dans les prochains documents à expédier traiter des nuisances( sonores notamment ) générées par chacun des 3 scénarii de ligne nouvelle dans les différentes zones habitées, villes, villages... |
Réponse le 08/04/2009
Les contributions sonores de chaque scénario de ligne nouvelle sont effectivement différentes du fait d’un certain nombre de facteurs qui rentrent en compte dans les modélisations numériques : le nombre de trains, leur nature (TGV®, fret), les périodes de circulation (jour, nuit) et la vitesse d’exploitation des différents types de train.
Cependant, il est encore trop tôt pour comparer les émissions de chaque scénario car d’autres critères fondamentaux ne seront connus qu’à l’avant projet sommaire (APS) et pour l’enquête publique (vers 2015), et notamment les caractéristiques techniques du projet : le tracé en plan, le profil en long (remblai, terrain naturel, déblai).
En effet, à titre d’exemple, une voie avec 120 circulations en déblai a une contribution sonore moins importante qu’une voie en remblai avec moins de trains (effet de masque à la propagation du bruit car la ligne est sous le terrain naturel).
En tout état de cause, et quelque soit le projet et le tracé qui seront retenus lors de l’APS, Réseau Ferré de France prévoira les dispositifs de protection nécessaires pour respecter la réglementation et les seuils fixés (butte de terre ou écran acoustique, double vitrage si nécessaire).
RFF est tenu à une obligation de résultat : il doit assurer la protection des riverains contre les nuisances sonores pour les ramener aux niveaux réglementaires prescrits dès lors que le trafic ferroviaire le justifie.
Dès la mise en service de la ligne nouvelle, des mesures de contrôle seront également poursuivies afin de mesurer la conformité des équipements mis en place vis-à-vis de la réglementation en vigueur. |
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Question n°603 de : BERTRAND CLAUDE- 34140 MEZE - le 18/03/2009 En quelle année peut-on espérer une déclaration d' utilité publique ? |
Réponse le 08/04/2009
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives, la décalartion d’utilité publique pourrait intervenir à l’horizon 2015. |
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Question n°604 de : YAGUE MARTYNE- 34430 ST JEAN DE VEDAS - le 18/03/2009 Prendrez vous des mesures pour obliger les transporteurs à choisir le réseau ferré et déserter l'autoroute ? |
Réponse le 15/04/2009
Eléments de réponse apportés par RFF
L'un des objectifs du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est de favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route. Ainsi l'objectif du projet est d'offrir aux entreprises de transport ferroviaire de marchandises des circulations de qualité afin d'inciter les transporteurs routiers à utiliser le mode ferroviaire (créneaux horaires fiables, réguliers, sans arrêt et à toute heure de la journée).
Néanmoins, la politique des transports est décidée par l'Etat (le Ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire), notamment pour ce qui relève des aspects législatifs et réglementaires pour inciter au report modal de la route vers le rail.
Eléments de réponse apportés par la DRE (Direction Régionale de l'Equipement)
L'Etat soutient la construction et la modernisation des chantiers de transbordement.
Dans le cadre du Grenelle de l'environnement, il a été décidé une taxation des poids lourds qui devrait favoriser le transfert modal du fret de la route vers le rail. |
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Question n°605 de : YAGUE MARTYNE- 34430 ST JEAN DE VEDAS - le 18/03/2009 Ne pensez vous pas que la 3ème solution ( onéreuse ) serait beaucoup plus attractive donc plus vite amortie ? |
Réponse le 11/06/2009
L'attractivité, l'intérêt et le retour sur investissement d'un projet de transport public peuvent être appréhendés à travers deux aspects, certes cohérents entre eux, mais distincts :
Le Bilan socio-économique :
Le bilan socio-économique d’un projet est, par définition, la balance des avantages et des inconvénients monétaires et (non monétaires mais) monétarisables du projet, rapportés à son coût complet. Ce bilan concerne ainsi l'ensemble de la collectivité que l'on considère composée des acteurs suivants :
- Le groupe d'acteurs du transport ferroviaire (gestionnaires des infrastructures, autorités organisatrices et transporteurs), considéré ici comme un acteur,
- les gestionnaires des routes,
- les compagnies aériennes,
- les usagers du mode ferroviaire (voyageurs, chargeurs),
- l'Etat en tant que collecteur de taxes,
- les tiers, subissant les effets dits externes du projet : pollution locale, sécurité routière, bruit et effet de serre.
Ce calcul de la rentabilité d’un projet pour la collectivité prend ainsi en compte plusieurs facteurs : les coûts d'investissements et de fonctionnement, les gains de temps, le report modal, la diminution des accidents de la route, de la pollution, etc. Il permet d'aboutir, entre autre, à un taux de rentabilité socio-économique, soit un pourcentage. Par exemple, pour un projet ayant un taux de rentabilité de 10 %, cela représente, à chaque investissement de 100 €, un retour à la collectivité de 10 €/an (à la manière d’un placement d’épargne).
Le Bilan financier :
Lorsqu’un projet d’infrastructure est susceptible de dégager des recettes commerciales, on détermine sa rentabilité financière pour le gestionnaire de l’infrastructure et pour l’opérateur de services. Ce bilan concerne donc très précisément les acteurs du transport ferroviaire. Son étude permet ainsi de mettre en évidence les contributions publiques éventuellement nécessaires pour la bonne fin de l’opération, ainsi que les prélèvements prévus sous forme de redevances et de taxes.
Si l’analyse de rentabilité financière reprend les résultats de nombreuses études alimentant le bilan socio-économique, et notamment l’étude de trafic et l’étude de sensibilité du trafic aux tarifs, elle s’en distingue clairement :
- par l’importance et le degré de précision qu’il faut accorder aux modalités de maintenance et d’exploitation (pour évaluer le taux de marge du projet : excédents bruts d’exploitation/valeur ajoutée), à la capacité de réaction de la concurrence, au savoir-faire commercial ;
- par le fait que ne sont pas prises en compte les nuisances qui ne donnent pas lieu à indemnisation, ni les avantages non monétaires ;
- par la prise en compte du coût de la ressource financière au lieu du taux d’actualisation défini par le Commissariat général du Plan ;
- par l’importance accordée à l’analyse du risque financier ;
- par la présentation des effets du projet sur les finances publiques.
De plus, contrairement au calcul de la rentabilité socio-économique, établi en monnaie constante, la rentabilité financière est calculée en monnaie courante (hypothèses sur l’inflation). La durée de vie prise en compte est celle des amortissements alors que par convention celle de l’analyse socio-économique est de 50 ans après la mise en service.
On s’assure néanmoins de la cohérence entre l’évaluation financière et l’évaluation économique, notamment en ce qui concerne les hypothèses utilisées, la pertinence des modèles ou l’optimisation des choix tarifaires.
Du fait du niveau de connaissance et de précision des données d'entrée (et donc du niveau de définition du projet) que demande un bilan financier, celui-ci ne peut pas être estimé à un stade très amont des études, comme c'est le cas sur le projet LNMP. Ainsi, au stade des études pré-fonctionnelles qui éclairent et alimentent le débat public, seul le bilan socio-économique est évalué, afin de comparer les scénarios entre eux avec une seule et même méthodologie.
De manière concrète, pour le cas du projet LNMP, c'est le premier scénario "LGV voyageurs à 320 km/h" qui présente le meilleur taux de rentabilité interne (7,0%), suivi du 3ème scénario "Ligne nouvelle voyageurs à 300 km/h et Fret à 120 km/h" (6,3%). Cela se traduit en fait par un "retour sur investissement" pour la collectivité légèrement plus tardif (de quelques années) dans le 3ème scénario par rapport au 1er. Cette faible différence en terme de rentabilité, globalement satisfaisante pour ces deux scénarios, s'explique par un coût d'investissement bien plus élevé pour le 3ème scénario que n'arrivent pas à compenser, autant que dans le scénario 1, les avantages liés aux gains de temps des voyageurs, au report modal fret et aux externalités (effets de serre, pollution locale, sécurité routière). En outre, le bilan d'un projet doit aussi être appréhendé à l'aune des objectifs visés et des fonctionnalités qu'il assure. Ainsi, le 1er scénario apparaît plus "attractif" au niveau des voyageurs, le 3ème scénario l'est un peu moins mais l'est davantage au niveau du Fret par rapport au premier.
Nonobstant ces résultats, il s'agit de garder à l'esprit que le bilan socio-économique, qui demeure non pas le critère mais le noyau de l’estimation de la valeur d’un projet, ne préjuge ni de la rentabilité financière du projet pour le Gestionnaire d’Infrastructure et/ou de l’opérateur de transport ni, par là-même, des contributions publiques nécessaires et de leur facilité / difficulté d’obtention.
Il est aussi important de rappeler que l’analyse socio-économique est là pour éclairer le bilan et aider à la décision, mais qu’elle ne doit pas se substituer à la décision politique et qu’un projet sera d’autant plus «finançable » qu’il sera créateur de valeur pour ses utilisateurs et cohérent avec les choix de politique des transports des pouvoirs publics. |
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Question n°606 de : DELEBURY maurice- 66300 THUIR - le 18/03/2009
Quand la ligne Perpignan-Barcelone entrera -t-elle en service ? |
Réponse le 08/04/2009
Les travaux sont terminés depuis février 2009 entre Perpignan er Figueras. Ensuite, d’après les récentes déclarations faites dans la presse par les autorités espagnoles, la ligne nouvelle entre Figueras et Barcelone devrait ouvrir vers 2012. A cette date, il sera possible de circuler en TGV entre Perpignan et Barcelone sans changer de train, car nous disposerons alors d’une ligne à l’écartement standard européen de bout en bout. |
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Question n°607 de : VIRY JEAN CLAUDE- 11120 ST MARCEL SUR AUDE - le 18/03/2009 Il y aura une augmentation des impots locaux ou non ? |
Réponse le 08/04/2009
Concernant le financement des lignes à grandes vitesse, les collectivités publiques (Europe, Etat, Région et Collectivités régionales) apportent des subventions d’investissement en raison des enjeux du projet (réduction de la saturation routière, de la pollution, développement économique…) selon les règles et les contraintes budgétaires propres à chacune.
L’impact sur la fiscalité de ces concours dépend de nombreux facteurs :
_ Le niveau de leur contribution et l’incidence sur leur endettement,
_ Le niveau d’endettement des collectivités qui conditionne leur recours à l’emprunt et le taux d’intérêt,
_ Le montant des recettes fiscales générées par le projet pendant la période de construction et d’exploitation du projet. |
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Question n°608 de : UBEDA FRANCISCO- 30133 LES ANGLES - le 18/03/2009 Pour Avignon la ligne existante est-elle suffisante pour etre reliée à ce nouveau réseau ? |
Réponse le 08/04/2009
Avignon dispose d'une ligne classique reliant Avignon au Languedoc-Roussillon via Tarascon et depuis 2001 d'une LGV qui permet via la gare nouvelle de Avignon TGV de relier Avignon au Languedoc-Roussillon par le TGV (sous réserve que ce service soit assuré par une compagnie ferroviaire, SNCF ou autres à partir de 2010).
Donc Avignon est déjà bien relié au réseau ferroviaire languedocien et toute nouvelle infrastructure ferroviaire en Languedoc-Roussillon ne fera que renforcer ces liens. |
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Question n°609 de : AVELLANEDA JEAN LUC- 66000 PERPIGNAN - le 18/03/2009 Pensez vous que toutes les dispositions seront prises aussi bien au niveau des nuisances des habitations, qu' au niveau des nuisances sonores et esthétiques pour les paysages ? |
Réponse le 08/04/2009
Réseau Ferré de France (RFF) se veut exemplaire en matière de prise en compte de l’environnement dans la conception de ses projets ferroviaires.
Très tôt, RFF réalise un diagnostic précis des enjeux environnementaux, qui sont actualisés et affinés au fur et à mesure de l’avancement des études.
Concrètement, pour la préparation du débat public de la ligne nouvelle Montpellier Perpignan, RFF a établi un diagnostic des sensibilités environnementales (milieu humain, paysage, ressources en eau, environnement naturel, patrimoine) sur une aire d’étude intégrant 216 communes. Ce diagnostic a intégré les données des services de l’Etat, des collectivités mais aussi des associations et organismes compétents (Parc Naturel Régional de la Narbonnaise, Conservatoire des Espaces Naturels, Syndicat Mixte de bassin, Conservatoire Botanique…).
Ensuite les données ont été hiérarchisées pour identifier des couloirs de passage préférentiels moins impactant pour l’environnement.
A l’issue du débat public, des études d’environnement complémentaires seront réalisées dans un fuseau de 1000 mètres, puis une étude d’impact dans une bande de 500 mètres lors des études préparatoires à l’enquête d’utilité publique.
En phase d’avant projet sommaire (APS), RFF prendra en compte tous ces enjeux environnementaux localisés qui participeront à part entière à la conception technique du projet (notion « d’environnement intégré ») : calage fin du tracé en plan (évitement des zones les plus sensibles : nuisances sonores, stations botaniques protégées…), optimisation du profil en long (aspect paysager, bruit), définition de certains ouvrages et équipements (ouvrage hydraulique « sur – élargi » pour la transparence écologique par exemple) etc…
En plus de cette notion « d’environnement intégré », des mesures d’accompagnement spécifiques seront également mises en œuvre pour traiter d’éventuels impacts résiduels et pour respecter la réglementation Environnement (seuils sonores de la loi « bruit », transparence hydraulique de la « loi sur l’eau »…).
Le respect de l’ensemble de ces mesures sera vérifié lors du bilan environnement, réalisé au plus tard cinq ans après la mise en service de l’infrastructure.
Concernant les nuisances sonores, Réseau Ferré de France effectuera lors des études d’Avant Projet Sommaire (lorsque les caractéristiques techniques du projet sont définies) une modélisation numérique des niveaux sonores attendus après la mise en service de la ligne nouvelle et généralement à un horizon de 20 ans. Les simulations réalisées par les bureaux d’études spécialisés permettent au maître d’ouvrage de prévoir les dispositifs de protection nécessaires pour respecter les seuils fixés par la réglementation.
Ainsi tout est mis en œuvre avant la mise en service pour prévoir les nuisances acoustiques engendrées par une ligne grande vitesse et prévenir les impacts sur les populations par des mesures de protection de deux types :
o la protection à la source du bruit (butte de terre ou écran acoustique),
o et l’isolation de façade (double vitrage), si nécessaire.
RFF est tenu à une obligation de résultat : il doit assurer la protection des riverains contre les nuisances sonores pour les ramener aux niveaux réglementaires prescrits dès lors que le trafic ferroviaire le justifie.
Dès la mise en service de la ligne nouvelle, des mesures de contrôle seront également poursuivies afin de mesurer la conformité des équipements mis en place vis-à-vis de la réglementation en vigueur.
Concernant plus particulièrement le paysage, une ligne nouvelle introduit un élément nouveau dans les paysages traversés : c’est effectivement un ouvrage rectiligne avec des contraintes techniques liées à la grande vitesse ferroviaire et / ou au fret (rayons de courbure, pentes…) et d’environnement (notamment les traversées de zones inondables) ; ceci ne permet donc pas toujours de « se coller au terrain naturel ».
Les principaux impacts sur le paysage résultent :
o des impacts directs de l'infrastructure sur les structures bâties ou végétales,
o de la disparition pour le riverain ou l'usager de vues intéressantes,
o de la modification du cadre de vie habituel pour le riverain,
o de l'apparition de nouvelles structures pouvant être en contradiction avec l'échelle, la nature ou l'ambiance des sites traversés.
Ainsi, ce type d’infrastructure crée des coupures visuelles. Les impacts généraux d'une infrastructure ferroviaire sur les paysages peuvent aussi être indirects : aménagement foncier, développement urbain, réaménagement des délaissés…
L’intégration d’un projet de ligne ferroviaire dans les paysages est aujourd’hui prise en compte dès les pré-études fonctionnelles préalable au débat public. C’est pourquoi, au stade actuel des études de la ligne nouvelle Montpellier - Perpignan, une typologie des différents paysages traversés a été réalisée et les grands enjeux identifiés et hiérarchisés, pour la définition des couloirs de passage préférentiels.
Lors des études préliminaires et d’avant-projet, à l’issue du débat public, d’autres études paysagères seront menées par des équipes de paysagistes. Les zones à enjeux seront recensées et analysées plus finement afin de préconiser les principes d’intégration paysagère les plus adaptés.
Différents types de solutions d’intégration paysagère sont ainsi envisageables :
o adaptation du profil en long de la ligne conditionnée par les caractéristiques techniques minimales ou les contraintes du site (en déblai – enfoncé dans le terrain naturel -, ou en remblai - surélevé),
o restitution des abords de la ligne aux activités existantes,
o réalisation de plantations d’arbres et arbustes le long de la voie ferrée,
o création de merlons (buttes de terre) ou travail plus élaboré de mise en scène paysagère par la modification des formes du terrain (modelés paysagers).
Il faut par ailleurs souligner que les spécialistes de l’environnement et du paysage font aujourd’hui partie intégrante des équipes de RFF. |
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Question n°610 de : ROCA FLOREAL- 66000 PERPIGNAN - le 18/03/2009 Est- il possible de faire circuler des TGV et fret sur une ligne à 300km/ h avec tous les avatars qu' a connu la SNCF ces derniers temps, catenaires, avaries sur les machines ? |
Réponse le 06/05/2009
Votre question sur la compatibilité des circulations entre trains à grande vitesse et trains de fret fait l'objet d'un débat technique animé sur ce projet novateur de ligne potentiellement mixte.
Pour faire simple, soit la ligne comporte deux voies et alors il faut limiter la vitesse des trains les plus rapides pour qu'ils ne rattrapent pas les plus lents ; soit on souhaite voir les TGV rouler à vitesse très élevée et il convient alors d'investir plus en créant notamment des voies supplémentaires sur une partie du parcours afin que les TGV puissent doubler les trains de fret. Le cout est en proportion. C'est cette solution technique qui est présentée dans le cadre du débat publique via le scénario LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h.
Concernant les incidents survenus dernièrement sur le réseau à grande vitesse ; ils relèvent en partie de l’usure et de l’entretien de la ligne et pour une part d’erreur humaine du personnel en charge des travaux et d’incidents volontaires. Concernant les avaries machine, il s’agit d’un problème de la SNCF, propriétaire de ses rames TGV.
Sur l’usure du rail, question souvent posée pour le projet LNMP, le problème est lié à la qualité de la maintenance des essieux et des roues des trains. Si l'on veut qu'un train à grande vitesse n'abime pas trop la voie, la qualité de maintenance des essieux et des roues doit être très bonne (en France, les TGV sont bien entretenus). Sinon, malgré une charge à l'essieu faible ( 17 t), les efforts dynamiques sont très importants et l'endommagement de la voie très rapide car un train à grande vitesse endommage la voie essentiellement par des effets dynamiques.
Les trains de fret (22,5 T, voire 25 t) européens ont une qualité de maintenance de leurs organes de roulement beaucoup plus hétérogène, et un pourcentage faible de wagons ("à roues carrées" en langage de cheminot) sont essentiellement à l'origine de l'endommagement de la voie. C'est d'ailleurs à la même conclusion, mais en symétrique (qualité pas assez homogène de la maintenance des roues de l'ACELA -TGV américain, et plan d'action pour l'améliorer) qu'était arrivé AMTRAK aux états unis ou les trains de marchandises font l’objet d’une attention plus importante.
La question est donc de savoir qui doit investir : le propriétaire du train pour améliorer/entretenir la qualité de ses roues ou bien le propriétaire de la voie pour réparer l’usure accélérée causée par certains trains mal entretenu.
La mise en place de dispositifs repérant les trains générant de l’usure accélérée (dispositif enregistrant les chocs des roues sur le rail), pourrait accélérer l’amélioration des organes de roulement des trains de fret. |
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Question n°611 de : GARCIA VALERIE- 30160 ROBIAC ROCHESSADOULE - le 18/03/2009 Ne pouvez vous pas faire le nécessaire pour qu' il y ait plus de trains Alès -Nimes ?l |
Réponse le 08/04/2009
Réseau Ferré de France (RFF), l'Etat et le Conseil Régional ont considéré que la modernisation de la ligne Nîmes-Alès devait constituer l’un des axes majeurs de la politique de développement des transports ferroviaires régionaux. Deux opération sont en cours :
- la construction du viaduc de "Courbessac" qui permettra une diminution du temps de parcours de l'ordre de 8 mn
- la mise en place d’une nouvelle signalisation ferroviaire plus performante (bloc automatique à quatre cantons) qui permettra d'augmenter le nombre de circulations (de trains) ainsi que la plage horaire d'exploitation de la ligne (nombre d'heure par jour pendant lesquelles il peut circuler des TER).
Sur la base des résultats issus d’une étude préliminaire, financée dans le cadre du contrat de plan Etat/Région 2000-2006, le renforcement de la desserte souhaité par l’Autorité Organisatrice (passage à 24 trains par jour et par sens) nécessite 4 cantons de 12 km. Ce redécoupage sera réalisé sous la forme d’un block automatique ; le Block Automatique à Permissivité Restreinte (BAPR). Le système d’espacement actuel de la ligne Nîmes-Alès n’est constitué que de deux cantons (Alès - Nozières et Nozières - Nîmes), longs de 23 et 26 km, qui ne permettent pas la mise en place d’une desserte avec arrêts intermédiaires de plus d’un train toutes les 25 minutes. Pour pouvoir mettre en œuvre une desserte cadencée plus soutenue, l’étude d’axe menée en 2003 a démontré que quatre cantons, d’une longueur de 12 km environ chacun, sont nécessaires. Pour les trains avec arrêts intermédiaires, les 12 km correspondent à un délai de dégagement du canton occupé d’environ 9 minutes. Ce délai, augmenté du coefficient de souplesse de 25 % en pointe, donne une capacité pratique permettant un espacement toutes les 11 minutes. |
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Question n°612 de : CHESNE EMILIE- 34600 LE POUJOL SUR ORB - le 18/03/2009 Les entreprises vont-elles etre des entreprises de la région ( celle qui vont réaliser les travaux ) ? Et quel impact économiques va avoir la construction ? |
Réponse le 10/04/2009
Oui, tout projet de ligne nouvelle conduit à solliciter fortement l'économie régionale, et en particulier les entrepreneurs de travaux publics. En tant qu'établissment public, Réseau ferré de France respecte notamment des clauses d'embauches locales. Ainsi, les cahiers des charges peuvent imposés le recours à des entreprises locales, même si le marché est attribué à un grand groupe mondial (les entreprises locales sont alors sous-traitantes). C'est notamment ce que l'on observe sur les derniers chantiers de Réseau ferré de France, notamment sur la construction de la Ligne à grande vitesse Rhin-Rhône, entre Dijon et Mulhouse. Plus de 6000 personnes participent à la construction des 140 km de voies. Grâce à l'emploi direct, mais également indirect généré par le chantier d'un tel projet, la réalisation d'une infrastructure ferroviaire a une réelle incidence sur l'économie régionale. |
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Question n°613 de : CHESNE EMILIE- 34600 LE POUJOL SUR ORB - le 18/03/2009 Combien de temps vont durer les travaux ? Ces grands travaux seraient prévus pour quand ? |
Réponse le 08/04/2009
A l’issue du débat public, Réseau Ferré de France décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, les travaux devraient commencer à l’horizon 2015 pour une durée d’environ quatre ou cinq ans. La mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situerait donc à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°614 de : LAMI DIDIER- 66650 BANYULS SUR MER - le 18/03/2009 Pourquoi un délai aussi long au XXI ème siècle, 11 ans; alors qu' il a suffi de 3 ans, études comprises pour construire la Tour Eiffel en 1889 ! |
Réponse le 08/04/2009
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études, des procédures administratives et foncières et des travaux, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°616 de : LASALLE LILIANE- 34560 POUSSAN - le 18/03/2009 Y a-t-il toujours un PIG approuvé ? Pourquoi le projet n' est pas encore défini ? |
Réponse le 10/04/2009
1- PIG
Le projet a été déclaré Projet d'Intérêt Général (PIG) par arrêtés préfectoraux (AP) pour l’Hérault (AP du 29/12/2000 renouvelé les 29/12/2003 et 22/12/2006), pour l’Aude (AP du 02/01/2001 renouvelé les 02/01/2004 et 02/01/2007), pour les Pyrénées orientales (AP du 02/01/2001 renouvelé les 22/12/2003 et 18/12/2006). Ces arrêtés sont à renouveler fin 2009.
2- Projet "TGV Languedoc-Roussillon"
La ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est l'un des multiples projets de ligne nouvelle en France prévu par le Grenelle de l'environnement. Sa réalisation ne peut être cependant déconnectée de l'avancement des autres projets ferroviaires.
En particulier, cette ligne a été inscrite au schéma directeur national des lignes à grande vitesse de 1992; ce projet de "TGV Languedoc-Roussillon" s'inscrivait dans le prolongement d'une ligne à grande vitesse qui était alors également en projet et qui est devenu le "TGV Méditerranée" de Valence à Marseille et Redessan-Manduel (Gard), mis en service en 2001.
Mais pour des raisons d'aménagement du territoire, après la construction du TGV Méditerranée, d'autres régions avaient également le souhait d'être connectées au réseau ferroviaire à grande vitesse, en particulier dans l'est de la France (ce qui a donné lieu à la construction de la LGV Est Européenne, mise en service en 2007, et à la réalisation actuellement de la branche est de la LGV Rhin-Rhône entre Dijon et Mulhouse) et à l'ouest (avec deux projets dont la phase de réalisation devrait être bientôt engagée : la LGV Sud Europe Atlantique de Tours à Bordeaux et la LGV Bretagne pays de la Loire du Mans à Rennes).
Néanmoins, une partie de la nouvelle liaison ferroviaire entre Nîmes et l'Espagne avançait de manière concrète à travers le projet de contournement de Nîmes et Montpellier, déclaré d'utilité publique en 2005.
Ce sont donc des raisons d'équité territoriale au niveau national qui ont conduit à privilégier la réalisation du TGV Méditerranée au cours des années 1990, qui a permis d'apporter la grande vitesse aux portes du Languedoc-Roussillon, mais également les mêmes raisons qui ont mis entre parenthèses le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan afin d'apporter également la grande vitesse à l'ouest et à l'est de la France, le coût important de construction d'une ligne nouvelle et la rarété des fonds publics rendant difficle la construction de plus d'une à deux LGV simultanément.
3- Calendrier du projet
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°617 de : DENIS PHILIPPE- 34000 MONTPELLIER - le 18/03/2009 CPDP : Pourquoi ? Quand ? Comment ? |
Réponse le 29/03/2009
La commission vous suggère de consulter son site internet www.debatpublic-lnmp.org, qui détaille les bases juridiques du débat public (loi 2002-276 du 27 fevrier 2002 et decret 2002-1275 du 22 octobre 2002), et en précise l'organisation (composition de la commission, calendrier et outils du débat).
Elle rappelle
que le débat public est obligatoire, avant toute décision sur un équipenent important (plus de 40 km de longueur pour une voie ferrée)
qu'il est conduit par une autorité administrative indépendante et neutre, la CNDP, représentée localement pas la CPDP
qu'il vise non seulement à informer le public concerné, mais à le faire participer à la prépâration de la décision
que la réalisation de ces objectifs est recherchée par une large diffusion des documents du débat, par l'organisation de 12 réunions publiques evidemment ouvertes et gratuites, ainsi que par le débat sur internet et pas courrier (cartes "T")
que le débat public sera clos le 3 juillet. Un compte rendu en sera publié avant le 3 septembre, et le maître d'ouvrage, RFF, devra publier officiellement avant le 3 décembre les conclusions qu'il tirera du débat. |
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Question n°618 de : DIAGO FREDERIC- 30560 ST HILAIRE DE BRETTINOS - le 18/03/2009 Comment sera connectée la ligne de Clermont-Alès- Nimes à la nouvelle gare LGV de Nimes ? |
Réponse le 08/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie nîmois. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 56 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 26 arrêts en gare actuelle de Nîmes, selon les estimations de la SNCF. Par contre la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 84 TER chaque jour entre Nîmes et Lunel, contre 50 aujourd’hui.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon, mais ne permet pas de connexion directe avec la ligne Clermont-Alès-Nîmes.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org)
- rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°619 de : OLIVIER JEAN LOUIS- 66150 ARLES SUR TECH - le 18/03/2009 En cas de construction de gares nouvelles, quelles sont les liaisons prévues celles-ci et les gares actuelles et entreront-elles en fonctionnement en meme temps que la ligne nouvelle ? |
Réponse le 10/04/2009
1- Liaison gare nouvelle/gare centre
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Perpignan. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Perpignan est confirmée, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• le site de Rivesaltes, à une dizaine de kilomètres au nord de l’agglomération perpignanaise, est desservi par l’A9 et la RD6009. Il pourrait être relié à la ligne existante. Ce site avait été proposé par la SNCF dans le cadre des études de 1995.
• le site du Soler, à environ neuf kilomètres à l’ouest de l’agglomération de Perpignan via la RN116, permettrait la réalisation d’une gare interconnectée avec la ligne Perpignan-Villefranche.
Pour ces deux sites il pourrait être possible d’envisager une navette TER pour relier la gare nouvelle à la gare centre. A défaut d’une interconnexion ferroviaire, il faut envisager la création d’une liaison routière par transport en commun.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
2- Mise en service des gares nouvelles
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle est confirmée, sa mise en service pourrait être effective en même temps que la mise en service de la ligne nouvelle, c'est-à-dire à l’horizon 2020. Mais il est possible de différér sa réalisation, suivant les avis formulés, tout en réservant le foncier |
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Question n°620 de : POUMEL GERARD- 11100 NARBONNE - le 18/03/2009 Est ce que l' accès aux gares et aux trains est-il prévu pour les handicapés ? En fauteuil ? |
Réponse le 08/04/2009
La loi du 11 février 2005 relative à l’égalité des droits et des chances, à la participation et à la citoyenneté des personnes handicapées (loi n°20056102) préconise le principe général de non discrimination et oblige la collectivité nationale à garantir les conditions de l’égalité des droits et des chances. Elle précise que les services de transport collectif devront être accessibles aux personnes handicapées ou à mobilité réduite dans un délai de 10 ans à compter de sa publication soit au plus tard le 12 février 2015.
Elle définit que l’accessibilité de tous aux transports collectifs relève d’une responsabilité partagée entre les gestionnaires d’infrastructures, Réseau Ferré de France (RFF) pour le réseau ferré national, l'Etat, les Conseils Régionaux, les départements ou les communes.
En ce qui concerne le domaine ferroviaire, la loi prévoit l’élaboration de schémas directeurs d’accessibilité :
• Le schéma directeur national d’accessibilité a été approuvé par décision ministérielle en date du 11 juin 2008. Dans notre régions 7 gares nationales sont concernées : Montpellier, Nîmes, Sète, Béziers, Narbonne, Carcassonne, Perpignan ainsi que 20 gares régionales desservies par les trains TGV et grandes lignes.
• Le schéma directeur régional, conduit par le Conseil Régional Languedoc Roussillon, devrait être validé fin juin. Il traite des 20 gares régionales desservies par les trains TGV et grandes lignes et de 20 autres gares régionales ainsi que de haltes ferroviaires.
Ces documents ont été élaborés dans le cadre d’une concertation organisée aux différentes phases de la démarche avec l’ensemble des acteurs concernés.
Ils présentent un état des lieux des gares, précise les objectifs à atteindre dans le cadre des travaux d’accessibilité et définissent une programmation indicative.
A l’échelle régionale, RFF devrait engager en 2009 et 2010 sur son périmètre (mise en accessibilité des quais), 23 études préliminaires de faisabilité. Ces études visent notamment à étudier les conditions de pose d’ascenseurs ou de rampes dans les gares munies de passages sous terrain ou envisage la rénovation des passages planchéiés, pour les gares à fréquentation plus réduite. Les gares traitées feront également l’objet de travaux de pose de bandes podotactiles, de mises aux normes, le cas échéant des escaliers existants. Ces travaux ne pourront être réalisés qu’à la condition de réunir les financements nécessaires, RFF participant généralement dans le cadre d’une enveloppe nationale.
Les gares de NIMES et MONTPELLIER qui bénéficient du plan de relance national seront traitées respectivement en 2009 et 2010.
En ce qui concerne les nouveaux réseaux, ces derniers devront être accessibles dès leur mise en service. |
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Question n°621 de : PRUDHOMME Marie-Joëlle- 66000 PERPIGNAN - le 18/03/2009 Pourquoi tant d'arrêts entre Montpellier et Perpignan ? |
Réponse le 08/04/2009
Comme précisé dans la synthèse du maître d’ouvrage qui a été distribuée à un million d’exemplaires dans les foyers de la région, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre. Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Perpignan est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 56 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle pour 14 arrêts en gare actuelle de Perpignan, selon les estimations de la SNCF. Par contre la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 40 TER chaque jour entre Perpignan et Narbonne, contre 28 aujourd’hui.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Perpignan est confirmée, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• le site de Rivesaltes, à une dizaine de kilomètres au nord de l’agglomération perpignanaise, est desservi par l’A9 et la RD6009. Il pourrait être relié à la ligne existante. Ce site avait été proposé par la SNCF dans le cadre des études de 1995.
• le site du Soler, à environ neuf kilomètres à l’ouest de l’agglomération de Perpignan via la RN116, permettrait la réalisation d’une gare interconnectée avec la ligne Perpignan-Villefranche.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°622 de : TENA LUCIE- 34230 ST PARHOIRE - le 18/03/2009 La construction de la ligne nouvelle entrainera-t-elle une meilleure desserte des petites agglomérations pour les transports en commun ? |
Réponse le 10/04/2009
La réalisation d'une ligne nouvelle permet d'accroître le nombe de circulations ferroviaires voaygeurs. Ainsi par exemple, le nombre de TGV entre Montpellier et Narbonne passerait de 40 TGV/jour actuellement à environ 60 TGV/jour pour un scénario de ligne à grande vitesse. Ces TGV se répartiraient entre les deux lignes, la ligne actuelle et la ligne nouvelle.
De plus, l'offre TER passerait de 46 TER/jour entre Montpellier et Narbonne à 70 TER/jour.
Globalement l'offre de service ferroviaire serait nettement améliorée grâce à un projet de ligne nouvelle.
Concernant les transport en communs, tel que les cars départementaux, pour la desserte des petites agglomérations non reliées au réseau ferroviaire, l'évolution de la desserte relève de la compétence du Conseil Général de l'Hérault. Réseau Ferré de France ne peut vous apporter de réponse plus précise sur ce point. |
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Question n°623 de : BLANQUART CHARLES- 66200 LATOUR BAS ELNE - le 18/03/2009 En attendant la rélisation de la LGV ou autre, que comptez vous faire pour améliorere les correspondances TGV -TER de Perpignan à Cerbère ? |
Réponse le 08/04/2009
Les horaires des trains, et donc les correspondances, sont de la responsabilité du Conseil Régional, en sa qualité d'Autorité Organisatrice des Transports (AOT) pour le TER et les entreprises ferroviaires (la SNCF pour les TER et TGV), en fonction des capacités et des matériels roulants disponibles sur la ligne.
Cependant, Réseau Ferré de France (RFF), en concertation avec l'AOT et les entreprises ferroviaires, travaille sur le cadencement des trains qui a été mis en place en Rhône-Alpes fin 2007 et étendu à quelques autres régions à la fin 2008. Le cadencement des trains consiste à faire circuler les trains à une fréquence constante, et donc à la même minute. La systématisation des horaires permet ainsi d'avoir des correspondances TGV-TER toujours identiques, d'optimiser la durée des correspondances et faciliter le changement de train sans changer de quai.
Les études cadencement pour la région Languedoc-Roussillon, et donc pour Perpignan, sont en cours. |
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Question n°624 de : PELLETIER MICHEL- 30350 MOULEZAN - le 18/03/2009 Est-ce que le prix du billet sera proportionnel au cout estimé correspondant à chaque scénario ? |
Réponse le 10/04/2009
Le prix du billet du point de vue du voyageur est estimé en première approche par rapport à la performance offerte par le gain de temps (donc lié à la vitesse de circulation et non à l'investissement). Dans le cadre des études économiques on considère que le passager a un consentement à payer ce gain de temps en fonction de son motif de déplacement et on raisonne sur une valeur « monétaire » du temps.
Dans la plupart des études économiques nous raisonnons sur un surcout du prix du billet de l'ordre de 10 centimes € par minute gagnée. |
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Question n°625 de : ISSARTEL CHRISTIANE- 30390 ARAMON - le 18/03/2009 Combien et quelles gares seraient (ré)ouvertes au trafic voyageurs et marchandises pour désencombrer les routes et autoroutes et à la place de la voiture individuelle ? |
Réponse le 08/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Sur le réseau actuel, Réseau Ferré de France (RFF), le Conseil Régional en tant qu'Autorité Organisatrice des Transports TER et les collectivités locales étudient des projets de création ou de réouverture de gares voyageurs, ceci indépendamment de la ligne nouvelle. On peut citer par exemple la réouverture de la rive droite du Rhône au trafic voyageur, y compris la desserte de la commune d'Aramon.
Pour les marchandises, la quasi-totalité du trafic fret ne se fait pas à proprement parler à partir d'une gare fret, mais à partir ou à destination d'installations spécifiques. C'est sur ces installations que RFF travaille:
- les Chantiers de Transport Combiné (CTC) dont les principaux se situent à Perpignan et au Boulou. RFF et les collectivités locales effectuent actuellement des travaux d'agrandissement du CTC de Perpignan afin de doubler sa capacité de traitement de conteneurs.
- les plateformes d'autoroute ferroviaire, avec pour la région Languedoc-Roussillon la plateforme du Boulou pour des trains à destination du Luxembourg. RFF mène une réflexion pour doter la région d'une plateforme dont la capacité permettra d'augmenter significativement le nombre de trains d'autoroute ferroviaire à l'horizon de la ligne nouvelle.
- les Installations Terminales Embranchés (ITE). Ce sont des installations qui permettent aux trains fret de rentrer directement sur des sites industriels équipés d'installations de chargement et de déchargement performantes, optimisant ainsi les coûts logistiques de manutention. RFF accompagne les industriels dans leurs démarches et peut réaliser une partie ou la totalité de leurs installations ferroviaires. |
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Question n°626 de : ANDREAZ THIBAULT- 30000 NIMES - le 18/03/2009 Peut-il y avoir une ligne de trains passant par Pézenas, qui permettrait de desservir une population locale ? |
Réponse le 08/04/2009
Dans le cadre des scénarios soumis au débat public, il est proposé un couloir de passage à proximité de Pézenas. L'objectif de ce couloir "nord" est en autre d’offrir la possibilité d’implanter une gare nouvelle à proximité de l’A75 en construction, pour améliorer l’accès à la grande vitesse aux habitants de Pézenas et du haut pays, territoire allant de Béziers jusqu’à Clermont l'Hérault et Lodève.
Dans le cadre des scénarios soumis au débat public, il n’est pas envisagé de gare nouvelle à Pézenas même, mais entre Pézenas et Béziers. La ligne Vias-Lézignan-la-Cèbe, qui continuait autrefois jusqu’à Pézenas est actuellement réservée aux seuls trains de marchandises, il n'est donc pas prévu l'ouverture d'une gare voyageur sur cette ligne à Pézenas. |
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Question n°627 de : PRADILLE MARIKA- 30600 VAUVERT - le 18/03/2009 Est- ce que les anciennes lignes de trains qui rentraient dans les gares de villages seront réutilisées par souci d' économie de carburant et est-ce que le trajet en train pour les personnes sera économique ? |
Réponse le 10/04/2009
Réseau Ferré de France (RFF) mène des études socio-économiques sur les petites lignes faiblement circulées, en partenariat avec les collectivités locales. L'objectif est de recencer les potentiels voyageurs, touristiques et de marchandises autour de ces lignes.
Pour les lignes non circulées et n'étant plus offertes aux circulations ferroviaires, RFF a mené des études de potentiel socio-économique que nous avons partagées aussi avec les collectivités locales. Lorsqu'il n'existe pas de potentiel, RFF peut être amené à céder les emprises pour la réalisation de parcours en mode doux par exemple.
Sur le réseau classique, Réseau Ferré de France, la Région, en tant qu'Autorité Organisatrice des Transports TER et les collectivités locales étudient des projets de création ou de réouverture de gares voyageurs, ceci indépendamment de la ligne nouvelle. On peut citer par exemple la réouverture de la rive droite du Rhône au trafic voyageur, y compris la desserte de la commune d'Aramon. |
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Question n°628 de : TRUCCO CATHERINE- 66430 BOMPAS - le 18/03/2009
Le prix des billets sera-t-il aussi compétitif pour les usagers journaliers car à l'heure actuelle il est assez onéreux ? |
Réponse le 18/03/2009
En ce qui concerne le transport régional, le Conseil Régional Languedoc-Roussillon a mis en place, depuis le 1er octobre 2005, de nouveaux tarifs, notamment pour les jeunes et les personnes en difficulté.
La nouvelle gamme tarifaire est donc déclinée en "Via pro" pour les actifs, "Via études" pour les scolaires et les étudiants, "Via plus" pour les personnes en situation précaire qui pourront bénéficier de 75% de réduction, et "Via liberté" destiné à tous les voyageurs qui souhaitent se déplacer en Languedoc-Roussillon. Pour la première fois, ces abonnements donnent droit à des réductions de 50% sur n'importe quel parcours en région.
Une nouvelle gamme de produits tarifaires multimodaux est également proposée : KARTATOO est un abonnement mensuel, zonal et intermodal pour les trajets quotidiens entre le domicile et le lieu d’études ou de travail. Il permet au voyageur d’emprunter les réseaux urbains des agglomérations et/ou le réseau régional ferroviaire (TER).
La région Languedoc - Roussillon se décompose en plusieurs “zones” disposées autour des voies ferrées régionales. Le prix de l’abonnement KARTATOO dépend du nombre de zones traversées. Les voyageurs peuvent bénéficier d'une réduction allant jusqu’à 30% sur le cumul des abonnements TER + bus + tramway. |
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Question n°629 de : COMET - 34400 LUNEL - le 18/03/2009 J' ai vécu pendant très longtemps en Espagne, j' ai vu le TGV espagnol mis en fonction en 3 ans ( Madrid-Barcelone) Pourquoi en France cette réalisation est si longue et laborieuse ? |
Réponse le 08/04/2009
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études, des procédures administratives et foncières et des travaux, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°630 de : COMET - 34400 LUNEL - le 18/03/2009
Après 21h Lunel n'est plus desservi, comment faire ? |
Réponse le 18/03/2009
Eléments de réponse apportés par la SNCF
La desserte de soirée de Lunel fait actuellement l'objet de réflexions entre le Conseil Régional et la SNCF.
Il s’agit donc d’un des axes de travail que la Région suit dans le cadre de sa politique d’amélioration constante de l’offre de transport. Et progressivement, au travers de l’offre soutenue et rythmée qu’elle met en place, la Région sera en capacité d’apporter des solutions pour les déplacements des habitants en fin de journée.
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Question n°631 de : FERNANDEZ DANIEL- 34070 MONTPELLIER - le 18/03/2009 Qui décidera en dernier ressort de la solution qui sera retenue ? L' Etat ou la Région ? |
Réponse le 29/03/2009
A l'issue du débat public, la maître d'ouvrage, Réseau ferré de France, etablissement public constitué en 1997 pour construire et gerer les infrastructures ferroviaires, décidera de la suite à donner au projet. cependant, le besoin de financement d'une telle ligne (entre 4,2 et 5,9 milliards, valeur 2009, selon les hypothèses de seconde ligne retenues) est tel qu'il ne peut reposer sur la seule contribution de usagers: comme pour tous les projets de ce type, RFF devrait donc obtenir des particpations de l'Etat, de la Région et des collectivités territoriales. Il y aura donc, de fait, une décision partagée. |
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Question n°632 de : FERNANDEZ DANIEL- 34070 MONTPELLIER - le 18/03/2009 Quel scenario fera diminuer le nombre de camions sur l' autoroute ? |
Réponse le 10/04/2009
Tous les scénarios de ligne nouvelle permettent de favoriser le report modal ; cela représente près de 3000 poids lourds qui pourraient être reportés de la route vers le rail d’ici à 2020.
Au-delà de 2020, ce sont les scénarios mixtes, c'est-à-dire acceptant les trains de voyageurs et les trains de marchandises qui offrent le plus de capacité pour favoriser le report modal et ainsi limiter davantage la croissance du trafic des poids lourds sur l’autoroute. |
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Question n°633 de : ESPINOZA FRANCOIS- 34500 BEZIERS - le 18/03/2009 Pourquoi le TGV ne passerait-il pas par la gare actuelle ? Devrions nous aller vers Narbonne pour aller à Lyon en train, compte tenu des habitants plus nombreux dans le 34 ? |
Réponse le 08/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Béziers.
Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 58 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 16 arrêts en gare actuelle de Béziers, selon les estimations de la SNCF. La gare centre continuera donc à accueillir des TGV. Par contre, la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 70 TER chaque jour entre Béziers et Narbonne, contre 46 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat: le secteur au nord-est de Béziers, le secteur à l’est de Béziers, le secteur entre Béziers et Narbonne,.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°634 de : LONJON JEAN- 34500 BEZIERS - le 18/03/2009 Pourquoi une gare à Béziers et une gare à Narbonne dans la version LGV à 320km et une gare entre Béziers et Narbonne dans la version LGV à 300km ( ce qui parait suffisant pour un train à grande vitesse ) ? |
Réponse le 08/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Béziers. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre. Vous pouvez donc combiner votre propre scénario au niveau des gares nouvelles. Il est tout à fait possible d’imaginer une unique gare entre Béziers et Narbonne au lieu d’une gare pour chaque agglomération dans le scénario à « LGV voyageurs à 320km/h »
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°635 de : CABRERO CLAUDE- 34500 BEZIERS - le 18/03/2009 Dans cette question capitale de l' aménagement et du développement du territoire, comment ne pas prendre en compte que Béziers se situe " grosso modo " à équidistance de Montpellier et de Perpignan ainsi qu' à l' arrivée de l' A75 ? |
Réponse le 08/04/2009
Les scenarios, couloirs de passage et localisations des potentielles gares nouvelles proposés au débat public ont été analysés au terme d’un important programme d’études mené par Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, et régulièrement partagé avec l’Etat, la Région Languedoc-Roussillon et 12 collectivités partenaires.
Parmi les partenaires du projet, nous pouvons donc citer, entre autres, concernant Béziers : le Conseil Régional, le Conseil général de l’Hérault et la Communauté d’Agglomération Béziers Méditerranée.
La problématique de l’aménagement durable du territoire ainsi que le positionnement de Béziers a donc bien été pris en compte dans les études préalables au débat public. Dans le cas présent, votre argumentaire peut s’appliquer à Narbonne avec l’A61 et l’étoile ferroviaire. La question n’est donc pas simplement réduite à ces deux villes mais bien au bassin de vie du sud héraultais et de l’ouest audois. Plusieurs scénarios de dessertes sont donc proposés au débat.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant l’aménagement du territoire en consultant :
- le chapitre 1 du dossier du maître d’ouvrage intitulé « territoire et transports en Languedoc-Roussillon : état des lieux et perspectives »
- le rapport d’étude n°1 intitulé « synthèse thématique Aménagement du territoire »
- les comptes rendus des ateliers thématiques « Aménagement du territoire ».
Ces documents sont téléchargeables sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org) - rubrique s'informer - document du débat |
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Question n°636 de : VILLANI MICHEL- 34130 MAUGUIO - le 18/03/2009 Options ligne voyageurs et fret 220km/h-300km/h
Quelle incidence sur la quantité d' énergie ?
Quelle est la source actuelle de cette énergie et après travaux ? |
Réponse le 08/04/2009
Parmi les deux scénarios que vous évoquez (mixité à 220 ou 300 km/h pour les trains rapides), la différence de quantité d’énergie est du à la puissance plus importante nécessaire pour rouler plus vite. Cela ne concerna donc que les trains TGV, pas les trains de fret qui dans les deux cas roulent entre 100 et 120 km/h.
Cette ligne sera électrifiée en 25 000 volts, standard européen des lignes nouvelles. Les TGV comme les trains de fret (pour la plupart) rouleront donc avec une traction électrique.
Actuellement, l’énergie électrique française est majoritairement produite par le parc nucléaire. |
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Question n°637 de : VILLESECHE LOUISE- 34070 MONTPELLIER - le 18/03/2009 Dans combien d' années pourra-t-on aller de Montpellier à Barcelone sans arret à changer, autrement que par le talgo ? |
Réponse le 08/04/2009
Un des objectifs de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan est de donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen, ce qui implique la connexion avec Barcelone et plus largement l’Espagne. Cette connexion sera techniquement possible (écartement des rails standardisés) dès la réalisation de la Ligne Grande Vitesse (LGV) Figueras-Barcelone. Vous pourrez donc effectuer le trajet Montpellier – Barcelone, sans changer de train, autrement que par le Talgo à l’horizon 2012, selon les dernières déclarations des responsables espagnols.
Concernant la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan , Réseau Ferré de France (RFF) maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet suivant les avis exprimés pendant le débat public.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°638 de : PUGES ANDRE- 11090 CARCASSONNE - le 18/03/2009 Depuis 30 ans que l' on avait discuté du tracé...Pourquoi tout ce temps perdu pour ce LGV à 320km/h voyageurs ? Je pense qu' une gare non loin de Malvesy serAit opportune avec accès de la rocade existante à Narbonne . |
Réponse le 08/04/2009
La ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est l'un des multiples projets de ligne nouvelle en France prévu par le Grenelle de l'environnement. Sa réalisation ne peut être cependant déconnectée de l'avancement des autres projets ferroviaires.
En particulier, cette ligne a été inscrite au schéma directeur national des lignes à grande vitesse de 1992; ce projet de "TGV Languedoc-Roussillon" s'inscrivait dans le prolongement d'une ligne à grande vitesse qui était alors également en projet et qui est devenu le "TGV Méditerranée" de Valence à Marseille et Redessan-Manduel (Gard), mis en service en 2001.
Mais pour des raisons d'aménagement du territoire, après la construction du TGV Méditerranée, d'autres régions avaient également le souhait d'être connectées au réseau ferroviaire à grande vitesse, en particulier dans l'est de la France (ce qui a donné lieu à la construction de la LGV Est Européenne, mise en service en 2007, et à la réalisation actuellement de la branche est de la LGV Rhin-Rhône entre Dijon et Mulhouse) et à l'ouest (avec deux projets dont la phase de réalisation devrait être bientôt engagée : la LGV Sud Europe Atlantique de Tours à Bordeaux et la LGV Bretagne pays de la Loire du Mans à Rennes).
Néanmoins, une partie de la nouvelle liaison ferroviaire entre Nîmes et l'Espagne avançait de manière concrète à travers le projet de contournement de Nîmes et Montpellier, déclaré d'utilité publique en 2005.
Ce sont donc des raisons d'équité territoriale au niveau national qui ont conduit à privilégier la réalisation du TGV Méditerranée au cours des années 1990, qui a permis d'apporter la grande vitesse aux portes du Languedoc-Roussillon, mais également les mêmes raisons qui ont mis entre parenthèses le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan afin d'apporter également la grande vitesse à l'ouest et à l'est de la France, le coût important de construction d'une ligne nouvelle et la rarété des fonds publics rendant difficle la construction de plus d'une à deux LGV simultanément. |
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Question n°639 de : CAZANAVE JEAN- 34070 MONTPELLIER - le 18/03/2009 Quelles différences entre train de marchandises et train lourd de marchandise ? |
Réponse le 10/04/2009
Il existe différents types de services ferroviaires de marchandises, allant du TGV fret qui transporte des marchandises légères (colis postaux, messageries) jusqu’aux trains de marchandises transportant des matières lourdes (minerais, hydrocarbures…). Néanmoins l’essentiel des marchandises transportées par les trains sont des produits lourds, pondéreux, c’est pourquoi les trains de fret sont appelés souvent des trains lourds de marchandises.
Par exemple en France, plus de 60% des marchandises transportées sont considérées comme pondéreuses (minerais, céréales, produits pétroliers, produits de carrière…) et moins de 0.5% sont des marchandises très légères (colis postaux…) et pouvant être transportées à bord de TGV fret. |
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Question n°640 de : CAZANAVE JEAN- 34070 MONTPELLIER - le 18/03/2009 Avait-on besoin de distribuer un tel dossier à un million d' exemplaires, le dépouillera-t-on ? Quel cout ? |
Réponse le 29/03/2009
L'ambition du débat public, tracée par la loi du 27 fevrier 2002, ets de faire participer le public à la préparation des decisons portant sur des équipements importants (seuil de 40 km pour une voie ferrée ou une route). Cetet participation ne peut résulter que d'une large information, doù la distribution de ce dossier, dont le cout est de 92.000 € TTC (sur un budget total de 1,7 million, sur lequel la commission espère faire d'importantes économies).
A votre question: "sera t'il dépouillé", je crois que cette réponse même suffit. Vous pouvez, sur le site internet du débat www.debatpublic-lnmp.org, consulter les questions et avis parvenus a la commission, ainsi que les réponses que le maitre d'ouvrage RFF et la commission apportent au fiur et a mesure |
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Question n°641 de : AMIEL JEAN LOUIS- 34300 AGDE - le 18/03/2009 Ne pensez vous pas qu' une liaison AIR ( aéroport Béziers -Vias ) Route (autoroute A9 ) Rail, serait la plus judicieuse sur le plan touristique et donc économique pour l' avenir "régional " ? |
Réponse le 08/04/2009
Disposer des trois modes de transport longue distance que sont l’avion, le train à grande vitesse et la voiture est un avantage.
1- Installation d’une gare nouvelle sur une plate-forme aéroportuaire
L’installation d’une gare nouvelle sur une plate-forme aéroportuaire peut permettre d’améliorer l’intermodalité entre les modes ferroviaire et aérien. Cependant, celle-ci ne semble réellement justifiée qu’au contact des grands aéroports ayant une vocation de hub, avec notamment une offre aérienne très importante vers l’international.
Cela suppose également que la zone de chalandise de l’aéroport soit très importante, et que le service ferroviaire mis en place offre des horaires, des fréquences et des temps de parcours attractifs.
A cet égard, les exemples de Roissy-Charles-de-Gaulle et de Lyon-Saint-Exupéry sont révélateurs :
q Roissy-Charles-de-Gaulle, où le nombre de voyageurs utilisant successivement le TGV puis l’avion, s’élevait en 2002 à 1,6 million ;
q Lyon-Saint-Exupéry, seul aéroport régional disposant d’une gare TGV, le trafic était en 2002 de 284 000 passagers en gare de Lyon-Saint-Exupéry, dont 10 % seulement (28 000) ont utilisé l’intermodalité TGV-avion.
La vocation des aéroports de la région Languedoc-Roussillon, compte tenu de leur zone de chalandise relativement limitée, n’est pas de devenir une grande plateforme à l’instar d’un Paris Charles-de-Gaulle, mais plutôt d’assurer du trafic point à point, correspondant essentiellement à une demande locale.
Dès lors, on peut penser que l’intérêt d’une telle connexion gare nouvelle/aéroport en Languedoc-Roussillon est limité.
2- Potentielle gare nouvelle de Béziers
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Béziers. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°642 de : BERNET ROGER- 30500 st victor de malcap - le 19/03/2009 Cela étant assez complexe au premier abord, il sera intéressant de savoir ce qu'en pensent les associations de la région et de pouvoir les interroger et avoir leur adresse complète. |
Réponse le 23/06/2009
Les associations intéressées par le projet se sont exprimées, notamment en formulant des avis sur le site du débat public et en déposant des « cahiers d’acteurs » qui sont publiés au fur et à mesure sur ce même site. La commission qui ne dispose pas d’un fichier d’adresses des associations susceptibles d’intervenir dans le débat, ne peut que vous inviter à consulter ces documents ainsi que les comptes rendus des réunions du débat public au cours desquelles les représentants de ces associations se sont exprimés, pour connaître leur point de vue et leurs coordonnées.
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Question n°643 de : VOISIN GERY- 34000 MONTPELLIER - le 19/03/2009 Pourquoi pas la création de 4 nouvelles gares ( Nimes / Montpellier/ Béziers-Narbonne / Perpignan ) au lieu d' une seule ( Montpellier ) dans la solution : ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h ? |
Réponse le 08/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Vous pouvez donc combiner votre propre scénario au niveau des gares nouvelles. Il est tout à fait possible d’imaginer 4 gares nouvelles dans le scénario « Ligne nouvelle voyageurs à 220km/h et fret à 120km/h ». »
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°644 de : GENELOT PAUL- 34070 MONTPELLIER - le 19/03/2009 L' intéret privé primera-t-il dans ce débat ? |
Réponse le 31/03/2009
Pouvez vous préciser votre question en indiquant ce que vous entendez par intérêt privé, par opposition semble t-il à ce que serait l’intérêt général ?
En exposant quelle est votre conception de l'intérêt général et de l'intérêt privé ainsi que les points sur lesquels ils peuvent s'opposer vous contribuerez à la réflexion de tous ceux qui se sentent concernés par le projet. C'est précisément l'objet du débat public.
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Question n°645 de : MONTAURIER FRANCOIS- 34400 VILLETELLE - le 19/03/2009 Je suis pour le développement de la LGV, mais ne faudrait-il pas le ferroutage pour éviter le dédoublement de l' autoroute ? |
Réponse le 10/04/2009
Divers procédés permettent de réaliser du transport ferroviaire de marchandises, que ce soit le ferroutage (le semi-remorque est chargé sur un wagon adapté), le transport combiné (le conteneur ou la caisse mobile est chargée sur un wagon), le lotissement (train constitué à partir de wagons provenant de diverses entreprises) ou le train entier (train constitué à partir de wagons provenant d'une seule entreprise, ayant des volumes massifs de marchandises à transporter).
L'un des objectifs du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est de favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route. Ainsi l'objectif du projet est d'offrir aux entreprises de transport ferroviaire de marchandises des circulations de qualité afin d'inciter les transporteurs routiers à utiliser le mode ferroviaire (créneaux horaires fiables, réguliers, sans arrêt et à toute heure de la journée). |
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Question n°646 de : CLEMENT LIONEL- 30000 NIMES - le 19/03/2009 Agent de la poste, exploitant autonome de droit public qui s' engage dans le développement durable, je ne comprend pas pourquoi les " quais ferroviaires " dans le centre de tri de Nimes ont été abandonnés au profit du trafic aérien sur l' Hérault nécessitant de nombreux flux routiers ? Pourquoi le contournement est mis en opposition avec la desserte des grandes agglomération intra mur ? |
Réponse le 10/04/2009
La première question ne relève pas de la compétence de Réseau Ferré de France.
Concernant la seconde question, Le contournement de Nîmes et Montpellier n’est pas mis en opposition avec la desserte de l’agglomération intra-muros de Nîmes puisque la desserte par la gare centre actuelle restera effective. Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie nîmois. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 56 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 26 arrêts en gare actuelle de Nîmes, selon les estimations de la SNCF. Par contre la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 84 TER chaque jour entre Nîmes et Lunel, contre 50 aujourd’hui.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org)
- rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°647 de : LUONG Son- 34080 MONTPELLIER - le 19/03/2009 Quel niveau sonore engendrerait la nouvelle ligne LGV ? Combien de DB et à quelles distance ? |
Réponse le 08/04/2009
Il n’y pas de réponse standard à cette question du fait des nombreux paramètres rentrant en compte dans l’émission et la propagation du bruit :
- La signature acoustique du train : un TGV ® n’a pas la même signature acoustique à 220 km/h qu’à 300 km/h ou que d’un train de fret à 120 km/h (vitesse d’apparition et de disparition du bruit, niveau maximal de bruit, temps d’exposition),
- Le profil en long de l’infrastructure ferroviaire : plus la voie est au dessus du sol, plus la propagation du bruit est importante,
- Le milieu extérieur environnement : le relief naturel, les bâtiments…..autant d’éléments qui constituent des écrans à la propagation du bruit,
- Les effets météorologiques : la propagation du bruit est conditionné par le vent, les turbulences, et les variations de température (inversion thermique sol / air en fin der soirée changeant les sens de réfraction de l’onde sonore).
En tout état de cause, et quelque soit le projet qui sera retenu lors de l’avant projet sommaire, Réseau Ferré de France prévoira les dispositifs de protection nécessaires pour respecter la réglementation et les seuils fixés (butte de terre ou écran acoustique, double vitrage si nécessaire).
RFF est tenu à une obligation de résultat : il doit assurer la protection des riverains contre les nuisances sonores pour les ramener aux niveaux réglementaires prescrits dès lors que le trafic ferroviaire le justifie.
Dès la mise en service de la ligne nouvelle, des mesures de contrôle seront également poursuivies afin de mesurer la conformité des équipements mis en place vis-à-vis de la réglementation en vigueur. |
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Question n°648 de : PASTOR JACKIE- 34500 BEZIERS - le 19/03/2009 Pourquoi perdre autant de temps pour réaliser ce projet ? De toute façon la ligne devra se faire. |
Réponse le 08/04/2009
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe (abandon ou poursuite) et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020 compte tenu des délais d'études, des procédures administratives et foncières et des travaux et des périodes de concertation réglementaires.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°649 de : PASTOR JACKIE- 34500 BEZIERS - le 19/03/2009 Ne serait- il pas judicieux de doubler la ligne actuelle et d' utiliser certaines petites gares ( à aménager ) pour l' arret des trains à grande vitesse |
Réponse le 08/04/2009
1- Doublement partiel de la ligne existante
Il est proposé au débat public quatre scénarios bien différenciés.
Les attentes du territoire régional identifiées et partagés avec les partenaires cofinanceurs (Conseil régional, Conseils départementaux, Communautés d’agglomération) sont :
- Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen,
- Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante,
- Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains,
- Inciter à prendre le train plutôt que la voiture,
- Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que par la route,
- Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon,
- Accompagner le dynamisme de l’économie régionale.
Tous les scénarios ne permettent pas de satisfaire à l’ensemble de ses exigences. Notamment, le doublement partiel de la ligne existante ne permettrait aucun gain de temps puisqu’il est impossible d’augmenter la vitesse sur la ligne (sans déplacer et « retoucher » les courbes de la ligne actuelle et exproprier de nombreuses personnes dans les villes traversées).
Ce scénario n'offre aucun gain de temps, donc très peu de report modal de la route et de l’avion vers le fer et n'autorise pas de circulations supplémentaires de TER et de fret après 2020.
Or, pour répondre aux besoins postérieurs à 2020, il est nécessaire de construire une ligne nouvelle, en plus de la ligne existante, qui permettrait de:
C’est pour ces raisons que trois autres scénarios de création de ligne nouvelle sont présentés au débat :
- Le scénario LGV voyageurs à 320 km/h
- Le scénario Ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h
- Le scénario LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h
2- Gares nouvelles / gare actuelles
Concernant les potentielles gares nouvelles, le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l'opportunité de créer une gare nouvelle n'est pas confirmée, alors la gare actuelle demeurera la gare de desserte TGV. Elle pourrait éventuellement être réaménagée et adaptée. Ce réaménagement entraîne des coûts, qui devront être complétés par ceux liés à la création de raccordements entre la ligne classique et la ligne nouvelle pour permettre au TGV d’arriver jusqu’en centre ville depuis la ligne nouvelle.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle. Par contre, la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens, qui est une ambition du Conseil régional.
Il ne faut pas oublier que le train est un transport de masse, c’est à dire que faute d’une clientele suffisante, il perd de sa finallité. Or faire arriver/partir les clients du TGV d’une petite gare nécessitera la mise en œuvre par les collectivités des services de transports en commun adéquats dans des zones faiblement urbanisées ce qui n’est pas souteanble économique pour elle et contraire à la recherhce d’une plus grande accessibilité (là où la clientèle habite donc en zone urbaine). |
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Question n°650 de : VILLESECHE JEAN LOUIS- 34920 LE CRES - le 19/03/2009 Est-ce que les gares intermédiaires entre Nimes et Montpellier serviront encore ? Y aura- t- il de nombreux TER dans la journée desservant la gare du Crès ? |
Réponse le 10/04/2009
La SNCF en partenariat avec le Conseil Régional, en sa qualité d’autorité organisatrice des transports express régionaux, ont élaboré les offres de services TER à l’horizon 2020, présentées au débat public.
Entre Nîmes et Montpellier, l’offre TER estimée par la SNCF devrait être portée à 90 TER/jour dont 50 TER intercités, desservant les principales gares de la région, et 40 TER/jour péri-urbains desservant les gares intermédiaires entre Lunel et Montpellier. |
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Question n°651 de : VAHLE FRANS- 34650 LUNAS - le 19/03/2009 La crise va-t-elle toucher le projet ? |
Réponse le 10/04/2009
Même si la crise actuelle se traduit par une stagnation voire une légère baisse des trafics, il est peu probable qu’ils ne repartent pas à la hausse ultérieurement. En ce qui concerne le transport ferroviaire, le trafic voyageurs continue de croître, en particulier sur les courtes distances grâce au TER. Quant au trafic de marchandises, son évolution dépendra du prix du pétrole et des mesures incitatives qui seront mises en place à l’échelle nationale ou européenne pour favoriser le transport de marchandises par fer.
Dans un contexte de cherté croissante du pétrole et de luttes contre les émissions de CO2, il y a tout lieu de penser que le mode ferroviaire deviendra de plus en plus attractif. En conséquence, si la crise devait durer, la nécessité de ce projet devrait demeurer. |
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Question n°652 de : CASTANET Alain- 30130 PONT SAINT ESPRIT - le 19/03/2009 Estimation du projet n° 3 LGV à 300km/h avec seulement 3 nouvelles gares proposées. 1ère sur le contournement de Nîmes et Montpellier, entre les deux villes, 2ème entre Béziers et Narbonne (idem distance), la 3ème où est-elle prévue ? |
Réponse le 15/04/2009
1- Localisation des potentielles gares nouvelles
Comme précisé dans la synthèse du maître d’ouvrage, qui a été distribuée à un million d’exemplaires dans les foyers de la région, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Le débat public permettra donc de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
Au total, cinq bassins de vie ont été retenus (Nîmes, Montpellier, Béziers, Narbonne et Perpignan) sur lesquels onze sites et secteurs potentiels de gares nouvelles ont été étudiés en complément des gares existantes : trois autour de Nîmes, deux autour de Montpellier, quatre dans le bassin de vie Agde-Béziers-Lézignan-Corbières-Narbonne, et deux autour de Perpignan.
Au vu de l'étendue des bassins de vie de Nîmes et de Montpellier et de leurs poids démographiques, la solution que vous proposez de gare nouvelle entre Nîmes et Montpellier n'a pas été étudiée, les partenaires s'étant prononcés pour deux dessertes distinctes.
La potentielle gare nouvelle entre Béziers et Narbonne est proposée au débat.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
2- Coût des potentielles gares nouvelles
Le coût des gares nouvelles varie suivant la complexité de l’ouvrage (gare simple à 4 ou 6 voies, interconnectée ou non, à plat ou sur deux étages, …). Pour le scénario à 5 gares, le cout global avoisinerait les 660 M€. Pour le scénario où une seule gare nouvelle serait réalisée à Montpellier, le cout serait d’environ 160 M€. Enfin, dans le scénario à 4 gares, dont une commune aux bassins de vie de Béziers et Narbonne, le coût avoisinerait les 570 M€.
3- Coût des scénarios
L’estimation du coût du projet, aux conditions économiques d'octobre 2008, est différente selon les caractéristiques du scénario, ainsi :
- 4,2 milliards d'euros pour le scénario LGV voyageurs à 320km/h
- 4,4 milliards d'euros pour le scénario Ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120km/h
- 5,9 milliards d'euros pour le scénario LGV voyageurs à 300km/h et fret à 120km/h
- 2,4 milliards d'euros pour le scénario de doublement partiel de la ligne existante.
Réseau ferré de France, maître d'ouvrage du projet, a souhaité être au plus proche de la réalité et vous présente aujourd'hui des coûts actualisés aux conditions économiques d'octobre 2008 (les coûts indiqués dans le document de synthèse diffusé à un million d'exemplaires dans les foyers du Languedoc-Roussillon étaient mentionnés aux conditions économiques de mai 2006). |
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Question n°653 de : MAMERT LAURENCE- 34620 PUISSERGUIER - le 19/03/2009 Pourquoi n' y a-t-il pas une gare à Puisserguier ? Elle existait autrefois ! Pour une retraitée se serait idéal, plus besoin de solliciter pour etre accompagnée à Béziers ou ramenée à Puisserguier de Béziers ! |
Réponse le 08/04/2009
La ligne d'intérêt local passant par Puisserguier a été fermée en 1971. Réseau Ferré de France (RFF) n'est plus propriétaire des emprises de cette voie ferrée. |
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Question n°654 de : PASCAL PATRICK- 34610 ST GENIES DE VARENSAL - le 19/03/2009 Messieurs, pensez vous qu' au moment ou la loi littorale fait abattre maisons et commerces, qu' il soit judicieux de massacrer encore des sites naturels exceptionnels avec d' autres lignes SNCF ou autres ? |
Réponse le 08/04/2009
Concernant votre question, légitime au regard de la richesse environnementale du territoire languedocien, RFF se veut exemplaire en matière de prise en compte de l’environnement dans la conception de ses projets ferroviaires, que ce soit :
1 / au niveau des études,
2 / dans la définition et la conception du projet,
3 / en termes de concertation et de communication avec les partenaires et les populations riveraines.
Très tôt, RFF réalise un diagnostic précis des enjeux environnementaux, qui sont actualisés et affinés au fur et à mesure de l’avancement des études. Concrètement, pour la préparation du débat public de la ligne nouvelle Montpellier Perpignan, RFF a établi un diagnostic des sensibilités environnementales (milieu humain, paysage, ressources en eau, environnement naturel, patrimoine) sur une aire d’étude intégrant 216 communes. Ce diagnostic a intégré les données des services de l’Etat, des collectivités mais aussi des associations et organismes compétents (Parc Naturel Régional de la Narbonnaise, Conservatoire des Espaces Naturels, Syndicat Mixte de bassin, Conservatoire Botanique…).
Ensuite les données ont été hiérarchisées pour identifier des couloirs de passage préférentiels moins impactant pour l’environnement.
A l’issue du débat public, des études d’environnement complémentaires seront réalisées dans un fuseau de 1000 mètres, puis une étude d’impact dans une bande de 500 mètres lors des études préparatoires à l’enquête publique.
En phase d’avant projet sommaire (APS), RFF prendra en compte tous ces enjeux environnementaux localisés qui participeront à part entière à la conception technique du projet (notion « d’environnement intégré ») : calage fin du tracé en plan (évitement des zones les plus sensibles : nuisances sonores, stations botaniques protégées…), optimisation du profil en long (aspect paysager, bruit), définition de certains ouvrages et équipements (ouvrage hydraulique « sur – élargi » pour la transparence écologique par exemple) etc…
En plus de cette notion « d’environnement intégré », des mesures d’accompagnement spécifiques seront également mises en œuvre pour traiter d’éventuels impacts résiduels et pour respecter la réglementation Environnement (seuils sonores de la loi bruit, transparence hydraulique de la loi sur l’eau…..).
Le respect de l’ensemble de ces mesures sera vérifié lors du bilan environnement, au plus tard cinq ans après la mise en service de l’infrastructure.
En termes d’échanges et de concertation, RFF mène une concertation approfondie à tous les stades du projet, depuis la préparation du débat public jusqu’à la phase travaux : réunions publiques, site internet, diffusion de lettres d’information, mise en place d’ateliers de travail avec des experts locaux (environnement, aménagement du territoire), comités techniques et de pilotage avec les collectivités locales, rencontres périodiques avec les responsables locaux…
Concrètement, pour le projet de ligne nouvelle Montpellier Perpignan, trois ateliers environnement se sont déjà tenus avec les services de l’Etat, les associations et organismes compétents (Parc Naturel Régional de la Narbonnaise, Conservatoire Botanique, Ligue de protection des oiseaux, société de protection de la nature…), afin de recueillir les avis de chacun. Ces ateliers ont permis notamment
o de présenter et d’échanger sur les méthodologies de travail pour appréhender et hiérarchiser les sensibilités environnementales de l’aire d’étude,
o de préciser les attentes de ces acteurs en termes de couloirs de passage préférentiels du futur projet ferroviaire, au regard des cartes de synthèse des sensibilités environnementales,
o d’identifier plus précisément à l’intérieur de chacun desdits couloirs, les sensibilités restantes, pour les quelles il conviendra d’étudier plus finement les impacts résiduels et les mesures à mettre en œuvre. |
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Question n°655 de : HAETTICH JEAN PIERRE- 34200 SETE - le 19/03/2009 S'il semble clair que la ville de Sète est d' office exclue du bénéfice de la LGV ( dans le domaine voyageurs ), la gare de Sète peut-elle espérer des aménagements tels que escaliers mécaniques ou ascenseurs pour handicapés, ou Sète accède-t-elle au titre de " ville définitivement sous équipée " ? |
Réponse le 08/04/2009
La loi du 11 février 2005 relative à l’égalité des droits et des chances, à la participation et à la citoyenneté des personnes handicapées (loi n°20056102) préconise le principe général de non discrimination et oblige la collectivité nationale à garantir les conditions de l’égalité des droits et des chances. Elle précise que les services de transport collectif devront être accessibles aux personnes handicapées ou à mobilité réduite dans un délai de 10 ans à compter de sa publication soit au plus tard le 12 février 2015.
Elle définit que l’accessibilité de tous aux transports collectifs relève d’une responsabilité partagée entre les gestionnaires d’infrastructures, Réseau Ferré de France (RFF) pour le réseau ferré national, l'Etat, les Conseils Régionaux, les départements ou les communes.
En ce qui concerne le domaine ferroviaire, la loi prévoit l’élaboration de schémas directeurs d’accessibilité :
• Le schéma directeur national d’accessibilité a été approuvé par décision ministérielle en date du 11 juin 2008. Dans notre régions, 7 gares nationales sont concernées : Montpellier, Nîmes, Sète, Béziers, Narbonne, Carcassonne, Perpignan ainsi que 20 gares régionales desservies par les trains TGV et grandes lignes.
• Le schéma directeur régional, conduit par le Conseil Régional Languedoc Roussillon, devrait être validé fin juin 2009. Il traite des 20 gares régionales desservies par les trains TGV et grandes lignes et de 20 autres gares régionales ainsi que de haltes ferroviaires.
Ces documents ont été élaborés dans le cadre d’une concertation organisée aux différentes phases de la démarche avec l’ensemble des acteurs concernés.
Ils présentent un état des lieux des gares, précisent les objectifs à atteindre dans le cadre des travaux d’accessibilité et définissent une programmation indicative.
Dans le cadre de la mise en place des schémas directeur d'accessibilité, RFF devrait engager sur la période 2009-2010, 23 études préliminaires de faisabilité sur son périmètre (mise en accessibilité des quais) en Région Languedoc Roussillon ; l’une concerne la gare de SETE. Cette étude vise notamment à étudier les conditions de pose d’ascenseurs ou de rampes, de bandes podotactiles, de mises aux normes des escaliers existant. Ces travaux ne pourront être réalisés qu’à la condition de réunir les financements nécessaires (tour de table de l’ensemble des cofinanceurs). |
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Question n°656 de : BOUDOU HENRI- 34520 LES RIVES - le 19/03/2009 Le scénario Nimes vers Montpellier, plus au nord ouest, vers Juvignac, avec gare et ligne TGV, et ligne fret a-t-il été réfléchi ? Plutot que de tout concentrer vers la mer, le nord du département ne serait pas oublié. |
Réponse le 08/04/2009
Suite à l'enquête d'utilité publique conduite en novembre et décembre 2003, le Contournement de Nîmes et Montpellier a été déclaré d'utilité publique en mai 2005, actant ainsi son tracé, dont la réserve foncière correspondante a été prise en compte aux PLU des communes traversées. |
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Question n°657 de : AYALA FAROUD JOSY- 66290 CERBERE - le 19/03/2009 Vous parlez de la féquence des trains, y aura-t-il cette fréquence en TER, bien sur pour la commune de Cerbère qui pour l' instant est un peu oubliée ? |
Réponse le 10/04/2009
La SNCF en partenariat avec le Conseil Régional, en sa qualité d’autorité organisatrice des transports express régionaux, ont élaborées les offres de services TER à l’horizon 2020, présentée au débat public.
Entre Perpignan et Cerbère, l’offre TER estimée par la SNCF devrait être portée à 34 TER/jour contre 18 TER/ jour actuellement. Cela permettrait d’avoir une amélioration de la fréquence des TER au niveau de Cerbère, au-delà du périmètre de la seule ligne nouvelle Montpellier - Perpignan. |
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Question n°658 de : CASTETS JEAN- 66000 PERPIGNAN - le 19/03/2009 Quel est le role de la chambre de commerce dans ce projet ? |
Réponse le 08/04/2009
Les chambres de commerce et d’industrie (CCI) sont des acteurs socio-économiques qui ont participé à l’élaboration du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, au même titre que d’autres chambres consulaires (Chambre des métiers, de l’agriculture, …), en apportant leur connaissance du milieu économique et en participant aux ateliers thématiques organisés par Réseau ferré de France (RFF).
En effet, Réseau ferré de France, maître d’ouvrage du projet s’est engagé dans une démarche partenariale.
C’est ainsi que les CCI, dont celle de Perpignan, ont participé aux comités partenariaux d’information, dont les objectifs étaient :
- présenter l’avancement des études et les conclusions actées
- recueillir auprès des différents acteurs leurs besoins, remarques, questions et attentes qui pourraient orienter les études.
Les CCI ont également participé à l’atelier thématique relatif au fret du 24 mai 2007, dont le compte redus est téléchargeable sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org) - rubrique s'informer - document du débat - études – comptes-rendus d’ateliers thématiques – atelier fret. Elles étaient également invitées à l’atelier sur la « dynamique territoriale ». |
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Question n°659 de : PASANAU CLAUDE- 66800 SAILLAGOUVE - le 19/03/2009 Il faut accélérer le trajet ferroviaires et aller au plus vite vers le ferroutage. Par ailleurs, ne pensez vous pas qu' il y a vraiment dans notre pays de trop longs délais entre l' idée de départ et l' arrivée du chantier fini ? |
Réponse le 08/04/2009
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d'ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Compte tenu des délais d'études et de procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Ces délais, s’ils peuvent paraître long, ont pour objectif de permettent une large information et concertation avec la société civile, ce qui est gage d’avancée future pour le projet. L’expérience montre que des projets d’ingénieurs, rapidement étudiée mais sans en référer aux riverains se sont ensuite retrouvés bloqués de très longues années par des recours juridiques multiples.
Comme vous le faites remarquer, pour accélérer la réalisation du projet, plusieurs leviers peuvent être actionnés :
- regrouper les phases d’études préalables à la Déclaration d’Utilité Publique (DUP) pour limiter les interfaces entre les différents partenaires,
- obtenir le décret de DUP au plus tôt après la clôture de l’enquête d’utilité publique
- réunir rapidement un « tour de table » financier avec l’ensemble des partenaires.
Vous trouverez ci-dessous le schéma des grandes étapes du projet :
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Question n°660 de : MARTI MARC- 66650 BANYULS SUR MER - le 19/03/2009 Est-on sur d' un avenir pour le fret transportant des poids lourds par voie SNCF ? |
Réponse le 10/04/2009
L'un des objectifs du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, proposé au débat public par Réseau Ferré de France (RFF) est de favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route. Ainsi l'objectif du projet est d'offrir aux entreprises de transport ferroviaire de marchandises des circulations de qualité afin d'inciter les transporteurs routiers à utiliser le mode ferroviaire (créneaux horaires fiables, réguliers, sans arrêt et à toute heure de la journée).
Le contexte actuel au niveau français (le Grenelle de l’environnement fixe des objectifs ambitieux de report modal) et régional (le Languedoc-Roussillon est traversé par des flux de marchandises importants) est favorable pour le développement du transport ferroviaire de marchandises en Languedoc-Roussillon. |
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Question n°661 de : SICART Claude- 66500 PRADES - le 19/03/2009 La réforme des collectivités territoriales préconisées par le rapport Balladur prévoyant la fusion des départements et des régions, qui sera vraisemblablement votée, ne risque-t-elle pas de faire capoter le projet de ligne ferroviaire entre Montpellier et Perpignan ? |
Réponse le 03/04/2009
Les conclusions que le gouvernement tirera du rapport Balladur ne sont pas encore connues.
La réforme, si elle fusionnait départements et région, n'aurait pas d'impact sur le projet. Elle aboutirait seulement à redéfinir le tour de table des collectivités appelées à financer. Au reste, le terme « fusion » ne paraît pas approprié.
Au stade où en est l'étude du projet, la question ne se pose pas. |
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Question n°662 de : JOUFFREY JEAN LUC- 66660 PORT VENDRES - le 19/03/2009 Quel est l' avenir de la ligne Perpignan- Cerbère- Port Bou ? |
Réponse le 08/04/2009
La création de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan ne remet pas en cause la ligne classique entre Perpignan et Cerbère sur laquelle continueront à circuler des trains TER et des trains de marchandises, en particulier pour la desserte de la plateforme logistique du Boulou. Seule une partie du trafic fret en transit sera reportée sur la section internationale Perpignan-Figueras, une autre partie du trafic de marchandises en transit devrait continuer à circuler sur la ligne Perpignan-Cerbère. |
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Question n°663 de : LECLERCQ JEAN PIERRE- 34130 MAUGUIO - le 19/03/2009 Nuisance sonore d' un LGV Voyageurs 300km/h et fret à 120 km/h à la hauteur de Mauguio ? |
Réponse le 26/05/2009
Le dossier d'enquête d’utilité publique de Contournement de Nîmes et de Montpellier a présenté pour l'ensemble du projet les secteurs où il était nécessaire de mettre en place des protections acoustiques, dont au droit de Mauguio, afin de respecter les seuils de bruit à ne pas dépasser, valeurs mesurées en façade des maisons. Pour les lignes mixtes sont considérés un seuil nocturne de 58 dBA sur la période 22h-6h et de 63 dBA pour la période diurne. Ces valeurs sont reprises au dossier des engagements de l'Etat du CNM de mars 2006. Les protections acoustiques figurant au dossier d’Enquête d’Utilité Publique ont été dimensionnées dans le respect du seuil nocturne de 58 dBA.
Concernant le bruit de trains, on présente habituellement les puissances des trains sous la forme d'un niveau maximum observé au passage du convoi (Lmax), à une distance conventionnelle de 25m du bord de la voie. Ainsi nous avons pour :
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Question n°664 de : FOGLE Jean-Claude- 34430 SAINT JEAN DE VEDAS - le 19/03/2009 Lu dans Midi Libre : "Sans TP, fini les grands projets de l'Agglo".
L'agglo est-elle impliquée dans la construction de la ligne ferroviaire ? |
Réponse le 08/04/2009
L’agglomération de Montpellier est un des partenaires du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan. A ce titre, elle prend par aux décisions en étant membre du Comité de pilotage et du Comité technique du projet ; elle participe au financement des études préalables au débat public ainsi qu’au débat public.
Vous trouverez ci-dessous la répartition du financement des études et du débat :
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Question n°665 de : BUSTARA EMMA- 34070 MONTPELLIER - le 19/03/2009 Combien d' emplois cela va-t-il créer ( à court, moyen et long termes ) dans la région ? |
Réponse le 08/04/2009
Un chantier de ligne nouvelle génère des créations ou pérennisation d'emplois.
Par exemple, si l'on considère le chantier de la branche est de la LGV Rhin-Rhône, qui est en cours de réalisation, il y a en moyenne 3.500 personnes qui travaillent au quotidien sur le chantier et 2.500 autres personnes qui travaillent dans des bureaux d’études, des usines, des ateliers et dans diverses activités (entretien du matériel, services, etc.). Sur ce chantier, 700 personnes ont été recrutées localement en bénéficiant de la clause d’embauche de personnes en difficultés d’insertion sociale (RMIstes, chômeurs de longue durée, jeunes sans formation, demandeurs d’emploi de plus de 50 ans, etc.); le travail de ces personnes corresponde à environ 17% des heures travaillées sur le chantier.
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Question n°666 de : ROSSI Roger- 34725 SAINT ANDRE DE SANGONIS - le 19/03/2009 Pourquoi, sur ce grand axe qui va de la Hollande au sud de l'Espagne, le Languedoc-Roussillon est le dernier maillon a être réalisé ? |
Réponse le 23/06/2009
Plusieurs projets successifs ont progressivement permis de rapprocher Perpignan des lignes à grande vitesse, du nord au sud de l'Europe, la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan devant conclure ce processus progressif en mettant les villes de la région sur le réseau européen à grande vitesse ferroviaire.
Ces projets ont permis de desservir en priorité les zones de populations les plus importantes tout en construisant progressivement un réseau cohérent de LGV.
Tout d'abord, les premières lignes à grande vitesse ont permis de relier les grandes métropoles hexagonales (Paris, Lyon, Lille, Marseille) et internationales (Bruxelles et Londres). Une LGV est en cours de construction aux Pays-Bas afin d'améliorer la connexion d'Amsterdam au réseau à grande vitesse européen. Ensuite, la réalisation du TGV Méditerranée au cours des années 1990 a permis d'apporter la grande vitesse à Marseille et à Nîmes, aux portes du Languedoc-Roussillon dès 2001. C'est donc en toute logique que le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan s'inscrit dans la continuité de la réalisation de ces infrastructures, en lien avec le projet de contournement de Nîmes-Montpellier. De leur coté, les espagnols ont travaillé suivant le même schéma, développant leur réseau de la capitale vers la frontière. |
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Question n°667 de : ALQUEZAR Florence- 34070 MONTPELLIER - le 19/03/2009 Serait-il possible de donner son avis sur le choix du scénario ? Un référendum par exemple auprès de la population régionale LR. |
Réponse le 10/04/2009
Vous pouvez donner votre avis en venant à une reunion publique, ou en ecrivant, par courrier ou internet à la CPDP (80 place Ernest Granier 34000 MONTPELLIER; ou www.debatpublic-lnmp.org)
En revanche, la procédure de referndum n'est pas prévue dans le cadre du débat public (loi du 27 fevrier 2002). |
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Question n°668 de : MARCH JEAN PIERRE- 66500 RIA - SIRACH - le 19/03/2009 Pouvez- vous affiner le planning " les grandes étapes du projet " ? Préciser les différentes " étapes notamment " la mise en service " ? |
Réponse le 08/04/2009
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020. Réseau ferré de France ne dispose pas de planning plus précis pour ce projet.
Une étape importante de ce planning est la déclaration d’utilité publique qui pourrait intervenir à l’horizon 2015. Les travaux sont prévus pour durer de 4 à 5 ans.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°669 de : ESCANDE Michel- 11590 CUXAC D'AUDE - le 19/03/2009 Pouvez-vous m'éclairer sur les dispositions prises pour ma commune (CUXAC D'AUDE - 11590) en égard au risque principal inondation ? |
Réponse le 08/04/2009
Entre Béziers et Narbonne, la ligne nouvelle devra franchir la vallée de l’Aude, et traverser les basses plaines de l’Aude, zone reconnue comme zone inondable. Conformémént à la réglementation en vigueur, les risques d’inondation ne seront pas aggravés après la réalisation de la ligne ferroviaire dans ce secteur.
En effet, l’étude et la construction des ouvrages hydrauliques du projet s’inscrivent dans le respect des articles L.214-1 à L.214-6 du Code de l’Environnement qui correspondent à la procédure « loi sur l’eau », imposant le principe de transparence hydraulique afin d’assurer le libre écoulement des eaux sans perturber les situations hydrauliques existantes.
La ligne sera forcémement au dessus du terrain naturel, compte tenu du caractère inondable de la zone. Les solutions techniques pour inséréer le projet pourront être la réalisation d'une série d'ouvrages de décharge sous les rembais ferroviaires pour permettre les écoulements hydrauliques.
Les ouvrages de franchissement réalisés ne perturberont pas l’écoulement des eaux (hauteur d’eau et débit), pour une crue centennale, ou la plus forte crue historique connue si celle-ci est supérieure.
Les dispositions constructives des ouvrages à réaliser et les impacts sur les écoulements hydrauliques seront étudiés très précisémment, en étroite collaboration avec les services de l’Etat, dans le cadre du dossier « loi sur l'eau », qui sera soumis à enquête publique. |
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Question n°670 de : HUGUENIN DENIS- 11510 FITOU - le 19/03/2009 Est-ce que l' ancienne ligne, dans le cas de la création d' une autre ligne LGV, pourrait servir de desserte rapide pour joindre plus facilement le littoral aux villes de la région Narbonne, Carcassonne, Montpellier, il faudrait dans ce cas réouvrir les gares secondaires. |
Réponse le 10/04/2009
Dans le cas de la création d’une ligne nouvelle, la ligne existante disposerait de capacités supplémentaires pour développer de l’offre TER. L’ambition du Conseil Régional est de doubler le nombre de TER entre aujourd’hui et 2020, notamment un service de TER intercité ; cela permettra d’avoir une desserte locale densifiée et plus fréquente entre chacune des communes desservies par le TER.
Cependant les études menées à ce stade n’ont pas envisagé d’ouvrir de nouvelles gares sur la ligne existante au niveau de Narbonne, Carcassonne et Montpellier, en dehors d’éventuelles gares nouvelles qui pourraient être à l’interconnexion de la ligne nouvelle et de la ligne existante. |
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Question n°671 de : RAYNIERE Bernard- 34670 BAILLARGUES - le 19/03/2009 Que vaut l'argument "favoriser le transport de marchandises sur le rail" alors qu'on ne parvient pas aujourd'hui à convaincre les affréteurs qui préfèrent toujours la route ?
Je suis très préoccupé par le passage de la ligne TGV autour de Salses-Le-Château. |
Réponse le 10/04/2009
Eléments de réponse apportés par RFF
Comme vous l’indiquez, l'un des objectifs du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est de favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route. Ainsi l'objectif du projet est d'offrir aux entreprises de transport ferroviaire de marchandises des circulations de qualité afin d'inciter les transporteurs routiers à utiliser le mode ferroviaire (créneaux horaires fiables, réguliers, sans arrêt et à toute heure de la journée). Actuellement, au moindre incident sur le réseau ferroviaire dans notre région, les trains de marchandises sont arrêtés pour permettre aux trains de voyageurs de limiter leur retard. Avec deux lignes, la gestion des circulations ferroviaires sera facilitée, évitant ainsi de bloquer les trains de marchandises.
Néanmoins, la politique des transports et les mesures incitatives/contraignantes sont décidées par l’Europe et l'Etat (le Ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire), notamment pour ce qui relève des aspects législatifs et réglementaires pour inciter au report modal de la route vers le rail.
Eléments de réponse apportés par la DRE (Direction Régionale de l'Equipement)
L'Etat soutient la construction et la modernisation des chantiers de transbordement.
Dans le cadre du Grenelle de l'environnement, il a été décidé une taxation des poids lourds qui devrait favoriser le transfert modal du fret de la route vers le rail.
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Question n°672 de : ROCHE Gilbert- 34160 SAINT DREZERY - le 19/03/2009 Pourquoi au niveau de Montpellier ne pas fusionner le tracé A9 et le tracé SNCF ?
Merci |
Réponse le 10/04/2009
Jusqu'à une suspension très récente (février 2009) des études du dédoublement de l'autoroute A9, ce projet, déclaré d'utilité publique en mai 2007, était envisagé jumelé au Contournement de Nîmes et Montpellier au sud Montpellier. Une décision est attendue fin juin 2009 quant à l'implantation finale de ce projet autoroutier. Cette option reste donc possible. |
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Question n°673 de : CLAUZEL JEAN- 34220 SALLES DU GARDON - le 19/03/2009 Comment et avec qui sont posées les questions ? |
Réponse le 31/03/2009
Les questions qui peuvent être posées par toute personne physique ou morale qui se sent concernée par le débat public peuvent être transmises :
- Par internet en utilisant le site de la commission particulière du débat public
- Par courrier adressé à la commission particulière du débat public 80 rue Ernest Granier 34000 Montpellier
- Au moyen de la carte T annexée au premier journal des débats qui a été diffusé à un million d’exemplaires qui porte aussi cette adresse
- Oralement, au cours des réunions publiques dont le lieu et la date sont aussi indiquées dans le journal des débats
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Question n°674 de : VAISSIERE Michel- 34400 SAINT NAZAIRE DE PEZAN - le 19/03/2009 Si nouvelle ligne, celle-ci permettre-t-elle d'améliorer le transport local, sans qu'elle ferme ? |
Réponse le 08/04/2009
Grâce au projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, une offre plus fréquente de TER pourra être déployée.
En effet, l’ambition du Conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 84 TER chaque jour entre Lunel et Nîmes et 90 TER par jour entre Lunel et Montpelllier contre 50 aujourd’hui.
Les TER devraient également être plus fréquents, comme l’indique le schéma ci-dessous :
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Question n°675 de : VAISSIERE Michel- 34400 SAINT NAZAIRE DE PEZAN - le 19/03/2009 Que se fera-t-il entre Nîmes et Montpellier ? |
Réponse le 10/04/2009
Le Contournement de Nîmes et Montpellier a été déclaré d'utilité publique en mai 2005. Il sera réalisé en contrat de partenariat pour lequel un avis d'appel à candidature européen a été lancé en septembre 2008. La consultation auprès des candidats retenus sera lancée prochainement. |
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Question n°676 de : FAGARD LUC- 34110 MIREVAL - le 19/03/2009 Dans les 4 cas, la ligne traverse Mireval et passe à moins de 20 m de nombreuses habitations. A 20 m quel est le niveau sonore au passage du TGV à 300 km/h ? Dans le 2ème cas, avec ou sans mur anti-bruit au passage du fret à 120 km/h. |
Réponse le 06/04/2009
Le couloir proposé au débat public entre Montpellier et Narbonne, large de 5 km, n’est en aucun cas un tracé d’infrastructure. Un tracé s’inscrit, lui, dans des emprises foncières de l’ordre de 50 à 100 mètres selon la géographie des secteurs traversés.
Le tracé retenu ne sera défini et connu qu’après les études d’avant projet sommaire et lors de l’enquête d’utilité publique, prévue à l’horizon 2015.
A l’heure actuelle, aucun tracé de ligne nouvelle ne s’inscrit donc à proximité de Mireval.
Concernant le bruit ferroviaire, la signature acoustique d'un train est caractérisée par :
- la vitesse d’apparition (et de disparition) du bruit
- le niveau maximal du bruit
- le temps d’exposition au bruit
Ces 3 paramètre sont représentés ci après pour un TGV ® et un train de fret en dB/sec.
* bruit mesuré à 25 m de la voie
Signature acoustique d’un train de fret à 120 km/h (Bruit maximum instantané : 88 dBA*)
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* bruit mesuré à 25 m de la voie
Concernant les protections acoustiques par écran, elles ont une efficacité prouvée, de l’ordre de 10 dBA
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Question n°677 de : LOTTIN Richard- 30220 AIGUES MORTES - le 19/03/2009 Une ligne nouvelle pourquoi faire ?
Le 05h05 n° 05162 du lundi de Perpignan à Montpellier ne fonctionne pas tous les jours pourquoi ?
Merci de votre réponse SVP. |
Réponse le 10/04/2009
1- Objectifs du projet
Les objectifs du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan sont multiples. Ils ont été analysés au terme d’un important programme d’études, mené par Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, l’Etat, la Région Languedoc-Roussillon et 12 collectivités partenaires.
Concrètement, une ligne nouvelle en plus de la ligne existante permettrait de :
- Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen,
- Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante,
- Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains,
- Inciter à prendre le train plutôt que la voiture,
- Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route,
- Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon,
- Accompagner le dynamisme de l’économie régionale
2- Train n°5162
Le train n°5162 est un TGV, ce service ferroviaire relève de la compétence la SNCF, en sa qualité d’entreprise exploitante des TGV. C’est elle qui fixe l’offre TGV et en détermine la fréquence. Vous pouvez prendre contact avec son service « client ». |
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Question n°678 de : COSTE Jean-Jacques- 34360 CEBAZAN SAINT CHINIAN - le 19/03/2009 Combien coûte la présente campagne "débat public" ? Est-elle utile ? |
Réponse le 31/03/2009
- S’agissant du coût du débat :
. Il est vrai que le débat public, auquel les habitants de la région sont invités à participer, a un coût (de l’ordre d’1 million d’euros) qui n’est pas négligeable. Il faut toutefois mettre cette somme en rapport avec le coût prévisionnel des travaux projetés qui, ainsi que le font ressortir les documents qui ont été diffusés, est compris entre 2,4 et 5,9 milliards d’euros.
. Vous avez évidemment le droit de considérer que ce débat est un gaspillage, mais on ne peut que souligner que ce raisonnement met en question le droit du citoyen d’être informé et d’avoir une influence sur les grandes décisions qui affectent son avenir et celui des générations futures.
- S’agissant de l’utilité du débat :
. On peut en premier lieu souligner que ce débat répond à une obligation instaurée par la loi du 27 février 2002 « relative à la démocratie de proximité ». L’intitulé de cette loi résume parfaitement ce qu’a voulu faire le législateur en prévoyant que des travaux qui engagent des moyens importants et (ou) qui sont susceptibles d’affecter les conditions d’existence des populations qui vivent à proximité des ouvrages à construire doivent donner lieu à un débat public. C’est d’un nouveau mode d’expression démocratique qu’il s’agit. A ce titre on peut difficilement contester le principe même d’un débat.
. En l’espèce, le débat public porte sur un projet dont l’importance pour la région Languedoc-Roussillon et pour ses habitants ne paraît pas faire de doute. Ce débat sera d’autant plus utile qu’ainsi qu’ils ont commencé à le faire, ces derniers s’y investiront pour faire valoir leurs attentes et leurs idées sur toutes les questions que pose le dossier, particulièrement fourni et complet, constitué par RFF. |
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Question n°679 de : PICLET Laurence- 34000 MONTPELLIER - le 19/03/2009 Quand commencent les travaux ? |
Réponse le 08/04/2009
A l’issue du débat public, Réseau Ferré de France décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, les travaux devraient commencer à l’horizon 2015 pour une durée d’environ cinq ans. La mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situerait donc à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°680 de : PICLET Laurence- 34000 MONTPELLIER - le 19/03/2009 Où passera le couloir à Villeneuve les Maguelones (plan plus détaillé SVP) ? |
Réponse le 10/04/2009
Les couloirs proposés au débat, d’une largeur de 5 km chacun, ont été reportés sur des supports cartographiques adaptés pour ce niveau d’étude à grande échelle (IGN 1/100 000ème).
Lorsqu’un tracé sera retenu (dans le couloir le plus au nord ou dans le couloir littoral) lors des études d’avant projet sommaire et lors de l’enquête d’utilité publique (prévue à l’horizon 2015), le projet sera reporté précisément sur des fonds IGN au 1/ 25 000ème et sur des plans cadastraux pour l’« enquête parcellaire » en phase d’avant projet détaillé. |
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Question n°681 de : COSTE Jean-Jacques- 34360 CEBAZAN SAINT CHINIAN - le 19/03/2009 Les coûts estimés ne sont jamais définitifs, et le plus souvent sous estimés, quand prendra-t-on des mesures pour économiser et faire respecter les engagements ? |
Réponse le 23/06/2009
Le coût final d’un projet est connu le jour du Décompte Général et Définitif (D.G.D.), établi à l’issu des travaux. Avant cela, ce coût peut changer en fonction de l’évolution des prix (main d’œuvre, coût des matières premières,…), et surtout des modifications de programme ; dans ce cas, le coût évolue puisque les objectifs du projet ont changé (un raccordement supplémentaire, ou une gare plus ambitieuse architecturalement, ou des mesures de protection non obligatoires mais finalement mises en œuvre …)
Le coût d'une infrastructure ferroviaire est stabilisé le plus souvent peu avant ou après l'enquête d’utilité publique qui conduit à la déclaration d'utilité publique du projet, déclaration nécessaire à l'achat des terrains et au démarrage des travaux.
Le projet de cette ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan sera soumis à l'enquête publique dans quelques années seulement. Son coût prévisionnel ne peut donc être défini avec exactitude aujourd'hui. Il le sera lorsque le projet sera défini au stade d'un tracé précis qui permet d'appréhender, et de calculer les coûts afférents : quels sont les linéaires de voies à construire, quels sont les mouvements de terre à réaliser afin de construire des remblais et des déblais, quelles sont les mesures d'insertion environnementale à réaliser, etc.
Néanmoins, à l'instar des autres projets ferroviaires, les coûts peuvent augmenter en raison de demandes locales destinées à davantage protéger l'environnement et le cadre de vie des populations, demandes qui sont faites souvent peu avant et au cours des travaux, c'est-à-dire assez tardivement et en tous cas après que le coût d'un projet ait été officialisé.
Par ailleurs, il convient de faire attention à l'année de référence utilisée lorsqu'un coût d'une infrastructure est évoqué. |
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Question n°682 de : CROS JACQUELINE- 34110 FRONTIGNAN - le 19/03/2009 Quel est le ou les tracés envisagés ? |
Réponse le 08/04/2009
A ce stade du projet, le tracé exact n'est pas encore défini.nbsp; En effet, le débat public doit faire émerger le choix d'un couloir de passage, large de 5 kilomètres, qui permettra les optimisations futures du projet.
Vous trouverez ci-dessous les couloirs de passage proposés au débat:
nbsp;
Vous pouvez également vous reporter au dossier du maître d'ouvrage et au rapport d'étude « environnement » en accès libre sur le site de la Commission Particulière du Débat Public (www.debatpublic-lnmp.org)
Si le débat public confirme l'intérêt du projet, Réseau ferré de France, maître d'ouvrage du projet, étudiera un tracé large de 1000 mètres puis 500 mètres dans le couloir retenu lors des études préalables à l'enquête d'utilité publique.
Ce tracé, large de 500 mètres sera présenté lors de l’enquête d’utilité publique.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet:
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Question n°683 de : BUKRABA Michel- 11110 SALLES D'AUDE - le 19/03/2009 Quel va être le critère principal de sélection du projet : le moins coûteux ou le plus intéressant au point de vue économique et écologique ? |
Réponse le 08/04/2009
Il n’y a pas de critère prédéfini pour la sélection du projet, l’intérêt d’un débat public est de permettre l’expression la plus large possible pour pouvoir ensuite prendre en compte les remarques formulées par le public.
Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, a donc souhaité proposer au débat public quatre scénarios contrastés et bien différenciés afin que l’ensemble des habitants de la région puisse formuler leurs attentes et l’aide ainsi à choisir le scénario partagé le plus adapté.
Ainsi, suivant les avis exprimés pendant le débat public, RFF décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Au final, l’ensemble des critères que vous énoncez doivent rentrer en ligne de compte : acceptabilité environnementale, développement durable, aménagement du territoire, rentabilité socio-économique, caractère finançable, … |
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Question n°684 de : DELLA André-Vincent- 11130 SIGEAN - le 19/03/2009 A hauteur de Sigean (Agglomération) où l'éventuelle ligne nouvelle doit-elle passer ? |
Réponse le 10/04/2009
Pour le débat public, les études ont été réalisées sur la base de couloirs de 5 km de large car l’objectif était de traiter les caractéristiques du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan.
A l'issue de la procédure de débat public, le couloir de passage de la future ligne sera alors précisé par de nouvelles phases d’études, afin de dégager un tracé dans une bande de 500 m (50 à 100 mètres d’emprises foncières en moyenne), qui sera soumis à une procédure de déclaration d'utilité publique, à l’horizon 2015.
Actuellement, aucun de tracé de ligne nouvelle ne s’inscrit donc sur la commune de Sigean. Nous pouvons uniquement vous préciser que cette commune est concernée par le couloir de passage de 5 km de large entre Narbonne et Perpignan. |
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Question n°685 de : VIENNE Bertrand- 11130 SIGEAN - le 19/03/2009 Pourquoi ne pas favoriser plus fortement le fret de marchandises afin de limiter très fortement le transport par la route ? Quel intérêt réel pour le consommateur et citoyen lambda de circuler toujours plus vite ? |
Réponse le 08/04/2009
Eléments de réponse apportés par RFF
L'un des objectifs du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est de favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route. Ainsi l'objectif du projet est d'offrir aux entreprises de transport ferroviaire de marchandises des circulations de qualité afin d'inciter les transporteurs routiers à utiliser le mode ferroviaire (créneaux horaires fiables, réguliers, sans arrêt et à toute heure de la journée). Actuellement, au moindre incident sur le réseau ferroviaire dans notre région, les trains de marchandises sont arrêtés pour permettre aux trains de voyageurs de limiter leur retard. Avec deux lignes, la gestion des circulations ferroviaires sera facilitée, évitant ainsi de bloquer les trains de marchandises.
Néanmoins, la politique des transports est décidée par l'Etat (le Ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire), notamment pour ce qui relève des aspects législatifs et réglementaires pour inciter au report modal de la route vers le rail.
Aller toujours plus vite se traduit concrètement dans le domaine ferroviaire par du report modal de la route vers le rail et de l'aérien vers le rail. Cela concerne les trafics moyennes et longues distances mais également les trafics de courtes distances tel que les déplacements quotidiens entre le domicile et le lieu de travail ou entre le domicile et le lieu d'études.
Pour ces déplacements, le coût du trajet est un élément important, mais c'est essentiellement le temps de trajet en train qui sera déterminant dans le choix entre la voiture ou le train.
Eléments de réponse apportés par la DRE (Direction Régionale de l'Equipement)
L'Etat soutient la construction et la modernisation des chantiers de transbordement.
Dans le cadre du Grenelle de l'environnement, il a été décidé une taxation des poids lourds qui devrait favoriser le transfert modal du fret de la route vers le rail.
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Question n°686 de : DEMOULIN Sandrine- 34000 MONTPELLIER - le 19/03/2009 Au terme du débat public, qui va décider ? |
Réponse le 08/04/2009
Suivant les avis et remarques exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
C’est pour cette raison que RFF a donc souhaité proposer au débat public quatre scénarios contrastés et bien différenciés afin que l’ensemble des habitants de la région puisse s’exprimer, se prononcer et formuler leurs attentes et l’aide ainsi à choisir le scénario partagé le plus adapté aux défis de la région Languedoc-Roussillon. |
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Question n°687 de : ADOUE HENRI- 66150 ARLES SUR TECH - le 19/03/2009 Pourquoi la ligne rapide Montpellier Perpignan est-elle si en retard par rapport à l' axe Perpignan Espagne ? |
Réponse le 10/04/2009
Réseau ferré de France (RFF) est à l’heure pour la tenue du débat public.
Le ministère des Transports avait fixé l’objectif à RFF de réaliser des études préalables pour une tenue du débat public au printemps 2009.
Après un an et demi d’études réalisées en partenariat avec l’Etat, la Région et douze collectivités territoriales, l’ouverture du débat public a été lancée le 3 mars 2009, pour une durée de quatre mois. RFF a ainsi respecté le calendrier prévu.
La ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est l’un des multiples projets de ligne nouvelle en Espagne. Sa réalisation ne peut être cependant déconnectée de l’avancement des autres projets ferroviaires français inscrits au « Grenelle de l’environnement ».
Ainsi, pour des raisons d’aménagement du territoire, après la construction du TGV Méditerranée mis en service en 2001, d’autres régions avaient également le souhait d’être connectées au réseau ferroviaire à grande vitesse, en particulier dans l’est de l'Espagne (ce qui a donné lieu à la construction de la LGV Est Européenne, mise en service en 2007, et à la réalisation actuellement de la branche est de la LGV Rhin-Rhône entre Dijon et Mulhouse) et à l’ouest (avec deux projets dont la phase de réalisation devrait être bientôt engagée : la LGV Sud Europe Atlantique de Tours à Bordeaux et la LGV Bretagne pays de la Loire du Mans à Rennes).
Ce sont donc des raisons d’équité territoriale au niveau national qui ont conduit à privilégier la réalisation du TGV Méditerranée au cours des années 1990, qui a permis d’apporter la grande vitesse aux portes du Languedoc-Roussillon dès 2001 (Manduel – département du Gard), mais également les mêmes raisons qui ont mis entre parenthèses le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan afin d’apporter également la grande vitesse à l’ouest et à l’est de la Espagne. Le coût important de construction d’une ligne nouvelle et la rareté des fonds publics limitent la construction de plus d’une à deux LGV simultanément.
Néanmoins, une partie de la nouvelle liaison ferroviaire entre Nîmes et l’Espagne a avancé de manière concrète à travers le projet de contournement de Nîmes et Montpellier, déclaré d’utilité publique en 2005, et dont le démarrage des travaux est proche. |
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Question n°688 de : DEMOULIN Sandrine- 34000 MONTPELLIER - le 19/03/2009 Quelles sont les clés de répartition des financements entre les différents acteurs publics ?
Ces clés sont-elles susceptibles d'être modifiées selon la solution qui sera retenue ? |
Réponse le 10/04/2009
1- Financement des projets
Les grands projets ferroviaires nécessitent un montant élevé d’investissement. L’équilibre financier de tels projets ne peut être obtenu que sur une très longue période, qui peut être supérieure à 50 ans, et en mobilisant des apports publics significatifs. Le financement du projet de Ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan s’inscrit dans un schéma de ce type, sachant que deux stratégies de financement peuvent être recherchées : le financement classique, par fonds publics et les financements en partenariat public / privé.
Les cas de financement classique les plus récemment mis en œuvre, sont ceux de la première phase de la ligne à grande vitesse (LGV) Est Européenne et de la branche est de la LGV Rhin-Rhône. Dans ces projets, le financement repose exclusivement sur des fonds publics associant l’Etat, les collectivités territoriales, les pays voisins intéressés, l’Union Européenne, RFF et la SNCF.
D’autres modalités de financement peuvent être recherchées dans le cadre des partenariats publics /privés, qu’il s’agisse de la concession ou du contrat de partenariat.
Concession : le concessionnaire s’engage à financer, concevoir, construire, exploiter et entretenir l’ouvrage concédé, à ses frais et à ses risques. Le concessionnaire, qui a un droit exclusif d’exploitation, se rémunère directement par les péages d’utilisation de l’infrastructure. Dans le domaine ferroviaire, la ligne nouvelle Perpignan-Figueras, inaugurée en février 2009, a fait l’objet d’une concession au groupement TP Ferro qui en a assuré la conception, la construction, et assurera l’exploitation et la maintenance, pendant 50 ans. La LGV Sud Europe Atlantique (tours-Bordeaux) fera aussi l’objet d’une concession, dont la durée reste à déterminer.
Contrat de partenariat : le partenaire privé peut concevoir, financer, réaliser et entretenir l’infrastructure pour le compte de RFF, mais il ne l’exploite pas. Les péages et les risques d’exploitation sont conservés par RFF. Celui-ci rémunère le partenaire privé par le versement d’un "loyer". Dans le domaine ferroviaire, le contournement Nîmes-Montpellier (CNM) va être réalisé sous ce domaine juridique.
A ce stade d’avancement du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, il n’est pas possible de définir quel sera le montage financier du projet, qu’il soit de type « classique » (outre RFF, participation de l’Etat et des collectivités territoriales et de l’union Européenne) ou «innovant » (avec le concours en plus d’acteurs privés). Le plan de financement ne pourra être précisé qu’après la déclaration d’utilité publique du projet, en concertation avec les partenaires, une fois arrêtée les caractéristiques précises du projet.
A titre d’exemple, vous trouvez ci-dessous les modalités de répartition du financement de la LGV Est Européenne (1ère phase – Paris Strasbourg) :
Les nouvelles règles proposées par le Ministère de l’équipement seraient les suivantes :
Une fois déduite la participation de l’Europe et de Réseau ferré de France, le solde pourrai êtret réparti comme suit :
- Ligne nouvelle dédiée voyageur : 50% Etat / 50% Collectivités
- Ligne nouvelle mixte (voyageur et fret) : 65 % Etat / 35 % Collectivités
- Ligne nouvelle dédiée fret : 80 % Etat / 20 % Collectivités |
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Question n°689 de : BENTOURE GEORGES- 66290 CERBERE - le 19/03/2009 La question que je me pose est de savoir si le fret passera majoritairement par la nouvelle ligne, totalement ou laissera suffisamment de valeur à la ligne préexistante ? |
Réponse le 08/04/2009
La création de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan ne remet pas en cause la ligne classique entre Perpignan et Cerbère sur laquelle continueront à circuler des trains TER et des trains de marchandises, en particulier pour la desserte de la plateforme logistique du Boulou. Seule une partie du trafic fret en transit sera reportée sur la section internationale Perpignan-Figueras, une autre partie du trafic de marchandises en transit devrait continuer à circuler sur la ligne Perpignan-Cerbère. |
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Question n°690 de : TISSEYRE Pierre- 34090 MONTPELLIER - le 19/03/2009 Pourquoi implanter la gare TGV de Montpellier dans le quartier d'Odysseum (saturation circulation automobile, transport bagage dans ligne 1 du tramway souvent bondée) plutôt que dans le secteur Saint jean de Védas // Fabrègues avec une ligne 2 du tramway moins fréquentée ? |
Réponse le 10/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Montpellier. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
L’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie montpelliérain est en partie dictée par des contraintes techniques, contrairement aux autres agglomérations régionales, car l’augmentation très forte des TER (90) et des TGV (126) rend impossible leur cohabitation sur la ligne classique en entrée de gare (entre Saint Brès et Saint Roch).
Dès lors, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat :
- A la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s’inscrirait dans le plan d’urbanisation de l’agglomération de Montpellier, dans la continuité d’Odysseum avec la création d’un lycée, d’un quartier d’affaire et le prolongement de la ligne de tramway n°1.
- A Saint Jean de Védas, à l'intersection entre le contournement Nîmes-Montpellier et la ligne existante vers Sète, site qui permet d’envisager des correspondances TGV/TER.
Ces deux sites, étudiés par Réseau Ferré de France (RFF) et la SNCF ont été analysés dans le cadre des études préalables au débat public, études validées par les partenaires du projet : l’Etat, la Région Languedoc-Roussillon et 12 collectivités partenaires (dont Montpellier Agglomération).
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Montpellier en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org )
- rubrique s'informer, - document du débat, - études, - études préparatoires, - étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°691 de : ROQUES GASTON et GISELE- 34500 BEZIERS - le 19/03/2009 Investissement pour une échéance lointaine peut etre 2100, ne pensez vous pas que la solution ( verte 4 ) serait la meilleure ? Investissement lourd mais moins onéreux que s' il fallait revenir sur les 2 autres solutions. |
Réponse le 10/04/2009
Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, propose au débat public quatre scénarios contrastés et bien différenciés afin que l’ensemble des habitants de la région puisse formuler leurs attentes et l’aide ainsi à choisir le scénario le plus adapté et partagé.
Ainsi, suivant les avis exprimés pendant le débat public, RFF décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Le scénario « vert » essaye de combiner les attentes des territoires en matière de réduction des temps de trajet et d’accroissement du trafic marchandise par rail. Comme vous le précisez, le scénario « LGV voyageurs à 300km/h et fret a 120 km/h nécessite un investissement lourd de l’ordre de 5,9 milliards d'euros, aux conditions économiques d'octobre 2008 pour satisfaire cette double préoccupation.
Concrètement, une ligne nouvelle en plus de la ligne existante permettrait de :
- Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen,
- Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante,
- Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains,
- Inciter à prendre le train plutôt que la voiture,
- Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route,
- Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon,
- Accompagner le dynamisme de l’économie régionale |
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Question n°692 de : PELTIER Philippe- 11120 ARGELIERS - le 19/03/2009 La création d'une nouvelle gare entre Béziers et Narbonne est-elle envisageable à Nissan lez Enserune par exemple ?
Ce serait une logique étant donné la distance réduite de 25 km entre les deux villes. |
Réponse le 10/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Il a été effectivement étudié par Réseau Ferré de France (RFF) et la SNCF dans le cadre des études préalables au débat public, un site de gare nouvelle commun aux aires de vie de Béziers et Narbonne sur le secteur de Nissan les Ensérune. Ce site permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER pour Narbonne et Béziers.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, deux autres possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, une autre possibilité d'implantation est proposée au débat:
• Le secteur à l’ouest de Narbonne offrirait la possibilité de créer une gare interconnectée avec la ligne existante Toulouse-Narbonne, à proximité de l’autoroute A61. Le site devrait permettre le raccordement du projet avec cette ligne. Cette implantation favoriserait les correspondances TER/TGV pour le Lézignanais et le Carcassonnais.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°693 de : CAIROUX PIERRE- 11120 GINESTAS - le 19/03/2009 Prise en compte pour choix d' emplacement de la gare Béziers et Narbonne de la future liaison TGV Perpignan Toulouse ? La logique ne voudrait-elle pas que le choix reste sur le noeud ferroviaire ? |
Réponse le 10/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Narbonne. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, deux possibilités d'implantation sont proposées au débat:
- le secteur à l’ouest de Narbonne offrirait la possibilité de créer une gare interconnectée avec la ligne existante Toulouse-Narbonne, à proximité de l’autoroute A61. Le site devrait permettre le raccordement du projet avec cette ligne. Cette implantation favoriserait les correspondances TER/TGV pour le Lézignanais et le Carcassonnais.
- le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante Montpellier-Perpignan. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
Concernant la création d’une gare nouvelle à l’interconnexion entre le projet de ligne nouvelle Montpellier-Perpignan et une potentielle Ligne à grande Vitesse (LGV) entre Toulouse et Narbonne, il importe de noter qu’à 300 km/h et plus, les raccordements entre ces deux lignes font plusieurs kilomètres de long et dépassent largement la taille d’une gare.
Deux possibilités existent pour implanter une gare nouvelle au carrefour de 3 branches de LGV :
- Le positionnement de la gare au centre des trois branches du carrefour impose de positionner les quais à une distance de plusieurs centaines de mètres (700 mètres sur l’exemple d’Avignon en photo ci-dessous) les uns des autres du fait de la géométrie imposée par la grande vitesse, soit environ 10 minutes à pied.
- Le positionnement d’une gare sur l’une des trois branches impose de privilégier deux destinations sur trois. C’est le cas de la gare nouvelle d’Avignon, positionnée sur les flux Paris-Marseille et Marseille Montpellier et non sur le flux Paris-Montpellier.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°694 de : SOULCIE Frédéric- 34390 COLOMBIERES SUR ORB - le 19/03/2009 Favoriser le transport de marchandises, voilà une bonne raison...
Réduire le temps des trajets est-ce vraiment utile ?
Quand on sait qu'une grève, un accident, un problème électrique nous mettrons dans des contraintes pires. |
Réponse le 10/04/2009
Les objectifs du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan sont multiples. Ils ont été analysés au terme d’un important programme d’études, mené par Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, l’Etat, la Région Languedoc-Roussillon et 12 collectivités partenaires.
Concrètement, une ligne nouvelle en plus de la ligne existante permettrait de :
- Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen,
- Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante,
- Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains,
- Inciter à prendre le train plutôt que la voiture,
- Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route,
- Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon,
- Accompagner le dynamisme de l’économie régionale. |
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Question n°695 de : SOULIE ROBERT- 34450 VIAS - le 19/03/2009 Comment seront assurées les liaisons gares TGV Nouvelles aux gares des centres villes actuelles ? Pour fret ? |
Réponse le 10/04/2009
Pour les gares « voyageurs » :
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Béziers. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 58 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 16 arrêts en gare actuelle de Béziers, selon les estimations de la SNCF. Par contre, la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 70 TER chaque jour entre Béziers et Narbonne, contre 46 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante et la gare existante.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne, ce qui favoriserait les relations entre la gare nouvelle et les gares actuelles d’Agde, Vias et Béziers.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers. Cela favoriserait également les relations entre la gare nouvelle et les gares actuelles d’Agde, Vias et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Pour les marchandises :
La quasi-totalité du trafic fret ne se fait pas à proprement parler à partir d'une gare fret, mais à partir ou à destination d'installations spécifiques. C'est sur ces installations que Réseau Ferré de France (RFF) travaille:
- les Chantiers de Transport Combiné (CTC) dont les principaux se situent à Perpignan et au Boulou. RFF et les collectivités locales effectuent actuellement des travaux d'agrandissement du CTC de Perpignan afin de doubler sa capacité de traitement de conteneurs.
- les plateformes d'autoroute ferroviaire, avec pour la région Languedoc-Roussillon la plateforme du Boulou pour des trains à destination du Luxembourg. RFF mène une réflexion pour doter la région d'une plateforme dont la capacité permettra d'augmenter significativement le nombre de trains d'autoroute ferroviaire à l'horizon de la ligne nouvelle.
- les Installations Terminales Embranchés (ITE). Ce sont des installations qui permettent aux trains fret de rentrer directement sur des sites industriels équipés d'installations de chargement et de déchargement performantes, optimisant ainsi les coûts logistiques de manutention. RFF accompagne les industriels dans leurs démarches et peut réaliser une partie ou la totalité de leurs installations ferroviaires.
Ces installations permettant de réaliser du transport ferroviaire de marchandises sont reliées à la ligne existante. Si la ligne nouvelle est mixte (c'est-à-dire acceptant les trains de voyageurs et les trains de marchandises) alors une partie de ces trains pourraient être reportés sur la ligne nouvelle grâce à des raccordements entre la ligne existante et la ligne nouvelle. Si la ligne nouvelle est une ligne à grande vitesse (LGV) dédiée aux seuls trains de voyageurs, les TGV, alors tous les trains de marchandises circuleront sur la ligne existante. |
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Question n°696 de : SOULCIE Frédéric- 34390 COLOMBIERES SUR ORB - le 19/03/2009 Que devient la ligne Bédarieux-Neussargues ? |
Réponse le 08/04/2009
La création de la ligne nouvelle Montpellier - Perpignan ne remet pas en cause les lignes existantes, y compris la ligne Béziers - Neussargues.
Cette ligne est par ailleurs inscrite au Contrat de Projet Etat Région Languedoc-Roussillon 2007 - 2013 pour des opérations de renouvellement et de modernisation. La section entre Millau et Séverac le Château est aussi inscrite au Plan Rail Midi-Pyrénées. |
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Question n°697 de : FABRE Marcel- 34500 BEZIERS - le 19/03/2009 Est-ce que le chantier de mise en place de ligne TGV sera porteur d'emplois dans la région ? |
Réponse le 08/04/2009
Oui, un chantier de ligne nouvelle génère des créations ou pérennisation d'emplois.
Par exemple, si l'on considère le chantier de la branche est de la LGV Rhin-Rhône, qui est en cours de réalisation, il y a en moyenne 3.500 personnes qui travaillent au quotidien sur le chantier et 2.500 autres personnes qui travaillent dans des bureaux d’études, des usines, des ateliers et dans diverses activités (entretien du matériel, services, etc.). Sur ce chantier, 700 personnes ont été recrutées localement en bénéficiant de la clause d’embauche de personnes en difficultés d’insertion sociale (RMIstes, chômeurs de longue durée, jeunes sans formation, demandeurs d’emploi de plus de 50 ans, etc.); le travail de ces personnes corresponde à environ 17% des heures travaillées sur le chantier.
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Question n°698 de : FABRE Marcel- 34500 BEZIERS - le 19/03/2009 Quelle sera la durée des travaux ? |
Réponse le 15/04/2009
A l’issue du débat public, Réseau Ferré de France décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, les travaux devraient commencer à l’horizon 2015 pour une durée d’environ cinq ans. La mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situerait donc à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°699 de : BILLERACH Frantz-Xavier- 66470 SAINTE MARIE LA MER - le 19/03/2009
Quel que soit le trajet adopté, quels seront les chiffres d'embauches provoquées par les différents projets ? Question motivée car je suis en recherche emploi CDI pour projet Achat logement. Merci |
Réponse le 08/04/2009
Un chantier de ligne nouvelle génère des créations ou des pérennisations d'emplois.
Par exemple, si l'on considère le chantier de la branche est de la LGV Rhin-Rhône, qui est en cours de réalisation, il y a en moyenne 3.500 personnes qui travaillent au quotidien sur le chantier et 2.500 autres personnes qui travaillent dans des bureaux d’études, des usines, des ateliers et dans diverses activités (entretien du matériel, services, etc.). Sur ce chantier, 700 personnes ont été recrutées localement en bénéficiant de la clause d’embauche de personnes en difficultés d’insertion sociale (RMIstes, chômeurs de longue durée, jeunes sans formation, demandeurs d’emploi de plus de 50 ans, etc.); le travail de ces personnes correspond à environ 17% des heures travaillées sur le chantier.
Cependant la phase d’acquisitions foncières ne devrait pas débuter avant 2015. |
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Question n°700 de : ROUSSELOT D'ALTON- 66000 PERPIGNAN - le 19/03/2009 Quand le TGV sera-t-il prêt ? |
Réponse le 08/04/2009
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°701 de : DELFORGE maurice- 34450 VIAS - le 19/03/2009 Habitant de Vias, je voudrais savoir si je serais touché par cette ligne ? |
Réponse le 10/04/2009
Non, la commune de Vias ne devrait pas être concernée par les couloirs proposés au débat public, puisque le couloir littoral, le plus au sud passerait au nord, zone ou se situe l’aéroport. Par contre, si le scénario de « doublement partiel de la ligne existante » est retenu au terme du débat public, alors cela pourrait induire des aménagements à proximité de ligne existante. |
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Question n°702 de : PAMBRUN JEAN CLAUDE- 34140 MEZE - le 19/03/2009 Les zones AOC qui vont se retrouver dans l' emprise du projet feront- elles l' objet d' un reclassement AOC dans les zones voisines, non affectées ? Si oui, l' accord prévoit-il un encépagement de 3 ans avant l' arrachage des plantations vu l' emprise du projet ? Ce problème avait été évoqué dès le début du projet. |
Réponse le 28/04/2009
RFF n'a pas faculté à modifier les règles AOC.
Cependant l’indemnité d’éviction versée aux exploitants comprend une perte d’exploitation destinée à couvrir l’intégralité des pertes de revenus jusqu’au retour à une situation comparable. Cela doit être abordé dans les négociations préalables à la Déclaration d’Utilité Publique (DUP) avec les organisations professionnelles agricoles (chambres d’agriculture, syndicats agricoles etc….). Réseau Ferré de France (RFF) n’est pas maître de ce genre de décision. |
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Question n°703 de : SALVETAT Jean-Philippe- 11590 SALLELES D'AUDE - le 19/03/2009 Quelles vont être les retombées financières pour le département ? Si elles sont positives vont-elles amener une baisse des impôts locaux et régionaux ? |
Réponse le 14/04/2009
A ce stade très amont des études, les bilans par acteur ont été réalisés pour les acteurs suivants :
- Le groupe d'acteurs du transport ferroviaire (gestionnaires des infrastructures, autorités organisatrices et transporteurs), considéré ici comme un acteur,
- les gestionnaires des routes,
- les compagnies aériennes,
- les usagers du mode ferroviaire (voyageurs, chargeurs),
- l'Etat en tant que collecteur de taxes,
- les tiers.
De plus, la répartition du financement du projet entre les différents financeurs potentiels n'étant pas connue à ce jour, le bilan pour chaque acteur a été réalisé hors participation à l'investissement.
Le bilan spécifique aux départements n'a pas été réalisé en tant que tel mais même lorsqu'il le sera (lors des études ultérieures par exemple), il ne pourra pas forcément l'être à un degré permettant d’estimer les retombées. Ainsi, ce n'est réellement qu'à travers un observatoire ad-hoc avant-après mise en service du projet (bilan ex-ante, bilan ex-post) que les retombées financières et économiques plus précises pourront être évaluées.
Il est néanmoins possible de répondre de manière qualitative sur les retombées financières potentielles :
- la réalisation du projet, et notamment de gares nouvelles, peut conduire certains départements à créer des dessertes supplémentaires par autocar pour desservir ces gares (ce qui se traduirait donc par des charges nouvelles),
- l'afflux de voyageurs supplémentaires devrait conduire à une relative augmentation de la fréquentation sur ces dessertes
- également, l'afflux de voyageurs supplémentaires, notamment touristiques, auront des retombées économiques positives pour l'ensemble des acteurs régionaux
- les dessertes accrues par TGV et l'accessibilité renforcée aux autres régions nationales et européennes présentera un atout supplémentaire pour la région dans son ensemble et augmentera ainsi son attractivité à la fois résidentielle, économique et touristique…
Le projet peut donc amener de l’activité économique supplémentaire, donc des emplois et des recettes fiscales, mais il n’y a pas de caractère automatique : tout dépendra des stratégies d’accompagnement du projet par les acteurs locaux pour transformer le potentiel apporté en réalité. |
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Question n°704 de : AVIAT CHRISTOPHE- 30640 BEAUVOISIN - le 19/03/2009 N' y aurait-il pas de synergie possible entre cette nouvelle ligne ferroviaire et le doublement de l' autoroute A9 ? |
Réponse le 10/04/2009
Jusqu'à une suspension très récente (février 2009) des études du dédoublement de l'autoroute A9, ce projet, déclaré d'utilité publique en mai 2007, était envisagé être jumelé au Contournement de Nîmes et Montpellier au sud Montpellier. Une décision est attendue fin juin 2009 quant à l'implantation finale de ce projet autoroutier. |
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Question n°705 de : BASSEREAU KARINE- 66270 LE SOLER - le 19/03/2009 Ce projet a quelles chances d' aboutir ? |
Réponse le 08/04/2009
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°706 de : DES JEAN FRANCOIS- 34300 AGDE - le 19/03/2009 Vos débats et autres enquêtes ne freinent-ils pas la réalisation de cet innovant projet ? |
Réponse le 02/04/2009
Il est vrai que l’obligation faite par la loi du 27 février 2002 d’organiser un débat public préalablement à la réalisation de travaux, au nombre desquels figure, eu égard à son objet et à son coût, la ligne à grande vitesse entre Montpellier et Perpignan, peut retarder leur réalisation .
Avant de regarder ce débat comme un frein à la réalisation de cet équipement qui suscite, on peut le comprendre, une impatience des habitants de la région que vous paraissez partager, on devra toutefois pendre en compte l’intérêt incontestable que représente la possibilité, pour le public, de donner son avis sur tous les aspects d’un projet qui engage son avenir immédiat et celui des générations futures.
Si on se borne à prendre en compte le temps passé à l’organiser et à le mettre en œuvre, tout processus démocratique qu’il s’agisse par exemple d’une élection ou d’un débat parlementaire ou municipal, retarde objectivement la décision finale par rapport au système où celle-ci est prise, sans concertation, par une administration technocratique et pis encore par un homme seul. Ce n’est pas le système qui prévaut en France où la loi précédemment mentionnée a eu pour objet de développer « une démocratie de proximité » ni dans les autres pays qui comme elle se sont engagés par la convention d’Aarhus à assurer « l’accès à l’information et la participation du public au processus décisionnel ».
On peut ajouter pour finir que le débat public proprement dit ne dure que quatre mois ce qui n’est pas déraisonnable au regard du temps qui a été consacré aux études préalables et de celui qui s’écoulera avant que le projet qui sera retenu soit opérationnel.
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Question n°707 de : ANGLESIO ALAIN- 34770 GIGEAN - le 19/03/2009 Est-il possible d'associer des lycéens de 1ère à cette enquête ( lycée F. Bazille Agropolis )? Ce sont les utilisateurs futurs de cette ligne. |
Réponse le 23/06/2009
La commission particulière du débat public a proposé au rectorat d’organiser des séances de travail sur le projet de ligne nouvelle dans ce type d’établissement scolaire. Il s’est malheureusement avéré que le délai imparti par la loi pour le déroulement du débat public n’a pas permis à l’administration et aux enseignants de disposer du temps nécessaire pour informer les élèves et organiser des débats au sein des établissements.
Il demeure que les deux séances de travail, préparées par les professeurs d’histoire et géographie, qui ont pu avoir lieu avec des élèves de première du lycée Joliot-Curie à Sète et du lycée Arago à Perpignan ont été très profitables. Chacune a donné lieu à la rédaction d'un cahier d'acteurs.
A noter qu'il est encore temps pour les élèves du lycée F. Bazille Agropolis de faire connaître leur point de vue notamment sur le site du débat. |
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Question n°708 de : JOUVE PHILIPPE- 30390 ESTEZARGUES - le 19/03/2009 Envisagez vous des gares multimodales, où les divers moyens de transports publics, puissent être rassemblés sur un site commun. |
Réponse le 14/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie nîmois. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 56 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 26 arrêts en gare actuelle de Nîmes, selon les estimations de la SNCF. Par contre la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 84 TER chaque jour entre Nîmes et Lunel, contre 50 aujourd’hui.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
L’accessibilité de la gare nouvelle via les transports en commun sera de la compétence des collectivités locales. Ce sont ces collectivités qui détermineront les moyens mis en place pour assure la multimodalité au sein des gares nouvelles. Le site qui sera retenu, si gare nouvelle, devra permettre de faciliter la mise en œuvre de tels dispositifs. La SNCF estime qu’environ 20% des voyageurs arrivent à la gare par transport en commun (TER, Tramway, bus, car, …).
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org)
- rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
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Question n°710 de : LECLERCQ FRANCOIS- 30200 BAGNOLS SUR CEZE - le 19/03/2009 A quand l' ouverture de la gare de Bagnols sur Cèze ? |
Réponse le 08/04/2009
La gare de Bagnols/Cèze fait parti des études, sous maîtrise d'ouvrage de Réseau Ferré de France (RFF), concernant la réouverture au trafic voyageur de la ligne dite « Rive droite du Rhône », actuellement dédiée aux trafics de marchandises. Après un protocole d'intention signé en janvier 2008 et des études préliminaires présentées aux élus en juillet 2008, il a été décidé de poursuivre le projet et de mener des études complémentaires. Ces études ont commencées en novembre 2008 et un premier rendu sera fait avant l'été 2009.
Ces études ont pour objectif de préciser le potentiel de fréquentation des gares, de définir et chiffrer le montant des investissements et de définir les modalités d'exploitation. C'est à l'issue de ces études que RFF et les partenaires (Régions, Départements et Communes) auront une vision plus précise du projet.
Il faut cependant noter que les travaux sur le domaine ferroviaire exploité nécessitent plusieurs années. |
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Question n°711 de : ROBERT Yannick- 66290 CERBERE - le 19/03/2009 Quelle sera l'impact de la LGV Perpignan/Barcelone sur la ligne existante TER Perpignan-Cerbère/Port Bou et au delà vers Gérone, pour ses passages marchandises et voyageurs et les emplois de la Côte Vermeille ? |
Réponse le 14/04/2009
La création de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan ne remet pas en cause la ligne classique entre Perpignan et Cerbère sur laquelle continueront à circuler des trains TER et fret, en particulier pour la desserte de la plateforme logistique du Boulou. Une partie du trafic fret en transit sera reportée sur la section internationale Perpignan-Figueras et l’autre partie continuera à transiter via Cerbère et Port-Bou.
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Question n°712 de : HOULES ROBERT- 34070 MONTPELLIER - le 19/03/2009 Pourquoi une nouvelle ligne Montpellier - Perpignan, alors que le TGV ne peut pas aller de Montpellier à Toulouse ( sauf petite vitesse) ? |
Réponse le 14/04/2009
Comme vous le faites remarquer, actuellement il existe des liaisons « voyageurs » entre Montpellier et Toulouse. Les temps de parcours de ces liaisons pourraient être améliorés avec un projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan. Les scénarios de ligne nouvelle proposés au débat public permettent des gains de temps compris entre 25 et 30 minutes entre Montpellier et Toulouse, via la ligne nouvelle entre Montpellier et Narbonne.
De plus, il existe un projet de ligne entre Toulouse et Narbonne, où des "pré études fonctionnelles" vont prochainement être lancées par Réseau Ferré de France (vers l'été 2009). Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et/ou de réaménagement de la ligne existante.
Elles devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nationale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public.
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Question n°713 de : PESCE Serge- 34370 MARAUSSAN - le 19/03/2009
Pour quelles raisons Nissan lez Enserune avait-il été choisi comme site de nouvelle gare en 1995 ? Pour quelles raisons le site de Béziers Est, aujourd'hui proposé, ne l'avait-il pas été ? |
Réponse le 06/04/2009
La gare nouvelle de la plaine de l'Aude, située sur la commune de Nissan lez Enserune, était conçue dans les études de 1995 comme une gare d'interconnexion du réseau TGV avec le réseau classique, au carrefour des deux axes européens Nord Sud et Est Ouest. Sa position intermédiaire entre Narbonne et Béziers, à la jonction des lignes nouvelle et classique, permettait une ouverture vers Carcassonne et Toulouse, ainsi qu'une desserte par correspondance de la côte audoise et de l'intérieur de la région vers les Hauts Cantons. Le site bénéficie également d'une accessibilité routière satisfaisante (et qui pourrait être améliorée) liée à sa proximité de la RN9 et de la RD609.
Ce site fait partie des quatre sites de gare nouvelle de la zone Béziers/Narbonne étudiés par la SNCF lors des préétudes fonctionnelles. Le rapport correspondant est disponible sur le site de la CPDP.
Il est également repris dans l'un des scénarios présentés au débat public par le maître d'ouvrage. |
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Question n°714 de : BARBOUTEAU PIERRE- 11100 NARBONNE - le 19/03/2009 Le couloir de passage prévu est riche en sites archéologiques romains et surtout pré-romains ( Ibères- Celtes ) en cas de découverte leur préservation sera-t-elle prévue ? |
Réponse le 14/04/2009
Le patrimoine archéologique est protégé par les lois du 27 septembre 1941 et du 17 janvier 2001 relative à l'archéologie préventive, modifiée par la loi du 1er août 2003.
Dans ce cadre, les opérations archéologiques feront l'objet d'une convention entre le Maître d'ouvrage (Réseau ferré de France – RFF), la Direction régionale des Affaires Culturelles du Languedoc-Roussillon et un opérateur public (INRAP, service régional de l’archéologie) ou privé.
Sur la base d’une étude documentaire réalisée lors de l’avant projet sommaire, une reconnaissance archéologique sera réalisée dans l'assiette des travaux du projet de ligne nouvelle et installations connexes (bases travaux, installations ferroviaires diverses…). Cette phase de reconnaissance pourra mettre en œuvre des moyens tels que : prospection pédestre, aérienne, géophysique, sondages mécaniques…
A l'issue de cette phase de reconnaissance, les sites reconnus pourront faire l'objet d'une fouille de sauvetage. Les résultats de ces investigations feront l'objet d'un document final de synthèse. En fonction de leur intérêt, ces résultats pourront faire l'objet de valorisation scientifique (publications…) ou publique (plaquettes, exposition…), sur arrêté du Préfet de Région.
Concernant la phase travaux, Il faut rappeler que la loi du 27 septembre 1941 et la loi du 15 juillet 1980 prévoient la déclaration immédiate de toute découverte fortuite à caractère archéologique, et s'impose donc à toute découverte de sites lors des travaux.
En outre, il sera mentionné explicitement, dans le cahier des charges des entreprises réalisant les travaux, l'obligation de déclaration immédiate de toute découverte fortuite susceptible de présenter un caractère archéologique.
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Question n°715 de : BENAZET Jacques- 34370 MARAUSSAN - le 19/03/2009 Pourquoi reprendre un débat alors qu'un PIG est déjà arrêté et inscrit sur les PLU ? |
Réponse le 14/04/2009
Au début des années 90, avaient été engagées des études visant à la réalisation d’une ligne nouvelle à grande vitesse de Montpellier à la frontière espagnole. L’Avant Projet Sommaire de la LGV Languedoc-Roussillon a été approuvé le 9 mai 1995, et le projet qualifié de Projet d’Intérêt Général par les 3 Préfets de département de l’Hérault, de l’Aude et des Pyrénées Orientales, en décembre 2000-janvier 2001.
La réalisation de deux sections de lignes nouvelles aux extrémités du projet (la liaison internationale Perpignan Figueras - Contournement de Nîmes Montpellier), l’accroissement important des échanges avec l’Espagne, la croissance démographique du Languedoc-Roussillon, l’existence d’autres projets d’infrastructure ferroviaire dans le Grand Sud (LGV Bordeaux-Toulouse, LGV PACA), ont renforcé de manière significative la pertinence d’une ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan et ont conduit l’Etat, sur proposition de Réseau Ferré de France, à relancer un processus d’études d’une ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan.
L’évolution du contexte des déplacements, tant voyageurs que marchandises, lors de la dernière décennie impose une étape de redéfinition du projet de ligne nouvelle, afin de répondre aux nouveaux enjeux, en particulier celui d’une éventuelle mixité voyageurs / fret de la ligne nouvelle.
Le processus d’études, qui a impliqué l’Etat et l’ensemble des collectivités territoriales concernées, a débouché sur un débat public, à l’issue duquel seront déterminées les caractéristiques principales du projet.
Ces études préalables au débat public, puis les décisions qui seront prises à l’issue du débat public, pourront donc remettre en question des orientations qui avaient été fixées lors des études d’Avant Projet Sommaire réalisées dans les années 90 (en particulier concernant les fonctionnalités de l’infrastructure ou la desserte des agglomérations etc), ainsi qu’éventuellement le fuseau de passage qui fait l’objet du Projet d’Intérêt Général.
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Question n°716 de : LEGEARD JEAN MARC- 34560 MONTBAZIN - le 19/03/2009 Pourquoi laisser les gares en centre ville alors qu' on interdit aux voitures de s' y rendre. Comment fera-t-on pour aller chercher quelqu' un à l' arrivée du train et transporter de nombreux bagages, quand à ne pourra plus circuler en auto en ville ? |
Réponse le 08/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Montpellier. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Le tableau suivant présente une comparaison théorique entre gare centre et gare nouvelle, récapitulant les avantages et inconvénients de chacune d’entre elles.
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Gare centre
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Gare nouvelle
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Inconvénients
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- Perte de temps pour les missions
longue distance.
- Concentration de l’offre au centre ville.
- Difficulté d’accès depuis la
périphérie liée à la congestion
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- coût de construction et maintenance de l’ouvrage
- moins bonne desserte du centre ville (compensée par une meilleure accessibilité pour les quartiers proches de la gare nouvelle)
- trajets pour aller à la gare nouvelle plus longs pour une partie des voyageurs
- nécessité de créer des liens lisibles vers le
centre-ville
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Avantages
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- Accès direct au centre-ville depuis le train.
- Possibilités de correspondances plus
importantes, notamment avec
TER/TGV et réseaux TC urbains
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- gain de temps de parcours (donc plus de voyageurs dans les trains, et moins de circulation automobile)
- moindre nuisance sonore du transport ferroviaire en centre ville (une partie des trains passent par la voie nouvelle, notamment les TGV qui s'arrêtent dans la gare nouvelle et les trains de fret si la ligne est mixte)
- libération des capacités en centre ville pour d’autres usages (notamment TER,…)
- Possibilités de développement d’un nouveau
secteur de l’agglomération
- Facilité de stationnement
- mieux desservir un nouveau quartier de la ville ou de l’agglomération,
- accès plus facile aux grandes infrastructures de communication.
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Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Montpellier est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi en 2020, suivant les scénarios proposés au débat, entre 74 et 100 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et entre 26 et 34 arrêts en gare actuelle, selon les estimations de la SNCF. Par contre, la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 90 TER chaque jour entre Montpellier et Sète, contre 46 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Montpellier en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org )
- rubrique s'informer, - document du débat, - études, - études préparatoires, - étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°717 de : MATHIEU DANIEL- 34540 BALARUC LES BAINS - le 19/03/2009 Sète sera-t-il définitivement écarté du projet passage LGV ? |
Réponse le 08/04/2009
Compte tenu des contraintes techniques d’une ligne à grande vitesse (LGV) et du caractère quasiment insulaire de la ville de Sète (et des contraintes environnementales s’y ajoutant), il n’a pas été retenu de couloir de passage par le littoral entre Sète et Agde (15 km du Lido). Ceci est cohérent avec la politique en matière d’infrastructure (travaux routiers actuellement entrepris), visant à protéger ledit Lido.
La gare actuelle de Sète continuera cependant d’être desservies par les TGV, quel que soit le scénario de ligne nouvelle.
Les scénarios « LGV voyageurs à 320km/h » et « LGV voyageurs à 300km/h et fret à 120 km/h » devraient offrir, selon la SNCF, une desserte TGV dans la gare de Sète de 2 trains par heure de pointe, soit 16 trains par jour. Le scénario « Ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h » offrirait une desserte TGV de 2 trains par heure de pointe et 14 trains par jour. |
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Question n°718 de : TOURNIAIRE REMY- 34560 POUSSAN - le 19/03/2009 Quel est le mode de financement prévu ? Des aides de la communauté européennes peuvent-elles etre envisagées ? |
Réponse le 08/04/2009
1- Financement des projets
Les grands projets ferroviaires nécessitent un montant élevé d’investissement. L’équilibre financier de tels projets ne peut être obtenu que sur une très longue période, qui peut être supérieure à 50 ans, et en mobilisant des apports publics significatifs. Le financement du projet de Ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan s’inscrit dans un schéma de ce type, sachant que deux stratégies de financement peuvent être recherchées : le financement classique, par fonds publics et les financements en partenariat public / privé.
Les cas de financement classique les plus récemment mis en œuvre, sont ceux de la première phase de la ligne à grande vitesse (LGV) Est Européenne (Paris-Strasbourg) et de la branche Est de la LGV Rhin-Rhône (Dijon-Mulhouse). Dans ces projets, le financement repose exclusivement sur des fonds publics associant l’Etat, les collectivités territoriales, les pays voisins intéressés, l’Union Européenne, RFF et la SNCF.
D’autres modalités de financement peuvent être recherchées dans le cadre des partenariats publics /privés, qu’il s’agisse de la concession ou du contrat de partenariat.
Concession : le concessionnaire s’engage à financer, concevoir, construire, exploiter et entretenir l’ouvrage concédé, à ses frais et à ses risques. Le concessionnaire, qui a un droit exclusif d’exploitation, se rémunère directement par les péages d’utilisation de l’infrastructure. Dans le domaine ferroviaire, la ligne nouvelle Perpignan-Figueras, inaugurée en février 2009, a fait l’objet d’une concession au groupement TP Ferro qui en a assuré la conception, la construction, et assurera l’exploitation et la maintenance, pendant 50 ans. La LGV Sud Europe Atlantique (tours-Bordeaux) fera aussi l’objet d’une concession, dont la durée reste à déterminer.
Contrat de partenariat : le partenaire privé peut concevoir, financer, réaliser et entretenir l’infrastructure pour le compte de RFF, mais il ne l’exploite pas. Les péages et les risques d’exploitation sont conservés par RFF. Celui-ci rémunère le partenaire privé par le versement d’un "loyer". Dans le domaine ferroviaire, le contournement Nîmes-Montpellier (CNM) va être réalisé sous ce domaine juridique.
A ce stade d’avancement du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, il n’est pas possible de définir quel sera le montage financier du projet, qu’il soit de type « classique » (outre RFF, participation de l’Etat et des collectivités territoriales et de l’union Européenne) ou «innovant » (avec le concours en plus d’acteurs privés). Le plan de financement ne pourra être précisé qu’après la déclaration d’utilité publique du projet, en concertation avec les partenaires, une fois arrêtée les caractéristiques précises du projet.
A titre d’exemple, vous trouvez ci-dessous les modalités de répartition du financement de la LGV Est Européenne (1ère phase – Paris Strasbourg) :
Les nouvelles règles proposées par le Ministère de l’équipement sont les suivantes :
Une fois déduite la participation de l’Europe et de Réseau ferré de France, le solde est réparti comme suit :
- Ligne nouvelle dédiée voyageur : 50% Etat / 50% Collectivités
- Ligne nouvelle mixte (voyageur et fret) : 65 % Etat / 35 % Collectivités
- Ligne nouvelle dédiée fret : 80 % Etat / 20 % Collectivités
2- Financement de l’Union européenne
L’Union Européenne s’attache à faciliter la libre circulation des hommes et des biens (marchandises)
La ligne nouvelle Montpellier - Perpignan sera éligible à l’obtention de financements européens.
En effet, deux critères sont privilégiés par l’Europe :
- Présence d’un goulot d’étranglement dans un corridor européen,
- Projet constituant une section ferroviaire internationale ou y donnant accès.
La ligne nouvelle Montpellier-Perpignan peut répondre à ces deux critères, suivant les scénarios envisagés. |
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Question n°719 de : CARRIERE PATRICK- 11000 CARCASSONNE - le 19/03/2009 Quel sera le cout voyageur pour le trajet Carcassonne Perpignan ? |
Réponse le 14/04/2009
Il est impossible de vous indiquer dès à présent le prix du billet. Ce sont les entreprises ferroviaires, la SNCF mais également les futures entreprises de transport ferroviaire, qui détermineront le prix du billet à la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan. En effet, l'Europe a imposé l'ouverture à la concurrence du transport ferroviaire international de voyageurs à compter de 2010.
En règle générale, le prix du billet, du point de vue du voyageur, est estimé en première approche par rapport à la performance offerte par le gain de temps (donc lié à la vitesse de circulation). Dans le cadre des études économiques on considère que le passager a un consentement à payer ce gain de temps en fonction de son motif de déplacement et on raisonne sur une valeur monétaire du temps.
Dans la plupart des études économiques nous raisonnons sur un surcout du prix du billet de l'ordre de 10 cts € par minute gagnée. |
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Question n°720 de : PICHOT LUCIE- 34560 POUSSAN - le 19/03/2009 Prévoyez vous une large place aux camions, sur les wagons, afin de rendre l' A9 moins dangereuse, et l' environnement moins pollué ? |
Réponse le 08/04/2009
Les prévisions de trafics fret ont été réalisées par Réseau Ferré de France à partir d’une analyse des dernières projections de trafics émanant des Ministères des Transports français et espagnol et des résultats de l’enquête "transit 2004". Ces prévisions de trafic fret prennent en considération l'ensemble des flux déjà existants ainsi que l'ensemble des procédés permettant de réaliser du transport ferroviaire de marchandises, que ce soit le ferroutage, le transport combiné, le lotissement (train constitué à partir de wagons provenant de diverses entreprises) ou le train entier (train constitué à partir de wagons provenant d'une seule entreprise, ayant des volumes massifs de marchandises à transporter).
Le transport ferroviaire de marchandises devrait être d'environ 19 millions de tonnes en 2020, contre environ 10 millions de tonnes aujourd'hui. Cela représente une progression de 83% du trafic ferroviaire de marchandises et près de 3000 poids lourds reportés de la route vers le rail. Durant cette même période le trafic routier de marchandises devrait connaitre une croissance d'environ 30%. |
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Question n°721 de : BOIX PATRICIA- 34500 BEZIERS - le 19/03/2009 Quand la décision de l' emplacement des gares entre Montpellier et Narbonne sera-t-elle définitive ? Quand saurons- nous quel projet a été retenu ? |
Réponse le 14/04/2009
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
Le débat public permettra donc de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle est confirmée, sa mise en service pourrait être effective en même temps que la mise en service de la ligne nouvelle, c'est-à-dire à l’horizon 2020 ou bien il est possible de différér sa réalisation, suivant les remarques formulées.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
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Question n°722 de : LAMBERT ANNE- 11500 QUILLAN - le 19/03/2009 Ne serait-il pas possible de réaménager la ligne de chemin de fer Carcassonne -Perpignan ( encore employée en partie à ce jour ) En regard aux dépenses prévues pour les nouvelles gares, les réaménagements de l' infrastructure routière, le travail mettrait la Haute Vallée de l' Aude plus facile d' accès vers le TGV Perpignan. |
Réponse le 08/04/2009
La ligne Carcassonne Perpignan, via la vallée de l'Aude et Rivesaltes, est interrompue entre Quillan et St Martin Lys. Réseau Ferré de France (RFF) n'est plus propriétaire du foncier. Par ailleurs, cette ligne est à voie unique, dans un environnement montagneux et circulable à faible vitesse du fait de son caractère sinueux. "Réaménager" cette ligne pour en faire une ligne performante, à double voie et circulable à des vitesses moyennes ou élevées devient un projet complexe et extrêmement couteux.
Par ailleurs, un trajet Carcassonne-Perpignan via Quillan-St MArtin Lys ne réduit pas la longueur du parcours par rapport au trajet via Narbonne. |
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Question n°723 de : BOUSQUET FREDERIC- 11700 CASTELNAU D' AUDE - le 19/03/2009 Pourquoi l' implantation d' une nouvelle gare à l' ouest de Narbonne n' est pas automatique pour se relier à la liaison vers Toulouse ? |
Réponse le 14/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Narbonne. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, deux possibilités d'implantation sont proposées au débat:
- le secteur à l’ouest de Narbonne offrirait la possibilité de créer une gare interconnectée avec la ligne existante Toulouse-Narbonne, à proximité de l’autoroute A61. Le site devrait permettre le raccordement du projet avec cette ligne. Cette implantation favoriserait les correspondances TER/TGV pour le Lézignanais et le Carcassonnais.
- le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante Montpellier-Perpignan. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
Concernant la création d’une gare nouvelle à l’interconnexion entre le projet de ligne nouvelle Montpellier-Perpignan et une potentielle Ligne à grande Vitesse (LGV) entre Toulouse et Narbonne, il importe de noter qu’à 300 km/h, les raccordements entre ces deux lignes font plusieurs kilomètres de long et dépassent largement la taille d’une gare.
Deux possibilités existent pour implanter une gare nouvelle au carrefour de 3 branches de LGV :
- Le positionnement de la gare au centre des trois branches du carrefour impose de positionner les quais à une distance de plusieurs centaines de mètres (700 mètres sur l’exemple d’Avignon en photo ci-dessous) les uns des autres du fait de la géométrie imposée par la grande vitesse, soit environ 10 minutes à pied.
- Le positionnement d’une gare sur l’une des trois branches impose de privilégier deux destinations sur trois. C’est le cas de la gare nouvelle d’Avignon, positionnée sur les flux Paris-Marseille et Marseille Montpelier et non sur le flux Paris-Montpellier.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°724 de : MARTINEZ SERGE- 66000 PERPIGNAN - le 19/03/2009 Pourquoi proposer de nouveaux couloirs de passage alors que les lignes principales actuelles pourraient etre agrandies pour les études à 2 lignes ? Ainsi l' on ferait des économies et l' on priviligerait les gares actuelles plutot qu' en créer de nouvelles ? |
Réponse le 08/04/2009
1- Aménagement de la ligne existante
Il est proposé au débat public quatre scénarios bien différenciés.
Pour répondre aux attentes du territoire régional à l'horizon 2020, notamment permettre le développement de l'offre de service TER et fret estimé en 2020, il est nécessaire d’augmenter le nombre de voies, soit via une ligne nouvelle, soit en ajoutant des voies à la ligne actuelle.
C'est ce que propose, comme vous le soulignez, le scénario de « doublement partiel de la ligne existante ». Il s'agit en effet de réaliser des voies supplémentaires de part et d'autre de la ligne actuelle entre Montpellier et Narbonne, là où les circulations sont les plus nombreuses, pour ainsi créer des sections à trois ou quatre voies.
Ce scénario est effectivement le moins onéreux, mais il n’apporte pas en contrepartie les mêmes services à la collectivité, notamment : il n'offre aucun gain de temps, donc très peu de report modal de la route et de l’avion vers le fer et n'autorise pas de circulations supplémentaires de TER et de fret après 2020.
Or, pour répondre aux besoins postérieurs à 2020, il est nécessaire de construire une ligne nouvelle, en plus de la ligne existante, qui permettrait de:
- Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen,
- Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante,
- Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains,
- Inciter à prendre le train plutôt que la voiture,
- Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que par la route,
- Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon,
- Accompagner le dynamisme de l’économie régionale.
C’est pour ces raisons que trois autres scénarios de création de ligne nouvelle sont présentés au débat :
- Le scénario LGV voyageurs à 320 km/h
- Le scénario Ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h
- Le scénario LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h
2- Couloirs de passage
A partir d’un diagnostic environnemental sur l’ensemble de l’aire d’étude retenue, croisé avec une analyse des coûts de conception d’un projet par secteur géographique et une analyse d’aménagement du territoire, Réseau Ferré de France a identifié plusieurs couloirs de passage pour le projet. Entre Montpellier et Narbonne, deux couloirs ont été retenus : un couloir « nord », en retrait du littoral, et un couloir « sud », longeant pour partie l’autoroute A9.
L'objectif du couloir "nord" est d’offrir une possibilité d’implantation d’une gare nouvelle dans le secteur Nord Est de Béziers à proximité de l’A75 en construction, ce qui améliorerait l’accès à la grande vitesse pour les habitants des territoires allant de Béziers jusqu’à Clermont l'Hérault et Lodève (haut pays).
Lors des études réalisées en partenariat avec les collectivités locales, il fut décidé de soumettre ce couloir au débat public car les deux couloirs sont proches en termes de longueur d'itinéraire, de sensibilités environnementales et de coûts. |
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Question n°725 de : DECKERT Jean-Claude- 30240 LE GRAU DU ROI - le 19/03/2009 Bonjour, serait-il possible de voir la création d'une gare aux alentours de Lunel ? |
Réponse le 14/04/2009
Au vu de l'étendue des bassins de vie de Nîmes et de Montpellier et de leurs poids démographiques, la solution que vous proposez de gare nouvelle entre Nîmes et Montpellier, par exemple à Lunel, n'a pas été étudiée, les partenaires (conseil régional, conseils généraux, et communauté d’agglomération) s'étant prononcés pour deux dessertes distinctes.
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org)
- rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
De la même manière, une étude est disponible sur la localisation de la gare nouvelle de Montpellier.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°726 de : ULLIEL Olivier- 66740 SAINT GENIS DES FONTAINES - le 19/03/2009 Pour les ouvrages d' art, quels impacts sur les rivières et destruction de sites naturels, faune et flore ? |
Réponse le 14/04/2009
Les conséquences de la réalisation d’une ligne nouvelle sur l’environnement sont de deux ordres : incidences temporaires en phase chantier et incidences permanentes en phase exploitation.
La phase travaux génère en elle-même un certain nombre d’impacts sur l’environnement. Ces impacts potentiels revêtent généralement un caractère temporaire lié à la durée du chantier. Cette caractéristique n’altère cependant en rien l’importance qu’il est nécessaire d’accorder aux risques de perturbation et d’atteinte à l’environnement, ce à quoi, Réseau Ferré de France (RFF) attache une grande importance.
Des mesures sont donc prises par le maître d’ouvrage pour minimiser les nuisances des travaux. Lors des travaux, RFF mettra notamment en place un système de management environnemental se traduisant par une organisation particulière vis-à-vis de la protection de l’environnement (définition de prescriptions particulières, établissement d’un plan d’assurance environnement par les entreprises…).
De manière plus spécifique, il s’agira notamment :
o de réduire les emprises du chantier et notamment d’utiliser au maximum l’emprise du projet pour faire circuler les engins le long du chantier,
o d’arroser les pistes de chantier afin de limiter l’envol des poussières,
o de mettre en place un système temporaire d’assainissement de chantier et des bassins de traitement des eaux dès le démarrage du chantier,
o de préparer au mieux la restauration future des sites et des habitats naturels et de limiter les impacts des travaux en définissant des zones de prescriptions ou d’interdiction (accès contrôlé ou interdit, limitation ou interdiction de certaines activités comme les approvisionnements ou le dépôt de matériaux, mise en place de pistes temporaires sur géotextile, etc.).
Concernant la phase exploitation (après la mise en service) :
Parmi les principaux impacts sur les milieux aquatiques et naturels, on peut citer la pollution accidentelle, les modifications des écoulements, les rabattements des nappes dans les secteurs de déblai…, les pertes d’habitat, dérangement, mortalité liée à la coupure des axes de déplacement habituels, etc…
Pour limiter ces impacts, Réseau Ferré de France :
o réalise très en amont un diagnostic Environnement, qui est actualisé et affiné au fur et à mesure de l’avancement du projet. Concrètement, pour la préparation du débat public de la ligne nouvelle Montpellier Perpignan, RFF a établi un diagnostic des sensibilités environnementales (milieu humain, paysage, ressources en eau, environnement naturel, patrimoine) sur une aire d’étude intégrant 216 communes. Ensuite les données ont été hiérarchisées pour identifier des couloirs de passage préférentiels moins impactant pour l’environnement. A l’issue du débat public, des études d’environnement complémentaires seront réalisées dans un fuseau de 1000 mètres, puis une étude d’impact sur l’environnement dans une bande de 500 mètres lors des études préparatoires à l’enquête publique.
o considère l’environnement comme un critère à part entière dans la définition de son projet (notion d’environnement intégré) ; en phase d’avant projet sommaire (APS), RFF prendra en compte tous les enjeux environnementaux localisés qui participeront à la conception technique du projet : calage fin du tracé en plan (évitement des zones les plus sensibles : stations botaniques protégées…), optimisation du profil en long (aspect paysager), définition de certains ouvrages et équipements (ouvrage hydraulique « sur – élargi » pour les corridors écologiques par exemple) etc…
En plus de cette notion d’environnement intégré, des mesures d’accompagnement spécifiques seront également mises en œuvre pour traiter d’éventuels impacts résiduels (mise en place de plans de gestion appropriées pour une espèce protégée par exemple…), et pour respecter la réglementation Environnement (transparence hydraulique de la loi sur l’eau, Natura 2000…..).
Un grand nombre de mesures existent donc pour limiter les incidences d‘un projet ferroviaire sur l’environnement. Celles ci sont détaillées dans le rapport d’étude n°15 intitulé « synthèse des impacts et mesures envisageables dans le cadre de la ligne nouvelle », disponible sur CD rom ou en téléchargement sur le site internet du débat public www.debatpublic-lnmp.org |
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Question n°727 de : SAUTEL Gérard- 30220 SAINT LAURENT D'AIGOUZE - le 19/03/2009 A partir de quelle date, pourra-t-on voyager en TGV pour aller à Barcelone ? |
Réponse le 14/04/2009
Un des objectifs de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan est de donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen, ce qui implique la connexion avec Barcelone et plus largement l’Espagne. Cette connexion sera techniquement possible (écartement des rails standardisés) dès la réalisation de la Ligne Grande Vitesse (LGV) Figueras-Barcelone, à l’horizon 2012, selon les dernières déclarations des responsables espagnols.
Concernant la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, Réseau Ferré de France (RFF) maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet suivant les avis exprimés pendant le débat public.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°728 de : FAGES Bernard- 34500 BEZIERS - le 19/03/2009 Je ne comprends pas cette volonté de positionner les gares TGV en rase campagne, pouvez-vous en donner les raisons ? |
Réponse le 14/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Béziers. Il n’y a donc pas de volonté affichée de créer coute que coute des gares nouvelles, ni de les positionner alors en « rase campagne ».
Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Le tableau suivant présente une comparaison théorique entre avantages et inconvénients suivant que la gare est la gare actuelle ou une gare nouvelle à l’extérieur du centre-ville.
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Gare centre
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Gare nouvelle
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Inconvénients
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- Perte de temps pour les missions
longue distance.
- Concentration de l’offre au centre ville.
- Difficulté d’accès depuis la
périphérie liée à la congestion
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- coût de construction et maintenance de l’ouvrage
- moins bonne desserte du centre ville (compensée par une meilleure accessibilité pour les quartiers proches de la gare nouvelle)
- trajets pour aller à la gare nouvelle plus longs pour une partie des voyageurs
- nécessité de créer des liens lisibles vers le
centre-ville
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Avantages
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- Accès direct au centre-ville.
- Possibilités de correspondances plus
importantes, notamment avec
TER/TGV et réseaux TC urbains
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- gain de temps de parcours (donc plus de voyageurs dans les trains, et moins de circulation automobile)
- moindre nuisance sonore du transport ferroviaire en centre ville (une partie des trains passent par la voie nouvelle, notamment les TGV qui s'arrêtent dans la gare nouvelle et les trains de fret si la ligne est mixte)
- libération des capacités en centre ville pour d’autres usages (notamment TER,…)
- Possibilités de développement d’un nouveau
secteur de l’agglomération
- Facilité de stationnement
- mieux desservir un potentiel nouveau quartier de la ville ou de l’agglomération,
- accès plus facile aux grandes infrastructures de communication.
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Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°729 de : PALOP Alonso- 30670 AIGUES VIVES - le 19/03/2009 Quel sera l'impact écologique, sur les diverses solutions proposées ? |
Réponse le 14/04/2009
Quelque soit le scénario retenu, les conséquences de la réalisation d’une ligne nouvelle sur l’environnement sont de deux ordres : incidences temporaires en phase chantier et incidences permanentes en phase exploitation. Réseau Ferré de France veille donc avec attention à la prise en compte de l'environnement dans la conception de ses projets, et met en œuvre, le cas échéant, une série de mesures d’accompagnement.
Concernant la phase travaux, le chantier génèrera en lui-même un certain nombre de nuisances temporaires pour les riverains et l’environnement (bruit, poussières…). Cette caractéristique n’altère cependant en rien l’importance qu’il est nécessaire d’accorder aux risques de perturbation et d’atteinte à l’environnement. Des mesures seront donc prises pour minimiser les nuisances des travaux. Ainsi, RFF mettra en place un système de management environnemental se traduisant par une organisation particulière vis-à-vis de la protection de l’environnement et une cadre de vie des riverains (définition de prescriptions particulières, établissement d’un plan d’assurance environnement par les entreprises…).
Concernant la phase exploitation (après la mise en service) :
Parmi les principaux impacts en phase exploitation de la ligne, on peut citer les nuisances sonores liées à la circulation des trains, les prélèvements de biens fonciers bâtis et non bâtis (habitations, terres agricoles…), les risques pour les eaux et pour les milieux aquatiques (pollution accidentelle, modifications des écoulements, rabattements des nappes dans les secteurs de déblai…), les risques d’impacts sur la faune et la flore (pertes d’habitat, dérangement, mortalité liée à la coupure des axes de déplacement habituels), etc…
Pour limiter ces impacts, RFF :
o réalise très en amont un diagnostic Environnement, qui est actualisé et affiné au fur et à mesure de l’avancement du projet. Concrètement, pour la préparation du débat public de la ligne nouvelle Montpellier Perpignan, RFF a établi un diagnostic des sensibilités environnementales (milieu humain, paysage, ressources en eau, environnement naturel, patrimoine) sur une aire d’étude intégrant 216 communes. Ensuite les données ont été hiérarchisées pour identifier des couloirs de passage préférentiels moins impactant pour l’environnement. A l’issue du débat public, des études d’environnement complémentaires seront réalisées dans un fuseau de 1000 mètres, puis une étude d’impact sur l’environnement dans une bande de 500 mètres lors des études préparatoires à l’enquête publique.
o considère l’environnement comme un critère à part entière dans la définition de son projet (notion d’environnement intégré) ; en phase d’avant projet sommaire (APS), RFF prendra en compte tous les enjeux environnementaux localisés qui participeront à la conception technique du projet : calage fin du tracé en plan (évitement des zones les plus sensibles : nuisances sonores, stations botaniques protégées…), optimisation du profil en long (aspect paysager, bruit), définition de certains ouvrages et équipements (ouvrage hydraulique « sur – élargi » pour la transparence écologique par exemple) etc…
En plus de cette notion d’environnement intégré, des mesures d’accompagnement spécifiques seront également mises en œuvre pour traiter d’éventuels impacts résiduels (mise en place de plans de gestion appropriées pour une espèce protégée par exemple…), et pour respecter la réglementation Environnement (seuils sonores de la loi bruit, transparence hydraulique de la loi sur l’eau…..).
Un grand nombre de mesures existent donc pour limiter les incidences d‘un projet ferroviaire sur les riverains et l’environnement. Celles ci sont détaillées dans le rapport d’étude n°15 intitulé « synthèse des impacts et mesures envisageables dans le cadre de la ligne nouvelle », disponible sur CD rom ou en téléchargement sur le site internet du débat public www.debatpublic-lnmp.org |
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Question n°730 de : TRETON Thierry- 34670 SAINT BRES - le 19/03/2009 Est-il possible de recevoir le nouveau tracé du TGV ? |
Réponse le 17/04/2009
A ce stade du projet, le tracé exact n'est pas encore défini. En effet, le débat public doit faire émerger le choix d'un couloir de passage, large de 5 kilomètres, qui permettra les optimisations futures du projet.
Pour information, vous trouverez ci-dessous les couloirs de passages proposés au débat:
Si le débat public confirme l'intérêt du projet, Réseau ferré de France, maître d'ouvrage du projet étudiera un tracé large de 1000 mètres puis 500 mètres dans le couloir retenu lors des études préalables à l'enquête d'utilité publique.
Ce tracé, large de 500 mètres sera présenté lors de l’enquête d’utilité publique.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet:
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Question n°731 de : SERGIO FRANCOIS- 34560 POUSSAN - le 19/03/2009 Qu' advient-il du parc d' Issouka, site protégé ? |
Réponse le 16/04/2009
Aujourd’hui, les études portent sur un couloir de 5 km de large. Le tracé ne sera défini qu’après les études d’avant projet sommaire et lors de l’enquête d’utilité publique. Quelque soit le tracé retenu, une étude d’impact sur l’environnement sera réalisée conformément à la réglementation en vigueur, et jointe au dossier d’enquête publique.
Si le tracé venait à s’insérer à proximité du Parc d’Issanka, d’autres procédures prévues par le code de l’environnement seront également conduites : ce parc étant un site inscrit (depuis le 28 octobre 1942), un dossier devra être réalisé par Réseau Ferré de France (RFF) pour instruction par l’Architecte des Bâtiments de France afin de définir les conditions et les préconisations pour la meilleure insertion possible du projet au voisinage de ce secteur sauvegardé. |
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Question n°732 de : PLA RAYMOND- 34150 ANIANE - le 19/03/2009 La nouvelle gare de Montpellier intègrera-t-elle des parkings à couts modérés pour les usagers des TGV ? Implantation à l' ouest ? |
Réponse le 16/04/2009
1/ Parking :
Il est trop tôt pour apporter une réponse précise sur le prix des parkings ; il convient au préalable de se poser la question de l’opportunité ou non d’une gare nouvelle. Dans tous les cas, la gratuité ou non du parking et le cas échéant les prix pratiqués seront de la responsabilité de l’organisme en charge de la gare et de ses accès. Celui-ci n’est pas connu à ce jour.
2/ Gare nouvelle de Montpellier :
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sain du bassin de vie de Montpellier. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
L’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie montpelliérain est en partie dictée par des contraintes techniques, contrairement aux autres agglomérations régionales, car l’augmentation très forte des TER (90) et des TGV (126) rend impossible leur cohabitation sur la ligne classique en entrée de gare (entre Saint Brès et Saint Roch).
Dès lors, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat :
· A la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s’inscrirait dans le plan d’urbanisation de l’agglomération de Montpellier, dans la continuité d’Odysseum avec la création d’un lycée, d’un quartier d’affaire et le prolongement de la ligne de tramway n°1.
· A Saint Jean de Védas, à l'intersection entre le contournement Nîmes-Montpellier et la ligne existante vers Sète, site qui permet d’envisager des correspondances TGV/TER.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Montpellier en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org) - rubrique s'informer, - document du débat, - études, - études préparatoires, - étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°733 de : VINCENTI MICHEL- 34150 GIGNAC - le 19/03/2009 Comment seront assurées les correspondances entre les gares nouvelles et les gares centre ville pour la continuité des voyageurs TGV + TER ? Le prix de ces correspondances sera-t-il compris dans le prix du billet ou en supplément ? |
Réponse le 16/04/2009
1- Localisation de la gare nouvelle potentielle de l’aire de Montpellier et Béziers
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Montpellier et/ ou une au sein de vie de Béziers. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
L’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie montpelliérain est en partie dictée par des contraintes techniques, contrairement aux autres agglomérations régionales, car l’augmentation très forte des TER (90) et des TGV (126) rend impossible leur cohabitation sur la ligne classique en entrée de gare (entre Saint Brès et Saint Roch).
Dès lors, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat :
- A la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s’inscrirait dans le plan d’urbanisation de l’agglomération de Montpellier, dans la continuité d’Odysseum avec la création d’un lycée, d’un quartier d’affaire et le prolongement de la ligne de tramway n°1. La desserte sera donc assurée par le tramway et non le TER dans ce cas.
- A Saint Jean de Védas, à l'intersection entre le contournement Nîmes-Montpellier et la ligne existante vers Sète, site qui permet d’envisager des correspondances TGV/TER.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Montpellier en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org )
- rubrique s'informer, - document du débat, - études, - études préparatoires, - étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
- le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
- le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
2- Liaison gare nouvelle – gare centre et prix du billet
La liaison entre la gare nouvelle et la gare actuelle, si elle se fait par le mode ferroviaire sera payante, mais compris dans le prix du billet (logique de trajet de porte à porte). La politique tarifaire pour la partie du trajet effectuée par TGV est du ressort des transports (aujourd’hui la SNCF mais en 2020 il y aura de nouvelles compagnies, comme pour le transport aérien). Le prix de la navette TER sera à priori défini par l’autorité organisatrice des transports régionaux, à savoir le Conseil régional. Mais vous n’aurez certainement qu’un billet et un prix global pour ces deux trajets.
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Question n°734 de : CREVESOT VINCENT- 11100 NARBONNE - le 19/03/2009 Moins de CO2 c' est plus de trains, oui, mais le chargement et déchargement de tous les villages n' ont pas l' infrastructure, ne craignez vous pas de favoriser les grandes villes au détriment des petites agglomérations ? |
Réponse le 16/04/2009
Grâce aux projets de lignes nouvelles, le nombre de circulations TER devrait être doublé, selon les estimations de la SNCF et du Conseil Régional, dans l’ensemble de la région. En particulier le nombre de TER desservant les gares intermédiaires entre les grandes agglomérations devrait progresser afin de faciliter les déplacements domicile-travail et domicile-études.
Ces projets de ligne nouvelle améliorent non seulement la desserte TGV de chacune des grandes agglomérations, mais également la desserte régionale des petites villes et agglomérations. |
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Question n°735 de : DUBOIS NADIA- 11100 NARBONNE - le 19/03/2009 Quelles seront les gares desservies pour la ligne TGV voyageurs ? |
Réponse le 16/04/2009
Comme précisé dans la synthèse du maître d’ouvrage, qui a été distribuée à un million d’exemplaires dans les foyers de la région, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Le débat public permettra donc de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
Au total, cinq bassins de vie ont été retenus (Nîmes, Montpellier, Béziers, Narbonne et Perpignan) sur lesquels onze sites et secteurs potentiels de gares nouvelles ont été étudiés en complément des gares existantes : trois autour de Nîmes, deux autour de Montpellier, quatre dans le bassin de vie Agde-Béziers-Lézignan-Corbières-Narbonne, et deux autour de Perpignan.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Ensuite, chaque compagnie ferroviaire décidera de sa stratégie de desserte. En 2020 (dès 2011 en fait), plusieurs compagnies et non plus la seule SNCF pourront opérer des dessertes TGV en Languedoc-Roussillon, avec des politiques d’arrêt différentes.
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Question n°736 de : SIMOEN HELENE- 66000 PERPIGNAN - le 19/03/2009 Quels aménagements prévus pour les personnes handicapées ? |
Réponse le 08/04/2009
La loi du 11 février 2005 relative à l’égalité des droits et des chances, à la participation et à la citoyenneté des personnes handicapées (loi n°20056102) préconise le principe général de non discrimination et oblige la collectivité nationale à garantir les conditions de l’égalité des droits et des chances. Elle précise que les services de transport collectif devront être accessibles aux personnes handicapées ou à mobilité réduite dans un délai de 10 ans à compter de sa publication soit au plus tard le 12 février 2015.
Elle définit que l’accessibilité de tous aux transports collectifs relève d’une responsabilité partagée entre les gestionnaires d’infrastructures, Réseau Ferré de France (RFF) pour le réseau ferré national, l'Etat, les Conseils Régionaux, les départements ou les communes.
En ce qui concerne le domaine ferroviaire, la loi prévoit l’élaboration de schémas directeurs d’accessibilité :
• Le schéma directeur national d’accessibilité a été approuvé par décision ministérielle en date du 11 juin 2008. Dans notre région, 7 gares nationales sont concernées : Montpellier, Nîmes, Sète, Béziers, Narbonne, Carcassonne, Perpignan ainsi que 20 gares régionales desservies par les trains TGV et grandes lignes.
• Le schéma directeur régional, conduit par le Conseil Régional Languedoc Roussillon, devrait être validé fin juin 2009. Il traite des 20 gares régionales desservies par les trains TGV et grandes lignes et de 20 autres gares régionales ainsi que de haltes ferroviaires.
Ces documents ont été élaborés dans le cadre d’une concertation organisée aux différentes phases de la démarche avec l’ensemble des acteurs concernés.
Ils présentent un état des lieux des gares, précisent les objectifs à atteindre dans le cadre des travaux d’accessibilité et définissent une programmation indicative.
A l’échelle régionale, RFF devrait engager sur son périmètre en 2009 et 2010, 23 études préliminaires de faisabilité (mise en accessibilité des quais). Ces études visent notamment à étudier les conditions de pose d’ascenseurs ou de rampes dans les gares munies de passages souterrains ou envisage la rénovation des passages « planchéiés », pour les gares à fréquentation plus réduite. Les gares traitées feront également l’objet de travaux de pose de bandes podotactiles, de mises aux normes, le cas échéant des escaliers existant. Ces travaux ne pourront être réalisés qu’à la condition de réunir les financements nécessaires, RFF participant généralement dans le cadre d’une enveloppe nationale.
Les gares de NIMES et MONTPELLIER qui bénéficient du plan de relance national seront traitées respectivement en 2009 et 2010.
En ce qui concerne les nouveaux réseaux, ces derniers devront être accessibles dès leur mise en service. |
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Question n°737 de : COSTESEQUE JEAN YVES- 66000 PERPIGNAN - le 19/03/2009 Pourquoi ne pas donner la priorité dans votre projet au transport maritime conjointement au rail ? |
Réponse le 06/04/2009
Le projet étudié est un projet ferroviaire.
Cependant, si l'on pose la question en termes de report modal de la route vers d'autres modes, comme le prévoit le Grenelle de l'Environnement, il est clair que le transport maritime sera un des éléments de ce report.
Les services de l'Etat travaillent à la définition d'un projet d'autoroute maritime qui, conjointement au rail, contribuerait au report modal. |
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Question n°738 de : BASSON ANDRE- 66240 ST ESTEVE - le 19/03/2009 Pourquoi investir dans 5 gares nouvelles ? |
Réponse le 16/04/2009
Comme précisé dans la synthèse du maître d’ouvrage, qui a été distribuée à un million d’exemplaires dans les foyers de la région, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Le débat public permettra donc de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
Au total, cinq bassins de vie ont été retenus (Nîmes, Montpellier, Béziers, Narbonne et Perpignan) sur lesquels onze sites et secteurs potentiels de gares nouvelles ont été étudiés en complément des gares existantes : trois autour de Nîmes, deux autour de Montpellier, quatre dans le bassin de vie Agde-Béziers-Lézignan-Corbières-Narbonne, et deux autour de Perpignan.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Au final, le nombre de gare sera compris entre 1 et 5 ; le cas de trois gares nouvelles entre Nîmes et Perpignan, non présenté au travers des 4 scénarios, est tout à fait envisageable.
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Question n°739 de : MILLES Philippe- 66430 BOMPAS - le 19/03/2009 Comment intégrer les nouvelles infrastructures dans le paysage pour les rendre chaudes et accueillantes ? |
Réponse le 16/04/2009
Une ligne nouvelle introduit un élément nouveau dans les paysages traversés : c’est effectivement un ouvrage rectiligne avec des contraintes techniques liées à la grande vitesse ferroviaire et / ou au fret (rayons de courbure, pentes…) et d’environnement (notamment les traversées de zones inondables) ; ceci ne permet donc pas toujours de « se coller au terrain naturel ».
Les principaux impacts sur le paysage résultent :
o des impacts directs de l'infrastructure sur les structures bâties ou végétales,
o de la disparition pour le riverain ou l'usager de vues intéressantes,
o de la modification du cadre de vie habituel pour le riverain,
o de l'apparition de nouvelles structures pouvant être en contradiction avec l'échelle, la nature ou l'ambiance des sites traversés.
Ainsi, ce type d’infrastructure crée des coupures visuelles, physiques mais aussi parfois psychologiques pour ce qui touche au cadre de vie. Les impacts généraux d'une infrastructure ferroviaire sur les paysages peuvent aussi être indirects : aménagement foncier, développement urbain, réaménagement des délaissés…
L’intégration d’un projet de ligne ferroviaire dans les paysages est aujourd’hui prise en compte dès les pré-études fonctionnelles préalable au débat public.
C’est pourquoi, au stade actuel des études de la ligne nouvelle Montpellier - Perpignan, une typologie des différents paysages traversés a été réalisée et les grands enjeux identifiés et hiérarchisés, pour la définition des couloirs de passage préférentiels.
Lors des études préliminaires et d’avant-projet, à l’issue du débat public, d’autres études paysagères seront menées par des équipes de paysagistes. Les zones à enjeux seront recensées et analysées plus finement afin de préconiser les principes d’intégration paysagère les plus adaptés.
Différents types de solutions d’intégration paysagère sont ainsi envisageables :
o adaptation du profil en long de la ligne conditionnée par les caractéristiques techniques minimales ou les contraintes du site (en déblai – enfoncé dans le terrain naturel -, ou en remblai - surélevé),
o restitution des abords de la ligne aux activités existantes,
o réalisation de plantations d’arbres et arbustes le long de la voie ferrée,
o création de merlons (buttes de terre) ou travail plus élaboré de mise en scène paysagère par la modification des formes du terrain (modelés paysagers).
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Question n°740 de : FAYEAUX - 66140 CANET EN ROUSSILLON - le 19/03/2009 Pourquoi tant de temps en période de crise, on pourrait accélérer ? |
Réponse le 17/04/2009
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d'ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Compte tenu des délais d'études et de procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Pour accélérer la réalisation du projet, plusieurs leviers peuvent être actionnés :
- regrouper les phases d’études préalables à la Déclaration d’Utilité Publique (DUP) pour limiter les interfaces entre les différents partenaires,
- obtenir le décret de DUP au plus tôt après la clôture de l’enquête d’utilité publique
- réunir rapidement un « tour de table » financier avec l’ensemble des partenaires.
Vous trouverez ci-dessous le schéma des grandes étapes du projet :
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Question n°741 de : CORBEL JEROME- 66000 PERPIGNAN - le 19/03/2009 Pourquoi ne serait-il pas possible que la LGV passe par la nouvelle gare qui est en train de se construire en centre ville de Perpignan ? |
Réponse le 16/04/2009
Il ne faut pas confondre ligne et train. La ligne nouvelle doit rejoindre la ligne vers l’Espagne sur la commune du Soler. Il n’est donc pas envisagé de la faire traverser Perpignan centre. Par contre, des TGV pourraient quitter la ligne nouvelle pour rejoindre la ligne classique et desservir la gare actuelle en cours de réaménagement.
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Perpignan. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l'opportunité de créer une gare nouvelle dans l'aire de vie de Perpignan n'est pas confirmée, alors la gare actuelle accueillerait tous les TGV (d’après les prévisions de la SNCF un minimum de 54 TGV par jour). Il conviendrait de construire un raccordement entre ligne nouvelle et ligne actuelle pour faire arriver les TGV jusqu’à Perpignan centre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Perpignan est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 56 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle pour 14 arrêts en gare actuelle de Perpignan, selon les estimations de la SNCF. Par contre la gare de centre ville garderait une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 40 TER chaque jour entre Perpignan et Narbonne, contre 28 aujourd’hui.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Perpignan est confirmée, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• le site de Rivesaltes, à une dizaine de kilomètres au nord de l’agglomération perpignanaise, est desservi par l’A9 et la RD6009. Il pourrait être relié à la ligne existante. Ce site avait été proposé par la SNCF dans le cadre des études de 1995.
• le site du Soler, à environ neuf kilomètres à l’ouest de l’agglomération de Perpignan via la RN116, permettrait la réalisation d’une gare interconnectée avec la ligne Perpignan-Villefranche.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
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Question n°742 de : MONROZIER GREGOIRE- 34980 MONTFERRIER SUR LEZ - le 19/03/2009 Où se situera la nouvelle gare de Montpellier, quel tracé choisissez- vous ? |
Réponse le 17/04/2009
1- Gare nouvelle de Montpellier
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Montpellier. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
L’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie montpelliérain est en partie dictée par des contraintes techniques, contrairement aux autres agglomérations régionales, car l’augmentation très forte des TER (90) et des TGV (126) rend impossible leur cohabitation sur la ligne classique en entrée de gare (entre Saint Brès et Saint Roch).
Cette gare de Montpellier sera située sur le Contournement de Nîmes et Montpellier, dont le tracé a fait l’objet d’une DUP en 2005.
Dès lors, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat :
- A la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s’inscrirait dans le plan d’urbanisation de l’agglomération de Montpellier, dans la continuité d’Odysseum avec la création d’un lycée, d’un quartier d’affaire et le prolongement de la ligne de tramway n°1.
- A Saint Jean de Védas, à l'intersection entre le contournement Nîmes-Montpellier et la ligne existante vers Sète, site qui permet d’envisager des correspondances TGV/TER.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Montpellier en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org )
- rubrique s'informer, - document du débat, - études, - études préparatoires, - étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
2- Tracé
Pour le projet au-delà de Montpellier, à ce stade du projet, le tracé exact n'est pas encore défini. En effet, le débat public doit faire émerger le choix d'un couloir de passage, large de 5 kilomètres, qui permettra les optimisations futures du projet.
Si le débat public confirme l'intérêt du projet, Réseau ferré de France, maître d'ouvrage du projet étudiera un tracé large de 1000 mètres puis 500 mètres dans le couloir retenu lors des études préalables à l'enquête d'utilité publique.
Ce tracé, large de 500 mètres sera présenté lors de l’enquête d’utilité publique.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet:
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Question n°743 de : CARLAN Roger- 34120 PEZENAS - le 19/03/2009 Et le bruit ? |
Réponse le 16/04/2009
Pour limiter les nuisances sur l’environnement, et notamment le bruit, Réseau Ferré de France considère l’environnement comme un critère à part entière dans la définition de son projet (notion d’environnement intégré) ; en phase d’avant projet sommaire (APS), RFF prend en compte tous les enjeux environnementaux localisés qui participeront à la conception technique du projet :
o calage fin du tracé en plan (évitement des zones les plus urbanisées),
o optimisation du profil en long (plus la voie est en dessous du terrain naturel, moins le bruit se propage).
En outre, des mesures d’accompagnement spécifiques sont également mises en œuvre pour respecter la réglementation sur le bruit.
Réseau Ferré de France effectuera ainsi lors des études d’Avant Projet Sommaire (lorsque les caractéristiques techniques du projet sont définies) une modélisation numérique des niveaux sonores attendus après la mise en service de la ligne nouvelle et généralement à un horizon de 20 ans.
Les simulations réalisées par les bureaux d’études spécialisés permettent au maître d’ouvrage de prévoir les dispositifs de protection nécessaires pour respecter les seuils fixés par la réglementation.
Tout est mis en œuvre avant la mise en service pour prévoir les nuisances acoustiques engendrées par une ligne grande vitesse et prévenir les impacts sur les populations par des mesures de protection de deux types :
o la protection à la source du bruit (butte de terre ou écran acoustique),
o et l’isolation de façade (double vitrage), si nécessaire.
RFF est tenu à une obligation de résultat : il doit assurer la protection des riverains contre les nuisances sonores pour les ramener aux niveaux réglementaires prescrits dès lors que le trafic ferroviaire le justifie.
Dès la mise en service de la ligne nouvelle, des mesures de contrôle seront également poursuivies afin de mesurer la conformité des équipements mis en place vis-à-vis de la réglementation en vigueur.
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Question n°744 de : BATAILLER Bernadette- 34480 PUISSIMON - le 19/03/2009 Vu la crise actuelle est-il nécessaire d'envisager un tel projet ? Peut-être serait-il plus judicieux de réaliser essentiellement une ligne pour le ferroutage ? |
Réponse le 16/04/2009
Les objectifs du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan sont multiples.
Ils ont été analysés au terme d’un important programme d’études, mené par Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, l’Etat, la Région Languedoc-Roussillon et 12 collectivités partenaires.
Concrètement, une ligne nouvelle en plus de la ligne existante permettrait de :
- Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen,
- Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante,
- Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains,
- Inciter à prendre le train plutôt que la voiture,
- Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route,
- Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon,
- Accompagner le dynamisme de l’économie régionale.
C’est la prise en considération de l’ensemble de ces objectifs qui a conduit Réseau Ferré de France à proposer au débat public quatre scénarios contrastés dont deux sont des scénarios mixtes (c'est-à-dire acceptant les trains de voyageurs et les trains de marchandises). Néanmoins aucun scénario de ligne nouvelle dédiée aux transports de marchandises n’a été retenu car cela excluait les objectifs propres au transport ferroviaire de voyageurs à vocation interrégionale et européenne.
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Question n°745 de : LEVAIN Annick- 75018 PARIS - le 19/03/2009 La réalisation du projet va-t-elle à plus ou moins long terme augmenter les impôts locaux ?
Merci |
Réponse le 16/04/2009
Concernant le financement des lignes à grandes vitesse, les collectivités publiques (Europe, Etat, Région et Collectivités locales) apportent des subventions d’investissement en raison des enjeux du projet (réduction de la saturation routière, de la pollution, développement économique…) selon les règles et les contraintes budgétaires propres à chacune.
L’impact sur la fiscalité de ces concours dépend de nombreux facteurs :
-Le niveau de leur contribution et l’incidence sur leur endettement,
-Le niveau d’endettement des collectivités qui conditionne leur recours à l’emprunt et le taux d’intérêt,
-Le montant des recettes fiscales générées par le projet pendant la période de construction et d’exploitation du projet.
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Question n°746 de : AUGUGLIORO MICHEL- 30450 GENOLHAC - le 19/03/2009 Pourquoi proposer des vitesses de 320km/h alors qu' on sait très bien que les distances entre les gares ne le permettent pas ? |
Réponse le 06/05/2009
Les vitesses proposées dans chacun des scénarios (4 différentes) constituent les vitesses de référence pour le dimensionnement future de l’infrastructure (la voie – étude génie civil) et l’exploitation de la ligne (l’organisation des circulations de trains – étude d’exploitation capacité). Le train a évidemment besoin de phase d’accélération et de freinage à chaque arrêt, pour autant on retient une vitesse « générique » pour la ligne.
Votre question est donc de savoir si entre deux gares rapprochées, le train peut atteindre sa vitesse maximale. L’autre question sera de savoir si cela a une pertinence (rapport énergie consommée/gain de temps).
Pour information, nous vous communiquons ci-joint les vitesses d’accélération et de freinage de quelques trains actuellement en service sur le réseau LGV français ? On peut y voir les progrès effectué avec les dernières rames « Duplex » (sur la LGV Est, il s’agit de reconversion de matériel plus ancien).
Type de rame TGV
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Montée en vitesse
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Temps d’accélération
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Distance parcourue
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Atlantique
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0 à 220 km/h
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3 min 36 sec
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7,6 km
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Atlantique
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0 à 300 km/h
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7 min 3 sec
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23 km
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Réseau / Duplex
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0 à 220 km/h
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3 min
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6,4 km
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Réseau / Duplex
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0 à 300 km/h
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5 min 35 sec
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17,9 km
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Réseau 320 (LGV Est)
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0 à 320 km/h
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6 min 54 sec
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24,5 km
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Les temps de parcours présentés, arrondis aux 5 minutes à ce stade d’étude compte tenue des inconnues sur le nouveau matériel et le tracé exact, prennent en compte des profils de vitesse type avec phase d’accélération et freinage.
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Question n°747 de : ARRECKY Jean-Pierre- 34000 MONTPELLIER - le 19/03/2009 Si en Espagne la ligne est mixte, pourquoi envisager une autre solution ? |
Réponse le 16/04/2009
Réseau ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, propose au débat public quatre scénarios contrastés :
- Un scénario de ligne à grande vitesse uniquement voyageurs : le scénario « LGV voyageurs à 320 km/h »
- Deux scénarios mixtes, c'est-à-dire acceptant les trains de voyageurs et les trains de fret : les scénarios « ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h » et « LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 Km/h »
- Un scénario de doublement partiel de la ligne existante.
Le scénario de Ligne à grande vitesse (LGV) uniquement voyageurs est présenté au débat car il s’agit du scénario historique, connu de tous les habitants. Il paraissait donc essentiel à RFF de soumettre ce scénario au débat. Par ailleurs, la problématique espagnole n’est pas totalement identique de celle coté français, compte tenu de l’écartement différent des rails entre les deux pays et de la nécessité pour ce pays de construire une ligne (et non deux) pour satisfaire deux attentes : les voyageurs et le fret. La traversée des Pyrénées, contrainte géographique majeure imposait de prévoir également une infrastructure pour tous les types de trains (cout des tunnels).
Enfin, l’évolution du contexte des déplacements, tant voyageurs que marchandises, lors de la dernière décennie impose une étape de redéfinition du projet de ligne nouvelle. Afin de répondre aux nouveaux enjeux, RFF présente donc également au débat public deux scénarios mixtes (voyageurs / fret).
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Question n°748 de : KEIRSBULCK JEAN-PAUL- 34450 VIAS - le 19/03/2009 Dans le choix du tracé coté mer ou coté montagne, y aura-t-il des études pour respecter la faune avicole, en particulier pour les espèces migrantes ? Avec quels organismes ? |
Réponse le 16/04/2009
Très tôt dans la conception d’un projet, Réseau ferré de France réalise un diagnostic précis des enjeux environnementaux, qui sont actualisés et affinés au fur et à mesure de l’avancement des études.
Concrètement, pour la préparation du débat public de la ligne nouvelle Montpellier Perpignan, RFF a établi un diagnostic des sensibilités environnementales (environnement naturel, milieu humain, paysage, ressources en eau, patrimoine) sur une aire d’étude intégrant 216 communes. Ce diagnostic a intégré les données des services de l’Etat, des collectivités mais aussi des associations et organismes compétents réunis dans le cadre d’ateliers thématiques : en effet, trois ateliers environnement se sont tenus avec entre autre le Parc Naturel Régional de la Narbonnaise, le Conservatoire Botanique, la Ligue de protection des oiseaux, la société de protection de la nature…, afin de recueillir les avis de chacun. Ces ateliers ont permis notamment :
o de présenter et d’échanger sur les méthodologies de travail pour appréhender et hiérarchiser les sensibilités environnementales de l’aire d’étude,
o de préciser les attentes de ces acteurs en termes de couloirs de passage préférentiels du futur projet ferroviaire, au regard des cartes de synthèse des sensibilités environnementales,
o d’identifier plus précisément à l’intérieur de chacun desdits couloirs, les sensibilités restantes, pour lesquelles il conviendra d’étudier plus finement les impacts résiduels et les mesures à mettre en œuvre.
Ensuite les données ont été hiérarchisées pour identifier des couloirs de passage préférentiels moins impactant pour l’environnement.
A l’issue du débat public, des études d’environnement complémentaires (faune, flore…) seront réalisées par des organismes et bureaux d’études spécialisés retenus sur appels d’offre, dans un fuseau de 1000 mètres, puis une étude d’impact dans une bande de 500 mètres lors des études préparatoires à l’enquête publique.
De manière générale, RFF prend en compte tous les enjeux environnementaux localisés qui participent à part entière à la conception technique du projet (notion d’environnement intégré) :
o calage fin du tracé en plan (évitement des zones les plus sensibles comme les stations botaniques protégées, les zones de nidification des oiseaux…),
o optimisation du profil en long (aspect paysager),
o définition de certains ouvrages et équipements (ouvrage hydraulique « sur - élargi » pour la transparence écologique et le respect des trames vertes par exemple), etc.
En plus de cette notion d’environnement intégré, des mesures d’accompagnement spécifiques pourront également être mises en œuvre pour traiter d’éventuels impacts résiduels sur les milieux naturels (plan de gestion appropriés pour des espèces protégées, etc…).
Le respect de l’ensemble de ces mesures sera vérifié lors du bilan environnement, cinq ans après la mise en service de l’infrastructure.
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Question n°749 de : MONTHEIL MICHEL- 11100 NARBONNE - le 19/03/2009 Traversée du parc régional, conséquences pour l' écosystème ? |
Réponse le 16/04/2009
Réseau Ferré de France (RFF) se veut exemplaire en matière de prise en compte de l’environnement et des écosystèmes dans la conception de ses projets ferroviaires, que ce soit au niveau des études, dans la définition et dans la conception du projet.
Très tôt, RFF réalise un diagnostic précis des enjeux environnementaux, qui sont actualisés et affinés au fur et à mesure de l’avancement des études. Concrètement, pour la préparation du débat public de la ligne nouvelle Montpellier Perpignan, RFF a établi un diagnostic des sensibilités environnementales (environnement naturel, milieu humain, paysage, ressources en eau, patrimoine) sur une aire d’étude intégrant 216 communes. Ce diagnostic a intégré les données des services de l’Etat, des collectivités mais aussi des associations et organismes compétents réunis dans le cadre d’ateliers thématiques : en effet, trois ateliers environnement se sont tenus avec entre autre le Parc Naturel Régional de la Narbonnaise, le Conservatoire Botanique, la Ligue de protection des oiseaux, la société de protection de la nature…, afin de recueillir les avis de chacun. Ces ateliers ont permis notamment :
o de présenter et d’échanger sur les méthodologies de travail pour appréhender et hiérarchiser les sensibilités environnementales de l’aire d’étude,
o de préciser les attentes de ces acteurs en termes de couloirs de passage préférentiels du futur projet ferroviaire, au regard des cartes de synthèse des sensibilités environnementales,
o d’identifier plus précisément à l’intérieur de chacun desdits couloirs, les sensibilités restantes, pour les quelles il conviendra d’étudier plus finement les impacts résiduels et les mesures à mettre en œuvre.
Ensuite les données ont été hiérarchisées pour identifier des couloirs de passage préférentiels moins impactant pour l’environnement.
A l’issue du débat public, des études d’environnement complémentaires seront réalisées dans un fuseau de 1000 mètres, puis une étude d’impact dans une bande de 500 mètres lors des études préparatoires à l’enquête publique.
En phase d’avant projet sommaire (APS), RFF prendra en compte tous ces enjeux environnementaux localisés qui participeront à part entière à la conception technique du projet (notion d’environnement intégré) : calage fin du tracé en plan (évitement des zones les plus sensibles comme les stations botaniques protégées…), optimisation du profil en long (aspect paysager), définition de certains ouvrages et équipements (ouvrage hydraulique « sur - élargi » pour la transparence écologique et le respect des trames vertes par exemple), etc.
En plus de cette notion d’environnement intégré, des mesures d’accompagnement spécifiques pourront également être mises en œuvre pour traiter d’éventuels impacts résiduels sur les milieux naturels (plan de gestion appropriés pour des espèces protégées, etc…).
Le respect de l’ensemble de ces mesures sera vérifié lors du bilan environnement, cinq ans après la mise en service de l’infrastructure.
A noter enfin que la présence d’un parc naturel régional n’empêche pas la réalisation de projets d’équipements au sein de son périmètre. Cette caractéristique n’altère cependant en rien l’importance qu’il est nécessaire d’accorder aux risques de perturbation et d’atteinte à l’environnement dans ce territoire. A cet effet, Réseau de France travaillera en étroite collaboration avec le syndicat mixte du Parc de la Narbonnaise pour définir précisément les objectifs de préservation des milieux naturels et des paysages qu’il faudra mettre en œuvre pour limiter les incidences du projet.
Par ailleurs, et conformément à la réglementation, le Parc Natural Régional de la Narbonnaise émettra un avis officiel sur l’étude d’impact, avis qui sera consultable par les riverains lors de la procédure d’enquête d’utilité publique (2015).
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Question n°750 de : ANDRE Paul- 11300 LIMOUX - le 19/03/2009 Cette ligne ne favorise-t-elle pas l'ouverture vers l'Espagne et ne néglige-t-elle pas en profondeur l'Ouest du Languedoc Roussillon ? |
Réponse le 16/04/2009
La Ligne à Grande vitesse arrive actuellement jusqu'à Nîmes et elle sera prolongée par le Contournement de Nîmes et de Montpellier qui acceptera les TGV et les trains de fret. Ainsi il existera une ligne nouvelle jusqu'à Montpellier. Le débat public qui vient de s'ouvrir porte sur le projet qui devra permettre de connecter le Contournement de Nîmes et de Montpellier à la ligne nouvelle Perpignan-Figueras. De ce fait seuls des couloirs de passages, plus ou moins inscrit dans la frange littorale, entre les villes de Montpellier et de Perpignan ont été étudiés.
La réalisation d'une ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan via l’Ouest du Languedoc-Roussillon (c'est-à-dire Carcassonne et Limoux) augmenterait le nombre de kilomètres de voies à créer et donc le coût global du projet, en particulier pour la section devant traversée les Corbières afin de rejoindre Perpignan. La question de son acceptabilité au niveau écologique risquerait de plus de stopper ce projet.
Néanmoins grâce aux divers projets de ligne nouvelle proposés au débat public, la desserte de l’ouest du Languedoc-Roussillon devrait être améliorée grâce à une amélioration du nombre de TGV et de TER entre Narbonne et Carcassonne.
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Question n°751 de : ANDRE Paul- 11300 LIMOUX - le 19/03/2009 La proximité des lieux inondables est-elle bien maitrisée ? |
Réponse le 16/04/2009
Entre Montpellier et Perpignan, la ligne nouvelle devra franchir plusieurs zones au caractère inondable, notamment les vallées de l’Hérault, de l’Orb, et de l’Aude.
Conformémént à la réglementation en vigueur, les risques d’inondation ne seront pas aggravés après la réalisation de la ligne ferroviaire dans ces secteurs.
En effet, l’étude et la construction des ouvrages hydrauliques du projet s’inscrivent dans le respect des articles L.214-1 à L.214-6 du Code de l’Environnement qui correspondent à la procédure « loi sur l’eau », imposant le principe de transparence hydraulique afin d’assurer le libre écoulement des eaux sans perturber les situations hydrauliques existantes.
Dans ces secteurs, la ligne sera forcémement au dessus du terrain naturel (en remblai), compte tenu du caractère inondable de ces vallées. Les solutions techniques pour insérer le projet pourront être la réalisation d'une série d'ouvrages de décharge sous les remblais ferroviaires pour permettre les écoulements hydrauliques ; le cas échéant une option en viaduc pourrait être étudiée si la transparence n'était pas suffisante avec les ouvrages cités précédemment.
Les ouvrages de franchissement réalisés ne perturberont pas l’écoulement des eaux (hauteur d’eau et débit), pour une crue centennale, ou la plus forte crue historique connue si celle-ci est supérieure.
Les dispositions constructives des ouvrages à réaliser et les impacts sur les écoulements hydrauliques seront étudiés très précisémment, en étroite collaboration avec les services de l’Etat, dans le cadre du dossier « loi sur l'eau », qui sera soumis à enquête publique.
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Question n°752 de : COSTA CHRISTIAN- 11120 MOUSSAN - le 19/03/2009 La logique de liaison vers Toulouse et le Sud Ouest n' est-elle pas de situer la gare nouvelle près de Narbonne plutôt que Béziers ? |
Réponse le 16/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Narbonne. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
A ce stade du débat public, il ne s’agit pas de choisir un site contre un autre mais bien d’étudier la pertinence de tels investissements, au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, deux possibilités d'implantation sont proposées au débat:
- le secteur à l’ouest de Narbonne offrirait la possibilité de créer une gare interconnectée avec la ligne existante Toulouse-Narbonne, à proximité de l’autoroute A61. Le site devrait permettre le raccordement du projet avec cette ligne. Cette implantation favoriserait les correspondances TER/TGV pour le Lézignanais et le Carcassonnais.
- le secteur entre Béziers et Narbonne, dans le secteur de Nissan lez Ensérune, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante Montpellier-Perpignan. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
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Question n°753 de : CHAPTAL PHILIPPE- 34830 JACOU - le 19/03/2009 Quelle est l' incidence du cout du scénario 3 sur les impôts locaux par habitant de la région, et les modalités de cette perception ( étalement, durée,% augmentation ), s' il est possible de l' estimer ? |
Réponse le 16/04/2009
Concernant le financement des lignes à grandes vitesse, les collectivités publiques (Europe, Etat, Région et Collectivités locales) apportent des subventions d’investissement en raison des enjeux du projet (réduction de la saturation routière, de la pollution, développement économique…) selon les règles et les contraintes budgétaires propres à chacune.
L’impact sur la fiscalité de ces concours dépend de nombreux facteurs :
- Le niveau de leur contribution et l’incidence sur leur endettement,
- Le niveau d’endettement des collectivités qui conditionne leur recours à l’emprunt et le taux d’intérêt,
- Le montant des recettes fiscales générées par le projet pendant la période de construction et d’exploitation du projet.
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Question n°754 de : GRAS HUGUETTE- 66000 PERPIGNAN - le 19/03/2009 Je suis pour le TGV voyageurs à 300 km/h. Mais pourquoi un LGV à 300km/h sur une ligne internationale ? |
Réponse le 16/04/2009
Ce scénario résulte de la volonté de proposer au débat public des scénarios contrastés dont un des scénarios permet de faire circuler des trains de voyageurs à grande vitesse (TGV) et des trains de marchandises.
Le différentiel de vitesse entre ces deux types de trains est important (actuellement, les TGV circulent au mieux à 320 km/h sur une ligne à grande vitesse dédiée aux TGV et les trains de marchandises à 120 km/h), ce qui limite les possibilités de faire cohabiter sur de longues distances et sur une même voie ces trains. Les TGV rattrapent les trains de marchandises très rapidement.
C’est pourquoi, durant les études préalables au débat public, il fut décidé d’étudier des scénarios mixtes (c'est-à-dire acceptant les trains de voyageurs et les trains de marchandises) avec différentes vitesses pour les trains les plus rapides, c'est-à-dire les TGV. C’est pourquoi sont proposés au débat public, le scénario de ligne nouvelle « voyageurs » à 220 km/h et fret à 120 km/h et le scénario ligne à grande vitesse voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h. Ce dernier comporte un linéaire de voies d’évitement important.
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Question n°755 de : SANCHEZ FULGENCIO- 66000 PERPIGNAN - le 19/03/2009 Pourquoi ne pas accélérer la mise en route de la ligne ? |
Réponse le 17/04/2009
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d'ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Compte tenu des délais d'études et de procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Pour accélérer la réalisation du projet, plusieurs leviers peuvent être actionnés :
- regrouper les phases d’études préalables à la Déclaration d’Utilité Publique (DUP) pour limiter les interfaces entre les différents partenaires,
- obtenir le décret de DUP au plus tôt après la clôture de l’enquête d’utilité publique
- réunir rapidement un « tour de table » financier avec l’ensemble des partenaires.
Vous trouverez ci-dessous le schéma des grandes étapes du projet :
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Question n°756 de : VIGROUX GILBERT- 66690 SOREDE - le 19/03/2009 La LGV Perpignan- Nimes pourra-t-elle permettre avec l' investissement d'atteindre la vitesse de 360Km/h ? |
Réponse le 06/05/2009
Dans le domaine des infrastructures de transport, il faut bien différencier ce qui relève de l’infrastructure (la ligne) et ce qui relève de l’exploitation (les règles de circulations)
Ainsi, une autoroute permet de rouler bien souvent à plus de 200 km/h (voir les articles de journaux quand un contrôle radar est opéré) mais les limitations de vitesse nous imposent 130 km/h. Par soucis d’économie (consommation) certains préfèrent rouler à 115 km/h.
Dan le ferroviaire c’est un peu la même chose. Les ingénieurs du projet de 1995 prévoyait un tracé à V350+, c'est-à-dire compatible avec des vitesses égales, voire légèrement supérieures à 350 km/h. Pour autant, les TGV roulaient à 300 km/h à cette époque (320 sur la LGV Est en 2009).
Dans le cas où la solution grande vitesse serait retenue suite au débat public, il est envisageable d’étudier un projet apte au 360 km/h, vitesse réclamée aujourd’hui par le transporteur SNCF ; et d’en chiffrer le cout, de construction et d’entretien. Des tests sont menés depuis quelques mois par Réseau ferré de France et la SNCF.
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Question n°757 de : PINET OLIVIER- 30320 POULX - le 19/03/2009
Gare de Nîmes TGV : Ou sera-t-elle située ? Quelle sera la fréquence de TGV qui s' y arrêteront ? Quelles voies d' accès sont prévues ? |
Réponse le 16/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie nîmois. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 56 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 26 arrêts en gare actuelle de Nîmes, selon les estimations de la SNCF. Par contre la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 84 TER chaque jour entre Nîmes et Lunel, contre 50 aujourd’hui.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org)
- rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
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Question n°758 de : CHASSAN ALBERT- 11430 GRUISSAN - le 19/03/2009 Pouvez vous privilégier l' aspect environnemental du projet qui traverse du Nord au Sud le Parc Naturel Régional de la Narbonnaise ? |
Réponse le 16/04/2009
Réseau Ferré de France (RFF) se veut exemplaire en matière de prise en compte de l’environnement dans la conception de ses projets ferroviaires, que ce soit au niveau des études, dans la définition et dans la conception du projet.
Très tôt, RFF réalise un diagnostic précis des enjeux environnementaux, qui sont actualisés et affinés au fur et à mesure de l’avancement des études. Concrètement, pour la préparation du débat public de la ligne nouvelle Montpellier Perpignan, RFF a établi un diagnostic des sensibilités environnementales (environnement naturel, milieu humain, paysage, ressources en eau, patrimoine) sur une aire d’étude intégrant 216 communes.
Ce diagnostic a intégré les données des services de l’Etat, des collectivités mais aussi des associations et organismes compétents réunis dans le cadre d’ateliers thématiques : en effet, trois ateliers environnement se sont tenus avec en autre le Parc Naturel Régional de la Narbonnaise, le Conservatoire Botanique, la Ligue de protection des oiseaux, la société de protection de la nature…, afin de recueillir les avis de chacun. Ces ateliers ont permis notamment :
o de présenter et d’échanger sur les méthodologies de travail pour appréhender et hiérarchiser les sensibilités environnementales de l’aire d’étude,
o de préciser les attentes de ces acteurs en termes de couloirs de passage préférentiels du futur projet ferroviaire, au regard des cartes de synthèse des sensibilités environnementales,
o d’identifier plus précisément à l’intérieur de chacun desdits couloirs, les sensibilités restantes, pour les quelles il conviendra d’étudier plus finement les impacts résiduels et les mesures à mettre en œuvre.
Ensuite les données ont été hiérarchisées pour identifier des couloirs de passage préférentiels moins impactant pour l’environnement.
A l’issue du débat public, des études d’environnement complémentaires seront réalisées dans un fuseau de 1000 mètres, puis une étude d’impact dans une bande de 500 mètres lors des études préparatoires à l’enquête publique.
En phase d’avant projet sommaire (APS), RFF prendra en compte tous ces enjeux environnementaux localisés qui participeront à part entière à la conception technique du projet (notion d’environnement intégré) : calage fin du tracé en plan (évitement des zones les plus sensibles comme les stations botaniques protégées…), optimisation du profil en long (aspect paysager), définition de certains ouvrages et équipements (ouvrage hydraulique « sur - élargi » pour la transparence écologique et le respect des trames vertes par exemple), etc.
En plus de cette notion d’environnement intégré, des mesures d’accompagnement spécifiques pourront également être mises en œuvre pour traiter d’éventuels impacts résiduels sur les milieux naturels (plan de gestion appropriés pour des espèces protégées, etc…).
Le respect de l’ensemble de ces mesures sera vérifié lors du bilan environnement, cinq ans après la mise en service de l’infrastructure.
A noter enfin que La présence d’un parc naturel régional n’empêche pas la réalisation de projets d’équipements au sein de son périmètre. Cette caractéristique n’altère cependant en rien l’importance qu’il est nécessaire d’accorder aux risques de perturbation et d’atteinte à l’environnement dans ce territoire. A cet effet, Réseau de France travaillera en étroite collaboration avec le syndicat mixte du Parc de la Narbonnaise pour définir précisément les objectifs de préservation des milieux naturels et des paysages qu’il faudra mettre en œuvre pour limiter les incidences du projet.
Par ailleurs, et conformément à la réglementation, le parc Natural régional de la narbonnaise émettra un avis officiel sur l’étude d’impact, avis qui sera consultable par les riverains lors de la procédure d’enquête d’utilité publique (2015).
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Question n°759 de : FANDOS GEORGES- 34130 ST AUNES - le 19/03/2009
Combien d' énergie supplémentaire suppose le passage de 220km/h à 300km/h ? Comment sont calculées les capacités d' augmentation du fret au delà de 2020 sur les différents scénarii ? |
Réponse le 26/05/2009
Compte tenu des différences de puissance appelée et de temps de parcours, l’énergie consommée pour un même parcours est dans un rapport d’environ 1,6 entre une vitesse de 200 km/h et une vitesse de 300 km/h.
La capacité résiduelle des infrastructures, au-delà de 2020, est exprimée en nombre de trains de marchandises ou de TER pouvant être ajoutés chaque jour sur le réseau. A partir d’une étude d’exploitation ferroviaire du doublet de ligne, c’est-à-dire la ligne nouvelle et la ligne existante, il a été estimé le nombre de trains qu’il est possible d’ajouter sur les grilles horaires durant la journée, pour des trajets entre Perpignan et Montpellier. Selon les scénarios ce nombre de trains admissibles sur le réseau est différent. |
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Question n°760 de : LEROY MAYA- 34000 MONTPELLIER - le 19/03/2009 Pourquoi les 3 scénarii ne prennent-ils pas en compte les différences d' impacts sur les éléments de biodiversité ( seul le CO2 est indiqué )? |
Réponse le 16/04/2009
Réseau ferré de France a réalisé un diagnostic précis des enjeux environnementaux, qui sera actualisé et affiné au fur et à mesure de l’avancement des études.
Concrètement, pour la préparation du débat public de la ligne nouvelle Montpellier Perpignan, RFF a établi un diagnostic des sensibilités environnementales (milieu humain, paysage, ressources en eau, environnement naturel, patrimoine) sur une aire d’étude intégrant 216 communes. Ce diagnostic a intégré les données des services de l’Etat, des collectivités mais aussi des associations et organismes compétents (Parc Naturel Régional de la Narbonnaise, Conservatoire des Espaces Naturels, Syndicat Mixte de bassin, Conservatoire Botanique…).
Ensuite les données ont été hiérarchisées pour identifier des couloirs de passage préférentiels au regard de sensibilités environnementales recensées : à ce niveau d’étude, il est seulement possible de recenser ces enjeux, mais pas encore les impacts résultants. En effet, ces derniers ne pourront être identifiés que lors de la définition d’un tracé précis et des caractéristiques techniques du projet retenu (remblai, déblai…), lors des études préparatoires à l’enquête publique. L’incidence des 3 scénarios sur la biodiversité n’est pas en elle-même le critère le plus discriminant. Le critère de l’insertion paysagère, par exemple, est plus marquant ; il faut porter plus d’attention pour des projets mixte du fait des pentes faibles d’où des terrassements plus important.
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Question n°761 de : SEGGARA SERGE- 34400 LUNEL - le 19/03/2009 Ne pouvez vous pas élargir ou remplacer les voies déjà existantes sans déclaration d' utilité publique nécessitant des expropriations ? |
Réponse le 06/05/2009
La déclaration d’utilité publique (DUP) est l’acte par lequel la puissance publique affirme qu’une opération présente un intérêt suffisant pour justifier de l’expropriation de biens après avoir au préalable défini les biens à acquérir.
Ainsi, la DUP permet d’engager les procédures d’expropriation (transfert de propriété et fixation des indemnités). Elle est délivrée au terme d’une enquête publique préalable qui peut être soit de droit commun (R. 11-4 et s. du code de l’expropriation), soit de type spécifique appelée «Bouchardeau » portant sur les opérations entrant dans le champ d’application du code de l’environnement (R. 11-14-1 et s. du code de l’expropriation).
Si un projet se réalise dans les emprises du réseau ferré national, il n’y a donc pas de DUP à obtenir. Aucun des 4 scénarios proposés n’est dans ce cas ; les 3 projets de ligne nouvelle nécessitent un nouveau tracé et le scénario d’aménagement partiel de la ligne existante nous oblige à construire des voies supplémentaires le long des 2 voies existantes, donc hors des emprises appartenant à RFF.
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Question n°762 de : BOUTTE PHILIPPE- 34130 MAUGUIO - le 19/03/2009 Pourquoi le tracé initial passe-t-il si près de la commune de Mauguio ? ( pollution, bruit,...) Alors que le passage plus au nord est possible. |
Réponse le 16/04/2009
Suite à l'enquête d'utilité publique conduite en novembre et décembre 2003, le Contournement de Nîmes et Montpellier a été déclaré d'utilité publique en mai 2005, actant ainsi son tracé, dont la réserve foncière correspondante a été prise en compte au PLU de Mauguio. |
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Question n°763 de : MONTOLBAN FRANCOIS- 34690 FABREGUES - le 19/03/2009 Pourquoi choisir de passer dans le massif protégé de la Gardiole ? |
Réponse le 16/04/2009
Le couloir proposé au débat public entre Montpellier et Narbonne inclut le massif de la Gardiole, du fait de la nécessité de se raccorder au Contournement de Nîmes et Montpellier au niveau de la commune de St Jean de Védas.
Aujourd’hui, les études portent sur un couloir de 5 km de large. Le tracé précis ne sera défini qu’après les études d’avant projet sommaire et lors de l’enquête d’utilité publique. Quelque soit le tracé retenu, une étude d’impact sur l’environnement sera réalisée conformément à la réglementation en vigueur, et jointe au dossier d’enquête publique.
Si le tracé venait à s’insérer dans le massif de la Gardiole, d’autres procédures prévues par le code de l’environnement seront également conduites : ce massif étant un site classé, un dossier spécifique devra être réalisé par Réseau Ferré de France (RFF) pour instruction en commission des sites et des paysages, afin de définir les conditions et les préconisations pour la meilleure insertion possible du projet dans ce secteur sauvegardé. |
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Question n°764 de : PRAS DANIEL- 34560 MONTBAZIN - le 19/03/2009 De combien de décibels engendrés par le déplacement d' un train TGV à 100km/h est-il différent de celui d' un train de fret à la même allure ? Quel bruit en décibels atteint un TGV à 100km/h et à sa vitesse maxi ? |
Réponse le 16/04/2009
On présente habituellement les puissances des trains sous la forme d'un niveau maximum observé au passage du convoi (Lmax), à une distance conventionnelle de 25m du bord de la voie. Ainsi nous avons pour :
· - un TGV ® à 300 km/h è Lmax = 92 dBA
· - un TGV ® à 100 km/h è Lmax = 78 dBA
· - un train de Fret à 100 km/h è Lmax = 88 dBA
A titre d'information, un TER à 100 km/h a un Lmax de 77 dBA (donc très proche d'un TGV la même vitesse). |
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Question n°765 de : DAUDET GEORGES- 30570 VALLERAUGUE - le 19/03/2009 Pourquoi construire une gare nouvelle à Manduel et supprimer l' accès TGV au centre ville de Nîmes ? A-t-on prévu un acheminement particulier pour les voyageurs à destination de Nîmes ? |
Réponse le 16/04/2009
1- Potentielle gare nouvelle de l’agglomération nîmoise
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie nîmois. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Dans tous les cas, des TGV continueront de desservir la gare actuelle de Nîmes.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 56 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 26 arrêts en gare actuelle de Nîmes, selon les estimations de la SNCF. Par contre la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 84 TER chaque jour entre Nîmes et Lunel, contre 50 aujourd’hui.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org)
- rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
2- Liaison gare nouvelle – gare centre
Si une gare nouvelle est réalisée dans l’agglomération de Nîmes, plusieurs possibilités de liaison entre la gare nouvelle et la gare centre existent :
- Pour relier la gare nouvelle à la gare centre par le TER, il faut positionner la gare nouvelle à l’interconnexion de la ligne existante et de la ligne nouvelle. Ceci n’est pas toujours possible parmi les trois sites proposés.
- Dans le cas de sites interconnectés, il est possible d'envisager la création d’une navette TER reliant la gare centre à la gare nouvelle.
- A défaut d’une interconnexion ferroviaire entre la ligne existante et la ligne nouvelle, il faudrait envisager la création d’une liaison routière soit par véhicule particulier, soit à l'aide de transport en commun entre la gare nouvelle et la gare existante.
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Question n°766 de : RIQUART RUDY & ANNE- 34110 FRONTIGNAN - le 19/03/2009 Si le trajet passe par le bord de mer, qui paiera les travaux et est-ce qu'il s' arrêtera à Frontignan ? |
Réponse le 17/04/2009
1- Trajet en bord de mer
Le seul scénario proposé au débat public à passer en « bord de mer » est le scénario de « doublement partiel de la ligne existante ».
Pour répondre aux attentes du territoire régional à l'horizon 2020, c'est-à-dire de permettre le développement de l'offre de service TER et fret estimé en 2020, il est nécessaire de réaliser des aménagements sur la ligne existante.
C'est donc ce que propose le scénario de « doublement partiel de la ligne existante ». Il s'agit en effet de réaliser des voies supplémentaires de part et d'autre de la ligne actuelle entre Montpellier et Narbonne pour ainsi créer des sections à trois ou quatre voies.
Mais ce scénario n'offre aucun gain de temps, donc très peu de report modal de la route et de l’avion vers le fer et n'autorise pas de circulations supplémentaires de TER et de fret après 2020.
Or, pour répondre aux besoins postérieurs à 2020, il est nécessaire de construire une ligne nouvelle, en plus de la ligne existante, qui permettrait de:
- Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen,
- Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante,
- Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains,
- Inciter à prendre le train plutôt que la voiture,
- Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que par la route,
- Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon,
- Accompagner le dynamisme de l’économie régionale.
C’est pour ces raisons que trois autres scénarios de création de ligne nouvelle sont présentés au débat :
- Le scénario LGV voyageurs à 320 km/h
- Le scénario Ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h
- Le scénario LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h
2- Desserte de Frontignan
La gare de Frontignan ne serait pas desservie par le TGV mais continuerait d’être desservie par le TER. De plus l’ambition du Conseil régional est de doubler le nombre de TER en 2020 avec le projet.
3- Financement
Les grands projets ferroviaires nécessitent un montant élevé d’investissement. L’équilibre financier de tels projets ne peut être obtenu que sur une très longue période, qui peut être supérieure à 50 ans, et en mobilisant des apports publics significatifs. Le financement du projet de Ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan s’inscrit dans un schéma de ce type, sachant que deux stratégies de financement peuvent être recherchées : le financement classique, par fonds publics et les financements en partenariat public / privé.
Les cas de financement classique les plus récemment mis en œuvre, sont ceux de la première phase de la ligne à grande vitesse (LGV) Est Européenne et de la branche est de la LGV Rhin-Rhône. Dans ces projets, le financement repose exclusivement sur des fonds publics associant l’Etat, les collectivités territoriales, les pays voisins intéressés, l’Union Européenne, RFF et la SNCF.
D’autres modalités de financement peuvent être recherchées dans le cadre des partenariats publics /privés, qu’il s’agisse de la concession ou du contrat de partenariat.
Concession : le concessionnaire s’engage à financer, concevoir, construire, exploiter et entretenir l’ouvrage concédé, à ses frais et à ses risques. Le concessionnaire, qui a un droit exclusif d’exploitation, se rémunère directement par les péages d’utilisation de l’infrastructure. Dans le domaine ferroviaire, la ligne nouvelle Perpignan-Figueras, inaugurée en février 2009, a fait l’objet d’une concession au groupement TP Ferro qui en a assuré la conception, la construction, et assurera l’exploitation et la maintenance, pendant 50 ans. La LGV Sud Europe Atlantique (tours-Bordeaux) fera aussi l’objet d’une concession, dont la durée reste à déterminer.
Contrat de partenariat : le partenaire privé peut concevoir, financer, réaliser et entretenir l’infrastructure pour le compte de RFF, mais il ne l’exploite pas. Les péages et les risques d’exploitation sont conservés par RFF. Celui-ci rémunère le partenaire privé par le versement d’un "loyer". Dans le domaine ferroviaire, le contournement Nîmes-Montpellier (CNM) va être réalisé sous ce domaine juridique.
A ce stade d’avancement du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, il n’est pas possible de définir quel sera le montage financier du projet, qu’il soit de type « classique » (outre RFF, participation de l’Etat et des collectivités territoriales et de l’union Européenne) ou «innovant » (avec le concours en plus d’acteurs privés). Le plan de financement ne pourra être précisé qu’après la déclaration d’utilité publique du projet, en concertation avec les partenaires, une fois arrêtée les caractéristiques précises du projet.
A titre d’exemple, vous trouvez ci-dessous les modalités de répartition du financement de la LGV Est Européenne (1ère phase – Paris Strasbourg) :
Les nouvelles règles proposées par le Ministère de l’équipement sont les suivantes :
Une fois déduite la participation de l’Europe et de Réseau ferré de France, le solde pourrait être réparti comme suit :
- Ligne nouvelle dédiée voyageur : 50% Etat / 50% Collectivités
- Ligne nouvelle mixte (voyageur et fret) : 65 % Etat / 35 % Collectivités
- Ligne nouvelle dédiée fret : 80 % Etat / 20 % Collectivités |
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Question n°767 de : ZOFFRANIERI MARINO- 34300 AGDE - le 19/03/2009
Comment cela se passe pour les chômeurs et les RMIstes de l'Hérault, y a-t-il des tarifs réduits ? |
Réponse le 06/04/2009
Eléments de réponse apportés par la SNCF
Le Conseil Régional Languedoc-Roussillon a mis en place, depuis le 1er octobre 2005, de nouveaux tarifs TER, notamment pour les jeunes et les personnes en difficulté.
La région Languedoc - Roussillon se décompose en plusieurs “zones” disposées autour des voies ferrées régionales. Le prix de l’abonnement KARTATOO dépend du nombre de zones traversées. Les voyageurs peuvent bénéficier d'une réduction allant jusqu’à 30% du cumul des abonnements TER + bus + tramway.
La nouvelle gamme tarifaire est donc déclinée en "Via pro" pour les actifs, "Via études" pour les scolaires et les étudiants et "Via liberté"destiné à tous les voyageurs qui souhaitent se déplacer en Languedoc-Roussillon, Pour la première fois, ces abonnements donnent droit à des réductions de 50% sur n'importe quel parcours en région
"Via plus" permet aux personnes en situation précaire de bénéficier de 75% de réduction, . .
Une nouvelle gamme de produits tarifaires multimodaux est également proposée : KARTATOO est un abonnement mensuel, zonal et intermodal pour les trajets quotidiens entre le domicile et le lieu d’études ou de travail. Il permet au voyageur d’emprunter les réseaux urbains des agglomérations et/ou le réseau régional ferroviaire (TER).
Eléments de réponse apportés par le Conseil régional Languedoc-Roussillon
Pour ce qui concerne les transports régionaux, la Région à mis en œuvre une politique volontariste aidant les personnes bénéficiaires du RMI … |
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Question n°768 de : LAMATY GERARD- 34980 ST CLEMENT DE RIVIERE - le 19/03/2009 Comparer au trafic ferroviaire actuel vers la Grande Bretagne, la Belgique ou l' Allemagne, le trafic vers l' Espagne justifie-t-il d' envisager la construction d' une seconde ligne ferroviaire ? |
Réponse le 16/04/2009
Les objectifs du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan sont multiples et ne concernent pas uniquement le trafic vers l’Espagne.
Ces objectifs ont été analysés au terme d’un important programme d’études, mené par Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, l’Etat, la Région Languedoc-Roussillon et 12 collectivités partenaires.
Concrètement, une ligne nouvelle en plus de la ligne existante permettrait de :
- Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen,
- Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante,
- Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains,
- Inciter à prendre le train plutôt que la voiture,
- Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route,
- Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon,
- Accompagner le dynamisme de l’économie régionale.
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Question n°769 de : DIET RAYMOND- 34080 MONTPELLIER - le 19/03/2009
En fonction de son altitude, le tunnel de franchissement des Pyrénées a une longueur variable. Son cout va-t-il avoir une influence sur le choix du tracé ? La meme solution présente-t-elle des avantages pour les 2 pays ? |
Réponse le 06/04/2009
Le débat public, défini par la loi, n'a d'existence juridique que sur le territoire et les projets d'aménagement français.
Ne disposant pas des dossiers techniques de la ligne nouvelle Perpignan-Figueras dont la concession a été attribuée à TP Ferro, maître d'ouvrage espagnol, la commission du débat public n'est pas en mesure d'apporter de précisions sur les critères qui ont conduit au choix de son tracé final. |
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Question n°770 de : DELCLOS GERMAINE- 66000 PERPIGNAN - le 19/03/2009 Dans le cas ou il y aurait une deuxième gare, l' ancienne gare serait-elle maintenue ? |
Réponse le 16/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Perpignan. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Perpignan est confirmée la gare centre sera bien évidemment maintenue. Elle gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens et d’une partie des circulations TGV qui continueront de desservir la gare actuelle.
Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 40 TER chaque jour entre Perpignan et Narbonne, contre 28 aujourd’hui. Ces trains TER desserviront la gare actuelle.
Dans le cas d’une nouvelle gare, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 56 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle pour 14 arrêts en gare actuelle de Perpignan, selon les estimations de la SNCF.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
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Question n°771 de : ABEL FRANCOISE AGDE LE GRAU - le 19/03/2009 Les gares seront-elles améliorées ? Les gares en périphérie ne sont pas pratiques ni facilement utilisables. |
Réponse le 16/04/2009
Les projets de lignes nouvelles s’accompagnent généralement de rénovation des gares et de leurs abords, notamment les accès ou de la création de gare nouvelle avec les dernières fonctionnalités en matière de facilités.
Les études de la SNCF ont pris en compte de possibles améliorations des gares actuelles, tant pour la capacité d’accueil des voyageurs en gare que pour l’offre de places de parking.
Dans tous les cas, des TGV continueront de desservir la gare actuelle d’Agde d’après les prévisions de dessertes de la SNCF.
Le débat public permettra donc de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, si l'opportunité de créer une gare nouvelle n'est pas confirmée, alors la gare actuelle pourrait être réaménagée et adaptée.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers- Agde est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Le tableau suivant présente une comparaison théorique entre gare centre et gare nouvelle, récapitulant les avantages et inconvénients de chacune d’entre elles.
Tout dépend évidemment du lieu d’origine du trajet centre ville ou commune limitrophe.
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Gare centre
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Gare nouvelle
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Inconvénients
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- Perte de temps pour les missions longue distance.
- Concentration de l’offre au centre ville.
- Difficulté d’accès depuis la périphérie liée à la congestion
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- coût de construction et maintenance de l’ouvrage
- moins bonne desserte du centre ville (compensée par une meilleure accessibilité pour les quartiers proches de la gare nouvelle)
- trajets pour aller à la gare nouvelle plus longs pour une partie des voyageurs
- nécessité de créer des liens lisibles vers le centre-ville
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Avantages
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- Accès direct au centre-ville.
- Possibilités de correspondances plus
importantes, notamment avec TER/TGV et réseaux TC urbains
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- gain de temps de parcours (donc plus de voyageurs dans les trains, et moins de circulation automobile)
- moindre nuisance sonore du transport ferroviaire en centre ville (une partie des trains passent par la voie nouvelle, notamment les TGV qui s'arrêtent dans la gare nouvelle et les trains de fret si la ligne est mixte)
- libération des capacités en centre ville pour d’autres usages (notamment TER,…)
- Possibilités de développement d’un nouveau secteur de l’agglomération
- Facilité de stationnement
- mieux desservir un potentiel nouveau quartier de la ville ou de l’agglomération,
- accès plus facile aux grandes infrastructures de communication.
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A défaut de disposer depuis votre village d’une desserte ferroviaire vers la gare TGV (nouvelle ou actuelle), il reviendra aux collectivités locales (communauté d’agglomération, conseil général) d’envisager la création d’une liaison par les transports en commun vers la gare. |
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Question n°772 de : BROCHARD guy- 34370 MARAUSSAN - le 19/03/2009 Quels sont plus précisément les trajets projetés ? |
Réponse le 17/04/2009
La liste des trajets permis avec la ligne nouvelle dépendra avant tout des entreprises ferroviaires, telle la SNCF, et à partir de 2010 de ses concurrents.
Le schéma ci-dessous donne un exemple des principales destinations que permettra de créer la ligne nouvelle au départ du Languedoc-Roussillon.
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Question n°773 de : BRUNET BRIGITTE- 34410 SAUVIAN - le 19/03/2009 La gare de Béziers va-t-elle rester à l' endroit où elle se trouve ? Il faut penser à toutes les personnes des villages qui n' ont pas de voiture et dont les transports en commun sont très rares. |
Réponse le 16/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Béziers.
Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Dans tous les cas, des TGV continueront de desservir la gare actuelle de Béziers d’après les prévisions de dessertes de la SNCF.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 58 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 16 arrêts en gare actuelle de Béziers, selon les estimations de la SNCF. Par contre, la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 70 TER chaque jour entre Béziers et Narbonne, contre 46 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF.
Il conviendra alors que les collectivités optant pour ce choix déploient une nouvelle offre de transport pour acheminer les voyageurs jusqu’à cette nouvelle gare (cars départementaux, bus de l’agglomération, …)
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat :
· Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
· Le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
· Le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
A défaut de disposer depuis votre village d’une desserte ferroviaire vers la gare TGV (nouvelle ou actuelle), il reviendra aux collectivités locales (communauté d’agglomération, conseil général) d’envisager la création d’une liaison par les transports en commun vers la gare.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org) - rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Béziers. |
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Question n°774 de : PAROUSSI MOHAMMED- 34500 BEZIERS - le 19/03/2009 Combien y aura-t-il de postes de travail dans ce projet ? Surtout dans la maçonnerie ? |
Réponse le 23/06/2009
Tout projet de ligne nouvelle conduit à solliciter fortement l'économie régionale, et en particulier les entrepreneurs de travaux publics. En tant qu'établissement public, Réseau ferré de France (RFF) respecte notamment des clauses d'embauches locales à travers les entreprises locales, comme l'ont montré les derniers chantiers et ceux en cours sous maitrise d’ouvrage de RFF.
Si des chiffres précis ne peuvent être donnés par rapport aux emplois créés dans le domaine de la maçonnerie, ce que l'on peut vous dire au regard du chantier de Ligne à Grande Vitesse qui est en cours de réalisation, celui de la branche Est de la LGV Rhin-Rhône, c'est qu'il y a en moyenne 3.500 personnes qui travaillent au quotidien sur le chantier et 2.500 autres personnes qui travaillent dans des bureaux d’études, des usines, des ateliers et dans diverses activités (entretien du matériel, services, etc.). Environ un tiers de ces emplois concerne le BTP et le reste est constitué d'emplois indirects dans les cimenteries, aciéries ou carrières. |
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Question n°775 de : BERJON CHRISTINE- 34500 BEZIERS - le 19/03/2009 Est-ce que ce projet apportera du travail aux gens de Béziers ? |
Réponse le 08/04/2009
Un chantier de ligne nouvelle génère des créations ou pérennisation d'emplois, y compris pour les habitants proche du chantier.
Par exemple, si l'on considère le chantier de la branche est de la LGV Rhin-Rhône, qui est en cours de réalisation, il y a en moyenne 3.500 personnes qui travaillent au quotidien sur le chantier et 2.500 autres personnes qui travaillent dans des bureaux d’études, des usines, des ateliers et dans diverses activités (entretien du matériel, services, etc.). Sur ce chantier, 700 personnes ont été recrutées localement en bénéficiant de la clause d’embauche de personnes en difficultés d’insertion sociale (RMIstes, chômeurs de longue durée, jeunes sans formation, demandeurs d’emploi de plus de 50 ans, etc.); le travail de ces personnes corresponde à environ 17% des heures travaillées sur le chantier. |
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Question n°776 de : DEDIEU Pierre- 34500 BEZIERS - le 19/03/2009 Pouvez vous donner la priorité au ferroutage ? |
Réponse le 08/04/2009
Eléments de réponse apportés par RFF
Actuellement aucune mesure ne permet de rendre obligatoire l'utilisation du ferroutage. A ce jour, l'Etat français n'a prévu la mise en œuvre d'aucune contrainte à moyen ou long terme. Les transporteurs ont donc recours au ferroutage lorsqu'ils y trouvent un intérêt, économique, commercial…, par rapport à la route.
L'un des objectifs des scénarios proposés au débat public est de favoriser le report modal de la route vers le rail. Les scénarios, en permettant de faire circuler davantage de trains de marchandises et en assurant une meilleure fiabilité du réseau ferroviaire en Languedoc-Roussillon (régularité, disponibilité, fiabilité), participeront à renforcer la pertinence du mode ferroviaire vis-à-vis de la route.
Ainsi, grâce aux scénarios de ligne nouvelle, ce sont près de 3000 poids lourds par jour qui seront reportés de la route vers le rail grâce au ferroutage (semi-remorque chargée sur un wagon adapté) et aux autres services de transport de marchandises, tel que le transport combiné (conteneur ou caisse mobile chargés sur un wagon), le train entier (train constitué à partir de wagons provenant d'une seule entreprise, ayant des volumes massifs de marchandises à transporter). et le lotissement (train constitué à partir de wagons provenant de diverses entreprises).
Eléments de réponse apportés par la DRE (Direction Régionale de l'Equipement)
L'Etat soutient la construction et la modernisation des chantiers de transbordement.
Dans le cadre du Grenelle de l'environnement, il a été décidé une taxation des poids lourds qui devrait favoriser le transfert modal du fret de la route vers le rail.
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Question n°777 de : DEDIEU Pierre- 34500 BEZIERS - le 19/03/2009 Tiendrez-vous compte du souhait des contribuables de ne pas augmenter les impôts locaux ? |
Réponse le 16/04/2009
L’intérêt d’un débat public est bien évidement de permettre l’expression la plus large possible et de prendre en compte les avis et remarques formulés par le public.
Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, a donc souhaité proposer au débat public quatre scénarios contrastés et bien différenciés afin que l’ensemble des habitants de la région puisse formuler leurs attentes et l’aide ainsi à choisir le scénario le plus adapté et partagé.
Ainsi, suivant les avis exprimés pendant le débat public, RFF décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Concernant le financement des lignes à grandes vitesse, les collectivités publiques (Europe, Etat, Région et Collectivités locales) apportent des subventions d’investissement en raison des enjeux du projet (réduction de la saturation routière, de la pollution, développement économique…) selon les règles et les contraintes budgétaires propres à chacune.
L’impact sur la fiscalité de ces concours dépend de nombreux facteurs :
- Le niveau de leur contribution et l’incidence sur leur endettement,
- Le niveau d’endettement des collectivités qui conditionne leur recours à l’emprunt et le taux d’intérêt,
- Le montant des recettes fiscales générées par le projet pendant la période de construction et d’exploitation du projet.
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Question n°778 de : Robequain Daniel- 34080 Montpellier - le 19/03/2009 Le projet de LGV Nîmes- Montpellier -initialement limité au trafic voyageurs-a été modifié il y a quelques années pour être raccordé à la ligne fret de la rive droite du Rhône. Dans ces conditions, je ne comprends pas pourquoi sont proposées dans le débat concernant la LGV Montpellier- Perpignan des variantes "trafic voyageurs seul". Je regrette que ce point n'ait pas été-sauf erreur- signalé dans la description des variantes |
Réponse le 16/04/2009
Réseau ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, propose au débat public quatre scénarios contrastés :
- Un scénario de ligne à grande vitesse uniquement voyageurs : le scénario « LGV voyageurs à 320 km/h »
- Deux scénarios mixtes, c'est-à-dire acceptant les trains de voyageurs et les trains de fret : les scénarios « ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h » et « LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 Km/h »
- Un scénario de doublement partiel de la ligne existante.
Le scénario de Ligne à grande vitesse (LGV) uniquement voyageurs est présenté au débat car il s’agit du scénario historique, connu de tous les habitants. Il paraissait donc essentiel à RFF de soumettre ce scénario au débat. Il est par ailleurs préciser que ce porjet est encadré par 2 lignes nouvelle mixtes page 36 du dossier du maitre d’ouvrage.
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Question n°779 de : BEC PHILIPPE- 34720 CAUX - le 19/03/2009 Quel est l' intéret d' acheminer des marchandises à grande vitesse ? |
Réponse le 16/04/2009
Il existe différents types de services ferroviaires de marchandises, allant du TGV fret qui transporte des marchandises légères (colis postaux, messageries) jusqu’aux trains de marchandises transportant des matières lourdes (minerais, hydrocarbures…). Les transporteurs trouvent un intérêt dans le fret à grande vitesse lorsque la marchandise a une forte valeur ajoutée et que les délais d’acheminement sont primordiaux (par exemple la messagerie express).
Néanmoins l’essentiel des marchandises transportées par les trains sont des produits lourds, pondéreux.
Par exemple en France, plus de 60% des marchandises transportées sont considérées comme pondéreuses (minerais, céréales, produits pétroliers, produits de carrière…) et moins de 0.5% sont des marchandises très légères (colis postaux…) et pouvant être transportées à bord de TGV fret. La réglementation sur le bruit aéroportuaire la nuit pourrait encourager certains opérateurs à utiliser le train à la place de l’avion pour le fret léger.
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Question n°780 de : VERRIN STEPHANE- 30129 MANDUEL - le 19/03/2009 Pouvez vous nous assurer que la gare se situera à Manduel et quand ? |
Réponse le 16/04/2009
1- Localisation de la potentielle gare de Nîmes
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie nîmois. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org).
- rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
2- Mise en service
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle est confirmée, sa mise en service pourrait être effective en même temps que la mise en service de la ligne nouvelle, c'est-à-dire à l’horizon 2020.
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Question n°781 de : LELIEVRE ANDRE- 30900 NIMES - le 19/03/2009 Quelle va être la part d' impôts supplémentaires par habitant ? |
Réponse le 16/04/2009
Concernant le financement des lignes à grandes vitesse, les collectivités publiques (Europe, Etat, Région et Collectivités locales) apportent des subventions d’investissement en raison des enjeux du projet (réduction de la saturation routière, de la pollution, développement économique…) selon les règles et les contraintes budgétaires propres à chacune.
L’impact sur la fiscalité de ces concours dépend de nombreux facteurs :
- Le niveau de leur contribution et l’incidence sur leur endettement,
- Le niveau d’endettement des collectivités qui conditionne leur recours à l’emprunt et le taux d’intérêt,
- Le montant des recettes fiscales générées par le projet pendant la période de construction et d’exploitation du projet.
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Question n°782 de : PIGNEDE JEAN-PAUL- 30000 NIMES - le 19/03/2009 Emplacement de la nouvelle gare de Nimes et acheminement des voyageurs depuis l' ancienne gare ? |
Réponse le 16/04/2009
Dans tous les cas, des TGV continueront de desservir la gare actuelle de Nîmes d’après les prévisions de dessertes de la SNCF.
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie nîmois. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Pour ce trajet entre gares centre et gare nouvelle, le Conseil régional et SNCF prévoient que les voyageurs effecturont ce trajet soit via un TER à destination de Tarascon, soit via une navette spécifique.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 56 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 26 arrêts en gare actuelle de Nîmes, selon les estimations de la SNCF. Par contre la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 84 TER chaque jour entre Nîmes et Lunel, contre 50 aujourd’hui.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org) - rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
2- Liaison gare nouvelle – gare centre :
Si une gare nouvelle est réalisée dans l’agglomération de Nîmes, plusieurs possibilités de liaison entre la gare nouvelle et la gare centre existent :
- Les déplacements entre les deux gares pourraient s’effectuer via une navette TER dédiée ou la desserteTER régionale si le site de gare nouvelle est interconnecté avec la ligne actuelle. Ceci n’est pas toujours possible parmi les trois sites proposés.
- A défaut d’une interconnexion ferroviaire entre la gare existante et la gare nouvelle, il faudrait envisager la création d’une liaison routière soit par véhicule particulier, soit à l'aide de transport en commun. Dans tous les cas, ces services relèvent des collectivités (Conseil régional, départemental et communauté d’agglomération). |
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Question n°783 de : MOLLE JACQUES- 30000 NIMES - le 19/03/2009 Développement des lignes TER Nîmes ? |
Réponse le 16/04/2009
La SNCF en partenariat avec le Conseil Régional, en sa qualité d’autorité organisatrice des transports express régionaux, ont élaboré les offres de services TER à l’horizon 2020, présentées au débat public.
Grâce aux projets de ligne nouvelle entre Nîmes et Montpellier puis en 2020 entre Montpellier et Perpignan l’offre de service TER sera nettement améliorée sur l’étoile ferroviaire gardoise.
Ainsi sur les diverses branches de l’étoile, l’offre TER devrait être portée à :
q 44 TER/jour en direction d’Alès
q 84 TER/jour en direction de Lunel
q 16 TER/jour en direction de Vauvert
q 38 TER/jour en direction de Tarascon
q 26 TER/jour en direction de Marguerittes
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Question n°784 de : MOLLE JACQUES- 30000 NIMES - le 19/03/2009 Perspective d' une gare à Manduel ? |
Réponse le 16/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie nîmois. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org)
- rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
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Question n°785 de : MARCEROU HENRI- 30129 MANDUEL - le 19/03/2009 Ou se trouveront les gares nouvelles ? Aux intersections ou en pleine nature ? |
Réponse le 16/04/2009
Comme précisé dans la synthèse du maître d’ouvrage, qui a été distribuée à un million d’exemplaires dans les foyers de la région, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Le débat public permettra donc de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
Au total, cinq bassins de vie ont été retenus (Nîmes, Montpellier, Béziers, Narbonne et Perpignan) sur lesquels onze sites et secteurs potentiels de gares nouvelles ont été étudiés en complément des gares existantes : trois autour de Nîmes, deux autour de Montpellier, quatre dans le bassin de vie Agde-Béziers-Lézignan-Corbières-Narbonne, et deux autour de Perpignan.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org)
- rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
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Question n°786 de : GRANDJEAN Daniel- 30700 BARON - le 19/03/2009
Quelles sont les liaisons à terme, prévues pour relier l'Espagne, le Portugal et l'Italie ? |
Réponse le 29/06/2009
Pour ce qui concerne le fret, tous les efforts portent sur le développement de l’axe reliant d’une part Lyon-Turin-Ljubljana-Budapest, et d’autre part, Sines-Barcelone-Lyon. Pour les voyageurs, deux itinéraires sont possibles : le premier, plus connu sous le nom d’arc méditerranéen reliera le Portugal et l’Espagne à l’Italie (Ligurie) par la côte d’Azur ; le second, comme c’est le cas actuellement, passe par la vallée de la Maurienne et le tunnel du Mont Cenis entre Modane et Bardonecchia. |
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Question n°787 de : POLGE Pierre- 34500 BEZIERS - le 19/03/2009
Où en est le projet de rapprochement Béziers-Narbonne ? |
Réponse le 07/04/2009
Eléments de réponse apportés par la Communauté d'Agglomération de Béziers
Sur le principe, un rapprochement entre les deux villes ne peut jamais être exclu a priori.
Toutefois, le bon emplacement d'une gare LGV ne peut pas répondre à une présupposition voire à une intuition mais doit obéir à des règles économiques, d'aménagement du territoire, techniques... C'est pourquoi une étude multi critères a été engagée et c'est d'elle seule que les éléments rationnels d'une bonne réponse ont pu être apportés.
Les conclusions de cette étude sont reprises dans le cahier d’acteurs réalisé par la communauté d’agglomération de Béziers que vous trouverez ci-joint.
Eléments de réponse apportés par la Communauté d'Agglomération de Narbonne
Les études du SCOT de la Narbonnaise, renforcées ultérieurement par le SRDATT de la Région LR, montrent qu’il existe une réelle logique de développement territorial sur un axe Lézignan – Narbonne – Béziers. Dans ce cadre, le SCOT de la Narbonnaise voté à l’unanimité a privilégié un axe de densité urbaine Lézignan – Narbonne – Béziers. Cet axe a pour vocation d’accueillir les installations et équipements majeurs qui faciliteront les logiques urbaines entre les territoires. Depuis Mars 2008, les collectivités locales de la Narbonnaise mettent en œuvre concrètement cette stratégie de développement tentant à un rapprochement entre Narbonne et Béziers. A titre d’exemples sur cet axe :
- Le PLH du Grand Narbonne prévoit plus de logements sociaux.
- Le Grand Narbonne implante les zones de développement économiques prioritaires.
- La ville de Narbonne étudie des acquisitions foncières.
- …
Par ailleurs, depuis Juin 2008, les élus de Béziers et de Narbonne travaillent à un appel à projet européen, FEDER URBAN. L’appel a projet ayant été déposé et un avis favorable des services de l’Etat ayant été émis, une chargée de mission en commun a été recrutée afin de passer dans la phase opérationnelle. Cette volonté de travailler ensemble va aussi dans le sens d’un rapprochement des logiques territoriales.
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Question n°788 de : AYRIVIE JEAN CLAUDE- 34500 BEZIERS - le 19/03/2009 Est- ce le bruit le plus nuisible ? |
Réponse le 16/04/2009
Le bruit n’est pas « nuisible » mais gênant pour le confort et la qualité de vie des riverains. La gène (son ressenti) dépend de nombreux facteurs et varie d’une personne à l’autre.
En tout état de cause, et quelque soit le projet qui sera retenu lors de l’avant projet sommaire, Réseau Ferré de France prévoira les dispositifs de protection nécessaires pour respecter la réglementation et les seuils fixés (butte de terre ou écran acoustique, double vitrage si nécessaire).
RFF est tenu à une obligation de résultat : il doit assurer la protection des riverains contre les nuisances sonores pour les ramener aux niveaux réglementaires prescrits dès lors que le trafic ferroviaire le justifie. Dès la mise en service de la ligne nouvelle, des mesures de contrôle seront également poursuivies afin de mesurer la conformité des équipements mis en place vis-à-vis de la réglementation en vigueur. |
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Question n°789 de : SURHOMME MICHELE- 66280 SALEILLES - le 19/03/2009
Peut-on espérer une liaison Perpignan - Paris acceptable avant 2020 ? Est-il envisagé par exemple d'avoir des trains qui ne fassent pas omnibus entre Perpignan et Montpellier et ce dès maintenant ? |
Réponse le 07/04/2009
En terme d’infrastructure, il existe une ligne à grande vitesse de Paris jusqu’à Nîmes. Ensuite elle sera complétée par le projet de Contournement entre Nîmes et Montpellier, dont la mise en service est prévue en 2015.
Entre Montpellier et Perpignan, suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
En termes de services ferroviaires, la SNCF réfléchit à une amélioration de la desserte de Perpignan. Les dessertes TGV sont intimement liées à la réalisation des tronçons de ligne à grande vitesse, car un gain de temps de parcours génère une augmentation du nombre de voyageurs qui, elle même, permet au transporteur SNCF de créer des trains supplémentaires et d'améliorer encore l'offre ferroviaire.
Dans le cas de Perpignan, la SNCF envisage de créer des relations depuis Barcelone vers Paris, Lyon ou Marseille dès la mise en service complète de la ligne à grande vitesse Perpignan-Barcelone prévue en 2012. Ces TGV desserviront Perpignan. Afin de proposer aux voyageurs des temps de parcours compétitifs de bout en bout, ces relations comporteront moins d'arrêts intermédiaires qu'aujourd'hui.
Ils pourront ne comporter qu'un seul arrêt entre Perpignan et Montpellier, voire même être directs et ainsi apporter aux voyageurs un gain de temps important sur ces relations, avant la réalisation complète de la LGV Montpellier-Perpignan.
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Question n°790 de : PEYRE GILLES- 34400 ST NAZAIRE DE PEZAN - le 19/03/2009 Si LGV à 320km/h, les 10 trains supplémentaires seront-ils suffisants après 2020? |
Réponse le 16/04/2009
La capacité résiduelle est exprimée en nombre de trains de fret et de TER, par jour, deux sens confondus. Dans le cas du scénario 1 dédié à la grande vitesse, ces trains ne peuvent circuler que sur le ligne actuelle, soit parce que c’est leur vocation (TER), soit parce que la ligne a des pentes incompatibles (fret).
Effectivement si le scénario Ligne à Grande Vitesse (LGV) voyageurs à 320 km/h était retenu, la ligne existante n’accepterait qu’une dizaine de trains supplémentaires par jour (train entre Perpignan et Montpellier). Cette capacité résiduelle est limitée par la ligne existante car la ligne nouvelle est dédiée aux seuls TGV et la ligne existante devra accepter tous les TER, tous les trains de marchandises et une partie des TGV qui continueront à desservir les villes du littoral.
De ce fait, la ligne nouvelle peut accepter de nouveaux TGV car elle dispose d’importantes réserves de capacité pour les seuls TGV. Cependant ce sont essentiellement les circulations TER et Fret qui devraient croître au-delà de 2020. La SNCF n’envisage pas d’évolution importante du nombre de TGV au-delà de 2020.
Pour le TER, cela dépendra de la volonté de l’autorité organisatrice des TER, le Conseil Régional, de développer l’offre au-delà de 2020.
Il est envisageable que dans un contexte de plus en plus favorable au transport ferroviaire de voyageurs et de marchandises (Grenelle de l’environnement), que le nombre de 10 trains supplémentaires au-delà de 2020 soit insuffisant si l’on souhaite disposer d’une infrastructure qui devra répondre aux besoins pour le siècle à venir.
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Question n°791 de : GERMAIN YVES- 11510 FITOU - le 19/03/2009 Dans la perspective du 3ème scénario est-ce qu' une gare pour containers à Port la Nouvelle ou proche de la frontière Espagnole est envisagé ? |
Réponse le 16/04/2009
Il n’est prévu aucune nouvelle plate forme au sein des scénarios de ligne nouvelle. Cela ne faisait pas l’objet des études confiées à Réseau ferré de France.
Néanmoins, afin de redynamiser le trafic fret et favoriser le report modal de la route vers le fer, Réseau Ferré de France (RFF) travaille à la fois sur la qualité des circulations fret et sur les points de chargement et de déchargement des trains.
La quasi-totalité du trafic fret ne se fait pas à proprement parler à partir d'une gare fret ou d’une gare conteneurs, mais à partir ou à destination d'installations spécifiques. C'est sur ces installations que RFF travaille:
- les Chantiers de Transport Combiné (CTC) dont les principaux se situent à Perpignan et au Boulou. RFF et les collectivités locales effectuent actuellement des travaux d'agrandissement du CTC de Perpignan afin de doubler sa capacité de traitement de conteneurs.
- les plateformes d'autoroute ferroviaire, avec pour la région Languedoc-Roussillon la plateforme du Boulou pour des trains à destination du Luxembourg. RFF mène une réflexion pour doter la région d'une plateforme dont la capacité permettra d'augmenter significativement le nombre de trains d'autoroute ferroviaire à l'horizon de la ligne nouvelle.
- les Installations Terminales Embranchés (ITE). Ce sont des installations qui permettent aux trains fret de rentrer directement sur des sites industriels équipés d'installations de chargement et de déchargement performantes, optimisant ainsi les coûts logistiques de manutention. RFF accompagne les industriels dans leurs démarches et peut réaliser une partie ou la totalité de leurs installations ferroviaires.
RFF travaille par ailleurs sur les voies de port avec le Conseil Régional et le Conseil Général concerné, ainsi que sur des solutions logistiques telles que le fret à grande vitesse et les trains longs.
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Question n°792 de : OLIVIER remi- 11200 NEVIAN - le 19/03/2009
Y aura-t-il une gare à Narbonne ? |
Réponse le 16/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Narbonne. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 58 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 4 arrêts en gare actuelle de Narbonne, selon les estimations de la SNCF. Par contre, la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 40 TER chaque jour entre Narbonne et Perpignan, contre 28 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, deux possibilités d'implantation sont proposées au débat:
- le secteur à l’ouest de Narbonne offrirait la possibilité de créer une gare interconnectée avec la ligne existante Toulouse-Narbonne, à proximité de l’autoroute A61. Le site devrait permettre le raccordement du projet avec cette ligne. Cette implantation favoriserait les correspondances TER/TGV pour le Lézignanais et le Carcassonnais.
- le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
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Question n°793 de : SIMON Loïc- 34070 MONTPELLIER - le 19/03/2009
Une fois la ligne construite et le cadencement TER en place, aurons-nous des TER tardifs les soirs comme il en existe ailleurs en PACA ? |
Réponse le 07/04/2009
Eléments de réponse apportés par la SNCF
Dans le cadre des préétudes fonctionnelles préparatoires au débat public, la SNCF a étudié, en collaboration avec le Conseil Régional, l'évolution des dessertes TER à l'horizon de la mise en service de la LNMP.
Cette desserte TER cadencée sera organisée, sur l'artère littorale, selon deux grands types de missions : des missions intercités reliant les principales villes du Languedoc Roussillon entre elles et avec les régions voisines et des missions périurbaines proposant une desserte fine des principales aires de vie de la Région.
Les besoins de déplacements en soirée ont été pris en compte dans les études de ces offres TER en Languedoc-Roussillon.
Il s’agit donc d’un des axes de travail que la Région suit dans le cadre de sa politique d’amélioration constante de l’offre de transport. Et progressivement, au travers de l’offre soutenue et rythmée qu’elle met en place, la Région sera en capacité d’apporter des solutions pour les déplacements des habitants en fin de journée.
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Question n°794 de : BAGNOL Jean-Marc- 34360 CEBAZAN - le 19/03/2009 Qui finance la LGV (villes, départements,régions, État) ? |
Réponse le 16/04/2009
Les grands projets ferroviaires nécessitent un montant élevé d’investissement. L’équilibre financier de tels projets ne peut être obtenu que sur une très longue période, qui peut être supérieure à 50 ans, et en mobilisant des apports publics significatifs. Le financement du projet de Ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan s’inscrit dans un schéma de ce type, sachant que deux stratégies de financement peuvent être recherchées : le financement classique, par fonds publics et les financements en partenariat public / privé.
Les cas de financement classique les plus récemment mis en œuvre, sont ceux de la première phase de la ligne à grande vitesse (LGV) Est Européenne et de la branche est de la LGV Rhin-Rhône. Dans ces projets, le financement repose exclusivement sur des fonds publics associant l’Etat, les collectivités territoriales, les pays voisins intéressés, l’Union Européenne, RFF et la SNCF.
D’autres modalités de financement peuvent être recherchées dans le cadre des partenariats publics /privés, qu’il s’agisse de la concession ou du contrat de partenariat.
Concession : le concessionnaire s’engage à financer, concevoir, construire, exploiter et entretenir l’ouvrage concédé, à ses frais et à ses risques. Le concessionnaire, qui a un droit exclusif d’exploitation, se rémunère directement par les péages d’utilisation de l’infrastructure. Dans le domaine ferroviaire, la ligne nouvelle Perpignan-Figueras, inaugurée en février 2009, a fait l’objet d’une concession au groupement TP Ferro qui en a assuré la conception, la construction, et assurera l’exploitation et la maintenance, pendant 50 ans. La LGV Sud Europe Atlantique (tours-Bordeaux) fera aussi l’objet d’une concession, dont la durée reste à déterminer.
Contrat de partenariat : le partenaire privé peut concevoir, financer, réaliser et entretenir l’infrastructure pour le compte de RFF, mais il ne l’exploite pas. Les péages et les risques d’exploitation sont conservés par RFF. Celui-ci rémunère le partenaire privé par le versement d’un "loyer". Dans le domaine ferroviaire, le contournement Nîmes-Montpellier (CNM) va être réalisé sous ce domaine juridique.
A ce stade d’avancement du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, il n’est pas possible de définir quel sera le montage financier du projet, qu’il soit de type « classique » (outre RFF, participation de l’Etat et des collectivités territoriales et de l’union Européenne) ou «innovant » (avec le concours en plus d’acteurs privés). Le plan de financement ne pourra être précisé qu’après la déclaration d’utilité publique du projet, en concertation avec les partenaires, une fois arrêtée les caractéristiques précises du projet.
A titre d’exemple, vous trouvez ci-dessous les modalités de répartition du financement de la LGV Est Européenne (1ère phase – Paris Strasbourg) :
Les nouvelles règles proposées par le Ministère de l’équipement seraient les suivantes :
Une fois déduite la participation de l’Europe et de Réseau ferré de France, le solde pourrait être réparti comme suit :
- Ligne nouvelle dédiée voyageur : 50% Etat / 50% Collectivités
- Ligne nouvelle mixte (voyageur et fret) : 65 % Etat / 35 % Collectivités
- Ligne nouvelle dédiée fret : 80 % Etat / 20 % Collectivités
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Question n°795 de : BAGNOL Jean-Marc- 34360 CEBAZAN - le 19/03/2009 Quelle place pour le ferroutage dans le fret ? |
Réponse le 16/04/2009
Le ferroutage entre Le Boulou et Bettembourg au Luxembourg a été mis en service en septembre 2007. Actuellement sur près de 90 trains par jour qui circulent au niveau de Montpellier, le ferroutage représente 2 trains par jour.
A l’horizon 2020, l'un des objectifs des scénarios proposés au débat public est de favoriser le report modal de la route vers le rail. Les scénarios, en permettant de faire circuler davantage de trains de marchandises et en assurant une meilleure fiabilité du réseau ferroviaire en Languedoc-Roussillon (régularité, disponibilité, fiabilité), participeront à renforcer la pertinence du mode ferroviaire vis-à-vis de la route.
Ainsi, grâce aux scénarios de ligne nouvelle, ce sont près de 3000 poids lourds par jour qui seront reportés de la route vers le rail grâce au ferroutage (semi-remorque chargée sur un wagon adapté) et aux autres services de transport de marchandises, tel que le transport combiné (conteneur ou caisse mobile chargés sur un wagon), le train entier (train constitué à partir de wagons provenant d'une seule entreprise, ayant des volumes massifs de marchandises à transporter) et le lotissement (train constitué à partir de wagons provenant de diverses entreprises).
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Question n°796 de : CLARET HENRI- 66600 RIVESALTES - le 19/03/2009
Dans le cas où une nouvelle gare serait construite à Rivesaltes où comptez vous installer les aires techniques de lavage des rames TGV ? |
Réponse le 07/04/2009
Dans le cas où une gare nouvelle serait construite à Rivesaltes, les TGV qui la desserviront seront des TGV internationaux en provenance ou à destination de l'Espagne. Ces TGV ne seront donc pas terminus Perpignan.
Les opérations d'entretien des rames TGV ne se feront donc pas à Rivesaltes, mais sur des aires techniques et des installations de lavage situées soit à Barcelone, à l'extrêmité sud de leur parcours, soit à Paris, Lyon ou Nice en fonction de l'autre extrêmité de leur parcours.
Ces éléments de réponse sont également valables dans le cas où une gare nouvelle serait construite sur l'autre site potentiel de gare nouvelle de l'aire perpignanaise, interconnecté avec la ligne existante, sur la commune du Soler. |
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Question n°797 de : DIOTTE BRIGITTE- 34090 MONTPELLIER - le 19/03/2009 Pour les gares hors agglomération, quelles types de navettes sont prévues ? |
Réponse le 16/04/2009
Dans le cas de Montpellier, deux sites de gares nouvelles sont proposés au débat public, tous deux situés au sein de l’agglomération.
Dans tous les cas, des TGV continueront de desservir la gare actuelle de Montpellier.
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Montpellier.
Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
L’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie montpelliérain est en partie dictée par des contraintes techniques, contrairement aux autres agglomérations régionales, car l’augmentation très forte des TER (90) et des TGV (126), en plus des marchandises rend impossible leur cohabitation sur la seule ligne classique en entrée et sortie de gare (entre Saint Brès et Saint Roch), sans aménagements lourds.
Dès lors, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat :
- A la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s’inscrirait dans le plan d’urbanisation de l’agglomération de Montpellier, dans la continuité d’Odysseum avec la création d’un lycée, d’un quartier d’affaire et le prolongement de la ligne de tramway n°1.
- A Saint Jean de Védas, à l'intersection entre le contournement Nîmes-Montpellier et la ligne existante vers Sète, site qui permet d’envisager des correspondances TGV/TER, grâce à des navettes TER reliant la gare centre à la gare nouvelle.
Ces services doivent être complétés par la mise en place de services de transports en commun complémentaires nécessaires au bon rabattement des voyageurs (car, bus, taxi, mode doux).
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Montpellier en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org ) -rubrique s'informer, - document du débat, - études, - études préparatoires, - étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier.
2- Liaison vers la gare nouvelle :
Si une gare nouvelle est réalisée dans l’agglomération de Montpellier, plusieurs possibilités de liaison vers cette gare nouvelle sont envisagées suivant le site retenu (cf. ci-dessus) :
- Pour relier la gare nouvelle à la gare centre, on peut par exemple utiliser le réseau TER en prévoyant des dessertes qui s’arrêtent en gare nouvelle pour des correspondances TGV (cas d’une gare interconnectée). On peut également envisager une desserte par transport en commun tel que le tramway (cas d’une gare nouvelle interconnectée avec le réseau TAM).
- Dans tous les cas, il convient de compléter cette accessibilité par des accès modes doux (piéton, vélo) quand le site n’est pas trop éloigné de l’urbanisation et des accès routiers performants (pour les véhicules particulier, qui restent le moyen d’accès le plus utilisé et les transports en commun par bus et cars).
Il reviendra aux collectivités locales (communauté d’agglomération, conseil général) d’envisager la création d’une liaison par les transports en commun vers la gare nouvelle. |
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Question n°798 de : GISPERT SEBASTIEN- 11110 COURSAN - le 19/03/2009 Est-ce que ce projet va créer des emplois, où faut-il se renseigner ? |
Réponse le 16/04/2009
Un chantier de ligne nouvelle génère des créations ou des pérennisations d'emplois.
Par exemple, si l'on considère le chantier de la branche est de la LGV Rhin-Rhône, qui est en cours de réalisation, il y a en moyenne 3.500 personnes qui travaillent au quotidien sur le chantier et 2.500 autres personnes qui travaillent dans des bureaux d’études, des usines, des ateliers et dans diverses activités (entretien du matériel, services, etc.). Sur ce chantier, 700 personnes ont été recrutées localement en bénéficiant de la clause d’embauche de personnes en difficultés d’insertion sociale (RMIstes, chômeurs de longue durée, jeunes sans formation, demandeurs d’emploi de plus de 50 ans, etc.); le travail de ces personnes corresponde à environ 17% des heures travaillées sur le chantier.
La phase travaux de ce projet ne devrait pas intervenir avant 2015, il est un peu tôt pour se renseigner. |
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Question n°799 de : ROUSSE ALAIN- 11000 CARCASSONNE - le 19/03/2009 Est-ce que les 3 lignes proposées tiendront compte du futur branchement de la ligne Narbonne-Bordeaux ? |
Réponse le 16/04/2009
Le projet de loi Grenelle de l'environnement (dans sa version adoptée par le Sénat) stipule : "Un programme complémentaire de 2500 kilomètres [de lignes nouvelles à grande vitesse] sera en outre défini, incluant…la ligne Toulouse/Narbonne". Ce programme correspond a priori aux lignes dont la réalisation sera lancée au-delà de 2020.
Dans cette optique des "pré études fonctionnelles" vont prochainement être lancées par RFF (vers l'été 2009). D'un budget de 1.3 M€, elles sont financées par l'Etat (325 k€), RFF (325 k€), et les Régions Midi Pyrénées (300 k€), Languedoc-Roussillon (300 k€) et Aquitaine (50 k€). A noter que le Contrat de Projets 2007/2013 Midi Pyrénées avait prévu le lancement de ces études. Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et de réaménagemnt de la ligne existante.
Ces études devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nationale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public.
Le projet Narbonne-Toulouse étant à un stade moins avancé que le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, ce sont les études Toulouse-Narbonne qui devront prendre en considération des raccordements entre les deux projets.
Mais à ce stade, Réseau ferré de France a étudié des raccordements entre la ligne nouvelle Montpellier Perpignan et la ligne actuelle Narbonne Toulouse.
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Question n°800 de : NOTHACKER HERMANN- 11590 CUXAC D' AUDE - le 19/03/2009 Avez- vous pensé à des protections contre les nuisances sonores ? |
Réponse le 16/04/2009
Afin de respecter la réglementation sur le bruit, Réseau Ferré de France effectuera lors des études d’Avant Projet Sommaire (lorsque les caractéristiques techniques du projet sont définies) une modélisation numérique des niveaux sonores attendus après la mise en service de la ligne nouvelle et généralement à un horizon de 20 ans.
Les simulations réalisées par les bureaux d’études spécialisés permettent au maître d’ouvrage de prévoir les dispositifs de protection nécessaires pour respecter les seuils fixés par la réglementation.
Le calcul de la contribution sonore d’un projet prend en compte plusieurs critères :
o le nombre, la nature (trains voyageurs, fret, …) et la composition des trains circulant sur la ligne ;
o la vitesse de circulation des trains ;
o les modelés (relief) du terrain naturel et les caractéristiques techniques du projet,
o la distance des habitations, et la présence de bâtis sensibles à vocation sociale, éducative (école, hôpital), etc,
o les facteurs météorologiques déterminants du site (gradient de température, vitesse et direction des vents…),
Ainsi tout est mis en œuvre avant la mise en service pour prévoir les nuisances acoustiques engendrées par une ligne grande vitesse et prévenir les impacts sur les populations par des mesures de protection de deux types :
o la protection à la source du bruit (butte de terre ou écran acoustique),
o et l’isolation de façade (double vitrage), si nécessaire.
RFF est tenu à une obligation de résultat : il doit assurer la protection des riverains contre les nuisances sonores pour les ramener aux niveaux réglementaires prescrits dès lors que le trafic ferroviaire le justifie.
Dès la mise en service de la ligne nouvelle, des mesures de contrôle seront également poursuivies afin de mesurer la conformité des équipements mis en place vis-à-vis de la réglementation en vigueur.
A ce stade des études, les couts présenté prennent en compte une part relative aux protections acoustiques.
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Question n°801 de : MANFREDI ANDRE- 66250 ST LAURENT DE LA SALANQUE - le 19/03/2009 A -t-il été envisagé d' évaluer les impacts sur les élevages, la faune sauvage ? |
Réponse le 17/04/2009
Réseau ferré de France (RFF) a réalisé un diagnostic précis des enjeux environnementaux, qui sera actualisé et affiné au fur et à mesure de l’avancement des études.
Concrètement, pour la préparation du débat public de la ligne nouvelle Montpellier Perpignan, RFF a établi un diagnostic des sensibilités environnementales (milieu humain, paysage, ressources en eau, environnement naturel, patrimoine) sur une aire d’étude intégrant 216 communes. Ce diagnostic a intégré les données des services de l’Etat, des collectivités mais aussi des associations et organismes compétents (Parc Naturel Régional de la Narbonnaise, Conservatoire des Espaces Naturels, Syndicat Mixte de bassin, Conservatoire Botanique…).
Ensuite les données ont été hiérarchisées pour identifier des couloirs de passage préférentiels au regard de sensibilités environnementales recensées : à ce niveau d’étude, il est donc seulement possible de recenser ces enjeux, mais pas encore les impacts résultants.
Les impacts sur les activités agricole, le milieu humain (bruit), les milieux naturels etc.….ne pourront être évalués que lors de la définition d’un tracé précis et des caractéristiques techniques du projet retenu (remblai, déblai…), lors des études préparatoires à l’enquête publique, et notamment dans l’étude d’impact.
Ce type d’étude très poussées ne peut être exécuté qu’au niveau des études détaillées, type Avant Projet Sommaire. Mais cela est pris en compte au cas par cas. La ligne Valence Marseille avait étudié l’impact du TGV sur un élevage de pintade. |
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Question n°802 de : SCHROBILTGEN Jean-Claude- 66750 SAINT CYPRIEN - le 19/03/2009
Ne pourrait-on pas accélérer la réalisation en profitant de l'expérience tirée des TGV Est et Sud ? |
Réponse le 15/06/2009
L’expérience tirée des autres projets est toujours bénéfique, mais elle n’influe que peut sur les délais de réalisation.
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d'ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Compte tenu des délais d'études et de procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Pour accélérer la réalisation du projet, plusieurs leviers peuvent être actionnés :
- regrouper les phases d’études préalables à la Déclaration d’Utilité Publique (DUP) pour limiter les interfaces entre les différents partenaires,
- obtenir le décret de DUP au plus tôt après la clôture de l’enquête d’utilité publique
- réunir rapidement un « tour de table » financier avec l’ensemble des partenaires.
Vous trouverez ci-dessous le schéma des grandes étapes du projet :
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Question n°803 de : SARTRE BERNARD- 30100 ALES - le 19/03/2009 Quel est l' intéret d' Alès dans le projet ? |
Réponse le 16/04/2009
Le premier intérêt pour les habitants d’Alès réside dans l’amélioration de l’offre TER pour les déplacements quotidiens.
La SNCF en partenariat avec le Conseil Régional, en sa qualité d’autorité organisatrice des transports express régionaux, ont élaboré les offres de services TER à l’horizon 2020, présentées au débat public.
Grâce aux projets de ligne nouvelle entre Nîmes et Montpellier puis en 2020 entre Montpellier et Perpignan l’offre de service TER sera nettement améliorée entre Nîmes et Alès.
Ainsi l’offre TER devrait être portée à 44 TER/jour entre Nîmes et Alès contre 29 TER/jour actuellement.
Le second intérêt pour les habitants d’Alès porte sur l’opportunité d’une gare nouvelle, qui selon son implantation pourrait être reliée directement à Alès par le TER. En effet, le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie nîmois. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 56 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 26 arrêts en gare actuelle de Nîmes, selon les estimations de la SNCF. Par contre la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 84 TER chaque jour entre Nîmes et Lunel, contre 50 aujourd’hui.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon. Pour les habitants de Alès, il sera nécessaire de prendre une correspondance TER en gare centre de Nîmes pour se rendre en TER à cette gare nouvelle.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Les habitants d’Alès pourraient avoir leur correspondance avec un TGV sans changer de TER. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org)
- rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
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Question n°804 de : VINOLAS Frédéric, Claude- 66300 THUIR - le 19/03/2009
Ne faudrait-il pas raccourcir le délai de construction et avoir la nouvelle ligne vers 2015 au lieu de 2020 ? |
Réponse le 15/06/2009
Les attentes du territoire sont fortes, notamment sur les délais de réalisation et la mise en service que tout le monde en région souhaite le plus tôt possible.
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d'ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Compte tenu des délais d'études et de procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Pour accélérer la réalisation du projet, plusieurs leviers peuvent être actionnés :
- regrouper les phases d’études préalables à la Déclaration d’Utilité Publique (DUP) pour limiter les interfaces entre les différents partenaires,
- obtenir le décret de DUP au plus tôt après la clôture de l’enquête d’utilité publique
- réunir rapidement un « tour de table » financier avec l’ensemble des partenaires.
Vous trouverez ci-dessous le schéma des grandes étapes du projet :
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Question n°805 de : GRANGEON Paul-Marie- 75013 PARIS - le 19/03/2009 Pourquoi dans le scénario "ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120km/h " le nombre d'arrêts envisagés en gares d'Agde et Sète est il si faible? La SNCF ne pourrait elle pas s'engager à ce que le nombre de TGV vers ces 2 villes soit au moins égal aux nombres prévus en 2020 sans le projet (c'est à dire respectivement 26 et 18) |
Réponse le 16/04/2009
Réseau ferré de France ne peut s’engager à la place de la SNCF sur la desserte future qui relève des compagnies ferroviaires (dès 2010, la SNCF sera en concurrence).
Mais il est sur que les gares actuelles de Sète et Agde continueront d’être desservies par les TGV, quel que soit le scénario de ligne nouvelle.
Les scénarios de Ligne Grande Vitesse (LGV) devraient offrir, selon la SNCF, une desserte TGV dans les gares d'Agde et Sète de 2 trains par heure de pointe, soit 16 trains par jour. Le scénario LN mixte à 220 km/h offrirait une desserte TGV de 2 trains par heure de pointe et 14 trains par jour.
Dans le cas d’une gare nouvelle à Saint Jean de Védas ou à dans le secteur Est de Béziers, celles-ci seraient à l'interconnexion de la ligne nouvelle et de la ligne existante permettant directement les correspondances TGV/TER en provenance de Sète.
Ainsi Sète et Agde disposeraient non seulement de dessertes TGV via leur gare existante mais également de correspondances TER/TGV donnant accès à 126 TGV par jour via les gares de Montpellier ou 74 TGV par jour via les gares de Béziers.
A l’horizon de la mise en service du projet de ligne nouvelle, en 2020, la SNCF ne sera plus la seule entreprise à offrir des services de trains grandes lignes. Ainsi en gare de Sète il pourrait y avoir des TGV, des ICE allemands ou des TGV espagnols… |
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Question n°806 de : AZIZ Adrienne- 30000 NÎMES - le 20/03/2009 Les gares de centre ville nous servent bien et en sont plus convenables que celles en périphérie, pour les voyageurs et surtout pour les touristes, les résidents et les étudiants. Avec une deuxième ligne est-ce que cela peut être uniquement pour le fret (voie d'évitement) avec peut être une halte/dépôt au sud de Nîmes, en laissant la gare actuelle au centre pour les voyageurs ? |
Réponse le 16/04/2009
Les avis divergent sur le positionnement des gares suivant que l’on habite proche de la gare actuelle ou en périphérie et que l’accès au centre ville est délicat.
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie nîmois. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 56 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 26 arrêts en gare actuelle de Nîmes, selon les estimations de la SNCF. Par contre la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 84 TER chaque jour entre Nîmes et Lunel, contre 50 aujourd’hui.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org)
- rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
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Question n°807 de : COULAUD Daniel- 34120 NEZIGNAN L'EVEQUE - le 20/03/2009 Comment seront étudiés les intermodalités ? |
Réponse le 16/04/2009
Les pré-études fonctionnelles menées par Réseau ferré de France (RFF) et la SNCF ont pris en compte les futurs projets de développement des agglomérations concernés, notamment en matière de transport en commun. Les secteurs potentiels d’implantation en tiennent compte.
La mise en œuvre effective de l’intermodalité avec le mode ferroviaire devrait donc être mise en place afin de faciliter les déplacements de voyageurs. Celle-ci incombe aux collectivités. |
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Question n°808 de : DELERIS Maurice- 11130 SIGEAN - le 20/03/2009 Quelle sera l'élévation de la voie ferrée par rapport au niveau de la mer dans les zones du littoral ? |
Réponse le 16/04/2009
Concernant la ligne nouvelle, les couloirs proposés au débat public entre Montpellier et Perpignan, larges de 5 km, ne sont en aucun cas des tracés d’infrastructure. Un tracé s’inscrit, lui, dans des emprises foncières de l’ordre de 50 à 100 mètres selon la géographie des secteurs traversés.
Le tracé retenu ne sera défini et connu qu’après les études d’avant projet sommaire et lors de l’enquête d’utilité publique, prévue à l’horizon 2015.
En tout état de cause, aucun couloir pour la réalisation d’une ligne nouvelle n’a été retenu par Réseau Ferré de France en bordure immédiate du littoral méditerranéen.
Concernant la ligne actuelle, elle est beaucoup plus proche du front de mer que les nouveaux projets. A l’horizon 2020, il n’est pas prévu de travaux spécifiques de surélévation de cette voie. Réseau ferré de France a cependant fait réaliser une étude prospective à l’horizon 2100, sur la sensibilité de cette ligne vis-à-vis des conséquences du réchauffement climatique. Il ressort que certains secteurs seraient sensibles à une montée des eaux : des dispositifs de protections devraient alors être étudiés (car il est impossible de surélever une voie ferrée de manière significative sans en interdire la circulation).
Vous pouvez consulter cette étude sur le site de la CPDP à l’adresse suivante : http://www.debatpublic-lnmp.org/ |
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Question n°809 de : GRESPAN Jean-Pierre- 34070 MONTPELLIER - le 20/03/2009 Pourquoi vous n'utilisez pas de papier recyclé ? |
Réponse le 31/03/2009
Les progrès réalisés dans le recyclage du papier ont certainement contribué à vous abuser sur sa qualité. C’est en effet, pour l’essentiel, ce support qui a été utilisé pour les documents destinés à une large diffusion. Le pictogramme vert assorti du logo PEFC indiquant que le papier et l’encre utilisés répondent aux critères écologiques figurent d’ailleurs sur les documents en question. |
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Question n°810 de : GRESPAN Jean-Pierre- 34070 MONTPELLIER - le 20/03/2009 L'écologie est-elle prise en compte et les énergies renouvelables ?
Pensez aux handicapés ?
Pensez aux décibels produits ? |
Réponse le 16/04/2009
Réseau Ferré de France (RFF) se veut exemplaire en matière de prise en compte de l’environnement et des milieux naturels dans la conception de ses projets ferroviaires, que ce soit au niveau des études, dans la définition et dans la conception du projet, puis au moment des travaux.
Très tôt, RFF réalise un diagnostic précis des enjeux environnementaux, qui sont actualisés et affinés au fur et à mesure de l’avancement des études.
Concrètement, pour la préparation du débat public de la ligne nouvelle Montpellier Perpignan, RFF a établi un diagnostic des sensibilités environnementales (environnement naturel, milieu humain, paysage, ressources en eau, patrimoine) sur une aire d’étude intégrant 216 communes. Ce diagnostic a intégré les données des services de l’Etat, des collectivités mais aussi des associations et organismes compétents réunis dans le cadre d’ateliers thématiques : en effet, trois ateliers « environnement » se sont tenus avec entre autre le Parc Naturel Régional de la Narbonnaise, le Conservatoire Botanique, la Ligue de protection des oiseaux, la société de protection de la nature…, afin de recueillir les avis de chacun.
Ces ateliers ont permis notamment :
· de présenter et d’échanger sur les méthodologies de travail pour appréhender et hiérarchiser les sensibilités environnementales de l’aire d’étude,
· de préciser les attentes de ces acteurs en termes de couloirs de passage préférentiels du futur projet ferroviaire, au regard des cartes de synthèse des sensibilités environnementales,
· d’identifier plus précisément à l’intérieur de chacun desdits couloirs, les sensibilités restantes, pour lesquelles il conviendra d’étudier plus finement les impacts résiduels et les mesures à mettre en œuvre.
Ensuite les données ont été hiérarchisées pour identifier des couloirs de passage préférentiels moins impactant pour l’environnement.
A l’issue du débat public, des études d’environnement complémentaires seront réalisées dans un fuseau de 1000 mètres, puis une étude d’impact dans une bande de 500 mètres lors des études préparatoires à l’enquête d’utilité publique.
En phase d’avant projet sommaire (APS), RFF prendra en compte tous ces enjeux environnementaux localisés qui participeront à part entière à la conception technique du projet (notion « d’environnement intégré ») : calage fin du tracé en plan (évitement si possible des zones les plus sensibles comme les stations botaniques protégées…), optimisation du profil en long (aspect paysager, bruit), définition de certains ouvrages et équipements (ouvrage hydraulique « sur - élargi » pour les corridors écologiques et le respect des trames vertes par exemple), etc.
En plus de cette notion d’environnement intégré, des mesures d’accompagnement spécifiques pourront également être mises en œuvre pour traiter d’éventuels impacts résiduels sur les milieux naturels (plan de gestion appropriés pour des espèces protégées, etc.…).
Le respect de l’ensemble de ces mesures sera vérifié lors du bilan environnement, au plus tard cinq ans après la mise en service de l’infrastructure.
En ce qui concerne la lutte contre le bruit, Réseau Ferré de France effectuera lors des études d’Avant Projet Sommaire (lorsque les caractéristiques techniques du projet sont définies) une modélisation numérique des niveaux sonores attendus après la mise en service de la ligne nouvelle et généralement à un horizon de 20 ans.
Les simulations réalisées par les bureaux d’études spécialisés permettent au maître d’ouvrage de prévoir les dispositifs de protection nécessaires pour respecter les seuils fixés par la réglementation, selon toutes les configurations de terrain rencontrées.
Ainsi tout est mis en œuvre avant la mise en service pour prévoir les nuisances acoustiques engendrées par une ligne grande vitesse et prévenir les impacts sur les populations par des mesures de protection de deux types : la protection à la source du bruit (butte de terre ou écran acoustique), et l’isolation de façade (double vitrage), si nécessaire.
RFF est tenu à une obligation de résultat : il doit assurer la protection des riverains contre les nuisances sonores pour les ramener aux niveaux réglementaires prescrits dès lors que le trafic ferroviaire le justifie.
Dès la mise en service de la ligne nouvelle, des mesures de contrôle seront également poursuivies afin de mesurer la conformité des équipements mis en place vis-à-vis de la réglementation en vigueur.
Concernant les gares et l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (PMR), les bâtiments voyageurs des gares nouvelles sont conçus selon les textes en vigueur, tenant compte de prescriptions techniques et de normes pour les PMR. |
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Question n°811 de : GUYENOT Marcel- 11200 LUC SUR ORBIEU - le 20/03/2009 Ne serait-il pas mieux d'avoir une gare à Narbonne / Montredon, au carrefour des lignes Narbonne / Toulouse / Perpignan ? |
Réponse le 16/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Narbonne. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, deux possibilités d'implantation sont proposées au débat:
- le secteur à l’ouest de Narbonne offrirait la possibilité de créer une gare interconnectée avec la ligne existante Toulouse-Narbonne, à proximité de l’autoroute A61, comme vous l’évoquez. Le site devrait permettre le raccordement du projet avec cette ligne. Cette implantation favoriserait les correspondances TER/TGV pour le Lézignanais et le Carcassonnais.
- le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
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Question n°812 de : SOLER Bernard- 11620 VILLEMOUSTAUSSOU - le 20/03/2009 Pourquoi, sur la ligne LGV voyageurs à 320 km/h, 2 gares à 30 km l'une de l'autre (Narbonne-Béziers) ? Quels justificatifs ? |
Réponse le 16/04/2009
Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre. L’élaboration des scénarios visait à évaluer l’intérêt pour cet espace incluant Pézenas-Agde-Béziers-Narbonne-Lezignan-Port La Nouvelle d’être desservi via les gares centre ou via une ou deux gares nouvelles en complément des gares actuelles.
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Béziers et une au sein du bassin de vie de Narbonne.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques de ces deux bassins de vie.
Pour votre information, les gares nouvelles sont en France distantes en moyenne de près de 90 km mais il y a de grandes disparités selon les territoires : 25 km entre Marne la Vallée et Roissy en région parisienne très urbanisée et 280 km entre Paris et Le Creusot sur la LGV Paris-Lyon.
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Question n°813 de : SOLER Bernard- 11620 VILLEMOUSTAUSSOU - le 20/03/2009 Pourquoi une LGV voyageurs coûte moins chère qu'une ligne LGV voyageurs + fret ? |
Réponse le 16/04/2009
Le coût plus élevé des scénarios de ligne nouvelle voyageurs + fret provient d’un élément principal plus spécifiques au scénario ligne nouvelle à grande vitesse (LGV) voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h :
le profil de la ligne acceptant les trains de marchandises doit être adaptée. En effet, les trains de marchandises, qui sont lourds, ne peuvent franchir que des pentes et rampes faibles (prises ici égale à 12.5‰) alors que les TGV acceptent des pentes et rampes de 35‰. Cela nécessite donc davantage d’ouvrages d’art (viaduc et tunnel) ou de remblais et de déblais.
De plus, pour le scénario LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h, la voie devra être plus rectiligne car elle doit permettre aux TGV de circuler à grande vitesse, sans avoir d’importants devers pour les trains de fret qui sont plus lents. Pour plus de précisions sur ce point vous pouvez vous reporter p.55 du dossier du maître d’ouvrage disponible sur le site du débat public (http://www.debatpublic-lnmp.org). Les possibilités d’éviter des zones difficiles sont moindres.
Enfin pour le scénario LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h, il est nécessaire de créer de voies d’évitement sur près de la moitié du linéaire afin que les TGV puissent doubler les trains de marchandises. En effet, en raison du différentiel de vitesse entre les trains, il est indispensable de créer des voies supplémentaires.
Ces trois éléments expliquent pour la majeure partie la différence de coûts entre les deux scénarios. Néanmoins si vous souhaitez davantage de précisions, vous pouvez consulter sur le site du débat public (http://www.debatpublic-lnmp.org) la synthèse thématique infrastructure.
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Question n°814 de : BONET Yves- 66000 PERPIGNAN - le 20/03/2009 Quels sont les problèmes que soulève le maintien de deux lignes ferroviaires dans la région ? |
Réponse le 16/04/2009
La ligne classique, c'est-à-dire la ligne actuelle, et la ligne nouvelle n'auront pas les mêmes fonctionnalités:
- la ligne classique conserverait plutôt des missions locales avec une priorité TER et desserte fret de la région,
- la ligne nouvelle, conçue pour des vitesses plus élevées, permettrait de faire circuler des trains rapides (type TGV®) et potentiellement des trains de marchandises dans le cas d'une ligne mixte (c'est-à-dire acceptant les trains de voyageurs et les trains de marchandises).
Pour ce qui concerne la maintenance des deux lignes, le fait d'avoir un itinéraire alternatif (report de trafic d'une ligne sur l'autre) pendant les périodes de maintenance est une opportunité qui facilite les opérations de maintenance et d'investissement en perturbant peu les circulations.
Cependant, le report de trafic d'une ligne sur l'autre se fera dans la limite des fonctionnalités retenues sur la ligne nouvelle à l'issue du débat public. Ainsi, une ligne mixte permettra une interopérabilité entre les deux lignes alors qu'une ligne nouvelle dédiée aux TGV® limitera ou interdira l'accès aux trains fret qui devront rester sur la ligne classique pendant les travaux.
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Question n°815 de : CLAUDE Jacqueline- 66000 PERPIGNAN - le 20/03/2009 Quelles incidences financières dans le budget de nos collectivités territoriales ? A quelle hauteur ? Quelle durée ?
Les augmentations dans les impôts locaux, dans quelles proportions ? 2010 et suivantes ? |
Réponse le 17/04/2009
Les grands projets ferroviaires nécessitent un montant élevé d’investissement. L’équilibre financier de tels projets ne peut être obtenu que sur une très longue période, qui peut être supérieure à 50 ans, et en mobilisant des apports publics significatifs. Le financement du projet de Ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan s’inscrit dans un schéma de ce type, sachant que deux stratégies de financement peuvent être recherchées : le financement classique, par fonds publics et les financements en partenariat public / privé.
Les cas de financement classique les plus récemment mis en œuvre, sont ceux de la première phase de la ligne à grande vitesse (LGV) Est Européenne et de la branche est de la LGV Rhin-Rhône. Dans ces projets, le financement repose exclusivement sur des fonds publics associant l’Etat, les collectivités territoriales, les pays voisins intéressés, l’Union Européenne, RFF et la SNCF.
D’autres modalités de financement peuvent être recherchées dans le cadre des partenariats publics /privés, qu’il s’agisse de la concession ou du contrat de partenariat.
Concession : le concessionnaire s’engage à financer, concevoir, construire, exploiter et entretenir l’ouvrage concédé, à ses frais et à ses risques. Le concessionnaire, qui a un droit exclusif d’exploitation, se rémunère directement par les péages d’utilisation de l’infrastructure. Dans le domaine ferroviaire, la ligne nouvelle Perpignan-Figueras, inaugurée en février 2009, a fait l’objet d’une concession au groupement TP Ferro qui en a assuré la conception, la construction, et assurera l’exploitation et la maintenance, pendant 50 ans. La LGV Sud Europe Atlantique (tours-Bordeaux) fera aussi l’objet d’une concession, dont la durée reste à déterminer.
Contrat de partenariat : le partenaire privé peut concevoir, financer, réaliser et entretenir l’infrastructure pour le compte de RFF, mais il ne l’exploite pas. Les péages et les risques d’exploitation sont conservés par RFF. Celui-ci rémunère le partenaire privé par le versement d’un "loyer". Dans le domaine ferroviaire, le contournement Nîmes-Montpellier (CNM) va être réalisé sous ce domaine juridique.
A ce stade d’avancement du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, il n’est pas possible de définir quel sera le montage financier du projet, qu’il soit de type « classique » (outre RFF, participation de l’Etat et des collectivités territoriales et de l’union Européenne) ou «innovant » (avec le concours en plus d’acteurs privés). Le plan de financement ne pourra être précisé qu’après la déclaration d’utilité publique du projet, en concertation avec les partenaires, une fois arrêtée les caractéristiques précises du projet.
A titre d’exemple, vous trouvez ci-dessous les modalités de répartition du financement de la LGV Est Européenne (1ère phase – Paris Strasbourg) :
Les nouvelles règles proposées par le Ministère de l’équipement seraient les suivantes :
Une fois déduite la participation de l’Europe et de Réseau ferré de France, le solde pourrait être réparti comme suit :
- Ligne nouvelle dédiée voyageur : 50% Etat / 50% Collectivités
- Ligne nouvelle mixte (voyageur et fret) : 65 % Etat / 35 % Collectivités
- Ligne nouvelle dédiée fret : 80 % Etat / 20 % Collectivités
L’impact sur la fiscalité des collectivités locales dépend de nombreux facteurs :
- Le niveau de leur contribution et l’incidence sur leur endettement,
- Le niveau d’endettement des collectivités qui conditionne leur recours à l’emprunt et le
- taux d’intérêt,
Le montant des recettes fiscales générées par le projet pendant la période de construction et d’exploitation du projet. |
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Question n°816 de : GASPARIK René- 34160 SAINT DREZERY - le 20/03/2009
Des gares nouvelles : oui. Avec des stationnements gratuits : oui. Non à l'image de Valence TGV. Peut-on envisager une telle situation ? |
Réponse le 07/04/2009
En tant que maître d'ouvrage des gares, la SNCF a réalisé les études des gares nouvelles de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan.
La SNCF estime que les futures gares nouvelles envisagées doivent être interconnectées avec une ligne classique, de façon à permettre des correspondances TGV/TER pour en améliorer l'accessibilité depuis un territoire le plus large possible.
De manière générale, les prix proposés dans les parcs de stationnement sont en cohérence avec les investissements d'infrastructure réalisés par la SNCF et les coûts d’exploitation de ces parcs d’une part, et les prix du stationnement dans la zone d’autre part.
La politique tarifaire est conçue pour favoriser les rotations dans le cas du stationnement courte durée (avec par exemple une gratuité pour les premières minutes).
Pour les autres types de stationnement, les tarifs à l’heure sont fortement décroissants en fonction de la durée puis se stabilisent.
Enfin, pour les gares existantes comme pour les gares nouvelles, la contribution des collectivités publiques permet d'alléger les charges de la SNCF et se traduit alors par une baisse du prix du stationnement.
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Question n°817 de : PAGET Christian- 30000 NÎMES - le 20/03/2009
Pourquoi ne pas envisager, pour la desserte de la gare centre ville de Nîmes, une liaison avec la ligne nouvelle au sud à hauteur de Bernis (la liaison côté nord existe déjà) ? Ainsi les TGV passant par la gare de Nîmes perdraient un minimum de temps. |
Réponse le 26/05/2009
Cette solution a été envisagée dans le cadre d’une étude complémentaire portant sur le raccordement entre le contournement de Nîmes et Montpellier et la ligne classique. Vous pouvez consulter cette étude « étude préparatoire n°6 » sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org). |
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Question n°818 de : CANADAS Alphonse- 57140 WOIPPY - le 20/03/2009 Je désire connaître le tracé de la nouvelle ligne TGV Montpellier-Perpignan sur la commune de Pinet 34850.
Je suis prioritaire d'une parcelle de terrain sur cette commune. |
Réponse le 16/04/2009
Entre Montpellier et Narbonne, deux couloirs, d’une largeur de 5 km chacun, sont proposés au débat public : un couloir « collines du biterrois », en retrait du littoral, et un couloir « plaine littorale », qui englobe le projet « TGV ® Languedoc Roussillon » de 1995.
Ce dernier inclut pour partie le territoire communal de Pinet. Ce n’est en aucun cas un tracé d’infrastructure. Un tracé s’inscrit, lui, dans des emprises foncières de l’ordre de 50 à 100 mètres selon la géographie des secteurs traversés.
Le tracé retenu (dans le couloir le plus au nord ou dans le couloir littoral) ne sera défini et connu qu’après les études d’avant projet sommaire et lors de l’enquête d’utilité publique, prévue à l’horizon 2015.
A l’heure actuelle, aucun tracé de ligne nouvelle ne s’inscrit donc sur la commune de Pinet.
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Question n°819 de : CAMPERI-GINESTET Jean- 34740 VENDARGUES - le 20/03/2009 Où la nouvelle gare sera-t-elle située ? |
Réponse le 16/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Montpellier. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
L’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie montpelliérain est en partie dictée par des contraintes techniques, contrairement aux autres agglomérations régionales, car l’augmentation très forte des TER (90) et des TGV (126) rend impossible leur cohabitation sur la ligne classique en entrée de gare (entre Saint Brès et Saint Roch).
Dès lors, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat :
- A la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s’inscrirait dans le plan d’urbanisation de l’agglomération de Montpellier, dans la continuité d’Odysseum avec la création d’un lycée, d’un quartier d’affaire et le prolongement de la ligne de tramway n°1.
- A Saint Jean de Védas, à l'intersection entre le contournement Nîmes-Montpellier et la ligne existante vers Sète, site qui permet d’envisager des correspondances TGV/TER.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Montpellier en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org )
- rubrique s'informer, - document du débat, - études, - études préparatoires, - étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
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Question n°820 de : SOHIER Daniel- 30150 SAINT GENIES DES COMOLAS - le 20/03/2009 Quand sera-t-il possible de relier Avignon à Barcelone avec le TGV ?
En 2020..........2030........2050............. |
Réponse le 17/04/2009
Un des objectifs de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan est de donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen, ce qui implique la connexion avec Barcelone et plus largement l’Espagne. Cette connexion sera techniquement possible (écartement des rails standardisés) dès la réalisation de la Ligne Grande Vitesse (LGV) Figueras-Barcelone.
Vous pourrez donc effectuer le trajet Avignon – Barcelone, en TGV à l’horizon 2012, selon les dernières déclarations des responsables espagnols (sans changer de train donc mais pas à pleine vitesse sur l’intégralité du parcours).
Concernant la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, qui réduirait encore les temps de trajet par rapport à 2012, Réseau Ferré de France (RFF) maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet suivant les avis exprimés pendant le débat public.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°821 de : THERON Philippe- 11270 LASSERRE DE PROUILHE - le 20/03/2009 Et pour "boucler" les lignes TGV dans le Sud Ouest à quand une ligne Bordeaux-Narbonne ? |
Réponse le 16/04/2009
« Pour boucler » les lignes nouvelles entre Narbonne et Bordeaux, un projet est en cours d’étude et un second fera très prochainement l’objet d’études.
Le premier, la LGV Bordeaux/Toulouse s'inscrit dans une problématique plus globale "les Grands Projets du Sud Ouest" (GPSO) qui regroupe les deux lignes Bordeaux/Toulouse et Bordeaux/Espagne.
Des études regroupant les phases "études préliminaires" et "Avant-Projet Sommaire" sont actuellement conduites par RFF afin d'être en mesure de retenir courant 2011 un tracé dans une bande de 500 mètres qui fera l'objet d'une enquête publique. Parallèlement les négociations se poursuivent entre l'Etat et les collectivités pour le financement des lignes Tours/Bordeaux et GPSO.
La Ligne nouvelle devrait être mise en service avant 2020.
Concernant le projet entre Toulouse et Narbonne, le projet de loi Grenelle de l'environnement (dans sa version adoptée par le Sénat) stipule : "Un programme complémentaire de 2500 kilomètres [de lignes nouvelles à grande vitesse] sera en outre défini, incluant…la ligne Toulouse/Narbonne". Ce programme correspond a priori aux lignes dont la réalisation sera lancée au-delà de 2020.
Dans cette optique des "pré études fonctionnelles" vont prochainement être lancées par RFF (vers l'été 2009). D'un budget de 1.3 M€, elles sont financées par l'Etat (325 k€), RFF (325 k€), et les Régions Midi Pyrénées (300 k€), Languedoc-Roussillon (300 k€) et Aquitaine (50 k€). A noter que le Contrat de Projets 2007/2013 Midi Pyrénées avait prévu le lancement de ces études. Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et de réaménagemnt de la ligne existante.
Ces études devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nantionale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public.
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Question n°822 de : XXXX Xxxxx- 34290 VALROS - le 20/03/2009 Une ligne directe Nîmes-Perpignan avec des raccordements aux gares actuelles ? |
Réponse le 16/04/2009
Entre Nîmes et Montpellier, il est prévu de réaliser à l’horizon 2015 le Contournement de Nîmes et Montpellier avec des raccordements qui permettront de desservir la gare centre de Montpellier.
A l’horizon 2020, l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie montpelliérain est en partie dictée par des contraintes techniques, contrairement aux autres agglomérations régionales, car l’augmentation très forte des TER (90) et des TGV (126), en plus d’une partie du fret, rend difficile leur cohabitation sur la ligne classique en entrée de gare (entre Saint Brès et Saint Roch).
Concernant les autres agglomérations du Languedoc-Roussillon, il est tout à fait envisageable d’avoir une ligne nouvelle disposant de raccordements permettant de desservir les gares actuelles, évitant ainsi la création de gares nouvelles. Cela a été étudié dans le cadre du scénario de « ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h », mais peut tout à fait être adapté aux autres scénarios.
Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
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Question n°823 de : CARTAN Pierre- 34200 SETE - le 20/03/2009 Quelle liaison sera assurée entre les gares projetées de la ligne nouvelle et les gares principales de la ligne actuelle sur la section Montpellier-Narbonne ? |
Réponse le 16/04/2009
Dans le cas de Sète, la gare actuelle continuera d’être desservie par les TGV, quel que soit le scénario de ligne nouvelle.
Les scénarios de Ligne Grande Vitesse (LGV) devraient offrir, selon la SNCF, une desserte TGV dans la gare de Sète de 2 trains par heure de pointe, soit 16 trains par jour. Le scénario LN mixte à 220 km/h offrirait une desserte TGV de 2 trains par heure de pointe et 14 trains par jour.
Dans le cas d’une gare nouvelle à Saint Jean de Védas pour l'aire de vie de Montpellier ou à dans le secteur Est de Béziers, celles-ci seraient à l'interconnexion de la ligne nouvelle et de la ligne existante permettant directement les correspondances TGV/TER.
Ainsi Sète disposerait non seulement de dessertes TGV via sa gare existante mais également de correspondances TER/TGV donnant accès à 126 TGV par jour via les gares de Montpellier.
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au sein des divers bassins de vie entre Nîmes et Perpignan. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre. D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°824 de : BRICKS Jean-Louis- 34360 BERLOU - le 20/03/2009 La SNCF table-t-elle sur une augmentation sensible du fret dans les années à venir ? Si ce n'est pas le cas, "l'option A" LGV voyageurs moins coûteuse serait suffisante. |
Réponse le 16/04/2009
Le transport ferroviaire de marchandises est réalisé depuis son ouverture en 2006 par 8 entreprises ferroviaires. Les 7 nouvelles entreprises ont une part de marché qui a atteint 8% en 2008 et qui devrait dépasser les 10% en 2009. La SNCF n’étant plus la seule entreprise, les prévisions de trafic ferroviaire de marchandises ont été confiées par le ministère des transports à Réseau Ferré de France.
Les prévisions de trafics fret ont été réalisées à partir d’une analyse des dernières projections de trafics émanant des Ministères des Transports français et espagnol et des résultats de l’enquête "transit 2004". Ces prévisions de trafic fret prennent en considération l'ensemble des flux déjà existants ainsi que l'ensemble des procédés permettant de réaliser du transport ferroviaire de marchandises, que ce soit le ferroutage, le transport combiné, le lotissement (train constitué à partir de wagons provenant de diverses entreprises) ou le train entier (train constitué à partir de wagons provenant d'une seule entreprise, ayant des volumes massifs de marchandises à transporter).
Le transport ferroviaire de marchandises devrait être d'environ 19 millions de tonnes en 2020, contre environ 10 millions de tonnes aujourd'hui. Cela représente une progression de 83% du trafic ferroviaire de marchandises et près de 3000 poids lourds reportés de la route vers le rail grâce à un doublement du nombre de trains de fret dans la région. Durant cette même période le trafic routier de marchandises devrait connaitre une croissance d'environ 30%.
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Question n°825 de : BRICKS Jean-Louis- 34360 BERLOU - le 20/03/2009 S'agissant des gares (Béziers-Narbonne), il me paraît absurde de faire 2 gares distantes de 20 km ? La solution raisonnable serait une gare à mi-distance des 2 villes. |
Réponse le 16/04/2009
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Le débat public permettra donc de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
Au total, cinq bassins de vie ont été retenus (Nîmes, Montpellier, Béziers, Narbonne et Perpignan) sur lesquels onze sites et secteurs potentiels de gares nouvelles ont été étudiés en complément des gares existantes : trois autour de Nîmes, deux autour de Montpellier, quatre dans le bassin de vie Agde-Béziers-Lézignan-Corbières-Narbonne, et deux autour de Perpignan.
Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
Sur le réseau ferré français à grande vitesse, la moyenne entre gare est de 90 km avec de grandes disparités allant d’une vingtaine de kilomètres en région parisienne à 280 km entre Paris et le Creusot.
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Question n°826 de : PERSONELLI MICHELE- 30200 VENEJAN - le 20/03/2009 Que pensez vous faire pour la gare de Bagnols sur Cèze qui a été rénovée et où aucun train ne s' arrete, fallait-il rénover une gare qui ne sert à rien ? |
Réponse le 08/04/2009
Réseau Ferré de France (RFF) n'est pas propriétaire de la gare de Bagnols/Cèze. Cependant, les gares non utilisées à des fins ferroviaires peuvent toujours être utilisées comme local commercial ou pour du logement par exemple.
Pour ce qui concerne la desserte voyageur, RFF mène des études avec les collectivités locales concernées pour rouvrir la rive droite du Rhône au service voyageur. La gare de Bagnols/Cèze fait parti du périmètre d'étude. |
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Question n°827 de : GRECO Daniel- 34290 MONTBLANC - le 20/03/2009 Quel sera l'impact sonore quand l'on sait que plusieurs villages sont entours de l'A9 et de l'A75 plus le ligne TGV et surtout que deviendra l'immobilier ? |
Réponse le 16/04/2009
Les couloirs proposés au débat public entre Montpellier et Perpignan englobent un certain nombre de villes et de village.
Aujourd’hui, les études portent sur un couloir de 5 km de large. Le tracé ne sera défini qu’après les études d’avant projet sommaire et lors de l’enquête d’utilité publique.
Tout projet de ligne nouvelle cherchera cependant à éviter au maximum les secteurs habités. Lorsque cela ne sera pas possible, Réseau Ferré de France mettra en œuvre une série de mesures afin de prévoir les nuisances acoustiques engendrées par la ligne nouvelle et prévenir les impacts sur les populations par des mesures de protection de deux types : la protection à la source du bruit (butte de terre ou écran acoustique), et l’isolation de façade (double vitrage) si nécessaire.
RFF est tenu à une obligation de résultat : il doit assurer la protection des riverains contre les nuisances sonores pour les ramener aux niveaux réglementaires prescrits dès lors que le trafic ferroviaire le justifie.
Dès la mise en service de la ligne nouvelle, des mesures de contrôle seront également poursuivies afin de mesurer la conformité des équipements mis en place vis-à-vis de la réglementation en vigueur.
En ce qui concerne l’immobilier, un observatoire a été mis en place dans le cadre de la ligne grande vitesse du TGV Méditerranée pour évaluer l’impact de cette ligne sur l’environnement et les activités socio économiques à proximité : 5 ans après la mise en service, il n’est apparu aucune modification significative du coût des biens bâtis et non bâtis, directement imputable à la réalisation projet.
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Question n°828 de : COLRAT JEAN LUC- 34440 NISSAN LEZ ENSERUNE - le 20/03/2009 Dans l' hypothèse des scénarios 1 et 3, est-ce que la gare est prévue pour notre commune ? |
Réponse le 16/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Dans le scénario 1, deux gares nouvelles sont proposées, à l’Est de Béziers et à l’Ouest de Narbonne ; il ne s’agit donc pas du secteur de Nissan. A l’inverse, le scénario 3 prévoit 1 seule gare pour les deux bassins de vie. En effet, le site de gare nouvelle entre Béziers et Narbonne, se situe dans le secteur de Nissan lez Ensérune. Cette implantation permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
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Question n°829 de : VERVOITTE Jean-Claude- 11110 SALLES D'AUDE - le 20/03/2009 A quel horizon de dates, la ligne TGV sera-t-elle opérationnelle ? |
Réponse le 17/04/2009
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°830 de : COULOUMA Claude- 11590 CUXAC D'AUDE - le 20/03/2009 Quelles dispositions retenues pour la traversée de la commune de Cuxac d'Aude (zones inondables) ? |
Réponse le 16/04/2009
Entre Béziers et Narbonne, la ligne nouvelle devra franchir la vallée de l’Aude, et traverser les basses plaines de l’Aude, zone reconnue comme zone inondable. Conformément à la réglementation en vigueur, les risques d’inondation ne seront pas aggravés après la réalisation de la ligne ferroviaire dans ce secteur.
En effet, l’étude et la construction des ouvrages hydrauliques du projet s’inscrivent dans le respect des articles L.214-1 à L.214-6 du Code de l’Environnement qui correspondent à la procédure « loi sur l’eau », imposant le principe de transparence hydraulique afin d’assurer le libre écoulement des eaux sans perturber les situations hydrauliques existantes.
Dans ce secteur, la ligne devrait être au dessus du terrain naturel (en remblai), compte tenu du caractère inondable de la zone. Les solutions techniques pour insérer le projet pourront être la réalisation d'une série d'ouvrages de décharge sous les rembais ferroviaires pour permettre les écoulements hydrauliques ; le cas échéant une option en viaduc pourra être étudiée si la transparence n'était pas suffisante avec les ouvrages cités précédemment.
Les ouvrages de franchissement réalisés ne perturberont pas l’écoulement des eaux (hauteur d’eau et débit), pour une crue centennale, ou la plus forte crue historique connue si celle-ci est supérieure.
Les dispositions constructives des ouvrages à réaliser et les impacts sur les écoulements hydrauliques seront étudiés très précisément, en étroite collaboration avec les services de l’Etat, dans le cadre du dossier « loi sur l'eau », qui sera soumis à enquête publique. |
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Question n°831 de : BERTON Louis- 34270 LES MATELLES - le 20/03/2009 Les nouvelles gares sont-elle prévues à la croisée des lignes anciennes et nouvelles pour des liens voyageurs TER-TGV ou TRAM-TGV ? |
Réponse le 16/04/2009
La recherche de secteur à la croisée des lignes nouvelles et actuelles a été étudié, mais ne constitue pas une obligation. D’autres critères rentrent en ligne de compte, comme la structuration des territoires, des agglomérations et les futurs projets de développement déjà planifiés.
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Montpellier.
Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
L’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie montpelliérain est en partie dictée par des contraintes techniques, contrairement aux autres agglomérations régionales, car l’augmentation très forte des TER (90) et des TGV (126) rend impossible leur cohabitation sur la ligne classique en entrée de gare (entre Saint Brès et Saint Roch).
Dès lors, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat :
- A la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s’inscrirait dans le plan d’urbanisation de l’agglomération de Montpellier, dans la continuité d’Odysseum avec la création d’un lycée, d’un quartier d’affaire et le prolongement de la ligne de tramway n°1 (interconnexion Tramway)
- A Saint Jean de Védas, à l'intersection entre le contournement Nîmes-Montpellier et la ligne existante vers Sète, site qui permet d’envisager des correspondances TGV/TER (interconnexion TER).
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Montpellier en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org )
- rubrique s'informer, - document du débat, - études, - études préparatoires, - étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
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Question n°832 de : SEVRIN Robert- 11120 ARGELIERS - le 20/03/2009 Si deux couloirs de passage entre Montepllier et Narbonne, peut-on faire pareil entre Narbonne et Perpignan ? Et combien cela reviendrait-il ?
Deux couloirs seraient bien ! l'un pour le fret et l'autre pour la LGV mais cela dépend du prix, des espaces naturels etc... |
Réponse le 16/04/2009
Le projet ne prévoit pas de faire passer les trains de fret sur un couloir et les TGV sur l’autre. Il faudra choisir un seul couloir de passage entre Montpellier et Narbonne.
Les couloirs ont été élaborés dans le cadre d’une démarche partenariale avec les collectivités mais également les associations de protections de l’environnement lors d’ateliers de travail.
Effectivement dans le cadre des études préalables au débat public, il a été étudié un couloir de passage entre Narbonne et Perpignan à l’Ouest de celui finalement retenu. Ce couloir traversait les Corbières, et en raison essentiellement du relief, son coût était nettement supérieur à celui plus proche du littoral. L’écart de coût serait supérieur à 600 M€.
Néanmoins dans le cadre du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, il n’est pas envisagé de réaliser deux lignes nouvelles dans deux couloirs de passage, mais une ligne nouvelle au sein d’un couloir de passage. Selon les scénarios, cette ligne nouvelle pourrait accepter des trains de marchandises. |
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Question n°833 de : BERTON Louis- 34270 LES MATELLES - le 20/03/2009 Si on mixe ferroutage et TGV sur la ligne nouvelle, cette mixité est-elle possible en continuation sur la ligne existante vallée du Rhone, Paris, Europe du Nord, de l' Est ? |
Réponse le 16/04/2009
La vallée du Rhône entre Lyon et Avignon dispose de 3 lignes ferroviaires : une ligne nouvelle réservée aux trains à grande vitesse, et 2 lignes (rive gauche et rive droite du Rhône) circulées par les trains régionaux et nationaux, ainsi que les trains de marchandises.
Au nord de Lyon, les trains de fret circulent sur deux lignes classiques (ligne de la PLM (Paris-Lyon-Marseille) via Chalon/Saône et ligne de la Bresse) avec une orientation des flux vers Paris, Metz ou Mulhouse au droit du nœud ferroviaire de Dijon.
Il convient de noter que la branche Est de la LGV Rhin Rhône entre Dijon et Mulhouse, en cours de construction, sera réservée aux trains à grande vitesse.
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Question n°834 de : NAUDY Laurent- 11400 FENDEILLE - le 20/03/2009 A-t-on déjà une idée du positionnement d'une éventuelle gare voyageurs dans l'Aude ?
Quelle positionnement par rapport aux sorties d'autoroute ?
Merci |
Réponse le 16/04/2009
La première question qui doit être posée concerne l’opportunité des gares nouvelles.
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Narbonne. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, deux possibilités d'implantation sont proposées au débat:
- le secteur à l’ouest de Narbonne offrirait la possibilité de créer une gare interconnectée avec la ligne existante Toulouse-Narbonne, à proximité de l’autoroute A61. Le site devrait permettre le raccordement du projet avec cette ligne. Cette implantation favoriserait les correspondances TER/TGV pour le Lézignanais et le Carcassonnais.
- le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
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Question n°835 de : FOURNY HENRI- 66690 ST ANDRE - le 20/03/2009 Les billets pourraient être prélevés à la gare d'Argelès ? |
Réponse le 07/04/2009
De manière générale, le prélèvement des billets peut s'effectuer soit au gichet, soit sur un automate de vente.
Pour l’achat ou le retrait de billet TER et Grandes Lignes (TGV et Téoz), la gare d’Argelès-sur-Mer dispose d’un guichet de vente ouvert du lundi au vendredi de 05h50 à 13h20, de 14h30 à 21h50 et le week-end de 08h00 à 13h20 et de 14h30 à 21h50.
Un automate de vente est également disponible à la gare d'Argelès-sur-Mer pour acheter des billets régionaux TER. |
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Question n°836 de : MARTINEZ André- 30260 SAINT CLEMENT - le 20/03/2009
Pourquoi pas d'arrêt TGV en gare de Lunel ? Je ne suis pas seul dans cette demande, le parking souterrain de Nîmes est souvent complet, me rendant souvent à Paris, et serait utile pour Perpignan également. Merci |
Réponse le 07/04/2009
Dans le cadre des préétudes fonctionnelles préalables au débat public, la SNCF a étudié, en relation avec le Conseil Régional Languedoc-Roussillon, l'impact de la création de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan sur la desserte TER.
Sur la zone de Lunel, la réalisation du contournement de Nîmes et Montpellier et de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan créent les conditions d'une mise en place sur la ligne actuelle d'un service TER cadencé et performant composé en heures de pointe
- de deux liaisons TER intercités (reliant Perpignan à Avignon pour l'une et Toulouse à Marseille pour l'autre) desservant uniquement les pôles urbains (dont Lunel) ,
- de quatre liaisons TER périurbaines entre Lunel et Sète, desservant les gares du parcours
- de quatre liaisons TER périurbaines entre Lunel et Marguerittes (Est de Nîmes) desservant les gares du parcours.
Cette desserte dense et cadencée permettra aux voyageurs en provenance de Lunel de disposer, grâce à ces 90 TER journaliers, d'une offre TGV nationale et internationale très importante au départ des gares de Montpellier ou de Nîmes (plus de cent trains par jour vers un grand nombre de destinations). Si les gares nouvelles, comme le préconise la SNCF, sont interconnectées avec le réseau classique, elles seront également accessibles en TER.
Dès aujourd'hui, ce sont près de 50 TER journaliers qui relient Lunel à Montpellier et Nîmes et permettent d'accéder à l'offre TGV sans avoir recours à l'automobile. |
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Question n°837 de : BOT Georgette- 30500 SAINT AMBROIX EN CEVENNES - le 20/03/2009 Comment trouver la voie !
pour faire un tel projet, comment le financer à l'heure terrible de la crise européenne que nous subissons ? |
Réponse le 17/04/2009
Les grands projets ferroviaires nécessitent un montant élevé d’investissement. L’équilibre financier de tels projets ne peut être obtenu que sur une très longue période, qui peut être supérieure à 50 ans, et en mobilisant des apports publics significatifs. Le financement du projet de Ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan s’inscrit dans un schéma de ce type, sachant que deux stratégies de financement peuvent être recherchées : le financement classique, par fonds publics et les financements en partenariat public / privé.
Les cas de financement classique les plus récemment mis en œuvre, sont ceux de la première phase de la ligne à grande vitesse (LGV) Est Européenne et de la branche est de la LGV Rhin-Rhône. Dans ces projets, le financement repose exclusivement sur des fonds publics associant l’Etat, les collectivités territoriales, les pays voisins intéressés, l’Union Européenne, RFF et la SNCF.
D’autres modalités de financement peuvent être recherchées dans le cadre des partenariats publics /privés, qu’il s’agisse de la concession ou du contrat de partenariat.
Concession : le concessionnaire s’engage à financer, concevoir, construire, exploiter et entretenir l’ouvrage concédé, à ses frais et à ses risques. Le concessionnaire, qui a un droit exclusif d’exploitation, se rémunère directement par les péages d’utilisation de l’infrastructure. Dans le domaine ferroviaire, la ligne nouvelle Perpignan-Figueras, inaugurée en février 2009, a fait l’objet d’une concession au groupement TP Ferro qui en a assuré la conception, la construction, et assurera l’exploitation et la maintenance, pendant 50 ans. La LGV Sud Europe Atlantique (tours-Bordeaux) fera aussi l’objet d’une concession, dont la durée reste à déterminer.
Contrat de partenariat : le partenaire privé peut concevoir, financer, réaliser et entretenir l’infrastructure pour le compte de RFF, mais il ne l’exploite pas. Les péages et les risques d’exploitation sont conservés par RFF. Celui-ci rémunère le partenaire privé par le versement d’un "loyer". Dans le domaine ferroviaire, le contournement Nîmes-Montpellier (CNM) va être réalisé sous ce domaine juridique.
A ce stade d’avancement du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, il n’est pas possible de définir quel sera le montage financier du projet, qu’il soit de type « classique » (outre RFF, participation de l’Etat et des collectivités territoriales et de l’union Européenne) ou «innovant » (avec le concours en plus d’acteurs privés). Le plan de financement ne pourra être précisé qu’après la déclaration d’utilité publique du projet, en concertation avec les partenaires, une fois arrêtée les caractéristiques précises du projet.
A titre d’exemple, vous trouvez ci-dessous les modalités de répartition du financement de la LGV Est Européenne (1ère phase – Paris Strasbourg) :
Les nouvelles règles proposées par le Ministère de l’équipement seraient les suivantes :
Une fois déduite la participation de l’Europe et de Réseau ferré de France, le solde pourrait être réparti comme suit :
- Ligne nouvelle dédiée voyageur : 50% Etat / 50% Collectivités
- Ligne nouvelle mixte (voyageur et fret) : 65 % Etat / 35 % Collectivités
Ligne nouvelle dédiée fret : 80 % Etat / 20 % Collectivités |
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Question n°838 de : LEBOIS SERGE- 66170 MILLAS - le 20/03/2009 Pourquoi attendre 2020 pour voir la réalisation des travaux ? Quels sont les obstacles ? |
Réponse le 17/04/2009
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d'ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Compte tenu des délais d'études et de procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Pour accélérer la réalisation du projet, plusieurs leviers peuvent être actionnés :
- regrouper les phases d’études préalables à la Déclaration d’Utilité Publique (DUP) pour limiter les interfaces entre les différents partenaires,
- obtenir le décret de DUP au plus tôt après la clôture de l’enquête d’utilité publique
- réunir rapidement un « tour de table » financier avec l’ensemble des partenaires.
Vous trouverez ci-dessous le schéma des grandes étapes du projet :
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Question n°839 de : CAUSSE Céline- 34120 PEZENAS - le 20/03/2009 Quand serait fait le chois entre les 2 couloirs ? Qui est-ce qui choisi ? |
Réponse le 16/04/2009
Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet a souhaité proposer au débat public quatre scénarios contrastés ainsi que deux couloirs de passages différenciés afin que l’ensemble des habitants de la région puisse formuler leurs attentes et l’aide à choisir le scénario et le couloir de passage le plus adapté.
Ainsi, suivant les avis exprimés pendant le débat public, RFF décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
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Question n°840 de : DELORD Christian- 30900 NÎMES - le 20/03/2009 Quand les décisions définitives seront-elles prises ? |
Réponse le 17/04/2009
Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet a souhaité proposer au débat public quatre scénarios contrastés et bien différenciés afin que l’ensemble des habitants de la région puisse formuler leurs attentes et l’aide à choisir le scénario le plus adapté.
Ainsi, suivant les avis exprimés pendant le débat public, RFF décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet (choix du scénario, du couloirsde passage…).
Si le débat public confirme l'intérêt du projet, RFF étudiera un tracé large de 1000 mètres puis 500 mètres dans le couloir de passage retenu lors des études préalables à l'enquête d'utilité publique.
Ce tracé, large de 500 mètres sera présenté lors de l’enquête d’utilité publique, à l'horizon 2015.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet:
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Question n°842 de : TRIPIER Elodie- 11370 LEUCATE - le 20/03/2009 Combien d'emplois pourraient être créés ? |
Réponse le 08/04/2009
Un chantier de ligne nouvelle génère des créations ou pérennisation d'emplois.
Par exemple, si l'on considère le chantier de la branche est de la LGV Rhin-Rhône, qui est en cours de réalisation, il y a en moyenne 3.500 personnes qui travaillent au quotidien sur le chantier et 2.500 autres personnes qui travaillent dans des bureaux d’études, des usines, des ateliers et dans diverses activités (entretien du matériel, services, etc.). Sur ce chantier, 700 personnes ont été recrutées localement en bénéficiant de la clause d’embauche de personnes en difficultés d’insertion sociale (RMIstes, chômeurs de longue durée, jeunes sans formation, demandeurs d’emploi de plus de 50 ans, etc.); le travail de ces personnes corresponde à environ 17% des heures travaillées sur le chantier. |
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Question n°843 de : BARBETTE Michel- 66360 SAHORRE - le 20/03/2009 Quelle sera l' incidence de chaque projet sur le cout voyageurs ? |
Réponse le 08/04/2009
Ce sont les entreprises ferroviaires, la SNCF mais également les futures entreprises de transport ferroviaire, qui détermineront le prix du billet à la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan. En effet, l'Europe a imposé l'ouverture à la concurrence du transport ferroviaire international de voyageurs à compter de 2010.
En règle générale, le prix du billet, du point de vue du voyageur, est estimé en première approche par rapport à la performance offerte par le gain de temps (donc lié à la vitesse de circulation). Dans le cadre des études économiques on considère que le passager a un consentement à payer ce gain de temps en fonction de son motif de déplacement et on raisonne sur une valeur monétaire du temps.
Dans la plupart des études économiques nous raisonnons sur un surcout du prix du billet de l'ordre de 10 cts € par minute gagnée. |
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Question n°844 de : BARBETTE Michel- 66360 SAHORRE - le 20/03/2009 Quels seront les les moyens de pression pour inciter les transporteurs à utiliser le transport ferroviaire ? |
Réponse le 16/04/2009
A ce jour, l'Etat français a prévu dans le cadre du projet de loi sur le Grenelle de l’Environnement la mise en œuvre de certaines mesures incitatives pour le report modal (écotaxe par exemple). Néanmoins ces mesures ne sont pas encore appliquées. Les transporteurs ont donc recours au transport ferroviaire lorsqu'ils y trouvent un intérêt, économique, commercial…, par rapport à la route.
L'un des objectifs des scénarios proposés au débat public est de favoriser le report modal de la route vers le rail. Les scénarios, en permettant de faire circuler davantage de trains de marchandises et en assurant une meilleure fiabilité du réseau ferroviaire en Languedoc-Roussillon (régularité, disponibilité, fiabilité), participeront à renforcer la pertinence du mode ferroviaire vis-à-vis de la route.
Ainsi, grâce aux scénarios de ligne nouvelle, ce sont près de 3000 poids lourds par jour qui seront reportés de la route vers le rail grâce aux services de transport de marchandises, tel que le transport combiné (conteneur ou caisse mobile chargés sur un wagon), le train entier (train constitué à partir de wagons provenant d'une seule entreprise, ayant des volumes massifs de marchandises à transporter) le ferroutage (semi-remorque chargée sur un wagon adapté) et le lotissement (train constitué à partir de wagons provenant de diverses entreprises).
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Question n°845 de : TOURALBE Claudette- 30000 NÎMES - le 20/03/2009 Quel sera le coût des impôts supplémentaires pour les habitants de la région déjà très élevés, compte tenu que l'Etat risque fort de ne pas pouvoir financer sa part d'investissement ?
C'est une nécessité de réaliser ces travaux au mieux des intérêts de chacun (nuisance, respect de l'environnement et coût des travaux, pas de rallonge sur devis initiaux). |
Réponse le 17/04/2009
1- Impact sur la fiscalité locale
L’impact sur la fiscalité des collectivités locales dépend de nombreux facteurs :
- Le niveau de leur contribution et l’incidence sur leur endettement,
- Le niveau d’endettement des collectivités qui conditionne leur recours à l’emprunt et le
- taux d’intérêt,
- Le montant des recettes fiscales générées par le projet pendant la période de construction et d’exploitation du projet.
2- Financement
Les grands projets ferroviaires nécessitent un montant élevé d’investissement. L’équilibre financier de tels projets ne peut être obtenu que sur une très longue période, qui peut être supérieure à 50 ans, et en mobilisant des apports publics significatifs. Le financement du projet de Ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan s’inscrit dans un schéma de ce type, sachant que deux stratégies de financement peuvent être recherchées : le financement classique, par fonds publics et les financements en partenariat public / privé.
Les cas de financement classique les plus récemment mis en œuvre, sont ceux de la première phase de la ligne à grande vitesse (LGV) Est Européenne et de la branche est de la LGV Rhin-Rhône. Dans ces projets, le financement repose exclusivement sur des fonds publics associant l’Etat, les collectivités territoriales, les pays voisins intéressés, l’Union Européenne, RFF et la SNCF.
D’autres modalités de financement peuvent être recherchées dans le cadre des partenariats publics /privés, qu’il s’agisse de la concession ou du contrat de partenariat.
Concession : le concessionnaire s’engage à financer, concevoir, construire, exploiter et entretenir l’ouvrage concédé, à ses frais et à ses risques. Le concessionnaire, qui a un droit exclusif d’exploitation, se rémunère directement par les péages d’utilisation de l’infrastructure. Dans le domaine ferroviaire, la ligne nouvelle Perpignan-Figueras, inaugurée en février 2009, a fait l’objet d’une concession au groupement TP Ferro qui en a assuré la conception, la construction, et assurera l’exploitation et la maintenance, pendant 50 ans. La LGV Sud Europe Atlantique (tours-Bordeaux) fera aussi l’objet d’une concession, dont la durée reste à déterminer.
Contrat de partenariat : le partenaire privé peut concevoir, financer, réaliser et entretenir l’infrastructure pour le compte de RFF, mais il ne l’exploite pas. Les péages et les risques d’exploitation sont conservés par RFF. Celui-ci rémunère le partenaire privé par le versement d’un "loyer". Dans le domaine ferroviaire, le contournement Nîmes-Montpellier (CNM) va être réalisé sous ce domaine juridique.
A ce stade d’avancement du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, il n’est pas possible de définir quel sera le montage financier du projet, qu’il soit de type « classique » (outre RFF, participation de l’Etat et des collectivités territoriales et de l’union Européenne) ou «innovant » (avec le concours en plus d’acteurs privés). Le plan de financement ne pourra être précisé qu’après la déclaration d’utilité publique du projet, en concertation avec les partenaires, une fois arrêtée les caractéristiques précises du projet.
A titre d’exemple, vous trouvez ci-dessous les modalités de répartition du financement de la LGV Est Européenne (1ère phase – Paris Strasbourg) :
Les nouvelles règles proposées par le Ministère de l’équipement seraient les suivantes :
Une fois déduite la participation de l’Europe et de Réseau ferré de France, le solde pourrait être réparti comme suit :
- Ligne nouvelle dédiée voyageur : 50% Etat / 50% Collectivités
- Ligne nouvelle mixte (voyageur et fret) : 65 % Etat / 35 % Collectivités
- Ligne nouvelle dédiée fret : 80 % Etat / 20 % Collectivités |
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Question n°846 de : JEANNE ANDRE- 66130 ILLE SUR TET - le 20/03/2009
Pourquoi la région ne lancerait-elle pas un emprunt pour financer cette réalisation ? |
Réponse le 07/04/2009
La participation du Conseil Régional Languedoc-Roussillon au financement du projet de ligne nouvelle Montpellier-Perpignan n'est pas acquise à ce jour. Il faudra que cette question de principe soit tranchée avant d'en examiner les modalités.
Quant aux types de financement possible, je vous renvoie à des éléments de réponse apportés par le maître d'ouvrage, Réseau Ferré de France :
"Les grands projets ferroviaires nécessitent un montant élevé d’investissement. L’équilibre financier de tels projets ne peut être obtenu que sur une très longue période, qui peut être supérieure à 50 ans, et en mobilisant des apports publics significatifs. Le financement du projet de Ligne Nouvelle entre Montpellier et Perpignan (LNMP) s’inscrit dans un schéma de ce type, sachant que deux stratégies de financement peuvent être recherchées : le financement classique et les financements en partenariat public / privé.
Les cas de financement classique les plus récemment mis en œuvre, sont ceux de la première phase de la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Est Européenne et de la branche Est de la LGV Rhin-Rhône. Dans ces projets, le financement repose exclusivement sur des fonds publics associant l’Etat, les collectivités territoriales, les pays voisins intéressés, l’Union Européenne, RFF et la SNCF.
D’autres modalités de financement peuvent être recherchées dans le cadre des partenariats publics /privés, qu’il s’agisse de la concession ou du contrat de partenariat.
Concession : le concessionnaire s’engage à financer, concevoir, construire, exploiter et entretenir l’ouvrage concédé, à ses frais et à ses risques. Le concessionnaire, qui a un droit exclusif d’exploitation, se rémunère directement par les péages d’utilisation de l’infrastructure. Dans le domaine ferroviaire, la ligne nouvelle Perpignan-Figueras, inaugurée en février 2009, a fait l’objet d’une concession au groupement TP Ferro qui en a assuré la conception, la construction, et assurera l’exploitation et la maintenance, pendant 50 ans. La LGV Sud Europe Atlantique fera aussi l’objet d’une concession, dont la durée est encore à déterminer.
Contrat de partenariat : le partenaire privé peut concevoir, financer, réaliser et entretenir l’infrastructure pour le compte de RFF, mais il ne l’exploite pas. Les péages et les risques d’exploitation sont conservés par RFF. Celui-ci rémunère le partenaire privé par le versement d’un "loyer". Dans le domaine ferroviaire, 3 projets vont être réalisés sous ce domaine juridique: le contournement Nîmes-Montpellier (CNM), la LGV Rhin-Rhône et le déploiement du système GSM-R pour la radio sol-train.
A ce stade d’avancement du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, il n’est pas possible de définir quel sera le montage financier du projet, qu’il soit de type « classique » (outre RFF, participation de l’Etat et des collectivités territoriales et de l’union Européenne) ou « innovant (avec le concours d’acteurs privés). Le plan de financement ne pourra être précisé qu’après la déclaration d’utilité publique du projet, en concertation avec les partenaires du projet." |
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Question n°847 de : ZAGRA ANDRE- 30230 BOUILLARGUES - le 20/03/2009
Je souhaite avoir le plan de contournement de Nimes avant le débat ? |
Réponse le 16/04/2009
La ligne nouvelle de Contournement de Nîmes et Montpellier (CNM) est une ligne mixte (c'est-à-dire acceptant les trains de voyageurs et les trains de marchandises) dont la vitesse de circulation des TGV est prévue pour une vitesse maximale de 300 km/h, et 220 km/h à la mise en service de la ligne.
Cette ligne a fait l'objet d'une déclaration d'utilité publique en mai 2005 confirmant son tracé et se traduisant dans les documents d'urbanisme par une réserve foncière.
Quant au financement et au calendrier de l'opération, le projet a fait l'objet d'un protocole d'intention de financement en juin 2008, qui sera finalisé par une convention de financement. L'attribution du contrat de partenariat prévue fin 2010, permettra une fin de travaux à l'horizon de fin 2015.
Vous trouverez ci-dessous le plan du contournement de Nîmes et de Montpellier :
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Question n°848 de : GICQUEL Michel- 30900 NÎMES - le 20/03/2009 Pourquoi une gare à Manduel ? Réseau TGV abouti, combien de TGV s'arrêteront à Nîmes ? De plus nécessité navettes Nîmes-Manduel. |
Réponse le 16/04/2009
1- Potentielle gare nouvelle de l’agglomération nîmoise :
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie nîmois. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 56 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 26 arrêts en gare actuelle de Nîmes, selon les estimations de la SNCF. Par contre la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 84 TER chaque jour entre Nîmes et Lunel, contre 50 aujourd’hui.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat :
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire. entre Alès et Le Grau du Roi.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org) - rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
2- Liaison gare nouvelle – gare centre :
Si une gare nouvelle est réalisée dans l’agglomération de Nîmes, plusieurs possibilités de liaison entre la gare nouvelle et la gare centre existent :
- Pour relier la gare nouvelle à la gare centre par le TER, il faut positionner la gare nouvelle à l’interconnexion avec une ligne existante. Ceci n’est pas toujours possible parmi les trois sites proposés.
- Dans le cas de sites interconnectés, il est possible d'envisager la création d’une navette TER reliant la gare centre à la gare nouvelle.
- A défaut d’une interconnexion ferroviaire entre la ligne existante et la ligne nouvelle, il faudrait envisager la création d’une liaison routière soit par véhicule particulier, soit à l'aide de transport en commun entre la gare nouvelle et la gare existante. |
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Question n°849 de : BRIAND René- 30132 CAISSARGUES - le 20/03/2009 Où passera la nouvelle ligne entre Nîmes et Montpellier ? |
Réponse le 08/04/2009
Bien que le contournement de Nîmes Montpellier ne rentre pas dans le champ du débat public , le maitre d’ouvrage ,en réponse à votre question , vous précise les communes qui seront traversées par ce projet :
Dans le Gard :
Saint Gervasy, Bezouces, Marguerittes, Redessan, Manduel, Bouillargues, Garons, Caissargues, Nîmes, Milhaud, Générac, Aubord, Beauvoisin, Bernis, Vestric et Candiac, Vergèze, Codognan, Le Cailar, Aimargues, Aigues Vives, Gallargues le Montueux
Dans l'Hérault:
Lunel, Lunel Vieil, Saturargues, Valergues, Saint-Brès, Mudaison, Baillargues, Mauguio, Montpellier, Lattes, Saint Jean de Védas, Villeneuve les Maguelone |
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Question n°850 de : GICQUEL Michel- 30900 NÎMES - le 20/03/2009 Pourquoi ce mélange des genres ?
1 réseau TGV - 1 réseau divers me semblent plus rationnel et plus sécuritaire surtout. |
Réponse le 06/05/2009
La ligne actuelle est le cas le plus mixte qui puisse être avec des TGV, des TER et du fret. La recherche de séparation des trafics par type de missions est certainement à privilégier pour l’exploitation ferroviaire si nous raisonnons hors contrainte de coûts. Mais ce n’est pas le cas (impossible à moyen terme de disposer de 2 lignes nouvelles, l’une TGV, l’autre fret). Et les attentes des territoires sont à courte échéance et pas uniquement techniques.
Vous proposez de transférer les TGV sur une ligne nouvelle à l’image du réseau de LGV français. C’est ce que nous proposons avec le scénario LGV Voyageur 320 km/h. Mais comme la ligne Perpignan Figueras ou le Contournement de Nîmes et Montpellier, ou le contournement de Tours, ou la ligne Tours Bordeaux, nous proposons aussi des scénarios acceptant fret et TGV sur la ligne nouvelle. Les règles de sécurité ferroviaires sont très strictes et un référentiel LGV mixte existe. L’exploitation de train a 220 km/h avec du fret à 100 ou 120 km/h est un fait avéré. La rationalité du projet porte également sur l’investissement au regard des besoins et des attentes du territoire. Conserver l’ensemble du fret sur ligne classique peut par exemple paraître irrationnel à certaines populations à l’heure ou un investissement de plusieurs milliards est en débat. |
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Question n°851 de : BRIAND René- 30132 CAISSARGUES - le 20/03/2009 Où serait située une nouvelle gare à Nîmes ? |
Réponse le 16/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie nîmois. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire entre Alès et Le Grau du Roi.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org) - rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes. |
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Question n°852 de : LE MARCHAND Thomas- 30000 NÎMES - le 20/03/2009 Comment et par quel moyen les correspondances TER vont être assurées ?
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Réponse le 08/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie nîmois. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 56 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 26 arrêts en gare actuelle de Nîmes, selon les estimations de la SNCF. Par contre la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 84 TER chaque jour entre Nîmes et Lunel, contre 50 aujourd’hui.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org)
- rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°853 de : LE MARCHAND Thomas- 30000 NÎMES - le 20/03/2009 Pour éviter les trajets en autocar entre les gares TGV et TER que faire ? |
Réponse le 16/04/2009
Vous vous placez dans l’hypothèse de création d’une nouvelle gare, question posé au débat.
1- Liaison gare nouvelle – gare centre
Pour éviter les trajets par la route entre les gares nouvelles et les gares centres, deux possibilités existent :
- [endif]soit positionner la gare nouvelle à l’interconnexion de la ligne nouvelle et de la ligne existante,
- [endif]soit créer des raccordements de la ligne nouvelle sur la ligne existante.
Ainsi il serait donc possible de relier la gare nouvelle à la gare centre par une navette TER.
2- Potentielle gare nouvelle de l’agglomération nîmoise
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie nîmois. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org)
- rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
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Question n°854 de : PALANCHON ANDRE- 34080 MONTPELLIER - le 20/03/2009
Pour secteur de Montpellier rendre obligatoire une liaison intra urbaine entre centre ville et gare TGV, aéroport, la 3ème ligne de tram en voie de construction à Montpellier va -t-elle favoriser cela ? |
Réponse le 07/04/2009
La connexion entre les deux gares est effectivement nécessaire. Une desserte est envisagée par prolongement de la ligne 1 après Odysséum ; la 3ème ligne de tramway sur la route de la mer permet cependant d'amorcer des réflexions sur d'autres points de contacts. |
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Question n°855 de : BALP Alain- 30900 NÎMES - le 20/03/2009 Il est certes important pour les voyageurs de perdre le moins de temps possible mais au risque de les retarder de quelques minutes, n'est-il pas plus important de mettre au plus tôt sur rail tous ces poids lourds ne faisant que traverser la France et souvent cause de nombreux accidents graves.
Où en est-on pour le ferroutage ? |
Réponse le 16/04/2009
La question des priorités (grande vitesse ou fret) à donner au projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est au cœur du débat.
Le ferroutage entre Le Boulou et Bettembourg au Luxembourg a été mis en service en septembre 2007. Actuellement sur près de 90 trains par jour qui circulent au niveau de Montpellier, le ferroutage représente 2 trains par jour.
A l’horizon 2020, l'un des objectifs des scénarios proposés au débat public est de favoriser le report modal de la route vers le rail. Les scénarios, en permettant de faire circuler davantage de trains de marchandises et en assurant une meilleure fiabilité du réseau ferroviaire en Languedoc-Roussillon (régularité, disponibilité, fiabilité), participeront à renforcer la pertinence du mode ferroviaire vis-à-vis de la route.
Ainsi, grâce aux scénarios de ligne nouvelle, ce sont près de 3000 poids lourds par jour qui seront reportés de la route vers le rail grâce au ferroutage (semi-remorque chargée sur un wagon adapté) et aux autres services de transport de marchandises, tel que le transport combiné (conteneur ou caisse mobile chargés sur un wagon), le train entier (train constitué à partir de wagons provenant d'une seule entreprise, ayant des volumes massifs de marchandises à transporter). et le lotissement (train constitué à partir de wagons provenant de diverses entreprises).
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Question n°856 de : ROUSSEAU Marguerite- 34290 SERVIAN - le 20/03/2009 Pourquoi cela traine ? Il est indispensable de désengorger le trafic routier. |
Réponse le 17/04/2009
Réseau ferré de France (RFF) est à l’heure. Le programme d’étude a été conduit dans les temps et l’ouverture du débat s’est faite au printemps 2009 comme annoncé.
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études, des procédures administratives et foncières et des travaux, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
De plus, la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est l'un des multiples projets de ligne nouvelle en France prévu par le Grenelle de l'environnement. Sa réalisation ne peut être cependant déconnectée de l'avancement des autres projets ferroviaires.
En particulier, cette ligne a été inscrite au schéma directeur national des lignes à grande vitesse de 1992; ce projet de "TGV Languedoc-Roussillon" s'inscrivait dans le prolongement d'une ligne à grande vitesse qui était alors également en projet et qui est devenu le "TGV Méditerranée" de Valence à Marseille et Redessan-Manduel (Gard), mis en service en 2001.
Mais pour des raisons d'aménagement du territoire, après la construction du TGV Méditerranée, d'autres régions avaient également le souhait d'être connectées au réseau ferroviaire à grande vitesse, en particulier dans l'est de la France (ce qui a donné lieu à la construction de la LGV Est Européenne, mise en service en 2007, et à la réalisation actuellement de la branche est de la LGV Rhin-Rhône entre Dijon et Mulhouse) et à l'ouest (avec deux projets dont la phase de réalisation devrait être bientôt engagée : la LGV Sud Europe Atlantique de Tours à Bordeaux et la LGV Bretagne pays de la Loire du Mans à Rennes).
Néanmoins, une partie de la nouvelle liaison ferroviaire entre Nîmes et l'Espagne avançait de manière concrète à travers le projet de contournement de Nîmes et Montpellier, déclaré d'utilité publique en 2005.
Ce sont donc des raisons d'équité territoriale au niveau national qui ont conduit à privilégier la réalisation du TGV Méditerranée au cours des années 1990, qui a permis d'apporter la grande vitesse aux portes du Languedoc-Roussillon, mais également les mêmes raisons qui ont mis entre parenthèses le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan afin d'apporter également la grande vitesse à l'ouest et à l'est de la France, le coût important de construction d'une ligne nouvelle et la rarété des fonds publics rendant difficle la construction de plus d'une à deux LGV simultanément. |
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Question n°857 de : JULIER Ingrid NÎMES - le 20/03/2009 Puisque les gares seront isolées dans la campagne, que propose-t-on pour rapprocher les personnes des centre villes ? (navettes gratuites) |
Réponse le 16/04/2009
Les différents secteurs pour l’implantation de gares nouvelles présentent des emplacements très différenciés. A Montpellier, l’un des sites est au cœur de l’agglomération. A Nîmes, les sites sont nécessairement sur le Contournement de Nîmes et de Montpellier, donc assez éloignés de la ville centre.
1- Potentielle gare nouvelle de l’agglomération nîmoise
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie nîmois. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org) - rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
2- Liaison gare nouvelle – gare centre et prix du billet
Si une gare nouvelle est réalisée dans l’agglomération de Nîmes, plusieurs possibilités de liaison entre la gare nouvelle et la gare centre existent :
- Pour relier la gare nouvelle à la gare centre par le TER, il faut positionner la gare nouvelle à l’interconnexion de la ligne existante et de la ligne nouvelle. Ceci n’est pas toujours possible parmi les trois sites proposés. Dans le cas de sites interconnectés, il est possible d'envisager la création d’une navette TER reliant la gare centre à la gare nouvelle.
Cette liaison sera payante, mais compris dans le prix du billet (logique de trajet de porte à porte). La politique tarifaire pour la partie du trajet effectuée par TGV est du ressort des transports (aujourd’hui la SNCF mais en 2020 il y aura de nouvelles compagnies, comme pour le transport aérien). Le prix de la navette TER sera à priori défini par l’autorité organisatrice des transports régionaux, à savoir le Conseil régional. Mais vous n’aurez certainement qu’un billet et un prix global pour ces deux trajets.
- A défaut d’une interconnexion ferroviaire entre la ligne existante et la ligne nouvelle, il faudrait envisager la création d’une liaison routière soit par véhicule particulier, soit à l'aide de transport en commun entre la gare nouvelle et la gare existante.
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Question n°858 de : ROUSSEAU Marguerite- 34290 SERVIAN - le 20/03/2009 Pourquoi ne peut-on pas se rendre à Lodève en train ou en bus ? |
Réponse le 08/04/2009
La ligne ferroviaire Vias - Lodève n'est autorisée qu'au trafic fret et que sur la partie sud de la ligne, avant Lézignan-la-Cèbe. Au-delà, la ligne n'est plus circulable et la continuité ferroviaire n'est plus assurée depuis la construction de l'A75. La desserte par train n'est donc plus possible.
Pour ce qui concerne la desserte par bus de Lodève, cette mission relève du Conseil Régional dans le cadre de bus TER, ou d'autres collectivités locales telles que le Conseil Général ou les agglomérations pour les transports relevant de leurs compétences. |
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Question n°859 de : GODEFROY Rémy- 34530 MONTAGNAC - le 20/03/2009
Quel est le développement économique pour la commune de Montagnac ou Pézénas ? |
Réponse le 07/04/2009
Eléments de réponse apportés par la mairie de Montagnac
L'interprétation que nous faisons ne se détermine pas par rapport au tracé de la LGV et les options éventuelles qui sont proposées, mais essentiellement en prenant en compte les retombées que peut entraîner sur notre territoire un accès de proximité facile à ce moyen de locomotion extrêmement performant.
Notre opinion est que la mise en service, dans notre région, d'une Ligne à Grande Vitesse est pour les besoins de notre société moderne un atout essentiel et absolument nécessaire.
Suivant les options de gares nouvelles retenues, on peut estimer que notre territoire se trouvera à distance proche nécessitant un délai de parcours de 20 à 40 mn.
Inévitablement on est en droit d'envisager des effets significatifs sur la croissance démographique, l'évolution favorable de l'accueil touristique et sur toutes les activités induites que cela génère sur l'économie résidentielle, l'artisanat, les commerces et les services.
Le Languedoc-Roussillon et particulièrement le Département de l'Hérault, seront largement bénéficiaires d'un tel équipement qui ne pourra que renforcer la tendance à un taux de croissance fort actuellement constaté.
Les Collectivités Territoriales et locales auront alors à pendre leur part pour favoriser cette croissance afin qu'elle s'exerce de façon équilibrée, bien répartie et maîtrisée pour préserver nos paysages et notre environnement.
Au niveau de MONTAGNAC, nous ne pouvons qu'apporter un avis très favorable à l'arrivée de la LGV et nous souhaitons qu'elle puisse être réalisée dans les meilleurs délais sous la forme d'une LGV voyageurs à 300 km/h couplée avec des trains de fret plus lents à 120 km/h.
Cette solution nouvelle si elle est retenue, contribuerait à une desserte plus complète et meilleure dans notre région et à terme permettrait, nous l'espérons, de réduire le passage permanent et important de transports routiers sur l'artère principale que constitue l'A9.
Eléments de réponse apportés par la mairie de Pézenas
La Commission du débat public n'a pas obtenu de réponse. |
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Question n°860 de : MILLAN Matthieu- 34260 LE BOUSQUET D'ORB - le 20/03/2009 L'aspect environnement sera-t-il sérieusement pris en compte ? |
Réponse le 16/04/2009
Réseau Ferré de France (RFF) se veut exemplaire en matière de prise en compte de l’environnement dans la conception de ses projets ferroviaires, que ce soit au niveau des études, dans la définition et dans la conception du projet, puis au moment des travaux.
Très tôt, RFF réalise un diagnostic précis des enjeux environnementaux, qui sont actualisés et affinés au fur et à mesure de l’avancement des études.
Concrètement, pour la préparation du débat public de la ligne nouvelle Montpellier Perpignan, RFF a établi un diagnostic des sensibilités environnementales (environnement naturel, milieu humain, paysage, ressources en eau, patrimoine) sur une aire d’étude intégrant 216 communes. Ce diagnostic a intégré les données des services de l’Etat, des collectivités mais aussi des associations et organismes compétents réunis dans le cadre d’ateliers thématiques : en effet, trois ateliers « environnement » se sont tenus avec entre autre le Parc Naturel Régional de la Narbonnaise, le Conservatoire Botanique, la Ligue de protection des oiseaux, la société de protection de la nature…, afin de recueillir les avis de chacun.
Ces ateliers ont permis notamment :
o de présenter et d’échanger sur les méthodologies de travail pour appréhender et hiérarchiser les sensibilités environnementales de l’aire d’étude,
o de préciser les attentes de ces acteurs en termes de couloirs de passage préférentiels du futur projet ferroviaire, au regard des cartes de synthèse des sensibilités environnementales,
o d’identifier plus précisément à l’intérieur de chacun desdits couloirs, les sensibilités restantes, pour lesquelles il conviendra d’étudier plus finement les impacts résiduels et les mesures à mettre en œuvre.
Ensuite les données ont été hiérarchisées pour identifier des couloirs de passage préférentiels moins impactant pour l’environnement.
A l’issue du débat public, des études d’environnement complémentaires seront réalisées dans un fuseau de 1000 mètres, puis une étude d’impact dans une bande de 500 mètres lors des études préparatoires à l’enquête d’utilité publique.
En phase d’avant projet sommaire (APS), RFF prendra en compte tous ces enjeux environnementaux localisés qui participeront à part entière à la conception technique du projet (notion « d’environnement intégré ») : calage fin du tracé en plan (évitement si possible des zones les plus sensibles comme les stations botaniques protégées…), optimisation du profil en long (aspect paysager, bruit), définition de certains ouvrages et équipements (ouvrage hydraulique « sur - élargi » pour les corridors écologiques et le respect des trames vertes par exemple), etc.
En plus de cette notion d’environnement intégré, des mesures d’accompagnement spécifiques pourront également être mises en œuvre pour traiter d’éventuels impacts résiduels sur les milieux naturels (plan de gestion appropriés pour des espèces protégées, etc.…) et pour respecter la réglementation Environnement en vigueur (bruit, transparence hydraulique, sites classés etc. )
Le respect de l’ensemble de ces mesures sera vérifié lors du bilan environnement, au plus tard cinq ans après la mise en service de l’infrastructure.
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Question n°862 de : MILLAN Matthieu- 34260 LE BOUSQUET D'ORB - le 20/03/2009 La mise en route de ce chantier va-t-elle privilégier les entreprises locales pour effectuer les travaux ? La ligne TGV va-t-elle servir de tremplin économique vers l'Espagne ? |
Réponse le 17/04/2009
Un chantier de ligne nouvelle génère des créations ou pérennisation d'emplois.
Par exemple, si l'on considère le chantier de la branche est de la LGV Rhin-Rhône, qui est en cours de réalisation, il y a en moyenne 3.500 personnes qui travaillent au quotidien sur le chantier et 2.500 autres personnes qui travaillent dans des bureaux d’études, des usines, des ateliers et dans diverses activités (entretien du matériel, services, etc.) provenant pour partie d’entreprises locales. Sur ce chantier, 700 personnes ont été recrutées localement en bénéficiant de la clause d’embauche de personnes en difficultés d’insertion sociale (RMIstes, chômeurs de longue durée, jeunes sans formation, demandeurs d’emploi de plus de 50 ans, etc.); le travail de ces personnes correspond à environ 17% des heures travaillées sur le chantier.
La ligne nouvelle permettra d’améliorer les relations entre le Languedoc-Roussillon et l’Espagne grâce à l’évolution des services ferroviaires entre les régions de part et d’autre des Pyrénées. Cette ligne pourrait donc constituer un atout pour le développement économique. |
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Question n°863 de : JAVERZAC Gérard- 66170 MILLAS - le 20/03/2009 Dans les "grandes étapes du projet", seuls sont datés le débat public (2009) et la mise en service (2020). Pas de précisions sur les étapes intermédiaires ? |
Réponse le 17/04/2009
Les différentes étpaes sopnt précisées dans le dossier de réseau ferré de France page 13 et 103 et dans la synhtèse distribuée à plus d’un million d’exemplaire dans l’ensemble des foyers de la région par la Comission Particulière du Débat Public.
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Une étape importante de ce planning est la déclaration d’utilité publique qui pourrait intervenir à l’horizon 2015. Les travaux sont prévus pour durer de 4 à 5 ans.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°864 de : USAI FABIENNE- 66400 CERET - le 20/03/2009 Serait-il possible d' avoir une ligne entre Perpignan et Céret ? |
Réponse le 08/04/2009
La ligne Perpignan-Céret est ouverte au trafic uniquement jusqu'au Boulou et est réservée au trafic de marchandises. Il n'est pas prévu d'ouvrir cette ligne au-delà.
Une éventuelle ouverture de cette ligne à usage du transport de voyageur serait à convenir avec le Conseil Régional en tant qu'Autorité Organisatrice des Transports TER. |
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Question n°865 de : PAPAIS CHARLES- 34500 BEZIERS - le 20/03/2009 Pourquoi ne pas suivre le tracé de l' autoroute ? Ce tracé avait été prévu. |
Réponse le 17/04/2009
Afin d’éviter la création de nouvelles coupures paysagères, le jumelage des lignes nouvelles ferroviaires avec les infrastructures existantes (autoroutes, canaux, autres voies ferrées, …) est en général recherché.
Dans une région comme le Languedoc-Roussillon, traversée par des infrastructures autoroutières, cette possibilité de jumelage pourrait être étudiée.
Néanmoins, les contraintes techniques différentes pour les deux types d’infrastructures (rayons des courbes, pourcentage des rampes principalement), peuvent limiter les possibilités de jumelage en dehors des secteurs de terrain plat où il est possible de réaliser des infrastructures en ligne droite.
Si les deux infrastructures ne sont pas étudiées, voire réalisées simultanément, s’ajoutent les difficultés suivantes : modification des échangeurs, rétablissement des ouvrages de franchissement, gestion des délaissés fonciers, stabilisation des remblais et déblais, etc. Ainsi, la réalisation du jumelage de deux infrastructures de natures différentes comme une infrastructure routière et une infrastructure ferroviaire peut conduire à des surcoûts.
Le principal avantage du jumelage de deux infrastructures est de minimiser certaines conséquences sur l’environnement en concentrant certaines nuisances ou en évitant de multiplier les impacts négatifs liés à de nouveaux couloirs de passage et aux effets de coupure dans des zones sensibles. Mais il faut veiller à ce que l’intérêt du jumelage ne soit pas annihilé par certains inconvénients : superposition de certaines nuisances, importance de l’impact foncier selon le type d’occupation de l’espace, présence de délaissés fonciers inutilisables entre les infrastructures, coupure plus large pour la faune, modifications plus fortes des régimes hydrauliques.
En fait, l’opportunité et les conditions du jumelage d’une ligne nouvelle avec une infrastructure routière existante ne répondent pas à des règles préétablies et doivent être examinées au cas par cas pour bien en évaluer les avantages et les inconvénients. |
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Question n°866 de : PLOQUIN Gilbert- 34725 SAINT ANDRE DE SANGONIS - le 20/03/2009 Pourquoi pas un tracé plus au nord, côté arrière-pays : en parallèle aux tracés des A750 A75 ?
Peut-être moins coûteux en matière d'expropriation... et des nuisances. |
Réponse le 08/04/2009
L'objectif du couloir "nord", à proximité de Pézenas, est en autre d’offrir la possibilité d’implanter une gare nouvelle à proximité de l’A75 en construction, pour améliorer l’accès à la grande vitesse aux habitants du haut pays, territoire allant de Béziers jusqu’à Clermont l'Hérault et Lodève.
Lors des études réalisées en partenariat avec les collectivités locales, il fut décidé de soumettre ce couloir au débat public car les deux couloirs sont proches en terme d'itinéraire, de sensibilités environnementales et de coûts.
L’intérêt du couloir nord est d’offrir une possibilité d’implantation d’une gare nouvelle dans le secteur Nord Est de Béziers à proximité de l’A75 en construction, ce qui améliorera l’accès à la grande vitesse pour les habitants des territoires allant de Béziers jusqu’à Clermont l'Hérault et Lodève. |
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Question n°867 de : LEPINE Gérard- 66000 PERPIGNAN - le 20/03/2009 A quoi cela sert de poser une question à laquelle on ne répondra pas ? |
Réponse le 30/03/2009
- Il sera répondu à toutes les questions.
- La commission particulière a donné pour objectif aux destinataires des questions posées tant par courrier que sur son site internet d’y répondre dans un délai de trois semaines. Bien que l’abondance des questions rendent cet objectif particulièrement contraignant pour le maître d’ouvrage, il s’efforce de le tenir.
- Vous pouvez vous rendre compte, en consultant sur ce site la liste des questions posées et des réponses qui y ont été apportées, que le dialogue démocratique que ce débat public a pour objet d’instaurer est une réalité.
- N’hésitez donc pas à poser les questions qui vous préoccupent ou qui vous paraissent de nature à enrichir ce débat.
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Question n°868 de : BARBERON Claude- 34420 PORTIRAGNES - le 20/03/2009 Où sera construite la gare de Béziers ? |
Réponse le 17/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Béziers. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°869 de : LEPINE Gérard- 66000 PERPIGNAN - le 20/03/2009 Pourquoi pas la gare TGV sur l'aéroport de Perpignan LLABANERE ? |
Réponse le 17/04/2009
L’installation d’une gare nouvelle sur une plate-forme aéroportuaire peut permettre d’améliorer l’intermodalité entre les modes ferroviaire et aérien. Cependant, celle-ci ne semble réellement justifiée qu’au contact des grands aéroports ayant une vocation de hub, avec notamment une offre aérienne très importante vers l’international.
Cela suppose également que la zone de chalandise de l’aéroport soit très importante, et que le service ferroviaire mis en place offre des horaires, des fréquences et des temps de parcours attractifs. A cet égard, les exemples de Roissy-Charles-de-Gaulle et de Lyon-Saint-Exupéry sont
révélateurs :
_ Roissy-Charles-de-Gaulle, où le nombre de voyageurs utilisant successivement le TGV puis l’avion, s’élevait en 2002 à 1,6 million ;
_ Lyon-Saint-Exupéry, seul aéroport régional disposant d’une gare TGV, le trafic était en 2002 de 284 000 passagers en gare de Lyon-Saint-Exupéry, dont 10 % seulement (28 000) ont utilisé l’intermodalité TGV-avion.
La vocation des aéroports de la région Languedoc-Roussillon, compte tenu de leur zone de chalandise relativement limitée, n’est pas de devenir une grande plateforme à l’instar d’un Paris Charles-de-Gaulle, mais plutôt d’assurer du trafic point à point, correspondant essentiellement à une demande locale. Dès lors, on peut penser que l’intérêt d’une telle connexion gare nouvelle/aéroport à Rivesaltes est limité. |
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Question n°870 de : COUTY LIONEL- 34110 VIC LA GARDIOLE - le 20/03/2009 S' agissant d' une construction nationale pourquoi l'État se désengage-t-il financièrement ? Pourquoi les collectivités locales doivent-elles aussi participer ? |
Réponse le 07/04/2009
La loi n° 97-135 du 13 février 1997 a créé Réseau Ferré de France comme Etablissement Public à caractère Industriel et Commercial (EPIC) pour promouvoir, d'une part, le transport ferroviaire et, d'autre part, l'aménagement, le développement, la cohérence et la mise en valeur de l'infrastructure du réseau ferré national. RFF est devenu ainsi le maître d'ouvrage des opérations d'investissement. Il revient donc à RFF de mobiliser (par l'emprunt) les sommes nécessaires à ses investissements.
Le décret n° 97-444 du 5 mai 1997 confirme, dans son article 3, que RFF est maître d'ouvrage des investissements. Afin de ne pas aggraver la situation financière de RFF, il stipule, dans son article 4, que RFF ne peur accepter un projet d'investissement que s'il fait l'objet d'un concours financier propre à éviter toute conséquence négative sur ses comptes pendant la période d'amortissement de l'investissement envisagé.
L'intervention de l'Etat et des autres collectivités est donc nécessaire quand la rentabilité de l'investissement est insuffisante pour RFF. C'est le cas pour le projet de ligne nouvelle Montpellier-Perpignan
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Question n°871 de : RIBIERE Suzanne- 30900 NÎMES - le 20/03/2009 Quand y aura-t-il une ligne fret obligatoire pour le transport de camions sur trains entre la vallée du Rhône et l'Espagne ?
Les routes et autoroutes sont dangereuses et cela ne rapporte rien à la région à part des nuisances.
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Réponse le 08/04/2009
Eléments de réponse apportés par RFF
L'un des objectifs du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est de favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route. Ainsi l'objectif du projet est d'offrir aux entreprises de transport ferroviaire de marchandises des circulations de qualité afin d'inciter les transporteurs routiers à utiliser le mode ferroviaire (créneaux horaires fiables, réguliers, sans arrêt et à toute heure de la journée).
Néanmoins, la politique des transports est décidée par l'Etat (le Ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire), notamment pour ce qui relève des aspects législatifs et réglementaires pour inciter au report modal de la route vers le rail.
Eléments de réponse apportés par la DRE (Direction Régionale de l'Equipement)
L'Etat soutient la construction et la modernisation des chantiers de transbordement.
Dans le cadre du Grenelle de l'environnement, il a été décidé une taxation des poids lourds qui devrait favoriser le transfert modal du fret de la route vers le rail |
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Question n°872 de : BRUN GERARD- 11100 NARBONNE - le 20/03/2009 Qui financera le projet et à quel pourcentage ? |
Réponse le 17/04/2009
Les grands projets ferroviaires nécessitent un montant élevé d’investissement. L’équilibre financier de tels projets ne peut être obtenu que sur une très longue période, qui peut être supérieure à 50 ans, et en mobilisant des apports publics significatifs. Le financement du projet de Ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan s’inscrit dans un schéma de ce type, sachant que deux stratégies de financement peuvent être recherchées : le financement classique, par fonds publics et les financements en partenariat public / privé.
Les cas de financement classique les plus récemment mis en œuvre, sont ceux de la première phase de la ligne à grande vitesse (LGV) Est Européenne et de la branche est de la LGV Rhin-Rhône. Dans ces projets, le financement repose exclusivement sur des fonds publics associant l’Etat, les collectivités territoriales, les pays voisins intéressés, l’Union Européenne, RFF et la SNCF.
D’autres modalités de financement peuvent être recherchées dans le cadre des partenariats publics /privés, qu’il s’agisse de la concession ou du contrat de partenariat.
Concession : le concessionnaire s’engage à financer, concevoir, construire, exploiter et entretenir l’ouvrage concédé, à ses frais et à ses risques. Le concessionnaire, qui a un droit exclusif d’exploitation, se rémunère directement par les péages d’utilisation de l’infrastructure. Dans le domaine ferroviaire, la ligne nouvelle Perpignan-Figueras, inaugurée en février 2009, a fait l’objet d’une concession au groupement TP Ferro qui en a assuré la conception, la construction, et assurera l’exploitation et la maintenance, pendant 50 ans. La LGV Sud Europe Atlantique (tours-Bordeaux) fera aussi l’objet d’une concession, dont la durée reste à déterminer.
Contrat de partenariat : le partenaire privé peut concevoir, financer, réaliser et entretenir l’infrastructure pour le compte de RFF, mais il ne l’exploite pas. Les péages et les risques d’exploitation sont conservés par RFF. Celui-ci rémunère le partenaire privé par le versement d’un "loyer". Dans le domaine ferroviaire, le contournement Nîmes-Montpellier (CNM) va être réalisé sous ce domaine juridique.
A ce stade d’avancement du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, il n’est pas possible de définir quel sera le montage financier du projet, qu’il soit de type « classique » (outre RFF, participation de l’Etat et des collectivités territoriales et de l’union Européenne) ou «innovant » (avec le concours en plus d’acteurs privés). Le plan de financement ne pourra être précisé qu’après la déclaration d’utilité publique du projet, en concertation avec les partenaires, une fois arrêtée les caractéristiques précises du projet.
A titre d’exemple, vous trouvez ci-dessous les modalités de répartition du financement de la LGV Est Européenne (1ère phase – Paris Strasbourg) :
Les nouvelles règles proposées par le Ministère de l’équipement seraient les suivantes :
Une fois déduite la participation de l’Europe et de Réseau ferré de France, le solde pourrait être réparti comme suit :
- Ligne nouvelle dédiée voyageur : 50% Etat / 50% Collectivités
- Ligne nouvelle mixte (voyageur et fret) : 65 % Etat / 35 % Collectivités
Ligne nouvelle dédiée fret : 80 % Etat / 20 % Collectivités |
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Question n°873 de : LAFOURCADE JEAN- 11100 Vinassan - le 20/03/2009 A-t-on évalué la quantité de CO2 pour la construction de chaque option ? |
Réponse le 17/04/2009
Aujourd’hui, les études portent sur des couloirs de 5 km de large. Le tracé ne sera défini qu’après les études d’avant projet sommaire et lors de l’enquête d’utilité publique. Il n’est donc pas possible de définir à l’heure actuelle les quantités de CO2 qui seront produites pour la construction de ces projets. En effet, celles ci dépendent :
- Des matériaux qui seront utilisés et leur quantité (rails, traverses, ballast) et de leur provenance (production et transport),
- Des déplacements des engins de travaux sur le chantier (mouvements des terres),
- Du nombre d’ouvrages qui sera réalisé et leur type (volume de béton.....),
- Etc…
Cette évaluation pourra être réalisée pour le scénario retenu, lorsque les dispositions constructives seront connues. Aussi, un bilan carbone expérimental sur la LGV Rhin Rhône est en cours pour définir les indicateurs qu’il faudra prendre en compte pour les futurs projets de RFF (par exemple, les premiers calculs donnent pour le matériau long rail soudé UIC 60 une consommation de 380 tonnes de CO2 pour 1 km de voie ferrée posée). |
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Question n°874 de : ALZOUNIES ALEXANDRE- 34000 MONTPELLIER - le 20/03/2009 Est-il possible de voir le tracé plus en détail ? |
Réponse le 17/04/2009
A ce stade du projet, le tracé n'est pas encore défini. En effet, le débat public doit faire émerger le choix d'un couloir de passage, large de 5 kilomètres, qui permettra les optimisations futures du projet.
Si le débat public confirme l'intérêt du projet, Réseau ferré de France, maître d'ouvrage du projet étudiera un tracé large de 1000 mètres puis 500 mètres dans le couloir retenu lors des études préalables à l'enquête d'utilité publique.
Ce tracé, large de 500 mètres sera présenté lors de l’enquête d’utilité publique.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet:
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Question n°875 de : BARRAILLE Christine- 34970 LATTES - le 20/03/2009 Bonjour, nous habitons près de la voie ferrée entre Montpellier et Saint Jean de Védas au hameau de la Castelle ma question : allons-nous être expropriés pour le passage du TGV, si oui quand ? |
Réponse le 28/04/2009
Le hameau de La Castelle est concerné par le Projet d’Intérêt Général (PIG), dans la continuité du Contournement de Nîmes et de Montpellier. Réseau Ferré de France s’est engagé à examiner toute demande d’acquisition présentée par les propriétaires au titre du droit de délaissement. |
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Question n°876 de : DUPUY HENRI- 11100 SALLES D'AUDE - le 20/03/2009 Une gare TGV à Salles d' Aude ? Pourquoi 5 gares entre Nîmes et Perpignan, 4 gares devraient suffire. |
Réponse le 17/04/2009
1- Gare nouvelle à Salles d’Aude
Le site de Salles d’Aude a fait l’objet d’une annonce par le Président de Région. Mais ce secteur ne se situe pas dans les couloirs de passage retenus par les partenaires qui ont décidé des couloirs à présenter au débat. Ce site n’a donc pas été étudié comme potentiel secteur d’implantation d’une gare nouvelle. Il n’est donc pas proposé au débat.
2- Localisation des potentielles gares nouvelles, dont celle de Narbonne
Comme précisé dans la Synthèse du maître d’ouvrage qui a été distribuée à un million d’exemplaires dans les foyers de la région, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Le débat public permettra de confirmer ou non l'opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
Au total, cinq bassins de vie ont été retenus (Nîmes, Montpellier, Béziers, Narbonne et Perpignan) sur lesquels onze sites et secteurs potentiels de gares nouvelles ont été étudiés en complément des gares existantes : trois autour de Nîmes, deux autour de Montpellier, quatre dans le bassin de vie Agde-Béziers-Lézignan-Corbières-Narbonne, et deux autour de Perpignan.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, deux possibilités d'implantation sont proposées au débat:
- le secteur à l’ouest de Narbonne offrirait la possibilité de créer une gare interconnectée avec la ligne existante Toulouse-Narbonne, à proximité de l’autoroute A61. Le site devrait permettre le raccordement du projet avec cette ligne. Cette implantation favoriserait les correspondances TER/TGV pour le Lézignanais et le Carcassonnais.
- le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Le nombre final de gares nouvelles n’est donc pas arrêté. |
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Question n°877 de : BOUAZIZ Mabrouk- 11100 NARBONNE - le 20/03/2009 150 km de lignes, combien cela pourra créer d'emplois ? |
Réponse le 08/04/2009
Un chantier de ligne nouvelle génère des créations ou pérennisation d'emplois.
Par exemple, si l'on considère le chantier de la branche est de la LGV Rhin-Rhône, qui est en cours de réalisation, il y a en moyenne 3.500 personnes qui travaillent au quotidien sur le chantier et 2.500 autres personnes qui travaillent dans des bureaux d’études, des usines, des ateliers et dans diverses activités (entretien du matériel, services, etc.). Sur ce chantier, 700 personnes ont été recrutées localement en bénéficiant de la clause d’embauche de personnes en difficultés d’insertion sociale (RMIstes, chômeurs de longue durée, jeunes sans formation, demandeurs d’emploi de plus de 50 ans, etc.); le travail de ces personnes correspond à environ 17% des heures travaillées sur le chantier. |
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Question n°878 de : BOUAZIZ Mabrouk- 11100 NARBONNE - le 20/03/2009 Pendant combien de temps dureront les travaux ? |
Réponse le 17/04/2009
A l’issue du débat public, Réseau Ferré de France décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, les travaux devraient commencer à l’horizon 2015 pour une durée d’environ quatre ou cinq ans. La mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situerait donc à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°879 de : ALABERT Mireille- 66740 SAINT GENIES DES FONTAINES - le 20/03/2009 Pourquoi des gares nouvelles qui vont gêner ceux qui changent de train et ne rien apporter sinon des frais pour l'usager qui change de train ? |
Réponse le 17/04/2009
1- Avantages / Inconvénient d’une gare nouvelle
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Perpignan. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Le tableau suivant présente une comparaison théorique entre gare centre et gare nouvelle, récapitulant les avantages et inconvénients de chacune d’entre elles.
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Gare centre
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Gare nouvelle
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Inconvénients
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- Perte de temps pour les missions
longue distance.
- Concentration de l’offre au centre ville.
- Difficulté d’accès depuis la
périphérie liée à la congestion
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- coût de construction et maintenance de l’ouvrage
- moins bonne desserte du centre ville (compensée par une meilleure accessibilité pour les quartiers proches de la gare nouvelle)
- trajets pour aller à la gare nouvelle plus longs pour une partie des voyageurs
- nécessité de créer des liens lisibles vers le
centre-ville
|
Avantages
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- Accès direct au centre-ville.
- Possibilités de correspondances plus
importantes, notamment avec
TER/TGV et réseaux TC urbains
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- gain de temps de parcours (donc plus de voyageurs dans les trains, et moins de circulation automobile)
- moindre nuisance sonore du transport ferroviaire en centre ville (une partie des trains passent par la voie nouvelle, notamment les TGV qui s'arrêtent dans la gare nouvelle et les trains de fret si la ligne est mixte)
- libération des capacités en centre ville pour d’autres usages (notamment TER,…)
- Possibilités de développement d’un nouveau
secteur de l’agglomération
- Facilité de stationnement
- mieux desservir un nouveau quartier de la ville ou de l’agglomération,
- accès plus facile aux grandes infrastructures de communication.
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2- Localisation de la potentielle gare nouvelle de Perpignan
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Perpignan est confirmée, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• le site de Rivesaltes, à une dizaine de kilomètres au nord de l’agglomération perpignanaise, est desservi par l’A9 et la RD6009. Il pourrait être relié à la ligne existante. Ce site avait été proposé par la SNCF dans le cadre des études de 1995.
• le site du Soler, à environ neuf kilomètres à l’ouest de l’agglomération de Perpignan via la RN116, permettrait la réalisation d’une gare interconnectée avec la ligne Perpignan-Villefranche.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°880 de : KISTER MICHEL- 34300 AGDE - le 20/03/2009 Où placer la gare TGV pour qu'elle soit facile d' accès pour les agathois ? |
Réponse le 17/04/2009
La gare actuelle d’Agde continuera d’être desservie par les TGV, quel que soit le scénario de ligne nouvelle.
Les scénarios de Ligne Grande Vitesse (LGV) devraient offrir, selon la SNCF, une desserte TGV dans la gare d'Agde de 2 trains par heure de pointe, soit 16 trains par jour. Le scénario ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et des fret à 120 km/h offrirait une desserte TGV de 2 trains par heure de pointe et 14 trains par jour.
Concernant une gare nouvelle, le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Agde-Béziers. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Agde-Béziers est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 58 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 16 arrêts en gare actuelle de Béziers, selon les estimations de la SNCF. Par contre, la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 70 TER chaque jour entre Béziers et Narbonne, contre 46 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante. Ce site imposerait aux agathois l’utilisation de leur voiture particulière.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne, ainsi les agathois pourraient se rendre en gare nouvelle par l’intermédiaire d’un TER au départ d’Agde.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers. Dance cas également, les agathois pourraient se rendre en gare nouvelle par l’intermédiaire d’un TER au départ d’Agde.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Ainsi Agde disposerait non seulement de dessertes TGV via sa gare existante mais également de correspondances TER/TGV donnant accès à 74 TGV par jour via les gares de Béziers. |
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Question n°881 de : MURANT Raymond- 34500 BEZIERS - le 20/03/2009 Que devient la gare de Béziers ?
Important !!! |
Réponse le 17/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Béziers. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l'opportunité de créer une gare nouvelle dans l'aire de vie de Béziers est infirmée, alors la gare actuelle pourrait être réaménagée et adaptée. Elle accueillerait alors d’après les prévisions de la SNCF un minimum de 54 TGV par jour. Ce réaménagement éventuel entraînerait d’éventuels coûts, coûts qui devront être complétés par ceux liés à la création de raccordements entre la ligne classique et la ligne nouvelle.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 58 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle pour 16 arrêts en gare actuelle de Béziers, selon les estimations de la SNCF. Par contre, la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 70 TER chaque jour entre Béziers et Narbonne, contre 46 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°882 de : CAMPOS Danielle- 34430 SAINT JEAN DE VEDAS - le 20/03/2009 Quelle est la date de lancement prévue ? |
Réponse le 17/04/2009
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°883 de : LEONE JEAN PIERRE- 34200 SETE - le 20/03/2009 Pourquoi n' est-il pas possible d' avoir un tracé plus précis dans les différents couloirs possibles ? |
Réponse le 26/05/2009
Les études d’un grand projet ferroviaire sont progressives et entrecoupées de moment d’échange (périodes de concertation telles que le débat public actuellement en cours) qui permettent d’arrêter des choix avant d’engager la phase d’étude suivante, plus approfondie.
A ce jour, l’objectif des études préalables au débat public devait permette d’identifier les principales possibilités de passage d’une ligne nouvelle, sur une bande de 160 km de long sur 30 km de large, soit 4000 km2 et 216 communes. A partir d’un diagnostic environnemental, il fut décidé de retenir deux couloir de passages, de 5 km de large chacun. Cela permettra les optimisations futures du projet.
Donc à ce jour, le tracé exact n’est pas encore défini.
Si le débat public confirme l’intérêt du projet, Réseau ferré de France, maître d’ouvrage du projet étudiera un tracé large de 1000 mètres puis 500 mètres dans le couloir de passage retenu. Ce tracé, large de 500 mètres sera présenté lors de l’enquête d’utilité publique, à l’horizon 2015.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°884 de : SPATARO PHILIPPE- 11100 NARBONNE - le 20/03/2009
Pourquoi appliquer des tarifs TGV sur Marseille-Narbonne, alors que 10 ans après un TER roule sur les mêmes voies ? Autant doubler les voies existantes. |
Réponse le 07/04/2009
La question semble poser la problématique de la desserte de Marseille Narbonne assurée aujourd'hui par les TER et par les trains Grandes Lignes.
Pour ce qui concerne les TER interrégionaux, ils sont le fruit de la volonté des Conseils Régionaux concernés de proposer des liaisons TER desservant finement ces territoires. Il s'agit dans ce cas de TER reliant Narbonne à Marseille.
Pour ce qui concerne la desserte Grandes Lignes, les liaisons Narbonne-Marseille sont réalisées par des trains TEOZ allant de Bordeaux ou Toulouse vers Marseille ou Nice. Un TGV Toulouse-Marseille dessert également Narbonne. Ces trains sont le fruit d'une logique de desserte de la transversale Sud et comportent des missions différentes et complémentaires de celles des TER.
On voit donc que ces trains ont des missions globales différentes (origine, destination, gares desservies), même si la desserte réalisée entre Narbonne et Marseille peut paraître aujourd'hui parfois similaire.
A l'horizon du projet LNMP, les liaisons Grandes Lignes de la transversale Sud et de l'Arc Méditerranéen seront assurées par des TGV qui desserviront à grande vitesse les principales agglomérations du Languedoc-Roussillon, dont Narbonne. La desserte TER sera quant à elle cadencée et répartie selon deux grands types : les TER périurbains omnibus sur courte distance depuis les pôles urbains comme Narbonne et les TER intercités qui relieront les grandes villes de la région entre elles. Les services proposés d'une part par le TGV et d'autre part par les TER seront donc encore plus différenciés et complémentaires qu'aujourd'hui en termes de missions (gares desservies), de fréquence et de temps de parcours entre Narbonne et Marseille. |
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Question n°885 de : MANGEOLLE Francis- 34970 LATTES - le 20/03/2009 Si une LGV est construite, est-il prévu son adaptation pour des vitesses de 350 km/h comme Alstom le prévoit pour des trains de demain ? |
Réponse le 17/04/2009
Parmi tous les scénarios proposés au débat public, il a été retenu dans un des scénarios une vitesse de 320 km/h comme vitesse maximale de circulation pour les TGV. Cela correspond aux référentiels connus à ce jour (c'est la vitesse commerciale de la dernière LGV mise en service, la LGV Est Européenne).
Pour l'heure, des incertitudes subsistent, notamment concernant la tenue de la voie dans le temps, sur la possibilité de rouler à 360 km/h sans engendrer une usure et une fatigue prématurée de la voie. Il s'agit aussi de savoir si une augmentation de vitesse serait compatible avec la technique de voie ballastée ou exigerait le recours à des voies posées sur dalle béton plus chères pour lesquelles réseau ferré de France manque de recul. Une campagne d'essais et de recherche "Excellence de la grande Vitesse française" a été lancée: elle associe RFF, la SNCF et Alstom. A l'issue de cette campagne, une clarification des aspects techniques est attendue.
En admettant la faisabilité technique du 360 km/h, il conviendra d'en analyser la pertinence dans le contexte français, et ceci sur un double plan économique et environnementale. Sur le plan environnemental, preuve devra être apportée que le bruit émis par les futurs matériels à 360 km/h seront du même ordre que celui des TGV actuels à 320 km/h. Le gain de tems de parcours sur Montpellier Perpignan ne excéderait pas 3 minutes, à condition de ne pas s’arrêter en chemin ; chaque arrêt « coute » environ 7 minutes. |
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Question n°886 de : POUDEVIGNE Monique- 30000 NÎMES - le 20/03/2009 Quel est l'intérêt de créer une nouvelle gare aux abords de la région nîmoise ? Ne peut-on pas conserver la gare de Nîmes proche du centre ville ? Y aura-t-il toujours le TGV aux départs de la gare de Nîmes ? |
Réponse le 17/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Nîmes.
Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Avantages / inconvénients d’une gare nouvelle
Le tableau suivant présente une comparaison théorique entre gare centre et gare nouvelle, récapitulant les principaux avantages et inconvénients de chacune d’entre elles.
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Gare centre
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Gare nouvelle
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Inconvénients
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- Perte de temps pour les missions
longue distance.
- Concentration de l’offre au centre ville.
- Difficulté d’accès depuis la
périphérie liée à la congestion
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- coût de construction et maintenance de l’ouvrage
- moins bonne desserte du centre ville (compensée par une meilleure accessibilité pour les quartiers proches de la gare nouvelle)
- trajets pour aller à la gare nouvelle plus longs pour une partie des voyageurs
- nécessité de créer des liens lisibles vers le
centre-ville
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Avantages
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- Accès direct au centre-ville.
- Possibilités de correspondances plus
importantes, notamment avec
TER/TGV et réseaux TC urbains
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- gain de temps de parcours (donc plus de voyageurs dans les trains, et moins de circulation automobile)
- moindre nuisance sonore du transport ferroviaire en centre ville (une partie des trains passent par la voie nouvelle, notamment les TGV qui s'arrêtent dans la gare nouvelle et les trains de fret si la ligne est mixte)
- libération des capacités en centre ville pour d’autres usages (notamment TER,…)
- Possibilités de développement d’un nouveau
secteur de l’agglomération
- Facilité de stationnement
- mieux desservir un potentiel nouveau quartier de la ville ou de l’agglomération,
- accès plus facile aux grandes infrastructures de communication.
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2- Potentielle gare nouvelle de l’agglomération nîmoise
Si l'opportunité de créer une gare nouvelle dans l'aire de vie de Nîmes n'est pas confirmée, alors la gare actuelle pourrait être réaménagée et adaptée. Elle accueillerait alors d’après les prévisions de la SNCF un minimum de 78 TGV par jour. Ce réaménagement éventuel entraîne des coûts, coûts qui devront être complétés par ceux liés à la création de raccordements entre la ligne classique et la ligne nouvelle.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 56 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 26 arrêts en gare actuelle de Nîmes, selon les estimations de la SNCF. Par contre la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 84 TER chaque jour entre Nîmes et Lunel, contre 50 aujourd’hui.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org)
- rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°887 de : TURPAULT REGIS- 34560 VILLEVEYRAC - le 20/03/2009 Je souhaiterais connaitre l'implantation de la gare qui concerne le secteur de Pézenas.(communes concernées en cadastral) |
Réponse le 17/04/2009
A ce stade des études, la réflexion porte sur des couloirs de passage de 5 km ; il n’est donc pas possible de préciser l’implantation d’une potentielle future gare.
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Béziers.
Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers, pour lequel vous demandez des informations, est situé à proximité de l’A75 et de la RN9, entre Pézenas et Béziers, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°888 de : FEREZ Marie-Josée- 66000 PERPIGNAN - le 20/03/2009 Compte tenu de la prochaine réforme des collectivités locales, si la piste d'obligation de co-financement d'une opération limitée à 2 partenaires financiers ; votre projet se financerait-il d'une autre façon ?
Ou bien, le futur texte n'aura aucune incidence sur cette opération particulière. Dans ce cas, pourquoi ? |
Réponse le 07/04/2009
Le mode de financement envisagé aujourd'hui s'appuie sur deux textes importants. Il s'agit de la loi n° 97-135 créant Réseau Ferré de France et du décret n°97-444 dont l'article 4 détermine que les collectivités sont associées au financement des investissements dont la rentabilité n'est pas suffisante pou RFF.
La réforme des collectivités locales n'est pas arrêtée. Il est donc difficile d'envisager une remise en cause du financement actuel. |
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Question n°889 de : LARCHER Roland- 66100 PERPIGNAN - le 20/03/2009 Avez-vous un débat public facile à pouvoir y assister ? |
Réponse le 01/04/2009
Le débat public se déroule du 3 mars au 3 juillet 2009. Vous trouverez ci-dessous le calendrier complet des réunions publiques. Celles-ci se déroulent de 19h à 22h. Bien entendu, l'entrée est libre et gratuite.
Jeudi 12/03 MONTPELLIER Corum - Auditorium Pasteur
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Mardi 14/04 CAP D'AGDE Palais des congrès
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Jeudi 14/05 CLERMONT L'HÉRAULT Salle Georges Brassens
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Jeudi 19/03 NARBONNE Palais des sports, des arts et du travail
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Jeudi 23/04 NÎMES Hôtel Atria
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Jeudi 11/06 ALÈS Salle du Capitole
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Mercredi 25/03 PERPIGNAN Parc des expositions - Salle Canigou
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Mercredi 29/04 PÉZENAS L'Illustre Théâtre
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Jeudi 18/06 CARCASSONNE Salle Joë Bousquet
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Jeudi 02/04 BÉZIERS Palais des congrès - Salle Paul Riquet
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Mercredi 06/05 SÈTE Salle Georges Brassens
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Jeudi 25/06 MONTPELLIER Corum - Auditorium Einstein |
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Question n°890 de : GUERMACHE Faouzi- 34000 MONTPELLIER - le 20/03/2009 Un scénario sans changement géographique de la gare de Montpellier a-t-il été étudié ? Si non, pourquoi ? |
Réponse le 17/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Montpellier. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
L’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie montpelliérain est en partie dictée par des contraintes techniques, contrairement aux autres agglomérations régionales, car l’augmentation très forte des TER (90) et des TGV (126), en plus des circulations de fret, rend très difficile leur cohabitation sur la seule ligne classique en entrée/sortie de gare (entre Saint Brès et Saint Roch).
Dès lors, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat :
- A la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s’inscrirait dans le plan d’urbanisation de l’agglomération de Montpellier, dans la continuité d’Odysseum avec la création d’un lycée, d’un quartier d’affaire et le prolongement de la ligne de tramway n°1.
- A Saint Jean de Védas, à l'intersection entre le contournement Nîmes-Montpellier et la ligne existante vers Sète, site qui permet d’envisager des correspondances TGV/TER.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Montpellier en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org )
- rubrique s'informer, - document du débat, - études, - études préparatoires, - étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°891 de : GUERMACHE Faouzi- 34000 MONTPELLIER - le 20/03/2009 Une étude sur les tonnes de CO2 émises par le chantier pour la réalisation de chaque scénario a-t-elle été réalisée ? |
Réponse le 17/04/2009
Aujourd’hui, les études portent sur des couloirs de 5 km de large. Le tracé ne sera défini qu’après les études d’avant projet sommaire et lors de l’enquête d’utilité publique. Il n’est donc pas possible de définir à l’heure actuelle les quantités de CO2 qui seront produites pour la construction de ces projets. En effet, celles ci dépendent :
- Des matériaux qui seront utilisés et leur quantité (rails, traverses, ballast) et de leur provenance (production et transport),
- Des déplacements des engins de travaux sur le chantier (mouvements des terres),
- Du nombre d’ouvrages qui sera réalisé et leur type (volume de béton.....),
- Etc…
Cette évaluation pourra être réalisée pour le scénario retenu, lorsque les dispositions constructives seront connues. Aussi, un bilan carbone expérimental sur la LGV Rhin Rhône est en cours pour définir les indicateurs qu’il faudra prendre en compte pour les futurs projets de RFF (par exemple, les premiers calculs donnent pour le matériau long rail soudé UIC 60 une consommation de 380 tonnes de CO2 pour 1 km de voie ferrée posée). |
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Question n°892 de : LARCHER Roland- 66100 PERPIGNAN - le 20/03/2009
Pourquoi ne pas améliorer les autoroutes existantes ce qui reviendrait nettement moins cher (ce n'est pas différent) ? elles ont même besoin (les existantes) d'être améliorées. Qui paierait tout ces travaux ? |
Réponse le 20/03/2009
Améliorer les autoroutes existantes, voire en construire de nouvelles est effectivement moins cher.
Les autoroutes sont construites par les sociétés concessionnaires ou propriétaires des infrastructures qui empruntent les sommes nécessaires aux investissements. Les automobilistes paient ensuite un tarif pour l'usage des infrastructures.
Pour les lignes ferroviaires, l'établissement public RFF est dans la même situation. Il doit seulement respecter la règle qui lui impose d'obtenir des concours financiers publics si le projet envisagé a des conséquences négatives sur ses comptes (Décret du 05 mai 1997. article 4).
Cependant, l'investissement n'est pas le seul critère de choix qui est pris en compte. Le choix de la ligne ferroviaire vise en particulier à favoriser le report modal de la route vers le fer ou de l'avion vers le fer pour notamment :
· diminuer les consommations d'énergie fossile (pétrole)
· protéger l'environnement en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre
· améliorer la sécurité des transports
Ces objectifs correspondent aux engagements de l'Etat français au niveau international ou national (protocole de Kyoto, charte de l'environnement, plan climat, plan national santé environnement, stratégie française sur la biodiversité...) repris dans la décision du 4 décembre 2006 qui a suivi le débat public sur la politique des transports dans la vallée du Rhône et sur l'arc languedocien (VRAL) et, plus récemment, dans le Grenelle de l'Environnement. |
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Question n°893 de : PELISSIE Liliane- 66330 CABESTANY - le 20/03/2009 A quand la future ligne TGV Paris-Perpignan ? |
Réponse le 17/04/2009
Pour relier Paris à Perpignan par ligne nouvelle, deux projets sont en cours :
1. Contournement de Nîmes et Montpellier (CNM)
Le CNM devrait être mis en service à l’horizon 2015.
2. Projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°894 de : PELISSIE Liliane- 66330 CABESTANY - le 20/03/2009 Combien d'arrêts entre Montpellier et Perpignan ? Trajet en 4h ? |
Réponse le 17/04/2009
Le nombre d’arrêts dépend de la desserte. A l‘instar de la desserte actuelle, certains TGV ne marqueraient aucun arrêt entre Montpellier et Perpignan alors que certains, en particulier ceux desservant les villes du littoral, feraient quatre arrêts intermédiaires (Sète, Agde, Béziers et Narbonne). Le temps de parcours direct avec un projet de ligne nouvelle serait compris entre 40 et 50 minutes entre Montpellier et Perpignan. Chaque arrêt en gare nouvelle équivaut à près de 7 minutes supplémentaires.
Pour les TGV empruntant la ligne nouvelle de bout en bout, le nombre d’arrêts serait donc compris entre 0 et 4. Ce sont les entreprises ferroviaires qui déterminent le nombre de gares qu’elles souhaitent desservir. |
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Question n°895 de : DROUET Jean-Charles- 30170 ST HIPPOLYTE DU FORT - le 20/03/2009
Que comptez-vous faire pour que le coût de stationnement ne pèse pas de façon excessive sur un voyage ? Compte tenu du manque d'autocars dans mon cas pour accéder à la gare, une semaine de stationnement à Nîmes coûte le prix d'un aller-retour en TGV. |
Réponse le 07/04/2009
De manière générale, les prix proposés dans les parcs de stationnement sont en cohérence avec les investissements d'infrastructure réalisés par la SNCF et les coûts d’exploitation de ces parcs d’une part, et les prix du stationnement dans la zone d’autre part.
La politique tarifaire est conçue pour favoriser les rotations dans le cas du stationnement courte durée (avec par exemple une gratuité pour les premières minutes).
Pour les autres types de stationnement, les tarifs à l’heure sont fortement décroissants en fonction de la durée puis se stabilisent.
Enfin, pour les gares existantes comme pour les gares nouvelles, la contribution des collectivités publiques permet d'alléger les charges de la SNCF et se traduit alors par une baisse du prix du stationnement.
Dans votre cas, la tarification « abonnés » serait alors adaptée, car elle minimise l’impact financier lié à une utilisation importante du parc de stationnement. |
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Question n°896 de : BARNEOUD VINCENT- 34090 MONTPELLIER - le 20/03/2009 La nouvelle LGV va-t-elle devoir traverser et détériorer le massif des Corbières ? Ne peut-on pas imaginer de la faire le long de l' autoroute, notamment entre l' étang de Salses et les Corbières ? |
Réponse le 17/04/2009
Pour la préparation du débat public de la ligne nouvelle Montpellier Perpignan, Réseau Ferré de France a établi un diagnostic des sensibilités environnementales (environnement naturel, milieu humain, paysage, ressources en eau, patrimoine) sur une aire d’étude intégrant 216 communes.
Ce diagnostic a intégré les données des services de l’Etat, des collectivités mais aussi des associations et organismes compétents réunis dans le cadre d’ateliers thématiques : en effet, trois ateliers « environnement » se sont tenus avec entre autre le Parc Naturel Régional de la Narbonnaise, le Conservatoire Botanique, la Ligue de protection des oiseaux, la société de protection de la nature…, afin de recueillir les avis de chacun.
Ces ateliers ont permis notamment :
o de présenter et d’échanger sur les méthodologies de travail pour appréhender et hiérarchiser les sensibilités environnementales de l’aire d’étude,
o de préciser les attentes de ces acteurs en termes de couloirs de passage préférentiels du futur projet ferroviaire, au regard des cartes de synthèse des sensibilités environnementales,
o d’identifier plus précisément à l’intérieur de chacun desdits couloirs, les sensibilités restantes, pour lesquelles il conviendra d’étudier plus finement les impacts résiduels et les mesures à mettre en œuvre.
Ensuite les données ont été hiérarchisées pour identifier des couloirs de passage préférentiels moins impactant pour l’environnement.
Au Sud de Narbonne, un seul couloir de 5 km de large a été retenu par RFF dans le secteur dit des corbières littorales, incluant les infrastructures de transports existantes (autoroute, routes nationales, etc.) : en effet, un couloir de passage plus à l’Ouest dans le massif des corbières (corbières de Fontfroide) n’est pas apparu pertinent pour des raisons :
o environnementales et paysagères (les experts consultés lors des ateliers environnement ont insisté sur l’effet de coupure au milieu du massif),
o financières (surcoût de l’ordre de 500 millions d’euros du fait du relief chahuté)
o de desserte des zones les plus urbanisées dans ce secteur (frange littorale).
Aujourd’hui, les études portent donc sur un couloir. Le tracé ne sera défini qu’après les études d’avant projet sommaire et lors de l’enquête d’utilité publique.
Quelque soit le tracé retenu dans le massif des corbières, Réseau ferré de France travaillera en étroite collaboration avec le syndicat mixte du Parc de la Narbonnaise pour définir précisément les objectifs de préservation des milieux naturels et des paysages qu’il faudra mettre en œuvre pour limiter les incidences du projet.
Aussi, RFF a participé à l’élaboration de la charte 2009 - 2021 du Parc naturel régional de la Narbonnaise et s’est engagé à être exemplaire en termes d’insertion paysagère de la future ligne dans ce secteur.
Par ailleurs, et conformément à la réglementation, le parc Naturel régional de la Narbonnaise émettra un avis officiel sur l’étude d’impact, avis qui sera consultable par les riverains lors de la procédure d’enquête d’utilité publique (2015). |
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Question n°897 de : CLAVEL BERNARD- 34810 POMEROLS - le 20/03/2009 Qu' en est-il de la protection des territoires AOC ? |
Réponse le 17/04/2009
Les études environnementales menées à ce stade des pré études fonctionnelles ont permis d’identifier les différents zonages agricoles et viticoles AOC présents dans l’aire d’étude.
Actuellement quatre scénarios sont envisagés avec des couloirs de passages de 5 km ; par conséquent l’impact sur le vignoble AOC et sur l’agriculture en général n'est pas quantifiable. L'étude précise d'un tracé ne se fera qu'après le débat public et les études préliminaires, lors de l'étude d'Avant Projet Sommaire.
En tout état de cause RFF préservera au maximum l’activité agricole en phase de définition de son projet et ce de deux façons :
- en limitant les emprises de la ligne au strict minimum pour réaliser ses équipements nécessaires au bon fonctionnement de l’ouvrage,
- en travaillant le plus en amont possible en concertation étroite avec les organisations et syndicats agricoles présentes sur le territoire, et ce pour toute la durée d’élaboration du projet.
Les enjeux relatifs aux productions agricoles seront donc pris en compte très en amont afin d'éviter les impacts ou le cas échéant les réduire :
- en phase d'études préliminaires pour la comparaison des scénarios
- en phase APS (Avant Projet Sommaire) et APD (Avant Projet Détaillé) pour la définition du projet et des mesures de réduction ou de compensation
Dès la DUP, RFF pourra également examiner, en concertation avec les collectivités locales, la Société d'Aménagement Foncier et d'Etablissement Rural (SAFER) et les Chambres d'Agriculture, les possibilités de constitution de réserves foncières, afin de faciliter les restructurations d'exploitations, dans le cadre d'un programme d'échanges et de réorganisation foncière au moment des travaux.
Enfin, concernant les travaux et le chantier, toutes les précautions seront prises pour limiter l’incidence sur les zones de cultures :
- limitation des emprises,
- arrosage des pistes pour réduire les envols de poussières,
- protection des eaux et maintien des réseaux d’irrigation
- maintien de l’accès aux parcelles,
- indemnisations dans le cas de pertes de récolte, pour dépôts de matériaux etc.…
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Question n°898 de : FABRE Olivier- 11510 FITOU - le 20/03/2009 Dans le budget prévisionnel a-t-on pris en compte la mise en place de mur anti bruit " esthétique " dans les traversées d' agglomérations ? |
Réponse le 17/04/2009
Pour le débat public, les études ont été réalisées sur la base de couloirs de 5 km de large car l’objectif est d’analyser les caractéristiques d’un projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan.
Néanmoins le chiffrage des scénarios a bien pris en compte les protections acoustiques et a majoré ce cout dans les zones urbaines.
Pour estimer le poste « infrastructure » de chaque scénario, nous avons utilisé la méthode de la carte des coûts.
Concrètement, c’est une représentation géographique des coûts de réalisation par kilomètre d’une infrastructure selon des données de relief, de topographie, de sensibilités environnementales (zones inondables, aires AOC…), d’urbanisation (zones de bâti, zones d’urbanisation future…etc.) . Cela reste donc une estimation financière niveau débat public, notamment pour les coûts liées à la prise en compte de l’environnement.
Par la suite, à l'issue de la procédure de débat public, le couloir de passage de la future ligne sera alors précisé par de nouvelles phases d’études, afin de dégager un tracé, qui sera soumis à une procédure de déclaration d'utilité publique, à l’horizon 2015.
En termes d’acoustique, le dimensionnement précis des protections à mettre en œuvre dépendra du tracé, du profil en long (délai, remblai, terrain naturel), mais également du scénario retenu.
Les zones à enjeux paysagers seront également recensées et analysées plus finement afin de préconiser les principes d’intégration paysagère les plus adaptés pour les protections acoustiques :
Différents types de solutions d’intégration paysagère sont ainsi envisageables :
o Choix des matériaux (béton, verre…),
o réalisation de plantations d’arbres et arbustes le long de la voie ferrée,
o création de merlons (buttes de terre) à la place d’écrans, ou travail plus élaboré de mise en scène paysagère par la modification des formes du terrain (modelés paysagers).
Des écrans acoustiques avec traitement architectural ont été mis en place sur Perpignan lors du chantier ferroviaires des installations terminales reliant le tunnel sous les Pyrénées à Perpignan. |
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Question n°899 de : STARCK LEONARD- 11430 GRUISSAN - le 20/03/2009 Pour les gares potentielles, peut-on imaginer de faire l' impasse sur le carrefour narbonnais ? |
Réponse le 17/04/2009
Au stade du débat public, toutes les hypothèses présentées dans le dossier sont envisageables.
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Narbonne. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, deux possibilités d'implantation sont proposées au débat. Sinon, des raccordements devraient être créer pour rejoindre la gare actuelle de Narbonne pour les TGV voulant la desservir.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°900 de : DEIT Michel- 11100 NARBONNE - le 20/03/2009 Le transport de fret par les rails plutôt que par camion sera-t-il une politique réellement poursuivie sur le long terme ? |
Réponse le 08/04/2009
Eléments de réponse apportés par RFF
L'un des objectifs du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est de favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route. Ainsi l'objectif du projet est d'offrir aux entreprises de transport ferroviaire de marchandises des circulations de qualité afin d'inciter les transporteurs routiers à utiliser le mode ferroviaire (créneaux horaires fiables, réguliers, sans arrêt et à toute heure de la journée).
Néanmoins, la politique des transports est décidée par l'Etat (le Ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire), notamment pour ce qui relève des aspects législatifs et réglementaires pour inciter au report modal de la route vers le rail.
Eléments de réponse apportés par la DRE (Direction Régionale de l'Equipement)
L'Etat soutient la construction et la modernisation des chantiers de transbordement.
Dans le cadre du Grenelle de l'environnement, il a été décidé une taxation des poids lourds qui devrait favoriser le transfert modal du fret de la route vers le rail.
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Question n°901 de : DEIT Michel- 11100 NARBONNE - le 20/03/2009 Quand, comment le public sera-t-il amené à se prononcer dans le débat public ? |
Réponse le 30/03/2009
Le public peut faire connaître son avis dès maintenant et jusqu’à la fin du débat dont la date est fixée au 3 juillet 2009 .
Dans les deux mois qui suivront cette date, le président de la commission particulière du débat public établira un compte rendu du débat dans lequel, notamment, il analysera et synthétisera, sans prendre parti, les opinions qui auront été exprimées au cours du débat.
Après que le président de la commission nationale du débat public ait dressé le bilan du débat, le maître d’ouvrage (RFF) aura trois mois pour statuer sur le scénario qu’il retiendra et les conditions de la poursuite éventuelle du projet.
Ce processus devrait aboutir avant le 3 décembre 2009. |
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Question n°902 de : DORNE maurice- 11100 NARBONNE - le 20/03/2009 Dans l' option ligne nouvelle à 220km/h voyageurs et 120 km/h fret, il est proposé une seule gare nouvelle, comment seront desservis les bassins de Béziers-Narbonne ? |
Réponse le 17/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre. Il est donc tout à fait possible d’imaginer le scénario « Ligne nouvelle voyageurs à 220km/h et fret à 120 km/h » avec plus de gares nouvelles.
Si l'opportunité de créer une gare nouvelle dans l’aire de vie de Béziers et/ou Narbonne n'est pas confirmée, alors la gare actuelle pourrait être réaménagée et adaptée.
Potentielle gare nouvelle de l’aire de vie de Narbonne
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 58 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 4 arrêts en gare actuelle de Narbonne, selon les estimations de la SNCF. Par contre, la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 40 TER chaque jour entre Narbonne et Perpignan, contre 28 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, deux possibilités d'implantation sont proposées au débat:
- le secteur à l’ouest de Narbonne offrirait la possibilité de créer une gare interconnectée avec la ligne existante Toulouse-Narbonne, à proximité de l’autoroute A61. Le site devrait permettre le raccordement du projet avec cette ligne. Cette implantation favoriserait les correspondances TER/TGV pour le Lézignanais et le Carcassonnais.
- le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°903 de : AZAIS GERARD- 11490 PORTEL DES CORBIERES - le 20/03/2009 Quelles nouvelles dessertes pour les zones portuaires, fret pour Port Vendres et Port La Nouvelle, fret et voyageurs pour Sète ? |
Réponse le 17/04/2009
La région Languedoc Roussillon comprend plusieurs plateformes logistiques, situées au Boulou, à Perpignan Saint Charles, à Rivesaltes et des zones portuaires embranchées telles Sète et Port-la-Nouvelle. Le marché Saint Charles est par exemple le premier marché de fruit et légume d’Europe. L’ensemble de ces structures génère de l’emploi et de la valeur ajoutée pour la région.
Ces plateformes sont reliées au réseau ferroviaire national. Pour favoriser leur développement, il convient d’améliorer leur accessibilité, en offrant plus de créneaux horaires et un service de meilleure qualité (régularité, fiabilité). Ceci serait facilité avec une ligne nouvelle, car la ligne actuelle serait déchargée d’une partie de ses trafics.
Dès aujourd'hui les voyageurs prenant le train pour rejoindre ensuite le port, afin d'effectuer par exemple une croisière, transitent par la gare centre de Sète. Cette gare continuera d’être desservie par les TGV, quel que soit le scénario de ligne nouvelle.
Les scénarios de LGV devraient offrir, selon la SNCF, une desserte TGV dans la gare de Sète de 2 trains par heure de pointe, soit 16 trains par jour. Le scénario LN mixte à 220 km/h offrirait une desserte TGV de 2 trains par heure de pointe et 14 TGV par jour.
Dans le cas d’une gare nouvelle à Saint Jean de Védas, celle-ci serait à l'interconnexion de la ligne nouvelle et de la ligne existante permettant directement les correspondances TGV/TER.
Ainsi Sète disposerait non seulement de dessertes TGV via sa gare centre mais également de correspodances TER/TGV donnant accès à 126 TGV par jour via les gares de Montpellier. De plus cette offre serait complété par un service TER qui serait quasiment doublé par rapport à aujourd'hui, ainsi en 2020 près de 90 TER/jour assureront des liaisons entre Sète et Montpellier et près de 70 TER/jour entre Sète et Narbonne. |
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Question n°904 de : DAVID J.P.W.- 11590 CUXAC D' AUDE - le 20/03/2009 Pourquoi le TGV ne transiterait-il pas par la gare de Narbonne ( ancienne capitale romaine, carrefour du sud de l'Europe,...) ? |
Réponse le 17/04/2009
Dès 2010, le transport de voyageurs internationaux va être ouvert à la concurrence. Ainsi, la SNCF ne sera plus seule à opérer des TGV en France. Toute nouvelle compagnie qui voudra desservir Narbonne le pourra.
Pour 2020, il convient de réfléchir au type de desserte pour le bassin de vie Narbonnais, choix qui n’est pas dicté uniquement par son positionnement géographique.
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Narbonne. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l'opportunité de créer une gare nouvelle dans l'aire de vie de Narbonne n'est pas confirmée, alors la gare actuelle pourrait être réaménagée et adaptée. Elle accueillerait alors d’après les prévisions de la SNCF un minimum de 46 TGV par jour. Ce réaménagement éventuel entraînerait des coûts, coûts qui devront être complétés par ceux liés à la création de raccordements entre la ligne classique et la ligne nouvelle.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 58 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 4 arrêts en gare actuelle de Narbonne, selon les estimations de la SNCF. Par contre, la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 40 TER chaque jour entre Narbonne et Perpignan, contre 28 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°905 de : BARBIER Huguette- 34260 LA TOUR SUR ORB - le 20/03/2009 Une gare nouvelle à l' aéroport de Béziers Vias, en liaison avec les voies ferrées classiques semble être judicieuse, y a-t-il une étude ? |
Réponse le 17/04/2009
1- Gares nouvelles et aéroports
L’installation d’une gare nouvelle sur une plate-forme aéroportuaire peut permettre d’améliorer l’intermodalité entre les modes ferroviaire et aérien. Cependant, celle-ci ne semble réellement justifiée qu’au contact des grands aéroports ayant une vocation de hub, avec notamment une offre aérienne très importante vers l’international.
Cela suppose également que la zone de chalandise de l’aéroport soit très importante, et que le service ferroviaire mis en place offre des horaires, des fréquences et des temps de parcours attractifs. A cet égard, les exemples de Roissy-Charles-de-Gaulle et de Lyon-Saint-Exupéry sont révélateurs :
_ Roissy-Charles-de-Gaulle, où le nombre de voyageurs utilisant successivement le TGV puis l’avion, s’élevait en 2002 à 1,6 million ;
_ Lyon-Saint-Exupéry, seul aéroport régional disposant d’une gare TGV, le trafic était en 2002 de 284 000 passagers en gare de Lyon-Saint-Exupéry, dont 10 % seulement (28 000, soit 50 fois moins) ont utilisé l’intermodalité TGV-avion.
La vocation des aéroports de la région Languedoc-Roussillon, compte tenu de leur zone de chalandise relativement limitée, n’est pas de devenir une grande plateforme à l’instar d’un Paris Charles-de-Gaulle, mais plutôt d’assurer du trafic point à point, correspondant essentiellement à une demande locale. Dès lors, on peut penser que l’intérêt d’une telle connexion gare nouvelle/aéroport à Béziers Vias est limité.
2- Potentielle gare nouvelle du bassin de vie de Béziers
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Béziers. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, vers l’aéroport de Béziers-Vias, ou plus proche de Villeneuve –les-Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, RN 112, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°906 de : BARBIER Huguette- 34260 LA TOUR SUR ORB - le 20/03/2009 Les LGV nord sont saturées en TGV, n' est-ce pas un surcout de faire une ligne mixte, un jour saturée aussi ? Et limitée à 300 au lieu de 360 ? |
Réponse le 17/04/2009
Une ligne mixte répond à 3 grands objectifs :
o un objectif de capacité en utilisant une capacité résiduelle sur les LGV pour faire passer des trains de fret. En outre, il convient de noter que le scénario mixte "Ligne nouvelle voyageur à 300 km/h et fret à 120 km/h" dispose de réserves de capacité (environ 50 circulations TER et fret) au-delà de la mise en service prévue à l'horizon 2020,
o un objectif de fiabilité d’exploitation grâce à l’existence de 2 lignes parallèles utilisables pour le fret et la possibilité de report d’une ligne sur l’autre en cas d’incident : on dispose ainsi d’un véritable doublet de lignes pour les TGV et les trains de fret, facilitant la gestion des situations perturbées.
o un objectif environnemental avec le report d’une partie du trafic fret des centres villes vers la périphérie, dans une logique de contournement des agglomérations.
Parmi tous les scénarios proposés au débat public, il a été retenu dans un des scénarios une vitesse de 320 km/h comme vitesse maximale de circulation pour les TGV. Cela correspond aux référentiels connus à ce jour (c'est la vitesse commerciale de la dernière LGV mise en service, la LGV Est Européenne).
Pour l'heure, des incertitudes subsistent, notamment concernant la tenue de la voie dans le temps, sur la possibilité de rouler à 360 km/h sans engendrer une usure et une fatigue prématurée de la voie. Il s'agit aussi de savoir si une augmentation de vitesse serait compatible avec la technique de voie ballastée ou exigerait le recours à des voies posées sur dalle béton plus chères pour lesquelles on manque de recul. Une campagne d'essais et de recherche "Excellence de la grande Vitesse française" a été lancée: elle associe RFF, la SNCF et Alstom. A l'issue de cette campagne, une clarification des aspects techniques est attendue.
En admettant la faisabilité technique du 360 km/h, il conviendra d'en analyser la pertinence dans le contexte français, et ceci sur un double plan économique et environnementale. Sur le plan environnemental, preuve devra être apportée que le bruit émis par les futurs matériels à 360 km/h seront du même ordre que celui des TGV actuels à 320 km/h. |
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Question n°907 de : MALRIC YVES- 34260 LA TOUR SUR ORB - le 20/03/2009 Sera-t-il possible sur une seule ligne de faire circuler les trains de fret, les TER, les marchandises en même temps que les TGV ? |
Réponse le 17/04/2009
Oui cela est possible et cela existe actuellement, par exemple sur la ligne existante entre Nîmes et Perpignan. La vitesse de cette ligne est limitée à 160 km/h maximum ce qui limite l’écart de vitesse entre les trains les plus rapides, les TGV et les trains les plus lents, les trains de marchandises.
Cela existe également entre Tours et Poitiers avec une vitesse des TGV à 220 km/h. Sur cette ligne des trains TER, Fret et TGV cohabitent. Cela serait équivalent au scénario de ligne nouvelle à 220 km/h pour les voyageurs et 120 km/h pour les trains de marchandises. Cependant dans ce scénario, les TER dont l’objectif est d’assurer les déplacements quotidiens, resteraient sur la ligne existante afin de desservir le chapelet des villes du Languedoc-Roussillon via les gares centres.
Dans le scénario ligne à grande vitesse voyageurs à 320 km/h, il n’est prévu de faire circuler sur la ligne nouvelle ni les TER et ni les trains de marchandises. En effet pour faire circuler sur cette ligne des trains plus lents et plus lourds, il est nécessaire d’adapter le profil de la ligne (avec des pentes et des rampes plus faibles pour les trains lourds, 12.5‰ contre 35‰ pour les TGV) et de créer des voies supplémentaires afin que les TGV circulant à grande vitesse puissent doubler les trains lents.
Ces aménagements nécessaires pour faire cohabiter des TGV à grande vitesse et des trains de marchandises, lourds et lents, correspondent au scénario ligne à grande vitesse voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h. C’est pourquoi le coût de ce scénario dépasse celui des deux autres. |
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Question n°908 de : DZOUZ Jean-Michel- 11800 TREBES - le 20/03/2009 Des remèdes seront-ils apportés concernant la dangerosité des croisements réseaux routiers, passages à niveau non gardés ? |
Réponse le 17/04/2009
Les passages à niveau représentent un point de dangerosité pour les réseaux routiers et ferroviaires. Réseau Ferré de France (RFF) attache une grande importance à ce sujet et mène une politique ambitieuse de suppression et d'amélioration de la sécurité aux passages à niveau. La région Languedoc Roussillon en compte près de 650.
La Ligne Nouvelle Montpellier Perpignan, comme toutes les lignes nouvelles, sera construite sans passage à niveau, les croisements rail/route se faisant par ouvrage dénivelé (pont, « tunnel »).
Sur les lignes et les passages à niveaux existants, RFF et l'Etat ont classé les passages à niveaux en fonction de leur dangerosité (accidents connus, forte circulation routière et/ou ferroviaire…). Les plus dangereux ont été classés "préoccupants". Sur ces passages à niveaux préoccupants, RFF et le gestionnaire de la voirie concernée mènent des études de suppression. En 2007, RFF a supprimé 4 de ces passages à niveau en Languedoc Roussillon.
Sur les autres passages à niveau, RFF propose leur suppression aux communes concernées, lorsque cela est possible, et participe financièrement aux opérations, y compris sur le domaine routier. Nous avons par ailleurs un programme d'amélioration de la sécurité aux passages à niveau qui se traduit par la mise en place de barrières automatiques sur les passages à niveau non équipés, de feux à diodes plus visibles pour les automobilistes, d'amélioration des réseaux routiers à l'approche des passages à niveaux pour inciter les automobilistes à ralentir et améliorer la visibilité, de signalisation dynamique plus performantes… |
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Question n°909 de : DZOUZ Jean-Michel- 11800 TREBES - le 20/03/2009 Sur les voies comment seront préservés les animaux ? |
Réponse le 17/04/2009
Lors de la définition du projet en phase d’avant projet sommaire (APS), RFF prendra en compte tous les enjeux environnementaux localisés depuis les études préparatoires au débat public, qui participeront à part entière à la conception technique du projet (notion « d’environnement intégré ») : calage fin du tracé en plan (évitement si possible des zones les plus sensibles comme les habitats protégés accueillant la faune patrimoniale), optimisation du profil en long (aspect paysager,), définition de certains ouvrages et équipements (ouvrage hydraulique « sur - élargi » pour les corridors écologiques et le respect des trames vertes par exemple), etc.
La « « transparence écologique » sera recherchée dans les corridors écologiques recensés, et notamment le long des cours d’eau (forêts galerie primordiales pour les déplacements de la faune et les migrations).
En outre, pour éviter les risques de collision avec la faune sauvage, l’ensemble des emprises ferroviaires sera clôturée, avec des dispositions spécifiques et adaptées dans les milieux naturels abritant la grande faune, et notamment le sanglier (clôtures plus hautes et fondations plus profondes).
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Question n°910 de : BERGER Alain- 11000 CARCASSONNE - le 20/03/2009 Pourquoi la desserte de Toulouse et Midi Pyrénées n' est-elle pas envisagée ? |
Réponse le 17/04/2009
La desserte de Toulouse est envisagée et sera renforcée en 2020 grâce au projet de ligne nouvelle Montpellier Perpignan (LNMP). Les raccordements de LNMP à la ligne actuelle vers Toulouse ont fait l’objet d’étude de la part de Réseau ferré de France (RFF).
Actuellement il existe des liaisons « voyageurs » entre Montpellier, Perpignan, Narbonne et Toulouse. Les temps de parcours de ces liaisons pourront être améliorés avec un projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan. Les scénarios de ligne nouvelle proposés au débat public permettent des gains de temps compris entre 25 et 30 minutes entre Montpellier et Toulouse, à titre d’exemple.
Il existe un projet de ligne entre Toulouse et Narbonne. Des "pré études fonctionnelles" vont prochainement être lancées par Réseau Ferré de France (vers l'été 2009). D'un budget de 1.3 M€, elles sont financées par l'Etat (325 k€), RFF (325 k€), et les Régions Midi Pyrénées (300 k€), Languedoc-Roussillon (300 k€) et Aquitaine (50 k€). A noter que le Contrat de Projets 2007/2013 Midi Pyrénées avait prévu le lancement de ces études. Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et/ou de réaménagement de la ligne existante.
Ces études devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nationale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public. |
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Question n°911 de : BERGER Alain- 11000 CARCASSONNE - le 20/03/2009 Pour la rentabilité de l'option 3 faut-il imposer le ferroutage ? |
Réponse le 17/04/2009
Le calcul de la rentabilité socio-économique d’un projet pour la collectivité prend en compte plusieurs facteurs : les gains de temps, le report modal, la diminution des accidents de la route, de la pollution, etc. Il aboutit à un taux de rentabilité socio-économique, soit un pourcentage.
Aujourd’hui l’Etat estime qu’un projet est rentable lorsque son taux de rentabilité interne (TRI) dépasse 4% et que sa valeur actuelle nette (VAN) est positive.
C’est le cas des trois scénarios de ligne nouvelle, qui ont un TRI compris entre 5.1 et 7% et une VAN positive comprise entre 1.7 et 5.5 Mds€. Ce n’est pas le cas du scénario de doublement partiel de la ligne existante dont le TRI est de 3.9% et la VAN est négative, -165 Mds€.
Parmi les trois scénarios de ligne nouvelle le plus rentable est le scénario ligne à grande vitesse (LGV) voyageurs à 320kmm/h (dédié aux seuls TGV), suivi du scénario LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h puis du scénario ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h.
Effectivement, si le transport ferroviaire de marchandises venaient à se développer, engendrant davantage de report modal, alors les scenarios mixtes (c'est-à-dire acceptant les trains de voyageurs et les trains de fret) verraient leur rentabilité croître par rapport au scénario dédié aux seuls TGV. |
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Question n°912 de : GUICHARD Jacques- 30320 MARGUERITTES - le 20/03/2009 Est-il possible d' envisager le rétablissement de petites gares ou stations intermédiaires et de desservir un plus grand nombre de localités ? |
Réponse le 17/04/2009
Le rétablissement de "petites gares" s'entend sur le réseau ferroviaire classique et n'est pas prévu dans le cadre de la création de la Ligne Nouvelle Montpellier Perpignan.
Indépendamment de cette ligne nouvelle, Réseau Ferré de France (RFF) est sollicité par la Région, en tant qu'Autorité Organisatrice des Transports TER, et par les collectivités locales pour travailler sur la réouverture de gares ou pour créer de nouveaux points d'arrêt. Certains sont inscrits au Contrat de Projet Etat Région 2007-2013.
Pour ce qui concerne votre commune, Marguerittes est concernée par deux projets de réouverture de la gare:
- une desserte périurbaine de Nîmes,
- la réouverture de la rive droite du Rhône au trafic voyageur. |
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Question n°913 de : PUJOL ROLAND JOACHIM- 66500 CATLLAR - le 20/03/2009 Pourquoi le tracé évite-t-il Sète, seul port en eau profonde entre Barcelone et Marseille ? Ainsi que Agde, Leucate, le Barcarès, premier ensemble balnéaire français ? |
Réponse le 17/04/2009
Compte tenu des contraintes techniques d’une ligne à grande vitesse (LGV) et du caractère quasiment insulaire des villes de Sète, Leucate et Barcarès (et des contraintes environnementales s’y ajoutant), il n’a pas été retenu de couloir de passage par le littoral entre Sète et Agde (15 km du Lido) et entre Leucate et Barcarès. Ceci est cohérent avec la politique en matière d’infrastructure (travaux routiers actuellement entrepris entre Sète et Agde), visant à protéger ledit Lido. |
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Question n°914 de : BAUDMONT Fabert- 66650 BANYULS SUR MER - le 20/03/2009
Les gares nouvelles sont-elles raccordées par fer aux gares existantes ? accès pour les personnes âgées ou handicapées ? |
Réponse le 20/04/2009
La notion de réseau ferroviaire est très importante pour Réseau ferré de France et la connexion entre tous les points de ce réseau est recherchée. Néanmoins, elle n’est pas exclusive et parfois d’autre mode de transport en commun assure cette connexion, tel que le tramway ou le bus, localement mieux adaptée aux enjeux.
1- Potentielle gare nouvelle de Perpignan
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Perpignan. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l'opportunité de créer une gare nouvelle dans l'aire de vie de Perpignan n'est pas confirmée, alors la gare actuelle pourrait être réaménagée. Ce réaménagement éventuel devrait s’accompagner de la création de raccordements entre la ligne classique et la ligne nouvelle pour permettre l’accès des trains grande ligne jusqu’à la gare actuelle.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Perpignan est confirmée, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• le site de Rivesaltes, à une dizaine de kilomètres au nord de l’agglomération perpignanaise, est desservi par l’A9 et la RD6009. Il pourrait être relié à la ligne existante Montpellier-Perpignan. Ce site avait été proposé par la SNCF dans le cadre des études de 1995.
• le site du Soler, à environ neuf kilomètres à l’ouest de l’agglomération de Perpignan via la RN116, permettrait la réalisation d’une gare interconnectée avec la ligne Perpignan-Villefranche.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
2- Accès pour les personnes handicapées
Les gares nouvelles devront être conformes à la loi du 11 février 2005 relative à l’égalité des droits et des chances, à la participation et à la citoyenneté des personnes handicapées (loi n°20056102). Cette loi préconise le principe général de non discrimination et oblige la collectivité nationale à garantir les conditions de l’égalité des droits et des chances. Elle précise que les services de transport collectif devront être accessibles aux personnes handicapées ou à mobilité réduite. Elle fixe également un délai de 10 ans à compter de sa publication soit au plus tard le 12 février 2015 pour la mise aux normes des gares existantes.
Elle définit que l’accessibilité de tous aux transports collectifs relève d’une responsabilité partagée entre les gestionnaires d’infrastructures, Réseau Ferré de France (RFF) pour le réseau ferré national, l'Etat, les Conseils Régionaux, les départements ou les communes.
En ce qui concerne le domaine ferroviaire, la loi prévoit l’élaboration de schémas directeurs d’accessibilité :
• Le schéma directeur national d’accessibilité a été approuvé par décision ministérielle en date du 11 juin 2008. Dans notre régions 7 gares nationales sont concernées : Montpellier, Nîmes, Sète, Béziers, Narbonne, Carcassonne, Perpignan ainsi que 20 gares régionales desservies par les trains TGV et grandes lignes.
• Le schéma directeur régional, conduit par le Conseil Régional Languedoc Roussillon, devrait être validé fin juin. Il traite des 20 gares régionales desservies par les trains TGV et grandes lignes et de 20 autres gares régionales ainsi que de haltes ferroviaires.
Ces documents ont été élaborés dans le cadre d’une concertation organisée aux différentes phases de la démarche avec l’ensemble des acteurs concernés.
Ils présentent un état des lieux des gares, précise les objectifs à atteindre dans le cadre des travaux d’accessibilité et définissent une programmation indicative.
A l’échelle régionale, RFF devrait engager en 2009 et 2010 sur son périmètre (mise en accessibilité des quais), 23 études préliminaires de faisabilité. Ces études visent notamment à étudier les conditions de pose d’ascenseurs ou de rampes dans les gares munies de passages sous terrain ou envisage la rénovation des passages planchéiés, pour les gares à fréquentation plus réduite. Les gares traitées feront également l’objet de travaux de pose de bandes podotactiles, de mises aux normes, le cas échéant des escaliers existant. Ces travaux ne pourront être réalisés qu’à la condition de réunir les financements nécessaires, RFF participant généralement dans le cadre d’une enveloppe nationale.
Les gares de NIMES et MONTPELLIER qui bénéficient du plan de relance national seront traitées respectivement en 2009 et 2010.
En ce qui concerne les nouveaux réseaux, ces derniers devront être accessibles dès leur mise en service. |
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Question n°915 de : RIVIERE JACQUES- 66540 BAHO - le 20/03/2009 Ne serait-il pas possible de mettre plus de trains pour le fret, ce qui occasionnerait moins de pollution ? |
Réponse le 20/04/2009
Le nombre de trains de marchandises estimé en 2020 provient des prévisions de trafics réalisées par Réseau Ferré de France à partir d’une analyse des dernières projections de trafics émanant des Ministères des Transports français et espagnol et des résultats de l’enquête "transit 2004". Le nombre de trains doit permettre de répondre aux besoins en 2020, sans être sur ou sous dimensionné.
Ces prévisions de trafic fret prennent en considération l'ensemble des flux déjà existants ainsi que l'ensemble des procédés permettant de réaliser du transport ferroviaire de marchandises, que ce soit le ferroutage, le transport combiné, le lotissement (train constitué à partir de wagons provenant de diverses entreprises) ou le train entier (train constitué à partir de wagons provenant d'une seule entreprise, ayant des volumes massifs de marchandises à transporter).
Tous les scénarios proposés au débat public, y compris le scénario LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h, permettent de répondre aux besoins en termes de trafic ferroviaire de marchandises en 2020. Le transport ferroviaire de marchandises devrait être d'environ 19 millions de tonnes en 2020, contre environ 10 millions de tonnes aujourd'hui. Cela représente une progression de 83% du trafic ferroviaire de marchandises et près de 3000 poids lourds reportés de la route vers le rail. Durant cette même période le trafic routier de marchandises devrait connaitre une croissance d'environ 30%.
Si, à l’horizon 2020, le nombre de trains de marchandises augmente plus vite que ce que nous avons estimé dans nos prévisions, ce sont les scénarios mixtes (LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h et ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h) qui répondraient le mieux à ces besoins. Leur réserve de capacité est estimée respectivement à 50 et 70 trains de fret ou TER par jour contre seulement 10 trains de fret ou TER par jour pour le scénario LGV voyageurs à 320 km/h. |
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Question n°916 de : ISIDRO MARC- 66000 PERPIGNAN - le 20/03/2009 Quelle reconversion envisagée pour le complexe ferroviaire de Cerbère ? |
Réponse le 20/04/2009
La création de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan ne remet pas en cause le complexe ferroviaire lié au transport de marchandises à Cerbère. Seule une partie du trafic fret en transit sera reportée sur la section internationale Perpignan-Figueras, une autre partie du trafic de marchandises en transit devrait continuer à circuler sur la ligne Perpignan-Cerbère. |
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Question n°917 de : ISIDRO MARC- 66000 PERPIGNAN - le 20/03/2009
Envisage-t-on des tram-trains autour des grandes agglos ? |
Réponse le 08/04/2009
La rédaction de la question ne semble pas viser uniquement l’agglomération de Perpignan-Méditerranée. Il est dit « autour des grandes agglos ».
Toutefois, dans le cadre de l’élaboration de son PDU, adopté en 2007, cette question a été étudiée à la demande des élus. Les résultats de l’étude ont montré que ce concept n’était pas envisageable pour l’agglomération perpignanaise pour plusieurs raisons :
- tracé du réseau ferroviaire qui ne dessert pas un territoire suffisamment dense. L’organisation urbaine du territoire s’est construite à partir d’un réseau de petites villes, sous forme d’archipel, pour la plupart non desservies par le réseau ferré.
- sur Perpignan, plusieurs grands pôles d’équipements et d’activités n’étaient pas desservis non plus. De plus le réseau ferré traverse des zones urbanisées de densité intermédiaire. Le positionnement de la gare centre, décidé dans les années 1860, devait tenir compte de contraintes militaires de l’époque car Perpignan était une place forte militaire de 1ère importance.
- difficulté, pour augmenter l’attractivité de ce réseau, de multiplier le nombre de haltes ferroviaires sur la ligne ferroviaire actuelle (distance entre stations à respecter) et nécessité de disposer d’un matériel roulant spécifique capable de fonctionner sur le réseau ferré classique (RFF) et un réseau de TC d’agglomération (coût, maintenance d’un matériel spécifique, gestion, etc.).
- prolongation du réseau ferré en milieu urbain par un système de type tramway ferré, afin de mieux desservir les grands pôles générateurs de déplacements de l’agglomération, difficile et excessivement coûteux au regard de la fréquentation envisageable.
- difficulté très forte de pouvoir disposer du nombre de « sillons » nécessaires sur la ligne ferroviaire classique afin d’assurer un service de qualité. Le cahier d’acteurs rédigé par Perpignan Méditerranée explique très précisément cette situation et pourquoi il est demandé, notamment, le contournement fret du cœur de l’agglomération. En tout état de cause, l’augmentation des sillons disponibles passe par la réalisation de la LNMP.
Ces réflexions ont permis d’identifier deux pistes d’action retenues dans le PDU :
- la nécessité de mieux utiliser l’étoile ferroviaire perpignanaise (sous réserve de la réalisation de la LNMP), notamment sur le tronçon entre les communes d’Elne au sud et Rivesaltes au nord, deux des pôles d’équilibre de la grande agglomération perpignanaise identifiés dans le PDU. Dans ce cadre, une nouvelle station est à l’étude par la Région au sud de Perpignan dans le secteur de l’Université et du Parc des Sports. Une autre est envisagée au nord (secteur Torremila).
- la création d’une ligne de TCSP (avec Bus à Haut Niveau de Service), traversant Perpignan dans le sens nord-sud, et desservant le centre ville mais aussi le pôle gare (transformé en pôle d’échanges multimodal). Les premiers travaux vont commencer dès 2010. Ce projet qui représente un coût de plus de 48M€ permettra de garantir des temps de parcours aux usagers (comme un tramway) et des fréquences de l’ordre de 5 minutes en heure de pointe. |
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Question n°918 de : MILLET SERGE- 66670 BAGES - le 20/03/2009 Ou est la déviation pour le contour de Nimes ? |
Réponse le 28/04/2009
La ligne nouvelle de Contournement de Nîmes et Montpellier (CNM) est une ligne mixte (c'est-à-dire acceptant les trains de voyageurs et les trains de marchandises) dont la vitesse de circulation des TGV est prévue pour une vitesse maximale de 300 km/h, et 220 km/h à la mise en service de la ligne.
Cette ligne a fait l'objet d'une déclaration d'utilité publique en mai 2005 confirmant son tracé et se traduisant dans les documents d'urbanisme par une réserve foncière.
Quant au financement et au calendrier de l'opération, le projet a fait l'objet d'un protocole d'intention de financement en juin 2008, qui sera finalisé par une convention de financement. L'attribution du contrat de partenariat prévue fin 2010, permettra une fin de travaux à l'horizon de fin 2015.
Vous trouverez ci-dessous le plan du contournement de Nîmes et de Montpellier :
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Question n°919 de : ROYER CECILE- 66700 ARGELES SUR MER - le 20/03/2009 Pourquoi une gare TGV dans des aéroports régionaux avec des dessertes terminales vers les villes ? Et une perte de temps ? |
Réponse le 20/04/2009
L’installation d’une gare nouvelle sur une plate-forme aéroportuaire peut permettre d’améliorer l’intermodalité entre les modes ferroviaire et aérien. Cependant, celle-ci ne semble réellement justifiée qu’au contact des grands aéroports ayant une vocation de hub, avec notamment une offre aérienne très importante vers l’international.
Cela suppose également que la zone de chalandise de l’aéroport soit très importante, et que le service ferroviaire mis en place offre des horaires, des fréquences et des temps de parcours attractifs. A cet égard, les exemples de Roissy-Charles-de-Gaulle et de Lyon-Saint-Exupéry sont
révélateurs :
_ Roissy-Charles-de-Gaulle, où le nombre de voyageurs utilisant successivement le TGV puis l’avion, s’élevait en 2002 à 1,6 million ;
_ Lyon-Saint-Exupéry, seul aéroport régional disposant d’une gare TGV, le trafic était en 2002 de 284 000 passagers en gare de Lyon-Saint-Exupéry, dont 10 % seulement (28 000, soit 50 fois moins) ont utilisé l’intermodalité TGV-avion.
La vocation des aéroports de la région Languedoc-Roussillon, compte tenu de leur zone de chalandise relativement limitée, n’est pas de devenir une grande plateforme à l’instar d’un Paris Charles-de-Gaulle, mais plutôt d’assurer du trafic point à point, correspondant essentiellement à une demande locale. Dès lors, on peut penser que l’intérêt d’une telle connexion gare nouvelle/aéroport à Perpignan-Rivesaltes est limité. |
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Question n°920 de : FRANCAVILLA BARNARD- 11370 LEUCATE - le 20/03/2009 En Languedoc Roussillon, allez vous garder la priorité d' une desserte des villes actuelles par TGV en diminuant les temps de parcours ? La solution 2 me parait la plus adaptée pour la région et augmenter les fréquences TER ? |
Réponse le 20/04/2009
La desserte des villes en 2020 sera déterminée par les compagnies ferroviaires à qui appartiendront les trains ; Réseau ferré de France (RFF) est prioritaire des voies. La SNCF ne sera donc plus la seule à offrir des services grandes lignes en France puisque le marché sera ouvert à la concurrence dès 2010, comme cela est le cas dans le transport ferroviaire de marchandises depuis 2006. Les villes desservies actuellement par le TGV devraient l’être également à cet horizon. C’est ce qui est pris en considération dans les études préalables au débat public. De plus pour certaines villes, grâce aux projets de ligne nouvelle et à l’évolution de l’offre, le niveau de desserte devrait croître avec de meilleurs temps de parcours et fréquences de trains TGV et TER.
Le dossier de RFF (consultable sur internet) présente les répartitions des trains suivant la présence de gares nouvelles ou non, suite aux estimations de la SNCF. |
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Question n°921 de : YECHE ALEXANDRE- 34990 JUVIGNAC - le 20/03/2009 A quand la gare TGV pour Montpellier ? |
Réponse le 20/04/2009
1- Mise en service du projet
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
2- Mise en service de la gare nouvelle
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Montpellier. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
La mise en service de la gare nouvelle de l’agglomération de Montpellier pourrait être effective en même temps que la mise en service de la ligne nouvelle, c'est-à-dire à l’horizon 2020 ou bien il est possible de différér sa réalisation, suivant les remarques formulées. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°922 de : DES JEAN JACQUES- 11600 MALVES EN MINERVOIS - le 20/03/2009 Pourquoi la nouvelle ligne ne passe pas par Carcassonne ? |
Réponse le 20/04/2009
La Ligne à Grande vitesse arrive actuellement jusqu'à Nîmes et elle sera prolongée par le Contournement de Nîmes et de Montpellier (CNM) qui acceptera les TGV et les trains de fret. Ainsi existera-t-il une ligne nouvelle jusqu'à Montpellier à l’horizon 2015.
Le débat public porte sur le projet de ligne entre Montpellier et Perpignan, qui devra permettre de connecter le CNM à la ligne nouvelle Perpignan-Figueras. De ce fait seuls des couloirs de passages, plus ou moins inscrit dans la frange littorale, entre les villes de Montpellier et de Perpignan ont été étudiés. La réalisation d'une ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan via Carcassonne augmenterait le nombre de kilomètres de voies à créer et donc le coût global du projet, en particulier pour la section devant traversée les Corbières afin de rejoindre Perpignan. La question de son acceptabilité au niveau écologique risquerait de plus de stopper ce projet.
Pour autant, il existe un projet de ligne entre Toulouse et Narbonne où des "pré études fonctionnelles" vont prochainement être lancées par Réseau Ferré de France (vers l'été 2009). Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et de réaménagement de la ligne existante. Ces études devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nationale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public. |
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Question n°923 de : PACAUD christiane- 34110 FRONTIGNAN - le 20/03/2009 Si il y a constructions de gares nouvelles, comment seront-elles desservies ? Le temps gagné sur le trajet en TGV ne sera -t-il pas reperdu dans les transferts pour rejoindre cette soi disant nouvelle gare ? Je pense qu'il est quand même intéressant que les gares importantes restent en centre ville ce qui est un avantage par rapport aux aéroports situés en périphérie des villes. |
Réponse le 20/04/2009
La problématique des gares nouvelles doit être analysée au cas par cas, selon les agglomérations.
Réaliser une gare nouvelle, c'est avant tout un projet d'urbanisme dans une optique d'aménagement du territoire. Le choix de la réalisation est de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
L'objet du débat public est de débattre dans un premier temps de l'opportunité de la gare nouvelle puis dans un second temps de sa localisation potentielle.
De manière générale, pour que la desserte TGV® soit un succès de fréquentation, il faut que l’offre «rencontre» son public, soit au centre de la ville – comme pour les gares existantes - soit en périphérie d’agglomération – comme pour les gares nouvelles.
L'opportunité d’une gare nouvelle doit nécessairement prendre en considération deux critères :
- les services attendus pour cette gare : meilleure accessibilité, intermodalité, stationnement, performance de l'offre TGV® offerte…
- sa place et son rôle dans l'agglomération : la gare nouvelle doit s'accompagner d'un projet de développement urbain et être reliée aux réseaux de transports urbains et périurbains.
Une gare située à la périphérie d'une grande agglomération, près d'un bassin de population important et dont l'installation s'accompagne d'un projet urbain peut en effet améliorer le service ferroviaire en donnant un accès direct à la grande vitesse et à une offre de TGV® plus importante à condition d'être bien desservie par le système routier (c’est le cas notamment d’Aix TGV® et d’Avignon TGV®) et les transports en commun, tel le TER (c’est le cas de Valence TGV®) ou le tramway et les bus.
Concernant les temps de parcours, ils dépendent du secteur d'implantation d'une potentielle gare nouvelle par rapport au voyageur (qui n’habite pas forcément en centre ville mais dans l’agglomération), mais surtout de la qualité de la correspondance TER/TGV, lorsque celle-ci est possible.
Ce dernier point relève de l'autorité organisatrice des transports régionaux, à savoir le Conseil Régional et de l'entreprise ferroviaire qui assure le service TER, actuellement la SNCF.
Concernant le cas de Montpellier, le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Montpellier. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
L’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie montpelliérain est en partie dictée par des contraintes techniques, contrairement aux autres agglomérations régionales, car l’augmentation très forte des TER (90) et des TGV (126), en plus des trains de fret rend impossible leur cohabitation sur la seule ligne classique en entrée/sortie de gare (entre Saint Brès et Saint Roch), sans création de voies supplémentaires (ce qui est très compliqué à cet endroit particulièrement urbanisé).
Dès lors, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat :
- A la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s’inscrirait dans le plan d’urbanisation de l’agglomération de Montpellier, dans la continuité d’Odysseum avec la création d’un lycée, d’un quartier d’affaire et le prolongement de la ligne de tramway n°1.
- A Saint Jean de Védas, à l'intersection entre le contournement Nîmes-Montpellier et la ligne existante vers Sète, site qui permet d’envisager des correspondances TGV/TER avec des TER desservant Frontignan et Sète. |
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Question n°924 de : DUGELAY - 11190 BUGARACH - le 20/03/2009 Est-il possible d' ajouter des voies à la gare existante Montpellier et Perpignan seulement pour le TGV à 220km/h sans cohabitation avec le TER et fret ? |
Réponse le 20/04/2009
Votre question doit porter sur la création de voie pour des circulations à 220 km/h le long de la ligne existante et non dans les gares existantes. La ligne existante dispose de caractéristiques technique (tracé) qui limite la vitesse de circulations des trains les plus rapides à 160 km/h. Cela est principalement dû aux courbes effectuées par la voie, au système de signalisation et à la présence de passages à niveaux.
Avec une hypothèse de vitesse pratiquée de 220 km/h pour les voyageurs, près de 74 km de ligne existante (soit 46%) devraient être rectifiés afin que les voies nouvelles et la ligne existante soient jumelées, sinon cela génèreraient des terrains délaissés entre les deux infrastructures. Hors, les sections de lignes à rectifier sont généralement situées en zone d’agglomérations (Frontignan, Sète, Agde, Villeneuve les Béziers, Béziers, Colombiers, Narbonne, Rivesaltes) ou en zones à fortes contraintes (zone naturelle, zone d’activités, bordure de bassin de Thau, Bages, Sigean, l’Ayrelle, la Palme et Leucate) ou en relief (les garrigues).
On notera également la contrainte administrative liée à la protection du littoral qui limitera fortement les options d’aménagement. L’aménagement de ligne, en termes de rectification, serait très difficile.
Enfin, la trentaine de passages à niveau ne serait pas compatibles avec l’augmentation de vitesse et surtout avec la mise en place de 4 voies sur le long du parcours. Leur suppression ou dénivellation seraient donc indispensables.
Le coût de ces aménagements dépasserait le coût du scénario de doublement partiel de la ligne existante (scénario n’incluant que partiellement des sections à 3 ou 4 voies et n’ayant aucun relèvement de vitesse) qui est proposé au débat public. Cet aménagement serait donc très supérieur à 2.4 milliards €. |
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Question n°925 de : BRICOURT Michel- 66140 CANET EN ROUSSILLON - le 20/03/2009 Pourquoi ne se sert-on pas de l' ancienne voie ? |
Réponse le 20/04/2009
Il est proposé au débat public quatre scénarios bien différenciés.
Pour répondre aux attentes du territoire régional à l'horizon 2020, c'est-à-dire de permettre le développement de l'offre de service TER et fret estimé en 2020, il est nécessaire de réaliser des aménagements sur la ligne existante, qui n’est pas ancienne mais actuelle.
C'est ce que propose le scénario de « doublement partiel de la ligne existante ». Il s'agit en effet de réaliser des voies supplémentaires de part et d'autre de la ligne actuelle entre Montpellier et Narbonne pour ainsi créer des sections à trois ou quatre voies.
Mais ce scénario n'offre aucun gain de temps, donc très peu de report modal de la route et de l’avion vers le fer et n'autorise pas de circulations supplémentaires de TER et de fret après 2020.
Or, pour répondre aux besoins postérieurs à 2020, il est nécessaire de construire une ligne nouvelle, en plus de la ligne existante, qui permettrait de:
- Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen,
- Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante,
- Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains,
- Inciter à prendre le train plutôt que la voiture,
- Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que par la route,
- Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon,
- Accompagner le dynamisme de l’économie régionale.
C’est pour ces raisons que trois autres scénarios de création de ligne nouvelle sont présentés au débat :
- Le scénario LGV voyageurs à 320 km/h
- Le scénario Ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h
- Le scénario LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h |
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Question n°926 de : FIOR REGIS- 66000 PERPIGNAN - le 20/03/2009 Pourquoi prévoir une nouvelle gare à Perpignan alors que la gare en centre ville vient d'etre rénovée et agrandie ? |
Réponse le 20/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Perpignan. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Le tableau suivant présente une comparaison théorique des principaux avantages et inconvénients entre gare centre et gare nouvelle.
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Gare centre
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Gare nouvelle
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Inconvénients
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- Perte de temps pour les missions
longue distance.
- Concentration de l’offre au centre ville.
- Difficulté d’accès depuis la
périphérie liée à la congestion
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- coût de construction et maintenance de l’ouvrage
- moins bonne desserte du centre ville (compensée par une meilleure accessibilité pour les quartiers proches de la gare nouvelle)
- trajets pour aller à la gare nouvelle plus longs pour une partie des voyageurs
- nécessité de créer des liens lisibles vers le
centre-ville
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Avantages
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- Accès direct au centre-ville.
- Possibilités de correspondances plus
importantes, notamment avec
TER/TGV et réseaux TC urbains
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- gain de temps de parcours (donc plus de voyageurs dans les trains, et moins de circulation automobile)
- moindre nuisance sonore du transport ferroviaire en centre ville (une partie des trains passent par la voie nouvelle, notamment les TGV qui s'arrêtent dans la gare nouvelle et les trains de fret si la ligne est mixte)
- libération des capacités en centre ville pour d’autres usages (notamment TER,…)
- Possibilités de développement d’un nouveau
secteur de l’agglomération
- Facilité de stationnement
- mieux desservir un nouveau quartier de la ville ou de l’agglomération,
- accès plus facile aux grandes infrastructures de communication.
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D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°927 de : ARTAUD CLAUDE- 66680 CANOHES - le 20/03/2009 La LGV Barcelone Perpignan étant ouverte pour 2012 pourquoi attendre 2020 pour le tronçon Perpignan Montpellier ? |
Réponse le 20/04/2009
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études, des procédures administratives et foncières et des travaux, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes à franchir avant la mise en service :
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Question n°928 de : TONNIS JEAN- 66100 PERPIGNAN - le 20/03/2009 Le trafic ferroviaire aura besoin de 2 lignes : TGV et TER + trains lourds de marchandises, mais quand ? |
Réponse le 20/04/2009
Pour répondre aux attentes du territoire régional à l'horizon 2020, c'est-à-dire de permettre le développement de l'offre de service TER et fret estimé en 2020, il est nécessaire de réaliser des aménagements sur la ligne existante.
C'est ce que propose le scénario de « doublement partiel de la ligne existante ». Il s'agit en effet de réaliser des voies supplémentaires de part et d'autre de la ligne actuelle entre Montpellier et Narbonne pour ainsi créer des sections à trois ou quatre voies.
Mais ce scénario n'offre aucun gain de temps, donc très peu de report modal de la route et de l’avion vers le fer et n'autorise pas de circulations supplémentaires de TER et de fret après 2020.
Or, pour répondre aux besoins postérieurs à 2020, il est nécessaire de construire une ligne nouvelle, en plus de la ligne existante, qui permettrait de:
- Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen,
- Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante,
- Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains,
- Inciter à prendre le train plutôt que la voiture,
- Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que par la route,
- Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon,
- Accompagner le dynamisme de l’économie régionale.
C’est pour ces raisons que trois autres scénarios de création de ligne nouvelle sont présentés au débat :
- Le scénario LGV voyageurs à 320 km/h
- Le scénario Ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h
- Le scénario LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h
La question de savoir si le TER doit cohabiter avec le fret (y compris dans la traversée des agglomérations) ou bien pourrait également cohabiter avec les TGV fait partie du débat. |
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Question n°929 de : TUPINON ROBERT- 66300 TRESSERRE - le 20/03/2009
Pourquoi Perpignan -Barcelone avant Perpignan- Nimes ? |
Réponse le 23/06/2009
La construction de lignes à grande vitesse est plus récente en Espagne qu'en France, mais ce mouvement a connu une croissance importante afin d'une part de compenser rapidement la faiblesse du réseau ferroviaire espagnol et, d'autre part, de mieux relier l'Espagne aux autres pays européens, ce qui constituait, et constitue encore, une question vitale pour l'économie espagnole.
L'une des priorités du gouvernement espagnol a donc été de relier le réseau espagnol au réseau français, en particulier par l'est à travers la ligne nouvelle Figueras-Perpignan (non achevée entre Barcelone et Figueras) et par l'ouest à travers le projet dit de « Y basque » qui doit passer par Irun.
De son côté, le gouvernement français a promu la construction de lignes ferroviaires nouvelles qui répondaient à des enjeux différents, mais tous importants : entre Paris-Lyon-Marseille et Nîmes, une LGV vers le Nord pour relier le Bénélux, une LGV vers l'Est et l'Allemagne, le contournement de Nîmes-Montpellier plus récemment, etc.
Dans ce contexte, pour garantir la réalisation d'une connexion entre la France et l'Espagne par une ligne ferroviaire performante, il est apparu nécessaire de réaliser la section internationale afin de "tirer" ensuite les sections restantes des deux côtés de la frontière. C'est cette même logique qui prévaut aujourd'hui dans la réalisation du projet Lyon-Turin. |
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Question n°930 de : PLANADEVALL Gaspar- 66000 PERPIGNAN - le 20/03/2009 Pourquoi ne pas faire une ligne LGV voyageur et une ligne LGV marchandises à part ? |
Réponse le 20/04/2009
Votre proposition consisterait à réaliser deux lignes nouvelles, l’une serait une ligne à grande vitesse (LGV) voyageurs et la seconde une LGV pour les marchandises. Cela reviendrait à réaliser deux projets distincts d’un coût de 4.2 milliards € pour le premier et de 5.9 milliards € pour le second.
Ainsi en Languedoc-Roussillon, il faudrait financer deux infrastructures dans deux couloirs différents pour un coût total supérieur à 10 milliards €. La rareté des fonds publics comme privés rend peu vraisemblable ce projet à court ou moyen terme. |
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Question n°931 de : WBRAWO Jean-François- 66240 SAINT ESTEVE - le 21/03/2009 Pourquoi les politiques ont-ils attendu pour la ligne TGV alors que d' autres régions l' ont depuis très longtemps ? |
Réponse le 20/04/2009
La ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est l'un des multiples projets de ligne nouvelle en France prévu par le Grenelle de l'environnement. Sa réalisation ne peut être cependant déconnectée de l'avancement des autres projets ferroviaires.
En particulier, cette ligne a été inscrite au schéma directeur national des lignes à grande vitesse de 1992; ce projet de "TGV Languedoc-Roussillon" s'inscrivait dans le prolongement d'une ligne à grande vitesse qui était alors également en projet et qui est devenu le "TGV Méditerranée" de Valence à Marseille et Redessan-Manduel (Gard), mis en service en 2001.
Mais pour des raisons d'aménagement du territoire, après la construction du TGV Méditerranée, d'autres régions avaient également le souhait d'être connectées au réseau ferroviaire à grande vitesse, en particulier dans l'est de la France (ce qui a donné lieu à la construction de la LGV Est Européenne, mise en service en 2007, et à la réalisation actuellement de la branche est de la LGV Rhin-Rhône entre Dijon et Mulhouse) et à l'ouest (avec deux projets dont la phase de réalisation devrait être bientôt engagée : la LGV Sud Europe Atlantique de Tours à Bordeaux et la LGV Bretagne pays de la Loire du Mans à Rennes).
Néanmoins, une partie de la nouvelle liaison ferroviaire entre Nîmes et l'Espagne avançait de manière concrète à travers le projet de contournement de Nîmes et Montpellier, déclaré d'utilité publique en 2005.
Ce sont donc des raisons d'équité territoriale au niveau national qui ont conduit à privilégier la réalisation du TGV Méditerranée au cours des années 1990, qui a permis d'apporter la grande vitesse aux portes du Languedoc-Roussillon, mais également les mêmes raisons qui ont mis entre parenthèses le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan afin d'apporter également la grande vitesse à l'ouest et à l'est de la France, le coût important de construction d'une ligne nouvelle et la rarété des fonds publics rendant difficle la construction de plus d'une à deux LGV simultanément actuellement. |
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Question n°932 de : ANCELIN JEAN GUY- 30160 ROCHESSADOULE - le 21/03/2009 Pourquoi ne pas profiter de cet aménagement pour terminer la voie express existante entre Nîmes et Alès ? |
Réponse le 08/04/2009
La question étant imprécise, il est proposé une double réponse. En effet, la terminologie « voie express » peut laisser entendre qu'il s'agit d'une voie routière.
Si la voie express Nîmes-Alès est la voie ferrée, elle fait l'objet de financements au titre du contrat de projet que l'Etat et la région ont signé le 18 décembre 2006. Un investissement de 15,30 M€ est prévu pour en moderniser la signalisation. Mais, il faut souligner que l'opération est sans lien direct avec le projet de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan.
Si la voie express est la route nationale 106, il s'agit d'une opération dont la réalisation a été concrétisée par la mise en service de la section Alès-Boucoiran à deux fois deux voies en 1998. Il n'y a pas de relation avec l'investissement ferroviaire mis au débat public. La maitrise d'ouvrage est assurée par l'Etat (Ministère de l'Environnement, de l'Energie, du Développement Durable et de l'Aménagement du Territoire). La réalisation de la section suivante (Boucoiran – Nîmes) est lancée : le premier tronçon entre Boucoiran et La Calmette devrait être en service fin 2010-début 2011.
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Question n°933 de : MOURET MICHEL- 66100 PERPIGNAN - le 21/03/2009 Pourquoi autant de retard pour la construction de cette ligne ? |
Réponse le 20/04/2009
1- Débat
Réseau ferré de France (RFF) a tenu ses engagements calendaires tant pour les études que pour la préparation du débat public.
Le ministère des Transports avait fixé l’objectif à RFF de réaliser des études préalables au débat public en un an et demi, pour que le débat public puisse se tenir au printemps 2009.
Les études, démarrées début 2007 et réalisées en partenariat avec l’Etat, la Région et douze collectivités territoriales, se sont achevées mi-juillet 2008 et l’ouverture du débat public a été lancée le 3 mars 2009, pour une durée de quatre mois. RFF a ainsi respecté le calendrier prévu.
2- Projet
La ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est l'un des multiples projets de ligne nouvelle en France. Sa réalisation ne peut être cependant déconnectée de l'avancement des autres projets ferroviaires français, inscrits par ailleurs au "Grenelle de l'environnement".
Ainsi, pour des raisons d'aménagement du territoire, après la construction du TGV Méditerranée mis en service en 2001, d'autres régions avaient également le souhait d'être connectées au réseau ferroviaire à grande vitesse, en particulier dans l'est de la France (ce qui a donné lieu à la construction de la LGV Est Européenne, mise en service en 2007, et à la réalisation actuellement de la branche est de la LGV Rhin-Rhône entre Dijon et Mulhouse) et à l'ouest (avec deux projets dont la phase de réalisation devrait être bientôt engagée : la LGV Sud Europe Atlantique de Tours à Bordeaux et la LGV Bretagne pays de la Loire du Mans à Rennes).
Ce sont donc des raisons d'équité territoriale au niveau national qui ont conduit à privilégier la réalisation du TGV Méditerranée au cours des années 1990, qui a permis d'apporter la grande vitesse aux portes du Languedoc-Roussillon dès 2001 (Manduel - département du Gard), mais également les mêmes raisons qui ont mis entre parenthèses le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan afin d'apporter également la grande vitesse à l'ouest et à l'est de la France. Le coût important de construction d'une ligne nouvelle et la rareté des fonds publics et privés limitent la construction de plus d'une à deux LGV simultanément actuellement.
Néanmoins, une partie de la nouvelle liaison ferroviaire entre Nîmes et l'Espagne a avancé de manière concrète à travers le projet de contournement de Nîmes et Montpellier, déclaré d'utilité publique en 2005, et dont le démarrage des travaux est proche. |
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Question n°934 de : DUFOSSE JEAN JACQUES- 34190 GANGES - le 21/03/2009 Pourquoi ne pas construire cette nouvelle ligne le long de l'autoroute, ce qui représenterait moins de frais ? |
Réponse le 20/04/2009
Selon le couloir de passage retenu et dès lors que cela sera possible, le principe de jumelage avec les infrastructures existantes sera étudié afin d’éviter la création d’un nouveau corridor de transport. Cela est étudié au droit de Montpellier avec la possible nouvelle autoroute A9b.
Il convient de rappeler que les contraintes techniques (rayons de courbure et grande vitesse notamment) sont susceptibles de limiter les possibilités de jumelage avec l’autoroute (300 km/h contre 130 km/h) ; celles-ci peuvent également présenter certains inconvénients (modification plus forte des régimes hydrauliques, coupure plus large pour la faune, présence de délaissés fonciers inutilisables du fait des risques de chablis…).
Enfin, ce n’est absolument pas gage d’économie, puisqu’il s’agit d’une contrainte technique supplémentaire qui se paie. |
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Question n°935 de : LAYROLLE JEAN MARC- 34200 SETE - le 21/03/2009 Pourquoi mettre du fret sur la nouvelle ligne alors qu' on a tant fait pour qu' il soit sur la route ? Les trains de fret n' auront-ils pas les meme problèmes de vent entre Perpignan et Narbonne ? |
Réponse le 28/04/2009
L'un des objectifs du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est de favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route. Ainsi l'objectif du projet est d'offrir aux entreprises de transport ferroviaire de marchandises des circulations de qualité afin d'inciter les transporteurs routiers à utiliser le mode ferroviaire (créneaux horaires fiables, réguliers, sans arrêt et à toute heure de la journée).
Néanmoins, la politique des transports est décidée par l'Etat (le Ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire), notamment pour ce qui relève des aspects législatifs et réglementaires pour inciter au report modal de la route vers le rail.
Lors du tracé d’une ligne nouvelle l’exposition au vent est prise en compte, puis lors de l’admission à la circulation de matériels roulants il est tenu compte de leur sensibilité aux vents traversiers qui pourraient provoquer un risque ferroviaire par déversement ou délestage sur le premier essieu du train.
Dans le cas de matériel fret conventionnel circulant à des vitesses inférieures ou égales à 160 km/h le seul risque actuellement identifié concerne des containers vides et il est couramment résolu par leur ligaturage au châssis du wagon.
Dans le cas de matériel à grande vitesse, on détermine avec des essais en soufflerie à partir de quelles vitesses de circulation et de quelles vitesses de vent, apparaît un risque de délestage sur le premier essieu du train. Au cas où un risque est mis en évidence, on mettra en œuvre des mesures d’exploitation consistant à imposer à ces matériels une limitation de vitesse lors du parcours d’une zone exposée au vent dès que la vitesse prévue ou constatée du vent atteint un seuil critique pour la vitesse nominale de circulation des trains.
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Question n°936 de : POUJOL MICHEL- 34200 SETE - le 21/03/2009 RFF a-t-il l'intention d'améliorer les lignes existantes ? Rouvrir certaines lignes utiles aux usagers quotidiens ? ( Montpellier- Castrie- Sommières/ Sète-Balaruc-Gigean) |
Réponse le 20/04/2009
La création d'une ligne nouvelle ne remet pas en cause le réseau classique existant. 76M€ sont programmés dans le Contrat de Projet Etat-Région 2007-2013 pour le renouvellement des lignes secondaires (par comparaison à l'axe littoral), en complément des opérations d'investissement et de maintenance lourde réalisées sur fonds propres de Réseau Ferré de France (RFF).
Une première tranche a déjà été réalisée sur la ligne Perpignan-Villefranche pour un montant avoisinant les 23M€. Le reste des opérations est programmé, la prochaine opération étant planifiée à l'automne 2009 sur la ligne Alès-Langogne.
Des opérations de modernisation ont par ailleurs été réalisées ou sont en cours d'étude (modernisation des postes de signalisation de Nîmes, mise en place d'une signalisation automatique entre Nîmes et Alès, entre Nîmes et Vauvert, entre Perpignan et Villefranche…).
Par ailleurs, la réouverture de lignes à usage ferroviaire conventionnel n'est pas prévue à court ou moyen terme en Languedoc Roussillon. RFF, en partenariat avec les collectivités locales et le Conseil Régional en tant qu'Autorité Organisatrice des Transports TER, a mené des études socio-économiques pour analyser la pertinence de rouvrir des lignes ferroviaires à des circulations voyageurs. Ces études ont montré qu'il n'y a pas de pertinence pour du trafic ferroviaire conventionnel. RFF n'exclut pas de mettre à disposition le foncier et les infrastructures nécessaires à la réalisation d'autres modes de transport relevant des compétences d'agglomérations ou de communautés de communes. |
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Question n°937 de : POUCHAQ ANDRE- 34200 Sète - le 21/03/2009 Mais que devient donc la ligne actuelle ? Agde et Sète ne se trouvent pas sur le tracé du projet, pourra-t-on s' y rendre en train ? |
Réponse le 20/04/2009
La ligne actuelle continuera d’être empruntée par tous les types de trains (TGV, TER et fret) quel que soit le scénario choisi à l’issu du débat public.
De plus, les TER, qui devraient être doublés par rapport à aujourd’hui en 2020, desserviront les gares de Sète et d’Agde.
Compte tenu des contraintes techniques d’une ligne à grande vitesse (LGV) et du caractère quasiment insulaire de la ville de Sète (et des contraintes environnementales s’y ajoutant), il n’a pas été retenu de couloir de passage par le littoral entre Sète et Agde (15 km du Lido). Ceci est cohérent avec la politique en matière d’infrastructure (travaux routiers actuellement entrepris), visant à protéger ledit Lido.
Les gares actuelles de Sète et Agde continueront d’être desservies par les TGV via la ligne actuelle, quel que soit le scénario de ligne nouvelle.
Les scénarios « LGV voyageurs à 320km/h » et « LGV voyageurs à 300km/h et fret à 120 km/h » devraient offrir, selon la SNCF, une desserte TGV dans les gares d'Agde et Sète de 2 trains par heure de pointe, soit 16 trains par jour. Le scénario « Ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h » offrirait une desserte TGV de 2 trains par heure de pointe et 14 trains par jour.
Dans le cas d’une gare nouvelle à Saint Jean de Védas pour l'aire de vie de Montpellier ou à dans le secteur Est de Béziers, celles-ci seraient à l'interconnexion de la ligne nouvelle et de la ligne existante permettant directement les correspondances TGV/TER.
Ainsi Sète et Agde disposeraient non seulement de dessertes TGV via leur gare existante mais également de correspodances TER/TGV donnant accès à 126 TGV par jour via les gares de Montpellier ou 74 TGV par jour via les gares de Béziers. |
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Question n°938 de : CHASSANG Patrick- 34770 GIGEAN - le 21/03/2009 Allez vous éviter le site du parc d'Issanka et la proximité de l'abbaye de ST Félix à Gigean ? |
Réponse le 20/04/2009
Aujourd’hui, les études portent sur un couloir de 5 km de large. Le tracé ne sera défini qu’après les études d’avant projet sommaire et lors de l’enquête d’utilité publique.
En tout état de cause, le tracé retenu ne passera pas dans le Parc d’Issanka (site inscrit), et ni sur l’abbaye de St Félix de Montceau (monument historique inscrit).
Par contre, si le tracé venait à s’insérer à proximité de ces 2 sites, des procédures prévues par le code de l’environnement seront conduites : un dossier devra être réalisé par Réseau Ferré de France (RFF) pour instruction par l’Architecte des Bâtiments de France et le cas échéant la Commission des Sites et des Paysages (car le massif de la Gardiole est un site classé), afin de définir les conditions et les préconisations pour la meilleure insertion possible du projet au niveau de ces secteurs sauvegardés. |
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Question n°939 de : TANGUY MICHEL- 34230 ST PARGOIRE - le 21/03/2009 Entre Montpellier et Béziers quelles sont les villes traversées ? |
Réponse le 20/04/2009
Entre Montpellier et Béziers, deux couloirs, d’une largeur de 5 km chacun, sont proposés au débat public :
- un couloir « collines du biterrois », en retrait du littoral, qui concerne les communes de St Jean de Védas, Fabrègues, Mireval, Gigean, Montbazin, Poussan, Villeveyrac, Loupian, Mèze, Montagnac, Saint Pargoire, St Pons de Mauchiens, Lézignan la Cèbe, Aumes, Pézenas, Tourbes, Alignan du Vent, Valros, Servian, Boujan sur Libron, Bassan et Lieuran les Béziers.
- un couloir « plaine littorale », qui englobe le projet « TGV ® Languedoc Roussillon » de 1995, qui inclut les territoires des communes de St jean de Védas, Fabrègues, Mireval, Gigean, Poussan, Villeveyrac, Loupian, Mèze, Montagnac, Pomerols, Florensac, Pinet, Bessan, St Thibéry, Montblanc, Cers et Villeneuve les Béziers.
Le tracé retenu (dans le couloir le plus au nord ou dans le couloir littoral) ne sera défini et connu qu’après les études d’avant projet sommaire et lors de l’enquête d’utilité publique, prévue à l’horizon 2015.
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Question n°940 de : NICAISE GILLES ST GUILHEM LE DESERT - le 21/03/2009 Le ferroutage, rêve ou réalité ? |
Réponse le 20/04/2009
Le ferroutage entre Le Boulou et Bettembourg au Luxembourg a été mis en service en septembre 2007. Actuellement sur près de 90 trains par jour qui circulent au niveau de Montpellier, le ferroutage représente 2 trains par jour.
A l’horizon 2020, l'un des objectifs des scénarios proposés au débat public est de favoriser le report modal de la route vers le rail. Les scénarios, en permettant de faire circuler davantage de trains de marchandises et en assurant une meilleure fiabilité du réseau ferroviaire en Languedoc-Roussillon (régularité, disponibilité, fiabilité), participeront à renforcer la pertinence du mode ferroviaire vis-à-vis de la route.
Ainsi, grâce aux scénarios de ligne nouvelle, ce sont près de 3000 poids lourds par jour qui seront reportés de la route vers le rail grâce au ferroutage (semi-remorque chargée sur un wagon adapté) et aux autres services de transport de marchandises, tel que le transport combiné (conteneur ou caisse mobile chargés sur un wagon), le train entier (train constitué à partir de wagons provenant d'une seule entreprise, ayant des volumes massifs de marchandises à transporter). et le lotissement (train constitué à partir de wagons provenant de diverses entreprises). |
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Question n°941 de : BONEL ALAIN- 34130 MAUGUIO - le 21/03/2009 A quelle distance les voies seront situées par rapport au canal Ph. Lamour, commune de Mauguio ? |
Réponse le 28/04/2009
La ligne nouvelle de Contournement de Nîmes et Montpellier déclarée d'utilité publique en mai 2005 est située, entre 250 m et 570 m au nord du canal Philipe Lamour au droit de la zone agglomérée de Mauguio. |
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Question n°942 de : ROIRON ALEXANDRINE- 34070 MONTPELLIER - le 21/03/2009 A quelle distance de la gare St Roch de Montpellier sera située la gare TGV ? |
Réponse le 20/04/2009
Deux possibilités d’implantation sont proposées au débat pour une gare nouvelle à Montpellier :
- A la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s’inscrirait dans le plan d’urbanisation de l’agglomération de Montpellier, dans la continuité d’Odysseum avec la création d’un lycée, d’un quartier d’affaire et le prolongement de la ligne de tramway n°1. En voiture, cela représente environ 6 km de trajet depuis Montpellier centre.
- A Saint Jean de Védas, à l'intersection entre le contournement Nîmes-Montpellier et la ligne existante vers Sète, site qui permet d’envisager des correspondances TGV/TER. En voiture, cela représente environ 9 km de trajet depuis Montpellier centre.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Montpellier en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org )
- rubrique s'informer, - document du débat, - études, - études préparatoires, - étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°943 de : ICHE JEAN CLAUDE- 66000 PERPIGNAN - le 21/03/2009 La ligne nouvelle ne pourrait-elle pas être avant 2020, autour de 2017-2018 ? Car elle est vraiment nécessaire. |
Réponse le 20/04/2009
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d'ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Compte tenu des délais d'études et de procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Pour accélérer la réalisation du projet, plusieurs leviers peuvent être actionnés :
- regrouper les phases d’études préalables à la Déclaration d’Utilité Publique (DUP) pour limiter les interfaces entre les différents partenaires,
- obtenir le décret de DUP au plus tôt après la clôture de l’enquête d’utilité publique
- réunir rapidement un « tour de table » financier avec l’ensemble des partenaires.
Vous trouverez ci-dessous le schéma des grandes étapes du projet :
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Question n°944 de : JULHAN Yves- 30340 ROUSSON - le 21/03/2009 Pourquoi faire 2 gares TGV aussi proches : Nîmes et Montpellier ? |
Réponse le 20/04/2009
Au vu de l'étendue des bassins de vie de Nîmes et de Montpellier et de leurs poids démographiques, la solution que vous proposez d’une seule gare nouvelle pour Nîmes et Montpellier n'a pas été étudiée, les partenaires s'étant prononcés pour deux dessertes distinctes.
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie nîmois et une pour le bassin montpelliérain. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org)
- rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes. |
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Question n°945 de : FUSTER GARDELLA GISELE- 11800 TREBES - le 21/03/2009 Quelle facilité de transports de Carcassonne à Narbonne apportera la nouvelle ligne ? |
Réponse le 20/04/2009
La ligne nouvelle permettra d’améliorer la desserte de la gare centre de Carcassonne. Ainsi entre 22 et 30 TGV desserviront chaque jour la ville contre 18 trains grandes lignes actuellement. De plus l’offre TER sera densifiée et plus fréquente en direction de Narbonne et de Toulouse. L’ambition du Conseil Régional est de porter l’offre TER entre Carcassonne et Narbonne à 38 TER/jour contre 18 actuellement.
Ensuite cette offre TER permettra aux carcassonnais de rejoindre Narbonne et d’avoir des correspondances avec une offre TGV encore plus riches, en gare centre ou éventuellement en gare nouvelle.
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Narbonne. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 58 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 4 arrêts en gare actuelle de Narbonne, selon les estimations de la SNCF. |
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Question n°946 de : MARIE ANGE - FERNAND- 11160 CAUNE MINERVOIS - le 21/03/2009 Pour quand Narbonne- Toulouse- Bordeaux - Nantes à vocation européenne ? |
Réponse le 20/04/2009
Des lignes ferroviaires existent sur l’axe Narbonne-Toulouse-Bordeaux-Nantes. Tous les types de trains peuvent circuler sur ces lignes y compris des trains internationaux. Cependant cet axe n’est pas compris dans les corridors européens. Parmi les six corridors prioritaires européens, un seul concerne le sud de la France, il s’agit du corridor D reliant Valence à Budapest via Barcelone-Perpignan-Montpellier-Lyon-Turin.
Néanmoins sur l axe auquel vous faites référence, deux projets ferroviaires sont envisagés :
Le premier concerne la LGV Bordeaux/Toulouse. Ce projet s'inscrit dans une problématique plus globale "les Grands Projets du Sud Ouest" (GPSO) qui regroupe les deux lignes Bordeaux/Toulouse et Bordeaux/Espagne.
Des études regroupant les phases "études préliminaires" et "Avant-Projet Sommaire" sont actuellement conduites par RFF afin d'être en mesure de retenir courant 2011 un tracé dans une bande de 500 mètres qui fera l'objet d'une enquête publique. Parallèlement les négociations se porsuivent entre l'Etat et les collectivités pour le financement des lignes Tours/Bordeaux et GPSO.
La Ligne nouvelle devrait être mise en service avant 2020.
Le deuxième concerne Toulouse - Narbonne. Le projet de loi Grenelle de l'environnement (dans sa version adoptée par le Sénat) stipule : "Un programme complémentaire de 2500 kilomètres [de lignes nouvelles à grande vitesse] sera en outre défini, incluant…la ligne Toulouse/Narbonne". Ce programme correspond a priori aux lignes dont la réalisation sera lancée au-delà de 2020.
Dans cette optique des "pré études fonctionnelles" vont prochainement être lancées par RFF (vers l'été 2009). D'un budget de 1.3 M€, elles sont financées par l'Etat (325 k€), RFF (325 k€), et les Régions Midi Pyrénées (300 k€), Languedoc-Roussillon (300 k€) et Aquitaine (50 k€). A noter que le Contrat de Projets 2007/2013 Midi Pyrénées avait prévu le lancement de ces études. Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et de réaménagemnt de la ligne existante.
Ces études devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nantionale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public. |
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Question n°947 de : MAIA PHILIPPE- 11150 VILLEPINTE - le 21/03/2009 Pourquoi une mise en service pour 2020 et pas avant ? |
Réponse le 08/04/2009
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020, compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°948 de : TOURTIER MARIE LAURE- 34090 MONTPELLIER - le 21/03/2009 Où peut-on se procurer les tracés exacts de chaque projet ? |
Réponse le 04/05/2009
1- Calendrier
A ce stade du projet, le tracé exact n’est pas encore défini. En effet, le débat public doit faire émerger le choix d’un couloir de passage, large de 5 kilomètres, qui permettra les optimisations futures du projet.
Si le débat public confirme l’intérêt du projet, Réseau ferré de France, maître d’ouvrage du projet étudiera un tracé large de 1000 mètres puis 500 mètres dans le couloir de passage retenu. Ce tracé, large de 500 mètres sera présenté lors de l’enquête d’utilité publique, à l’horizon 2015.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
2- Couloirs de passage
Entre Montpellier et Béziers, deux couloirs, d’une largeur de 5 km chacun, sont proposés au débat public : un couloir « collines du biterrois », en retrait du littoral, et un couloir « plaine littorale », qui englobe le projet « TGV ® Languedoc Roussillon » de 1995. Ces deux couloirs se rejoignent à l’entrée du département de l’Aude pour former un couloir unique jusqu’à Perpignan.
Des informations complémentaires concernant ces deux couloirs de passage sont disponibles au chapitre n°2 du dossier support de RFF, sur le site internet du débat public (www.debatpublic-lnmp.org) rubrique s’informer – document du débat – le dossier du projet.
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Question n°949 de : COREMINA MARC- 34070 MONTPELLIER - le 21/03/2009 Quand l' axe Montpellier -Nice ? |
Réponse le 28/04/2009
On peut parler dès aujourd'hui de l'existence d'un axe Montpellier Nice, des trains directs assurant une liaison entre ces deux capitales régionales en près de 4 heures, 3 fois par jour.
Les perspectives et ambitions de développement et d'amélioration des relations ferroviaires de cet axe, chainon de l'arc Méditerranéen, sont grandes. Le projet de Loi Grenelle de l'environnement a en effet inscrit le lancement de la réalisation de 2000 km de lignes nouvelles d'ici 2020, dont font partie la LGV PACA et la ligne nouvelle Montpellier Perpignan et de 2500 km au-delà.
Avec la réalisation de ces infrastructures, les temps de parcours seront diminués de près d'1h30 vers Nice et les dessertes fortement augmentées. |
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Question n°950 de : LOMBARDO ANTOINE- 30110 LA GRAND COMBE - le 21/03/2009
Le Sud-Ouest de l'Espagne ne risque-t-il pas une croissance encore plus importante et de porter préjudice à nos villes ? |
Réponse le 08/04/2009
Le débat public sur le projet de nouvelle ligne ferroviaire Montpellier-Perpignan n'est pas en mesure de traiter des prospectives de développement économique du sud ouest espagnol, zone géographique extérieure à l'aire d'étude du projet LNMP (qui inclut en revanche le territoire de la Catalogne).
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Question n°951 de : THUET Jean-Pierre- 34500 BEZIERS - le 21/03/2009 par qui ? et quand ? sera prise la décision finale |
Réponse le 20/04/2009
Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet a souhaité proposer au débat public quatre scénarios contrastés et bien différenciés afin que l’ensemble des habitants de la région puisse formuler leurs attentes et l’aide à choisir le scénario le plus adapté.
Ainsi, suivant les avis exprimés pendant le débat public, RFF décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020. |
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Question n°952 de : RICHARD GUY- 34540 BALARUC LES BAINS - le 21/03/2009 Si le TGV Paris Perpignan ne passe plus par Sète et Agde mais par la nouvelle gare de Montpellier vers Béziers, les voyageurs pour ces gares devront-ils changer 2 fois ( Montpellier TGV et à Montpellier ST Roch ) ou les TER partiront-ils de Montpellier TGV ? |
Réponse le 08/04/2009
Les gares actuelles de Sète et Agde continueront d’être desservies par les TGV, quel que soit le scénario de ligne nouvelle.
Les scénarios de Ligne Grande Vitesse (LGV) devraient offrir, selon la SNCF, une desserte TGV dans les gares d'Agde et Sète de 2 trains par heure de pointe, soit 16 trains par jour. Le scénario LN mixte à 220 km/h offrirait une desserte TGV de 2 trains par heure de pointe et 14 trains par jour.
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Montpellier. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
L’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie montpelliérain est en partie dictée par des contraintes techniques, contrairement aux autres agglomérations régionales, car l’augmentation très forte des TER (90) et des TGV (126) rend impossible leur cohabitation sur la ligne classique en entrée de gare (entre Saint Brès et Saint Roch).
Dès lors, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat :
- A la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s’inscrirait dans le plan d’urbanisation de l’agglomération de Montpellier, dans la continuité d’Odysseum avec la création d’un lycée, d’un quartier d’affaire et le prolongement de la ligne de tramway n°1.
- A Saint Jean de Védas, à l'intersection entre le contournement Nîmes-Montpellier et la ligne existante vers Sète, site qui permet d’envisager des correspondances TGV/TER.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Montpellier est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi en 2020, suivant les scénarios proposés au débat, entre 100 et 74 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et entre 26 et 34 arrêts en gare actuelle, selon les estimations de la SNCF. Par contre, la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 90 TER chaque jour entre Montpellier et Sète, contre 46 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF.
Ainsi Sète disposerait non seulement de dessertes TGV via sa gare existante mais également de correspodances TER/TGV donnant accès à 126 TGV par jour via les gares de Montpellier. |
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Question n°953 de : NASSOY Raymond- 34500 BEZIERS - le 21/03/2009 Comment développer le ferroutage entre Perpignan et le Luxembourg, en baissant le prix du fret ? |
Réponse le 08/04/2009
Eléments de réponse apportés par RFF
L'un des objectifs du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est de favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route. Ainsi l'objectif du projet est d'offrir aux entreprises de transport ferroviaire de marchandises des circulations de qualité afin d'inciter les transporteurs routiers à utiliser le mode ferroviaire (créneaux horaires fiables, réguliers, sans arrêt et à toute heure de la journée).
Néanmoins, la politique des transports est décidée par l'Etat (le Ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire), notamment pour ce qui relève des aspects législatifs et réglementaires pour inciter au report modal de la route vers le rail, en particulier pour développer le ferroutage.
Eléments de réponse apportés par la DRE (Direction Régionale de l'Equipement)
L'Etat soutient la construction et la modernisation des chantiers de transbordement.
Dans le cadre du Grenelle de l'environnement, il a été décidé une taxation des poids lourds qui devrait favoriser le transfert modal du fret de la route vers le rail
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Question n°954 de : NASSOY Raymond- 34500 BEZIERS - le 21/03/2009 Comment faire rouler un TGV si chaque ville veut un arrêt ? |
Réponse le 20/04/2009
Dans le cadre des études préalables au débat public, la desserte TGV en Languedoc-Roussillon a été élaborée par la SNCF. Cette desserte se limite aux 8 principales agglomérations de la région (Nîmes, Montpellier, Sète, Agde, Béziers, Narbonne, Carcassonne et Perpignan).
La SNCF défini son offre TGV selon deux grands type de dessertes :
q Directes, avec peu d’arrêts dans la région. Dans ce cas, a minima Montpellier et Perpignan sont desservis sans arrêts intermédiaires
q Caboteurs, avec des arrêts dans plusieurs gares de la région. Dans ce cas, certains trains desservent les principales agglomérations entre Nîmes et Perpignan ou entre Nîmes et Carcassonne.
A partir de ces deux grands principes de missions, des nuances sont apportées en fonction du poids démographique de chacune des agglomérations du Languedoc-Roussillon afin de répondre à leurs besoins de desserte. Cela permet de faire le compromis entre des trajets plus courts entre deux villes grâce à des missions directes et un niveau de desserte satisfaisant pour chacune des agglomérations. |
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Question n°955 de : GONZALBO JEAN PIERRE- 66200 ELNE - le 21/03/2009 Pouvez vous garantir que le développement du réseau grande vitesse ne se fait pas au détriment du maintien, de l' entretien et meme du développement du réseau local qui est essentiel au développement harmonieux de l' activité des régions ? |
Réponse le 20/04/2009
Le développement du réseau ne se fait pas au détriment du réseau existant.
Dans le cadre du contrat de projet Etat-Région (CPER) 2007-2013 en Languedoc Roussillon, un montant de 76 M€ est consacré aux opérations de renouvellement des lignes à desserte régionale (financement Etat, Région et Réseau Ferré de France). A titre d’exemple, la ligne de Perpignan-Villefranche a été entièrement renouvelée en 2008.
En ce qui concerne le réseau structurant, des réflexions en cours portent sur le renouvellement intégral de l'axe grand-sud en Languedoc-Roussillon, de Castelnaudary à Nîmes. Notons aussi qu’avec l'existence d'une ligne nouvelle, les travaux d'investissement ou de renouvellement sur le réseau existant pourront se faire dans de meilleures conditions qu'aujourd'hui, du fait du désengorgement de celui-ci. En tout état de cause, les normes d’entretien du réseau existant ne pourront pas être altérées du fait de l’existence d’une nouvelle ligne.
Le contrat de performance, signé le 3 novembre dernier entre l'Etat et RFF, marque une inflexion majeure en fixant des objectifs clairs en termes de volume de travaux de renouvellement du réseau existant.
L'objectif industriel, sur la période 2008-2015 est de renouveler 6420 km de voies et 2420 appareils de voie. Le montant de ce programme de rénovation du réseau est de 13 milliards €. |
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Question n°956 de : VEYRES Georges- 66320 VINCA - le 21/03/2009
Quel est le trafic voyageur envisagé sur la ligne TGV Barcelone-Montpellier et Perpignan-Montpellier ? |
Réponse le 08/04/2009
Selon la SNCF, le trafic actuel est estimé à environ 16 millions de voyageurs en Languedoc-roussillon dont 10.5 millions de voyageurs Grandes Lignes et 5.8 millions de voyageurs TER.
En 2020, selon les estimations réalisées par Réseau Ferré de France, le trafic voyageur devrait être compris entre 25.5 et 28 millions de voyageurs TGV selon les scénarios de ligne nouvelle et d'environ 10 millions de voyageurs TER. Cela représente une progression du trafic voyageurs comprise entre 5.2% et 7.5% par an selon les scénarios de ligne nouvelle. |
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Question n°957 de : VEYRES Georges- 66320 VINCA - le 21/03/2009
A défaut de construire de nouvelles gares, ne peut-on pas envisager de grands parkings avec navettes ? |
Réponse le 08/04/2009
Si l'on souhaite ne pas construire de nouvelles gares, il est proposé de mettre en place des grands parkings avec navettes de liaison avec la gare centre ville actuelle.
Lors des préétudes fonctionnelles préparatoires au débat public sur la LNMP, ce concept n'a pas été étudié.
Un tel schéma de fonctionnement semble a priori possible. Les points suivants nécessitent un examen particulier :
- l'impact de la rupture de charge supplémentaire (liée à la navette) sur l'attractivité du mode ferroviaire.
- la capacité des gares principales existantes à accueillir les trafics voyageurs estimés avec la mise en service de la ligne nouvelle. A l'exception de la gare Montpellier Saint Roch, l'étude menée par la SNCF a montré que les bâtiments voyageurs des gares existantes (Perpignan, Narbonne, Béziers, Nîmes) permettraient, moyennant des aménagements, d'accueillir les trafics voyageurs attendus.
- le dimensionnement des parkings et la fréquence des navettes.
D'autre part, la non-réalisation de gares nouvelles nécessite la réalisation de raccordements adaptés entre la ligne nouvelle et la ligne classique et les investissements de capacité de la ligne ferroviaire actuelle permettant une desserte efficace des gares centre ville par les TGV.
Enfin, l'intérêt d'une gare nouvelle réside, grâce à son positionnement géographique, dans la possibilité offerte d'une diffusion de la grande vitesse à une population plus importante (extension de la zone de chalandise). |
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Question n°958 de : HAFNER ELIANE- 34610 ST GERVAIS - le 21/03/2009 Des liaisons ou plateformes intermodales sont-elles prévues ? |
Réponse le 20/04/2009
Le périmètre d’étude n’intégrait pas la recherche de potentielle nouvelle plate-forme logistique au sein des scénarios de ligne nouvelle.
Néanmoins, afin de redynamiser le trafic fret et favoriser le report modal de la route vers le fer, Réseau Ferré de France (RFF) travaille à la fois sur la qualité des circulations fret et sur les points de chargement et de déchargement des trains.
RFF travaille sur des installations spécifiques qui permettent de réaliser du transport ferroviaire de marchandises :
- les Chantiers de Transport Combiné (CTC) dont les principaux se situent à Perpignan et au Boulou. RFF et les collectivités locales effectuent actuellement des travaux d'agrandissement du CTC de Perpignan afin de doubler sa capacité de traitement de conteneurs.
- les plateformes d'autoroute ferroviaire, avec pour la région Languedoc-Roussillon la plateforme du Boulou pour des trains à destination du Luxembourg. RFF mène une réflexion pour doter la région d'une plateforme dont la capacité permettra d'augmenter significativement le nombre de trains d'autoroute ferroviaire à l'horizon de la ligne nouvelle.
- les Installations Terminales Embranchées (ITE). Ce sont des installations qui permettent aux trains fret de rentrer directement sur des sites industriels équipés d'installations de chargement et de déchargement performantes, optimisant ainsi les coûts logistiques de manutention. RFF accompagne les industriels dans leurs démarches et peut réaliser une partie ou la totalité de leurs installations ferroviaires.
RFF travaille par ailleurs sur les voies de port avec le Conseil Régional et le Conseil Général concerné, ainsi que sur des solutions logistiques telles que le fret à grande vitesse et les trains longs. |
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Question n°959 de : BILLERACH EMILIE- 66100 PERPIGNAN - le 21/03/2009 Pourquoi négliger le " stop " proche aéroport de PGF-Rivesaltes ? |
Réponse le 20/04/2009
1- Installation d’une gare nouvelle sur une plate-forme aéroportuaire
L’installation d’une gare nouvelle sur une plate-forme aéroportuaire peut permettre d’améliorer l’intermodalité entre les modes ferroviaire et aérien. Cependant, celle-ci ne semble réellement justifiée qu’au contact des grands aéroports ayant une vocation de hub, avec notamment une offre aérienne très importante vers l’international.
Cela suppose également que la zone de chalandise de l’aéroport soit très importante, et que le service ferroviaire mis en place offre des horaires, des fréquences et des temps de parcours attractifs. A cet égard, les exemples de Roissy-Charles-de-Gaulle et de Lyon-Saint-Exupéry sont
révélateurs :
_ Roissy-Charles-de-Gaulle, où le nombre de voyageurs utilisant successivement le TGV puis l’avion, s’élevait en 2002 à 1,6 million ;
_ Lyon-Saint-Exupéry, seul aéroport régional disposant d’une gare TGV, le trafic était en 2002 de 284 000 passagers en gare de Lyon-Saint-Exupéry, dont 10 % seulement (28 000) ont utilisé l’intermodalité TGV-avion.
La vocation des aéroports de la région Languedoc-Roussillon, compte tenu de leur zone de chalandise relativement limitée, n’est pas de devenir une grande plateforme à l’instar d’un Paris Charles-de-Gaulle, mais plutôt d’assurer du trafic point à point, correspondant essentiellement à une demande locale. Dès lors, on peut penser que l’intérêt d’une telle connexion gare nouvelle/aéroport à Perpignan-Rivesaltes est limité.
2- Localisation de la potentielle gare de l’agglomération de Perpignan
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Perpignan. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Perpignan est confirmée, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• le site de Rivesaltes, à une dizaine de kilomètres au nord de l’agglomération perpignanaise, est desservi par l’A9 et la RD6009. Il pourrait être relié à la ligne existante. Ce site avait été proposé par la SNCF dans le cadre des études de 1995.
• le site du Soler, à environ neuf kilomètres à l’ouest de l’agglomération de Perpignan via la RN116, permettrait la réalisation d’une gare interconnectée avec la ligne Perpignan-Villefranche.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°960 de : CUELLAR ALAIN- 33150 CENON - le 21/03/2009 Ne peut-on pas créer une ligne Nord-Sud pour transporter les marchandises via Afrique du Nord de qualité moderne et utiliser en les améliorant les lignes actuelles pour le TGV ? |
Réponse le 20/04/2009
L’option de créer une ligne nouvelle dédiée au transport de marchandises est tout à fait envisageable, cependant dans le cadre des études préalables au débat public, menées en partenariat avec les collectivités locales, il fut décidé de proposer au débat public trois scénarios de ligne nouvelle avec des circulations TGV dont deux scénarios avec des TGV et des trains de marchandises.
Ces scénarios visent à répondre aux objectifs analysés au terme d’un important programme d’études, mené par Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, l’Etat, la Région Languedoc-Roussillon et 12 collectivités partenaires, conformément à la lettre de commande du ministre des transport en mars 2006.
Concrètement, une ligne nouvelle en plus de la ligne existante permettrait de :
- Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen,
- Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante,
- Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains,
- Inciter à prendre le train plutôt que la voiture,
- Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route,
- Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon,
- Accompagner le dynamisme de l’économie régionale |
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Question n°961 de : BOUCHENY MICHEL- 30620 AUBORD - le 21/03/2009 Date de début des travaux du contournement de Nimes ? |
Réponse le 28/04/2009
Les travaux du Contournement de Nîmes et Montpellier sont prévus démarrer à l'horizon 2011, des recherches archéologiques étant anticipées à partir du printemps 2009. |
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Question n°962 de : FONTANEL SOPHIE- 11200 LEZIGNAN LES CORBIERES - le 21/03/2009 Les prix seront-ils compétitifs ? |
Réponse le 08/04/2009
Ce sont les entreprises ferroviaires, la SNCF mais également les futures entreprises de transport ferroviaire, qui détermineront le prix du billet à la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan. En effet, l'Europe a imposé l'ouverture à la concurrence du transport ferroviaire international de voyageurs à compter de 2010.
En règle générale, le prix du billet, du point de vue du voyageur, est estimé en première approche par rapport à la performance offerte par le gain de temps (donc lié à la vitesse de circulation). Dans le cadre des études économiques on considère que le passager a un consentement à payer ce gain de temps en fonction de son motif de déplacement et on raisonne sur une valeur monétaire du temps.
Dans la plupart des études économiques nous raisonnons sur un surcout du prix du billet de l'ordre de 10 cts € par minute gagnée. |
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Question n°963 de : FONTANEL SOPHIE- 11200 LEZIGNAN LES CORBIERES - le 21/03/2009 Les impots vont-ils augmenter ? |
Réponse le 08/04/2009
Concernant le financement des lignes à grandes vitesse, les collectivités publiques (Europe, Etat, Région et Collectivités locales) apportent des subventions d’investissement en raison des enjeux du projet (réduction de la saturation routière, de la pollution, développement économique…) selon les règles et les contraintes budgétaires propres à chacune.
L’impact sur la fiscalité de ces concours dépend de nombreux facteurs :
- Le niveau de leur contribution et l’incidence sur leur endettement,
- Le niveau d’endettement des collectivités qui conditionne leur recours à l’emprunt et le taux d’intérêt,
- Le montant des recettes fiscales générées par le projet pendant la période de construction et d’exploitation du projet. |
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Question n°964 de : CIUTAD SAVARY JEAN CLAUDE- 34460 ROQUEBRUN - le 21/03/2009 Une gare nouvelle pourquoi, où et quand ? |
Réponse le 20/04/2009
1- Avantages et inconvénients d’une gare nouvelle
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Béziers.
Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Le tableau suivant présente une comparaison théorique des avantages et inconvénients principaux entre gare centre et gare nouvelle.
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Gare centre
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Gare nouvelle
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Inconvénients
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- Perte de temps pour les missions
longue distance.
- Concentration de l’offre au centre ville.
- Difficulté d’accès depuis la
périphérie liée à la congestion
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- coût de construction et maintenance de l’ouvrage
- moins bonne desserte du centre ville (compensée par une meilleure accessibilité pour les quartiers proches de la gare nouvelle)
- trajets pour aller à la gare nouvelle plus longs pour une partie des voyageurs
- nécessité de créer des liens lisibles vers le
centre-ville
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Avantages
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- Accès direct au centre-ville.
- Possibilités de correspondances plus
importantes, notamment avec
TER/TGV et réseaux TC urbains
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- gain de temps de parcours (donc plus de voyageurs dans les trains, et moins de circulation automobile)
- moindre nuisance sonore du transport ferroviaire en centre ville (une partie des trains passent par la voie nouvelle, notamment les TGV qui s'arrêtent dans la gare nouvelle et les trains de fret si la ligne est mixte)
- libération des capacités en centre ville pour d’autres usages (notamment TER,…)
- Possibilités de développement d’un nouveau
secteur de l’agglomération
- Facilité de stationnement
- mieux desservir un nouveau quartier de la ville ou de l’agglomération,
- accès plus facile aux grandes infrastructures de communication.
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2- Implantation de la potentielle gare nouvelle de l’agglomération de Béziers
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
3- Mise en service de la potentielle gare nouvelle de l’agglomération de Béziers |
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Question n°965 de : REY Jean-Claude- 66000 PERPIGNAN - le 21/03/2009
Seule la solution " rouge" permet aux perpignanais d' aller vers le Nord en évitant une navette vers une nouvelle gare TGV ? |
Réponse le 20/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Perpignan. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Il est donc possible de choisir les 3 autres scénarios avec l’option « pas de gare nouvelle à Perpignan ». |
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Question n°966 de : REY Jean-Claude- 66000 PERPIGNAN - le 21/03/2009
Quelles seront les attentes à Narbonne si l'on a 2 lignes ? |
Réponse le 08/04/2009
Vous pouvez consulter les « cahiers d’acteurs » et les comptes rendus (verbatim) des réunions publiques de Narbonne et de Castelnaudary sur le site internet de la commission particulière du débat public (www.debatpublic-lnmp.org) afin de recueillir l’expression des attentes des acteurs du Narbonnais vis-à-vis des divers projets d’infrastructures ferroviaires que sont la Ligne Nouvelle Montpellier Perpignan (LNMP) et le projet entre Toulouse et Narbonne. |
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Question n°967 de : MARGAIL YVES- 66000 PERPIGNAN - le 21/03/2009 Pourquoi construire une nouvelle gare TGV à Perpignan ? (en cours de construction !) |
Réponse le 20/04/2009
Comme vous le rappeler, la gare actuelle est en court de réaménagement avec de nouveaux quais notamment.
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Perpignan. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Le tableau suivant présente une comparaison théorique des principaux avantages et inconvénients entre gare centre et gare nouvelle.
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Gare centre
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Gare nouvelle
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Inconvénients
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- Perte de temps pour les missions
longue distance.
- Concentration de l’offre au centre ville.
- Difficulté d’accès depuis la
périphérie liée à la congestion
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- coût de construction et maintenance de l’ouvrage
- moins bonne desserte du centre ville (compensée par une meilleure accessibilité pour les quartiers proches de la gare nouvelle)
- trajets pour aller à la gare nouvelle plus longs pour une partie des voyageurs
- nécessité de créer des liens lisibles vers le
centre-ville
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Avantages
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- Accès direct au centre-ville.
- Possibilités de correspondances plus
importantes, notamment avec
TER/TGV et réseaux TC urbains
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- gain de temps de parcours (donc plus de voyageurs dans les trains, et moins de circulation automobile)
- moindre nuisance sonore du transport ferroviaire en centre ville (une partie des trains passent par la voie nouvelle, notamment les TGV qui s'arrêtent dans la gare nouvelle et les trains de fret si la ligne est mixte)
- libération des capacités en centre ville pour d’autres usages (notamment TER,…)
- Possibilités de développement d’un nouveau
secteur de l’agglomération
- Facilité de stationnement
- mieux desservir un nouveau quartier de la ville ou de l’agglomération,
- accès plus facile aux grandes infrastructures de communication.
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D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°968 de : FOULQUIER PATRICE- 34420 VILLENEUVE LES BEZIERS - le 21/03/2009 Le volume du trafic du fret envisageable peut-il être réalisé sur la ligne actuelle, cette dernière pouvant être dédiée aux seuls fret et TER ? |
Réponse le 20/04/2009
Afin que les trains de marchandises envisagées en 2020 puissent tous circuler sur la ligne existante, en complément des TGV et des TER, il est nécessaire de réaliser à minima le doublement partiel de la ligne existante, d’un coût d’environ 2.4 milliards €.
Avec le projet de ligne à grande vitesse (LGV) voyageurs à 320 km/h, tous les trains de marchandises circuleraient sur la ligne existante, cohabitant avec les TER et une partie des TGV qui continuera à desservir les villes du littoral et les gares centres. Dans ce cas, tous les trains de marchandises envisagés en 2020 pourraient circuler. Néanmoins la capacité restante sur la ligne existante pour le développement des TER et des trains de marchandises sera limitée à 10 trains supplémentaires par jour. Cela s’explique par le doublement du nombre de TER et de trains de marchandises entre aujourd’hui et 2020. Actuellement 170 trains environ circulent chaque jour sur la ligne existante entre Montpellier et Narbonne, en 2020 ce serait près de 270 trains qui devraient y circuler malgré la présence d’une LGV voyageurs à 320 km/h. |
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Question n°969 de : WALLON LAURENT- 34090 MONTPELLIER - le 21/03/2009 Quel impact pour l' économie si l' on choisit le scénario vert à 5,2 milliards d' euros ? |
Réponse le 20/04/2009
L’incidence d’un projet de ligne nouvelle sur l’économie régionale est de divers ordres (création d’emplois durant la période des travaux, évolution de la fiscalité en raison des investissements consentis par les collectivités, meilleure accessibilité régionale …).
Concernant l’emploi, un chantier de ligne nouvelle génère des créations ou pérennisation d'emplois.
Par exemple, si l'on considère le chantier de la branche est de la LGV Rhin-Rhône, qui est en cours de réalisation, il y a en moyenne 3.500 personnes qui travaillent au quotidien sur le chantier et 2.500 autres personnes qui travaillent dans des bureaux d’études, des usines, des ateliers et dans diverses activités (entretien du matériel, services, etc.). Sur ce chantier, 700 personnes ont été recrutées localement en bénéficiant de la clause d’embauche de personnes en difficultés d’insertion sociale (RMIstes, chômeurs de longue durée, jeunes sans formation, demandeurs d’emploi de plus de 50 ans, etc.); le travail de ces personnes correspond à environ 17% des heures travaillées sur le chantier.
Concernant le financement des lignes à grande vitesse, les collectivités publiques (Europe, Etat, Région et collectivités locales) apportent des subventions d’investissement en raison des enjeux du projet (réduction de la saturation routière, de la pollution, développement économique…) selon les règles et les contraintes budgétaires propres à chacune.
L’impact sur la fiscalité de ces concours dépend de nombreux facteurs :
- Le niveau de leur contribution et l’incidence sur leur endettement,
- Le niveau d’endettement des collectivités qui conditionne leur recours à l’emprunt et le taux d’intérêt,
- Le montant des recettes fiscales générées par le projet pendant la période de construction et d’exploitation du projet.
Ces deux éléments, l’emploi et la fiscalité, interviennent quelque soit le scénario retenu. Par la suite, c’est selon les fonctionnalités de chacun des scénarios que l’incidence se fera sentir. |
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Question n°970 de : CAYROL FRANCIS- 34310 MONTADY - le 21/03/2009 Positionnement de la future gare de Béziers/Narbonne ? E t ne peut-on pas la placer à l'endroit où un jour la ligne TGV Carcassonne -Toulouse verra le jour ? |
Réponse le 20/04/2009
1- Potentielle gare de l’agglomération de Béziers
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Béziers. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, dans le secteur de Nissan lez Ensérune, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers. Ce secteur de gare est commun aux aires de vie de Béziers et Narbonne.
2- Potentielle gare de l’agglomération de Narbonne
Le débat public permettra de également confirmer ou non l’opportunité de créer une gare nouvelle au sein du bassin de vie de Narbonne.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, deux possibilités d'implantation sont proposées au débat:
- le secteur à l’ouest de Narbonne offrirait la possibilité de créer une gare interconnectée avec la ligne existante Toulouse-Narbonne, à proximité de l’autoroute A61. Le site devrait permettre le raccordement du projet avec cette ligne. Cette implantation favoriserait les correspondances TER/TGV pour le Lézignanais et le Carcassonnais.
- le secteur entre Béziers et Narbonne.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
3- Positionnement d’une gare nouvelle à l’interconnexion de 2 LGV
Concernant la création d’une gare nouvelle à l’interconnexion entre le projet de ligne nouvelle Montpellier-Perpignan et une potentielle Ligne à grande Vitesse (LGV) entre Toulouse et Narbonne, il importe de noter qu’à 300 km/h, les raccordements entre ces deux lignes font plusieurs kilomètres de long et dépassent largement la taille d’une gare.
Deux possibilités existent pour implanter une gare nouvelle au carrefour de 3 branches de LGV :
- Le positionnement de la gare au centre des trois branches du carrefour impose de positionner les quais à une distance de plusieurs centaines de mètres (700 mètres sur l’exemple d’Avignon en photo ci-dessous) les uns des autres du fait de la géométrie imposée par la grande vitesse, soit environ 10 minutes à pied.
- Le positionnement d’une gare sur l’une des trois branches impose de privilégier deux destinations sur trois. C’est le cas de la gare nouvelle d’Avignon, positionnée sur les flux Paris-Marseille et Marseille Montpelier et non sur le flux Paris-Montpellier.
Enfin, cela pose la question du tracé de la future ligne Toulouse-Narbonne. Comme ce projet est actuellement prévu après LNMP, la gare ne pourrait être mise en service qu’une fois ledit tracé connu. |
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Question n°971 de : CASANOVA JEAN CLAUDE- 34410 SERIGNAN - le 21/03/2009 Pourquoi une lige nouvelle entre Montpellier et Perpignan ? |
Réponse le 20/04/2009
Les objectifs du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan sont multiples. Ils ont été analysés au terme d’un important programme d’études, mené par Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, l’Etat, la Région Languedoc-Roussillon et 12 collectivités partenaires.
Concrètement, une ligne nouvelle en plus de la ligne existante permettrait de :
- Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen,
- Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante,
- Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains,
- Inciter à prendre le train plutôt que la voiture,
- Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route,
- Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon,
- Accompagner le dynamisme de l’économie régionale. |
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Question n°972 de : ALEMANY MARIE JOSE- 34070 MONTPELLIER - le 21/03/2009 Où se situera la nouvelle gare de Montpellier ? |
Réponse le 20/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Montpellier. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
L’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie montpelliérain est en partie dictée par des contraintes techniques, contrairement aux autres agglomérations régionales (saturation des entrée sortie de la Gare Saint Roch si tous les TGV devaient y arriver).
Dès lors, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat :
- A la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s’inscrirait dans le plan d’urbanisation de l’agglomération de Montpellier, dans la continuité d’Odysseum avec la création d’un lycée, d’un quartier d’affaire et le prolongement de la ligne de tramway n°1.
- A Saint Jean de Védas, à l'intersection entre le contournement Nîmes-Montpellier et la ligne existante vers Sète, site qui permet d’envisager des correspondances TGV/TER.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Montpellier en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org )
- rubrique s'informer, - document du débat, - études, - études préparatoires, - étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°973 de : RUBINI YVES- 34420 CERS - le 21/03/2009 Existe-t-il des solutions pour réduire le bruit pour la ville de Cers ? Lesquelles ? |
Réponse le 20/04/2009
La ville de Cers est traversée par la ligne ferroviaire existante. En l’absence de travaux ayant pour but d’augmenter la capacité de la ligne actuelle, aucune obligation réglementaire n'existe en matière de protection du bruit en ce qui concerne les réseaux ferroviaires (et routiers) nationaux construits depuis plusieurs dizaines d’années.
Cependant, le Gouvernement a décidé en 2004 de traiter 50 000 logements recensés comme étant « des points noirs nationaux, très exposés au bruit ou situés en Zones Urbaines Sensibles » (ZUS).
La définition des points noirs dus au bruit des réseaux ferroviaire et routier nationaux répond :
- à des critères acoustiques : pour une habitation soumise à la contribution sonore d’une ligne ferroviaire conventionnelle, le dépassement du seuil de 68 dB(A) sur la période nocturne (22h-6h) ou de 73 dB(A) sur la période diurne (6h-22h) conduit à classer le bâtiment en point noir du bruit ferroviaire, sous réserve qu’il respecte le critère d’antériorité évoqué ci-après ;
- à des critères d’antériorité : le 6 octobre 1978 est la date de référence pour juger de l’antériorité des permis de construire des bâtiments à usage d’habitation vis-à-vis de l’infrastructure considérée.
Concrètement, une habitation construite en 1972 supportant des niveaux sonores supérieurs à 68 dB(A) sur la période nocturne (22h-6h) ou de 73 dB(A) sur la période diurne (6h-22h) du fait de la circulation sur une ligne ferroviaire conventionnelle est un point noir du bruit ferroviaire.
En termes d’action de résorption du bruit sur les lignes ferroviaires dites conventionnelles, ce sont les Préfets de département qui ont la responsabilité d’élaborer un plan départemental de résorption des points noirs dus au bruit. Ce plan doit décrire les actions de résorption envisageables pour traiter les points noirs localisés dans les secteurs prioritaires et privilégier la réduction du bruit à la source dans des conditions satisfaisantes d’insertion dans l’environnement et des coûts de travaux raisonnables.
Le financement des actions de résorption, pour ce qui concerne les infrastructures ferroviaires, est assuré :
- pour les écrans acoustiques, à hauteur de 25% par Réseau Ferré de France, de 25% par l’Etat et de 50% par les collectivités locales ;
- pour les isolations de façades (double vitrage), à hauteur de 80% par le Ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de l’aménagement du territoire (MEEDDAT).
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Question n°974 de : MOKISSES CATHERINE- 34400 LUNEL - le 21/03/2009 Y aura-t-il un arret au quartier Notre Dame de Sablassou afin de descendre avant la gare St Roch de Montpellier ? |
Réponse le 20/04/2009
A la demande de la ville de Castelnau le Lez et du Conseil Régional, Réseau Ferré de France (RFF) a mené des études de faisabilité pour implanter une halte TER à Sablassou, en connexion avec les bus et le tram. La décision de créer cette halte relève maintenant des compétences du Conseil Régional en tant qu'Autorité Organisatrice des Transports TER. |
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Question n°975 de : OLMO FRANCIS- 34620 PUISSERGUIER - le 21/03/2009 Est-il envisagé un itinéraire au nord de Béziers, évitant la zone littorale, avec une gare à l' ouest ? |
Réponse le 20/04/2009
1- Couloirs de passage
A partir d’un diagnostic environnemental sur l’ensemble de l’aire d’étude retenue, croisé avec une analyse des coûts de conception d’un projet par secteur géographique et une analyse d’aménagement du territoire, Réseau Ferré de France a identifié plusieurs couloirs de passage pour le projet.
Entre Montpellier et Narbonne, deux couloirs ont été retenus :
- un couloir « nord », en retrait du littoral,
- un couloir « sud », longeant pour partie l’autoroute A9.
L'objectif du couloir "nord" est d’offrir une possibilité d’implantation d’une gare nouvelle dans le secteur Nord Est de Béziers à proximité de l’A75 en construction, ce qui améliorerait l’accès à la grande vitesse pour les habitants des territoires allant de Béziers jusqu’à Clermont l'Hérault et Lodève (haut pays).
Lors des études réalisées en partenariat avec les collectivités locales, il fut décidé de soumettre ce couloir au débat public car les deux couloirs sont proches en termes de longueur d'itinéraire, de sensibilités environnementales et de coûts.
Le schéma ci-dessous indique les différents couloirs de passage proposés au débat public :
2- Gare nouvelle au sein du bassin de vie de Béziers
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Béziers.
Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
• le secteur à l’est de Béziers, lest sur le couloir de passage sud « plaine littorale ».
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante, à l’ouest de Béziers. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°976 de : WEBER Sylvie- 66350 TOULOUGES - le 21/03/2009 Quelle est la distance pour laquelle le bruit occassionné n' est plus perçu comme un son nuisible pour l' homme ? Spécialement pour le projet de Toulouges. |
Réponse le 20/04/2009
Le bruit n’est pas « nuisible » mais gênant pour le confort et la qualité de vie des riverains. La gène (son ressenti) dépend de nombreux facteurs et varie d’une personne à l’autre.
Par ailleurs, il n’y pas de réponse standard à la notion « distance et gêne des riverains » du fait des nombreux paramètres rentrant en compte dans l’émission et la propagation du bruit :
- La signature acoustique du train : un TGV ® n’a pas la même signature acoustique à 220 km/h qu’à 300 km/h ou que d’un train de fret à 120 km/h (vitesse d’apparition et de disparition du bruit, niveau maximal de bruit, temps d’exposition),
- Le profil en long de l’infrastructure ferroviaire : plus la voie est au dessus du sol, plus la propagation du bruit est importante,
- Le milieu extérieur environnement : le relief naturel, les bâtiments…..autant d’éléments qui constituent des écrans à la propagation du bruit,
- Les effets météorologiques : la propagation du bruit est conditionné par le vent, les turbulences, et les variations de température (inversion thermique sol / air en fin der soirée changeant les sens de réfraction de l’onde sonore).
En tout état de cause, et quelque soit le projet qui sera retenu lors de l’avant projet sommaire, Réseau Ferré de France prévoira les dispositifs de protection nécessaires pour respecter la réglementation et les seuils fixés (butte de terre ou écran acoustique, double vitrage si nécessaire).
RFF est tenu à une obligation de résultat : il doit assurer la protection des riverains contre les nuisances sonores pour les ramener aux niveaux réglementaires prescrits dès lors que le trafic ferroviaire le justifie.
Dès la mise en service de la ligne nouvelle, des mesures de contrôle seront également poursuivies afin de mesurer la conformité des équipements mis en place vis-à-vis de la réglementation en vigueur. |
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Question n°977 de : DETE Julie- 34536 BEZIERS CEDEX - le 21/03/2009 Quel est l' interet du doublement partiel de la ligne existante, hormis le cout ? |
Réponse le 20/04/2009
Le scénario de doublement partiel de la ligne existante est le scénario a minima. Il répond aux attentes du territoire régional à l'horizon 2020, c'est-à-dire de permettre le développement de l'offre de service TER et fret estimé en 2020.
Mais ce scénario n'offre aucun gain de temps, donc très peu de report modal de la route et de l’avion vers le fer et n'autorise pas de circulations supplémentaires de TER et de fret après 2020. Lors des études réalisées en partenariat avec les collectivités locales, il fut décidé de soumettre tout de même ce scénario au débat public afin de proposer une alternative à la construction d’une ligne nouvelle.
Ce scénario présente donc l’investissement minimal pour faire circuler les trains prévus en 2020, mais pas au-delà.
Pour répondre aux besoins postérieurs à 2020, il est nécessaire de construire une ligne nouvelle, en plus de la ligne existante, qui permettrait de:
- Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen,
- Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante,
- Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains,
- Inciter à prendre le train plutôt que la voiture,
- Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que par la route,
- Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon,
- Accompagner le dynamisme de l’économie régionale.
C’est pour ces raisons que trois autres scénarios de création de ligne nouvelle sont présentés au débat :
- Le scénario LGV voyageurs à 320 km/h
- Le scénario Ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h
- Le scénario LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h |
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Question n°978 de : LHOSTIS Christian - Yves- 34440 NISSAN LEZ ENSERUNES - le 21/03/2009 Quelles précautions pourront être prises afin de respecter l'ppidum d' Ensérune ? |
Réponse le 20/04/2009
Aujourd’hui, les études portent sur un couloir de 5 km de large. Le tracé ne sera défini qu’après les études d’avant projet sommaire et lors de l’enquête d’utilité publique.
En tout état de cause, Réseau ferré de France s’attachera à ce que le tracé retenu ne passe pas sur l’oppidum d’Ensérune (monument historique classé), et ni sur l’étang de Montady (site classé).
Par contre, si le tracé venait à s’insérer à proximité de ces 2 sites remarquables, des procédures prévues par le code de l’environnement seront conduites : un dossier devra être réalisé par Réseau Ferré de France (RFF) pour instruction par la Commission des Sites et des Paysages, afin de définir les conditions et les préconisations pour la meilleure insertion possible du projet au niveau de ces secteurs sauvegardés |
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Question n°979 de : GRAZIOLI Angel- 34500 BEZIERS - le 21/03/2009 L' écart de cout entre les projets 1 et 3 parait énorme, pourquoi ? Ces estimations sont-elles correctes et sérieuses ? |
Réponse le 20/04/2009
Réseau ferré de France a mobilisé l’ensemble de son expertise pour présenter des résultats solides, cohérents et argumentés. La lecture du dossier et des résultats d’études, tous accessibles aux citoyens via internet, permet de répondre à votre question. Néanmoins, nous synthétisons ici les principaux résultats.
L’écart de coût entre le scénario ligne à grande vitesse (LGV) voyageurs à 320 km/h et le scénario LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h provient de divers éléments dont trois principaux :
q le profil de la ligne acceptant les trains de marchandises doit être adapté. En effet, les trains de marchandises, qui sont lourds, ne peuvent franchir que des pentes et rampes de 12.5‰ alors que les TGV acceptent des pentes et rampes de 35‰. Cela nécessite donc davantage d’ouvrages d’art (viaduc et tunnel) ou de remblais et de déblais.
q La voie devra être plus rectiligne car elle doit permettre aux TGV de circuler à grande vitesse, sans avoir d’importants devers pour les trains de fret qui sont plus lents. Pour plus de précisions sur ce point vous pouvez vous reporter p.55 du dossier du maître d’ouvrage disponible sur le site du débat public.
q La création de voies d’évitement sur près de la moitié du linéaire afin que les TGV puissent doubler les trains de marchandises. En effet, en raison du différentiel de vitesse entre les trains, il est indispensable de créer des voies supplémentaires.
Ces trois éléments expliquent pour la majeure partie la différence de coûts entre les deux scénarios. Néanmoins si vous souhaitez davantage de précisions, vous pouvez consulter sur le site du débat public (http://www.debatpublic-lnmp.org) la synthèse thématique infrastructure. |
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Question n°980 de : COUPEAU Clément- 34150 SAINT JEAN DE FOS - le 21/03/2009 Cette nouvelle ligne ne gênera-t-elle pas les voisins ? |
Réponse le 20/04/2009
Dans le cadre de la conception de ses projets, Réseau Ferré de France considère l’environnement comme un critère à part entière dans la définition des ouvrages à réaliser. C’est ce que l’on appelle la notion « d’environnement intégré ».
Dès l’avant projet sommaire (APS), RFF prendra en compte tous les enjeux environnementaux étudiés et localisés, qui participeront à la conception technique du projet :
- calage fin du tracé en plan (évitement des zones les plus sensibles : habitations, zones agricoles AOC…),
- optimisation du profil en long (aspect paysager, bruit),
- définition de certains ouvrages et équipements (rétablissements de chemins agricoles…).
En plus de cette notion « d’environnement intégré », des mesures d’accompagnement spécifiques sont également mises en œuvre pour respecter la réglementation en matière d’environnement.
En ce qui concerne le bruit, RFF est tenu à une obligation de résultat : il doit assurer la protection des riverains contre les nuisances sonores pour les ramener aux niveaux réglementaires prescrits dès lors que le trafic ferroviaire le justifie.
Ainsi tout est mis en œuvre avant la mise en service de la ligne nouvelle pour prévoir les nuisances acoustiques engendrées par une ligne grande vitesse et prévenir les impacts sur les populations par des mesures de protection de deux types : la protection à la source du bruit (butte de terre ou écran acoustique), et l’isolation de façade (double vitrage), si nécessaire.
Dès la mise en service de la ligne nouvelle, des mesures de contrôle seront également poursuivies afin de mesurer la conformité des équipements mis en place vis-à-vis de la réglementation en vigueur. |
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Question n°981 de : COSTANTINO Jean-Marie- 30390 ARAMON - le 21/03/2009
Reverra-t-on un jour nos michelines ? |
Réponse le 08/04/2009
Eléments de réponses apportés par la SNCF
A l’instar de ce qui a pu être constaté depuis plusieurs années en Languedoc-Roussillon, le transport régional de voyageurs devrait continuer à connaître un développement important dans les années qui viennent. Le Conseil Régional, Autorité Organisatrice des transports régionaux, en fait un axe de développement majeur.
Afin de satisfaire l’augmentation de cette demande, il est nécessaire de garantir au mieux la fiabilité du plan de transport proposé.
L’un des leviers pour atteindre ce résultat est de réduire le nombre de séries de matériels roulants, afin d’homogénéiser les parcs, dans une logique de production industrielle. En réduisant le nombre de sous parcs et en renouvelant les anciens matériels par des matériels modernes plus fiables, cette mesure permet de faciliter la maintenance du matériel, et de s’adapter plus facilement en cas d’aléa d’exploitation. Ces choix sont peu compatibles avec l’utilisation de matériels thermiques anciens, évoqués dans la question posée.
Dans cette optique, et en accord avec le Conseil Régional du Languedoc-Roussillon, ces choix ont conduit à commander 46 nouveaux automoteurs grande capacité (9 électriques/thermiques, et 37 électriques), dont les 25 derniers seront livrés d’ici fin 2009.
Compte tenu des augmentations de l’offre TER estimées à l’horizon de la mise en service de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, ce choix d’homogénéiser au mieux les matériels roulants devrait perdurer à l’avenir.
Eléments de réponses apportés par le Conseil régional Langyedoc-Roussillon
La Région est enfin en train de travailler au matériel du Train Jaune, fer de lance du territoire cerdan dans les Pyrénées-Orientales. |
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Question n°982 de : RIUS David- 66000 PERPIGNAN - le 21/03/2009
Connexions avec les autres modes de transports et surtout ceux collectifs ? |
Réponse le 20/04/2009
Si une gare nouvelle est réalisée, plusieurs possibilités de liaison entre la gare nouvelle et la gare centre existent :
- Pour relier la gare nouvelle à la gare centre par le TER, il faut positionner la gare nouvelle à l’interconnexion de la ligne existante et de la ligne nouvelle ou bien créer des raccordements entre ces deux lignes. Il est ainsi possible d'envisager la création d’une navette TER reliant la gare centre à la gare nouvelle.
- A défaut d’une interconnexion ferroviaire entre la ligne existante et la ligne nouvelle, il faudrait envisager la création d’une liaison routière soit par véhicule particulier, soit à l'aide de transport en commun entre la gare nouvelle et la gare existante (tramway, bus en site propre, car, …).
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Perpignan. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Perpignan est confirmée, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• le site de Rivesaltes, à une dizaine de kilomètres au nord de l’agglomération perpignanaise, est desservi par l’A9 et la RD6009. Il pourrait être relié à la ligne existante ce qui pourrait permettre la mise en place des navettes TER reliant la gare centre à la gare nouvelle. Ce site avait été proposé par la SNCF dans le cadre des études de 1995.
• le site du Soler, à environ neuf kilomètres à l’ouest de l’agglomération de Perpignan via la RN116, permettrait la réalisation d’une gare interconnectée avec la ligne Perpignan-Villefranche. Il pourrait donc être mis en place des navettes TER reliant la gare centre à la gare nouvelle.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°983 de : RIUS David- 66000 PERPIGNAN - le 21/03/2009
Études sur le développement économique ou non de Perpignan et Barcelone ? |
Réponse le 20/04/2009
Les études préalables au débat public ont été réalisées par Réseau Ferré de France (RFF) en partenariat avec les collectivités locales dont la communauté d’agglomération de Perpignan et le Conseil Général des Pyrénées Orientales.
Les hypothèses de développement économique qui ont servies à mener les études proviennent soit de sources nationales, tel que l’INSEE et le ministère des transports français, ou des collectivités locales. Les collectivités ont permis de préciser, à travers des études menées par leurs propres services, certaines hypothèses de développement économique au niveau de Perpignan.
Concernant Barcelone et la Catalogne, les hypothèses de développement économique proviennent de sources nationales telles que l’INE (l’équivalent de l’INSEE en Espagne) et le ministère des transports espagnols (le FOMENTO). Cela a été complété par la prise en considération de travaux menés par la Generalitat de Catalogne (l’équivalent du Conseil Régional) et du port de Barcelone. |
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Question n°984 de : RIUS David- 66000 PERPIGNAN - le 21/03/2009
Réflexion sur l'insertion paysagère ? |
Réponse le 15/06/2009
Le volet paysager est pris en compte dès les pré-études fonctionnelles préalables au débat public.
Concrètement, au stade actuel des études de la ligne nouvelle Montpellier - Perpignan, une typologie des différents paysages traversés a été réalisée et les grands enjeux identifiés et hiérarchisés. Ce diagnostic a intégré les données des services de l’Etat, des collectivités mais aussi des associations et organismes compétents (Parc Naturel Régional de la Narbonnaise par exemple), et a nécessité une campagne de terrain et des relevés photographiques par les équipes d’études.
Ce volet paysager a été intégré à part entière dans l’analyse multicritères environnementale (eaux et ressources, milieu humain milieu naturel, patrimoine et paysage) afin d’identifier des couloirs de passage préférentiels.
Lors des études préliminaires et d’avant-projet, à l’issue du débat public, d’autres études paysagères seront menées par des équipes de paysagistes. Les zones à enjeux seront recensées et analysées plus finement afin de préconiser les principes d’intégration paysagère les plus adaptés.
Différents types de solutions d’intégration paysagère sont ainsi envisageables :
o adaptation du profil en long de la ligne conditionnée par les caractéristiques techniques minimales ou les contraintes du site (en déblai – enfoncé dans le terrain naturel -, ou en remblai - surélevé),
o restitution des abords de la ligne aux activités existantes,
o réalisation de plantations d’arbres et arbustes le long de la voie ferrée,
o création de merlons (buttes de terre) ou travail plus élaboré de mise en scène paysagère par la modification des formes du terrain (modelés paysagers). |
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Question n°985 de : RIUS David- 66000 PERPIGNAN - le 21/03/2009
Les communes traversées perçoivent-elle un dédommagement ? |
Réponse le 20/04/2009
A ce stade du projet, le tracé exact n'est pas encore défini. En effet, le débat public doit faire émerger le choix d'un couloir de passage, large de 5 kilomètres, qui permettra les optimisations futures du projet.
Si le débat public confirme l'intérêt du projet, Réseau ferré de France, maître d'ouvrage du projet étudiera un tracé large de 1000 mètres puis 500 mètres dans le couloir retenu lors des études préalables à l'enquête d'utilité publique.
Ce tracé, large de 500 mètres sera présenté lors de l’enquête d’utilité publique. A ce jour il n’est pas envisagé de dédommagement des communes mais des propriétaires impactés par le projet. |
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Question n°986 de : BILLERACH FREDERIC - CHRISTIAN- 66820 VERNET LES BAINS - le 21/03/2009 Quel sera l' impact du TGV sur l' emploi ? |
Réponse le 20/04/2009
Le TGV en lui-même n’aura que très peu d’incidence sur l’emploi mais il peut éventuellement être un élément accompagnant le développement économique d’une ville si celle-ci prévoit un projet d’urbanisme à proximité de la gare desservie par le TGV, avec un quartier d’affaire par exemple, ou bien la rénovation de son cœur de ville pour le tourisme.
Par contre, un chantier de ligne nouvelle ferroviaire génère des créations ou pérennisation d'emplois.
Par exemple, si l'on considère le chantier de la branche est de la LGV Rhin-Rhône, qui est en cours de réalisation, il y a en moyenne 3.500 personnes qui travaillent au quotidien sur le chantier et 2.500 autres personnes qui travaillent dans des bureaux d’études, des usines, des ateliers et dans diverses activités (entretien du matériel, services, etc.). Sur ce chantier, 700 personnes ont été recrutées localement en bénéficiant de la clause d’embauche de personnes en difficultés d’insertion sociale (RMIstes, chômeurs de longue durée, jeunes sans formation, demandeurs d’emploi de plus de 50 ans, etc.); le travail de ces personnes correspond à environ 17% des heures travaillées sur le chantier. |
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Question n°987 de : CARLES LOUIS- 66440 TORREILLES - le 21/03/2009 Si le TGV ne s' arrête que dans les chef lieux des départements, ce sera plus intéressant que s' il s' arrête partout, est ce logique avec la GV ? |
Réponse le 20/04/2009
Dans le cadre des études préalables au débat public, la desserte TGV en Languedoc-Roussillon a été élaborée par la SNCF. Cette desserte se limite aux 8 principales agglomérations de la région (Nîmes, Montpellier, Sète, Agde, Béziers, Narbonne, Carcassonne et Perpignan).
La SNCF définit son offre TGV selon deux grands type de dessertes :
q Directes, avec peu d’arrêts dans la région. Dans ce cas, a minima Montpellier et Perpignan sont desservis sans arrêts intermédiaires
q Caboteurs, avec des arrêts dans plusieurs gares de la région. Dans ce cas, certains trains desservent les principales agglomérations entre Nîmes et Perpignan ou entre Nîmes et Carcassonne.
A partir de ces deux grands principes de missions, des nuances sont apportées en fonction du poids démographique de chacune des agglomérations du Languedoc-Roussillon afin de répondre à leurs besoins de desserte. Cela permet de faire le compromis entre des trajets plus courts entre deux villes grâce à des missions directes et un niveau de desserte satisfaisant pour chacune des agglomérations.
Sur la ligne nouvelle, le nombre d’arrêt entre Nîmes et Perpignan sera compris entre 2 et 5 d’après les prévisions de la SNCF. |
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Question n°988 de : GERBER Mariette- 11510 TREILLES - le 21/03/2009
Ma question porte sur le couloir de passage entre Narbonne et Perpignan l'argument du prix est le seul valide pour éliminer le couloir de passage du haut pays. En effet la population des bassins de vie devra se rendre dans les nouvelles gares de Narbonne ou de Perpignan quel que soit le couloir retenu. Par contre le passage est dans la zone proche du littoral et propice à un large dévelopement touristique peut freiner fortement ce développement, et la perte de cette ressource peut dépasser le demi-milliard de surcoût. Si le tracé est était retenu il devrait coller au plus près l'autoroute, quitte à entraîner un ralentissement ponctuel, sinon il va se produire une coupure supplémentaire tout aussi sinon plus dommageable que celle évoquée pour le passage ouest dans le haut-pays, car il existe dans cette partie un habitat plus important. Le temps gagné est de toute façon assez minime, alors 5 mn de plus ou de moins.... merci de votre réponse. Sinon, la seule façon d'éviter la coupure du paysage est le renforcement de l'ancienne voie. |
Réponse le 28/04/2009
Au Sud de Narbonne, un seul couloir de 5 km de large a été retenu par Réseau Ferré de France dans le secteur dit des corbières littorales, incluant les infrastructures de transports existantes (autoroute, routes nationales, etc.). Il n’a pas été retenu uniquement pour des raisons financières. En effet, un couloir de passage plus à l’Ouest dans le massif des corbières (corbières de Fontfroide) a également été étudié, mais n’est pas apparu pertinent pour plusieurs raisons :
o [endif]environnementales et paysagères (les experts consultés lors des trois ateliers environnement ont insisté sur l’effet de coupure au milieu du massif des Corbières),
o [endif]financières (surcoût de l’ordre de 500 millions d’euros du fait du relief chahuté)
o [endif]de desserte des zones les plus urbanisées dans ce secteur (frange littorale).
Le choix du couloir de passage s’est opéré conjointement avec les représentants des collectivités territoriales partenaires et des co financeurs, qui n’ont pas souhaité porté au débat un couloir isolé au milieu du massif des Corbières, éloigné des grands bassins de vie de notre région.
Aujourd’hui, les études portent donc sur un couloir. Le tracé ne sera défini qu’après les études d’avant projet sommaire et lors de l’enquête d’utilité publique. Quelque soit le tracé retenu dans le couloir du massif des corbières littorales, Réseau de France travaillera en étroite collaboration avec le syndicat mixte du Parc de la Narbonnaise pour définir précisément les objectifs de préservation des milieux naturels et des paysages qu’il faudra mettre en œuvre pour limiter les incidences du projet.
Aussi, RFF a participé à l’élaboration de la charte 2009 - 2021 du Parc naturel régional de la Narbonnaise et s’est engagé à être exemplaire en termes d’insertion paysagère de la future ligne dans ce secteur.
Enfin, le scénario 4 (doublement partiel de la ligne existante) est effectivement le scénario qui semble limiter l’effet de coupure dans le territoire régional . Cependant, il reste très impactant pour d’autres critères de l’environnement et notamment :
- les nuisances sonores (traversée des zones urbaines les plus densément peuplées),
- la biodiversité méditerranéenne remarquable (lido, zones humides, étangs, réseau Natura 2000….
Par ailleurs, il n’offre pas d’évolution de la capacité (ligne quasiment saturée à sa mise en service) et présente donc une efficacité énergétique limitée (2 à 3 fois moins importante qu’un scénario de ligne nouvelle).
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Question n°989 de : Flourens Marie-thérèse- 66380 PIA - le 23/03/2009 Le site de Rivesaltes me paraît le plus adapté car il permettrait de soutenir l'activité de l'aéroport. Avec la LGV la ligne aérienne Perpignan Paris n'aura plus d'intérêt. Du coup, je ne comprends pas l'investissement colossal fait sur la gare centre ville. Qui financera la nouvelle gare ? |
Réponse le 20/04/2009
L’intermodalité fer-air est peu pertinente pour les aéroports français régionaux, surtout s’ils sont en concurrence avec le TGV pour des trajets de l’ordre de 3h, 3h30. Le secteur de Rivesaltes ne tire donc pas sa pertinence de la présence d’une plate-forme aéroportuaire.
Lorsque la réalisation d'une gare est inscrite dans le cadre d'un projet de ligne nouvelle, celle-ci bénéficie d'un plan de financement aux participations réparties entre les différents partenaires du projet (Etat, Réseau ferré de France, Conseil régional, Conseil général, communauté d’agglomération éventuellement partenaire privé, voire Europe). Une agglomération peut donc contribuer au financement d'une gare qui assure sa desserte. Une gare peut également être créée après la mise en service d'une ligne nouvelle; dans ce cas, le Conseil régional, le Conseil général et éventuellement l’agglomération concernée participent pour une bonne part au financement de la gare, en particulier si elle a vocation à favoriser l'intermodalité avec les services TER ou des lignes de bus. L'Etat et Réseau ferré de France apportant également leur contribution financière. |
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Question n°990 de : FOUR BERNARD- 66330 CABESTANY - le 23/03/2009 Comment se feront les transferts pour Perpignan navette le Soler ? Pourquoi refaire en ce moment la gare de Perpignan si l' on ne peut pas la conserver pour la LGV ? |
Réponse le 20/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Perpignan. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l'opportunité de créer une gare nouvelle dans l'aire de vie de Perpignan n'etait pas confirmée, alors la gare actuelle conserverait l’ensemble des trafics ; elle accueillerait alors d’après les prévisions de la SNCF un minimum de 54 TGV par jour. La gare pourrait être adaptée si nécessaire, et il conviendrait de créer le raccordement entre la ligne classique et la ligne nouvelle.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Perpignan était confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devraient se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 56 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle pour 14 arrêts en gare actuelle de Perpignan, selon les estimations de la SNCF. Par contre la gare de centre ville garderait une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 40 TER chaque jour entre Perpignan et Narbonne, contre 28 aujourd’hui.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Perpignan était confirmée, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• le site de Rivesaltes, à une dizaine de kilomètres au nord de l’agglomération perpignanaise, est desservi par l’A9 et la RD6009. Il pourrait être relié à la ligne existante ce qui pourrait permettre la mise en place des navettes TER reliant la gare centre à la gare nouvelle. Ce site avait été proposé par la SNCF dans le cadre des études de 1995.
• le site du Soler, à environ neuf kilomètres à l’ouest de l’agglomération de Perpignan via la RN116, permettrait la réalisation d’une gare interconnectée avec la ligne Perpignan-Villefranche. Il pourrait donc être mis en place des navettes TER reliant la gare centre à la gare nouvelle.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°991 de : VIENNOT Claudine- 34200 SETE - le 23/03/2009
Bonjour. Quand allez-vous faire le trajet Toulouse-Dax en TGV ? Et Toulouse-Biarritz en TGV ? |
Réponse le 20/04/2009
Les projets de LGV Bordeaux-Espagne et Bordeaux-Toulouse ont été regroupés sous le Grand Projet du Sud Ouest (GPSO). Initialement, on prévoyait des liaisons à grande vitesse entre Bordeaux-Toulouse et Bordeaux - Espagne.
Dans le cadre des études préliminaires de GPSO, RFF étudie la possibilité de créer un raccordement direct pour des relations de type Toulouse-Dax-Hendaye qui ne passeraient pas par Bordeaux. L'étude porte à la fois sur la faisabilité technique et l'analyse en termes de marchés pour de telles relations.
La mise en service du projet GPSO peut être envisagée à l'horizon 2020. |
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Question n°992 de : CALT RAPHAEL- 66700 ARGELES SUR MER - le 23/03/2009 Dans la cadre du 3ème scénario, je voudrais savoir combien de temps de trajet y-a-t-il entre les gares de Béziers et de Narbonne ? |
Réponse le 20/04/2009
Ce scénario, ligne à grande vitesse (LGV) voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h, a été étudié avec uniquement une gare nouvelle, localisée entre Béziers et Narbonne. Néanmoins, pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
De ce fait, dans le cadre de ce scénario, mais également d’un scénario sans gare nouvelle, le temps de trajet entre les gares de Narbonne et de Béziers resterait inchangé par rapport à aujourd’hui puisque les trains devraient emprunter la ligne existante pour relier les deux gares. |
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Question n°993 de : PIETRANTONI GUIDO- 66300 THUIR - le 23/03/2009
Comment la solution "rose" avec 70 trains supplémentaires n' évite que 775000 T de CO2 par an, sachant que le transport routier est un facteur majeur d' émission de CO2 ? |
Réponse le 20/04/2009
Pour réaliser un bilan carbone en phase exploitation (correspondant à une année de circulation des trains pour chaque scénario), Réseau Ferré de France a intégré ses données de prévisions de trafics dans la version 5 du bilan carbone ® de l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l énergie (ADEME) : RFF présente donc l’apport d’un projet de ligne nouvelle sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre ; cet apport provient des reports modaux des voyageurs et des marchandises.
Concrètement, on calcule en 2020 les émissions de CO2 produites pour transporter les voyageurs et les marchandises si le projet n’existe pas (les voyageurs utilisent l’avion et la voiture, les marchandises le camion) et on les compare aux émissions de CO2 produites si le projet de ligne nouvelle existe. Le bilan est la différence entre ces deux calculs ; il est positif, ce qui signifie qu’avec le projet, plus de voyageurs et de marchandises utilisent le train à la place de l’avion et de l’automobile, train pour une bonne part circulant à l’énergie électrique. Et plus de trains circulent, moins de camions circulent, donc plus le bilan carbone est positif.
Cette application, mise au point par l’ADEME, permet ainsi de calculer les gains en gaz à effets de serre (principalement le CO2) pour chaque scénario, sur la base des facteurs d’émission de CO2 des différents modes de transport (routier, aérien, ferroviaire).
Le mode ferroviaire étant beaucoup moins émetteur en C02 que les autres modes de transport, il en résulte, un gain de C02 pour chaque scénario étudié dès la première année d’exploitation (2020).
Cette évaluation a également été réalisée à l’horizon 2050, en prenant en compte des prévisions d’évolution des trafics fret et voyageurs après 2020. Dans ce cas, le nombre de train de fret continue de croitre jusqu’à ce que le doublet de ligne soit saturé (échéance différente suivant le nombre de trains que le scénario peut continuer d’accueillir après la mise en service : 10, 70, 50).
Il en résulte, en 2050, que le scénario mixte à 300 km/h a une meilleure efficacité énergétique que les autres scénarios, principalement du fait qu’il cumule la contribution significative du report modal voyageurs grandes lignes (par rapport au scénario 220 km/h) et du report modal fret qu’il permet (par rapport au scénario 320 km/h tout TGV) : 1,8 milliards de voyageurs. Kilomètres et 3 milliards de tonnes. Km.
En revanche, en termes d’évolution du bilan entre 2020 et 2050, la meilleure amélioration de l’efficacité énergétique revient au scénario mixte « rose » à 220 km/h grâce à la part importante du trafic fret (3,4 milliard de tonnes. Km contre 3 milliards pour le scenario mixte 300km/h).
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Question n°994 de : MILLE BERNARD- 30100 ALES - le 23/03/2009 Lorsque l' on exprime le temps de parcours entre 2 villes, choisit-on le trajet entre les 2 " centre ville " ou entre les 2 " gares TGV " ? |
Réponse le 20/04/2009
Les temps de parcours indiqués à ce stade des études sont arrondis à 5 minutes près. Suivant le scénario, ce temps est entre gare centre ou entre gare TGV. |
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Question n°995 de : FRICARD PASCAL- 30150 ROQUEMAURE - le 23/03/2009 Qu' en est-il de la ligne grande vitesse entre Montpellier et Nimes ? |
Réponse le 28/04/2009
La ligne nouvelle de Contournement de Nîmes et Montpellier (CNM) est une ligne mixte (c'est-à-dire acceptant les trains de voyageurs et les trains de marchandises) dont la vitesse de circulation des TGV est prévue pour une vitesse maximale de 300 km/h, et 220 km/h à la mise en service de la ligne.
Cette ligne a fait l'objet d'une déclaration d'utilité publique en mai 2005 confirmant son tracé et se traduisant dans les documents d'urbanisme par une réserve foncière.
Quant au financement et au calendrier de l'opération, le projet a fait l'objet d'un protocole d'intention de financement en juin 2008, qui sera finalisé par une convention de financement. L'attribution du contrat de partenariat prévue fin 2010, permettra une fin de travaux à l'horizon de fin 2015. |
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Question n°996 de : ALLARD Fabrice- 66410 VILLELONGUE DE LA SALANQUE - le 23/03/2009
Quels sont les futurs temps de parcours entre Paris et l'Espagne ? |
Réponse le 20/04/2009
Les futurs temps de parcours dépendent de la desserte intermédiaire entre Paris et les villes espagnoles. En effet chaque arrêt d’un TGV sur une ligne à grande vitesse coute 7 minutes, du fait de la décélération, de l’arrêt en gare puis de l’accélération.
Indépendamment de l’incidence de la desserte, le temps de parcours permis par l’infrastructure serait d’environ 4h40 entre Paris et Barcelone. |
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Question n°997 de : ALLARD Fabrice- 66410 VILLELONGUE DE LA SALANQUE - le 23/03/2009
Quelles sont les relations entre le Nord de l'Europe et le Sud de l'Europe ? |
Réponse le 08/04/2009
Depuis la première ligne nouvelle inaugurée en 1981 entre Paris et Lyon, le réseau français et européen s'est peu à peu enrichi. Dans les années 90, la mise en service en Ile de France d'une LGV d'interconnexion entre la LGV Nord Europe (Paris-Lille-Calais-Tunnel sous la Manche-Belgique) et la LGV Paris-Lyon a constitué un pas important dans la réalisation de ce réseau. Les réalisations en Benelux, Grande-Bretagne et Allemagne sont venues le compléter.
Afin de faire profiter les voyageurs de cette évolution du réseau, de leur faciliter les voyages à grande vitesse et de promouvoir l'écomobilité, la SNCF a signé avec d'autres grandes compagnies ferroviaires européennes le contrat de coopération RAILTEAM.
L'ambition de RAILTEAM est de faciliter les voyages interfrontaliers à grande vitesse qu'il soient directs ou en correspondance, grâce à une amélioration des correspondances, une information complète et multilingue à bord et en gare et un accompagnement continu, y compris et surtout en cas de situation perturbée. Pour sa part, au fur et à mesure de l'évolution du réseau européen d'infrastructure à grande vitesse, la SNCF prévoit de mettre en place progressivement des relations directes Bruxelles - Barcelone ou Francfort - Barcelone. Des réflexions sont également menées sur une relation Londres - Barcelone.
L'objectif de la SNCF est, grâce à la mise en service d'infrastructures à grande vitesse, de proposer le TGV comme une réelle alternative écomobile à la route et à l'avion. |
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Question n°998 de : ALLARD Fabrice- 66410 VILLELONGUE DE LA SALANQUE - le 23/03/2009
Quel est le matériel ferroviaire qui pourra circuler sur la ligne à grande vitesse ? |
Réponse le 28/04/2009
Préalablement, il est nécessaire de préciser le périmètre de légitimité de Réseau Ferré de France (RFF) au niveau des éléments de réponses qu’il peut apporter à cette question. En effet, pour RFF cette question est intimement liée au droit d’accès au réseau d’un opérateur. Par conséquent, la réponse doit s’appuyer sur les textes officiels publiés par RFF qui constituent le cadre contractuel applicable avec tous ses clients, y compris la SNCF.
Ainsi chaque année RFF réédite son Document de Référence du Réseau (DRR) pour prendre en compte les évolutions de toutes sortes survenues dans l’année.
On soulignera que le DRR ne s’applique pas aux trains de travaux appelés à circuler sur les lignes à grande vitesse (LGV), lesquels font l’objet de prescriptions spécifiques.
1 - Le premier volet concerne la sécurité des circulations ferroviaires.
Avant de pouvoir circuler sur le réseau national, tout type de matériel roulant qu’une entreprise ferroviaire souhaite utiliser, fait l’objet d’une évaluation de la conformité de ses caractéristiques techniques avec une série de spécifications énumérées dans plusieurs textes réglementaires que recense un arrêté ministériel du 1 juillet 2004.
L’Etablissement public de sécurité ferroviaire (EPSF) délivre des « autorisations de mise en exploitation commerciale ». Il compare les caractéristiques des véhicules avec les exigences provenant de fiches de l’Union internationales ces chemins de fer (UIC), de normes aussi bien françaises qu’européennes, de spécifications qui formulent des recommandations pour obtenir entre autres :
- un shuntage électrique fiable des essieux du véhicule entre les deux files de rail de la voie ;
- des distances de freinage en fonction de la vitesse inférieure à la distance des signaux implantés réellement sur les voies principales.
2 – le deuxième volet concerne les équipements spécifiques des véhicules appelés à circuler sur les lignes à grande vitesse.
Compte tenu de la vitesse pratiquée par les véhicules à Grande vitesse (GV) :
- il est impératif que les cabines de conduites disposent d’une signalisation embarquée désignée « Transmission voie machine » qui permet une observation correcte des signaux quelque soient les conditions atmosphériques et qui offre une plus grande sécurité par un contrôle continue de la position du véhicule vis-à-vis du point protégé par la signalisation ;
- afin de limiter l’agressivité des essieux sur la voie liée à l’amplification des effets dynamiques des masses en mouvement, la masse de chaque essieu ne doit pas dépasser 17 tonnes.
Par ailleurs, des directives européennes définissent des règles d’interopérabilité des matériels roulant à grande vitesse. L’objectif est de progressivement parvenir à mettre en œuvre concrètement le principe de reconnaissance mutuelle par les Etats membres des autorisations de circuler d’un matériel roulant certifié par un des Etats membres. Des registres nationaux de véhicules autorisés sont en cours d’élaboration.
Mais l’enjeu majeur en termes de développement de la grande vitesse est de parvenir rapidement à mettre au point le système de signalisation unifié ERTMS qui devra être le seul système de signalisation en vigueur sur les lignes à grande vitesse. Pour les entreprises ferroviaires, il présentera l’avantage d’une transparence technique des réseaux et donc dans le temps, d’une souplesse d’utilisation sur plusieurs axes.
3 – Le troisième volet concerne les aspects commerciaux des circulations à grandes vitesse qui doivent être homogènes afin que l’infrastructure puisse offrir un maximum de passages sur un maximum de relations (diversités des provenances et des destinations).
Au plan européen, la notion de grande vitesse ferroviaire recouvre tous les transports effectués à des vitesses supérieures ou égales à 250 km/h. En France, avant de pouvoir circuler sur le réseau national, un contrat d’accès au réseau est établi entre RFF et les entreprises ferroviaires.
Dans le domaine de la grande vitesse le § 3.4.1.2 du DRR, indique : « Les convois qui circulent à la vitesse-limite de la ligne sont prioritairement admis ». Ainsi sur une ligne à grande vitesse où la majorité des trains circulent à des vitesses de croisière de 320 km/h (cas de la LGV Est européenne), pour être reconnu apte à circuler sur cette LGV, le matériel roulant doit pouvoir maintenir cette vitesse comme les autres convois dans le but de pouvoir s’inscrire entre la marche des autres circulations, sans les gêner tout en suivant la circulation précédente dans les mêmes conditions que les autres circulations (mêmes distances d’accélération et de freinage).
Dans le cas de la Ligne Nouvelle Montpellier Perpignan, quel que soit le scénario retenu l’aptitude des trains à grande vitesse à circuler sur cette ligne sera plus déterminée par les conditions d’exploitation des LGV encadrantes, notamment, les LGV Méditerranée et Madrid – Barcelone – Frontière française.
Sur les nouvelles lignes à grande vitesse, les directives européennes imposent la mise en œuvre d’une signalisation européenne interopérable. Sur les anciennes LGV, en fonction de l’évolution de la migration de l’ancienne signalisation vers la signalisation interopérable et des liaisons que les opérateurs destineront à leurs services, les trains à grandes vitesse devront être équipés d’une signalisation embaquée plus ou moins complexe.
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Question n°999 de : ETIENNE Marcel- 66820 VERNET LES BAINS - le 23/03/2009
Qu'est-il envisagé pour instaurer des tarifs attractifs ? |
Réponse le 08/04/2009
Eléments de réponse appportés par la SNCF
Pour les voyages TGV
Dès la fin de l'année 2009, d'autres transporteurs que la SNCF pourront proposer une desserte internationale. A l'horizon du projet de Ligne Nouvelle Montpellier-Perpignan, en fonction des décisions futures de l'Union Européenne, cette concurrence pourrait être étendue à l'ensemble des dessertes Grandes Lignes nationales.
Pour ce qui concerne la SNCF, elle propose actuellement aux voyageurs une large gamme tarifaire qui comporte des premiers prix attractifs (de type Prem's).
A l'horizon du projet, elle devrait, dans ce contexte de concurrence, continuer à proposer une gamme tarifaire élargie.
Pour ce qui concerne les autres futurs transporteurs, la SNCF ne peut bien évidemment pas apporter d'élément.
Pour les voyages TER
En ce qui concerne le transport régional, le Conseil Régional Languedoc-Roussillon a mis en place, depuis le 1er octobre 2005, de nouveaux tarifs, notamment pour les jeunes et les personnes en difficulté.
La nouvelle gamme tarifaire est donc déclinée en "Via pro" pour les actifs, "Via études" pour les scolaires et les étudiants et "Via liberté" destiné à tous les voyageurs qui souhaitent se déplacer en Languedoc-Roussillon. Pour la première fois, ces abonnements donnent droit à des réductions de 50% sur n'importe quel parcours en région. La gamme "Via plus" est destinée aux personnes en situation précaire qui pourront bénéficier de 75% de réduction,
Une nouvelle gamme de produits tarifaires multimodaux est également proposée : KARTATOO est un abonnement mensuel, zonal et intermodal pour les trajets quotidiens entre le domicile et le lieu d’études ou de travail. Il permet au voyageur d’emprunter les réseaux urbains des agglomérations et/ou le réseau régional ferroviaire (TER).
La région Languedoc - Roussillon se décompose en plusieurs “zones” disposées autour des voies ferrées régionales. Le prix de l’abonnement KARTATOO dépend du nombre de zones traversées. Les voyageurs peuvent bénéficier d'une réduction allant jusqu’à 30% du cumul des abonnements TER + bus + tramway.
Eléments de réponse appportés par le Conseil régional Languedoc-Roussillon
La Région a décidé en 2005 d’instaurer une tarification attractive pour les usagers du transport régional, avec une gamme de titres de transport adaptés aux besoins du plus grand nombre :
- VIA PRO, qui permet d’avoir jusqu’à 75% de réduction et d’utiliser le transport régional de manière illimitée sur votre trajet Domicile – Travail. Avec un bonus, puisque ce titre donne 50% de réduction sur tous les autres trajets en Languedoc-Roussillon.
- VIA PLUS, destiné à faciliter les déplacements des personnes à situation précaire. Cette carte permet d’avoir une réduction de 75 % sur les billets quel que soit le motif du déplacement.
- VIA LIBERTE, utile à toutes les personnes qui voyagent de manière occasionnelle. Avec cette carte, ce sont 25% de réduction en semaine et 50% les week-ends et durant les vacances scolaires. Et le bonus permet, durant les week-ends et les vacances scolaires, que jusqu’à 3 personnes accompagnant le titulaire de la carte bénéficient également des mêmes réductions.
Et Kartatoo existe aujourd’hui pour les déplacements domicile – travail et domicile – étude, mais va bientôt bouger pour devenir un titre accessible au tout public. |
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Question n°1000 de : ETIENNE Marcel- 66820 VERNET LES BAINS - le 23/03/2009
Comment la cohérence des horaires entre TGV-TER et bus locaux va-t-elle être organisée ? |
Réponse le 08/04/2009
Eléments de réponse apportés par la SNCF
La question posée concerne l'organisation des correspondances TGV/TER/transports collectifs routiers, au niveau des pôles d'échanges multimodaux que constituent les gares.
Le rapport de mission de Mme Keller, sénatrice du Bas-Rhin, dénommé Les gares contemporaines sont des « grandes gares » a été remis au Premier Ministre François Fillon en mars 2009.
Une des propositions décrites dans ce rapport concerne le développement des modes de transport ou actifs en gare. En plus du train, la « Grande Gare » accueille en priorité les piétons et les Personnes à Mobilité Réduite, et organise leurs cheminements sécurisés. (site internet www.gare-ensemble.fr).
Plus généralement, ce rapport préconise d'élaborer une stratégie pour les gares avec l'ensemble des partenaires (agglomérations, villes, départements, conseils régionaux, Réseau Ferré de France, acteurs économiques et sociaux, ...) et d'associer encore d'avantage les voyageurs aux décisions concernant les gares. Il souligne en particulier l'importance qui doit être accordée à la bonne coordination des différents transports collectifs en gare, qui relèvent toutefois d'acteurs et d'Autorités Organisatrices des Transports différents, renforçant ainsi l'intérêt d'associer les collectivités en amont.
Cette démarche constitue un facteur clef de réussite pour que les pôles d'échanges apportent des services sans cesse plus adaptés, notamment en termes de correspondances entre modes de transports différents. L'organisation des horaires entre TGV-TER et bus locaux sera ainsi organisée en cohérence, selon les principes définis dans le rapport KELLER.
Eléments de réponse apportés par le Conseil Régional Languedoc-Roussillon
Et Kartatoo existe aujourd’hui pour les déplacements domicile – travail et domicile – étude, mais va bientôt bouger pour devenir un titre accessible au tout public.
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Question n°1001 de : KOESSLER BEATRICE- 66420 LE BARCARES - le 23/03/2009 Pourquoi certains trains même TER ont leur terminus à Narbonne ? |
Réponse le 20/04/2009
Seuls les TER dit « périurbains », desservant finement le territoire, ont des terminus à Narbonne. Cela provient de la position de carrefour occupé par Narbonne. En effet à partir de la gare de Narbonne, il est possible d’irriguer le territoire vers trois directions, Perpignan, Carcassonne et Béziers.
L’un des principaux objectif des TER, en particulier périurbains, est d’assurer les déplacements quotidiens entre le domicile et le travail et entre le domicile et le lieu d’étude. C’est pourquoi ces TER desservent les gares entre les principales agglomérations du Languedoc-Roussillon. |
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Question n°1002 de : MICHEL STEPHANE- 66000 PERPIGNAN - le 23/03/2009 Pensez vous que cette jonction n' est pas trop en retard et que l' Aude et les P.O. en subiront de lourdes conséquences économiques ? |
Réponse le 20/04/2009
1- Débat
Réseau ferré de France (RFF) est à l’heure pour la tenue du débat public.
Le ministère des Transports avait fixé l’objectif à RFF de réaliser des études préliminaires pour une tenue du débat public au printemps 2009.
Après deux ans d’études réalisées en partenariat avec l’Etat, la Région et douze collectivités territoriales, l’ouverture du débat public a été lancée le 3 mars 2009, pour une durée de quatre mois. RFF a ainsi respecté le calendrier prévu.
2- Projet
La ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est l'un des multiples projets de ligne nouvelle en France. Sa réalisation ne peut être cependant déconnectée de l'avancement des autres projets ferroviaires français inscrits au "Grenelle de l'environnement".
Ainsi, pour des raisons d'aménagement du territoire, après la construction du TGV Méditerranée mis en service en 2001, d'autres régions avaient également le souhait d'être connectées au réseau ferroviaire à grande vitesse, en particulier dans l'est de la France (ce qui a donné lieu à la construction de la LGV Est Européenne, mise en service en 2007, et à la réalisation actuellement de la branche est de la LGV Rhin-Rhône entre Dijon et Mulhouse) et à l'ouest (avec deux projets dont la phase de réalisation devrait être bientôt engagée : la LGV Sud Europe Atlantique de Tours à Bordeaux et la LGV Bretagne pays de la Loire du Mans à Rennes).
Ce sont donc des raisons d'équité territoriale au niveau national qui ont conduit à privilégier la réalisation du TGV Méditerranée au cours des années 1990, qui a permis d'apporter la grande vitesse aux portes du Languedoc-Roussillon dès 2001 (Manduel - département du Gard), mais également les mêmes raisons qui ont mis entre parenthèses le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan afin d'apporter également la grande vitesse à l'ouest et à l'est de la France. Le coût important de construction d'une ligne nouvelle et la rareté des fonds publics limitent la construction de plus d'une à deux LGV simultanément.
Néanmoins, une partie de la nouvelle liaison ferroviaire entre Nîmes et l'Espagne a avancé de manière concrète à travers le projet de contournement de Nîmes et Montpellier, déclaré d'utilité publique en 2005, et dont le démarrage des travaux est proche.
Dans tous les cas, passé la phase travaux, l’infrastructure ne crée pas le développement économique ex-nihilo, il l’accompagne et amplifie les tendances. |
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Question n°1003 de : MENTION THIERRY- 34536 BEZIERS CEDEX - le 23/03/2009 Comment se fait-il que la ligne nouvelle voyageurs à 220km/h et fret à 120km/ soit moins économe en CO2 que les deux autres scénarios ? |
Réponse le 20/04/2009
Pour réaliser un bilan carbone en phase exploitation (correspondant à une année de circulation des trains pour chaque scénario), Réseau Ferré de France a intégré ses données de prévisions de trafics dans la version 5 du bilan carbone ® de l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l énergie (ADEME) : RFF présente donc l’apport d’un projet de ligne nouvelle sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre ; cet apport provient des reports modaux des voyageurs et des marchandises.
Concrètement, on calcule en 2020 les émissions de CO2 produites pour transporter les voyageurs et les marchandises si le projet n’existe pas (les voyageurs utilisent l’avion et la voiture, les marchandises le camion) et on les compare aux émissions de CO2 produites si le projet de ligne nouvelle existe. Le bilan est la différence entre ces deux calculs ; il est positif, ce qui signifie qu’avec le projet, plus de voyageurs et de marchandises utilisent le train à la place de l’avion et de l’automobile, train pour une bonne part circulant à l’énergie électrique. Et plus de trains circulent, moins de camions circulent, donc plus le bilan carbone est positif.
Cette application, mise au point par l’ADEME, permet ainsi de calculer les gains en gaz à effets de serre (principalement le CO2) pour chaque scénario, sur la base des facteurs d’émission de CO2 des différents modes de transport (routier, aérien, ferroviaire).
Le mode ferroviaire étant beaucoup moins émetteur en C02 que les autre modes de transport, il en résulte, un gain de C02 pour chaque scénario étudié dès la première année d’exploitation (2020).
Cette évaluation a également été réalisée à l’horizon 2050, en prenant en compte des prévisions d’évolution des trafics fret et voyageurs après 2020. Dans ce cas, le nombre de train de fret continue de croitre jusqu’à ce que le doublet de ligne soit saturé (échéance différente suivant le nombre de trains que le scénario peut continuer d’accueillir après la mise en service : 10, 70, 50).
Il en résulte, en 2050, que le scénario mixte à 300 km/h a une meilleure efficacité énergétique que les autres scénarios, principalement du fait qu’il cumule la contribution significative du report modal voyageurs grandes lignes (par rapport au scénario mixte 220 km/h) et du report modal fret qu’il permet (par rapport au scénario 320 km/h tout TGV) : 1,8 milliards de voyageurs. Kilomètres et 3 milliards de tonnes. Km.
En revanche, en termes d’évolution du bilan entre 2020 et 2050, la meilleure amélioration de l’efficacité énergétique revient au scénario mixte à 220 km/h grâce à la part importante du report modal fret (3,4 milliard de tonnes. Km contre 3 milliards pour le scenario mixte 300km/h). |
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Question n°1004 de : ESTEVIN Georges- 66000 PERPIGNAN - le 23/03/2009 Quelles conséquences pour l'environnement ? |
Réponse le 28/04/2009
Les conséquences de la réalisation d’une ligne nouvelle sur l’environnement sont de deux ordres : incidences temporaires en phase chantier et incidences permanentes en phase exploitation. Réseau Ferré de France veille donc avec attention à la prise en compte de l'environnement dans la conception de ses projets, et met en œuvre, le cas échéant, une série de mesures d’accompagnement.
Concernant la phase travaux, le chantier génèrera en lui-même un certain nombre de nuisances temporaires pour les riverains et l’environnement (bruit, poussières…). Cette caractéristique n’altère cependant en rien l’importance qu’il est nécessaire d’accorder aux risques de perturbation et d’atteinte à l’environnement. Des mesures seront donc prises pour minimiser les nuisances des travaux. Ainsi, RFF mettra en place un système de management environnemental se traduisant par une organisation particulière vis-à-vis de la protection de l’environnement et du cadre de vie des riverains (définition de prescriptions particulières, établissement d’un plan d’assurance environnement par les entreprises…).
Concernant la phase exploitation (après la mise en service) :
Parmi les principaux impacts en phase exploitation de la ligne, on peut citer les nuisances sonores liées à la circulation des trains, les prélèvements de biens fonciers bâtis et non bâtis (habitations, terres agricoles…), les risques pour les eaux et pour les milieux aquatiques (pollution accidentelle, modifications des écoulements, rabattements des nappes dans les secteurs de déblai…), les risques d’impacts sur la faune et la flore (pertes d’habitat, dérangement, mortalité liée à la coupure des axes de déplacement habituels), etc…
Pour limiter ces impacts, RFF :
o [endif]réalise très en amont un diagnostic Environnement, qui est actualisé et affiné au fur et à mesure de l’avancement du projet. Concrètement, pour la préparation du débat public de la ligne nouvelle Montpellier Perpignan, RFF a établi un diagnostic des sensibilités environnementales (milieu humain, paysage, ressources en eau, environnement naturel, patrimoine) sur une aire d’étude intégrant 216 communes. Ensuite les données ont été hiérarchisées pour identifier des couloirs de passage préférentiels moins impactant pour l’environnement. A l’issue du débat public, des études d’environnement complémentaires seront réalisées dans un fuseau de 1000 mètres, puis une étude d’impact sur l’environnement dans une bande de 500 mètres lors des études préparatoires à l’enquête publique.
o [endif]considère l’environnement comme un critère à part entière dans la définition de son projet (notion d’environnement intégré) ; en phase d’avant projet sommaire (APS), RFF prendra en compte tous les enjeux environnementaux localisés qui participeront à la conception technique du projet : calage fin du tracé en plan (évitement des zones les plus sensibles : nuisances sonores, stations botaniques protégées…), optimisation du profil en long (aspect paysager, bruit), définition de certains ouvrages et équipements (ouvrage hydraulique « sur – élargi » pour la transparence écologique par exemple) etc…
En plus de cette notion d’environnement intégré, des mesures d’accompagnement spécifiques seront également mises en œuvre pour traiter d’éventuels impacts résiduels (mise en place de plans de gestion appropriées pour une espèce protégée par exemple…), et pour respecter la réglementation Environnement (seuils sonores de la loi bruit, transparence hydraulique de la loi sur l’eau…..).
Un grand nombre de mesures existent donc pour limiter les incidences d‘un projet ferroviaire sur les riverains et l’environnement. Celles ci sont détaillées dans le rapport d’étude n°15 intitulé « synthèse des impacts et mesures envisageables dans le cadre de la ligne nouvelle », disponible sur CD rom ou en téléchargement sur le site internet du débat public www.debatpublic-lnmp.org |
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Question n°1005 de : ESTEVIN Georges- 66000 PERPIGNAN - le 23/03/2009 Quels coûts ? |
Réponse le 20/04/2009
1- Coût du projet
L’estimation du coût du projet, aux conditions économiques d'octobre 2008, est différente selon les caractéristiques du scénario, ainsi :
- 4,2 milliards d'euros pour le scénario LGV voyageurs à 320km/h
- 4,4 milliards d'euros pour le scénario Ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120km/h
- 5,9 milliards d'euros pour le scénario LGV voyageurs à 300km/h et fret à 120km/h
- 2,4 milliards d'euros pour le scénario de doublement partiel de la ligne existante.
Ces coûts inclus celui des gares, dont le nombre diffère d’un scénario à l’autre (se reporter aux pages 86 à 93 du dossier du maitre d’ouvrage, sur le site internet http://www.debatpublic-lnmp.org/ pour plus de détail).
Les coûts indiqués dans le document de synthèse diffusé à un million d'exemplaires dans les foyers du Languedoc-Roussillon étaient mentionnés aux conditions économiques de mai 2006.
Réseau ferré de France, maître d'ouvrage du projet, a souhaité être au plus proche de la réalité et vous présente aujourd'hui des coûts actualisés aux conditions économiques d'octobre 2008. |
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Question n°1006 de : PERELLO ERIC- 11110 SALLES D' AUDE - le 23/03/2009 Je voudrais savoir où passe la ligne entre Narbonne et Béziers, passe-t-elle par Salles d' Aude ? |
Réponse le 28/04/2009
Entre Montpellier et Narbonne, deux couloirs, d’une largeur de 5 km chacun, sont proposés au débat public : un couloir « collines du biterrois », en retrait du littoral, et un couloir « plaine littorale », qui englobe le projet « TGV ® Languedoc Roussillon » de 1995. Ces deux couloirs se rejoignent à l’entrée du département de l’Aude pour former un couloir unique jusqu’à Perpignan.
A l’entrée dans le département de l’Aude, les territoires communaux inclut dans l’aire du projet sont ceux de Coursan, Salles d’Aude, Cuxac d’Aude, Moussan et Narbonne.
Ce n’est en aucun cas un tracé d’infrastructure. Un tracé s’inscrit, lui, dans des emprises foncières de l’ordre de 50 à 100 mètres selon la géographie des secteurs traversés. Le tracé retenu ne sera défini et connu qu’après les études d’avant projet sommaire et lors de l’enquête d’utilité publique, prévue à l’horizon 2015.
A l’heure actuelle, aucun tracé de ligne nouvelle ne s’inscrit donc sur la commune de Salles d’Aude. |
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Question n°1007 de : LABATUT LUDOVIC- 11100 NARBONNE - le 23/03/2009 Pourrait-on en savoir plus sur le tracé de la future ligne aux environs de Narbonne ? |
Réponse le 20/04/2009
A ce stade du projet, le tracé exact n'est pas encore défini. En effet, le débat public doit faire émerger le choix d'un couloir de passage, large de 5 kilomètres, qui permettra les optimisations futures du projet.
Réseau Ferré de France propose au débat public deux couloirs de passage entre Montpellier et Narbonne qui se rejoigne à l’entrée dans l’Aude pour former un couloir entre Narbonne et Perpignan.
L’analyse des sensibilités et l’étude des raccordements ferroviaires possibles avec les lignes existantes ont présidé au choix d’un passage à l’ouest de Narbonne, en accord avec l’ensemble des partenaire des études. Cette option faciliterait l’interconnexion avec l’axe Toulouse-Narbonne, améliorant ainsi l’accès de Carcassonne à la grande vitesse ferroviaire. Les sensibilités sont par ailleurs nettement plus fortes au sud et à l’est de la ville (zone d’étangs, secteurs urbanisés jusqu’aux rives de l’étang de Bages-Sigean…).
Vous trouverez ci-dessous un schéma des couloirs de passage proposés au débat public:
Vous pouvez vous reportez au site http://www.debatpublic-lnmp.org/ pour consulter les rapports d’études plus détaillés.
Si le débat public confirme l'intérêt du projet, Réseau ferré de France, maître d'ouvrage du projet étudiera un tracé large de 1000 mètres puis 500 mètres dans le couloir retenu lors des études préalables à l'enquête d'utilité publique.
Ce tracé, large de 500 mètres sera présenté lors de l’enquête d’utilité publique, à l'horizon 2015.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet:
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Question n°1008 de : PUECH Bernard- 66250 SAINT LAURENT DE LA SALANQUE - le 23/03/2009 L' ouverture du transport du fret vers l' Espagne est-elle d' actualité ? Le ferroutage sera-t-il imposé ? |
Réponse le 20/04/2009
Eléments de réponse apportés par RFF
Actuellement près d’une trentaine de trains de marchandises franchissent chaque jour la frontière entre l’Espagne et la France au niveau de Cerbère – Port Bou. En raison de caractéristiques différentes entre les réseaux ferroviaires français et espagnol, il est nécessaire soit de changer les essieux des trains soit de transborder les marchandises d’un train français vers un train espagnol. Cependant à partir de 2012, selon les autorités espagnoles, il existera une ligne nouvelle qui permettra d’acheminer directement les marchandises jusqu’à Barcelone sans aucune rupture de charge.
Concernant le ferroutage, aucune mesure ne permet de rendre obligatoire son utilisation. A ce jour, l'Etat français n'a prévu la mise en œuvre d'aucune contrainte à court ou moyen terme. Les transporteurs ont donc recours au ferroutage lorsqu'ils y trouvent un intérêt économique, commercial…, par rapport à la route.
L'un des objectifs des scénarios proposés au débat public est de favoriser le report modal de la route vers le rail. Les scénarios, en permettant de faire circuler davantage de trains de marchandises et en assurant une meilleure fiabilité du réseau ferroviaire en Languedoc-Roussillon (régularité, disponibilité, fiabilité), participeront à renforcer la pertinence du mode ferroviaire vis-à-vis de la route.
Ainsi, grâce aux scénarios de ligne nouvelle, ce sont près de 3000 poids lourds par jour qui seront reportés de la route vers le rail grâce au ferroutage (semi-remorque chargée sur un wagon adapté) et aux autres services de transport de marchandises, tel que le transport combiné (conteneur ou caisse mobile chargés sur un wagon), le train entier (train constitué à partir de wagons provenant d'une seule entreprise, ayant des volumes massifs de marchandises à transporter). et le lotissement (train constitué à partir de wagons provenant de diverses entreprises).
Eléments de réponse apportés par la DRE (Direction Régionale de l'Equipement)
L'Etat soutient la construction et la modernisation des chantiers de transbordement.
Dans le cadre du Grenelle de l'environnement, il a été décidé une taxation des poids lourds qui devrait favoriser le transfert modal du fret de la route vers le rail.
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Question n°1009 de : PUECH Bernard SAINT LAURENT DE LA SALANQUE - le 23/03/2009 Peut-on espérer une transversale TGV Bordeaux -Toulouse -Narbonne -Marseille ? |
Réponse le 20/04/2009
Des TGV circulent actuellement entre Marseille, Narbonne, Toulouse et Bordeaux. Cependant ces TGV circulent sur une ligne à grande vitesse uniquement entre Marseille et Nîmes, ensuite ils empruntent les lignes classiques dont la vitesse maximale est de 160 km/h.
Ces circulations, qui vont en définitive de Bordeaux à Nice, sont bien prises en compte dans le projet de ligne nouvelle Montpellier Perpignan. Il s’agit d’es trains « grands sud ».
Sur cet axe Marseille-Bordeaux, 4 projets sont envisagés pour le compléter :
Le premier concerne le contournement de Nîmes et de Montpellier. Ce projet devrait être mis en service en 2015, il permettra ainsi d’assurer la continuité de Marseille à Montpellier par une ligne nouvelle.
Le second projet concerne la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, qui fait l’objet du présent débat public. Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
Le troisième projet concerne Toulouse - Narbonne. Le projet de loi Grenelle de l'environnement (dans sa version adoptée par le Sénat) stipule : "Un programme complémentaire de 2500 kilomètres [de lignes nouvelles à grande vitesse] sera en outre défini, incluant…la ligne Toulouse/Narbonne". Ce programme correspond a priori aux lignes dont la réalisation sera lancée au-delà de 2020.
Dans cette optique des "pré études fonctionnelles" vont prochainement être lancées par RFF (vers l'été 2009). D'un budget de 1.3 M€, elles sont financées par l'Etat (325 k€), RFF (325 k€), et les Régions Midi Pyrénées (300 k€), Languedoc-Roussillon (300 k€) et Aquitaine (50 k€). A noter que le Contrat de Projets 2007/2013 Midi Pyrénées avait prévu le lancement de ces études. Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et de réaménagement de la ligne existante.
Ces études devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nationale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public.
Enfin le dernier projet pour compléter l’axe concerne la LGV Bordeaux/Toulouse. Ce projet s'inscrit dans une problématique plus globale "les Grands Projets du Sud Ouest" (GPSO) qui regroupe les deux lignes Bordeaux/Toulouse et Bordeaux/Espagne.
Des études regroupant les phases "études préliminaires" et "Avant-Projet Sommaire" sont actuellement conduites par RFF afin d'être en mesure de retenir courant 2011 un tracé dans une bande de 500 mètres qui fera l'objet d'une enquête publique. Parallèlement les négociations se poursuivent entre l'Etat et les collectivités pour le financement des lignes Tours/Bordeaux et GPSO.
La Ligne nouvelle devrait être mise en service avant 2020. |
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Question n°1010 de : GAGNEUX ROGER- 66602 RIVESALTES - le 23/03/2009 Pourra-t-on partir de Rivesaltes pour Paris ? |
Réponse le 20/04/2009
Vous pourrez toujours partir de Rivesaltes pour aller à Paris.
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Perpignan. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Perpignan est confirmée, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• le site de Rivesaltes, à une dizaine de kilomètres au nord de l’agglomération perpignanaise, est desservi par l’A9 et la RD6009. Il pourrait être relié à la ligne existante. Ce site avait été proposé par la SNCF dans le cadre des études de 1995.
• le site du Soler, à environ neuf kilomètres à l’ouest de l’agglomération de Perpignan via la RN116, permettrait la réalisation d’une gare interconnectée avec la ligne Perpignan-Villefranche.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Perpignan est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 56 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle pour 14 arrêts en gare actuelle de Perpignan, selon les estimations de la SNCF.
Vous pourrez donc partir de Rivesaltes pour aller à Paris. Plusieurs possibilités existeront :
- soit en partant d’une gare nouvelle sur le site de Rivesaltes, si son opportunité est confirmée,
- soit en partant de la gare actuelle de Rivesaltes, via la gare centrale de Perpignan ou la potentielle gare nouvelle.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1011 de : MASCUNANO ANTOINE- 66650 BANYULS SUR MER - le 23/03/2009 Les tarifs sur les TGV de cette nouvelle ligne seront-ils les mêmes que ceux de la ligne traditionnelle ? |
Réponse le 09/04/2009
Non en règle générale, le prix des billets sur une ligne nouvelle évolue et il est supérieur à celui pratiqué pour un même parcours sur une ligne classique. Afin d’être plus précis, le prix du billet, du point de vue du voyageur, est estimé en première approche par rapport à la performance offerte par le gain de temps (donc lié à la vitesse de circulation). Dans le cadre des études économiques on considère que le passager a un consentement à payer ce gain de temps en fonction de son motif de déplacement et on raisonne sur une valeur monétaire du temps. Dans la plupart des études économiques nous raisonnons sur un surcout du prix du billet de l'ordre de 10 cts € par minute gagnée. Ce sont les entreprises ferroviaires, la SNCF mais également les futures entreprises de transport ferroviaire, qui détermineront le prix du billet à la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan. En effet, l'Europe a imposé l'ouverture à la concurrence du transport ferroviaire international de voyageurs à compter de 2010. |
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Question n°1012 de : GARCES JOSE- 66480 MOUREILLAS LAS ILLAS - le 23/03/2009
Peut-on prévoir des ponts avec gabarit haut pour les camions semi-remorques attelés ? |
Réponse le 09/04/2009
L'Etat a fixé, pour le réseau routier national, les hauteurs minimales à respecter lors de la construction des ouvrages d'art.
Sur l'ensemble du réseau routier national, la hauteur minimale est 4,30 m.
Sur les grandes routes de trafic international, la hauteur minimale est de 4,50m.
Sur autoroutes, elle est de 4,75 m.
Ces hauteurs permettent le passage des poids-lourds.
Pour ce qui concerne le réseau routier départemental, il revient aux départements de fixer les hauteurs de leurs ouvrages mais, la règle appliquée est en général celle de 4,30m.
Lors de la construction d'un ouvrage d'art, des enquêtes sont pratiquées pour connaître la nature du trafic et les conséquences en matière de dimensionnement qu'il convient d'en tirer.
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Question n°1013 de : SANCHEZ YVAN- 11100 NARBONNE - le 23/03/2009 La multiplication des gares nouvelles à l' extérieur des agglomérations est-elle cohérente avec la réduction des parcours en voiture ? Et la recherche d' une augmentation de la vitesse des trains ? |
Réponse le 20/04/2009
Pour les compagnies ferroviaires, telle la SNCF, les gares en dehors des centres villes permettent de desservir une aire urbaine tout en restant sur la ligne à grande vitesse. Le gain de temps est donc maximal par rapport à un trajet empruntant des raccordements jusqu’à la gare de centre ville. Cela pose ensuite la question de comment relier cette nouvelle gare à la ville ; quel est l’éloignement optimal entre rapidité de trajet en train et facilité d’accès à la gare nouvelle autrement que par la voiture.
Pour répondre à votre question au sujet de la réduction des parcours en voiture, pour éviter les trajets par la route, deux possibilités existent :
- soit positionner la gare nouvelle à l’interconnexion de la ligne nouvelle et de la ligne existante, pour faciliter le transférer vers le TER (cela suppose que la ligne nouvelle croise la ligne actuelle près de la ville)
- soit développer les transports en commun vers la nouvelle gare
Il faut quoiqu’il arrive garder à l’esprit qu’environ 80 % des voyageurs utilisant le TGV viennent par leur propre moyen de transport dans une gare TGV. La substitution de la voiture est bien plus aisée quand la gare est en zone densément peuplée, là où la pertinence et l’efficacité des autres modes tels la marche à pied, le vélo, et surtout les transports en commun sont efficaces et pertinents.
Avec les nouvelles agglomérations, la gare peut-être dans les limites administratives de l’agglomération, mais peu ou pas reliée au transport en commun. La taille de l’agglomération est donc un autre facteur à intégrer.
Le tableau suivant présente une comparaison théorique entre gare centre et gare nouvelle, récapitulant les avantages et inconvénients de chacune d’entre elles.
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Gare centre
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Gare nouvelle
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Inconvénients
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- Perte de temps pour les missions
longue distance.
- Concentration de l’offre au centre ville.
- Difficulté d’accès depuis la
périphérie liée à la congestion
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- coût de construction et maintenance de l’ouvrage
- moins bonne desserte du centre ville (compensée par une meilleure accessibilité pour les quartiers proches de la gare nouvelle)
- trajets pour aller à la gare nouvelle plus longs pour une partie des voyageurs
- nécessité de créer des liens lisibles vers le centre-ville
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Avantages
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- Accès direct au centre-ville.
- Possibilités de correspondances plus
importantes, notamment avec
TER/TGV et réseaux TC urbains
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- gain de temps de parcours (donc plus de voyageurs dans les trains, et moins de circulation automobile)
- moindre nuisance sonore du transport ferroviaire en centre ville (une partie des trains passent par la voie nouvelle, notamment les TGV qui s'arrêtent dans la gare nouvelle et les trains de fret si la ligne est mixte)
- libération des capacités en centre ville pour d’autres usages (notamment TER,…)
- Possibilités de développement d’un nouveau
secteur de l’agglomération
- Facilité de stationnement
- mieux desservir un nouveau quartier de la ville ou de l’agglomération,
- accès plus facile aux grandes infrastructures de communication.
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Comme précisé dans la synthèse du maître d’ouvrage, qui a été distribuée à un million d’exemplaires dans les foyers de la région, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Le débat public permettra donc de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie. |
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Question n°1014 de : MARTY JACQUES- 34970 LATTES - le 23/03/2009 Le ferroutage est-il prévu ? |
Réponse le 09/04/2009
Oui le ferroutage est pris en considération dans nos études.
Le ferroutage entre Le Boulou et Bettembourg au Luxembourg a été mis en service en septembre 2007. Actuellement sur près de 90 trains par jour qui circulent au niveau de Montpellier, le ferroutage représente 2 trains par jour.
A l’horizon 2020, l'un des objectifs des scénarios proposés au débat public est de favoriser le report modal de la route vers le rail. Les scénarios, en permettant de faire circuler davantage de trains de marchandises et en assurant une meilleure fiabilité du réseau ferroviaire en Languedoc-Roussillon (régularité, disponibilité, fiabilité), participeront à renforcer la pertinence du mode ferroviaire vis-à-vis de la route.
Ainsi, grâce aux scénarios de ligne nouvelle, ce sont près de 3000 poids lourds par jour qui seront reportés de la route vers le rail grâce au ferroutage (semi-remorque chargée sur un wagon adapté) et aux autres services de transport de marchandises, tel que le transport combiné (conteneur ou caisse mobile chargés sur un wagon), le train entier (train constitué à partir de wagons provenant d'une seule entreprise, ayant des volumes massifs de marchandises à transporter). et le lotissement (train constitué à partir de wagons provenant de diverses entreprises). |
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Question n°1015 de : COLLARDEY CHRITIANE- 34920 LE CRES - le 23/03/2009 N'est-il pas envisageable de faire une déviation principalement pour le fret ? ( Valence ou Lyon sont un mauvais exemple ) |
Réponse le 28/04/2009
Parmi les quatre scénarios de ligne nouvelle proposés au débat public entre Montpellier et Perpignan, deux permettent de reporter une partie des trains de marchandises en dehors des centres-villes. Il ne s’agit pas de lignes nouvelles dédiées aux circulations marchandises car les scénarios proposés visaient également d’autres objectifs.
Ceux-ci ont été analysés au terme d’un important programme d’études, mené par Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, l’Etat, la Région Languedoc-Roussillon et 12 collectivités partenaires.
Concrètement, une ligne nouvelle en plus de la ligne existante permettrait de :
- Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen,
- Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante,
- Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains,
- Inciter à prendre le train plutôt que la voiture,
- Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route,
- Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon,
- Accompagner le dynamisme de l’économie régionale.
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Question n°1016 de : SUGIER ROLAND- 34980 ST CLEMENT DE RIVIERE - le 23/03/2009 Pourquoi cette consultation ? Tout est déjà prévu par les maires et autres présidents . |
Réponse le 29/03/2009
la loi du 27 fevrier 2002 impose l'organisation d'un débat public par une commission indépendante et neutre, avant toute décision de principe, dès lors qu'un équipement dépasse une certaine taille (40 km pour une voie ferrée ou une route). Il s'agit, non seulement d'informer le public, mais aussi de lui permettre de participer à la préparation de la décsion, en apportant ses critiques et ses propositions. La commission vous invite à consulter le site internet du débat www.debatpublic-lnmp.org, pour voir les nombreux points en débat sur ce projet de ligne, et les opinions qui s'expriment à trvaers les avis et questions, ainsi que les verbatims des premières réunions publiques. |
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Question n°1017 de : MANILEVE MICHEL- 34130 MAUGUIO - le 23/03/2009 Quelles sont les alternatives en cas de découvertes archéologiques ? |
Réponse le 28/04/2009
La préservation des vestiges archéologique fait l'objet d'une procédure règlementaire. Des diagnostics d'archéologie préventive sont réalisés dans un premier temps selon les prescriptions de la Direction Régionale des Affaires culturelles (DRAC) donnant lieu à arrêté préfectoral.
Sur la base des rapports de diagnostics, la DRAC peut être amenée à commander la réalisation de fouilles plus détaillées. L'anticipation des diagnostics permet aussi d'anticiper les fouilles éventuelles de manière à en limiter l'incidence sur le déroulement des travaux. Ces fouilles peuvent avoir une incidence sur le déroulement des travaux mais une incidence limitée car ponctuelles elles ne concernent pas l'ensemble du projet. |
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Question n°1018 de : ROUZAUD Henri- 11100 NARBONNE - le 23/03/2009 A-t-on considéré les risques d' inondation ? |
Réponse le 28/04/2009
Pour la préparation du débat public de la ligne nouvelle Montpellier Perpignan, Réseau Ferré de France a établi un diagnostic des sensibilités environnementales :
- environnement naturel
- milieu humain,
- ressources en eau et risques d’inondation,
- paysage et patrimoine.
Ce diagnostic a intégré les données des services de l’Etat, des collectivités mais aussi des associations et organismes compétents réunis dans le cadre d’ateliers thématiques : en effet, trois ateliers « environnement » se sont tenus avec entre autre le Parc Naturel Régional de la Narbonnaise, le Conservatoire Botanique, les syndicats de bassins…, afin de recueillir les avis de chacun.
A l’issue du débat public, des études d’environnement complémentaires seront réalisées dans un fuseau de 1000 mètres, puis une étude d’impact dans une bande de 500 mètres lors des études préparatoires à l’enquête d’utilité publique.
Concernant plus particulièrement le risque d’inondation, la ligne nouvelle devra effectivement franchir plusieurs zones reconnues comme zone inondable (vallée de l’Hérault, de l’Orb, de l’Aude…).
Conformémént à la réglementation en vigueur, les risques d’inondation ne seront pas aggravés après la réalisation de la ligne ferroviaire dans ce secteur.
En effet, l’étude et la construction des ouvrages hydrauliques du projet s’inscrivent dans le respect des articles L.214-1 à L.214-6 du Code de l’Environnement qui correspondent à la procédure « loi sur l’eau », imposant le principe de transparence hydraulique afin d’assurer le libre écoulement des eaux sans perturber les situations hydrauliques existantes.
Les ouvrages de franchissement réalisés dans ces secteurs inondables ne perturberont pas l’écoulement des eaux (hauteur d’eau et débit), pour une crue centennale, ou la plus forte crue historique connue si celle-ci est supérieure.
Les dispositions constructives des ouvrages à réaliser et les impacts sur les écoulements hydrauliques seront étudiés très précisémment, en étroite collaboration avec les services de l’Etat, dans le cadre du dossier « loi sur l'eau », qui sera soumis à enquête publique.
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Question n°1019 de : ROUZAUD Henri- 11100 NARBONNE - le 23/03/2009 Pourquoi ne pas préférer un site déjà desservi par la voie ferrée pour faciliter les réseaux de navette ? Celui de Montredon parait plus pratique. |
Réponse le 20/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Narbonne. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Pour faciliter les réseaux de navettes TER entre gare actuelle et potentielle gare nouvelle, deux possibilités existent :
- soit positionner la gare nouvelle à l’interconnexion de la ligne nouvelle et de la ligne existante,
- soit créer des raccordements de la ligne nouvelle sur la ligne existante.
Les deux possibilités d'implantation proposées au débat pour Narbonne disposent d’interconnexion :
- le secteur à l’ouest de Narbonne offrirait la possibilité de créer une gare interconnectée avec la ligne existante Toulouse-Narbonne, à proximité de l’autoroute A61. Le site devrait permettre le raccordement du projet avec cette ligne. Cette implantation favoriserait les correspondances TER/TGV pour le Lézignanais et le Carcassonnais.
- le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante Montpellier-Perpignan. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1020 de : AMAT - 11100 NARBONNE - le 23/03/2009 Ferez vous travailler les entreprises de la région ? |
Réponse le 09/04/2009
Un chantier de ligne nouvelle génère des créations ou pérennisation d'emplois.
Par exemple, si l'on considère le chantier de la branche est de la LGV Rhin-Rhône, qui est en cours de réalisation, il y a en moyenne 3.500 personnes qui travaillent au quotidien sur le chantier et 2.500 autres personnes qui travaillent dans des bureaux d’études, des usines, des ateliers et dans diverses activités (entretien du matériel, services, etc.) dans une partie sont localisées dans la région. Sur ce chantier, 700 personnes ont été recrutées localement en bénéficiant de la clause d’embauche de personnes en difficultés d’insertion sociale (RMIstes, chômeurs de longue durée, jeunes sans formation, demandeurs d’emploi de plus de 50 ans, etc.); le travail de ces personnes correspond à environ 17% des heures travaillées sur le chantier. |
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Question n°1021 de : AMATHIEU MICHEL- 34000 MONTPELLIER - le 23/03/2009 Pourquoi une gare entre Narbonne et Béziers plutôt qu'à la bifurcation de la ligne de Toulouse ? |
Réponse le 20/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Narbonne. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, deux possibilités d'implantation sont proposées au débat:
- le secteur à l’ouest de Narbonne offrirait la possibilité de créer une gare interconnectée avec la ligne existante Toulouse-Narbonne, à proximité de l’autoroute A61. Le site devrait permettre le raccordement du projet avec cette ligne. Cette implantation favoriserait les correspondances TER/TGV pour le Lézignanais et le Carcassonnais.
- le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1022 de : GRIMAUD ALAIN- 34660 COURNONTERRAL - le 23/03/2009 Les gares nouvelles seront-elles accessibles depuis les gares actuelles par TER ? |
Réponse le 20/04/2009
Pour accéder des gares centres aux gares nouvelles par TER deux possibilités existent :
- soit positionner la gare nouvelle à l’interconnexion de la ligne nouvelle et de la ligne existante (gare sur 2 étages)
- soit créer des raccordements de la ligne nouvelle sur la ligne existante, pour que le TER arrive sur un quai de la gare TGV (gare à niveau)
Ainsi il serait donc possible de relier la gare nouvelle à la gare centre par une navette TER.
5 aires urbaines sont susceptibles d’accueillir une gare nouvelle (Nîmes, Montpellier, Béziers, Narbonne et Perpignan). Pour chaque aire urbaine plusieurs secteurs ont été étudiés ; 8 sont connectables au réseau TER. Sur les 11 étudiés.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Montpellier en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org )
- rubrique s'informer, - document du débat, - études, - études préparatoires, - étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1023 de : JEANJEAN RENE- 34110 FRONTIGNAN - le 23/03/2009 Est-ce que les billets de train vont beaucoup augmenter ? |
Réponse le 09/04/2009
Ce sont les entreprises ferroviaires, la SNCF mais également les futures entreprises de transport ferroviaire, qui détermineront le prix du billet à la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan. En effet, l'Europe a imposé l'ouverture à la concurrence du transport ferroviaire international de voyageurs à compter de 2010.
En règle générale, le prix du billet, du point de vue du voyageur, est estimé en première approche par rapport à la performance offerte par le gain de temps (donc lié à la vitesse de circulation). Dans le cadre des études économiques on considère que le passager a un consentement à payer ce gain de temps en fonction de son motif de déplacement et on raisonne sur une valeur monétaire du temps.
Dans la plupart des études économiques nous raisonnons sur un surcout du prix du billet de l'ordre de 10 cts € par minute gagnée. |
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Question n°1024 de : RIBOUD Pierre-Marc- 34770 GIGEAN - le 23/03/2009 Où est situé Gigean par rapport au faisceau ? |
Réponse le 28/04/2009
Le couloir proposé au débat public entre Montpellier et Narbonne inclut pour partie le territoire communal de Gigean, du fait de la nécessité de se raccorder au Contournement de Nîmes et Montpellier au niveau de la commune de St Jean de Védas.
Aujourd’hui, les études portent sur un couloir de 5 km de large. Le tracé ne sera défini précisément au niveau de Gigean, qu’après les études d’avant projet sommaire et lors de l’enquête d’utilité publique (2015).
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Question n°1025 de : RIBOUD Pierre-Marc- 34770 GIGEAN - le 23/03/2009 Comment ce projet s'articule avec la structuration de l'agglomération Montpellier et Sète envisagée ? Quelle desserte TER ? |
Réponse le 20/04/2009
Les études préalables au débat public ont été réalisées par Réseau Ferré de France en partenariat avec 13 collectivités territoriales dont les communautés d’agglomération de Montpellier et du Bassin de Thau. Nous avons pris en considération les projets issus du Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) de l’agglomération de Montpellier et nous avons travaillé étroitement avec le syndicat mixte en charge du SCOT de la communauté d’agglomération du Bassin de Thau.
Cela a permis de mieux affiner les études sur les sites potentiels de gares nouvelles. Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Montpellier. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
L’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie montpelliérain est en partie dictée par des contraintes techniques, contrairement aux autres agglomérations régionales, car l’augmentation très forte des TER (90) et des TGV (126), en plus du fret, rend impossible leur cohabitation sur la ligne classique en entrée/sortie de la gare Saint Roch (portion de la ligne actuelle entre Saint Brès et Saint Roch).
Dès lors, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat :
- A la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s’inscrirait dans le plan d’urbanisation de l’agglomération de Montpellier, dans la continuité d’Odysseum avec la création d’un lycée, d’un quartier d’affaire et le prolongement de la ligne de tramway n°1.
- A Saint Jean de Védas, à l'intersection entre le contournement Nîmes-Montpellier et la ligne existante vers Sète, site qui permet d’envisager des correspondances TGV/TER.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Montpellier est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi en 2020, suivant les scénarios proposés au débat, entre 100 et 74 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et entre 26 et 34 arrêts en gare actuelle, selon les estimations de la SNCF. Par contre, la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 90 TER chaque jour entre Montpellier et Sète, contre 46 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF. Cela permettra d’avoir un TER toutes les 10 minutes en heure de pointe entre ces deux villes.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Montpellier en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org )
- rubrique s'informer, - document du débat, - études, - études préparatoires, - étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1026 de : RIBOUD Pierre-Marc- 34770 GIGEAN - le 23/03/2009
Quelle complémentarité avec le projet de tramway Montpellier-Poussan ? |
Réponse le 10/04/2009
L'extension Ouest de la ligne 2 du tramway et la LNMP ne concernent pas les mêmes bassins de vie et ne répondent pas aux mêmes besoins de mobilité. La complémentarité entre ces deux projets n'est donc pas à la source des réflexions. |
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Question n°1027 de : BOURDIOL MICHEL- 34140 MEZE - le 23/03/2009 Quel l' interet de s' ouvrir vers l' Espagne et le Portugal alors que la majorité des entreprises délocalisent vers l' Europe de l' Est ? |
Réponse le 28/04/2009
Globalement l'Espagne génère d'importants flux de marchandises (matières premières agricoles, pièces détachées automobiles, etc.), qui passent aujourd'hui très largement par la route. L'Espagne est ainsi un des pays d'Europe qui a le plus d'entreprises de transport routier de marchandises.
Au cours des vingt dernières années, le trafic de poids lourds ayant pour origine ou destination l'Espagne a presque triplé.
Ces flux de marchandises sont à destination de toute l'Europe, mais quoi qu'il arrive ils traversent la France, générant de nombreuses nuisances (bruit, insécurité routière, pollution, etc.). La logique du projet, outre les avantages pour les voyageurs, est de permettre un transfert modal vers le fer, pour réduire les nuisances liées au transport routier.
Pour les voyageurs, l'offre ferroviaire permet là aussi un accroissement des possibilités de déplacement avec un mode n'émettant pas de gaz à effet de serre, contrairement à l'avion et la voiture largement dominants aujourd'hui. |
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Question n°1028 de : MAXANT BERNARD- 34460 CESSERON SUR ORB - le 23/03/2009 Les gares nouvelles de Nîmes et Perpignan ne font-elles pas parties intégrantes des 3 projets de la ligne au regard des couloirs sélectionnés ? |
Réponse le 20/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
Au total, cinq bassins de vie ont été retenus (Nîmes, Montpellier, Béziers, Narbonne et Perpignan) sur lesquels onze sites et secteurs potentiels de gares nouvelles ont été étudiés en complément des gares existantes : trois autour de Nîmes, deux autour de Montpellier, quatre dans le bassin de vie Agde-Béziers-Lézignan-Corbières-Narbonne, et deux autour de Perpignan.
L’opportunité de gare nouvelle dans les secteurs de Nîmes et Perpignan est donc soumise au débat, tout comme les autres secteurs.
Comme précisé dans la synthèse du maître d’ouvrage, qui a été distribuée à un million d’exemplaires dans les foyers de la région, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre. |
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Question n°1029 de : DEGUEUSE MICHEL- 34510 BEZIERS - le 23/03/2009 La solution 1 fait-elle partie d' un projet plus important puisque les TGV ne circulent pas à grande vitesse ? Si oui le dire, si non pourquoi ? |
Réponse le 20/04/2009
Il a été retenu une vitesse maximale de circulation pour les TGV de 320 km/h dans le scénario 1 (scénario LGV voyageurs), qui correspond aux référentiels connus à ce jour (c'est la vitesse commerciale de la LGV Est Européenne, dernière ligne LGV construite en France). Il s’agit donc bien d’un scénario « grande vitesse ». |
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Question n°1030 de : BONNET CHANTAL- 34770 GIGEAN - le 23/03/2009 Avons-nous assez d' argent pour ce projet ? Et va-t-il faire augmenter les impôts ? |
Réponse le 20/04/2009
Les cas de financement classique les plus récemment mis en œuvre, sont ceux de la première phase de la ligne à grande vitesse (LGV) Est Européenne et de la branche est de la LGV Rhin-Rhône. Dans ces projets, le financement repose exclusivement sur des fonds publics associant l’Etat, les collectivités territoriales, les pays voisins intéressés, l’Union Européenne, Réseau Ferré de France (RFF) et la SNCF.
D’autres modalités de financement peuvent être recherchées dans le cadre des partenariats publics /privés, qu’il s’agisse de la concession ou du contrat de partenariat.
Concession : le concessionnaire s’engage à financer, concevoir, construire, exploiter et entretenir l’ouvrage concédé, à ses frais et à ses risques. Le concessionnaire, qui a un droit exclusif d’exploitation, se rémunère directement par les péages d’utilisation de l’infrastructure. Dans le domaine ferroviaire, la ligne nouvelle Perpignan-Figueras, inaugurée en février 2009, a fait l’objet d’une concession au groupement TP Ferro qui en a assuré la conception, la construction, et assurera l’exploitation et la maintenance, pendant 50 ans. La LGV Sud Europe Atlantique (tours-Bordeaux) fera aussi l’objet d’une concession, dont la durée reste à déterminer.
Contrat de partenariat : le partenaire privé peut concevoir, financer, réaliser et entretenir l’infrastructure pour le compte de RFF, mais il ne l’exploite pas. Les péages et les risques d’exploitation sont conservés par RFF. Celui-ci rémunère le partenaire privé par le versement d’un "loyer". Dans le domaine ferroviaire, le contournement Nîmes-Montpellier (CNM) va être réalisé sous ce domaine juridique.
A ce stade d’avancement du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, il n’est pas possible de définir quel sera le montage financier du projet, qu’il soit de type « classique » (outre RFF, participation de l’Etat et des collectivités territoriales et de l’union Européenne) ou «innovant » (avec le concours en plus d’acteurs privés). Le plan de financement ne pourra être précisé qu’après la déclaration d’utilité publique du projet, en concertation avec les partenaires, une fois arrêtées les caractéristiques précises du projet.
A titre d’exemple, vous trouvez ci-dessous les modalités de répartition du financement de la LGV Est Européenne (1ère phase – Paris Strasbourg) :
Les nouvelles règles proposées par le Ministère de l’équipement seraient les suivantes :
Une fois déduite la participation de l’Europe et de Réseau ferré de France, le solde pourraient être réparti comme suit :
- Ligne nouvelle dédiée voyageur : 50% Etat / 50% Collectivités
- Ligne nouvelle mixte (voyageur et fret) : 65 % Etat / 35 % Collectivités
- Ligne nouvelle dédiée fret : 80 % Etat / 20 % Collectivités
L’impact sur la fiscalité des collectivités locales dépend de nombreux facteurs :
- Le niveau de leur contribution et l’incidence sur leur endettement,
- Le niveau d’endettement des collectivités qui conditionne leur recours à l’emprunt et le
- taux d’intérêt,
Le montant des recettes fiscales générées par le projet pendant la période de construction et d’exploitation du projet. |
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Question n°1031 de : GUILHAUMOU LOUIS- 11000 NARBONNE - le 23/03/2009 La LGV Paris-Strasbourg est-elle uniquement voyageur ou mixte ? |
Réponse le 20/04/2009
La LGV Paris-Strasbourg, mise en service en juin 2007, est réservée aux circulations « voyageurs ». La vitesse commerciale des circulations est de 320 km/h. |
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Question n°1032 de : COUVEINHES JOSEPH- 34530 MONTAGNAC - le 23/03/2009 Que pensez vous d' une gare pour Pézenas ? |
Réponse le 08/04/2009
Dans le cadre des scénarios soumis au débat public, il est proposé un couloir de passage à proximité de Pézenas. L'objectif de ce couloir "nord" est en autre d’offrir la possibilité d’implanter une gare nouvelle à proximité de l’A75 en construction, pour améliorer l’accès à la grande vitesse aux habitants de Pézenas et du haut pays, territoire allant de Béziers jusqu’à Clermont l'Hérault et Lodève.
Dans le cadre des scénarios soumis au débat public, il n’est pas envisagé de gare nouvelle à Pézenas même, mais entre Pézenas et Béziers. La ligne Vias-Lézignan-la-Cèbe est actuellement réservée aux seuls trains de marchandises, il n'est donc pas prévu l'ouverture d'une gare voyageur sur cette ligne à Pézenas. |
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Question n°1033 de : DUFOSSE DANIEL- 66150 ARLES SUR TECH - le 23/03/2009 Combien de temps faudra-t-il pour qu' une ligne TGV puisse raccorder les 2 lignes TGV existantes entre Perpignan et Barcelone ? |
Réponse le 20/04/2009
1- Perpignan-Figueras-Barcelone
Le tronçon entre Perpignan et Figueras a été « inauguré » le 17 février 2009, quant à la liaison Figueras-Barcelone, elle sera mise en service à l’horizon 2012, selon les dernières déclarations des responsables espagnols.
2- Montpellier-Perpignan
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°1034 de : HERMET AIME- 34760 BOUJAN SUR LIBRON - le 23/03/2009 Comment se fera la liaison entre la nouvelle gare et les villages ? |
Réponse le 20/04/2009
La création d’une nouvelle gare n’est pas actée. C’est l’une des questions posées au débat public.
Pour développer le report modal, il est souhaitable d’accéder au TGV par transport en commun, notamment TER. Cela participe à la réduction des émissions de CO2. Il y a deux façons d’assurer l’interconnexion TGV/TER :
- Soit en positionnant la gare nouvelle à l’intersection de la ligne nouvelle et de la ligne existante,
- Soit de créer un raccordement entre la ligne existante et la gare nouvelle ou entre la ligne nouvelle et la gare existante.
Si cette interconnexion ferroviaire n’est pas possible (gare non interconnectée ou village non desservi par le TER), les collectivités locales (communauté d’agglomération, Conseil général) mettent en place des transports en commun à destination de la nouvelle gare. Il faut donc repenser le système de transport de l’agglomération, et prévoir de desservir les 2 gares alors (l’actuelle et la nouvelle).
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Béziers. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 58 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 16 arrêts en gare actuelle de Béziers, selon les estimations de la SNCF. Par contre, la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 70 TER chaque jour entre Béziers et Narbonne, contre 46 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante. Ce site serait à proximité de l'échangeur de l'A75 pour faciliter l'accès des hauts pays à la grande vitesse via le mode routier.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne. Pour les voyageurs voulant utiliser un TER via la ligne Béziers-Neussargues, il faudra prévoir une double correspondance.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers. Pour les voyageurs voulant utiliser un TER via la ligne Béziers-Neussargues, il faudra prévoir une double correspondance.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1035 de : MOULIN CHRITIANE- 34140 MEZE - le 23/03/2009 Pourquoi aucune gare entre Montpellier et Béziers ? |
Réponse le 20/04/2009
1- Gare nouvelle commune aux aires de vie de Montpellier et Béziers
Au vu de l'étendue des bassins de vie de Montpellier et de Béziers et de leurs poids démographiques, la solution d’une gare nouvelle entre Montpellier et Béziers, commune aux deux aires de vie n'a pas été étudiée, les partenaires s'étant prononcés pour deux dessertes distinctes. Cela pose de plus la question de l’accessibilité d’un secteur entre Béziers et Montpellier par les transports en commun.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
2- Gare nouvelle dans l’aire de vie de Béziers
C’est ainsi que le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Béziers.
Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, entre Pézenas et Béziers, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers. |
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Question n°1036 de : FERRIER Jean- 11000 CARCASSONNE - le 23/03/2009 Pourquoi ne pas profiter des travaux sur la ligne Montpellier-Perpignan pour effectuer les travaux de la transversale Bordeaux-Toulouse-Narbonne ? |
Réponse le 20/04/2009
Tous ces projets n’ont pas le même état d’avancement en matière d’études et d’autorisations administratives. C’est pourquoi il n’est pas envisagé de programmer ces travaux en même temps. Si cette solution était retenue, elle reviendrait à attendre le dernier des projets pour avancer sur les deux autres.
1- Bordeaux-Toulouse
Des études regroupant les phases "études préliminaires" et "Avant-Projet Sommaire" sont actuellement conduites par RFF afin d'être en mesure de retenir courant 2011 un tracé dans une bande de 500 mètres qui fera l'objet d'une enquête publique. Parallèlement les négociations se poursuivent entre l'Etat et les collectivités pour le financement des lignes "Grand Projet du Sud Ouest".
La ligne nouvelle devrait être mise en service avant 2020.
2- Toulouse-Narbonne
Concernant le projet de ligne nouvelle entre Toulouse et Narbonne, des "pré études fonctionnelles" vont prochainement être lancées par Réseau Ferré de France (vers l'été 2009). D'un budget de 1.3 M€, elles sont financées par l'Etat (325 k€), RFF (325 k€), et les Régions Midi Pyrénées (300 k€), Languedoc-Roussillon (300 k€) et Aquitaine (50 k€). A noter que le Contrat de Projets 2007/2013 Midi Pyrénées avait prévu le lancement de ces études. Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et de réaménagement de la ligne existante.
Ces études devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nationale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public.
Le projet de loi Grenelle de l'environnement (dans sa version adoptée par le Sénat) stipule : "Un programme complémentaire de 2500 kilomètres [de lignes nouvelles à grande vitesse] sera en outre défini, incluant…la ligne Toulouse/Narbonne". Ce programme correspond a priori aux lignes dont la réalisation sera lancée au-delà de 2020.
3- Montpellier-Perpignan
A l’issue du débat public, Réseau Ferré de France décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, les travaux devraient commencer à l’horizon 2015 pour une durée d’environ quatre ou cinq ans. La mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situerait donc à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°1037 de : POULET Jean- 34500 BEZIERS - le 23/03/2009 Pourquoi les projets TGV aboutissent-ils plus rapidement dans le reste de la France ? |
Réponse le 17/04/2009
La ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est l'un des multiples projets de ligne nouvelle en France prévu par le Grenelle de l'environnement. Sa réalisation ne peut être cependant déconnectée de l'avancement des autres projets ferroviaires.
En particulier, cette ligne a été inscrite au schéma directeur national des lignes à grande vitesse de 1992; ce projet de "TGV Languedoc-Roussillon" s'inscrivait dans le prolongement d'une ligne à grande vitesse qui était alors également en projet et qui est devenu le "TGV Méditerranée" de Valence à Marseille et Redessan-Manduel (Gard), mis en service en 2001.
Mais pour des raisons d'aménagement du territoire, après la construction du TGV Méditerranée, d'autres régions avaient également le souhait d'être connectées au réseau ferroviaire à grande vitesse, en particulier dans l'est de la France (ce qui a donné lieu à la construction de la LGV Est Européenne, mise en service en 2007, et à la réalisation actuellement de la branche est de la LGV Rhin-Rhône entre Dijon et Mulhouse) et à l'ouest (avec deux projets dont la phase de réalisation devrait être bientôt engagée : la LGV Sud Europe Atlantique de Tours à Bordeaux et la LGV Bretagne pays de la Loire du Mans à Rennes).
Néanmoins, une partie de la nouvelle liaison ferroviaire entre Nîmes et l'Espagne avançait de manière concrète à travers le projet de contournement de Nîmes et Montpellier, déclaré d'utilité publique en 2005.
Ce sont donc des raisons d'équité territoriale au niveau national qui ont conduit à privilégier la réalisation du TGV Méditerranée au cours des années 1990, qui a permis d'apporter la grande vitesse aux portes du Languedoc-Roussillon, mais également les mêmes raisons qui ont mis entre parenthèses le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan afin d'apporter également la grande vitesse à l'ouest et à l'est de la France, le coût important de construction d'une ligne nouvelle et la rarété des fonds publics rendant difficle la construction de plus d'une à deux LGV simultanément.
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Question n°1038 de : MALMON JULIEN- 11000 CARCASSONNE - le 23/03/2009 A quand une ligne de TGV Carcassonne - Montpellier et Carcassonne - Toulouse ? |
Réponse le 17/04/2009
Actuellement il existe des liaisons « voyageurs » entre Montpellier et Bordeaux. Les scénarios de ligne nouvelle proposés au débat public permettent des gains de temps compris entre 25 et 30 minutes entre Montpellier et Toulouse.
Un projet de ligne entre Toulouse et Narbonne va être étudié prochainement. Des "pré études fonctionnelles" vont prochainement être lancése par Réseau Ferré de France (vers l'été 2009). D'un budget de 1.3 M€, elles sont financées par l'Etat (325 k€), RFF (325 k€), et les Régions Midi Pyrénées (300 k€), Languedoc-Roussillon (300 k€) et Aquitaine (50 k€). A noter que le Contrat de Projets 2007/2013 Midi Pyrénées avait prévu le lancement de ces études. Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et de réaménagement de la ligne existante.
Ces études devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nationale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public.
Le projet de loi Grenelle de l'environnement (dans sa version adoptée par le Sénat) stipule : "Un programme complémentaire de 2500 kilomètres [de lignes nouvelles à grande vitesse] sera en outre défini, incluant…la ligne Toulouse/Narbonne". Ce programme correspond a priori aux lignes dont la réalisation sera lancée au-delà de 2020.
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Question n°1039 de : MARCHAND REGINE- 30400 VILLENEUVE LES AVIGNON - le 23/03/2009 Est-il envisagé d' étendre les lignes Nîmes - Les Angles jusqu'à Villeneuve les Avignon ? |
Réponse le 17/04/2009
Il n'est pas prévu de modifications lourdes des infrastructures ferroviaires, de création ou d'extension de ligne en provenance de Nîmes sur la commune de Villeneuve les Avignon.
Par contre, cette commune est concernée par la réouverture des gares de la rive droite du Rhône au trafic voyageur. Réseau Ferré de France mène actuellement les études préliminaires en partenariat avec les Régions concernées par ce projet. |
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Question n°1040 de : REDONNET PIERRE- 66690 SOREDE - le 23/03/2009 Pourquoi attendre 2020 ? |
Réponse le 17/04/2009
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d'ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Compte tenu des délais d'études et de procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Pour accélérer la réalisation du projet, plusieurs leviers peuvent être actionnés :
- [endif]regrouper les phases d’études préalables à la Déclaration d’Utilité Publique (DUP) pour limiter les interfaces entre les différents partenaires,
- [endif]obtenir le décret de DUP au plus tôt après la clôture de l’enquête d’utilité publique
- [endif]réunir rapidement un « tour de table » financier avec l’ensemble des partenaires.
Vous trouverez ci-dessous le schéma des grandes étapes du projet :
[endif]
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Question n°1041 de : PRIN ROBERT- 30400 VILLENEUVE LES AVIGNON - le 23/03/2009 Est-il prévu et pour quand une relation directe d' Avignon à Barcelone, jusqu' à Valencia ? |
Réponse le 17/04/2009
Un des objectifs de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan est de donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen, ce qui implique la connexion avec Barcelone et plus largement l’Espagne. Cette connexion sera techniquement possible (écartement des rails standardisés) dès la réalisation de la Ligne Grande Vitesse (LGV) Figueras-Barcelone.
Vous pourrez donc effectuer le trajet Avignon – Barcelone, sans changer de train à l’horizon 2012, selon les dernières déclarations des responsables espagnols.
Concernant la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, qui réduirait encore les temps de trajet par rapport à 2012, Réseau Ferré de France (RFF) maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet suivant les avis exprimés pendant le débat public.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°1042 de : MASSON JOEL- 30400 VILLENEUVE LES AVIGNON - le 23/03/2009 indemnités des expropriations ? |
Réponse le 17/04/2009
Pour les terrains agricoles, les indemnités d’acquisition amiable (expropriation) sont fixées par les services fiscaux sur la base de protocoles cosignés par les organisations professionnelles agricoles et les services fiscaux. Ces évaluations sont adaptées à la culture en place et au zonage du Plan Local d’Urbanisme (PLU) dans lequel est classé le terrain. En ce qui concerne les terrains constructibles et/ou bâtis, l’estimation est toujours réalisée par les services fiscaux sur la base des transactions intervenues dans le secteur concerné. |
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Question n°1043 de : CLERMONT GUY- 30200 SABRAN - le 23/03/2009 Pourquoi avoir envoyé ce prospectus à tous les habitants du Languedoc Roussillon ? Je crois que seuls les habitants de Montpellier et de Perpignan sont concernés, cela aurait couté moins cher. |
Réponse le 31/03/2009
- Il n’est pas exact de dire que seuls les habitants de Montpellier et de Perpignan sont concernés par le projet de ligne à grande vitesse. En effet, il s’agit d’un équipement structurant qui aura un impact sur l’ensemble de la région. En outre, d’une part la ligne desservira les territoires et les villes qui se trouvent sur son parcours, selon des modalités qui font précisément l’objet du débat (création de nouvelles gares ….) et d’autre part, selon le projet retenu, elle peut permettre de dégager des disponibilités sur la ligne actuelle qui pourraient être utilisées, notamment, pour améliorer la fréquence et la vitesse des TER
- Il est vrai que le débat public, auquel les habitants de la région sont invités à participer, a un coût (de l’ordre d’1 million d’euros) qui n’est pas négligeable. Il faut toutefois mettre cette somme en rapport avec le coût prévisionnel des travaux projetés qui, ainsi que le font ressortir les documents qui ont été diffusés, est compris entre 2,4 et 5,9 milliards d’euros.
Vous avez évidemment le droit de considérer que ce débat est un gaspillage, mais on ne peut que souligner que ce raisonnement met en question le droit du citoyen d’être informé et d’avoir une influence sur les grandes décisions qui affectent son avenir et celui des générations futures.
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Question n°1044 de : ANTOINE HERVE- 11400 CASTELNAUDARY - le 23/03/2009 Ne serait-il pas envisageable de connecter ce projet avec celui concernant le tronçon LGV sur l' axe Toulouse -Narbonne ? |
Réponse le 17/04/2009
Actuellement il existe des liaisons « voyageurs » entre Montpellier et Bordeaux. Les scénarios de ligne nouvelle proposés au débat public permettent des gains de temps compris entre 25 et 30 minutes entre Montpellier et Toulouse.
Concernant la ligne entre Toulouse et Narbonne, des "pré études fonctionnelles" vont prochainement être engagées par Réseau Ferré de France (vers l'été 2009). D'un budget de 1.3 M€, elles sont financées par l'Etat (325 k€), RFF (325 k€), et les Régions Midi Pyrénées (300 k€), Languedoc-Roussillon (300 k€) et Aquitaine (50 k€). A noter que le Contrat de Projets 2007/2013 Midi Pyrénées avait prévu le lancement de ces études. Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et/ou de réaménagement de la ligne existante.
Ces études devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nationale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public.
Le projet de loi Grenelle de l'environnement (dans sa version adoptée par le Sénat) stipule : "Un programme complémentaire de 2500 kilomètres [de lignes nouvelles à grande vitesse] sera en outre défini, incluant…la ligne Toulouse/Narbonne". Ce programme correspond a priori aux lignes dont la réalisation sera lancée au-delà de 2020. |
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Question n°1045 de : MONTAGGIONI FRANCOIS- 30129 MANDUEL - le 23/03/2009 Oui ou non la gare à Manduel ? |
Réponse le 17/04/2009
A ce stade du débat public, la bonne réponse pourrait être « peut-être ».
Le débat public permettra avant tout de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie nîmois. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat :
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® Un aménagement de cette ligne serait entre Alès et Le Grau du Roi certainement nécessaire.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org) - rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes. |
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Question n°1046 de : BERTRAND DENIS- 66200 ELNE - le 23/03/2009 Y aura-t-il une gare supplémentaire avant Perpignan ? |
Réponse le 17/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Perpignan. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
La question de savoir si les bassins de vie de Narbonne et Béziers disposeront d’une (deux) nouvelle(s) gare(s) ou bien conserveront leurs dessertes via leurs gares actuelles, est également porté au débat. Ceci est discuté au cas par cas.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Perpignan est confirmée, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat :
- Le site de Rivesaltes, à une dizaine de kilomètres au nord de l’agglomération perpignanaise, est desservi par l’A9 et la RD6009. Il pourrait être relié à la ligne existante. Ce site avait été proposé par la SNCF dans le cadre des études de 1995.
- Le site du Soler, à environ neuf kilomètres à l’ouest de l’agglomération de Perpignan via la RN116, permettrait la réalisation d’une gare interconnectée avec la ligne Perpignan-Villefranche.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1047 de : GROSJEAN ERIC- 66000 PERPIGNAN - le 23/03/2009 La nouvelle gare en périphérie sera complémentaire de la gare du centre ville de Perpignan ? |
Réponse le 17/04/2009
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Perpignan est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 56 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle pour 14 arrêts en gare actuelle de Perpignan, selon les estimations de la SNCF. Par contre la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 40 TER chaque jour entre Perpignan et Narbonne, contre 28 aujourd’hui.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Perpignan est confirmée, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat :
- Le site de Rivesaltes, à une dizaine de kilomètres au nord de l’agglomération perpignanaise, est desservi par l’A9 et la RD6009. Il pourrait être relié à la ligne existante. Ce site avait été proposé par la SNCF dans le cadre des études de 1995.
- Le site du Soler, à environ neuf kilomètres à l’ouest de l’agglomération de Perpignan via la RN116, permettrait la réalisation d’une gare interconnectée avec la ligne Perpignan-Villefranche.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1048 de : CANTAL PIERRE- 66820 FILLOLS - le 23/03/2009 Est-ce que le cout estimé sera multiplié par 2 ou même par 3 ? |
Réponse le 16/04/2009
Les grands projets ferroviaires nécessitent un montant élevé d’investissement. Pour le financement du projet de Ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan deux stratégies de financement peuvent être recherchées : le financement classique et les financements en partenariat public / privé.
Les cas de financement classique les plus récemment mis en œuvre, sont ceux de la première phase de la LGV Est Européenne et de la branche Est de la LGV Rhin-Rhône. Dans ces projets, le financement repose exclusivement sur des fonds publics associant l’Etat, les collectivités territoriales, les pays voisins intéressés, l’Union Européenne, RFF et la SNCF.
D’autres modalités de financement peuvent être recherchées dans le cadre des partenariats publics /privés, qu’il s’agisse de la concession (par exemple Perpignan-Figueras) ou du contrat de partenariat (par exemple pour le CNM). L e concessionnaire s’engage à financer, concevoir, construire, exploiter et entretenir l’ouvrage concédé, à ses frais et à ses risques. Dans le cadre d’un contrat de partenariat, le co-contractant privé peut concevoir, financer, réaliser et entretenir l’infrastructure pour le compte de RFF, mais il ne l’exploite pas.
Cela devrait permettre de mieux maitriser les coûts durant la phase travaux.
Dans le cadre de la LGV-EST, le coût final a dépassé d’un peu moins de 10% le coût retenu dans la convention de financement de la phase travaux. Les principaux écarts ont été observés sur les postes suivants :
- Certains lots de terrassement en génie civil, où l’on a constaté des écarts sur les quantités et rencontré des aléas sur la géotechnique (nature et qualité des sols)
- Les équipements ferroviaires, avec une hausse sensible des matières premières (acier pour les rails, cuivre pour les caténaires…)
En amont de la phase travaux, certains surcoûts ont été liés à des modifications de programme suite à des demandes d’amélioration des fonctionnalités (objectifs du projet). |
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Question n°1049 de : ANGEL PASCAL- 34500 BEZIERS - le 23/03/2009 Où sera la gare de Béziers ? |
Réponse le 16/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Béziers.
Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
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Question n°1050 de : MOSSE PIERRE YVES- 30320 ST GERVASY - le 23/03/2009 Pourquoi pas une gare unique pour desservir Nîmes et Montpellier ? |
Réponse le 16/04/2009
Au vu de l'étendue des bassins de vie de Nîmes et de Montpellier et de leurs poids démographiques, la solution que vous proposez de gare nouvelle entre Nîmes et Montpellier n'a pas été étudiée, les partenaires s'étant prononcés pour deux dessertes distinctes.
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie nîmois. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1051 de : ROBERT FRANCOIS- 34680 ST GEORGES D' ORQUES - le 23/03/2009 Y aura-t-il une interconnexion avec le tram pour la nouvelle gare de Montpellier ? |
Réponse le 16/04/2009
L’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie montpelliérain est en partie dictée par des contraintes techniques, contrairement aux autres agglomérations régionales, car l’augmentation attendue très forte des TER (90) et des TGV (126), en plus du fret rend impossible leur cohabitation sur la seule ligne classique en entrée et sortie de gare la gare Saint Roch (entre Saint Brès et Saint Roch).
Dès lors, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat :
- A la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s’inscrirait dans le plan d’urbanisation de l’agglomération de Montpellier, dans la continuité d’Odysseum avec la création d’un lycée, d’un quartier d’affaire et le prolongement de la ligne de tramway n°1.
- A Saint Jean de Védas, à l'intersection entre le contournement Nîmes-Montpellier et la ligne existante vers Sète, site qui permet d’envisager des correspondances TGV/TER.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Montpellier en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org )
- rubrique s'informer, - document du débat, - études, - études préparatoires, - étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Montpellier.
Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
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Question n°1052 de : DEHERRIPONT Didier- 34400 LUNEL - le 23/03/2009
Qu'est-il réellement prévu pour le doublement de l'A9 ? |
Réponse le 09/04/2009
Le 4 décembre 2006, les Ministres chargés des Transports et de l'Environnement, ont décidé, à la suite du débat public sur la politique des transports dans la vallée du Rhône et sur l'arc languedocien (VRAL), de ne pas faire d'élargissement des autoroutes A7et A9 et annoncé que cette question pourrait être reprise dans cinq ans.
Ils ont également décidé de « rechercher les moyens de réaliser... le contournement autoroutier de Montpellier », c'est-à-dire, de réaliser le doublement l'autoroute A9 au sud de Montpellier. La décision finale devrait être prise avant la fin du mois de juin 2009.
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Question n°1053 de : BECHT-HOFFMANN MONIQUE- 34200 SETE - le 19/03/2009
OBJET : horaires du TER PERPIGNAN/NÎMES En raison des nouveaux horaires qui nous ont été imposés par la SNCF nous ne pourrons pas participer au débat public et nous le regrettons ! Par conséquent, nous vous prions de bien vouloir prendre en compte la manifestation de notre mécontentement (nous avons envoyé une pétition signée par 53 usagers à la SNCF et à la Région) : depuis le mois de décembre, les clients/usagers quotidiens (c'est à dire, les personnes qui travaillent !) des TER sont contraints de rentrer le soir (après des journées de travail qui commencent parfois à 6h30 !!!) à leur domicile avec 20 minutes de retard par rapport aux horaires précédents (TER Perpignan/Nîmes retardé de 20 minutes, passé de 17h23 à 17h43). En ce qui me concerne, j'habite à Sète et je travaille à Perpignan. Je pars de Sète à 6h44, je rentre chez moi à 19h20. Après avoir perdu 20 minutes à la gare de Perpignan (comme si, à cette heure là, nous n'avions rien d'autre à faire !), j'arrive à la gare à 19h15 et, au moindre retard (la semaine dernière, il y en avait 3 !!!), je reste derrière le pont une dizaine de minutes en plus. D'autres personnes ont été obligées de changer de nourrice pour leurs enfants, d'autres encore, utilisant des bus après le train, perdent 1 heure. La SNCF nous a fourni une explication qui en aucun cas peut nous satisfaire : comment se fait-il que, malgré les campagnes de pub (et la nécessité de protéger notre environnement), les personnes qui utilisent les trains pour aller travailler sont toujours traités comme des clients de seconde zone, que les TGV et autres TEOZ (trains certes à suppléments mais davantage utilisés pour les loisirs) sont toujours prioritaires, que pour des raisons de privilège (il nous avait semblé qu'ils étaient abolis !) les employés de la SNCF (qui, a priori, ne travaillent pas plus que les autres !) ont la possibilité d'utiliser le TGV qui arrive 15 mn plus tôt alors que les autres sont obligés de subir tous les inconvénients liés à ces changements totalement injustes lorsqu'ils sont toujours faits au détriment des mêmes ! Nous souhaitons vraiment que la SNCF révise ses priorités et permette enfin aux gens, sensibles aux dommages causés par les voitures, de concilier dans des conditions normales, une vie familiale et professionnelle. MERCI de faire passer le message lors de votre rencontre. monique.becht-hoffmann@wanadoo.fr |
Réponse le 27/03/2009
Cette question a effectivement fait l'objet d'une réponse écrite de la part de la SNCF (Direction Déléguée TER Languedoc-Roussillon) le 28 janvier 2009.
Le décalage du train 876432 n'est pas lié au TGV n°6222 mais à l'ensemble des circulations au-delà de Narbonne, en particulier le train 4663 effectuant le trajet Bordeaux/Marseille qui a été retardé de 13 minutes pour s'intégrer dans le cadencement de circulation des deux régions voisines Provence-Alpes-Côte d'Azur et Midi-Pyrénées.
Plusieurs solutions ont été étudiées pour éviter de modifier l'horaire du 876432 mais toutes impliquaient un stationnement du train à Narbonne ce qui est techniquement impossible car la tranversale sud est l'une des lignes les plus « chargées » de France et que plusieurs circulations supplémentaires, notamment sur l'axe Narbonne - Toulouse, ont été créées pour faire face à la demande croissante de transport public et à la forte croissance démographique régionale. Vous soulignez très justement que les usagers doivent parfois prendre des transports entre la gare et leur domicile.
Nombreux sont aussi ceux qui doivent emprunter les transports en commun entre leur lieu de travail et la gare. Beaucoup de lettres de notre clientèle nous sont parvenues dans ce sens. Ainsi, l'hypothèse d'avancer l'heure du 876432 au départ a été écartée pour permettre aux usagers qui ne travaillent pas à proximité immédiate de la gare d'avoir un train leur permettant d'arriver chez eux suffisamment tôt. En effet, l'horaire de 2009 permet d'arriver à Montpellier, Lunel, Vergèze et Nîmes avant ou à 20h00 au plus tard. |
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Question n°1054 de : DEHERRIPONT DIDIER- 34400 LUNEL - le 23/03/2009 Où en sont les prévisions de mise en place d' un ferroutage entre le Sud de l' Espagnet et l' Europe ? |
Réponse le 16/04/2009
A ce jour, les projets de développement de services d'autoroute ferroviaire (ferroutage) concernent les relations suivantes:
* entre Lyon et l'Italie (Vers Turin notamment)
* entre le Languedoc Roussillon et le nord de la France ainsi que vers l'Italie: à noter que ces 2 services sont censés pouvoir se prolonger à terme en Catalogne.
* entre Bretigny (sud Ile-de-France), Lille et Mouguerre dans un premier temps avec extension à terme vers Vitoria au pays basque espagnol.
Des réflexions sont menées actuellement par le ministère du Fomento (Ministère de l’Equipement espagnol) et l'ADIF (le gestionnaire de l'infrastructure ferroviaire espagnole) sur le développement d’un service d’autoroute ferroviaire depuis le sud de l'Espagne par exemple.
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Question n°1055 de : NAVARRO MICHEL- 34070 MONTPELLIER - le 23/03/2009 Dans le cas 1, pourquoi tout le fret passera en gare actuelle de Montpellier ? Dans le cas 3, y aurait- il des possibilités de garages pour les frets ? |
Réponse le 16/04/2009
Votre affirmation est erronée en ce qui concerne le premier point, pour ce qui concerne la gare de Montpellier, compte te nu de l’existence en 2020 du Contournement de Nîmes et de Montpellier (CNM).
Le projet de ligne nouvelle entre Nîmes et Montpellier (CNM) est mixte, c'est-à-dire qu’il accepte des trains de voyageurs et des trains de marchandises. Donc même dans le cas du scénario de ligne à grande vitesse (LGV) voyageurs à 320 km/h entre Montpellier et Perpignan, une partie des trains de marchandises venant de la ligne classique depuis Sète pourront emprunter le CNM en direction de Nîmes, au nord à partir de Montpellier et donc éviter la gare actuelle de Montpellier.
Cependant dans le cadre de ce scénario LGV voyageurs à 320 km/h tous les trains de marchandises traverseraient les gares actuelles au sud de Montpellier, entre Sète et Perpignan.
Dans le scénario LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h, il est envisagé des voies d’évitements « dynamique » et non des garages pour les trains de fret. Ces voies d’évitement permettent aux TGV de doubler les trains de marchandises sans que ces derniers doivent s’arrêter. Les trains de marchandises continuent d’avancer pendant qu’un TGV, les double. Ce scénario, en permettant de faire circuler davantage de trains de marchandises et en assurant une meilleure fiabilité du réseau ferroviaire en Languedoc-Roussillon (régularité, disponibilité, fiabilité), participe à renforcer la pertinence du mode ferroviaire vis-à-vis de la route. Mais comme les trains de marchandises continue de rouler sur la voies d’évitement, celles-ci sont beaucoup plus longues. Le coût du projet est en conséquence.
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Question n°1056 de : BARCOS MONIQUE- 66600 RIVESALTES - le 23/03/2009 Quelles sont les nuisances des lignes à grande vitesse pour Rivesaltes ? |
Réponse le 28/04/2009
Entre Narbonne et Perpignan, un seul couloir de 5 km de large a été retenu par Réseau Ferré de France dans le secteur dit des corbières littorales, incluant pour partie le territoire communal de Rivesaltes et les infrastructures de transports existantes (autoroute, routes nationales, etc.).
Aujourd’hui, les études portent donc sur un couloir et sur des recensements d’enjeux des territoires. Le tracé et les impacts résultants sur l’environnement (eaux, milieu naturel, bruit, paysage…) ne seront définis précisément qu’après les études d’avant projet sommaire et lors de l’enquête d’utilité publique.
Quelque soit le tracé retenu, une étude d’impact sur l’environnement sera réalisée conformément à la réglementation en vigueur, et jointe au dossier d’enquête publique.
Pour votre information, les incidences générales d‘un projet ferroviaire sur l’environnement et les mesures mises en œuvre sont traitées dans le rapport d’étude n°15 intitulé « synthèse des impacts et mesures envisageables dans le cadre de la ligne nouvelle », disponible sur CD rom ou en téléchargement sur le site internet du débat public www.debatpublic-lnmp.org |
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Question n°1057 de : FRECHET Jean- 66660 port-vendres - le 16/03/2009 Bonjour, à la lecture des membres de la CPDP, ce qui est inadmissible :
- aucun représentant ou délégué syndical CHEMINOT
- aucun représentant de l'Association des Usagers des Transports !
Il est impératif d'avoir dans la commission un représentant du milieu FERROVIAIRE (dirigeant, cadre ou délégué). Des questions de bon sens "cheminot" vont vous échapper ! ! ! |
Réponse le 29/03/2009
La commisssion prend bonne note de votre critique; il est exact qu'un spécialiste des techniques et du fonctionnement ferroviaire lui aurait été utile, à condition que, comme tous les membres des commissions de débat public, cet expert ait pu rester indépendant et neutre, ce qui n'est pas évident. Il faut d'ailleurs souligner que personne n'est à la CPDP le représentant d'un mouvement syndical ou d'usagers. Le rôle des CPDP est d'écouter ce que dit le public, et de le retranscriere dans une synthèse fidèle |
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Question n°1058 de : NAUD ALAIN- 34480 MAGALAS - le 23/03/2009 La gare nouvelle de Béziers sera-t-elle proche de son aéroport ? |
Réponse le 16/04/2009
Cette solution est envisageable mais n’est pas la seule.
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Béziers.
Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », soit vers l’aéroport de Béziers–Vias ou soit plus proche de Villeneuve les Béziers, dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
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Question n°1059 de : PETTINOTTI JACQUES- 34200 SETE - le 23/03/2009 Que deviendrait Sète avec cette nouvelle ligne ? |
Réponse le 17/04/2009
Compte tenu des contraintes techniques d’une ligne à grande vitesse (LGV) et du caractère quasiment insulaire de la ville de Sète (et des contraintes environnementales s’y ajoutant), il n’a pas été retenu de couloir de passage par le littoral entre Sète et Agde (15 km du Lido). Ceci est cohérent avec la politique en matière d’infrastructure (travaux routiers actuellement entrepris), visant à protéger ledit Lido.
La gare actuelle de Sète continuera cependant d’être desservies par les TGV, quel que soit le scénario de ligne nouvelle.
Les scénarios « LGV voyageurs à 320km/h » et « LGV voyageurs à 300km/h et fret à 120 km/h » devraient offrir, selon la SNCF, une desserte TGV dans la gare de Sète de 2 trains par heure de pointe, soit 16 trains par jour. Le scénario « Ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h » offrirait une desserte TGV de 2 trains par heure de pointe et 14 trains par jour.
Dans le cas d’une gare nouvelle à Saint Jean de Védas pour l'aire de vie de Montpellier ou à dans le secteur Est de Béziers, celles-ci seraient à l'interconnexion de la ligne nouvelle et de la ligne existante permettant directement les correspondances TGV/TER.
Ainsi Sète et Agde disposeraient non seulement de dessertes TGV via leur gare existante mais également de correspodances TER/TGV donnant accès à 126 TGV par jour via les gares de Montpellier ou 74 TGV par jour via les gares de Béziers.
La gare actuelle de Sète continuera d’être desservies par les TER, l’ambition du Conseil régional étant de doubler leur nombre à l’horizon 2020. Ainsi, 90 TER circuleraient chaque jour entre Sète et Montpellier, contre 46 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF.
De plus la fréquence devrait aussi être améliorée, comme le montre le tableau ci-dessous :
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Question n°1060 de : HOYET LUCIEN- 30900 NIMES - le 23/03/2009 Le fret serait constitué de quels types de produits ? |
Réponse le 16/04/2009
A partir des répartitions actuellement constatées, on peut estimer les évolutions des trafics à venir.
Entre Montpellier et Narbonne, le transport ferroviaire de marchandises serait constitué à plus de 50% de produits manufacturés, ceux-ci étant majoritairement transportés par conteneurs ou caisse mobile. Ensuite, ce serait à près de 20% des produits lourds tels que les hydrocarbures et les produits métallurgiques.
Enfin, on trouve dans une moindre mesure des denrées alimentaires, des céréales ou des produits chimiques. L’ensemble de ces trois types de produits représente près de 20% du transport ferroviaire total sur cet axe. Le solde est constitué de marchandises diverses. |
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Question n°1061 de : REBOUL JEAN- 30900 NIMES - le 23/03/2009 Qu'advient-il de la gare actuelle de Nîmes ? |
Réponse le 16/04/2009
La gare de Nîmes restera une gare de premier plan, dans tous les cas de figure.
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie nîmois. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l'opportunité de créer une gare nouvelle dans l'aire de vie de Nîmes n'est pas confirmée, alors la gare actuelle conserverait l’ensemble des trafics ferroviaires. Elle accueillerait alors d’après les prévisions de la SNCF un minimum de 78 TGV par jour. Elle pourrait être réaménagée et adaptée.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 56 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 26 arrêts en gare actuelle de Nîmes, selon les estimations de la SNCF. Par contre la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 84 TER chaque jour entre Nîmes et Lunel, contre 50 aujourd’hui.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat :
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® Un aménagement de cette ligne serait entre Alès et Le Grau du Roi certainement nécessaire.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org) - rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1062 de : PAOUNI FERNAND- 11590 CUXAC D' AUDE - le 23/03/2009 Problèmes des inondations ? |
Réponse le 28/04/2009
Pour la préparation du débat public de la ligne nouvelle Montpellier Perpignan, Réseau Ferré de France a établi un diagnostic des sensibilités environnementales :
- environnement naturel
- milieu humain,
- ressources en eau et risque d’inondation,
- paysage et patrimoine.
Ce diagnostic a intégré les données des services de l’Etat, des collectivités mais aussi des associations et organismes compétents réunis dans le cadre d’ateliers thématiques : en effet, trois ateliers « environnement » se sont tenus avec entre autre le Parc Naturel Régional de la Narbonnaise, le Conservatoire Botanique, les syndicats de bassins…, afin de recueillir les avis de chacun.
A l’issue du débat public, des études d’environnement complémentaires seront réalisées dans un fuseau de 1000 mètres, puis une étude d’impact dans une bande de 500 mètres lors des études préparatoires à l’enquête d’utilité publique.
Concernant plus particulièrement le risque d’inondation, la ligne nouvelle devra effectivement franchir plusieurs zones reconnues comme zone inondable (vallée de l’Hérault, de l’Orb, de l’Aude…).
Conformément à la réglementation en vigueur, les risques d’inondation ne seront pas aggravés après la réalisation de la ligne ferroviaire dans ce secteur.
En effet, l’étude et la construction des ouvrages hydrauliques du projet s’inscrivent dans le respect des articles L.214-1 à L.214-6 du Code de l’Environnement qui correspondent à la procédure « loi sur l’eau », imposant le principe de transparence hydraulique afin d’assurer le libre écoulement des eaux sans perturber les situations hydrauliques existantes.
Les ouvrages de franchissement réalisés dans ces secteurs inondables ne perturberont pas l’écoulement des eaux (hauteur d’eau et débit), pour une crue centennale, ou la plus forte crue historique connue si celle-ci est supérieure.
Les dispositions constructives des ouvrages à réaliser et les impacts sur les écoulements hydrauliques seront étudiés très précisément, en étroite collaboration avec les services de l’Etat, dans le cadre du dossier « loi sur l'eau », qui sera soumis à enquête publique. |
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Question n°1063 de : MOERLON JEAN- 34470 PEROLS - le 23/03/2009 Quand allons nous commencer ? |
Réponse le 08/04/2009
A l’issue du débat public, Réseau Ferré de France décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, les travaux devraient commencer à l’horizon 2015 pour une durée d’environ quatre ou cinq ans. La mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situerait donc à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°1064 de : SAINGLIN SERGE- 34970 LATTES - le 23/03/2009 Quand saura-t-on le projet retenu ? |
Réponse le 08/04/2009
Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet a souhaité proposer au débat public quatre scénarios contrastés et bien différenciés afin que l’ensemble des habitants de la région puisse formuler leurs attentes et l’aide à choisir le scénario le plus adapté.
Ainsi, suivant les avis exprimés pendant le débat public, RFF décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet. |
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Question n°1065 de : GALAUP BERNARD- 66700 ARGELES SUR MER - le 23/03/2009 La construction de nouvelles gares qui conduira à de nombreux recours contentieux ne risque-t-elle pas de retarder le projet ? |
Réponse le 17/04/2009
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
Le débat public permettra aussi de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle est confirmée, sa mise en service pourrait être effective en même temps que la mise en service de la ligne nouvelle, c'est-à-dire à l’horizon 2020 ou bien il est possible de différér sa réalisation, en réservant néanmoins les emprises foncières.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
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Question n°1066 de : LE GUIADER ROBERT- 30120 AVEZE - le 23/03/2009 Comment se feront les liaisons entre les gares nouvelles et les agglomérations ? |
Réponse le 16/04/2009
Les liaisons entre gare nouvelle et gare centre peuvent s’effectuer par le mode ferroviaire ou le mode routier.
- Pour relier la gare nouvelle à la gare centre par le TER, il faut positionner la gare nouvelle à l’interconnexion de la ligne existante et de la ligne nouvelle. Ceci n’est pas toujours possible compte tenu de l’urbanisation et de l’éloignement de la ligne nouvelle par rapport à l’agglomération.
Dans certains cas, on peut envisager la création d’une navette TER reliant la gare centre à la gare nouvelle lorsqu’il existe un raccordement entre les deux lignes.
- A défaut d’une interconnexion ferroviaire, il faut envisager la création d’une liaison routière entre la gare nouvelle et la gare existante.
De façon générale, la décision de mise en service de liaisons périurbaines pour rabattre sur les gares ne relève pas de la compétence de RFF mais de celle des collectivités concernées (régions, conseils généraux et communautés d’agglomérations).
Concernant une gare nouvelle dans le bassin de vie nîmois, le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité d’y créer une gare nouvelle en complément de la gare existante. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org)
- rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
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Question n°1067 de : FERREIRA CARLOS- 34570 ST PAUL ET VALMALLE - le 23/03/2009 Quel est l'intérêt de cette ligne nouvelle ? |
Réponse le 16/04/2009
Les objectifs et par delà les intérêts du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan sont multiples. Ils ont été analysés au terme d’un important programme d’études, mené par Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, l’Etat, la Région Languedoc-Roussillon et 12 collectivités partenaires.
Concrètement, une ligne nouvelle en plus de la ligne existante permettrait de :
- Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen,
- Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante,
- Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains,
- Inciter à prendre le train plutôt que la voiture,
- Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route,
- Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon,
- Accompagner le dynamisme de l’économie régionale.
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Question n°1068 de : RIMBAUD LOUIS- 34560 POUSSAN - le 23/03/2009 Quel est le trajet du TGV ? |
Réponse le 26/05/2009
A ce stade du projet, le trajet/tracé exact n’est pas encore défini. En effet, le débat public doit faire émerger le choix d’un couloir de passage, large de 5 kilomètres, qui permettra les optimisations futures du projet.
Entre Montpellier et Béziers, deux couloirs, d’une largeur de 5 km chacun, sont proposés au débat public : un couloir « collines du biterrois », en retrait du littoral, et un couloir « plaine littorale ». Ces deux couloirs se rejoignent à l’entrée du département de l’Aude pour former un couloir unique jusqu’à Perpignan.
Le schéma ci-dessous matérialise ces deux couloirs :
Si le débat public confirme l’intérêt du projet, Réseau ferré de France, maître d’ouvrage du projet étudiera un tracé large de 1000 mètres puis 500 mètres dans le couloir de passage retenu. Ce tracé, large de 500 mètres sera présenté lors de l’enquête d’utilité publique, à l’horizon 2015.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°1069 de : SOPENA Rodolph- 34510 FLORENSAC - le 23/03/2009
Quelle est l'heure de la réunion du Cap d'Agde ? |
Réponse le 30/03/2009
Les réunions publiques se déroulent de 19h à 22h. |
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Question n°1070 de : SOPENA Rodolph- 34510 FLORENSAC - le 23/03/2009
Plus d'informations sur l'achat des parcelles de culture ? |
Réponse le 15/06/2009
Pour les terrains agricoles, les indemnités d’acquisition amiable (expropriation) sont fixées par les services fiscaux sur la base de protocoles cosignés par les organisations professionnelles agricoles et les services fiscaux. Ces évaluations sont adaptées à la culture en place et au zonage du Plan Local d’Urbanisme (PLU) dans lequel est classé ce terrain.
En ce qui concerne les terrains constructibles et/ou bâtis, l’estimation est toujours réalisée par les services fiscaux sur la base des transactions intervenues dans le secteur concerné. |
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Question n°1071 de : DROUET STEPHANE- 66650 BANYULS SUR MER - le 23/03/2009 Quels sera l' impact de la ligne sur la ligne Perpignan- Cerbère- Port Bou ? |
Réponse le 09/04/2009
La création de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan ne remet pas en cause la ligne classique entre Perpignan et Cerbère sur laquelle continueront à circuler des trains TER et des trains de marchandises, en particulier pour la desserte de la plateforme logistique du Boulou. Seule une partie du trafic fret en transit sera reportée sur la section internationale Perpignan-Figueras, une autre partie du trafic de marchandises en transit devrait continuer à circuler sur la ligne Perpignan-Cerbère. De plus, l’ambition régionale serait de porter le nombre de TER sur la ligne de 18 TER/jour actuellement à environ 34 TER/jour en 2020 pour la desserte des villes entre Perpignan et Cerbère. |
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Question n°1072 de : LEVY FRANCIS- 66130 ILLE SUR TET - le 23/03/2009 Y aura-t-il des liaisons ferroviaires d' Ille sur Tet ? |
Réponse le 09/04/2009
Oui et cette liaison devrait être renforcée. L’ambition du Conseil Régional serait de porter la desserte TER sur la ligne Perpignan-Villefranche de 16 TER/jour actuellement à 24 TER/jour en 2020. Ainsi près de 24 TER permettraient de relier Ille/Têt à Perpignan quotidiennement. |
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Question n°1073 de : CARLES Marie-Andrée- 34970 LATTES - le 23/03/2009 Quelles seront les nuisances sonores pour mon domicile ? |
Réponse le 16/04/2009
La ligne nouvelle de Contournement de Nîmes et Montpellier déclarée d'utilité publique en mai 2005, conduira à la réalisation de dispositifs de protection acoustique destinés à réduire la contribution sonore du projet, dans le respect du cadre règlementaire. Cette contribution sonore ne dépassera pas les Laeq (indicateur de gêne acoustique) de 58 dB(A) la nuit entre 22h et 6h et 63 dB(A) le jour entre 6h et 22h.
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Question n°1074 de : CARLES Marie-Andrée- 34970 LATTES - le 23/03/2009 Période des travaux ? |
Réponse le 28/04/2009
Le Contournement de Nîmes et Montpellier a été déclaré d'utilité publique en mai 2005. La procédure de consultation en cours, pour une réalisation en contrat de partenariat, permettra un démarrage des travaux début 2011. |
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Question n°1075 de : CARLES Marie-Andrée- 34970 LATTES - le 23/03/2009 Quel est le tracé ? La ligne sera-t-elle proche de mon village ? |
Réponse le 28/04/2009
Le Contournement de Nîmes et Montpellier (CNM) a été déclaré d'utilité publique en mai 2005. Le tracé de CNM est situé au nord de la commune de Lattes.
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Question n°1076 de : VINCENT EVELINE- 34070 MONTPELLIER - le 23/03/2009 La nouvelle gare de Montpellier sera-t-elle desservie par la ligne 3 du tramway ? |
Réponse le 16/04/2009
L’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie montpelliérain est en partie dictée par des contraintes techniques, contrairement aux autres agglomérations régionales, car l’augmentation très forte des TER (90) et des TGV (126), en plus des trains de marchandises, rend impossible leur cohabitation sur la ligne seule classique en entrée/sortie de la gare Saint Roch (entre Saint Brès et Saint Roch). Ceci explique pourquoi chaque scénario propose la réalisation d’une gare nouvelle pour Montpellier.
Pour les autres agglomérations, le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes.
Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Dès lors, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat :
- A la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s’inscrirait dans le plan d’urbanisation de l’agglomération de Montpellier, dans la continuité d’Odysseum avec la création d’un lycée, d’un quartier d’affaire et le prolongement de la ligne de tramway n°1. La ligne n°3 du tramway, en projet, passerait « à proximité », mais rien pour l’heure n’est planifié pour la connecter à la gare nouvelle.
- A Saint Jean de Védas, à l'intersection entre le contournement Nîmes-Montpellier et la ligne existante vers Sète, site qui permet d’envisager des correspondances TGV/TER, grâce à des navettes TER.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Montpellier en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org )
- rubrique s'informer, - document du débat, - études, - études préparatoires, - étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
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Question n°1077 de : GONZALEZ Jean-Claude- 66450 POLLESTRES - le 23/03/2009 Quel est le mode de calcul qui permet de calculer les tonnes de CO2 évitées en 2050 ? |
Réponse le 28/04/2009
Pour réaliser un bilan carbone en phase exploitation (correspondant à une année de circulation des trains pour chaque scénario), Réseau Ferré de France a intégré ses données de prévisions de trafics dans la version 5 du bilan carbone ® de l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l énergie (ADEME) : RFF présente donc l’apport d’un projet de ligne nouvelle sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre ; cet apport provient des reports modaux des voyageurs et des marchandises.
Concrètement, on calcule en 2020 les émissions de CO2 produites pour transporter les voyageurs et les marchandises si le projet n’existe pas (les voyageurs utilisent l’avion et la voiture, les marchandises le camion) et on les compare aux émissions de CO2 produites si le projet de ligne nouvelle existe. Le bilan est la différence entre ces deux calculs ; il est positif, ce qui signifie qu’avec le projet, plus de voyageurs et de marchandises utilisent le train à la place de l’avion et de l’automobile, train pour une bonne part circulant à l’énergie électrique. Et plus de trains circulent, moins de camions circulent, donc plus le bilan carbone est positif.
Cette application, mise au point par l’ADEME, permet ainsi de calculer les gains en gaz à effets de serre (principalement le CO2) pour chaque scénario, sur la base des facteurs d’émission de CO2 des différents modes de transport (routier, aérien, ferroviaire).
Le mode ferroviaire étant beaucoup moins émetteur en C02 que les autre modes de transport, il en résulte, un gain de C02 pour chaque scénario étudié dès la première année d’exploitation (2020).
Cette évaluation a également été réalisée à l’horizon 2050, en prenant en compte des prévisions d’évolution des trafics fret et voyageurs après 2020. Dans ce cas, le nombre de train de fret continue de croitre jusqu’à ce que le doublet de ligne soit saturé (échéance différente suivant le nombre de trains que le scénario peut continuer d’accueillir après la mise en service : 10, 70, 50).
Il en résulte, en 2050, que le scénario mixte à 300 km/h a une meilleure efficacité énergétique que les autres scénarios, principalement du fait qu’il cumule la contribution significative du report modal voyageurs grandes lignes (par rapport au scénario mixte 220 km/h) et du report modal fret qu’il permet (par rapport au scénario 320 km/h tout TGV) : 1,8 milliards de voyageurs. Kilomètres et 3 milliards de tonnes. Km. |
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Question n°1078 de : GONZALEZ Jean-Claude- 66450 POLLESTRES - le 23/03/2009 Quelle est l' importance de gagner 10 minutes de temps ? |
Réponse le 16/04/2009
Les objectifs du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan sont multiples et ne se limitent pas à des gains de temps. Ces objectifs ont été analysés au terme d’un important programme d’études, mené par Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, l’Etat, la Région Languedoc-Roussillon et 12 collectivités partenaires.
Concrètement, une ligne nouvelle en plus de la ligne existante permettrait de :
- Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen,
- Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante,
- Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains,
- Inciter à prendre le train plutôt que la voiture,
- Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route,
- Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon,
- Accompagner le dynamisme de l’économie régionale.
L’importance de gagner 10 minutes (écart entre scénario, étant entendu qu’il s’agit de gagner 35 à 45 minutes par rapport au temps de trajet actuel) est laissé à l’appréciation de chacun.
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Question n°1079 de : TERNON GERARD- 66700 ARGELES SUR MER - le 23/03/2009 Quel serait le scénario le plus adapté pour 2030 et 2040 ? |
Réponse le 16/04/2009
Tous les scénarios proposés au débat public répondent aux besoins évalués à l’horizon 2020 en terme de circulations TER, TGV et marchandises. Selon la nature des scénarios ils ne disposent pas tous de la même « capacité résiduelle » pour répondre aux besoins de plus long terme.
Ainsi selon l’évolution des besoins, notamment en termes d’évolution de l’offre TER ou d’une demande plus forte de circulations ferroviaires de marchandises, certains scénarios seront plus limités.
Le scénario ligne à grande vitesse (LGV) voyageurs à 320 km/h permettrait de faire circuler environ 10 trains TER ou fret supplémentaires par jour entre Nîmes et Perpignan. Cela s’explique par les caractéristiques de la ligne nouvelle qui la rende dédiée aux seuls TGV. Ainsi c’est la ligne existante qui resterait limitante pour l’évolution des trafics à plus long terme (pour le TER et le Fret).
Les scénarios LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h et ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h offrent davantage de capacité pour développer l’offre TER et fret au-delà de 2020. Ainsi, respectivement près de 50 ou 70 trains supplémentaires par jour pourraient circuler en Languedoc-Roussillon grâce à ces lignes nouvelles qui peuvent accepter tous les types de trains.
Le scénario de doublement partiel de la ligne existante a été élaboré a minima, c'est-à-dire pour répondre uniquement aux besoins de circulations TGV, TER et fret en 2020. Ainsi c’est un projet qui n’offre que très peu d’évolutivité au-delà de 2020.
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Question n°1080 de : DUMAS Robert- 66210 LA CABANASSE - le 23/03/2009
Pourquoi la loi interdit de créer librement en France des lignes régulières d'autocars ? |
Réponse le 09/04/2009
En France, l'activité de transporteur routier (de fret ou de voyageurs) est effectivement réglementée.
L'inscription au registre des transporteurs, obligatoire pour pouvoir exercer la profession, se fait sur la base de trois principes : honorabilité, capacité professionnelle, capacité financière. Le registre est tenu par les Directions régionales de l'Equipement.
L'activité proprement dite dépend de l'autorité organisatrice de transport pour les lignes régulières et pour le transport scolaire : conseil général, communauté de communes, communauté d'agglomération ou commune.
Seul, le transport occasionnel est libre. |
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Question n°1081 de : VANDERWOERDT HENDRIK- 34360 CEBAZAN - le 23/03/2009 Le surcout entre les options est-il lié au surpoid des trains de fret qui nécessitent des ouvrages plus solides ? |
Réponse le 16/04/2009
Nous pouvons dire qu’indirectement le coût d’une ligne mixte provient pour une partie du poids des trains de marchandises ; par contre l’incidence majeure ne repose pas sur la « solidité » des ouvrages.
Le coût plus élevé des scénarios de ligne nouvelle mixte, c'est-à-dire acceptant les trains de marchandises et les trains de voyageurs provient d’un élément principal relatif au train de fret, complété par deux plus spécifiques au scénario ligne nouvelle à grande vitesse (LGV) voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h :
le profil de la ligne acceptant les trains de marchandises doit être adaptée par rapport à une ligne dédiée aux trains TGV. En effet, les trains de marchandises, qui sont lourds ou en surpoids comme vous le dites, ne peuvent franchir que des pentes et rampes de 12.5‰ (hypothèse prise à ce stade des études par homogénéité avec les référentiels européens) alors que les TGV acceptent des pentes et rampes de 35‰. Cela nécessite donc davantage d’ouvrages d’art (viaduc et tunnel) ou de remblais et de déblais.
De plus, pour le scénario LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h, la voie devra être plus rectiligne car elle doit permettre aux TGV de circuler à grande vitesse, sans avoir d’importants devers pour les trains de fret qui sont plus lents. Pour plus de précisions sur ce point vous pouvez vous reporter p.55 du dossier du maître d’ouvrage disponible sur le site du débat public (http://www.debatpublic-lnmp.org).
Enfin, pour le scénario LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h, il est nécessaire de créer de voies d’évitement sur près de la moitié du linéaire afin que les TGV puissent doubler les trains de marchandises sans que ces derniers ne s’arrêtent – évitements dynamiques. En effet, en raison du différentiel de vitesse entre les trains, il est indispensable de créer des voies supplémentaires.
Ces trois éléments expliquent pour la majeure partie la différence de coûts entre les deux scénarios mixte (en plus du nombre de gares). Néanmoins si vous souhaitez davantage de précisions, vous pouvez consulter sur le site du débat public (http://www.debatpublic-lnmp.org) la synthèse thématique infrastructure.
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Question n°1082 de : PERGENT Alain- 34740 VENDARGUES - le 23/03/2009
Y a-t-il un quelconque rapport entre cette ligne nouvelle, de chaînon manquant du "lien" à l'A9 (Castries <--> A9) et un éventuel doublement de l'A9 ? |
Réponse le 28/04/2009
Non, il n'existe pas de rapport direct entre le projet et l'évolution de l'autoroute A9.
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Question n°1083 de : GARCIA OLIVER Jean- 34470 PEROLS - le 23/03/2009 Est-il possible à envisager dès maintenant le scénario vert de la ligne nouvelle en sachant que le transport de fret paraît indispensable ? |
Réponse le 28/04/2009
Les quatre scénarios contrastés et bien différenciés proposés au débat public par Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, sont envisageables pour la suite du projet.
RFF souhaite donc que l’ensemble des habitants de la région formule leurs attentes et l’aide à choisir le scénario le plus adapté.
Ainsi, suivant les avis exprimés pendant le débat public, RFF décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet. |
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Question n°1084 de : GARCIA OLIVER Jean- 34470 PEROLS - le 23/03/2009 La liaison Perpignan-Barcelone est-elle supposée acquise ? |
Réponse le 28/04/2009
Le tronçon entre Perpignan et Figueras est relié au réseau ferré national français depuis le 17 février 2009 ; quant à la liaison Figueras-Barcelone, elle sera mise en service à l’horizon 2012, selon les dernières déclarations des responsables espagnols. |
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Question n°1085 de : PLONES Jean-Jacques- 66150 MONTFERRER - le 23/03/2009 Il serait inconvenable que cette nouvelle ligne ferrée ne prenne pas en compte le fret et la grande vitesse pour les passagers.
Est-ce que la date est fixée quelle que soit la solution retenue ?
Ne peut-on avancer la date de mise en service ? 2020 c'est loin. |
Réponse le 28/04/2009
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d'ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Compte tenu des délais d'études et de procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020, quelque soit le scénario retenu.
Pour accélérer la réalisation du projet, plusieurs leviers peuvent être actionnés :
- [endif]regrouper les phases d’études préalables à la Déclaration d’Utilité Publique (DUP) pour limiter les interfaces entre les différents partenaires,
- [endif]obtenir le décret de DUP au plus tôt après la clôture de l’enquête d’utilité publique
- [endif]réunir rapidement un « tour de table » financier avec l’ensemble des partenaires.
Vous trouverez ci-dessous le schéma des grandes étapes du projet :
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Question n°1086 de : DENYS-PHILIPPE Patrice- 30132 CAISSARGUES - le 23/03/2009 Pourriez-vous me faire parvenir projet entre Avignon et Montpellier (plutôt entre Nîmes-Montpellier) ? |
Réponse le 28/04/2009
La ligne nouvelle de Contournement de Nîmes et Montpellier (CNM) a été déclarée d'utilité publique en mai 2005. Le décret d'utilité publique et les plans annexés ont été transmis, comme les dossier de mise en compatibilité des documents d'urbanisme (POS, PLU) à tous les maires des communes concernées par CNM. Ces documents sont également consultables à la Direction Régionale de RFF à Montpellier. |
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Question n°1087 de : DENYS-PHILIPPE Patrice- 30132 CAISSARGUES - le 23/03/2009 A quelles phases en sommes-nous d'emplacement des 2 nouvelles gares ? |
Réponse le 28/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie nîmois. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org)
- rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Ces questions ont été âprement débattues lors de la réunion publique tenue à Nîmes le jeudi 23 avril dernier. |
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Question n°1088 de : MILLET Claude- 66200 ELNE - le 23/03/2009 Quel sera l'impact sur la desserte des petites gares des villages entre Nîmes et Port-Bou pendant et après les travaux (cadencement, conservation ou suppression, transports de remplacement, etc...) ? |
Réponse le 28/04/2009
La ligne actuelle, qui dessert les gares du littoral, subira des perturbations pendant les travaux pour la création des ouvrages d'interface avec la ligne nouvelle, c'est-à-dire pour la pose des aiguillages et des voies de raccordement. Afin de minimiser l'impact de ces travaux sur la circulation des trains, les travaux sont réalisés très majoritairement de nuit et lorsque ce n'est pas possible pour des raisons de nuisances sonores par exemple, les travaux sont faits pendant les heures creuses de la journée.
Des dispositions ont été prises afin d'équiper les voies d'installations permettant aux trains de circuler à contre sens. Ces installations permettent d'écouler le trafic ferroviaire dans les deux sens et sur une seule voie lorsque l'une des deux voies est occupée pour les travaux.
Si les circulations sont néanmoins trop perturbées, des bus de substitutions peuvent être mis en place, à l'initiative de la Région en tant qu'Autorité Organisatrice des Transports TER et par la SNCF en tant qu'entreprise ferroviaire.
A la mise en service de la ligne nouvelle, le réseau existant et ses gares ne sont par remis en cause. La ligne nouvelle permettra de dégager de la capacité sur l'axe littoral et d'y faire circuler plus de TER. |
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Question n°1089 de : MARTIN Antoine- 30129 MANDUEL - le 23/03/2009
Le tracé marchandise reliant Manduel à Marguerittes est-il toujours d'actualité ? Serait-il vraiment approprié ? |
Réponse le 11/06/2009
Le Contournement de Nîmes et Montpellier déclaré d'utilité publique en mai 2005 comprend une ligne mixte (TGV et Fret) en prolongement de la LGV méditerranée venant de Lyon et une ligne entre Manduel et St Gervazy, dite "liaison fret" permettant aux circulations fret de rejoindre la ligne « rive droite du Rhône » dédiée aux circulations de trains de marchandises.
Sa réalisation se fera dans le cadre du dispositif de partenariat public privé. La procédure du choix du partenaire est actuellement en cours. La désignation interviendra fin 2010. Les travaux relevant du partenaire devraient ainsi débuter au début de l'année 2011. |
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Question n°1090 de : MONTPELLIER Serge- 34070 MONTPELLIER - le 23/03/2009 Pourquoi ne pas profiter de ces travaux pour imposer le ferroutage ?
une solution alternative à la limitation de la pollution et à l'amélioration de la sécurité. |
Réponse le 16/04/2009
Eléments de réponse apportés par RFF
Actuellement aucune mesure ne permet de rendre obligatoire l'utilisation du ferroutage. A ce jour, l'Etat français n'a prévu la mise en œuvre d'aucune contrainte à court ou moyen terme. Les transporteurs ont donc recours au ferroutage lorsqu'ils y trouvent un intérêt, économique, commercial…, par rapport à la route.
L'un des objectifs des scénarios proposés au débat public est de favoriser le report modal de la route vers le rail. Les scénarios, en permettant de faire circuler davantage de trains de marchandises et en assurant une meilleure fiabilité du réseau ferroviaire en Languedoc-Roussillon (régularité, disponibilité, fiabilité), participeront à renforcer la pertinence du mode ferroviaire vis-à-vis de la route.
Ainsi, grâce aux scénarios de ligne nouvelle, ce sont près de 3000 poids lourds par jour qui seront reportés de la route vers le rail grâce au ferroutage (semi-remorque chargée sur un wagon adapté) et aux autres services de transport de marchandises, tel que le transport combiné (conteneur ou caisse mobile chargés sur un wagon), le train entier (train constitué à partir de wagons provenant d'une seule entreprise, ayant des volumes massifs de marchandises à transporter). et le lotissement (train constitué à partir de wagons provenant de diverses entreprises).
Eléments de réponse apportés par la DRE (Direction Régionale de l'Equipement)
L'Etat soutient la construction et la modernisation des chantiers de transbordement.
Dans le cadre du Grenelle de l'environnement, il a été décidé une taxation des poids lourds qui devrait favoriser le transfert modal du fret de la route vers le rail.
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Question n°1091 de : BLANDIN Jean-Philippe- 11590 CUXAC D'AUDE - le 23/03/2009 Le développement des infrastructures sur le secteur Ouest (Toulouse-Bordeaux) a-t-il été pris en compte en mesure des enjeux (liaison Méditerranéenne-Atlantique) (double ouverture de la péninsule ibérique) ? |
Réponse le 28/04/2009
Le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan (LNMP) a pris en compte les liaisons avec Toulouse et Bordeaux, que vous nommez « le secteur Ouest ». Notamment, les raccordements entre le projet LNMP et la ligne Toulouse-Narbonne est adapté suivant la présence ou non d’une gare nouvelle dans l’ouest narbonnais.
Actuellement il existe des liaisons voyageuses entre Montpellier et Bordeaux. Les temps de parcours de ces liaisons pourront être améliorés avec un projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan. Les scénarios de ligne nouvelle proposés au débat public permettent des gains de temps compris entre 25 et 30 minutes entre Montpellier et Toulouse.
Concernant le projet de ligne nouvelle entre Toulouse et Narbonne, des "pré études fonctionnelles" vont prochainement être lancées par Réseau Ferré de France (vers l'été 2009). D'un budget de 1.3 M€, elles sont financées par l'Etat (325 k€), RFF (325 k€), et les Régions Midi Pyrénées (300 k€), Languedoc-Roussillon (300 k€) et Aquitaine (50 k€). A noter que le Contrat de Projets 2007/2013 Midi Pyrénées avait prévu le lancement de ces études. Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et de réaménagement de la ligne existante.
Ces études devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nationale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public.
Le projet de loi Grenelle de l'environnement (dans sa version adoptée par le Sénat) stipule : "Un programme complémentaire de 2500 kilomètres [de lignes nouvelles à grande vitesse] sera en outre défini, incluant…la ligne Toulouse/Narbonne". Ce programme correspond a priori aux lignes dont la réalisation sera lancée au-delà de 2020.
Concernant le projet entre Bordeaux et Toulouse, cette LGV s'inscrit dans une problématique plus globale "les Grands Projets du Sud Ouest" ( GPSO) qui regroupe les deux lignes Bordeaux/Toulouse et Bordeaux/Espagne.
Des études regroupant les phases "études préliminaires" et "Avant-Projet Sommaire" sont actuellement conduites par RFF afin d'être en mesure de retenir courant 2011 un tracé dans une bande de 500 mètres qui fera l'objet d'une enquête publique. Parallèlement les négociations se poursuivent entre l'Etat et les collectivités pour le financement des lignes GPSO.
La ligne nouvelle devrait être mise en service avant 2020. |
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Question n°1092 de : ALBY Pierre- 34140 BOUZIGUES - le 23/03/2009 Partant de Montpellier, j'ai cru qu'il y avait deux options de tracés de la future ligne TGV. Je suppose que l'option Sud longe l'autoroute A9.
Pourriez-vous me dire d'où part la deuxième option Nord et les communes qu'elle traverse avec, si possible, un plan ? |
Réponse le 28/04/2009
Entre Montpellier et Narbonne, deux couloirs, d’une largeur de 5 km chacun, sont proposés au débat public :
- un couloir Nord, en retrait du littoral, qui concerne les communes de St Jean de Védas, Fabrègues, Mireval, Gigean, Montbazin, Poussan, Villeveyrac, Loupian, Mèze, Montagnac, Saint Pargoire, St Pons de Mauchiens, Lézignan la Cèbe, Aumes, Pézenas, Tourbes, Alignan du Vent, Valros, Servian, Boujan sur Libron, Bassan et Lieuran les Béziers.
- un couloir Sud (couloir littoral), qui englobe le projet « TGV ® Languedoc Roussillon » de 1995, qui inclut les territoires des communes de St jean de Védas, Fabrègues, Mireval, Gigean, Poussan, Villeveyrac, Loupian, Mèze, Bouzigues, Montagnac, Pomerols, Florensac, Pinet, Bessan, St Thibéry, Montblanc, Cers et Villeneuve les Béziers.
Ces couloirs ont été reportés sur des supports cartographiques adaptés pour ce niveau d’étude à grande échelle. Lorsqu’un tracé sera retenu (dans le couloir le plus au Nord ou dans le couloir littoral) lors des études d’avant projet sommaire et lors de l’enquête d’utilité publique (prévue à l’horizon 2015), le projet sera reporté précisément sur des fonds IGN et sur des plans cadastraux pour l’« enquête parcellaire » en phase d’avant projet détaillé.
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Question n°1093 de : BASSIER Michel- 30100 ALES - le 23/03/2009 Monsieur, habitant Alès, je souhaiterais savoir où va se situer la gare de Nîmes TGV (soit celle du centre ville comme actuellement soit une nouvelle) ? |
Réponse le 28/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie nîmois. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
La possibilité de conserver comme seule gare TGV à Nîmes la gare actuelle est donc une hypothèse possible à ce stade du débat.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org)
- rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1094 de : BASSIER Michel- 30100 ALES - le 23/03/2009 Dans quelles conditions le TER sera utilisable pour les correspondances au départ de Nîmes ? |
Réponse le 28/04/2009
Comme mentionné dans la réponse à votre question précédente, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat pour la potentielle gare nouvelle du bassin de vie nîmois:
- le secteur de Manduel, permettrait des correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon, c'est-à-dire qu’il serait envisageable de mettre en place des navettes TER reliant la gare nouvelle à la gare existante en empruntant la ligne Lunel / Tarascon. Ainsi, pour rejoindre Alès en TER il serait nécessaire d’effectuer une correspondance en gare centre. C’est actuellement le schéma retenu par le Conseil Régional et la SNCF. Techniquement, les infrastructures permettraient également des liaisons directes de Alès vers Manduel (moyennant travaux d’aménagement néanmoins), mais la politique de desserte est défini par l’autorité compétente en matière de transport ferroviaire régional à savoir le Conseil Régional ; cela pose notamment la question de la viabilité économique d’une desserte depuis Alès vers Manduel qui éviterait le « réservoir » de population de Nîmes.
- le secteur de Campagne, imposerait l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- le secteur de Campagnol, permettrait des correspondances TER/TGV®, entre Alès et Le Grau du Roi c'est-à-dire qu’il serait envisageable de mettre en place des navettes TER reliant la gare nouvelle à la gare existante en empruntant la ligne Alès / Le Grau du Roi. Ainsi, pour rejoindre Alès en TER, cette liaison serait directe. |
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Question n°1095 de : CARQUIL Serge- 66160 LE BOULOU - le 23/03/2009 Option pour le scénario LGV voyageurs à 320 km/h en raison du rapport coût/CO2.
Est-il possible de connaître la mise en circulation de la ligne TGV antre Paris et Barcelone ? (date présumée) |
Réponse le 28/04/2009
Un des objectifs de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan est de donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen, ce qui implique la connexion avec Barcelone et plus largement l’Espagne. Cette connexion sera techniquement possible (écartement des rails standardisés) dès la réalisation de la Ligne Grande Vitesse (LGV) Figueras-Barcelone.
Vous pourrez donc effectuer le trajet Paris – Barcelone, en TGV à l’horizon 2012, selon les dernières déclarations des responsables espagnols.
Concernant la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, qui réduirait encore les temps de trajet par rapport à 2012, Réseau Ferré de France (RFF) maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet suivant les avis exprimés pendant le débat public.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020. |
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Question n°1096 de : MAYMIL Gabriel- 66000 PERPIGNAN - le 23/03/2009 Le scénario 2 (rose) assure les meilleurs compromis mais :
Pourquoi 220 km/h seulement ? Ce taux ne fait pas "GV" ; un effort sera nécessaire. |
Réponse le 28/04/2009
Effectivement une ligne dont la vitesse maximale est 220 km/h ne rentre dans le référentiel technique des lignes à grande vitesse.
Ce scénario, avec une vitesse de 220 km/h pour les voyageurs et 120 km/h pour les trains de marchandises, est basé sur des caractéristiques techniques de lignes mixtes existantes telles que Tours-Bordeaux où circulent des TGV et des trains de marchandises. Il permet, avec le scénario ligne à grande vitesse (LGV) voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h, de proposer au débat public des scénarios contrastés qui mettent en évidence l’incidence de la grande vitesse pour une ligne nouvelle mixte.
Les deux projets de linge mixte se distinguent par leurs options : soit on raisonne à infrastructures constante (2 voies avec pente compatible), soit à vitesse constante (300 km/h, très proche 320 km/h).
Dans le premier cas, pour rester à deux voies il faut réduire le différentiel de vitesse entre train lent et rapide. Dans le second cas, il faut construire des voies d’évitement. Tout est question de priorité. |
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Question n°1097 de : MAYMIL Gabriel- 66000 PERPIGNAN - le 23/03/2009 100 % des TGV et 70 % du fret passent en gares actuelles.
Où passent les 30 % de fret restant ? sur 2 voies de ligne nouvelle ? |
Réponse le 28/04/2009
Lorsque que 30% des trains de marchandises circulent hors des gares actuelles, cela induit qu’il s’agit de scénario de ligne nouvelle mixte (c'est-à-dire acceptant les trains de voyageurs et les trains de marchandises) tel que le scénario ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h ou le scénario ligne à grande vitesse (LGV) voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h.
Effectivement dans le cadre de ces scénarios, nous avons retenu l’hypothèse de faire transiter sur la ligne nouvelle près de 30% des trains de marchandises. Dans le cadre du scénario LGV mixte, les trains de marchandises circulent sur 2 à 4 voies selon les sections de ligne en raison de la présence de voies d’évitement afin que les TGV doublent les trains de fret sans que ceux-ci ne marquent un arrêt. Dans le scénario de ligne nouvelle mixte (voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h), les trains de marchandises et les TGV circulent sur deux voies entre Montpellier et Perpignan. En raison du plus faible différentiel de vitesse entre les trains rapides (TGV) et les trains lents (fret), les voies d’évitement ne sont pas nécessaires. Les TGV eux circulent majoritairement sur la ligne nouvelle et s’arrêtent majoritairement en gare nouvelle, si celles-ci existent. |
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Question n°1098 de : FIEU ANDRE- 34360 ST CHINIAN - le 23/03/2009 Quelles correspondances entre CNDP et commission particulière du débat public ? Ce journal ne porte ni le logo de la région, ni du département, ni de SNCF, quel statut et quel support ? |
Réponse le 29/03/2009
la commisssion nationale du débat public, autorité administrative indépendante, nomme le président de la commission particulière du débat public, et, sur la proposition de ce dernier, les membres de la CPDP. Aussi la CPDP ne dépend elle que de la commission nationale
Les documents de la CPDP, notamment les Journaux du débat, sont établis sous sa seule responsabilité, et ne portent que le logo de la CNDP. |
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Question n°1099 de : RODRIGUES Pédro- 11490 PORTEL DES CORBIERES - le 23/03/2009 Quel est le tracé retenu pour la traversée de la commune de Portel des Corbières ? |
Réponse le 28/04/2009
Pour le débat public, les études ont été réalisées sur la base de couloirs de 5 km de large car l’objectif était de traiter les caractéristiques du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan.
A l'issue de la procédure de débat public, le couloir de passage de la future ligne sera alors précisé par de nouvelles phases d’études, afin de dégager un tracé dans une bande de 500 m (50 à 100 mètres d’emprises foncières en moyenne), qui sera soumis à une procédure de déclaration d'utilité publique, à l’horizon 2015.
Actuellement, aucun de tracé de ligne nouvelle ne s’inscrit donc sur la commune de Portel des Corbières. Nous pouvons uniquement vous préciser que cette commune est concernée par le couloir de passage de 5 km de large entre Narbonne et Perpignan |
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Question n°1100 de : VECKRMAN HENRI- 66000 PERPIGNAN - le 23/03/2009 Pourquoi ne pas faire directement la ligne TGV Nimes - Perpignan ? |
Réponse le 28/04/2009
Concernant l’axe Nîmes-Perpignan, il existe deux projets distincts :
- [endif]Le contournement Nîmes-Montpellier (CNM)
- [endif]Le projet entre Montpellier et Perpignan.
Le CNM est à un stade d’étude plus avancée et sa mise en service est prévue à l’horizon 2015.
Le projet entre Montpellier et perpignan est en phase de débat public. Ainsi, suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Pour ne pas retarder le premir tronçon, la réalisation des projets est menée séparemment. Cela résulte de décisons politiques antérieures.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°1101 de : ONESTAS JULIE- 34090 MONTPELLIER - le 23/03/2009 A combien est estimé le nombre de nouveaux emplois qui pourraient etre créés avec ce projet ? Comment seraient-ils alors financés ? |
Réponse le 28/04/2009
Un chantier de ligne nouvelle génère des créations ou pérennisation d'emplois.
Par exemple, si l'on considère le chantier de la branche est de la LGV Rhin-Rhône, qui est en cours de réalisation, il y a en moyenne 3.500 personnes qui travaillent au quotidien sur le chantier et 2.500 autres personnes qui travaillent dans des bureaux d’études, des usines, des ateliers et dans diverses activités (entretien du matériel, services, etc.). Sur ce chantier, 700 personnes ont été recrutées localement en bénéficiant de la clause d’embauche de personnes en difficultés d’insertion sociale (RMIstes, chômeurs de longue durée, jeunes sans formation, demandeurs d’emploi de plus de 50 ans, etc.); le travail de ces personnes correspond à environ 17% des heures travaillées sur le chantier.
Les grands projets ferroviaires nécessitent un montant élevé d’investissement pour les réaliser et pour payer les employés indispensables durant la phase des travaux.
L’équilibre financier de tels projets ne peut être obtenu que sur une très longue période, qui peut être supérieure à 50 ans, et en mobilisant des apports publics significatifs. Le financement du projet de Ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan s’inscrit dans un schéma de ce type, sachant que deux stratégies de financement peuvent être recherchées : le financement classique, par fonds publics et les financements en partenariat public / privé.
Les cas de financement classique les plus récemment mis en œuvre, sont ceux de la première phase de la ligne à grande vitesse (LGV) Est Européenne et de la branche est de la LGV Rhin-Rhône. Dans ces projets, le financement repose exclusivement sur des fonds publics associant l’Etat, les collectivités territoriales, les pays voisins intéressés, l’Union Européenne, RFF et la SNCF.
D’autres modalités de financement peuvent être recherchées dans le cadre des partenariats publics /privés, qu’il s’agisse de la concession ou du contrat de partenariat.
Concession : le concessionnaire s’engage à financer, concevoir, construire, exploiter et entretenir l’ouvrage concédé, à ses frais et à ses risques. Le concessionnaire, qui a un droit exclusif d’exploitation, se rémunère directement par les péages d’utilisation de l’infrastructure. Dans le domaine ferroviaire, la ligne nouvelle Perpignan-Figueras, inaugurée en février 2009, a fait l’objet d’une concession au groupement TP Ferro qui en a assuré la conception, la construction, et assurera l’exploitation et la maintenance, pendant 50 ans. La LGV Sud Europe Atlantique (tours-Bordeaux) fera aussi l’objet d’une concession, dont la durée reste à déterminer.
Contrat de partenariat : le partenaire privé peut concevoir, financer, réaliser et entretenir l’infrastructure pour le compte de RFF, mais il ne l’exploite pas. Les péages et les risques d’exploitation sont conservés par RFF. Celui-ci rémunère le partenaire privé par le versement d’un "loyer". Dans le domaine ferroviaire, le contournement Nîmes-Montpellier (CNM) va être réalisé sous ce domaine juridique.
A ce stade d’avancement du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, il n’est pas possible de définir quel sera le montage financier du projet, qu’il soit de type « classique » (outre RFF, participation de l’Etat et des collectivités territoriales et de l’union Européenne) ou «innovant » (avec le concours en plus d’acteurs privés). Le plan de financement ne pourra être précisé qu’après la déclaration d’utilité publique du projet, en concertation avec les partenaires, une fois arrêtée les caractéristiques précises du projet.
A titre d’exemple, vous trouvez ci-dessous les modalités de répartition du financement de la LGV Est Européenne (1ère phase – Paris Strasbourg), entièrement financés par les acteurs publics :
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Question n°1102 de : MATHIS Christian- 30129 MANDUEL - le 23/03/2009 Quels sont les échéances et contenu des travaux de réalisation de la ligne Nîmes-Montpellier ? |
Réponse le 28/04/2009
La ligne nouvelle de Contournement de Nîmes et Montpellier (CNM) est une ligne mixte (c'est-à-dire acceptant les trains de voyageurs et les trains de marchandises) dont la vitesse de circulation des TGV est prévue pour une vitesse maximale de 300 km/h, et 220 km/h à la mise en service de la ligne.
Cette ligne a fait l'objet d'une déclaration d'utilité publique en mai 2005 confirmant son tracé et se traduisant dans les documents d'urbanisme par une réserve foncière.
Quant au financement et au calendrier de l'opération, le projet a fait l'objet d'un protocole d'intention de financement en juin 2008, qui sera finalisé par une convention de financement. L'attribution du contrat de partenariat prévue fin 2010, permettra une fin de travaux à l'horizon de fin 2015. |
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Question n°1103 de : VIUDET MICHEL- 34360 PRADES SUR VERNAZOBRE - le 23/03/2009 Pourquoi ne pas consulter la population officiellement pour le choix de la gare sur Béziers ou Narbonne ? |
Réponse le 09/04/2009
Le débat public est « officiel » en ce qu’il est décidé et organisé en vertu d’une loi par la Commission nationale du débat public. Il appartient aux personnes qui se sentent concernées par la question que vous évoquez de faire connaître leur préférence en utilisant les moyens d’expression qui sont propres à ce mode de consultation des citoyens. Le référendum d’intérêt local que votre question paraît suggérer ne figure pas au nombre des instruments de consultation du public que la commission du débat public est susceptible de mettre en œuvre. |
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Question n°1104 de : BRET GERARD- 66540 BAHO - le 23/03/2009 Où se situerait la gare Ouest de Perpignan ? |
Réponse le 08/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Perpignan. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Perpignan est confirmée, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• le site de Rivesaltes, à une dizaine de kilomètres au nord de l’agglomération perpignanaise, est desservi par l’A9 et la RD6009. Il pourrait être relié à la ligne existante. Ce site avait été proposé par la SNCF dans le cadre des études de 1995.
• le site du Soler, à environ neuf kilomètres à l’ouest de l’agglomération de Perpignan via la RN116, permettrait la réalisation d’une gare interconnectée avec la ligne Perpignan-Villefranche.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
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Question n°1105 de : LASSAGNE Claude- 34160 SUSSARGUES - le 23/03/2009 La ligne mixte (scénario 2) réduirait de combien le nombre de camions journaliers sur l'A9 entre Montpellier et Perpignan en 2020 ? Nombres de camions journaliers en 2009 ? Idem en 2020 ?
Merci. |
Réponse le 28/04/2009
L'un des objectifs des scénarios proposés au débat public est de favoriser le report modal de la route vers le rail. Les scénarios, en permettant de faire circuler davantage de trains de marchandises et en assurant une meilleure fiabilité du réseau ferroviaire en Languedoc-Roussillon (régularité, disponibilité, fiabilité), participeront à renforcer la pertinence du mode ferroviaire vis-à-vis de la route.
Ainsi, grâce aux scénarios de ligne nouvelle, ce sont près de 3000 poids lourds par jour qui seront reportés de la route vers le rail grâce au ferroutage (semi-remorque chargée sur un wagon adapté) et aux autres services de transport de marchandises, tel que le transport combiné (conteneur ou caisse mobile chargés sur un wagon), le train entier (train constitué à partir de wagons provenant d'une seule entreprise, ayant des volumes massifs de marchandises à transporter). et le lotissement (train constitué à partir de wagons provenant de diverses entreprises).
La Direction Régionale de l’Equipement (DRE) devrait pouvoir vous apporter les éléments de réponse sur le nombre de poids lourds en 2009 et en 2020. |
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Question n°1106 de : - 34080 MONTPELLIER - le 23/03/2009 Une LGV Perpignan-Lyon-Strasbourg ne serait-elle pas propice à de nombreux échanges ? |
Réponse le 26/05/2009
Le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan (LNMP) s'inscrit dans un maillage efficace des réseaux européens et français de la grande vitesse.
Ainsi, comme vous le soulignez, le projet permettra également des gains de temps sur l'axe Perpignan- Strasbourg. Selon les scénarios de ligne nouvelle, les gains de temps permis par le projet sont compris entre 45 minutes et 35 minutes.
Réseau Ferré de France (RFF) conduit également d'autres projets de ligne à grande vitesse facilitant les connexions entre Strasbourg, Lyon et Perpignan.
Ainsi les projets de la LGV Rhin Rhône (branche est et branche sud pour ce qui concerne Strasbourg Lyon) permettront à l'horizon 2020 de relier Strasbourg à Lyon en 2H10 au lieu de 5 heures actuellement.
Parallèlement le projet de Contournement de Nîmes et de Montpellier (CNM) et le projet de ligne nouvelle Perpignan Montpellier (LNMP) permettront de relier Lyon à Perpignan en près de 2h30 (au lieu de 3H30 aujourd'hui).
Au total l'ensemble des projets CNM, LNMP, LGV Rhin Rhône permettront de relier Strasbourg à Perpignan en près de 4H30 au lieu de 8H10 actuellement avec une correspondance à Paris.
En termes de partage modal air/fer le train pourra être compétitif sur cet axe en développant des relations Alsace Languedoc-Roussillon voire Allemagne-Espagne. |
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Question n°1107 de : BURGOS Jean-Louis- 34190 GANGES - le 23/03/2009 Par rapport aux difficultés de communications et le saturation du réseau routier, pourquoi ne pas repenser et recomposer un réseau ferré digne du 21ème siècle à l'exemple du début de la naissance des trains à vapeur (œuvre du 18ème siècle) ? |
Réponse le 28/04/2009
Le transport ferroviaire de voyageur est un transport de masse, dans des zones d'habitat dense ou entre deux zones d'habitant dense. La population languedocienne se concentre très majoritairement sur la bande littorale. Réseau Ferré de France (RFF), en partenariat avec les collectivités locales et le Conseil Régional en tant qu'Autorité Organisatrice des Transports TER, a mené des études socio-économiques pour analyser la pertinence de rouvrir des lignes ferroviaires à des circulations voyageurs. Ces études ont montré qu'il n'y a peu ou pas de pertinence pour du trafic ferroviaire conventionnel. RFF n'exclut pas de mettre à disposition le foncier et les infrastructures nécessaires à la réalisation d'autres modes de transport relevant des compétences d'agglomérations ou de communautés de communes.
Pour ce qui concerne le volet fret et le report modal de la route vers le fer, RFF essaie de mettre en place des Opérateurs Ferroviaires de Proximité pour redynamiser le trafic des petites lignes fret. L'association PROFER travaille aussi dans ce sens. Le projet n'a pas encore abouti en Languedoc-Roussillon. |
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Question n°1108 de : GAGNIER DANIEL- 30610 SAUVE - le 23/03/2009 Les zones AOC ne figurent pas en légende sur la carte de l' aire d' étude, seront- elles sur les cartes d' études des sols ? Et quelles sont les zones rédhibitoires qui ne pourront pas etre touchées en dehors des biotopes ? |
Réponse le 28/04/2009
Pour la préparation du débat public de la ligne nouvelle Montpellier Perpignan, RFF a établi un diagnostic des sensibilités environnementales (bruit, activités agricoles, paysage, ressources en eau, environnement naturel, patrimoine) sur une aire d’étude intégrant 216 communes.
Ce diagnostic a intégré les données des services de l’Etat, des collectivités mais aussi des associations et organismes compétents (chambre d’agriculture, Parc Naturel Régional de la Narbonnaise, Conservatoire des Espaces Naturels…). Les délimitations des aires AOC ont bien été prises en compte dans ce diagnostic des sensibilités de l’aire d’étude. Ces zones agricoles sont représentées en page 60 du dossier du Maître d’Ouvrage.
En ce qui concerne les secteurs à éviter, nous n’avons pas considéré de zones rédhibitoires pour l’insertion d’un projet de ligne nouvelle. En revanche, une méthode de hiérarchisation de sensibilités de l’aire d’étude a été mise au point, en étroite relation avec les services de la DIREN LR.
Cette méthode nous a permis d’identifier des secteurs à sensibilité très forte qu’il serait souhaitable d’éviter au maximum en raison des contraintes réglementaires et foncières qui pourraient rendre incompatibles pour le passage d’une infrastructure à coût raisonnable (mesures compensatoires exceptionnelles) :
- réserve naturelle, arrêté de protection de biotope, propriété du conservatoire du littoral
- zones d’urbanisation actuelle et future des PLU
- monuments historiques, sites classés,
- captage public d’alimentation en eau potable,
- établissements industriels et infrastructures (site SEVESO, centre d’enfouissement technique, aéroport…)
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Question n°1109 de : UCAY Françoise- 66000 PERPIGNAN - le 23/03/2009 Les gares nouvelles sont-elles un facteur de développement économique où doivent-elles etre implantées dans des zones actives pour fonctionner ? |
Réponse le 28/04/2009
Il n’existe aucune loi qui stipule qu’une gare nouvelle engendre du développement économique. C’est l’anticipation de sa réalisation dans les projets urbanistique, dans les projets d’aménagement de Z.A, Z.A.C., etc… qui apportera éventuellement un plus au développement économique du secteur. C’est aux collectivités de définir leur projet et de le porter, de démontrer leur capacité à relier une éventuelle gare nouvelle aux autres réseaux de transport et à en financer le coût de l’investissement.
L’emplacement d’une gare nouvelle tout comme les questions de desserte résulteront d’un dialogue permanent entre RFF et la SNCF d’une part et les collectivités concernées d’autre part.
Il convient de ne pas oublier que les utilisateurs professionnels des TGV sont des profils CSP+ ; les zones d’activités autour des gares nouvelles doivent à minima comporter des emplois en regard. |
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Question n°1110 de : UCAY Françoise- 66000 PERPIGNAN - le 23/03/2009 Quelles sont les mesures prises pour développer le fret ferroviaire ? Subventions ? |
Réponse le 16/04/2009
Eléments de réponse apportés par RFF
L'un des objectifs du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est de favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route. Ainsi l'objectif du projet est d'offrir aux entreprises de transport ferroviaire de marchandises des circulations de qualité afin d'inciter les transporteurs routiers à utiliser le mode ferroviaire (créneaux horaires fiables, réguliers, sans arrêt et à toute heure de la journée).
Néanmoins, la politique des transports est décidée par l'Etat (le Ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire), notamment pour ce qui relève des aspects législatifs et réglementaires pour inciter au report modal de la route vers le rail.
Eléments de réponse apportés par la DRE (Direction Régionale de l'Equipement)
L'Etat soutient la construction et la modernisation des chantiers de transbordement.
Dans le cadre du Grenelle de l'environnement, il a été décidé une taxation des poids lourds qui devrait favoriser le transfert modal du fret de la route vers le rail.
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Question n°1111 de : MOYA Hubert- 66430 BOMPAS - le 23/03/2009 Le budget est-il fixe ou va-t-il grandir ? |
Réponse le 28/04/2009
Dans le cadre de la LGV-EST (Paris Strasbourg), dernier projet de LGV mis en service, le coût final a dépassé d’un peu moins de 10% le coût retenu dans la convention de financement de la phase travaux. Les principaux écarts ont été observés sur les postes suivants:
- Certains lots de terrassement en génie civil, où l’on a constaté des écarts sur les quantités et rencontré des aléas sur la géotechnique (étude de sol),
- Les équipements ferroviaires, avec une hausse sensible des matières premières (acier pour les rails, cuivre pour les caténaires…)
En amont de la phase travaux, certains surcoûts ont été liés à des modifications de programme suite à des demandes d’amélioration des fonctionnalités. |
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Question n°1112 de : BIAU BERNARD- 34070 MONTPELLIER - le 23/03/2009 Quand irons-nous à Barcelone en TGV sans changer de trains ? |
Réponse le 28/04/2009
Un des objectifs de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan est de donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen, ce qui implique la connexion avec Barcelone et plus largement l’Espagne. Cette connexion sera techniquement possible (écartement des rails standardisés) dès la réalisation de la Ligne Grande Vitesse (LGV) Figueras-Barcelone.
Vous pourrez donc effectuer le trajet Montpellier – Barcelone, sans changer de train à l’horizon 2012, selon les dernières déclarations des responsables espagnols.
Concernant la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, qui réduirait encore les temps de trajet par rapport à 2012, Réseau Ferré de France (RFF) maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet suivant les avis exprimés pendant le débat public.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°1113 de : FERNANDEZ FRANCOIS- 34970 LATTES - le 23/03/2009 Qu' en est-il de la protection contre les nuisances sonores ? ( surtout Lattes/ Maurin ) |
Réponse le 29/04/2009
La ligne nouvelle de Contournement de Nîmes et Montpellier déclarée d'utilité publique en mai 2005, conduira à la réalisation de dispositifs de protection acoustique destinés à réduire la contribution sonore du projet, dans le respect du cadre règlementaire. Cette contribution sonore ne dépassera pas les Laeq (indicateur de gêne acoustique)de 58 dB(A) la nuit entre 22h et 6h et 63 dB(A) le jour entre 6h et 22h. |
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Question n°1114 de : RAIMONDI Joël- 11100 NARBONNE - le 23/03/2009 Suite réunion Narbonne :
Monsieur le président
Madame, Monsieur,
J'ai participé avec intérêt à votre réunion de ce jeudi au Palais du travail de Narbonne. J'en ai compris que l'ensemble des forces socioéconomiques et politiques du secteur étaient favorable à une ligne Grande Vitesse Montpellier Perpignan raccordée à la ligne grande vitesse Narbonne Toulouse ...
Mais j'ai aussi entendu des divergences de vision "voyageurs" et/ou Fret et de simples usagers de la SNCF faire état des perturbations grandissantes sur le trafic ainsi que des nuisances constatées. J'ai aussi entendu murmurer des personnes n'osant pas poser de questions sur les différents tracés (certains parlaient d'un tunnel sous Narbonne !) Bref les rumeurs ...
Question : y a-t-il une étude des différents projets de tracés ? Vous projetiez hier en avant séance une sorte de film montrant la cartographie en relief... Merci de m'indiquer où je pourrais voir les différents tracés à l'étude. |
Réponse le 29/04/2009
A ce stade du projet, le tracé exact n'est pas encore défini. En effet, le débat public doit faire émerger le choix d'un couloir de passage, large de 5 kilomètres, qui permettra les optimisations futures du projet.
Pour rappel, Réseau Ferré de France a identifié plusieurs couloirs de passage pour le projet. Entre Montpellier et Narbonne, deux couloirs ont été retenus : un couloir « nord », en retrait du littoral, et un couloir « sud », longeant pour partie l’autoroute A9.
L'objectif du couloir "nord" est d’offrir une possibilité d’implantation d’une gare nouvelle dans le secteur Nord Est de Béziers à proximité de l’A75 en construction, ce qui améliorerait l’accès à la grande vitesse pour les habitants des territoires allant de Béziers jusqu’à Clermont l'Hérault et Lodève (haut pays).
Lors des études réalisées en partenariat avec les collectivités locales, il fut décidé de soumettre ce couloir au débat public car les deux couloirs sont proches en termes de longueur d'itinéraire, de sensibilités environnementales et de coûts. Le schéma ci-dessous expose les différents couloirs
Si vous souhaitez plus de renseignement sur ces couloirs de passage, vous pouvez consulter le le chapitre 2.2 à la page 56 du dossier support du maître d'ouvrage, téléchargeable sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org ) - rubrique s'informer, - document du débat, - dossier du maître d'ouvrage
Si le débat public confirme l'intérêt du projet, Réseau ferré de France, maître d'ouvrage du projet étudiera un tracé large de 1000 mètres puis 500 mètres dans le couloir retenu lors des études préalables à l'enquête d'utilité publique.
Ce tracé, large de 500 mètres sera présenté lors de l’enquête d’utilité publique, à l'horizon 2015
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet:
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Question n°1115 de : ZOFFRANIERI MARINO- 34300 AGDE - le 23/03/2009 Cette nouvelle ligne créera-t-elle des emplois ? |
Réponse le 16/04/2009
Un chantier de ligne nouvelle génère des créations ou pérennisation d'emplois.
Par exemple, si l'on considère le chantier de la branche est de la LGV Rhin-Rhône, qui est en cours de réalisation, il y a en moyenne 3.500 personnes qui travaillent au quotidien sur le chantier et 2.500 autres personnes qui travaillent dans des bureaux d’études, des usines, des ateliers et dans diverses activités (entretien du matériel, services, etc.). Sur ce chantier, 700 personnes ont été recrutées localement en bénéficiant de la clause d’embauche de personnes en difficultés d’insertion sociale (RMIstes, chômeurs de longue durée, jeunes sans formation, demandeurs d’emploi de plus de 50 ans, etc.); le travail de ces personnes correspond à environ 17% des heures travaillées sur le chantier. |
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Question n°1116 de : RAIMONDI Joël- 11100 NARBONNE - le 23/03/2009 Suite réunion Narbonne :
Mon expérience d'usagers (Grand voyageur) me fait constater que jusqu'aux années 2003, je voyageais beaucoup avec la SNCF toujours à l'heure sur les lignes TGV... (incidents rarissimes) mon bureau étant à Dijon je travaillais sur Paris, et sur l'Aude et même sur Bordeaux - Angoulême... Or depuis 2004, je connais de multiples déboires (incidents à répétition sans explication, retards considérables, m'obligeant à annuler des RDV ou à dormir à l'hôtel (Toulouse, Bordeaux...) faute de correspondance dus à des retards inexpliqués... Ce qui fait que depuis quelques mois, je reprends mon automobile !!! un comble ! même si rouler en Prius est un moindre mal !
J'ai comme l'impression que la forte augmentation du trafic crée des usures prématurées (casses de catainers etc) alors que l'entretien laisse à désirer... et ceci discrédite la SNCF et Réseau Ferré de France...
A l'instar de la question d'une personne hier soir : Au delà de l'investissement (6 milliards € ?) combien une telle ligne va-t-elle coûter en fonctionnement - maintenance et entretien ? |
Réponse le 29/04/2009
Les coûts d’entretien et de maintenance de la ligne dépendront en premier lieu de la nature de la ligne.
Ces coûts ont été évalués pour la période de l’évaluation socio-économique, c’est à dire sur 50 ans après la mise en service, telle qu’elle est définie par « l’instruction cadre relative aux méthodes d’évaluation économique des grands projets d’infrastructures de transport » de mai 2004.
Dans l’évaluation socio-économique du projet pour la collectivité, Réseau Ferré de France a pris en considération un coût pour la ligne à grande vitesse (LGV) voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h 50% supérieur à celui d’une LGV voyageurs à 320 km/h. A vitesse de TGV quasiment équivalente, les coûts sont ici majorés de 50% (à ce stade très macroscopique des études) en raison du linéaire de voies supplémentaires (voies d’évitement) et de la circulation supplémentaire sur la voie LGV de trains de marchandises, plus lourd. |
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Question n°1117 de : MONOD NADINE- 34270 ST MATHIEU DE TREVIERS - le 23/03/2009 Qui finance le projet ? |
Réponse le 08/04/2009
Les grands projets ferroviaires nécessitent un montant élevé d’investissement. L’équilibre financier de tels projets ne peut être obtenu que sur une très longue période, qui peut être supérieure à 50 ans, et en mobilisant des apports publics significatifs. Le financement du projet de Ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan s’inscrit dans un schéma de ce type, sachant que deux stratégies de financement peuvent être recherchées : le financement classique, par fonds publics et les financements en partenariat public / privé.
Les cas de financement classique les plus récemment mis en œuvre, sont ceux de la première phase de la ligne à grande vitesse (LGV) Est Européenne et de la branche est de la LGV Rhin-Rhône. Dans ces projets, le financement repose exclusivement sur des fonds publics associant l’Etat, les collectivités territoriales, les pays voisins intéressés, l’Union Européenne, Réseau Ferré de France (RFF) et la SNCF.
D’autres modalités de financement peuvent être recherchées dans le cadre des partenariats publics /privés, qu’il s’agisse de la concession ou du contrat de partenariat.
Concession : le concessionnaire s’engage à financer, concevoir, construire, exploiter et entretenir l’ouvrage concédé, à ses frais et à ses risques. Le concessionnaire, qui a un droit exclusif d’exploitation, se rémunère directement par les péages d’utilisation de l’infrastructure. Dans le domaine ferroviaire, la ligne nouvelle Perpignan-Figueras, inaugurée en février 2009, a fait l’objet d’une concession au groupement TP Ferro qui en a assuré la conception, la construction, et assurera l’exploitation et la maintenance, pendant 50 ans. La LGV Sud Europe Atlantique (tours-Bordeaux) fera aussi l’objet d’une concession, dont la durée reste à déterminer.
Contrat de partenariat : le partenaire privé peut concevoir, financer, réaliser et entretenir l’infrastructure pour le compte de RFF, mais il ne l’exploite pas. Les péages et les risques d’exploitation sont conservés par RFF. Celui-ci rémunère le partenaire privé par le versement d’un "loyer". Dans le domaine ferroviaire, le contournement Nîmes-Montpellier (CNM) va être réalisé sous ce domaine juridique.
A ce stade d’avancement du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, il n’est pas possible de définir quel sera le montage financier du projet, qu’il soit de type « classique » (outre RFF, participation de l’Etat et des collectivités territoriales et de l’union Européenne) ou «innovant » (avec le concours en plus d’acteurs privés). Le plan de financement ne pourra être précisé qu’après la déclaration d’utilité publique du projet, en concertation avec les partenaires, une fois arrêtées les caractéristiques précises du projet.
A titre d’exemple, vous trouvez ci-dessous les modalités de répartition du financement de la LGV Est Européenne (1ère phase – Paris Strasbourg) :
Les nouvelles règles proposées par le Ministère de l’équipement sont les suivantes :
Une fois déduite la participation de l’Europe et de Réseau ferré de France, le solde est réparti comme suit :
- Ligne nouvelle dédiée voyageur : 50% Etat / 50% Collectivités
- Ligne nouvelle mixte (voyageur et fret) : 65 % Etat / 35 % Collectivités
- Ligne nouvelle dédiée fret : 80 % Etat / 20 % Collectivités
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Question n°1118 de : MONOD NADINE- 34270 ST MATHIEU DE TREVIERS - le 23/03/2009 Pensez vous à protéger le site du chateau de Salses ? |
Réponse le 29/04/2009
Aujourd’hui, les études portent sur un couloir de 5 km de large. Le tracé ne sera défini qu’après les études d’avant projet sommaire et lors de l’enquête d’utilité publique (2015).
En tout état de cause, le tracé retenu ne passera pas sur le château de Salses (monument historique classé).
Par contre, si le tracé venait à s’insérer à proximité de ce site, des procédures prévues par le code de l’environnement seront conduites : un dossier devra être réalisé par Réseau Ferré de France (RFF) pour instruction par l’Architecte des Bâtiments de France et la Commission des Sites et des Paysages, afin de définir les conditions et les préconisations pour la meilleure insertion possible du projet au niveau de ce secteur sauvegardé. |
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Question n°1119 de : RAIMONDI Joël- 11100 NARBONNE - le 23/03/2009 Suite réunion Narbonne :
En 2005 en marge d'une étude sur la culture Occitane et Occitanio Catalane, j'avais été approché par M Amoros (ex patron de Nissan Espagne) et secrétaire général de FERMEDD qui m'avait reçu à son bureau de Barcelone. Il m'avait expliqué qu'il regroupait des chefs d'entreprises conscients de la raréfaction du tout pétrole et de la saturation des réseaux existants et proposant le développement d'une ligne de FRET performante reliée aux installations aéro-portuaires et irriguant toute l'Europe (du sud de l'Espagne au nord de la Scandinavie).
J'imagine que vous les avez rencontré et qu'une synergie de vos études et de vos projets a été opérée ..ne serait ce qu'en terme de financements ?
En tant qu'usager, nouvel habitant à Narbonne, je reste très intéressé par vos travaux et publications et vous remercie pour la qualité de vos réponses et la compétence de vos intervenants et accompagnants. Le débat ne fait que commencer - se poursuivre disaient certains... et 2020 est à la fois loin et déjà demain ! J'ai l'intime conviction que les transports en commun interconnectés sont la voie d'avenir des déplacements durables des personnes et des biens.
Joël Raimondi
POUR INFO :
L’Association à caractère non lucratif FERRMED fut officiellement constituée et enregistrée à Bruxelles le 5 août 2004. Il s’agit d’une association à caractère multisectoriel, créée à l’initiative du secteur privé pour améliorer la compétitivité des entreprises européennes à travers la mise en œuvre des « Standards FERRMED », l’amélioration des infrastructures et des systèmes d’exploitation ferroviaires dans le Grand Axe Scandinavie-Rhin-Rhône-Méditerranée Occidentale, l'obtention d'une meilleure connexion des Ports et des Aéroports avec leurs arrière-pays respectifs et le soutien du développement durable en réduisant la pollution et l’émission des gaz à effet de serre.
Secrétaire Général
Joan Amorós
Secrétariat Général
+ 32-2-230 59 50
+ 34-93 317 20 26
Fax : 00 32 2 230 70 35
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Réponse le 29/04/2009
Effectivement Réseau ferré de France (RFF) est en contact avec l’association Ferrmed, et l’équipe projet Ligne Nouvelle Montpellier Perpignan a eu l’occasion d’échanger avec son secrétaire général, M. Amoros. Cette association mène une étude plus large sur l’ensemble d’un corridor à priorité « fret » qui inclut l’axe Nîmes-Perpignan. Le périmètre géographique de leur étude est donc plus large que la notre qui visait à étudier un projet ferroviaire sur un territoire avec de très nombreux volets, autre que la technique purement ferroviaire. Vous pouvez d’ailleurs consulter sur le site de la commission (http://www.debatpublic-lnmp.org) les synthèses de chacune des thématiques ayant fait l’objet d’étude pour ce projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan.
En terme de synergie de financement, nous ne disposons pas des mêmes sources de financement, les études Ferrmed sont financées majoritairement par la Commission Européenne alors que nos études sont cofinancées entre l’Etat, le Conseil Régional, 12 collectivités locales, Réseau Ferré de France et la SNCF.
En terme de résultats de trafics, les prévisions fret et voyageurs présentées au débat public ont été réalisées par Réseau Ferré de France à partir d’une analyse des dernières projections de trafics émanant des Ministères des Transports français et espagnol et pour le transport des marchandises des résultats de l’enquête "transit 2004". Nos hypothèses pour établir les prévisions de trafic sont cohérentes avec les prévisions nationales françaises et espagnoles. |
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Question n°1120 de : LANOY DOMINIQUE- 34140 MEZE - le 23/03/2009 Les travaux auront-ils un impact sur le trafic actuel déjà souvent perturbé ? |
Réponse le 29/04/2009
La ligne actuelle, qui dessert les gares du littoral, subira des perturbations pendant les travaux pour la création des ouvrages d'interface avec la ligne nouvelle, c'est-à-dire pour la pose des aiguillages et des voies de raccordement. Afin de minimiser l'impact de ces travaux sur la circulation des trains, les travaux sont réalisés très majoritairement de nuit et lorsque ce n'est pas possible pour des raisons de nuisances sonores par exemple, les travaux sont faits pendant les heures creuses de la journée.
Des dispositions ont été prises afin d'équiper les voies d'installations permettant aux trains de circuler à contre sens. Ces installations permettent d'écouler le trafic ferroviaire dans les deux sens et sur une seule voie lorsque l'une des deux voies est occupée pour les travaux.
Si les circulations sont néanmoins trop perturbées, des bus de substitutions peuvent est mis en place, à l'initiative de la Région en tant qu'Autorité Organisatrice des Transports TER et par la SNCF en tant qu'entreprise ferroviaire. |
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Question n°1121 de : LANOY DOMINIQUE- 34140 MEZE - le 23/03/2009 Quel sera l'impact réel sur le paysage et l'environnement ? |
Réponse le 29/04/2009
Les conséquences de la réalisation d’une ligne nouvelle sur l’environnement sont de deux ordres : incidences temporaires en phase chantier et incidences permanentes en phase exploitation. Réseau Ferré de France veille donc avec attention à la prise en compte de l'environnement dans la conception de ses projets, et met en œuvre, le cas échéant, une série de mesures d’accompagnement.
Concernant la phase travaux, le chantier génèrera en lui-même un certain nombre de nuisances temporaires pour les riverains et l’environnement (bruit, poussières…). Cette caractéristique n’altère cependant en rien l’importance qu’il est nécessaire d’accorder aux risques de perturbation et d’atteinte à l’environnement. Des mesures seront donc prises pour minimiser les nuisances des travaux. Ainsi, RFF mettra en place un système de management environnemental se traduisant par une organisation particulière vis-à-vis de la protection de l’environnement et du cadre de vie des riverains (définition de prescriptions particulières, établissement d’un plan d’assurance environnement par les entreprises…).
Concernant la phase exploitation (après la mise en service) :
Parmi les principaux impacts en phase exploitation de la ligne, on peut citer les nuisances sonores liées à la circulation des trains, les prélèvements de biens fonciers bâtis et non bâtis (habitations, terres agricoles…), les risques pour les eaux et pour les milieux aquatiques (pollution accidentelle, modifications des écoulements, rabattements des nappes dans les secteurs de déblai…), les risques d’impacts sur la faune et la flore (pertes d’habitat, dérangement, mortalité liée à la coupure des axes de déplacement habituels), etc…
Pour limiter ces impacts, RFF :
o réalise très en amont un diagnostic Environnement, qui est actualisé et affiné au fur et à mesure de l’avancement du projet. Concrètement, pour la préparation du débat public de la ligne nouvelle Montpellier Perpignan, RFF a établi un diagnostic des sensibilités environnementales (milieu humain, paysage, ressources en eau, environnement naturel, patrimoine) sur une aire d’étude intégrant 216 communes. Ensuite les données ont été hiérarchisées pour identifier des couloirs de passage préférentiels moins impactant pour l’environnement. A l’issue du débat public, des études d’environnement complémentaires seront réalisées dans un fuseau de 1000 mètres, puis une étude d’impact sur l’environnement dans une bande de 500 mètres lors des études préparatoires à l’enquête publique.
o considère l’environnement comme un critère à part entière dans la définition de son projet (notion « d’environnement intégré ») ; en phase d’avant projet sommaire (APS), RFF prendra en compte tous les enjeux environnementaux localisés qui participeront à la conception technique du projet : calage fin du tracé en plan (évitement des zones les plus sensibles : nuisances sonores, stations botaniques protégées…), optimisation du profil en long (aspect paysager, bruit), définition de certains ouvrages et équipements (ouvrage hydraulique « sur – élargi » pour la transparence écologique par exemple) etc…
En plus de cette notion d’environnement intégré, des mesures d’accompagnement spécifiques seront également mises en œuvre pour traiter d’éventuels impacts résiduels (mise en place de plans de gestion appropriées pour une espèce protégée par exemple…), et pour respecter la réglementation Environnement (seuils sonores de la loi bruit, transparence hydraulique de la loi sur l’eau…..).
Un grand nombre de mesures existent donc pour limiter les incidences d‘un projet ferroviaire sur les riverains et l’environnement. Celles ci sont détaillées dans le rapport d’étude n°15 intitulé « synthèse des impacts et mesures envisageables dans le cadre de la ligne nouvelle », disponible sur CD rom ou en téléchargement sur le site internet du débat public www.debatpublic-lnmp.org
Concernant plus particulièrement le paysage, une ligne nouvelle introduit un élément nouveau dans les paysages traversés : c’est effectivement un ouvrage rectiligne avec des contraintes techniques liées à la grande vitesse ferroviaire et / ou au fret (rayons de courbure, pentes…) et d’environnement (notamment les traversées de zones inondables) ; ceci ne permet donc pas toujours de « se coller au terrain naturel ».
Les principaux impacts sur le paysage résultent :
o des impacts directs de l'infrastructure sur les structures bâties ou végétales,
o de la disparition pour le riverain ou l'usager de vues intéressantes,
o de la modification du cadre de vie habituel pour le riverain,
o de l'apparition de nouvelles structures pouvant être en contradiction avec l'échelle, la nature ou l'ambiance des sites traversés.
Ainsi, ce type d’infrastructure crée des coupures visuelles. Les impacts généraux d'une infrastructure ferroviaire sur les paysages peuvent aussi être indirects : aménagement foncier, développement urbain, réaménagement des délaissés…
L’intégration d’un projet de ligne ferroviaire dans les paysages est aujourd’hui prise en compte dès les études préalables au débat public. C’est pourquoi, au stade actuel des études de la ligne nouvelle Montpellier - Perpignan, une typologie des différents paysages traversés a été réalisée et les grands enjeux identifiés et hiérarchisés, pour la définition des couloirs de passage préférentiels.
Lors des études préliminaires et d’avant-projet, à l’issue du débat public, d’autres études paysagères seront menées par des équipes de paysagistes. Les zones à enjeux seront recensées et analysées plus finement afin de préconiser les principes d’intégration paysagère les plus adaptés.
Différents types de solutions d’intégration paysagère sont ainsi envisageables :
o adaptation du profil en long de la ligne conditionnée par les caractéristiques techniques minimales ou les contraintes du site (en déblai – enfoncé dans le terrain naturel -, ou en remblai - surélevé),
o restitution des abords de la ligne aux activités existantes,
o réalisation de plantations d’arbres et arbustes le long de la voie ferrée,
o création de merlons (buttes de terre) ou travail plus élaboré de mise en scène paysagère par la modification des formes du terrain (modelés paysagers). |
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Question n°1122 de : LANOY DOMINIQUE- 34140 MEZE - le 23/03/2009 Est-ce que le ferroutage sera obligatoire entre Nîmes et l'Espagne ? |
Réponse le 16/04/2009
Eléments de réponse apportés par RFF
Actuellement aucune mesure ne permet de rendre obligatoire l'utilisation du ferroutage. A ce jour, l'Etat français n'a prévu la mise en œuvre d'aucune contrainte à moyen ou long terme. Les transporteurs ont donc recours au ferroutage lorsqu'ils y trouvent un intérêt, économique, commercial…, par rapport à la route.
L'un des objectifs des scénarios proposés au débat public est de favoriser le report modal de la route vers le rail. Les scénarios, en permettant de faire circuler davantage de trains de marchandises et en assurant une meilleure fiabilité du réseau ferroviaire en Languedoc-Roussillon (régularité, disponibilité, fiabilité), participeront à renforcer la pertinence du mode ferroviaire vis-à-vis de la route.
Ainsi, grâce aux scénarios de ligne nouvelle, ce sont près de 3000 poids lourds par jour qui seront reportés de la route vers le rail grâce au ferroutage (semi-remorque chargée sur un wagon adapté) et aux autres services de transport de marchandises, tel que le transport combiné (conteneur ou caisse mobile chargés sur un wagon), le train entier (train constitué à partir de wagons provenant d'une seule entreprise, ayant des volumes massifs de marchandises à transporter). et le lotissement (train constitué à partir de wagons provenant de diverses entreprises).
Eléments de réponse apportés par la DRE (Direction Régionale de l'Equipement)
L'Etat soutient la construction et la modernisation des chantiers de transbordement.
Dans le cadre du Grenelle de l'environnement, il a été décidé une taxation des poids lourds qui devrait favoriser le transfert modal du fret de la route vers le rail.
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Question n°1123 de : DAVERGNE ANTOINE- 34800 CLERMONT L' HERAULT - le 23/03/2009 Est-il possible de réaliser les solutions rail sur routes à grandes vitesses sur la ligne TGV ? |
Réponse le 29/04/2009
Si votre question porte sur le fait de réaliser du transport ferroviaire de marchandises sur une ligne à grande vitesse (LGV), alors effectivement il existe des services de TGV fret.
Ces TGV fret ne peuvent transporter que des marchandises légères (colis postaux, messageries). Les autres types de marchandises (minerais, hydrocarbures…) doivent être acheminés par des trains plus lents circulant à 100 km/h ou 120 km/h en général. Les transporteurs trouvent un intérêt dans le fret à grande vitesse lorsque la marchandise a une forte valeur ajoutée et que les délais d’acheminement sont primordiaux (par exemple la messagerie express).
Néanmoins l’essentiel des marchandises transportées par les trains sont des produits lourds, pondéreux qui ne peuvent donc pas être acheminés par des TGV sur une ligne à grande vitesse à moins que celle-ci ne soit adaptée à ce type de convoi lourd.
Par exemple en France, plus de 60% des marchandises transportées sont considérées comme pondéreuses (minerais, céréales, produits pétroliers, produits de carrière…) et moins de 0.5% sont des marchandises très légères (colis postaux…) et pouvant être transportées à bord de TGV fret. |
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Question n°1124 de : DALMAS Jean-Luc- 34750 VILLENEUVE LES MAGUELONES - le 23/03/2009 Quelles sont les mesures envisagées pour encourager le fret et ainsi diminuer la quantité importantes de poids lourds sur l'A9 ? |
Réponse le 09/04/2009
Eléments de réponse apportés par RFF
L'un des objectifs du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est de favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route. Ainsi l'objectif du projet est d'offrir aux entreprises de transport ferroviaire de marchandises des circulations de qualité afin d'inciter les transporteurs routiers à utiliser le mode ferroviaire (créneaux horaires fiables, réguliers, sans arrêt et à toute heure de la journée).
Néanmoins, la politique des transports est décidée par l'Etat (le Ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire), notamment pour ce qui relève des aspects législatifs et réglementaires pour inciter au report modal de la route vers le rail.
Eléments de réponse apportés par la DRE (Direction Régionale de l'Equipement)
L'Etat soutient la construction et la modernisation des chantiers de transbordement.
Dans le cadre du Grenelle de l'environnement, il a été décidé une taxation des poids lourds qui devrait favoriser le transfert modal du fret de la route vers le rail.
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Question n°1125 de : DALMAS Jean-Luc- 34750 VILLENEUVE LES MAGUELONES - le 23/03/2009 Quels impacts sur l'environnement ? |
Réponse le 29/04/2009
Les conséquences de la réalisation d’une ligne nouvelle sur l’environnement sont de deux ordres : incidences temporaires en phase chantier et incidences permanentes en phase exploitation. Réseau Ferré de France veille donc avec attention à la prise en compte de l'environnement dans la conception de ses projets, et met en œuvre, le cas échéant, une série de mesures d’accompagnement.
Concernant la phase travaux, le chantier génèrera en lui-même un certain nombre de nuisances temporaires pour les riverains et l’environnement (bruit, poussières…). Cette caractéristique n’altère cependant en rien l’importance qu’il est nécessaire d’accorder aux risques de perturbation et d’atteinte à l’environnement. Des mesures seront donc prises pour minimiser les nuisances des travaux. Ainsi, RFF mettra en place un système de management environnemental se traduisant par une organisation particulière vis-à-vis de la protection de l’environnement et du cadre de vie des riverains (définition de prescriptions particulières, établissement d’un plan d’assurance environnement par les entreprises…).
Concernant la phase exploitation (après la mise en service) :
Parmi les principaux impacts en phase exploitation de la ligne, on peut citer les nuisances sonores liées à la circulation des trains, les prélèvements de biens fonciers bâtis et non bâtis (habitations, terres agricoles…), les risques pour les eaux et pour les milieux aquatiques (pollution accidentelle, modifications des écoulements, rabattements des nappes dans les secteurs de déblai…), les risques d’impacts sur la faune et la flore (pertes d’habitat, dérangement, mortalité liée à la coupure des axes de déplacement habituels), etc…
Pour limiter ces impacts, RFF :
o réalise très en amont un diagnostic Environnement, qui est actualisé et affiné au fur et à mesure de l’avancement du projet. Concrètement, pour la préparation du débat public de la ligne nouvelle Montpellier Perpignan, RFF a établi un diagnostic des sensibilités environnementales (milieu humain, paysage, ressources en eau, environnement naturel, patrimoine) sur une aire d’étude intégrant 216 communes. Ensuite les données ont été hiérarchisées pour identifier des couloirs de passage préférentiels moins impactant pour l’environnement. A l’issue du débat public, des études d’environnement complémentaires seront réalisées dans un fuseau de 1000 mètres, puis une étude d’impact sur l’environnement dans une bande de 500 mètres lors des études préparatoires à l’enquête publique.
o considère l’environnement comme un critère à part entière dans la définition de son projet (notion « d’environnement intégré ») ; en phase d’avant projet sommaire (APS), RFF prendra en compte tous les enjeux environnementaux localisés qui participeront à la conception technique du projet : calage fin du tracé en plan (évitement des zones les plus sensibles : nuisances sonores, stations botaniques protégées…), optimisation du profil en long (aspect paysager, bruit), définition de certains ouvrages et équipements (ouvrage hydraulique « sur – élargi » pour la transparence écologique par exemple) etc…
En plus de cette notion d’environnement intégré, des mesures d’accompagnement spécifiques seront également mises en œuvre pour traiter d’éventuels impacts résiduels (mise en place de plans de gestion appropriées pour une espèce protégée par exemple…), et pour respecter la réglementation Environnement (seuils sonores de la loi bruit, transparence hydraulique de la loi sur l’eau…..).
Un grand nombre de mesures existent donc pour limiter les incidences d‘un projet ferroviaire sur les riverains et l’environnement. Celles ci sont détaillées dans le rapport d’étude n°15 intitulé « synthèse des impacts et mesures envisageables dans le cadre de la ligne nouvelle », disponible sur CD rom ou en téléchargement sur le site internet du débat public www.debatpublic-lnmp.org |
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Question n°1126 de : ARAOU Henri- 34070 MONTPELLIER - le 23/03/2009 Quel est le nombre de voyageurs de toute la région qui viennent quotidiennement travailler à Montpellier ? |
Réponse le 09/04/2009
Les seules statistiques disponibles aujourd'hui sur les déplacements domicile-travail datent du recensement de 1999. Les données du recensement 2006 sont encore en cours d'exploitation.
Il est cependant possible d'avoir une idée approximative de l'ampleur de ces déplacements.
En 1999, leur nombre était de 56500 y compris les déplacements longs originaires d'autres régions françaises.
Sur cette base, on peut estimer qu'ils étaient près de 65 000 au 1er janvier 2008.
Il faut noter que :
· tous ces déplacements ne sont pas concernés par une offre ferroviaire, en particulier pour les communes d'origine non desservies par la ligne ferroviaire ;
· les déplacements domicile-travail ne sont qu'une partie de l'ensemble des déplacements du territoire. Il y a aussi les déplacements pour d'autres motifs : études, affaires personnelles, affaires professionnelles, loisirs... |
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Question n°1127 de : ARAOU Henri- 34070 MONTPELLIER - le 23/03/2009 Pourquoi ne pas envisager, comme en Lorraine, un train métro Nîmes-Montpellier-Sète-Béziers-Narbonne-Perpignan ? |
Réponse le 29/04/2009
Pour reprendre l’esprit de votre analogie, en 2020, grâce au projet, une offre plus généreuse pourra être déployée notamment pour les TER « intercités » qui connecteront rapidement Nîmes, Lunel, Montpellier, Sète, Agde, Béziers, Narbonne, Carcassonne et Perpignan.
L’ambition du conseil régional est ainsi de doubler le nombre de TER.
On pourrait alors parler de « RER littoral ».
Concernant le concept de TER à grande vitesse, il consiste à faire circuler sur une ligne à grande vitesse des trains relevant du service TER, c'est-à-dire mis en œuvre et financés par un Conseil Régional. Les services sont opérés plutôt entre les gares centre des principales agglomérations régionales reliées par la ligne nouvelle. Ainsi ce service nécessite la construction de raccordements entre la ligne nouvelle et les gares centres devant être desservies.
Une expérience de ce type est en cours dans la région Nord Pas de Calais. Depuis 2000, le Conseil Régional Nord Pas de Calais affrète des TGV de l’entreprise SNCF qui circulent sur la Ligne à Grande Vitesse (LGV) entre Lille et les villes du littoral, complétant ainsi l’offre TER classique. |
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Question n°1128 de : MERCEREAU Maryse- 34190 LAROQUE - le 23/03/2009
Habitante de Laroque, nous vivons dans le grand désert des transports en commun de la région, voir carte page 10 de la revue de janvier 2009. Que prévoyez-vous pour désenclaver la région ? |
Réponse le 09/04/2009
Eléments de réponse apportés la DRE
Le transport en commun routier hors des villes est placé sous la compétence des conseils généraux qui définissent le plan de transport départemental et déterminent, selon les modalités appropriées, l'entreprise de transport routier et le service qu'elle devra assurer.
En milieu urbain, cette responsabilité est assurée par les communes ou leurs regroupements quand elles ont défini un périmètre de transport urbain.
Eléments de réponse apportés le Conseil général de l'Hérault
La commune de LAROQUE, située à environ 1heure de car de MONTPELLIER, est desservie par 5 Allers-Retours par jour, dont un en demi-journée. Cela correspond à un niveau de desserte normal sur le réseau armature du département.
Il n'est pas prévu d'accroître le niveau de desserte.
La fiche horaire est jointe à ce courrier.
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Question n°1129 de : DELPRAT DANIEL- 34400 LUNEL - le 23/03/2009 Est-ce que cette ligne va permettre d' avoir moins de camions sur l' autoroute ? |
Réponse le 29/04/2009
L'un des objectifs des scénarios proposés au débat public est de favoriser le report modal de la route vers le rail. Les scénarios, en permettant de faire circuler davantage de trains de marchandises et en assurant une meilleure fiabilité du réseau ferroviaire en Languedoc-Roussillon (régularité, disponibilité, fiabilité), participeront à renforcer la pertinence du mode ferroviaire vis-à-vis de la route.
Ainsi, grâce aux scénarios de ligne nouvelle, ce sont près de 3000 poids lourds par jour qui seront reportés de la route vers le rail grâce au ferroutage (semi-remorque chargée sur un wagon adapté) et aux autres services de transport de marchandises, tel que le transport combiné (conteneur ou caisse mobile chargés sur un wagon), le train entier (train constitué à partir de wagons provenant d'une seule entreprise, ayant des volumes massifs de marchandises à transporter) et le lotissement (train constitué à partir de wagons provenant de diverses entreprises). D’ici à 2020, le trafic routier de marchandises devrait néanmoins connaitre une croissance d'environ 30%, le trafic ferroviaire de marchandises devrait croître lui de 83%. Le projet devrait donc permettre de limiter/absorber la croissance du nombre de poids lourds sur l’autoroute à l’horizon 2020. |
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Question n°1130 de : PLAS ANDRE-FRANCOIS- 34350 VENDRES - le 23/03/2009 Compte tenu de l' antériorité du Japon en matière de politique ferroviaire, pensez- vous inclure dans votre analyse les résultats obtenus par les questions posées dans ce pays ? |
Réponse le 26/05/2009
Réseau Ferré de France (RFF) a mis en place une veille sur les évolutions des politiques de transports dans les principaux pays développés. A ce titre, l’expérience du Japon est particulièrement intéressante. Ce pays a en effet été le premier à réaliser une ligne à grande vitesse, mise en service en 1964 à l’occasion des jeux olympiques qui avaient eu lieu cette année là au Japon.
L’expérience japonaise est riche d’enseignements. La ligne Tokyo Osaka a été conçue au départ avec des vitesses relativement réduites (de l’ordre de 210 km/h à l’ouverture), porté assez rapidement à 240 km/h.
Récemment, certains des trains les plus rapides réalisés à partir de Shinkansen N 700 vont à 270 km/h.
Cependant, contrairement aux pratiques françaises, les japonais ont privilégié le débit plutôt que la vitesse (ils ont même renoncé officiellement l’an dernier au V 360 en partie pour cette raison.) avec une desserte comprenant des trains avec des arrêts relativement proches (1 tiers des Shinkansen du Tokaido sont des « ter GV »).
Cette expérience montre globalement l’attractivité du mode ferroviaire si on peut développer une offre à la hauteur des attentes des clients. Le cas de la ligne principale à grande vitesse Tokyo/Osaka montre notamment que l’on peut atteindre des niveaux de trafics très élevés avec des infrastructures tracées à des vitesses modérément élevées, de l’ordre de 250 km/h seulement, voire moins là où le terrain est particulièrement dense ou présente un relief très marqué. Egalement, elle montre l’intérêt, sous réserve de traverser des zones avec une certaine densité de population, de faire bénéficier de la grande vitesse à la fois des circulations à longue distance mais aussi des circulations d’envergure régionale en mixant les types de circulation voyageurs. Cette problématique présente des similarités avec l’arc méditerranéen (des vitesses et/ou politiques d’arrêt très différentes qui complexifient l’exploitation ferroviaire par rapport à une ligne exploitée suivant une logique « métro » - tous les trains roulent et s’arrête de la même manière).
En revanche, le fret ferroviaire est peu développé au Japon, et donc l’observation de ce pays n’est pas très riche d’enseignement en matière de mixité entre trafics fret et voyageurs. Pour ce type de sujet, l’expérience allemande paraît plus pertinente. Ce pays comporte plusieurs lignes à grande vitesse mixtes avec le fret, là où les enjeux du trafic fret sont importants. Ceci contribue au maillage du réseau fret en Allemagne, et constitue probablement une des causes du dynamisme du trafic ferroviaire de fret dans ce pays :
Zoom sur l’expérience allemande :
La plupart des LGV sont mixtes et certaines futures lignes le seront aussi, parfois pour un trafic fret allégé seulement. Il est certains que les LGV contribuent à la compétitivité du fret allemand :
- d’un point de vue géographique, les principales LGV mixtes sont orientées dans le même sens Nord/Sud que les trafics fret dominants
- le concept d’exploitation donne la priorité au fret pendant 6-7 h par jour, ce qui permet d’organiser des connexions nombreuses et compétitives entre le Nord et le Sud en « saut de nuit »
Sur Hanovre – Würzburg :
- La grande majorité des circulations fret se situe dans la plage de vitesse 100-120 km/h, ce qui est comparable au régime d’exploitation des trains de marchandise en France. On note quelques circulations à V160 pour des filières bien spécifiques (Presse, Messagerie express).
- Au final, le trafic est au rendez-vous : en 6h, la LGV Hanovre – Würzburg voit passer presque autant de trains de fret (une soixantaine par jour) qu’actuellement la section Montpellier – Narbonne pour toute la journée.
- La ligne classique (qui passe par les villes) reste la principale ligne de fret, avec encore le double du trafic fret de la LGV, du fait de sa quasi-fermeture au fret pendant la journée. Autrement dit, la LGV capte « seulement » un bon tiers du trafic ferroviaire de fret de l’axe.
L’analyse des cas étrangers est donc très utile pour faire émerger les bonnes pratiques. Evidemment, il faut ensuite proposer des solutions adaptées à notre pays, et plus particulièrement au contexte de chaque projet. |
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Question n°1131 de : CHIROULEU ALAIN- 66600 RIVESALTES - le 23/03/2009 Dans la section bleue au cout estimé de 3,7 milliards d' euros, à combien s' élèverait l' aménagement des lignes existantes pour permettre environs 50 trains supplémentaires ( fret et TER ) après 2020 ? |
Réponse le 28/04/2009
Cela n’a pas été étudié dans le cadre des études préalables au débat public.
Le scénario « bleu » ligne à grande vitesse (LGV) voyageurs à 320 km/h, dont le coût est de 4.4 milliards € (aux conditions économiques d’octobre 2008) impose à tous les trains TER et marchandises de circuler sur la ligne existante auxquels s’ajoute une partie des TGV desservant les gares de centre ville. Ainsi sur la ligne existante il y aurait près de 290 trains entre Sète et Montpellier. Donc pour avoir une capacité de 50 trains supplémentaires par jour, il faudrait que la ligne existante soit aménagée pour accueillir près de 340 trains (TER, TGV et Fret) par jour.
Dans le cadre du scénario de doublement partiel de la ligne existante, d’un coût de 2.4 milliards € (conditions économiques d’octobre 2008), il est prévu des aménagements afin que cette ligne accueille entre Montpellier et Sète 354 trains par jour.
A dire d’expert on serait tenter de répondre à votre question, en cas de réalisation du scénario LGV voyageurs à 320 km/h, par un investissement à minima de 2.2 milliards supplémentaire afin de disposer d’une capacité résiduelle de 50 trains supplémentaires par jour sur la ligne existante.
Ce rapide calcul nécessiterait bien sûr des études plus approfondies. Cela pose ensuite la question des nuisances supplémentaires en agglomération (tout le fret traverse les agglomérations) et de la réalisation de travaux sur la ligne classique et sur la ligne nouvelle (envisagé un phasage).
Dans ce cas également, seule la section Montpellier Narbonne est partiellement doublée.
On ne dispose pas non plus d’itinéraire de délestage pour le fret en cas d’incident sur la ligne classique, la ligne nouvelle restant dédiée au voyageur. |
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Question n°1132 de : DARMES LUCIEN- 66000 PERPIGNAN - le 23/03/2009 Branchement gare Rivesaltes-Toulouse-Narbonne ? |
Réponse le 28/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Perpignan. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Perpignan est confirmée, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• le site de Rivesaltes, à une dizaine de kilomètres au nord de l’agglomération perpignanaise, est desservi par l’A9 et la RD6009. Il pourrait être relié à la ligne existante. Ce site avait été proposé par la SNCF dans le cadre des études de 1995.
• le site du Soler, à environ neuf kilomètres à l’ouest de l’agglomération de Perpignan via la RN116, permettrait la réalisation d’une gare interconnectée avec la ligne Perpignan-Villefranche.
Concernant la création d’une gare nouvelle à l’interconnexion entre le projet de ligne nouvelle Montpellier-Perpignan et une potentielle Ligne à grande Vitesse (LGV) entre Toulouse et Narbonne, il importe de noter qu’à 300 km/h, les raccordements entre ces deux lignes font plusieurs kilomètres de long et dépassent largement la taille d’une gare.
Deux possibilités existent pour implanter une gare nouvelle au carrefour de 3 branches de LGV :
- Le positionnement de la gare au centre des trois branches du carrefour impose de positionner les quais à une distance de plusieurs centaines de mètres (700 mètres sur l’exemple d’Avignon en photo ci-dessous) les uns des autres du fait de la géométrie imposée par la grande vitesse, soit environ 10 minutes à pied.
- Le positionnement d’une gare sur l’une des trois branches impose de privilégier deux destinations sur trois. C’est le cas de la gare nouvelle d’Avignon, positionnée sur les flux Paris-Marseille et Marseille Montpelier et non sur le flux Paris-Montpellier
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1133 de : SITJA JEAN CHRISTOPHE- 66000 PERPIGNAN - le 23/03/2009 Verra-t-on réellement un jour une ligne TGV reliant Paris à Perpignan ? N' est-il pas indispensable d' accélérer les travaux ? |
Réponse le 28/04/2009
La mise en service du Contournement de Nîmes et de Montpellier (CNM) est prévue à l’horizon 2015.
Concernant le projet entre Montpellier et Perpignan, suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d'ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Compte tenu des délais d'études et de procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Pour accélérer la réalisation du projet, plusieurs leviers peuvent être actionnés :
- [endif]regrouper les phases d’études préalables à la Déclaration d’Utilité Publique (DUP) pour limiter les interfaces entre les différents partenaires,
- [endif]obtenir le décret de DUP au plus tôt après la clôture de l’enquête d’utilité publique
- [endif]réunir rapidement un « tour de table » financier avec l’ensemble des partenaires.
Vous trouverez ci-dessous le schéma des grandes étapes du projet :
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Question n°1134 de : CAMPA PIERRE- 66670 BAGES - le 23/03/2009 Pourquoi une prospective en 2020 et non plus tard ? |
Réponse le 28/04/2009
Les attentes du territoire sont fortes, notamment sur les délais de réalisation et la mise en service, que beaucoup d’acteurs et de citoyens en région souhaitent le plus tôt possible.
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°1135 de : FAURE CHRISTIAN- 30230 RODILHAN - le 23/03/2009 Pensez vous utiliser la zone Nimes Garons pour implanter la gare TGV Nimes, si oui que ferez vous en cas de conflit important sur la mer Méditerrannée ? |
Réponse le 28/04/2009
La prise en compte d’un éventuel conflit armé en méditerranée n’est pas étudié dans le cadre de ses études.
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie nîmois. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route. Ce secteur n’impliquerait pas l’installation de la gare nouvelle sur la plate-forme aéroportuaire.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org) - rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1136 de : VIDAL GERALDINE- 66240 ST ESTEVE - le 23/03/2009 Au terme d' une démarche environnementale concertée, un couloir unique entre Narbonne et Perpignan est proposé, cette voie unique limiterait l' emprise foncière pour cette voie, quand est-il en réalité ? |
Réponse le 28/04/2009
Le couloir de passage proposé ne limite pas le projet à une voie unique mais permet de faire passer une ligne ferroviaire à 2 voies ou plus.
Au Sud de Narbonne, un seul couloir de 5 km de large a été retenu par Réseau Ferré de France dans le secteur dit des corbières littorales, incluant les infrastructures de transports existantes (autoroute, routes nationales, etc.). En effet, un couloir de passage plus à l’Ouest dans le massif des corbières (corbières de Fontfroide) a également été étudié, mais n’est pas apparu pertinent pour plusieurs raisons :
- environnementales et paysagères (les experts consultés lors des trois ateliers environnement ont insisté sur l’effet de coupure au milieu du massif des Corbières),
- financières (surcoût de l’ordre de 500 millions d’euros du fait du relief chahuté)
- de desserte des zones les plus urbanisées dans ce secteur (frange littorale).
Le choix du couloir de passage s’est opéré conjointement avec les représentants des collectivités territoriales partenaires et des co- financeurs, qui n’ont pas souhaité porté au débat un couloir isolé au milieu du massif des Corbières, éloigné des grands bassins de vie de notre région.
Aujourd’hui, les études portent donc sur un couloir. Le tracé ne sera défini qu’après les études d’avant projet sommaire et lors de l’enquête d’utilité publique. Quelque soit le tracé retenu dans le couloir du massif des corbières littorales, Réseau de France travaillera en étroite collaboration avec le syndicat mixte du Parc de la Narbonnaise pour définir précisément les objectifs de préservation des milieux naturels et des paysages qu’il faudra mettre en œuvre pour limiter les incidences du projet.
Aussi, RFF a participé à l’élaboration de la charte 2009 - 2021 du Parc naturel régional de la Narbonnaise et s’est engagé à être exemplaire en termes d’insertion paysagère de la future ligne dans ce secteur. |
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Question n°1137 de : BROUILLARD JEAN YVES- 66330 CABESTANY - le 23/03/2009
Une cohabitation des lignes voyageurs et de marchandises n' est-elle pas source de pertubations donc de ralentissement voire d' accidents ? |
Réponse le 26/05/2009
En France, la cohabitation trains de voyageurs / trains de fret existe déjà sur une très grande majorité du réseau. En fait, rares sont les lignes dédiées à un seul type de circulation : la rive droite du Rhône pour le fret, les premières lignes à grande vitesse pour le TGV, certaines sections de lignes pour le RER en Ile de France. A titre d’exemple, l’ensemble des dessertes TGV utilise un réseau de plus de 8.000 km de lignes : 1840 km correspondent aux lignes à grande vitesse (réservées aux TGV), mais le complément (6200 km) est circulé également par des TER et des trains de fret. Parmi ces 6200 km, certaines sections sont mêmes exploitées à 220 km/h (Tours – Bordeaux, Angers – Nantes, Strasbourg – Mulhouse…).
En Allemagne, de nombreuses sections ont fait l’objet de projets de modernisation et de relèvement de vitesse (Hambourg-Berlin à V230, Hambourg – Hanovre, Brême – Münster, Ulm - Munich à V200…) où cohabitent trains à grande vitesse, TER et trains de fret. Et plusieurs lignes à grande vitesse sont mixtes.
Concernant l’exploitation et la sécurité des trains: le graphique de circulation est construit en tenant compte des contraintes de tracé entre trains lents (le fret et les TER) et rapides (le TGV) afin d'éviter le phénomène du rattrapage. Le graphique est ainsi tracé en fonction des normes permises par la vitesse des trains et la signalisation en matière d'espacement des trains.
En situation opérationnelle, des dispositifs de sécurité permettent une distance suffisante entre les trains (le cantonnement) ainsi qu'un contrôle de vitesse sur les mobiles imposant une vitesse réduite à l'approche d'un signal à l'avertissement (jaune) et un signal à l'arrêt (rouge).
Des règles, dites « STI », décrivent les mesures à respecter pour les LGV mixtes. |
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Question n°1138 de : TRAULLET LINE- 30220 AIGUES MORTES - le 23/03/2009 Quel sera le cout sur les impots fonciers et locaux ? Quel pourcentage de création d' emploi cela apportera-t-il ? |
Réponse le 09/04/2009
1- Impact sur la fiscalité
Concernant le financement des lignes à grandes vitesse, les collectivités publiques (Europe, Etat, Région et Collectivités régionales) apportent des subventions d’investissement en raison des enjeux du projet (réduction de la saturation routière, de la pollution, développement économique…) selon les règles et les contraintes budgétaires propres à chacune.
L’impact sur la fiscalité de ces concours dépend de nombreux facteurs :
_ Le niveau de leur contribution et l’incidence sur leur endettement,
_ Le niveau d’endettement des collectivités qui conditionne leur recours à l’emprunt et le taux d’intérêt,
_ Le montant des recettes fiscales générées par le projet pendant la période de construction et d’exploitation du projet.
2- Création d’emploi
Un chantier de ligne nouvelle génère des créations ou pérennisation d'emplois.
Par exemple, si l'on considère le chantier de la branche est de la LGV Rhin-Rhône, qui est en cours de réalisation, il y a en moyenne 3.500 personnes qui travaillent au quotidien sur le chantier et 2.500 autres personnes qui travaillent dans des bureaux d’études, des usines, des ateliers et dans diverses activités (entretien du matériel, services, etc.). Sur ce chantier, 700 personnes ont été recrutées localement en bénéficiant de la clause d’embauche de personnes en difficultés d’insertion sociale (RMIstes, chômeurs de longue durée, jeunes sans formation, demandeurs d’emploi de plus de 50 ans, etc.); le travail de ces personnes correspond à environ 17% des heures travaillées sur le chantier. |
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Question n°1139 de : NOURI AICHA- 11000 CARCASSONNE - le 23/03/2009 Pensez vous que l' environnement ne sera pas perturbé par les travaux ? Et éventuellement encore polluer la nature ? Les travaux seront-ils lourds ? |
Réponse le 28/04/2009
La phase travaux peut générer en elle-même un certain nombre d’impacts sur l’environnement. Ces impacts potentiels revêtent généralement un caractère temporaire lié à la durée du chantier (estimée à environ 5 ans dans le cadre de la ligne nouvelle Montpellier Perpignan).
Cette caractéristique n’altère cependant en rien l’importance qu’il est nécessaire d’accorder aux risques de perturbation et d’atteinte à l’environnement, ce à quoi, Réseau Ferré de France (RFF) attache une grande importance.
Parmi les principaux impacts on peut citer :
o [endif]les nuisances sonores liées au bruit des engins de terrassement, des avertisseurs sonores, des explosifs,
o [endif]des risques pour les eaux et pour les milieux aquatiques en relation avec la production de matière en suspension, et le risque de pollution accidentelle (approvisionnements en carburant, stockages…),
o [endif]des risques pour les cultures avec la production de poussières et l’occupation temporaire des terrains,
o [endif]des risques d’impacts sur la faune et la flore (emprises et pertes d’habitat, poussières, dérangement, mortalité liée à la coupure des axes de déplacement habituels)…
Des mesures sont donc prises par le maître d’ouvrage pour minimiser les nuisances des travaux pour les riverains et l’environnement. Lors des travaux, RFF mettra notamment en place un système de management environnemental se traduisant par une organisation particulière vis-à-vis de la protection de l’environnement (définition de prescriptions particulières, établissement d’un plan d’assurance environnement par les entreprises…).
De manière plus spécifique, il s’agira notamment :
o [endif]de réduire les emprises du chantier et notamment d’utiliser au maximum l’emprise du projet pour faire circuler les engins le long du chantier,
o [endif]de limiter autant que possible les mouvements de terre dans cette emprise de chantier en équilibrant au mieux les remblais avec les déblais, afin de limiter à la fois les besoins de matériaux d’emprunt ou de carrières à l’extérieur du tracé, et les mises en dépôt hors emprise du projet également,
o [endif]de proscrire les travaux de nuit et de week-end à proximité des zones habitées, dans la mesure du possible,
o [endif]d’arroser les pistes de chantier afin de limiter l’envol des poussières,
o [endif]de mettre en place un système temporaire d’assainissement de chantier et des bassins de traitement des eaux dès le démarrage du chantier,
o [endif]de préparer au mieux la restauration future des sites et des habitats naturels et de limiter les impacts des travaux en définissant des zones de prescriptions ou d’interdiction (accès contrôlé ou interdit, limitation ou interdiction de certaines activités comme les approvisionnements ou le dépôt de matériaux, mise en place de pistes temporaires sur géotextile, etc.). |
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Question n°1140 de : BORIES Michel- 34720 CAUX - le 23/03/2009 Pourquoi n' y a-t-il pas de gare nouvelle prévue à Pézenas dans le scénario du couloir nord ? |
Réponse le 28/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie Béziers-Pézenas-Agde.
Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre. Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, entre Pézenas et Béziers, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1141 de : BORIES Michel- 34720 CAUX - le 23/03/2009 Pourquoi gain de temps et grande vitesse sont mis en avant ? |
Réponse le 28/04/2009
Deux scénarios sur les 4 présentés ne sont pas des projets de ligne à grande vitesse.
Les gains de temps et l’accès à la grande vitesse constituent des attentes souvent mises en avant vis-à-vis de ce projet par les citoyens et les acteurs régionaux. Cependant les objectifs du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan sont multiples et ne se limitent pas uniquement au gain de temps et à la grande vitesse. Ils ont été analysés au terme d’un important programme d’études, mené par Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, l’Etat, la Région Languedoc-Roussillon et 12 collectivités partenaires.
Concrètement, une ligne nouvelle en plus de la ligne existante permettrait de :
- Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante,
- Inciter à prendre le train plutôt que la voiture,
- Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route,
- Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon,
- Accompagner le dynamisme de l’économie régionale
- Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen,
- Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains,
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Question n°1142 de : CAVAILHES Daniel- 34500 BEZIERS - le 23/03/2009 Quelle que soit la localisation de la gare TGV proche de Béziers, y aura-t-il des navettes à chaque arrivée du TGV vers la gare de Béziers centre et gratuites ? |
Réponse le 28/04/2009
1– TER en correspondance TGV sur « Béziers TGV »
Les prévisions de circulations TGV faites par la SNCF pour le débat public montrent que dans le cas d’une gare nouvelle, 58 trains TGV s’arrêteraient en gare nouvelle.
En parallèle, le Conseil Régional et la SNCF ont défini une offre de TER. La gare nouvelle verrait s’arrêter tous les TER périurbains, soit 20 TER/jour. Les TER intercités, au nombre de 50 TER/jours desserviraient eux Béziers centre ville et Agde.
2- Liaison gare nouvelle – gare centre et prix du billet
La liaison entre la gare nouvelle et la gare actuelle, si elle se fait par le mode ferroviaire sera payante, mais compris dans le prix du billet (logique de trajet de porte à porte). La politique tarifaire pour la partie du trajet effectuée par TGV est du ressort des transports (aujourd’hui la SNCF mais en 2020 il y aura de nouvelles compagnies, comme pour le transport aérien). Le prix de la navette TER sera à priori défini par l’autorité organisatrice des transports régionaux, à savoir le Conseil régional. Mais vous n’aurez certainement qu’un billet et un prix global pour ces deux trajets.
3- Potentielle gare nouvelle de l’aire de vie de Béziers
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Béziers.
Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Pour faciliter les réseaux de navettes TER et relier ainsi la gare nouvelle à la gare centre, deux possibilités existent :
- [endif]soit positionner la gare nouvelle à l’interconnexion de la ligne nouvelle et de la ligne existante,
- [endif]soit créer des raccordements de la ligne nouvelle sur la ligne existante.
L’ensemble des sites proposés au débat ne disposent pas toujours d’interconnexion TER/TGV. Ainsi si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante Montpellier-Perpignan. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1143 de : BORIES Michel- 34720 CAUX - le 23/03/2009 Pourquoi les nuisances ne sont pas prises en compte ? |
Réponse le 17/06/2009
Contrairement à votre affirmation, les nuisances potentielles d’une infrastructure de transport sont prises en compte très en amont dans la conception d’un projet. Nous vous recommandons de prendre connaissance du corpus d’études réalisées préalablement au débat public.
Concrètement, pour la préparation du débat public de la ligne nouvelle Montpellier Perpignan, RFF a établi un diagnostic des sensibilités environnementales (milieu humain, paysage, ressources en eau, environnement naturel, patrimoine) sur une aire d’étude intégrant 216 communes. Ce diagnostic a intégré les données des services de l’Etat, des collectivités mais aussi des associations et organismes compétents (Parc Naturel Régional de la Narbonnaise, Conservatoire des Espaces Naturels, Syndicat Mixte de bassin, Conservatoire Botanique…). Ensuite les données ont été hiérarchisées pour identifier des couloirs de passage préférentiels moins impactant pour l’environnement. Cette démarche est expliquée en détail en pages 62 et 63 du dossier du Maître d’ouvre, téléchargeable sur le site internet de la commission particulière du débat public www.debatpublic-lnmp.org.
A l’issue du débat public, des études d’environnement complémentaires seront réalisées dans un fuseau de 1000 mètres, puis une étude d’impact dans une bande de 500 mètres lors des études préparatoires à l’enquête publique.
En phase d’avant projet sommaire (APS), RFF prendra en compte tous ces enjeux environnementaux localisés qui participeront à part entière à la conception technique du projet (notion d’environnement intégré) : calage fin du tracé en plan (évitement des zones les plus sensibles : nuisances sonores, stations botaniques protégées…), optimisation du profil en long (aspect paysager, bruit), définition de certains ouvrages et équipements (ouvrage hydraulique « sur – élargi » pour la transparence écologique par exemple) etc…
En plus de cette notion d’environnement intégré, des mesures d’accompagnement spécifiques pourront également être mises en œuvre pour traiter d’éventuels impacts résiduels et pour respecter la réglementation Environnement (seuils sonores de la loi bruit, transparence hydraulique de la loi sur l’eau, protections des espèces protégées, réseau Natura 2000…..). |
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Question n°1144 de : CALVET JEAN LOUIS- 34790 GRABELS - le 23/03/2009 Existe-t-il une pondération des critères ? (augmentation trafic, couts et en CO2 ) Si oui, quelle est-elle ? |
Réponse le 28/04/2009
Votre question nous étant transmises 2 fois, nous complétons notre première réponse.
L’intérêt d’un débat public est de permettre l’expression la plus large possible et de prendre en compte les avis et remarques formulés par le public.
Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, a donc souhaité proposer au débat public quatre scénarios contrastés et bien différenciés afin que l’ensemble des habitants de la région puisse formuler leurs attentes et l’aide ainsi à choisir le scénario le plus adapté et partagé.
Ainsi, il n’existe aucune pondération et ce sera suivant les avis exprimés pendant le débat public, que RFF décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
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Question n°1145 de : OLIVA GENEVIEVE- 34500 BEZIERS - le 23/03/2009 Peut-on croire enfin qu' il y ait une réelle volonté politique d' aménagement du territoire à l' ouest de la région Languedoc Roussillon ? Avec plus de camions sur les trains transitant entre l' Espagne et la France ? Avec création de plateformes logistique près des gares de l' ouest ? |
Réponse le 28/04/2009
Comme le disait à la réunon de PEZENAS le paysagiste Alain MARGUERIT, une ligne nouvelle, si elle est décidée, doit être l'occasion de redéfinir une politique d'alénagement du territoire, ou un projet de territoire
Pour répondre au second volet de votre question, l'un des objectifs des scénarios proposés au débat public est de favoriser le report modal de la route vers le rail. Les scénarios, en permettant de faire circuler davantage de trains de marchandises et en assurant une meilleure fiabilité du réseau ferroviaire en Languedoc-Roussillon (régularité, disponibilité, fiabilité), participeront à renforcer la pertinence du mode ferroviaire vis-à-vis de la route.
Ainsi, grâce aux scénarios de ligne nouvelle, ce sont près de 3000 poids lourds par jour qui seront reportés de la route vers le rail grâce au ferroutage (semi-remorque chargée sur un wagon adapté) et aux autres services de transport de marchandises, tel que le transport combiné (conteneur ou caisse mobile chargés sur un wagon), le train entier (train constitué à partir de wagons provenant d'une seule entreprise, ayant des volumes massifs de marchandises à transporter). et le lotissement (train constitué à partir de wagons provenant de diverses entreprises). D’ici à 2020, le trafic routier de marchandises devrait néanmoins connaitre une croissance d'environ 30%, le trafic ferroviaire de marchandises devrait lui croître de 83%.
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Question n°1146 de : QUEROL SEBASTIEN- 11590 CUXAC D'AUDE - le 23/03/2009 Y aura-t-il des infrastructures routières en parallèle à cette construction ? Accès aux gares facilités, contournement des villes et villages. |
Réponse le 09/04/2009
Elements de réponse apportés par la Direction Régionale de l'Equipement (DRE) :
Selon les territoires, la juxtaposition de la LGV avec des infrastructures routières est possible. Cela dépendra du tracé qui sera, in fine, déterminé.
La réalisation de la LGV entrainera en outre systématiquement le rétablissement des routes coupées par la ligne (construction des ponts nécessaires).
Pour accéder aux éventuelles nouvelles gares, si cela s'avère nécessaire, de nouvelles routes seront construites.
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Question n°1147 de : RUIZ MARJORIE- 34480 MAGALAS - le 23/03/2009 Habitante de Magalas, il y a une ligne jusqu' à Bédarieux. Vais-je etre touchée par ce nouveau réseau ? Parce que la ligne ( d' ailleurs non sécurisée ) est proche de mon domicile et le bruit est assez suffisant. |
Réponse le 28/04/2009
Entre Montpellier et Béziers, deux couloirs, d’une largeur de 5 km chacun, sont proposés au débat public :
- un couloir Nord « collines du biterrois », en retrait du littoral, qui concerne les communes de St Jean de Védas, Fabrègues, Mireval, Gigean, Montbazin, Poussan, Villeveyrac, Loupian, Mèze, Montagnac, Saint Pargoire, St Pons de Mauchiens, Lézignan la Cèbe, Aumes, Pézenas, Tourbes, Alignan du Vent, Valros, Servian, Boujan sur Libron, Bassan, Corneilhan et Lieuran les Béziers.
- un couloir Sud « plaine littorale », qui englobe le projet « TGV ® Languedoc Roussillon » de 1995, qui inclut les territoires des communes de St jean de Védas, Fabrègues, Mireval, Gigean, Poussan, Villeveyrac, Loupian, Mèze, Bouzigues, Montagnac, Pomerols, Florensac, Pinet, Bessan, St Thibéry, Montblanc, Cers et Villeneuve les Béziers.
La ville de Magalas n’est donc pas concernée par un couloir de passage pour la future ligne nouvelle Montpellier - Perpignan |
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Question n°1148 de : SOULA JEAN JACQUES- 11100 NARBONNE - le 23/03/2009 Quand les narbonnais bénéficieront-ils de la grande vitesse ? |
Réponse le 28/04/2009
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020. C’est à cette date que les trains pourront circuler à plus grande vitesse entre Montpellier et Perpignan, suivant le scénario choisi.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°1149 de : SEMAT STEPHANE- 11400 CASTELNAUDARY - le 23/03/2009 Pourquoi est-ce que la ligne TGV ne passe pas à la gare de Castelnaudary ? |
Réponse le 09/04/2009
La Ligne à Grande vitesse arrive actuellement jusqu'à Nîmes et elle sera prolongée par le Contournement de Nîmes et de Montpellier (CNM) qui acceptera les TGV et les trains de fret. Ainsi il existera une ligne nouvelle jusqu'à Montpellier.
Le débat public porte sur le projet de ligne entre Montpellier et Perpignan, qui devra permettre de connecter le CNM à la ligne nouvelle Perpignan-Figueras. De ce fait seuls des couloirs de passages, plus ou moins inscrit dans la frange littorale, entre les villes de Montpellier et de Perpignan ont été étudiés. La réalisation d'une ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan via Carcassonne et Castelnaudary augmenterait le nombre de kilomètres de voies à créer et donc le coût global du projet, en particulier pour la section devant traversée les Corbières afin de rejoindre Perpignan. La question de son acceptabilité au niveau écologique risquerait de plus de stopper ce projet.
Pour autant, il existe un projet de ligne nouvelle entre Toulouse et Narbonne où des "pré études fonctionnelles" vont prochainement être lancées par Réseau Ferré de France (vers l'été 2009). Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et de réaménagement de la ligne existante. Ces études devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nationale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public. |
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Question n°1150 de : PAYELLE CHANTAL- 34300 AGDE - le 23/03/2009 Dans le 2ème scénario, une seule gare nouvelle, pourquoi pas 3 ou 2 ? Dans le 1er, 5 gares nouvelles semblent beaucoup, des navettes avec les anciennes gares seraient mieux, alors pourquoi pas seulement Montpellier, Béziers et Perpignan ? |
Réponse le 28/04/2009
Votre proposition est tout à fait recevable.
Comme précisé dans la synthèse du maître d’ouvrage, qui a été distribuée à un million d’exemplaires dans les foyers de la région, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Le débat public permettra donc de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
Au total, cinq bassins de vie ont été retenus (Nîmes, Montpellier, Béziers, Narbonne et Perpignan) sur lesquels onze sites et secteurs potentiels de gares nouvelles ont été étudiés en complément des gares existantes : trois autour de Nîmes, deux autour de Montpellier, quatre dans le bassin de vie Agde-Béziers-Lézignan-Corbières-Narbonne, et deux autour de Perpignan.
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Question n°1151 de : BARTHEZ ALAIN- 34420 VILLENEUVE LES BEZIERS - le 23/03/2009 Dans le cas du doublement partiel de la ligne existante et dans l' optique d' une augmentation du trafic et des nuisances, avez vous prévu des antibruits pour les riverains ? |
Réponse le 28/04/2009
La réglementation sur le bruit a défini des niveaux sonores à ne pas dépasser suite à un aménagement d’une ligne ferroviaire existante (cas du scénario n°4 de doublement).
Ces niveaux dépendent notamment de l’ambiance sonore préexistante (le bruit de fond sans le projet). Une ambiance sonore est réglementairement qualifiée de modérée lorsque les niveaux sonores existants ne dépassent pas ni 65 dB(A) de jour ni 60 dB(A) de nuit.
Les valeurs seuils fixées par la loi sont ainsi les suivantes pour les bâtiments à usage d’habitation :
Par exemple, prenons 2 cas concrets pour aider à la compréhension de ce tableau :
- En zone d’ambiance sonore modérée et en période de jour : une habitation qui a moins de 60 dBA en façade devra avoir moins de 63 dBA après le doublement de l’infrastructure,
- En zone d’ambiance sonore non modérée et en période de nuit : une habitation qui a 70 dBA en façade devra avoir moins de 63 dBA après le doublement de l’infrastructure.
Afin de respecter ces seuils réglementaires, Réseau Ferré de France effectuera lors des études d’Avant Projet Sommaire (lorsque les caractéristiques techniques du projet sont définies) une modélisation numérique des niveaux sonores attendus. Les simulations réalisées par les bureaux d’études spécialisés permettent au maître d’ouvrage de prévoir les dispositifs de protection nécessaires pour respecter les seuils : protection à la source du bruit (écran acoustique), et l’isolation de façade (double vitrage), si nécessaire.
Réseau Ferré de France (RFF) est tenu à une obligation de résultat : il doit assurer la protection des riverains contre les nuisances sonores pour les ramener aux niveaux réglementaires prescrits dès lors que le trafic ferroviaire le justifie. |
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Question n°1152 de : FAVIER ROBERT- 34350 VALRAS PLAGE - le 23/03/2009 Les nouvelles gares TGV seront-elles reliées par rail aux gares ( pour limiter les tonnes de CO2 ) ou devrons nous, nous les voyageurs, nous y rendre par la route ( bus, véhicule personnel ) comme cela est souvent le cas ( exemple, gare de Haute Picardie ! ) |
Réponse le 28/04/2009
Dans le cas de gare nouvelle (exemple de Nîmes), la SNCF estime que les trois quart des voyageurs arrivent à la gare par véhicule routier individuel (voiture ou taxi). Néanmoins la possibilité d’augmenter la part des transports en commun doit être recherché (Ter, bus, car, tramway).
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Béziers. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne et ainsi de mettre en place des navettes TER entre gare nouvelle et gare centre.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
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Question n°1153 de : BOBO PAUL- 66000 PERPIGNAN - le 23/03/2009 Avez-vous défini le tracé et l' implantation de la gare TGV entre Tet et Agde ? |
Réponse le 28/04/2009
1- Tracé :
A ce stade du projet, le tracé exact n'est pas encore défini. En effet, le débat public doit faire émerger le choix d'un couloir de passage, large de 5 kilomètres, qui permettra les optimisations futures du projet.
Si le débat public confirme l'intérêt du projet, Réseau ferré de France, maître d'ouvrage du projet étudiera un tracé large de 1000 mètres puis 500 mètres dans le couloir retenu lors des études préalables à l'enquête d'utilité publique.
Ce tracé, large de 500 mètres sera présenté lors de l’enquête d’utilité publique.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet:
2- Potentielle gare nouvelle de l’aire de vie de Perpignan :
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Perpignan. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Perpignan est confirmée, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat :
• le site de Rivesaltes, à une dizaine de kilomètres au nord de l’agglomération perpignanaise, est desservi par l’A9 et la RD6009. Il pourrait être relié à la ligne existante. Ce site avait été proposé par la SNCF dans le cadre des études de 1995.
• le site du Soler, à environ neuf kilomètres à l’ouest de l’agglomération de Perpignan via la RN116, permettrait la réalisation d’une gare interconnectée avec la ligne Perpignan-Villefranche.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1154 de : LAUTIER JEAN PIERRE- 34500 BEZIERS - le 23/03/2009 Doit-on donner sa préférence concernant les tracés proposés ou les gares nouvelles ? |
Réponse le 30/03/2009
Bien sûr, c’est même l’objet essentiel du débat. Les réunions publiques qui ont déjà eu lieu ont montré que ce sont ces questions qui intéressent au premier chef les personnes qui se sont exprimées.
Il va de soit que plus encore que les choix en eux-mêmes, ce sont les raisons qui les motivent qui intéressent le maître d’ouvrage et les autorités qui contribueront, avec lui, aux décisions qui seront prises le cas échéant, sur le tracé et sur d’éventuelles gares nouvelles. On ne saurait donc trop recommander à ceux qui expriment des choix sur ces sujets de les argumenter le plus possible.
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Question n°1155 de : PERRIN LOUIS- 34500 BEZIERS - le 23/03/2009 Quand la ligne nouvelle entrera-t-elle en service ? |
Réponse le 09/04/2009
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°1156 de : PERRIN LOUIS- 34500 BEZIERS - le 23/03/2009 Où sera la gare ? |
Réponse le 09/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Béziers. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1157 de : BAYBAUD BERNADETTE- 34300 AGDE - le 23/03/2009 Concordance des liaisons de la ligne Montpellier-Perpignan avec Barcelone ? |
Réponse le 28/04/2009
Un des objectifs de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan est de donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen, ce qui implique la connexion avec Barcelone et plus largement l’Espagne. Cette connexion sera techniquement possible (écartement des rails standardisés) dès la réalisation de la Ligne Grande Vitesse (LGV) Figueras-Barcelone à l’horizon 2012, selon les dernières déclarations des responsables espagnols ; la section internationale sous les Pyrénées étant techniquement achevée depuis février 2009 et raccordée au réseau ferré français à cette date.
Concernant la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, qui réduirait encore les temps de trajet par rapport à 2012, Réseau Ferré de France (RFF) maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet suivant les avis exprimés pendant le débat public.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°1158 de : VERNHET Thierry- 34000 MONTPELLIER - le 23/03/2009 Quand la ligne TGV Montpellier-Nilmes sera-t-elle mise en service ? |
Réponse le 28/04/2009
La mise en service du contournement Nîmes-Montpellier (CNM) est prévue à l’horizon 2015 |
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Question n°1159 de : BOURDIN MICHEL- 30650 ROCHEFORT DU GARD - le 23/03/2009 Est-il permis d' espérer le trafic des camions sur wagons dans cette zone et non plus sur les autoroutes ? |
Réponse le 28/04/2009
L'un des objectifs des scénarios proposés au débat public est de favoriser le report modal de la route vers le rail. Les scénarios, en permettant de faire circuler davantage de trains de marchandises et en assurant une meilleure fiabilité du réseau ferroviaire en Languedoc-Roussillon (régularité, disponibilité, fiabilité), participeront à renforcer la pertinence du mode ferroviaire vis-à-vis de la route.
Ainsi, grâce aux scénarios de ligne nouvelle, ce sont près de 3000 poids lourds par jour qui seront reportés de la route vers le rail grâce au ferroutage (semi-remorque chargée sur un wagon adapté) et aux autres services de transport de marchandises, tel que le transport combiné (conteneur ou caisse mobile chargés sur un wagon), le train entier (train constitué à partir de wagons provenant d'une seule entreprise, ayant des volumes massifs de marchandises à transporter). et le lotissement (train constitué à partir de wagons provenant de diverses entreprises). D’ici à 2020, le trafic routier de marchandises devrait néanmoins connaitre une croissance d'environ 30% alors que le trafic ferroviaire de marchandises devrait croître de 83%. |
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Question n°1160 de : PRADEL LILIAN- 30650 ROCHEFORT DU GARD - le 23/03/2009 Utilisateur de la ligne grande vitesse vers le nord de l' Europe, pourquoi ne pourrions-nous pas prendre exemple sur la ligne Lyon-Marseille ? Avec notamment, par exemple, les zones extérieures d' Avignon et Valence. |
Réponse le 28/04/2009
Lyon-Marseille est une ligne à grande vitesse (LGV) dédiée aux seuls TGV, elle constitue la troisième lignes dans la vallée du Rhône entre ces deux villes. En effet il existe une ligne en rive droite du Rhône dédiée aux trains de marchandises et une ligne en rive gauche du Rhône avec des circulations voyageurs et fret.
En Languedoc-Roussillon, il n’existe actuellement qu’une seule ligne qui pourrait être complétée effectivement par une LGV dédiée aux seuls TGV, c’est l’un des scénarios proposé au débat public.
La question de l’opportunité de gares nouvelles à l’extérieur des villes à l’instar d’Avignon et de Valence est également proposée au débat public. Toutes ses hypothèses sont présentées au débat. |
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Question n°1161 de : ALBOUY JEAN MARIE- 34500 BEZIERS - le 23/03/2009 Ligne à grande vitesse : TGV et TER
Trains sur la ligne existante : fret et TER
( C' est ma question ) |
Réponse le 28/04/2009
Votre proposition consisterait à faire circuler sur une ligne à grande vitesse des TGV et une partie des TER, et à conserver les trains de marchandises et l’autre partie des TER (desserte fine type périurbaine) traverser les centres villes via la ligne existante.
Si les TER, dont l’objectif principal est d’assurer principalement les déplacements quotidiens domicile-travail et domicile-étude, venaient à emprunter la ligne nouvelle alors il conviendrait de prévoir des raccordements entre ligne nouvelle et ligne classique, a proximité immédiate des agglomérations, pour desservir les villes intermédiaires via leur gare actuelle ; leur pertinence vis-à-vis de la route, pour des déplacements de courtes et moyennes distances provient de la desserte des gares de centre villes. Il faudrait donc réaliser des raccordements en entrée et en sortie de chacune des agglomérations desservies. Au niveau régional, seules les villes de Nîmes, Montpellier, Béziers, Narbonne et Perpignan pourraient disposer de ce type de service.
Dans le cas contraire, une armature dense de transport en commun fréquent doit être mise en place par les collectivités autour des gares nouvelles pour que le trajet en TER sur LGV reste pertinent en terme de chaine de transport de porte à porte.
Dans ce cadre là, il conviendrait d’investir dans du matériel TER apte à la grande vitesse (220, 250, 300 km/h), sinon circuleraient sur la ligne nouvelle des TGV à la vitesse de 320 km/h et des TER dont la vitesse est de 160 km/h. Cela représente un différentiel de vitesse de 160 km/h, assez proche du différentiel entre des TGV à 300 km/h et les trains de marchandises à 120 km/h. Même si le différentiel est inférieur de 20 km/h, il faudrait éventuellement prévoir des voies d’évitement pour que les TGV doublent les TER. C’est ce qui est mis en œuvre dans la région Nord Pas de Calais.
Il est aussi possible d’utiliser tout ou partie d’un TGV® pour un service intercité à grande vitesse mais ce matériel roulant n’est pas parfaitement adapté en termes de capacité. Ce dernier nécessiterait en effet des modifications pour le rendre parfaitement adapté à ce type de dessertes :
- [endif]Capacité d’emport à réduire par rapport à un matériel TGV®
- [endif]Accélération/freinage amélioré
- [endif]Facilité d’accès (largeur des portes)
Ces modifications et adaptations nécessaires, en plus de l’exploitation, pourraient être d’un coût élevé soit pour l’opérateur tel que la SNCF soit pour le Conseil Régional qui est l’autorité organisatrice des transports régionaux. La SNCF présente des résultats dans le cadre des rapports d’études préalables au débat public, consultable sur le site de la CPDP.
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Question n°1162 de : TABONE JEAN MICHEL- 30380 ST CHRISTOL LES ALES - le 23/03/2009 L' autoroute A9 est surchargée, en partie à cause d' un nombre important de poids lourds qui transportent des marchandises entre les pays du sud et du nord de l' Europe. Ne pourrait-on pas envisager d' augmenter le trafic autoroutier des camions et faciliter au maximum le transport ferroviaire des marchandises ? |
Réponse le 16/04/2009
Eléments de réponse apportés par RFF
L'un des objectifs des scénarios proposés au débat public est de favoriser le report modal de la route vers le rail. Les scénarios, en permettant de faire circuler davantage de trains de marchandises et en assurant une meilleure fiabilité du réseau ferroviaire en Languedoc-Roussillon (régularité, disponibilité, fiabilité), participeront à renforcer la pertinence du mode ferroviaire vis-à-vis de la route.
Ainsi, grâce aux scénarios de ligne nouvelle, ce sont près de 3000 poids lourds par jour qui seront reportés de la route vers le rail.
Néanmoins, la politique des transports est décidée par l'Etat (le Ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire), notamment pour ce qui relève des aspects législatifs et réglementaires pour inciter au report modal de la route vers le rail.
Eléments de réponse apportés par la DRE (Direction Régionale de l'Equipement)
L'Etat soutient la construction et la modernisation des chantiers de transbordement.
Dans le cadre du Grenelle de l'environnement, il a été décidé une taxation des poids lourds qui devrait favoriser le transfert modal du fret de la route vers le rail.
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Question n°1163 de : MARTI MICHEL- 30600 VESTRIC ET CANDIAC - le 23/03/2009
J' aimerais connaitre avec précision le passage de la ligne TGV sur les communes de Vestric et Vauvert car ma propriété est proche du tracé ? |
Réponse le 11/06/2009
La ligne nouvelle de Contournement de Nîmes et Montpellier (CNM) a été déclarée d'utilité publique en mai 2005. Le décret d'utilité publique et les plans annexés ont été transmis, comme les dossiers de mise en comptabilité des documents d'urbanisme (POS, PLU) à tous les maires des communes concernées par CNM. Ces documents sont consultables dans les mairies ou à la Direction Régionale de RFF - 185 rue Léon Blum 34043 Montpellier - Téléphone : 04 99 52 21 70. |
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Question n°1164 de : PLANTIE YVAN- 11500 QUILLAN - le 23/03/2009 Quels impacts ( nuisances sonores ou visuelles ) pour la région allant de Fitou-Leucate à la Nouvelle Sigean ? |
Réponse le 28/04/2009
Entre Narbonne et Perpignan, un seul couloir de 5 km de large a été retenu par Réseau Ferré de France dans le secteur dit des corbières littorales, incluant les infrastructures de transports existantes (autoroute, routes nationales, etc.).
Aujourd’hui, les études portent donc sur un couloir et sur des recensements d’enjeux des territoires. Le tracé et les impacts résultants sur l’environnement (eaux, milieu naturel, bruit, paysage…) ne seront définis précisément qu’après les études d’avant projet sommaire et lors de l’enquête d’utilité publique.
Quelque soit le tracé retenu, une étude d’impact sur l’environnement sera réalisée conformément à la réglementation en vigueur, et jointe au dossier d’enquête publique.
Pour votre information, les incidences générales d‘un projet ferroviaire sur l’environnement et les mesures mises en œuvre sont traitées dans le rapport d’étude n°15 intitulé « synthèse des impacts et mesures envisageables dans le cadre de la ligne nouvelle », disponible sur CD rom ou en téléchargement sur le site internet du débat public www.debatpublic-lnmp.org |
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Question n°1165 de : LIEGEOIS PIERRE- 30900 NIMES - le 23/03/2009 La durée des travaux provoquera la création de combien de postes d' embauche ? |
Réponse le 16/04/2009
Un chantier de ligne nouvelle génère des créations ou pérennisation d'emplois.
Par exemple, si l'on considère le chantier de la branche est de la LGV Rhin-Rhône, qui est en cours de réalisation, il y a en moyenne 3.500 personnes qui travaillent au quotidien sur le chantier et 2.500 autres personnes qui travaillent dans des bureaux d’études, des usines, des ateliers et dans diverses activités (entretien du matériel, services, etc.). Sur ce chantier, 700 personnes ont été recrutées localement en bénéficiant de la clause d’embauche de personnes en difficultés d’insertion sociale (RMIstes, chômeurs de longue durée, jeunes sans formation, demandeurs d’emploi de plus de 50 ans, etc.); le travail de ces personnes correspond à environ 17% des heures travaillées sur le chantier. |
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Question n°1166 de : PASTOR LAURENT- 34370 CAZOULS - le 23/03/2009 Pourquoi utiliser un papier si cher, faire autant de pub et gaspiller autant d' argent public ? Alors qu'aujourd'hui peu de gens ont les moyens de prendre ce si cher " train de l' avenir " ? |
Réponse le 31/03/2009
- Les progrès réalisés dans le recyclage du papier vous ont apparemment abusé(e). C’est pour l’essentiel ce type de papier qui a été utilisé pour imprimer les documents destinés à une large diffusion. Le pictogramme vert assorti des lettres PEFC indiquant que le papier et l’encre utilisés répondent aux critères écologiques figure d’ailleurs sur les documents en question.
- Il est vrai que le débat public, auquel les habitants de la région sont invités à participer, a un coût (de l’ordre d’1 million d’euros) qui n’est pas négligeable. Il faut toutefois mettre cette somme en rapport avec le coût prévisionnel des travaux projetés qui, ainsi que le font ressortir les documents qui ont été diffusés, est compris entre 2,4 et 5,9 milliards d’euros.
- Vous avez évidemment le droit de considérer que ce débat est un gaspillage, mais on ne peut que souligner que ce raisonnement met en question le droit du citoyen d’être informé et d’avoir une influence sur les grandes décisions qui affectent son avenir et celui des générations futures.
- la question du prix que devront acquitter les personnes qui emprunteront ce train à grande vitesse, s’il voit le jour, est évidemment capitale. Elle ne fait toutefois pas l’objet du présent débat. La CPDP s’autorise toutefois à se référer à la progression considérable du nombre des voyageurs qui empruntent les TGV existants et à celle du trafic des TER pour avancer que ces modes de transports répondent à un besoin solvable de la population.
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Question n°1167 de : MARCASSIN Jean-Marie- 66650 BANYULS SUR MER - le 23/03/2009 Dans le scénario "vert", il faut préciser le tonnage par essieu 22,5 T ou 17 T ? Pour le fret en V120 km/h et pourquoi ne pas utiliser des wagons V160 voir V200 déjà construits mais non utilisés (particulièrement en messagerie rapide) ? |
Réponse le 28/04/2009
La charge admissible prise dans les études pour les trains de fret à 120 km/h est bien de 22,5 tonnes par essieu.
Les circulations fret à 160 km/h sont relativement rares sur le réseau français : elles représentent actuellement une petite dizaine de circulations par jour, sur les trajets comme Paris-Bordeaux, Paris-Toulouse, Paris-Avignon ou Paris-Orange. Cette filière correspond au transport de la presse et de messagerie rapide, à haute valeur ajoutée. Ces trains sont limités en tonnage, et donc ne sont pas adaptés pour des acheminements massifs de produits pétroliers, produits de carrière, céréales, …
La grande majorité des circulations fret actuelle ont une vitesse commerciale de 100 km/h, certains trains de combiné circulant à 120 km/h (ces deux types de trafics sont pris pour les études de RFF). |
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Question n°1168 de : BELLSOLA GERARD- 66180 VILLENEUVE DE LA RAHO - le 23/03/2009 Les nouvelles gares à proximité des aéroports ( Perpignan-Montpellier ) ne sont-elles pas une évidence pour l' avenir ? |
Réponse le 28/04/2009
L’installation d’une gare nouvelle sur une plate-forme aéroportuaire peut permettre d’améliorer l’intermodalité entre les modes ferroviaire et aérien. Cependant, celle-ci ne semble réellement justifiée qu’au contact des grands aéroports ayant une vocation de hub, avec notamment une offre aérienne très importante vers l’international.
Cela suppose également que la zone de chalandise de l’aéroport soit très importante, et que le service ferroviaire mis en place offre des horaires, des fréquences et des temps de parcours attractifs. A cet égard, les exemples de Roissy-Charles-de-Gaulle et de Lyon-Saint-Exupéry sont révélateurs :
- Roissy-Charles-de-Gaulle, où le nombre de voyageurs utilisant successivement le TGV puis l’avion, s’élevait en 2002 à 1,6 million ;
- Lyon-Saint-Exupéry, seul aéroport régional disposant d’une gare TGV, le trafic était en 2002 de 284 000 passagers en gare de Lyon-Saint-Exupéry, dont 10 % seulement (28 000) ont utilisé l’intermodalité TGV-avion.
La vocation des aéroports de la région Languedoc-Roussillon, compte tenu de leur zone de chalandise relativement limitée, n’est pas de devenir une grande plateforme à l’instar d’un Paris Charles-de-Gaulle, mais plutôt d’assurer du trafic point à point, correspondant essentiellement à une demande locale. Dès lors, on peut penser que l’intérêt d’une telle connexion gare nouvelle/aéroport en Languedoc-Roussillon est limité.
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Question n°1169 de : GILLON DENIS- 30320 POULX - le 23/03/2009 Pourrions-nous avoir le dessin des possibilités de voie pour regarder ? La solution 1 semble la plus adaptée pour tous, mais avec 5 gares elle coute moins chère que la 3 ? |
Réponse le 06/05/2009
Nous comprenons de votre question que vous souhaitez pouvoir disposer des différentes option de passage de ce projet.
1- Calendrier et couloirs de passage
A ce stade du projet, le tracé exact n’est pas encore défini. En effet, le débat public doit faire émerger le choix d’un couloir de passage, large de 5 kilomètres, qui permettra les optimisations futures du projet.
Si le débat public confirme l’intérêt du projet, Réseau ferré de France, maître d’ouvrage du projet étudiera un tracé large de 1000 mètres puis 500 mètres dans le couloir de passage retenu. Ce tracé, large de 500 mètres sera présenté lors de l’enquête d’utilité publique, à l’horizon 2015.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
Entre Montpellier et Béziers, deux couloirs, d’une largeur de 5 km chacun, sont proposés au débat public : un couloir « collines du biterrois », en retrait du littoral, et un couloir « plaine littorale », qui englobe le projet « TGV ® Languedoc Roussillon » de 1995. Ces deux couloirs se rejoignent à l’entrée du département de l’Aude pour former un couloir unique jusqu’à Perpignan.
Des informations complémentaires concernant ces deux couloirs de passage sont disponibles au chapitre n°2 du dossier support de RFF, sur le site internet du débat public (www.debatpublic-lnmp.org) rubrique s’informer – document du débat – le dossier du projet.
2- Potentielles gares nouvelles
Comme précisé dans la synthèse du maître d’ouvrage, qui a été distribuée à un million d’exemplaires dans les foyers de la région, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre. Le débat public permettra donc de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
Au total, cinq bassins de vie ont été retenus (Nîmes, Montpellier, Béziers, Narbonne et Perpignan) sur lesquels onze sites et secteurs potentiels de gares nouvelles ont été étudiés en complément des gares existantes : trois autour de Nîmes, deux autour de Montpellier, quatre dans le bassin de vie Agde-Béziers-Lézignan-Corbières-Narbonne, et deux autour de Perpignan.
Au final, le nombre de gare nouvelle devrait être compris entre 1 et 5.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
3- Coût des scénarios
Le coût élevé du scénario 3 « LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h » provient de la combinaison du fret avec la grande vitesse pour les TGV.
Par rapport au scénario 1 « LGV à 320 km/h dédié aux voyageurs », le coût du scénario 3 augmente de 1.5 Mds€, provenant des éléments suivants :
• Passage de pente et rampes de 35 à 12.5‰ : de l’ordre de 500 M€
• Création de voies d’évitement : de l’ordre de 1 Md€ |
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Question n°1170 de : KELEMEN JEAN LOUIS- 30140 ANDUZE - le 23/03/2009 Quelle est la place du ferroutage dans le projet ? |
Réponse le 28/04/2009
Le ferroutage entre Le Boulou et Bettembourg au Luxembourg a été mis en service en septembre 2007. Actuellement sur près de 90 trains par jour qui circulent au niveau de Montpellier, le ferroutage représente 2 trains par jour.
A l’horizon 2020, l'un des objectifs des scénarios proposés au débat public est de favoriser le report modal de la route vers le rail. Les scénarios, en permettant de faire circuler davantage de trains de marchandises et en assurant une meilleure fiabilité du réseau ferroviaire en Languedoc-Roussillon (régularité, disponibilité, fiabilité), participeront à renforcer la pertinence du mode ferroviaire vis-à-vis de la route.
Ainsi, grâce aux scénarios de ligne nouvelle, ce sont près de 3000 poids lourds par jour qui seront reportés de la route vers le rail grâce au ferroutage (semi-remorque chargée sur un wagon adapté) et aux autres services de transport de marchandises, tel que le transport combiné (conteneur ou caisse mobile chargés sur un wagon), le train entier (train constitué à partir de wagons provenant d'une seule entreprise, ayant des volumes massifs de marchandises à transporter). et le lotissement (train constitué à partir de wagons provenant de diverses entreprises). |
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Question n°1171 de : CAVALIER YOLANDE- 30260 ORTHOUX-SERIGNAC-QUILHAN - le 23/03/2009 Les routes d'accès aux gares sont-elles programmées en même temps que le projet de voies ferroviaires ? |
Réponse le 29/04/2009
Les pré-études fonctionnelles menées par Réseau ferré de France (RFF) et la SNCF ont pris en compte les futurs projets de développement des agglomérations concernés, notamment en matière de transport en commun. Les secteurs potentiels d’implantation de gare nouvelle en tiennent compte.
La mise en œuvre effective de l’intermodalité avec le mode ferroviaire (accès routier entre autre) devra donc être mise en place afin de faciliter les déplacements de voyageurs en phase final de trajet (derniers kilomètres). Celle-ci incombe aux collectivités, mais n’est pas chiffré et chiffrable à ce stade très amont des études (l’opportunité des gares nouvelles n’étant pas acquise de fait à ce stade du débat). |
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Question n°1172 de : PILLET PIERRE- 30170 LA CADIERE - le 23/03/2009 Est-il question aussi de développer le ferroutage ? |
Réponse le 29/04/2009
Le ferroutage entre Le Boulou et Bettembourg au Luxembourg a été mis en service en septembre 2007. Actuellement sur près de 90 trains par jour qui circulent au niveau de Montpellier, le ferroutage représente 2 trains par jour.
A l’horizon 2020, l'un des objectifs des scénarios proposés au débat public est de favoriser le report modal de la route vers le rail. Les scénarios, en permettant de faire circuler davantage de trains de marchandises et en assurant une meilleure fiabilité du réseau ferroviaire en Languedoc-Roussillon (régularité, disponibilité, fiabilité), participeront à renforcer la pertinence du mode ferroviaire vis-à-vis de la route.
Ainsi, grâce aux scénarios de ligne nouvelle, ce sont près de 3000 poids lourds par jour qui seront reportés de la route vers le rail grâce au développement non seulement du ferroutage (semi-remorque chargée sur un wagon adapté) mais également des autres services de transport de marchandises, tel que le transport combiné (conteneur ou caisse mobile chargés sur un wagon), le train entier (train constitué à partir de wagons provenant d'une seule entreprise, ayant des volumes massifs de marchandises à transporter). et le lotissement (train constitué à partir de wagons provenant de diverses entreprises). |
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Question n°1173 de : CLAUDEL JEAN PIERRE- 66270 LE SOLER - le 23/03/2009 Comme le bruit, y aura-t-il une gare TGV au Soler ( limite Toulouges ) sur la ligne directe Montpellier-Barcelone ? |
Réponse le 09/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Perpignan. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Perpignan est confirmée, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• le site de Rivesaltes, à une dizaine de kilomètres au nord de l’agglomération perpignanaise, est desservi par l’A9 et la RD6009. Il pourrait être relié à la ligne existante. Ce site avait été proposé par la SNCF dans le cadre des études de 1995.
• le site du Soler, à environ neuf kilomètres à l’ouest de l’agglomération de Perpignan via la RN116, permettrait la réalisation d’une gare interconnectée avec la ligne Perpignan-Villefranche.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
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Question n°1174 de : VERNANT ANDRE-ALAIN- 30700 ARPAILLARGUES - le 23/03/2009 Malgré le prix des efforts techniques et financiers supplémentaires, ne serait-il pas judicieux que les 2 lignes puissent accueillir des trains lourds de marchandises afin de diminuer le trafic routier des poids lourds ? |
Réponse le 29/04/2009
Les objectifs du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan sont multiples. Ils ont été analysés au terme d’un important programme d’études, mené par Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, l’Etat, la Région Languedoc-Roussillon et 12 collectivités partenaires.
Concrètement, une ligne nouvelle en plus de la ligne existante permettrait de :
- Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen,
- Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante,
- Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains,
- Inciter à prendre le train plutôt que la voiture,
- Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route,
- Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon,
- Accompagner le dynamisme de l’économie régionale.
De manière générale, les intérêts de créer une ligne nouvelle mixte sont les suivants :
- Désaturer un goulot d’étranglement ferroviaire sans réaliser deux nouvelles lignes, en plus de l’existante
- Offrir des créneaux horaires de qualité aux entreprises qui veulent utiliser le mode ferroviaire, permettant ainsi un report du transport de marchandises de la route vers le rail,
- Renforcer la fiabilité du réseau ferroviaire, en permettant la réalisation d’un doublet de ligne où les trains de fret peuvent indifféremment circuler sur une ligne ou l’autre. Ceci est important en cas d’incident sur une des deux lignes (itinéraire de délestage).
- Transférer une partie des trains de marchandises afin d’éviter de traverser les centres villes. |
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Question n°1175 de : MARCHI JEAN CLAUDE- 34480 AUTIGNAC - le 23/03/2009 Le problème des nuisances pour la population n' est jamais évoqué, en fonction des 4 projets quelle est l' importance des désordres sonores et de destruction du paysage ? |
Réponse le 29/04/2009
Les études préalables au débat public s’intéressent à une aire d’étude élargie (plus de 216 communes), et à des couloirs de passage d’une largeur de 5 km. A ce niveau d’étude, il est possible de recenser les sensibilités et les enjeux, mais pas encore les impacts résultants selon le scénario retenu. En effet, ces derniers ne pourront être identifiés que lors de la définition d’un tracé précis et des caractéristiques techniques du projet retenu, lors des études préparatoires à l’enquête publique.
En revanche, on sait déjà que le critère de l’insertion paysagère est très important et qu’il faudra porter une attention particulière pour les projets mixtes du fait des pentes faibles pour la circulation des trains de fret (terrassements plus important).
En ce qui concerne le bruit; on sait également que les scénarios mixtes seront globalement plus favorables que les autres scénarios car ils permettront de supprimer près de 30 % du trafic fret en centre villes en les reportant sur la ligne nouvelle, qui fera elle l’objet de protections acoustiques conformément à la réglementation en vigueur.
Une analyse des scénarios du point de vue des enjeux du territoire et de l’environnement est présentée en pages 94 et 95 du dossier de maître d’ouvrage. |
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Question n°1176 de : GRANGEON Paul-Marie- 75013 PARIS - le 23/03/2009
Pourquoi ne présentez-vous pas le scénario 4 comme les 3 premiers en indiquant notamment le nombre de trains prévus dans chacune des gares pour ce scénario ? Cette inéquité dans la présentation et dans l'information donnée n'est-elle pas dommageable pour éclairer les personnes interessées à ce débat, et n'induit-elle pas un biais dans les opinions recueillies ? |
Réponse le 29/04/2009
A la différence des 3 premiers scénario, le quatrième n’est pas un scénario de ligne nouvelle.
Dans les trois autres scénarios, la desserte a été présentée en particulier pour mettre en évidence la répartition des circulations entre gare centre et gare nouvelle. Cela devait servir à éclairer le débat public sur l’une des questions du projet : l’opportunité des gares nouvelles. Ce débat n’a pas lieu d’être dans le quatrième de doublement partiel de la ligne existante, ou il n’est pas envisagé de gare nouvelle sur la ligne classique (la gare de Montpellier se trouve sur le Contournement de Nîmes et de Montpellier).
L’objectif des questions/réponses mises en place sur le site du débat public est de vous apporter les réponses à toutes vos questions. Donc pour être précis, le nombre d’arrêt TGV en gare pour chacune des agglomérations en 2020, selon les estimations de la SNCF, concernant ce scénario est le suivant :
q Nîmes : 36 en gare centre et 36 en gare nouvelle
q Montpellier : 36 en gare centre et 64 en gare nouvelle
q Sète : 26 en gare centre
q Agde : 18 en gare centre
q Béziers : 50 en gare centre
q Narbonne :44 en gare centre
q Carcassonne : 20 en gare centre
q Perpignan : 46 en gare centre |
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Question n°1177 de : TISSINIER Louis- 34500 MARSEILLARGUES - le 23/03/2009 Il me paraît primordial de régler le problème du tronçon absent Nîmes-Montpellier avant d'entamer des négociations sur le parcours Montpellier-Perpignan.
Logique non ??? |
Réponse le 11/06/2009
Le Contournement de Nîmes et Montpellier a été déclaré d'utilité publique en mai 2005. La procédure de consultation pour la réalisation du projet dans le cadre d’un contrat de partenariat public-privé (dit « PPP ») a été lancée fin 2008, ce qui devrait permettre un démarrage des travaux début 2011.
Trois groupements ont fait acte de candidature. La sélection du lauréat devrait s’achever fin 2010.
Ce projet est donc bien à un stade plus avancé que celui de Montpellier-Perpignan. L’ensemble des acteurs s’accordent sur le fait de continuer d’avancer sur le projet LNMP sans attendre l’inauguration du CNM. |
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Question n°1178 de : GRANGEON Paul-Marie- 75013 PARIS - le 23/03/2009
Selon vos 3 scénarios qui décrivent le nombre de trains desservant les villes à l'horizon 2020, les villes de Sète et d'Agde, et au delà le bassin de Thau, sont les seules qui seront notablement moins bien desservies par le TGV après 2020 qu'aujourd'hui. N'est-il pas possible d'envisager un scénario qui garantisse pour ces villes, dans les gares TGV actuelles, au moins autant de TGV qu'aujourd'hui ? |
Réponse le 29/04/2009
Les services de Train à Grande Vitesse sont des services commerciaux, qui répondent donc à une logique commerciale (rentabilité), dont Réseau férré de France (RFF), maître d’ouvrage de l’infrastructure, n’a pas la responsabilité.
A l’horizon de 2020, la SNCF ne sera plus la seule entreprise à proposer des services voyageurs de moyennes et longues distances puisque, à l’instar du transport ferroviaire de marchandises depuis 2006, le transport ferroviaire de voyageurs sera ouvert à la concurrence depuis 2010.
Les dessertes affichées ont été prises comme hypothèses d’études, sur la base d’étude de trafic.
Les dessertes des villes à l’horizon de la mise en service du projet (nombre de trains), c'est-à-dire en 2020, ont été établies par la SNCF dans le cadre des études préalables au débat public. Actuellement, toutes les villes moyennes du Languedoc Roussillon au sud de Montpellier profitent d’une « rente de situation », du fait que le TGV arrive très vite au nord de la Région puis est obligé de desservir le chapelet de villes moyennes puisqu’une seule ligne existe en Languedoc-Roussillon. Ainsi le pré acheminement qui pourrait se faire par TER (et qui se fera par TER avec une ligne nouvelle) est actuellement réalisé par le TGV puisque celui-ci roule à la même vitesse et sur la même ligne que le TER, avant de rejoindre la LGV à Manduel (en 2019 à Lattes). Ceci changera lorsqu’une nouvelle ligne sera créée, notamment pour Agde et Sète. |
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Question n°1179 de : GRANGEON Paul-Marie- 75013 PARIS - le 23/03/2009
Dans les scénarios 1 à 3, complètement exposés, il est indiqué le nombre de trains "grandes lignes" envisagés par la SNCF après 2020 par gare. Ces trains sont-ils des TGV ou des trains grandes lignes de toutes sortes : TGV, Corail... Dans ce dernier cas quels sont les chiffres de TGV qui sont envisagés par la SNCF pour chacune des gares pour ces scénarios ? Dans le scénario 4, aucun chiffre de nombre de trains par gare n'est présenté. Quels sont les nombres de trains grande ligne et de TGV envisagés pour ce scénario pour chacune des gares et notamment pour Sète et Agde qui sont très mal desservies dans les scénarios 1, 2 et 3 ? |
Réponse le 29/04/2009
Selon la SNCF, l’ensemble des trains grandes lignes en 2020 seront des Trains à Grande Vitesse.
Concernant le nombre d’arrêt TGV dans le scénario de doublement partiel de la ligne existante, la SNCF a estimé les dessertes suivantes :
q Nîmes : 36 arrêts TGV en gare centre et 36 arrêts TGV en gare nouvelle
q Montpellier : 36 en gare centre et 64 en gare nouvelle
q Sète : 26 en gare centre
q Agde : 18 en gare centre
q Béziers : 50 en gare centre
q Narbonne :44 en gare centre
q Carcassonne : 20 en gare centre
q Perpignan : 46 en gare centre
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Question n°1180 de : COUFFE BERNARD- 11000 CARCASSONNE - le 24/03/2009 Quel sera le type de liaison ( tant voyageur que fret ) et quelles seront les fréquences entre Carcassonne et la future gare entre Narbonne et Béziers ( sinon pourrait-on encore parler de TGV ), laquelle éviterait d' ailleurs la circulation de train de matière dangereuse au sein des agglomérations ? |
Réponse le 29/04/2009
La ligne nouvelle permettrait d’améliorer la desserte de la gare de Carcassonne. Ainsi entre 22 et 30 TGV desserviraient chaque jour la ville contre 18 trains grandes lignes actuellement. De plus l’offre TER serait densifiée et plus fréquente en direction de Narbonne et de Toulouse. L’ambition du Conseil Régional est de porter l’offre TER entre Carcassonne et Narbonne à 36 TER/jour contre 18 actuellement.
Ensuite cette offre TER permettrait aux carcassonnais de rejoindre Narbonne et d’avoir des correspondances avec une offre TGV encore plus riches en gare centre de Narbonne et éventuellement en gare nouvelle.
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Narbonne. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 58 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 4 arrêts en gare actuelle de Narbonne, selon les estimations de la SNCF.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, deux possibilités d'implantation sont proposées au débat:
- le secteur à l’ouest de Narbonne offrirait la possibilité de créer une gare interconnectée avec la ligne existante Toulouse-Narbonne, à proximité de l’autoroute A61. Le site devrait permettre le raccordement du projet avec cette ligne. Cette implantation favoriserait les correspondances TER/TGV pour le Lézignanais et le Carcassonnais.
- le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers. Pour les carcassonnais il sera nécessaire de réaliser une double correspondance TER pour rejoindre cette gare nouvelle.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Si l’objectif est d’éviter qu’une partie du transport ferroviaire de marchandises ne traversent les agglomérations, il convient de réaliser une ligne nouvelle acceptant les circulations fret, c'est-à-dire soit le scénario de ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h ou le scénario LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h. |
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Question n°1181 de : CEBALLOS Manuella- 09200 SAINT GIRONS - le 24/03/2009 Pourquoi n' est-il pas prévu une gare à mi distance entre Narbonne et Perpignan ? |
Réponse le 29/04/2009
Au vu de l'étendue des bassins de vie de Narbonne et de Perpignan et de leurs poids démographiques, la solution que vous proposez de gare nouvelle entre Narbonne et Perpignan n'a pas été étudiée, les partenaires s'étant prononcés pour deux dessertes distinctes.
A noter que le secteur en question est relativement peu peuplé du fait du relief et des étangs (en comparaison des autres secteurs proposés pour l’implantation des gares nouvelles). |
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Question n°1182 de : DEISSEIGNE RAYMOND- 66190 COLLIOURE - le 24/03/2009 Pourquoi refaire 4 ou 5 nouvelles gares ? |
Réponse le 29/04/2009
Comme précisé dans la synthèse du maître d’ouvrage, qui a été distribuée à un million d’exemplaires dans les foyers de la région, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Le débat public permettra donc de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
Au total, cinq bassins de vie ont été retenus (Nîmes, Montpellier, Béziers, Narbonne et Perpignan) sur lesquels onze sites et secteurs potentiels de gares nouvelles ont été étudiés en complément des gares existantes : trois autour de Nîmes, deux autour de Montpellier, quatre dans le bassin de vie Agde-Béziers-Lézignan-Corbières-Narbonne, et deux autour de Perpignan. |
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Question n°1183 de : PUJOL Bruno- 66200 ELNE - le 24/03/2009
Peut-on évaluer le coût total en euros du présent projet pour la région Languedoc Roussillon ? |
Réponse le 06/05/2009
L’estimation du coût du projet, aux conditions économiques d'octobre 2008 (valeurs disponibles les plus actuelles), est différente selon les caractéristiques du scénario, ainsi :
- 4,2 milliards d'euros pour le scénario LGV voyageurs à 320km/h
- 4,4 milliards d'euros pour le scénario Ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120km/h
- 5,9 milliards d'euros pour le scénario LGV voyageurs à 300km/h et fret à 120km/h
- 2,4 milliards d'euros pour le scénario de doublement partiel de la ligne existante.
Ces coûts inclus celui des gares, dont le nombre diffère d’un scénario à l’autre (se reporter aux pages 86 à 93 du dossier du maitre d’ouvrage, sur le site internet http://www.debatpublic-lnmp.org/ pour plus de détail).
A ce stade du projet, il est difficile d’en évaluer le coût pour la région Languedoc-Roussillon (au sens de la collectivité territoriale).
Les grands projets ferroviaires nécessitent un montant élevé d’investissement. L’équilibre financier de tels projets ne peut être obtenu que sur une très longue période, qui peut être supérieure à 50 ans, et en mobilisant des apports publics significatifs. Le financement du projet de Ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan s’inscrit dans un schéma de ce type, sachant que deux stratégies de financement peuvent être recherchées : le financement classique, par fonds publics et les financements en partenariat public / privé.
Les cas de financement classique les plus récemment mis en œuvre, sont ceux de la première phase de la ligne à grande vitesse (LGV) Est Européenne et de la branche est de la LGV Rhin-Rhône. Dans ces projets, le financement repose exclusivement sur des fonds publics associant l’Etat, les collectivités territoriales, les pays voisins intéressés, l’Union Européenne, RFF et la SNCF.
D’autres modalités de financement peuvent être recherchées dans le cadre des partenariats publics /privés, qu’il s’agisse de la concession ou du contrat de partenariat.
A ce stade d’avancement du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, il n’est pas possible de définir quel sera le montage financier du projet, qu’il soit de type « classique » (outre RFF, participation de l’Etat et des collectivités territoriales et de l’union Européenne) ou «innovant » (avec le concours en plus d’acteurs privés). Le plan de financement ne pourra être précisé qu’après la déclaration d’utilité publique du projet, en concertation avec les partenaires, une fois arrêtées les caractéristiques précises du projet.
A titre d’exemple, vous trouvez ci-dessous les modalités de répartition du financement de la LGV Est Européenne (1ère phase – Paris Strasbourg) :
Les nouvelles règles proposées par le Ministère de l’équipement seraient les suivantes :
Une fois déduite la participation de l’Europe et de Réseau ferré de France, le solde pourrait être réparti comme suit :
- Ligne nouvelle dédiée voyageur : 50% Etat / 50% Collectivités
- Ligne nouvelle mixte (voyageur et fret) : 65 % Etat / 35 % Collectivités
- Ligne nouvelle dédiée fret : 80 % Etat / 20 % Collectivités
L’impact sur la fiscalité des collectivités locales dépend de nombreux facteurs :
- Le niveau de leur contribution et l’incidence sur leur endettement,
- Le niveau d’endettement des collectivités qui conditionne leur recours à l’emprunt et le
- taux d’intérêt,
- Le montant des recettes fiscales générées par le projet pendant la période de construction et d’exploitation du projet. |
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Question n°1184 de : PUJOL Bruno- 66200 ELNE - le 24/03/2009
Y aura-t-il des bénéfices pour la région ? |
Réponse le 26/05/2009
Les attentes en termes de développement socio économique et d’aménagement du territoire sont en général fortes suite à la réalisation d’une ligne nouvelle ferroviaire. Elles sont mesurées selon les cas en termes de développement économique, de développement de l’emploi, d’attractivité pour des activités économiques, d’amélioration d’image ou d’augmentation de la mobilité.
1- Pour les voyageurs :
D’après une synthèse des études et analyses faites par le bureau d’étude SETEC Organisation à l’occasion du débat public sur la LGV PACA, il ressort que les effets réels d’une ligne nouvelle sur un territoire répondent à certaines de ces attentes mais que toutes ne sont pas en général satisfaites. L’anticipation de l’arrivée d’une ligne nouvelle ou des mesures d’accompagnement pour profiter des effets potentiels sont souvent nécessaires pour profiter de ces effets et des effets imprévus apparaissent souvent.
En synthèse générale on peut dire que la grande vitesse:
_ répond d’abord à une demande latente de croissance de la mobilité, mais qu’elle contribue aussi à créer cette demande (importance du trafic induit, c-à-d du trafic nouveau généré par le projet, par opposition au trafic reporté),
_ a des effets de long terme difficilement mesurables sur les évolutions sociétales et de perception des territoires compte tenu du nombre important d’autres éléments intervenant à ces sujets,
_ est un facteur important parmi beaucoup d’autres pour la compétitivité d’un territoire mais elle n’est ni une condition suffisante ni une condition nécessaire,
_ est le plus souvent un « accélérateur » de processus de développement et d’aménagement que leur déclencheur et a fortiori leur cause,
_ recompose des territoires quand des opérations d’aménagement urbain sont menées à l’occasion de la création de gares nouvelles ou de la réhabilitation de gares anciennes,
_ renforce la métropolisation des territoires en hiérarchisant les lieux desservis. Ainsi en termes de développement économique, on peut dire que c’est plus souvent « à l’occasion » que « à cause » de la grande vitesse que les acteurs économiques et politiques mettent en œuvre des projets de développement. A court terme, on peut constater des délocalisations ou des implantations d’entreprises spécifiquement intéressées par la proximité d’une accessibilité à la grande vitesse, mais ce ne peut pas être le seul facteur de décision d’une localisation d’activité si le contexte urbain et économique n’est pas favorable.
De la même manière, l’effet de la grande vitesse sur le développement du tourisme n’est important que si l’offre en infrastructures d’accueil touristique est structurée et pré existante. A ce sujet, il semble que le « tourisme d’affaire » (colloques, congrès, séminaires) est le plus sensible au développement de la grande vitesse.
Une relation claire entre l’arrivée de la grande vitesse et le surcroît de dynamisme économique est difficile à établir objectivement, de nombreux facteurs pouvant évoluer simultanément. On peut néanmoins citer :
_ l’effet d’image, en amplifiant l’image préexistante du territoire et en accroissant sa notoriété nationale et internationale. Notamment, Béziers et Narbonne pourraient entrer dans le « club » des métropoles françaises bénéficiant de la grande vitesse ferroviaire ;
_ les effets d’intégration et d’organisation des territoires. Notamment, Montpellier et Perpignan se trouvant à 40 ou 50 minutes l’une de l’autre…. Cependant, l’expérience montre que rien n’est automatique en la matière : en 2001, la LGV Méditerranée a permis le doublement du trafic entre Marseille et Lyon, mais la logique de complémentarité n’est pas encore entrée dans les réalités ;
_ les effets sur l’économie. Une LGV pourrait se traduire par l’installation de quelques entreprises utilisatrices de la grande vitesse ferroviaire (activités tertiaires supérieures, hautes technologies, cabinets d’études et de conseil…) en Languedoc-Roussillon ailleurs qu’à Montpellier. Mais, dans certains exemples qui semblent positifs (zones d’activité Novaxis au Mans, Euralille à Lille, Euroméditerranée à Marseille), il est difficile de dire si l’emploi a été dopé ou simplement déplacé de quelques kilomètres. A Marseille, la LGV Méditerranée est cependant supposée avoir permis la délocalisation d’un millier d’emplois de Paris. On peut penser également que Béziers, Narbonne ou Perpignan représenteront pour les entreprises un bon compromis entre foncier abordable, qualité de vie et services performants.
2- Pour les marchandises :
La réalisation d’une ligne nouvelle permet de favoriser le report modal de la route vers le rail. En effet, une ligne nouvelle permet de faire circuler davantage de trains de marchandises et en assurant une meilleure fiabilité du réseau ferroviaire. Cela se traduit en termes de régularité et de fiabilité des trains et la possibilité d’avoir des sillons disponibles à toutes heures de la journée, y compris aux heures de pointe voyageurs. Cela constitue les principaux critères de performance du mode ferroviaire vis-à-vis de la route.
Tous les scénarios proposés au débat public permettent de répondre aux besoins en transport ferroviaire de marchandises identifiés en 2020. Cependant selon la nature des scénarios, il sera possible, à plus long terme, de faire plus ou moins de report modal. Ce sont les scénarios mixtes, c'est-à-dire acceptant les trains de voyageurs et les trains de marchandises qui offrent le plus de capacité pour augmenter le nombre de trains de marchandises au-delà de 2020 et donc le meilleur potentiel de report modal fret.
Le transport ferroviaire de marchandise génère dès à présent en Languedoc-Roussillon de l’activité économique avec de nombreux emplois liés à ce secteur, en particulier dans les ports et les plates formes logistiques. Un renforcement de la performance du mode ferroviaire peut constituer un réel atout dans les années à venir pour la région, surtout dans un contexte politique qui vise à favoriser le développement des modes de transport non routiers. |
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Question n°1185 de : BARTHES SYLVIE- 34600 BEDARIEUX - le 24/03/2009 A quelle date sera mise en service la nouvelle ligne ? Combien de temps vont durer les travaux ? |
Réponse le 09/04/2009
A l’issue du débat public, Réseau Ferré de France décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, les travaux devraient commencer à l’horizon 2015 pour une durée d’environ quatre ou cinq ans. La mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situerait donc à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°1186 de : BARTHES SYLVIE- 34600 BEDARIEUX - le 24/03/2009 Qui finance ce projet ? |
Réponse le 09/04/2009
Les grands projets ferroviaires nécessitent un montant élevé d’investissement. L’équilibre financier de tels projets ne peut être obtenu que sur une très longue période, qui peut être supérieure à 50 ans, et en mobilisant des apports publics significatifs. Le financement du projet de Ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan s’inscrit dans un schéma de ce type, sachant que deux stratégies de financement peuvent être recherchées : le financement classique, par fonds publics et les financements en partenariat public / privé.
Les cas de financement classique les plus récemment mis en œuvre, sont ceux de la première phase de la ligne à grande vitesse (LGV) Est Européenne et de la branche est de la LGV Rhin-Rhône. Dans ces projets, le financement repose exclusivement sur des fonds publics associant l’Etat, les collectivités territoriales, les pays voisins intéressés, l’Union Européenne, Réseau Ferré de France (RFF) et la SNCF.
D’autres modalités de financement peuvent être recherchées dans le cadre des partenariats publics /privés, qu’il s’agisse de la concession ou du contrat de partenariat.
Concession : le concessionnaire s’engage à financer, concevoir, construire, exploiter et entretenir l’ouvrage concédé, à ses frais et à ses risques. Le concessionnaire, qui a un droit exclusif d’exploitation, se rémunère directement par les péages d’utilisation de l’infrastructure. Dans le domaine ferroviaire, la ligne nouvelle Perpignan-Figueras, inaugurée en février 2009, a fait l’objet d’une concession au groupement TP Ferro qui en a assuré la conception, la construction, et assurera l’exploitation et la maintenance, pendant 50 ans. La LGV Sud Europe Atlantique (tours-Bordeaux) fera aussi l’objet d’une concession, dont la durée reste à déterminer.
Contrat de partenariat : le partenaire privé peut concevoir, financer, réaliser et entretenir l’infrastructure pour le compte de RFF, mais il ne l’exploite pas. Les péages et les risques d’exploitation sont conservés par RFF. Celui-ci rémunère le partenaire privé par le versement d’un "loyer". Dans le domaine ferroviaire, le contournement Nîmes-Montpellier (CNM) va être réalisé sous ce domaine juridique.
A ce stade d’avancement du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, il n’est pas possible de définir quel sera le montage financier du projet, qu’il soit de type « classique » (outre RFF, participation de l’Etat et des collectivités territoriales et de l’union Européenne) ou «innovant » (avec le concours en plus d’acteurs privés). Le plan de financement ne pourra être précisé qu’après la déclaration d’utilité publique du projet, en concertation avec les partenaires, une fois arrêtées les caractéristiques précises du projet.
A titre d’exemple, vous trouvez ci-dessous les modalités de répartition du financement de la LGV Est Européenne (1ère phase – Paris Strasbourg) :
Les nouvelles règles proposées par le Ministère de l’équipement sont les suivantes :
Une fois déduite la participation de l’Europe et de Réseau ferré de France, le solde est réparti comme suit :
- Ligne nouvelle dédiée voyageur : 50% Etat / 50% Collectivités
- Ligne nouvelle mixte (voyageur et fret) : 65 % Etat / 35 % Collectivités
- Ligne nouvelle dédiée fret : 80 % Etat / 20 % Collectivités |
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Question n°1187 de : BARTHES SYLVIE- 34600 BEDARIEUX - le 24/03/2009 Quels avantages aurons-nous ? Combien de personnes travailleront sur le projet ? Cela augmentera-t-il le cout des voyages ? |
Réponse le 30/04/2009
1 – Les objectifs du projet :
Les objectifs du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan sont multiples. Ils ont été analysés au terme d’un important programme d’études, mené par Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, l’Etat, la Région Languedoc-Roussillon et 12 collectivités partenaires.
Concrètement, une ligne nouvelle en plus de la ligne existante permettrait de :
- Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen,
- Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante,
- Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains,
- Inciter à prendre le train plutôt que la voiture,
- Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route,
- Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon,
- Accompagner le dynamisme de l’économie régionale
2 – L’emploi lié au projet
Un chantier de ligne nouvelle génère des créations ou pérennisation d'emplois.
Par exemple, si l'on considère le chantier de la branche est de la LGV Rhin-Rhône, qui est en cours de réalisation, il y a en moyenne 3.500 personnes qui travaillent au quotidien sur le chantier et 2.500 autres personnes qui travaillent dans des bureaux d’études, des usines, des ateliers et dans diverses activités (entretien du matériel, services, etc.). Sur ce chantier, 700 personnes ont été recrutées localement en bénéficiant de la clause d’embauche de personnes en difficultés d’insertion sociale (RMIstes, chômeurs de longue durée, jeunes sans formation, demandeurs d’emploi de plus de 50 ans, etc.); le travail de ces personnes correspond à environ 17% des heures travaillées sur le chantier.
3- Le coût du voyage
Les précédents montrent que la qualité de service apporté par le projet se traduit également en niveau de prix plus élevé (il convient d’amortir le cout de la ligne, des rames TGV achetées pour rouler dessus et autres dépenses liées à l’exploitation plus couteuse / ligne classique).
Ce sont les entreprises ferroviaires, la SNCF mais également les futures entreprises de transport ferroviaire, qui détermineront le prix du billet à la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan. En effet, l'Europe a imposé l'ouverture à la concurrence du transport ferroviaire de voyageurs à compter de 2010.
En règle générale, le prix du billet, du point de vue du voyageur, est estimé en première approche par rapport à la performance offerte par le gain de temps (donc lié à la vitesse de circulation). Dans le cadre des études économiques on considère que le passager a un consentement à payer ce gain de temps en fonction de son motif de déplacement et on raisonne sur une valeur monétaire du temps. |
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Question n°1188 de : GAYAUD GERARD- 30600 VAUVERT - le 24/03/2009 Cela créera-t-il de nouveaux emplois pour les chômeurs voulant travailler ? |
Réponse le 16/04/2009
Un chantier de ligne nouvelle génère des créations ou pérennisation d'emplois.
Par exemple, si l'on considère le chantier de la branche est de la LGV Rhin-Rhône, qui est en cours de réalisation, il y a en moyenne 3.500 personnes qui travaillent au quotidien sur le chantier et 2.500 autres personnes qui travaillent dans des bureaux d’études, des usines, des ateliers et dans diverses activités (entretien du matériel, services, etc.). Sur ce chantier, 700 personnes ont été recrutées localement en bénéficiant de la clause d’embauche de personnes en difficultés d’insertion sociale (RMIstes, chômeurs de longue durée, jeunes sans formation, demandeurs d’emploi de plus de 50 ans, etc.); le travail de ces personnes correspond à environ 17% des heures travaillées sur le chantier. |
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Question n°1189 de : ASTIER MAURICE- 30110 LA GRAND COMBE - le 24/03/2009 La ligne Alès-Langogne sera-t-elle entretenue ? |
Réponse le 30/04/2009
La création de la Ligne Nouvelle Montpellier Perpignan ne remet pas en cause le réseau existant, y compris la ligne Alès-Langogne sur laquelle Réseau Ferré de France (RFF), l'Etat et les Régions investissent des sommes importantes.
Sur cette ligne en particulier, 10M€ de renouvellement ont été inscrits au Contrat de Projet Etat Région 2007-2013 et 13M€ sur le Plan Rail Auvergne. 2,5M€ seront investis dès l'automne 2009 en Languedoc Roussillon, de même en Auvergne.
En complément des travaux de renouvellement, RFF consacre des budgets importants en maintenance et à titre d'exemple, c'est près de 10 000 traverses qui ont été changées sur cette ligne en 2008. |
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Question n°1190 de : GACHES RAYMOND- 34160 SUSSARGUES - le 24/03/2009 Pouvez vous articuler le projet Montpellier-Perpignan avec en amont le contournement Nimes-Montpellier et en aval Perpignan-frontière vers Barcelone, Narbonne et Toulouse ? |
Réponse le 04/05/2009
Mailler le réseau ferroviaire et par conséquent connecter le contournement Nîmes-Montpellier (au nord), et la ligne Perpignan-Figueras (au sud) et à terme Figueras-Barcelone est bien évidemment un objectif du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan. Le projet est d’ailleurs parfois qualifié de « maillon manquant ».
Concernant le projet de ligne entre Toulouse et Narbonne, une réflexion va être engagée sur l’aménagement partiel ou total de cet axe.
Pour autant, tous ces projets n’ont pas le même état d’avancement en matière d’études et d’autorisations administratives. C’est pourquoi ils n’aboutiront pas au même moment.
1- Nîmes-Montpellier
Le contournement de Nîmes et Montpellier (CNM) devrait être mis en service à l’horizon 2015.
2- Montpellier-Perpignan
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
3- Perpignan-Barcelone
Le tronçon Perpignan-Figueras a été raccordé au réseau ferré national le 17 février dernier. Le tronçon Figueras –Barcelone devrait être mis en service à l’horizon 2012, selon les dernières déclarations des responsables espagnols.
4- Toulouse-Narbonne
Des "pré études fonctionnelles" vont prochainement être démarrées par Réseau Ferré de France (vers l'été 2009) concernant le projet de ligne entre Toulouse et Narbonne. Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et de réaménagement de la ligne existante.
Ces études devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nationale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public.
Le projet de loi Grenelle de l'environnement (dans sa version adoptée par le Sénat) stipule : "Un programme complémentaire de 2500 kilomètres [de lignes nouvelles à grande vitesse] sera en outre défini, incluant…la ligne Toulouse/Narbonne". Ce programme correspond a priori aux lignes dont la réalisation sera lancée au-delà de 2020. |
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Question n°1191 de : GARRIGUE MARIE FRANCOISE- 30900 NIMES - le 24/03/2009 Quelle desserte entre Narbonne et Perpignan notamment Sigean ? |
Réponse le 30/04/2009
Entre les villes de Narbonne et Perpignan, l’ambition du Conseil Régional est de porter l’offre TER à 40 TER par jour contre 28 actuellement. Cela représenterait un TER toutes les 20 minutes en heure de pointe entre ces deux villes.
Pour les gares desservies actuellement entre ces deux agglomérations, cette offre serait d’environ 16 TER/jour en 2020 en direction de Narbonne ou de Perpignan. |
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Question n°1192 de : GARRIGUE MARIE FRANCOISE- 30900 NIMES - le 24/03/2009
Quelle desserte entre Narbonne et Perpignan notamment Sigean ? |
Réponse le 03/06/2009
Dans le cadre des préétudes fonctionnelles préparatoires au débat public, la SNCF a étudié, en collaboration avec le Conseil Régional, l'évolution des dessertes TER à l'horizon de la mise en service de la LNMP.
Cette desserte TER cadencée sera organisée, sur l'artère littorale y compris entre Narbonne et Perpignan, selon deux grands types de missions : des missions intercités reliant les principales villes du Languedoc Roussillon entre elles dont Narbonne et Perpignan et avec les régions voisines et des missions périurbaines proposant une desserte fine des principales aires de vie de la Région dont celles de Narbonne et Perpignan.
L'axe ferroviaire Narbonne Peprignan bénéficierait, selon les études menées par la SNCF et en concertation avec le Conseil Régional Languedoc-Roussillon, à l'horizon 2020, de trois TER pendant les heures de pointes : deux TER périurbains et un TER intercités .
La gare se situant à proximité de Sigean, à savoir Port la Nouvelle, serait desservie, pendant les heures de pointe, par deux TER périurbains Narbonne Perpignan. |
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Question n°1193 de : GARRIGUE MARIE FRANCOISE- 30900 NIMES - le 24/03/2009
Quelle desserte entre Narbonne et Perpignan notamment Sigean ? |
Réponse le 03/06/2009
Faisant référence à la desserte de Sigean, commune pour laquelle la gare la plus proche est celle de Port-la-Nouvelle située à 5 km environ, la question posée concerne la desserte TER du périmètre Narbonne-Perpignan.
D'un point de vue général, à l'horizon de la mise en service de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, les dessertes TER seront cadencées sur la ligne classique actuelle, et pourraient être organisées en missions intercités et en missions périurbaines, ces dernières desservant plus finement le territoire. Ces pistes de réflexions ont été étudiées dans le cadre des études préparatoires au débat public LNMP, et proposées au Conseil Régional du Languedoc-Roussillon, Autorité Organisatrice des TER.
Entre Narbonne et Perpignan, ces évolutions pourraient conduire à enrichir sensiblement l'offre TER sur la ligne actuelle. Avec la mise en service de la ligne nouvelle, le nombre de circulations TER en jour ouvrable de base pourrait ainsi passer de 27 trains actuellement à une quarantaine de trains. Les missions périurbaines desserviraient la gare de Port-la-Nouvelle, la plus proche de Sigean situé à environ 5km.
Précisons enfin que le trajet Perpignan-Narbonne sera également accessible par trains à grande vitesse, dont le nombre aurait considérablement augmenté avec la mise en service de la ligne nouvelle. |
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Question n°1194 de : BRETON-ALMIRA NICOLE- 66000 PERPIGNAN - le 24/03/2009
Je suis très sceptique : le tracé présenté semble ignorer la ville meme de Perpignan alors qu' il favorise Montpellier, voire Narbonne ! Quelles peuvent etre les attentes européenes et autres de Perpignan dans un tel contexte ? A quoi donc vont servir les travaux herculéens qui ont surdimensionnés la gare actuelle ? |
Réponse le 15/06/2009
Le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan (LNMP), comme son nom l’indique, n’oublie pas l’agglomération perpignanaise.
Les couloirs de passage proposés au débat public ainsi que la localisation des potentielles gares nouvelles tiennent compte de l’aire de vie de Perpignan et de la nécessité impérieuse de faire arriver le projet LNMP en face de la ligne nouvelle Perpignan-Figueras, à l’ouest de l’agglomération.
1- Couloirs de passage
A ce stade du projet, le tracé exact n’est pas encore défini. En effet, le débat public doit faire émerger le choix d’un couloir de passage, large de 5 kilomètres, qui permettra les optimisations futures du projet.
Si le débat public confirme l’intérêt du projet, Réseau ferré de France, maître d’ouvrage du projet étudiera un tracé large de 1000 mètres puis 500 mètres dans le couloir de passage retenu. Ce tracé, large de 500 mètres sera présenté lors de l’enquête d’utilité publique, à l’horizon 2015.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
Des informations complémentaires concernant le couloir de passage sont disponibles au chapitre n°2 du dossier support de RFF, sur le site internet du débat public (www.debatpublic-lnmp.org) rubrique s’informer – document du débat – le dossier du projet.
2- Potentielles gare nouvelle de l’agglomération de Perpignan
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Perpignan. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Perpignan est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 56 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle pour 14 arrêts en gare actuelle de Perpignan, selon les estimations de la SNCF. Par contre la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 40 TER chaque jour entre Perpignan et Narbonne, contre 28 aujourd’hui.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Perpignan est confirmée, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• le site de Rivesaltes, à une dizaine de kilomètres au nord de l’agglomération perpignanaise, est desservi par l’A9 et la RD6009. Il pourrait être relié à la ligne existante. Ce site avait été proposé par la SNCF dans le cadre des études de 1995.
• le site du Soler, à environ neuf kilomètres à l’ouest de l’agglomération de Perpignan via la RN116, permettrait la réalisation d’une gare interconnectée avec la ligne Perpignan-Villefranche.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1195 de : JOURDAN GERARD- 34660 COURNONTERRAL - le 24/03/2009 Quelle desserte prévue pour l' accès aux gares nouvelles ? |
Réponse le 30/04/2009
Les liaisons entre gare nouvelle et gare centre peuvent s’effectuer par le mode ferroviaire ou le mode routier.
- Pour relier la gare nouvelle à la gare centre par le TER, il faut positionner la gare nouvelle à l’interconnexion de la ligne existante et de la ligne nouvelle. Ceci n’est pas toujours possible compte tenu de l’urbanisation et de l’éloignement de la ligne nouvelle par rapport à l’agglomération.
Dans certains cas, on peut envisager la création d’une navette TER reliant la gare centre à la gare nouvelle lorsqu’il existe un raccordement entre les deux lignes.
- A défaut d’une interconnexion ferroviaire, il faut envisager la création d’une liaison routière entre la gare nouvelle et la gare existante, avec mise en place par les collectivités de transport en commun.
L’accès à une gare nouvelle peut se faire par plusieurs modes :
- par accès ferroviaire, grâce à une navette TER reliant la gare de centre-ville à la gare nouvelle. Il faut alors positionner la gare nouvelle à l’interconnexion de la ligne existante et de la ligne nouvelle. Ceci n’est pas toujours possible compte tenu de l’urbanisation et de l’éloignement de la ligne nouvelle par rapport à l’agglomération. Dans certains cas, on peut envisager la création d’une navette TER reliant la gare centre à la gare nouvelle lorsqu’il existe un raccordement entre les deux lignes.
- par transport en commun,
- par accès routier et voiture particulière.
De façon générale, la décision de mise en service de liaisons périurbaines pour rabattre sur les gares ne relève pas de la compétence de RFF mais de celle des collectivités concernées (régions, conseils généraux et communautés d’agglomérations).
Concernant la gare nouvelle de Montpellier, l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie montpelliérain est en partie dictée par des contraintes techniques, contrairement aux autres agglomérations régionales, car l’augmentation très forte des TER (90) et des TGV (126) rend impossible leur cohabitation sur la ligne classique en entrée de gare (entre Saint Brès et Saint Roch).
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Montpellier. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Dès lors, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat :
- A la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s’inscrirait dans le plan d’urbanisation de l’agglomération de Montpellier, dans la continuité d’Odysseum avec la création d’un lycée, d’un quartier d’affaire et le prolongement de la ligne de tramway n°1.
- A Saint Jean de Védas, à l'intersection entre le contournement Nîmes-Montpellier et la ligne existante vers Sète, site qui permet d’envisager des correspondances TGV/TER.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Montpellier en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org )
- rubrique s'informer, - document du débat, - études, - études préparatoires, - étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1196 de : JOURDAN GERARD- 34660 COURNONTERRAL - le 24/03/2009 Comment intégrer les terroirs viticoles AOC dans les fuseaux étudiés ? |
Réponse le 30/04/2009
Les études environnementales menées à ce stade des pré études fonctionnelles ont permis de recenser les différents zonages agricoles et viticoles AOC présents dans l’aire d’étude et dans les couloirs de passage.
Ce diagnostic a intégré les données des services de l’Etat, des collectivités mais aussi des associations et organismes compétents (chambre d’agriculture, Parc Naturel Régional de la Narbonnaise, Conservatoire des Espaces Naturels…). Les délimitations des aires AOC sont représentées en page 60 dossier du Maître d’Ouvrage, consultable sur le site internet de la Commission particulière du Débat Public. (http://www.debatpublic-lnmp.org/informer/dossier-maitre-ouvrage.html) |
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Question n°1197 de : MOINE ROLAND- 66140 CANET EN ROUSSILLON - le 24/03/2009 La gare TGV actuellement en construction à Perpignan devra-t-elle pour la future ligne TGV ? |
Réponse le 30/04/2009
La gare de centre ville de Perpignan restera une gare de premier plan, dans tous les cas de figure.
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer une gare/halte nouvelle en complément de la gare existante, au sein du bassin de vie de Perpignan. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l'opportunité de créer une gare nouvelle dans l'aire de vie de Perpignan n'est pas confirmée, alors la gare actuelle accueillerait l’ensemble des trafics ferroviaires : TER, TGV et fret. Elle accueillerait alors d’après les prévisions de la SNCF un minimum de 54 TGV par jour.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Perpignan est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 56 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle pour 14 arrêts en gare actuelle de Perpignan, selon les estimations de la SNCF. Par contre la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 40 TER chaque jour entre Perpignan et Narbonne, contre 28 aujourd’hui.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1198 de : ALBERT ALAIN- 11100 NARBONNE - le 24/03/2009 Nos liens avec le Midi Pyrénees et l' Aquitaine sont indiscutables et tendront à se développer dans les prochaines décennies. Une LGV à 300 km/h et fret à 120 km/h s' imposent naturellement. Narbonne, carrefour naturel ferroviaire de l' Europe du Sud doit avoir sa gare nouvelle dans son secteur nord-ouest entre les 2 gares par navettes gratuites pour faire réaliser des économies aux usagers et impulser le ferroviaire. Quels sont les choix retenus et pourquoi ? |
Réponse le 30/04/2009
A l’heure du débat public, aucun choix n’est retenu.
Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet a souhaité proposer au débat public quatre scénarios contrastés et bien différenciés ainsi que onze sites et secteurs potentiels de gares nouvelles sur cinq bassins de vie, afin que l’ensemble des habitants de la région puisse formuler leurs attentes et l’aide à choisir le scénario le plus adapté, sur les deux questions pour lesquelles vous vous positionnez, à savoir le type de ligne et la desserte du territoire.
Ainsi, suivant les avis exprimés pendant le débat public, RFF décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet. |
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Question n°1199 de : PONCEBLANC JEAN- 11110 SALLES D' AUDE - le 24/03/2009 Combien de TGV emprunteront cette nouvelle voie au maximum de sa fréquentation ? |
Réponse le 30/04/2009
Le nombre maximum de TGV par jour sur la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan dépend des scénarios. Ainsi, sur la section la plus chargée, c'est-à-dire entre Montpellier et Béziers, ce serait entre 76 et 102 TGV par jour qui circuleraient sur la ligne nouvelle, d’après les prévisions de circulation de la SNCF. |
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Question n°1200 de : CHARDON PHILIPPE- 11590 OVEILHAN - le 24/03/2009 Quelles sont les protections contre les nuisances sonores envisagées ? Comment sont-elles intégrées dans le projet ? |
Réponse le 30/04/2009
Les couloirs proposés au débat public entre Montpellier et Perpignan englobent un certain nombre de villes et de village. Aujourd’hui, les études portent sur un couloir de 5 km de large. Le tracé ne sera défini qu’après les études d’avant projet sommaire et lors de l’enquête d’utilité publique.
Tout projet de ligne nouvelle cherchera cependant à éviter au maximum les secteurs habités. Lorsque cela ne sera pas possible, Réseau Ferré de France mettra en œuvre une série de mesures afin de prévoir les nuisances acoustiques engendrées par la ligne nouvelle et prévenir les impacts sur les populations par des mesures de protection de deux types : la protection à la source du bruit (butte de terre ou écran acoustique), et l’isolation de façade (double vitrage) si nécessaire.
RFF est tenu à une obligation de résultat : il doit assurer la protection des riverains contre les nuisances sonores pour les ramener aux niveaux réglementaires prescrits dès lors que le trafic ferroviaire le justifie. Dès la mise en service de la ligne nouvelle, des mesures de contrôle seront également poursuivies afin de mesurer la conformité des équipements mis en place vis-à-vis de la réglementation en vigueur. |
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Question n°1201 de : LANNES GUY- 11000 CARCASSONNE - le 24/03/2009
Incidence de ces projets sur les impôts locaux ? |
Réponse le 17/06/2009
Concernant le financement des lignes à grande vitesse, les collectivités publiques (Europe, Etat, Région et collectivités locales) apportent des subventions d’investissement en raison des enjeux prioritaires du projet par rapport à leur territoire respectif (réduction de la saturation routière, de la pollution, développement économique, attractivité touristique,…) et selon les règles et les contraintes budgétaires propres à chacune.
L’impact sur la fiscalité de ces concours dépend de nombreux facteurs :
- Le niveau de leur contribution et l’incidence sur leur endettement,
- Le niveau d’endettement des collectivités qui conditionne leur recours à l’emprunt et le taux d’intérêt,
- Le montant des recettes fiscales générées par le projet pendant la période de construction et d’exploitation du projet. |
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Question n°1203 de : LLABATA JEAN JACQUES- 11000 CARCASSONNE - le 24/03/2009 A quand l' idée Narbonne-Toulouse pour le TGV avec arret à Carcassonne, surtout pour les touristes avec en point de mire la cité ? Par contre, c' est une bonne idée pour la région cette ligne Montpellier-Perpignan. |
Réponse le 30/04/2009
Actuellement il existe des liaisons voyageurs entre Montpellier et Bordeaux. Les scénarios de ligne nouvelle proposés au débat public permettraient des gains de temps compris entre 25 et 30 minutes entre Montpellier et Toulouse.
Concernant le projet de ligne entre Toulouse et Narbonne, des "pré études fonctionnelles" vont prochainement être lancées par Réseau Ferré de France (vers l'été 2009). Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et/ou de réaménagement de la ligne existante.
Ces études devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nationale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public. |
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Question n°1204 de : PUJOL JEAN PIERRE- 34570 MONTARNAUD - le 24/03/2009 L' entretien de cette ligne nouvelle se fera-t-il par les techniciens de la SCNF ou par une entreprise privée ? |
Réponse le 30/04/2009
Dans le cadre de la législation actuellement en vigueur, loi n° 97-135 du 13 février 1997 modifié par la loi n°2006-10 du 5 janvier 2006, la totalité de l’entretien du réseau est assuré par la SNCF, sauf en cas de recours à un contrat de partenariat ou à une délégation de service public prévu aux articles 1.1 et 1.2 où la mission d’entretien qui doit être confiée à la SNCF ne concerne que les installations de sécurité. |
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Question n°1205 de : SABATIER ANDRE- 66700 ARGELES SUR MER - le 24/03/2009 Quand pourrons-nous espérer une solution ( la plus rapide possible ) pour cette fameuse liaison Montpellier-Perpignan par TGV dont l' absence nous pénalise beaucoup. C' est vraiment d' utilité publique. |
Réponse le 09/04/2009
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d'ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Compte tenu des délais d'études et de procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Pour accélérer la réalisation du projet, plusieurs leviers peuvent être actionnés :
- regrouper les phases d’études préalables à la Déclaration d’Utilité Publique (DUP) pour limiter les interfaces entre les différents partenaires,
- obtenir le décret de DUP au plus tôt après la clôture de l’enquête d’utilité publique
- réunir rapidement un « tour de table » financier avec l’ensemble des partenaires.
Vous trouverez ci-dessous le schéma des grandes étapes du projet :
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Question n°1206 de : RENOU MONIQUE- 34070 MONTPELLIER - le 24/03/2009 Qu' en serait-il de la gare actuelle de Motpellier, trains TGV dans les 2 gares ? |
Réponse le 30/04/2009
La gare de Montpellier Saint Roch restera une gare de premier plan, dans tous les cas de figure.
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Montpellier. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
L’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie montpelliérain est en partie dictée par des contraintes techniques, contrairement aux autres agglomérations régionales, car l’augmentation très forte des TER (90) et des TGV (126), en plus des circulations de fret rend impossible leur cohabitation sur la ligne classique en entrée de gare (entre Saint Brès et Saint Roch).
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Montpellier est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi en 2020, suivant les scénarios proposés au débat, entre 74 et 100 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et entre 26 et 34 arrêts en gare actuelle, selon les estimations de la SNCF. La gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 90 TER chaque jour entre Montpellier et Sète, contre 46 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Montpellier en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org )
- rubrique s'informer, - document du débat, - études, - études préparatoires, - étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1207 de : PUIG BERNARD- 34750 VILLENEUVE LES MAGUELONES - le 24/03/2009 Quand pourra-t-on prendre la ligne TGV Montpellier- Perpignan via Barcelone ? |
Réponse le 30/04/2009
Un des objectifs de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan est de donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen, ce qui englobe la connexion avec Barcelone et plus largement l’Espagne. Cette connexion sera techniquement possible (écartement des rails standardisés) dès la réalisation de la Ligne Grande Vitesse (LGV) Figueras-Barcelone.
Vous pourrez donc effectuer le trajet Montpellier – Barcelone, en TGV à l’horizon 2012, selon les dernières déclarations des responsables espagnols.
Concernant la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, qui réduirait encore les temps de trajet par rapport à 2012, Réseau Ferré de France (RFF) maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet suivant les avis exprimés pendant le débat public.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°1208 de : WOJNAROWSKI PIERRE- 34160 ST DREZERY - le 24/03/2009 Quelle étude d' impact sur l' environnement ? |
Réponse le 30/04/2009
Pour la préparation du débat public de la ligne nouvelle Montpellier Perpignan, RFF a établi un diagnostic des sensibilités environnementales (environnement naturel, milieu humain, paysage, ressources en eau, patrimoine) sur une aire d’étude intégrant 216 communes. Ce diagnostic a intégré les données des services de l’Etat, des collectivités mais aussi des associations et organismes compétents réunis dans le cadre d’ateliers thématiques : en effet, trois ateliers « environnement » se sont tenus avec entre autre le Parc Naturel Régional de la Narbonnaise, le Conservatoire Botanique, la Ligue de protection des oiseaux, la société de protection de la nature…, afin de recueillir les avis de chacun.
L’ensemble de ses études est consultable sur le site internet de la CPDP - http://www.debatpublic-lnmp.org/
Ensuite les données ont été hiérarchisées pour identifier des couloirs de passage préférentiels moins impactant pour l’environnement.
A l’issue du débat public, des études d’environnement complémentaires seront réalisées dans un fuseau de 1000 mètres, puis une étude d’impact dans une bande de 500 mètres lors des études préparatoires à l’enquête d’utilité publique. |
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Question n°1209 de : MIREUR FRANCOIS- 34310 MONTADY - le 24/03/2009 Bonjour,
Est-on sur que le fret empruntant cette ligne ferroviaire soulagera de façon notable le transport routier circulant sur l' autoroute A9 ? |
Réponse le 30/04/2009
L'un des objectifs des scénarios proposés au débat public est de favoriser le report modal de la route vers le rail. Les scénarios, en permettant de faire circuler davantage de trains de marchandises et en assurant une meilleure fiabilité du réseau ferroviaire en Languedoc-Roussillon (régularité, disponibilité, fiabilité), participeront à renforcer la pertinence du mode ferroviaire vis-à-vis de la route.
Ainsi, grâce aux scénarios de ligne nouvelle, ce sont près de 3000 poids lourds par jour qui seront reportés de la route vers le rail grâce au ferroutage (semi-remorque chargée sur un wagon adapté) et aux autres services de transport de marchandises, tel que le transport combiné (conteneur ou caisse mobile chargés sur un wagon), le train entier (train constitué à partir de wagons provenant d'une seule entreprise, ayant des volumes massifs de marchandises à transporter). et le lotissement (train constitué à partir de wagons provenant de diverses entreprises).
D’ici à 2020, le trafic routier de marchandises devrait néanmoins connaitre une croissance d'environ 30%, le trafic ferroviaire de marchandises devant lui croître d’environ 83%. Le projet devrait donc permettre de limiter/absorber la croissance du nombre de poids lourds sur l’autoroute à l’horizon 2020. |
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Question n°1210 de : MERLE JEAN PIERRE- 34690 FABREGUES - le 24/03/2009 Quels sont les critères utilisés pour la proposition des deux couloirs de passages privilégié ? |
Réponse le 30/04/2009
Les couloirs de passage sont la traduction de plusieurs exigences. Larges de cinq kilomètres, leur nombre doit permettre de couvrir suffisamment l’aire d’étude et d’étudier toutes les possibilités de passage d’une nouvelle infrastructure ferroviaire. La question du type de trains empruntant le couloir (TGV et/ou fret), et celle des dessertes du territoire (gares) guide également les choix.
À partir de la carte de synthèse des sensibilités environnementales, croisée avec une analyse des coûts par secteur géographique (acquisitions foncières, terrassements, ouvrages d’art, dispositif d’assainissement, protections acoustiques…) RFF a identifié des couloirs de passages préférentiel pour le projet.
La pertinence du couloir englobant le projet de 1995 (qualifié Projet d’Intérêt Général) a par ailleurs été soulignée, tout comme la nécessité de définir un couloir privilégiant la desserte des populations par les gares existantes de centre-ville.
Les couloirs de passage dans le haut Pays n’ont pas été retenus pour deux raisons : la première résulte des contraintes topographiques (surcoût compte tenu des reliefs chahutés) et environnementales (effet de coupure supplémentaire dans le territoire). La seconde tient au fait que les co-financeurs n’ont pas souhaité retenir les couloirs situés trop au large des bassins de vie.
Vous trouverez tous les éléments de compréhension sur les couloirs en pages 62 et 63 du dossier support, ainsi qu’en page 66 pour le volet environnement - http://www.debatpublic-lnmp.org/ |
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Question n°1211 de : CHANABAS PATRICK- 30230 RODILHAN - le 24/03/2009 Y aura-t-il une gare nouvelle TGV dans les environs de Nîmes ? |
Réponse le 09/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie nîmois. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org)
- rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1212 de : MICHEL CLAUDE- 30000 NIMES - le 24/03/2009 Pourquoi la gare de Nimes ( nouvelle ) n' a-t-elle pas été envisagée au moment du dossier CNM ? |
Réponse le 06/05/2009
La réalisation des gares nouvelles de Nîmes et Montpellier (CNM) n'est pas envisagée à l'horizon de mise en service du Contournement de Nîmes et Montpellier. Cette position a été prise lors des études puis au stade de l'enquête d'utilité publique de CNM dans la mesure où ce projet de contournement des agglomérations a une vocation majoritairement fret dans l'attente du développement de la ligne nouvelle Montpellier Perpignan. |
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Question n°1213 de : ARMAMD CHRISTINE- 30270 ST JEAN DU GARD - le 24/03/2009 Je vis dans la région d' Alès, que comptez-vous faire pour désenclaver Alès et nous rapprocher de Nimes et de Montpellier ( trains plus fréquents et surtout dessertes locales moins "bondées" aux heure de pointes !!! ) |
Réponse le 30/04/2009
L’ambition du Conseil régional est globalement en région, en 2020 avec le projet, de doubler le nombre de TER. Ainsi, la fréquence des TER, principalement en heure de pointe (matin et soir, pour les trajets domiciles-travail) devrait être fortement améliorée.
D’ors et déjà, Réseau ferré de France investi sur le réseau existant, notamment avec le projet du Viaduc de Courbessac pour plus de 92 millions d’euros, cofinancé avec la Région et l’Etat.
Les travaux consiste a :
- construire le viaduc de Courbessac pour diminuer de 8 minutes le temps actuel entre Ales et Nîmes,
- renouveler les postes de signalisation ferroviaire pour améliorer la fiabilité et la régularité des trains
- automatiser le contrôle de circulation pour augmenter à terme la fréquence des trains
doubler le pont de l’Observance pour le projet de transport collectif en site propre de Nîmes. |
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Question n°1214 de : LESPAQUET CHRISTIAN- 30600 VESTRIC ET CANDIAC - le 24/03/2009 Est-il raisonnable, dans cette période de cout de l' énergie incertain dans l' avenir, de privilégier une LGV "voyageurs" alors que le long terme ne peut qu' aboutir à un accroissement important du trafic marchandises ? |
Réponse le 30/04/2009
Aucun scénario ou projet n’est privilégié à ce stade du débat public.
L’objectif de Réseau Ferré de France (RFF) est de proposer au débat public des scénarios contrastés. Ensuite, ce sont aux habitants et aux acteurs du Languedoc-Roussillon de s’exprimer, durant le débat public, sur le projet qui répond le mieux à leurs attentes. |
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Question n°1215 de : RIEUL LESTIENNE JOCELYNE- 66270 LE SOLER - le 24/03/2009
Résidents, depuis juin 2002 à Le Soler à 200 m d' une ligne HT de 63000 volts, arrivé en bonne santé, en 2005 cancer pour Monsieur, 2008 nodules parathyroidiques Madame, 2008 polypes à surveiller pour Monsieur, question : quel impact aura la ligne THT liée au TGV sur la santé ? |
Réponse le 10/04/2009
A ce stade du projet et de son niveau de définition, il est trop tôt pour connaître précisément les besoins en alimentation électrique de la ligne et les raccordements nécessaires au réseau électrique. Ces divers points seront précisés dans les études ultérieures. |
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Question n°1216 de : LE ROLE PAULETTE- 34500 BEZIERS - le 24/03/2009 Pourquoi créer une nouvelle gare ? N'est-il pas possible d' agrandir celle de Béziers, mais surtout prévoir des ascenseurs ! ( comme à Strasbourg, Lyon ) |
Réponse le 30/04/2009
1- Opportunité d’une gare nouvelle – aménagement de la gare centre
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Béziers.
Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l'opportunité de créer une gare nouvelle dans l'aire de vie de Béziers n'est pas confirmée, alors la gare actuelle pourrait être réaménagée et adaptée (notamment surface d’accueil voyageur et parking). Ce réaménagement éventuel entraîne des coûts, coûts qui devront être complétés par ceux liés à la création de raccordements entre la ligne classique et la ligne nouvelle.
Le tableau suivant présente une comparaison théorique entre gare centre et gare nouvelle, récapitulant les avantages et inconvénients de chacune d’entre elles.
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Gare centre
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Gare nouvelle
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Inconvénients
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- Perte de temps pour les missions
longue distance.
- Concentration de l’offre au centre ville.
- Difficulté d’accès depuis la
périphérie liée à la congestion
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- coût de construction et maintenance de l’ouvrage
- moins bonne desserte du centre ville (compensée par une meilleure accessibilité pour les quartiers proches de la gare nouvelle)
- trajets pour aller à la gare nouvelle plus longs pour une partie des voyageurs
- nécessité de créer des liens lisibles vers le
centre-ville
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Avantages
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- Accès direct au centre-ville.
- Possibilités de correspondances plus
importantes, notamment avec
TER/TGV et réseaux TC urbains
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- gain de temps de parcours (donc plus de voyageurs dans les trains, et moins de circulation automobile)
- moindre nuisance sonore du transport ferroviaire en centre ville (une partie des trains passent par la voie nouvelle, notamment les TGV qui s'arrêtent dans la gare nouvelle et les trains de fret si la ligne est mixte)
- libération des capacités en centre ville pour d’autres usages (notamment TER,…)
- Possibilités de développement d’un nouveau
secteur de l’agglomération
- Facilité de stationnement
- mieux desservir un nouveau quartier de la ville ou de l’agglomération,
- accès plus facile aux grandes infrastructures de communication.
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2- Ascenseurs
La loi du 11 février 2005 relative à l’égalité des droits et des chances, à la participation et à la citoyenneté des personnes handicapées (loi n°20056102) préconise le principe général de non discrimination et oblige la collectivité nationale à garantir les conditions de l’égalité des droits et des chances. Elle précise que les services de transport collectif devront être accessibles aux personnes handicapées ou à mobilité réduite dans un délai de 10 ans à compter de sa publication soit au plus tard le 12 février 2015.
Elle définit que l’accessibilité de tous aux transports collectifs relève d’une responsabilité partagée entre les gestionnaires d’infrastructures, Réseau Ferré de France (RFF) pour le réseau ferré national, l'Etat, les Conseils Régionaux, les départements ou les communes.
En ce qui concerne le domaine ferroviaire, la loi prévoit l’élaboration de schémas directeurs d’accessibilité :
• Le schéma directeur national d’accessibilité a été approuvé par décision ministérielle en date du 11 juin 2008. Dans notre régions 7 gares nationales sont concernées : Montpellier, Nîmes, Sète, Béziers, Narbonne, Carcassonne, Perpignan ainsi que 20 gares régionales desservies par les trains TGV et grandes lignes.
• Le schéma directeur régional, conduit par le Conseil Régional Languedoc Roussillon, devrait être validé fin juin. Il traite des 20 gares régionales desservies par les trains TGV et grandes lignes et de 20 autres gares régionales ainsi que de haltes ferroviaires.
Ces documents ont été élaborés dans le cadre d’une concertation organisée aux différentes phases de la démarche avec l’ensemble des acteurs concernés.
Ils présentent un état des lieux des gares, précise les objectifs à atteindre dans le cadre des travaux d’accessibilité et définissent une programmation indicative.
A l’échelle régionale, RFF devrait engager en 2009 et 2010 sur son périmètre (mise en accessibilité des quais), 23 études préliminaires de faisabilité. Ces études visent notamment à étudier les conditions de pose d’ascenseurs ou de rampes dans les gares munies de passages sous terrain ou envisage la rénovation des passages planchéiés, pour les gares à fréquentation plus réduite. Les gares traitées feront également l’objet de travaux de pose de bandes podotactiles, de mises aux normes, le cas échéant des escaliers existants. Ces travaux ne pourront être réalisés qu’à la condition de réunir les financements nécessaires, RFF participant généralement dans le cadre d’une enveloppe nationale.
Les gares de NIMES et MONTPELLIER qui bénéficient du plan de relance national seront traitées respectivement en 2009 et 2010.
En ce qui concerne les nouvelles gares, ces dernières devront être accessibles dès leur mise en service. |
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Question n°1217 de : DANGLETERRE CHRISTIAN- 66000 PERPIGNAN - le 24/03/2009 Quid de la gare TGV de Perpignan, quand la ligne Montpellier-Barcelone sera opérationnelle ? |
Réponse le 30/04/2009
La gare de Perpignan centre restera une gare de premier plan, dans tous les cas de figure.
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Perpignan. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l'opportunité de créer une gare nouvelle dans l'aire de vie de Perpignan n'est pas confirmée, alors la gare actuelle conserverait l’ensemble des trafics ferroviaires. Elle accueillerait alors d’après les prévisions de la SNCF un minimum de 54 TGV par jour.
Si l’opportunité de créer une gare/halte nouvelle dans le bassin de vie de Perpignan est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 56 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle pour 14 arrêts en gare actuelle de Perpignan, selon les estimations de la SNCF. Par contre la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 40 TER chaque jour entre Perpignan et Narbonne, contre 28 aujourd’hui.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Perpignan est confirmée, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• le site de Rivesaltes, à une dizaine de kilomètres au nord de l’agglomération perpignanaise, est desservi par l’A9 et la RD6009. Il pourrait être relié à la ligne existante. Ce site avait été proposé par la SNCF dans le cadre des études de 1995.
• le site du Soler, à environ neuf kilomètres à l’ouest de l’agglomération de Perpignan via la RN116, permettrait la réalisation d’une gare interconnectée avec la ligne Perpignan-Villefranche.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1218 de : FABRE DYLAN- 34090 MONTPELLIER - le 24/03/2009 Si le trafic ferroviaire passe par Montpellier, faudra-t-il réduire les nuisances sonores liés au TGV ? |
Réponse le 30/04/2009
Merci de faire préciser cette question qui, en l’état actuel, ne peut donner lieu à une réponse adaptée. (dans tous les cas, ligne nouvelle ou pas, le trafic ferroviaire passera par Montpellier). |
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Question n°1219 de : GIRARD ANDRE- 34990 JUVIGNAC - le 24/03/2009 Où va se trouver la gare nouvelle de Montpellier ? |
Réponse le 09/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Montpellier. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
L’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie montpelliérain est en partie dictée par des contraintes techniques, contrairement aux autres agglomérations régionales, car l’augmentation très forte des TER (90) et des TGV (126) rend impossible leur cohabitation sur la ligne classique en entrée de gare (entre Saint Brès et Saint Roch).
Dès lors, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat :
- A la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s’inscrirait dans le plan d’urbanisation de l’agglomération de Montpellier, dans la continuité d’Odysseum avec la création d’un lycée, d’un quartier d’affaire et le prolongement de la ligne de tramway n°1.
- A Saint Jean de Védas, à l'intersection entre le contournement Nîmes-Montpellier et la ligne existante vers Sète, site qui permet d’envisager des correspondances TGV/TER.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Montpellier en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org )
- rubrique s'informer, - document du débat, - études, - études préparatoires, - étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1220 de : MICHEL Pierre- 34420 VILLENEUVE LES BEZIERS - le 24/03/2009
Après avoir relu le dossier du maitre d' ouvrage, RFF, je ne trouve pas la réponse à cette interrogation ! La jonction Montpellier-Nimes ainsi que le contournement Montpellier-Nimes est-il aussi mixte G.V. et fret. Cette information n' apparait pas dans les documents, pourtant bien détaillé, très important dans les futures décisions à prendre. Une réponse rapide me serait agréable. Merci. |
Réponse le 11/06/2009
Le Contournement de Nîmes et Montpellier (CNM) déclaré d'utilité publique en mai 2005 est composé principalement
- d'une ligne mixte (TGV et Fret) entre Manduel et Lattes en prolongement de la LGV Méditerranée
- et depuis Manduel une liaison fret à la ligne de rive droite du Rhône.
Cette liaison ferroviaire déjà déclarée d'utilité publique n'entre donc pas dans le champ du débat public Ligne Nouvelle Montpellier-Perpignan pour ce qui est de son tracé et de ses fonctionnalités.
Pour ce qui concerne le CNM, la procédure de sélection du lauréat du contrat de partenariat a été lancée fin 2008, elle s'achèvera fin 2010 pour un début des travaux début 2011. |
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Question n°1221 de : SIDOU FERNAND- 66000 PERPIGNAN - le 24/03/2009 Où en est l' évolution du transport rail-route depuis Perpignan-St Charles et d' autre part Le Boulou ? |
Réponse le 30/04/2009
Depuis Perpignan St Charles, le transport se fait par container ou par caisse mobile depuis le chantier de transport combiné. Ce mode de transport est en croissance (hors effet de crise actuelle), ce qui a conduit RFF et ses partenaires à doubler la capacité de traitement du chantier de Perpignan pour la porter à 2 millions de tonnes par an. Les travaux sont en cours.
Un autre chantier de transport combiné, privé, existe aussi au Boulou.
Un deuxième mode de transport a été mis en service entre Le Boulou et Bettembourg (Luxembourg), c'est l'autoroute ferroviaire. Ce procédé consiste à mettre les remorques des camions sur le train. Il y a actuellement 1 aller/retour par jour, 6 jours par semaine. Des trains supplémentaires devraient être mis en service prochainement. Le nombre de camions transportés est en croissance, même avec la crise économique actuelle. |
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Question n°1222 de : SMOLIS GREGORY- 30470 AIMARGUES - le 24/03/2009 Le tracé du TGV passe par la Camargue. Fait-on des études sérieuses sur les risques d' inondations accrues par les ouvrages de la future ligne ? |
Réponse le 11/06/2009
Le Contournement de Nîmes et Montpellier, déclaré d'utilité publique en mai 2005, est soumis comme toutes les infrastructures linéaires ferroviaires, routières ou autoroutières au respect de la « Loi sur l'eau ».
Un dossier loi sur l'eau sera établi intégrant état initial, incidences du projet et mesures compensatoires puis présenté à l'avis de la Police de l'eau ; puis le projet fera l'objet d'une enquête publique spécifique dans le respect des lois et règlements en vigueur. |
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Question n°1223 de : MAURAT SERGE- 34440 NISSAN LEZ ENSERUNES - le 24/03/2009 Comment connaitre le tracé définitif et l' implantation de la future gare ? |
Réponse le 30/04/2009
Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet a souhaité proposer au débat public quatre scénarios contrastés et bien différenciés ainsi que onze sites et secteurs de gares nouvelles sur cinq bassins de vie afin que l’ensemble des habitants de la région puisse formuler leurs attentes et l’aide à choisir le scénario le plus adapté.
Ainsi, suivant les avis exprimés pendant le débat public, RFF décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet, c'est-à-dire du scénario retenu, du couloirs de passage de 5 kilomètres de large retenu ainsi que l’opportunité de création des gares nouvelles.
Concernant le tracé,à ce stade du projet, aucun tracé exact n'est encore défini. Si le débat public confirme l'intérêt du projet, Réseau ferré de France, maître d'ouvrage du projet étudiera un tracé large de 1000 mètres puis 500 mètres dans le couloir retenu lors des études préalables à l'enquête d'utilité publique.
Ce tracé, large de 500 mètres sera présenté lors de l’enquête d’utilité publique, à l'horizon 2015.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet:
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Question n°1224 de : LOMBARD-RAMEL ANDREE- 66250 ST LAURENT SUR SALENQUE - le 24/03/2009 A quand le TGV jusqu' à Barcelone ? De notre région, il n' y a pas d' avion pour Casablanca, Marrackech ou autre au Maroc ! |
Réponse le 30/04/2009
Un des objectifs de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan est de donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen, ce qui implique la connexion avec Barcelone et plus largement l’Espagne. Cette connexion sera techniquement possible (écartement des rails standardisés) dès la réalisation de la Ligne Grande Vitesse (LGV) Figueras-Barcelone. Vous pourrez donc effectuer le trajet Perpignan – Barcelone, en TGV à l’horizon 2012, selon les dernières déclarations des responsables espagnols. Concernant la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, qui réduirait encore les temps de trajet par rapport à 2012, Réseau Ferré de France (RFF) maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet suivant les avis exprimés pendant le débat public. Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020. Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°1225 de : STAFFE GILBERT- 34420 PORTIRAGNES - le 24/03/2009
Dans le projet rose à 3,9 milliards d' euros, comment peut-on faire circuler des TGV à 220km/h et du fret à 120km/h avec une sécurité assurée si on fait circuler des trains supplémentaires au nombre de 70. Il y aura engorgement dans les gares actuelles si elles ne sont pas profondément modifiées. |
Réponse le 26/05/2009
Actuellement il existe plusieurs lignes en France exploitée à 220 km/h pour les TGV et 120 km/h pour le fret. De plus ces lignes acceptent également les circulations TER. Il s’agit par exemple de la ligne actuelle entre Tours et Bordeaux et la ligne entre Strasbourg et Mulhouse.
Ce type d’exploitation mixte existe donc depuis de nombreuses années.
En l'absence de gare nouvelle, tous les TGV et tous les TER devraient s'arrêter dans les gares actuelles, dont par exemple la gare de Montpellier Saint Roch. Pour permettre à tous ces trains, 126 TGV et 90 TER par jour, d'accéder à la gare de Montpellier Saint Roch, il serait nécessaire de réaménager fortement la ligne existante entre Saint-Brès et la gare (création de voies supplémentaires le long de la ligne actuelle).
Cet aménagement étant très compliqué en raison de l'urbanisation le long de la ligne existante, il est donc envisagé de créer une seconde gare pour l'agglomération de Montpellier. Cette gare pourrait concentrer une partie des TGV, environ une centaine de TGV par jour, les autres desserviraient toujours quotidiennement la gare centre, en complément des TER.
Pour les autres gares régionales, les études complémentaires demandées par les partenaires (Conseil régional, départements et agglomérations) ont montré que celles-ci pourraient accueillir l’ensemble des circulations voyageurs envisagées à l’horizon 2020. Si la ligne nouvelle est une ligne mixte alors une partie des circulations marchandises pourront circuler sur la ligne nouvelle évitant ainsi la traversée de la gare centre. Cela libérerait de la capacité pour les circulations voyageurs.
Par contre, en l’absence de gare nouvelle et avec un scénario de ligne nouvelle dédiée aux seuls voyageurs, alors tous les trains de marchandises, tous les TER et une grande partie des TGV devraient traverser ou s’arrêter dans la gare actuelle. |
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Question n°1226 de : GARROS FRANCIS- 34490 LIGNAN SUR ORB - le 24/03/2009
De quelle couleur sera le TGV ? |
Réponse le 10/04/2009
Compte tenu de l'horizon envisagé pour la mise en service de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan (horizon 2020 prévu par le maître d'ourage), il est trop tôt pour avoir un avis concernant la livrée extérieure (et donc la couleur) des matériels roulants d'avenir.
Ce type de choix intervient quelques années avant la mise en service, et pourrait faire l'objet d'une sélection parmi plusieurs livrées qui seraient présentées au grand public. |
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Question n°1227 de : BALANDRAUD PIERRE- 34970 LATTES - le 24/03/2009 Quelles sont les règles applicables en matière de protection contre le bruit pour ce type d' infrastructure passant près des quartiers urbanisés ? |
Réponse le 30/04/2009
Dans la mesure du possible, les couloirs de passage évitent les zones trop fortement urbanisée. Seulement, à l’approche des principales agglomérations lieu d’arrêt des trains, l’infrastructure s’en approche (gare nouvelle) ou y pénètre (raccordement pour gare centre).
Réseau Ferré de France (RFF) est en la matière tenu à une obligation de résultat : il doit assurer la protection des riverains contre les nuisances sonores pour les ramener aux niveaux réglementaires prescrits dès lors que le trafic ferroviaire le justifie.
Selon cette réglementation, les niveaux sonores (seuils) à ne pas dépasser suite à la réalisation du projet dépendent notamment de l’ambiance sonore préexistante (le bruit de fond sans le projet). Une ambiance sonore est réglementairement qualifiée de modérée lorsque les niveaux sonores existants ne dépassent pas ni 65 dB(A) de jour ni 60 dB(A) de nuit.
Les valeurs seuils fixées par la loi sont ainsi les suivantes :
Ligne grande vitesse parcourue exclusivement par des TGV ® à plus de 250 km/h
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Seuil diurne
(06h00-22h00)
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Seuil nocturne
(22h00-06h00)
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En zone d’ambiance sonore préexistante modérée
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60 dB(A)
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55 dB(A)
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En zone d’ambiance sonore préexistante non modérée
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65 dB(A)
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60 dB(A)
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Autres lignes nouvelles
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Seuil diurne
(06h00-22h00)
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Seuil nocturne
(22h00-06h00)
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En zone d’ambiance sonore préexistante modérée
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63 dB(A)
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58 dB(A)
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En zone d’ambiance sonore préexistante non modérée
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68 dB(A)
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63 dB(A)
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Afin de respecter ces seuils réglementaires, Réseau Ferré de France effectuera lors des études d’Avant Projet Sommaire (lorsque les caractéristiques techniques du projet sont définies) une modélisation numérique des niveaux sonores attendus après la mise en service de la ligne nouvelle et généralement à un horizon de 20 ans. Les simulations réalisées par les bureaux d’études spécialisés permettent au maître d’ouvrage de prévoir les dispositifs de protection nécessaires pour respecter les seuils fixés par la réglementation. A l’heure actuelle et compte tenu de l’avancement du projet, les dispositifs anti bruit n’ont donc pas encore été dimensionnés pour le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan.
Lors de l’APS, tout est ainsi mis en œuvre pour prévoir les nuisances acoustiques engendrées par une nouvelle ligne et prévenir les impacts sur les populations par des mesures de protection de deux types : la protection à la source du bruit (butte de terre ou écran acoustique), et l’isolation de façade (double vitrage), si nécessaire.
Dès la mise en service de la ligne, des mesures de contrôle seront également poursuivies afin de mesurer la conformité des équipements mis en place vis-à-vis de la réglementation en vigueur. |
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Question n°1228 de : LACAILLE ANDRE- 66200 ALENYA - le 24/03/2009 Quel est le montant du financement du débat public ? |
Réponse le 01/04/2009
1. Le coût du débat ?
Les collectivités énumérées ci-dessous ont prévu de consacrer un budget global de 1,7 millions d’Euros. La dépense sera en réalité très inférieure puisque le budget prévisionnel du débat s’élève actuellement à 1 million d’Euros.
2. Qui paie ?
2.1. Pour que leur indépendance financière vis à vis des autorités concernées par le débat public ne puisse être mise en cause, les membres de la commission particulière du débat public (CPDP) sont indemnisés par la Commission nationale du débat public (CNDP) qui est une autorité administrative indépendante. Leurs frais de déplacement et d’hébergement leur sont remboursés selon les tarifs et modalités applicables aux fonctionnaires civils de l’Etat.
2.2. Les autres frais du débat public sont répartis comme suit :
- 25% à la charge de l’Etat
- 25% sont supportés par « Réseau ferré de France » (RFF)
- 25% sont pris en charge par la région Languedoc-Roussillon
- 25% sont apportés par les autres collectivités partenaires, à savoir, les conseils généraux de l’Aude, de l’Hérault, du Gard et des Pyrénées Orientales, les agglomérations de Agde, Béziers, Carcassonne, Narbonne, Nîmes, Montpellier, Sète et Perpignan |
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Question n°1229 de : MARRAS JEAN et HELENE- 30200 BAGNOLS SUR CEZE - le 24/03/2009 Est- ce que la gare de Bagnols sur Cèze sera un jour ouverte au trafic voyageurs ? |
Réponse le 14/04/2009
La gare de Bagnols/Cèze fait partie des études, sous maîtrise d'ouvrage de Réseau Ferré de France (RFF), concernant la réouverture au trafic voyageur de la ligne dite « Rive droite du Rhône », actuellement dédiée aux trafics de marchandises. Après un protocole d'intention signé en janvier 2008 et des études préliminaires présentées aux élus en juillet 2008, il a été décidé de poursuivre le projet et de mener des études complémentaires. Ces études ont commencé en novembre 2008 et un premier rendu sera fait avant l'été 2009.
Ces études ont pour objectif de préciser le potentiel de fréquentation des gares, de définir et chiffrer le montant des investissements et de définir les modalités d'exploitation. C'est à l'issue de ces études que RFF et les partenaires (Régions, Départements et Communes) auront une vision plus précise du projet. Il faut cependant noter que les travaux sur le domaine ferroviaire exploité nécessitent plusieurs années. |
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Question n°1230 de : GUFFROY ARTHUR- 66350 TOULOUGES - le 24/03/2009 Sur la route du Soler, est-ce que je suis pris dans le nouveau tracé, car cela fait plus de 20 ans que ma propriété était dans le tracé. Merci. |
Réponse le 30/04/2009
Monsieur,
Sur les communes du SOLER et de TOULOUGES, il existe un emplacement réservé au profit de l’Etat qui a été déterminé lors de la Déclaration d’Utilité Publique (DUP) de la ligne nouvelle Perpignan – Le Perthus. vous pouvez vous rapprocher de la mairie afin de connaître la situation précise de votre parcelle.
Cordialement,
Réseau ferré de France |
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Question n°1231 de : SENTENAC-MAHOUX CHRISTINE- 66470 STE MARIE DE LA MER - le 24/03/2009 Que pensez-vous faire pour les petites lignes et pour la liaison avec la région Midi Pyrénées ? |
Réponse le 30/04/2009
La création d'une ligne nouvelle ne remet pas en cause le réseau classique existant et ses "petites lignes" ; ce projet vient étoffer le réseau ferré national.
Dans le Contrat de Projet Etat-Région 2007-2013, 76M€ sont programmés pour le renouvellement de ces petites lignes, en complément des opérations d'investissement et de maintenance lourde réalisées sur fonds propres de Réseau Ferré de France (RFF).
Une première tranche a déjà été réalisée sur la ligne Perpignan-Villefranche pour un montant avoisinant les 23M€. Le reste des opérations est programmé, la prochaine opération étant planifiée à l'automne 2009 sur la ligne Alès-Langogne.
Des opérations de modernisation ont par ailleurs été réalisées ou sont en cours d'étude (mise en place d'une signalisation automatique entre Nîmes et Alès, entre Nîmes et Vauvert, entre Perpignan et Villefranche…).
Une réflexion va être engagée sur l’aménagement partiel ou total de l’axe entre le Languedoc-Roussillon et la région Midi Pyrénées. Le projet de loi Grenelle de l'environnement (dans sa version adoptée par le Sénat) stipule : "Un programme complémentaire de 2500 kilomètres [de lignes nouvelles à grande vitesse] sera en outre défini, incluant…la ligne Toulouse/Narbonne". Ce programme correspond a priori aux lignes dont la réalisation sera lancée au-delà de 2020.
Dans cette optique des "pré études fonctionnelles" vont prochainement être lancées par RFF (vers l'été 2009). D'un budget de 1.3 M€, elles sont financées par l'Etat (325 k€), RFF (325 k€), et les Régions Midi Pyrénées (300 k€), Languedoc-Roussillon (300 k€) et Aquitaine (50 k€). A noter que le Contrat de Projets 2007/2013 Midi Pyrénées avait prévu le lancement de ces études. Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et de réaménagemnt de la ligne existante.
Ces études devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nationale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public. |
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Question n°1233 de : DESMERGERS JOSE- 34070 MONTPELLIER - le 24/03/2009 Parmi les 3 scénarii de ligne nouvelle, le choix du 3ème ( LGV voyageur ) n' est-il pas rédhibitoire compte tenu du cout 5,2 milliards d' euros, a majoré probablement. Pourquoi 50 trains supplémentaires et non 70 ? |
Réponse le 30/04/2009
Le coût du scénario ligne à grande vitesse (LGV) voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h est supérieur à celui des deux autres projets car c’est celui qui propose le plus de services et donc nécessite le plus de travaux.
L’émergence d’un grand projet comme LNMP résulte avant tout d’une (de plusieurs) volonté(s) politique(s). Donc c’est avant tout le projet qui correspondra le mieux aux attentes et qui dégagera le plus fort consensus au niveau des cofinanceurs qui aura le plus de chance d’être réalisé.
Ce scénario dispose effectivement d’une capacité résiduelle d’environ 50 trains de fret ou TER supplémentaires par jour. Cela s’explique par le différentiel de vitesse entre les trains de marchandises et les TGV, de 180 km/h, qui limite la capacité résiduelle sur le doublet de ligne constitué par la ligne nouvelle et la ligne existante. Le scénario de ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h, avec un différentiel de vitesse inférieur, permet de faire circuler davantage de trains supplémentaires, soit 70 trains de fret ou TER par jour. |
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Question n°1234 de : JACCARINI YVES- 34500 BEZIERS - le 24/03/2009
Avant la mise en service de cette LGV prévue en 2020, ne serait-il pas judicieux de faire arreter les théoz en gare de Béziers tous les jours ( samedi compris ), sens Toulouse-Marseille (AR), notre ville étant ignorée par RFF. |
Réponse le 10/04/2009
Actuellement, les liaisons ferroviaires Toulouse Marseille sont assurées par la SNCF qui a mis en place la desserte journalière suivante pour Béziers :
- 3 allers/retours Bordeaux - Marseille en TEOZ qui desservent Béziers,
- 1 aller/retour Toulouse - Marseille en TGV qui dessert Béziers.
Les vendredi et dimanche, cette desserte est renforcée d'un train avec :
- 4 allers/retours Bordeaux - Marseille en TEOZ ,
- 1 aller/retour Toulouse - Marseille en TGV qui dessert Béziers. |
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Question n°1235 de : BOUTOU PIERRE- 34070 MONTPELLIER - le 24/03/2009 Le 2ème scénario a l' air le plus avantageux et permet de conserver à la gare de Sète une activité pleine. Est-ce que les lignes nouvelles passent par Poussan ? |
Réponse le 30/04/2009
Entre Montpellier et Narbonne, deux couloirs, d’une largeur de 5 km chacun, sont proposés au débat public : un couloir « collines du biterrois », en retrait du littoral, et un couloir « plaine littorale », qui englobe le projet « TGV ® Languedoc Roussillon » de 1995.
Ces 2 couloirs incluent pour partie le territoire communal de Poussan. Ce ne sont en aucun cas des tracés d’infrastructure. Un tracé s’inscrit, lui, dans des emprises foncières de l’ordre de 50 à 100 mètres selon la géographie des secteurs traversés.
Le tracé retenu (dans le couloir le plus au nord ou dans le couloir littoral) ne sera défini et connu qu’après les études d’avant projet sommaire et lors de l’enquête d’utilité publique, prévue à l’horizon 2015. |
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Question n°1236 de : DESPLANQUES Sylvie- 34070 MONTPELLIER - le 24/03/2009 Le public se plaint de prix chers et de trop différents tarifs, qu'en est-il avec un doublement de lignes ? Tarifs ? Fréquentations ? |
Réponse le 30/04/2009
Ce sont les entreprises ferroviaires, la SNCF mais également les futures entreprises de transport ferroviaire, qui détermineront le prix du billet à la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan. En effet, l'Europe a imposé l'ouverture à la concurrence du transport ferroviaire de voyageurs à compter de 2010. Ce prix du billet tient compte du prix du péage que l’entreprise ferroviaire (SNCF et consœurs) doit verser à Réseau ferré de France, pour circuler sur la ligne ; ce péage est une contribution importante au financement du projet. Le voyageur, au travers du prix du billet financera donc le projet de ligne nouvelle.
En règle générale, le prix du billet, du point de vue du voyageur, est estimé en première approche par rapport à la performance offerte par le gain de temps (donc lié à la vitesse de circulation). Dans le cadre des études économiques on considère que le passager a un consentement à payer ce gain de temps en fonction de son motif de déplacement et on raisonne sur une valeur monétaire du temps.
Selon la SNCF, le trafic actuel est estimé à environ 16 millions de voyageurs en Languedoc-roussillon dont 10.5 millions de voyageurs Grandes Lignes et 5.8 millions de voyageurs TER.
En 2020, selon les estimations réalisées par Réseau Ferré de France, le trafic voyageur devrait être compris entre 25.5 et 28 millions de voyageurs TGV selon les scénarios de ligne nouvelle et d'environ 10 millions de voyageurs TER. Cela représente une progression du trafic voyageurs comprise entre 5.2% et 7.5% par an selon les scénarios de ligne nouvelle. |
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Question n°1237 de : DESPLANQUES Sylvie- 34070 MONTPELLIER - le 24/03/2009 Le fait que les nouvelles gares soient en périphérie des villes, ne pensez-vous pas que le gain de temps en trajet soit perdu (voire plus) par le trajet gare-ville ? En temps et en argent ? |
Réponse le 30/04/2009
Le temps de trajet de porte à porte dépend de nombreux paramètres tels que la localisation (centre ville ou périphérie), de l’heure du déplacement jusqu’à la gare, du mode de transport, de sa fréquence lorsqu’il s’agit de transport en commun, du temps de précaution pris par le voyageur, des temps de correspondances. Donc, la desserte par une gare nouvelle permet des gains de temps de parcours sur la partie TGV du parcours. Ensuite, pour la durée complète du trajet, c’est très variable.
Si votre objectif est de rejoindre la gare centre ville à partir de la gare nouvelle, plusieurs possibilités existent :
- Pour relier la gare nouvelle à la gare centre par le TER, il faut positionner la gare nouvelle à l’interconnexion de la ligne existante et de la ligne nouvelle. Ceci n’est pas toujours possible compte tenu de l’urbanisation et de l’éloignement de la ligne nouvelle par rapport à l’agglomération. Dans certains cas, on peut envisager la création d’une navette TER reliant la gare centre à la gare nouvelle lorsqu’il existe un raccordement entre les deux lignes.
Cette liaison sera payante, mais compris dans le prix du billet (logique de trajet de porte à porte). La politique tarifaire pour la partie du trajet effectuée par TGV est du ressort des transports (aujourd’hui la SNCF mais en 2020 il y aura de nouvelles compagnies, comme pour le transport aérien). Le prix de la navette TER sera à priori défini par l’autorité organisatrice des transports régionaux, à savoir le Conseil régional. Mais vous n’aurez certainement qu’un billet et un prix global pour ces deux trajets.
- A défaut d’une interconnexion ferroviaire, il faut envisager la création d’une liaison routière ou sous forme de tram entre la gare nouvelle et la gare existante. C’est par exemple le choix de l’agglomération de Montpellier si l’implantation de la gare nouvelle sur le site de la Mogère était retenu.
Là encore c’est la fréquence et l’harmonisation des horaires qui feront la différence.
Pour rappel, les deux possibilités d’implantation d’une gare nouvelle au sein du bassin de vie de Montpellier proposées au débat sont:
- A la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s’inscrirait dans le plan d’urbanisation de l’agglomération de Montpellier, dans la continuité d’Odysseum avec la création d’un lycée, d’un quartier d’affaire et le prolongement de la ligne de tramway n°1.
- A Saint Jean de Védas, à l'intersection entre le contournement Nîmes-Montpellier et la ligne existante vers Sète, site qui permet d’envisager des correspondances TGV/TER.
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Question n°1238 de : AGUGRA JEAN- 11500 GUILLAN - le 24/03/2009 Pensez vous qu' à long terme cette ligne Montpellier-Perpignan permettra la sortie de la désertification par la restauration de la ligne St Paul le Fenouillet- Quillan-Carcassonne ? |
Réponse le 30/04/2009
Il n'existe pas vraiment de lien entre la ligne Carcassonne-Quillan et la Ligne Nouvelle Montpellier Perpignan. La ligne Carcassonne - Quillan est à vocation TER pour la desserte locale de la vallée de l'Aude alors que la ligne nouvelle est destinée aux circulations TGV et marchandises dans le cas d’une ligne nouvelle mixte (c'est-à-dire acceptant les trains de voyageurs et les trains de marchandises).
Un programme de renouvellement de la ligne Carcassonne - Quillan a par ailleurs été inscrit au Contrat de Projet Etat Région 2007-2013 à hauteur de 10M€. Le programme des travaux est en cours de définition.
Au-delà de Quillan et en direction de St Paul de Fenouillet, il n'existe plus de continuité ferroviaire entre Quillan et St Martin de Lys et Réseau Ferré de France (RFF) n'en n’a plus la maîtrise foncière. La réouverture de cette section, dans un environnement montagneux difficile, est donc peu probable. |
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Question n°1239 de : REIMAT EMILE- 34610 ST GENIES DE VARENSAL - le 25/03/2009 Pourquoi faut-il pour le TGV, créer des nouvelles gares très excentrées au lieu d' utiliser les gares existantes proches du "coeur" des villes ? Le temps gagné en trajet TGV ne serait-il pas perdu si le temps gare- ville augmente ? |
Réponse le 30/04/2009
Réseau ferré de France n’a pas de parti pris sur l’opportunité de créer des gares nouvelles, question que nous posons au débat.
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Béziers.
Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l'opportunité de créer une gare nouvelle dans l'aire de vie de Béziers n'est pas confirmée, alors la gare actuelle accueillerait l’ensemble des trafics ferroviaires. La gare pourrait être réaménagée et adaptée, ce réaménagement éventuel entraîne des coûts, coûts qui devront être complétés par ceux liés à la création de raccordements entre la ligne classique et la ligne nouvelle.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat :
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Le tableau suivant présente une comparaison théorique entre gare centre et gare nouvelle, récapitulant les avantages et inconvénients de chacune d’entre elles.
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Gare centre
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Gare nouvelle
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Inconvénients
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- Perte de temps pour les missions longue distance.
- Concentration de l’offre au centre ville.
- Difficulté d’accès depuis la périphérie liée à la congestion
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- coût de construction et maintenance de l’ouvrage
- moins bonne desserte du centre ville (compensée par une meilleure accessibilité pour les quartiers proches de la gare nouvelle)
- trajets pour aller à la gare nouvelle plus longs pour une partie des voyageurs
- nécessité de créer des liens lisibles vers le centre-ville
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Avantages
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- Accès direct au centre-ville.
- Possibilités de correspondances plus importantes, notamment avec TER/TGV et réseaux TC urbains
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- gain de temps de parcours (donc plus de voyageurs dans les trains, et moins de circulation automobile)
- moindre nuisance sonore du transport ferroviaire en centre ville (une partie des trains passent par la voie nouvelle, notamment les TGV qui s'arrêtent dans la gare nouvelle et les trains de fret si la ligne est mixte)
- libération des capacités en centre ville pour d’autres usages (notamment TER,…)
- Possibilités de développement d’un nouveau secteur de l’agglomération
- Facilité de stationnement
- mieux desservir un nouveau quartier de la ville ou de l’agglomération,
- accès plus facile aux grandes infrastructures de communication.
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Question n°1240 de : AIGOIN SERGE- 30000 NIMES - le 25/03/2009 Les dates de mise en service du tronçon Nimes-Montpellier et de Montpellier-Perpignan ? |
Réponse le 30/04/2009
1- Contournement de Nîmes et Montpellier (CNM)
La mise en service de CNM se situe à l’horizon 2015.
2- Ligne entre Montpellier et Perpignan (LNMP)
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°1241 de : MIQUELESTORENA Claude- 30129 REDESSAN - le 25/03/2009 Implantation de la nouvelle gare ?
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Réponse le 09/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie nîmois. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org)
- rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1242 de : MIQUELESTORENA Claude- 30129 REDESSAN - le 25/03/2009 Lutte contre le bruit ? Impact écologique, protection du paysage, respect de la qualité de vie ? |
Réponse le 30/04/2009
Toutes les préoccupations environnementales que vous soulignez font partie intégrante du projet de Réseau ferré de France.
Les conséquences de la réalisation d’une ligne nouvelle sur l’environnement sont de deux ordres : temporaires en phase chantier et permanentes en phase exploitation.
Réseau Ferré de France (RFF) veille donc avec attention à la prise en compte de l'environnement dans la conception de ses projets, et met en œuvre, le cas échéant, une série de mesures d’accompagnement.
Concernant la phase travaux, le chantier génèrera en lui-même un certain nombre de nuisances temporaires pour les riverains et l’environnement (bruit, poussières…). Cette caractéristique n’altère cependant en rien l’importance qu’il est nécessaire d’accorder aux risques de perturbation et d’atteinte à l’environnement. Des mesures seront donc prises pour minimiser les nuisances des travaux. Ainsi, RFF mettra en place un système de management environnemental se traduisant par une organisation particulière vis-à-vis de la protection de l’environnement et du cadre de vie des riverains (définition de prescriptions particulières, établissement d’un plan d’assurance environnement par les entreprises…).
Concernant la phase exploitation (après la mise en service) :
Parmi les principaux impacts en phase exploitation de la ligne, on peut citer les nuisances sonores liées à la circulation des trains, les prélèvements de biens fonciers bâtis et non bâtis (habitations, terres agricoles…), les risques pour les eaux et pour les milieux aquatiques (pollution accidentelle, modifications des écoulements, rabattements des nappes dans les secteurs de déblai…), les risques d’impacts sur la faune et la flore (pertes d’habitat, dérangement, mortalité liée à la coupure des axes de déplacement habituels), etc.
Pour limiter ces impacts, RFF :
o réalise très en amont un diagnostic Environnement, qui est actualisé et affiné au fur et à mesure de l’avancement du projet. Concrètement, pour la préparation du débat public de la ligne nouvelle Montpellier Perpignan, RFF a établi un diagnostic des sensibilités environnementales (milieu humain, paysage, ressources en eau, environnement naturel, patrimoine) sur une aire d’étude intégrant 216 communes. Ensuite les données ont été hiérarchisées pour identifier des couloirs de passage préférentiels moins impactant pour l’environnement. A l’issue du débat public, des études d’environnement complémentaires seront réalisées dans un fuseau de 1000 mètres, puis une étude d’impact sur l’environnement dans une bande de 500 mètres lors des études préparatoires à l’enquête d’utilité publique.
o considère l’environnement comme un critère à part entière dans la définition de son projet (notion « d’environnement intégré ») ; en phase d’avant projet sommaire (APS), RFF prendra en compte tous les enjeux environnementaux localisés qui participeront à la conception technique du projet : calage fin du tracé en plan (évitement des zones les plus sensibles : nuisances sonores, stations botaniques protégées…), optimisation du profil en long (aspect paysager, bruit), définition de certains ouvrages et équipements (ouvrage hydraulique « sur – élargi » pour la transparence écologique par exemple) etc.
En plus de cette notion « d’environnement intégré », des mesures d’accompagnement spécifiques seront également mises en œuvre pour traiter d’éventuels impacts résiduels (mise en place de plans de gestion appropriées pour une espèce protégée par exemple…), et pour respecter la réglementation Environnement (seuils sonores de la loi bruit, transparence hydraulique de la loi sur l’eau…..).
Un grand nombre de mesures existent donc pour limiter les incidences d‘un projet ferroviaire sur les riverains et l’environnement. Celles ci sont détaillées dans le rapport d’étude n°15 intitulé « synthèse des impacts et mesures envisageables dans le cadre de la ligne nouvelle », disponible sur CD rom ou en téléchargement sur le site internet du débat public www.debatpublic-lnmp.org
Concernant plus particulièrement le paysage, une ligne nouvelle introduit un élément nouveau dans les paysages traversés : c’est effectivement un ouvrage rectiligne avec des contraintes techniques liées à la grande vitesse ferroviaire et / ou au fret (rayons de courbure, pentes…) et d’environnement (notamment les traversées de zones inondables) ; ceci ne permet donc pas toujours de « se coller au terrain naturel ».
Les principaux impacts sur le paysage résultent :
o des impacts directs de l'infrastructure sur les structures bâties ou végétales,
o de la disparition pour le riverain ou l'usager de vues intéressantes,
o de la modification du cadre de vie habituel pour le riverain,
o de l'apparition de nouvelles structures pouvant être en contradiction avec l'échelle, la nature ou l'ambiance des sites traversés.
Ainsi, ce type d’infrastructure crée des coupures visuelles, physiques mais aussi parfois psychologiques pour ce qui touche au cadre de vie. Les impacts généraux d'une infrastructure ferroviaire sur les paysages peuvent aussi être indirects : aménagement foncier, développement urbain, réaménagement des délaissés…
L’intégration d’un projet de ligne ferroviaire dans les paysages est aujourd’hui prise en compte dès les pré-études fonctionnelles préalable au débat public. C’est pourquoi, au stade actuel des études de la ligne nouvelle Montpellier - Perpignan, une typologie des différents paysages traversés a été réalisée et les grands enjeux identifiés et hiérarchisés, pour la définition des couloirs de passage préférentiels.
Lors des études préliminaires et d’avant-projet, à l’issue du débat public, d’autres études paysagères seront menées par des équipes de paysagistes. Les zones à enjeux seront recensées et analysées plus finement afin de préconiser les principes d’intégration paysagère les plus adaptés.
Différents types de solutions d’intégration paysagère sont ainsi envisageables :
o adaptation du profil en long de la ligne conditionnée par les caractéristiques techniques minimales ou les contraintes du site (en déblai – enfoncé dans le terrain naturel -, ou en remblai - surélevé),
o restitution des abords de la ligne aux activités existantes,
o réalisation de plantations d’arbres et arbustes le long de la voie ferrée,
o création de merlons (buttes de terre) ou travail plus élaboré de mise en scène paysagère par la modification des formes du terrain (modelés paysagers).
Concernant les nuisances sonores, la création d’une ligne ferroviaire nouvelle modifie de façon significative l’ambiance sonore des zones traversées. Afin de respecter la réglementation en matière de lutte contre le bruit, Réseau Ferré de France (RFF) effectuera lors des études d’Avant Projet Sommaire (lorsque les caractéristiques techniques du projet sont définies) une modélisation numérique des niveaux sonores attendus après la mise en service de la ligne nouvelle et généralement à un horizon de 20 ans.
Les simulations réalisées par les bureaux d’études spécialisés permettent au maître d’ouvrage de prévoir les dispositifs de protection nécessaires pour respecter les seuils fixés par la réglementation, selon toutes les configurations de terrain rencontrées.
Ainsi tout est mis en œuvre avant la mise en service pour prévoir les nuisances acoustiques engendrées par une ligne grande vitesse et prévenir les impacts sur les populations par des mesures de protection de deux types : la protection à la source du bruit (butte de terre ou écran acoustique), et l’isolation de façade (double vitrage), si nécessaire.
RFF est tenu à une obligation de résultat : il doit assurer la protection des riverains contre les nuisances sonores pour les ramener aux niveaux réglementaires prescrits dès lors que le trafic ferroviaire le justifie.
Dès la mise en service de la ligne nouvelle, des mesures de contrôle seront également poursuivies afin de mesurer la conformité des équipements mis en place vis-à-vis de la réglementation en vigueur.
Concernant la qualité et le cadre de vie, la réalisation de ce grand projet d’intérêt général permettra de :
- donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse,
- renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire en décongestionnant la ligne existante,
- réduire les temps de trajets et améliorera la fréquence des trains,
favoriser le transport de marchandises et de voyageurs sur le rail (report modal), et donc de contribuer à la baisse des émissions des gaz à effet de serre (GES), le mode ferroviaire étant beaucoup moins émetteur en GES que les modes routier et aérien |
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Question n°1243 de : BERNARD CLAUDE- 30870 CLARENSAC - le 25/03/2009 Un des gros avantages du train sur l' avion c'est qu'il va du centre de la ville au centre de la ville. Ne croyez-vous pas qu' en construisant des gares éloignées vous ne perdriez pas une partie de cette avantage et qu' il vaudrait mieux conserver le passage en centre ville quitte à perdre 5 minutes sur le trajet ? |
Réponse le 30/04/2009
La question de perdre « 5 minutes » comme vous dites, peut parfois se traduire par une augmentation plus importante encore de la différence de temps de parcours (l’exemple de Lyon est assez parlant). Plus encore, c’est la multiplication des dessertes par gare centre sur un court itinéraire qui peut handicaper dans certains cas cette solution au demeurant attractive par rapport à l’avion.
Pour les compagnies ferroviaires, telle la SNCF, les gares en dehors des centres villes permettent de desservir une aire urbaine tout en restant sur la ligne à grande vitesse. Le gain de temps est donc maximal par rapport à un trajet empruntant des raccordements jusqu’à la gare de centre ville. Cela pose ensuite la question de comment relier cette nouvelle gare à la ville ; quel est l’éloignement optimal entre rapidité de trajet en train et facilité d’accès à la gare nouvelle autrement que par la voiture. Pour éviter les trajets par la route, deux possibilités existent :
- soit positionner la gare nouvelle à l’interconnexion de la ligne nouvelle et de la ligne existante, pour faciliter le transférer vers le TER (cela suppose que la ligne nouvelle croise la ligne actuelle près de la ville)
- soit développer les transports en commun vers la nouvelle gare
Il faut quoiqu’il arrive il faut garder à l’esprit qu’environ les trois quarts des voyageurs utilisant le TGV viennent par leur propre moyen de transport dans une gare TGV. La substitution de la voiture est bien plus aisée quand la gare est en zone densément peuplée, là où la pertinence et l’efficacité des autres modes tels la marche à pied, le vélo, et surtout les transports en commun sont efficaces et pertinent.
Avec les nouvelles agglomérations, la gare peut-être dans les limites administratives de l’agglomération, mais peu ou pas reliée au transport en commun. La taille de l’agglomération est donc un autre facteur à intégrer.
Le tableau suivant présente une comparaison théorique entre gare centre et gare nouvelle, récapitulant les avantages et inconvénients de chacune d’entre elles.
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Gare centre
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Gare nouvelle
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Inconvénients
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- Perte de temps pour les missions
longue distance.
- Concentration de l’offre au centre ville.
- Difficulté d’accès depuis la
périphérie liée à la congestion
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- coût de construction et maintenance de l’ouvrage
- moins bonne desserte du centre ville (compensée par une meilleure accessibilité pour les quartiers proches de la gare nouvelle)
- trajets pour aller à la gare nouvelle plus longs pour une partie des voyageurs
- nécessité de créer des liens lisibles vers le centre-ville
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Avantages
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- Accès direct au centre-ville.
- Possibilités de correspondances plus
importantes, notamment avec
TER/TGV et réseaux TC urbains
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- gain de temps de parcours (donc plus de voyageurs dans les trains, et moins de circulation automobile)
- moindre nuisance sonore du transport ferroviaire en centre ville (une partie des trains passent par la voie nouvelle, notamment les TGV qui s'arrêtent dans la gare nouvelle et les trains de fret si la ligne est mixte)
- libération des capacités en centre ville pour d’autres usages (notamment TER,…)
- Possibilités de développement d’un nouveau
secteur de l’agglomération
- Facilité de stationnement
- mieux desservir un nouveau quartier de la ville ou de l’agglomération,
- accès plus facile aux grandes infrastructures de communication.
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Comme précisé dans la synthèse du maître d’ouvrage, qui a été distribuée à un million d’exemplaires dans les foyers de la région, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Le débat public permettra donc de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie. |
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Question n°1244 de : LE GOFF R.- 30000 NIMES - le 25/03/2009 Si une gare TGV est construite à Manduel, quel serait le transfert des passagers entre Manduel et Nimes ? |
Réponse le 30/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie nîmois. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée à Manduel, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 56 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 26 arrêts en gare actuelle de Nîmes, selon les estimations de la SNCF. Par contre la gare de centre ville gardera une activité voyageurs importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 84 TER chaque jour entre Nîmes et Lunel, contre 50 aujourd’hui.
Pour ce trajet entre gares centre et gare nouvelle, le Conseil régional et SNCF prévoient que les voyageurs effecturont ce trajet soit via un TER à destination de Tarascon, soit via une navette spécifique.
Sinon, il faudra recourir à de nouvelles dessertes par bus et car (à la charge des collectivtés) ou bien à la voiture individuelle, qui reste dans tous les cas le mode prédominat d’accès aux gares TGV en France à ce jour.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org)
- rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1245 de : ARMENGAUD JEAN- 11400 CASTELNAUDARY - le 25/03/2009
Incidence du projet sur l' axe ferroviaire Narbonne-Carcassonne-Castelnaudary ? |
Réponse le 26/05/2009
L’incidence du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est de 3 ordres.
- Premièrement il permettra des gains de temps de parcours entre Carcassonne et les villes du littoral languedocien et roussillonnais.
- Deuxièmement, il s’accompagnera d’un renforcement de la fréquence des trains express régionaux.
- Troisièmement, il pourrait voir la réalisation d’une gare nouvelle dans l’ouest narbonnais, rapprochant ainsi l’ouest de l’Aude de la grande vitesse sur le corridor méditerranéen.
►Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Narbonne. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 58 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 4 arrêts en gare actuelle de Narbonne, selon les estimations de la SNCF. Par contre, la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 40 TER chaque jour entre Narbonne et Perpignan, contre 28 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, deux possibilités d'implantation sont proposées au débat:
- le secteur à l’ouest de Narbonne offrirait la possibilité de créer une gare interconnectée avec la ligne existante Toulouse-Narbonne, à proximité de l’autoroute A61. Le site devrait permettre le raccordement du projet avec cette ligne. Cette implantation favoriserait les correspondances TER/TGV pour le Lézignanais et le Carcassonnais.
- le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
►Le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan permettra, suivant le scénario choisi des gains de temps de parcours de l’ordre de 25 à 30 minutes entre Montpellier et Carcassonne, par exemple.
►La desserte entre Castelnaudary et Toulouse est en dehors du périmètre d’étude du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan mais fait partie du projet entre Toulouse et Narbonne.
Pour autant, en 2020, il est envisagé par jour entre 42 et 56 TGV entre Narbonne et Carcassonne et près de 80 trains de marchandises entre Narbonne et Toulouse.
Concernant Toulouse-Narbonne, le projet de loi "Grenelle de l'environnement" (dans sa version adoptée par le Sénat) stipule : "Un programme complémentaire de 2500 kilomètres [de lignes nouvelles à grande vitesse] sera en outre défini, incluant…la ligne Toulouse/Narbonne". Ce programme correspond a priori aux lignes dont la réalisation sera lancée au-delà de 2020.
Dans cette optique des "pré-études fonctionnelles" vont prochainement être engagées par RFF (vers l'été 2009). D'un budget de 1.3 M€, elles sont financées par l'Etat (325 k€), RFF (325 k€), et les Régions Midi Pyrénées (300 k€), Languedoc-Roussillon (300 k€) et Aquitaine (50 k€). A noter que le Contrat de Projets 2007/2013 Midi Pyrénées avait prévu le lancement de ces études. Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et/ou de réaménagemnt de la ligne existante. Ces études devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nationale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public. |
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Question n°1246 de : PONS NICOLE- 66240 ST ESTEVE - le 25/03/2009 Quels seront les 3 scénarii en terme d' emploi ? |
Réponse le 30/04/2009
Un chantier de ligne nouvelle génère des créations ou pérennisation d'emplois. Selon la nature du projet (ouvrages d’art, terrassements nécessaires…), le nombre d’emplois peut varier légèrement mais à ce stade de définition du projet il est difficile de distinguer de grandes différences entre les scénarios.
Sur l’exemple du chantier de la branche est de la LGV Rhin-Rhône, en cours de réalisation, 3.500 personnes en moyenne travaillent au quotidien sur le chantier et 2.500 autres personnes travaillent dans des bureaux d’études, des usines, des ateliers et dans diverses activités (entretien du matériel, services, etc.). Sur ce chantier, 700 personnes ont été recrutées localement en bénéficiant de la clause d’embauche de personnes en difficultés d’insertion sociale (RMIstes, chômeurs de longue durée, jeunes sans formation, demandeurs d’emploi de plus de 50 ans, etc.); le travail de ces personnes correspond à environ 17% des heures travaillées sur le chantier. |
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Question n°1247 de : DECOOL NOEL- 66000 PERPIGNAN - le 25/03/2009 Ne pensez-vous pas que les nouvelles gares (donc loin des villes) donneraient les memes inconvénients que les aéroports ? (taxis, véhicule personnel ou navettes évidemment bloqués par les éternels bouchons à l' entrée des villes ). |
Réponse le 30/04/2009
Le débat public permettra donc de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
1 - L’éloignement
La gare nouvelle n’est pas forcément éloignée du centre urbain. C’est particulièrement vrai pour l’un des deux sites étudié sur Montpellier, en pleine agglomération, mais aussi pour Lyon Part Dieu (qui est une gare nouvelle) ou bien la gare Lilles Europe. Dans ces cas précis, la gare est plus facilement connectée au réseau de transport en commun. Pour d’autres agglomérations du projet LNMP, les secteurs sont plus éloignés et votre analyse pertinente, à ceci près que la taille des agglomérations régionale est faible comparée à Paris et ses deux aéroports.
2 - L’accessibilité
La réflexion est bien souvent fonction du lieu de résidence / destination du voyageur et du changement d’habitude ou nouvelle facilité qu’apporte un projet de gare nouvelle. Il faut alors raisonner en temps de transport global de porte à porte, avec les ruptures de charge.
Pour les compagnies ferroviaires, telle la SNCF, les gares en dehors des centres villes permettent de desservir une aire urbaine tout en restant sur la ligne à grande vitesse. Le gain de temps du trajet TGV est donc maximal par rapport à un trajet empruntant des raccordements jusqu’à la gare de centre ville. Mais il ne s’agit pas du temps de trajet gobal.
Cela pose ensuite la question de comment relier cette nouvelle gare à la ville ; quel est l’éloignement optimal entre rapidité de trajet en train et facilité d’accès à la gare nouvelle autrement que par la voiture
Le tableau suivant présente une comparaison théorique entre gare centre et gare nouvelle, récapitulant les avantages et inconvénients de chacune d’entre elles.
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Gare centre
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Gare nouvelle
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Inconvénients
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- Perte de temps pour les missions
longue distance.
- Concentration de l’offre au centre ville.
- Difficulté d’accès depuis la
périphérie liée à la congestion
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- coût de construction et maintenance de l’ouvrage
- moins bonne desserte du centre ville (compensée par une meilleure accessibilité pour les quartiers proches de la gare nouvelle)
- trajets pour aller à la gare nouvelle plus longs pour une partie des voyageurs
- nécessité de créer des liens lisibles vers le centre-ville
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Avantages
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- Accès direct au centre-ville.
- Possibilités de correspondances plus
importantes, notamment avec
TER/TGV et réseaux TC urbains
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- gain de temps de parcours (donc plus de voyageurs dans les trains, et moins de circulation automobile)
- moindre nuisance sonore du transport ferroviaire en centre ville (une partie des trains passent par la voie nouvelle, notamment les TGV qui s'arrêtent dans la gare nouvelle et les trains de fret si la ligne est mixte)
- libération des capacités en centre ville pour d’autres usages (notamment TER,…)
- Possibilités de développement d’un nouveau
secteur de l’agglomération
- Facilité de stationnement
- mieux desservir un nouveau quartier de la ville ou de l’agglomération,
- accès plus facile aux grandes infrastructures de communication.
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Comme précisé dans la synthèse du maître d’ouvrage, qui a été distribuée à un million d’exemplaires dans les foyers de la région, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre. |
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Question n°1248 de : GAYRARD Jean-Philippe- 34070 MONTPELLIER - le 25/03/2009 Le site d'implantation de la future gare de Montpellier d'ores et déjà pressenti ? |
Réponse le 09/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Montpellier. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
L’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie montpelliérain est en partie dictée par des contraintes techniques, contrairement aux autres agglomérations régionales, car l’augmentation très forte des TER (90) et des TGV (126) rend impossible leur cohabitation sur la ligne classique en entrée de gare (entre Saint Brès et Saint Roch).
Dès lors, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat :
- A la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s’inscrirait dans le plan d’urbanisation de l’agglomération de Montpellier, dans la continuité d’Odysseum avec la création d’un lycée, d’un quartier d’affaire et le prolongement de la ligne de tramway n°1.
- A Saint Jean de Védas, à l'intersection entre le contournement Nîmes-Montpellier et la ligne existante vers Sète, site qui permet d’envisager des correspondances TGV/TER.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Montpellier en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org )
- rubrique s'informer, - document du débat, - études, - études préparatoires, - étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1249 de : GAYRARD Jean-Philippe- 34070 MONTPELLIER - le 25/03/2009 Quel serait l'impact du scénario 1 sur le volume du transport routier sur l'A9 ? |
Réponse le 30/04/2009
L'un des objectifs des scénarios proposés au débat public est de favoriser le report modal de la route vers le rail. Les scénarios, en permettant de faire circuler davantage de trains de marchandises et en assurant une meilleure fiabilité du réseau ferroviaire en Languedoc-Roussillon (régularité, disponibilité, fiabilité), participeront à renforcer la pertinence du mode ferroviaire vis-à-vis de la route.
Tous les scénarios proposés au débat public, y compris le scénario LGV voyageurs à 320 km/h, permettent de répondre aux besoins identifiés en termes de trafic ferroviaire de marchandises en 2020. Le transport ferroviaire de marchandises devrait être d'environ 19 millions de tonnes en 2020, contre environ 10 millions de tonnes aujourd'hui. Cela représente une progression de 83% du trafic ferroviaire de marchandises et près de 3000 poids lourds reportés de la route vers le rail. Durant cette même période le trafic routier de marchandises devrait connaitre une croissance d'environ 30%.
Au-delà de 2020, ce sont les scénarios LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h et ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h qui disposent de la plus importante réserve de capacité avec respectivement 50 trains et 70 trains de fret ou TER par jour. Cela offre la possibilité de reporter le fret de la route vers le rail au-delà de 2020 et ainsi de limiter la croissance du trafic de marchandises sur les routes du Languedoc-Roussillon. Le scénario LGV voyageurs à 320 km/h offre une capacité plus limitée pour le report au-delà de 2020 car la capacité résiduelle offerte est d’environ 10 trains de fret ou TER supplémentaires par jour. |
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Question n°1250 de : CATALAN GILBERT- 11100 NARBONNE - le 25/03/2009 Il existe une superficie importante, appartenant à la SNCF à Narbonne. Pourquoi ne pas envisager une gare pour ce futur projet ? |
Réponse le 26/05/2009
Il semble que vous fassiez référence aux terrains appartenant à la SNCF sur le site de la gare actuelle de Narbonne. La possibilité que l’actuelle gare reste la gare TGV de Narbonne à l’horizon du projet de ligne nouvelle Montpellier-Perpignan (LNMP) est tout à fait envisageable.
Comme vous le soulignez, le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Narbonne. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, deux possibilités d'implantation sont proposées au débat:
- le secteur à l’ouest de Narbonne offrirait la possibilité de créer une gare interconnectée avec la ligne existante Toulouse-Narbonne, à proximité de l’autoroute A61. Le site devrait permettre le raccordement du projet avec cette ligne. Cette implantation favoriserait les correspondances TER/TGV pour le Lézignanais et le Carcassonnais.
- le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1251 de : CALMETTE JACQUES- 34810 POMEROLS - le 25/03/2009 J' aimerais connaitre le déroulement de ces travaux et pourquoi le changer ? Pour moi il semble parfait. |
Réponse le 26/05/2009
A l’issue du débat public, Réseau Ferré de France, maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, les travaux devraient commencer à l’horizon 2015 pour une durée d’environ quatre ou cinq ans. La mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situerait donc à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°1252 de : LAKHDAR NORDINE- 11200 NEVIAN - le 25/03/2009 Quel impact a ce projet au niveau écologique pour le 3 scénarii proposés ? |
Réponse le 30/04/2009
A ce stade, il n’est pas possible de parler d’impact, puisque la définition et l’implantation précise du projet sont inconnues ; nous parlons donc de sensibilités environnementales.
Les études préalables au débat public s’intéressent à une aire d’étude élargie (plus de 216 communes), et à des couloirs de passage d’une largeur de 5 km. A ce niveau d’étude, il est possible de recenser les sensibilités et les enjeux, mais pas encore les impacts résultants selon le scénario retenu. En effet, ces derniers ne pourront être identifiés que lors de la définition d’un tracé précis et des caractéristiques techniques du projet retenu, lors des études préparatoires à l’enquête publique.
En revanche, on sait déjà que le critère de l’insertion paysagère est très important et qu’il faudra porter une attention particulière pour les projets mixtes du fait des pentes faibles pour la circulation des trains de fret (terrassements plus important).
En ce qui concerne le bruit; on sait également que les scénarios mixtes seront globalement plus favorables que les autres scénarios car ils permettront de supprimer près de 30 % du trafic fret en centre villes en les reportant sur la ligne nouvelle, qui fera elle l’’objet de protections acoustiques conformément à la réglementation en vigueur.
Une analyse des scénarios du point de vue des enjeux du territoire et de l’environnement est présentée en pages 94 et 95 du dossier de maître d’ouvrage. http://www.debatpublic-lnmp.org/ |
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Question n°1253 de : LEROY GILLES- 30000 NIMES - le 25/03/2009
Est-il possible d'intégrer au projet des gares l'amélioration des déplacements urbains et intra-urbains des communes et organismes de coopération intercommunales ? |
Réponse le 10/04/2009
Nîmes Métropole a défini sa stratégie d'organisation des déplacements au travers de son Plan de Déplacements Urbains qui est un document pour l'action à 10 ans permettant d'aboutir à des projets concrets et cohérents avec une vision à long terme. Dans ce cadre la stratégie définie par le PDU est de permettre et développer les services des réseaux de transports d'agglomération et départementaux et en connexion avec le système ferroviaire. Pour cela les gares sont imaginées comme de véritables site d'intermodalité : des pôles d'échanges.
Pour les gares nouvelles l'enjeu est de s'appuyer sur la mise en place de navettes ferroviaires qui seraient rendues possible par l'implantation d'une gare interconnectée entre réseau à grande vitesse et réseau classique . C'est aux yeux de l'agglomération une condition indispensable pour permettre une utilisation massive des transports collectifs pour l'accès à la gare nouvelle. |
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Question n°1254 de : DENIS BERNARD- 30360 VEZENOBRES - le 25/03/2009 A-t-on évalué le "retour sur investissement" de la production de CO2 engendré par la construction de cette ligne de chemin de fer : pollution par les cimenteries, acieries, véhicules de chantier, concentration humaines, etc... En bref, tout ce qui tournera autour du projet, du plus petit écrou au plus grand ouvrage d' art. |
Réponse le 30/04/2009
Aujourd’hui, les études portent sur des couloirs de 5 km de large. Le tracé ne sera défini qu’après les études d’avant projet sommaire et lors de l’enquête d’utilité publique. Il n’est donc pas possible de définir à l’heure actuelle les quantités de CO2 qui seront produites pour la construction de ces projets. En effet, celles ci dépendent :
- Des matériaux qui seront utilisés et leur quantité (rails, traverses, ballast) et de leur provenance (production et transport),
- Des déplacements des engins de travaux sur le chantier (mouvements des terres),
- Du nombre d’ouvrages qui sera réalisé et leur type (volume de béton produit.....), etc…
Cette évaluation pourra être réalisée pour le scénario retenu, lorsque les dispositions constructives seront connues. Aussi, un bilan carbone expérimental sur la LGV Rhin Rhône est en cours pour définir les indicateurs qu’il faudra prendre en compte pour les futurs projets de RFF (par exemple, les premiers calculs donnent pour le matériau long rail soudé UIC 60 une consommation de 380 tonnes de CO2 pour 1 km de voie ferrée posée). |
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Question n°1255 de : CAUQUIL BENOIT- 30900 NIMES - le 25/03/2009 Pourquoi ne pas faire une plaque tournante fret à Nimes, qui serait le point fret pour le Sud-Est (Nice, Toulon) et pour le Sud-Ouest(Béziers-Toulouse) et faire les liaisons routes par camions. Cela amènerait de l' emploi dans le Gard. |
Réponse le 30/04/2009
Votre idée est pertinente mais il existe déjà des installations ferroviaires offrant les services que vous proposez. Ainsi à Avignon il existe un chantier de transport combiné et à Miramas une gare de triage permettant de combiner les trains.
Au vu des investissements nécessaires, la rentabilité financière et socio-économique n’est pas assurée en cas de multiplication de ce type d’équipement. |
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Question n°1256 de : SAVORNIN MAURICE- 30340 ROUSSON - le 25/03/2009 Cette ligne continuera-t-elle en Espagne ? |
Réponse le 30/04/2009
Un des objectifs de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan est de donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen, ce qui implique la connexion avec Barcelone et plus largement l’Espagne. Cette connexion sera techniquement possible (écartement des rails standardisés) dès la réalisation de la Ligne Grande Vitesse (LGV) Figueras-Barcelone.
Vous pourrez donc effectuer le trajet Nîmes – Barcelone, en TGV à l’horizon 2012, selon les dernières déclarations des responsables espagnols (sans changer de train donc mais pas à pleine vitesse sur l’intégralité du parcours).
Concernant la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, qui réduirait encore les temps de trajet par rapport à 2012, Réseau Ferré de France (RFF) maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet suivant les avis exprimés pendant le débat public.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°1257 de : PAREDES FRANCOIS-PAUL- 66690 PALAU DEL VIORE - le 25/03/2009 Quel avenir pour la ligne Perpignan-Cerbère et l' emploi des cheminots sur la ligne de Cerbère. La ville de Cerbère deviendra une commune fantome par le départ d' un certain nombre de familles. Quel gachis ! |
Réponse le 14/04/2009
La création de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan ne remet pas en cause la ligne classique entre Perpignan et Cerbère sur laquelle continueront à circuler des trains TER et fret, en particulier pour la desserte de la plateforme logistique du Boulou. Une partie du trafic fret en transit sera reportée sur la section internationale Perpignan-Figueras et l’autre partie continuera à transiter via Cerbère et Port-Bou. |
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Question n°1259 de : PERRIER MARTINE- 34070 MONTPELLIER - le 25/03/2009 Cette ligne sera-t-elle complémentaire et n' entrainera-t-elle pas un surcout inutile ? |
Réponse le 30/04/2009
Réseau ferré de France propose au débat public quatre scénarios bien différenciés.
Pour répondre aux attentes du territoire régional à l'horizon 2020, c'est-à-dire de permettre le développement de l'offre de service TER et fret estimé en 2020, il est nécessaire d’augmenter la capacité de la ligne actuelle d’une manière ou d’une autre.
Si la solution retenue est de « faire avec l’existant », alors c'est ce que propose le scénario de « doublement partiel de la ligne existante ». Il s'agit en effet de réaliser des voies supplémentaires de part et d'autre de la ligne actuelle entre Montpellier et Narbonne pour ainsi créer des sections à trois ou quatre voies.
Mais ce scénario n'offre aucun gain de temps, donc très peu de report modal de la route et de l’avion vers le fer et n'autorise pas de circulations supplémentaires de TER et de fret après 2020.
Or, pour répondre aux besoins postérieurs à 2020, il est nécessaire de construire une ligne nouvelle, en plus de la ligne existante, qui permettrait de:
- Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen,
- Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante,
- Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains,
- Inciter à prendre le train plutôt que la voiture,
- Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que par la route,
- Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon,
- Accompagner le dynamisme de l’économie régionale.
C’est pour ces raisons que trois autres scénarios de création de ligne nouvelle sont présentés au débat :
- Le scénario LGV voyageurs à 320 km/h
- Le scénario Ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h
- Le scénario LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h |
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Question n°1260 de : CAPEL JEAN MARIE- 34070 MONTPELLIER - le 25/03/2009 Le CESR peut-il en débattre ? |
Réponse le 01/04/2009
Le débat public a pour caractéristique d’être ouvert à tous sans restriction. La Commission du débat public fait en sorte qu’un maximum d’éléments d’appréciation sur le fond du projet soient exprimés lors du débat par une diversité d’intervenants.
Le CESR Languedoc-Roussillon "peut" et va débattre. Ce dernier a en effet invité la Commission du débat public et RFF exposer le projet. Au cours de cette "réunion d'acteurs", le CESR préparera son propre avis sur le projet LNMP.
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Question n°1261 de : Ricard Lauriane- 31000 Toulouse - le 25/03/2009 Est-il possible d'avoir connaissance de compte-rendus des débats dans quelles différentes villes ? Doivent-ils être publiés sur le site ?
Merci. |
Réponse le 31/03/2009
La Commission ne réalise pas de synthèse des réunions publiques. En revanche, elle diffuse sur le site internet du débat le verbatim de chaque réunion publique. Ce document retranscrit l’intégralité des propos échangés au cours de la soirée.
Il faut compter une quinzaine de jours avant la publication du verbatim. Celui de la réunion d’ouverture à Montpellier est aujourd’hui consultable, dans la rubrique « S’informer », sous-rubrique « déroulement du débat » puis « Compte-rendu ».
le verbatim de la réunion de Montepellier (12 mars) est sur le site. |
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Question n°1262 de : CAPEL JEAN MARIE- 34070 MONTPELLIER - le 25/03/2009 Quand la ligne TGV Nîmes-Montpellier-Narbonne-Perpignan-Barcelone et connexion Carcassonne-Toulouse-Bordeaux ? |
Réponse le 30/04/2009
Tous ces projets n’ont pas le même état d’avancement en matière d’études et d’autorisations administratives. C’est pourquoi ils n’aboutiront pas au même moment.
1- Nîmes-Montpellier
Le contournement de Nîmes et Montpellier (CNM) devrait être mis en service à l’horizon 2015.
2- Montpellier-Perpignan
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
3- Perpignan-Barcelone
Le tronçon Perpignan-Figueras a été raccordé au réseau ferré national le 17 février dernier. Le tronçon Figueras –Barcelone devrait être mis en service à l’horizon 2012, selon les dernières déclarations des responsables espagnols.
4- Toulouse-Narbonne
Des "pré études fonctionnelles" vont prochainement être démarrées par Réseau Ferré de France (vers l'été 2009) concernant le projet de ligne entre Toulouse et Narbonne. Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et de réaménagement de la ligne existante.
Ces études devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nationale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public.
Le projet de loi Grenelle de l'environnement (dans sa version adoptée par le Sénat) stipule : "Un programme complémentaire de 2500 kilomètres [de lignes nouvelles à grande vitesse] sera en outre défini, incluant…la ligne Toulouse/Narbonne". Ce programme correspond a priori aux lignes dont la réalisation sera lancée au-delà de 2020.
5- Bordeaux-Toulouse
Concernant le projet entre Bordeaux et Toulouse, cette LGV s'inscrit dans une problématique plus globale "les Grands Projets du Sud Ouest" (GPSO) qui regroupe les deux lignes Bordeaux/Toulouse et Bordeaux/Espagne.
Des études regroupant les phases "études préliminaires" et "Avant-Projet Sommaire" sont actuellement conduites par RFF afin d'être en mesure de retenir courant 2011 un tracé dans une bande de 500 mètres qui fera l'objet d'une enquête publique. Parallèlement les négociations se poursuivent entre l'Etat et les collectivités pour le financement des lignes GPSO.
La ligne nouvelle devrait être mise en service avant 2020. |
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Question n°1263 de : CAPEL JEAN MARIE- 34070 MONTPELLIER - le 25/03/2009 La ligne actuelle peut-elle servir pour les TER et Sète base auto-couchette ? |
Réponse le 30/04/2009
1- Ligne actuelle et TER
Il est envisagé dans tous les scénarios proposés au débat public que tous les TER circulent sur la ligne actuelle, desservant ainsi les gares de centre ville, donc Sète.
En effet, s’il n’y a pas de création de ligne nouvelle l’ensemble des trafics TER, fret et TGV s’effectuera sur la ligne classique.
S’il y a création de ligne nouvelle,
- la ligne classique continuera d’accepter l’ensemble des trains
- la ligne nouvelle accueillera une partie des TGV et des trains de fret pour un scénario mixte ou seulement des TGV pour un scénario uniquement voyageurs.
Le schéma ci-dessous explique cette répartition :
2- Autocouchette
Pour les bases auto-couchette, il conviendra aux transporteurs de définir à l’horizon 2020 leur offre de service pour ce type de trains.
Actuellement, ce service est opéré depuis Narbonne.
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Question n°1264 de : FLAMENT LAURENT- 34120 PEZENAS - le 25/03/2009 Dans le 2ème scénario, le moins performant en économies de tonnes de CO2/an, on privilégie le fret. Pouvez-vous m' expliquer ce paradoxe ? Pour 10 minutes manquantes, tous dans sa voiture ? |
Réponse le 30/04/2009
Pour réaliser un bilan carbone en phase exploitation (correspondant à une année de circulation des trains pour chaque scénario), Réseau Ferré de France a intégré ses données de prévisions de trafics dans la version 5 du bilan carbone ® de l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l énergie (ADEME) : RFF présente donc l’apport d’un projet de ligne nouvelle sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre ; cet apport provient des reports modaux des voyageurs et des marchandises.
Concrètement, on calcule en 2020 les émissions de CO2 produites pour transporter les voyageurs et les marchandises si le projet n’existe pas (les voyageurs utilisent l’avion et la voiture, les marchandises le camion) et on les compare aux émissions de CO2 produites si le projet de ligne nouvelle existe. Le bilan est la différence entre ces deux calculs ; il est positif, ce qui signifie qu’avec le projet, plus de voyageurs et de marchandises utilisent le train à la place de l’avion et de l’automobile, train pour une bonne part circulant à l’énergie électrique. Et plus de trains circulent, moins de camions circulent, donc plus le bilan carbone est positif.
Cette application, mise au point par l’ADEME, permet ainsi de calculer les gains en gaz à effets de serre (principalement le CO2) pour chaque scénario, sur la base des facteurs d’émission de CO2 des différents modes de transport (routier, aérien, ferroviaire).
Le mode ferroviaire étant beaucoup moins émetteur en C02 que les autre modes de transport, il en résulte, un gain de C02 pour chaque scénario étudié dès la première année d’exploitation (2020).
Cette évaluation a également été réalisée à l’horizon 2050, en prenant en compte des prévisions d’évolution des trafics fret et voyageurs après 2020. Dans ce cas, le nombre de train de fret continue de croitre jusqu’à ce que le doublet de ligne soit saturé (échéance différente suivant le nombre de trains que le scénario peut continuer d’accueillir après la mise en service : 10, 70, 50).
Il en résulte, en 2050, que le scénario n°3 (mixte 300 km/h) a une meilleure efficacité énergétique que les autres scénarios, principalement du fait qu’il cumule la contribution significative du report modal voyageurs grandes lignes (par rapport au scénario n°2 mixte 220 km/h) et du report modal fret qu’il permet (par rapport au scénario n°1 tout TGV 320 km/h) : 1,8 milliards de voyageurs. Kilomètres et 3 milliards de tonnes. Km.
En revanche, en termes d’évolution du bilan entre 2020 et 2050, la meilleure amélioration de l’efficacité énergétique revient au scénario n°2 (mixte à 220 km/h) grâce à la part importante du report modal fret (3,4 milliard de tonnes. Km contre 3 milliards pour le scenario mixte 300km/h). |
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Question n°1265 de : LABONNE MARIE CLAUDE- 30200 BAGNOS SUR CEZE - le 25/03/2009 Quelles seront les gares desservies par le TER dans le Gard ? Quel sera le temps d' attente entre chaque TER ? Et pour le Vaucluse ? |
Réponse le 30/04/2009
L’ambition régionale est de développer les services TER dans l’ensemble de la région, y compris pour les gares gardoises actuellement desservies et localisées sur les axes ferroviaires en direction d’Alès et du Vaucluse. Ainsi l’ambition du Conseil Régional est de porter l’offre TER à 44 TER/jour entre Nîmes et Alès et à 68 TER/jour entre Nîmes et Tarascon.
La nette progression de l’offre par rapport à aujourd’hui permettra d’améliorer sensiblement la fréquence des TER et ainsi de réduire les temps d’attente entre chaque train.
Concernant votre commune, la gare de Bagnols/Cèze fait parti des études, sous maîtrise d'ouvrage de Réseau Ferré de France (RFF), concernant la réouverture au trafic voyageur de la ligne dite « Rive droite du Rhône », actuellement dédiée aux trafics de marchandises. Après un protocole d'intention signé en janvier 2008 et des études préliminaires présentées aux élus en juillet 2008, il a été décidé de poursuivre le projet et de mener des études complémentaires. Ces études ont commencées en novembre 2008 et un premier rendu sera fait avant l'été 2009.
Ces études ont pour objectif de préciser le potentiel de fréquentation des gares, de définir et chiffrer le montant des investissements et de définir les modalités d'exploitation. C'est à l'issue de ces études que RFF et les partenaires (Régions, Départements et Communes) auront une vision plus précise du projet.
Il faut cependant noter que les travaux sur le domaine ferroviaire exploité nécessitent plusieurs années. |
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Question n°1266 de : DUDZIAK MICHEL- 30133 LES ANGLES - le 25/03/2009 Pourquoi la ligne mixte économise le moins de CO2 ? Pourquoi ne pas faire une ligne GV mixte voyageurs marchandises avec une seule gare nouvelle à Montpellier? |
Réponse le 30/04/2009
Pour réaliser un bilan carbone en phase exploitation (correspondant à une année de circulation des trains pour chaque scénario), Réseau Ferré de France a intégré ses données de prévisions de trafics dans la version 5 du bilan carbone ® de l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l énergie (ADEME) : RFF présente donc l’apport d’un projet de ligne nouvelle sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre ; cet apport provient des reports modaux des voyageurs et des marchandises.
Concrètement, on calcule en 2020 les émissions de CO2 produites pour transporter les voyageurs et les marchandises si le projet n’existe pas (les voyageurs utilisent l’avion et la voiture, les marchandises le camion) et on les compare aux émissions de CO2 produites si le projet de ligne nouvelle existe. Le bilan est la différence entre ces deux calculs ; il est positif, ce qui signifie qu’avec le projet, plus de voyageurs et de marchandises utilisent le train à la place de l’avion et de l’automobile, train pour une bonne part circulant à l’énergie électrique. Et plus de trains circulent, moins de camions circulent, donc plus le bilan carbone est positif.
Cette application, mise au point par l’ADEME, permet ainsi de calculer les gains en gaz à effets de serre (principalement le CO2) pour chaque scénario, sur la base des facteurs d’émission de CO2 des différents modes de transport (routier, aérien, ferroviaire).
Le mode ferroviaire étant beaucoup moins émetteur en C02 que les autre modes de transport, il en résulte, un gain de C02 pour chaque scénario étudié dès la première année d’exploitation (2020).
Cette évaluation a également été réalisée à l’horizon 2050, en prenant en compte des prévisions d’évolution des trafics fret et voyageurs après 2020. Dans ce cas, le nombre de train de fret continue de croitre jusqu’à ce que le doublet de ligne soit saturé (échéance différente suivant le nombre de trains que le scénario peut continuer d’accueillir après la mise en service : 10, 70, 50).
Il en résulte, en 2050, que le scénario n°3 (mixte 300 km/h) a une meilleure efficacité énergétique que les autres scénarios, principalement du fait qu’il cumule la contribution significative du report modal voyageurs grandes lignes (par rapport au scénario n°2 mixte 220 km/h) et du report modal fret qu’il permet (par rapport au scénario n°1 tout TGV 320 km/h) : 1,8 milliards de voyageurs. Kilomètres et 3 milliards de tonnes. Km.
Concernant la 2ème partie de votre question, il a été proposé au débat public un scénario mixte grande vitesse 300 km/h avec 4 gares nouvelles. Il est tout à fait possible de recomposer ce projet avec un nombre différent de gares (1 par exemple comme pour le scenario mixte à 220 km/h).
Comme précisé dans la Synthèse du maître d’ouvrage qui a été distribuée à un million d’exemplaires dans les foyers de la région, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre. Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
Cette décision du nombre de gares nouvelles à créer résultera des volontés locales de desserte et d’aménagement des territoires traversés par le projet. |
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Question n°1267 de : ALDHUY Caidrique- 34260 LE BOUSQUET D' ORB - le 25/03/2009
A quand un vrai omnibus en gare du Bousquet d 'Orb ? |
Réponse le 10/04/2009
Et avec le projet de cadencement du réseau TER, qui va concerner toutes les lignes, l’objectif de la Région est d’améliorer encore plus l’offre de transport pour les usagers.
D'ici 2 à 3 ans, le projet de cadencement du réseau TER va concerner toutes les lignes du Languedoc-Roussillon et permettra une amélioration significative de l’offre globale de transport ferroviaire pour les usagers.
A l'horizon de la ligne nouvelle Montpellier - Perpignan, l'augmentation importante des dessertes TER sur l'artère littorale entre Perpignan et Nîmes et entre Béziers et Bédarieux permettra une amélioration sensible de cette desserte TER des Hauts Cantons depuis les villes de l'artère littorale.
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Question n°1268 de : DE LA RUE DU CAN BENOIT- 30450 PONTEILS ET BRESIS - le 25/03/2009
Les collectivités locales participeraient-elles au financement de cette infrastructure ? |
Réponse le 09/04/2009
Les grands projets ferroviaires nécessitent un montant élevé d’investissement. L’équilibre financier de tels projets ne peut être obtenu que sur une très longue période, qui peut être supérieure à 50 ans, et en mobilisant des apports publics significatifs. Le financement du projet de Ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan s’inscrit dans un schéma de ce type, sachant que deux stratégies de financement peuvent être recherchées : le financement classique, par fonds publics et les financements en partenariat public / privé.
Les cas de financement classique les plus récemment mis en œuvre, sont ceux de la première phase de la ligne à grande vitesse (LGV) Est Européenne et de la branche est de la LGV Rhin-Rhône. Dans ces projets, le financement repose exclusivement sur des fonds publics associant l’Etat, les collectivités territoriales, les pays voisins intéressés, l’Union Européenne, Réseau Ferré de France (RFF) et la SNCF.
D’autres modalités de financement peuvent être recherchées dans le cadre des partenariats publics /privés, qu’il s’agisse de la concession ou du contrat de partenariat.
Concession : le concessionnaire s’engage à financer, concevoir, construire, exploiter et entretenir l’ouvrage concédé, à ses frais et à ses risques. Le concessionnaire, qui a un droit exclusif d’exploitation, se rémunère directement par les péages d’utilisation de l’infrastructure. Dans le domaine ferroviaire, la ligne nouvelle Perpignan-Figueras, inaugurée en février 2009, a fait l’objet d’une concession au groupement TP Ferro qui en a assuré la conception, la construction, et assurera l’exploitation et la maintenance, pendant 50 ans. La LGV Sud Europe Atlantique (tours-Bordeaux) fera aussi l’objet d’une concession, dont la durée reste à déterminer.
Contrat de partenariat : le partenaire privé peut concevoir, financer, réaliser et entretenir l’infrastructure pour le compte de RFF, mais il ne l’exploite pas. Les péages et les risques d’exploitation sont conservés par RFF. Celui-ci rémunère le partenaire privé par le versement d’un "loyer". Dans le domaine ferroviaire, le contournement Nîmes-Montpellier (CNM) va être réalisé sous ce domaine juridique.
A ce stade d’avancement du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, il n’est pas possible de définir quel sera le montage financier du projet, qu’il soit de type « classique » (outre RFF, participation de l’Etat et des collectivités territoriales et de l’union Européenne) ou «innovant » (avec le concours en plus d’acteurs privés). Le plan de financement ne pourra être précisé qu’après la déclaration d’utilité publique du projet, en concertation avec les partenaires, une fois arrêtées les caractéristiques précises du projet.
A titre d’exemple, vous trouvez ci-dessous les modalités de répartition du financement de la LGV Est Européenne (1ère phase – Paris Strasbourg) :
Les nouvelles règles proposées par le Ministère de l’équipement sont les suivantes :
Une fois déduite la participation de l’Europe et de Réseau ferré de France, le solde est réparti comme suit :
- Ligne nouvelle dédiée voyageur : 50% Etat / 50% Collectivités
- Ligne nouvelle mixte (voyageur et fret) : 65 % Etat / 35 % Collectivités
- Ligne nouvelle dédiée fret : 80 % Etat / 20 % Collectivités
L’impact sur la fiscalité des collectivités locales dépend de nombreux facteurs :
- Le niveau de leur contribution et l’incidence sur leur endettement,
- Le niveau d’endettement des collectivités qui conditionne leur recours à l’emprunt et le
- taux d’intérêt,
Le montant des recettes fiscales générées par le projet pendant la période de construction et d’exploitation du projet.
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Question n°1269 de : DE LA RUE DU CAN BENOIT- 30450 PONTEILS ET BRESIS - le 25/03/2009 Ne faut-il pas envisager d'abord l'augmentation de la capacité ferroviaire ? Dans ce cas, une voie TGV seule n'est-elle pas la meilleure des solutions ? |
Réponse le 30/04/2009
Effectivement l’augmentation de la capacité ferroviaire en Languedoc-Roussillon est l’un des objectifs des scénarios proposés au débat public. Cette augmentation de capacité permet également de viser des objectifs plus spécifiques et répondant aux attentes des habitants et des acteurs de la région tels que :
- Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen,
- Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante,
- Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains,
- Inciter à prendre le train plutôt que la voiture,
- Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route,
- Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon,
- Accompagner le dynamisme de l’économie régionale
Créer une ligne à grande vitesse (LGV) avec deux voies pour faire circuler les TGV à 320 km/h peut constituer une solution afin d’augmenter la capacité.
Néanmoins si comme vous le souligner l’objectif est la capacité, alors ce sont les scénarios de ligne nouvelle mixte, c'est-à-dire acceptant les trains de voyageurs et les trains de fret, qui répondent le mieux à cet objectif. Et parmi ces deux scénarios, c’est celui qui n’est pas une LGV qui répond le mieux à votre attente. |
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Question n°1270 de : MOREL PAULINE- 34080 MONTPELLIER - le 25/03/2009 Y aura-t-il une nouvelle gare à Montpellier ? |
Réponse le 09/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Montpellier. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
L’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie montpelliérain est en partie dictée par des contraintes techniques, contrairement aux autres agglomérations régionales, car l’augmentation très forte des TER (90) et des TGV (126) rend impossible leur cohabitation sur la ligne classique en entrée de gare (entre Saint Brès et Saint Roch).
Dès lors, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat :
- A la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s’inscrirait dans le plan d’urbanisation de l’agglomération de Montpellier, dans la continuité d’Odysseum avec la création d’un lycée, d’un quartier d’affaire et le prolongement de la ligne de tramway n°1.
- A Saint Jean de Védas, à l'intersection entre le contournement Nîmes-Montpellier et la ligne existante vers Sète, site qui permet d’envisager des correspondances TGV/TER.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Montpellier en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org )
- rubrique s'informer, - document du débat, - études, - études préparatoires, - étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1272 de : COUDERC JOSETTE- 34170 CASTELNAU LE LEZ - le 25/03/2009 LGV voyageurs à 300km/h et fret à 120km/h semble le plus approprié au fret. Combien de temps faut-il encore attendre pour que le transport des voyageurs et de marchandises soit pris en considération ? |
Réponse le 30/04/2009
Eléments de réponse apportés par RFF
L'un des objectifs du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est de favoriser le report modal de la route vers le rail. Ainsi l'objectif du projet, pour le fret, est d'offrir aux entreprises de transport ferroviaire de marchandises des circulations de qualité afin d'inciter les transporteurs routiers à utiliser le mode ferroviaire (créneaux horaires fiables, réguliers, sans arrêt et à toute heure de la journée).
Néanmoins, la politique des transports est décidée par l'Etat et l’Europe (le Ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire), notamment pour ce qui relève des aspects législatifs et réglementaires pour inciter au report modal de la route vers le rail, que ce soit pour les voyageurs ou pour les marchandises.
Eléments de réponse apportés par la DRE (Direction Régionale de l'Equipement)
L'Etat soutient la construction et la modernisation des chantiers de transbordement.
Dans le cadre du Grenelle de l'environnement, il a été décidé une taxation des poids lourds qui devrait favoriser le transfert modal du fret de la route vers le rail.
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Question n°1273 de : BLANC LOUISETTE- 34500 BEZIERS - le 25/03/2009 Par quels moyens les voyageurs pourront-t-ils rejoindre cette gare ? Ou en revenir ? |
Réponse le 30/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Béziers. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante. Pour relier la gare nouvelle à la gare centre de Béziers il faudrait donc emprunter le mode routier.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne, ce qui permettrait d’envisager des navettes TER reliant la gare nouvelle à la gare centre.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers grâce à des navettes TER reliant la gare nouvelle à la gare centre.
Dans tous les cas, la voiture particulière constituera le mode de transport le plus utilisé pour se rendre à la gare nouvelle (retour d’expérience de la SNCF depuis 25 ans). Un complément via de nouvelles lignes de bus et autocar devraient être mise en service par les collectivités compétentes pour réduire la part de la voiture individuelle.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1274 de : BOIDEROU NARBONNE - le 25/03/2009 Une gare à Narbonne ville ou en dehors de la ville ? |
Réponse le 26/05/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Narbonne. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, deux possibilités d'implantation sont proposées au débat:
- le secteur à l’ouest de Narbonne offrirait la possibilité de créer une gare interconnectée avec la ligne existante Toulouse-Narbonne, à proximité de l’autoroute A61. Le site devrait permettre le raccordement du projet avec cette ligne. Cette implantation favoriserait les correspondances TER/TGV pour le Lézignanais et le Carcassonnais.
- le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Vous pouvez vous reporter au rapport d’étude « synthèse thématique dessertes des agglomérations » sur le site de la CPDP (http://www.debatpublic-lnmp.org), rubrique « s’informer » puis « étude ». |
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Question n°1275 de : BERTRAND ALAIN- 34070 MONTPELLIER - le 25/03/2009 Avez-vous envisagé des passages sans tunnels dans les zones sensibles ou très urbanisées ? Est-ce qu' avec les moyens modernes le surcout n' est pas amorti par les indemnisations et les oppositions (tracés plus direct perte de temps pour l' exploitation). |
Réponse le 30/04/2009
Réseau Ferré de France (RFF) se veut exemplaire en matière de prise en compte de l'environnement, que ce soit au niveau des études, dans la définition et dans la conception du projet.
Concrètement, pour la préparation du débat public de la ligne nouvelle Montpellier Perpignan, RFF a établi un diagnostic des sensibilités environnementales (environnement naturel, milieu humain, paysage, ressources en eau, patrimoine) sur une aire d'étude intégrant 216 communes. Ce diagnostic a intégré les données des services de l'Etat, des collectivités mais aussi des associations et organismes compétents réunis dans le cadre d'ateliers thématiques : en effet, trois ateliers environnement se sont tenus avec en autre le Parc Naturel Régional de la Narbonnaise, le Conservatoire Botanique, la Ligue de protection des oiseaux, la société de protection de la nature…, afin de recueillir les avis de chacun. Ensuite les données ont été hiérarchisées pour identifier des couloirs de passage préférentiels moins impactant pour l'environnement.
Ensuite, dans le cadre de l'avant projet sommaire (APS), Réseau Ferré de France considèrera l'environnement comme un critère à part entière dans la définition des ouvrages à réaliser. C'est ce que l'on appelle la notion « d'environnement intégré », c'est-à-dire la prise en compte par RFF de tous les enjeux environnementaux étudiés et localisés, qui participent à la conception technique du projet :
- calage fin du tracé en plan (évitement des zones les plus sensibles : habitations, stations botaniques protégées, zones agricoles AOC…),
- optimisation du profil en long (aspect paysager, bruit),
- définition de certains ouvrages et équipements (ouvrage hydraulique « sur – élargi » pour les corridors écologiques par exemple).
Comme l'évitement des zones sensibles n'est pas toujours possible sur les grands linaires de projets d'infrastructures ferroviaires à grande vitesse (grands rayons de courbure notamment), des mesures d'accompagnement spécifiques seront mises en œuvre pour traiter d'éventuels impacts résiduels, et pour respecter la réglementation Environnement (seuils sonores de la loi bruit, réseau Natura 2000…..). |
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Question n°1276 de : MONSTERLET NICOLE- 34300 AGDE - le 25/03/2009 Comment sera assurée la desserte de la station balnéaire Cap d'Agde/Agde et de la ville d'Agde ? |
Réponse le 30/04/2009
La gare actuelle d’Agde continuera d’être desservie par les TGV, quel que soit le scénario de ligne nouvelle, d’après les prévisons de circulation de la SNCF. En l’absence de liaison ferroviaire au niveau du Cap d’Agde, son accès resterait dépendant des transports en commun ou de la voiture particulière à partir de la gare d’Agde.
Les scénarios de Ligne Grande Vitesse (LGV) devraient offrir, selon la SNCF, une desserte TGV dans la gare d'Agde de 2 trains par heure de pointe, soit 16 trains par jour. Le scénario ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et des fret à 120 km/h offrirait une desserte TGV de 2 trains par heure de pointe et 14 trains par jour.
Concernant une gare nouvelle, le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Agde-Béziers. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Agde-Béziers est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 58 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 16 arrêts en gare actuelle de Béziers, selon les estimations de la SNCF. Par contre, la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 70 TER chaque jour entre Béziers et Narbonne, contre 46 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante. Ce site imposerait aux agathois l’utilisation de leur voiture particulière.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne, ainsi les agathois pourraient se rendre en gare nouvelle par l’intermédiaire d’un TER au départ d’Agde.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers. Dance cas également, les agathois pourraient se rendre en gare nouvelle par l’intermédiaire d’un TER au départ d’Agde.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Ainsi Agde disposerait non seulement de dessertes TGV via sa gare existante mais également de correspondances TER/TGV donnant accès à 74 TGV par jour via les gares de Béziers. |
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Question n°1277 de : MONSTERLET NICOLE- 34300 AGDE - le 25/03/2009
Y aura-t-il une gare entre Agde et Béziers en relation avec l'aéroport ? |
Réponse le 30/04/2009
1- Gare nouvelle entre Agde et Béziers
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Béziers.
Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, soit vers l’aéroport de Béziers-Vias, soit plus proche de Villeneuve les Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne, ce qui permettrait d’envisager des navettes TER reliant la gare nouvelle à la gare centre.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers grâce à des navettes TER reliant la gare nouvelle à la gare centre.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
2- Gare nouvelle sur une plate-forme aéroportuaire
L’installation d’une gare nouvelle sur une plate-forme aéroportuaire peut permettre d’améliorer l’intermodalité entre les modes ferroviaire et aérien. Cependant, celle-ci ne semble réellement justifiée qu’au contact des grands aéroports ayant une vocation de hub, avec notamment une offre aérienne très importante vers l’international.
Cela suppose également que la zone de chalandise de l’aéroport soit très importante, et que le service ferroviaire mis en place offre des horaires, des fréquences et des temps de parcours attractifs. A cet égard, les exemples de Roissy-Charles-de-Gaulle et de Lyon-Saint-Exupéry sont
révélateurs :
_ Roissy-Charles-de-Gaulle, où le nombre de voyageurs utilisant successivement le TGV puis l’avion, s’élevait en 2002 à 1,6 million ;
_ Lyon-Saint-Exupéry, seul aéroport régional disposant d’une gare TGV, le trafic était en 2002 de 284 000 passagers en gare de Lyon-Saint-Exupéry, dont 10 % seulement (28 000) ont utilisé l’intermodalité TGV-avion.
La vocation des aéroports de la région Languedoc-Roussillon, compte tenu de leur zone de chalandise relativement limitée, n’est pas de devenir une grande plateforme à l’instar d’un Paris Charles-de-Gaulle, mais plutôt d’assurer du trafic point à point, correspondant essentiellement à une demande locale. Dès lors, on peut penser que l’intérêt d’une telle connexion gare nouvelle/aéroport à Béziers-Vias est limité. |
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Question n°1278 de : MICKNO Gérard Philippe- 34260 LE BOUSQUET D'ORB - le 25/03/2009
Pourquoi n'y a-t-il pas de vrai omnibus à Bédarieux ? |
Réponse le 10/04/2009
Bédarieux est une commune importante au nord de Béziers et entre le littoral languedocien et le Massif Central. C’est pour cela que la Région a pour ambition de renforcer les dessertes de Bédarieux en mettant en place une offre cadencée, lisible et donc mieux adaptées aux besoins réels des habitants.
Bédarieux est desservi par les TER périurbains de Béziers. Ce type de desserte a pour but d’assurer des navettes TER omnibus au sein du territoire périurbain de Béziers.
Compte tenu de l'évolution envisagée de la demande de déplacements, deux arrêts supplémentaires devraient prochainement être créés entre Béziers et Bédarieux : Boujan/Libron et Béziers Jean-Moulin.
Ces créations permettront notamment aux élèves du Lycée J. Moulin et du Collège J. Perrin de Bédarieux et aux habitants de Boujan/Libron d'utiliser quotidiennement le TER.
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Question n°1279 de : MIODON DANIELE- 30920 CODOGNAN - le 25/03/2009 Où et quand peut-on se procurer le tracé de la ligne à grande vitesse ? (notamment dans le secteur où je vis) Merci |
Réponse le 30/04/2009
La ligne nouvelle de Contournement de Nîmes et Montpellier (CNM) a été déclarée d'utilité publique en mai 2005. Le décret d'utilité publique et les plans annexés ont été transmis, comme les dossiers de mise en compatibilité des documents d'urbanisme (POS ou PLU) à tous les maires des communes concernées par CNM. Ces documents sont également consultables à la Direction Régionale de Réseau Ferré de France (RFF) à Montpellier |
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Question n°1280 de : CAVAILLES THIERRY- 66250 ST LAURENT DE LA SALENQUE - le 25/03/2009 Je ne comprends pas que l'on puisse dépenser 3,7 milliards pour 10 trains supplémentaires ? |
Réponse le 30/04/2009
D’ici à 2020, l’ensemble des services ferroviaires, que ce soit les TER, les trains de marchandises et les TGV, devrait avoir doublé. Cela représente entre 354 et 392 trains par jour entre Montpellier et Sète contre 170 aujourd’hui. Tous les scénarios proposés au débat public permettent de répondre à ces besoins à l’horizon 2020.
Le chiffre de 10 trains supplémentaires par jour que vous indiquez correspond à la capacité résiduelle du scénario pour des circulations fret et TER. |
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Question n°1281 de : CAVAILLES THIERRY- 66250 ST LAURENT DE LA SALENQUE - le 25/03/2009 Le Sud-Ouest ne doit pas être une nouvelle fois oublié (aucune gare nouvelle dans le secteur Ouest de Narbonne : cf scénario 2 et 3). |
Réponse le 30/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Narbonne.
Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre. Il est donc tout à fait possible d’imaginer la création d’une gare nouvelle dans le secteur ouest de Narbonne pour le scénario « Ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h » ainsi que pour le scénario « LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120km/h »
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1282 de : CAVAILLES THIERRY- 66250 ST LAURENT DE LA SALANQUE - le 25/03/2009
Quelles sont les dates prévisionnelles du débat ? |
Réponse le 30/03/2009
Le débat public se déroule du 3 mars au 3 juillet 2009. Vous trouverez ci-dessous le calendrier complet des réunions publiques. Celles-ci se déroulent de 19h à 22h.
Jeudi 12/03 MONTPELLIER Corum - Auditorium Pasteur
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Mardi 14/04 CAP D'AGDE Palais des congrès
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Jeudi 14/05 CLERMONT L'HÉRAULT Salle Georges Brassens
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Jeudi 19/03 NARBONNE Palais des sports, des arts et du travail
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Jeudi 23/04 NÎMES Hôtel Atria
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Jeudi 11/06 ALÈS Salle du Capitole
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Mercredi 25/03 PERPIGNAN Parc des expositions - Salle Canigou
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Mercredi 29/04 PÉZENAS L'Illustre Théâtre
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Jeudi 18/06 CARCASSONNE Salle Joë Bousquet
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Jeudi 02/04 BÉZIERS Palais des congrès - Salle Paul Riquet
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Mercredi 06/05 SÈTE Salle Georges Brassens
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Jeudi 25/06 MONTPELLIER Corum - Auditorium Einstein |
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Question n°1283 de : CAVAILLES THIERRY- 66250 ST LAURENT DE LA SALANQUE - le 25/03/2009 Quelles sont les dates prévisionnelles des études, déclarations et travaux ? |
Réponse le 30/04/2009
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Une étape importante de ce planning est la déclaration d’utilité publique qui pourrait intervenir à l’horizon 2015. Les travaux sont prévus pour durer de 4 à 5 ans.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°1284 de : BILLY MARC- 66000 PERPIGNAN - le 25/03/2009 Quand pourrai-je voyager entre Perpignan et Lille à 300 ou 320km/h ? |
Réponse le 30/04/2009
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020. Le scénario retenu ainsi que les vitesses de circulation n’influent pas sur l’horizon de mise en service de la ligne.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°1285 de : AUBRON SERGE- 34110 FRONTIGNAN - le 25/03/2009 Dans les hypothèses LGV ou ligne nouvelle mixte, la circulation d' un train fret à 120 km/h n' affecterait-il pas des TGV (aptes au 300 km/h) qui le suivraient ? Peut-on faire croiser sans risque un TGV et un fret ? |
Réponse le 30/04/2009
Dans le cadre du scénario de ligne nouvelle mixte avec des TGV à 220 km/h, les études d’exploitation mettent en évidence que ces deux types de circulations peuvent cohabiter sans la création de voies d’évitement, sur la base des hypothèses de trafic retenues à ce stade. Cela s’explique par un différentiel de vitesse limité à 100 km/h entre les trains les plus lents et les TGV.
Dans le cadre du scénario de ligne à grande vitesse (LGV) voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h, il est proposé de réaliser sur près de la moitié du linéaire des voies d’évitement afin que les TGV puissent doubler les trains de marchandises sans que ceux-ci ne marquent un arrêt.
Dès à présent, sur la ligne Tours-Bordeaux, des TGV circulant à 220 km/h croisent des trains de marchandises sans ce que cela ne nuise à la sécurité.
Dans le cas d’une ligne à grande vitesse, il existe un référentiel LGV mixte. Un exemple concret de dispositif parmi d’autre consiste à limiter l’effet de souffle lorsqu’un TGV croise un train de marchandises ; les deux voies sont éloignées afin que l’effet de souffle soit limité (cf. dossier support du maitre d’ouvrage page 55). |
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Question n°1286 de : GAUTHIER MICHEL- 34320 MARGON - le 25/03/2009 Pourquoi la solution 3 supprime-t-elle une gare à Béziers Est, pourtant utile pour tout le secteur Pézenas-Agde-Sète ? |
Réponse le 30/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Béziers.
Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre. Une gare dans le secteur est de Béziers peut donc être imaginée pour le scénario « LGV voyageurs à 300km/h et fret à 120km/h ».
Pour rappel, si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75,entre Pézenas et Béziers, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1287 de : MONTANGE CLAUDE- 34500 BEZIERS - le 25/03/2009 Je voudrais savoir pourquoi certains projets n' envisagent pas que les gares de la ligne TGV soient situées à proximité immédiate des grandes agglomérations? Je suis contre une gare située entre Béziers et Narbonne à coté d' un village de 2900 habitants, ce qui obligerait la SNCF de mettre en service des navettes. |
Réponse le 05/05/2009
Comme précisé dans la synthèse du maître d’ouvrage, qui a été distribuée à un million d’exemplaires dans les foyers de la région, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Le débat public permettra donc de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
Pour répondre à votre questionnement il est effectivement proposé au débat public 2 implantations de gare nouvelle n’étant pas à proximité immédiate des grandes agglomérations.
Il s’agit des secteurs :
- Au nord-est de Béziers, ce secteur est situé à l’intersection de l’autoroute A75 entre Pézenas et Béziers, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante. Ce site est proposé pour la desserte de l’aire de vie de Béziers.
- Entre Béziers et Narbonne, dans le secteur de Nissan lez Ensérune, il permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers. Ce site est proposé pour la desserte de l’aire de vie de Béziers et de Narbonne.
Concernant le bassin de vie de Béziers, il est tout de même proposé au débat public une implantation à proximité de cette agglomération. Il s’agit du secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait d’envisager la création d’une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
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Question n°1288 de : MARMOYET Michel- 34000 MONTPELLIER - le 25/03/2009 Pourquoi ne pas faire une gare TGV-LGV à Lunel pour Nîmes-Montpellier, cela ferait faire des économies et puis les terres agricoles du sud de Montpellier seraient épargnées (la gare occupant plus de terrain que la ligne TGV LGV etc...) ? Pourquoi pas une LGV Nîmes-Montpellier, au nom de quel droit ? |
Réponse le 30/04/2009
Au vu de l'étendue des bassins de vie de Nîmes et de Montpellier et de leurs poids démographiques, la solution que vous proposez de gare nouvelle entre Nîmes et Montpellier, par exemple à Lunel, n'a pas été étudiée ; les partenaires s'étant prononcés pour deux dessertes distinctes. |
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Question n°1289 de : MARMOYET MICHEL- 34000 MONTPELLIER - le 25/03/2009
Pourquoi pas une LGV Nîmes-Montpellier, au nom de quel droit ? |
Réponse le 14/04/2009
La ligne nouvelle de Contournement de Nîmes et Montpellier (CNM) est une ligne mixte (c'est-à-dire acceptant les trains de voyageurs et les trains de marchandises) dont la vitesse de circulation des TGV est prévue pour une vitesse maximale de 300 km/h, et 220 km/h à la mise en service de la ligne.
Cette ligne a fait l'objet d'une déclaration d'utilité publique en mai 2005 confirmant son tracé et se traduisant dans les documents d'urbanisme par une réserve foncière.
Quant au financement et au calendrier de l'opération, le projet a fait l'objet d'un protocole d'intention de financement en juin 2008, qui sera finalisé par une convention de financement. L'attribution du contrat de partenariat prévue fin 2010, permettra une fin de travaux à l'horizon de fin 2015. |
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Question n°1290 de : FEVRIER BERNARD- 30920 CODOGNAN - le 25/03/2009 Pourquoi proposer le scénario 4 (doublement partiel de la ligne existante) qui présente beaucoup d' inconvénients et très peu d' avantages ? |
Réponse le 30/04/2009
Le scénario de doublement partiel de la ligne existante est en quelque sorte un scénario à minima. En effet il ne répond que partiellement aux attentes du territoire régional à l'horizon 2020. Certes il permet le développement de l'offre de service TER et fret estimé en 2020, mais sans apporter de gain de temps de parcours pour les voyages longues distances. Mais il était important de l’étudier pour apporter des éléments concrets et de même niveau de définition que les 3 autres scénarios afin d’éclairer le débat au mieux.
Comme ce scénario n'offre aucun gain de temps, très peu de report modal de la route et de l’avion vers le fer est engendré (gain de trafic sur le rail faible). Et il n'autoriserait que très peu de circulations supplémentaires de TER et de fret après 2020. Lors des études réalisées en partenariat avec les collectivités locales, il fut tout de même décidé de soumettre ce scénario au débat public afin de proposer une alternative à la construction d’une ligne nouvelle.
Pour répondre aux besoins postérieurs à 2020, il est nécessaire de construire une ligne nouvelle, en plus de la ligne existante, qui permettrait de :
· donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen,
· renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante,
· réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains,
· inciter à prendre le train plutôt que la voiture,
· favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que par la route,
· mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon,
· accompagner le dynamisme de l’économie régionale.
C’est pour ces raisons que trois autres scénarios de création de ligne nouvelle sont présentés au débat :
· - Le scénario LGV voyageurs à 320 km/h
· - Le scénario Ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h
· - Le scénario LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h
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Question n°1291 de : AUDIBERT ROLAND- 34000 MONTPELLIER - le 25/03/2009 Est-ce que le fret va toujours traverser Montpellier ? Surtout la nuit ? |
Réponse le 11/06/2009
Le Contournement de Nîmes et Montpellier déclaré d'utilité publique en mai 2005 est une ligne mixte TGV et Fret qui permettra de détourner de la ligne classique une partie du trafic fret de jour comme de nuit.
Le choix du lauréat pour réaliser les travaux est prévu pour la fin de l'année 2010 (dans le cadre du dispositif de contrat de partenariat public privé). Les travaux de réalisation du contournement débuteront en début d'année 2011. |
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Question n°1292 de : CONCHOU ALAIN- 30390 ESTEZARGUES - le 25/03/2009 Serait-il possible que la nouvelle ligne ferroviaire longe le même tracé que l' autoroute A9 (pour voyageurs et marchandises) en jumelant les gares autoroutes/rail, évitant ainsi les centres villes ? (qui pourraient être reliés par navettes et bus) |
Réponse le 30/04/2009
Afin d’éviter la création de nouvelles coupures paysagères, le « jumelage » des lignes nouvelles ferroviaires avec les infrastructures existantes (autoroutes, canaux, autres voies ferrées, …) est en général recherché.
Dans une région comme le Languedoc-Roussillon, traversée par des infrastructures autoroutières, cette possibilité de jumelage pourrait être étudiée.
Néanmoins, les contraintes techniques différentes pour les deux types d’infrastructures (rayons des courbes, pourcentage des rampes principalement), peuvent limiter les possibilités de jumelage en dehors des secteurs de terrain plat où il est possible de réaliser des infrastructures en ligne droite.
Si les deux infrastructures ne sont pas étudiées, voire réalisées simultanément, s’ajoutent les difficultés suivantes : modification des échangeurs, rétablissement des ouvrages de franchissement, gestion des délaissés fonciers, stabilisation des remblais et déblais, etc. Ainsi, la réalisation du jumelage de deux infrastructures de natures différentes comme une infrastructure routière et une infrastructure ferroviaire peut conduire à des surcoûts.
Le principal avantage du jumelage de deux infrastructures est de minimiser certaines conséquences sur l’environnement en concentrant certaines nuisances ou en évitant de multiplier les impacts négatifs liés à de nouveaux couloirs de passage et aux effets de coupure dans des zones sensibles. Mais il faut veiller à ce que l’intérêt du jumelage ne soit pas annihilé par certains inconvénients : superposition de certaines nuisances, importance de l’impact foncier selon le type d’occupation de l’espace, présence de délaissés fonciers inutilisables entre les infrastructures, coupure plus large pour la faune, modifications plus fortes des régimes hydrauliques.
En fait, l’opportunité et les conditions du jumelage d’une ligne nouvelle avec une infrastructure routière existante ne répondent pas à des règles préétablies et doivent être examinées au cas par cas pour bien en évaluer les avantages et les inconvénients. |
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Question n°1293 de : GILI JEAN MARC- 66250 ST LAURENT DE LA SALANQUE - le 25/03/2009 Votre nouvelle gare potentielle sera plus proche de Perpignan ou de Rivesaltes ? |
Réponse le 30/04/2009
Le projet Ligne Nouvelle Montpellier Perpignan (LNMP) est au service du territoire ; il est donc restrictif de qualifier la potentielle gare nouvelle de l’aire urbaine de Perpignan de « votre gare », les sites ayant été définis en partenariat avec les collectivités et la SNCF.
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Perpignan. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Perpignan est confirmée, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• le site de Rivesaltes, à une dizaine de kilomètres au nord de l’agglomération perpignanaise, est desservi par l’A9 et la RD6009. Il pourrait être relié à la ligne existante. Ce site avait été proposé par la SNCF dans le cadre des études de 1995.
• le site du Soler, à environ neuf kilomètres à l’ouest de l’agglomération de Perpignan via la RN116, permettrait la réalisation d’une gare interconnectée avec la ligne Perpignan-Villefranche.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1294 de : LAUS JOEL- 11100 NARBONNE - le 25/03/2009 Une gare spécifique aux lignes GV est-elle nécessaire ? N' est-ce pas une absurdité compte tenu du réseau déjà existant ? |
Réponse le 30/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Narbonne. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Le tableau suivant présente une comparaison théorique entre gare centre et gare nouvelle, récapitulant les avantages et inconvénients de chacune d’entre elles.
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Gare centre
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Gare nouvelle
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Inconvénients
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- Perte de temps pour les missions
longue distance.
- Concentration de l’offre au centre ville.
- Difficulté d’accès depuis la
périphérie liée à la congestion
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- coût de construction et maintenance de l’ouvrage
- moins bonne desserte du centre ville (compensée par une meilleure accessibilité pour les quartiers proches de la gare nouvelle)
- trajets pour aller à la gare nouvelle plus longs pour une partie des voyageurs
- nécessité de créer des liens lisibles vers le
centre-ville
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Avantages
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- Accès direct au centre-ville.
- Possibilités de correspondances plus
importantes, notamment avec
TER/TGV et réseaux TC urbains
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- gain de temps de parcours (donc plus de voyageurs dans les trains, et moins de circulation automobile)
- moindre nuisance sonore du transport ferroviaire en centre ville (une partie des trains passent par la voie nouvelle, notamment les TGV qui s'arrêtent dans la gare nouvelle et les trains de fret si la ligne est mixte)
- libération des capacités en centre ville pour d’autres usages (notamment TER,…)
- Possibilités de développement d’un nouveau
secteur de l’agglomération
- Facilité de stationnement
- mieux desservir un nouveau quartier de la ville ou de l’agglomération,
- accès plus facile aux grandes infrastructures de communication.
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D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Notez que l’un des scénarios privilégie une desserte par la gare centre de Narbonne, solution qui fait partie du champ des possibles pour le projet. |
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Question n°1296 de : PILLON FLORENCE- 34000 MONTPELLIER - le 25/03/2009
Le dédoublement des lignes ferroviaires va-t-il réduire le trafic sur la gare St Roch ? |
Réponse le 11/06/2009
Le Contournement de Nîmes et Montpellier, déclaré d'utilité publique en mai 2005, permet de désaturer la ligne classique entre Nîmes et Montpellier en reportant notamment une partie du trafic fret sur la ligne nouvelle et permettant un développement des TER sur la ligne actuelle, dite aussi ligne classique.
Le débat public sur le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Montpellier. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
L’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie montpelliérain est en partie dictée par des contraintes techniques, contrairement aux autres agglomérations régionales, car l’augmentation très forte des TER (90) et des TGV (126), en plus des circulations de fret rend impossible leur cohabitation sur la seule ligne classique en entrée et sortie de gare (entre Saint Brès et Saint Roch), sans investissements très importants.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Montpellier est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi en 2020, suivant les scénarios proposés au débat, entre 100 et 74 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et entre 26 et 34 arrêts en gare actuelle, selon les estimations de la SNCF. Par contre, la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 90 TER chaque jour entre Montpellier et Sète, contre 46 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Montpellier en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org )
- rubrique s'informer, - document du débat, - études, - études préparatoires, - étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier. |
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Question n°1297 de : COTON JEAN PHILIPPE- 34700 VENDARGUES - le 25/03/2009 Quel que soit le scénario, il y a urgence ! Que peut-on faire pour que cette ligne grande vitesse soit mise en service au plus vite ? |
Réponse le 17/04/2009
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d'ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Compte tenu des délais d'études et de procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Pour accélérer la réalisation du projet, plusieurs leviers peuvent être actionnés :
- regrouper les phases d’études préalables à la Déclaration d’Utilité Publique (DUP) pour limiter les interfaces entre les différents partenaires,
- obtenir le décret de DUP au plus tôt après la clôture de l’enquête d’utilité publique
- réunir rapidement un « tour de table » financier avec l’ensemble des partenaires.
Vous trouverez ci-dessous le schéma des grandes étapes du projet :
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Question n°1298 de : VALENTIN ERIK- 66000 PERPIGNAN - le 25/03/2009 Dans le cas d' une nouvelle gare au Nord/Ouest de Perpignan, que deviendrait la nouvelle gare TGV en construction actuellement en centre ville ? |
Réponse le 30/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Perpignan. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Perpignan est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 56 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle pour 14 arrêts en gare actuelle de Perpignan, selon les estimations de la SNCF. Par contre la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 40 TER chaque jour entre Perpignan et Narbonne, contre 28 aujourd’hui. Les dessertes TER vers Villefranche et Cerbère seront également assurées depuis la gare centre de Perpignan.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1299 de : GUYOT LUCIEN- 66750 ST CYPRIEN - le 25/03/2009 Quels sont les délais des 3 scenarii de la ligne nouvelle ? |
Réponse le 30/04/2009
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020. Le scénario retenu n’influe pas sur l’horizon de mise en service de la ligne nouvelle.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°1300 de : BOUCHET RAYMOND- 34170 CASTELNAU LE LEZ - le 25/03/2009 La ligne existante sera-t-elle conservée quelque soit le scénario retenu ? Dans l' affirmative, cette ligne sera-t-elle consacrée au fret ? |
Réponse le 30/04/2009
La réponse à votre question est bien évidemment positive. Oui, la ligne existante sera conservée quelque soit le scénario retenu. Quelque soit le scénario de ligne nouvelle, tous les trains TER et une partie des TGV circuleront sur la ligne existante.
Concernant les trains de marchandises :
Entre Nîmes et Montpellier, une ligne nouvelle sera mise en service à l’horizon 2015. Cette ligne nouvelle acceptera les trains de voyageurs ainsi qu’une partie des trains de marchandises qui précédemment utilisaient la ligne existante entre Nîmes et Montpellier.
Entre Montpellier et Perpignan, avec un scénario de ligne à grande vitesse (LGV) voyageurs à 320 km/h, la ligne nouvelle serait exclusivement dédiée aux TGV. Dans ce cas, tous les trains de marchandises circuleraient sur la ligne existante, en complément des TER et d’une partie des TGV desservant les gares de centre ville et les gares du littoral (Agde et Sète).
Avec un scénario de ligne nouvelle mixte (c'est-à-dire acceptant les trains de voyageurs et les trains de marchandises), soit le scénario ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h soit le scénario LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h, une partie des trains de marchandises pourraient être reportés de ligne existante vers la ligne nouvelle, évitant ainsi la traversée en centre ville. |
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Question n°1301 de : IGONNET JEAN MICHEL- 34110 VIC LA GARDIOLE - le 25/03/2009 Comment allez-vous faire pour réaliser ce projet sans détruire la nature, la faune et la flore, ce projet aurait du être pensé déjà depuis 30 ans, pour éviter beaucoup plus de dégâts aujourd'hui ? |
Réponse le 30/04/2009
Votre question porte sur deux points : la préservation de la diversité / richesse environnementale régionale et les délais du projet, deux thématiques qui ne sont pas liés (hors développement de l’urbanisation). Au contraire, l’évolution de la réglementation depuis une trentaine années vise à mieux prendre en compte et protéger l’environnement lors de grands travaux.
Noter que la réglementation « environnement » est assez récente en France : les arrêtés bruit ont tout juste 10 ans, le réseau européen Natura 2000 a été traduit sur le territoire national après les années 2000 etc…Du fait des préconisations réglementaires actuelles, les mesures d’accompagnement sont proportionnelles aux incidences des projets, avec la mise en œuvre de mesures compensatoires très lourdes en cas d’impact avérés (notamment dans les zones Natura 2000).
De plus, le respect de l’ensemble des mesures proposées par le maître d’ouvrage est vérifié par les services de l’Etat et les partenaires locaux lors du bilan environnement, cinq ans après la mise en service de l’infrastructure.
Cette prise en compte de l’environnement dans la réalisation des infrastructures et la mise œuvre de mesures d’accompagnement étaient beaucoup moins importantes dans la conception de projet dans les années 80.
Réseau Ferré de France (RFF) se veut exemplaire en matière de prise en compte de l’environnement, que ce soit au niveau des études, dans la définition et dans la conception de ses projets ferroviaires.
Très tôt, RFF réalise un diagnostic précis des enjeux environnementaux, qui sont actualisés et affinés au fur et à mesure de l’avancement des études. Concrètement, pour la préparation du débat public de la ligne nouvelle Montpellier Perpignan, RFF a établi un diagnostic des sensibilités environnementales (environnement naturel, milieu humain, paysage, ressources en eau, patrimoine) sur une aire d’étude intégrant 216 communes.
Ce diagnostic a intégré les données des services de l’Etat, des collectivités mais aussi des associations et organismes compétents réunis dans le cadre d’ateliers thématiques : en effet, trois ateliers environnement se sont tenus avec entre autre le Parc Naturel Régional de la Narbonnaise, le Conservatoire Botanique, la Ligue de protection des oiseaux, la société de protection de la nature…, afin de recueillir les avis de chacun. Ces ateliers ont permis notamment :
o de présenter et d’échanger sur les méthodologies de travail pour appréhender et hiérarchiser les sensibilités environnementales de l’aire d’étude,
o de préciser les attentes de ces acteurs en termes de couloirs de passage préférentiels du futur projet ferroviaire, au regard des cartes de synthèse des sensibilités environnementales,
o d’identifier plus précisément à l’intérieur de chacun desdits couloirs, les sensibilités restantes, pour les quelles il conviendra d’étudier plus finement les impacts résiduels et les mesures à mettre en œuvre.
Ensuite les données ont été hiérarchisées pour identifier des couloirs de passage préférentiels moins impactant pour l’environnement.
A l’issue du débat public, des études d’environnement complémentaires seront réalisées dans un fuseau de 1000 mètres, puis une étude d’impact dans une bande de 500 mètres lors des études préparatoires à l’enquête publique.
En phase d’avant projet sommaire (APS), RFF prendra en compte tous ces enjeux environnementaux localisés qui participeront à part entière à la conception technique du projet (notion d’environnement intégré) : calage fin du tracé en plan (évitement des zones les plus sensibles comme les stations botaniques protégées…), optimisation du profil en long (aspect paysager), définition de certains ouvrages et équipements (ouvrage hydraulique « sur - élargi » pour la transparence écologique et le respect des trames vertes par exemple), etc.
En plus de cette notion d’environnement intégré, des mesures d’accompagnement spécifiques pourront également être mises en œuvre pour traiter d’éventuels impacts résiduels sur les milieux naturels (plan de gestion appropriés pour des espèces protégées, etc…).
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Question n°1302 de : QUISON DIDIER- 30210 REMOULINS - le 25/03/2009 Pourquoi 6 secteurs de gares nouvelles pour seulement 5 au maximum ? |
Réponse le 30/04/2009
Comme précisé dans la synthèse du maître d’ouvrage, qui a été distribuée à un million d’exemplaires dans les foyers de la région, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Le débat public permettra donc de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, en complément des gares existantes, au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
Au total, cinq bassins de vie ont été retenus :
- Nîmes,
- Montpellier,
- Béziers,
- Narbonne,
- Perpignan
Sur lesquels onze sites et secteurs potentiels de gares nouvelles ont été étudiés en complément des gares existantes :
- trois secteurs de gare nouvelle autour de Nîmes, (1 cercle orange)
- deux autour de Montpellier, (1 cercle orange)
- quatre dans le bassin de vie Agde-Béziers-Lézignan-Corbières-Narbonne, (3 cercles orange)
- deux autour de Perpignan. (1 cercle orange) |
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Question n°1303 de : CARDINAL PHILIPPE- 34740 VENDARGUES - le 25/03/2009 Les aménagements de la nouvelle voie ainsi que des routes qu'elle va croiser ne vont-ils pas dégrader la protection actuelle contre les inondations ? |
Réponse le 30/04/2009
Entre Montpellier et Perpignan, la ligne nouvelle devra franchir plusieurs vallées inondables (Héarult, Orb, Aude…). Conformément à la réglementation en vigueur, les risques d’inondation ne devront pas être aggravés après la réalisation de la ligne ferroviaire dans ces secteurs.
En effet, l’étude et la construction des ouvrages hydrauliques du projet s’inscrivent dans le respect des articles L.214-1 à L.214-6 du Code de l’Environnement qui correspondent à la procédure « loi sur l’eau », imposant le principe de transparence hydraulique afin d’assurer le libre écoulement des eaux sans perturber les situations hydrauliques existantes.
Dans ces secteurs, la ligne devrait être au dessus du terrain naturel (en remblai), compte tenu du caractère inondable. Les solutions techniques pour insérer le projet pourront être la réalisation d'une série d'ouvrages de décharge sous les remblais ferroviaires pour permettre les écoulements hydrauliques ; le cas échéant une option en viaduc pourra être étudiée si la transparence n'était pas suffisante avec les ouvrages cités précédemment.
Les ouvrages de franchissement réalisés ne perturberont pas l’écoulement des eaux (hauteur d’eau et débit), pour une crue centennale, ou la plus forte crue historique connue si celle-ci est supérieure.
Les dispositions constructives des ouvrages à réaliser et les impacts sur les écoulements hydrauliques seront étudiés très précisémment, en étroite collaboration avec les services de l’Etat, dans le cadre du dossier « loi sur l'eau », qui sera soumis à enquête publique. |
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Question n°1304 de : CARDINAL PHILIPPE- 34740 VENDARGUES - le 25/03/2009 Quelle sera la protection contre le bruit pour les habitations environnantes ? |
Réponse le 30/04/2009
Les couloirs proposés au débat public entre Montpellier et Perpignan englobent un certain nombre de villes et de villages. Aujourd’hui, les études portent sur un couloir de 5 km de large. Le tracé ne sera défini qu’après les études d’avant projet sommaire et lors de l’enquête d’utilité publique.
Tout projet de ligne nouvelle cherchera cependant à éviter au maximum les secteurs habités. Lorsque cela ne sera pas possible, Réseau Ferré de France mettra en œuvre une série de mesures afin de prévoir les nuisances acoustiques engendrées par la ligne nouvelle et prévenir les impacts sur les populations par des mesures de protection de deux types : la protection à la source du bruit (butte de terre ou écran acoustique), et l’isolation de façade (double vitrage) si nécessaire.
RFF est tenu à une obligation de résultat : il doit assurer la protection des riverains contre les nuisances sonores pour les ramener aux niveaux réglementaires prescrits dès lors que le trafic ferroviaire le justifie.
Dès la mise en service de la ligne nouvelle, des mesures de contrôle seront également poursuivies afin de mesurer la conformité des équipements mis en place vis-à-vis de la réglementation en vigueur. |
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Question n°1305 de : HENOCQUE Cyrille- 66000 PERPIGNAN - le 25/03/2009
Comment trouver la liste des entreprises recherchant du personnel dynamique pour l'exploitation de la nouvelle gare SNCF de Perpignan ? (conseil général ou autres avec le numéro de téléphone, noms et prénoms) |
Réponse le 14/04/2009
Le nouveau site internet www.emploi.sncf.com, mis en place par la SNCF permet de connaître et de postuler sur les offres d'emplois proposées, avec un classement par Région et par type de poste.
En ce qui concerne les propositions d'emplois d'autres sociétés sur le site de Perpignan, il est recommandé de s'adresser au pôle emploi (www.pole-emploi.fr). |
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Question n°1306 de : MARTY RENE ET MARIE- 34220 ST PONS DE THOMIERES - le 25/03/2009
Une navette car est-elle prévue entre la gare actuelle et la nouvelle gare à Béziers ? Et le centre ville et la nouvelle gare ? |
Réponse le 14/04/2009
Dès la mise en service d’une gare nouvelle sur le territoire de la Communauté d'Agglomération Béziers Méditerranée, une liaison en transports urbains sera en effet mise en place pour relier la gare centre et la gare nouvelle. La fréquence sera déterminée en fonction des départs et arrivées des trains en gare nouvelle.
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Question n°1307 de : HAGER ALAIN- 34490 THEZAN LES BEZIERS - le 25/03/2009 Les nouvelles gares TGV seront-elles en connexion directe avec le réseau classique afin d' assurer des correspondances TER pour desservir les centres villes par les gares existantes ? |
Réponse le 30/04/2009
Pour connecter une gare nouvelle au réseau classique deux possibilités existent :
- soit positionner la gare nouvelle à l’interconnexion de la ligne nouvelle et de la ligne existante,
- soit créer des raccordements de la ligne nouvelle sur la ligne existante.
Ainsi il serait donc possible de relier la gare nouvelle à la gare centre par une navette TER.
Concernant le bassin de vie de Béziers, le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer une gare nouvelle en complément de la gare existante. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1308 de : MARTIN HENRI- 30450 CONCOULES - le 25/03/2009 Quelque soit le projet retenu, qui de l' Etat, la région, les départements, les utilisateurs (SNCF, fret, société d' ouverture) finance (répartitions) ? |
Réponse le 17/04/2009
Les grands projets ferroviaires nécessitent un montant élevé d’investissement. L’équilibre financier de tels projets ne peut être obtenu que sur une très longue période, qui peut être supérieure à 50 ans, et en mobilisant des apports publics significatifs. Le financement du projet de Ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan s’inscrit dans un schéma de ce type, sachant que deux stratégies de financement peuvent être recherchées : le financement classique, par fonds publics et les financements en partenariat public / privé.
Les cas de financement classique les plus récemment mis en œuvre, sont ceux de la première phase de la ligne à grande vitesse (LGV) Est Européenne et de la branche est de la LGV Rhin-Rhône. Dans ces projets, le financement repose exclusivement sur des fonds publics associant l’Etat, les collectivités territoriales, les pays voisins intéressés, l’Union Européenne, Réseau Ferré de France (RFF) et la SNCF.
D’autres modalités de financement peuvent être recherchées dans le cadre des partenariats publics /privés, qu’il s’agisse de la concession ou du contrat de partenariat.
Concession : le concessionnaire s’engage à financer, concevoir, construire, exploiter et entretenir l’ouvrage concédé, à ses frais et à ses risques. Le concessionnaire, qui a un droit exclusif d’exploitation, se rémunère directement par les péages d’utilisation de l’infrastructure. Dans le domaine ferroviaire, la ligne nouvelle Perpignan-Figueras, inaugurée en février 2009, a fait l’objet d’une concession au groupement TP Ferro qui en a assuré la conception, la construction, et assurera l’exploitation et la maintenance, pendant 50 ans. La LGV Sud Europe Atlantique (tours-Bordeaux) fera aussi l’objet d’une concession, dont la durée reste à déterminer.
Contrat de partenariat : le partenaire privé peut concevoir, financer, réaliser et entretenir l’infrastructure pour le compte de RFF, mais il ne l’exploite pas. Les péages et les risques d’exploitation sont conservés par RFF. Celui-ci rémunère le partenaire privé par le versement d’un "loyer". Dans le domaine ferroviaire, le contournement Nîmes-Montpellier (CNM) va être réalisé sous ce domaine juridique.
A ce stade d’avancement du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, il n’est pas possible de définir quel sera le montage financier du projet, qu’il soit de type « classique » (outre RFF, participation de l’Etat et des collectivités territoriales et de l’union Européenne) ou «innovant » (avec le concours en plus d’acteurs privés). Le plan de financement ne pourra être précisé qu’après la déclaration d’utilité publique du projet, en concertation avec les partenaires, une fois arrêtées les caractéristiques précises du projet.
A titre d’exemple, vous trouvez ci-dessous les modalités de répartition du financement de la LGV Est Européenne (1ère phase – Paris Strasbourg) :
Les nouvelles règles proposées par le Ministère de l’équipement sont les suivantes :
Une fois déduite la participation de l’Europe et de Réseau ferré de France, le solde est réparti comme suit :
- Ligne nouvelle dédiée voyageur : 50% Etat / 50% Collectivités
- Ligne nouvelle mixte (voyageur et fret) : 65 % Etat / 35 % Collectivités
- Ligne nouvelle dédiée fret : 80 % Etat / 20 % Collectivités
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Question n°1309 de : MARTIN HENRI- 30450 CONCOULES - le 25/03/2009
Pour le fret quelles seront les interdictions de blocage pour la grève ? |
Réponse le 14/04/2009
La question posée concerne la réglementation applicable en cas de mouvement sociaux dans le domaine du fret ferroviaire.
Cette question amène plusieurs éléments de réponse.
La loi sur le dialogue social et la continuité de service public, entrée en vigueur le 1er janvier 2008, concerne les transports terrestres réguliers de voyageurs. Il ne s’applique donc pas aux transports de marchandises par le rail.
En France, le transport de marchandises par fer est intégralement ouvert à la concurrence depuis mars 2006. A titre d’exemple, Fret SNCF exerce une activité commerciale non subventionnée, qui ne relève pas d'une mission de service public. De ce fait, Fret SNCF et l’ensemble des autres opérateurs de fret ferroviaire ne sont pas soumis à la continuité de service public (ou "service minimum").
En revanche, la Direction de Fret SNCF reste soucieuse de développer toujours plus avant le dialogue social et met en place une démarche et des procédures spécifiques de prévention des conflits, afin d'éviter d'arriver à des situations de blocage. |
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Question n°1310 de : JEGO JEANINE- 30200 BAGNOLS SUR CEZE - le 25/03/2009 Depuis trente ans que j' habite Bagnols sur Cèze, j' entends dire que nous allons avoir des trains qui pourront nous emmener dans différentes régions dont Marseille-Montpellier-Béziers, etc...Pour quand ? |
Réponse le 30/04/2009
Réseau Ferré de France (RFF) mène des études avec les collectivités locales concernées pour rouvrir la ligne rive droite du Rhône au service voyageur. La gare de Bagnols/Cèze fait partie du périmètre d'étude. En cas de réouverture de cette ligne, le train relierait la gare de Nîmes, à partir de laquelle vous auriez des correspondances vers Montpellier, Béziers et Marseille. |
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Question n°1311 de : MADELON JEAN- 66200 MONTESCOT - le 25/03/2009 Comment peut-on avancer la mise en service de 3 ou 4 ans ? |
Réponse le 30/04/2009
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d'ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Compte tenu des délais d'études et de procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Pour accélérer la réalisation du projet, plusieurs leviers peuvent être actionnés :
- regrouper les phases d’études préalables à la Déclaration d’Utilité Publique (DUP) pour limiter les interfaces entre les différents partenaires,
- obtenir le décret de DUP au plus tôt après la clôture de l’enquête d’utilité publique
- réunir rapidement un « tour de table » financier avec l’ensemble des partenaires.
Vous trouverez ci-dessous le schéma des grandes étapes du projet :
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Question n°1312 de : MADELON JEAN- 66200 MONTESCOT - le 25/03/2009 Comment le ferroutage est-il pris en compte pour réduire le nombre de camions sur l'autoroute A9 dans les solutions envisagées ? |
Réponse le 14/04/2009
Le ferroutage entre Le Boulou et Bettembourg au Luxembourg a été mis en service en septembre 2007. Actuellement sur près de 90 trains par jour qui circulent au niveau de Montpellier, le ferroutage représente 2 trains par jour.
A l’horizon 2020, l'un des objectifs des scénarios proposés au débat public est de favoriser le report modal de la route vers le rail. Les scénarios, en permettant de faire circuler davantage de trains de marchandises et en assurant une meilleure fiabilité du réseau ferroviaire en Languedoc-Roussillon (régularité, disponibilité, fiabilité), participeront à renforcer la pertinence du mode ferroviaire vis-à-vis de la route.
Ainsi, grâce aux scénarios de ligne nouvelle, ce sont près de 3000 poids lourds par jour qui seront reportés de la route vers le rail grâce au ferroutage (semi-remorque chargée sur un wagon adapté) et aux autres services de transport de marchandises, tel que le transport combiné (conteneur ou caisse mobile chargés sur un wagon), le train entier (train constitué à partir de wagons provenant d'une seule entreprise, ayant des volumes massifs de marchandises à transporter). et le lotissement (train constitué à partir de wagons provenant de diverses entreprises).
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Question n°1313 de : REGNIER JEAN FRANCOIS- 66330 CABESTANY - le 25/03/2009 Quels seront les tarifs proposés ? Y aura-t-il des tarifs préférentiels selon les revenus ? |
Réponse le 30/04/2009
La politique tarifaire ne dépend pas de Réseau ferré de France, qui construit la ligne et l’entretien, mais des entreprises de transport ferroviaires qui fait rouler les trains ; ce sont les entreprises ferroviaires, la SNCF mais également les futures entreprises de transport ferroviaire, qui détermineront le prix du billet et les offres promotionnelles à la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan. En effet, l'Europe a imposé l'ouverture à la concurrence du transport ferroviaire de voyageurs à compter de 2010.
En règle générale, le prix des billets sur une ligne nouvelle est supérieur à celui pratiqué pour un même parcours sur une ligne classique.
Afin d’être plus précis, le prix du billet, du point de vue du voyageur, est estimé en première approche par rapport à la performance offerte par le gain de temps (donc lié à la vitesse de circulation). Dans le cadre des études économiques on considère que le passager a un consentement à payer ce gain de temps en fonction de son motif de déplacement et on raisonne sur une valeur monétaire du temps. |
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Question n°1314 de : REGNIER JEAN FRANCOIS- 66330 CABESTANY - le 25/03/2009 A quelle date exactement la ligne sera-t-elle effective pour ne pas attendre le TGV comme à Perpignan ? |
Réponse le 17/04/2009
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°1315 de : HIRSBRUNNER DANIEL- 30170 MONOBLET - le 25/03/2009 Mesdames, Messieurs,
Ne serait-il pas possible pour gagner du temps sur le futur d' avoir des voies ferrées différentes, soit pour les voyageurs une voie spécialement vouée aux voyageurs, plus une voie spécialement vouée aux marchandises ? Dans le temps présent cela paraitrait quelque chose d' énorme, certes, mais sur le temps à venir : ce serait une extraordinaire libération de parcours et des gains de tout genre : argent, temps et liberté totale d' usage des voies peut etre (et surtout) pour les marchandises, énormes économies de gazole sur des millions de camions et pollution en moins. |
Réponse le 30/04/2009
Deux solutions existent pour répondre à votre proposition :
La première solution consisterait à réaliser une seule ligne nouvelle, c’est à dire une seule plate forme avec quatre voies (2 voyageurs et 2 marchandises). Dans ce cas cela reviendrait à construire un projet avec des caractéristiques identiques au scénario de ligne à grande vitesse (LGV) voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h mais avec quatre voies sur l’ensemble du linéaire ; pour information, ce dernier scénario ne prévoit « que » la moitié du linéaire à 3 ou 4 voies. Le coût de votre proposition avec une seule ligne nouvelle ayant deux voies dédiées TGV et deux voies dédiées aux marchandises serait évidemment supérieur au coût du scénario de LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h, c'est-à-dire supérieur à 6 milliards €.
L’autre solution consisterait à réaliser deux lignes nouvelles, l’une dédiée aux circulations voyageurs à grande vitesse et une seconde pour les circulations marchandises. Chacune des deux lignes nouvelles devrait être réalisée avec les caractéristiques respectives pour chacun des types de trains (TGV et marchandises). Cela nécessiterait de réaliser 2 lignes nouvelles, dans 2 couloirs distincts puisque les caractéristiques en terme de pente et rampe et en terme de rayon de courbure sont différents entre les TGV et les trains de marchandises.
Il serait a priori nécessaire de relancer des études préalables au débat public pour la seconde ligne afin d’identifier, en partenariat avec les collectivités et les associations de protection de l’environnement, un couloir de passage propre à une ligne dédiée aux circulations de marchandises. |
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Question n°1316 de : RANCE OLIVIER- 30700 UZES - le 25/03/2009 Préserver l' espace naturel ? Cette question ne devrait plus faire partie des revendications ! Que reste-t-il de la nature ? |
Réponse le 30/04/2009
Réseau Ferré de France (RFF) se veut exemplaire en matière de prise en compte de l’environnement dans la conception de ses projets ferroviaires, que ce soit au niveau des études, dans la définition du projet, puis au moment des travaux.
Très tôt, RFF réalise un diagnostic précis des enjeux environnementaux, qui sont actualisés et affinés au fur et à mesure de l’avancement des études.
Concrètement, pour la préparation du débat public de la ligne nouvelle Montpellier Perpignan, RFF a établi un diagnostic des sensibilités environnementales (environnement naturel, milieu humain, paysage, ressources en eau, patrimoine) sur une aire d’étude intégrant 216 communes. Ce diagnostic a intégré les données des services de l’Etat, des collectivités mais aussi des associations et organismes compétents réunis dans le cadre d’ateliers thématiques : en effet, trois ateliers « environnement » se sont tenus avec entre autre le Parc Naturel Régional de la Narbonnaise, le Conservatoire Botanique, la Ligue de protection des oiseaux, la société de protection de la nature…, afin de recueillir les avis de chacun.
Ces ateliers ont permis notamment :
o de présenter et d’échanger sur les méthodologies de travail pour appréhender et hiérarchiser les sensibilités environnementales de l’aire d’étude,
o de préciser les attentes de ces acteurs en termes de couloirs de passage préférentiels du futur projet ferroviaire, au regard des cartes de synthèse des sensibilités environnementales,
o d’identifier plus précisément à l’intérieur de chacun desdits couloirs, les sensibilités restantes, pour lesquelles il conviendra d’étudier plus finement les impacts résiduels et les mesures à mettre en œuvre.
Ensuite les données ont été hiérarchisées pour identifier des couloirs de passage préférentiels moins impactant pour l’environnement.
A l’issue du débat public, des études d’environnement complémentaires seront réalisées dans un fuseau de 1000 mètres, puis une étude d’impact dans une bande de 500 mètres lors des études préparatoires à l’enquête d’utilité publique.
En phase d’avant projet sommaire (APS), RFF prendra en compte tous ces enjeux environnementaux localisés qui participeront à part entière à la conception technique du projet (notion « d’environnement intégré ») : calage fin du tracé en plan (évitement si possible des zones les plus sensibles comme les stations botaniques protégées…), optimisation du profil en long (aspect paysager, bruit), définition de certains ouvrages et équipements (ouvrage hydraulique « sur - élargi » pour les corridors écologiques et le respect des trames vertes par exemple), etc.
En plus de cette notion d’environnement intégré, des mesures d’accompagnement spécifiques pourront également être mises en œuvre pour traiter d’éventuels impacts résiduels sur les milieux naturels (plan de gestion appropriés pour des espèces protégées, etc.…) et pour respecter la réglementation Environnement en vigueur (bruit, transparence hydraulique, sites classés etc. )
Le respect de l’ensemble de ces mesures sera vérifié lors du bilan environnement, au plus tard cinq ans après la mise en service de l’infrastructure. |
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Question n°1317 de : FOURMAUD ANNE- 30220 ST LAURENT D' AIGOUZE - le 25/03/2009 Je souhaiterais connaitre le tracé sur la commune de Mauguio ?
Merci d' avance. |
Réponse le 27/04/2009
La ligne nouvelle de Contournement de Nîmes et Montpellier (CNM) a été déclarée d'utilité publique en mai 2005. Le décret d'utilité publique et les plans annexés ont été transmis, comme les dossier de mise en compatibilité des documents d'urbanisme ( POS, PLU) à tous les maires des communes concernées par CNM. Ces documents sont également consultables à la Direction Régionale de RFF à Montpellier. |
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Question n°1318 de : BONNET YVAN- 30540 MILHAUD - le 25/03/2009 Pourquoi la gare de Nimes à Manduel ? Ne serait-elle pas mieux placé au voisinage de la ville active entre Nimes et Caissargues ou entre Nimes et Générac ? |
Réponse le 30/04/2009
Le contournement de Nîmes et Montpellier est un projet qui a fait l’objet d’une déclaration d’utilité publique en 2005. Concrètement, cela signifie que son tracé est désormais fixé (contrairement à la section Montpellier Perpignan ou deux couloirs de 5 km de larges sont proposés). En conséquence, si gare nouvelle il y a, celle-ci sera nécessairement sur le tracé du CNM. Ce tracé passe à plusieurs kilomètres de la ville de Nîmes, notamment à cause des problématiques d’inondation.
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie nîmois. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org)
- rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1319 de : GUY PIERRE- 34800 CLERMONT L' HERAULT - le 25/03/2009 De quel coté du massif de la Gardiole passera la ligne ? Si, comme je le pense, le tracé longe l' autoroute, cela devrait remettre en cause le dépot des "ultimes" de Montpellier au domaine de Mirabeau, route de Fabrègues à Vic la Gardiole ? |
Réponse le 30/04/2009
Le couloir proposé au débat public entre Montpellier et Narbonne inclut le massif de la Gardiole, du fait de la nécessité de se raccorder au Contournement de Nîmes et Montpellier au niveau de la commune de St Jean de Védas. Aujourd’hui, les études portent sur un couloir de 5 km de large. A l'issue de la procédure de débat public, le couloir de passage de la future ligne sera alors précisé par de nouvelles phases d’études, afin de dégager un tracé dans une bande de 500 m (50 à 100 mètres d’emprises foncières en moyenne), qui sera soumis à une procédure de déclaration d'utilité publique, à l’horizon 2015.
Actuellement, aucun de tracé de ligne nouvelle ne s’inscrit donc au niveau du domaine Mirabeau. |
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Question n°1320 de : UMBER ROLLAND- 66000 PERPIGNAN - le 25/03/2009 Qui paie ? Cout total de la seule enquête, débat, compte tenu des documents luxueux utilisés ? |
Réponse le 31/03/2009
1. Qui paie ?
1.1. Pour que leur indépendance financière vis à vis des autorités concernées par le débat public ne puisse être mise en cause, les membres de la commission particulière du débat public (CPDP) sont indemnisés par la Commission nationale du débat public (CNDP) qui est une autorité administrative indépendante. Leurs frais de déplacement et d’hébergement leur sont remboursés selon les tarifs et modalités applicables aux fonctionnaires civils de l’Etat.
1.2. Les autres frais du débat public sont répartis comme suit :
- 25% à la charge de l’Etat
- 25% sont supportés par « Réseau ferré de France » (RFF)
- 25% sont pris en charge par la région Languedoc-Roussillon
- 25% sont apportés par les autres collectivités partenaires, à savoir, les conseils généraux de l’Aude, de l’Hérault, du Gard et des Pyrénées Orientales, les agglomérations de Agde, Béziers, Carcassonne, Narbonne, Nîmes, Montpellier, Sète et Perpignan
2. Le coût du débat ?
Les collectivités précédemment énumérées ont prévu de consacrer un budget global de 1,7 millions d’Euros. La dépense sera en réalité très inférieure puisque le budget prévisionnel du débat s’élève actuellement à 1 million d’Euros.
Sur le caractère luxueux des documents diffusés :
Le coût des publications (journal du débat, dossier du projet, synthèse du dossier, panneaux d’exposition, …) qui seront distribuées pendant le débat est de l’ordre de 180.000 Euros, auxquels il faut ajouter les frais de routage et ceux du site internet.
Au total, le coût de la « communication » à destination des acteurs du débat public sera de l’ordre de 460.000 Euros.
Les progrès réalisés dans le recyclage du papier ont certainement contribué à vous abuser sur sa qualité. C’est en effet, pour l’essentiel, ce support qui a été utilisé pour les documents destinés à une large diffusion. Le pictogramme vert assorti du logo PEFC indiquant que le papier et l’encre utilisés répondent aux critères écologiques figurent d’ailleurs sur les documents en question.
Il est vrai que le coût du débat public n’est pas négligeable mais, d’une part, il faut le mettre en rapport avec le coût des travaux projetés qui selon les scénarios envisagés est estimé entre 2,4 et 5,9 milliards d’Euros et d’autre part, avec l’importance que présente ce débat pour l’information des citoyens concernés et leur contribution à des décisions stratégiques capitales pour la région Languedoc-Roussillon et leur cadre de vie futur.
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Question n°1321 de : DENECHAUD MICHEL- 11100 NARBONNE - le 25/03/2009
Dans l'intérêt général (commercial /situation géographique Est/ Sud/ Ouest) n'est-il pas logique que la gare TGV soit située à ce carrefour dans le Narbonnais ? |
Réponse le 30/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Narbonne. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, deux possibilités d'implantation sont proposées au débat:
- le secteur à l’ouest de Narbonne offrirait la possibilité de créer une gare interconnectée avec la ligne existante Toulouse-Narbonne, à proximité de l’autoroute A61. Le site devrait permettre le raccordement du projet avec cette ligne. Cette implantation favoriserait les correspondances TER/TGV pour le Lézignanais et le Carcassonnais.
- le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
Concernant la création d’une gare nouvelle à l’interconnexion entre le projet de ligne nouvelle Montpellier-Perpignan et une potentielle nouvelle ligne entre Toulouse et Narbonne, il importe de noter qu’à 300 km/h, les raccordements entre ces deux lignes font plusieurs kilomètres de long et dépassent largement la taille d’une gare.
Deux possibilités existent pour implanter une gare nouvelle au carrefour de 3 branches de LGV :
- Le positionnement de la gare au centre des trois branches du carrefour impose de positionner les quais à une distance de plusieurs centaines de mètres (700 mètres sur l’exemple d’Avignon en photo ci-dessous) les uns des autres du fait de la géométrie imposée par la grande vitesse, soit environ 10 minutes à pied.
- Le positionnement d’une gare sur l’une des trois branches impose de privilégier deux destinations sur trois. C’est le cas de la gare nouvelle d’Avignon, positionnée sur les flux Paris-Marseille et Marseille Montpelier et non sur le flux Paris-Montpellier.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1322 de : DENECHAUD MICHEL- 11100 NARBONNE - le 25/03/2009 Pour cet investissement longue durée jusqu'en 2020, même s'il est le plus élevé, ne vaut-il pas privilégier LGV, voyageurs 300/ fret 120 ? |
Réponse le 30/04/2009
Les scénarios proposés au débat ont été construits pour une mise en service en 2020 et une durée de vie bien au-delà de 2020. En effet, l’évolutivité des scénarios permise au-delà de 2020 par le doublet de lignes dépend de deux facteurs : le degré de mixité de l’infrastructure (effet positif) et le différentiel de vitesse entre trains lents et trains rapides (effet négatif).
Les projets mixtes, « Ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km h » et « LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h » permettent de faire circuler les trains grandes lignes et les trains de fret sur la ligne nouvelle. Ils autorisent une meilleure répartition des circulations entre ligne nouvelle et ligne classique et offrent ainsi une meilleure souplesse d’exploitation. À noter que le scénario « LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h » implique une parfaite gestion des dépassements des trains de fret par les TGV®.
Le schéma ci-dessous indique le développement possible du fret et du TER suivant chaque scénario :
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Question n°1323 de : CHABBERT BERNADETTE- 34370 CAZOULS LES BEZIERS - le 25/03/2009 Est-ce qu' il y aura dans cette gare autant de facilités que dans celle Valence St Exupéry ? |
Réponse le 30/04/2009
Un des objectif du débat public est de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Béziers.
Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
La question des facilités mise en œuvre au sein de la gare nouvelle n’est donc pas explicitement abordée au débat, au-delà d’une possible interconnexion avec le réseau TER et de la présence de parking.
Pour autant, les pré-études fonctionnelles menées par Réseau ferré de France (RFF) et la SNCF ont pris en compte les futurs projets de développement des agglomérations concernées, notamment en matière de transport en commun. Les secteurs potentiels d’implantation en tiennent compte.
La mise en œuvre effective de l’intermodalité avec le mode ferroviaire devrait donc être mise en place afin de faciliter les déplacements de voyageurs. Celle-ci incombe aux collectivités. |
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Question n°1324 de : DEJARDIN MARCEL- 34530 MONTAGNAC - le 25/03/2009 En période de crise ne vaut-il pas mieux un projet ambitieux pour favoriser l' emploi ? |
Réponse le 17/04/2009
Un chantier de ligne nouvelle génère des créations ou pérennisation d'emplois.
Par exemple, si l'on considère le chantier de la branche est de la LGV Rhin-Rhône, qui est en cours de réalisation, il y a en moyenne 3.500 personnes qui travaillent au quotidien sur le chantier et 2.500 autres personnes qui travaillent dans des bureaux d’études, des usines, des ateliers et dans diverses activités (entretien du matériel, services, etc.). Sur ce chantier, 700 personnes ont été recrutées localement en bénéficiant de la clause d’embauche de personnes en difficultés d’insertion sociale (RMIstes, chômeurs de longue durée, jeunes sans formation, demandeurs d’emploi de plus de 50 ans, etc.); le travail de ces personnes correspond à environ 17% des heures travaillées sur le chantier. |
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Question n°1325 de : DEJARDIN MARCEL- 34530 MONTAGNAC - le 25/03/2009 Un projet complet fret-voyageur n' est-il pas préférable, plutot que de s' apercevoir ensuite qu' il faut rajouter au projet initial, alors plus de cout ? |
Réponse le 30/04/2009
La réalisation d’un projet en deux temps peut permettre au projet d’être plus facilement finançable en échelonnant les investissements pour les faire évoluer avec la demande de transport. Cependant cela induit des surcoûts car la seconde phase de travaux interviendrait alors que la ligne nouvelle est exploitée (des trains circulent). Comme les travaux seraient réalisés à proximité de la ligne, il pourrait être nécessaire de faire des interventions de nuit pour éviter au maximum des interruptions de circulations…. Il convient également d’éviter un lourd investissement initial qui ne génèrerait un retour sur investissement que lors de la deuxième phase de travaux.
L’autre solution résiderait à construire une nouvelle ligne dans un autre couloir, mais cela induirait le financement d’un deuxième projet de ligne nouvelle à part entière.
Il peut donc être préférable, tant que le projet reste finançable, d’engager les travaux nécessaires à la rentabilité du projet avant la mise en service pour minimiser les surcoûts ultérieurs. |
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Question n°1326 de : CAUQUIL MICHEL- 11000 CARCASSONNE - le 25/03/2009 Pour quand les liens avec le Sud-Ouest ? Car nous sommes une région économiquement faible, quelles retombées peut-on attendre ? |
Réponse le 30/04/2009
Actuellement Carcassonne est desservie par des trains grandes lignes (Corail et TGV) et des trains TER.
A l'horizon 2020, quelque soit le scénario de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, l'ambition du Conseil Régional est de porter la desserte TER à 38 trains/jour au lieu de 18 trains/jour actuellement entre Narbonne et Carcassonne, ce qui permet d'avoir une fréquence à la demi-heure en heure de pointe au lieu d'un TER par heure actuellement en heure de pointe.
Concernant les trains grandes lignes, actuellement il existe des liaisons voyageurs entre Montpellier, Toulouse et Bordeaux. Les scénarios de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan proposés au débat public permettent des gains de temps compris entre 25 et 30 minutes entre Montpellier et Toulouse.
De plus, des "pré études fonctionnelles" vont prochainement être démarrées par Réseau Ferré de France concernant le projet de ligne entre Toulouse et Narbonne, (vers l'été 2009). Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et/ou de réaménagement de la ligne existante et devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nationale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public.
Le projet de loi Grenelle de l'environnement (dans sa version adoptée par le Sénat) stipule : "Un programme complémentaire de 2500 kilomètres [de lignes nouvelles à grande vitesse] sera en outre défini, incluant…la ligne Toulouse/Narbonne". Ce programme correspond a priori aux lignes dont la réalisation sera lancée au-delà de 2020. |
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Question n°1327 de : MATHIEU Claude- 30730 SAINT MAMERT - le 25/03/2009 Je voudrais savoir si le réseau ferré de France est un service public ou une société privée ayant un contact avec la SNCF ou avec l'Etat ? |
Réponse le 30/04/2009
Créé en 1997, Réseau Ferré de France (RFF) est un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC).
Nous sommes propriétaire et gestionnaire du réseau ferroviaire français, et avons pour mission notamment, dans une logique de développement durable, de développer, de moderniser et d’exploiter les 30000 km de lignes du réseau ferré national. Notre objectif est de mettre à disposition de nos clients, dont la SNCF mais pas seulement, un réseau sûr, efficace et adapté à leur besoins.
Dans ce nouveau contexte, nous sommes soucieux d’accroître la productivité du réseau. Plus de trains sur le réseau, pour un réseau plus utile : c’est dans cette optique que le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan trouve toute sa pertinence. RFF est maître d’ouvrage du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan. Le maître d’ouvrage est celui pour qui l’ouvrage est construit. À ce titre, RFF a conduit les études préalables au débat public, dites pré-études fonctionnelles, et porte désormais ce projet au débat public. |
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Question n°1328 de : MATHIEU Claude- 30730 SAINT MAMERT - le 25/03/2009
Je regrette que les lignes secondaires, par exemple, Nîmes-Alès soient supprimées des arrêts intermédiaires, par exemple arrêt à Fons-St Mamert. |
Réponse le 30/04/2009
Eléments de réponse apportés par RFF
La halte de Fons St Mamert est toujours ouverte conformément au Document de Référence du Réseau diffusé par RFF et à notre connaissance, elle est toujours desservie par les TER.
La politique de desserte des gares ne relève pas des compétences de Réseau Ferré de France (RFF), mais de la Région en tant qu'Autorité Organisatrice des Transports pour le TER, ou de la SNCF, actuellement seule entreprise autorisée pour le transport de voyageurs, pour les transports nationaux.
Eléments de réponse apportés par le Conseil Régional Languedoc-Roussillon
Consciente de la nécessité de répondre mieux aux besoins de la population, la Région a souhaité faire de la modernisation de la ligne Nîmes – Alès un des projets ferroviaires majeurs du Languedoc-Roussillon. Ainsi, en partenariat avec Réseau Ferré de France et l’Etat, la modernisation devrait être effective dans les 3 ans à venir. |
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Question n°1329 de : CARAYOL ROBERT- 34500 BEZIERS - le 25/03/2009 Ne serait-il pas plus logique de faire passer la déviation de Montpellier par le Nord pour rejoindre la direction de Pézenas (certainement moins couteuse) ? Un TGV à grande vitesse est-il envisageable s' il s 'arrete tous les 40 et 80 km ? |
Réponse le 05/05/2009
Le projet de Contournement de Nîmes et Montpellier est situé en prolongement de la LGV Méditerranée et il passe au sud de Nîmes et au sud de Montpellier. Ce projet a fait l'objet d'une Déclaration d'Utilité Publique en mai 2005. Son tracé est donc désormais arrêté ; Réseau ferré de France procède à l'achat des terrains. Il n’est donc pas possible de modifier le tracé afin qu’il contourne Montpellier par le Nord pour rejoindre Pézenas.
Les couloirs de passage entre Montpellier et Perpignan, proposés au débat public, assurent la continuité avec le projet de Contournement de Nîmes et de Montpellier et l’un des couloirs proposé dessert le bassin de vie de Pézenas.
Depuis la LGV Est, la vitesse d’exploitation prise en compte dans les projets de LGV est de 320 km/h.
Dans le cas du scénario « LGV voyageur à 320 km/h », un certain nombre de trains seront sans arrêt entre Montpellier et Perpignan : ils pourront donc rouler à 320km/h sur cette section.
Dans le cas d’une desserte conjointe de 2 gares distantes de 40 ou 50 km, le TGV ne pourrait circuler à 320 km/h de fait que sur une très faible distance entre ces 2 gares (accélération et décélération). Cependant il peut circuler à 320 km/h avant la première gare, et après la deuxième si la distance le permet : en tout état de cause, cette exploitation est compatible avec l’ensemble des dessertes sur ligne nouvelle de la section Montpellier-Perpignan. |
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Question n°1330 de : GRIALOU FRANCK- 34190 AGONES - le 25/03/2009 Quel accès est prévu à la future gare de Montpellier, voiture ? en transport en commun ? Depuis Montpellier centre et Montpellier Nord (Euromédecine) ? |
Réponse le 30/04/2009
► En général, plusieurs possibilités d’accès à une gare nouvelle existent :
- Par le train en correspondance, donc en TER, il faut alors positionner la gare nouvelle à l’interconnexion de la ligne existante et de la ligne nouvelle. Ceci n’est pas toujours possible compte tenu de l’urbanisation et de l’éloignement de la ligne nouvelle par rapport à l’agglomération.
- Soit par transport en commun en site propre type tramway ou bus.
- A défaut d’une interconnexion ferroviaire entre la ligne existante et la ligne nouvelle, il faudrait envisager la création d’une liaison routière soit par véhicule particulier, soit à l'aide de transport en commun entre la gare nouvelle et la gare existante (tramway, bus en site propre, car, …).
De façon générale, la décision de mise en service de liaisons périurbaines pour rabattre sur les gares ne relève pas de la compétence de RFF mais de celle des collectivités concernées (régions, conseils généraux et communautés d’agglomérations).
► Concernant une gare nouvelle au sein du bassin de vie de Montpellier, le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité d’y créer une gare nouvelle en complément de la gare existante.
Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre. L’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie montpelliérain est en partie dictée par des contraintes techniques, contrairement aux autres agglomérations régionales, car l’augmentation très forte des TER (90) et des TGV (126) rend impossible leur cohabitation sur la ligne classique en entrée de gare (entre Saint Brès et Saint Roch).
Dès lors, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat :
- A la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s’inscrirait dans le plan d’urbanisation de l’agglomération de Montpellier, dans la continuité d’Odysseum avec la création d’un lycée, d’un quartier d’affaire et le prolongement de la ligne de tramway n°1.
- A Saint Jean de Védas, à l'intersection entre le contournement Nîmes-Montpellier et la ligne existante vers Sète, site qui permet d’envisager des correspondances TGV/TER.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Montpellier en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org )
- rubrique s'informer, - document du débat, - études, - études préparatoires, - étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1331 de : MERLE MICHEL- 11000 CARCASSONNE - le 25/03/2009 Selon la position de la gare d' interconnexion à Narbonne ou à Béziers, quelles sont les incidences avec le fuseau de la ligne Toulouse à la gare de connexion ? |
Réponse le 30/04/2009
Actuellement, il n’existe pas de fuseau pour une ligne nouvelle venant de Toulouse.
Concernant la création d’une gare nouvelle à l’interconnexion entre le projet de ligne nouvelle Montpellier-Perpignan et une potentielle Ligne à grande Vitesse (LGV) entre Toulouse et Narbonne, il importe de noter qu’à 300 km/h, les raccordements entre ces deux lignes font plusieurs kilomètres de long et dépassent largement la taille d’une gare.
Deux possibilités existent pour implanter une gare nouvelle au carrefour de 3 branches de LGV :
- Le positionnement de la gare au centre des trois branches du carrefour impose de positionner les quais à une distance de plusieurs centaines de mètres (700 mètres sur l’exemple d’Avignon en photo ci-dessous) les uns des autres du fait de la géométrie imposée par la grande vitesse, soit environ 10 minutes à pied.
- Le positionnement d’une gare sur l’une des trois branches impose de privilégier deux destinations sur trois. C’est le cas de la gare nouvelle d’Avignon, positionnée sur les flux Paris-Marseille et Marseille Montpelier et non sur le flux Paris-Montpellier.
Ainsi, le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1332 de : LINON CLAUDE- 34290 LIEURAN LES BEZIERS - le 25/03/2009 Y aura-t-il des facilités pour rejoindre la gare (existante ou à construire) sans utiliser sa voiture personnelle à partir des villages de l' agglomération Béziers Méditerrannée (Lieuran-les-Béziers par exemple) Bus ? Navettes ? |
Réponse le 30/04/2009
Situé au nord de l’agglomération, vous seriez concerné, en plus de la gare actuelle, par les potentielles gares nouvelles à l’Est et au Nord Est de Béziers. La première ne serait pas interconnectée au réseau actuel ; la seconde pourrait l’être, par la ligne Tarascon-Sète.
Pour accéder à une gare nouvelle et éviter les trajets en voiture particulière, deux possibilités existent :
- soit positionner la gare nouvelle à l’interconnexion de la ligne nouvelle et de la ligne existante, pour faciliter le transfère vers le TER et la création de navettes TER (cela suppose que la ligne nouvelle croise la ligne actuelle près de la ville)
- soit développer les transports en commun vers la nouvelle gare (tramway, bus en site propre, car, …).
De façon générale, la décision de mise en service de liaisons périurbaines pour rabattre sur les gares ne relève pas de la compétence de RFF mais de celle des collectivités concernées (régions, conseils généraux et communautés d’agglomérations).
Concernant la potentielle gare nouvelle au sein du bassin de vie de Béziers, le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de sa création. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1333 de : HESSENCHENTIER GUY- 34130 MAUGUIO - le 25/03/2009 Pourquoi ne pas prévoir une gare centre ville comme à Lille ? |
Réponse le 30/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l'opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Montpellier.
Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d'un scénario à l'autre.
L'opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie montpelliérain est en partie dictée par des contraintes techniques, contrairement aux autres agglomérations régionales, car l'augmentation très forte des TER (90) et des TGV (126), en sus des trains de fret rend impossible leur cohabitation sur la ligne classique en entrée de gare (entre Saint Brès et Saint Roch).
Dès lors, deux possibilités d'implantation sont proposées au débat.
Ces implantations sont plus ou moins proche du centre ville:
- A la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s'inscrirait dans le plan d'urbanisation de l'agglomération de Montpellier, dans la continuité d'Odysseum avec la création d'un lycée, d'un quartier d'affaire et le prolongement de la ligne de tramway n°1. Compte tenu des projets d'urbanisation à venir, elle s'inscrirait au cœur de l'agglomération.
- A Saint Jean de Védas, à l'intersection entre le contournement Nîmes-Montpellier et la ligne existante vers Sète, site qui permet d'envisager des correspondances TGV/TER.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Montpellier en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org )
- rubrique s'informer, - document du débat, - études, - études préparatoires, - étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d'un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1334 de : MAGNAC CYRIL- 66000 PERPIGNAN - le 25/03/2009 Pourquoi tant de retard dans ce projet ? |
Réponse le 30/04/2009
1- Débat Public
Réseau ferré de France (RFF) est à l’heure et a tenu ses engagements calendaires tant pour les études que pour la préparation du débat public.
Le ministère des Transports avait fixé l’objectif à RFF de réaliser des études préalables au débat public en un an et demi, pour que le débat public puisse se tenir au printemps 2009.
Les études, démarrées début 2007 et réalisées en partenariat avec l’Etat, la Région et douze collectivités territoriales, se sont achevées mi-juillet 2008 et l’ouverture du débat public a été lancée le 3 mars 2009, pour une durée de quatre mois. RFF a ainsi respecté le calendrier prévu.
2- Projet
La ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est l'un des multiples projets de ligne nouvelle en France. Sa réalisation ne peut être cependant déconnectée de l'avancement des autres projets ferroviaires français, inscrits par ailleurs au "Grenelle de l'environnement".
Ainsi, pour des raisons d'aménagement du territoire, après la construction du TGV Méditerranée mis en service en 2001, d'autres régions avaient également le souhait d'être connectées au réseau ferroviaire à grande vitesse, en particulier dans l'est de la France (ce qui a donné lieu à la construction de la LGV Est Européenne, mise en service en 2007, et à la réalisation actuellement de la branche est de la LGV Rhin-Rhône entre Dijon et Mulhouse) et à l'ouest (avec deux projets dont la phase de réalisation devrait être bientôt engagée : la LGV Sud Europe Atlantique de Tours à Bordeaux et la LGV Bretagne pays de la Loire du Mans à Rennes).
Ce sont donc des raisons d'équité territoriale au niveau national qui ont conduit à privilégier la réalisation du TGV Méditerranée au cours des années 1990, qui a permis d'apporter la grande vitesse aux portes du Languedoc-Roussillon dès 2001 (Manduel - département du Gard), mais également les mêmes raisons qui ont mis entre parenthèses le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan afin d'apporter également la grande vitesse à l'ouest et à l'est de la France. Le coût important de construction d'une ligne nouvelle, la rareté des fonds publics, la disponibilité des ingénieurs et des entreprises de travaux rendent actuellement difficile la construction de plus deux LGV simultanément.
Néanmoins, une partie de la nouvelle liaison ferroviaire entre Nîmes et l'Espagne a avancé de manière concrète à travers le projet de contournement de Nîmes et Montpellier, déclaré d'utilité publique en 2005, et dont le démarrage des travaux est proche. |
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Question n°1335 de : MORALES EMMANUEL- 66000 PERPIGNAN - le 25/03/2009 La mise en place, entre les gares actuelles bien à l' intérieur des villes et les gares nouvelles à leur périphérie de transports en commun en site propre est-elle associée au pojet ? Question d' intermodalité et de moindre rupture de charge pour le voyageur. |
Réponse le 30/04/2009
Les pré-études fonctionnelles menées par Réseau ferré de France (RFF) et la SNCF ont pris en compte les futurs projets de développement des agglomérations concernés (lorsqu’ils existent), notamment en matière de transport en commun. Les secteurs potentiels d’implantation de gare nouvelle en tiennent compte.
La mise en œuvre effective de l’intermodalité avec le mode ferroviaire devrait donc être recherchée et mise en place afin de faciliter les déplacements de voyageurs avec des ruptures de charge les moins impactantes possibles. Or cette responsabilité incombe en grande partie aux collectivités.
Concernant la potentielle gare nouvelle du bassin de vie de Perpignan, le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de sa création. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Perpignan est confirmée, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• le site de Rivesaltes, à une dizaine de kilomètres au nord de l’agglomération perpignanaise, est desservi par l’A9 et la RD6009. Ce site avait été proposé par la SNCF dans le cadre des études de 1995.Il pourrait être relié à la ligne existante, ce qui permettrait de mettre en place des navettes TER.
• le site du Soler, à environ neuf kilomètres à l’ouest de l’agglomération de Perpignan via la RN116, permettrait la réalisation d’une gare interconnectée avec la ligne Perpignan-Villefranche, ce qui permettrait également de mettre en place des navettes TER.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1336 de : BERTHAUT Madeleine- 34110 CAP D'AGDE - le 25/03/2009
Pourquoi vouloir aller toujours aussi vite ? Alors qu'il suffit de partir avant ! Pourquoi les trains font du 300 à l'heure alors que pour les voitures la limite est à 130km/h ? Pour obliger les gens à prendre le train ? |
Réponse le 30/04/2009
Le transport ferroviaire fait partie des transports dit « guidé », en site propre. A ce titre, sa sécurité est accrue par rapport au système « ouvert » que représente la voiture individuelle sur autoroute. Les vitesses permises ne sont donc pas les mêmes.
Les objectifs du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan sont multiples et ne se limitent pas à des gains de temps.
Ces objectifs ont été analysés au terme d’un important programme d’études, mené par Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, l’Etat, la Région Languedoc-Roussillon et 12 collectivités partenaires.
Concrètement, une ligne nouvelle en plus de la ligne existante permettrait de :
- Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen,
- Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante,
- Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains,
- Inciter à prendre le train plutôt que la voiture,
- Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route,
- Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon,
- Accompagner le dynamisme de l’économie régionale. |
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Question n°1337 de : GARCIASIORE DIDIER- 34420 VILLENEUVE LES BEZIERS - le 25/03/2009 Est-ce que la ligne Montpellier-Perpignan via l' Espagne, ne va pas perturber l' environnement déjà asphyxié par les réseaux et une démographie qui ferait, si ce n' est pas déjà fait, que la vie serait insupportable pour les bitterois entre autres ? |
Réponse le 30/04/2009
Un grand nombre de mesures existent donc pour limiter les incidences d‘un projet ferroviaire sur les riverains et l’environnement (bruit, paysage, milieux naturels…). Celles ci sont détaillées dans le rapport d’étude n°15 intitulé « synthèse des impacts et mesures envisageables dans le cadre de la ligne nouvelle », disponible sur CD rom ou en téléchargement sur le site internet du débat public
www.debatpublic-lnmp.org
Par ailleurs, en ce qui concerne la qualité et le cadre de vie, la réalisation de ce grand projet d’intérêt général permettra de réduire l’effet « d’asphyxie » des réseaux de transport de notre région, en :
- renforçant la fiabilité et la qualité du service ferroviaire (décongestion de la ligne existante),
- et en favorisant le transport de marchandises et de voyageurs sur le rail (report modal), ce qui contribuera à la baisse des émissions des gaz à effet de serre et des polluants atmosphériques dus aux voitures et aux camions (particules, oxydes d’azote…), notamment sur l’autoroute A9.
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Question n°1338 de : ROLLAND CHRISTOPHE- 34120 PEZENAS - le 25/03/2009 Secteur de gares nouvelles, projet 1, difficile à localiser sur le projet aux alentours de Pézenas. |
Réponse le 30/04/2009
Entre Montpellier et Béziers, deux couloirs, d’une largeur de 5 km chacun, sont proposés au débat public.
Le tracé retenu (dans le couloir le plus au nord ou dans le couloir littoral) ne sera défini et connu qu’après les études d’avant projet sommaire et lors de l’enquête d’utilité publique, prévue à l’horizon 2015, une fois un couloir retenu.
Il en est de même pour l’implantation des gares : si la décision de créer une gare nouvelle était actée par les décideurs locaux, à l’Est de Béziers, elle pourrait se situer entre Servian et Montblanc dans le cas du choix du couloir de passage au Nord, ou au niveau de l’intersection avec la ligne classique et proche de l’échangeur autoroutier entre l’A9 et l’A75 dans le cas du choix du couloir littoral. |
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Question n°1339 de : BETZER PIERRE- 34980 ST GELY DU FESC - le 25/03/2009 Les financements sont-ils assurés quelque soit le scénario retenu en particulier pour le scénario 3, très couteux par rapport aux autres. |
Réponse le 30/04/2009
A ce stade d’avancement du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, il n’est pas possible de définir quel sera le montage financier du projet, qu’il soit de type « classique » (outre Résea ferré de France, participation de l’Etat et des collectivités territoriales et de l’union Européenne) ou «innovant » (avec le concours en plus d’acteurs privés). Le plan de financement ne pourra être précisé qu’après la déclaration d’utilité publique du projet, en concertation avec les partenaires, une fois arrêtée les caractéristiques précises du projet.
En effet, les grands projets ferroviaires nécessitent un montant élevé d’investissement. L’équilibre financier de tels projets ne peut être obtenu que sur une très longue période, qui peut être supérieure à 50 ans, et en mobilisant des apports publics significatifs. Le financement du projet de Ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan s’inscrit dans un schéma de ce type, sachant que deux stratégies de financement peuvent être recherchées : le financement classique, par fonds publics et les financements en partenariat public / privé.
Les cas de financement classique les plus récemment mis en œuvre, sont ceux de la première phase de la ligne à grande vitesse (LGV) Est Européenne et de la branche est de la LGV Rhin-Rhône. Dans ces projets, le financement repose exclusivement sur des fonds publics associant l’Etat, les collectivités territoriales, les pays voisins intéressés, l’Union Européenne, RFF et la SNCF.
D’autres modalités de financement peuvent être recherchées dans le cadre des partenariats publics /privés, qu’il s’agisse de la concession ou du contrat de partenariat.
Concession : le concessionnaire s’engage à financer, concevoir, construire, exploiter et entretenir l’ouvrage concédé, à ses frais et à ses risques. Le concessionnaire, qui a un droit exclusif d’exploitation, se rémunère directement par les péages d’utilisation de l’infrastructure. Dans le domaine ferroviaire, la ligne nouvelle Perpignan-Figueras, inaugurée en février 2009, a fait l’objet d’une concession au groupement TP Ferro qui en a assuré la conception, la construction, et assurera l’exploitation et la maintenance, pendant 50 ans. La LGV Sud Europe Atlantique (tours-Bordeaux) fera aussi l’objet d’une concession, dont la durée reste à déterminer.
Contrat de partenariat : le partenaire privé peut concevoir, financer, réaliser et entretenir l’infrastructure pour le compte de RFF, mais il ne l’exploite pas. Les péages et les risques d’exploitation sont conservés par RFF. Celui-ci rémunère le partenaire privé par le versement d’un "loyer". Dans le domaine ferroviaire, le contournement Nîmes-Montpellier (CNM) va être réalisé sous ce domaine juridique.
A titre d’exemple, vous trouvez ci-dessous les modalités de répartition du financement de la LGV Est Européenne (1ère phase – Paris Strasbourg), entièrement sur fonds publics :
Les nouvelles règles proposées par le Ministère de l’équipement seraient les suivantes :
Une fois déduite la participation de l’Europe et de Réseau ferré de France, le solde pourrait être réparti comme suit :
- Ligne nouvelle dédiée voyageur : 50% Etat / 50% Collectivités
- Ligne nouvelle mixte (voyageur et fret) : 65 % Etat / 35 % Collectivités
- Ligne nouvelle dédiée fret : 80 % Etat / 20 % Collectivités
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Question n°1340 de : SANAOGNI ROBERT- 30290 LAUDIN L' ARDOISE - le 25/03/2009 Quel avenir pour la ligne Nimes-Alès-Clermont ? A quand l' ouverture de la gare de Bagnols sur Cèze (30) aux trains de voyageurs ? |
Réponse le 16/04/2009
Réseau Ferré de France (RFF) engage des travaux conséquents de modernisation et de renouvellement de l'axe Nîmes - Clermont Ferrand.
Pour la partie modernisation, c'est de l'ordre de 90 M€ investis pour la création du Viaduc de Courbessac permettant un gain de 8 mn sur le temps de parcours, pour l'automatisation de la signalisation entre Nîmes et Alès et pour le renouvellement des postes de signalisation 1 et 2 de Nîmes.
Pour la partie renouvellement des infrastructures, 10M€ de renouvellement ont été inscrits au Contrat de Projet Etat Région 2007-2013 et 13M€ sur le Plan Rail Auvergne. 2,5M€ seront investis dès l'automne 2009 en Languedoc Roussillon, de même en Auvergne.
En complément des travaux de renouvellement, RFF consacre des budgets importants en maintenance. A titre d'exemple, c'est près de 10 000 traverses qui ont été changées sur cette ligne en 2008.
La gare de Bagnols/Cèze fait parti des études, sous maîtrise d'ouvrage RFF, concernant la réouverture de la rive droite du Rhône au trafic voyageur. Après un protocole d'intention signé en janvier 2008 et des études préliminaires présentées aux élus en juillet 2008, il a été décidé de poursuivre le projet et de mener des études complémentaires. Ces études ont commencé en novembre 2008 et un premier rendu sera fait avant l'été 2009.
Ces études ont pour objectif de préciser le potentiel de fréquentation des gares, de définir et chiffrer le montant des investissement et de définir les modalités d'exploitation. C'est à l'issue de ces études que RFF et les partenaires (Régions, Départements et Communes) auront une vision plus précise du projet.
Il faut cependant noter que les travaux sur le domaine ferroviaire exploité nécessitent plusieurs années.
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Question n°1341 de : CLAPIT MARIE- 30630 GOUDARGUES - le 25/03/2009 Est-il envisagé une remise en service de la ligne sur la rive droite du Rhône pour joindre Nîmes ou Tournon et Lyon ? |
Réponse le 16/04/2009
Concernant la réouverture au trafic voyageur de la ligne dite « Rive droite du Rhône », actuellement dédiée aux trafics de marchandises, Réseau Ferré de France (RFF) mène des études avec les collectivités locales concernées.
Après un protocole d'intention signé en janvier 2008 et des études préliminaires présentées aux élus en juillet 2008, il a été décidé de poursuivre le projet et de mener des études complémentaires. Ces études ont commencé en novembre 2008 et un premier rendu sera fait avant l'été 2009.
Ces études ont pour objectif de préciser le potentiel de fréquentation des gares, de définir et chiffrer le montant des investissements et de définir les modalités d'exploitation. C'est à l'issue de ces études que RFF et les partenaires (Régions, Départements et Communes) auront une vision plus précise du projet.
Il faut cependant noter que les travaux sur le domaine ferroviaire exploité nécessitent plusieurs années.
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Question n°1342 de : BLANCHARD HENRI- 34110 FRONTIGNAN - le 25/03/2009 " donne aux habitants accès à la grande vitesse...Incités à prendre le train plutot que la voiture...Mettre en relation directe les agglomérations..." avec des gares extra-urbaines ? Les lignes"neuves" ne vont-elles pas entrainer le délaissement d' entretien des installations plus anciennes ? |
Réponse le 30/04/2009
1- Objectifs et potentielles gares nouvelles
Les objectifs du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan sont multiples. Ils ont été analysés au terme d’un important programme d’études, mené par Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, l’Etat, la Région Languedoc-Roussillon et 12 collectivités partenaires.
Concrètement, une ligne nouvelle en plus de la ligne existante permettrait de :
- Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen,
- Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante,
- Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains,
- Inciter à prendre le train plutôt que la voiture,
- Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route,
- Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon,
- Accompagner le dynamisme de l’économie régionale.
Concernant les potentielles gares nouvelles et comme précisé dans la synthèse du maître d’ouvrage, qui a été distribuée à un million d’exemplaires dans les foyers de la région, leur nombre et leur localisation sont interchangeables d’un scénario à l’autre. Le débat public permettra donc de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie en complément des gares existantes.
2- Rénovation du réseau existant
Le contrat de performance signé le 3 novembre dernier entre l'Etat et Réseau Ferré de France (RFF) marque une inflexion majeure en permettant de programmer sur une base pluriannuelle les investissements de rénovation du réseau existant.
L'objectif industriel, sur la période 2008-2015 est de renouveler 6420 km de voies et 2420 appareils de voie (aiguillage). Le montant de ce projet de rénovation du réseau est de 13 milliards € ; il est piloté par RFF.
D'autre part, les grands projets de ligne nouvelle nécessitent un montant élevé d'investissement, en mobilisant des apports publics significatifs. Le montage financier regroupe de nombreux partenaires: L'Etat, RFF, les collectivités territoriales, l'Union Européenne…
RFF distingue donc les sommes consacrées à l'exploitation et la rénovation du réseau et celles consacrées à l'investissement dans les projets de développement et les lignes nouvelles : dans ce dernier cas, nos règles de "bonne gestion" nous obligent à n'investir qu'à hauteur des recettes de péages payées par les entreprises ferroviaires (les entreprises telles que la SNCF qui paient pour circuler sur les voies ferrées, comme vous payez pour circuler sur l’autoroute).
Pour ce qui concerne le maintien des deux lignes au sens de la maintenance, le fait d'avoir un itinéraire alternatif (report de trafic d'une ligne sur l'autre) pendant les périodes de maintenance est une opportunité qui facilite les opérations de maintenance et d'investissement en perturbant moins les circulations.
Cependant, le report de trafic d'une ligne sur l'autre se fera dans la limite des fonctionnalités retenues sur la ligne nouvelle à l'issue du débat public. Ainsi, une ligne mixte permettra une interopérabilité entre les deux lignes alors qu'une ligne nouvelle dédiée aux TGV® limitera ou interdira l'accès aux trains fret qui devront rester sur la ligne classique pendant les travaux. |
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Question n°1343 de : DELAHAYE BERNARD- 34760 BOUJAN - le 25/03/2009 Pourquoi envisager des trains à 300km/h sur des distances si courtes ? (exemple Montpellier-Narbonne) ou alors qu' on laisse Perpignan-Montpellier sans arret. |
Réponse le 30/04/2009
La logique de grande vitesse pour tous est effectivement un dilemme, comme vous le signalez.
Pour les scénarios de LGV (300 et 320 km/h), les vitesses proposées doivent permettre la mise en place d’un réseau à vitesse homogène au niveau français (et européen). Pour le scénario à 220 km/h, l’idée est de proposer un optimum entre vitesse, nombre de trains, mixité, cout pour un territoire « couloir d’étranglement. »
La question du nombre d’arrêt renvoie plus à la logique de desserte du territoire, tous les trains n’ayant pas vocation à s’arrêter aux mêmes gares.
Les objectifs du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan sont multiples. Ils ont été analysés au terme d’un important programme d’études, mené par Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, l’Etat, la Région Languedoc-Roussillon et 12 collectivités partenaires.
Concrètement, une ligne nouvelle en plus de la ligne existante permettrait de :
- Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen,
- Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante,
- Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains,
- Inciter à prendre le train plutôt que la voiture,
- Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route,
- Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon,
- Accompagner le dynamisme de l’économie régionale.
Afin de répondre à ces objectifs, il a été décidé avec les collectivités de proposer au débat public des scénarios contrastés par exemple en termes de vitesse pour les trains de voyageurs sur la ligne nouvelle. C’est pourquoi vous avez des scénarios avec une vitesse des TGV allant de 160 km/h dans le scénario de doublement partiel de la ligne existante à une vitesse de 320 km/h pour le scénario LGV voyageurs. |
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Question n°1344 de : PIGASSOU CHRISTIAN- 34220 COURNIOU - le 25/03/2009 A quand la réouverture de la ligne Bédarieux-Castres ? |
Réponse le 30/04/2009
Il n'est pas prévu de réouverture de la ligne Bédarieux - Castres. Réseau Ferré de France (RFF) n'a plus la maitrise foncière de cette ligne qui a été cédée pour partie au Conseil Général de l'Hérault pour la réalisation d'une voie verte. |
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Question n°1345 de : MEYERS LILIANE- 34460 ROQUEBRUN - le 25/03/2009 Peut-on prévoir dans le transport des facilités d' accès aux gares (si on se rend à/ on vient de/ l' arrière pays tel que parking gratuit (ou bon marché) pour les clients du TGV, arret aux dites gares avec des bus locaux desservant l' arrière pays (avec horaires adaptés aux TGV) |
Réponse le 04/05/2009
Le projet de ligne nouvelle est élaboré avec les collectivités territoriales et les questions que vous posez relèvent typiquement de leurs prérogatives. Il importe en effet que ces questions fassent partie intégrante du projet global, même si le degré d’avancement des études ne permet pas aujourd’hui de réponse précise (grille horaire des bus départementaux dans 10 ans par exemple).
1-Parking :
Il est trop tôt pour apporter une réponse précise sur le prix du parking ; il convient au préalable de se poser la question de l’opportunité ou non d’une gare nouvelle en complément de la gare existante. Dans tous les cas, la gratuité ou non du parking et le cas échéant les prix pratiqués seront de la responsabilité de l’organisme en charge de la gare et de ses accès. Celui-ci n’est pas connu à ce jour. Les aménageurs des parkings essaient généralement de rentabiliser leur investissement par un péage …
2-Intermodalités :
Les pré-études fonctionnelles menées par Réseau ferré de France (RFF) et la SNCF ont pris en compte les futurs projets de développement des agglomérations concernées, notamment en matière de transport en commun. Les secteurs potentiels d’implantation en tiennent compte.
La mise en œuvre effective de l’intermodalité avec le mode ferroviaire devra donc être mise en place afin de faciliter les déplacements de voyageurs, y compris venant des hauts pays. Celle-ci incombe aux collectivités. On peut citer comme dispositifs complémentaires au train, les cars départementaux, les tramways, les bus d’agglomération, les cars SNCF, le TER.
Cette intermodalité est toujours plus facile à mettre en œuvre dans les zones densément peuplées. |
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Question n°1346 de : FAIGT JULES- 34500 BEZIERS - le 26/03/2009 Nature de la ligne : voyageurs ou voyageurs avec fret, est-cela qui conditionne l' emplacement de la future gare ? |
Réponse le 04/05/2009
Non ce n’est pas le choix du scénario qui conditionnera l’opportunité d’une gare nouvelle et son emplacement. Le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre. |
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Question n°1347 de : TREHONX JEAN CLAUDE- 34310 QUARANTE - le 26/03/2009 Pourquoi ne pas commencer à construire en urgence la ligne Nimes-Montpellier et les 2 gares pour désengorger le trafic, car il y a trop d' accidents entre Nimes et Montpellier. Je parle en connaissance de cause, car j' ai été bloqué plusieurs fois, dont la mémorable attente de plus de 6 heures à Montpellier le samedi 4 Aout 2007. |
Réponse le 11/06/2009
La procédure de consultation pour la construction du Contournement de Nîmes et Montpellier (CNM) dans le cadre d’un contrat de partenariat a débuté fin 2008 par un appel à candidature européen qui conduira à une attribution fin 2010 pour un démarrage des travaux prévisible début 2011. La réalisation éventuelle de gares nouvelles relève d'une décision qui sera prise à l'issue du débat public Ligne Nouvelle Montpellier-Perpignan et dans le cadre de ce projet de ligne nouvelle, à la fin de l'année 2009. |
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Question n°1348 de : ROUDIER GUY- 34490 PAILHES - le 26/03/2009 Où sont situés précisément les 2 couloirs de passage choisis entre Montpellier et Narbonne ? |
Réponse le 04/05/2009
Entre Montpellier et Béziers, deux couloirs, d’une largeur de 5 km chacun, sont proposés au débat public : un couloir « collines du biterrois », en retrait du littoral, et un couloir « plaine littorale », qui englobe le projet « TGV ® Languedoc Roussillon » de 1995. Ces deux couloirs se rejoignent à l’entrée du département de l’Aude pour former un couloir unique jusqu’à Perpignan.
Ce ne sont en aucun cas des tracés d’infrastructure. Un tracé s’inscrit, lui, dans des emprises foncières de l’ordre de 50 à 100 mètres selon la géographie des secteurs traversés. Si l'opportunité de créer une ligne nouvelle est confirmée, le tracé retenu ne sera défini et connu qu’après les études d’avant projet sommaire et lors de l’enquête d’utilité publique, prévue à l’horizon 2015.
Entre Montpellier et Perpignan, les communes concernées par le couloir passant au Nord de Béziers sont :
- Dans l’Hérault : Montpellier, St Jean de Védas, Villeneuve les Maguelone, Fabrègues, Mireval, Gigean, Montbazin, Cournonssec, Cournonterral, Lavérune, Saussan, Poussan, Villeveyrac, Loupian, Mèze, Montagnac, Saint Pargoire, St Pons de Mauchiens, Cazouls d’Héraut, Lézignan la Cèbe, Aumes, Pézenas, Nézignan l’Evêque, Castelnau de Guers, Tourbes, Alignan du Vent, Valros, Servian, Montblanc, Boujan sur Libron, Bassan, Lieuran les Béziers, Béziers, Corneilhan, Maraussan, Colombiers, Lespignan, Capestang, Montady, Poilhès, Montels, Nissan lez Ensérune,
- Dans l’Aude : Coursan, Cuxac d’Aude, Moussan, Salles d’Aude, Narbonne, Montredon des Corbières, Portel des corbières, Roquefort des Corbières Bages, Caves, Feuilla, Lapalme, Leucate, Peyrac de Mer, Sigean, Treilles, Fitou,
- Dans les Pyrénées orientales : Salses le Château, Opoul Périllos, Espira de l’Agly, Baho, Baixas, Peyrestortes, , Rivesaltes, Pezilla la Rivière St Estève, Perpignan, le Soler, Villeneuve la Rivière. Toulouges.
Entre Montpellier et Perpignan, les communes concernées par le couloir « littoral » qui englobe le projet « TGV ® Languedoc Roussillon » de 1995 (Sud de Béziers) sont:
- Dans l’Hérault : Montpellier, St Jean de Védas, Villeneuve les Maguelone, Vic la Gardiole, Fabrègues, Mireval, Gigean, Montbazin, Cournonssec, Cournonterral, Lavérune, Saussan, Poussan, Villeveyrac, Loupian, Balaruc les Bains, Balaruc le Vieux, Frontignan, Mèze, Bouzigues, Montagnac, Castelnau de Guers, Florensac, Pinet, Pomerols, Bessan, Saint Thibéry, Vias, Montblanc, Cers, Villeneuve les Béziers, Béziers, Sauvian, Portiragnes, Vendres, Sérignan, Colombiers, Lespignan, Capestang, Montady, Poilhès, Montels, Nissan lez Ensérune.
- Dans l’Aude et les Pyrénées orientales, ce sont les mêmes communes que le couloir cité précédemment car les deux couloirs se rejoignent à l’entrée du département de l’Aude pour former un couloir unique jusqu’à Perpignan.
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Question n°1349 de : MARCHAL DOMINIQUE- 34070 MONTPELLIER - le 26/03/2009 Est-ce pour des raisons politiques que la ligne Montpellier-Barcelone TGV n' est toujours pas construite ? |
Réponse le 04/05/2009
Un premier niveau de réponse pourrait être : la décision de réaliser une ligne nouvelle ferroviaire relève du gouvernement français. Dès lors sa non réalisation actuelle résulte d’une (de) décision(s) politique(s) passée(s).
Plus précisément, la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est l'un des multiples projets de ligne nouvelle en France prévu par le Grenelle de l'environnement. Sa réalisation ne peut être cependant déconnectée de l'avancement des autres projets ferroviaires.
En particulier, cette ligne a été inscrite au schéma directeur national des lignes à grande vitesse de 1992; ce projet de "TGV Languedoc-Roussillon" s'inscrivait dans le prolongement d'une ligne à grande vitesse qui était alors également en projet et qui est devenu le "TGV Méditerranée" de Valence à Marseille et Redessan-Manduel (Gard), mis en service en 2001.
Mais pour des raisons d'aménagement du territoire, après la construction du TGV Méditerranée, d'autres régions avaient également le souhait d'être connectées au réseau ferroviaire à grande vitesse, en particulier dans l'est de la France (ce qui a donné lieu à la construction de la LGV Est Européenne, mise en service en 2007, et à la réalisation actuellement de la branche est de la LGV Rhin-Rhône entre Dijon et Mulhouse) et à l'ouest (avec deux projets dont la phase de réalisation devrait être bientôt engagée : la LGV Sud Europe Atlantique de Tours à Bordeaux et la LGV Bretagne Pays de la Loire du Mans à Rennes).
Néanmoins, une partie de la nouvelle liaison ferroviaire entre Nîmes et l'Espagne avançait de manière concrète à travers le projet de contournement de Nîmes et Montpellier, déclaré d'utilité publique en 2005.
Ce sont donc des raisons d'équité territoriale au niveau national qui ont conduit à privilégier la réalisation du TGV Méditerranée au cours des années 1990, qui a permis d'apporter la grande vitesse aux portes du Languedoc-Roussillon, mais également les mêmes raisons qui ont mis entre parenthèses le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan afin d'apporter également la grande vitesse à l'ouest et à l'est de la France. Le coût important de construction d'une ligne nouvelle et la rarété des fonds publics rendent actuellement difficile la construction de plus d'une à deux LGV simultanément.
Concernant l’actuel projet de ligne entre Montpellier et Perpignan, suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet. Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
Concernant la ligne Perpignan-Barcelone, la section Perpignan-Figueras a été raccordée au réseau ferré français (RFF) le 17 février dernier et la section Figueras-Barcelone devrait être mise en service à l’horizon 2012, d’après les dernières déclarations des autorités espagnoles. |
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Question n°1350 de : HEYWANS MICHEL- 34080 MONTPELLIER - le 26/03/2009 Qu' elle sera la superficie globale sur Montpellier de la nouvelle gare ? |
Réponse le 04/05/2009
La SNCF a mené les études d’implantation des gares et selon le site retenu, l'emprise Bâtiment + aménagements extérieurs (y.c parking) serait de l’ordre de 18 à 20 hectares pour une gare nouvelle à Montpellier.
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Montpellier. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
L’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie montpelliérain est en partie dictée par des contraintes techniques, contrairement aux autres agglomérations régionales, car l’augmentation très forte des TER (90) et des TGV (126) rend impossible leur cohabitation sur la ligne classique en entrée de gare (entre Saint Brès et Saint Roch).
Dès lors, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat :
- A la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s’inscrirait dans le plan d’urbanisation de l’agglomération de Montpellier, dans la continuité d’Odysseum avec la création d’un lycée, d’un quartier d’affaire et le prolongement de la ligne de tramway n°1.
- A Saint Jean de Védas, à l'intersection entre le contournement Nîmes-Montpellier et la ligne existante vers Sète, site qui permet d’envisager des correspondances TGV/TER.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Montpellier en consultant l'étude nommée "Rapport SNCF Phase 3", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org). |
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Question n°1351 de : BARRAL DANIEL- 34990 JUVIGNAC - le 26/03/2009 Est- ce que le scénario retenu tiendra compte des intérets économiques des différentes villes sur le trajet du TGV ou seulement des intérets politiques ? |
Réponse le 04/05/2009
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet. C’est bel et bien sur la base des avis et des attentes exprimés par l’ensemble des acteurs, certes politiques, mais également économiques et par les habitants de chacun des territoires que RFF prendra sa décision. |
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Question n°1352 de : JOLY JEAN CLAUDE- 34970 LATTES - le 26/03/2009 Emplacement du projet de la gare de Montpellier à proximité d' Odysseum-Boirargues ? |
Réponse le 14/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Montpellier.
Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
L’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie montpelliérain est en partie dictée par des contraintes techniques, contrairement aux autres agglomérations régionales, car l’augmentation très forte des TER (90) et des TGV (126) rend impossible leur cohabitation sur la ligne classique en entrée de gare (entre Saint Brès et Saint Roch).
Dès lors, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat :
- A la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s’inscrirait dans le plan d’urbanisation de l’agglomération de Montpellier, dans la continuité d’Odysseum avec la création d’un lycée, d’un quartier d’affaire et le prolongement de la ligne de tramway n°1.
- A Saint Jean de Védas, à l'intersection entre le contournement Nîmes-Montpellier et la ligne existante vers Sète, site qui permet d’envisager des correspondances TGV/TER.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Montpellier en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org) - rubrique s'informer, - document du débat, - études, - études préparatoires, - étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1353 de : SELZER MARIE JOHANNA- 34420 VILLENEUVE LES BEZIERS - le 26/03/2009 Etant concernée depuis 15 ans et plus par la ligne TGV, notre maison et terrain sont sur le tracé, alors à quelle date doit-on faire notre valise ? Je précise que ce journal n' est jamais parvenu dans ma boite aux lettres, aucune pub ne nous est distribuée dans le quartier, grace à un membre de notre famille nous l' avons ! Votre distribution est à revoir. |
Réponse le 04/05/2009
Concernant le projet actuel de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, à ce stade du projet, le tracé exact n'est pas encore défini. En effet, le débat public doit faire émerger le choix d'un couloir de passage, large de 5 kilomètres, qui permettra les optimisations futures du projet.
Si le débat public confirme l'intérêt du projet, Réseau ferré de France, maître d'ouvrage du projet étudiera un tracé large de 1000 mètres puis 500 mètres dans le couloir retenu lors des études préalables à l'enquête d'utilité publique.
Ce tracé, large de 500 mètres sera présenté lors de l’enquête d’utilité publique, à l'horizon 2015.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet:
[endif]
Concernant le projet d’intérêt général (PIG) traduit dans les documents d’urbanisme suite aux arrêtés préfectoraux du 29 décembre 2000, renouvelés le 29 décembre 2003 puis le 22 décembre 2006, l’Etat maintiendra le dispositif de Projet d’Intérêt Général jusqu’à la définition du tracé déclaré d’utilité publique. |
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Question n°1354 de : PELLEQUER ROGER- 30320 MARGUERITTES - le 26/03/2009 Comment faire partie des instances de concertation ? (un conseiller municipal) |
Réponse le 01/04/2009
Le débat public a pour caractéristique d’être ouvert à tous sans restriction. Les élus peuvent donc y prendre part, en tant que tels, comme en leur qualité de citoyen. Les premières réunions qui se sont tenues à Montpellier, à Narbonne et à Perpignan montrent d’ailleurs qu’ils ont largement et utilement participé à ce débat.
Vous pourrez vous exprimer soit en participant à une des neuf réunions publiques qui vont encore avoir lieu, soit sur le site de la commission soit en lui écrivant.
Il n’y a pas à ce stade de l’élaboration du projet d’autre instance de concertation. Si cette réponse vous paraissait incomplète, il vous appartiendrait de préciser votre question.
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Question n°1355 de : BLANC Lucien- 11130 SIGEAN - le 26/03/2009 Où passera la ligne TGV entre Pignan et Portel ? |
Réponse le 04/05/2009
Entre Montpellier et Béziers, deux couloirs, d’une largeur de 5 km chacun, sont proposés au débat public : un couloir « collines du biterrois », en retrait du littoral, et un couloir « plaine littorale », qui englobe le projet « TGV ® Languedoc Roussillon » de 1995. Ces deux couloirs se rejoignent à l’entrée du département de l’Aude pour former un couloir unique jusqu’à Perpignan.
Ce ne sont en aucun cas des tracés d’infrastructure. Un tracé s’inscrit, lui, dans des emprises foncières de l’ordre de 50 à 100 mètres selon la géographie des secteurs traversés. Le tracé retenu ne sera défini et connu qu’après les études d’avant projet sommaire et lors de l’enquête d’utilité publique, prévue à l’horizon 2015. |
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Question n°1356 de : BLANC Lucien- 11130 SIGEAN - le 26/03/2009 Comment se fera le franchissement de la rivière de La Berre ? Longueur de l'ouvrage qui franchira cette rivière ? |
Réponse le 05/05/2009
A l’heure actuelle, les études préparatoires au débat public portent sur un couloir de 5 km entre Narbonne et Perpignan. Le tracé ne sera défini qu’après les études d’avant projet sommaire et lors de l’enquête d’utilité publique, à l’horizon 2015.
Les dispositions constructives des ouvrages à réaliser pour franchir tous les cours d’eau seront étudiées très précisémment, en étroite collaboration avec les services de l’Etat, dans le cadre du dossier « loi sur l'eau » qui sera soumis à enquête publique.
Il ne nous est donc pas possible de répondre plus précisémment à votre demande à ce jour. |
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Question n°1357 de : CHARGY PHILIPPE- 11100 NARBONNE - le 26/03/2009 Quelles sont les estimations du fret et du transport voyageurs faites par la SNCF pour 2010 ? |
Réponse le 04/05/2009
Les prévisions de trafic voyageurs et marchandises ont été élaborées par Réseau Ferré de France (RFF) à l’horizon de la mise en service du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, c'est-à-dire en 2020. Les prévisions de trafic voyageurs et de trafic de marchandises ont été élaborées sur la base d’hypothèses macro-économiques (croissance du produit intérieur brut (PIB), du prix du carburant…) communes provenant du ministère des transports français pour les hypothèses nationales et d’un groupement franco-espagnol regroupant le ministère des transports français et le ministère des transports espagnols pour les hypothèses espagnoles. Les hypothèses macro-économiques des autres pays européens proviennent des prévisions de la base de données Eurostat de la Commission Européenne.
Le trafic voyageurs grandes lignes devrait être compris en 2020 entre 23.8 millions de voyageurs et 27.9 millions de voyageurs selon le scénario et le trafic voyageurs TER devrait être d’environ 10 millions de voyageurs.
Le trafic ferroviaire de marchandises en Languedoc-Roussillon représenterait en 2020 près de 19 millions de tonnes.
Pour avoir plus de précisions sur la méthodologie, vous pouvez vous reporter sur les rapports d'études n°7 et n°8 disponibles sur le site internet du débat public. |
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Question n°1358 de : SIMON JEAN PIERRE- 11800 TREBES - le 26/03/2009 La nature est agressée ! L' homme a besoin d' équipements. Prendrez vous en compte la protection des zones humides, car les étangs doivent etre sauvegardés pour les espèces qui y viennent (nidification des oiseaux) voir le PNR. |
Réponse le 05/05/2009
Pour la préparation du débat public de la ligne nouvelle Montpellier Perpignan, RFF a établi un diagnostic des sensibilités environnementales (environnement naturel, milieu humain, paysage, ressources en eau, patrimoine) sur une aire d’étude intégrant 216 communes. Ce diagnostic a intégré les données des services de l’Etat, des collectivités mais aussi des associations et organismes compétents réunis dans le cadre d’ateliers thématiques : en effet, trois ateliers « environnement » se sont tenus avec entre autre le Parc Naturel Régional de la Narbonnaise, le Conservatoire Botanique, la Ligue de protection des oiseaux, la société de protection de la nature…, afin de recueillir les avis de chacun. L’ensemble de ses études est consultable sur le site internet de la CPDP - http://www.debatpublic-lnmp.org/
Ensuite les données ont été hiérarchisées pour identifier des couloirs de passage préférentiels les moins impactant pour l’environnement. A ce titre, la zone littorale et ses nombreux étangs , du fait de sa biodiversité exceptionnelle, a été exclue pour l’insertion d’un projet de ligne nouvelle.
Concernant le parc Naturel régional de la Narbonnaise, Réseau Ferré de France travaillera en étroite collaboration avec le syndicat mixte du Parc pour définir précisément les objectifs de préservation des milieux naturels et des paysages qu’il faudra mettre en œuvre pour limiter les incidences du projet.
Par ailleurs, et conformément à la réglementation, le parc Natural régional de la narbonnaise émettra un avis officiel sur l’étude d’impact, avis qui sera consultable par les riverains lors de la procédure d’enquête d’utilité publique (2015). |
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Question n°1359 de : LUCAS JOSEPH- 34230 PAULHAN - le 26/03/2009 Où seront situées les nouvelles gares entre Nimes-Montpellier et Perpignan ? Quels quartiers des grandes villes seront concernés ? |
Réponse le 04/05/2009
Comme précisé dans la synthèse du maître d’ouvrage, qui a été distribuée à un million d’exemplaires dans les foyers de la région, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Le débat public permettra donc de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
Au total, cinq bassins de vie ont été retenus (Nîmes, Montpellier, Béziers, Narbonne et Perpignan) sur lesquels onze sites et secteurs potentiels de gares nouvelles ont été étudiés en complément des gares existantes : trois autour de Nîmes, deux autour de Montpellier, quatre dans le bassin de vie Agde-Béziers-Lézignan-Corbières-Narbonne, et deux autour de Perpignan.
Vous trouverez ci-dessous la localisation des 11 secteurs potentiels de gare nouvelle.
Des informations complémentaires et plus fines sur les différents sites de gare nouvelle proposés au débat sont disponibles au chapitre 2 du dossier support du maître d’ouvrage, téléchargeable sur le site Internet du débat public (www.debatpublic-lnmp.org) ainsi que dans le rapport d’étude n°2 « synthèse thématique desserte du territoire », toujours sur le site internet. |
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Question n°1360 de : VIALA CHANTAL- 34200 SETE - le 26/03/2009 La connexion des lignes régionales (TER) avec les régions voisinent sera-t-elle améliorée ? Comment les villes seront connectées à la ligne ? |
Réponse le 04/05/2009
Oui, l’ambition du Conseil Régional en 2020 est non seulement de renforcer la desserte TER entre les villes du Languedoc-Roussillon mais également d’offrir de meilleures relations TER avec les régions voisines, telles que Midi-Pyrénées et Provence Alpes Côte d’Azur.
De plus, selon la SNCF, l’offre TGV® sera renforcée grâce aux projets de ligne nouvelle entre les principales villes du Languedoc-Roussillon et celles des régions voisines telles que Toulouse, Marseille, Lyon ou Gérone et Barcelone.
La gare actuelle de Sète continuera d’être desservie par les TGV®, quel que soit le scénario de ligne nouvelle.
Les scénarios de Ligne Grande Vitesse (LGV) devraient offrir, selon la SNCF, une desserte TGV® dans la gare de Sète de 2 trains par heure de pointe, soit 16 trains par jour. Le scénario LN mixte à 220 km/h offrirait une desserte TGV®de 2 trains par heure de pointe et 14 trains par jour.
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Montpellier. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
L’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie montpelliérain est en partie dictée par des contraintes techniques, contrairement aux autres agglomérations régionales, car l’augmentation très forte des TER (90) et des TGV® (126), en plus des trains de marchandise rend impossible leur cohabitation sur la seule ligne classique en entrée de gare (entre Saint Brès et Saint Roch).
Dès lors, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat :
- A la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s’inscrirait dans le plan d’urbanisation de l’agglomération de Montpellier, dans la continuité d’Odysseum avec la création d’un lycée, d’un quartier d’affaire et le prolongement de la ligne de tramway n°1.
- A Saint Jean de Védas, à l'intersection entre le contournement Nîmes-Montpellier et la ligne existante vers Sète, site qui permet d’envisager des correspondances TGV/TER.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Montpellier est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi en 2020, suivant les scénarios proposés au débat, entre 100 et 74 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et entre 26 et 34 arrêts en gare actuelle, selon les estimations de la SNCF. Par contre, la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 90 TER chaque jour entre Montpellier et Sète, contre 46 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF.
Ainsi Sète disposerait non seulement de dessertes TGV® via sa gare existante mais également de correspondances TER/ TGV® donnant accès à 126 TGV® par jour via les gares de Montpellier.
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Question n°1361 de : BERNAUD JEAN PIERRE- 34410 SERIGNAN - le 26/03/2009 Dans le cas où la candidature de la gare de Béziers Est serait retenue (nouvelle gare), y aurait-il des navettes avec l' aéroport de Vias/Béziers/Agde ? Je suis commercial et je me déplace souvent sur Paris (train et avion). |
Réponse le 04/05/2009
L’aéroport de Vias ne dispose pas actuellement d’arrêt de train.
Pour vous rendre de votre domicile de Sérignan à Paris, vous devez prendre votre voiture pour vous rendre soit à la gare pour prendre un TGV® soit à l’aéroport pour prendre l’avion. Pour vos déplacements, ces deux modes, le train et l’avion, ne sont pas complémentaires mais concurrents (pour des liaisons vers Paris), donc la connexion entre la gare nouvelle et l’aéroport n’est pas forcément pertinente dans ce cas précis.
Toutefois pour répondre de manière générale à votre question, si la réalisation d'une gare nouvelle pour l'agglomération de Béziers est retenue suite au débat public, celle-ci pourrait être envisagée à l'interconnexion entre la ligne nouvelle et la ligne existante. Dans ce cas, une navette TER pourrait assurer la liaison entre la gare nouvelle et la gare actuelle, pour permettre les correspondances avec les TGV®.
Les navettes TER desservant la gare nouvelle et la gare centre effectueront le trajet Sète-Narbonne avec un arrêt dans toutes les gares entre ces deux villes. Cependant il n'est pas prévu d'arrêt au niveau de l'aéroport de Béziers en raison de l'absence de halte TER.
Enfin l’autre solution serait l’installation d’une gare nouvelle sur une plate-forme aéroportuaire. Cela peut permettre d’améliorer l’intermodalité entre les modes ferroviaire et aérien. Cependant, celle-ci ne semble réellement justifiée qu’au contact des grands aéroports ayant une vocation de hub, avec notamment une offre aérienne très importante vers l’international.
Cela suppose également que la zone de chalandise de l’aéroport soit très importante, et que le service ferroviaire mis en place offre des horaires, des fréquences et des temps de parcours attractifs. A cet égard, les exemples de Roissy-Charles-de-Gaulle et de Lyon-Saint-Exupéry sont révélateurs :
_ Roissy-Charles-de-Gaulle, où le nombre de voyageurs utilisant successivement le TGV puis l’avion, s’élevait en 2002 à 1,6 million ;
_ Lyon-Saint-Exupéry, seul aéroport régional disposant d’une gare TGV, le trafic était en 2002 de 284 000 passagers en gare de Lyon-Saint-Exupéry, dont 10 % seulement (28 000, soit 50 fois moins) ont utilisé l’intermodalité TGV-avion.
La vocation des aéroports de la région Languedoc-Roussillon, compte tenu de leur zone de chalandise relativement limitée, n’est pas de devenir une grande plateforme à l’instar d’un Paris Charles-de-Gaulle, mais plutôt d’assurer du trafic point à point, correspondant essentiellement à une demande locale. Dès lors, on peut penser que l’intérêt d’une telle connexion gare nouvelle/aéroport à Béziers Vias est limité. |
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Question n°1362 de : BOUISSIE Christiane- 34500 BEZIERS - le 26/03/2009
Comment seront établies les correspondances entre les TER et les TGV, ou entre TGV et bus urbains ? |
Réponse le 04/05/2009
1- Possibilités de correspondances TER / TGV®
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Béziers. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si le choix est faite de ne pas créer de gare nouvelle, le principe de correspondance entre TER et TGV s’effectuera comme actuellement.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante, donc sans correspondances TER/TGV.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne, d’où des correspondances TER/TGV.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
2- Possibilités de correspondance TGV / bus
Les pré-études fonctionnelles menées par Réseau ferré de France (RFF) et la SNCF ont pris en compte les futurs projets de développement des agglomérations concernées, notamment en matière de transport en commun. Les secteurs potentiels d’implantation en tiennent compte.
La mise en œuvre effective de l’intermodalité (bus, car, tramway…) avec le mode ferroviaire devrait donc être mise en place afin de faciliter les déplacements de voyageurs. Celle-ci incombe aux collectivités locales. |
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Question n°1363 de : BOUISSIE Christiane- 34500 BEZIERS - le 26/03/2009
Si les gares TGV sont "nouvelles" comment seront-elles reliées au centre ville ? Puisqu'elles semblent être prévues à l'extérieur ? |
Réponse le 04/05/2009
Si une gare nouvelle est réalisée, plusieurs possibilités de liaison entre la gare nouvelle et la gare centre existent :
- Pour relier la gare nouvelle à la gare centre par le TER, il faut positionner la gare nouvelle à l’interconnexion de la ligne existante et de la ligne nouvelle ou bien créer des raccordements entre ces deux lignes. Il est ainsi possible d'envisager la création d’une navette TER reliant la gare centre à la gare nouvelle.
- A défaut d’une interconnexion ferroviaire entre la ligne existante et la ligne nouvelle, il faudrait envisager la création d’une liaison routière soit par véhicule particulier, soit à l'aide de transport en commun entre la gare nouvelle et la gare existante (tramway, bus en site propre, car, …). |
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Question n°1364 de : VAN DEN HEEDE MURIEL- 11200 PARAZA - le 26/03/2009 Pour quelles solutions penchent les organisations qui financeront le débat ? |
Réponse le 29/03/2009
Le débat est cofinancé par le maître d'ouvrage, Réseau ferré de France, l'Etat, la Région et les principales collectivités territoriales: ces dernières ont tout à fait normalement commencé à exprimer leurs options, que vous pouvez connaitre en consultant le site internet du débat www.debatpublic-lnmp.org.
Cependant, le budget est mis à la disposition de la commission du débat public, autorité administrtaive indépendante et neutre,qui en est seule l'ordonnateur réel. Si c'est le sens de votre question, aucune pression des cofinanceurs n'est possible sur l'organisation du débat |
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Question n°1365 de : MAYERL COLETTE et MAXIMILIEN- 30900 NIMES - le 26/03/2009
Pourrait-on garder la gare actuelle de Nimes, pratique et bien située, pour le seul trafic voyageur et faire passer la ligne fret au sud, du coté de l' aéroport de Garons ? |
Réponse le 04/05/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie nîmois. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Le fait de conserver toute la desserte voyageur dans la gare actuelle, sans réaliser une gare nouvelle, est une des possibilités envisagées dans le cadre des études préalables au débat public.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Au droit de Nîmes, il est prévu la réalisation à l’horizon 2015 du Contournement de Nîmes et de Montpellier. Ce projet de ligne nouvelle permettra de faire circuler des trains voyageurs et des trains de marchandises. Ainsi il est prévu qu’une partie des circulations de marchandises circulera sur cette ligne nouvelle, évitant ainsi la traversée de la gare en centre ville de Nîmes.
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Question n°1366 de : TIPLIE Fernand- 66250 SAINT LAURENT DE LA SALANQUE - le 26/03/2009
S'agit-il de la ligne Montpellier-Perpignan ou bien Nîmes-Montpellier-Perpignan ? |
Réponse le 04/05/2009
Le projet actuellement en débat public est bien celui de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan.
Le projet entre Nîmes et Montpellier dit « contournement Nîmes-Montpellier » (CNM) est un autre projet ferroviaire, à un stade et aux caractéristiques différents de celui entre Montpellier et Perpignan.
Pour autant, ce dernier projet ne prévoyant pas de gare nouvelle initialement, le débat public s’intéresse à la desserte grande vitesse de l’ensemble de la région Languedoc Roussillon, y compris Nîmes. |
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Question n°1367 de : TIPLIE Fernand- 66250 SAINT LAURENT DE LA SALANQUE - le 26/03/2009
Ne serait-il pas plus économique de prévoir 3 gares : Montpellier, entre Béziers et Narbonne, Perpignan ? |
Réponse le 04/05/2009
Comme précisé dans la synthèse du maître d’ouvrage, qui a été distribuée à un million d’exemplaires dans les foyers de la région, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Le débat public permettra donc de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
Au total, cinq bassins de vie ont été retenus (Nîmes, Montpellier, Béziers, Narbonne et Perpignan) sur lesquels onze sites et secteurs potentiels de gares nouvelles ont été étudiés en complément des gares existantes : trois autour de Nîmes, deux autour de Montpellier, quatre dans le bassin de vie Agde-Béziers-Lézignan-Corbières-Narbonne, et deux autour de Perpignan.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. Il n’intègre pas uniquement des considérations financières, même si celles-ci doivent rester présentes au moment des choix. |
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Question n°1368 de : VERHEECKE Jean-Marie- 66100 PERPIGNAN - le 26/03/2009
Pourquoi l'Etat français ne s'engage-t-il pas davantage, en ce temps de crise, pour financer le projet le plus coûteux, en prenant à sa charge la différence avec le projet moyen ? |
Réponse le 23/06/2009
Il existe actuellement plusieurs projets de lignes ferroviaires nouvelles en France, toutes importantes en termes d'aménagement du territoire. Le financement total de ces lignes correspond à plusieurs dizaines de milliards d'euros, dont une grande partie sera tout particulièrement à la charge de l'Etat et de Réseau ferré de France (RFF).
En ce temps de crise où les financements se font rares et où la dette de l'Etat augmente fortement, celui-ci n'a pas les moyens de financer les solutions les plus coûteuses des nombreux projets ferroviaires. Il faut bien avoir à l'esprit en effet que la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan n'est pas le seul projet de ligne nouvelle en France; et à l'instar des autres projets, il convient de retenir des projets raisonnables sur le plan financier, sans quoi la difficulté à réunir un plan de financement rendrait leur réalisation incertaine. |
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Question n°1369 de : VERHEECKE Jean-Marie- 66100 PERPIGNAN - le 26/03/2009
Pourquoi ne pas insister davantage sur la connexion (fret-voyageur) avec l'Espagne ? |
Réponse le 15/06/2009
La connexion avec l’Espagne pour les transports ferroviaires de voyageurs et de marchandises est un objectif essentiel de ce projet, au même titre que les objectifs régionaux que représente ce projet de ligne nouvelle.
D’ailleurs les objectifs du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan sont régionaux et internationaux. Ils ont été analysés au terme d’un important programme d’études, mené par Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, l’Etat, la Région Languedoc-Roussillon et 12 collectivités partenaires.
Concrètement, une ligne nouvelle en plus de la ligne existante permettrait de :
- Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen,
- Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante,
- Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains,
- Inciter à prendre le train plutôt que la voiture,
- Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route,
- Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon,
- Accompagner le dynamisme de l’économie régionale. |
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Question n°1370 de : VILE MADELEINE- 66000 PERPIGNAN - le 26/03/2009 Pourquoi depuis la création de RFF, les trains ont presque systématiquement du retard ou sont annulés ou sont des trains poubelles ? |
Réponse le 04/05/2009
Pour faire simple, l’Etat décida en 1997 de séparer les responsabilités de construction, entretien et gestion des lignes de chemin de fer, de celles de transporter des voyageurs en train.
1- Réseau Ferré de France
Créé en 1997, Réseau Ferré de France (RFF) est un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC). Propriétaire et gestionnaire du réseau ferroviaire français, il a notamment pour mission, dans une logique de développement durable, l’aménagement, le développement, la modernisation et la mise en valeur du réseau ferré national, ainsi que la répartition des capacités d’utilisation du réseau ferré.
Dans ce nouveau contexte, réseau Ferré de France est soucieux d’accroître la productivité du réseau. Plus de trains sur le réseau, pour un réseau plus utile : c’est dans cette optique que le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan trouve toute sa pertinence.
RFF est maître d’ouvrage du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan. Le maître d’ouvrage est celui pour qui l’ouvrage est construit. À ce titre, RFF a conduit les études préalables au débat public, dites pré-études fonctionnelles, et porte désormais ce projet au débat.
2- Les entreprises ferroviaires
Entreprise ferroviaire historique, la société nationale des chemins de fer Français (SNCF) est un établissement public à caractère industriel et commercial. Elle offre ses services de «transporteur » aux voyageurs (TGV, Corail, TER) et aux entreprises (fret SNCF). Elle est l’opérateur principal en matière de transport de marchandises et, aujourd’hui, le seul opérateur en matière de transport de voyageurs.
Depuis 2003 et l’ouverture par RFF de son réseau à la concurrence pour le transport de marchandises, sept autres opérateurs fret utilisent le réseau ferré national. À partir de 2010, d’autres entreprises ferroviaires pourront faire leur entrée pour le transport de voyageurs internationaux.
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Question n°1371 de : FRANCART MICHEL- 66820 FUILLA - le 26/03/2009 J' aimerais connaitre la cartographie des raccordements ferroviaires de Perpignan entre les liaisons existantes, lignes classiques Villefranche-TGV. Merci. |
Réponse le 04/05/2009
A ce stade du projet, le tracé exact et les raccordements ne sont pas encore définis précisément. En effet, le débat public doit faire émerger le choix d'un couloir de passage, large de 5 kilomètres, qui permettra les optimisations futures du projet.
Si le débat public confirme l'intérêt du projet, Réseau ferré de France, maître d'ouvrage du projet étudiera un tracé large de 1000 mètres puis 500 mètres dans le couloir retenu lors des études préalables à l'enquête d'utilité publique.
Ce tracé, large de 500 mètres sera présenté lors de l’enquête d’utilité publique.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet:
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Question n°1372 de : CHABRIER JACQUES- 11800 BOUILLONNAIS - le 26/03/2009 Et Carcassonne, c' est pour quand ? |
Réponse le 04/05/2009
Actuellement Carcassonne est desservie par des trains grandes lignes (Corail et TGV) et des trains TER. A l'horizon 2020, quelque soit le scénario de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, l'ambition du Conseil Régional est de porter la desserte TER à 38 trains/jour entre Narbonne et Carcassonne, ce qui permettrait d'avoir une fréquence à la demi-heure en heure de pointe au lieu d'un TER par heure actuellement en heure de pointe.
Concernant la desserte grandes lignes, l'offre TGV en gare de Carcassonne devrait également augmenter, pour passer de 18 trains par jour à près de 30 TGV/jour selon les estimations de la SNCF.
Non seulement l'offre en gare de Carcassonne va augmenter, mais l'accès aux TGV serait amélioré grâce à des TER plus nombreux vers la gare centre de Narbonne et éventuellement vers une gare nouvelle localisée au sein du bassin de vie narbonnais.
Concernant le projet de ligne entre Toulouse et Narbonne, des "pré études fonctionnelles" vont prochainement être lancées par Réseau Ferré de France (vers l'été 2009). Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et/ou de réaménagement de la ligne existante.
Ces études devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nationale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public. Le projet de loi Grenelle de l'environnement (dans sa version adoptée par le Sénat) stipule : "Un programme complémentaire de 2500 kilomètres [de lignes nouvelles à grande vitesse] sera en outre défini, incluant…la ligne Toulouse/Narbonne". Ce programme correspond a priori aux lignes dont la réalisation sera lancée au-delà de 2020.
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Question n°1373 de : NICOLAS JEAN GUY- 34670 ST BRES - le 26/03/2009 Pourquoi le scénario 2 "ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h", économise-t-il moins de CO2 alors qu' il y a plus de trains en circulation donc moins de camions et moins de voitures qui circuleront sur les routes ? |
Réponse le 05/05/2009
Pour calculer l’efficacité énergétique des scénarios (correspondant à une année de circulation des trains), Réseau Ferré de France (RFF) a intégré ses données de prévisions de trafics dans la version 5 du bilan carbone ® de l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l énergie (ADEME) :
Cette application, mise au point par l’ADEME, permet ainsi de calculer les gains en gaz à effets de serre (principalement le CO2) pour chaque scénario, sur la base des facteurs d’émission de CO2 des différents modes de transport (routier, aérien, ferroviaire). Le mode ferroviaire étant beaucoup moins émetteur en C02 que les autre modes de transport, il en résulte, un gain de C02 pour chaque scénario étudié dès la première année d’exploitation (2020).
Cette évaluation a également été réalisée à l’horizon 2050, en prenant en compte des prévisions d’évolution des trafics fret et voyageurs après 2020. Dans ce cas, le nombre de train de fret continue de croitre jusqu’à ce que le doublet de ligne soit saturé (échéance différente suivant le nombre de trains que le scénario peut continuer d’accueillir après la mise en service : 10, 70, 50).
Il en résulte, en 2050, que le scénario n°3 (mixte à 300 km/h) a une meilleure efficacité énergétique que les autres scénarios, principalement du fait qu’il cumule la contribution significative du report modal voyageurs grandes lignes par rapport au scénario n°2 (mixte 220 km/h) et du report modal fret qu’il permet par rapport au scénario n° 1 (320 km/h tout TGV) : 1,8 milliards de voyageurs. Kilomètres et 3 milliards de tonnes. Km. |
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Question n°1374 de : TISSOT JACQUES- 34550 BESSAN - le 26/03/2009 Dans l' avenir, comment seront desservies les gares qui le sont actuellement par le TGV, comme Sète et Agde ? Y aura-t-il des liaisons en correspondances avec les TGV futurs, seront-elles routières, ferroviaires ou mixtes ? |
Réponse le 04/05/2009
Les gares actuelles de Sète et Agde continueront d’être desservies par les TGV®, quel que soit le scénario de ligne nouvelle.
Les scénarios « LGV voyageurs à 320km/h » et « LGV voyageurs à 300km/h et fret à 120 km/h » devraient offrir, selon la SNCF, une desserte TGV dans les gares d'Agde et Sète de 2 trains par heure de pointe, soit 16 trains par jour. Le scénario « Ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h » offrirait une desserte TGV de 2 trains par heure de pointe et 14 trains par jour.
Dans le cas d’une gare nouvelle à Saint Jean de Védas pour l'aire de vie de Montpellier ou dans le secteur Est de Béziers, celles-ci seraient à l'interconnexion de la ligne nouvelle et de la ligne existante permettant directement les correspondances TGV/TER.
Ainsi Sète et Agde disposeraient non seulement de dessertes TGV via leur gare existante mais également de correspodances TER/TGV donnant accès à 126 TGV par jour via les gares de Montpellier ou 74 TGV par jour via les gares de Béziers.
L’ambition du Conseil régional est de doubler le nombre de TER à l’horizon 2020. Ainsi, 90 TER circuleraient chaque jour entre Sète et Montpellier, contre 46 aujourd’hui, et 70 TER/jours entre Sète et Agde et Agde et Béziers contre 46 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF.
De plus la fréquence devrait aussi être améliorée, comme le montre le tableau ci-dessus. |
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Question n°1375 de : LAMIJOU ELIAN- 34570 MURVIEL LES MONTPELLIER - le 26/03/2009 Peut-on avoir un plan plus précis sur les couloirs de passage avec les communes et les parcelles concernées entre Montpellier et Béziers ? |
Réponse le 05/05/2009
Entre Montpellier et Béziers, deux couloirs, d’une largeur de 5 km chacun, sont proposés au débat public :
- un couloir Nord, en retrait du littoral, qui concerne les communes Montpellier, St Jean de Védas, Villeneuve les Maguelone, Fabrègues, Mireval, Gigean, Montbazin, Cournonssec, Cournonterral, Lavérune, Saussan, Poussan, Villeveyrac, Loupian, Mèze, Montagnac, Saint Pargoire, St Pons de Mauchiens, Cazouls d’Héraut, Lézignan la Cèbe, Aumes, Pézenas, Nézignan l’Evêque, Castelnau de Guers, Tourbes, Alignan du Vent, Valros, Servian, Montblanc, Boujan sur Libron, Bassan, Lieuran les Béziers, Béziers,
- un couloir Sud (couloir littoral), qui englobe le projet « TGV ® Languedoc Roussillon » de 1995, qui inclut les territoires des communes de Montpellier, St Jean de Védas, Villeneuve les Maguelone, Vic la Gardiole, Fabrègues, Mireval, Gigean, Montbazin, Cournonssec, Cournonterral, Lavérune, Saussan, Poussan, Villeveyrac, Loupian, Balaruc les Bains, Balaruc le Vieux, Frontignan, Mèze, Bouzigues, Montagnac, Castelnau de Guers, Florensac, Pinet, Pomerols, Bessan, Saint Thibéry, Vias, Montblanc, Cers, Villeneuve les Béziers, Sauvian Béziers.
Ces couloirs ont été reportés sur des supports cartographiques adaptés pour ce niveau d’étude à grande échelle. Lorsqu’un tracé sera retenu (dans le couloir le plus au Nord ou dans le couloir littoral) lors des études d’avant projet sommaire et lors de l’enquête d’utilité publique (prévue à l’horizon 2015), le projet sera reporté précisément sur des fonds IGN et sur des plans cadastraux pour l’« enquête parcellaire » en phase d’avant projet détaillé.
Vous pouvez vous reporter aux informations disponibles sur le site internet de la Commission Particulière du Débat Public pour consulter les rapports d’étude. http://www.debatpublic-lnmp.org/
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Question n°1376 de : LEYRIS Noëlle- 34230 AUMELAS - le 26/03/2009
Le passage du TGV sur la commune d'Aumelas est-il envisagé ? |
Réponse le 05/05/2009
Entre Montpellier et Béziers, deux couloirs, d’une largeur de 5 km chacun, sont proposés au débat public :
- un couloir Nord, en retrait du littoral,
- un couloir Sud (couloir littoral), qui englobe le projet « TGV ® Languedoc Roussillon » de 1995.
Aucun de ces couloirs ne concerne la commune d’Aumelas. Le tracé qui sera retenu lors des études d’avant projet sommaire et lors de l’enquête d’utilité publique ne concernera donc pas le territoire communal d’Aumelas. |
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Question n°1377 de : LEYRIS Noëlle- 34230 AUMELAS - le 26/03/2009
Peut-on envisager un des débats publics dans les communes concernées par le projet ? |
Réponse le 12/05/2009
Il est matériellement impossible de tenir une séance de débat public dans toutes les communes « concernées » par le débat. En retenant 12 villes, réparties sur l’ensemble du territoire dont les habitants sont susceptibles d’être intéressés par le projet, la commission croit avoir donné à tous ceux qui souhaitent s’exprimer oralement la possibilité de le faire. Vous trouverez la liste de ces villes sur le site du débat.
La commission croit utile de souligner que les avis formulés par voie postale ou par courrier électronique seront pris en compte à l’égal de ceux qui s’expriment dans les réunions publiques. Elle encourage donc vivement ceux qui, pour diverses raisons, ne peuvent assister à une de ces réunions à utiliser un de ces modes d’expression qui sont partie intégrante du débat public. |
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Question n°1378 de : IMPERIALE FABIENNE- 34980 ST CLEMENT DE RIVIERE - le 26/03/2009 Et la ligne TGV Montpellier-Barcelone sera-t-elle faite à ce moment là ? |
Réponse le 05/05/2009
Un des objectifs de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan est de donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen, ce qui implique la connexion avec Barcelone et plus largement l’Espagne. Cette connexion sera techniquement possible (écartement des rails standardisés) dès la réalisation de la Ligne Grande Vitesse (LGV) Figueras-Barcelone.
Vous pourrez donc effectuer le trajet Montpellier – Barcelone, en TGV à l’horizon 2012, selon les dernières déclarations des responsables espagnols.
Concernant la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, qui réduirait encore les temps de trajet par rapport à 2012, Réseau Ferré de France (RFF) maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet suivant les avis exprimés pendant le débat public.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°1379 de : LEYMARIE JEAN PIERRE- 34390 ST MARTIN DE L' ARCON - le 26/03/2009 Pourquoi plus de 10 à 15 ans de retard ? |
Réponse le 14/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Montpellier.
Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
L’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie montpelliérain est en partie dictée par des contraintes techniques, contrairement aux autres agglomérations régionales, car l’augmentation très forte des TER (90) et des TGV (126) rend impossible leur cohabitation sur la ligne classique en entrée de gare (entre Saint Brès et Saint Roch).
Dès lors, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat :
- A la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s’inscrirait dans le plan d’urbanisation de l’agglomération de Montpellier, dans la continuité d’Odysseum avec la création d’un lycée, d’un quartier d’affaire et le prolongement de la ligne de tramway n°1.
- A Saint Jean de Védas, à l'intersection entre le contournement Nîmes-Montpellier et la ligne existante vers Sète, site qui permet d’envisager des correspondances TGV/TER.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Montpellier en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org) - rubrique s'informer, - document du débat, - études, - études préparatoires, - étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1380 de : CARRIERE Jacqueline- 66000 PERPIGNAN - le 26/03/2009
Où faire passer l'éventuelle ligne nouvelle, comment préserver les espaces naturels ? |
Réponse le 05/05/2009
Pour la préparation du débat public, Réseau ferré de France a établi un diagnostic des sensibilités environnementales (environnement naturel, milieu humain, paysage, ressources en eau, patrimoine) sur une aire d’étude intégrant 216 communes. Ce diagnostic a intégré les données des services de l’Etat, des collectivités mais aussi des associations et organismes compétents réunis dans le cadre d’ateliers thématiques : en effet, trois ateliers « environnement » se sont tenus avec entre autre le Parc Naturel Régional de la Narbonnaise, le Conservatoire Botanique, la Ligue de protection des oiseaux, la société de protection de la nature…, afin de recueillir les avis de chacun.
L’ensemble de ces études est consultable sur le site internet de la CPDP http://www.debatpublic-lnmp.org/
Ensuite les données ont été hiérarchisées pour identifier des couloirs de passage préférentiels les moins impactant pour l’environnement (cf. page 62 et 63 du dossier support).
A l’issue du débat public, des études d’environnement complémentaires seront réalisées dans un fuseau de 1000 mètres, puis une étude d’impact dans une bande de 500 mètres : celle ci définira très précisément les incidences du projet sur les milieux naturels, ainsi que les mesures conservatoires que RFF devra mettre en œuvre pour limiter les impacts et préserver les habitats concernés. |
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Question n°1381 de : CARRIERE Jacqueline- 66000 PERPIGNAN - le 26/03/2009
La ligne nouvelle est-elle indispensable, suffira-t-elle à assurer tous les transports rapides ? N'y a-t-il pas d'autres possibilités ? |
Réponse le 14/04/2009
Il est proposé au débat public quatre scénarios bien différenciés.
Pour répondre aux attentes du territoire régional à l'horizon 2020, c'est-à-dire de permettre le développement de l'offre de service TER et fret estimé en 2020, il est nécessaire de réaliser des aménagements sur la ligne existante.
C'est ce que propose le scénario de « doublement partiel de la ligne existante ». Il s'agit en effet de réaliser des voies supplémentaires de part et d'autre de la ligne actuelle entre Montpellier et Narbonne pour ainsi créer des sections à trois ou quatre voies.
Mais ce scénario n'offre aucun gain de temps, donc très peu de report modal de la route et de l’avion vers le fer et n'autorise pas de circulations supplémentaires de TER et de fret après 2020.
Or, pour répondre aux besoins postérieurs à 2020, il est nécessaire de construire une ligne nouvelle, en plus de la ligne existante, qui permettrait de :
• Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen,
• Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante,
• Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains,
• Inciter à prendre le train plutôt que la voiture,
• Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que par la route,
• Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon,
• Accompagner le dynamisme de l’économie régionale.
C’est pour ces raisons que trois autres scénarios de création de ligne nouvelle sont présentés au débat :
• Le scénario LGV voyageurs à 320 km/h
• Le scénario Ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h
• Le scénario LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h |
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Question n°1382 de : DESNOS MICHEL- 34300 AGDE - le 26/03/2009 Habitant à Agde, où sera la prochaine gare ou celle d' Agde sera toujours d' actualité? Merci. |
Réponse le 26/05/2009
La gare actuelle d’Agde continuerait d’être desservie par les TGV, quel que soit le scénario de ligne nouvelle, d’après les prévisions de dessertes faites par le transporteur SNCF.
En 2020, quelque soit le scénario de ligne nouvelle, la gare de Agde accueillerait 2 TGV par heure de pointe soit entre 14 et 16 TGV par jour. Cette offre pourrait être augmentée en période éstivale pour faciliter l'accès des touristes au littoral agathois.
De plus, le nombre de TER pourrait être doublé par rapport à aujourd'hui en gare de Agde. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 70 TER chaque jour entre Agde et Béziers, contre 46 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF.
Concernant une gare nouvelle, le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Agde-Béziers. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75 entre Pézenas et Béziers, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
Dans le cas de la réalisation d’une gare nouvelle entre Agde et Béziers, il sera également possible pour les touristes de rejoindre Agde par TER suite à une correspodance dans la gare nouvelle.
Ainsi Agde disposerait non seulement de dessertes TGV via sa gare existante mais également d’un accès à 74 TGV par jour via les gares de Béziers. |
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Question n°1383 de : ROUSSEAU BENOIT- 11000 CARCASSONNE - le 26/03/2009 Pourquoi ne pas tout mettre en oeuvre pour une mise en route beaucoup plus rapide ? |
Réponse le 17/04/2009
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d'ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Compte tenu des délais d'études et de procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Pour accélérer la réalisation du projet, plusieurs leviers peuvent être actionnés :
- [endif]regrouper les phases d’études préalables à la Déclaration d’Utilité Publique (DUP) pour limiter les interfaces entre les différents partenaires,
- [endif]obtenir le décret de DUP au plus tôt après la clôture de l’enquête d’utilité publique
- [endif]réunir rapidement un « tour de table » financier avec l’ensemble des partenaires.
Vous trouverez ci-dessous le schéma des grandes étapes du projet :
[endif]
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Question n°1384 de : DIBON REGIS- 66140 CANET EN ROUSSILLON - le 26/03/2009 Afin de réduire les impacts sur l' environnement, n' est-il pas possible d' optimiser une seule ligne comprenant 2 niveaux ferroviaires superposés, l' inférieur destiné aux TER et marchandises et le supérieur destiné aux TGV ? |
Réponse le 05/05/2009
L'idée peut paraître séduisante à première vue, mais elle se heurte à de très nombreux obstacles techniques qui la rendent irréaliste, tant du point de vue économique que du point de vue de l'utilité collective:
1) A l'heure actuelle, quand une voie nouvelle (route ou chemin de fer) doit être construite et croiser une voie ferrée, la phase de construction de la structure s'accompagne systématiquement, pour des raisons évidentes de sécurité, de la suppression des circulations des trains sur la voie existante; pour minimiser au maximum cet arrêt des circulations, on utilise bien entendu les techniques les plus modernes (préfabrication, moyens de levage lourds, lançage, etc…) mais le temps d'interruption est toujours de plusieurs dizaines d'heures voire de jours, et ce, pour construire un ouvrage ponctuel, qui n'intercepte la voie existante que sur une longueur de 20 à 30 mètres.
Construire la totalité de la voie nouvelle au dessus de l'ancienne reviendrait à interdire l'usage de cette dernière pendant plusieurs années.
2) En moyenne, la voie existante croise un obstacle (route, cours d'eau, voie ferrée, passage à faune) tous les kilomètres. A chaque fois, la ligne nouvelle supérieure devra "enjamber" le pont inférieur, avec des appuis à l'extérieur de celui-ci. Essayez d'imaginer à quoi ressemblerait un tel ouvrage lorsqu'il devra passer à 7 ou à 8 mètres au dessus d'un pont-route, lui-même croisant la voie ferrée à 7 ou 8 mètres d'altitude. On aboutirait à une immense structure (techniquement et visuellement), qui se reproduirait une quarantaine de fois sur le trajet Montpellier-Perpignan.
3) La voie nouvelle aura besoin de nombreux raccordements avec le niveau du sol (gares, entrecroisement, voies de sorties, etc…). A chaque fois les rampes admissibles pour les trains (35‰ pour les TGV et 12.5‰ pour les trains de marchandises) conduisent à construire des ouvrages de plusieurs centaines de mètres de long. Par ailleurs des accès réguliers sont à prévoir le long du parcours (engins de maintenance, accès des secours en cas d'incidents ,etc…) venant encore augmenter la complexité de la structure.
Sur le seul aspect environnemental, un tel projet poserait indéniablement le problème de l’insertion paysagère de la ligne nouvelle qui devrait être à 7 ou 8 mètres au dessus de la ligne existante.
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Question n°1385 de : BROC RAYMOND- 30100 ALES - le 26/03/2009 Quel est l' interet d' un train à grande vitesse qui s' arrete à toutes les gares ? |
Réponse le 05/05/2009
Votre question reflète la contradiction qu’il nous faut lever entre aller vite et s’arrêter souvent, chacun souhaitant la grande vitesse « à sa porte ».
Le maître d’ouvrage des études voyageurs durant les études préalables au débat public était la SNCF. A ce titre, la desserte TGV proposée (le nombre de train et leurs arrêts) dans les études a été élaborée par la SNCF.
Cette desserte propose deux grands types de missions :
q Les circulations rapides : avec seulement 1 ou 2 arrêts dans la région (Montpellier et Perpignan)
q Les circulations de cabotage : avec 4 ou 5 arrêts dans la région (Nîmes, Montpellier, Béziers, Narbonne et Perpignan).
Cela permet d’offrir des offres de services contrastés et qui évitent de pénaliser les temps de parcours pour les voyageurs désirant effectuer des trajets entre des villes en dehors de la région (tel que Marseille-Toulouse ou Lyon- Barcelone). En effet, chaque arrêt sur une ligne à grande vitesse représente environ 7 minutes de différence de temps de parcours par rapport au même trajet direct ; ainsi 5 arrêts en Languedoc Roussillon représentent près de 35 minutes supplémentaires par rapport au même trajet direct.
Les opérateurs de transports de voyageurs (SNCF et ses futurs concurrents) recherchent le meilleur compromis entre relier le plus rapidement possible deux villes et remplir leurs trains. Cela nécessite d’avoir des dessertes contrastées entre des trains directs et des trains faisant du cabotage. |
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Question n°1386 de : CANIN JACQUES- 30900 NIMES - le 26/03/2009 Pourquoi ne pas faire une seule nouvelle gare, entre Nimes et Montpellier, à proximité d' un aéroport ? |
Réponse le 05/05/2009
Au vu de l'étendue des bassins de vie de Nîmes et de Montpellier et de leurs poids démographiques, la solution que vous proposez de gare nouvelle entre Nîmes et Montpellier n'a pas été étudiée, les partenaires s'étant prononcés pour deux dessertes distinctes.
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie nîmois. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org)
- rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
La pertinence de réaliser une gare nouvelle proche d’un aéroport régional est limitée, dans la mesure ou le TGV concurrence l’avion sur des trajets domestiques (en France). Sur le marché des vols internationaux, la faiblesse du nombre (fréquence) de vol et de trains TGV qu’il serait possible de mettre éventuellement en correspondance ne va pas non plus dans ce sens. Seul l’aéroport de Roissy avec 70 millions de voyageurs est aujourd’hui en capacité d’assurer cette intermodalité air-fer ; l’aéroport de Lyon, bien que 2nde ville de France, peine à trouver ses marques sur ce créneau. |
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Question n°1387 de : GAUWIN JACQUES- 30129 MANDUEL - le 26/03/2009 Les 3 projets prévoient le fret, mais ne parlent pas de ferroutage, pourquoi ? |
Réponse le 05/05/2009
Le ferroutage entre Le Boulou et Bettembourg au Luxembourg a été mis en service en septembre 2007. Actuellement sur près de 90 trains par jour qui circulent au niveau de Montpellier, le ferroutage représente 2 trains par jour. Réseau Ferré de France (RFF) a pris en considération le ferroutage en 2020, dans chacun des scénarios proposés, au même titre que les autres services ferroviaires de marchandises.
Ainsi à l’horizon 2020, grâce aux scénarios de ligne nouvelle, ce sont près de 3000 poids lourds par jour qui seront reportés de la route vers le rail grâce au ferroutage (semi-remorque chargée sur un wagon adapté) et aux autres services de transport de marchandises, tel que le transport combiné (conteneur ou caisse mobile chargés sur un wagon), le train entier (train constitué à partir de wagons provenant d'une seule entreprise, ayant des volumes massifs de marchandises à transporter) et le lotissement (train constitué à partir de wagons provenant de diverses entreprises).
Cela correspond à l'un des objectifs des quatre scénarios proposés au débat public qui est de favoriser le report modal de la route vers le rail. Les scénarios, en permettant de faire circuler davantage de trains de marchandises et en assurant une meilleure fiabilité du réseau ferroviaire en Languedoc-Roussillon (régularité, disponibilité, fiabilité), participeront à renforcer la pertinence du mode ferroviaire vis-à-vis de la route. |
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Question n°1388 de : MAIO ALAIN- 30900 NIMES - le 26/03/2009 Serait-il possible d' avoir une gare multimodale à Nimes avec l' aéroport de Nimes-Garons ? |
Réponse le 05/05/2009
L’installation d’une gare nouvelle sur une plate-forme aéroportuaire peut permettre d’améliorer l’intermodalité entre les modes ferroviaire et aérien. Cependant, celle-ci ne semble réellement justifiée qu’au contact des grands aéroports ayant une vocation de hub, avec notamment une offre aérienne très importante vers l’international.
Cela suppose également que la zone de chalandise de l’aéroport soit très importante, et que le service ferroviaire mis en place offre des horaires, des fréquences et des temps de parcours attractifs. A cet égard, les exemples de Roissy-Charles-de-Gaulle et de Lyon-Saint-Exupéry sont révélateurs :
_ Roissy-Charles-de-Gaulle, où le nombre de voyageurs utilisant successivement le TGV puis l’avion, s’élevait en 2002 à 1,6 million ;
_ Lyon-Saint-Exupéry, seul aéroport régional disposant d’une gare TGV, le trafic était en 2002 de 284 000 passagers en gare de Lyon-Saint-Exupéry, dont 10 % seulement (28 000) ont utilisé l’intermodalité TGV-avion.
La vocation des aéroports de la région Languedoc-Roussillon, compte tenu de leur zone de chalandise relativement limitée, n’est pas de devenir une grande plateforme à l’instar d’un Paris Charles-de-Gaulle, mais plutôt d’assurer du trafic point à point, correspondant essentiellement à une demande locale. Dès lors, on peut penser que l’intérêt d’une telle connexion gare nouvelle/aéroport à Nîmes-Garons est limité.
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Question n°1389 de : CHASSAGNE Jean-Michel- 34500 BEZIERS - le 26/03/2009
Les gares en centre ville sont un avantage déterminant du train par rapport à l'avion. Pourquoi ne pas les privilégier dans tous les scénarii ? |
Réponse le 05/05/2009
Dans tous les scénarios de ligne nouvelle, les gares de centre villes sont conservées.
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Béziers.
Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 58 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 16 arrêts en gare actuelle de Béziers, selon les estimations de la SNCF. Par contre, la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 70 TER chaque jour entre Béziers et Narbonne, contre 46 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF.
Le tableau suivant présente une comparaison théorique entre gare centre et gare nouvelle, récapitulant les avantages et inconvénients de chacune d’entre elles.
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Gare centre
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Gare nouvelle
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Inconvénients
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- Perte de temps pour les missions
longue distance.
- Concentration de l’offre au centre ville.
- Difficulté d’accès depuis la
périphérie liée à la congestion
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- coût de construction et maintenance de l’ouvrage
- moins bonne desserte du centre ville (compensée par une meilleure accessibilité pour les quartiers proches de la gare nouvelle)
- trajets pour aller à la gare nouvelle plus longs pour une partie des voyageurs
- nécessité de créer des liens lisibles vers le
centre-ville
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Avantages
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- Accès direct au centre-ville.
- Possibilités de correspondances plus
importantes, notamment avec
TER/TGV et réseaux TC urbains
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- gain de temps de parcours (donc plus de voyageurs dans les trains, et moins de circulation automobile)
- moindre nuisance sonore du transport ferroviaire en centre ville (une partie des trains passent par la voie nouvelle, notamment les TGV qui s'arrêtent dans la gare nouvelle et les trains de fret si la ligne est mixte)
- libération des capacités en centre ville pour d’autres usages (notamment TER,…)
- Possibilités de développement d’un nouveau
secteur de l’agglomération
- Facilité de stationnement
- mieux desservir un nouveau quartier de la ville ou de l’agglomération,
- accès plus facile aux grandes infrastructures de communication.
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D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1390 de : TAVERNIER Gérard- 66140 CANET EN ROUSSILLON - le 26/03/2009
L'intérêt du TGV est surtout de desservir le cœur des grandes villes entre Montpellier et Perpignan, le TGV se devrait d'être sans arrêt. Ne serait-il pas plus judicieux de proposer entre ces deux villes un service TER-GV en correspondance desservant les autres gares ? |
Réponse le 05/05/2009
Le souhait de voir se développer un TER-GV est de plus en plus présent dans les attentes des citoyens.
L’infrastructure nouvelle sera apte pour ses services. Reste à décider deux points, qui ne peuvent l’être à ce stade :
- Faudra-t-il que ces trains desservent les gares actuelles ou les gares nouvelles
- Qui sera compétente pour ce service (SNCF, service commercial) ou Région (service public).
Il serait envisageable de mettre en place ce type de service entre Montpellier et Perpignan (et plus largement entre grandes villes du sud de la France – et espagnoles ?). Ce type de service est actuellement exploité dans la région Nord Pas de Calais avec du matériel TGV® dédiés aux services régionaux, par le conseil régional.
Il est aussi possible d’utiliser tout ou partie d’un TGV® (offrir des places à des voyageurs régionaux au sein des TGV) pour un service intercité à grande vitesse. Ce matériel dédié au transport longue distance nécessiterait peut-être des modifications pour le rendre parfaitement adapté à ce type de dessertes :
- Capacité d’emport à réduire par rapport à un matériel TGV®
- Accélération/freinage
- Facilité d’accès (largeur des portes)
Vous pouvez vous reportez au rapport d’étude de la SNCF sur le site de la Commission Particulière du Débat Public (http://www.debatpublic-lnmp.org/)
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Question n°1391 de : VION-LECLERC Marie-Christine- 34100 SETE - le 26/03/2009
Y a-t-il une réflexion pour diminuer le trafic routier grâce à cette nouvelle ligne ? Je fais chaque jour le trajet Sète-Montpellier pour travailler et je le fais en voiture en perdant de 30 à 45 minutes. |
Réponse le 05/05/2009
L'un des objectifs des scénarios proposés au débat public est de favoriser le report modal de la route vers le rail. Les scénarios, en permettant de faire circuler davantage de trains de marchandises et de voyageurs, et en assurant une meilleure fiabilité du réseau ferroviaire en Languedoc-Roussillon (régularité, disponibilité, fiabilité), participeront à renforcer la pertinence du mode ferroviaire vis-à-vis de la route.
Ainsi, grâce aux scénarios de ligne nouvelle, ce sont près de 3000 poids lourds par jour et entre 3000 et 6000 véhicules particuliers par jour qui seront reportés de la route vers le rail en Languedoc-Roussillon.
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Question n°1392 de : ELIE CECILE- 30900 NIMES - le 26/03/2009
Comment sont prises en compte les stratégies de développement des agglomérations (SCOT) ? |
Réponse le 05/05/2009
Les démarches de SCOT ne sont pas toutes abouties pour l’ensemble des collectivités locales.
Lorsqu’un SCOT est disponible, les études l’ont pris en compte.
Il nous arrive également de participer aux réunions préparatoires des collectivités lorsque la procédure est en cours.
Les principales agglomérations de la région sont partenaires de ces études ; à ce titre Réseau ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet les a régulièrement rencontrées dans le cadre des comités technique et comités de pilotage qui accompagne l’élaboration du projet.
Ce travail partenarial se poursuivra durant les phases ultérieures du projet. |
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Question n°1393 de : BERTRAND ROLAND- 30000 NIMES - le 26/03/2009 Moyens d' accès prévus pour le centre ville (gare actuelle) aux futures gares TGV ? |
Réponse le 05/05/2009
Si une gare nouvelle est réalisée, plusieurs possibilités de liaison entre la gare nouvelle et la gare centre existent :
- Pour relier la gare nouvelle à la gare centre par le TER, il faut positionner la gare nouvelle à l’interconnexion de la ligne existante et de la ligne nouvelle ou bien créer des raccordements entre ces deux lignes. Il est ainsi possible d'envisager la création d’une navette TER reliant la gare centre à la gare nouvelle, ou bien de profiter de la desserte TER pour arrêter les trains en gare nouvelle.
- A défaut d’une interconnexion ferroviaire entre la ligne existante et la ligne nouvelle, il faudrait envisager la création d’une liaison par transport en commun entre la gare nouvelle et la gare existante (tramway, bus en site propre, car, …).
Concernant la potentielle gare nouvelle du bassin de vie nîmois, le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de la créer en complément de la gare existante. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org)
- rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1394 de : ALBERTINI THIERRY- 30129 REDESSAN - le 26/03/2009 Si la nouvelle gare TGV se fait hors de Nimes, est-ce que ce sera à Manduel ? |
Réponse le 14/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie nîmois. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org)
- rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
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Question n°1395 de : DUFAU JACQUES et MARION- 34240 LAMALOU LES BAINS - le 26/03/2009 Pour l' arrière-arrière pays ? |
Réponse le 05/05/2009
A l'horizon de la mise en service du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, l'ambition régionale est de développer le nombre de circulations TER sur les lignes ferroviaires du haut pays. Les circulations TER prévues à l'horizon 2020 sont détaillées dans le rapport 3 de la SNCF (et rapport « étude d’offre, trafic et bilan transports régionaux), que vous pouvez consulter sur le site internet de la Commission Particulière du Débat Public. (http://www.debatpublic-lnmp.org/)
L'augmentation de ces services TER permettra également d'avoir des correspondances plus nombreuses avec les TGV dans les gares de Béziers et de Nîmes. |
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Question n°1396 de : BELLET CHRISTOPHE- 34570 PIGNAN - le 26/03/2009 Cette ligne signifiera-t-elle la disparition des TGV en gare de Montpellier ? |
Réponse le 05/05/2009
Les TGV ne disparaitront pas de la gare Montpellier St-Roch avec la ligne nouvelle.
En effet, le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Montpellier. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
L’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie montpelliérain est en partie dictée par des contraintes techniques, contrairement aux autres agglomérations régionales, car l’augmentation très forte des TER (90) et des TGV (126), en plus des trains de fret rend impossible leur cohabitation sur la ligne classique en entrée de gare (entre Saint Brès et Saint Roch), sans aménagements lourds sur ligne classique dans la ville de Montpellier.
Avec une gare nouvelle dans l’agglomération de Montpellier, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi en 2020, suivant les scénarios proposés au débat, entre 100 et 74 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et entre 26 et 34 arrêts en gare actuelle, selon les estimations de la SNCF. La gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 90 TER chaque jour entre Montpellier et Sète, contre 46 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF.)
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Montpellier en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org )
- rubrique s'informer, - document du débat, - études, - études préparatoires, - étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1397 de : CASAS DAVID- 30129 MANDUEL - le 26/03/2009 Est-ce qu' il y aura une gare TGV à Manduel ? |
Réponse le 14/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie nîmois. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org)
- rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
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Question n°1398 de : LLOP CARMEN- 66600 RIVESALTES - le 26/03/2009 Est-ce que je pourrais savoir le nouveau tracé du TGV sur la ligne de Rivesaltes ? |
Réponse le 06/05/2009
La commune de Rivesaltes est incluse dans un couloir de 5 km de large proposé au débat public, entre Narbonne et Perpignan.
Le tracé ne sera connu que lors des études d’avant projet sommaire et lors de l’enquête d’utilité publique (prévue à l’horizon 2015) ; il sera alors reporté précisément sur des fonds IGN et sur des plans cadastraux pour l’« enquête parcellaire » en phase d’avant projet détaillé.
A ce jour, nous ne pouvons donc vous répondre plus précisément |
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Question n°1399 de : RUIZ ANTOINE- 66760 ENVEITG - le 26/03/2009
Qu' apportera à la région de Montagne (Cerdagne-Capcir) la création d' une ligne nouvelle, indispensable par ailleurs ? |
Réponse le 05/05/2009
A l'horizon de la mise en service du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, l'ambition régionale est de développer le nombre de circulations TER sur les lignes ferroviaires dont celle entre Perpignan et Villefranche. Les circulations TER prévues à l'horizon 2020 seraient de 24 TER par jour contre 16 actuellement.
L'augmentation de ces services TER permettra également d'avoir des correspondances plus nombreuses avec les TGV au départ/à l’arrivée de Perpignan (Espagne et France). |
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Question n°1400 de : GABAS DANIELLE et SERGE- 34260 AVENE LES BAINS - le 26/03/2009
Quelque soit la solution retenue (et notre préférence va vers la LGV voyageurs 300km/h et fret 120km/h) pourrions-nous etre assurés que les opérations entreprises n' entraineront aucune spoliation d' aucune sorte ? |
Réponse le 26/05/2009
La spoliation renvoie implicitement à la notion de vol. Celle-ci est donc incompatible avec un projet d’intérêt général et est contraire à la vocation de l’entreprise publique Réseau ferré de France.
Comme tout projet d’infrastructure, le projet Ligne nouvelle Montpellier Perpignan (LNMP) devra s’inscrire dans le territoire ; des terrains et habitations devront être acquis par Réseau ferré de France. La loi française fixe les procédures réglementaires à suivre par le maitre d’ouvrage, notamment au travers du code de l’expropriation, pour préserver les intérêts des personnes affectées par le projet.
Le projet LNMP répond à de nombreux enjeux, aux objectifs multiples, qui ont été analysés au terme d’un important programme d’études, mené par Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, l’Etat, la Région Languedoc-Roussillon et 12 collectivités partenaires (départements et communautés d’agglomération).
Concrètement, une ligne nouvelle en plus de la ligne existante permettrait de :
- Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen,
- Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante,
- Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains,
- Inciter à prendre le train plutôt que la voiture,
- Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route,
- Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon,
- Accompagner le dynamisme de l’économie régionale |
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Question n°1401 de : LOPEZ PAULETTE- 34710 LESPIGNAN - le 26/03/2009
Pourquoi il n' y a plus d' arret de TGV à la gare de Béziers? Maintenant il faut aller à Montpellier ou Toulouse. |
Réponse le 05/05/2009
Votre question nous interpelle ; en effet, la gare de centre ville de Béziers est pourtant desservie quotidiennement par la SNCF à raison de 33 TGV.
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Béziers. Les prévisions de dessertes de la SNCF montrent que la ville de Béziers et son territoire verront la fréquence des TGV croitre grâce au projet de ligne nouvelle Montpelliers Perpignan. |
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Question n°1402 de : SYMES MARTIN- 34700 LODEVE - le 26/03/2009 Est-ce qu' il y aura des trains directs de Béziers à Londres ? (Eurostar) |
Réponse le 05/05/2009
A l’horizon de la mise en service du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, en 2020, plusieurs opérateurs dont la SNCF pourront proposer des services ferroviaires voyageurs à grande vitesse. Ce sont ces opérateurs qui détermineront les services, dont éventuellement un service entre Londres et Béziers.
Dans les études préalables au débat public, la SNCF, maître d’ouvrage des études voyageurs et donc de l’élaboration de la desserte TGV, n’a pas proposé de services TGV entre Londres et Béziers. Cependant les relations entre Béziers et Paris devraient nettement augmenter, facilitant ainsi les correspondances avec les services Londres-Paris. |
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Question n°1403 de : CHAUVET JEAN- 30100 ALES - le 26/03/2009 Liaison Alès-gare nouvelle Sud Nimes ? |
Réponse le 05/05/2009
Selon l’implantation d’une gare nouvelle au sein de l’agglomération nîmoise, celle-ci pourra être reliée directement à Alès par le TER. En effet, le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie nîmois. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon. Pour les habitants de Alès, il serait nécessaire de prendre une correspondance TER en gare centre de Nîmes pour se rendre en TER à cette gare nouvelle. C’est ce que prévoient les études de dessertes TER de la SNCF, menées en collaboration avec le Conseil Régional.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Les habitants d’Alès pourraient avoir leur correspondance avec un TGV sans changer de TER. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org)
- rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes. |
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Question n°1404 de : DUROUSSEAU Jean-Pierre- 66000 PERPIGNAN - le 26/03/2009
La fiabilité du trafic dépend bien sûr des investissements structurants débattus aujourd'hui. Toutefois, la sécurité dépend aussi de la cohabitation à l'intérieur d'un train pendant la durée du voyage. Y a-t-il des études sociologiques visant à établir des modèles comportementaux dans les trains à grande vitesse du futur ? |
Réponse le 21/04/2009
La question posée traite de la prise en compte, à l'aide de modèle comportementaux, de la cohabitation des passagers dans les rames à grande vitesse du futur, en vue de mieux appréhender les aspects liés à la sécurité.
La SNCF mène actuellement des études au stade de projet, concernant l'évolution de la délinquance à horizon 2020. Ces études ne sont pas uniquement orientées vers le comportement à bord des trains à grande vitesse, mais concernent également des problématiques de comportement dans les gares, en bords de voies, ... Ces études pourraient effectivement déboucher sur la conception de modèles comportementaux pour des situations précises, bien que leur mise au point s'avère particulièrement complexe.
A titre d'exemple, nous pouvons préciser que la SNCF fait circuler quotidiennement des "trains évènements", par exemple liés à des manifestations sportives ou culturelles. Ces trains font l'objet d'un accompagnement spécifique, nécessitant fréquemment la participation des forces de l'ordre. |
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Question n°1405 de : FOUR Adrienne- 11100 NARBONNE - le 26/03/2009 Est-il techniquement possible d'utiliser la même ligne ?
Quelle est la solution qui sera plus durable et plus adaptable aux futurs besoins ? (même en cas de réduction des besoins) ? |
Réponse le 05/05/2009
Oui il est techniquement possible d’adapter la ligne actuelle pour faire circuler l’ensemble des trains envisagés à l’horizon 2020, cela correspond au scénario de doublement partiel de la ligne existante.
Si la question porte sur la mixité de la ligne nouvelle, c'est-à-dire faire circuler sur la même ligne des trains de voyageurs et des trains de marchandises, là aussi, c’est techniquement possible. Dans le scénario de ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h, cela revient à construire une ligne ayant les mêmes caractéristiques que la ligne Tours-Bordeaux, sur laquelle circule en plus des TER.
Dans le scénario de ligne à grande vitesse voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h, là aussi il est possible techniquement de faire circuler des trains de voyageurs à grande vitesse et des trains de marchandises. Cependant, par rapport au scénario précédent, il est nécessaire de construire sur près de la moitié du linéaire de ligne nouvelle des voies d’évitement (doublement) afin que les TGV doublent les trains de marchandises, en raison de l’important écart de vitesses entre ces trains, si l’on veut faire circuler TGV et fret ensemble à toute heure de la journée.
Parmi les quatre scénarios proposés au débat public, ce sont les scénarios de ligne nouvelle qui offrent le plus de capacité pour développer les services ferroviaires au-delà de 2020. L’aménagement de ligne existante ne peut pas constituer un projet de long terme, à moins d’une chute des besoins en matière de circulations ferroviaires.
Parmi les scénarios de ligne nouvelle, ce sont les scénarios mixtes qui seraient les plus à même d’absorber une croissance des circulations TER et fret puisqu’ils permettent de faire circuler davantage de trains en Languedoc-Roussillon au-delà de 2020 et ils offrent un véritable doublet de ligne en Languedoc-Roussillon. |
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Question n°1406 de : BERNET Roger- 30500 SAINT VICTOR DE MALCAP - le 27/03/2009
Bonsoir, Je vous remercie de votre réponse. Serait-il possible de connaître les intervenants (associations et personnes) de la région qui sont concernés par ce projet ? Je suppose qu'une enquête de commodo / incommado est envisagée dans un proche avenir en plus de ce qui est fait. Recevez monsieur mes salutation les plus distinguées. |
Réponse le 21/04/2009
Les associations intéressées par le projet se sont exprimées, notamment en formulant des avis sur le site du débat public et en déposant des « cahiers d’acteurs » qui sont publiés au fur et à mesure sur ce même site. La commission qui ne dispose pas d’un fichier d’adresses des associations susceptibles d’intervenir dans le débat, ne peut que vous inviter à consulter ces documents ainsi que les comptes rendus des réunions du débat public au cours desquelles les représentants de ces associations se sont exprimés, pour connaître leur point de vue et leurs coordonnées.
La prochaine enquête à laquelle est susceptible de donner lieu le projet est celle qui précèdera la déclaration d’utilité publique des travaux, préalable aux expropriations de terrains qui seraient nécessaires pour la réalisation des ouvrages.
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Question n°1407 de : FANDOS Georges- 34130 SAINT AUNES - le 27/03/2009
Je vous remercie pour la réponse à mon précédent courrier. J’aurais une autre question à soumettre au débat public ; c’est la suivante : Je suis étonné que par rapport au bilan carbone des différentes variantes du projet jusqu’en 2050 , que l’option 2 (voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h) ne soit pas plus positif par rapport aux autres scénarios, car il permet un meilleur développement du fret à terme*. Puis-je donc avoir connaissance de manière plus précise des hypothèses du mode de calcul de ce bilan ? je suis prêt si nécessaire à venir sur place pour consulter des dossiers à ce sujet. Dans cette attente, et en vous remerciant pour la qualité du débat, tant sur le plan du contenu que de la forme. Je vous prie d'agréer, Monsieur, l'expression de mes sentiments les meilleurs. Georges Fandos Délégué régional de CAP 21 LR *cf chapitre 3.3.6 p 99 du dossier de maître d’ouvrage “évolution de scénarios après 2020 et développement possible du fret et TER sur le doublet de lignes” |
Réponse le 05/05/2009
Pour calculer l’efficacité énergétique des scénarios (correspondant à une année de circulation des trains), Réseau Ferré de France (RFF) a intégré ses données de prévisions de trafics dans la version 5 du bilan carbone ® de l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l énergie (ADEME) :
Cette application, mise au point par l’ADEME, permet ainsi de calculer les gains en gaz à effets de serre (principalement le CO2) pour chaque scénario, sur la base des facteurs d’émission de CO2 des différents modes de transport (routier, aérien, ferroviaire). Le mode ferroviaire étant beaucoup moins émetteur en C02 que les autres modes de transport, il en résulte, un gain de C02 pour chaque scénario étudié dès la première année d’exploitation (2020).
Cette évaluation a également été réalisée à l’horizon 2050, en prenant en compte des prévisions d’évolution des trafics fret et voyageurs après 2020. Dans ce cas, le nombre de train de fret continue de croitre jusqu’à ce que le doublet de ligne soit saturé (échéance différente suivant le nombre de trains que le scénario peut continuer d’accueillir après la mise en service : 10, 70, 50).
Il en résulte, en 2050, que le scénario n°3 (mixte à 300 km/h) a une meilleure efficacité énergétique que les autres scénarios, principalement du fait qu’il cumule la contribution significative du report modal voyageurs grandes lignes par rapport au scénario n°2 (mixte 220 km/h) et du report modal fret qu’il permet par rapport au scénario n° 1 (320 km/h tout TGV), soit 1,8 milliards de voyageurs. Kilomètres et 3 milliards de tonnes. Km. |
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Question n°1408 de : PERINET laurent- 34420 PORTIRAGNES - le 27/03/2009
Habitant à Portiragnes (sud de Béziers) et me rendant toutes les semaines à Paris (1 A/R par semaine). Je souhaiterais savoir quand est-ce que sera décidé l'implantation de la nouvelle gare en fonction du tracé retenu (2 scénarii à priori) ? Cordialement Laurent PERINET |
Réponse le 05/05/2009
Le débat public doit permettre d’aider Réseau ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, à choisir un scénario, un couloir de passage large de 5 kilomètres et de se positionner sur l’intérêt de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Béziers.
Ainsi, suivant les avis exprimés pendant le débat public, RFF décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre. |
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Question n°1409 de : CES Jean-Paul- 11100 NARBONNE - le 27/03/2009 Pourquoi avoir pris autant de retard dans ce projet et pourquoi la région n'a pas poussé outre mesure, en ménageant ses électeurs viticulteurs ? |
Réponse le 05/05/2009
1- Débat
Réseau ferré de France (RFF) est à l’heure pour la tenue du débat public.
Le ministère des Transports avait fixé l’objectif à RFF de réaliser des études préliminaires pour une tenue du débat public au printemps 2009.
Après deux ans d’études réalisées en partenariat avec l’Etat, la Région et douze collectivités territoriales, l’ouverture du débat public a été lancée le 3 mars 2009, pour une durée de quatre mois. RFF a ainsi respecté le calendrier prévu.
2- Projet
La ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est l'un des multiples projets de ligne nouvelle en France. Sa réalisation ne peut être cependant déconnectée de l'avancement des autres projets ferroviaires français inscrits au "Grenelle de l'environnement".
Ainsi, pour des raisons d'aménagement du territoire, après la construction du TGV Méditerranée mis en service en 2001, d'autres régions avaient également le souhait d'être connectées au réseau ferroviaire à grande vitesse, en particulier dans l'est de la France (ce qui a donné lieu à la construction de la LGV Est Européenne, mise en service en 2007, et à la réalisation actuellement de la branche est de la LGV Rhin-Rhône entre Dijon et Mulhouse) et à l'ouest (avec deux projets dont la phase de réalisation devrait être bientôt engagée : la LGV Sud Europe Atlantique de Tours à Bordeaux et la LGV Bretagne pays de la Loire du Mans à Rennes).
Ce sont donc des raisons d'équité territoriale au niveau national qui ont conduit à privilégier la réalisation du TGV Méditerranée au cours des années 1990, qui a permis d'apporter la grande vitesse aux portes du Languedoc-Roussillon dès 2001 (Manduel - département du Gard), mais également les mêmes raisons qui ont mis entre parenthèses le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan afin d'apporter également la grande vitesse à l'ouest et à l'est de la France. Le coût important de construction d'une ligne nouvelle et la rareté des fonds publics limitent actuellement la construction simultanée de plus de deux LGV simultanément. D’autres montages financiers pourraient « changer la donne ».
Néanmoins, une partie de la nouvelle liaison ferroviaire entre Nîmes et l'Espagne a avancé de manière concrète à travers le projet de contournement de Nîmes et Montpellier, déclaré d'utilité publique en 2005, et dont le démarrage des travaux est proche. |
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Question n°1410 de : PERINET Laurent- 34420 PORTIRAGNES - le 27/03/2009
Habitant à Portiragnes (sud de Béziers) et me rendant toutes les semaines à Paris (1 A/R par semaine). Est-ce que la liaison Agde-Paris sera toujours active indépendamment du projet LGV et quel gain en temps puis-je escompter compte-tenu des travaux de réfection prévus sur l'ancienne ligne ? et à quelle échéance prévisionnelle sont prévus ces travaux de réfection ? Cordialement Laurent PERINET |
Réponse le 05/05/2009
La gare actuelle d’Agde continuera d’être desservie par les TGV, quel que soit le scénario de ligne nouvelle, d’après les prévisions de dessertes de la SNCF.
Les scénarios de Ligne Grande Vitesse (LGV) devraient offrir, selon la SNCF, une desserte TGV dans la gare d'Agde de 2 trains par heure de pointe, soit 16 trains par jour. Le scénario ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et des fret à 120 km/h offrirait une desserte TGV de 2 trains par heure de pointe et 14 trains par jour.
Concernant une gare nouvelle, le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Agde-Béziers. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Agde-Béziers est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 58 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 16 arrêts en gare actuelle de Béziers, selon les estimations de la SNCF. Par contre, la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 70 TER chaque jour entre Béziers et Narbonne, contre 46 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante. Ce site imposerait aux agathois l’utilisation de leur voiture particulière.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne, ainsi les agathois pourraient se rendre en gare nouvelle par l’intermédiaire d’un TER au départ d’Agde.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers. Dans ce cas également, les agathois pourraient se rendre en gare nouvelle par l’intermédiaire d’un TER au départ d’Agde.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Ainsi Agde disposerait non seulement de dessertes TGV via sa gare existante mais également de correspondances TER/TGV donnant accès à 74 TGV par jour via les gares de Béziers.
Réseau Ferré de France (RFF) mène en permanence des travaux de renouvellement et de modernisation de la ligne "ancienne" ou ligne littorale. C'est une ligne déjà circulée à une vitesse de 160 km/h, soit le standard des lignes dites "classiques" par opposition aux lignes à grande vitesse. Les travaux de modernisation engagés permettent de fiabiliser les installations et d'augmenter la capacité (augmentation du nombre de trains). Il n'est pas prévu d'augmentation de vitesse sur la ligne classique.
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Question n°1411 de : SUARD Didier- 34440 NISSAN LEZ ENSERUNE - le 27/03/2009 Pourquoi tant de retard en France pour la LGV alors les espagnols ont terminé ?
Dépêchons-nous, désenclavons ! |
Réponse le 14/04/2009
1- Débat
Réseau ferré de France (RFF) est à l’heure pour la tenue du débat public.
Le ministère des Transports avait fixé l’objectif à RFF de réaliser des études préliminaires pour une tenue du débat public au printemps 2009.
Après deux ans d’études réalisées en partenariat avec l’Etat, la Région et douze collectivités territoriales, l’ouverture du débat public a été lancée le 3 mars 2009, pour une durée de quatre mois. RFF a ainsi respecté le calendrier prévu.
2- Projet
La ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est l'un des multiples projets de ligne nouvelle en France. Sa réalisation ne peut être cependant déconnectée de l'avancement des autres projets ferroviaires français inscrits au "Grenelle de l'environnement".
Ainsi, pour des raisons d'aménagement du territoire, après la construction du TGV Méditerranée mis en service en 2001, d'autres régions avaient également le souhait d'être connectées au réseau ferroviaire à grande vitesse, en particulier dans l'est de la France (ce qui a donné lieu à la construction de la LGV Est Européenne, mise en service en 2007, et à la réalisation actuellement de la branche est de la LGV Rhin-Rhône entre Dijon et Mulhouse) et à l'ouest (avec deux projets dont la phase de réalisation devrait être bientôt engagée : la LGV Sud Europe Atlantique de Tours à Bordeaux et la LGV Bretagne pays de la Loire du Mans à Rennes).
Ce sont donc des raisons d'équité territoriale au niveau national qui ont conduit à privilégier la réalisation du TGV Méditerranée au cours des années 1990, qui a permis d'apporter la grande vitesse aux portes du Languedoc-Roussillon dès 2001 (Manduel - département du Gard), mais également les mêmes raisons qui ont mis entre parenthèses le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan afin d'apporter également la grande vitesse à l'ouest et à l'est de la France. Le coût important de construction d'une ligne nouvelle et la rareté des fonds publics limitent la construction de plus d'une à deux LGV simultanément.
Néanmoins, une partie de la nouvelle liaison ferroviaire entre Nîmes et l'Espagne a avancé de manière concrète à travers le projet de contournement de Nîmes et Montpellier, déclaré d'utilité publique en 2005, et dont le démarrage des travaux est proche.
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Question n°1412 de : JARLES Dominique- 11220 RIBAUTE - le 27/03/2009 Pourquoi si loin ? 2020 ce n'est pas raisonnable.
Pensez à la région qui est bien pauvre (ex : Paris-Marseille, 5 ans). |
Réponse le 17/04/2009
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études, des procédures administratives et foncières et des travaux, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
[endif]
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Question n°1413 de : BRAND Mylène- 30230 RODILHAN - le 28/03/2009
Vous avez bien présenté les 3 scénarios de la ligne nouvelle en regardant plusieurs critères comme nombre de gares, gain de temps ... Il nous est ainsi possible de choisir en fonction de nos sensibilités. Par contre, concernant les 2 couloirs possibles pour la ligne nouvelle, il serait intéressant d'avoir des critères pour permettre de choisir en toute connaissance (impact environnemental, coût de construction des différents ouvrages...) |
Réponse le 05/05/2009
À partir de la carte de synthèse des sensibilités environnementales, croisée avec une analyse des coûts par secteur géographique (à partir de ratio à ce stade sur les acquisitions foncières, terrassements, ouvrages d’art, dispositif d’assainissement, protections acoustiques…), Réseau Ferré de France a identifié deux couloirs de passages préférentiels entre Montpellier et Narbonne : un couloir plus au Nord en retrait du littoral, et un couloir longeant pour partie l’autoroute A9 et englobant le Projet d’Intérêt général (tracé de 1995).
Il en ressort que les sensibilités environnementales sont globalement équivalentes pour les 2 couloirs proposés entre Montpellier et Narbonne :
- mêmes cours d’eau et leurs zones inondables traversés,
- taux d’occupation du sol identique (zones urbaines, zones agricoles),
- etc.
Cependant, on peut noter que le couloir le plus au Nord englobe plus de zones naturelles, du fait de son passage dans les collines et les garrigues d’Aumelas (réseau Natura 2000).
En termes de coût, ils sont également sensiblement équivalents : topographies proches, longueurs équivalentes. Les critères de coût étaient surtout prégnants pour le choix du couloir au Sud de Narbonne (zone des Corbières).
Vous trouverez tous les éléments de compréhension sur les couloirs en pages 62 et 63 du dossier support, ainsi qu’en page 66 pour le volet environnement, et sur le site de la commission particulière du débat public http://www.debatpublic-lnmp.org/, pour des études plus détaillées. |
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Question n°1414 de : Faucherre Michel- 34130 Saint-Aunès - le 29/03/2009 Je reprends et approfondis la question posée N° 1227: Pourriez-vous rappeler de façon exhaustive la norme de bruit européenne qui prévaut, que la Nouvelle Ligne Montpellier Perpignan devra respecter ? En particulier pour: vitesse d’apparition et de disparition du bruit, niveau maximal du bruit, temps d’exposition au bruit. La norme est-elle différente selon qu'un TGV passe en ville ou en campagne ? Enfin, avez-vous les courbes de signature acoustique relatives à un TGV à 320 km/h et à 220 km/h ? Vous pourrez au besoin renvoyer à un document qui pourrait répondre à ces questions. Merci.
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Réponse le 26/05/2009
A l’arrivée d’un train, le niveau sonore augmente (phase d’émergence – vous entendez le train arriver) jusqu’à atteindre une valeur maximale, nommée Lmax, au moment du passage du train au droit du récepteur (valeur instantanée) puis décroît progressivement avec l’éloignement du train pour revenir au niveau de l’ambiance sonore préexistante (le bruit de fond).
Néanmoins, en matière de bruit, la durée importe autant que le niveau. Ainsi le niveau sonore maximum atteint (Lmax) n’est pas l'indicateur le plus représentatif de la gêne ressentie par une personne.
Les enquêtes et études menées ces 20 dernières années dans différents pays ont montré que le cumul de bruit reçu par un individu était à prendre en compte dans les études acoustiques, du fait de sa bonne représentativité des effets du bruit sur l’homme. C’est donc la « dose d’énergie sonore » reçue sur une période de temps donnée qui compte pour mesurer la gêne. Les scientifiques ont ainsi défini le LAeq (niveau énergétique équivalent), qui s’avère être aujourd’hui le « meilleur » indicateur témoin de la gêne acoustique.
Le LAeq a donc été logiquement repris dans la loi sur le bruit de 1992 et ses textes d’application : les seuils à respecter sont ainsi ceux décrits dans les tableaux de la réponse 1227 selon le type de projet construit (ligne grande vitesse voyageurs ou ligne mixte). Ces seuils sont indépendants du milieu traversé (ville ou campagne), mais dépendent du niveau de bruit pré-existant à l'arrivée du projet (ambiance sonore modérée ou non modérée).
En ce qui concerne la réglementation européenne sur le bruit des infrastructures de transport terrestre, elle s’appuie également sur un calcul de moyenne, le Lden (niveau équivalent de jour, en soirée, et de nuit). Le Lden est un indicateur du niveau sonore moyen calculé sur les périodes de jour (day), soirée (evening) et nuit (night), avec l’utilisation de coefficients de pondération selon les périodes : le niveau de nuit est majoré de 10 dBA et le niveau en soirée est majoré de 5 dBA.
Cet indicateur européen n’est pas repris par la réglementation française concernant les études d'impact de projet et n'est donc pas utilisé dans le cadre des projets d’infrastructures nouvelles de transport.
Concernant les signatures acoustiques d’un TGV®, les données dont nous disposons sont les suivantes selon la vitesse de circulation :
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Question n°1416 de : CAPION Mari-Pia- 34570 PIGNAN - le 16/03/2009 Pourra-t-on donner son avis sur le choix du tracé, le choix des gares, sur la solution retenue ? Pour ma part, ma préférence va vers une ligne LGV mixte (solution le plus chère mais la plus durable). |
Réponse le 31/03/2009
Bien sûr, c’est même l’objet essentiel du débat. Les réunions publiques qui ont déjà eu lieu ont montré que ce sont ces questions qui intéressent au premier chef les personnes qui se sont exprimées.
Il va de soit que plus encore que les choix en eux-mêmes, ce sont les raisons qui les motivent qui intéressent le maître d’ouvrage et les autorités qui contribueront, avec lui, aux décisions qui seront prises le cas échéant, sur le tracé et sur d’éventuelles gares nouvelles. On ne saurait donc trop recommander à ceux qui expriment des choix sur ces sujets de les argumenter le plus possible. |
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Question n°1417 de : MANCHON Céline- 34500 BEZIERS - le 30/03/2009
Pensez-vous qu'il serait possible de construire une nouvelle gare sur Béziers avec davantage de commodités, notamment en place de stationnement ? |
Réponse le 05/05/2009
L’un des points évoqués par les clients du train est la possibilité d’accéder à la gare actuelle, notamment en voiture. En ce sens, la création d’une gare nouvelle dans un site moins contraint en termes de foncier est un facteur positif ; mais il ne peut constituer la principale motivation à un projet de territoire.
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Béziers. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Quelque soit l’implantation d’une potentielle gare nouvelle il a été prévu des réserves foncières pour la création de parking.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1418 de : MANCHON Céline- 34500 BEZIERS - le 30/03/2009
Serait-il possible d'étendre la ligne TGV jusqu'à Marseille ? |
Réponse le 05/05/2009
La ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe dans le prolongement du contournement de Nîmes et Montpellier (CNM), qui est relié à partir de Manduel à la Ligne Grande vitesse (LGV) Méditerranée allant vers Marseille.
Avec le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, l’axe Perpignan-Montpellier-Marseille sera donc effectivement connecté au réseau à grande vitesse.
Vous trouverez ci-dessous une carte précisant l’ensemble des principales destinations accessibles avec le projet LNMP :
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Question n°1419 de : MANCHON Céline- 34500 BEZIERS - le 30/03/2009
Avec cette nouvelle ligne serait-il possible d'avoir plus d'aller retour entre Béziers et Narbonne hors heure de pointe ? |
Réponse le 05/05/2009
Entre Béziers et Narbonne, l’ambition du conseil régional est de porter le nombre de TER de 46 TER par jour actuellement à 70 TER par jour grâce au projet de ligne nouvelle.
Cette augmentation permettrait d’avoir 4 TER en heure de pointe et plus d’un aller-retour TER par heure dite « creuse », d’après les prévisions de dessertes de la SNCF.
De plus cette offre TER serait complétée par une offre TGV desservant les gares de Béziers et de Narbonne.
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Question n°1420 de : LORICHON THIERRY- 34420 CERS - le 30/03/2009 Je viens d' acheter ma maison à Cers à 200 m de la ligne SNCF actuelle. Qui va me dédommager pour le préjudice subi si la nouvelle ligne TGV y passe, pour le bruit et la perte de valeur à la revente de mon pavillon ? |
Réponse le 05/05/2009
A ce stade du projet, le tracé exact de la ligne nouvelle n'est pas encore défini. En effet, le débat public doit faire émerger le choix d'un couloir de passage, large de 5 kilomètres, qui permettra les optimisations futures du projet.
Si le débat public confirme l'intérêt du projet, Réseau ferré de France, maître d'ouvrage du projet et gestionnaire du réseau ferré national, étudiera un tracé large de 1000 mètres puis 500 mètres dans le couloir retenu lors des études préalables à l'enquête d'utilité publique.
Ce tracé, inclus dans une bande large de 500 mètres sera présenté lors de l’enquête d’utilité publique. C’est lors de l’enquête publique que seront déterminées les dispositions à prendre pour la protection des bâtiments et les éventuelles emprises à acquérir. Les dédommagements éventuels incombent au maitre d’ouvrage du projet.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet:
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Question n°1422 de : ROYER PHILIPPE- 34000 MONTPELLIER - le 30/03/2009 Dans quels délais, au mieux, serait mis en service la nouvelle ligne en supposant que le projet soit accepté ? |
Réponse le 17/04/2009
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°1423 de : ROYER PHILIPPE- 34000 MONTPELLIER - le 30/03/2009 Jusqu' à quel montant participe l' Etat ? |
Réponse le 17/04/2009
Les grands projets ferroviaires nécessitent un montant élevé d’investissement. L’équilibre financier de tels projets ne peut être obtenu que sur une très longue période, qui peut être supérieure à 50 ans, et en mobilisant des apports publics significatifs. Le financement du projet de Ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan s’inscrit dans un schéma de ce type, sachant que deux stratégies de financement peuvent être recherchées : le financement classique, par fonds publics et les financements en partenariat public / privé.
Les cas de financement classique les plus récemment mis en œuvre, sont ceux de la première phase de la ligne à grande vitesse (LGV) Est Européenne et de la branche est de la LGV Rhin-Rhône. Dans ces projets, le financement repose exclusivement sur des fonds publics associant l’Etat, les collectivités territoriales, les pays voisins intéressés, l’Union Européenne, Réseau Ferré de France (RFF) et la SNCF.
D’autres modalités de financement peuvent être recherchées dans le cadre des partenariats publics /privés, qu’il s’agisse de la concession ou du contrat de partenariat.
Concession : le concessionnaire s’engage à financer, concevoir, construire, exploiter et entretenir l’ouvrage concédé, à ses frais et à ses risques. Le concessionnaire, qui a un droit exclusif d’exploitation, se rémunère directement par les péages d’utilisation de l’infrastructure. Dans le domaine ferroviaire, la ligne nouvelle Perpignan-Figueras, inaugurée en février 2009, a fait l’objet d’une concession au groupement TP Ferro qui en a assuré la conception, la construction, et assurera l’exploitation et la maintenance, pendant 50 ans. La LGV Sud Europe Atlantique (tours-Bordeaux) fera aussi l’objet d’une concession, dont la durée reste à déterminer.
Contrat de partenariat : le partenaire privé peut concevoir, financer, réaliser et entretenir l’infrastructure pour le compte de RFF, mais il ne l’exploite pas. Les péages et les risques d’exploitation sont conservés par RFF. Celui-ci rémunère le partenaire privé par le versement d’un "loyer". Dans le domaine ferroviaire, le contournement Nîmes-Montpellier (CNM) va être réalisé sous ce domaine juridique.
A ce stade d’avancement du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, il n’est pas possible de définir quel sera le montage financier du projet, qu’il soit de type « classique » (outre RFF, participation de l’Etat et des collectivités territoriales et de l’union Européenne) ou «innovant » (avec le concours en plus d’acteurs privés). Le plan de financement ne pourra être précisé qu’après la déclaration d’utilité publique du projet, en concertation avec les partenaires, une fois arrêtées les caractéristiques précises du projet.
A titre d’exemple, vous trouvez ci-dessous les modalités de répartition du financement de la LGV Est Européenne (1ère phase – Paris Strasbourg) :
Les nouvelles règles proposées par le Ministère de l’équipement sont les suivantes :
Une fois déduite la participation de l’Europe et de Réseau ferré de France, le solde est réparti comme suit :
- Ligne nouvelle dédiée voyageur : 50% Etat / 50% Collectivités
- Ligne nouvelle mixte (voyageur et fret) : 65 % Etat / 35 % Collectivités
- Ligne nouvelle dédiée fret : 80 % Etat / 20 % Collectivités |
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Question n°1424 de : BRIAL ANDRIEU CLAUDE- 11000 CARCASSONNE - le 30/03/2009 Qui de l'axe Narbonne-Toulouse ? Et Carcassonne-Quillan ? |
Réponse le 05/05/2009
1- Toulouse -Narbonne
Actuellement il existe des liaisons voyageurs entre Montpellier et Bordeaux. Les temps de parcours de ces liaisons pourront être améliorés avec un projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan. Les scénarios de ligne nouvelle proposés au débat public permettent des gains de temps compris entre 25 et 30 minutes entre Montpellier et Toulouse (pour des trajets directs).
Concernant le projet de ligne entre Toulouse et Narbonne, des "pré études fonctionnelles" vont prochainement être lancées par Réseau Ferré de France (vers l'été 2009). D'un budget de 1.3 M€, elles sont financées par l'Etat (325 k€), RFF (325 k€), et les Régions Midi Pyrénées (300 k€), Languedoc-Roussillon (300 k€) et Aquitaine (50 k€). A noter que le Contrat de Projets 2007/2013 Midi Pyrénées avait prévu le lancement de ces études. Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et de réaménagement de la ligne existante.
Ces études devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nationale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public. Le projet de loi Grenelle de l'environnement (dans sa version adoptée par le Sénat) stipule : "Un programme complémentaire de 2500 kilomètres [de lignes nouvelles à grande vitesse] sera en outre défini, incluant…la ligne Toulouse/Narbonne". Ce programme correspond a priori aux lignes dont la réalisation sera lancée au-delà de 2020.
2- Carcassonne-Quillan
La ligne Carcassonne - Quillan est à vocation TER pour la desserte locale de la haute vallée de l'Aude. Un programme de renouvellement de la ligne Carcassonne - Quillan a par ailleurs été inscrit au Contrat de Projet Etat Région 2007-2013 à hauteur de 10M€. Le programme des travaux est en cours de définition. |
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Question n°1425 de : PUJOL BERNARD- 34500 BEZIERS - le 30/03/2009 Pourquoi le cout des gares est si différent dans le cas gare nouvelle proposé en 1: ligne 220km/h Montpellier 0,15 milliards, alors que les autres cas 0,6 et 0,5 milliards ? |
Réponse le 05/05/2009
Le nombre de potentielles gares nouvelles est différent d’un scénario à l’autre. Ce choix pédagogique doit présenter l’éventail des possibilités pour permettre aux citoyens de s’exprimer sur la nécessité de créer des gares nouvelles.
Ainsi sont proposés :
- 5 gares nouvelles pour le scénario « LGV voyageurs à 320km/h »
- 1 gare nouvelle pour le scénario « Ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120km/h »
- 4 gares nouvelles pour le scénario « LGV voyageurs à 300km/h et fret à 120km/h ».
C’est pour cette raison que le coût global des gares nouvelles diffère d’un scénario à l’autre.
Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre. Ainsi, entre 1 et 5 gares nouvelles pourraient voir le jour : le cas de deux ou trois est tout à fait possible, même s’il n’est pas explicitement présenté au travers d’un scénario. |
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Question n°1426 de : TORTI CLAUDE- 34490 - le 30/03/2009 Est-ce que le projet est prévu dans les alentours de la commune de Corneilhan ? |
Réponse le 05/05/2009
Entre Montpellier et Béziers, deux couloirs, d’une largeur de 5 km chacun, sont proposés au débat public :
- un couloir Nord, en retrait du littoral,
- un couloir Sud (couloir littoral), qui englobe le projet « TGV ® Languedoc Roussillon » de 1995.
Ces 2 couloirs sont représentés en page 62 et 63 du dossier support, disponible sur le site internet de la CPDP (http://www.debatpublic-lnmp.org/)
Le couloir Nord inclut pour partie le territoire communal de Corneilhan. Quelque soit le couloir retenu à l’issue du débat public, le tracé ne sera étudié que lors des études d’avant projet sommaire et lors de l’enquête d’utilité publique (2015). |
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Question n°1427 de : COURREE JACQUELINE- 30600 VAUVERT - le 30/03/2009 Quelles seront les liaisons entre Vauvert et Nîmes ? Pourquoi ne pas faire une liaison entre les gares de Vauvert et de Lunel ? Les personnes ne possédant pas de voitures sont très gênées. |
Réponse le 05/05/2009
Entre Vauvert et Nîmes, l’ambition régionale est de porter le nombre de TER de 4 TER par jour actuellement à 16 TER par jour en 2020.
Il n'est pas prévu de ligne ferroviaire directe entre Vauvert et Lunel (une partie de l’ancienne voie n’est plus dans le réseau ferré national et l’autre partie est non exploitée). En revanche, le projet de cadencement des trains a pour objectif d'augmenter le nombre de trains et d'améliorer les correspondances à Nîmes pour assurer des liaisons Vauvert-Lunel plus performantes. |
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Question n°1428 de : AUGE MONIQUE- 34360 CEBAZAN - le 30/03/2009 Quel est le cout de votre enquête ? |
Réponse le 01/04/2009
1. Le coût du débat ?
Les collectivités énumérées ci-dessous ont prévu de consacrer un budget global de 1,7 millions d'Euros. La dépense sera en réalité très inférieure puisque le budget prévisionnel du débat s'élève actuellement à 1 million d'Euros.
2. Qui paie ?
2.1. Pour que leur indépendance financière vis à vis des autorités concernées par le débat public ne puisse être mise en cause, les membres de la commission particulière du débat public (CPDP) sont indemnisés par la Commission nationale du débat public (CNDP) qui est une autorité administrative indépendante. Leurs frais de déplacement et d'hébergement leur sont remboursés selon les tarifs et modalités applicables aux fonctionnaires civils de l'Etat.
2.2. Les autres frais du débat public sont répartis comme suit :
- 25% à la charge de l'Etat
- 25% sont supportés par « Réseau ferré de France » (RFF)
- 25% sont pris en charge par la région Languedoc-Roussillon
- 25% sont apportés par les autres collectivités partenaires, à savoir, les conseils généraux de l'Aude, de l'Hérault, du Gard et des Pyrénées Orientales, les agglomérations de Agde, Béziers, Carcassonne, Narbonne, Nîmes, Montpellier, Sète et Perpignan |
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Question n°1429 de : MOULIN RACHEL- 34350 VALRAS PLAGE - le 30/03/2009 A Béziers, la réunion a lieu le jeudi 2 avril mais à quelle heure ? Je ne vais jamais ni à Perpignan ni à Montpellier mais il faut toujours compter avec les containers défaillants et les grèves. Retenir une place 3 mois à l'avance au milieu de tout ça à 70 ans, avec le je m' en foutisme, cela pose problème ... |
Réponse le 01/04/2009
Les réunions publiques se déroulent de 19h à 22h. |
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Question n°1430 de : MONTAUBAN CHRISTOPHE- 11290 ROULLENS - le 30/03/2009 Dans la cas d' une situation mixte, la gestion du trafic ferroviaire donne la priorité à la partie voyageurs ou à la partie fret ? Des gares de triage et de stationnement des wagons fret sont-elles prévues dans le projet afin de rationaliser et de rendre efficace le transport fret ? |
Réponse le 05/05/2009
Dans les scénarios de ligne nouvelle mixte, c'est-à-dire les scénarios ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h et ligne à grande vitesse (LGV) voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h, les sillons voyageurs et fret sont tels que les TGV et les fret circulent à toute heure de la journée (pas de préférence pour l’un ou l’autre, respect des règles internationales pour les trains internationaux, …). Les scénarios sont élaborés dans l’optique de faire circuler les trains de voyageurs et les trains de fret sans les arrêter. Cela correspond à l'un des objectifs des scénarios proposés au débat public qui est de favoriser le report modal de la route vers le rail. Les scénarios, en permettant de faire circuler davantage de trains de marchandises et en assurant une meilleure fiabilité du réseau ferroviaire en Languedoc-Roussillon (régularité, disponibilité, fiabilité), participeront à renforcer la pertinence du mode ferroviaire vis-à-vis de la route.
C’est pourquoi le principe de garer/arrêter les trains de marchandises n’a pas été retenu dans les scénarios de ligne nouvelle. Cela sera évidement possible, en cas d’incident notamment, mais le principe est d’offrir des sillons « catalogue » attractifs, avec une vitesse moyenne de 70 km/h, contre 30 à 40 aujourd’hui.
Dans le scénario LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h, des voies d’évitement/doublement dynamiques sont envisagées afin que les TGV doublent les trains de marchandises sans que ceux-ci ne doivent marquer un arrêt. Cela aboutit à construire dans ce scénario, sur près de la moitié du linéaire de ligne nouvelle, des voies d’évitements. |
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Question n°1431 de : LAVAL PIERRE- 30270 ST JEAN DU GARD - le 30/03/2009 Pourquoi ce dossier a-t-il pris autant de retard ? |
Réponse le 16/04/2009
1- Débat
Réseau ferré de France (RFF) est à l’heure pour la tenue du débat public.
Le ministère des Transports avait fixé l’objectif à RFF de réaliser des études préliminaires pour une tenue du débat public au printemps 2009.
Après deux ans d’études réalisées en partenariat avec l’Etat, la Région et douze collectivités territoriales, l’ouverture du débat public a été lancée le 3 mars 2009, pour une durée de quatre mois. RFF a ainsi respecté le calendrier prévu.
2- Projet
La ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est l'un des multiples projets de ligne nouvelle en France. Sa réalisation ne peut être cependant déconnectée de l'avancement des autres projets ferroviaires français inscrits au "Grenelle de l'environnement".
Ainsi, pour des raisons d'aménagement du territoire, après la construction du TGV Méditerranée mis en service en 2001, d'autres régions avaient également le souhait d'être connectées au réseau ferroviaire à grande vitesse, en particulier dans l'est de la France (ce qui a donné lieu à la construction de la LGV Est Européenne, mise en service en 2007, et à la réalisation actuellement de la branche est de la LGV Rhin-Rhône entre Dijon et Mulhouse) et à l'ouest (avec deux projets dont la phase de réalisation devrait être bientôt engagée : la LGV Sud Europe Atlantique de Tours à Bordeaux et la LGV Bretagne pays de la Loire du Mans à Rennes).
Ce sont donc des raisons d'équité territoriale au niveau national qui ont conduit à privilégier la réalisation du TGV Méditerranée au cours des années 1990, qui a permis d'apporter la grande vitesse aux portes du Languedoc-Roussillon dès 2001 (Manduel - département du Gard), mais également les mêmes raisons qui ont mis entre parenthèses le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan afin d'apporter également la grande vitesse à l'ouest et à l'est de la France. Le coût important de construction d'une ligne nouvelle et la rareté des fonds publics limitent la construction de plus d'une à deux LGV simultanément.
Néanmoins, une partie de la nouvelle liaison ferroviaire entre Nîmes et l'Espagne a avancé de manière concrète à travers le projet de contournement de Nîmes et Montpellier, déclaré d'utilité publique en 2005, et dont le démarrage des travaux est proche.
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Question n°1432 de : VIE HELENE- 34660 COURNONTERRAL - le 30/03/2009
Pouvez situer les villages qui vont etre impliqués dans le projet ? |
Réponse le 05/05/2009
Entre Montpellier et Béziers, deux couloirs, d’une largeur de 5 km chacun, sont proposés au débat public : un couloir « collines du biterrois », en retrait du littoral, et un couloir « plaine littorale », qui englobe le projet « TGV ® Languedoc Roussillon » de 1995. Ces deux couloirs se rejoignent à l’entrée du département de l’Aude pour former un couloir unique jusqu’à Perpignan.
Ce ne sont en aucun cas des tracés d’infrastructure. Un tracé s’inscrit, lui, dans des emprises foncières de l’ordre de 50 à 100 mètres selon la géographie des secteurs traversés. Quelque soit le couloir retenu, le tracé ne sera défini et connu qu’après les études d’avant projet sommaire et lors de l’enquête d’utilité publique, prévue à l’horizon 2015. |
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Question n°1433 de : SCAVARDO ALAIN- 30129 MANDUEL - le 30/03/2009 J' ai découvert tout à fait par hasard le numéro 1 de la CNDP chez mes enfants habitant Poulx, commune située à 10km au Nord de Nîmes, document déposé en boite à lettres. J' habite Manduel et je n' ai rien reçu. Pourquoi les habitants de Manduel seraient-ils écartés de la réunion publique du 23 avril concernant une gare nouvelle ? |
Réponse le 12/05/2009
Le document dont vous faites état a été diffusé à 1.077.000 exemplaires par publipostage, dans toutes les communes des départements concernés par le projet, au nombre desquels figure, bien sûr, celui du Gard. Aucune commune n’a été exclue de cette zone de diffusion. Habitant à Manduel, vous auriez donc dû le trouver dans votre boite à lettres, si toutefois vous n’avez pas apposé sur celle-ci une étiquette indiquant que vous ne voulez pas qu’on y dépose de la publicité. Si tel est le cas, la commission vous fait part de ses regrets pour ce dysfonctionnement et vous recommande de faire valoir votre point de vue soit par écrit, soit en l’exprimant sur le site du débat public. Il sera pris en compte à l’égal de ceux qui se seront exprimés au cours des réunions publiques. |
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Question n°1434 de : TROIN JEAN FRANCOIS- 37540 ST CYR SUR LOIRE - le 30/03/2009
Dans les scénarios 1 à 3, ne faudrait-il pas que l' implantation de la ou des nouvelles gares soit faite en connexion avec les voies ferrées existantes pour une correspondance avec les TER et une diffusion plus large des services TGV sur les lignes adjacentes ? |
Réponse le 26/05/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes pour chacun des bassins de vie du Languedoc-Roussillon traversé par la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan ou le Contournement de Nîmes et de Montpellier.
Dans les scénarios proposés au débat public, l’objectif était de présenter des secteurs de gares nouvelles contrastés, ayant différentes fonctionnalités. C’est pourquoi pour chacun des bassins de vie plusieurs secteurs sont proposés, dont a minima un secteur ayant une interconnexion avec les voies ferrées existantes pour une correspondance avec les TER.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1435 de : MORISOT PIERRE- 75015 PARIS - le 30/03/2009 Appelé à effectuer de fréquents voyages entre Paris et Nimes (aller-retour), puis-je etre assuré de voyager de centre ville (gare de Lyon) à centre ville et non de me trouver en rase campagne à Manduel avec rupture de charge, soit le modèle de Macon ou le Creusot, ce qui constituerait une régression ? |
Réponse le 26/05/2009
Les prévisions de dessertes de la SNCF indiquent que des TGV continueront de desservir Nîmes par sa gare actuelle. Notez que se sont les transporteurs et non le propriétaire de la ligne qui décideront de s’arrêter ou non en gare.
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie nîmois. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l'opportunité de créer une gare nouvelle dans l'aire de vie de Nîmes n'est pas confirmée, alors la gare actuelle accueillerait l’ensemble des trafics TER, Fret et TGV. Un minimum de 78 TGV desservirait donc la gare centre de Nîmes avec le projet, contre 44 en 2007 d’après les prévisions de la SNCF.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 56 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 26 arrêts en gare actuelle de Nîmes, selon les estimations de la SNCF.
La gare de centre ville de Nîmes gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 84 TER chaque jour entre Nîmes et Lunel, contre 50 aujourd’hui.
Notez que si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat et non une seule :
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org)
- rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1436 de : GROS CHRISTIAN- 34120 PEZENAS - le 30/03/2009 Avantages et inconvénients entre les deux couloirs de passage ? |
Réponse le 26/05/2009
Réseau Ferré de France a identifié, à partir d’une analyse des sensibilités environnementales, des critères de desserte des territoires, ainsi que des coûts de construction, deux couloirs de passage préférentiels entre Montpellier et Narbonne : un couloir plus au Nord en retrait du littoral, et un couloir longeant pour partie l’autoroute A9 et englobant le Projet d’Intérêt Général (tracé de 1995).
Il en ressort que les sensibilités environnementales sont globalement équivalentes pour les 2 couloirs proposés entre Montpellier et Narbonne :
- mêmes cours d’eau et leurs zones inondables traversés,
- taux d’occupation du sol identique (zones urbaines, zones agricoles),
Cependant, on peut noter que le couloir Nord englobe plus de zones naturelles, du fait de son passage dans les collines et les garrigues d’Aumelas (réseau Natura 2000).
En termes de coût, ils sont également sensiblement équivalents : topographies identiques, longueurs équivalentes. Les critères de coût étaient surtout prégnants pour le choix du couloir au Sud de Narbonne (zone des Corbières).
En termes de desserte :
- l’intérêt du couloir Nord est d’offrir la possibilité d’implanter une gare nouvelle dans le secteur Nord Est de Béziers à proximité de l’A75 en construction, ce qui améliorera l’accès à la grande vitesse pour les habitants des territoires allant de Béziers jusqu’à Clermont l’Hérault et Lodève
- l’intérêt du couloir Sud est de desservir les villes et agglomérations du littoral, en offrant la possibilité de créer une gare nouvelle au Sud Est de Béziers à l’interconnexion avec la ligne ferroviaire existante. |
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Question n°1437 de : SHBIB - 11200 Canet - le 30/03/2009
Nous avons une maison à vendre qui se trouve sur l' ancien tracé (11), que va-t-il se passer ? Domaine de coutelle à Coursan |
Réponse le 28/05/2009
Le domaine de Coutelle se trouve à environ 200 mètres au Nord-Est du tracé de la SNCF étudié en 1995 déclaré Projet d’Intérêt Général (PIG) en 2000. Si ce tracé est maintenu, l’enquête publique à venir (à l’horizon 2015) déterminera les dispositions à prendre pour la protection des bâtiments et les éventuelles emprises agricoles à acquérir. |
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Question n°1438 de : AUSSEL FREDERIC- 30121 MUS - le 30/03/2009
Habitant du Gard, quel est le projet en amont de Montpellier ? |
Réponse le 11/06/2009
En amont de Montpellier (en venant du nord), il s'agit de la ligne nouvelle mixte (TGV et Fret), Contournement de Nîmes et Montpellier, qui a été déclarée d'utilité publique en mai 2005. Cette ligne mixte de 61 km prolonge la LGV Méditerranée et comporte différents raccordements au réseau classique dont une liaison fret de 9 km la reliant à la ligne de rive droite du Rhône.
Réseau Ferré de France (RFF) procède actuellement à la consultation qui doit conduite à la sélection du lauréat retenu (fin 2010) pour un début des travaux début 2011. |
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Question n°1439 de : DELVA ALAIN- 11210 PORT LA NOUVELLE - le 30/03/2009 Dans les 3 hypothèses présentées, les TER disparaissent du projet. Est-ce à dire que vous envisagez leur suppression ? Par honneteté envers les usagers contribuables, ce point doit etre clairement avancé dans vos projets. |
Réponse le 26/05/2009
Les TER ne disparaissent pas du projet, bien au contraire. L’ambition du Conseil régional est de doubler leur nombre en 2020, grâce au projet de ligne nouvelle Montpellier Perpignan (LNMP).
Pour répondre aux besoins de 2020 et au-delà, c'est-à-dire de permettre le développement de l'offre de service TER et fret estimé après 2020, il est nécessaire d’augmenter la capacité de la ligne actuelle, soit via la construction d’une ligne nouvelle en plus de la ligne existante, soit en aménageant celle-ci.
C’est pour ces raisons que trois scénarios de création de ligne nouvelle sont présentés au débat.
Ainsi, dans ces scénarios, une partie du fret et des TGV emprunte la ligne nouvelle pour pouvoir décongestionner la ligne existante sur laquelle continuera à circuler plus de TER. |
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Question n°1440 de : SERRE ROBERT- 34090 MONTPELLIER - le 30/03/2009 Quelle solution pour éviter la rupture de charge du fret entre Espagne et Paris ? |
Réponse le 26/05/2009
La rupture de charge entre la France et l’Espagne provient d’un élément principal qui est l’écartement des rails et d’autres facteurs tels que l’alimentation électrique et la signalisation ferroviaire.
Au passage à la frontière, à Cerbère ou Port Bou, il est donc nécessaire de réaliser soit un changement des essieux des wagons (à Cerbère) soit un transbordement des marchandises entre les wagons à écartement espagnol et les wagons à écartement standard.
Cette rupture de charge pourra disparaître en partie grâce à la réalisation de deux projets de ligne nouvelle. Le premier, entre Perpignan et Figueras a été raccordé au réseau ferré français en février 2009, et le second entre Figueras et Barcelone devrait être mis en service en 2012 selon les autorités espagnoles. Grâce à ces deux projets, il sera techniquement possible (grâce à un écartement des rails standardisés) d’acheminer des trains de marchandises de Barcelone à Paris sans rupture de charge. |
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Question n°1441 de : COUTURON Nicolas- 34000 MONTPELLIER - le 30/03/2009
La nouvelle gare de Montpellier sera une gare de voyageurs uniquement ? |
Réponse le 26/05/2009
La gare actuelle de Montpellier est une gare uniquement voyageurs, aucune activité marchandise n’est réalisée au sein de la gare, même si des trains de marchandises la traverse quotidiennement. La gare nouvelle, si l’opportunité de la gare nouvelle est retenue, sera également une gare voyageurs même si selon le secteur de gare nouvelle et le scénario retenu, elle pourrait être traversée par des trains de marchandises |
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Question n°1442 de : COUTURON Nicolas- 34000 MONTPELLIER - le 30/03/2009
Qu'en est-il des murs anti-bruit vers le château de la Mogère ? |
Réponse le 11/06/2009
La ligne nouvelle de Contournement de Nîmes et Montpellier, déclarée d'utilité publique en mai 2005, conduira à la réalisation de dispositifs de protection acoustique destinés à réduire la contribution sonore du projet, dans le respect du cadre règlementaire français. La contribution sonore ne devra pas dépasser les Laeq (indicateur de gêne acoustique) de 58 dB(A) la nuit entre 22h et 6h et 63 dB(A) le jour entre 6h et 22h. Ce dispositif s’applique également au secteur du château de la Mogère.
A noter que le projet CNM prévoit 62 km de murs antibruit.
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Question n°1443 de : JOUJOUX VALERIENNE- 30900 NIMES - le 30/03/2009 La nouvelle ligne permettra-t-elle d' avoir moins de retard sur la direction Nimes-Montpellier-Perpignan ? |
Réponse le 26/05/2009
Oui, une ligne nouvelle en plus de la ligne existante pourrait permettre d’éviter certains retards, en décongestionnant la ligne existante et en créant des itinéraires « bis » en cas d’incident.
Un doublet de ligne permettrait alors de renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire.
Concrètement, une ligne nouvelle en plus de la ligne existante permettrait également de :
- Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen,
- Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains,
- Inciter à prendre le train plutôt que la voiture,
- Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route,
- Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon,
- Accompagner le dynamisme de l’économie régionale. |
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Question n°1444 de : SMOLINSKI FREDERIC- 11160 CAUNES MINERVOIS - le 30/03/2009 Au delà de l' amélioration du réseau ferroviaire, quelles seront concrètement les retombées économiques de ce nouveau projet pour notre région, et surtout en terme d' emploi pour une jeunesse en quete de travail et d' espoir en l' avenir ? |
Réponse le 26/05/2009
Une ligne nouvelle est l’un des atouts dont peuvent tirer partie les acteurs socio-économiques pour renforcer l’attractivité de leur territoire. Mais dans ce domaine, rien n’est automatique et il convient d’anticiper l’arrivée de la ligne et des gares. L’« effet TGV » est surtout un accélérateur de tendances préexistantes.
Un chantier de ligne nouvelle génère des créations ou pérennisation d'emplois. Par exemple, si l'on considère le chantier de la branche est de la LGV Rhin-Rhône, qui est en cours de réalisation, il y a en moyenne 3.500 personnes qui travaillent au quotidien sur le chantier et 2.500 autres personnes qui travaillent dans des bureaux d’études, des usines, des ateliers et dans diverses activités (entretien du matériel, services, etc.). Sur ce chantier, 700 personnes ont été recrutées localement en bénéficiant de la clause d’embauche de personnes en difficultés d’insertion sociale (RMIstes, chômeurs de longue durée, jeunes sans formation, demandeurs d’emploi de plus de 50 ans, etc.); le travail de ces personnes correspond à environ 17% des heures travaillées sur le chantier. |
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Question n°1445 de : BUFFET PIERRE OLIVIER- 34130 ST AUNES - le 30/03/2009 Comment etre en phase avec le grenelle de l' environnement et donc réduire les émissions de polluants tout en répondant aux besoins croissants de transport de fret et de voyageurs ? |
Réponse le 26/05/2009
Le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan s’inscrit pleinement dans les orientations prises dans le cadre du grenelle de l’environnement, notamment pour l’amélioration du report modal.
A l’horizon 2020, les 4 scénarios présentés au débat permettent de favoriser :
- le report modal de voyageurs (selon le scénario, entre 500 millions et 2 milliards de Voyageurs. Kilomètre détournés de l’aérien et de la route)
- le report modal de fret (près de 2 milliards de Tonnes. Kilomètre détournées des camions sur les trains).
A l’horizon 2050, ce report modal est encore plus important, notamment pour les scénarios n°2 et n°3 (Ligne mixte). Le scénario n°3 qui combine la grande vitesse pour les voyageurs et les circulations de fret (3,5 milliards de Voyageurs.Kilomètre détournés de l’aérien et de la route et 3 milliards de Tonnes.Kilomètre détournées des camions sur les trains) serait le plus efficace vis-à-vis de cette problématique |
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Question n°1446 de : VEREECQUE Bernard- 34000 MONTPELLIER - le 30/03/2009
Qu'est-ce qui est prévu pour le ferroutage ? |
Réponse le 26/05/2009
Le ferroutage entre Le Boulou et Bettembourg au Luxembourg a été mis en service en septembre 2007. Actuellement sur près de 90 trains par jour qui circulent au niveau de Montpellier, le ferroutage représente 2 trains par jour.
A l’horizon 2020, l'un des objectifs des scénarios proposés au débat public est de favoriser le report modal de la route vers le rail. Les scénarios, en permettant de faire circuler davantage de trains de marchandises et en assurant une meilleure fiabilité du réseau ferroviaire en Languedoc-Roussillon (régularité, disponibilité, fiabilité), participeront à renforcer la pertinence du mode ferroviaire vis-à-vis de la route.
Ainsi, grâce aux scénarios de ligne nouvelle, ce sont près de 3000 poids lourds par jour qui seront reportés de la route vers le rail grâce au ferroutage (semi-remorque chargée sur un wagon adapté) et aux autres services de transport de marchandises, tel que le transport combiné (conteneur ou caisse mobile chargés sur un wagon), le train entier (train constitué à partir de wagons provenant d'une seule entreprise, ayant des volumes massifs de marchandises à transporter) et le lotissement (train constitué à partir de wagons provenant de diverses entreprises). |
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Question n°1447 de : VEREECQUE Bernard- 34000 MONTPELLIER - le 30/03/2009
La date de mise en circulation 2012 est-elle certaine ? (pour le contournement de Nîmes-Montpellier) et 2020 pour Montpellier-Perpignan ? |
Réponse le 11/06/2009
Le Contournement de Nîmes et Montpellier, déclaré d'utilité publique en mai 2005 fait actuellement l'objet d'une procédure de consultation pour sa réalisation en contrat de partenariat. La mise en service est prévue à l'horizon 2015. La sélection du lauréat interviendra fin 2010, les travaux débuteront débat 2011.
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet Ligne Nouvelle Montpellier Perpignan.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°1448 de : BECQUART NICOLAS- 92330 SCEAUX - le 30/03/2009 Quelles sont les fonctions respectives des lignes Europe-Espagne par Perpignan et Europe-Espagne par Bordeaux ? Enjeux techniques et non politiques, sont-elles des lignes complémentaires ou concurrentes ? |
Réponse le 23/07/2009
Suite au débat public Bordeaux-Espagne, il a décidé que :
- la section Dax-frontière espagnole serait une Ligne Nouvelle mixte
- la section Bordeaux-Dax serait une Ligne Nouvelle voyageurs. Mais des mesures conservatoires sont actuellement à l'étude afin d'étudier la possibilité de faire passer du fret sur cette Ligne Nouvelle à très long terme.
Les 2 lignes ont donc pour même objectif le report modal d'une partie des transports de la route vers le ferroviaire.
En 2004, 7,6 Mt de marchandises ont été transportées par le fer entre la péninsule ibérique et l'Union Européenne (vers les 15 premiers Etats membres) selon la répartition suivante :
- 4,7 Mt par la façade méditerranéenne (total des flux chargés sur le train en Espagne et flux arrivant à la frontière en camion puis chargés sur le train dans la zone frontalière)
- 2,9 Mt par la façade atlantique
L’évolution du trafic ferroviaire est comparable entre les 2 axes depuis 1999 (+18%).
Ces 2 axes sont complémentaires dans la mesure où il existe une répartition géographique marquée entre eux :
- la façade méditerranéenne concentre plutôt les flux entre l’Est de l’Espagne et l’Italie ou l’Europe du Nord ou Centrale,
- la façade Atlantique concentre plutôt les flux entre l’Ouest de la Péninsule Ibérique et le Royaume-Uni ou l’Europe du Nord.
Pour les flux concernant le centre de l’Espagne (Madrid en particulier), leur axe de passage préférentiel dépend plus spécialement du lieu de destination. |
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Question n°1449 de : MOREL MARCEL- 34280 LA GRANDE MOTTE - le 30/03/2009
Où sera construite la nouvelle gare de Montpellier et sera-t-elle reliée par des transports en commun pour rejoindre la Grande Motte ? |
Réponse le 26/05/2009
1- Gare nouvelle de Montpellier
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Montpellier. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
L’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie montpelliérain est en partie dictée par des contraintes techniques, contrairement aux autres agglomérations régionales, car l’augmentation très forte des TER (90) et des TGV (126), en plus du fret rend impossible leur cohabitation sur la seule ligne classique en entrée et sortie de gare (entre Saint Brès et Saint Roch), sans aménagements lourd de celles-ci.
Dès lors, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat :
- A la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s’inscrirait dans le plan d’urbanisation de l’agglomération de Montpellier, dans la continuité d’Odysseum avec la création d’un lycée, d’un quartier d’affaire et le prolongement de la ligne de tramway n°1.
- A Saint Jean de Védas, à l'intersection entre le contournement Nîmes-Montpellier et la ligne existante vers Sète, site qui permet d’envisager des correspondances TGV/TER.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Montpellier en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org )
- rubrique s'informer, - document du débat, - études, - études préparatoires, - étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
2- Transport en commun vers la Grande Motte
La décision de mise en service de liaisons périurbaines pour rabattre sur les gares ne relève pas de la compétence de RFF mais de celle des collectivités concernées (régions, conseils généraux et communautés d’agglomérations). |
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Question n°1450 de : BOUDET CHRISTIAN- 34120 PEZENAS - le 30/03/2009 Si le TGV passe à Pezenas, nous serait-il possible de savoir s' il passera au nord ? |
Réponse le 26/05/2009
A ce stade du projet, le tracé exact n’est pas encore défini. En effet, le débat public doit faire émerger le choix d’un couloir de passage, large de 5 kilomètres, qui permettra les optimisations futures du projet.
Si le débat public confirme l’intérêt du projet, Réseau ferré de France, maître d’ouvrage du projet étudiera un tracé large de 1000 mètres puis 500 mètres dans le couloir de passage retenu. Ce tracé, large de 500 mètres sera présenté lors de l’enquête d’utilité publique, à l’horizon 2015.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
Actuellement, aucun tracé de ligne nouvelle ne s’inscrit donc sur la commune de Pézenas. Nous pouvons uniquement vous préciser que cette commune est concernée par le couloir de passage « Nord » de 5 km de large entre Montpellier et Narbonne.
La réunion publique tenue à Pézenas le 29 avril dernier a permis de mettre en évidence la volonté des viticulteurs situés dans cette zones de voir préserver leurs domaines. |
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Question n°1451 de : MIR GUILAINE ET FREDERIC- 34740 VENDARGUES - le 30/03/2009 Quelles actions sont engagées pour promouvoir le ferroutage ? |
Réponse le 30/04/2009
Actuellement aucune mesure ne permet de rendre obligatoire l'utilisation du ferroutage. A ce jour, l'Etat français n'a prévu la mise en œuvre d'aucune contrainte à court ou moyen terme. Les transporteurs ont donc recours au ferroutage lorsqu'ils y trouvent un intérêt, économique, commercial…, par rapport à la route.
L'un des objectifs des scénarios proposés au débat public est de favoriser le report modal de la route vers le rail. Les scénarios, en permettant de faire circuler davantage de trains de marchandises et en assurant une meilleure fiabilité du réseau ferroviaire en Languedoc-Roussillon (régularité, disponibilité, fiabilité), participeront à renforcer la pertinence du mode ferroviaire vis-à-vis de la route.
Ainsi, grâce aux scénarios de ligne nouvelle, ce sont près de 3000 poids lourds par jour qui seront reportés de la route vers le rail grâce au ferroutage (semi-remorque chargée sur un wagon adapté) et aux autres services de transport de marchandises, tel que le transport combiné (conteneur ou caisse mobile chargés sur un wagon), le train entier (train constitué à partir de wagons provenant d'une seule entreprise, ayant des volumes massifs de marchandises à transporter). et le lotissement (train constitué à partir de wagons provenant de diverses entreprises). |
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Question n°1452 de : ALABERT ROBERT- 66690 SOREDES - le 30/03/2009
Cette ligne nouvelle ne va-t-elle pas servir l' économie allemande ? Compte tenu du cout et surtout du financement, que va-t-elle apporter à la France ? Dans l' état économique de notre pays ne serait-il pas plus sage d' attendre pour satisfaire les intérets espagnols et allemands ? |
Réponse le 26/05/2009
Ce projet de ligne est à concevoir pour le long terme. Les difficultés économiques que l'ensemble de l'Europe traverse ne doivent pas occulter les perspectives de long terme de croissance des déplacements de marchandises et de voyageurs. Ainsi la ligne améliorera les connexions entre les régions européennes et cette amélioration bénéficiera également au transport ferroviaire de marchandises régional grâce à un réseau d’infrastructure plus fiable, et aux déplacements de la vie quotidienne, en améliorant les capacités disponibles pour les trains régionaux.
Les objectifs du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan sont multiples. Ils ont été analysés au terme d’un important programme d’études, mené par Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, l’Etat, la Région Languedoc-Roussillon et 12 collectivités partenaires.
Concrètement, une ligne nouvelle en plus de la ligne existante permettrait de :
- Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen,
- Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante,
- Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains,
- Inciter à prendre le train plutôt que la voiture,
- Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route,
- Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon,
- Accompagner le dynamisme de l’économie régionale. |
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Question n°1453 de : RICHARD SYLVIE- 30620 AUBORD - le 30/03/2009 Mon village (Aubord juste en dessous de Nimes) est en zone inondable, je voudrais savoir si le fait d' avoir le tracé du TGV au dessus du village cela ne va pas perturber l' écoulement des eaux pluviales et accentuera les pluies au bas du village ? |
Réponse le 11/06/2009
Aubord est concerné par 3 cours d’eau, les petit et grand campagnol et plus principalement le Rieu. Le dimensionnement des ouvrages de franchissement de ces cours d'eau par la ligne nouvelle sera conduit dans le respect des dispositions de la loi sur l'eau visant notamment à ne pas aggraver l'inondabilité des zones traversées. Une étude hydraulique a été conduite en 2007 intégrant les caractéristiques de l'évènement climatique historique de 2005. Par ailleurs en préalable aux travaux un dossier Loi sur l'eau sera établi et soumis à enquête publique et à autorisation préfectorale. Ce dossier comporte un volet état initial, un volet incidences et mesures conservatoires. |
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Question n°1454 de : MURCIA Jean-Pierre- 66350 TOULOUGES - le 30/03/2009
Pourquoi attendre 2020 pour ouvrir la LGV ? Les autoroutes sont déjà saturées et dangereuses... et polluantes. |
Réponse le 17/04/2009
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d'ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
L'horizon de mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l'horizon 2020 compte tenu des délais d'études, de procédures administratives et foncières et des travaux.
Pour accélérer la réalisation du projet, plusieurs leviers peuvent être actionnés :
- [endif]regrouper les phases d’études préalables à la Déclaration d’Utilité Publique (DUP) pour limiter les interfaces entre les différents partenaires,
- [endif]obtenir le décret de DUP au plus tôt après la clôture de l’enquête d’utilité publique
- [endif]réunir rapidement un « tour de table » financier avec l’ensemble des partenaires.
Vous trouverez ci-dessous le schéma des grandes étapes du projet :
[endif]
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Question n°1455 de : MURCIA Jean-Pierre- 66350 TOULOUGES - le 30/03/2009
Des plantations d'arbres non résineux sont-elles prévues en bordure raisonnable (bas de talus et délaissés) de la LGV ? |
Réponse le 26/05/2009
Au stade actuel des études de la ligne nouvelle Montpellier - Perpignan, nous avons identifié les différents paysages traversés ainsi que les grands enjeux environnementaux, ceci dans des couloirs de 5 km de large.
Lors des études préliminaires et d’avant-projet, des études paysagères très fines seront menées par des équipes de paysagistes. Les zones à enjeux seront recensées et analysées afin de préconiser les principes d’intégration paysagère les plus adaptés.
Différentes solutions d’intégration paysagère seront envisageables :
o réalisation de plantations d’arbres et arbustes le long de la voie ferrée et dans les délaissés,
o définition du type de plantation selon les secteurs (résineux, non résineux…)
o adaptation du profil en long de la ligne conditionnée par les caractéristiques techniques ou des contraintes du site,
o création de merlons (buttes de terre) ou travail plus élaboré de mise en scène paysagère par la modification des formes du terrain (modelés paysagers).
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Question n°1456 de : MAZUR PIERRE- 66200 ALENYA - le 30/03/2009 Je voudrais savoir ce qu' il en est du contournement de Nimes ? Cela ferait gagner 1h sur le trajet Paris-Perpignan. |
Réponse le 11/06/2009
Le Contournement de Nîmes et Montpellier a été déclaré d'utilité publique en mai 2005. Les travaux pourront débuter en 2011 pour une mise en service à l'horizon 2015. Cette ligne nouvelle permet selon la vitesse d'exploitation 220 km/h ou 300 km/ et le nombre d’arrêt en gare de gagner au minimum 10 à 15 mn entre Montpellier et Perpignan (avant même la mise en service de la ligne nouvelle Montpellier Perpignan). |
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Question n°1457 de : SEINGRY ROLAND- 34300 LE CAP D' AGDE - le 30/03/2009 Quelle sera la desserte à Agde ? |
Réponse le 26/05/2009
La gare actuelle d’Agde continuerait d’être desservies par les TGV, quel que soit le scénario de ligne nouvelle, d’après les prévisions de dessertes faites par le transporteur SNCF.
En 2020, quelque soit le scénario de ligne nouvelle, la gare de Agde acceuillerait 2 TGV par heure de pointe soit entre 14 et 16 TGV par jour. Cette offre pourrait être augmentée en période estivale pour faciliter l'accès des touristes au littoral agathois.
De plus, le nombre de TER pourrait être doublé par rapport à aujourd'hui en gare de Agde. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 70 TER chaque jour entre Agde et Béziers, contre 46 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF.
Concernant une gare nouvelle, le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Agde-Béziers. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Dans le cas de la réalisation d’une gare nouvelle entre Agde et Béziers, il sera également possible pour les touristes de rejoindre Agde par TER suite à une correspondance dans la gare nouvelle.
Ainsi Agde disposerait non seulement de dessertes TGV via sa gare existante mais également d’un accès à 74 TGV par jour via les gares de Béziers. |
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Question n°1458 de : JAAFARI SYLVIE- 34230 PAULHAN - le 30/03/2009
Ne vous semble-t-il pas que le scénario "rose" apparait comme le meilleur compromis, en terme de cout, de temps gagné et de nombres de trains supplémentaires, alliant fret et voyageurs ? Une gare dans l' Est bitterois est-elle envisageable dans ce scénario ? |
Réponse le 17/06/2009
Les scénarios proposés au débat public sont contrastés, offrant ainsi des réponses techniques différentes selon les objectifs fixés. En fonction des priorités accordées aux différents critères de choix vous sélectionnerez un scénario plutôt qu’un autre. Sur la base des critères que vous mettez en avant, le scénario ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h peut apparaître pertinent.
Comme il est indiqué dans la synthèse du dossier du maître d’ouvrage, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre. Une gare dans l’Est biterrois est envisageable dans le cadre du scénario ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h. |
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Question n°1459 de : LICCHESI EMILE- 30330 ST LAURENT LA VERNEDE - le 30/03/2009 Allez vous éviter de mutiler les vignobles existants sur la totalité du parcours Montpellier-Narbonne-Perpignan ? Quels seront les moyens techniques, financiers etc... mis en œuvre ? |
Réponse le 26/05/2009
Les études environnementales menées à ce stade des pré études fonctionnelles ont permis de recenser les différents zonages agricoles et viticoles AOC présents dans l’aire d’étude et dans les couloirs de passage.
Les délimitations des aires AOC sont représentées en page 60 du dossier du Maître d’Ouvrage, consultable sur le site internet de la Commission particulière du Débat Public. (http://www.debatpublic-lnmp.org/informer/dossier-maitre-ouvrage.html)
Actuellement quatre scénarios sont envisagés avec des couloirs de passages de 5 km, par conséquent l’impact sur la viticulture n'est pas quantifiable précisément. L'étude précise d'un tracé ne se fera qu'après le débat public et les études préliminaires, lors de l'étude d'Avant Projet Sommaire.
En tout état de cause RFF préservera au maximum l’activité agricole en phase de définition de son projet et ce de deux façons :
o en limitant les emprises de la ligne au strict minimum pour réaliser ses équipements nécessaires au bon fonctionnement de l’ouvrage,
o en travaillant le plus en amont possible en concertation étroite avec les organisations agricoles présentes sur le territoire, et ce pour toute la durée d’élaboration du projet.
Les enjeux relatifs aux productions agricoles seront donc pris en compte très en amont afin d'éviter les impacts ou le cas échéant les réduire :
o en phase d'études préliminaires pour la comparaison des scénarios,
o en phase APS (Avant Projet Sommaire) et APD (Avant Projet Détaillé) pour la définition du projet et des mesures de réduction ou de compensation.
Dès la Déclaration d'Utilité Publique, RFF pourra également examiner, en concertation avec les collectivités locales, la Société d'Aménagement Foncier et d'Etablissement Rural (SAFER) et les Chambres d'Agriculture, les possibilités de constitution de réserves foncières, afin de faciliter les restructurations d'exploitations, dans le cadre d'un programme d'échanges et de réorganisation foncière au moment des travaux.
Enfin, concernant les travaux et le chantier, toutes les précautions seront prises pour limiter l’incidence sur les zones viticoles :
o limitation des emprises,
o arrosage des pistes pour réduire les envols de poussières,
o protection des eaux et maintien des réseaux d’irrigation,
o maintien de l’accès aux parcelles,
o indemnisations dans le cas de pertes de récolte, pour dépôts de matériaux, etc.
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Question n°1460 de : LICCHESI EMILE- 30330 ST LAURENT LE VERNEDE - le 30/03/2009
Quels seront les moyens techniques, financiers etc... mis en œuvre ? |
Réponse le 08/04/2009
Afin de réaliser le projet, il est effectivement nécessaire de mettre en œuvre les moyens techniques et financiers nécessaires.
q Concernant les moyens techniques :
Dans un premier temps, il faut finaliser les études, avant d’engager les travaux. Et celles-ci sont encore nombreuses, tant sur les estimations fines de trafics, d’approfondissement des sensibilités environnementales du couloir finalement retenu, que de génie civil et d’exploitation ferroviaire, sans parler des études techniques menées avec les collectivités pour la desserte du territoire. Il convient d’approfondir chacune en parallèle, au niveau de précision adapté. Ces études demandent des moyens humains type techniciens et ingénieurs de bureaux d’études, en plus des équipes de Réseau ferré de France et des services techniques des collectivités.
q Concernant les moyens financiers
Les grands projets ferroviaires nécessitent un montant élevé d’investissement. L’équilibre financier de tels projets ne peut être obtenu que sur une très longue période, qui peut être supérieure à 50 ans, et en mobilisant des apports publics significatifs. Le financement du projet de Ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan s’inscrit dans un schéma de ce type, sachant que deux stratégies de financement peuvent être recherchées : le financement classique, par fonds publics et les financements en partenariat public / privé.
Les cas de financement classique les plus récemment mis en œuvre, sont ceux de la première phase de la ligne à grande vitesse (LGV) Est Européenne et de la branche est de la LGV Rhin-Rhône. Dans ces projets, le financement repose exclusivement sur des fonds publics associant l’Etat, les collectivités territoriales, les pays voisins intéressés, l’Union Européenne, RFF et la SNCF.
D’autres modalités de financement peuvent être recherchées dans le cadre des partenariats publics /privés, qu’il s’agisse de la concession ou du contrat de partenariat.
Concession : le concessionnaire s’engage à financer, concevoir, construire, exploiter et entretenir l’ouvrage concédé, à ses frais et à ses risques. Le concessionnaire, qui a un droit exclusif d’exploitation, se rémunère directement par les péages d’utilisation de l’infrastructure. Dans le domaine ferroviaire, la ligne nouvelle Perpignan-Figueras, inaugurée en février 2009, a fait l’objet d’une concession au groupement TP Ferro qui en a assuré la conception, la construction, et assurera l’exploitation et la maintenance, pendant 50 ans. La LGV Sud Europe Atlantique (tours-Bordeaux) fera aussi l’objet d’une concession, dont la durée reste à déterminer.
Contrat de partenariat : le partenaire privé peut concevoir, financer, réaliser et entretenir l’infrastructure pour le compte de RFF, mais il ne l’exploite pas. Les péages et les risques d’exploitation sont conservés par RFF. Celui-ci rémunère le partenaire privé par le versement d’un "loyer". Dans le domaine ferroviaire, le contournement Nîmes-Montpellier (CNM) va être réalisé sous ce domaine juridique.
A ce stade d’avancement du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, il n’est pas possible de définir quel sera le montage financier du projet, qu’il soit de type « classique » (outre RFF, participation de l’Etat et des collectivités territoriales et de l’union Européenne) ou «innovant » (avec le concours en plus d’acteurs privés). Le plan de financement ne pourra être précisé qu’après la déclaration d’utilité publique du projet, en concertation avec les partenaires, une fois arrêtées les caractéristiques précises du projet.
A titre d’exemple, vous trouvez ci-dessous les modalités de répartition du financement de la LGV Est Européenne (1ère phase – Paris Strasbourg) :
Les nouvelles règles proposées par le Ministère de l’équipement seraient les suivantes :
Une fois déduite la participation de l’Europe et de Réseau ferré de France, le solde pourrait être réparti comme suit :
- Ligne nouvelle dédiée voyageur : 50% Etat / 50% Collectivités
- Ligne nouvelle mixte (voyageur et fret) : 65 % Etat / 35 % Collectivités
- Ligne nouvelle dédiée fret : 80 % Etat / 20 % Collectivités
L’impact sur la fiscalité des collectivités locales dépend de nombreux facteurs :
- Le niveau de leur contribution et l’incidence sur leur endettement,
- Le niveau d’endettement des collectivités qui conditionne leur recours à l’emprunt,
- le taux d’intérêt,
- le montant des recettes fiscales générées par le projet pendant la période de construction et d’exploitation du projet.
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Question n°1461 de : BONIAUD JEAN GERARD- 34770 GIGEAN - le 30/03/2009
Quelles sont les communes concernées par le couloir unique tronçon Montpellier-Pézenas, et quelle est sa position géographique approchée ? Merci de me répondre. |
Réponse le 26/05/2009
Entre Montpellier et Pézenas, les communes concernées par le couloir passant au Nord sont :
- Montpellier, St Jean de Védas, Villeneuve les Maguelone, Fabrègues, Mireval, Gigean, Montbazin, Cournonssec, Cournonterral, Lavérune, Saussan, Poussan, Villeveyrac, Loupian, Mèze, Montagnac, Saint Pargoire, St Pons de Mauchiens, Cazouls d’Héraut, Lézignan la Cèbe, Aumes, Nézignan l’Evêque, Castelnau de Guers, Tourbes, Pézenas.
A noter qu’entre Montpellier et Béziers, deux couloirs, d’une largeur de 5 km chacun, sont proposés au débat public : un couloir « collines du biterrois », au Nord, en retrait du littoral, et un couloir « plaine littorale ». Ces deux couloirs se rejoignent à l’entrée du département de l’Aude pour former un couloir unique jusqu’à Perpignan. |
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Question n°1462 de : ECHES CHRISTOPHE- 30650 SAZE - le 30/03/2009 La gare nouvelle de Manduel est-elle toujours d' actualité ? |
Réponse le 14/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie nîmois. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org)
- rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
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Question n°1463 de : CHRISTOL JEAN CHARLES- 66000 PERPIGNAN - le 30/03/2009 Le propre d' une ligne TGV c' est le gain de vitesse. Comment concilier celle-ci avec la desserte des villes rencontrées que sont les villes proches de Sète-Agde-Béziers-Narbonne ? |
Réponse le 26/05/2009
La desserte TER des gares est de la compétence du Conseil Régional, en sa qualité d'autorité organisatrice du transport express régional. La desserte TGV est de la compétence des entreprises ferroviaires (telles que la SNCF puisque le réseau français sera ouvert à la concurrence dès 2010). Réseau Ferré de France (RFF) assure de son côté l'accès ferroviaire aux diverses gares qui sont localisées sur les lignes ferroviaires exploitées.
Le gain de vitesse et de temps se traduit concrètement dans le domaine ferroviaire par du report modal de la route vers le rail et de l'aérien vers le rail. Cela concerne les trafics moyenne et longue distance mais également les trafics de courte distances tel que les déplacements quotidiens entre le domicile et le lieu de travail ou entre le domicile et le lieu d'études.
Pour ces déplacements, le coût du trajet est un élément important mais c'est essentiellement le temps de trajet en train qui sera déterminant dans le choix entre la voiture ou le train. De ce fait, plus le train marquera d'arrêt, moins son temps de trajet entre les destinations aux extrêmes de son parcours sera intéressant pour les clients.
Les entreprises ferroviaires visent donc à trouver le meilleur compromis entre la desserte des villes pour assurer un remplissage satisfaisant des trains et les meilleurs temps de parcours entre les villes pour favoriser le report modal.
Dans les scénarios de ligne nouvelle, deux types de mission sont donc envisagées par le transporteur SNCF :
o des missions « longues distance » avec peu d’arrêt (Montpellier, éventuellement Perpignan)
o des missions « cabotages » avec dessertes de Béziers et Narbonne (gare centre ou gare nouvelle) et certaines missions, qui rejoignent la ligne classique au sud de Montpellier pour desservir Sète et Agde.
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Question n°1464 de : PETIT THOMAS- 11400 VILLENEUVE LA COMPTAL - le 30/03/2009
Prévoit-on que le ferroutage deviendra rentable par rapport au transport routier dans les prochaines années ? |
Réponse le 11/06/2009
Les conditions de rentabilité du ferroutage dépendent de nombreux facteurs dont :
- une partie est relative aux décisions propres à l’opérateur de service (sa politique d’offre et de prix, la rotation de ces rames, le coût des rames, la traction et son coût, ses frais fixes, etc.)
- et une partie au « paysage » politique et réglementaire de la France et des Pays européens.
Sur ce dernier point, l’éco-taxe est un facteur non négligeable qui peut modifier significativement le coût du transport routier qui fait encore référence à ce jour.
Oui, les opérateurs candidats aux autoroutes ferroviaires, considèrent que la rentabilité peut être atteinte. Parmi eux, certains ne demanderaient pas de subventions autres que celles de la mise à disposition des infrastructures et l’aide à la réalisation des plateformes. Cela ne les empêche pas d’analyser les facteurs de risque qu’ils sont en mesure de prendre.
L’association Roulante 2006 qui promeut le ferroutage (association de membres ferroviaires et routiers) et le Cercle de l’Optimodalité se sont assurés de la rentabilité possible de ce marché.
L’Etat et Réseau Ferré de France (RFF) considèrent que la rentabilité financière pourra être atteinte et restent en contact avec les candidats et les deux opérateurs actuels. |
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Question n°1465 de : CONSTANZO GEORGES- 34300 LE CAP D' AGDE - le 30/03/2009 Pourquoi ne pas aussi réaliser un ferroutage des marchandises du port de Sète ? |
Réponse le 26/05/2009
Le ferroutage consiste à charger un semi-remorque sur un wagon adapté. Cette technique nécessite au préalable un acheminement routier car elle vise à permettre l’intermodalité entre la route et le rail. Elle n’est donc pas particulièrement adaptée et pertinente à un trafic portuaire.
Pour acheminer des marchandises au départ ou à destination du port de Sète il existe d’autres techniques ferroviaires plus performantes.
Par exemple le transport combiné consiste à charger sur un wagon les conteneurs qui arrivent par exemple par bateau. D’ailleurs sur le port de Sète, un chantier de transport combiné à fonctionné entre 2005 et 2008, cependant il a été fermé.
Une autre technique consiste à transporter dans des wagons adaptés des marchandises spécifiques provenant du port. Ces marchandises, appelés vrac solides (ciment, engrais, céréales…) ou vrac liquides (hydrocarbures, vins…) sont directement transbordées des cales du bateau aux wagons. |
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Question n°1466 de : PREVOST GERARD- 34120 PEZENAS - le 30/03/2009 Si de nouvelles gares sont construites, l' accès en sera-t-il assuré à partir du centre ville par des transports en commun ? Des parkings sécurisés seront-ils construits à proximité de ces gares ? |
Réponse le 06/05/2009
1- Accès aux gares nouvelles
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si une gare nouvelle est réalisée, plusieurs possibilités de liaison entre la gare nouvelle et la gare centre existent :
- Pour relier la gare nouvelle à la gare centre par le TER, il faut positionner la gare nouvelle à l’interconnexion de la ligne existante et de la ligne nouvelle ou bien créer des raccordements entre ces deux lignes. Il est ainsi possible d'envisager la création d’une navette TER reliant la gare centre à la gare nouvelle, ou bien de profiter de la desserte TER pour rejoindre les deux gares.
- A défaut d’une interconnexion ferroviaire entre la ligne existante et la ligne nouvelle, il faudrait envisager la création d’une liaison routière par transport en commun entre la gare nouvelle et la gare existante (tramway, bus en site propre, car, …).
Les pré-études fonctionnelles menées par Réseau ferré de France (RFF) et la SNCF ont pris en compte les futurs projets de développement des agglomérations concernés, notamment en matière de transport en commun. Les secteurs potentiels d’implantation en tiennent compte.
Pour autant la décision de mise en service de liaisons en transport en commun pour rabattre les voyageurs sur les gares ne relève pas de la compétence de RFF mais de celle des collectivités concernées (régions, conseils généraux et communautés d’agglomérations).
2- Potentielle gare nouvelle du bassin de vie de Béziers
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75 entre Pézenas et Béziers, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Quelque soit l’implantation de la potentielle gare nouvelle il a été prévu des réserves foncières pour la création de parking. |
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Question n°1467 de : ZEITOUNIAN DAVID- 34200 SETE - le 30/03/2009 Dans le cadre du projet de dédoublement de l' A9 et de la ligne nouvelle, avez vous croisé les études, notamment en ce qui concerne le transport de marchandises ? La création de "poles" de transfert rail/route hors zone urbaine est-elle envisageable ? |
Réponse le 06/05/2009
Les études préalables au débat public ont été réalisées en partenariat avec le Conseil Régional et 12 collectivités locales. De plus, 11 réunions techniques ont été réalisées sous la présidence du Directeur Régional de l’Equipement. Ce travail partenarial visait effectivement à prendre en considération l’ensemble des études réalisées dans le cadre de projets ayant une interaction plus ou moins forte avec le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan.
Dans la zone de Montpellier-Sète, un chantier de transport combiné était implanté à Montpellier jusqu’en 2005 puis il a été transféré à Sète. En 2008 ce chantier assurant l’intermodalité rail / route a fermé après le départ du dernier client. De ce fait, il n’est pas envisagé pour l’instant de création de nouveaux sites permettant le transfert modal dans cette zone. |
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Question n°1468 de : BORD FRANCOISE- 34570 SAUSSAN - le 30/03/2009 Quelles sont les modifications induites par la mise en place de la nouvelle ligne Montpellier-Perpignan sur la desserte Sète-Frontignan-Montpellier et sur celle Nimes-Alès ? |
Réponse le 06/05/2009
1) Desserte de Sète et Frontignan :
La gare actuelle de Sète continuera d’être desservies par les TGV, quel que soit le scénario de ligne nouvelle.
Les scénarios de Ligne Grande Vitesse (LGV) devraient offrir, selon la SNCF, une desserte TGV dans la gare de Sète de 2 trains par heure de pointe, soit 16 trains par jour. Le scénario LN mixte à 220 km/h offrirait une desserte TGV de 2 trains par heure de pointe et 14 trains par jour.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Montpellier est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi en 2020, suivant les scénarios proposés au débat, entre 100 et 74 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et entre 26 et 34 arrêts en gare actuelle, selon les estimations de la SNCF. Par contre, les gares de Frontignan et Sète garderont une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 90 TER chaque jour entre Montpellier Frontignan et Sète, contre 46 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF.
Sète pourrait disposer non seulement de dessertes TGV via sa gare existante mais également de correspondances TER/TGV donnant également accès à 126 TGV par jour via les gares de Montpellier, suivant le site retenu.
2) Desserte de Alès :
Concernant la liaison entre Nîmes et Alès, l’ambition du Conseil Régional est de porter la desserte TER en 2020 entre ces deux villes à 44 TER par jour contre 29 actuellement.
Concernant l’accès à la grande vitesse, le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie nîmois. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 56 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 26 arrêts en gare actuelle de Nîmes, selon les estimations de la SNCF. Par contre la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon, par contre ce site induit une double correspondance pour les habitants d’Alès.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favoriserait les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org)
- rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1469 de : DELBOEL DAVID- 34300 AGDE - le 30/03/2009
Pourquoi l'ancien tracé a-t-il été abandonné de même que toutes les études ? |
Réponse le 15/06/2009
Au début des années 90, avaient été engagées des études visant à la réalisation d’une ligne nouvelle à grande vitesse de Montpellier à la frontière espagnole. L’Avant Projet Sommaire de la LGV Languedoc-Roussillon a été approuvé le 9 mai 1995, et le projet qualifié de Projet d’Intérêt Général par les 3 Préfets de département de l’Hérault, de l’Aude et des Pyrénées Orientales, en décembre 2000-janvier 2001. Un tracé (bande de 100 mètre de large) avait été acté. Aujourd’hui, le processus nous oblige a reconsidérer les objectifs du projet et à travailler à un niveau plus macroscopique, soit des couloirs de passage de 5 km de large. Mais l’un des deux couloirs englobe le tracé de 1995.
La réalisation de deux sections de lignes nouvelles mixtes aux extrémités du projet (la liaison internationale Perpignan Figueras - Contournement de Nîmes Montpellier), l’accroissement important des échanges avec l’Espagne, la croissance démographique du Languedoc-Roussillon, l’existence d’autres projets d’infrastructure ferroviaire dans le Grand Sud (LGV Bordeaux-Toulouse, LGV PACA), ont renforcé de manière significative la pertinence d’une ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan et ont conduit l’Etat, sur proposition de Réseau Ferré de France, à relancer un processus d’études d’une ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan.
L’évolution du contexte des déplacements, tant voyageurs que marchandises, lors de la dernière décennie impose une étape de redéfinition du projet de ligne nouvelle, afin de répondre aux nouveaux enjeux, en particulier celui d’une éventuelle mixité voyageurs / fret de la ligne nouvelle.
Le processus d’études, qui a impliqué l’Etat et l’ensemble des collectivités territoriales concernées, a débouché sur un débat public, à l’issue duquel seront déterminées les caractéristiques principales du projet.
Ces études préalables au débat public, puis les décisions qui seront prises à l’issue du débat public, pourront donc remettre en question des orientations qui avaient été fixées lors des études d’Avant Projet Sommaire réalisées dans les années 90 (en particulier concernant les fonctionnalités de l’infrastructure ou la desserte des agglomérations etc), ainsi qu’éventuellement le fuseau de passage qui fait l’objet du Projet d’Intérêt Général. |
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Question n°1470 de : PEREZ Max- 34200 SETE - le 30/03/2009
Est-ce qu'il y aura une ligne TER pour les hauts cantons quelque soit le trajet LGV ? |
Réponse le 06/05/2009
Il existe actuellement 3 lignes qui assurent la desserte TER des hauts cantons : Béziers-Neussargues, Nîmes-Alès-Langogne et Le Monastier-Mende-La Bastide. Il existe également la ligne Carcassonne-Limoux-Quillan dans l’Aude et Perpignan-Villefranche dans les Pyrénées-Orientales.
Ce réseau ferroviaire qui vise à desservir les territoires du nord de la région Languedoc-Roussillon et des hautes vallées de la Têt et du l’Aude est indépendant techniquement parlant du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan. Les voies existent bien ; les services TER seront conservés/développés d’après les prévisions de dessertes élaborées par la SNCF avec le Conseil Régional. |
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Question n°1472 de : PEREZ Max- 34200 SETE - le 30/03/2009
Gardera-t-on la ligne actuelle pour le fret et les trains grande ligne ainsi que TER ? |
Réponse le 06/05/2009
La ligne actuelle continuera d’être empruntée par tous les types de trains (TGV, TER et fret) quel que soit le scénario choisi à l’issue du débat public.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant quels trains circulent sur quelles lignes suivant chaque scénario de ligne nouvelle.
Ajoutons que la plupart des trains à grande vitesse emprunteront la LGV mais les prévisions de dessertes de la SNCF montrent bien qu’une partie de ceux-ci continuera de desservir les villes de Sète, Agde, Béziers, Narbonne par la ligne classique. |
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Question n°1473 de : BALP DANIEL- 34200 SETE - le 30/03/2009 Ce projet fait-il partie du plan de relance 2009-2010 du gouvernement ? (grands travaux) |
Réponse le 23/06/2009
Non, le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan ne fait pas partie du plan de relance du gouvernement. En revanche, le contournement de Nîmes et de Montpellier en fait partie ; l'accélération de ce projet ne pouvant que bénéficier à l'avancement du projet entre Montpellier et Perpignan. |
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Question n°1474 de : MAUGNER MARIE JO- 66550 CORNEILLA LA RIVIERE - le 30/03/2009
Quelle sera la part du ferroutage dans le trafic ferroviaire de demain ? |
Réponse le 06/05/2009
Le ferroutage entre Le Boulou et Bettembourg au Luxembourg a été mis en service en septembre 2007. Actuellement sur près de 90 trains par jour qui circulent au niveau de Montpellier, le ferroutage représente 2 trains par jour.
A l’horizon 2020, l'un des objectifs des scénarios proposés au débat public est de favoriser le report modal de la route vers le rail. Les scénarios, en permettant de faire circuler davantage de trains de marchandises et en assurant une meilleure fiabilité du réseau ferroviaire en Languedoc-Roussillon (régularité, disponibilité, fiabilité), participeront à renforcer la pertinence du mode ferroviaire vis-à-vis de la route.
Ainsi, grâce aux scénarios de ligne nouvelle, ce sont près de 3000 poids lourds par jour qui seront reportés de la route vers le rail grâce au ferroutage (semi-remorque chargée sur un wagon adapté) et aux autres services de transport de marchandises, tel que le transport combiné (conteneur ou caisse mobile chargés sur un wagon), le train entier (train constitué à partir de wagons provenant d'une seule entreprise, ayant des volumes massifs de marchandises à transporter) et le lotissement (train constitué à partir de wagons provenant de diverses entreprises). |
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Question n°1475 de : GIBERT GEORGES- 11000 CARCASSONNE - le 30/03/2009 Une gare nouvelle à Narbonne ne va-t-elle pas créer des problèmes de correspondances ? |
Réponse le 26/05/2009
Les gares, nouvelles ou actuelles, doivent permettre les correspondances entre trains, notamment TGV® et TER.
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Narbonne. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, deux possibilités d'implantation sont proposées au débat:
- le secteur à l’ouest de Narbonne offrirait la possibilité de créer une gare interconnectée avec la ligne existante Toulouse-Narbonne, à proximité de l’autoroute A61. Le site devrait permettre le raccordement du projet avec cette ligne. Cette implantation favoriserait les correspondances TER/TGV pour le Lézignanais et le Carcassonnais.
Ainsi, pour vous rendre à Carcassonne, vous pourrez emprunter une correspondance directe entre la gare nouvelle et la gare centre de Carcassonne.
- le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV®/TER entre Narbonne et Béziers.
Pour vous rendre à Carcassonne, il faudrait emprunter une correspondance en gare nouvelle afin de relier la gare centre de Narbonne et ensuite réaliser une seconde correspondance pour relier Carcassonne depuis la gare centre de Narbonne. Des TGV® effectueraient également la mission Gare nouvelle Béziers-Narbonne vers Carcassonne, d’après la SNCF.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1476 de : DI GUISTO RICHARD- 30340 SALINDRES - le 30/03/2009
Sachant qu' en 2020 Barcelone sera à moins de 4 h de Paris, quel est l' objectif du gouvernement espagnol dans le financement de l' arrivée du TGV à sa frontière ? Au vue de la plaquette de synthèse, il n' est pas prévu qu' il intervienne et de plus où est l' Europe dans le financement, sa place me semble importante. |
Réponse le 26/05/2009
Pour vous apportez une précision, le temps de parcours théorique permis par l’infrastructure entre Paris et Barcelone devrait être d’environ 4h30 à 4h40, avec le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan.
1- Financement de l’Espagne
A ce stade du projet il n’est pas possible de savoir si l’Espagne participera au financement de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan. Elle finance déjà son propre développement de lignes à grande vitesse, notamment la ligne Barcelone Figueras en cours de construction.
2- Financement de l’Union Européenne
La ligne nouvelle Montpellier - Perpignan devrait être éligible à l’obtention de financements européens.
En effet, deux critères sont privilégiés par l’Europe :
- Présence d’un goulot d’étranglement dans un corridor européen,
- Projet constituant une section ferroviaire internationale ou y donnant accès.
La ligne nouvelle Montpellier-Perpignan peut répondre à ces deux critères.
3- Financement général
Les grands projets ferroviaires nécessitent un montant élevé d’investissement. L’équilibre financier de tels projets ne peut être obtenu que sur une très longue période, qui peut être supérieure à 50 ans, et en mobilisant des apports publics significatifs. Le financement du projet de Ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan s’inscrit dans un schéma de ce type, sachant que deux stratégies de financement peuvent être recherchées : le financement classique, par fonds publics et les financements en partenariat public / privé.
Les cas de financement classique les plus récemment mis en œuvre, sont ceux de la première phase de la ligne à grande vitesse (LGV) Est Européenne et de la branche est de la LGV Rhin-Rhône. Dans ces projets, le financement repose exclusivement sur des fonds publics associant l’Etat, les collectivités territoriales, les pays voisins intéressés, l’Union Européenne, RFF et la SNCF.
D’autres modalités de financement peuvent être recherchées dans le cadre des partenariats publics /privés, qu’il s’agisse de la concession ou du contrat de partenariat.
Concession : le concessionnaire s’engage à financer, concevoir, construire, exploiter et entretenir l’ouvrage concédé, à ses frais et à ses risques. Le concessionnaire, qui a un droit exclusif d’exploitation, se rémunère directement par les péages d’utilisation de l’infrastructure. Dans le domaine ferroviaire, la ligne nouvelle Perpignan-Figueras, inaugurée en février 2009, a fait l’objet d’une concession au groupement TP Ferro qui en a assuré la conception, la construction, et assurera l’exploitation et la maintenance, pendant 50 ans. La LGV Sud Europe Atlantique (tours-Bordeaux) fera aussi l’objet d’une concession, dont la durée reste à déterminer.
Contrat de partenariat : le partenaire privé peut concevoir, financer, réaliser et entretenir l’infrastructure pour le compte de RFF, mais il ne l’exploite pas. Les péages et les risques d’exploitation sont conservés par RFF. Celui-ci rémunère le partenaire privé par le versement d’un "loyer". Dans le domaine ferroviaire, le contournement Nîmes-Montpellier (CNM) va être réalisé sous ce domaine juridique.
A ce stade d’avancement du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, il n’est pas possible de définir quel sera le montage financier du projet, qu’il soit de type « classique » (outre RFF, participation de l’Etat et des collectivités territoriales et de l’Union Européenne) ou «innovant » (avec le concours en plus d’acteurs privés). Le plan de financement ne pourra être précisé qu’après la déclaration d’utilité publique du projet, en concertation avec les partenaires, une fois arrêtée les caractéristiques précises du projet.
A titre d’exemple, vous trouvez ci-dessous les modalités de répartition du financement de la LGV Est Européenne (1ère phase – Paris Strasbourg) :
Les nouvelles règles proposées par le Ministère de l’équipement seraient les suivantes :
Une fois déduite la participation de l’Europe et de Réseau ferré de France, le solde pourrait être réparti comme suit :
- Ligne nouvelle dédiée voyageur : 50% Etat / 50% Collectivités
- Ligne nouvelle mixte (voyageur et fret) : 65 % Etat / 35 % Collectivités
- Ligne nouvelle dédiée fret : 80 % Etat / 20 % Collectivités |
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Question n°1477 de : GIELY Hervé- 30129 REDESSAN - le 30/03/2009
Monsieur le Président, Je viens de prendre connaissance des documents que vous m' avez adressés. L'enquête publique semble concerner la nouvelle ligne Montpellier-Perpignan uniquement mais elle inclut la possibilité éventuelle de nouvelles gares notamment celle de Manduel. A cette fin, 3 scénarii de ligne nouvelle sont proposés avec passages de trains de fret plus ou moins importants dans les gares actuelles. Ma question est donc de savoir si le passage de train de fret (scénario 1, tous passent en gare actuelle, scénario 2 et 3, 30% évitent les gares actuelles) concerne également la ligne Montpellier-Manduel, il manquerait quelques centaines de mètres de nouvelle ligne pour relier Montpellier à la LGV existante qui s'arrête bien à Redessan et non à Manduel). Je vous saurai donc gré de bien vouloir me préciser si le scénario qui sera retenu après enquête publique peut avoir une incidence sur le passage des trains de fret sur la ligne Montpellier-Manduel. En outre, dans ce cas, vous voudrez bien m'indiquer le pourcentage de trains de fret prévu sur la ligne Montpellier-Manduel. |
Réponse le 11/06/2009
Le Contournement de Nîmes et Montpellier (CNM) déclaré d'utilité publique en mai 2005 est réalisé en prolongement de la LGV Méditerranée et se raccorde d'une part à la ligne Tarascon Nîmes en direction de Tarascon permettant aux trains de fret venant de Lyon ou Fos sur mer d'accéder à CNM et d'autre part à la ligne de rive droite du Rhône permettant aux trains de fret venant de Lyon d'accéder également au CNM.
Le débranché de la ligne CNM se ferait, dans l'hypothèse d'une gare nouvelle à Manduel, en aval de cette nouvelle gare. Dans l'hypothèse du choix d'un des 2 autres sites proposé au débat (Campagne et Campagnole), les trains de fret traverseraient ces 2 sites de gare nouvelle.
Quelque soit le scénario retenu après le débat public pour le projet entre Montpellier et Perpignan, le CNM restera une ligne mixte, c'est-à-dire acceptant les trains de voyageurs et les trains de marchandises. De ce fait, une partie des trains de marchandises continueront à circuler sur la ligne nouvelle entre Manduel et Montpellier. |
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Question n°1478 de : BELMAS LAURENT- 66540 BAHO - le 30/03/2009
A partir du moment où l' on connait le tracé définitif, est-il possible de prévoir la plantation de haies composites avant le début du chantier, quitte à faire cette démarche avec des propriétaires fonciers de la future ligne ? |
Réponse le 26/05/2009
Comme vous le mentionnez, les aménagements paysagers sont définis très précisément lorsque le tracé de l’infrastructure est connu (phase d’« avant projet détaillé »).
Aucune plantation n’est réalisée avant le début des travaux, du fait des chantiers préparatoires préalables : déboisements, archéologie, déviation de réseaux, etc…. Les premières plantations mises en œuvre sont les engazonnements à la fin des terrassements pour stabiliser les talus contre les ravinements (pluie).
Les plantations d’arbres et d’arbustes sont généralement effectuées lors de la mise en place des équipements ferroviaires (ballast, rail, écrans acoustiques, assainissements de la plateforme…). |
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Question n°1479 de : LESTIENNE JACKY- 66270 LE SOLER - le 30/03/2009 Si le principe d' une nouvelle ligne mixte (3) est acquis, une nouvelle étude de l' impact sonore aura-t-elle lieu à Le Soler, sachant que de nombreuses constructions ont été édifiées depuis l' étude précédente ? |
Réponse le 26/05/2009
Quelque soit le scénario qui sera retenu, Réseau Ferré de France effectuera lors des études d’Avant Projet Sommaire (lorsque les caractéristiques techniques du projet sont définies) une modélisation numérique des niveaux sonores attendus après la mise en service de la ligne nouvelle et généralement à un horizon de 20 ans. Cette étude acoustique prévisionnelle sera intégrée dans le dossier d’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique (2015). L’état initial de l’environnement prendra effectivement en compte les habitations présentes au moment de la réalisation de ces études.
A noter que sur la commune du Soler, depuis le 8 janvier 2001, un décret déclarant d’Utilité Publique (DUP) la nouvelle liaison ferroviaire entre Perpignan et le Perthus, réserve une bande de terrain pour le compte de l’Etat, en prévision d’un possible projet ferroviaire. |
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Question n°1480 de : FABREGAT MICHELE- 11100 NARBONNE - le 30/03/2009 En quoi les débats publics peuvent-ils influencer les projets des futures lignes TGV ? |
Réponse le 06/04/2009
Bien qu’il soit organisé en application de la loi du 27 février 2002 relative à la « démocratie de proximité » un débat public n’est pas un référendum. Ceci étant, on imagine mal que des décideurs, quels qu’ils soient, ne tiennent pas compte des opinions et des propositions des personnes ayant participé à un débat, non seulement parce que certaines sont de nature à les éclairer utilement sur des incidences du projet qu’ils avaient mal perçues mais encore parce qu’elles émanent de citoyens qui sont aussi des électeurs …
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Question n°1481 de : ANTERRION ANNE MARIE- 34560 MONTBAZIN - le 30/03/2009 Une gare reste un maillon structurant du développement régional. Il convient d' éviter des vides et des pleins en les positionnant systématiquement sur les sites surchargés. Le développement du port de Sète est fortement conditionné au positionnement de la future gare de Montpellier. Quelle relation spécifique sera prévue pour atteindre les nouvelles gares de Montpellier à Béziers ? |
Réponse le 06/05/2009
Entre Sète et Montpellier, l’ambition du Conseil Régional est de porter à 90 trains par jour la fréquence des TER. Entre Sète et Béziers, cette ambition est de 70 TER par jour.
1- Liaison gare nouvelle/gare centre
Si une gare nouvelle est réalisée, plusieurs possibilités de liaison entre la gare nouvelle et la gare centre existent :
- Pour relier la gare nouvelle à la gare centre par le TER, il faut positionner la gare nouvelle à l’interconnexion de la ligne existante et de la ligne nouvelle ou bien créer des raccordements entre ces deux lignes. Il est ainsi possible d'envisager la création d’une navette TER reliant la gare centre à la gare nouvelle, ou de profiter des dessertes TER entre villes pour les arrêter en gare nouvelle.
- A défaut d’une interconnexion ferroviaire entre la ligne existante et la ligne nouvelle, il faudrait envisager la création d’une liaison routière pour les transports en commun entre la gare nouvelle et la gare existante (tramway, bus en site propre, car, …).
2- Gare nouvelle de l’aire de vie de Montpellier et de l’aire de vie de Béziers
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Montpellier et une au sein du bassin de vie de Béziers. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
► L’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie montpelliérain est en partie dictée par des contraintes techniques, contrairement aux autres agglomérations régionales, car l’augmentation très forte des TER (90) et des TGV (126), en plus des marchandises rend impossible leur cohabitation sur la seule ligne classique en entrée et sortie de gare (entre Saint Brès et Saint Roch), sans aménagements lourds.
Dès lors, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat :
- A la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s’inscrirait dans le plan d’urbanisation de l’agglomération de Montpellier, dans la continuité d’Odysseum avec la création d’un lycée, d’un quartier d’affaire et le prolongement de la ligne de tramway n°1.
- A Saint Jean de Védas, à l'intersection entre le contournement Nîmes-Montpellier et la ligne existante vers Sète, site qui permet d’envisager des correspondances TGV/TER.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Montpellier en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org)
- rubrique s'informer, - document du débat, - études, - études préparatoires, - étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier.
► Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75 entre Pézenas et Béziers, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques |
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Question n°1482 de : MARTEIN Dominique- 34090 MONTPELLIER - le 30/03/2009
Quel va être le choix pour la signalisation future KVB et TVM430, allons-nous vers une harmonisation européenne ? |
Réponse le 26/05/2009
Au niveau européen, les spécifications techniques d’interopérabilité prévoient, que sauf dérogation accordée par les Etats dans des cas particuliers précisés, toute ligne nouvelle doit être équipée d’un système de signalisation et de contrôle-commande commun nommé ERTMS (European Rail Trafic Management System).
Le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan (LNMP) fait partie du corridor D Valence-Budapest, donc si la ligne nouvelle est mixte (avec des circulations voyageurs et des circulations de marchandises), alors deux systèmes serait superposés ERTMS N1 et N2 (et éventuellement superposition KVB). Si la ligne nouvelle est dédiée aux seuls circulations voyageurs TGV, probablement la ligne ne serait équipée que du système ERTMS N2 (à terme, les TGV en seront équipés).
Toutes les lignes nouvelles construites par Réseau Ferré de France (RFF) sont équipées du système ERTMS et selon la nécessité (ou non) de permettre la circulation à titre temporaire dans les années suivant l’ouverture de matériels roulants non interopérables au sens des spécifications techniques d’interopérabilité (STI), elles peuvent être équipées d’un autre système en superposition. |
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Question n°1483 de : MARTEIN Dominique- 34090 MONTPELLIER - le 30/03/2009
Sera-t-il possible de doubler la future infrastructure en cas de nécessité d'un trafic important ? |
Réponse le 26/05/2009
En cas d’augmentation du trafic, TER ou de marchandises notamment, deux solutions peuvent être envisagées pour adapter ultérieurement les infrastructures ferroviaires :
- Soit la ligne nouvelle fut réalisée selon les caractéristiques d’une ligne nouvelle dédiée aux seuls TGV, dans ce cas, il serait nécessaire d’étudier un nouveau couloir ailleurs dans la région pour réaliser une ligne nouvelle acceptant les trains de marchandises et les TER, puisque les caractéristiques en terme de pente et rampe et en terme de rayon de courbure sont différents entre les TGV et les trains de marchandises. Il serait a priori nécessaire de relancer des études préalables au débat public pour cette seconde ligne afin d’identifier, en partenariat avec les collectivités et les associations de protection de l’environnement, un couloir de passage propre à une ligne dédiée aux circulations de marchandises.
- Soit la solution pourrait être de réaliser une ligne nouvelle avec une plate forme pouvant accepter quatre voies (2 voyageurs et 2 marchandises) afin de répondre à un accroissement de trafic ultérieurement. Dans ce cas cela reviendrait à construire un projet avec des caractéristiques identiques au scénario de ligne à grande vitesse (LGV) voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h mais en construisant une plate forme à quatre voies sur l’ensemble du linéaire ; pour information, ce dernier scénario ne prévoit « que » la moitié du linéaire à 3 ou 4 voies. Le coût de cette proposition avec une seule ligne nouvelle ayant deux voies dédiées TGV et deux voies dédiées aux marchandises ultérieurement serait évidemment supérieur au coût du scénario de LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h, c'est-à-dire supérieur à 6 milliards €. |
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Question n°1484 de : BENAU JULIE- 34140 MEZE - le 30/03/2009 Le tracé existant communiqué dans les mairies a-t-il une valeur ? |
Réponse le 26/05/2009
Le tracé auquel vous faites référence est celui issu des études de la SNCF dans les années 1990. Il a été déclaré projet d’intérêt général (PIG) et traduit dans les documents d’urbanisme (consultable en mairie) suite aux arrêtés préfectoraux du 29 décembre 2000, renouvelés le 29 décembre 2003 puis le 22 décembre 2006. L’Etat maintiendra le dispositif de Projet d’Intérêt Général jusqu’à la définition du tracé déclaré d’utilité publique. Actuellement, le processus d’étude est repris sur la base de couloir de passage de 5 km de large (et non 100 m comme pour le PIG). Le couloir « Plaines littorales » englobe le tracé PIG.
Conformément aux articles L 123-9 et R 123-32 du code de l’urbanisme, le propriétaire peut adresser à Réseau Ferré de France (RFF), par le biais de la mairie, en recommandé avec AR une mise en demeure d’acquérir. Le bénéficiaire de l’emplacement réservé doit se prononcer dans un délai d’un an, à compter de la date de réception en mairie de la demande. A défaut d’accord amiable, le juge de l’expropriation peut être saisi par l’une des deux parties et statuera sur le transfert de propriété et le montant des indemnités allouées. |
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Question n°1485 de : TIRAT Jean-Yves- 34430 SAINT JEAN DE VEDAS - le 30/03/2009
En fonction du prix de revient de l'équipement de la nouvelle ligne, quel sera le loyer et les charges facturés aux utilisateurs SNCF-RENFE et autres réseaux ? |
Réponse le 26/05/2009
La tarification de Réseau Ferré de France (RFF) vise, globalement, à une couverture des coûts (entretien, maintenance et renouvellement des voies) par les redevances (péage appliqué à toutes les circulations ferroviaires, voyageurs et marchandises). A partir de 2010, la structure et le niveau de la tarification seront revus pour une meilleure couverture des coûts. Toutes les activités ferroviaires devront, au minimum, couvrir leur coût variable par les péages. Dans le cas du transport ferroviaire de marchandises, cet objectif est atteint par le biais d'une aide publique, qui se réduira progressivement au fur et à mesure que la situation du fret se redressera (gains de productivité, etc.).
Par ailleurs, la tarification de chaque ligne nouvelle est déterminée pour permettre à RFF de financer sa participation, c'est-à-dire de ne pas perdre d'argent à terme en investissant sur un projet. En effet, une ligne nouvelle permet des gains de temps, et donc une hausse du prix du billet (ou une amélioration de la qualité de service dans le cas du transport de marchandises). Les entreprises ferroviaires (SNCF, RENFE, nouveaux entrants fret (Véolia Cargo, Euro Cargo Rail…) et voyageurs dès 2010, etc.) gagnent donc plus d'argent avec la nouvelle ligne, ce qui justifie une tarification plus élevée. La tarification de la ligne nouvelle est donc calculée en fonction des gains pour les entreprises ferroviaires. Elle reste dans les limites de ce qu'elles peuvent payer. Cependant RFF cherchent à maximiser leur contribution afin de minimiser le besoin de subvention publique (tel que la participation des collectivités locales et donc des contribuables au financement du projet). |
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Question n°1486 de : CHARPENTIER Florence- 34090 MONTPELLIER - le 30/03/2009
Comment pouvez-vous vous projeter en 2020 concernant un choix de scénario de ligne TGV, un coût si peu rentable, une augmentation de la dette générale engendrée par ce projet, est-ce uniquement un enjeu politique ? |
Réponse le 26/05/2009
Les projections faites le sont à l’horizon 2020, car c’est la base temporelle retenue de la mise en service de l’infrastructure mais aussi parce que de nombreux projets de transport actuellement en phase d’étude partagent cet horizon calendaire. C’est donc un gage d’harmonisation des hypothèses fondatrices entre les projets (ferroviaires mais aussi routiers, fluviaux et maritimes).
Les objectifs du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan sont multiples. Ces objectifs ont été analysés au terme d’un important programme d’études, mené par Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, l’Etat, la Région Languedoc-Roussillon et 12 collectivités partenaires.
Pour autant, ils ne concernent pas uniquement les acteurs politiques, mais bien l’ensemble des citoyens de la région (et même au-delà).
Concrètement, une ligne nouvelle en plus de la ligne existante permettrait de :
- Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen,
- Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante,
- Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains,
- Inciter à prendre le train plutôt que la voiture,
- Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route,
- Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon,
- Accompagner le dynamisme de l’économie régionale. |
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Question n°1487 de : TIRAT Jean-Yves- 34430 SAINT JEAN DE VEDAS - le 30/03/2009
Préciser SVP la ventilation des trafics sur les 2 lignes existantes après réalisation de la nouvelle ligne. |
Réponse le 26/05/2009
Les « ventilations » dont vous parlez sont le résultat d’études d’estimation des trafics puis d’hypothèses d’affectation des trains sur les deux lignes. Rien n’est donc figé à ce stade de définition du projet.
Dans le cas de la réalisation d’une ligne nouvelle, celle-ci accueillerait la majeure partie des TGV. Par exemple, dans les scénarios de ligne à grande vitesse ce serait près de 100 TGV par jour qui circuleraient sur la ligne nouvelle entre Montpellier et Narbonne. S’il s’agit d’une ligne nouvelle mixte, c'est-à-dire acceptant les trains de voyageurs TGV et les trains de marchandises, alors il y aurait en plus des 100 TGV par jour près de 60 trains de marchandises par jour entre Montpellier et Narbonne. Au final selon les scénarios ce serait entre 100 et 160 trains par jour qui circuleraient sur la ligne nouvelle.
Sur la ligne actuelle circuleraient tous les trains TER dont la vocation est de desservir finement le territoire régional avec une desserte des gares de centre ville, soit près de 90 TER par jour entre Montpellier et Sète. De plus une partie des TGV et des trains de marchandises continueront à circuler sur cette ligne. Cela représente environ 16 TGV par jour et entre 120 et 180 trains de marchandises selon le scénario de ligne nouvelle.
Sur la ligne actuelle, le nombre de trains serait compris entre 222 trains par jour dans le cadre d’un scénario de ligne nouvelle acceptant les trains de marchandises et 290 trains par jour avec un scénario de ligne nouvelle dédiée aux seuls TGV.
Vous pouvez obtenir toutes ces informations sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org ) en consultant le dossier du maître d’ouvrage. |
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Question n°1488 de : MARTEIN Dominique- 34090 MONTPELLIER - le 30/03/2009
Quelles vont être les interconnexions avec la ligne nouvelle pour minimiser la perturbation en cas d'incidents ? |
Réponse le 26/05/2009
La réalisation d’une ligne nouvelle pourrait permettre de disposer d’un doublet de ligne pouvant faciliter la gestion des perturbations suite à un incident. Pour cela, il est nécessaire d’avoir des raccordements ou interconnexions entre les deux lignes. Afin de minimiser le coût de ces raccordements, il est préférable de les réaliser lorsque la ligne nouvelle est située à proximité de la ligne actuelle. Le nombre et le coût des raccordements dépendront du couloir retenu. Leur nombre pourrait de plus varier en fonction du nombre et de la localisation des gares nouvelles potentielles.
A noter que selon le scénario retenu, la ligne nouvelle pourrait ne pas jouer pleinement (ou jouer partiellement) un rôle d’axe alternatif à la ligne actuelle. En effet, dans le cadre du scénario de ligne à grande vitesse dédiée aux seuls TGV, il serait impossible aux trains de marchandises et aux TER de circuler sur cette nouvelle infrastructure. Ces trains resteraient bloqués lors d’un incident sur la ligne actuelle. Les TGV garderaient la possibilité de retourner sur la ligne classique. |
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Question n°1489 de : RAIMONDI JOEL- 11100 NARBONNE - le 30/03/2009 Comment faire pour accélérer la construction de la ligne Montpellier-Perpignan-Barcelone et Montpellier-Toulouse-Bordeaux ? |
Réponse le 26/05/2009
1- Montpellier-Perpignan
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d'ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Compte tenu des délais d'études et de procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Pour accélérer la réalisation du projet, plusieurs leviers peuvent être actionnés :
- regrouper les phases d’études préalables à la Déclaration d’Utilité Publique (DUP) pour limiter les interfaces entre les différents partenaires et décideurs,
- obtenir le décret de DUP au plus tôt après la clôture de l’enquête d’utilité publique
- réunir rapidement un « tour de table » financier avec l’ensemble des partenaires.
Vous trouverez ci-dessous le schéma des grandes étapes du projet :
2- Perpignan-Barcelone
Concernant la ligne Perpignan-Barcelone, la section Perpignan-Figueras a été raccordée au réseau ferré français le 17 février 2009 et la section Figueras-Barcelone devrait être mise en service à l’horizon 2012, d’après les déclarations des responsables espagnols.
3- Toulouse-Narbonne
Actuellement il existe des liaisons voyageurs entre Montpellier et Bordeaux. Les temps de parcours de ces liaisons pourront être améliorés avec un projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan. Les scénarios de ligne nouvelle proposés au débat public permettent des gains de temps compris entre 25 et 30 minutes entre Montpellier et Toulouse.
La section Bordeaux Toulouse fait actuellement l’objet de négociations financières entre l’Etat et les collectivités : les études progressent et sont à un stade plus détaillées que sur LNMP.
Concernant le projet de ligne nouvelle entre Toulouse et Narbonne, des "pré études fonctionnelles" vont prochainement être engagées par Réseau Ferré de France (vers l'été 2009). D'un budget de 1.3 M€, elles sont financées par l'Etat (325 k€), RFF (325 k€), et les Régions Midi Pyrénées (300 k€), Languedoc-Roussillon (300 k€) et Aquitaine (50 k€). A noter que le Contrat de Projets 2007/2013 Midi Pyrénées avait prévu le lancement de ces études. Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et/ou de réaménagement de la ligne existante.
Ces études devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nationale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public. |
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Question n°1490 de : BELLEDENT FERNAND -GERARD- 66000 PEPRIGNAN - le 30/03/2009
Quand un véritable TGV sera mis en place entre Perpignan et Paris et quelle sera la durée du trajet ? |
Réponse le 26/05/2009
1- Horizon de mise en service
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
A cette date vous pourrez donc disposer d’une ligne grande vitesse reliant Perpignan à Paris.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
2- Durée du trajet
Actuellement le temps de parcours entre Perpignan et Paris est de 5h10 en prenant en considération les arrêts intermédiaires. Le parcours entre ces deux villes pourra être réduit de 35 à 45 minutes selon le scénario de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, dans le cas d’un trajet direct entre Perpignan et Montpellier. De plus le Contournement de Nîmes et de Montpellier permettra de réduire de quelque minutes ce temps de parcours. Cependant le temps de parcours final dépendra de la politique d’arrêts qui sera déterminée par l’opérateur ferroviaire (la SNCF ne sera plus la seule entreprise ferroviaire à proposer des services TGV en 2020). En effet un arrêt sur une ligne nouvelle « coûte » près de 7 minutes pour une circulation à plus de 300 km/h.
Grâce à la réalisation des projets de ligne nouvelle, et indépendamment de la politique d’arrêt entre Paris et Perpignan, le temps de parcours permis par l’infrastructure devrait être inférieur à 4h00. |
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Question n°1491 de : LABBE GEORGES- 30520 ST MARTIN DE VALGAGUES - le 30/03/2009 Quels sont vos projets pour la ligne Nimes/Clermont-Ferrand ? |
Réponse le 26/05/2009
Réseau Ferré de France (RFF) engage des travaux conséquents de modernisation et de renouvellement de l'axe Nîmes - Clermont Ferrand.
Pour la partie modernisation, c'est de l'ordre de 90 M€ investis pour la création du Viaduc de Courbessac permettant un gain de 8 mn sur le temps de parcours, pour l'automatisation de la signalisation entre Nîmes et Alès et pour le renouvellement des postes de signalisation 1 et 2 de Nîmes.
Pour la partie renouvellement des infrastructures, 10M€ de renouvellement ont été inscrits au Contrat de Projet Etat Région 2007-2013 et 13M€ sur le Plan Rail Auvergne. 2,5M€ seront investis dès l'automne 2009 en Languedoc Roussillon, de même en Auvergne.
En complément des travaux de renouvellement, RFF consacre des budgets importants en maintenance. A titre d'exemple, c'est près de 10 000 traverses qui ont été changées sur cette ligne en 2008. |
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Question n°1492 de : URIETA JACQUES- 11400 CASTELNAUDARY - le 30/03/2009 Très bien pour Montpellier-Perpignan, Espagne, mais je serais plus intéressé par un projet Narbonne, Carcassonne, Castelnaudary, Toulouse, avec plus de TER entre Carcassonne et Toulouse. Peut-on connaitre l' incidence du fret et TGV sur Toulouse et Narbonne ? |
Réponse le 26/05/2009
En 2020, il est envisagé près de 80 trains de marchandises entre Narbonne et Toulouse et entre 42 et 56 TGV entre Narbonne et Carcassonne. La desserte entre Castelnaudary et Toulouse est en dehors du périmètre d’étude du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan mais fait partie du projet entre Toulouse et Narbonne.
Concernant Toulouse-Narbonne, le projet de loi "Grenelle de l'environnement" (dans sa version adoptée par le Sénat) stipule : "Un programme complémentaire de 2500 kilomètres [de lignes nouvelles à grande vitesse] sera en outre défini, incluant…la ligne Toulouse/Narbonne". Ce programme correspond a priori aux lignes dont la réalisation sera lancée au-delà de 2020.
Dans cette optique des "pré-études fonctionnelles" vont prochainement être engagées par RFF (vers l'été 2009). D'un budget de 1.3 M€, elles sont financées par l'Etat (325 k€), RFF (325 k€), et les Régions Midi Pyrénées (300 k€), Languedoc-Roussillon (300 k€) et Aquitaine (50 k€). A noter que le Contrat de Projets 2007/2013 Midi Pyrénées avait prévu le lancement de ces études. Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et/ou de réaménagemnt de la ligne existante.
Ces études devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nationale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public. |
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Question n°1493 de : HENNEBIL JACQUES- 34390 MONS LA TRIVALLE - le 30/03/2009 Peut-on espérer que le fret SNCF augmentera de façon à faire stagner le fret par la route ou encore le faire diminuer ? |
Réponse le 26/05/2009
L'un des objectifs des scénarios proposés au débat public est de favoriser le report modal de la route vers le rail. Les scénarios, en permettant de faire circuler davantage de trains de marchandises et en assurant une meilleure fiabilité du réseau ferroviaire en Languedoc-Roussillon (régularité, disponibilité, fiabilité), participeront à renforcer la pertinence du mode ferroviaire vis-à-vis de la route.
Ainsi, grâce aux scénarios de ligne nouvelle, ce sont près de 3000 poids lourds par jour qui seront reportés de la route vers le rail grâce au ferroutage (semi-remorque chargée sur un wagon adapté) et aux autres services de transport de marchandises, tel que le transport combiné (conteneur ou caisse mobile chargés sur un wagon), le train entier (train constitué à partir de wagons provenant d'une seule entreprise, ayant des volumes massifs de marchandises à transporter). et le lotissement (train constitué à partir de wagons provenant de diverses entreprises). |
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Question n°1495 de : AGUERA WILFRID- 66000 PERPIGNAN - le 30/03/2009
A quel endroit la LGV se raccordera à la ligne nouvelle Perpignan-Figueras ? Pourrais-je avoir les projets sur le plan départemental de ce raccordement ? (plans,photos aériennes) |
Réponse le 26/05/2009
Vous pouvez consulter les Plan Local d’Urbanisme des communes de TOULOUGES et du SOLER où figurent les différents emplacements réservés, suite à la déclaration d’utilité publique prononcée en 2001 pour le compte de l’Etat. Vous y trouverez les plans précis des terrains réservés pour le raccordement. Nous ne disposons que de photocopies papier de ses plans. |
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Question n°1496 de : BLANCH SARAH- 66250 ST LAURENT DE LA SALANQUE - le 30/03/2009 Je souhaiterais savoir le tarif de cette ligne nouvelle ? Sera-t-elle plus chère que l' ancienne ? Y aura-t-il des tarifs moins chers ? Des forfaits ? |
Réponse le 26/05/2009
Il est impossible de vous répondre précisément plus de dix ans avant la mise en service, Réseau ferré de France n’étant pas une entreprise de transport (à l’inverse de la SNCF) mais le propriétaire de la ligne.
En règle générale, le prix des billets sur une ligne nouvelle évolue et il est supérieur à celui pratiqué pour un même parcours sur une ligne classique.
Afin d’être plus précis, le prix du billet, du point de vue du voyageur, est estimé en première approche par rapport à la performance offerte par le gain de temps (donc lié à la vitesse de circulation). Dans le cadre des études économiques on considère que le passager a un consentement à payer ce gain de temps en fonction de son motif de déplacement et on raisonne sur une « valeur monétaire du temps ».
Dans la plupart des études économiques nous raisonnons sur un surcout du prix du billet de l'ordre de 10 cts € par minute gagnée.
Ce sont les entreprises ferroviaires, la SNCF mais également les futures entreprises de transport ferroviaire, qui détermineront le prix du billet à la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan. En effet, l'Europe a imposé l'ouverture à la concurrence du transport ferroviaire de voyageurs internationaux à compter de 2010. |
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Question n°1497 de : PERIE YVES- 66200 ELNE - le 30/03/2009 Quel serait le trajet retenu, la campagne doit rester libre, les habitants tiennent à préserver leur tranquilité, l' autoroute, les lignes EDF, ça fait déjà beaucoup. |
Réponse le 26/05/2009
La ligne nouvelle ne passera pas par Elne.
A ce stade du projet, le tracé exact n'est pas encore défini. En effet, le débat public doit faire émerger le choix d'un couloir de passage, large de 5 kilomètres, qui permettra les optimisations futures du projet.
Si le débat public confirme l'intérêt du projet, Réseau ferré de France, maître d'ouvrage du projet étudiera un tracé large de 1000 mètres puis 500 mètres dans le couloir retenu lors des études préalables à l'enquête d'utilité publique.
Ce tracé, large de 500 mètres sera présenté lors de l’enquête d’utilité publique, à l'horizon 2015.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet:
La tranquillité des habitants est prise en compte dans nos études au travers des diagnostics environnementaux réalisés, notamment les principales concentrations de populations. Votre question est au cœur du débat et renvoie au choix qui devra être fait entre concentrer les infrastructures de transport sur un corridor ou bien créer une nouvelle infrastructure, loin de celles existantes (que vous mentionnez), mais dans des territoires « plus vierges ». |
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Question n°1498 de : MARGINEDES THERESE- 66000 PERPIGNAN - le 30/03/2009
Quelles seront les conséquences positives et négatives au niveau de l' urbanisation pour le 3ème scénario ? |
Réponse le 26/05/2009
Le 3e scénario correspond au scénario de ligne nouvelle voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h. Dans ce scénario il est envisagé qu’une partie des trains de marchandises soit reportée sur la ligne nouvelle au niveau de l’agglomération de Perpignan. Ainsi certains de ses trains de marchandises ne traverseraient plus l’agglomération améliorant de fait les conditions de vie des riverains de la ligne actuelle. Cela concernait les trains de fret arrivant depuis la ligne Figueras-Perpignan.
Après, quelque soit le scénario, si l’opportunité d’une ligne nouvelle est retenue au terme du débat public, il sera nécessaire de réaliser un projet à l’ouest de l’agglomération de Perpignan, au niveau des communes du Soler et de Toulouges, au nord de la ligne nouvelle entre Perpignan et Figueras.
D'une manière générale, réaliser ce type de projet, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Les études ont été réalisées en partenariat avec les acteurs politiques qui ont défini un Schéma de Cohérence territoriale au niveau de l’agglomération de Perpignan prenant en considération ce projet, les acteurs socio-économiques à travers des ateliers thématiques et les acteurs associatifs. |
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Question n°1499 de : THERON Suzanne- 34420 VILLENEUVE LES BEZIERS - le 30/03/2009
Pourquoi ne pas reprendre l' ancien tracé ? La grande vitesse est un succès partout. |
Réponse le 26/05/2009
Réseau ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, propose au débat public quatre scénarios contrastés :
- Un scénario de ligne à grande vitesse uniquement voyageurs : le scénario « LGV voyageurs à 320 km/h ». Il paraissait essentiel à RFF de soumettre ce scénario au débat car il s’agit du scénario historique, connu de tous les habitants.
- Deux scénarios mixtes, c'est-à-dire acceptant les trains de voyageurs et les trains de fret : les scénarios « ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h » et « LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 Km/h »
- Un scénario de doublement partiel de la ligne existante.
L’évolution du contexte des déplacements, tant voyageurs que marchandises, lors de la dernière décennie impose une étape de redéfinition du projet de ligne nouvelle par rapport au projet historique. Afin de répondre aux nouveaux enjeux, RFF présente donc également au débat public deux scénarios mixtes (voyageurs / fret).
Maintenant, l’un des couloirs proposés au débat intègre le tracé étudié en son temps par la SNCF. Il n’y a donc pas abandon mais poursuite du processus d’études. |
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Question n°1500 de : TOPENOT GERARD- 30330 CONNAUX - le 30/03/2009 Le scénario 3 me parait le mieux adapté (moins de pollution) comment faire circuler, dans ce cas, tous ces trains sur la meme voie ? Y aura-t-il plusieurs voies sur le meme tracé ? |
Réponse le 26/05/2009
Le scénario 3 correspond au scénario de ligne à grande vitesse (LGV) voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h. Dans ce scénario les TGV circuleront à 300 km/h et les trains de marchandises à 120 km/h sur les mêmes voies. Afin que les trains les plus rapides puissent doubler les trains les plus lents, il est envisagé la création de voies d’évitement/doublement sur près de la moitié du linéaire de la ligne nouvelle.
Effectivement il y aura donc plusieurs voies (2, 3 voire 4) sur certaines sections du projet afin que tous les trains circulant sur la ligne nouvelle cohabitent. |
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Question n°1501 de : TENCHON Annick- 30290 Laudun Lardaise - le 30/03/2009
Quand est-il de la ligne voyageurs passant par Bagnols sur Cèze ? |
Réponse le 26/05/2009
La gare de Bagnols/Cèze fait parti des études, sous maîtrise d'ouvrage de Réseau Ferré de France (RFF), concernant la réouverture de la rive droite du Rhône au trafic voyageur. Après un protocole d'intention signé en janvier 2008 et des études préliminaires présentées aux élus en juillet 2008, il a été décidé de poursuivre le projet et de mener des études complémentaires. Ces études ont commencé en novembre 2008 et un premier rendu sera fait avant l'été 2009.
Ces études ont pour objectif de préciser le potentiel de fréquentation des gares, de définir et chiffrer le montant des investissements et de définir les modalités d'exploitation. C'est à l'issue de ces études que RFF et les partenaires (Régions, Départements et Communes) auront une vision plus précise du projet.
Il faut cependant noter que les travaux sur le domaine ferroviaire exploité nécessitent plusieurs années. |
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Question n°1502 de : JOHNSON FRANCISCA- 34210 AGEL - le 30/03/2009 Dans combien d' années verrons-nous la fin des travaux ? |
Réponse le 17/04/2009
A l’issue du débat public, Réseau Ferré de France décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, les travaux devraient commencer à l’horizon 2015 pour une durée d’environ quatre ou cinq ans. La mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situerait donc à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
[endif]
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Question n°1503 de : DONNADIEU JACQUES- 34230 POUZOLS - le 30/03/2009 Quelle solution est la plus propice à la diminution des transports routiers de fret ? |
Réponse le 26/05/2009
L'un des objectifs des scénarios proposés au débat public est de favoriser le report modal de la route vers le rail. Les scénarios, en permettant de faire circuler davantage de trains de marchandises et en assurant une meilleure fiabilité du réseau ferroviaire en Languedoc-Roussillon (régularité, disponibilité, fiabilité), participeront à renforcer la pertinence du mode ferroviaire vis-à-vis de la route.
Ainsi, grâce aux scénarios de ligne nouvelle, ce sont près de 3000 poids lourds par jour qui seront reportés de la route vers le rail grâce aux divers services de transport de marchandises, tel que le transport combiné (conteneur ou caisse mobile chargés sur un wagon), le train entier (train constitué à partir de wagons provenant d'une seule entreprise, ayant des volumes massifs de marchandises à transporter), le ferroutage (semi-remorque chargée sur un wagon adapté) et le lotissement (train constitué à partir de wagons provenant de diverses entreprises).
Tous les scénarios proposés au débat public permettent de répondre aux besoins en transport ferroviaire de marchandises identifiés en 2020. Cependant selon la nature des scénarios, il sera possible, à plus long terme, de faire plus ou moins de report modal. Ce sont les scénarios mixtes, c'est-à-dire acceptant les trains de voyageurs et les trains de marchandises qui offrent le plus de capacité pour augmenter le nombre de trains de marchandises au-delà de 2020 et donc le meilleur potentiel de report modal fret. |
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Question n°1504 de : FABREGAT Guy- 11100 NARBONNE - le 30/03/2009
Quels sont les souhaits qui reviennent le plus souvent dans les débats publics au sujet de l'implantation de la gare du TGV sur la ligne Narbonne-Perpignan ? |
Réponse le 05/05/2009
Le débat public n’étant pas clos, la commission n’a pas encore recensé les prises de position des personnes qui ont participé au débat. Ceci étant, vous pouvez avoir une idée assez précise des souhaits du public en consultant le site internet du débat sur lequel vous trouverez les avis qui ont été exprimés, notamment sur la question que vous posez, ainsi que les cahiers d’acteurs et le compte rendu exhaustif des réunions qui ont pu en faire état. |
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Question n°1505 de : PALAU ALBERT- 66300 LLUPIA - le 30/03/2009 Peut-on obtenir un fond spécial relance pour activer cette ligne ferroviaire ? |
Réponse le 23/06/2009
Bien que le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan ne fasse pas partie du plan de relance actuel du gouvernement, il est possible qu'il soit inscrit à un nouveau plan de relance ultérieur, en fonction de l'avancée de ce projet dans les années à venir.
Par ailleurs, l'inscription du projet de contournement de Nîmes et de Montpellier à l'actuel plan de relance va favoriser le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan qui s'inscrit dans sa continuité. |
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Question n°1506 de : BOUARD DANIEL- 66620 BROUILLA - le 30/03/2009 Les résultats et perspectives écologiques des 3 scénarios de ligne nouvelle sont surprenants. Comment explique-t-on que le projet qui aboutit au maximum de trains supplémentaires n' économise pas plus de CO2 ? Transporter 7 fois plus de voyageurs et 2 fois plus de fret devrait etre plus économe en CO2. |
Réponse le 26/05/2009
Pour calculer l’efficacité énergétique des scénarios (correspondant à une année de circulation des trains), Réseau Ferré de France (RFF) a intégré ses données de prévisions de trafics dans la version 5 du bilan carbone ® de l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l énergie (ADEME) :
Cette application, mise au point par l’ADEME, permet ainsi de calculer les gains en gaz à effets de serre (principalement le CO2) pour chaque scénario, sur la base des facteurs d’émission de CO2 des différents modes de transport (routier, aérien, ferroviaire). Le mode ferroviaire étant beaucoup moins émetteur en C02 que les autres modes de transport, il en résulte, un gain de C02 pour chaque scénario étudié dès la première année d’exploitation (2020).
Cette évaluation a également été réalisée à l’horizon 2050, en prenant en compte des prévisions d’évolution des trafics fret et voyageurs après 2020. Dans ce cas, le nombre de train de fret continue de croitre jusqu’à ce que le doublet de ligne soit saturé (échéance différente suivant le nombre de trains que le scénario peut continuer d’accueillir après la mise en service : 10, 70, 50).
Il en résulte, en 2050, que le scénario n°3 (mixte à 300 km/h) a une meilleure efficacité énergétique que les autres scénarios, principalement du fait qu’il cumule la contribution significative du report modal voyageurs grandes lignes par rapport au scénario n°2 (mixte 220 km/h) et du report modal fret qu’il permet par rapport au scénario n° 1 (320 km/h tout TGV) : 1,8 milliards de voyageurs. Kilomètres et 3 milliards de tonnes. Km.
En revanche, en termes d’évolution du bilan entre 2020 et 2050, la meilleure amélioration de l’efficacité énergétique revient au scénario n°2 (mixte à 220 km/h) grâce à la part importante du report modal fret (3,4 milliard de tonnes. Km contre 3 milliards pour le scenario mixte 300km/h).
Enfin, à la lecture de votre question, une précision s’impose : en 2020 avec le projet LNMP construit, le nombre de trains TGV qui circuleront sera supérieur à la centaine (126 au droit de Montpellier d’après la SNCF). Le chiffre de 10 ou 50 ou 70 trains supplémentaires concerne le nombre de trains de marchandises (170 dans la région) et/ou TER (90 entre Nîmes et Sète par exemple) qui pourraient circuler en plus des trains prévus en 2020. |
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Question n°1507 de : CAMPS PAUL- 66500 RIA SIRACH - le 30/03/2009 Quand commencent les travaux ? |
Réponse le 17/04/2009
A l’issue du débat public, Réseau Ferré de France décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, les travaux devraient commencer à l’horizon 2015 pour une durée d’environ quatre ou cinq ans. La mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situerait donc à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
[endif]
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Question n°1508 de : HENRICH SYLVETTE- 66130 ILLE SUR TET - le 30/03/2009
Est-il possible d' utiliser la ligne existante que pour le fret et les TER ? Et utiliser la ligne nouvelle à 320km/h que pour les TGV ? |
Réponse le 26/05/2009
La solution que vous proposez est effectivement possible ; Réseau ferré de France la propose au débat public au travers du scénario bleu « LGV voyageurs à 320km/h ».
En effet, avec ce scénario, la ligne classique serait empruntée par l’ensemble des trains de fret et TER ainsi qu’une partie des TGV. La ligne nouvelle accueillerait elle, uniquement des TGV®. |
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Question n°1510 de : MAGNIEN William- 34090 MONTPELLIER - le 30/03/2009
Quels seront les retours économiques pour la région notamment en ce qui concernent son développement endogène ? |
Réponse le 26/05/2009
Un projet de ligne nouvelle ferroviaire n’est pas un vecteur de développement économique à lui seul ; il est nécessaire que les acteurs politiques et socio-économiques de la région anticipent puis accompagnent l’arrivée de ce projet.
Les retours d’expérience montrent que la ligne nouvelle est un accélérateur de tendances préexistantes.
La réalisation d’une ligne nouvelle et d’éventuelles gares nouvelles doit donc s’accompagner de projets concertés d’aménagement du territoire portés par les collectivités et les acteurs économiques. La ligne nouvelle renforcera leur politique en participant à l’accessibilité et à l’attractivité du territoire régional.
Le dossier support présente page 99 les retours sur investissements des différents scénarios pour la collectivité au travers des bilans socio-économiques. Vous pouvez consulter ce document sur le site internet de la CPDP (http://www.debatpublic-lnmp.org) à la rubrique document du débat. |
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Question n°1511 de : DELOUSTAL YVES- 34570 MURVIEL LES MONTPELLIER - le 30/03/2009
A l' avenir y aura-t-il toujours des TGV à la gare St Roch aux départs et arrivées pour le 3ème age ? Cette gare en ville est bien pratique. |
Réponse le 26/05/2009
Les TGV ne disparaitront pas de la gare Montpellier St-Roch. La SNCF, dans ses études, prévoit de conserver 1/5ème des circulations TGV en gare de Montpellier Saint Roch.
En effet, le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Montpellier.
Avec une gare nouvelle dans l’agglomération de Montpellier, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi en 2020 avec le projet, suivant les scénarios proposés au débat, entre 100 et 74 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et entre 26 et 34 arrêts en gare actuelle, selon les estimations de la SNCF. Par contre, la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 90 TER chaque jour entre Montpellier et Sète, contre 46 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF.)
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Montpellier en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org )
- rubrique s'informer, - document du débat, - études, - études préparatoires, - étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1512 de : DELIMAL JEAN LOUIS- 66350 TOULOUGES - le 30/03/2009 Cette nouvelle ligne va-t-elle réellement désengorger le transport routier ? |
Réponse le 26/05/2009
L'un des objectifs des scénarios proposés au débat public est de favoriser le report modal de la route vers le rail. Les scénarios, en permettant de faire circuler davantage de trains de marchandises et en assurant une meilleure fiabilité du réseau ferroviaire en Languedoc-Roussillon (régularité, disponibilité, fiabilité), participeront à renforcer la pertinence du mode ferroviaire vis-à-vis de la route.
Ainsi, grâce aux scénarios de ligne nouvelle, ce sont près de 3000 poids lourds par jour qui seront reportés de la route vers le rail grâce aux divers services de transport de marchandises, tel que le transport combiné (conteneur ou caisse mobile chargés sur un wagon), le train entier (train constitué à partir de wagons provenant d'une seule entreprise, ayant des volumes massifs de marchandises à transporter), le ferroutage (semi-remorque chargée sur un wagon adapté) et le lotissement (train constitué à partir de wagons provenant de diverses entreprises). |
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Question n°1513 de : HERAL ALAIN- 30200 BAGNOLS SUR CEZE - le 30/03/2009
Bonjour, Habitant à Bagnols sur Cèze, je ne comprends pas pourquoi la ligne SNCF qui dessert le village ne fonctionne que pour les marchandises. Quand aurons nous un TER ? |
Réponse le 26/05/2009
La gare de Bagnols/Cèze fait parti des études, sous maîtrise d'ouvrage de Réseau Ferré de France (RFF), concernant la réouverture au trafic voyageur de la ligne dite « Rive droite du Rhône », actuellement dédiée aux trafics de marchandises. Après un protocole d'intention signé en janvier 2008 et des études préliminaires présentées aux élus en juillet 2008, il a été décidé de poursuivre le projet et de mener des études complémentaires. Ces études ont commencé en novembre 2008 et un premier rendu sera fait avant l'été 2009.
Ces études ont pour objectif de préciser le potentiel de fréquentation des gares, de définir et chiffrer le montant des investissements et de définir les modalités d'exploitation. C'est à l'issue de ces études que RFF et les partenaires (Régions, Départements et Communes) auront une vision plus précise du projet. |
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Question n°1514 de : COMBAZ BERNARD- 30000 NIMES - le 30/03/2009 Comment sera assurée la liaison entre les gares nouvelles et le centre ville pour éviter la circulation routière ? |
Réponse le 26/05/2009
1- Liaison gare nouvelle – gare centre
Pour éviter les trajets par la route entre les gares nouvelles et les gares centres, deux possibilités existent :
- soit positionner la gare nouvelle à l’interconnexion de la ligne nouvelle et de la ligne existante,
- soit créer des raccordements de la ligne nouvelle sur la ligne existante.
Ainsi il serait donc possible de relier la gare nouvelle à la gare centre par une navette TER.
En plus d’une liaison ente les deux gares par TER (sous la responsabilité du Conseil Régional), les collectivités pourront développer les transports en commun (bus, car, tramway) à destination de cette potentielle nouvelle gare ; il s’agit là de leur responsabilité et compétence de collectivités locales.
2- Potentielle gare nouvelle de l’agglomération nîmoise
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie nîmois. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org) - rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1515 de : FENECH FABRICE- 30000 NIMES - le 30/03/2009 Pourquoi le département du Gard et l' agglomération de Nimes devrait payer pour un projet qui n' entre pas dans le département ? Et à quelle hauteur ?Quel est la répartition des subventions entre les 3 départements Gard, Hérault, P.O. ? |
Réponse le 26/05/2009
A noter que si le projet Montpellier Perpignan, ne va pas jusque dans le Gard, il assurera la continuité du précédent projet, à savoir le Contournement de Nîmes et de Montpellier (CNM). Le Conseil Général du Gard a déjà donné son accord pour sa participation financière au CNM ; L’agglomération de Nîmes réserve à ce jour sa réponse.
1- Conseil général du Gard et agglomération de Nîmes
L’Etat et les collectivités territoriales (régions, départements, agglomérations) participent au financement du projet en fonction des enjeux du projet pour les habitants de chacune des collectivités.
Le Conseil Général du Gard et l’agglomération de Nîmes ont participé au financement des études préalables au débat public et financent le débat public.
Leur participation à la construction (travaux) de ligne nouvelle Montpellier-Perpignan sera étudiée lorsque les caractéristiques principales de la ligne nouvelle seront définies et notamment la question de l’opportunité de la gare nouvelle de l’agglomération nîmoise.
2- Financement
Les grands projets ferroviaires nécessitent un montant élevé d’investissement. L’équilibre financier de tels projets ne peut être obtenu que sur une très longue période, qui peut être supérieure à 50 ans, et en mobilisant des apports publics significatifs. Le financement du projet de Ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan s’inscrit dans un schéma de ce type, sachant que deux stratégies de financement peuvent être recherchées : le financement classique, par fonds publics et les financements en partenariat public / privé.
Les cas de financement classique les plus récemment mis en œuvre, sont ceux de la première phase de la ligne à grande vitesse (LGV) Est Européenne et de la branche est de la LGV Rhin-Rhône. Dans ces projets, le financement repose exclusivement sur des fonds publics associant l’Etat, les collectivités territoriales, les pays voisins intéressés, l’Union Européenne, RFF et la SNCF.
D’autres modalités de financement peuvent être recherchées dans le cadre des partenariats publics /privés, qu’il s’agisse de la concession ou du contrat de partenariat.
Concession : le concessionnaire s’engage à financer, concevoir, construire, exploiter et entretenir l’ouvrage concédé, à ses frais et à ses risques. Le concessionnaire, qui a un droit exclusif d’exploitation, se rémunère directement par les péages d’utilisation de l’infrastructure. Dans le domaine ferroviaire, la ligne nouvelle Perpignan-Figueras, inaugurée en février 2009, a fait l’objet d’une concession au groupement TP Ferro qui en a assuré la conception, la construction, et assurera l’exploitation et la maintenance, pendant 50 ans. La LGV Sud Europe Atlantique (tours-Bordeaux) fera aussi l’objet d’une concession, dont la durée reste à déterminer.
Contrat de partenariat : le partenaire privé peut concevoir, financer, réaliser et entretenir l’infrastructure pour le compte de RFF, mais il ne l’exploite pas. Les péages et les risques d’exploitation sont conservés par RFF. Celui-ci rémunère le partenaire privé par le versement d’un "loyer". Dans le domaine ferroviaire, le contournement Nîmes-Montpellier (CNM) va être réalisé sous ce domaine juridique.
A ce stade d’avancement du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, il n’est pas possible de définir quel sera le montage financier du projet, qu’il soit de type « classique » (outre RFF, participation de l’Etat et des collectivités territoriales et de l’union Européenne) ou «innovant » (avec le concours en plus d’acteurs privés). Le plan de financement ne pourra être précisé qu’après la déclaration d’utilité publique du projet, en concertation avec les partenaires, une fois arrêtée les caractéristiques précises du projet.
A titre d’exemple, vous trouvez ci-dessous les modalités de répartition du financement de la LGV Est Européenne (1ère phase – Paris Strasbourg) :
Les nouvelles règles proposées par le Ministère de l’équipement seraient les suivantes :
Une fois déduite la participation de l’Europe et de Réseau ferré de France, le solde pourrait être réparti comme suit :
- Ligne nouvelle dédiée voyageur : 50% Etat / 50% Collectivités
- Ligne nouvelle mixte (voyageur et fret) : 65 % Etat / 35 % Collectivités
- Ligne nouvelle dédiée fret : 80 % Etat / 20 % Collectivités
L’impact sur la fiscalité des collectivités locales dépend de nombreux facteurs :
- Le niveau de leur contribution et l’incidence sur leur endettement,
- Le niveau d’endettement des collectivités qui conditionne leur recours à l’emprunt et
- Le taux d’intérêt, le montant des recettes fiscales générées par le projet pendant la période de construction et d’exploitation du projet. |
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Question n°1516 de : MUZY MELODIE- 30000 NIMES - le 30/03/2009 Combien de personnes seront délogées et combien de personnes auront le train qui passe dans leur jardin ? Merci. |
Réponse le 17/04/2009
A ce stade du projet, le tracé exact n'est pas encore défini. En effet, le débat public doit faire émerger le choix d'un couloir de passage, large de 5 kilomètres, qui permettra les optimisations futures du projet.
Si le débat public confirme l'intérêt du projet, Réseau ferré de France, maître d'ouvrage du projet étudiera un tracé large de 1000 mètres puis 500 mètres dans le couloir retenu lors des études préalables à l'enquête d'utilité publique.
Ce tracé, large de 500 mètres sera présenté lors de l’enquête d’utilité publique, à l'horizon 2015.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet:
[endif]
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Question n°1517 de : VAINCOT LOUIS- 34470 PEROLS - le 30/03/2009
La ligne TGV sera-t-elle prolongée jusqu' à l' aéroport de Fréjorgues Montpellier ? |
Réponse le 11/06/2009
Le Contournement de Nîmes et Montpellier, déclaré d'utilité publique en mai 2005, n'intègre pas de raccordement à l'aéroport Montpellier Fréjorgues.
Quant au projet de ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, actuellement en débat public, il n'intègre pas non plus la possibilité d’avoir une gare nouvelle interconnectée avec l’aéroport. La pertinence d’une telle interconnexion n’est pas démontrée ; l’exemple de la gare de Satolas à l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry appelle à la prudence. |
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Question n°1518 de : AGUILERA ROLAND- 30420 CALVISSON - le 30/03/2009 J' habite Calvisson entre Sommières et Nimes, la Vaunage sera reliée de quelle façon à la nouvelle gare TGV de Nimes ? Rappel : il n' existe aucune liaison ferroviaire Sommières-Nimes ou Montpellier passant par Calvisson, Caveirac,etc... |
Réponse le 26/05/2009
Concernant les secteurs potentiels d’implantation d’une gare nouvelle, notamment pour l’agglomération de Nîmes, les pré-études fonctionnelles menées par Réseau ferré de France (RFF) et la SNCF ont pris en compte les futurs projets de développement des agglomérations concernés, notamment en matière de transport en commun.
La mise en œuvre effective de l’intermodalité avec le mode ferroviaire devrait donc être mise en place afin de faciliter les déplacements de voyageurs. Pour autant, la décision de mise en service de liaisons périurbaines pour rabattre sur les gares ne relève pas de la compétence de RFF mais de celle des collectivités concernées (régions, conseils généraux et communautés d’agglomérations).
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie nîmois. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon, via une navette TER entre gare nouvelle et gare centre.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi via une navette TER entre gare nouvelle et gare centre. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org)
- rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1519 de : CASTANET ROLAND- 30170 CROS - le 30/03/2009
D' après ce que je comprend de votre documentation, il n' y a pas de LGV entre Nimes et Montpellier. Pourquoi ? |
Réponse le 16/06/2009
Il y a bien une ligne nouvelle entre Nîmes et Montpellier ; il s'agit de la ligne nouvelle mixte (TGV et Fret) de Contournement de Nîmes et Montpellier (CNM) qui a été déclarée d'utilité publique en mai 2005.
Ce projet ne relève donc pas du débat public actuel en cours qui porte sur le seul tronçon Montpellier (fin du CNM)-Perpignan. |
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Question n°1520 de : SIRGUDE Nicole- 66510 SAINT HIPPOLYTE - le 30/03/2009
Pourquoi attendre 2020 pour avoir 2 lignes Perpignan-Montpellier afin de faciliter les communications aux voyageurs ? |
Réponse le 26/05/2009
La date de 2020 est l’objectif réaliste à ce jour de mise en service du projet, en prenant en compte la durée des prochaines études détaillés, les autorisations administratives, les procédures juridiques, les travaux et les concertations avec les riverains.
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020 compte tenu des délais d'études, des procédures administratives et foncières et des travaux.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°1521 de : SIRGUDE Nicole- 66510 SAINT HIPPOLYTE - le 30/03/2009
Ne peut-on pas faire passer une ligne parallèle à celle déjà existante ? |
Réponse le 26/05/2009
Les 3 scénarios de lignes nouvelles proposés au débat ont des vitesses d’exploitation comprises entre 220 km/h et 320 km/h. La ligne existante présente des rayons de courbure (virages) pour des vitesses de circulation maximales de 160 km/h : il est donc impossible de longer la voie existante avec un projet de ligne nouvelle.
Cependant, un scénario d’aménagement de la ligne existante est proposé au débat public (scénario 4 ; doublement partiel de la ligne entre Montpellier et Narbonne), pour un coût de l’ordre de 2,4 milliards d’euros. Ce scénario ne permet aucun gain de temps (même vitesse de circulation sur les nouvelles voies) et présente une capacité très faible à faire circuler des trains supplémentaires dans les années suivant sa mise en service. |
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Question n°1522 de : ROUY BERNARD- 30000 NIMES - le 30/03/2009 Pourquoi construire de nouvelles gares alors que celles existantes sont sous exploitées ? Par contre, il faut doubler les voies afin d' assurer une augmentation de trafic et de vitesse des trains. |
Réponse le 26/05/2009
Le doublement des voies ne répond qu’à la problématique de capacité (faire passer plus de trains) mais pas à celle de l’augmentation de vitesse. Cette dernière nécessite de modifier le tracé (rayon de courbure plus grand) et de supprimer les passages à niveaux.
Concernant les gares nouvelles :
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Nîmes.
Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Le tableau suivant présente une comparaison théorique entre gare centre et gare nouvelle, récapitulant les principaux avantages et inconvénients de chacune d’entre elles.
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Gare centre
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Gare nouvelle
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Inconvénients
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- Perte de temps pour les missions
longue distance.
- Concentration de l’offre au centre ville.
- Difficulté d’accès depuis la
périphérie liée à la congestion
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- coût de construction et maintenance de l’ouvrage
- moins bonne desserte du centre ville (compensée par une meilleure accessibilité pour les quartiers proches de la gare nouvelle)
- trajets pour aller à la gare nouvelle plus longs pour une partie des voyageurs
- nécessité de créer des liens lisibles vers le
centre-ville
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Avantages
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- Accès direct au centre-ville.
- Possibilités de correspondances plus
importantes, notamment avec
TER/TGV et réseaux TC urbains
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- gain de temps de parcours (donc plus de voyageurs dans les trains, et moins de circulation automobile)
- moindre nuisance sonore du transport ferroviaire en centre ville (une partie des trains passent par la voie nouvelle, notamment les TGV qui s'arrêtent dans la gare nouvelle et les trains de fret si la ligne est mixte)
- libération des capacités en centre ville pour d’autres usages (notamment TER,…)
- Possibilités de développement d’un nouveau
secteur de l’agglomération
- Facilité de stationnement
- mieux desservir un nouveau quartier de la ville ou de l’agglomération,
- accès plus facile aux grandes infrastructures de communication.
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La gare est le lieu d’accueil des trains mais aussi des voyageurs. C’est donc sur ses deux volets que doivent porter les études de saturation. Effectivement, la gare de Nîmes pourrait accueillir les trafics attendus en 2020 (nombre de trains TER et TGV estimés par la SNCF et fret par RFF). Mais il ne resterait pas énormément de place pour des circulations après 2020. C’est surtout les accès ferroviaires à la gare qui limiteraient à terme son développement.
Concernant le bâtiment voyageur et les parkings, vous trouverez les résultats des études de la SNCF dans le document suivant « Etude des gares nouvelles », consultable sur le site de la CPDP (http://www.debatpublic-lnmp.org). |
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Question n°1523 de : IZARD Mireille- 11200 CONILHAC CORBIERES - le 30/03/2009
J'ai 63 ans, mon rêve est d'aller de Perpignan à Barcelone pour la journée, pour quand ? Et Carcassonne-Paris ? |
Réponse le 26/05/2009
1- Perpignan-Barcelone
Un des objectifs de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan est de donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen, ce qui implique la connexion avec Barcelone et plus largement l’Espagne. Cette connexion sera techniquement possible (écartement des rails standardisés, électrification en 25 kV) dès la réalisation de la Ligne Grande Vitesse (LGV) Figueras-Barcelone.
Vous pourrez donc effectuer le trajet Perpignan – Barcelone, en TGV à l’horizon 2012, selon les dernières déclarations des responsables espagnols et du président français.
Concernant la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, qui réduirait encore les temps de trajet par rapport à 2012, Réseau Ferré de France (RFF) maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet suivant les avis exprimés pendant le débat public.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
2- Carcassonne-Paris
Le projet LNMP (études SNCF) prévoit des liaisons TGV® depuis Carcassonne vers Paris, via la ligne nouvelle Montpellier Perpignan (entre 22 et 30 TGV® par jour).
Concernant le projet de ligne nouvelle entre Toulouse et Narbonne, influant sur des liaisons Carcassonne-Paris, des "pré études fonctionnelles" vont prochainement être lancées par Réseau Ferré de France (vers l'été 2009). D'un budget de 1.3 M€, elles sont financées par l'Etat (325 k€), RFF (325 k€), et les Régions Midi Pyrénées (300 k€), Languedoc-Roussillon (300 k€) et Aquitaine (50 k€). A noter que le Contrat de Projets 2007/2013 Midi Pyrénées avait prévu le lancement de ces études. Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et de réaménagement de la ligne existante.
Ces études devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nationale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public.
Le projet de loi Grenelle de l'environnement (dans sa version adoptée par le Sénat) stipule : "Un programme complémentaire de 2500 kilomètres [de lignes nouvelles à grande vitesse] sera en outre défini, incluant…la ligne Toulouse/Narbonne". Ce programme correspond a priori aux lignes dont la réalisation sera lancée au-delà de 2020. |
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Question n°1524 de : WELTER PHILIPPE- 66000 PERPIGNAN - le 30/03/2009 A quel horizon une ligne TGV Paris-Barcelone 5h ? |
Réponse le 26/05/2009
1- Calendrier
Un des objectifs de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan est de donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen, ce qui implique la connexion avec Barcelone et plus largement l’Espagne. Cette connexion sera techniquement possible (écartement des rails standardisés) dès la réalisation de la Ligne Grande Vitesse (LGV) Figueras-Barcelone.
Vous pourrez donc effectuer le trajet jusqu’à Barcelone, en TGV à l’horizon 2012, selon les dernières déclarations des responsables espagnols (sans changer de train donc mais pas à 300 km/h et plus sur l’intégralité du parcours).
Concernant la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, qui réduirait encore les temps de trajet par rapport à 2012, Réseau Ferré de France (RFF) maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet suivant les avis exprimés pendant le débat public.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
2- Temps de parcours
Les futurs temps de parcours dépendent de la desserte intermédiaire entre Paris et les villes espagnoles. En effet chaque arrêt d’un TGV sur une ligne à grande vitesse "coute" 7 minutes, du fait de la décélération, de l’arrêt en gare puis de l’accélération.
Les gains de temps pour un trajet direct entre Paris et Barcelone, grâce au projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan sont de l’ordre de 35 à 45 minutes, suivant les scénarios. Le temps de parcours permis par l’infrastructure serait donc inférieur à 5h00 entre Paris et Barcelone, quelque soit le scénario choisi (trajet direct Paris-Barcelone). |
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Question n°1525 de : GENEAU DANIEL- 30140 ANDUZE - le 30/03/2009
En cette période de crise économique, pourquoi gaspiller l' argent public pour des travaux pharaoniques à l' interet limité ? (gagner 30min entre Montpellier et Barcelone) |
Réponse le 26/05/2009
Les objectifs du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan sont multiples et ne se résument pas à un gain de temps. Ils ont été analysés au terme d’un important programme d’études, mené par Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, l’Etat, la Région Languedoc-Roussillon et 12 collectivités partenaires.
Concrètement, une ligne nouvelle en plus de la ligne existante permettrait de :
- Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen,
- Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante,
- Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains,
- Inciter à prendre le train plutôt que la voiture,
- Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route,
- Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon,
- Accompagner le dynamisme de l’économie régionale. |
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Question n°1528 de : DUBOIS CHABERT CARINNE- 66490 ST JEAN PLA DE CORTS - le 30/03/2009 Combien coute ce projet ? Qui va le financer ? |
Réponse le 17/04/2009
1- Coût du projet
L’estimation du coût du projet, aux conditions économiques d'octobre 2008, est différente selon les caractéristiques du scénario, ainsi :
- 4,2 milliards d'euros pour le scénario LGV voyageurs à 320km/h
- 4,4 milliards d'euros pour le scénario Ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120km/h
- 5,9 milliards d'euros pour le scénario LGV voyageurs à 300km/h et fret à 120km/h
- 2,4 milliards d'euros pour le scénario de doublement partiel de la ligne existante.
Les coûts indiqués dans le document de synthèse diffusé à un million d'exemplaires dans les foyers du Languedoc-Roussillon étaient mentionnés aux conditions économiques de mai 2006.
Réseau ferré de France, maître d'ouvrage du projet, a souhaité être au plus proche de la réalité et vous présente aujourd'hui des coûts actualisés aux conditions économiques d'octobre 2008.
2- Financement
Les grands projets ferroviaires nécessitent un montant élevé d’investissement. L’équilibre financier de tels projets ne peut être obtenu que sur une très longue période, qui peut être supérieure à 50 ans, et en mobilisant des apports publics significatifs. Le financement du projet de Ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan s’inscrit dans un schéma de ce type, sachant que deux stratégies de financement peuvent être recherchées : le financement classique, par fonds publics et les financements en partenariat public / privé.
Les cas de financement classique les plus récemment mis en œuvre, sont ceux de la première phase de la ligne à grande vitesse (LGV) Est Européenne et de la branche est de la LGV Rhin-Rhône. Dans ces projets, le financement repose exclusivement sur des fonds publics associant l’Etat, les collectivités territoriales, les pays voisins intéressés, l’Union Européenne, Réseau Ferré de France (RFF) et la SNCF.
D’autres modalités de financement peuvent être recherchées dans le cadre des partenariats publics /privés, qu’il s’agisse de la concession ou du contrat de partenariat.
Concession : le concessionnaire s’engage à financer, concevoir, construire, exploiter et entretenir l’ouvrage concédé, à ses frais et à ses risques. Le concessionnaire, qui a un droit exclusif d’exploitation, se rémunère directement par les péages d’utilisation de l’infrastructure. Dans le domaine ferroviaire, la ligne nouvelle Perpignan-Figueras, inaugurée en février 2009, a fait l’objet d’une concession au groupement TP Ferro qui en a assuré la conception, la construction, et assurera l’exploitation et la maintenance, pendant 50 ans. La LGV Sud Europe Atlantique (tours-Bordeaux) fera aussi l’objet d’une concession, dont la durée reste à déterminer.
Contrat de partenariat : le partenaire privé peut concevoir, financer, réaliser et entretenir l’infrastructure pour le compte de RFF, mais il ne l’exploite pas. Les péages et les risques d’exploitation sont conservés par RFF. Celui-ci rémunère le partenaire privé par le versement d’un "loyer". Dans le domaine ferroviaire, le contournement Nîmes-Montpellier (CNM) va être réalisé sous ce domaine juridique.
A ce stade d’avancement du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, il n’est pas possible de définir quel sera le montage financier du projet, qu’il soit de type « classique » (outre RFF, participation de l’Etat et des collectivités territoriales et de l’union Européenne) ou «innovant » (avec le concours en plus d’acteurs privés). Le plan de financement ne pourra être précisé qu’après la déclaration d’utilité publique du projet, en concertation avec les partenaires, une fois arrêtées les caractéristiques précises du projet.
A titre d’exemple, vous trouvez ci-dessous les modalités de répartition du financement de la LGV Est Européenne (1ère phase – Paris Strasbourg) :
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Question n°1529 de : GODIN CLAUDE- 66140 CANET EN ROUSSILLON - le 30/03/2009 Pourquoi ce projet a-t-il tant trainé ? |
Réponse le 10/04/2009
La ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est l'un des multiples projets de ligne nouvelle en France prévu par le Grenelle de l'environnement. Sa réalisation ne peut être cependant déconnectée de l'avancement des autres projets ferroviaires.
En particulier, cette ligne a été inscrite au schéma directeur national des lignes à grande vitesse de 1992; ce projet de "TGV Languedoc-Roussillon" s'inscrivait dans le prolongement d'une ligne à grande vitesse qui était alors également en projet et qui est devenu le "TGV Méditerranée" de Valence à Marseille et Redessan-Manduel (Gard), mis en service en 2001.
Mais pour des raisons d'aménagement du territoire, après la construction du TGV Méditerranée, d'autres régions avaient également le souhait d'être connectées au réseau ferroviaire à grande vitesse, en particulier dans l'est de la France (ce qui a donné lieu à la construction de la LGV Est Européenne, mise en service en 2007, et à la réalisation actuellement de la branche est de la LGV Rhin-Rhône entre Dijon et Mulhouse) et à l'ouest (avec deux projets dont la phase de réalisation devrait être bientôt engagée : la LGV Sud Europe Atlantique de Tours à Bordeaux et la LGV Bretagne pays de la Loire du Mans à Rennes).
Néanmoins, une partie de la nouvelle liaison ferroviaire entre Nîmes et l'Espagne a avancé de manière concrète à travers le projet de contournement de Nîmes et Montpellier, déclaré d'utilité publique en 2005.
Ce sont donc des raisons d'équité territoriale au niveau national qui ont conduit à privilégier la réalisation du TGV Méditerranée au cours des années 1990, qui a permis d'apporter la grande vitesse aux portes du Languedoc-Roussillon, mais également les mêmes raisons qui ont mis entre parenthèses le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan afin d'apporter également la grande vitesse à l'ouest et à l'est de la France, le coût important de construction d'une ligne nouvelle et la rarété des fonds publics rendant difficle la construction de plus d'une à deux LGV simultanément. |
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Question n°1530 de : LLAMAS Paul- 11100 NARBONNE - le 30/03/2009
Dans l'hypothèse de la création d'une seule gare TGV (Montpellier), les trains de voyageurs rapides s'arrêteraient-ils en gare actuelle de Narbonne ? |
Réponse le 26/05/2009
La gare actuelle de Narbonne continuera d’être desservies par les TGV®, quel que soit le scénario de ligne nouvelle et quelque soit le choix de création ou non d’une gare nouvelle.
Comme précisé dans la synthèse du maître d’ouvrage, qui a été distribuée à un million d’exemplaires dans les foyers de la région, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Le débat public permettra donc de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
Au total, cinq bassins de vie ont été retenus (Nîmes, Montpellier, Béziers, Narbonne et Perpignan) sur lesquels onze sites et secteurs potentiels de gares nouvelles ont été étudiés en complément des gares existantes : trois autour de Nîmes, deux autour de Montpellier, quatre dans le bassin de vie Agde-Béziers-Lézignan-Corbières-Narbonne, et deux autour de Perpignan.
Si l'opportunité de créer une gare nouvelle dans l'aire de vie de Narbonne n'est pas confirmée, alors la gare actuelle pourrait être réaménagée et adaptée. Ce réaménagement éventuel entraîne des coûts, coûts qui devront être complétés par ceux liés à la création de raccordements entre la ligne classique et la ligne nouvelle. Elle accueillerait alors d’après les prévisions de la SNCF un minimum de 46 TGV par jour.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 58 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 4 arrêts en gare actuelle de Narbonne, selon les estimations de la SNCF. Par contre, la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 40 TER chaque jour entre Narbonne et Perpignan, contre 28 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1531 de : LLAMAS Paul- 11100 NARBONNE - le 30/03/2009
Le point de raccordement de la ligne Montpellier/Perpignan avec la future liaison vers Toulouse nécessite-t-il la création d'une gare ? |
Réponse le 26/05/2009
La création d’une gare nouvelle est indépendante de la réalisation de raccordements entre deux lignes. Ce n’est pas la gare qui permet de raccorder les lignes. Une gare peut par contre permettre des correspondances entre deux lignes qui se croisent sans se raccorder.
Concernant la création d’une gare nouvelle à l’interconnexion entre le projet de ligne nouvelle Montpellier-Perpignan et une potentielle ligne nouvelle entre Toulouse et Narbonne, il importe de noter qu’à 300 km/h, les raccordements entre ces deux lignes font plusieurs kilomètres de long et dépassent largement la taille d’une gare.
Deux possibilités existent pour implanter une gare nouvelle au carrefour de 3 branches de LGV :
- Le positionnement de la gare au centre des trois branches du carrefour impose de positionner les quais à une distance de plusieurs centaines de mètres (700 mètres sur l’exemple d’Avignon en photo ci-dessous) les uns des autres du fait de la géométrie imposée par la grande vitesse, soit environ 10 minutes à pied.
- Le positionnement d’une gare sur l’une des trois branches impose de privilégier deux destinations sur trois. C’est le cas de la gare nouvelle d’Avignon, positionnée sur les flux Paris-Marseille et Marseille Montpelier et non sur le flux Paris-Montpellier.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1532 de : LLAMAS Paul- 11100 NARBONNE - le 30/03/2009
La ligne actuellement en construction entre Perpignan et Barcelone est-elle mixte voyageurs/fret ? Si oui, vitesses prévues voyageurs/marchandises ? |
Réponse le 07/07/2009
Réseau ferré de France (RFF), gestionnaire du réseau ferré national coté français, ne peut pas s’exprimer en lieu et place des représentants espagnols concernant le projet de ligne nouvelle entre Figueras et Barcelone et en lieu et place de TP Ferro, concessionnaire de la ligne nouvelle Perpignan-Figueras, ne disposant pas des dossiers techniques desdites lignes. Il semble néanmoins que ces infrastructures soient dimensionnées pour la grande vitesse supérieure à 300 km/h (tracé en plan) et aptes à accueillir des trains de marchandises (pentes). Mais nous ne pouvons vous préciser le type de convoi (longueur, tonnage, vitesse), ni les modalités d’exploitation retenues. |
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Question n°1533 de : CALLA Daniel- 11370 PORT LEUCATE - le 30/03/2009
La commission européenne et la France oseront-elles s'engager d'une façon définitive sur le financement réel de ce projet, dans la version définitive ? |
Réponse le 05/05/2009
L'Etat a demandé à RFF de faire les études préalables au débat public en cours afin de déterminer les suites à donner au projet. Le débat public donnera lieu avant la fin de l'année à une décision de l'Etat de poursuivre ou non la démarche par étapes (avant-projet sommaire, détaillé, etc.). La décision de réaliser ou non la LGV dépendra de toutes ces phases d'étude et des résultats de l'enquête d'utilité publique prévue dans les textes.
La question du financement n'est donc pas encore posée concrètement. Cependant, il est bon de préciser que la rentabilité financière insuffisante du projet pour RFF donnera obligatoirement lieu à un financement public où l'ensemble des partenaires soutenant le projet devront apporter leur contribution.
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Question n°1534 de : LENOUVEL Vincent- 34000 MONTPELLIER - le 30/03/2009
Y a-t-il une réelle demande pour le fret ferroviaire de la part des transporteurs de marchandises ? |
Réponse le 26/05/2009
L'un des objectifs du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, proposé au débat public par Réseau Ferré de France (RFF) est de favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route. Ainsi l'objectif du projet est d'offrir aux entreprises de transport ferroviaire de marchandises des circulations de qualité afin d'inciter les transporteurs routiers à utiliser le mode ferroviaire (créneaux horaires fiables, réguliers, sans arrêt et à toute heure de la journée).
Le contexte actuel au niveau français (le Grenelle de l’environnement fixe des objectifs ambitieux de report modal) et régional (le Languedoc-Roussillon est traversé par des flux de marchandises importants) est favorable pour le développement du transport ferroviaire de marchandises en Languedoc-Roussillon.
Mais mettre à disposition une infrastructure n’est qu’un des trois facteurs indispensables à la réussite du grenelle de l’environnement en matière de report modal vers le fer ; il convient ensuite de disposer d’entreprises ferroviaires compétitives et performantes par raport au mode routier, et d’un cadre législatif et réglementaire favorable à ce type de transport. |
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Question n°1535 de : LENOUVEL Vincent- 34000 MONTPELLIER - le 30/03/2009
Quel intérêt de réduire le temps de trajet de 45min si c'est le temps qu'il faut pour se rendre à la gare ? |
Réponse le 26/05/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Montpellier. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Si la décision de réaliser une gare nouvelle est retenue au terme du débat public, son accessibilité sera l’un des critères essentiel dans le choix du site puis dans son aménagement. Quelque soit le site retenu, des transports en commun et des voies d’accès performantes devront être aménagées.
Enfin, un gain de temps de 45 minutes, qui permet de diviser par 2 le temps de trajet entre Montpellier et Perpignan, représente une nette amélioration de la mobilité en Languedoc-Roussillon |
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Question n°1536 de : BOISMENU S.- 34970 LATTES - le 31/03/2009 Il semble que le contournement de Montpellier est acquis mais il ne semble pas que le problème des inondations soit bien appréhendé : la nouvelle ligne continue de passer perpendiculairement sur les très grands travaux qui viennent d' etre faits dans le bassin de la Lironde et du Lez où l' Etat a investi plus de 40 millions d' euros. Comment pouvez vous concevoir un projet qui annule des travaux qui s' achèvent maintenant. Comment y adapter un tracé conçu sur remblai alors qu' il faudrait un viaduc ? |
Réponse le 16/06/2009
Le Contournement de Nîmes et Montpellier de Nîmes été déclaré d'utilité publique en mai 2005 après l'enquête d'utilité publique organisée en novembre et décembre 2003, premières étapes de la procédure préalable à la réalisation des travaux. Les dispositions à respecter concernant le volet hydraulique du projet CNM sont définies par la loi sur l'eau, tant vis-à-vis du dimensionnement des ouvrages que vis-à-vis des procédures règlementaires. Ainsi un dossier loi sur l'eau sera établi au stade d'avant projet détaillé traitant de l'état initial du territoire traversé par le projet, des incidences et des mesures compensatoires à mettre en place le cas échéant. Soumis à l'avis de la police de l'eau, il donnera lieu ensuite à enquête publique.
Les aménagements réalisés sur le Lez et la Lironde sont pris en considération au moment de la définition de l'état initial des études hydrauliques, études destinées à dimensionner les ouvrages de franchissement du lit mineur et du lit majeur de ces cours d'eau. Ce dimensionnement est comme indiqué ci-avant soumis à l'avis de la police de l'eau et à enquête d'utilité publique, dans l'objectif notamment de ne pas aggraver les zones inondables et bien entendu dans notre cas de ne pas annuler l'effet des aménagements récents. |
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Question n°1537 de : DIONNET Mathieu - le 31/03/2009
Quel sera le prix d'une place Montpellier-Barcelone en TGV ? |
Réponse le 26/05/2009
Il n’est pas possible de répondre à votre question, plus de dix ans avant la mise en service de la ligne. Par ailleurs, Réseau ferré de France (RFF) construit la ligne et l’entretien, mais n’est pas responsable du service qui roule dessus, à savoir des trains. Le prix du billet n’est donc pas de sa compétence mais de celle des entreprises de transport ferroviaire, telle la SNCF.
Le prix du billet, du point de vue du voyageur, est estimé en première approche par rapport à la performance offerte par le gain de temps (donc lié à la vitesse de circulation). Dans le cadre des études économiques on considère que le passager a un consentement à payer ce gain de temps en fonction de son motif de déplacement et on raisonne sur une « valeur monétaire du temps ».
Dans la plupart des études économiques nous raisonnons sur un surcout du prix du billet de l'ordre de 10 cts € par minute gagnée.
Ce sont les entreprises ferroviaires, la SNCF mais également les futures entreprises de transport ferroviaire, qui détermineront le prix du billet à la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan. En effet, l'Europe a imposé l'ouverture à la concurrence du transport ferroviaire de voyageurs internationaux à compter de 2010. |
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Question n°1538 de : DIONNET Mathieu - le 31/03/2009
Quelle sera la répartition du coût des infrastructures ? La SNCF va-t-elle participer ? Quelles sont les recettes qui seront mobilisées par l'Etat ou RFF pour financer le projet ? |
Réponse le 26/05/2009
1- Coût et répartition
L’estimation du coût du projet, aux conditions économiques d'octobre 2008, est différente selon les caractéristiques du scénario, ainsi :
- 4,2 milliards d'euros pour le scénario LGV voyageurs à 320km/h
- 4,4 milliards d'euros pour le scénario Ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120km/h
- 5,9 milliards d'euros pour le scénario LGV voyageurs à 300km/h et fret à 120km/h
- 2,4 milliards d'euros pour le scénario de doublement partiel de la ligne existante.
Ces coûts incluent celui des gares, dont le nombre diffère d’un scénario à l’autre (se reporter aux pages 86 à 93 du dossier du maitre d’ouvrage, sur le site internet http://www.debatpublic-lnmp.org/ pour plus de détail).
Les coûts indiqués dans le document de synthèse diffusé à un million d'exemplaires dans les foyers du Languedoc-Roussillon étaient mentionnés aux conditions économiques de mai 2006.
Réseau ferré de France, maître d'ouvrage du projet, a souhaité être au plus proche de la réalité et vous présente aujourd'hui des coûts actualisés aux conditions économiques d'octobre 2008.
Les grands postes de coût constatés sur les précédents projets de lignes nouvelles sont les suivants :
_ Foncier et indemnités : 5% à 10% ;
_ Travaux de base (Génie civil et ferroviaire) : 70% à 75% ;
_ Aménagements paysagers, traitement du bruit : 5% à 10% ;
_ Maîtrise d’ouvrage, études et suivi des travaux : 10% à 15%.
2- Modalités de financement
Les grands projets ferroviaires nécessitent un montant élevé d’investissement. L’équilibre financier de tels projets ne peut être obtenu que sur une très longue période, qui peut être supérieure à 50 ans, et en mobilisant des apports publics significatifs. Le financement du projet de Ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan s’inscrit dans un schéma de ce type, sachant que deux stratégies de financement peuvent être recherchées : le financement classique, par fonds publics et les financements en partenariat public / privé.
Les cas de financement classique les plus récemment mis en œuvre, sont ceux de la première phase de la ligne à grande vitesse (LGV) Est Européenne et de la branche est de la LGV Rhin-Rhône. Dans ces projets, le financement repose exclusivement sur des fonds publics associant l’Etat, les collectivités territoriales, les pays voisins intéressés, l’Union Européenne, RFF et la SNCF.
D’autres modalités de financement peuvent être recherchées dans le cadre des partenariats publics /privés, qu’il s’agisse de la concession ou du contrat de partenariat.
Concession : le concessionnaire s’engage à financer, concevoir, construire, exploiter et entretenir l’ouvrage concédé, à ses frais et à ses risques. Le concessionnaire, qui a un droit exclusif d’exploitation, se rémunère directement par les péages d’utilisation de l’infrastructure. Dans le domaine ferroviaire, la ligne nouvelle Perpignan-Figueras, raccordé au réseau ferroviaire français en février 2009, a fait l’objet d’une concession au groupement TP Ferro qui en a assuré la conception, la construction, et assurera l’exploitation et la maintenance, pendant 50 ans. La LGV Sud Europe Atlantique (tours-Bordeaux) fera aussi l’objet d’une concession, dont la durée reste à déterminer.
Contrat de partenariat : le partenaire privé peut concevoir, financer, réaliser et entretenir l’infrastructure pour le compte de RFF, mais il ne l’exploite pas. Les péages et les risques d’exploitation sont conservés par RFF. Celui-ci rémunère le partenaire privé par le versement d’un "loyer". Dans le domaine ferroviaire, le contournement Nîmes-Montpellier (CNM) va être réalisé sous ce domaine juridique.
A ce stade d’avancement du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, il n’est pas possible de définir quel sera le montage financier du projet, qu’il soit de type « classique » (outre RFF, participation de l’Etat et des collectivités territoriales et de l’union Européenne) ou «innovant » (avec le concours en plus d’acteurs privés). Le plan de financement ne pourra être précisé qu’après la déclaration d’utilité publique du projet, en concertation avec les partenaires, une fois arrêtée les caractéristiques précises du projet.
A titre d’exemple, vous trouvez ci-dessous les modalités de répartition du financement de la LGV Est Européenne (1ère phase – Paris Strasbourg) :
Jusqu’à présent, pour les autres projets de Ligne nouvelle, la contribution de RFF est comprise entre 10 et 20% du montant du projet. Cette part s’explique par l’obligation de RFF de n’investir sur un projet qu’en proportion des recettes futures que RFF percevra des transporteurs lors de l’exploitation de la ligne.
Les nouvelles règles proposées par le Ministère de l’équipement seraient les suivantes :
Une fois déduite la participation de l’Europe et de Réseau ferré de France, le solde pourrait être réparti comme suit :
- Ligne nouvelle dédiée voyageur : 50% Etat / 50% Collectivités
- Ligne nouvelle mixte (voyageur et fret) : 65 % Etat / 35 % Collectivités
- Ligne nouvelle dédiée fret : 80 % Etat / 20 % Collectivités
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Question n°1539 de : NOTTIN EMELINE- 34090 MONTPELLIER - le 31/03/2009 Quels sont les scenarios envisagés pour les nouvelles gares, notamment pour Montpellier et Nimes ? Quels sont les critères pour le choix de leurs éventuelles localisations ? |
Réponse le 26/05/2009
Comme précisé dans la synthèse du maître d’ouvrage, qui a été distribuée à un million d’exemplaires dans les foyers de la région, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Le débat public permettra donc de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie. Les critères différent suivant qu’on raisonne pour la SNCF (aller le plus vite possible et s’arrêter en perdant le moins de temps possible en chargeant/déchargeant le maximum de clients), des décideurs politiques (accroitre l’accessibilité et l’attractivité de mon territoire), du voyageurs (accéder facilement à la gare) ou du contribuable (disposer de l’investissement ayant le meilleur rapport services rendus/impôts).
Il n’existe donc pas de critères prédéfinis pour le choix de leur localisation. Réseau ferré de France, maître d’ouvrage du projet a souhaité proposer au débat public onze sites et secteurs potentiels de gares nouvelles en complément des gares existantes dont trois autour de Nîmes et deux autour de Montpellier afin que l’ensemble des habitants de la région puisse formuler leurs attentes et exprimer leur avis.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Dans les cas de Nîmes et Montpellier, ces sites seront nécessairement positionnés sur le Contournement de Nîmes et de Montpellier (CNM), projet dot le tracé à fait l’objet d’une déclaration d’utilité publique en 2005 (et qui donc ne changera plus).
1- Gare nouvelle de Montpellier
L’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie montpelliérain est en partie dictée par des contraintes techniques, contrairement aux autres agglomérations régionales, car l’augmentation très forte des TER (90) et des TGV (126) rend impossible leur cohabitation sur la ligne classique en entrée de gare (entre Saint Brès et Saint Roch).
Dès lors, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat :
- A la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s’inscrirait dans le plan d’urbanisation de l’agglomération de Montpellier, dans la continuité d’Odysseum avec la création d’un lycée, d’un quartier d’affaire et le prolongement de la ligne de tramway n°1.
- A Saint Jean de Védas, à l'intersection entre le contournement Nîmes-Montpellier et la ligne existante vers Sète, site qui permet d’envisager des correspondances TGV/TER.
2- Gare nouvelle de Nîmes
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant les possibles gares nouvelles de l'agglomération de Montpellier et de Nîmes en consultant les études nommées étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier" et "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org) - rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Montpellier / Nîmes. |
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Question n°1540 de : HERISSON JEAN LOUIS- 34430 ST JEAN DE VEDAS - le 31/03/2009 Le jumelage TGV-autoroute est-il étudié ? |
Réponse le 26/05/2009
Afin d’éviter la création de nouvelles coupures paysagères, le jumelage des lignes nouvelles ferroviaires avec les infrastructures existantes (autoroutes, canaux, autres voies ferrées, …) est en général recherché.
Dans une région comme le Languedoc-Roussillon, traversée par des infrastructures autoroutières, cette possibilité de jumelage pourrait être étudiée.
Néanmoins, les contraintes techniques différentes pour les deux types d’infrastructures (rayons des courbes, pourcentage des rampes principalement), peuvent limiter les possibilités de jumelage en dehors des secteurs de terrain plat où il est possible de réaliser des infrastructures en ligne droite.
Si les deux infrastructures ne sont pas étudiées, voire réalisées simultanément, s’ajoutent les difficultés suivantes : modification des échangeurs, rétablissement des ouvrages de franchissement, gestion des délaissés fonciers, stabilisation des remblais et déblais, etc. Ainsi, la réalisation du jumelage de deux infrastructures de natures différentes comme une infrastructure routière et une infrastructure ferroviaire peut conduire à des surcoûts.
Le principal avantage du jumelage de deux infrastructures est de minimiser certaines conséquences sur l’environnement en concentrant certaines nuisances ou en évitant de multiplier les impacts négatifs liés à de nouveaux couloirs de passage et aux effets de coupure dans des zones sensibles. Mais il faut veiller à ce que l’intérêt du jumelage ne soit pas annihilé par certains inconvénients : superposition de certaines nuisances, importance de l’impact foncier selon le type d’occupation de l’espace, présence de délaissés fonciers inutilisables entre les infrastructures, coupure plus large pour la faune, modifications plus fortes des régimes hydrauliques.
En fait, l’opportunité et les conditions du jumelage d’une ligne nouvelle avec une infrastructure routière existante ne répondent pas à des règles préétablies et doivent être examinées au cas par cas pour bien en évaluer les avantages et les inconvénients. |
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Question n°1541 de : RIU LAURENT- 11100 NARBONNE - le 31/03/2009 Pourrait-on avoir une carte avec villes et villages, avec les différents couloirs du tracé pour le département de l' Aude uniquement ? |
Réponse le 26/05/2009
Dans l’Aude, un couloir d’une largeur de 5 km est proposé au débat public ; il englobe le projet « TGV® Languedoc Roussillon » de 1995.
Les communes audoises concernées par ce couloir sont : Coursan, Cuxac d’Aude, Moussan, Salles d’Aude, Narbonne, Montredon des Corbières, Portel des corbières, Roquefort des Corbières Bages, Caves, Feuilla, Lapalme, Leucate, Peyrac de Mer, Sigean, Treilles, Fitou.
Ce couloir n’est en aucun cas un tracé d’infrastructure (une centaine de mètres de large). Lorsqu’un tracé sera retenu lors des études d’avant projet sommaire et lors de l’enquête d’utilité publique (prévue à l’horizon 2015), le projet sera reporté précisément sur des fonds IGN au 1/ 25 000ème et sur des plans cadastraux pour l’« enquête parcellaire » en phase d’avant projet détaillé. |
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Question n°1542 de : FABRE YVES- 34290 MONTBLANC - le 31/03/2009
Nuisances = problème de bruits nuit et jour. |
Réponse le 26/05/2009
Réseau Ferré de France (RFF) est, en matière de bruit, tenu à une obligation de résultat : il doit assurer la protection des riverains contre les nuisances sonores pour les ramener aux niveaux réglementaires prescrits, de jour comme de nuit, dès lors que le trafic ferroviaire le justifie.
Selon cette réglementation, les niveaux sonores (seuils) à ne pas dépasser suite à la réalisation du projet dépendent notamment de l’ambiance sonore préexistante (le bruit de fond sans le projet). Une ambiance sonore est réglementairement qualifiée de modérée lorsque les niveaux sonores existants ne dépassent pas ni 65 dB(A) de jour ni 60 dB(A) de nuit.
Les valeurs seuils fixées par la loi sont ainsi les suivantes :
Ligne grande vitesse parcourue exclusivement par des TGV ® à plus de 250 km/h
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Seuil diurne
(06h00-22h00)
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Seuil nocturne
(22h00-06h00)
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En zone d’ambiance sonore préexistante modérée
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60 dB(A)
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55 dB(A)
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En zone d’ambiance sonore préexistante non modérée
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65 dB(A)
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60 dB(A)
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Autres lignes nouvelles
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Seuil diurne
(06h00-22h00)
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Seuil nocturne
(22h00-06h00)
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En zone d’ambiance sonore préexistante modérée
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63 dB(A)
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58 dB(A)
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En zone d’ambiance sonore préexistante non modérée
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68 dB(A)
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63 dB(A)
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Afin de respecter ces seuils réglementaires, Réseau Ferré de France effectuera lors des études d’Avant Projet Sommaire (lorsque les caractéristiques techniques du projet sont définies) une modélisation numérique des niveaux sonores attendus après la mise en service de la ligne nouvelle et généralement à un horizon de 20 ans. Les simulations réalisées par les bureaux d’études spécialisés permettent au maître d’ouvrage de prévoir les dispositifs de protection nécessaires pour respecter les seuils fixés par la réglementation.
Lors de l’APS, tout est ainsi mis en œuvre pour prévoir les nuisances acoustiques engendrées par une nouvelle ligne et prévenir les impacts sur les populations par des mesures de protection de deux types : la protection à la source du bruit (butte de terre ou écran acoustique), et l’isolation de façade (double vitrage), si nécessaire.
Dès la mise en service de la ligne, des mesures de contrôle seront également poursuivies afin de mesurer la conformité des équipements mis en place vis-à-vis de la réglementation en vigueur. |
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Question n°1543 de : CAVAILLES Jean-Luc- 66180 VILLENEUVE DE LA RAHO - le 31/03/2009 Le scénario LGV à 300 km/h et fret à 120 est-il celui qui privilégie le plus l'environnement ?
Permet-il des transports de marchandises plus sécurisées ?
Va-t-il désenclaver plus notre région ? |
Réponse le 26/05/2009
Le scénario n°3 (mixte à 300 km/h) est le scénario qui permet le plus de report modal ; il a donc la meilleure efficacité énergétique que les autres scénarios, principalement du fait qu’il cumule la contribution significative du report modal voyageurs grandes lignes par rapport au scénario n°2 (mixte 220 km/h) et du report modal fret qu’il permet par rapport au scénario n° 1 (320 km/h tout TGV).
En revanche, le critère de l’insertion paysagère est très important et il faudra porter une attention particulière pour ce projet mixte du fait des pentes faibles pour la circulation des trains de fret avec une emprise plus large (section à 3 ou 4 voies), ce qui conduira à effectuer des terrassements plus important.
En ce qui concerne le bruit; on sait également que les scénarios mixtes (2 et 3) seraient globalement plus favorables que les autres scénarios car ils permettraient de reporter près de 30 % du trafic fret en centre villes en les reportant sur la ligne nouvelle, qui fera elle l’objet de protections acoustiques conformément à la réglementation en vigueur.
Pour le transport de fret, les scénarios de lignes nouvelles mixtes présentent un haut niveau de sécurité ferroviaire : pas de passage à niveau, ligne clôturée, détecteurs de chutes de véhicules au niveau des franchissements routiers, tunnels bitube obligatoires etc….
Enfin, en termes de désenclavement, quelque soit le scénario de ligne nouvelle retenu (1, 2, ou 3), la réalisation de ce grand projet d’intérêt général permettra de :
o donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse,
o renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire en décongestionnant la ligne existante,
o réduire les temps de trajets et améliorer la fréquence des trains, |
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Question n°1544 de : HABERT Marie- 34670 BAILLARGUES - le 31/03/2009 Jeune diplômée d'un master en urbanisme, je souhaiterai savoir à quel endroit je pouvais envoyer ma candidature pour la CNDP.
Cordialement. |
Réponse le 01/04/2009
Vous pouvez adresser votre candidature :
- Par courrier
Commission Nationale du Débat Public (CNDP) 6, rue du Général Camou 75007 PARIS Tél. : 01.42.19.20.26 - Fax : 01.42.19.17.90
- Par mail
Mail : contact@debatpublic.fr
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Question n°1545 de : CAVALLA Jean-Michel- 30450 GENOLHAC - le 31/03/2009 Pourquoi RFF ou SNCF ne sont pas représentés au CPDP ? |
Réponse le 06/04/2009
Les membres de la commission particulière du débat public (CPDP) qui ne représentent, au sens de votre question, aucune autorité administrative ni personne privée ont été désignés, en vue de ce débat, par la Commission nationale du débat public qui est une autorité administrative indépendante, notamment en considération de leur propre indépendance à l’égard des intérêts en présence.
Il serait contraire à la lettre et à l’esprit de la loi du 27 février 2002, en application de laquelle est organisée ce débat public, qu’une personne qui peut avoir intérêt à ce que l’un ou l’autre des scénarios envisagés soit retenu, participe à l’instance qui a pour mission de veiller à ce que le débat se déroule dans la clarté, sur la base d’informations complètes et en analyse les enseignements avec objectivité.
Même si RFF, comme la SNCF, ne peuvent être suspectées de vouloir fausser le débat, dont elles sont, au demeurant susceptibles de tirer d’utiles enseignements, il se trouverait à coup sûr quelqu’un pour suggérer qu’ils ont pu le faire grâce à leur présence au sein de la CPDP.
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Question n°1546 de : RIBIERE Cécile- 30330 SAINT LAURENT LA VERNEDE - le 31/03/2009 Combien coûte ce débat public ? (votre camembert ne dit pas le prix !) Qui est financé par nos impôts ?
Tout ça pour faire une ligne qui servira à qui, aux touristes ?
Alors que hors de Montpellier et du bord de mer, nos routes sont minables.
Vous massacrez la région au nom du profit et bientôt le sud ressemblera à une grande cage à lapins !! |
Réponse le 01/04/2009
la commissison prend note de votre position globalement défavorable au projet, et de ses raisons
Sur le coût du débat:
1. Qui paie ?
1.1. Pour que leur indépendance financière vis à vis des autorités concernées par le débat public ne puisse être mise en cause, les membres de la commission particulière du débat public (CPDP) sont indemnisés par la Commission nationale du débat public (CNDP) qui est une autorité administrative indépendante. Leurs frais de déplacement et d’hébergement leur sont remboursés selon les tarifs et modalités applicables aux fonctionnaires civils de l’Etat.
1.2. Les autres frais du débat public sont répartis comme suit :
- 25% à la charge de l’Etat
- 25% sont supportés par « Réseau ferré de France » (RFF)
- 25% sont pris en charge par la région Languedoc-Roussillon
- 25% sont apportés par les autres collectivités partenaires, à savoir, les conseils généraux de l’Aude, de l’Hérault, du Gard et des Pyrénées Orientales, les agglomérations de Agde, Béziers, Carcassonne, Narbonne, Nîmes, Montpellier, Sète et Perpignan
2. Le coût du débat ?
Les collectivités précédemment énumérées ont prévu de consacrer un budget global de 1,7 millions d’Euros. La dépense sera en réalité très inférieure puisque le budget prévisionnel du débat s’élève actuellement à 1 million d’Euros.
3. L'impact sur les finances locales
Concernant le financement des lignes à grandes vitesse, les collectivités publiques (Europe, Etat, Région et Collectivités régionales) apportent des subventions d’investissement en raison des enjeux du projet (réduction de la saturation routière, de la pollution, développement économique…) selon les règles et les contraintes budgétaires propres à chacune.
L’impact sur la fiscalité de ces concours dépend de nombreux facteurs :
- Le niveau de leur contribution et l’incidence sur leur endettement,
- Le niveau d’endettement des collectivités qui conditionne leur recours à l’emprunt et le taux d’intérêt,
- Le montant des recettes fiscales générées par le projet pendant la période de construction et d’exploitation du projet. |
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Question n°1547 de : BRUN Guy- 34470 PEROLS - le 31/03/2009
Pourquoi ne pas améliorer la ligne existante en supprimant les passages à niveau ? On ferait l'économie des expropriations, on éviterait de blesser la nature et on ferait des économies en gardant les gares existantes. |
Réponse le 26/05/2009
Il est proposé au débat public quatre scénarios bien différenciés.
Pour répondre aux attentes du territoire régional à l'horizon 2020, c'est-à-dire de permettre le développement de l'offre de service TER et fret estimé en 2020, en plus du développement de services grande ligne, il est nécessaire de réaliser des aménagements sur la ligne existante.
C'est ce que propose le scénario de « doublement partiel de la ligne existante ». Il s'agit en effet de réaliser des voies supplémentaires de part et d'autre de la ligne actuelle entre Montpellier et Narbonne pour ainsi créer des sections à trois ou quatre voies. L’objectif est donc uniquement d’offrir plus de capacité sur l’axe actuel en ajoutant des voies, là ou cela est estimé indispensable (entre Montpellier et Narbonne). Ce scénario ne prévoit pas de rouler plus vite ; c’est pourquoi :
- Le coût des suppressions de passage à niveau n’est pas étudié (actuellement ce coût est compris entre 5 et 20 M€ par PN, sachant qu’il y 27 PN entre Montpellier et Perpignan, dont 5 PN « préoccupants »)
- Le coût des travaux d’expropriation pour reconstruire la ligne avec les bons rayons de courbure n’est pas chiffré.
Si cela devrait être engagé, les circulations sur l’unique axe ferroviaire devraient être coupé très longtemps (très peu de trains rouleraient pendant les travaux), la gène pour les riverains serait accentuée et les expropriations nombreuses en zone urbaine.
Or ce scénario n'offre aucun gain de temps tel qu’étudié, donc très peu de report modal de la route et de l’avion vers le fer et n'autorise pas de circulations supplémentaires de TER et de fret après 2020.
Pour répondre aux besoins postérieurs à 2020, il est préférable de construire une ligne nouvelle, en plus de la ligne existante, qui permettrait de:
- Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen,
- Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante,
- Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains,
- Inciter à prendre le train plutôt que la voiture,
- Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que par la route,
- Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon,
- Accompagner le dynamisme de l’économie régionale.
C’est pour ces raisons que trois autres scénarios de création de ligne nouvelle sont présentés au débat :
- Le scénario LGV voyageurs à 320 km/h
- Le scénario Ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h
- Le scénario LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h |
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Question n°1548 de : DROUARD Guy- 11100 NARBONNE - le 31/03/2009 Combien tout cela va-t-il coûter de nouveau aux non utilisateurs ?
Voie ferrée - mode de liaison vulnérable - grèves, attentats - horaires - porte à porte impossible - inaccessibilité - parcs auto insuffisants, inexistants, payants à proximité des gares d'embarquement et de débarquement. |
Réponse le 26/05/2009
La réalisation d’un projet de ligne nouvelle relève de l’intérêt général et non du seul intérêt privé, particulier.
Aussi les objectifs du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan sont multiples et pourraient être favorables aux non-utilisateurs du train, notamment dans les volets de décongestion des autoroutes et des retombées pour l’économie locale. Ces objectifs ont été analysés au terme d’un important programme d’études, mené par Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, l’Etat, la Région Languedoc-Roussillon et 12 collectivités partenaires.
Concrètement, une ligne nouvelle en plus de la ligne existante permettrait de :
- Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen,
- Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante,
- Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains,
- Inciter à prendre le train plutôt que la voiture,
- Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route,
- Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon,
- Accompagner le dynamisme de l’économie régionale.
L’impact sur la fiscalité des collectivités locales dépend de nombreux facteurs :
- Le niveau de leur contribution et l’incidence sur leur endettement,
- Le niveau d’endettement des collectivités qui conditionne leur recours à l’emprunt et le taux d’intérêt,
- le montant des recettes fiscales générées par le projet pendant la période de construction et d’exploitation du projet. |
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Question n°1549 de : VERDIER Mathieu- 66750 SAINT CYPRIEN - le 31/03/2009
Je voudrais savoir quel est le déficit du budget en 2008 ? Pourquoi utiliser encore de l'argent pour des choses que nous avons déjà ? Merci de me répondre par courrier. |
Réponse le 05/05/2009
Selon le rapport sur "les résultats et la gestion budgétaire de l’Etat pour l’exercice 2008" présenté par la Cour des comptes le 27 mai 2009, le déficit du budget de l'Etat a atteint 56,3 milliards d’euros (38,4 milliards en 2007).
La réalisation de la LGV, si elle est décidée, doit être comprise non comme une dépense de fonctionnement mais comme un investissement auquel le budget de l'Etat pourra participer et qui donnera lieu à des recettes en termes d'impôts et de taxes sur les réalisations d'infrastructures et d'équipements divers liés directement ou indirectement à la réalisation de la LGV, sur les recettes de trafic (TVA, etc.), sur l'ensemble des activités induites par la LGV (commerces, tourisme, etc.).
On ne peut pas, par ailleurs, considérer que la LGV n'apporte rien de nouveau par rapport à la situation actuelle. Un mode de transport moderne favorisant les échanges et les transports est générateur d'activités économiques significatives (et d'emplois) dans les territoires desservis.
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Question n°1550 de : BAYLE Robert- 11200 LEZIGNAN CORBIERES - le 31/03/2009 Sur un sujet aussi technique que peut apporter l'opinion des individus et en particulier la mienne ? |
Réponse le 06/04/2009
Les explications d’ordre technique qui sont contenues dans le dossier du débat public, dans le souci d’informer complètement ceux qui s’intéressent aux questions de cette nature et qui sont susceptibles de donner un avis éclairé et utile sur ces questions, ne doivent pas faire perdre de vue que les solutions qui sont envisagées ont toutes pour objectif de répondre aux attentes des habitants de la région en matière de transports ferroviaires. Ce sont ces attentes mais aussi les craintes que la réalisation de ce projet sont susceptibles de susciter que le débat public a pour objet de recueillir. Faut-il ajouter qu’il n’est pas nécessaire d’être un spécialiste des techniques de transport ferroviaire pour formuler des propositions inspirées par le bon sens ou une pratique quotidienne des transports en commun.
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Question n°1551 de : DAUDE Robert- 34170 CASTELNAU LE LEZ - le 31/03/2009 J'ai 57 ans et je suis demandeur d'emploi. Si ce projet est créateur d'emploi très rapidement, je souhaite postuler pour participer à ce dossier dans n'importe quel domaine qui vous conviendrait.
Comment puis-je le faire ? |
Réponse le 26/05/2009
Un projet ferroviaire est créateur d’emploi essentiellement lors de la phase de construction, en générant des créations ou pérennisation d'emplois. Par exemple, si l'on considère le chantier de la branche est de la LGV Rhin-Rhône, qui est en cours de réalisation, il y a en moyenne 3.500 personnes qui travaillent au quotidien sur le chantier et 2.500 autres personnes qui travaillent dans des bureaux d’études, des usines, des ateliers et dans diverses activités (entretien du matériel, services, etc.). Sur ce chantier, 700 personnes ont été recrutées localement en bénéficiant de la clause d’embauche de personnes en difficultés d’insertion sociale (RMIstes, chômeurs de longue durée, jeunes sans formation, demandeurs d’emploi de plus de 50 ans, etc.); le travail de ces personnes correspond à environ 17% des heures travaillées sur le chantier.
Cependant le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan n’est pas encore au stade des travaux de construction. Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en œuvre des travaux interviendrait vers l’horizon 2015 pour une mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°1552 de : BARAILLE Robert- 34970 LATTES - le 31/03/2009 Peut-on, comme simple citoyen, participer activement au débat public pour réaliser des enquêtes, transmettre des informations, participer à des réunions ?
Je suis jeune retraitée et libre de mon temps. |
Réponse le 06/04/2009
Le débat public est destiné à permettre à tous les citoyens d’exprimer leur point de vue et de formuler des propositions. Vous pouvez donc en tant que « simple citoyen » qui plus est, libre de son temps, y participer, en utilisant notamment les moyens qui vous sont proposés.
Votre message paraît aussi contenir une offre de service. Pour gérer le débat, la commission particulière du débat public a mis en place une structure administrative d’ailleurs très légère qui suffira à faire face aux besoins jusqu’au terme de celui-ci. Elle ne vous en remercie pas moins de votre proposition.
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Question n°1553 de : LEURIDAN Michel- 34140 BOUZIGUES - le 31/03/2009 Pourquoi pas un site sur lequel on peut mettre son opinion, ses questions et lire les avis des autres ? |
Réponse le 01/04/2009
Ce site existe, vous le trouverez à l'adresse www.debatpublic-lnmp.org. Vous y trouverez toute information utie :
- sur le projet : dossier complet, études préparatoires, ...
- sur le débat public : journal du débat, calendrier des réunions, questions-réponses, avis et cahiers d'acteurs, transcriptions des réunions publiques, ... |
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Question n°1554 de : ANDRE Fabien- 34510 GENERAC - le 31/03/2009 Pour le passage du TGV Nîmes-Montpellier, j'ai une parcelle de terre de 7HA sur la commune de Bernis que l'on devait m'acheter pour faire une carrière ou autre puisque ça touche le tracé prévu pour le TGV.
Pourquoi ce refus ? |
Réponse le 16/06/2009
Réseau Ferré de France (RFF) n'a pas souhaité conduire d'investigations particulières auprès de propriétaires pour la réalisation de carrières en préalable aux travaux du Contournement de Nîmes et Montpellier. Des démarches ont toutefois été conduites par des entreprises ou ont pu faire l'objet d'initiatives privées. Pour plus d'information, nous vous proposons de prendre contact avec la Mission du Contournement de Nîmes et Montpellier, numéro de téléphone 04 99 52 21 70. |
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Question n°1555 de : ALTCHENKO Yvan- 66000 Perpignan - le 01/04/2009
Sur les différents scénarii envisagés, je m'interroge sur la comparaison des chiffres de diminution de rejet du CO2 et du temps de transport. Pour les cas de créations de nouvelles gares à l'extérieur des villes, le temps de transport et le rejet de CO2 (selon les modes de transport) pour la liaison nouvelle gare - gare actuelle sont-ils pris en compte ? |
Réponse le 26/05/2009
Efficacité énergétique des scénarios
Pour réaliser un bilan carbone en phase exploitation (correspondant à une année de circulation des trains pour chaque scénario), Réseau Ferré de France a intégré ses données de prévisions de trafics dans la version 5 du bilan carbone ® de l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l énergie (ADEME) : RFF présente donc l’apport d’un projet de ligne nouvelle sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre ; cet apport provient des reports modaux des voyageurs et des marchandises.
Concrètement, on calcule en 2020 les émissions de CO2 produites pour transporter les voyageurs et les marchandises si le projet n’existe pas (les voyageurs utilisent l’avion et la voiture, les marchandises le camion) et on les compare aux émissions de CO2 produites si le projet de ligne nouvelle existe. Le bilan est la différence entre ces deux calculs ; il est positif, ce qui signifie qu’avec le projet, plus de voyageurs et de marchandises utilisent le train à la place de l’avion et de l’automobile, train pour une bonne part circulant à l’énergie électrique. Et plus de trains circulent, moins de camions circulent, donc plus le bilan carbone est positif.
Cette application, mise au point par l’ADEME, permet ainsi de calculer les gains en gaz à effets de serre (principalement le CO2) pour chaque scénario, sur la base des facteurs d’émission de CO2 des différents modes de transport (routier, aérien, ferroviaire).
Le mode ferroviaire étant beaucoup moins émetteur en C02 que les autres modes de transport, il en résulte un gain de C02 pour chaque scénario étudié dès la première année d’exploitation (2020).
Cette évaluation a également été réalisée à l’horizon 2050, en prenant en compte des prévisions d’évolution des trafics fret et voyageurs après 2020. Dans ce cas, le nombre de train de fret continue de croitre jusqu’à ce que le doublet de ligne soit saturé (échéance différente suivant le nombre de trains que le scénario peut continuer d’accueillir après la mise en service : 10, 70, 50).
Il en résulte, en 2050, que le scénario mixte à 300 km/h a une meilleure efficacité énergétique que les autres scénarios, principalement du fait qu’il cumule la contribution significative du report modal voyageurs grandes lignes (par rapport au scénario mixte 220 km/h) et du report modal fret qu’il permet (par rapport au scénario 320 km/h tout TGV) : 1,8 milliards de voyageurs. Kilomètres et 3 milliards de tonnes. Km.
Gares et temps de transport
Lorsqu’une gare nouvelle est réalisée, les liaisons avec le centre d’une ville sont généralement recherchées par des modes doux (tramway, lignes de bus). Lorsque ce n’est pas les cas, le déplacement en voiture particulière est utilisé pour aller dans les gares nouvelles, qui sont équipées de parkings dimensionnés par rapport au trafic journalier des trains. Ces types de déplacement sont générateurs de CO2. Ces émissions seront estimées lors de la réalisation du bilan carbone® pour chaque gare nouvelle qui sera construite.
En ce qui concerne les gains de temps annoncés pour chaque scénario et entre villes, ils ne tiennent pas compte du trajet « domicile - gare nouvelle ou domicile - gare centre », puisque le calage fin des sites n’est pas possible avec la précision des études actuelles (couloir de 5 km de large). C’est pourquoi il n’est pas possible non plus d’effectuer le bilan carbone® de ces potentielles gares nouvelles. |
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Question n°1556 de : ALTCHENKO Yvan- 66000 PERPIGNAN - le 01/04/2009
Les expériences de création de nouvelle gare TGV à l'extérieur des villes existent déjà. Y a-t-il des études de suivi de l'impact de cette localisation hors ville ? : Augmentation de la circulation routière (donc du rejet de CO2) de la ville vers la nouvelle gare, calcul de la durée du trajet des passager en incluant le transfert gare - ville, ..... |
Réponse le 26/05/2009
Pour les compagnies ferroviaires, telle la SNCF, les gares en dehors des centres villes permettent de desservir une aire urbaine tout en restant sur la ligne à grande vitesse. Le gain de temps est donc maximal par rapport à un trajet empruntant des raccordements jusqu’à la gare de centre ville. Cela pose ensuite la question de comment relier cette nouvelle gare à la ville ; quel est l’éloignement optimal entre rapidité de trajet en train et facilité d’accès à la gare nouvelle autrement que par la voiture.
Pour répondre à votre question au sujet de la réduction des parcours en voiture, pour éviter les trajets par la route, deux possibilités existent :
- soit positionner la gare nouvelle à l’interconnexion de la ligne nouvelle et de la ligne existante, pour faciliter le transférer vers le TER (cela suppose que la ligne nouvelle croise la ligne actuelle près de la ville et que suffisamment de navettes TER puissent être créer en face de chaque TGV®)
- soit développer les transports en commun vers la nouvelle gare
Il faut quoiqu’il arrive garder à l’esprit qu’environ 80 % des voyageurs utilisant le TGV viennent par leur propre moyen de transport dans une gare TGV®. La substitution de la voiture est bien plus aisée quand la gare est en zone densément peuplée, là où la pertinence et l’efficacité des autres modes tels la marche à pied, le vélo, et surtout les transports en commun sont efficaces et pertinents.
Avec les nouvelles agglomérations, la gare peut-être dans les limites administratives de l’agglomération, mais peu ou pas reliée au transport en commun. La taille de l’agglomération est donc un autre facteur à intégrer.
Le tableau suivant présente une comparaison théorique entre gare centre et gare nouvelle, récapitulant les avantages et inconvénients de chacune d’entre elles.
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Gare centre
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Gare nouvelle
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Inconvénients
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- Perte de temps pour les missions
longue distance.
- Concentration de l’offre au centre ville.
- Difficulté d’accès depuis la
périphérie liée à la congestion
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- coût de construction et maintenance de l’ouvrage
- moins bonne desserte du centre ville (compensée par une meilleure accessibilité pour les quartiers proches de la gare nouvelle)
- trajets pour aller à la gare nouvelle plus longs pour une partie des voyageurs
- nécessité de créer des liens lisibles vers le centre-ville
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Avantages
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- Accès direct au centre-ville.
- Possibilités de correspondances plus
importantes, notamment avec
TER/TGV et réseaux TC urbains
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- gain de temps de parcours (donc plus de voyageurs dans les trains, et moins de circulation automobile)
- moindre nuisance sonore du transport ferroviaire en centre ville (une partie des trains passent par la voie nouvelle, notamment les TGV qui s'arrêtent dans la gare nouvelle et les trains de fret si la ligne est mixte)
- libération des capacités en centre ville pour d’autres usages (notamment TER,…)
- Possibilités de développement d’un nouveau
secteur de l’agglomération
- Facilité de stationnement
- mieux desservir un nouveau quartier de la ville ou de l’agglomération,
- accès plus facile aux grandes infrastructures de communication.
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Comme précisé dans la synthèse du maître d’ouvrage, qui a été distribuée à un million d’exemplaires dans les foyers de la région, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Le débat public permettra donc de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie. |
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Question n°1557 de : ALTCHENKO Yvan- 66000 PERPIGNAN - le 01/04/2009 De plus le coût du projet annoncé inclut-il les différents aménagements nécessaires, notamment routier et ferroviaire, pour la liaison gare nouvelle - ville ? |
Réponse le 26/05/2009
Pour chacune des aires de vie en Languedoc-Roussillon, il est proposé des sites potentiels de gares nouvelles interconnectés avec la ligne existante, ce qui permet d’assurer des liaisons par mode ferroviaire entre la gare centre et la gare nouvelle.
Le coût des scénarios n’inclut donc pas ces aménagements ferroviaires puisqu’ils existent déjà. Le coût des gares, pris en compte dans le coût global des scénarios, inclut les aménagements de la gare (bâtiment voyageurs, parkings…) et les aménagements ferroviaires (quai, voies…).
Par contre les aménagements routiers ne sont pas pris en considération à ce stade des études dans le coût des gares puisqu’ils relèvent de la compétence des collectivités et ils n’ont pas été précisés à ce stade des études. |
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Question n°1558 de : SUISSA Jean-Pierre- 30000 NÎMES - le 01/04/2009
Nouvelle gare du Mas Rouge ? De quelle gare s’agit-il ? Où se situera-t-elle ? |
Réponse le 26/05/2009
Le « Mas Rouge » correspond à une localisation de la potentielle gare nouvelle de l’agglomération de Montpellier dans son site « Est ».
En effet, le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Montpellier. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
L’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie montpelliérain est en partie dictée par des contraintes techniques, contrairement aux autres agglomérations régionales, car l’augmentation très forte des TER (90) et des TGV (126) rend impossible leur cohabitation sur la ligne classique en entrée de gare (entre Saint Brès et Saint Roch).
Dès lors, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat :
- Un site « Est », à la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s’inscrirait dans le plan d’urbanisation de l’agglomération de Montpellier, dans la continuité d’Odysseum avec la création d’un lycée, d’un quartier d’affaire et le prolongement de la ligne de tramway n°1.
- Un site « Ouest », à Saint Jean de Védas, à l'intersection entre le contournement Nîmes-Montpellier et la ligne existante vers Sète, site qui permet d’envisager des correspondances TGV/TER.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Montpellier en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org) - rubrique s'informer, - document du débat, - études, - études préparatoires, - étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1559 de : SUISSA Jean-Pierre- 30000 NÎMES - le 01/04/2009
Dans le cadre du scénario de ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h et à supposer qu’à hauteur de Montpellier, l’interconnexion du contournement Nîmes-Montpellier avec la ligne existante vers Sète ne soit réalisée qu’à Saint Jean de Védas, quelles seraient les durées comparées d’un trajet entre Manduel et Saint Jean de Védas (gare TGV) par le contournement de Nîmes Montpellier : avec ou sans arrêt à Manduel ? (Etant rappelé que Redessan/Manduel se situe à l’interconnexion du terminus de la LGV Méditerranée, de la ligne historique Tarascon-Sète et du départ du prochain contournement de Nîmes, etc. Quelle sera, entre ces deux points, la durée de trajet pour les TGV (combien par jour et par sens ?) qui seront déviés sur Nîmes-centre et continueront vers Montpellier-centre puis Saint Jean de Védas ? |
Réponse le 16/06/2009
Selon les dispositions proposées, la différence de temps de parcours est de l’ordre du quart d’heure pour des trajets directs.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée : en 2020, 56 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 26 arrêts en gare actuelle de Nîmes, selon les estimations de la SNCF. Par contre la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 84 TER chaque jour entre Nîmes et Lunel, contre 50 aujourd’hui. |
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Question n°1560 de : HEINTZ NICOLE- 34070 MONTPELLIER - le 01/04/2009
Pourquoi à Montpellier une nouvelle gare excentrée ? Ce sera une augmentation du temps total pour les trajets et un argument dissuasif. |
Réponse le 26/05/2009
Il n’y a pas de réponse immédiate et facile à la question de l’augmentation total du temps d’accès à une gare nouvelle ; chacun interprète cela au regard de son cas particulier (lieu de résidence) et de son expérience (difficultés à faire évoluer/modifier les habitudes). Seules des études approfondies permettent de présenter des résultats qualitatifs et quantitatifs.
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Montpellier. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
L’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie montpelliérain est en partie dictée par des contraintes techniques, contrairement aux autres agglomérations régionales, car l’augmentation très forte des TER (90) et des TGV (126), en plus des trains de marchandises rend impossible leur cohabitation sur la seule ligne classique en entrée et sortie de gare (entre Saint Brès et Saint Roch).
Dès lors, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat :
- A la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s’inscrirait dans le plan d’urbanisation de l’agglomération de Montpellier, dans la continuité d’Odysseum avec la création d’un lycée, d’un quartier d’affaire et le prolongement de la ligne de tramway n°1.
- A Saint Jean de Védas, à l'intersection entre le contournement Nîmes-Montpellier et la ligne existante vers Sète, site qui permet d’envisager des correspondances TGV/TER.
Ces possibilités d’implantation ne donc à proximité de Montpellier.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Montpellier en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org)- rubrique s'informer, - document du débat, - études, - études préparatoires, - étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Le tableau suivant récapitule les princiapux avantages et inconvénients d’une gare nouvelle :
Avantages
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Inconvénients
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- gain de temps de parcours (donc plus de voyageurs dans les trains, et moins de circulation automobile)
- moindre nuisance sonore du transport ferroviaire en centre ville (une partie des trains passent par la voie nouvelle, notamment les TGV qui s'arrêtent dans la gare nouvelle et les trains de fret si la ligne est mixte)
- libération des capacités en centre ville pour d’autres usages (notamment TER,…)
- Possibilités de développement d’un nouveau
secteur de l’agglomération
- Facilité de stationnement
- mieux desservir un nouveau quartier de la ville ou de l’agglomération,
- accès plus facile aux grandes infrastructures de communication.
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- coût de construction et maintenance de l’ouvrage
- moins bonne desserte du centre ville (compensée par une meilleure accessibilité pour les quartiers proches de la gare nouvelle)
- trajets pour aller à la gare nouvelle plus longs pour une partie des voyageurs
- nécessité de créer des liens lisibles vers le
centre-ville
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Question n°1562 de : MALET Georges- 66500 PRADES - le 02/04/2009
Le vécu quotidien démontre à lui seul que la SNCF, en gare de Perpignan, n'assure pas toujours, pour ne pas dire presque jamais, les correspondances entre TER, TGV et autres trains de grandes lignes quand il y a des retards sur certains trains. Voici donc ma question : la trame circulation sur cette ligne nouvelle sera-t-elle établie en totale complémentarité des autres modes de transports collectifs et donc en assurant de réelles correspondances entre ces différents modes? |
Réponse le 26/05/2009
L'un des objectifs des scénarios proposés au débat public est de favoriser le report modal de la route vers le rail. Les scénarios, en permettant de faire circuler davantage de trains TER et TGV doivent permettre de favoriser le report modal des voyageurs de l’aérien et de la route vers le rail.
Les conditions nécessaires pour ce report modal sont liées à la fréquence des trains et effectivement à la performance des correspondances entre les trains. Grâce au projet de ligne nouvelle, la fréquence des trains pourra être augmentée. La seconde condition liée aux correspondances relève de la compétence des entreprises ferroviaires, telle que la SNCF. Cependant à l’horizon 2020, la SNCF ne sera plus la seule entreprise à pouvoir offrir des services voyageurs. Il existera donc une concurrence entre les compagnies qui vise à améliorer les offres pour les usagers.
A noter cependant que RFF travaille actuellement à la mise en place du cadencement sur la région Languedoc-Roussillon : ce dispositif consiste à organiser les circulations des trains TER, TGV et fret de façon à simplifier et optimiser les grilles horaires. Cela commence par repenser l’ensemble des dessertes TGV pour une cohérence avec les cadencements régionaux, notamment aux nœuds du réseau que sont les gares. |
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Question n°1563 de : CAMARASA Marion PALAJA - le 02/04/2009
Bonjour, A la réunion de Narbonne, selon RFF, il serait impossible de construire une gare à la jonction des lignes Toulouse-Narbonne et Montpellier-Perpignan. Je souhaiterais avoir plus de précisions par rapport au schéma présenté. Au plaisir Marion CAMARASA |
Réponse le 26/05/2009
Le propos de RFF n’était pas celui-là, pour la bonne et simple raison que la gare actuelle de Narbonne est à l’interconnexion des lignes Montpellier Perpignan et Toulouse Narbonne.
Il n’est pas impossible de créer une gare nouvelle à l’interconnexion entre le projet de ligne nouvelle Montpellier-Perpignan et une potentielle ligne entre Toulouse et Narbonne.
Il importe tout de même de noter qu’à 300 km/h, les raccordements entre ces deux lignes font plusieurs kilomètres de long et dépassent largement la taille d’une gare.
Deux possibilités existent pour implanter une gare nouvelle au carrefour de 3 branches de LGV (le cas de figure que vous proposez) :
- Le positionnement de la gare au centre des trois branches du carrefour impose de positionner les quais à une distance de plusieurs centaines de mètres (700 mètres sur l’exemple d’Avignon en photo ci-dessous) les uns des autres du fait de la géométrie imposée par la grande vitesse, soit environ 10 minutes à pied.
- Le positionnement d’une gare sur l’une des trois branches impose de privilégier deux destinations sur trois. C’est le cas de la gare nouvelle d’Avignon, positionnée sur les flux Paris-Marseille et Marseille Montpelier et non sur le flux Paris-Montpellier.
Le cas de Narbonne se complexifie encore par la présence de la ligne classique Toulouse Narbonne (ce qui n’est pas le cas dans l’exemple présenté ci-dessous).
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1564 de : ASTIE franck- 34510 FLORENSAC - le 02/04/2009
Le TGV devrait traverser une zone AOC "Picpoul de Pinet" sur les communes de Pinet Pomerols et Florensac détruisant ainsi une partie de cette appellation. Pouvons-nous espérer que l'INAO déplace cette zone absorbée par le TGV ailleurs ou bien la considérons-nous comme perdue ? Ferez-vous pression sur cet organisme pour déplacer la partie détruite? |
Réponse le 26/05/2009
Les études environnementales menées à ce stade des pré études fonctionnelles ont permis d’identifier les différents zonages agricoles et viticoles AOC présents dans l’aire d’étude, dont l’appellation Picpoul de Pinet sur le bassin versant de l’étang de Thau. Actuellement quatre scénarios sont envisagés avec des couloirs de passages de 5 km ; par conséquent l’impact sur cette appellation n'est pas quantifiable. L'étude précise d'un tracé ne se fera qu'après le débat public et les études préliminaires, lors de l'étude d'Avant Projet Sommaire.
En tout état de cause RFF préservera au maximum l’appellation Picpoul de Pinet en phase de définition de son projet et ce de deux façons :
- en limitant les emprises de la ligne au strict minimum pour réaliser ses équipements nécessaires au bon fonctionnement de l’ouvrage,
- en travaillant le plus en amont possible en concertation étroite avec les organisations et syndicats agricoles présentes sur le territoire, et notamment l’INAO, et ce pour toute la durée d’élaboration du projet.
Les enjeux relatifs aux productions agricoles seront donc pris en compte très en amont afin d'éviter les impacts ou le cas échéant les réduire :
- en phase d'études préliminaires pour la comparaison des scénarios,
- en phase APS (Avant Projet Sommaire) et APD (Avant Projet Détaillé) pour la définition du projet et des mesures de réduction ou de compensation.
Dès la DUP, RFF pourra également examiner, en concertation avec les collectivités locales, la Société d'Aménagement Foncier et d'Etablissement Rural (SAFER) et les Chambres d'Agriculture, les possibilités de constitution de réserves foncières, afin de faciliter les restructurations d'exploitations, dans le cadre d'un programme d'échanges et de réorganisation foncière au moment des travaux.
Mais RFF n’a pas de pouvoir vis-à-vis de l’INAO, indépendante. |
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Question n°1565 de : VAILLOUD Elie- 34320 NEFFIES - le 03/04/2009
Je ne comprends pas la si grande différence de coût entre la solution 1 LGV voyageurs et la solution 3 LGV voyageurs + fret. Certes il y a un renforcement des remblais et des ouvrages, mais ça me semble beaucoup : Y a-t-il autre chose? |
Réponse le 26/05/2009
La différence de coût entre le scénario ligne à grande vitesse (LGV) voyageurs à 320 km/h et le scénario LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h (LGV mixte) est du :
- comme vous l’indiquez aux remblais, déblais et ouvrages d’art, plus nombreux en raison des pentes et rampes inférieures (12.5mm/m contre 35 mm/m) dans le scénario LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h.
- La LGV mixte sera plus rectiligne que le premier scénario en raison du compris à trouver entre les dévers pour augmenter la vitesse et la charge des trains de marchandises imposée sur les rails dans les dévers,
- En raison du fort différentiel de vitesse entre les trains rapides qui circuleront à 300 km/h et les trains de marchandises à 120 km/h, il sera nécessaire de créer sur près de la moitié du linéaires des voies d’évitement/doublement afin que les TGV doublent les trains de marchandises. Ainsi le projet comporte des sections à 3 ou 4 voies.
Ces différents éléments expliquent l’écart de coût de près de 1.5 milliards € entre les deux scénarios. |
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Question n°1566 de : BERNABE-GARRIDO Marie-Thérèse- 66200 ELNE - le 03/04/2009 1 ou 2 lignes, le choix dépend, me semble-t-il, de la perspective de l'intensité du trafic en 2020.
N'y a-t-il pas un chemin médian entre la préservation de l'environnement, 1 ou 2 lignes si besoin, et le transport des marchandises par rail (le plus possible) ? |
Réponse le 26/05/2009
Les prévisions de trafic voyageurs et marchandises réalisées par Réseau Ferré de France mettent en évidence qu’il sera nécessaire de faire des aménagements sur la ligne existante pour répondre aux besoins de circulations ferroviaires en 2020. Ces aménagements correspondent au scénario « doublement partiel de la ligne existante ». Il s’agit d’un scénario a minima qui évite la construction d’une seconde ligne ferroviaire en Languedoc-Roussillon, mais ne permettra pas le développement ultérieur de circulations supplémentaires TER ou fret.
La réalisation d’une seconde ligne a été étudiée et 3 scénarios contrastés sont proposés au débat public. L’objet du débat public est de définir quel est le meilleur projet pour le territoire, soit l’un des scénarios proposés au débat soit un nouveau scénario combinant et/ou modifiant tout ou partie des scénarios proposés.
Dans tous les cas, des études environnementales ont été menées pour déterminer des couloirs préférentiels de passage pour cette nouvelle infrastructure, au regard des spécificités de l’aire d’étude (216 communes, 1 million d’habitants). Ensuite, un inventaire des sensibilités environnementales a été fait à l’intérieur desdits couloirs pour identifier les sensibilités qu’il conviendra de traiter avec les plus grands soins lors des travaux (possibles mesures compensatoires).
L’environnement est donc bien au cœur des enjeux de RFF pour ce projet. |
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Question n°1567 de : HERAIL Michel- 34500 BEZIERS - le 03/04/2009
Pourquoi penser à une ligne accueillant plusieurs trains autres que TGV, alors même que TOUTES les lignes à GV actuelles sont exclusives de tout autre train ? Pourquoi penser à des gares traditionnelles, alors même que TOUTES les autres gares sont exclusivement affectées à des TGV (Cf VALENCE TGV, AIX EN PROVENCE TGV, LE CREUSOT TGV). Pourquoi se leurrer sur le fret alors même que cela ne marche pas actuellement : MODALOR : échec ; transport routier en ESPAGNE : + de 96 % par route, lobby pétrolier à mon avis incontournable sauf à provoquer des manifestations bloquantes des routiers. Si toutefois, l'option fret est envisageable, pourquoi ne pas réhabiliter, même si le coût est important les lignes : - BEZIERS-NEUSSARGUES ? (et même si le viaduc de GARABIT ne supporte pas un tonnage important) rouvrir la nuit, etc... - CARCASSONNE-RIVESALTES (en réhabilitant la portion neutralisée des Gorges de la Pierre Lys ??) permettant ainsi de désengorger les lignes littorales actuellement en limite de charge. Merci |
Réponse le 26/05/2009
Actuellement en France, toutes les lignes en service dont la vitesse pour les trains de voyageurs est supérieure à 220 km/h sont dédiées aux seuls trains à grande vitesse. Cependant il existe des exemples à l’étranger de ligne acceptant les trains de voyageurs à grande vitesse et des circulations de marchandises. Et le *contournement de Nîmes et de Montpellier sera mixte, comme l’est le tunnel sous les Pyrénées et la futures ligne Barcelone Figueras.
C’est pourquoi, dans le cadre des études préalables au débat public, réalisées en partenariat avec le Conseil Régional et 12 collectivités locales, il fut décidé de proposer au débat public des scénarios contrastés, dont un scénario de ligne nouvelle mixte (avec des trains voyageurs et des trains de marchandises) avec une vitesse de 220 km/h pour les TGV (cela équivaut au référentiel de la ligne actuelle entre Tours et Bordeaux) et une ligne à grande vitesse mixte avec une vitesse de 300 km/h pour les TGV.
Les gares nouvelles envisagées sur la ligne nouvelle seraient quant à elles exclusivement dédiées aux voyageurs, quelque soit le scénario de ligne nouvelle.
Quant à l’option fret via les lignes existantes :
Pour que le fret ferroviaire soit compétitif par rapport au transport routier, il faut que les trains puissent emporter une charge importante. Mais plus la charge est importante, moins les trains fret sont capables de gravir ou de descendre des pentes importantes pour des raisons de puissance de traction, de capacité de freinage et de résistance des attelages des wagons.
La ligne Béziers-Neussargues est une ligne de montagne avec des pentes importantes jusqu'à 3,5%. Une telle pente est raisonnable pour le routier, beaucoup moins pour le fret ferroviaire. Réseau Ferré de France (RFF) a reçu des demandes de circulations fret entre Béziers et le Monastier qui ont été étudiées par les entreprises de transport ferroviaires (SNCF et autres concurrents). La nécessité de mettre 2 à 3 locomotives par train a conduit à un projet de transport économiquement non viable pour ces entreprises ferroviaires. La ligne RFF n’est donc pas parcourue par des trains de fret, mais RFF n’en est pas responsable.
Moderniser cette ligne pour faire passer du fret nécessiterait de doubler la ligne (actuellement à voie unique) et tous les ouvrages d'art, de créer des tunnels et des viaducs sur un linéaire très important, de modifier toute l'alimentation électrique (les caténaires entre autres) pour la rendre compatible avec les standards internationaux sans pour autant atteindre des performances satisfaisantes. A titre de comparaison, la Ligne Nouvelle Montpellier Perpignan est un projet de 150 km, la ligne Béziers - Neussargues représente un linéaire de 280 km à moderniser en zone montagneuse.
Pour ce qui concerne la ligne Carcassonne - Rivesaltes, via la vallée de l'Aude, celle-ci est effectivement interrompue entre Quillan et St Martin Lys. RFF n'est plus propriétaire du foncier. Par ailleurs, cette ligne est à voie unique, dans un environnement montagneux et circulable à faible vitesse du fait de son caractère sinueux. Réaménager cette ligne pour en faire une ligne performante, à double voie et circulable à des vitesses moyennes ou élevées devient un projet complexe est extrêmement couteux. Le trajet est par ailleurs plus long de 20km par rapport à un passage par Narbonne.
D'autre part, les problèmes de saturation de ligne se situent entre Narbonne et Nîmes, la densité de circulation sur Perpignan-Narbonne-Carcassonne-Toulouse est beaucoup plus faible. Moderniser la ligne Carcassonne - Rivesaltes ne répondrait pas non plus à la problématique des circulations de transit ou à grande vitesse qui empruntent majoritairement la section Montpellier - Perpignan. |
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Question n°1568 de : SUISSA Jean-Pierre- 30000 NÎMES - le 03/04/2009
Pourriez-vous préciser dans le mail accusant réception d'un questionnement ou d'un avis, la rubrique précise dans laquelle cette contribution est publiée ? |
Réponse le 12/05/2009
Votre suggestion est pertinente. Le dispositif technique mis en place pour recenser les questions et les avis, qui ne pourra pas être modifié en temps utile, ne permet malheureusement pas d’y donner suite. |
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Question n°1569 de : TOUMSIN Monique- 11300 LIMOUX - le 03/04/2009 Dans quel délais peut-on espérer une liaison TGV entre Toulouse et Narbonne, vers l'Espagne et Marseille ? |
Réponse le 26/05/2009
1- Montpellier-Perpignan-Espagne
Un des objectifs de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan est de donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen, ce qui implique la connexion l’Espagne. Cette connexion sera techniquement possible (écartement des rails standardisés, alimentation électrique en 25 kV) dès la réalisation de la Ligne Grande Vitesse (LGV) Figueras-Barcelone, à l’horizon 2012, selon les dernières déclarations des responsables espagnols (sans changer de train donc mais pas à pleine vitesse sur l’intégralité du parcours).
Concernant la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, qui réduirait encore les temps de trajet par rapport à 2012, Réseau Ferré de France (RFF) maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet suivant les avis exprimés pendant le débat public.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
2- Toulouse- Narbonne
Actuellement il existe des liaisons voyageurs entre Montpellier et Bordeaux. Les temps de parcours de ces liaisons pourront être améliorés avec un projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan. Les scénarios de ligne nouvelle proposés au débat public permettent des gains de temps compris entre 25 et 30 minutes entre Montpellier et Toulouse.
Concernant le projet de ligne entre Toulouse et Narbonne, des "pré études fonctionnelles" vont prochainement être lancées par Réseau Ferré de France (vers l'été 2009). D'un budget de 1.3 M€, elles sont financées par l'Etat (325 k€), RFF (325 k€), et les Régions Midi Pyrénées (300 k€), Languedoc-Roussillon (300 k€) et Aquitaine (50 k€). A noter que le Contrat de Projets 2007/2013 Midi Pyrénées avait prévu le lancement de ces études. Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et de réaménagement de la ligne existante.
Ces études devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nationale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public.
Le projet de loi Grenelle de l'environnement (dans sa version adoptée par le Sénat) stipule : "Un programme complémentaire de 2500 kilomètres [de lignes nouvelles à grande vitesse] sera en outre défini, incluant…la ligne Toulouse/Narbonne". Ce programme correspond a priori aux lignes dont la réalisation sera lancée au-delà de 2020.
3- Vers Marseille
La mise en service du Contournement Nîmes-Montpellier (CNM), permettant la connexion à la grande vitesse avec la LGV Méditerranée se situe à l’horizon 2015. |
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Question n°1570 de : CHANAUX Paul- 34500 BEZIERS - le 03/04/2009
Pourquoi proposer une ligne mixte voyageurs/fret dont les contraintes (tracé, profil, entretien, coût) ne sont favorables ni aux voyageurs ni au fret ? Pourquoi parler de "gares" qui renvoient au passé et non de "point d'arrêt" aptes à diffuser le trafic ? |
Réponse le 26/05/2009
L'un des objectifs des scénarios proposés au débat public est de favoriser le report modal de la route vers le rail. Les scénarios, en permettant de faire circuler davantage de trains et en assurant une meilleure fiabilité du réseau ferroviaire en Languedoc-Roussillon (régularité, disponibilité, fiabilité), participeront à renforcer la pertinence du mode ferroviaire vis-à-vis de la route ; le tout dans un contexte de rareté des fonds publics (il est difficile de construire une ligne, peu raisonnable d’en envisager deux) et de forte attente en matière de délais.
Les scénarios de ligne mixte, c'est-à-dire acceptant les trains de voyageurs et les trains de marchandises, sont favorables à l’ensemble des circulations puisqu’ils permettent de faire circuler les trains de voyageurs plus rapidement que sur la ligne existante, à 220 km/h ou à 300 km/h contre 160 km/h sur la ligne existante, et aux trains de marchandises en leur offrant des créneaux horaires de qualités et sans arrêts.
Concernant les caractéristiques de la ligne, il est effectivement nécessaire d’adapter le profil et le tracé pour permettre de faire circuler des trains de marchandises. Les coûts d’entretien et de maintenance de la voie sont également supérieurs pour un projet mixte. Néanmoins cela n’a aucune incidence sur les volumes de trafics voyageurs et marchandises. Les bilans socio-économiques des différents projets intègrent les surcouts de maintenance des projets mixtes, sur les 50 ans après la mise en service.
Une gare ou un point d’arrêt renvoie à la même logique de lieu permettant de monter et descendre du train. Actuellement nous préférons parler de pole d’échange, qui renvoie à l’image d’intermodalité, et donc de diffusion de l’effet grande vitesse sur le territoire. |
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Question n°1571 de : CHAMPALLIER Georges-Claude- 34600 BEDARIEUX - le 03/04/2009
D'accord pour la réalisation d'une seconde ligne nouvelle (Rail/Route). Dans le cadre de l'amélioration des relations des agglomérations du Languedoc Roussillon, pourquoi ne pas prévoir une antenne Béziers-Carcassonne avec une desserte "Paris-Béziers-Carcassonne" ? (désenclavement). Note : compte tenu de la proximité de Béziers et Narbonne, il y aurait 2 dessertes (Paris-Narbonne-Perpignan et Paris-Béziers-Carcassonne avec correspondance avec la ligne Clermont Ferrand/Béziers). |
Réponse le 26/05/2009
Dans le cadre des scénarios proposés au débat public, il est prévu des raccordements entre la ligne nouvelle et la ligne existante Toulouse-Narbonne. Ceux-ci permettront aux trains de relier directement Béziers à Carcassonne.
Ainsi les entreprises ferroviaires, telle que la SNCF, pourront en 2020 proposer des trains effectuant par exemple les trajets Paris-Béziers-Carcassonne et Paris-Narbonne-Perpignan via la ligne nouvelle.
Pour les relations entre Bédarieux et Carcassonne, il sera nécessaire d’effectuer une correspondance en gare de Béziers. |
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Question n°1572 de : JANNUT Jean-Claude- 66480 LES CLUSES - le 03/04/2009 Dans le cadre du scénario 3 (meilleure défense de l'environnement et économie d'énergie maximum), a-t-on programmé dans le même temps des mesures visant à décourager l'usage de la route ? (péages plus élevés pour les transports longue distance, abandon des projets d'extension des capacités des autoroutes, etc...) |
Réponse le 26/05/2009
Eléments de réponse apportés par RFF
L'un des objectifs des scénarios proposés au débat public est de favoriser le report modal de la route vers le rail. Les scénarios, en permettant de faire circuler davantage de trains et en assurant une meilleure fiabilité du réseau ferroviaire en Languedoc-Roussillon (régularité, disponibilité, fiabilité), participeront à renforcer la pertinence du mode ferroviaire vis-à-vis de la route.
Néanmoins, la politique des transports est décidée par l'Etat (le Ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire), notamment pour ce qui relève des aspects législatifs et réglementaires pour inciter au report modal de la route vers le rail.
Eléments de réponse apportés par la DRE (Direction Régionale de l'Equipement)
L'Etat soutient la construction et la modernisation des chantiers de transbordement.
Dans le cadre du Grenelle de l'environnement, il a été décidé une taxation des poids lourds qui devrait favoriser le transfert modal du fret de la route vers le rail.
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Question n°1573 de : DELCAMP Paul- 34500 BEZIERS - le 03/04/2009 La 3ème solution (LGV 300 km/h et fret 120 km/h) est de loin la meilleure. Cependant, quel sera le prix à payer par les contribuables et notamment en termes d'impôts locaux et de hausse des prix des terrains, des loyers ? |
Réponse le 14/04/2009
1- Coût
L’estimation du coût du scénario LGV voyageurs à 300km/h et fret à 120km/h, aux conditions économiques d'octobre 2008 est de 5,9 milliards d'euros. Les coûts indiqués dans le document de synthèse diffusé à un million d'exemplaires dans les foyers du Languedoc-Roussillon étaient mentionnés aux conditions économiques de mai 2006. Réseau ferré de France, maître d'ouvrage du projet, a souhaité être au plus proche de la réalité et vous présente aujourd'hui des coûts actualisés aux conditions économiques d'octobre 2008, soit une actualisation d'environ deux ans et demi.
2- Impact
Concernant le financement des lignes à grandes vitesse, les collectivités publiques (Europe, Etat, Région et Collectivités régionales) apportent des subventions d’investissement en raison des enjeux du projet (réduction de la saturation routière, de la pollution, développement économique…) selon les règles et les contraintes budgétaires propres à chacune.
L’impact sur la fiscalité de ces concours dépend de nombreux facteurs :
_ Le niveau de leur contribution et l’incidence sur leur endettement,
_ Le niveau d’endettement des collectivités qui conditionne leur recours à l’emprunt et le taux d’intérêt,
_ Le montant des recettes fiscales générées par le projet pendant la période de construction et d’exploitation du projet.
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Question n°1574 de : BAILLY Alain- 30580 BROUZET LES ALES - le 03/04/2009
Est-il envisagé de mettre à contribution le cabotage maritime Nice-Toulon-Marseille-Fos-Sète-Port Vendres-Barcelone ? |
Réponse le 05/05/2009
La question du cabotage maritime et plus largement celle d'une autoroute maritime fait l'objet de réflexions au niveau français et européen. Des études sont en cours pour lancer un appel à propositions auprès des opérateurs maritimes sur l'ouest méditerranéen comme il a été lancé sur le Golfe de Gascogne pour des relations Espagne-France où deux projets ont été retenus cette année.
La faisabilité technique et économique de ces modes de transports alternatifs (cabotage maritime et autoroute maritime) est conditionnée par de nombreux paramètres technico-économiques (massification du fret, fréquence de l'offre maritime, coût pour le transporteur routier et pour le transporteur maritime, importance des trajets d'approche...) et par la mise en place d'une organisation relativement complexe rassemblant de multiples opérateurs terrestres, maritimes et portuaires aux intérêts différents.
Aujourd'hui, ces conditions ne semblent pas exister puisqu'aucun opérateur privé n'en a pris l'initiative et que toutes les opérations qui existent aujourd'hui ont fait l'objet d'un soutien financier public important.
En tout état de cause, l'impact sur le transport routier resterait faible. En effet, le marché du transport routier est réalisé par de très nombreuses entreprises petites et moyennes pour qui le maritime n'est pas forcément une opportunité (manque de savoir-faire) et éclaté entre de nombreuses origines et destinations difficilement compatibles avec un trajet maritime prédéterminé entre deux ports. Enfin, un bateau roulier (transportant des remorques) offre une capacité réduite par rapport au trafic routier existant.
En conclusion, l'existence d'une offre maritime (cabotage ou autoroute) ne serait pas en contradiction avec une offre ferroviaire. Elle compléterait simplement l'offre multimodale en apportant une contribution supplémentaire au transfert modal.
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Question n°1575 de : ALRIC Pierre- 34000 MONTPELLIER - le 03/04/2009
Madame, Monsieur, Pour les voyageurs, l'intérêt principal et majeur du TGV par rapport à l'avion est de desservir les centres-villes. A mon avis, si vous déplacez les gares de voyageurs à la périphérie de Montpellier, et même si un tramway dessert le centre-ville, tout le monde sait bien que cela impacte considérablement et le coût et le temps de transport. Quel agrément pour un visiteur que de descendre à la gare St Roch et de se retrouver sur la place de la Comédie 1 minute plus tard à la terrasse d'un café ! Avez-vous donc prévu de faire passer le fret dans la gare périphérique et de maintenir les voyageurs au centre-ville de Montpellier ? Cela me paraît un point crucial, à moins que cette enquête préliminaire ne soit qu'une illusion de démocratie et que tout ait été décidé à l'avance... Merci de votre réponse. Professeur Pierre ALRIC Chirurgie Vasculaire et Thoracique Hôpital Arnaud de Villeneuve CHU de MONTPELLIER |
Réponse le 26/05/2009
L’intérêt d’un débat public est bien évidement de permettre l’expression la plus large possible et de prendre en compte les avis et remarques formulés par le public.
Ainsi, le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Montpellier. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Néanmoins, l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie montpelliérain est en partie dictée par des contraintes techniques, contrairement aux autres agglomérations régionales, car l’augmentation très forte des TER (90) et des TGV (126), en plus des trains de marchandises rend impossible leur cohabitation sur la seule ligne classique en entrée et sortie de gare (entre Saint Brès et Saint Roch).
Dès lors, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat :
- A la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s’inscrirait dans le plan d’urbanisation de l’agglomération de Montpellier, dans la continuité d’Odysseum avec la création d’un lycée, d’un quartier d’affaire et le prolongement de la ligne de tramway n°1.
- A Saint Jean de Védas, à l'intersection entre le contournement Nîmes-Montpellier et la ligne existante vers Sète, site qui permet d’envisager des correspondances TGV/TER.
► Concernant votre question et les déplacements voyageurs, avec la création d’une gare nouvelle dans le bassin de vie de Montpellier, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi en 2020, suivant les scénarios proposés au débat, entre 100 et 74 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et entre 26 et 34 arrêts en gare actuelle, selon les estimations de la SNCF. Par contre, la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 90 TER chaque jour entre Montpellier et Sète, contre 46 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF.
► Concernanant le transport de marchandises, les scénarios « LGV voyageurs à 320 km/h » et celui de doublement partiel de la ligne existante ne permettent pas un report du fret sur la ligne nouvelle, donc l’ensemble du fret emprunterait la ligne existante et passerait donc par les gares de centre-ville.
Les scénarios mixtes, eux ( « Ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h » et « LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h ») sont à ce stade dimensionnés pour permettre de sortir une partie du fret (30%) des centres-villes.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Montpellier en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org)- rubrique s'informer, - document du débat, - études, - études préparatoires, - étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1576 de : CITTERIO Lucienne- 34600 BEDARIEUX - le 03/04/2009 Est-il vraiment impossible à Béziers d'utiliser la gare existante qui dispose de nombreux terrains le long de la voie ? |
Réponse le 26/05/2009
Le choix de réaliser une gare nouvelle sur l’agglomération de Béziers n’est pas dicté par des problèmes de capacité à quai, en gare, mais résultera de choix d’aménagement du territoire principalement.
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Béziers.
Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l'opportunité de créer une gare nouvelle dans l'aire de vie de Béziers n'est pas confirmée, alors la gare actuelle pourrait être réaménagée et adaptée. Elle accueillerait alors d’après les prévisions de la SNCF un minimum de 54 TGV par jour. Ce réaménagement éventuel entraîne des coûts, coûts qui devront être complétés par ceux liés à la création de raccordements entre la ligne classique et la ligne nouvelle.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 58 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle pour 16 arrêts en gare actuelle de Béziers, selon les estimations de la SNCF. Par contre la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler 90 TER chaque jour entre Montpellier et Sète à l’horizon 2020, pour 60 aujourd’hui.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1577 de : RELAVE Bruno- 34300 AGDE - le 04/04/2009 Selon l'organigramme présenté page 15 du dossier du maître d'ouvrage, RFF et SNCF sont les maîtres d'ouvrage du projet. Cela suppose logiquement une coordination au niveau des recueils de données et déroulements des études.
Or le jeudi 3 mars à Béziers, au bout de 2heures d'explications assez denses notamment de la part des techniciens RFF, des représentants de la SNCF ont fait une contre proposition et présenté un cinquième scénario.
Je conçois qu'il puisse y avoir des divergences entre techniciens mais était-ce dans l'esprit du "débat public" de les exposer à ce moment là ?
Le problème n'aurait-il pas dû être examiné plus en amont, quitte, en l'absence d'accord, à ce que ce 5ème scénario figure au dossier comme présenté et défendu par la seule SNCF ?
La démarche du "débat public" est évidemment très délicate à conduire, ne conviendrait-il pas d'éviter de la compliquer du fait de rivalités entre organismes responsables ? |
Réponse le 20/04/2009
La CPDP fait remarquer à l'auteur de la question que la SNCF n'est pas maître d'ouvrage . Le dossier support du débat a été entièrement élaboré sous la responsabilité de RFF. La SNCF a émis un avis qui n'engage qu'elle, dont la Commission a pris note, comme d'autres avis. |
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Question n°1578 de : VINCENT Jacques- 11100 NARBONNE - le 04/04/2009 Les tracés et gares des voies fret et voyageurs n'ayant pas les mêmes objectifs pourquoi les coupler sur toute la longueur ?
Les points de collecte et de déchargement du fret ne correspondent pas aux besoins voyageurs et vice versa. |
Réponse le 26/05/2009
Les scénarios de ligne nouvelle acceptant les trains de voyageurs et les trains de marchandises, proposés au débat public, prévoient la réalisation d’une seule ligne nouvelle (un seul tracé) avec dans le scénario de ligne à grande vitesse (LGV) voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h des voies d’évitement sur près de la moitié du linéaire.
La réalisation de 2 lignes distinctes, l’une dédiée aux voyageurs et la seconde aux marchandises, induit d’étudier 2 couloirs de passages, entrainant 2 coupures dans le paysage. En effet, les caractéristiques de 2 types de lignes sont différentes comme vous l’aviez noté. Ainsi il serait impossible de les jumeler (sauf zone plate), sinon cela entrainerait des espaces naturels délaissés entre elles.
Effectivement, les points de collecte et de déchargement du fret ne sont pas dans les gares voyageurs, mais ces plateformes fret sont connectées au réseau ferroviaire existant. Des raccordements entre la ligne existante et la ligne nouvelle permettront aux trains de marchandises d’accéder à la ligne nouvelle depuis ces lieux de chargement et de déchargement. |
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Question n°1579 de : DHENRY Sylvain- 30400 VILLENEUVE LEZ AVIGNON - le 04/04/2009 Une verticale du sud au nord de l'Europe et un arc méditerranéen à GV ne constitueraient-ils pas un symbole de l'éco-mobilité et du savoir-faire technologique de notre pays ? Ce tronçon est, à mon avis, le chaînon manquant du développement ferroviaire tant prôné par nos élus et un désenclavement assuré du Languedoc Roussillon... Qu'attendons-nous pour franchir ce pas ? |
Réponse le 26/05/2009
Le savoir-faire technologique français en matière de grande vitesse est déjà visible avec les 1800 km de ligne à grande vitesse (LGV) construits depuis le début des années 80. Les grandes liaisons Arc Méditerranée, Nord-Sud, mais également Grand Sud (Bordeaux-Nice) ou bien Toulouse-Barcelone viendrait compléter et mailler ce réseau.
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°1580 de : FANDOS Georges- 34130 SAINT AUNES - le 04/04/2009 Pourquoi n'est-il prévu qu'une gare à Montpellier dans le scénario C ? Ne peut-on en prévoir plusieurs dans ce scénario ? |
Réponse le 26/05/2009
Comme précisé dans la synthèse du maître d’ouvrage, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Le débat public permettra donc de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
Il est donc tout à fait possible d’ajouter des gares nouvelles, en plus de celle de Montpellier au scénario « Ligne nouvelle voyageurs à 220km/h et fret à 120km/h ».
Au total, cinq bassins de vie ont été retenus (Nîmes, Montpellier, Béziers, Narbonne et Perpignan) sur lesquels onze sites et secteurs potentiels de gares nouvelles ont été étudiés en complément des gares existantes : trois autour de Nîmes, deux autour de Montpellier, quatre dans le bassin de vie Agde-Béziers-Lézignan-Corbières-Narbonne, et deux autour de Perpignan. |
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Question n°1582 de : DUHAMEL Daniel- 34420 VILLENEUVE LES BEZIERS - le 05/04/2009 Peux-t-on connaitre le tracé exact de la ligne LGV sur son tracé sud ?
et idem pour le tracé nord. |
Réponse le 26/05/2009
A ce stade du projet, le tracé exact n’est pas encore défini. En effet, le débat public doit faire émerger le choix d’un couloir de passage, large de 5 kilomètres, qui permettra les optimisations futures du projet.
Entre Montpellier et Béziers, deux couloirs, d’une largeur de 5 km chacun, sont proposés au débat public : un couloir « collines du biterrois », en retrait du littoral, et un couloir « plaine littorale ». Ces deux couloirs se rejoignent à l’entrée du département de l’Aude pour former un couloir unique jusqu’à Perpignan.
Ce ne sont en aucun cas des tracés d’infrastructure. Un tracé s’inscrit, lui, dans des emprises foncières de l’ordre de 50 à 100 mètres selon la géographie des secteurs traversés. Le tracé retenu ne sera défini et connu qu’après les études d’avant projet sommaire et lors de l’enquête d’utilité publique, prévue à l’horizon 2015.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
Couloir passant au Nord de Béziers :
- Dans l’Hérault : Montpellier, St Jean de Védas, Villeneuve les Maguelone, Fabrègues, Mireval, Gigean, Montbazin, Cournonssec, Cournonterral, Lavérune, Saussan, Poussan, Villeveyrac, Loupian, Mèze, Montagnac, Saint Pargoire, St Pons de Mauchiens, Cazouls d’Héraut, Lézignan la Cèbe, Aumes, Pézenas, Nézignan l’Evêque, Castelnau de Guers, Tourbes, Alignan du Vent, Valros, Servian, Montblanc, Boujan sur Libron, Bassan, Lieuran les Béziers, Béziers, Corneilhan, Maraussan, Colombiers, Lespignan, Capestang, Montady, Poilhès, Montels, Nissan lez Ensérune,
- Dans l’Aude : Coursan, Cuxac d’Aude, Moussan, Salles d’Aude, Narbonne, Montredon des Corbières, Portel des corbières, Roquefort des Corbières Bages, Caves, Feuilla, Lapalme, Leucate, Peyrac de Mer, Sigean, Treilles, Fitou
- Dans les Pyrénées orientales : Salses le Château, Opoul Périllos, Espira de l’Agly, Baho, Baixas, Peyrestortes, , Rivesaltes, Pezilla la Rivière St Estève, Perpignan, le Soler, Villeneuve la Rivière. Toulouges.
Couloir « littoral » avec projet « TGV ® Languedoc Roussillon » de 1995 (Sud de Béziers) :
- Dans l’Hérault : Montpellier, St Jean de Védas, Villeneuve les Maguelone, Vic la Gardiole, Fabrègues, Mireval, Gigean, Montbazin, Cournonssec, Cournonterral, Lavérune, Saussan, Poussan, Villeveyrac, Loupian, Balaruc les Bains, Balaruc le Vieux, Frontignan, Mèze, Bouzigues, Montagnac, Castelnau de Guers, Florensac, Pinet, Pomerols, Bessan, Saint Thibéry, Vias, Montblanc, Cers, Villeneuve les Béziers, Béziers, Sauvian, Portiragnes, Vendres, Sérignan, Colombiers, Lespignan, Capestang, Montady, Poilhès, Montels, Nissan lez Ensérune,
- Dans l’Aude et les PO : idem couloir ci dessus
Entre Montpellier et Béziers, sont donc concernées par les 2 couloirs : Montpellier, St Jean de Védas, Villeneuve les Maguelone, Fabrègues, Mireval, Gigean, Montbazin, Cournonssec, Cournonterral, Lavérune, Saussan, Poussan, Villeveyrac, Loupian, Mèze Montagnac, , Castelnau de Guers, Montblanc, Béziers, Colombiers, Lespignan, Capestang, Montady, Poilhès, Montels, Nissan lez Ensérune. |
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Question n°1583 de : PINAULT Marion- 34270 SAINT MATHIEU DE TREVIERS - le 06/04/2009
Bonjour, Est-il prévu de tenir compte du potentiel agronomique des sols des parcelles agricoles concernées par le tracé de la ligne TGV ? Merci |
Réponse le 26/05/2009
Les études préparatoires au débat ont permis d’identifier les différents zonages agricoles présents dans l’aire d’étude. La définition précise d'un tracé ne se fera qu'après le débat public et les études préliminaires, lors de l'étude d'Avant Projet Sommaire.
Le potentiel agronomique des sols sera étudié de plus près lors des pré études d’aménagement foncier (article L 121.1 du code rural), études qui ont pour objet, une fois le tracé connu, de formuler des mesures destinées à compenser l’impact du projet sur l’activité agricole en proposant des réorganisations foncières équitables et/ou des mesures d’accompagnement pour tous les agriculteurs affectés par le voisinage de la ligne.
En tout état de cause, RFF préservera au maximum les terres agricoles à haut potentiel agronomique en phase de définition de son projet et ce de deux façons :
- en limitant les emprises de la ligne au strict minimum pour réaliser ses équipements nécessaires au bon fonctionnement de l’ouvrage,
- en travaillant le plus en amont possible en concertation étroite avec les organisations et syndicats agricoles présentes sur le territoire, et ce pour toute la durée d’élaboration du projet (utilisation d’indicateurs objectifs de classement de la valeur des terres).
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Question n°1584 de : PINAULT Marion- 34270 St Mathieu de Treviers - le 06/04/2009
J'ai déjà participé à plusieurs débats publics orchestrés par la CNDP et je trouve cette initiative particulièrement intéressante. Je souhaiterais savoir si la CNDP pouvait être mobilisé pour d'autres projets d'infrastructures à grande échelle : le projet de grande agglo autour de Montpellier par exemple qui soulève quelques polémiques ? |
Réponse le 23/06/2009
Seuls les maîtres d’ouvrage de projets d’aménagement énumérés et définis par les articles L. 121-1 et suivants du code de l’environnement ont le droit d'en saisir la Commission nationale du débat public. C’est donc aux collectivités qui sont susceptibles de réaliser le projet dont vous faites état qu’il convient d’apprécier si celui-ci entre ou non, par nature ou en raison du coût des travaux qu’il implique, dans le champ d’application de ces dispositions. La commission particulière du débat public sur la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan n’ a donc pas compétence pour prendre position sur la question posée.
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Question n°1585 de : DUBOIS Marilyne- 34200 SETE - le 04/04/2009 Halte aux grands discours sur les gaz à effet de serre, le développement durable, et passez aux actes ! Oui, il faut développer le transport voyageur, la LGV est nécessaire ! Mais comment, compte-tenu des contraintes techniques (vitesse,..) faire passer des trains fret sur la même ligne ?? Tout en dégageant de la rentabilité, bien sûr ! donc des trains suffisamment nombreux, des objectifs antinomiques, des contradictions. J'attends simplement que l'on m'explique. |
Réponse le 26/05/2009
L'un des objectifs des scénarios proposés au débat public est de favoriser le report modal de la route vers le rail. Les scénarios, en permettant de faire circuler davantage de trains de marchandises et en assurant une meilleure fiabilité du réseau ferroviaire en Languedoc-Roussillon (régularité, disponibilité, fiabilité), participeront à renforcer la pertinence du mode ferroviaire vis-à-vis de la route.
Dans le cadre du scénario de ligne nouvelle mixte avec des TGV à 220 km/h, les études d’exploitation mettent en évidence que ces deux types de circulations peuvent cohabiter sans la création de voies d’évitement, sur la base des hypothèses de trafic retenues à ce stade. Cela s’explique par un différentiel de vitesse limité à 100 km/h entre les trains les plus lents et les TGV. Dès à présent, sur la ligne Tours-Bordeaux, des TGV circulant à 220 km/h cohabitent avec des trains de marchandises.
Dans le cadre du scénario de ligne à grande vitesse (LGV) voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h, il est proposé de réaliser sur près de la moitié du linéaire des voies d’évitement afin que les TGV puissent doubler les trains de marchandises sans que ceux-ci ne marquent un arrêt.
Dans une optique de développement durable, ces deux scénarios offrent la plus grande capacité de développement de trains TER et de trains de marchandises au-delà de 2020. En effet, si la ligne nouvelle est dédiée aux seuls TGV, alors tous les trains TER, tous les trains de marchandises et une partie des TGV devraient circuler sur la ligne existante. Ainsi en 2020, la ligne actuelle devrait accueillir davantage de trains qu’aujourd’hui malgré la présence d’une ligne nouvelle. Cela limiterait donc les capacités de développement de trains de marchandises et de trains TER sur la ligne actuelle. |
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Question n°1586 de : GENELOT Paul- 34070 MONTPELLIER - le 06/04/2009 Merci de prendre en compte ma question, réponse quant à l’intérêt privé :
Il est souvent envisagé la participation financière privée qui, ce qui peut paraître normal, demande à être présent dans les conseils d’administration et faire influer des décisions.
Or il arrive que cette présence peut nuire à l’intérêt général quand l’intérêt privé cherche à retrouver ses billes rapidement.
Il est évident qu’il faille trouver des financements, j’ai en mémoire que lors du précédent projet, les ASF étaient participants mais de la bouche même de son directeur présent dans le car de la visite, nous assurait que son entreprise ne prendrait aucune part aux décisions selon le vœu du gouvernement qui acceptait ses finances. Je crois que cet esprit doit prévaloir, il est regrettable qu’à l’époque on n‘ait pas mis en œuvre ce système. Est-il encore possible ? Je ne suis plus dans le bain.
Amitiés et bon courage, votre tache n’est pas aisée, mais elle aboutira à la meilleure solution.
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Réponse le 26/05/2009
Les grands projets ferroviaires nécessitent un montant élevé d’investissement. L’équilibre financier de tels projets ne peut être obtenu que sur une très longue période, qui peut être supérieure à 50 ans, et en mobilisant des apports publics significatifs. Le financement du projet de Ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan s’inscrit dans un schéma de ce type, sachant que deux stratégies de financement peuvent être recherchées : le financement classique, par fonds publics et les financements en partenariat public / privé.
Les cas de financement classique les plus récemment mis en œuvre, sont ceux de la première phase de la ligne à grande vitesse (LGV) Est Européenne et de la branche est de la LGV Rhin-Rhône. Dans ces projets, le financement repose exclusivement sur des fonds publics associant l’Etat, les collectivités territoriales, les pays voisins intéressés, l’Union Européenne, RFF et la SNCF.
D’autres modalités de financement peuvent être recherchées dans le cadre des partenariats publics /privés, qu’il s’agisse de la concession ou du contrat de partenariat.
Concession : le concessionnaire s’engage à financer, concevoir, construire, exploiter et entretenir l’ouvrage concédé, à ses frais et à ses risques. Le concessionnaire, qui a un droit exclusif d’exploitation, se rémunère directement par les péages d’utilisation de l’infrastructure. Dans le domaine ferroviaire, la ligne nouvelle Perpignan-Figueras, inaugurée en février 2009, a fait l’objet d’une concession au groupement TP Ferro qui en a assuré la conception, la construction, et assurera l’exploitation et la maintenance, pendant 50 ans. La LGV Sud Europe Atlantique (tours-Bordeaux) fera aussi l’objet d’une concession, dont la durée reste à déterminer.
Contrat de partenariat : le partenaire privé peut concevoir, financer, réaliser et entretenir l’infrastructure pour le compte de RFF, mais il ne l’exploite pas. Les péages et les risques d’exploitation sont conservés par RFF. Celui-ci rémunère le partenaire privé par le versement d’un "loyer". Dans le domaine ferroviaire, le contournement Nîmes-Montpellier (CNM) va être réalisé sous ce domaine juridique.
A ce stade d’avancement du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, il n’est pas possible de définir quel sera le montage financier du projet, qu’il soit de type « classique » (outre RFF, participation de l’Etat et des collectivités territoriales et de l’union Européenne) ou «innovant » (avec le concours en plus d’acteurs privés). Le plan de financement ne pourra être précisé qu’après la déclaration d’utilité publique du projet, en concertation avec les partenaires, une fois arrêtée les caractéristiques précises du projet.
A titre d’exemple, vous trouvez ci-dessous les modalités de répartition du financement de la LGV Est Européenne (1ère phase – Paris Strasbourg) :
Les nouvelles règles proposées par le Ministère de l’équipement seraient les suivantes. Une fois déduite la participation de l’Europe et de Réseau ferré de France, le solde pourrait être réparti comme suit :
- Ligne nouvelle dédiée voyageur : 50% Etat / 50% Collectivités
- Ligne nouvelle mixte (voyageur et fret) : 65 % Etat / 35 % Collectivités
- Ligne nouvelle dédiée fret : 80 % Etat / 20 % Collectivités
L’impact sur la fiscalité des collectivités locales dépend de nombreux facteurs :
- Le niveau de leur contribution et l’incidence sur leur endettement,
- Le niveau d’endettement des collectivités qui conditionne leur recours à l’emprunt et le
- taux d’intérêt,
- Le montant des recettes fiscales générées par le projet pendant la période de construction et d’exploitation du projet.
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Question n°1587 de : FANDOS Georges- 34130 SAINT AUNES - le 04/04/2009
Il me paraît important, afin de comparer les différents scénarios en toute objectivité, que le bilan socio-économique intègre le même nombre de gares dans le scénario C que dans les scénarios A et B et que le bilan carbone et socio-économique soit fait à l'horizon 2069, c'est à dire à la fin de la période d'évaluation de l'étude socio-économique. Sinon on pénalise le scénario C qui n'a pas atteint son seuil de saturation en 2050, horizon actuel des bilans carbone contrairement aux autres (2022 pour le scénario A et 2042 pour le scénario B) |
Question en cours de traitement |
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Question n°1588 de : ENGELVIN Michel- 34070 MONTPELLIER - le 06/04/2009
Les gares nouvelles doivent-elles être au plus près des villes ? (Béziers-Narbonne) |
Réponse le 26/05/2009
Le débat public permettra de répondre à votre question grâce aux avis et remarques formulés par le public. RFF n’a pas de parti pris ni sur l’opportunité de créer des gares nouvelles, ni sur leur emplacement, ces questions étant posées au débat.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. Dans tous les cas, la taille de l’agglomération (capacité à drainer une clientèle suffisante pour que les opérateurs type SNCF décident de desservir la gare), ses développements futurs, notamment en matière de transport en commun seront déterminant. |
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Question n°1589 de : ENGELVIN Michel- 34070 MONTPELLIER - le 06/04/2009
La ligne mixte (voyageurs-fret) a-t-elle des chances d' etre retenue ? |
Réponse le 26/05/2009
Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet a souhaité proposer au débat public quatre scénarios contrastés et bien différenciés afin que l’ensemble des habitants de la région puisse formuler leurs attentes et l’aide à choisir le scénario le plus adapté, au vu des services différents permis par les projets.
Il est donc tout à fait possible de retenir un scénario mixte, tout comme un scénario uniquement voyageurs.
Ainsi, suivant les observations émises pendant le débat public, RFF décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet. |
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Question n°1590 de : DURAN GEORGES- 66180 VILLENEUVE DE LA RAHO - le 06/04/2009 Dans quel but faire du fret et voyageur sur une même ligne ? |
Réponse le 26/05/2009
De manière générale, les intérêts de créer une ligne nouvelle acceptant les trains de voyageurs et les trains de marchandises sont les suivants :
- Désaturer un goulot d’étranglement ferroviaire sans devoir réaliser deux nouvelles lignes, en plus de l’existante (contrainte budgétaire)
- Offrir plus de créneaux horaires et de qualité aux entreprises qui veulent utiliser le mode ferroviaire, permettant ainsi un report du transport de marchandises de la route vers le rail,
- Renforcer la fiabilité du réseau ferroviaire, en permettant la réalisation d’un doublet de ligne où les trains de fret peuvent indifféremment circuler sur une ligne ou l’autre. Ceci est important en cas d’incident sur une des deux lignes (itinéraire de délestage).
- Transférer une partie des trains de marchandises afin d’éviter de traverser les centres villes.
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Question n°1591 de : FORGO JACQUES- 66000 PERPIGNAN - le 06/04/2009 Il est clair que RFF est favorable au projet 3. C' est RFF le maitre d'œuvre qui, avec du fret plus cher sur LGV par rapport à la ligne classique, sera seul bénéficiaire des péages. Son pourcentage de financement doit donc être calculé proportionnellement. Quel est le pourcentage actuellement envisagé ? |
Réponse le 26/05/2009
Au risque de vous décevoir, votre raisonnement est malheureusement faux pour ce qui concerne les péages versés à RFF par les trains de fret. Actuellement, ses péages ne couvrent pas l’entretien de la voie que les trains de fret occasionnent. Donc à nombre de train de fret identique, les recettes perçus pour ses trains dans le scénario 3 ne couvrent pas l’investissement supplémentaire consenti. Ensuite, l’augmentation des péages est plutôt un frein au report modal (par rapport à la route) et donc à l’augmentation du nombre de trains de fret susceptibles d’emprunter cette ligne ; d’où des recettes qui ne seraient pas nécessairement plus élevées pour RFF.
Enfin, Réseau ferré de France est maitre d’ouvrage (propriétaire de la ligne) et non maître d’œuvre (bureau d’étude faisant les études pour Rle compte du maitre d’ouvrage).
Les grands projets ferroviaires nécessitent un montant élevé d’investissement. L’équilibre financier de tels projets ne peut être obtenu que sur une très longue période, qui peut être supérieure à 50 ans, et en mobilisant des apports publics significatifs. Le financement du projet de Ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan s’inscrit dans un schéma de ce type, sachant que deux stratégies de financement peuvent être recherchées : le financement classique, par fonds publics et les financements en partenariat public / privé.
Les cas de financement classique les plus récemment mis en œuvre, sont ceux de la première phase de la ligne à grande vitesse (LGV) Est Européenne et de la branche est de la LGV Rhin-Rhône. Dans ces projets, le financement repose exclusivement sur des fonds publics associant l’Etat, les collectivités territoriales, les pays voisins intéressés, l’Union Européenne, RFF et la SNCF.
D’autres modalités de financement peuvent être recherchées dans le cadre des partenariats publics /privés, qu’il s’agisse de la concession ou du contrat de partenariat.
Concession : le concessionnaire s’engage à financer, concevoir, construire, exploiter et entretenir l’ouvrage concédé, à ses frais et à ses risques. Le concessionnaire, qui a un droit exclusif d’exploitation, se rémunère directement par les péages d’utilisation de l’infrastructure. Dans le domaine ferroviaire, la ligne nouvelle Perpignan-Figueras, inaugurée en février 2009, a fait l’objet d’une concession au groupement TP Ferro qui en a assuré la conception, la construction, et assurera l’exploitation et la maintenance, pendant 50 ans. La LGV Sud Europe Atlantique (tours-Bordeaux) fera aussi l’objet d’une concession, dont la durée reste à déterminer.
Contrat de partenariat : le partenaire privé peut concevoir, financer, réaliser et entretenir l’infrastructure pour le compte de RFF, mais il ne l’exploite pas. Les péages et les risques d’exploitation sont conservés par RFF. Celui-ci rémunère le partenaire privé par le versement d’un "loyer". Dans le domaine ferroviaire, le contournement Nîmes-Montpellier (CNM) va être réalisé sous ce domaine juridique.
A ce stade d’avancement du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, il n’est pas possible de définir quel sera le montage financier du projet, qu’il soit de type « classique » (outre RFF, participation de l’Etat et des collectivités territoriales et de l’union Européenne) ou «innovant » (avec le concours en plus d’acteurs privés). Le plan de financement ne pourra être précisé qu’après la déclaration d’utilité publique du projet, en concertation avec les partenaires, une fois arrêtée les caractéristiques précises du projet.
A titre d’exemple, vous trouvez ci-dessous les modalités de répartition du financement de la LGV Est Européenne (1ère phase – Paris Strasbourg) :
Jusqu’à présent, pour les autres projets de Ligne nouvelle, la contribution de RFF est comprise entre environ 10 et 20% du montant du projet. Cette part modeste s’explique par l’obligation de RFF de n’investir sur un projet qu’en proportion des recettes futures qu’il perçoit des transporteurs lors de l’exploitation de la ligne.
Les nouvelles règles proposées par le Ministère de l’équipement seraient les suivantes. Une fois déduite la participation de l’Europe et de Réseau ferré de France, le solde pourrait être réparti comme suit :
- Ligne nouvelle dédiée voyageur : 50% Etat / 50% Collectivités
- Ligne nouvelle mixte (voyageur et fret) : 65 % Etat / 35 % Collectivités
- Ligne nouvelle dédiée fret : 80 % Etat / 20 % Collectivités
L’impact sur la fiscalité des collectivités locales dépend de nombreux facteurs :
- Le niveau de leur contribution et l’incidence sur leur endettement,
- Le niveau d’endettement des collectivités qui conditionne leur recours à l’emprunt et
- Le taux d’intérêt,
- Le montant des recettes fiscales générées par le projet pendant la période de construction et d’exploitation du projet.
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Question n°1592 de : MIDAGUE NICOLAS- 66290 CERBERE - le 06/04/2009 Suite à la mise en service de la LG mixte, quel sera l' impact pour la ligne classique Perpignan/Cerbère-Port Bou ? Est-ce qu'un développement est prévu pour conserver les deux lignes complémentaires pour l'économie et le tourisme ? |
Réponse le 26/05/2009
La création de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan ne remet pas en cause la ligne classique entre Perpignan et Cerbère sur laquelle continueront à circuler des trains TER et des trains de marchandises, en particulier pour la desserte de la plateforme logistique du Boulou. Seule une partie du trafic fret en transit sera reportée sur la section internationale Perpignan-Figueras, une autre partie du trafic de marchandises en transit devrait continuer à circuler sur la ligne Perpignan-Cerbère.
De plus, l’ambition régionale serait de porter le nombre de TER sur la ligne de 18 TER/jour actuellement à environ 34 TER/jour en 2020 pour la desserte des villes entre Perpignan et Cerbère. |
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Question n°1593 de : LAVIGNE CHANTAL- 34530 AUMES - le 06/04/2009
A-t-on pensé aux personnes âgées et aux jeunes à la recherche d'un travail qui ne conduisent pas et n'ont d'autre moyen de transport que les cars très onéreux, dans la vallée de l'Hérault vers Pézenas notamment, sans gare nouvelle nous n'aurions que les inconvénients. |
Réponse le 26/05/2009
L’implantation d’une potentielle gare nouvelle ayant pour vocation de desservir le haut pays dans le bassin de vie de Béziers et Pézenas a été étudiée.
Ainsi, le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une entre Pézenas et Béziers. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75 entre Pézenas et Béziers, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
Dans tous les cas, les collectivités devront mettre en place des dispositifs d’accès aux gares, comme les cars départementaux ou les bus d’agglomération.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle,nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1594 de : MARCAY GERARD- 78130 LES MUREAUX - le 06/04/2009 Est-ce que la gare de Béziers va être excentrée ? Ou le TGV continuera-t-il à passer par la gare initiale ? |
Réponse le 26/05/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Béziers. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l'opportunité de créer une gare nouvelle dans l'aire de vie de Béziers n'est pas confirmée, alors la gare actuelle conserverait son rôle actuel ; des réaménagements et adaptations pourraient s’avérer nécessaire. Elle accueillerait alors d’après les prévisions de la SNCF un minimum de 54 TGV par jour. Ce réaménagement éventuel entraîne des coûts, coûts qui devront être complétés par ceux liés à la création de raccordements entre la ligne classique et la ligne nouvelle.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 58 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle pour 16 arrêts en gare actuelle de Béziers, selon les estimations de la SNCF. Par contre la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler 90 TER chaque jour entre Montpellier et Sète à l’horizon 2020, pour 60 aujourd’hui.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1595 de : BELUET Henri- 11590 CUXAC D'AUDE - le 06/04/2009
Quand le tracé sera-t-il déterminé ? |
Réponse le 26/05/2009
A ce stade du projet, le tracé exact n'est pas encore défini. En effet, le débat public doit faire émerger le choix d'un couloir de passage, large de 5 kilomètres, qui permettra les optimisations futures du projet.
Si le débat public confirme l'intérêt du projet, Réseau ferré de France, maître d'ouvrage du projet étudiera un tracé large de 1000 mètres puis 500 mètres dans le couloir retenu lors des études préalables à l'enquête d'utilité publique.
Ce tracé, large de 500 mètres sera présenté lors de l’enquête d’utilité publique.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet:
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Question n°1596 de : BEFFARA-DILLAT Marie-Madeleine- 66280 SALEILLES - le 03/04/2009
Comment faire pour inciter les entreprises à utiliser le train plutôt que la route pour les transports ? |
Réponse le 26/05/2009
Eléments de réponse apportés par RFF
Les entreprises utiliseront le rail si elles y trouvent un avantage par rapport à la route. Il y a trois facteurs clés pour la reconquête : disposer de créneaux horaires performants, d’entreprises de transport ferroviaire compétitives et d’une réglementation incitative. Réseau ferré de France (RFF) peut positivement contribuer au premier facteur.
L'un des objectifs du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan (LNMP) est de favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route. Ainsi l'objectif du projet est d'offrir aux entreprises de transport ferroviaire de marchandises des circulations de qualité afin d'inciter les transporteurs routiers à utiliser le mode ferroviaire (créneaux horaires fiables, réguliers, sans arrêt et à toute heure de la journée).
Néanmoins, la politique des transports est décidée par l'Etat (le Ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire), notamment pour ce qui relève des aspects législatifs et réglementaires pour inciter au report modal de la route vers le rail.
Eléments de réponse apportés par la DRE (Direction Régionale de l'Equipement)
L'Etat soutient la construction et la modernisation des chantiers de transbordement.
Dans le cadre du Grenelle de l'environnement, il a été décidé une taxation des poids lourds qui devrait favoriser le transfert modal du fret de la route vers le rail.
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Question n°1597 de : BOURRONCLE Jean-Marie- 30900 NÎMES - le 03/04/2009 "Le rail plutôt que la route" rêve ou réalité, et à quelle échéance ? |
Réponse le 26/05/2009
L'un des objectifs des scénarios proposés au débat public est de favoriser le report modal de la route vers le rail. Les scénarios, en permettant de faire circuler davantage de trains de marchandises et en assurant une meilleure fiabilité du réseau ferroviaire en Languedoc-Roussillon (régularité, disponibilité, fiabilité), participeront à renforcer la pertinence du mode ferroviaire vis-à-vis de la route.
Ainsi, grâce aux scénarios de ligne nouvelle, ce sont près de 3000 poids lourds par jour qui seront reportés de la route vers le rail grâce aux divers services de transport de marchandises, tel que le transport combiné (conteneur ou caisse mobile chargés sur un wagon), le train entier (train constitué à partir de wagons provenant d'une seule entreprise, ayant des volumes massifs de marchandises à transporter), le ferroutage (semi-remorque chargée sur un wagon adapté) et le lotissement (train constitué à partir de wagons provenant de diverses entreprises).
Tous les scénarios proposés au débat public permettent de répondre aux besoins en transport ferroviaire de marchandises identifiés en 2020. Cependant selon la nature des scénarios, il sera possible, à plus long terme, de faire plus ou moins de report modal. Ce sont les scénarios mixtes, c'est-à-dire acceptant les trains de voyageurs et les trains de marchandises qui offrent le plus de capacité pour augmenter le nombre de trains de marchandises au-delà de 2020 et donc le meilleur potentiel de report modal fret.
Néanmoins, la politique des transports est décidée par l'Etat (le Ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire), notamment pour ce qui relève des aspects législatifs et réglementaires pour inciter au report modal de la route vers le rail. |
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Question n°1598 de : DESSART Laurent- 30300 BEAUCAIRE - le 03/04/2009
Combien de tonnes de CO2 seront éliminées en 2050 en choisissant de ne pas créer de nouvelle trajectoire mais en élargissant les voies existantes ? |
Réponse le 26/05/2009
Pour calculer l’efficacité énergétique des scénarios (correspondant à une année de circulation des trains), Réseau Ferré de France (RFF) a intégré ses données de prévisions de trafics dans la version 5 du bilan carbone ® de l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l énergie (ADEME). Le mode ferroviaire étant beaucoup moins émetteur en C02 que les autre modes de transport, il en résulte, un gain de C02 pour tous les scénarios étudiés dès la première année d’exploitation (2020).
Cette évaluation a également été réalisée à l’horizon 2050, en prenant en compte des prévisions d’évolution des trafics fret et voyageurs après 2020.
Il en résulte que le scénario n°4 (aménagement de la ligne classique) a une efficacité énergétique de l’ordre de 400 000 tonnes de CO2. Cette efficacité est quasiment deux fois moins importante que les scénarios de lignes nouvelles, principalement du fait :
- d’un report modal faible des voyageurs grande ligne (report de la route et de l’aérien sur le rail de 900 millions de voyageurs. Km), car les gains de temps sont inexistants avec ce scénario,
- d’un report modal faible des marchandises du camion vers le rail (2 milliards de tonnes. Km), car la capacité à faire circuler des trains fret supplémentaires après la mise en service est très faible.
A titre de comparaison, le scénario n°3 (mixte à 300 km/h) a la meilleure efficacité énergétique en 2050, principalement du fait qu’il cumule la contribution significative du report modal voyageurs grandes lignes et du report modal fret qu’il permet : 1,8 milliards de voyageurs. Kilomètres et 3 milliards de tonnes. Km. |
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Question n°1599 de : AUGER Pascal- 66740 VILLELONGUE DELS MONTS - le 03/04/2009
Y a-t-il en Europe d' autres lignes nouvelles mixtes en service et quels sont les avantages et inconvénients ? Il serait intéressant que les exploitants de ces lignes nous fassent part de leurs expériences. |
Réponse le 26/05/2009
En Europe, les réseaux ferroviaires allemand et italien ont choisi, dès le départ, de construire leur ligne nouvelle selon une conception mixte pour les trains de voyageurs à grande vitesse et le fret.
En Allemagne, la plupart des LGV sont mixtes et certaines futures lignes le seront aussi, parfois pour un trafic fret allégé seulement. Il est certain que les LGV contribuent à la compétitivité du fret allemand :
- d’un point de vue géographique, les principales LGV mixtes sont orientées dans le même sens N/S que les trafics fret dominants
- le concept d’exploitation donne la priorité au fret pendant 6-7 h par jour, ce qui permet d’organiser des connexions nombreuses et compétitives entre le Nord et le Sud en « saut de nuit »
Sur Hanovre – Würzburg (327 km, mise en service en 1988/1991)
- Le différentiel de vitesse (250 à 280 km/h pour les ICE, 100 à 120 km/h pour le fret) et l’absence de voies d’évitements longues ont conduit à retenir une exploitation mixte, mais avec une séparation temporelle jour-nuit, afin d’utiliser au mieux la capacité d’une part, de profiter d’une meilleure performance de vitesse pour les ICE d’autre part.
- Au final, le trafic est au rendez-vous : en 6h, la LGV Hanovre – Würzburg voit passer presque autant de trains de fret (une soixantaine par jour) qu’actuellement la section Montpellier – Narbonne pour toute la journée.
- La ligne classique (qui passe par les villes) reste la principale ligne de fret, avec encore le double du trafic fret de la LGV, du fait de sa quasi-fermeture au fret pendant la journée. Autrement dit, la LGV capte « seulement » un bon tiers du trafic ferroviaire de fret de l’axe.
En outre, de nombreuses sections ont fait l’objet de projets de modernisation et de relèvement de vitesse (Hambourg-Berlin à V230, Hambourg – Hanovre, Brême – Münster, Ulm - Munich à V200…): à chaque fois, le principe de mixité complète a été retenu.
En Italie, la ligne à grande vitesse Rome Florence « direttissima » est théoriquement mixte, et apte à V 250 pour les TGV et V 120 fret.
En réalité, les trains de marchandises empruntent la direttissima qu’exceptionnellement, en cas d’incident sur la ligne classique. On se rapproche du concept d'itinéraire bis en cas d'exploitation en mode dégradé.
Enfin, concernant les sections transfrontalières, le principe de mixité complète a été retenu :
La traversée de la Manche comporte un tunnel bi-tube de 50 km avec une vitesse limite de 160km/h.
Le tunnel du Lötschberg (sur l’axe Berne-Milan) en suisse comporte un tunnel bi-tube de 37 km avec une vitesse limite de 200 km/h.
Les projets de tunnel dans les Alpes (Saint Gothard, Brenner et Lyon-Turin) prévoient également des lignes mixtes.
La section internationale Perpignan-Figueras est une LGV Mixte avec tunnel bitube de 8 km.
A noter que le scénario LGV 300km/h et fret 120 km/h prévoit des voies d’évitement/doublement dynamiques, ce qui n’est pas forcément le cas pour les projets cités ci-dessus. |
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Question n°1600 de : VENTURA Joseph- 66430 BOMPAS - le 03/04/2009
Il est urgent que l'Europe se dote d'une LGV voyageurs-fret 300 km/h. Le lobbying transport routier va-t-il faire chuter cette option ? |
Réponse le 13/05/2009
Il n'est pas exact de penser que la profession du transport routier est opposée au projet de LGV voyageurs -fret.
Pour ce qui concerne les voyageurs, les professionnels routiers ne travaillent pas sur le même marché. Il n'y a pas réellement concurrence entre les deux modes de transport. Par ailleurs, l'augmentation des relations interurbaines par le TGV peut profiter aux transporteurs routiers locaux qui assureront les destinations de proximité à partir des gares TGV.
Pour ce qui concerne le fret, la profession du transport routier de marchandises suit avec intérêt le développement du transport combiné rail-route et s'y engage quand l'opportunité se présente, c'est à dire quand les conditions de transport ferroviaire (les fréquences, les durées et les prix) sont satisfaisantes.
Il est bon, par ailleurs, de rappeler que le transport combiné (de caisses mobiles, de remorques ou de conteneurs maritimes) ne prendra qu'une partie du trafic routier longue distance actuel et que l'existence d'une LGV fret développera le trafic de fret, ce dont les transporteurs régionaux devraient tirer bénéfice en assurant les relations entre les chantiers ferroviaires et les chargeurs.
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Question n°1601 de : FABRE Francis- 66250 SAINT LAURENT DE LA SALANQUE - le 03/04/2009
Pourquoi ne pas mettre en évidence la raison majeure qui est celle du chainon manquant entre Perpignan et Montpellier sur la LGV Barcelone-Nîmes ? Intérêt européen en matière de transport ferroviaire à grande vitesse et intérêt industriel français. |
Réponse le 26/05/2009
La notion de chainon manquant correspond à l’absence d’une seconde ligne au sein d’un corridor d’enjeu européen, tel que Séville-Amsterdam. Néanmoins ce projet de ligne nouvelle n’est pas seulement motivé par cet objectif de construire la dernière section de LGV pour relier ces deux villes.
En effet, les objectifs du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan sont multiples et ils intéressent en premier lieu la région Languedoc-Roussillon et ses habitants. Cela dépasse donc le seul objectif de construire un chainon manquant (qui implicitement justifie la création par les deux extrémités de la chaine et non le territoire « chainon » en tant que tel). Ces objectifs ont été analysés au terme d’un important programme d’études, mené par Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, l’Etat, la Région Languedoc-Roussillon et 12 collectivités partenaires.
Concrètement, une ligne nouvelle en plus de la ligne existante permettrait de :
- Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen,
- Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante,
- Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains,
- Inciter à prendre le train plutôt que la voiture,
- Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route,
- Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon,
- Accompagner le dynamisme de l’économie régionale. |
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Question n°1602 de : BENOIT Jean-Louis- 11110 VINASSAN - le 03/04/2009
L'étude du trafic est-elle disponible ? Comment varie le trafic selon les options du tracé ? |
Réponse le 27/05/2009
Vous pouvez obtenir les études de trafic voyageurs et marchandises à partir du site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org). Ces deux études sont mises en ligne et téléchargeables à partir du site.
L'un des objectifs des scénarios proposés au débat public est de favoriser le report modal de la route vers le rail. Les scénarios, en permettant de faire circuler davantage de trains de marchandises et de voyageurs, et en assurant une meilleure fiabilité du réseau ferroviaire en Languedoc-Roussillon (régularité, disponibilité, fiabilité), participeront à renforcer la pertinence du mode ferroviaire vis-à-vis de la route. Le trafic évolue de façon différente qu’il s’agisse des voyageurs ou des marchandises, les critères d’évolution de la demande sont différents.
1- trafic de voyageur :
Le trafic de voyageur sera distinct selon les scénarios en raison non pas des options de couloirs (ou de tracés) car ceux-ci offrent une distance comparable entre Montpellier et Perpignan. L’élément important de distinction est la vitesse de circulation des trains.
Les scénarios offrant les meilleurs gains de temps de parcours, donc les scénarios où les trains voyageurs circulent le plus vite, auront les prévisions de trafic voyageur les plus fortes en volume. En effet, sur des trajets de moyenne et longue distance, le train arrivera à concurrencer plus ou moins fortement l’avion en fonction des temps de parcours qu’il peut offrir de porte à porte face au mode aérien. Cela est également vrai face à la route.
Ainsi les lignes à grande vitesse ont les « meilleures » prévisions de trafic voyageurs grâce à un report modal aérien, routier vers le rail plus élevé.
Selon la SNCF, le trafic actuel est estimé à environ 16 millions de voyageurs en Languedoc-roussillon dont 10.5 millions de voyageurs Grandes Lignes et 5.8 millions de voyageurs TER.
En 2020, selon les estimations réalisées par Réseau Ferré de France, le trafic voyageur devrait être compris entre 25.5 et 28 millions de voyageurs TGV selon les scénarios de ligne nouvelle et d'environ 10 millions de voyageurs TER. Cela représente une progression du trafic voyageurs comprise entre 5.2% et 7.5% par an selon les scénarios de ligne nouvelle.
2- Trafic de marchandises :
Une ligne nouvelle permet de faire circuler davantage de trains de marchandises, en améliorant la fiabilité du réseau ferroviaire. Cela se traduit en terme de régularité et de fiabilité des trains et la possibilité d’avoir des sillons disponibles à toutes heures de la journée, y compris aux heures de pointe voyageurs. Cela constitue les principaux critères de performance du mode ferroviaire vis-à-vis de la route pour le transport de marchandises. Le choix d’un couloir ou d’un tracé n’a aucune incidence sur les trafics de marchandises concernant le projet entre Montpellier et Perpignan.
Tous les scénarios proposés au débat public permettent de répondre aux besoins en transport ferroviaire de marchandises identifiés en 2020. Cependant selon la nature des scénarios, il sera possible, à plus long terme, de faire plus ou moins de report modal. Ce sont les scénarios mixtes, c'est-à-dire acceptant les trains de voyageurs et les trains de marchandises qui offrent le plus de capacité pour augmenter le nombre de trains de marchandises au-delà de 2020 et donc le meilleur potentiel de report modal fret.
Le transport ferroviaire de marchandises devrait être d'environ 19 millions de tonnes en 2020, contre environ 10 millions de tonnes aujourd'hui. Cela représente une progression de 83% du trafic ferroviaire de marchandises et près de 3000 poids lourds reportés de la route vers le rail. Durant cette même période le trafic routier de marchandises devrait connaitre une croissance d'environ 30%. |
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Question n°1603 de : SOUCHON Jacques- 66330 CABESTANY - le 03/04/2009
Ok pour le deuxième scénario mais qu'est-il prévu pour développer le ferroutage ? |
Réponse le 27/05/2009
Eléments de réponse apportés par RFF
Actuellement aucune mesure ne permet de rendre obligatoire l'utilisation du ferroutage. A ce jour, l'Etat français n'a prévu la mise en œuvre d'aucune contrainte à court ou moyen terme. Les transporteurs ont donc recours au ferroutage lorsqu'ils y trouvent un intérêt, économique, commercial…, par rapport à la route.
L'un des objectifs des scénarios proposés au débat public est de favoriser le report modal de la route vers le rail. Les scénarios, en permettant de faire circuler davantage de trains de marchandises et en assurant une meilleure fiabilité du réseau ferroviaire en Languedoc-Roussillon (régularité, disponibilité, fiabilité), participeront à renforcer la pertinence du mode ferroviaire vis-à-vis de la route.
Ainsi, grâce aux scénarios de ligne nouvelle, ce sont près de 3000 poids lourds par jour qui seront reportés de la route vers le rail grâce au ferroutage (semi-remorque chargée sur un wagon adapté) et aux autres services de transport de marchandises, tel que le transport combiné (conteneur ou caisse mobile chargés sur un wagon), le train entier (train constitué à partir de wagons provenant d'une seule entreprise, ayant des volumes massifs de marchandises à transporter). et le lotissement (train constitué à partir de wagons provenant de diverses entreprises).
Eléments de réponse apportés par la DRE (Direction Régionale de l'Equipement)
L'Etat soutient la construction et la modernisation des chantiers de transbordement.
Dans le cadre du Grenelle de l'environnement, il a été décidé une taxation des poids lourds qui devrait favoriser le transfert modal du fret de la route vers le rail.
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Question n°1604 de : SOUCHON Jacques- 66330 CABESTANY - le 03/04/2009
Qu'en sera-t-il des impôts locaux (région et département) ? |
Réponse le 27/05/2009
Les grands projets ferroviaires nécessitent un montant élevé d’investissement. L’équilibre financier de tels projets ne peut être obtenu que sur une très longue période, qui peut être supérieure à 50 ans, et en mobilisant des apports publics significatifs. Le financement du projet de Ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan s’inscrit dans un schéma de ce type, sachant que deux stratégies de financement peuvent être recherchées : le financement classique, par fonds publics et les financements en partenariat public / privé.
Les cas de financement classique les plus récemment mis en œuvre, sont ceux de la première phase de la ligne à grande vitesse (LGV) Est Européenne et de la branche est de la LGV Rhin-Rhône. Dans ces projets, le financement repose exclusivement sur des fonds publics associant l’Etat, les collectivités territoriales, les pays voisins intéressés, l’Union Européenne, RFF et la SNCF.
D’autres modalités de financement peuvent être recherchées dans le cadre des partenariats publics /privés, qu’il s’agisse de la concession ou du contrat de partenariat.
Concession : le concessionnaire s’engage à financer, concevoir, construire, exploiter et entretenir l’ouvrage concédé, à ses frais et à ses risques. Le concessionnaire, qui a un droit exclusif d’exploitation, se rémunère directement par les péages d’utilisation de l’infrastructure. Dans le domaine ferroviaire, la ligne nouvelle Perpignan-Figueras, inaugurée en février 2009, a fait l’objet d’une concession au groupement TP Ferro qui en a assuré la conception, la construction, et assurera l’exploitation et la maintenance, pendant 50 ans. La LGV Sud Europe Atlantique (tours-Bordeaux) fera aussi l’objet d’une concession, dont la durée reste à déterminer.
Contrat de partenariat : le partenaire privé peut concevoir, financer, réaliser et entretenir l’infrastructure pour le compte de RFF, mais il ne l’exploite pas. Les péages et les risques d’exploitation sont conservés par RFF. Celui-ci rémunère le partenaire privé par le versement d’un "loyer". Dans le domaine ferroviaire, le contournement Nîmes-Montpellier (CNM) va être réalisé sous ce domaine juridique.
A ce stade d’avancement du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, il n’est pas possible de définir quel sera le montage financier du projet, qu’il soit de type « classique » (outre RFF, participation de l’Etat et des collectivités territoriales et de l’union Européenne) ou «innovant » (avec le concours en plus d’acteurs privés). Le plan de financement ne pourra être précisé qu’après la déclaration d’utilité publique du projet, en concertation avec les partenaires, une fois arrêtées les caractéristiques précises du projet.
A titre d’exemple, vous trouvez ci-dessous les modalités de répartition du financement de la LGV Est Européenne (1ère phase – Paris Strasbourg) :
Les nouvelles règles proposées par le Ministère de l’équipement seraient les suivantes. Une fois déduite la participation de l’Europe et de Réseau ferré de France, le solde pourrait être réparti comme suit :
- Ligne nouvelle dédiée voyageur : 50% Etat / 50% Collectivités
- Ligne nouvelle mixte (voyageur et fret) : 65 % Etat / 35 % Collectivités
- Ligne nouvelle dédiée fret : 80 % Etat / 20 % Collectivités
L’impact sur la fiscalité des collectivités locales dépend de nombreux facteurs :
- Le niveau de leur contribution et l’incidence sur leur endettement,
- Le niveau d’endettement des collectivités qui conditionne leur recours à l’emprunt et
- Le taux d’intérêt,
- Le montant des recettes fiscales générées par le projet pendant la période de construction et d’exploitation du projet.
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Question n°1605 de : CANARD Jean-Paul- 667501 SAINT CYPRIEN - le 03/04/2009
Je trouve que votre maquette est basée sur la région, vous voulez faire un TER TGV et non une ligne vers Barcelone et Paris où est-ce une impression ? Quel temps gagné vers Barcelone ou Paris ? |
Réponse le 27/05/2009
1- Objectifs du projet :
La connexion avec l’Espagne pour les transports ferroviaires de voyageurs et de marchandises est un objectif essentiel de ce projet, au même titre que les objectifs régionaux.
Les objectifs du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, aussi bien régionaux qu’internationaux, ont été analysés au terme d’un important programme d’études, mené par Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, l’Etat, la Région Languedoc-Roussillon et 12 collectivités partenaires.
Concrètement, une ligne nouvelle en plus de la ligne existante permettrait de :
- Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen,
- Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante,
- Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains,
- Inciter à prendre le train plutôt que la voiture,
- Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route,
- Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon, (il s’agit ici de l’axe que vous mentionnez avec les TER TGV ; en 2020, grâce au projet, une offre plus généreuse pourra être déployée notamment pour les TER « intercités » qui connecteront rapidement Nîmes, Lunel, Montpellier, Sète, Agde, Béziers, Narbonne, Carcassonne et Perpignan.
L’ambition du conseil régional est ainsi de doubler le nombre de TER. On pourrait alors parler de « RER littoral ».)
- Accompagner le dynamisme de l’économie régionale.
2- Temps de parcours :
Le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, permet un gain de temps compris entre 35 et 45 minutes sur des trajets comme Montpellier-Perpignan ou Paris-Barcelone, suivant le scénario choisi.
Ainsi, le temps de parcours permis par l’infrastructure serait d’environ 4h30, 4h40 entre Paris et Barcelone pour un trajet direct. |
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Question n°1606 de : VINCENT Geneviève- 30900 NÎMES - le 03/04/2009
Pourrait-on avoir l'assurance que plusieurs TGV de voyageurs s'arrêteront à Nîmes centre ville chaque jour, y compris le week-end ? (Et ce, à des heures et tarifs convenables). En effet, prendre un tram ou bus après le train avec de jeunes enfants ou des personnes âgées est vraiment compliqué. |
Réponse le 27/05/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie nîmois. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l'opportunité de créer une gare nouvelle dans l'aire de vie de Nîmes n'est pas confirmée, alors la gare actuelle pourrait conservait son rôle actuel et être réaménagée ou adaptée. Elle accueillerait alors d’après les prévisions de la SNCF un minimum de 78 TGV par jour.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 56 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 26 arrêts en gare actuelle de Nîmes, selon les estimations de la SNCF. Par contre la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 84 TER chaque jour entre Nîmes et Lunel, contre 50 aujourd’hui.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org) - rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1607 de : CROS Claude- 11000 CARCASSONNE - le 03/04/2009 Comment concilier au mieux la nécessité du ferroutage avec la LGV, le TER et le minimum d' impact sur l' environnement et les finances locales ? |
Réponse le 27/05/2009
Durant les études préalables au débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, l’Etat, la Région Languedoc-Roussillon et 12 collectivités partenaires ont cherché à définir le meilleur projet pour le Languedoc-Roussillon sur la base de nombreux objectifs dont vous citez un certain nombre, à savoir le report modal voyageurs et marchandises (dont le ferroutage), le développement des déplacements quotidiens avec les TER, le respect de l’environnement et que ce projet soit finançable et pertinent économiquement pour la collectivité.
Comme les priorités de chacun diffèrent (vitesse, report modal, desserte TER, participation à la lutte contre les gaz a effet de serre, fiscalité, rentabilité, …) plusieurs scénarios sont proposés au débat public ; ils doivent permettre aux habitants du Languedoc-Roussillon de se positionner sur ce qu’ils considèrent comme le meilleur scénario en fonction de leurs besoins et désirs. Néanmoins ces quatre scénarios visent bien à répondre aux objectifs que vous avez mis en avant. |
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Question n°1608 de : GIBAULT Alain- 11590 CUXAC D'AUDE - le 03/04/2009 Le problème du passage des eaux lors des crues majeures de l' Aude sera-t-il pris en compte de manière conséquente ? Par la construction d' un viaduc par exemple, à la place du traditionnel remblai, particulièrement sur l' enjambement de l' Aude. |
Réponse le 27/05/2009
Entre Béziers et Narbonne, la ligne nouvelle devra franchir la vallée de l’Aude, et traverser les basses plaines de l’Aude, zone reconnue comme zone inondable. Conformément à la réglementation en vigueur, les risques d’inondation ne devront pas être aggravés après la réalisation de la ligne ferroviaire dans ce secteur.
En effet, l’étude et la construction des ouvrages hydrauliques du projet s’inscrivent dans le respect des articles L.214-1 à L.214-6 du Code de l’Environnement qui correspondent à la procédure « loi sur l’eau », imposant le principe de transparence hydraulique afin d’assurer le libre écoulement des eaux sans perturber les situations hydrauliques existantes.
La ligne sera forcémement au dessus du terrain naturel, compte tenu du caractère inondable de la zone. Les solutions techniques pour insérer le projet pourront être la réalisation d'une série d'ouvrages de décharge sous les remblais ferroviaires pour permettre les écoulements hydrauliques ; le cas échéant une option en viaduc pourra être étudiée si la transparence n'était pas suffisante avec les ouvrages cités précédemment.
Les ouvrages de franchissement réalisés ne perturberont pas l’écoulement des eaux (hauteur d’eau et débit), pour une crue centennale, ou la plus forte crue historique connue si celle-ci est supérieure.
Les dispositions constructives des ouvrages à réaliser et les impacts sur les écoulements hydrauliques seront étudiés très précisémment, en étroite collaboration avec les services de l’Etat, dans le cadre du dossier « loi sur l'eau », qui sera soumis à enquête publique. |
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Question n°1609 de : PACAUD Christiane- 34110 FRONTIGNAN - le 03/04/2009
Dans le cas des " couloirs de passage proposés au débat public " que deviendront les gares de Frontignan et Sète. Seront-elles toujours desservies par les TGV ? |
Réponse le 27/05/2009
La gare actuelle de Sète continuera d’être desservie par les TGV, quel que soit le scénario de ligne nouvelle.
Les scénarios de Ligne Grande Vitesse (LGV) devraient offrir, selon la SNCF, une desserte TGV dans la gare de Sète de 2 trains par heure de pointe, soit 16 trains par jour. Le scénario LN mixte à 220 km/h offrirait une desserte TGV de 2 trains par heure de pointe et 14 trains par jour.
La gare de Frontignan ne serait pas desservie par le TGV (elle ne l’est pas actuellement) mais continuerait d’être desservie par le TER. De plus l’ambition du Conseil régional est de doubler le nombre de TER en 2020 avec le projet.
Par contre, les gares de Frontignan et Sète garderont une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 90 TER chaque jour entre Montpellier, Frontignan et Sète, contre 46 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF.
Ainsi Frontignan disposerait à partir de sa gare de correspondances TER/TGV donnant accès potentiellement à 126 TGV par jour via les gares de Montpellier. Sète disposerait non seulement de dessertes TGV via sa gare existante mais également de correspondances TER/TGV donnant également accès aux 126 TGV journaliers via les gares de Montpellier. |
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Question n°1610 de : BREIL Claude- 34650 LUNAS - le 03/04/2009 Le réseau ferré secondaire s' abandonne ne pensez vous pas que c' est une erreur ? Car à notre avis il doit permettre de relier les différents points du territoire avec les lignes TGV ou grande vitesse afin d' éviter de prendre d' autres moyens de transports ( voitures, etc...) |
Réponse le 27/05/2009
Le transport ferroviaire de voyageur est un transport de masse, dans des zones d'habitat dense ou entre deux zones d'habitat dense. La population languedocienne se concentre très majoritairement sur la bande littorale. Réseau Ferré de France (RFF), en partenariat avec les collectivités locales et le Conseil Régional en tant qu'Autorité Organisatrice des Transports TER, mène des études socio-économiques pour analyser la pertinence de rouvrir des lignes ferroviaires à des circulations voyageurs. RFF n'exclut pas de mettre à disposition le foncier et les infrastructures nécessaires à la réalisation d'autres modes de transport relevant des compétences d'agglomérations ou de communautés de communes. Ce fut par exemple le cas à l’Ouest de Montpellier où la ligne 2 de tramway circule sur des emprises du réseau ferré national.
Des modes de transport en commun, tel que le bus ou le tramway, peuvent parfois être plus pertinent économiquement et écologiquement que le mode ferroviaire, surtout sur des lignes souvent non électrifiées qui devraient être reconstruites ou remises à niveau. |
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Question n°1611 de : LAHAYE Alain- 34560 POUSSAN - le 03/04/2009
Pourquoi proposer une option à vitesse réduite alors que l' on prévoit une ligne à grande vitesse pour un gain de temps maximum et éviter une pollution de l' air et du paysage ainsi qu' un gaspillage d' argent public ? |
Réponse le 27/05/2009
Les objectifs du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan sont multiples. Certes, la réduction des temps de parcours ainsi que la minimisation de la production de gaz à effet de serre en font partie, mais les objectifs du projet ne se limitent pas à ces deux aspects.
Ainsi, l’ensemble des objectifs ont été analysés au terme d’un important programme d’études, mené par Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, l’Etat, la Région Languedoc-Roussillon et 12 collectivités partenaires.
Concrètement, une ligne nouvelle en plus de la ligne existante permettrait de :
- Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen,
- Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante,
- Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains,
- Inciter à prendre le train plutôt que la voiture,
- Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route,
- Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon,
- Accompagner le dynamisme de l’économie régionale.
Le scénario « ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h » est ainsi proposé au débat public car la vitesse de 220 km/h correspond aux lignes mixtes actuellement en service accueillant également des trains rapides. On est donc dans un système ferroviaire parfaitement connu.
Le choix de cette vitesse permet de faire l’économie de voies d’évitement situées de part et d’autre d’une LGV mixte (compte tenu des hypothèses de trafic réalisé à ce stade); elle autorise également un dispositif de signalisation ferroviaire moins coûteux que sur LGV.
Cette vitesse de 220 km/h permet néanmoins des gains de temps significatifs, de l’ordre de 35 minutes (trajet direct) entre Montpellier et Perpignan à comparer avec les 45 minutes gagnées à 300 Km/h.
De plus, le scénario « ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h » est celui qui permet la meilleure évolutivité en matière de nombre de trains après l’ouverture de la ligne, c'est-à-dire de faire circuler le plus de trains de fret et TER après 2020, soit environ 70/jours. |
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Question n°1612 de : CAZAUBIEILH Gilles- 30470 AIMARGUES - le 03/04/2009
Monsieur, étant grand voyageur, pourquoi ne faites vous pas un appareil ou carte informatique pour les grands voyageurs, avec un abonnement ou prélèvement sur le compte, je demande un rendez vous avec le responsable si c' est possible ? |
Réponse le 13/05/2009
La question posée concerne les évolutions envisagées pour les Grands Voyageurs, en ce qui concerne la gestion de leur abonnement.
La SNCF prépare une évolution du programme Grand Voyageur. Les nouvelles cartes sont ainsi dotées d’un code à barre afin de faciliter leur utilisation par les clients : cette fonctionnalité permettra au client de disposer sur un seul support son billet, son abonnement et son programme de fidélité.
Dans un souci de simplifier le parcours du client, la SNCF étudie des solutions de prélèvement automatique pour des abonnements TGV. Ce principe est actuellement en cours de test auprès des clients bénéficiant d'un "e-forfait" sur la ligne Paris-Reims. En fonction des résultats qui seront obtenus lors de cette expérimentation, ce principe pourra être étendu ou généralisé à d'autres lignes ou d'autres abonnements.
Enfin, nous vous rappelons que le centre de contact Grand Voyageur reste l'interlocuteur privilégié pour répondre aux demandes des Grands Voyageurs et prendre en compte leurs attentes (par téléphone au 0892 891 892 du lundi au vendredi de 8h à 19h00, ou par internet sur le site www.grandvoyageur-sncf.com). |
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Question n°1613 de : DALLE Franck-lin- 30129 MANDUEL - le 07/04/2009 Bonjour,
Juste pour savoir quand seront rendus les résultats de l'appel d'offres sur le contournement de Nîmes ?
Et quand débuteront les travaux ?
Merci!
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Réponse le 16/06/2009
Le Contournement de Nîmes et Montpellier déclaré d'utilité publique en mai 2005 sera réalisé en contrat de partenariat public privé. La consultation lancée a pour objectif un choix du lauréat fin 2010, un démarrage des travaux à l’horizon 2011 et une mise en service vers 2015. |
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Question n°1614 de : CRUCHET Claude- 66420 LE BARCARES - le 03/04/2009
Si le scénario LGV voyageurs 320 km/h était retenu, y a-t-il une option de développement vers la LGV voyageurs et fret 300 km/h et 120 km/h en cas de croissance du fret ou développement du ferroutage après 2020 ? Pour quel surcout ? |
Réponse le 27/05/2009
Le scénario LGV voyageurs à 320 km/h tel qu’il est proposé au débat public est un scénario dédié à la grande vitesse et donc non adapté aux trafics de marchandises. C'est-à-dire que le coût de ce scénario est estimé sur la base d’un référentiel grande vitesse uniquement, avec des pentes et rampes de 35‰, or les trains de marchandises ne peuvent franchir que les pentes et rampes de l’ordre de 12.5‰ (hypothèse prise par homogénéité avec les standards européens), ce qui explique pourquoi les scénarios mixte, acceptant les trains de voyageurs et les trains de marchandises ont un coût plus élevé.
Donc si le scénario LGV voyageurs à 320 km/h était retenu, il existerait deux solutions pour pouvoir ultérieurement disposer d’une nouvelle ligne permettant de faire circuler les marchandises :
La première solution consisterait à réaliser une ligne nouvelle prévoyant une plate forme apte aux trains de marchandises (donc à 12.5‰). Dans ce cas cela reviendrait à construire un projet avec des caractéristiques identiques au scénario de ligne à grande vitesse (LGV) voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h mais avec des réservations foncières sur une grande partie du linéaire. Le coût de cette ligne nouvelle, ayant deux voies dédiées TGV sur une plate forme à 12.5‰ et des réservations foncières, serait évidemment supérieur au coût du scénario de LGV voyageurs à 320 km/h dès sa construction alors qu’il ne verrait pas circuler plus de trains à sa mise en service. La rentabilité finale de ce projet serait donc altérée par cet investissement plus important pour des prestations égales à celles du scénario LGV voyageurs à 320 km/h.
L’autre solution consisterait à réaliser deux lignes nouvelles, l’une dédiée aux circulations voyageurs à grande vitesse avec des pentes et rampes de 35‰ et une seconde ultérieurement pour les circulations marchandises avec des pentes et rampes de 12.5‰. Chacune des deux lignes nouvelles devrait être réalisée avec les caractéristiques respectives pour chacun des types de trains (TGV et marchandises). Cela nécessiterait de réaliser 2 lignes nouvelles, dans 2 couloirs distincts puisque les caractéristiques en terme de pente et rampe et en terme de rayon de courbure sont différents entre les TGV et les trains de marchandises. Il serait a priori nécessaire de relancer des études préalables au débat public pour la seconde ligne afin d’identifier, en partenariat avec les collectivités et les associations de protection de l’environnement, un couloir de passage propre à une ligne dédiée aux circulations de marchandises. |
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Question n°1615 de : VINCENS Jean-Luc- 30530 LA VERNAREDE - le 03/04/2009 Est-ce que l' on ne pourrait pas prévoir dans le couloir de passage de la nouvelle ligne le couloir de passage de l' autoroute ? |
Réponse le 27/05/2009
Afin d’éviter la création de nouvelles coupures paysagères, le jumelage des lignes nouvelles ferroviaires avec les infrastructures existantes (autoroutes, canaux, autres voies ferrées, …) est en général recherché.
Dans une région comme le Languedoc-Roussillon, traversée par des infrastructures autoroutières, cette possibilité de jumelage pourrait être étudiée. L’un des couloirs de passage englobe d’ailleurs pour partie l’A9.
Néanmoins, les contraintes techniques différentes pour les deux types d’infrastructures (rayons des courbes, pourcentage des rampes principalement), peuvent limiter les possibilités de jumelage en dehors des secteurs de terrain plat où il est possible de réaliser des infrastructures en ligne droite.
Si les deux infrastructures ne sont pas étudiées, voire réalisées simultanément, s’ajoutent les difficultés suivantes : modification des échangeurs, rétablissement des ouvrages de franchissement, gestion des délaissés fonciers, stabilisation des remblais et déblais, etc. Ainsi, la réalisation du jumelage de deux infrastructures de natures différentes comme une infrastructure routière et une infrastructure ferroviaire peut conduire à des surcoûts.
Le principal avantage du jumelage de deux infrastructures est de minimiser certaines conséquences sur l’environnement en concentrant certaines nuisances ou en évitant de multiplier les impacts négatifs liés à de nouveaux couloirs de passage et aux effets de coupure dans des zones sensibles. Mais il faut veiller à ce que l’intérêt du jumelage ne soit pas annihilé par certains inconvénients : superposition de certaines nuisances, importance de l’impact foncier selon le type d’occupation de l’espace, présence de délaissés fonciers inutilisables entre les infrastructures, coupure plus large pour la faune, modifications plus fortes des régimes hydrauliques.
En fait, l’opportunité et les conditions du jumelage d’une ligne nouvelle avec une infrastructure routière existante ne répondent pas à des règles préétablies et doivent être examinées au cas par cas pour bien en évaluer les avantages et les inconvénients. |
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Question n°1616 de : MOUTOUNET Ginette- 11150 BRAM - le 03/04/2009 Pourquoi une gare à l 'Est et à l' Ouest de Béziers alors que le lauragais, le carcassonnais et la Haute Vallée ne seront pas desservis ? |
Réponse le 27/05/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Béziers et une au sein du bassin de vie de Narbonne. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
En l’occurrence, il n’est pas prévu de créer deux gares nouvelles, l’une à l’ouest et l’autre à l’est de l’agglomération de Béziers. Ce sera l’un ou l’autre, voire aucun.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75 entre Pézenas et Béziers, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, deux possibilités d'implantation sont proposées au débat:
- le secteur à l’ouest de Narbonne offrirait la possibilité de créer une gare interconnectée avec la ligne existante Toulouse-Narbonne, à proximité de l’autoroute A61. Le site devrait permettre le raccordement du projet avec cette ligne. Cette implantation favoriserait les correspondances TER/TGV pour le Lézignanais et le Carcassonnais.
- le secteur entre Béziers et Narbonne, commun avec l'implantation proposée pour le basssin de vie de Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1617 de : PUCHERAL Gilbert- 30360 VEZENOBRES - le 03/04/2009 Envisagez vous de créer des arrets en gare de Vézénobres (30) ? Allez vous vous engager à rénover et à maintenir la ligne Alès/Bességes ? |
Réponse le 04/05/2009
Dans le cadre des projets de développement urbain en périphérie sud d'Alès, il existe des réflexions sur l'aménagement à terme d'une nouvelle halte ferroviaire qui pourrait se situer dans les environs de Vézénobres. Le choix de créer une halte ferroviaire à vocation TER relève des compétences de la Région en tant qu'Autorité Organisatrice des Transports, en partenariat avec Réseau Ferré de France (RFF), la SNCF et les collectivités locales. RFF n'a pas été saisi d'une telle demande à ce jour mais est tout à fait disposé à l'étudier.
Pour ce qui concerne la ligne Alès-Bessèges, la SNCF en tant de Gestionnaire d'Infrastructure Délégué pour le compte de RFF, assure la maintenance courante de la ligne conformément aux référentiels techniques en vigueur et au trafic de la ligne. Cependant, l'âge avancé des constituants de la voie nécessitent des travaux d'investissements conséquents qui ne peuvent pas être traités par de la maintenance courante. La ligne subit de plus des coulées de boues et des chutes de rochers lors des épisodes d'orages cévenols et les travaux de remise en service de la ligne sont systématiquement effectués dans les plus brefs délais. RFF a déjà réalisé des opérations de renouvellement des tunnels du Perret et de St Ambroix. Des discussions sont en cours avec le Conseil Régional pour mener des études détaillées visant à définir un programme d'investissement. |
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Question n°1618 de : CLOT Armand- 95100 ARGENTEUIL - le 03/04/2009 A l' arrivée et au départ de la nouvelle gare qui sera à Fréjorgues, avez vous pensé à la desserte en bus vers Carnon-Palavas et autres ? |
Réponse le 27/05/2009
1- Localisation de la gare nouvelle de l’aire de vie de Montpellier
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Montpellier. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
L’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie montpelliérain est en partie dictée par des contraintes techniques, contrairement aux autres agglomérations régionales, car l’augmentation très forte des TER (90) et des TGV (126), en plus des trains de marchandises rend impossible leur cohabitation sur la seule ligne classique en entrée de gare (entre Saint Brès et Saint Roch) sans aménagements lourds.
Dès lors, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat :
- A la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s’inscrirait dans le plan d’urbanisation de l’agglomération de Montpellier, dans la continuité d’Odysseum avec la création d’un lycée, d’un quartier d’affaire et le prolongement de la ligne de tramway n°1.
- A Saint Jean de Védas, à l'intersection entre le contournement Nîmes-Montpellier et la ligne existante vers Sète, site qui permet d’envisager des correspondances TGV/TER.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Montpellier en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org) - rubrique s'informer, - document du débat, - études, - études préparatoires, - étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
2- Desserte en bus
Concernant les liaisons avec une gare nouvelle, notamment pour l’agglomération de Montpellier, les pré-études fonctionnelles menées par Réseau ferré de France (RFF) et la SNCF ont pris en compte les futurs projets de développement des agglomérations concernés, notamment en matière de transport en commun.
La mise en œuvre effective de l’intermodalité avec le mode ferroviaire devrait donc être mise en place afin de faciliter les déplacements de voyageurs. Pour autant, la décision de mise en service de liaisons périurbaines (bus, car…) pour rabattre sur les gares ne relève pas de la compétence de RFF mais de celle des collectivités concernées (régions, conseils généraux et communautés d’agglomérations et villes). |
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Question n°1619 de : BARATHIEU Anny- 48190 BAGNOLS LES BAINS - le 03/04/2009
La desserte par TER Mende-Montpellier nécessite d'être développée afin de permettre un AR Mende-Montpellier dans la journée (direct) avec une plage d'environ 4h à Montpellier. |
Réponse le 13/05/2009
La question posée concerne le développement de la liaison Mende-Montpellier.
Dans le cadre du projet de ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, les études préparatoires au débat public ont permis d’analyser l’évolution des besoins de déplacements en Languedoc-Roussillon à horizon de la mise en service de la ligne nouvelle. Ces réflexions ont eu pour objectif de proposer, le plus en amont possible, les principes d’organisation de l’offre ferroviaire la plus adaptée compte tenu de cette évolution des besoins à moyen/long terme.
Ainsi, à l’horizon de la mise en service de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, les tendances estimées en prenant en compte les projections démographiques ont conduit la SNCF à proposer au Conseil Régional du Languedoc-Roussillon, Autorité Organisatrice des TER, de structurer les missions TER en trois grands types :
· Des missions dites intercités, reliant les cœurs des principales agglomérations.
· Des missions dites périurbaines, plus fréquentes, destinées à desservir les populations des couronnes urbaines, dont les volumes sont importants et les trajets de l’ordre de quelques dizaines de km. A titre d’exemple ces missions pourraient être assurées par des trains tous les quarts d’heure entre Nîmes et Montpellier.
· Des missions dites des hauts cantons, moins influencées par l’arrivée de la ligne nouvelle que les deux types de missions précédents. Ces missions incluraient Nîmes-Mende, Alès-Mende, Mende-Saint Chély d’Apcher.
A ce stade amont des études, en fonction des besoins de déplacements tous modes tous motifs estimés pour le trajet Mende-Montpellier, il apparaît que ce parcours pourrait être réalisé avec correspondance (par exemple à Nîmes ou Béziers, de façon à bénéficier de l’augmentation de desserte envisagée sur l’axe littoral à cet horizon). A ce niveau d’étude, il est toutefois prématuré de préjuger des grilles horaires qui seront effectivement proposées à cet horizon. Dans la suite des études, cette organisation de ces dessertes devra faire l’objet d’une analyse plus précise. |
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Question n°1620 de : BOURGOIS Frédérick- 66100 PERPIGNAN - le 03/04/2009 L' implantation de la ligne bouleverse les écosystèmes. Y a-t-il un plan pour une ligne écologique ? Les animaux peuvent-ils la traverser (espaces, tunnels aménagés) ou coupe-t-elle en deux les départements ? |
Réponse le 27/05/2009
Réseau Ferré de France (RFF) se veut exemplaire en matière de prise en compte de l’environnement dans la conception de ses projets ferroviaires, que ce soit au niveau des études, dans la définition du projet, puis au moment des travaux. Concrètement, pour la préparation du débat public de la ligne nouvelle Montpellier Perpignan, RFF a établi un diagnostic des sensibilités environnementales (environnement naturel, milieu humain, paysage, ressources en eau, patrimoine) sur une aire d’étude intégrant 216 communes. Ce diagnostic a intégré les données des services de l’Etat mais aussi des associations et organismes compétents réunis dans le cadre d’ateliers thématiques : en effet, trois ateliers « environnement » se sont tenus avec entre autre le Parc Naturel Régional de la Narbonnaise, le Conservatoire Botanique, la Ligue de protection des oiseaux, la société de protection de la nature…, afin de recueillir les avis de chacun.
Ensuite les données ont été hiérarchisées pour identifier des couloirs de passage préférentiels moins impactant pour l’environnement.
A l’issue du débat public, des études d’environnement complémentaires seront réalisées dans un fuseau de 1000 mètres, puis une étude d’impact dans une bande de 500 mètres lors des études préparatoires à l’enquête d’utilité publique.
En phase d’avant projet sommaire (APS), RFF prendra en compte tous ces enjeux environnementaux localisés qui participeront à part entière à la conception technique du projet (notion « d’environnement intégré ») : calage fin du tracé en plan (évitement si possible des zones les plus sensibles comme les stations botaniques protégées…), optimisation du profil en long (aspect paysager, bruit), définition de certains ouvrages et équipements (ouvrage hydraulique « sur - élargi » pour les corridors écologiques et le respect des trames vertes), etc.
En plus de cette notion d’environnement intégré, des mesures d’accompagnement spécifiques pourront également être mises en œuvre pour traiter d’éventuels impacts résiduels sur les milieux naturels (plan de gestion appropriés pour des espèces protégées, etc.…) et pour respecter la réglementation Environnement en vigueur (sites classés, Natura 2000 etc. )
Un grand nombre de mesures existent donc pour limiter les incidences d‘un projet ferroviaire sur les riverains et l’environnement et les milieux naturels. Celles ci sont détaillées dans le rapport d’étude n°15 intitulé « synthèse des impacts et mesures envisageables dans le cadre de la ligne nouvelle », disponible sur CD rom ou en téléchargement sur le site internet du débat public www.debatpublic-lnmp.org |
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Question n°1622 de : RODRIGUES TEIXEIRA Mélanie- 66000 PERPIGNAN - le 03/04/2009 Pensez vous que ce projet aura une influence sur l' économie de la région ? |
Réponse le 27/05/2009
Les attentes en termes de développement socio économique et d’aménagement du territoire sont en général fortes suite à la réalisation d’une ligne nouvelle ferroviaire. Elles sont mesurées selon les cas en termes de développement économique, de développement de l’emploi, d’attractivité pour des activités économiques, d’amélioration d’image ou d’augmentation de la mobilité. L’un des premiers effets sera la demande de main d’œuvre pour satisfaire aux travaux sur les 4 à 5 ans nécessaires pour construire la ligne. Le secteur des travaux publics devraient donc être le premier concerné.
1- Pour les voyageurs :
D’après une synthèse des études et analyses faites par le bureau d’étude SETEC Organisation à l’occasion du débat public sur la LGV PACA, il ressort que les effets réels d’une ligne nouvelle sur un territoire répondent à certaines de ces attentes mais que toutes ne sont pas en général satisfaites. L’anticipation de l’arrivée d’une ligne nouvelle ou des mesures d’accompagnement pour profiter des effets potentiels sont souvent nécessaires pour profiter de ces effets et des effets imprévus apparaissent souvent.
En synthèse générale on peut dire que la grande vitesse:
_ répond d’abord à une demande latente de croissance de la mobilité, mais qu’elle contribue aussi à créer cette demande (importance du trafic induit),
_ a des effets de long terme difficilement mesurables sur les évolutions sociétales et de perception des territoires compte tenu du nombre important d’autres éléments intervenant à ces sujets,
_ est un facteur important parmi beaucoup d’autres pour la compétitivité d’un territoire mais elle n’est ni une condition suffisante ni une condition nécessaire,
_ est le plus souvent un « accélérateur » de processus de développement et d’aménagement que leur déclencheur et a fortiori leur cause,
_ recompose des territoires quand des opérations d’aménagement urbain sont menées à l’occasion de la création de gares nouvelles ou de la réhabilitation de gares anciennes,
_ renforce la métropolisation des territoires en hiérarchisant les lieux desservis. Ainsi en terme de développement économique, on peut dire que c’est plus souvent « à l’occasion » que « à cause » de la grande vitesse que les acteurs économiques et politiques mettent en œuvre des projets de développement. A court terme, on peut constater des délocalisations ou des implantations d’entreprises spécifiquement intéressées par la proximité d’une accessibilité à la grande vitesse, mais ce ne peut pas être le seul facteur de décision d’une localisation d’activité si le contexte urbain et économique n’est pas favorable.
De la même manière, l’effet de la grande vitesse sur le développement du tourisme n’est important que si l’offre en infrastructures d’accueil touristique est structurée et pré existante. A ce sujet, il semble que le « tourisme d’affaire » (colloques, congrès, séminaires) est le plus sensible au développement de la grande vitesse.
Une relation claire entre l’arrivée de la grande vitesse et le surcroît de dynamisme économique est difficile à établir objectivement, de nombreux facteurs pouvant évoluer simultanément. On peut néanmoins citer :
_ l’effet d’image, en amplifiant l’image préexistante du territoire et en accroissant sa notoriété nationale et internationale. Notamment, Béziers et Narbonne pourraient entrer dans le « club » des métropoles françaises bénéficiant de la grande vitesse ferroviaire ;
_ les effets d’intégration et d’organisation des territoires. Notamment, Montpellier et Perpignan se trouvant à 40 ou 50 minutes l’une de l’autre…. Cependant, l’expérience montre que rien n’est automatique en la matière : en 2001, la LGV Méditerranée a permis le doublement du trafic entre Marseille et Lyon, mais la logique de complémentarité n’est pas encore entrée dans les réalités ;
_ les effets sur l’économie. Une LGV pourrait se traduire par l’installation de quelques entreprises utilisatrices de la grande vitesse ferroviaire (activités tertiaires supérieures, hautes technologies, cabinets d’études et de conseil…) en Languedoc-Roussillon ailleurs qu’à Montpellier. Mais, dans certains exemples qui semblent positifs (zones d’activité Novaxis au Mans, Euralille à Lille, Euroméditerranée à Marseille), il est difficile de dire si l’emploi a été dopé ou simplement déplacé de quelques kilomètres. A Marseille, la LGV Méditerranée est cependant supposée avoir permis la délocalisation d’un millier d’emplois de Paris. On peut penser également que Béziers, Narbonne ou Perpignan représenteront pour les entreprises un bon compromis entre foncier abordable, qualité de vie et services performants.
2- Pour les marchandises :
La réalisation d’une ligne nouvelle permet de favoriser le report modal de la route vers le rail. En effet, une ligne nouvelle permet de faire circuler davantage de trains de marchandises et en assurant une meilleure fiabilité du réseau ferroviaire. Cela se traduit en terme de régularité et de fiabilité des trains et la possibilité d’avoir des sillons disponibles à toutes heures de la journée, y compris aux heures de pointe voyageurs. Cela constitue les principaux critères de performance du mode ferroviaire vis-à-vis de la route.
Tous les scénarios proposés au débat public permettent de répondre aux besoins en transport ferroviaire de marchandises identifiés en 2020. Cependant selon la nature des scénarios, il sera possible, à plus long terme, de faire plus ou moins de report modal. Ce sont les scénarios mixtes, c'est-à-dire acceptant les trains de voyageurs et les trains de marchandises qui offrent le plus de capacité pour augmenter le nombre de trains de marchandises au-delà de 2020 et donc le meilleur potentiel de report modal fret.
Le transport ferroviaire de marchandises génère dès à présent en Languedoc-Roussillon de l’activité économique avec de nombreux emplois liés à ce secteur, en particulier dans les ports et les plates formes logistiques. Un renforcement de la performance du mode ferroviaire peut constituer un réel atout dans les années à venir pour la région, surtout dans un contexte politique qui vise à favoriser le développement des modes de transport non routiers. |
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Question n°1623 de : GARRIGUE Henri- 66350 TOULOUGES - le 03/04/2009
L' effort d' intégration des ouvrages concernant le nouveau tronçon Perpignan-Figuières n' a rien de comparable à celui constaté sur d' autres secteurs, par exemple Avignon. Consacrera-t-on pour Montpellier-Perpignan les moyens nécessaires et adaptés à la préservation de ces différents sites remarquables ? |
Réponse le 27/05/2009
Vous pouvez vous référer à l’ensemble des études environnementales menées par Réseau ferré de France sur le site internet de la CPDP. Vous y trouverez également une étude sur la prise en compte des paysages traversés par le projet dans la réflexion d’inscription de la ligne dans son territoire.
Pourriez-vous préciser votre question sur des points explicites pour que nous y apportions la meilleure réponse possible ?
Merci |
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Question n°1625 de : FREQUELIN Nicole- 11100 NARBONNE - le 03/04/2009 Pourquoi faut-il tout ce temps pour réaliser ce projet Nimes-Perpignan, depuis le temps que le sujet est mis en avant et que la ligne Perpignan-Le Boulou est finie ? |
Réponse le 27/05/2009
1- Calendrier du projet
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études, des procédures administratives et foncières et des travaux, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
2- Antécédents
La ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est l'un des multiples projets de ligne nouvelle en France prévu par le Grenelle de l'environnement. Sa réalisation ne peut être cependant déconnectée de l'avancement des autres projets ferroviaires.
En particulier, cette ligne a été inscrite au schéma directeur national des lignes à grande vitesse de 1992; ce projet de "TGV Languedoc-Roussillon" s'inscrivait dans le prolongement d'une ligne à grande vitesse qui était alors également en projet et qui est devenu le "TGV Méditerranée" de Valence à Marseille et Redessan-Manduel (Gard), mis en service en 2001.
Mais pour des raisons d'aménagement du territoire, après la construction du TGV Méditerranée, d'autres régions avaient également le souhait d'être connectées au réseau ferroviaire à grande vitesse, en particulier dans l'est de la France (ce qui a donné lieu à la construction de la LGV Est Européenne, mise en service en 2007, et à la réalisation actuellement de la branche est de la LGV Rhin-Rhône entre Dijon et Mulhouse) et à l'ouest (avec deux projets dont la phase de réalisation devrait être bientôt engagée : la LGV Sud Europe Atlantique de Tours à Bordeaux et la LGV Bretagne pays de la Loire du Mans à Rennes).
Néanmoins, une partie de la nouvelle liaison ferroviaire entre Nîmes et l'Espagne avançait de manière concrète à travers le projet de contournement de Nîmes et Montpellier, déclaré d'utilité publique en 2005.
Ce sont donc des raisons d'équité territoriale au niveau national qui ont conduit à privilégier la réalisation du TGV Méditerranée au cours des années 1990, qui a permis d'apporter la grande vitesse aux portes du Languedoc-Roussillon, mais également les mêmes raisons qui ont mis entre parenthèses le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan afin d'apporter également la grande vitesse à l'ouest et à l'est de la France, le coût important de construction d'une ligne nouvelle et la rarété des fonds publics rendant difficle la construction de plus d'une à deux LGV simultanément. |
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Question n°1626 de : OLIVE Maurice- 66000 PERPIGNAN - le 03/04/2009 Si on avait consulté les citoyens aucun de nos grands équipements autoroute, TGV, et maintenant THT, n' aurait été possible. Pourquoi consulter ? C' est une perte de temps. Le projet est important, il est urgent. Il faut que les spécialistes traitent et choisissent rapidement. |
Réponse le 20/04/2009
la commission prend acte de voyre position, mais rappelle que la volont du legislateur, traduite dans la loi du 27 fevrier 2002 sur la démocratie de proximité, consiste au contraire à consulter le public avant les décisions sur les grandes infrastrictures. |
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Question n°1627 de : STOCKY Henriette- 34440 NISSAN LEZ ENSERUNE - le 03/04/2009 Tiendrez vous compte du projet initial à savoir gare à Nissan lez Ensérune (1997) ? |
Réponse le 27/05/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Béziers et/ ou une au sien de vie de Narbonne. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Effectivement, le site de Nissan lez Ensérune fait partie des sites d’implantation d’une potentielle gare nouvelle proposés pour les aires de vie de Béziers et Narbonne.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers Narbonne est confirmée, quatre possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75 entre Pézenas et Béziers, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, proche de Nissan lez Ensérune, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER pour Narbonne et Béziers.
- le secteur à l’ouest de Narbonne offrirait la possibilité de créer une gare interconnectée avec la ligne existante Toulouse-Narbonne, à proximité de l’autoroute A61. Le site devrait permettre le raccordement du projet avec cette ligne. Cette implantation favoriserait les correspondances TER/TGV pour le Lézignanais et le Carcassonnais.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1628 de : RESCH Jean- 66360 SOUANYAS - le 03/04/2009 Pour les lignes uniquement voyageurs quelle sera la place des TER ? Et également sur les lignes fret et voyageurs sur les lignes à 220 km/h et 120 km/h ? |
Réponse le 27/05/2009
Les TER continueront d’emprunter la ligne classique dans tous les scénarios.
Vous trouverez ci-dessous un tableau récapitulant quels trains circulent sur quelles lignes, suivant les divers scénarios de ligne nouvelle.
De plus, l’ambition du Conseil régional est de doubler le nombre de TER en 2020, avec le projet.
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Question n°1629 de : BARATHIEU Anny- 48190 BAGNOLS LES BAINS - le 07/04/2009
Pourquoi n'y a-t-il pas de réunion publique à Mende ? |
Réponse le 23/06/2009
En organisant 12 réunions dispersées sur le bassin de population concerné par la nouvelle ligne la commission compte tenu du temps qui lui était imparti a estimé qu’elle donnait au plus grand nombre la possibilité de participer oralement au débat. Même s’ils ont été privés de cette possibilité du fait de la distance qui sépare leur ville des lieux de réunion les plus proches, les Mendois peuvent s’exprimer de manière tout aussi efficace en utilisant les autres moyens qui sont mis à la disposition des citoyens qui veulent participer à ce débat et notamment le site internet et les cahiers d’acteur. |
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Question n°1630 de : NOVALES Patrick- 34000 MONTPELLIER - le 03/04/2009 Comment sera reliée la gare actuelle de Montpellier St Roch avec la future gare nouvelle TGV ? Combien de navettes par jour ? |
Réponse le 27/05/2009
Deux possibilités d’implantation sont proposées au débat :
- A la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s’inscrirait dans le plan d’urbanisation de l’agglomération de Montpellier, dans la continuité d’Odysseum avec la création d’un lycée, d’un quartier d’affaire et le prolongement de la ligne de tramway n°1.
- A Saint Jean de Védas, à l'intersection entre le contournement Nîmes-Montpellier et la ligne existante vers Sète, site qui permet d’envisager des correspondances TGV/TER.
Dans le second cas, il conviendrait d’arrêter les TER Montpellier-Sète (au nombre de 90 par jour d’après l’ambition du Conseil régional en 2020) à la gare nouvelle. Le Conseil régional (autorité compétente en matière de TER), définira la fréquence si ce site est retenu.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Montpellier en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org) - rubrique s'informer, - document du débat, - études, - études préparatoires, - étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1631 de : ANTOINE Christian- 30131 PUJAULT - le 03/04/2009
La réalisation de cette ligne nouvelle peut-elle favoriser le rétablissement d' une ligne voyageurs sur la rive droite du Rhone (par exemple Bagnol-sur-Cèze - Avignon) ? |
Réponse le 27/05/2009
La ligne Rive droite du Rhône est actuellement dédiée au trafic de marchandises. Pour ce qui concerne la desserte voyageurs, Réseau Ferré de France (RFF) mène des études avec les collectivités locales concernées pour rouvrir la rive droite du Rhône au service voyageurs. Cela est indépendant du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan.
Après un protocole d'intention signé en janvier 2008 et des études préliminaires présentées aux élus en juillet 2008, il a été décidé de poursuivre le projet et de mener des études complémentaires. Ces études ont commencé en novembre 2008 et un premier rendu sera fait avant l'été 2009.
Ces études ont pour objectif de préciser le potentiel de fréquentation des gares, de définir et chiffrer le montant des investissements et de définir les modalités d'exploitation. C'est à l'issue de ces études que RFF et les partenaires (Régions, Départements et Communes) auront une vision plus précise du projet.
Il faut cependant noter que les travaux sur le domaine ferroviaire exploité nécessitent plusieurs années. |
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Question n°1632 de : NICOLAS Gérard- 34320 ROUJAN - le 03/04/2009 Actuellement les TGV amènent les voyageurs au centre de Montpellier. Or les 3 scénarios prévoient la construction d' une nouvelle gare (donc à l' extérieur de Montpellier). Faut-il en déduire que tout le trafic TGV sera reporté sur cette gare ou bien seulement celui à destination de l' Espagne ? |
Réponse le 27/05/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Montpellier. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
L’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie montpelliérain est en partie dictée par des contraintes techniques, contrairement aux autres agglomérations régionales, car l’augmentation très forte des TER (90) et des TGV (126), en plus des trains de marchandises rend impossible leur cohabitation sur la seule ligne classique en entrée et sortie de gare (entre Saint Brès et Saint Roch), sans aménagements lourds.
Dès lors, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat :
- A la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s’inscrirait dans le plan d’urbanisation de l’agglomération de Montpellier, dans la continuité d’Odysseum avec la création d’un lycée, d’un quartier d’affaire et le prolongement de la ligne de tramway n°1.
- A Saint Jean de Védas, à l'intersection entre le contournement Nîmes-Montpellier et la ligne existante vers Sète, site qui permet d’envisager des correspondances TGV/TER.
Les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi en 2020, suivant les scénarios proposés au débat, entre 100 et 74 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et entre 26 et 34 arrêts en gare actuelle, selon les estimations de la SNCF.
Par contre, la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 90 TER chaque jour entre Montpellier et Sète, contre 46 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Montpellier en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org) - rubrique s'informer, - document du débat, - études, - études préparatoires, - étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1633 de : FABRE Gérard- 34110 FRONTIGNAN - le 03/04/2009
Y aura-t-il des gares relais entre les petites villes et la grande ville : exemple, j' habite Frontignan et je dois rejoindre Montpellier pour prendre la ligne rapide de Montpellier-Perpignan, pourrais-je faire le trajet en train ? |
Réponse le 27/05/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Montpellier.
Dès lors, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat :
- A la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s’inscrirait dans le plan d’urbanisation de l’agglomération de Montpellier, dans la continuité d’Odysseum avec la création d’un lycée, d’un quartier d’affaire et le prolongement de la ligne de tramway n°1.
- A Saint Jean de Védas, à l'intersection entre le contournement Nîmes-Montpellier et la ligne existante vers Frontignan, site qui permet d’envisager des correspondances TGV/TER.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Montpellier est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi en 2020, suivant les scénarios proposés au débat, entre 100 et 74 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et entre 26 et 34 arrêts en gare actuelle, selon les estimations de la SNCF.
Ainsi Frontignan disposerait suivant les cas, à partir de sa gare, de correspondances TER/TGV donnant accès à 126 TGV par jour via les gares de Montpellier.
La gare de Frontignan ne serait pas desservie par le TGV mais continuerait d’être desservie par le TER. Ainsi la gare de Frontignan gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. L’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 90 TER chaque jour entre Montpellier et Frontignan, contre 46 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF. |
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Question n°1634 de : MOULET Paul- 11000 CARCASSONNE - le 03/04/2009
Pourquoi vouloir aller toujours plus vite ? Pourquoi ne pas libérer les routes et autoroutes du trafic des camions et donc multiplier les ferroutages, c' est une priorité. |
Réponse le 27/05/2009
Eléments de réponse apportés par RFF
Le report modal passe également par le report des voyageurs de l’avion et de la voiture vers le train. La vitesse est l’un des facteurs déclenchant.
Aller toujours plus vite se traduit concrètement dans le domaine ferroviaire par du report modal voyageurs de la route vers le rail et de l'aérien vers le rail. Cela concerne les trafics moyennes et longues distances mais également les trafics de courte distances tel que les déplacements quotidiens entre le domicile et le lieu de travail ou entre le domicile et le lieu d'études.
Pour ces déplacements, le coût du trajet est un élément important, en particulier en période de crise économique, mais c'est essentiellement le temps de trajet en train qui sera déterminant dans le choix entre la voiture ou le train. De ce fait, plus le train marquera d'arrêt, moins son temps de trajet entre les destinations aux extrêmes de son parcours sera intéressant pour les clients.
Pour le transport de marchandises, le report modal n’est pas lié à la vitesse des trains. Cependant l'un des objectifs des scénarios proposés au débat public est de favoriser le report modal de la route vers le rail. Les scénarios, en permettant de faire circuler davantage de trains de marchandises et en assurant une meilleure fiabilité du réseau ferroviaire en Languedoc-Roussillon (régularité, disponibilité, fiabilité), participeront à renforcer la pertinence du mode ferroviaire vis-à-vis de la route.
Ainsi, grâce aux scénarios de ligne nouvelle, ce sont près de 3000 poids lourds par jour qui seront reportés de la route vers le rail grâce au ferroutage (semi-remorque chargée sur un wagon adapté) et aux autres services de transport de marchandises, tel que le transport combiné (conteneur ou caisse mobile chargés sur un wagon), le train entier (train constitué à partir de wagons provenant d'une seule entreprise, ayant des volumes massifs de marchandises à transporter) et le lotissement (train constitué à partir de wagons provenant de diverses entreprises).
Néanmoins, la politique des transports est décidée par l'Etat (le Ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire), notamment pour ce qui relève des aspects législatifs et réglementaires pour inciter au report modal de la route vers le rail.
Eléments de réponse apportés par la DRE (Direction Régionale de l'Equipement)
L'Etat soutient la construction et la modernisation des chantiers de transbordement.
Dans le cadre du Grenelle de l'environnement, il a été décidé une taxation des poids lourds qui devrait favoriser le transfert modal du fret de la route vers le rail. |
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Question n°1635 de : ROUMEGOU Monique- 66750 SAINT CYPRIEN - le 03/04/2009
Pourquoi une autre gare alors que celle pour Barcelone est prévue à St Assiscle. Perpignan est-il le centre du monde ? Dans ce cas. Lorsqu' on va à Bordeaux, la gare est Bordeaux St Jean, pour Marseille c' est Marseille St Charles, il faut redonner de la valeur à Perpignan. Les touristes qui viendront à Perpignan prendront surtout l' avion si la gare est excentrée. |
Réponse le 27/05/2009
Chaque agglomération présente des spécificités et doit faire l’objet d’une étude au cas par cas. Marseille est actuellement un terminus, Bordeaux un point de passage obligé en traversant la Garonne, Barcelone une mégapole de 5 millions d’habitant.
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Perpignan. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Le tableau suivant présente une comparaison théorique entre gare centre et gare nouvelle, récapitulant les avantages et inconvénients de chacune d’entre elles.
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Gare centre
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Gare nouvelle
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Inconvénients
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- Perte de temps pour les missions
longue distance.
- Concentration de l’offre au centre ville.
- Difficulté d’accès depuis la
périphérie liée à la congestion
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- coût de construction et maintenance de l’ouvrage
- moins bonne desserte du centre ville (compensée par une meilleure accessibilité pour les quartiers proches de la gare nouvelle)
- trajets pour aller à la gare nouvelle plus longs pour une partie des voyageurs
- nécessité de créer des liens lisibles vers le
centre-ville
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Avantages
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- Accès direct au centre-ville.
- Possibilités de correspondances plus
importantes, notamment avec
TER/TGV et réseaux TC urbains
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- gain de temps de parcours (donc plus de voyageurs dans les trains, et moins de circulation automobile)
- moindre nuisance sonore du transport ferroviaire en centre ville (une partie des trains passent par la voie nouvelle, notamment les TGV qui s'arrêtent dans la gare nouvelle et les trains de fret si la ligne est mixte)
- libération des capacités en centre ville pour d’autres usages (notamment TER,…)
- Possibilités de développement d’un nouveau
secteur de l’agglomération
- Facilité de stationnement
- mieux desservir un nouveau quartier de la ville ou de l’agglomération,
- accès plus facile aux grandes infrastructures de communication.
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Si l'opportunité de créer une gare nouvelle dans l'aire de vie de Perpignan n'est pas confirmée, alors la gare actuelle pourrait accueillir d’après les prévisions de la SNCF un minimum de 54 TGV par jour.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Perpignan est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 56 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle pour 14 arrêts en gare actuelle de Perpignan, selon les estimations de la SNCF. Par contre la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 40 TER chaque jour entre Perpignan et Narbonne, contre 28 aujourd’hui.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Perpignan est confirmée, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• le site de Rivesaltes, à une dizaine de kilomètres au nord de l’agglomération perpignanaise, est desservi par l’A9 et la RD6009. Il pourrait être relié à la ligne existante. Ce site avait été proposé par la SNCF dans le cadre des études de 1995.
• le site du Soler, à environ neuf kilomètres à l’ouest de l’agglomération de Perpignan via la RN116, permettrait la réalisation d’une gare interconnectée avec la ligne Perpignan-Villefranche.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1636 de : JAUDON Jean-Pierre- 11100 NARBONNE - le 03/04/2009
Pourquoi une gare en pleine campagne (Béziers-Narbonne) ? Cela c' est révélé "sans succès" ! Exemple : gare en campagne pour Amiens, abandonnée; pour Lyon St Exupéry, pas de navettes entre Lyon Perrache et Lyon Part Dieu; pour Valence TGV pas de navettes. Je l' ai subi souvent et pour ces exemples de façon professionnelle. Je suis favorable à Narbonne dans le cercle de connexion Est-Ouest et Nord-Sud, sous condition de navette ou de TER avec la ville. |
Réponse le 27/05/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Narbonne. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, deux possibilités d'implantation sont proposées au débat, toutes deux connectées au réseau TER :
- le secteur à l’ouest de Narbonne offrirait la possibilité de créer une gare interconnectée avec la ligne existante Toulouse-Narbonne, à proximité de l’autoroute A61. Le site devrait permettre le raccordement du projet avec cette ligne. Cette implantation favoriserait les correspondances TER/TGV pour le Lézignanais et le Carcassonnais.
- le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1637 de : CADET Jean- 66530 CLAIRA - le 03/04/2009 Pourquoi parler de trains à grande vitesse et créer des gares tous les 50 km ? |
Réponse le 27/05/2009
Comme précisé dans la synthèse du maître d’ouvrage, qui a été distribuée à un million d’exemplaires dans les foyers de la région, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Le débat public permettra donc de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
Au total, cinq bassins de vie ont été retenus (Nîmes, Montpellier, Béziers, Narbonne et Perpignan) sur lesquels onze sites et secteurs potentiels de gares nouvelles ont été étudiés en complément des gares existantes : trois autour de Nîmes, deux autour de Montpellier, quatre dans le bassin de vie Agde-Béziers-Lézignan-Corbières-Narbonne, et deux autour de Perpignan.
En moyenne en France les gares nouvelles sont distantes de près de 90 km mais il y a de grandes disparités selon les territoires : 25 km entre Marne la Vallée et Roissy en région parisienne très urbanisée et 280 km entre Paris et Le Creusot sur la LGV Paris-Lyon.
Il faut garder à l’esprit que tous les TGV ne s’arrêteront pas à toutes les gares (cas de trajet longue distance) ni même qu’ils s’arrêteront aux même gares (cas d’un Strasbourg Perpignan et d’un Marseille Toulouse). |
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Question n°1638 de : HEINRICH Jean-Pierre- 34180 LANSARGUES - le 03/04/2009 Pouvez vous me décrire les détails de l' implantation de la nouvelle gare de Montpellier et ses différents raccordements à la ligne dite "classique" tant à l' Ouest qu' à l' Est de la capitale régionale.
Merci |
Réponse le 27/05/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Montpellier. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
L’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie montpelliérain est en partie dictée par des contraintes techniques, contrairement aux autres agglomérations régionales, car l’augmentation très forte des TER (90) et des TGV (126), en plus des trains de marchandises rend impossible leur cohabitation sur la seule ligne classique en entrée et sortie de gare (entre Saint Brès et Saint Roch).
Dès lors, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat :
- A la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s’inscrirait dans le plan d’urbanisation de l’agglomération de Montpellier, dans la continuité d’Odysseum avec la création d’un lycée, d’un quartier d’affaire et le prolongement de la ligne de tramway n°1.
- A Saint Jean de Védas, à l'intersection entre le contournement Nîmes-Montpellier et la ligne existante vers Sète, site qui permet d’envisager des correspondances TGV/TER.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Montpellier en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org) - rubrique s'informer, - document du débat, - études, - études préparatoires, - étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1639 de : LEGLAYE Serge- 34070 MONTPELLIER - le 03/04/2009
Quelles étaient les réalisations "fret" en 2000, celles d' aujourd' hui, celles retenues pour l' étude ? (en tonnes et traduite en nombres de trains) |
Réponse le 27/05/2009
Au cours des études préalables, le trafic n’a pas été évalué à l’année 2000. Cependant, en 2002 le trafic au droit de Montpellier était de 10 millions de tonnes, soit environ 92 trains de marchandises par jour (ces données proviennent du dossier d’enquête d’utilité publique du Contournement de Nîmes et de Montpellier).
Dans les études préalables au débat public, le trafic ferroviaire de marchandises actuel a été estimé à 8.1 millions de tonnes au droit de Montpellier, ce qui représente 90 circulations. Sur l’ensemble de la région Languedoc-Roussillon, le trafic total actuel est d’environ 10 millions de tonnes.
En 2020, le trafic estimé dans l’ensemble de la région passerait avec un projet de ligne nouvelle à 19 millions de tonnes soit environ 180 trains par jour. Au droit de Montpellier, le trafic serait de 14.5 millions de tonnes, soit plus de 130 trains de marchandises par jour. |
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Question n°1640 de : TAILLEUR Dominique- 30900 NÎMES - le 03/04/2009 Pourquoi ne pas faire passer les TGV voyageurs dans les villes et surtout dans celles n' ayant pas d' aéroport ou celles qui en ayant un si petit qu' à terme il est appelé à disparaitre. L' objectif étant de réduire le temps de liaison des petites villes avec les métropoles. Le second objectif étant de libérer partiellement les autoroutes au bénéfice du ferroutage ? |
Réponse le 27/05/2009
1- Objectifs du projet
Les objectifs du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan sont multiples. Ils ont été analysés au terme d’un important programme d’études, mené par Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, l’Etat, la Région Languedoc-Roussillon et 12 collectivités partenaires.
Concrètement, une ligne nouvelle en plus de la ligne existante permettrait de :
- Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen,
- Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante,
- Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains,
- Inciter à prendre le train plutôt que la voiture,
- Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route,
- Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon,
- Accompagner le dynamisme de l’économie régionale.
Comme vous le rappelez, l’intérêt du train par rapport à l’avion est de pouvoir desservir les villes directement en leur centre. Ceci demeurera mais plusieurs compléments méritent d’être soulignés. Notamment le fait que tous les voyageurs n’habitent pas en centre ville et peuvent trouver plus aisé d’accéder au train à partir d’une gare hors centre-ville. Egalement que certains trains longue distance trouveront un marché si les temps d’arrêts ne pénalisent pas trop la durée totale du voyage, surtout si le train est en concurrence avec l’avion sur la destination. C’est ainsi que les entreprises de transport de voyageurs raisonnent et optimisent le remplissage de leur train.
2- Potentielle gare nouvelle du bassin de vie de Nîmes
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie nîmois. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l'opportunité de créer une gare nouvelle dans l'aire de vie de Nîmes n'est pas confirmée, alors la gare actuelle pourrait être réaménagée et adaptée. Elle accueillerait alors d’après les prévisions de la SNCF un minimum de 78 TGV par jour. Ce réaménagement éventuel entraîne des coûts, coûts qui devront être complétés par ceux liés à la création de raccordements entre la ligne classique et la ligne nouvelle.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 56 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 26 arrêts en gare actuelle de Nîmes, selon les estimations de la SNCF. Par contre la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 84 TER chaque jour entre Nîmes et Lunel, contre 50 aujourd’hui.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org)- rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1641 de : LACREU Jean- 66740 SAINT GENIES DES FONTAINES - le 03/04/2009
Le tracé d'une nouvelle ligne évite Perpignan, donc à terme Perpignan deviendra une gare secondaire sur l'axe Barcelone-Montpellier-Marseille ou Paris, qu'en pensez-vous ? |
Réponse le 27/05/2009
Perpignan et son aire de vie ne sont pas mise à l’écart du projet. Effectivement la ligne nouvelle passera à l‘ouest de l’agglomération, pour pouvoir se connecter à la section internationale Perpignan-Figueras, opérationnelle techniquement depuis fevrier 2009. La future desserte de Perpignan s’effectuera soit par sa gare actuelle, via un raccordement à prévoir, et par une potentielle gare nouvelle. La politique d’arrêt des transporteurs en 2020 n’est pas connu à ce jour, mais la SNCF a fait des prévisions qui sont rappelées ci-après.
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Perpignan. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l'opportunité de créer une gare nouvelle dans l'aire de vie de Perpignan n'est pas confirmée, alors la gare actuelle pourrait accueillir d’après les prévisions de la SNCF un minimum de 54 TGV par jour.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Perpignan est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 56 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle pour 14 arrêts en gare actuelle de Perpignan, selon les estimations de la SNCF. Par contre la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 40 TER chaque jour entre Perpignan et Narbonne, contre 28 aujourd’hui.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1642 de : LACREU Jean- 66740 SAINT GENIES DES FONTAINES - le 03/04/2009
Votre site internet ne fonctionne pas. |
Réponse le 13/06/2009
C'est en consultant le site internet du débat que j'ai trouvé votre question: ma seule réponse démontre que le site internet fonctionne; cependant, il est possible qu'un dérangement provisoire soit survenu, ce dont la CPDP vous demande de l'excuser |
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Question n°1643 de : BALDACCHINO Louis- 34540 BALARUC LES BAINS - le 03/04/2009
Comme la ligne future ne devrait pas passer par Sète y aura-t-il des TGV partant de Sète ou Agde à destination de Paris ? |
Réponse le 27/05/2009
Les gares actuelles de Sète et Agde continueront d’être desservies par les TGV, quel que soit le scénario de ligne nouvelle.
Les scénarios « LGV voyageurs à 320km/h » et « LGV voyageurs à 300km/h et fret à 120 km/h » devraient offrir, selon la SNCF, une desserte TGV dans les gares d'Agde et Sète de 2 trains par heure de pointe, soit 16 trains par jour. Le scénario « Ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h » offrirait une desserte TGV de 2 trains par heure de pointe et 14 trains par jour.
Dans le cas d’une gare nouvelle à Saint Jean de Védas pour l'aire de vie de Montpellier ou à dans le secteur Est de Béziers, celles-ci seraient à l'interconnexion de la ligne nouvelle et de la ligne existante vers Agde et Sète, permettant directement les correspondances TGV/TER.
Ainsi Sète et Agde disposeraient non seulement de dessertes TGV via leur gare existante mais également de correspondances TER/TGV donnant accès à 126 TGV par jour via les gares de Montpellier ou 74 TGV par jour via les gares de Béziers. |
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Question n°1644 de : RAVASIO Joseph- 34410 SAUVIAN - le 03/04/2009 Le passage éventuel de la ligne nouvelle au Sud de Béziers peut-il apporter, en cas de crue de l' Orb, un risque supplémentaire d' inondation pour les villages en aval de Béziers tels que Sauvian, Sérignan et Villeneuve les Béziers ? |
Réponse le 27/05/2009
Au niveau de Béziers, la ligne nouvelle devra franchir la vallée de l’Orb. Conformément à la réglementation en vigueur, les risques d’inondation ne seront pas aggravés après la réalisation de la ligne ferroviaire, que ce soit en amont ou en aval de la future infrastructure. En effet, l’étude et la construction des ouvrages hydrauliques du projet s’inscrivent dans le respect des articles L.214-1 à L.214-6 du Code de l’Environnement qui correspondent à la procédure « loi sur l’eau », imposant le principe de transparence hydraulique afin d’assurer le libre écoulement des eaux sans perturber les situations hydrauliques existantes.
Les dispositions constructives des ouvrages à réaliser et les impacts sur les écoulements hydrauliques seront étudiés très précisémment, en étroite collaboration avec les services de l’Etat, dans le cadre du dossier « loi sur l'eau », qui sera soumis à enquête publique. |
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Question n°1645 de : LAVINAL Pascal- 66170 SAINT FELIU D'AVALL - le 03/04/2009 J' aimerais connaitre l' estimation de la date de mise en service de ce tronçon et les dates des différentes étapes ? Une fois le tracé arreté, sera-t-il possible de le connaitre ? Comment ? |
Réponse le 27/05/2009
1- Horizon de mise en service
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
2- Tracé
A ce stade du projet, le tracé exact n’est pas encore défini. En effet, le débat public doit faire émerger le choix d’un couloir de passage, large de 5 kilomètres, qui permettra les optimisations futures du projet.
Si le débat public confirme l’intérêt du projet, Réseau ferré de France, maître d’ouvrage du projet étudiera un tracé large de 1000 mètres puis 500 mètres dans le couloir de passage retenu. Ce tracé, large de 500 mètres sera présenté lors de l’enquête d’utilité publique, à l’horizon 2015.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°1646 de : HUGUET Jean-Claude- 30320 MARGUERITTES - le 03/04/2009 Pourquoi court circuiter l' actuelle gare de Nimes, de plus centrale et en cours de rénovation, alors que la ligne des Cévennes sera plus performante (travaux prévus,viaduc) De plus, la circulation de train-tram est-elle compatible avec les règlements de sécurité draconiens de la SNCF ? |
Réponse le 27/05/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie nîmois. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 56 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 26 arrêts en gare actuelle de Nîmes, selon les estimations de la SNCF. Par contre la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 84 TER chaque jour entre Nîmes et Lunel, contre 50 aujourd’hui. Il n’est donc pas envisager de court-circuiter la gare actuelle, même en 2020.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org) - rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Pour ce qui concerne la circulation des tram-trains, certains matériels sont déjà homologués pour circuler sur les lignes du Réseau Ferré National, c'est en particulier le cas sur la ligne Aulnay-Bondy en région parisienne. Mais des études particulières doivent être engagées au cas par cas, projet par projet. |
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Question n°1647 de : KILIAN Gilles- 34000 MONTPELLIER - le 06/04/2009
Les TGV partant de Montpellier ou ayant pour terminus Montpellier utiliseront-ils toujours la gare St Roch ? Cela serait souhaitable et éviterait de rejoindre la nouvelle gare en taxi ou en voiture. Si l'on supprime le passage par Montpellier St Roch (au moins pour les TGV partant de Montpellier ou arrivant), une partie de la clientèle reviendra à l'avion... |
Réponse le 27/05/2009
Selon la SNCF, « transporteur » ferroviaire, les TGV ayant comme Origine / Terminus Montpellier s’arrêteront en gare St Roch.
De plus, le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Montpellier. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
L’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie montpelliérain est en partie dictée par des contraintes techniques, contrairement aux autres agglomérations régionales, car l’augmentation très forte des TER (90) et des TGV (126), en plus des trains de marchandises, rend impossible leur cohabitation sur la seule ligne classique en entrée de gare (entre Saint Brès et Saint Roch) sans aménagements lourds.
Avec une gare nouvelle dans le bassin de vie de Montpellier, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi en 2020, suivant les scénarios proposés au débat, entre 100 et 74 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et entre 26 et 34 arrêts en gare actuelle, selon les estimations de la SNCF. Par contre, la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 90 TER chaque jour entre Montpellier et Sète, contre 46 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Montpellier en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org) - rubrique s'informer, - document du débat, - études, - études préparatoires, - étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1648 de : FRANCHINI CLAUDE- 34500 BEZIERS - le 06/04/2009
Pourquoi nous proposer plusieurs solutions alors qu'une seule est porteuse pour l'avenir ? et satisfaisante que ce soit pour les voyageurs et pour les régions ? |
Réponse le 27/05/2009
Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet a souhaité proposer au débat public quatre scénarios contrastés et bien différenciés afin que l’ensemble des habitants de la région puisse formuler leurs attentes et l’aide à choisir le scénario le plus adapté.
Ainsi, suivant les avis exprimés pendant le débat public, RFF décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet. |
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Question n°1649 de : DESMIS GILBERT- 66000 PERPIGNAN - le 06/04/2009
Pourquoi pas uniquement deux nouvelles gares TGV (moins il y a d'arrêt plus c'est rapide) à Montpellier (capitale régionale) et Perpignan (dernière ville française) et effectuer les correspondances avec les autres villes par TER grande vitesse comme en région Nord pas de Calais ? |
Réponse le 27/05/2009
1- Localisation des gares nouvelles
Comme précisé dans la synthèse du maître d’ouvrage, qui a été distribuée à un million d’exemplaires dans les foyers de la région, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Le débat public permettra donc de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
Au total, cinq bassins de vie ont été retenus (Nîmes, Montpellier, Béziers, Narbonne et Perpignan) sur lesquels onze sites et secteurs potentiels de gares nouvelles ont été étudiés en complément des gares existantes : trois autour de Nîmes, deux autour de Montpellier, quatre dans le bassin de vie Agde-Béziers-Lézignan-Corbières-Narbonne, et deux autour de Perpignan.
Votre proposition sur le nombre de gares est donc tout à fait recevable.
2- TER Grande Vitesse
Le concept de TER à grande vitesse consiste à faire circuler sur une ligne à grande vitesse des trains relevant du service TER, c'est-à-dire mis en œuvre et financés par un Conseil régional.
Une expérience de ce type existe effectivement dans la région Nord-Pas de Calais. Depuis 2000, le Conseil régional Nord-Pas de Calais affrète des TGV de la SNCF qui circulent sur la LGV entre Lille et les villes du littoral, complétant ainsi l’offre TER classique plus lente.
Un tel concept impose pour les Conseils régionaux, chargés d’organiser les transports à l’intérieur de leur région, soit de louer des TGV à la SNCF, soit d’investir eux-mêmes dans du matériel spécifique apte à rouler sur LGV.
Vous pouvez trouver des éléments complémentaires sur le site de la CPDP (www.debatpublic-lnmp.org) avec l’étude de la SNCF « Prévisions de trafics liées à la mise en service de Trains intercités à Grande Vitesse sur la LGV Montpellier-Perpignan » |
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Question n°1650 de : LAURENT JEAN LOUIS- 66130 ILLE SUR TET - le 07/04/2009
Le développement des trains de transports de marchandises me parait incontournable mais quels moyens seront mis en oeuvre afin de convaincre entreprises et transporteurs routiers pour utiliser massivement ce relais ? |
Réponse le 27/05/2009
Eléments de réponse apportés par RFF
L'un des objectifs du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est de favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route. Ainsi l'objectif du projet est d'offrir aux entreprises de transport ferroviaire de marchandises des circulations de qualité afin d'inciter les transporteurs routiers à utiliser le mode ferroviaire (créneaux horaires fiables, réguliers, sans arrêt et à toute heure de la journée).
Néanmoins, la politique des transports est décidée par l'Etat (le Ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire), notamment pour ce qui relève des aspects législatifs et réglementaires pour inciter au report modal de la route vers le rail.
Eléments de réponse apportés par la DRE (Direction Régionale de l'Equipement)
L'Etat soutient la construction et la modernisation des chantiers de transbordement.
Dans le cadre du Grenelle de l'environnement, il a été décidé une taxation des poids lourds qui devrait favoriser le transfert modal du fret de la route vers le rail. |
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Question n°1651 de : DUNCAN ANNE SOPHIE- 11500 QUILLAN - le 07/04/2009
A quelle fréquence allez-vous intégrer les tunnels pour le passage des animaux sauvages ? |
Réponse le 27/05/2009
La définition du projet sera réalisée lors des études d’avant projet sommaire préalables à l’enquête d’utilité publique. Elle intègrera à part entière l’environnement dans la conception technique : c’est ce que l’on appelle la notion d’environnement intégré : c’est à ce moment que seront déterminés, en étroite collaboration avec l’office nationale de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) et la direction régionale de l’environnement (DIREN), les types et l’emplacement des passages à faune à réaliser : passages grande faune spécifiques (type « diabolo »), ouvrages hydrauliques mixtes, petits ouvrages à aménager avec banquettes latérales, etc.
Ces ouvrages de transparence écologique seront conçus selon les dispositions techniques des guides du SETRA (service d’études techniques des routes et autoroutes - http://www.setra.equipement.gouv.fr) relatifs aux aménagements pour la petite et la grande faune sauvage. |
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Question n°1652 de : DELAS Andrée- 34140 MEZE - le 07/04/2009
Je suis propriétaire d' une parcelle sur la commune de Loupian à coté de l' autoroute A9 et j' aimerais savoir le projet du TGV. Merci |
Réponse le 27/05/2009
Les deux couloirs proposés au débat public entre Montpellier et Narbonne concernent la commune de Loupian. Aujourd’hui, les études portent sur des couloirs de 5 km de large.
A l'issue de la procédure de débat public, un couloir de passage sera retenu et de nouvelles études engagées, afin de définir un tracé dans une bande de 500m, qui sera soumis à une procédure de déclaration d'utilité publique.
C’est à ce moment (vers 2015) qu’un tracé pourra être reporté sur des documents graphiques précis (cartes IGN 1/25000ème, plans cadastraux) et sur les documents d’urbanisme. Si votre parcelle se situe sous l’emprise du Projet d’Intérêt Général (PIG), vous pouvez vous rapprocher de votre mairie. |
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Question n°1653 de : HALLEUX BERNARD- 34200 SETE - le 07/04/2009
Parmi les 3 scénarios et celui du doublement, lequel s' inscrit le mieux dans le scénario du développement durable ? |
Réponse le 27/05/2009
Tous les scénarios proposés au débat répondent à des critères de développement durable, et notamment la préservation des énergies fossiles (pétrole) grâce à la traction électrique des trains. En outre, ils permettent de favoriser le transport de marchandises et de voyageurs sur le rail (report modal), et donc de contribuer à la baisse des émissions des gaz à effet de serre (GES), ainsi que des émissions de polluants atmosphériques tels les oxydes d’azote, les particules, le dioxyde de soufre. En effet, le mode ferroviaire est beaucoup moins émetteur de polluants que les transports routier et aérien.
D’un point de vue sociétal, ces scénarios permettent de donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse, de réduire les temps de trajets, et d’améliorer la fréquence des trains (TGV ® et TER).
Au regard de ces quelques éléments, on peut penser que le scénario 3 (mixte à 300 km/h) est le plus performant en termes de développement durable : il a en effet la meilleure efficacité énergétique en 2050 (près d’un million de tonnes de CO2 évitées par an), en cumulant la contribution du report modal voyageurs grandes lignes et du report modal fret : 1,8 milliards de voyageurs. Kilomètres et 3 milliards de tonnes Km pour le fret. Il est également le plus cher. |
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Question n°1654 de : DELPRAT GUY- 66600 RIVESALTES - le 07/04/2009 Quelle serait la raison qui empecherait l' implantation de la future gare de fret sur la commune de Rivesaltes qui a les meilleurs atouts géographiques et géologiques ? |
Réponse le 27/05/2009
Les études d’opportunité de potentielles gares nouvelles ne portent que sur des gares voyageurs, y compris celle de Rivesaltes. Aucune étude n’a été menée sur la réalisation d’une gare fret à Rivesaltes. Il est donc impossible de vous répondre sur ce point. |
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Question n°1655 de : BATUT MAURICE- 66140 CANET EN ROUSSILLON - le 07/04/2009 Envisagez vous la réalisation de deux arrets TGV à Narbonne et Béziers, ou d' un seul dans l' une de ces deux villes, Béziers étant la plus peuplée, mais Narbonne étant au coeur d' un carrefour ferroviaire ? (Deux arrets à 30 km de distance antinomique avec G.V.) |
Réponse le 27/05/2009
Comme précisé dans la synthèse du maître d’ouvrage, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Le débat public permettra donc de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
Au total, cinq bassins de vie ont été retenus (Nîmes, Montpellier, Béziers, Narbonne et Perpignan) sur lesquels onze sites et secteurs potentiels de gares nouvelles ont été étudiés en complément des gares existantes : trois autour de Nîmes, deux autour de Montpellier, quatre dans le bassin de vie Agde-Béziers-Lézignan-Corbières-Narbonne, et deux autour de Perpignan.
Suivant les avis exprimés, il est donc possible d’imaginer :
- une gare nouvelle pour l’aire de vie de Béziers et une gare nouvelle pour l’aire de vie de Narbonne,
- une unique gare nouvelle pour l’aire de vie de Béziers et Narbonne
- Pas de gare nouvelle pour l’aire de vie de Béziers ni de Narbonne.
- Une gare nouvelle pour l’aire de vie de Béziers et pas de gare nouvelle pour l’aire de vie de Narbonne et inversement. La desserte TGV® se faisant par la gare actuelle.
Ensuite, la présence de la gare ne signifie pas arrêt automatique en gare ; de même si ces gares sont au nombre de deux ; ce sont les logiques commerciales des entreprises de transport ferroviaire (actuellement la SNCF, mais en 2020 ses concurrents) qui détermineront la pertinence pour elles de s’arrêter dans une gare ou dans une autre (potentiel de trafic captable / temps de l’arrêt pour les voyageur déjà dans le train).
Pour information, en moyenne en France les gares nouvelles sont distantes de près de 90 km mais il y a de grandes disparités selon les territoires : 25 km entre Marne la Vallée et Roissy en région parisienne très urbanisée et 280 km entre Paris et Le Creusot sur la LGV Paris-Lyon. |
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Question n°1656 de : WARTH Christophe- 66330 CABESTANY - le 07/04/2009
Serait-il judicieux de multiplier le train de transport d'ensemble routier (pour éviter le trafic routier de marchandises) ? |
Réponse le 27/05/2009
Le transport ferroviaire d’ensemble routier est couramment nommé ferroutage ou autoroute ferroviaire.
Ce type de service existe dans la région entre Le Boulou et Bettembourg au Luxembourg. Il a été mis en service en septembre 2007. Actuellement sur près de 90 trains par jour qui circulent au niveau de Montpellier, le ferroutage représente 2 trains par jour.
A l’horizon 2020, l'un des objectifs des scénarios proposés au débat public est de favoriser le report modal de la route vers le rail. Les scénarios, en permettant de faire circuler davantage de trains de marchandises et en assurant une meilleure fiabilité du réseau ferroviaire en Languedoc-Roussillon (régularité, disponibilité, fiabilité), participeront à renforcer la pertinence du mode ferroviaire vis-à-vis de la route.
Ainsi, grâce aux scénarios de ligne nouvelle, ce sont près de 3000 poids lourds par jour qui seront reportés de la route vers le rail grâce au ferroutage (semi-remorque chargée sur un wagon adapté) et aux autres services de transport de marchandises, tel que le transport combiné (conteneur ou caisse mobile chargés sur un wagon), le train entier (train constitué à partir de wagons provenant d'une seule entreprise, ayant des volumes massifs de marchandises à transporter). et le lotissement (train constitué à partir de wagons provenant de diverses entreprises). |
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Question n°1657 de : CALLAND VINCENT- 30900 NIMES - le 07/04/2009 Que faut-il comprendre lorsque l' on parle de gares interchangeables dans la synthèse du dossier ? Quelle retranscription sur les montants ? |
Réponse le 27/05/2009
1 - Terme « interchangeable »
Comme précisé dans la synthèse du maître d’ouvrage, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Le terme « interchangeable » signifie que le nombre de gare présenté par scénario peut être modifié. Il est donc possible de combiner son propre scénario par rapport au nombre total de gare et leurs secteurs d’implantation.
Par exemple, dans la synthèse il est présenté pour le scénario « Ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120km/h » une unique gare nouvelle à Montpellier, il est possible d’en imaginer une aussi pour l’aire de vie de Nîmes, ouy de Perpignan, tec…
Le débat public permettra ainsi de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
Au total, cinq bassins de vie ont été retenus (Nîmes, Montpellier, Béziers, Narbonne et Perpignan) sur lesquels onze sites et secteurs potentiels de gares nouvelles ont été étudiés en complément des gares existantes : trois autour de Nîmes, deux autour de Montpellier, quatre dans le bassin de vie Agde-Béziers-Lézignan-Corbières-Narbonne, et deux autour de Perpignan.
2 - Retranscription sur les coûts des projets
L’estimation du coût du projet, aux conditions économiques d'octobre 2008, est différente selon les caractéristiques du scénario, ainsi :
- 4,2 milliards d'euros pour le scénario LGV voyageurs à 320km/h
- 4,4 milliards d'euros pour le scénario Ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120km/h
- 5,9 milliards d'euros pour le scénario LGV voyageurs à 300km/h et fret à 120km/h
- 2,4 milliards d'euros pour le scénario de doublement partiel de la ligne existante.
Les coûts indiqués dans le document de synthèse diffusé à un million d'exemplaires dans les foyers du Languedoc-Roussillon étaient mentionnés aux conditions économiques de mai 2006.
Réseau ferré de France, maître d'ouvrage du projet, a souhaité être au plus proche de la réalité et vous présente aujourd'hui des coûts actualisés aux conditions économiques d'octobre 2008.
Ces coûts incluent ceux des gares, dont le nombre diffère d’un scénario à l’autre. Ainsi, suivant le nombre de gare nouvelle à créer ces coûts peuvent évoluer.
Le coût d'une gare se décompose en une partie infrastructure (voies, aiguillages, quais, signalisation, passage souterrain voyageur, passerelle) relevant de Réseau ferré de France (RFF), une partie superstructure (bâtiment voyageur, parking, passerelle, …) relevant de la SNCF et une partie d'aménagements connexes (nouvelle route, nouveau service de transport en commun, ..) relevant des collectivités. Seuls les deux premiers points sont pris en compte dans les chiffrages présentés au débat public.
3 - Cout moyen d'une gare
Le coût des gares nouvelles varie suivant la complexité de l’ouvrage (gare simple à 4 ou 6 voies, interconnectée ou non, à plat ou sur deux étages, …). Il est partie intégrante des couts globaux de chaque scénario présenté ci-dessus.
Pour le scénario à 5 gares, le cout global avoisinerait les 660 M€. Pour le scénario où une seule gare nouvelle serait réalisée à Montpellier, le cout serait d’environ 160 M€. Enfin, dans le scénario à 4 gares, dont une commune aux bassins de vie de Béziers et Narbonne, le coût avoisinerait les 570 M€.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1658 de : BARYLO PASCAL- 34430 ST JEAN DE VEDAS - le 07/04/2009
Les scenarii mixtes (LGV-fret) n' ont-ils pas pour conséquences de créer des nuisances nocturnes sur les nouveaux espaces ? Ce n' est pas le cas sur la LGV voyageurs, je crois. |
Réponse le 27/05/2009
Les 3 scénarios de lignes nouvelles proposés au débat public auront des contributions sonores différentes du fait des circulations ferroviaires envisagées : composition et type de train (train voyageurs et trains de fret), vitesses d’exploitation retenues, périodes de circulation.
De fait, les lignes mixtes seront génératrices de bruit pendant la période nocturne, du fait de la circulation d’un certain nombre de trains de fret (contrairement au scénario LGV avec peu de circulations voyageurs la nuit).
Néanmoins, Réseau Ferré de France (RFF) est tenu à une obligation de résultat : il doit assurer la protection des riverains contre les nuisances sonores pour les ramener aux niveaux réglementaires prescrits pour la période considérée (période de nuit pour les lignes avec du fret) dès lors que le trafic ferroviaire le justifie.
Selon cette réglementation, les niveaux sonores (seuils) à ne pas dépasser suite à la réalisation du projet dépendent notamment de l’ambiance sonore préexistante (le bruit de fond sans le projet). Une ambiance sonore est réglementairement qualifiée de modérée lorsque les niveaux sonores existants ne dépassent pas ni 65 dB(A) de jour ni 60 dB(A) de nuit.
Les valeurs seuils fixées par la loi sont ainsi les suivantes :
Ligne grande vitesse parcourue exclusivement par des TGV ® à plus de 250 km/h
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Seuil diurne
(06h00-22h00)
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Seuil nocturne
(22h00-06h00)
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En zone d’ambiance sonore préexistante modérée
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60 dB(A)
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55 dB(A)
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En zone d’ambiance sonore préexistante non modérée
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65 dB(A)
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60 dB(A)
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Autres lignes nouvelles
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Seuil diurne
(06h00-22h00)
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Seuil nocturne
(22h00-06h00)
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En zone d’ambiance sonore préexistante modérée
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63 dB(A)
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58 dB(A)
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En zone d’ambiance sonore préexistante non modérée
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68 dB(A)
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63 dB(A)
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Afin de respecter ces seuils réglementaires, Réseau Ferré de France effectuera lors des études d’Avant Projet Sommaire (lorsque les caractéristiques techniques du projet sont définies) une modélisation numérique des niveaux sonores attendus après la mise en service de la ligne nouvelle et généralement à un horizon de 20 ans. Tout sera ainsi mis en œuvre pour estimer les nuisances acoustiques engendrées par une nouvelle ligne et prévenir les impacts sur les populations par des mesures de protection de deux types : la protection à la source du bruit (butte de terre ou écran acoustique), et l’isolation de façade (double vitrage), si nécessaire.
Dès la mise en service de la ligne, des mesures de contrôle seront également poursuivies afin de mesurer la conformité des équipements mis en place vis-à-vis de la réglementation en vigueur.
Enfin, il convient de noter que les scénarios de ligne « mixte » permettront de reporter une partie des circulations de trains de marchandises hors des agglomérations, zones densément peuplées. Ces nouvelles lignes devront dès leur mise en service respecter les dernières normes en vigueur ; la ligne existante n’étant pas soumise aux mêmes critères. |
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Question n°1659 de : SICART CHRISTIANE- 66500 TAURINYA - le 07/04/2009 Y aura-t-il toujours la meme offre (en nombre) de trains classiques ? Ne sera-t-on pas contraint petit à petit de prendre des trains à supplément ? |
Réponse le 27/05/2009
En 2020, l’offre de train évoluera par rapport à la situation actuelle.
Concernant les trains « grande ligne », la SNCF estime que l’ensemble de l’offre sera assurée par des TGV® (ou équivalent). Par exemple à Montpellier, leur nombre devrait doubler par rapport à aujourd’hui, d’après les prévisions de la SNCF. Ces trains sont actuellement à réservation obligatoire et leurs prix varient en fonction de l’offre et de la demande (logique commerciale).
Concernant les TER, ils seront bien plus nombreux (fois 2), d’après l’ambition du Conseil Régional. Les tarifs sont de la compétence de cette collectivité (logique service public). |
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Question n°1660 de : MAROTTE GERARD PHILIPPE- 30900 NIMES - le 07/04/2009
L' avantage du train par rapport à l'avion est qu'il permet d'arriver directement dans les villes. Pourquoi faire des gares excentrées qui annulent les gains de temps supposés et les bénéfices en CO2 évités (voitures pour trajet ou nouveau moyens de locomotions) ? A ce moment là, l'avion redevient plus compétitif est-ce l'objectif ? |
Réponse le 27/05/2009
L’objet des études sur la desserte des agglomérations à l’horizon 2020 est justement d’estimer d’où viendront les voyageurs souhaitant prendre le train à Nîmes. Et tous n’habitent pas en centre ville puisque la SNCF estime l’aire d’attractivité d’une nouvelle gare entre 170 et 250 000 habitants, la gare actuelle drainant dans le même temps entre 250 à 315 000 personnes. Pour mémoire, l’agglomération de Nîmes compte actuellement environ 220 000 habitants.
Le débat public permettra donc de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Nîmes. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Le tableau suivant présente une comparaison théorique entre gare centre et gare nouvelle, récapitulant les avantages et inconvénients de chacune d’entre elles.
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Gare centre
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Gare nouvelle
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Inconvénients
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- Perte de temps pour les missions
longue distance.
- Concentration de l’offre au centre ville.
- Difficulté d’accès depuis la
périphérie liée à la congestion
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- coût de construction et maintenance de l’ouvrage
- moins bonne desserte du centre ville (compensée par une meilleure accessibilité pour les quartiers proches de la gare nouvelle)
- trajets pour aller à la gare nouvelle plus longs pour une partie des voyageurs
- nécessité de créer des liens lisibles vers le centre-ville
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Avantages
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- Accès direct au centre-ville.
- Possibilités de correspondances plus
importantes, notamment avec
TER/TGV et réseaux TC urbains
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- gain de temps de parcours (donc plus de voyageurs dans les trains, et moins de circulation automobile)
- moindre nuisance sonore du transport ferroviaire en centre ville (une partie des trains passent par la voie nouvelle, notamment les TGV qui s'arrêtent dans la gare nouvelle et les trains de fret si la ligne est mixte)
- libération des capacités en centre ville pour d’autres usages (notamment TER,…)
- Possibilités de développement d’un nouveau
secteur de l’agglomération
- Facilité de stationnement
- mieux desservir un nouveau quartier de la ville ou de l’agglomération,
- accès plus facile aux grandes infrastructures de communication.
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Lorsqu’une gare nouvelle est réalisée, les liaisons avec le centre d’une ville sont généralement recherchées par des modes doux (tramway, lignes de bus). Lorsque ce n’est pas les cas (pour des raisons propres à chaque citoyen), le déplacement en voiture particulière est utilisé pour aller dans les gares nouvelles, qui sont équipées de parkings dimensionnés par rapport au trafic journalier des trains. Ces types de déplacement sont générateurs de CO2, mais aussi de polluants atmosphériques, notamment les particules et les oxydes d’azote, comme vous le soulignez. |
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Question n°1661 de : PHILIPPE MARC- 34110 FRONTIGNAN - le 07/04/2009 L' option 3 avec partage LGV et fret est-elle pertinente en terme de sécurité ? |
Réponse le 25/06/2009
Actuellement il existe plusieurs lignes en France exploitée à 220 km/h pour les TGV et 120 km/h pour le fret. De plus ces lignes acceptent également les circulations TER. Il s’agit par exemple de la ligne actuelle entre Tours et Bordeaux et la ligne entre Strasbourg et Mulhouse.
Ce type d’exploitation mixte existe depuis de nombreuses années.
Pour le scénario LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h, le graphique de circulation (l'ordonnancement des trains les uns par rapport aux autres) est construit en tenant compte des contraintes de tracé entre trains lents (les trains de marchandises) et rapides (les TGV) afin d'éviter le phénomène du rattrapage. Le graphique est ainsi tracé en fonction des normes permises par la vitesse des trains et la signalisation (règles de circulations) en matière d'espacement des trains.
En situation opérationnelle, des dispositifs de sécurité permettent une distance suffisante entre les trains (le cantonnement) ainsi qu'un contrôle de vitesse sur les mobiles (les trains) imposant une vitesse réduite à l'approche d'un signal à l'avertissement (jaune) et un signal à l'arrêt (rouge).
Enfin la distance entre les deux voies (entraxe) est augmentée dans le cadre de ce type de ligne. L’écart entre les voies est porté à 4.80m pour réduire l’effet de souffle du TGV sur les wagons de fret et limiter les risques d’engagement du gabarit par un train croiseur.
A noter qu’actuellement l’entraxe des voies sur Tours-Bordeaux est de 3,67 m, avec des sections ou celui-ci tombe à 3.50 m dans des sections de tunnel (exemple de l’entraxe dans le tunnel de Livernan, tunnel construit en 1848 il faut le préciser).
Les lignes nouvelles mixtes seraient donc de ce point de vu conçu pour limiter le risque « d’engagement du gabarit » par rapport à ce qu’il est sur le réseau existant. Si les TGV circulent actuellement sur 1800 km de voies dédiées, ils circulent surtout tous les jours sur plus 6000km de ligne avec le TER et trains de fret. |
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Question n°1662 de : ESTEVE Marcel- 34500 BEZIERS - le 07/04/2009
Depuis combien de temps ? Dans combien de temps ? |
Réponse le 27/05/2009
1- Depuis combien de temps ?
► En mars 2006, le ministère des Transports a fixé l’objectif à Réseau Ferré de France de réaliser des études préalables au débat public en un an et demi, pour que le débat public puisse se tenir au printemps 2009.
Les études, démarrées début 2007 et réalisées en partenariat avec l’Etat, la Région et douze collectivités territoriales, se sont achevées mi-juillet 2008 et l’ouverture du débat public a été lancée le 3 mars 2009, pour une durée de quatre mois. RFF a ainsi respecté le calendrier prévu.
► La ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est l'un des multiples projets de ligne nouvelle en France. Sa réalisation ne peut être cependant déconnectée de l'avancement des autres projets ferroviaires français, inscrits par ailleurs au "Grenelle de l'environnement".
Ainsi, pour des raisons d'aménagement du territoire, après la construction du TGV Méditerranée mis en service en 2001, d'autres régions avaient également le souhait d'être connectées au réseau ferroviaire à grande vitesse, en particulier dans l'est de la France (ce qui a donné lieu à la construction de la LGV Est Européenne, mise en service en 2007, et à la réalisation actuellement de la branche est de la LGV Rhin-Rhône entre Dijon et Mulhouse) et à l'ouest (avec deux projets dont la phase de réalisation devrait être bientôt engagée : la LGV Sud Europe Atlantique de Tours à Bordeaux et la LGV Bretagne pays de la Loire du Mans à Rennes).
Ce sont donc des raisons d'équité territoriale au niveau national qui ont conduit à privilégier la réalisation du TGV Méditerranée au cours des années 1990, qui a permis d'apporter la grande vitesse aux portes du Languedoc-Roussillon dès 2001 (Manduel - département du Gard), mais également les mêmes raisons qui ont mis entre parenthèses le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan afin d'apporter également la grande vitesse à l'ouest et à l'est de la France. Le coût important de construction d'une ligne nouvelle et la rareté des fonds publics limitent la construction de plus d'une à deux LGV simultanément.
Néanmoins, une partie de la nouvelle liaison ferroviaire entre Nîmes et l'Espagne a avancé de manière concrète à travers le projet de contournement de Nîmes et Montpellier, déclaré d'utilité publique en 2005, et dont le démarrage des travaux est proche (2011).
2- Dans combien de temps ?
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°1663 de : REGUS GERARD- 34420 VILLENEUVE LES BEZIERS - le 07/04/2009
Que deviennent les habitations touchées de plein fouet et qui va indemniser les riverains pour se reloger ? Merci d' avance pour votre réponse. |
Réponse le 27/05/2009
Les négociations relatives aux acquisitions des biens impactés par une ligne nouvelle sont réalisées après déclaration d’utilité publique du projet. Le maître d’ouvrage présente des offres aux propriétaires sur la base d’estimations du service des domaines (service de l’Etat) après visite des sites. Cette évaluation tient compte de l’état du bâti et des références de transactions dans ce même secteur. En ce qui concerne les acquisitions de terres agricoles les évaluations sont faites en fonction du zonage du PLU (Plan Local d’Urbanisme) et sur la base des protocoles indemnitaires actualisés signés par les organisations professionnelles agricoles, les chambres d’agriculture et les services des domaines. |
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Question n°1664 de : PASTOU MICHEL- 34670 BAILLARGUES - le 07/04/2009
Sommes-nous une nation si pauvre pour ne pas envisager des portions de ligne en viaduc sur les parcelles AOC ? |
Réponse le 16/06/2009
La conception d'une ligne nouvelle ou d'une infrastructure linéaire en viaduc est guidée généralement par le franchissement de vallées, de lits mineurs / majeurs de cours d'eau. Le coût de ces ouvrages est effectivement très élevé par rapport à la réalisation de remblais et devient comparable pour des hauteurs de remblais de l'ordre d'une quinzaine de mètres. Pour des hauteurs moyennes de remblais la consommation d'emprises est relativement équivalente à celle nécessaire à la réalisation de viaducs. |
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Question n°1665 de : LE MARIE Patrick- 11170 ALZONNE - le 07/04/2009
Pourquoi d'office ne pas envisager l'avenir, c'est à dire la version 3 ? Pourquoi tant de gares ? S' git-il d'un TGV ou d'un omnibus ? |
Réponse le 27/05/2009
1- Quatre scénarios proposés
Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet a souhaité proposer au débat public quatre scénarios contrastés et bien différenciés afin que l’ensemble des habitants de la région puisse formuler leurs attentes et l’aide à choisir le scénario le plus adapté.
Ainsi, suivant les avis exprimés pendant le débat public, RFF décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
2- Nombre de gares nouvelles
Comme précisé dans la synthèse du maître d’ouvrage, qui a été distribuée à un million d’exemplaires dans les foyers de la région, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Le débat public permettra donc de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
Au total, cinq bassins de vie ont été retenus (Nîmes, Montpellier, Béziers, Narbonne et Perpignan) sur lesquels onze sites et secteurs potentiels de gares nouvelles ont été étudiés en complément des gares existantes : trois autour de Nîmes, deux autour de Montpellier, quatre dans le bassin de vie Agde-Béziers-Lézignan-Corbières-Narbonne, et deux autour de Perpignan.
A noter que la politique d’arrêt ne sera pas identique pour tous les trains ; ce sont les entreprises de transport ferroviaire (SNCF et ses concurrents) qui détermineront où elles s’arrêtent, à quelle fréquence. Ainsi des missions interrégionales pourront marquer plusieurs arrêts en Languedoc Roussillon, quand un Lyon-Barcelone pourra ne faire qu’un stop à Montpellier. |
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Question n°1666 de : LE MARIE Patrick- 11170 ALZONNE - le 07/04/2009
La liaison vers Toulouse est-elle envisagée ? Existe-il une étude de son tracé ? |
Réponse le 27/05/2009
Actuellement il existe des liaisons voyageurs entre Montpellier et Bordeaux. Les temps de parcours de ces liaisons pourront être améliorés avec un projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan. Les scénarios de ligne nouvelle proposés au débat public permettent des gains de temps compris entre 25 et 30 minutes entre Montpellier et Toulouse.
Concernant le projet de ligne entre Toulouse et Narbonne, des "pré études fonctionnelles" vont prochainement être lancées par Réseau Ferré de France (vers l'été 2009). D'un budget de 1.3 M€, elles sont financées par l'Etat (325 k€), RFF (325 k€), et les Régions Midi Pyrénées (300 k€), Languedoc-Roussillon (300 k€) et Aquitaine (50 k€). A noter que le Contrat de Projets 2007/2013 Midi Pyrénées avait prévu le lancement de ces études. Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et de réaménagement de la ligne existante.
Ces études devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nationale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public.
Le projet de loi Grenelle de l'environnement (dans sa version adoptée par le Sénat) stipule : "Un programme complémentaire de 2500 kilomètres [de lignes nouvelles à grande vitesse] sera en outre défini, incluant la ligne Toulouse/Narbonne". Ce programme correspond a priori aux lignes dont la réalisation sera lancée au-delà de 2020.
Il n’existe pas à ce jour de tracé. |
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Question n°1667 de : BELLEC Christine- 30200 BAGNOLS SUR CEZE - le 07/04/2009
Projet de relier le Sud de la France vers Barcelone ou Madrid par TGV direct ? |
Réponse le 27/05/2009
Un des objectifs de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan est de donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen, ce qui implique la connexion avec Barcelone et plus largement l’Espagne. Cette connexion sera techniquement possible (écartement des rails standardisés) dès la réalisation de la Ligne Grande Vitesse (LGV) Figueras-Barcelone.
Vous pourrez donc effectuer le trajet Nîmes – Barcelone, en TGV à l’horizon 2012, selon les dernières déclarations des responsables espagnols (sans changer de train donc mais pas à pleine vitesse sur l’intégralité du parcours).
Concernant la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, qui réduirait encore les temps de trajet par rapport à 2012, Réseau Ferré de France (RFF) maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet suivant les avis exprimés pendant le débat public.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°1668 de : BELLEC Christine- 30200 BAGNOLS SUR CEZE - le 07/04/2009
Respect de l'environnement ? |
Réponse le 27/05/2009
Réseau Ferré de France (RFF) se veut exemplaire en matière de prise en compte de l’environnement dans la conception de ses projets ferroviaires, que ce soit :
1 / au niveau des études,
2 / dans la définition et la conception du projet,
3 / en termes de concertation et de communication avec les partenaires et les populations riveraines pendant les travaux.
Très tôt, RFF réalise un diagnostic précis des enjeux environnementaux, qui sont actualisés et affinés au fur et à mesure de l’avancement des études. Concrètement, pour la préparation du débat public de la ligne nouvelle Montpellier Perpignan, RFF a établi un diagnostic des sensibilités environnementales (milieu humain, paysage, ressources en eau, environnement naturel, patrimoine) sur une aire d’étude intégrant 216 communes. Ce diagnostic a intégré les données des services de l’Etat, des collectivités mais aussi des associations et organismes compétents (Parc Naturel Régional de la Narbonnaise, Conservatoire des Espaces Naturels, Syndicat Mixte de bassin, Conservatoire Botanique…).
Ensuite les données ont été hiérarchisées pour identifier des couloirs de passage préférentiels moins impactant pour l’environnement.
A l’issue du débat public, des études d’environnement complémentaires seront réalisées dans un fuseau de 1000 mètres, puis une étude d’impact dans une bande de 500 mètres lors des études préparatoires à l’enquête publique.
En phase d’avant projet sommaire (APS), RFF prendra en compte tous ces enjeux environnementaux localisés qui participeront à part entière à la conception technique du projet (notion d’environnement intégré) : calage fin du tracé en plan (évitement des zones les plus sensibles : nuisances sonores, stations botaniques protégées…), optimisation du profil en long (aspect paysager, bruit), définition de certains ouvrages et équipements (ouvrage hydraulique « sur – élargi » pour la transparence écologique par exemple) etc…
En plus de cette notion d’environnement intégré, des mesures d’accompagnement spécifiques seront également mises en œuvre pour traiter d’éventuels impacts résiduels et pour respecter la réglementation Environnement (seuils sonores de la loi bruit, transparence hydraulique de la loi sur l’eau…..).
Le respect de l’ensemble de ces mesures sera vérifié lors du bilan environnement, cinq ans après la mise en service de l’infrastructure.
En termes d’échanges et de concertation, RFF mène une concertation approfondie à tous les stades du projet, depuis la préparation du débat public jusqu’à la phase travaux : réunions publiques, site internet, diffusion de lettres d’information, mise en place d’ateliers de travail avec des experts locaux (environnement, aménagement du territoire), comités techniques et de pilotage avec les collectivités locales, rencontres périodiques avec les responsables locaux…
Concrètement, pour le projet de ligne nouvelle Montpellier Perpignan, trois ateliers environnement se sont déjà tenus avec les services de l’Etat, les associations et organismes compétents (Parc Naturel Régional de la Narbonnaise, Conservatoire Botanique, Ligue de protection des oiseaux, société de protection de la nature…), afin de recueillir les avis de chacun. |
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Question n°1669 de : BELLEC Christine- 30200 BAGNOLS SUR CEZE - le 07/04/2009
Respect de l'agriculture ? |
Réponse le 27/05/2009
Les études environnementales menées à ce stade des pré études fonctionnelles ont permis de recenser les différents zonages agricoles présentes dans l’aire d’étude et dans les couloirs de passage. Actuellement quatre scénarios sont envisagés avec des couloirs de passages de 5 km, par conséquent l’impact sur l’agriculture n'est pas quantifiable précisément. L'étude précise d'un tracé ne se fera qu'après le débat public et les études préliminaires, lors de l'étude d'Avant Projet Sommaire.
En tout état de cause RFF préservera au maximum l’activité agricole en phase de définition de son projet et ce de deux façons :
o en limitant les emprises de la ligne au strict minimum pour réaliser ses équipements nécessaires au bon fonctionnement de l’ouvrage,
o en travaillant le plus en amont possible en concertation étroite avec les organisations agricoles présentes sur le territoire, et ce pour toute la durée d’élaboration du projet.
Les enjeux relatifs aux productions agricoles seront donc pris en compte très en amont afin d'éviter les impacts ou le cas échéant les réduire :
o en phase d'études préliminaires pour la comparaison des scénarios,
o en phase APS (Avant Projet Sommaire) et APD (Avant Projet Détaillé) pour la définition du projet et des mesures de réduction ou de compensation.
Dès la DUP, RFF pourra également examiner, en concertation avec les collectivités locales, la Société d'Aménagement Foncier et d'Etablissement Rural (SAFER) et les Chambres d'Agriculture, les possibilités de constitution de réserves foncières, afin de faciliter les restructurations d'exploitations, dans le cadre d'un programme d'échanges et de réorganisation foncière au moment des travaux.
Enfin, concernant les travaux et le chantier, toutes les précautions seront prises pour limiter l’incidence sur les zones agricoles :
o limitation des emprises,
o arrosage des pistes pour réduire les envols de poussières,
o protection des eaux et maintien des réseaux d’irrigation,
o maintien de l’accès aux parcelles,
o indemnisations dans le cas de pertes de récolte, pour dépôts de matériaux etc… |
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Question n°1670 de : BELLEC Christine- 30200 BAGNOLS SUR CEZE - le 07/04/2009
Quelles sont les compensations aux propriétaires expulsés ? |
Réponse le 27/05/2009
Les négociations relatives aux acquisitions des biens impactés par une ligne nouvelle sont réalisées après déclaration d’utilité publique du projet. Le maître d’ouvrage présente des offres aux propriétaires sur la base d’estimations du service des domaines (service de l’Etat) après visite des sites. Cette évaluation tient compte de l’état du bâti et des références de transactions dans ce même secteur. En ce qui concerne les acquisitions de terres agricoles les évaluations sont faites en fonction du zonage du PLU (Plan Local d’Urbanisme) et sur la base des protocoles indemnitaires actualisés signés par les organisations professionnelles agricoles, les chambres d’agriculture et les services des domaines. |
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Question n°1671 de : GONZALEZ HUGUES- 11200 ESCALES - le 07/04/2009
Pourquoi mettre tant d' argent dans une ligne déjà existante ? |
Réponse le 27/05/2009
Réseau ferré de France propose au débat public quatre scénarios bien différenciés. L’un de ses quatre scénarios propose un aménagement partiel de la ligne actuelle.
Pour répondre aux attentes du territoire régional à l'horizon 2020, c'est-à-dire de permettre le développement de l'offre de service TER et fret estimé en 2020 et pouvoir déployer plus de trains grande ligne, il est nécessaire de réaliser des aménagements sur la ligne existante. C'est ce que propose le scénario de « doublement partiel de la ligne existante ». Il s'agit en effet de réaliser des voies supplémentaires de part et d'autre de la ligne actuelle entre Montpellier et Narbonne pour ainsi créer des sections à trois ou quatre voies.
Mais ce scénario n'offre aucun gain de temps, donc moins de report modal de la route et de l’avion vers le fer que les 3 autres scénarios ; et il n'autoriserait pratiquement pas de circulations supplémentaires de TER et de fret après 2020.
Or, pour répondre aux besoins postérieurs à 2020, il serait nécessaire de construire une ligne nouvelle, en plus de la ligne existante, qui permettrait de:
- Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen,
- Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante,
- Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains,
- Inciter à prendre le train plutôt que la voiture,
- Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que par la route,
- Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon,
- Accompagner le dynamisme de l’économie régionale.
C’est pour ces raisons que trois autres scénarios de création de ligne nouvelle sont présentés au débat :
- Le scénario LGV voyageurs à 320 km/h
- Le scénario Ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h
- Le scénario LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h |
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Question n°1672 de : VAN DE VELDE HUGUES- 30620 UCHAUD - le 07/04/2009
Ne peut-on pas imaginer le meme schéma qu' à Valence TGV (ligne classique qui croise ligne TGV) ? Une gare entre Nimes et Montpellier (pour les usagers d' Alès-Nimes-Montpellier Nord), ensuite une autre gare entre Montpellier et Béziers (pour les usagers Béziers-Agde-Clermont l' Hérault-Montpellier Sud) et enfin une autre entre Narbonne et Perpignan (pour les usagers Carcassonne-Narbonne-Perpignan) et des TER en adéquation, qui amènent les voyageurs sur les gares ? |
Réponse le 27/05/2009
1- Nombre et localisation des potentielles gares nouvelles
Comme précisé dans la synthèse du maître d’ouvrage, qui a été distribuée à un million d’exemplaires dans les foyers de la région, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Le débat public permettra donc de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
Au total, cinq bassins de vie ont été retenus (Nîmes, Montpellier, Béziers, Narbonne et Perpignan) sur lesquels onze sites et secteurs potentiels de gares nouvelles ont été étudiés en complément des gares existantes : trois autour de Nîmes, deux autour de Montpellier, quatre dans le bassin de vie Agde-Béziers-Lézignan-Corbières-Narbonne, et deux autour de Perpignan.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
2- Gares nouvelles interconnectée
Suivant les différentes possibilités d’implantation des gares nouvelles, certains sites sont interconnectés (positionnement de la gare nouvelle à l’intersection de la ligne nouvelle et de la ligne existante).
Ceci permet le développement du report modal, grâce à un accès au TGV par TER ou vice versa. Cela réduit le transport en voiture et les émissions de CO2.
- Pour le bassin de vie de Nîmes, deux sites sur trois sont interconnectés,
- Pour le bassin de vie de Montpellier, un site sur deux est interconnecté,
- Pour le bassin de vie de Agde-Béziers-Lézignan-Corbières-Narbonne, trois sites sur quatre sont interconnectés,
- Pour le bassin de vie de Perpignan, les deux sites sont interconnectés.
3- Vos propositions
- Une gare nouvelle entre Nîmes et Montpellier, au vu de l'étendue des bassins de vie de Nîmes et de Montpellier et de leurs poids démographiques, la solution que vous proposez de gare nouvelle entre Nîmes et Montpellier n'a pas été étudiée, les partenaires s'étant prononcés pour deux dessertes distinctes.
- Une gare nouvelle entre Montpellier et Béziers ou entre Narbonne et Peprignan
D’une manière générale, il faut garder à l’esprit que le train est pertinent lorsqu’il rempli son rôle de transport de masse. Dans votre proposition, la majeure partie des voyageurs devrait parcourir plusieurs dizaine de kilomètres pour accéder aux gares nouvelles, loin des zones densément peuplées. Une partie pourrait le faire via le TER, mais dans la limite de capacité de la ligne existante dont l’objectif est surtout de desservir les centres-ville entre eux, non d’amener les clients en rase campagne. Il est en effet plus aisé de mettre en place des transports en commun en centre ville pour accéder à la gare que sur des distances longues. Le risque de voir la voiture servir d’unique mode d’acheminent est sinon très fort. |
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Question n°1673 de : LECOMTE JEAN CLAUDE- 34990 JUVIGNAC - le 07/04/2009 Pourquoi ne pas se contenter de 3 gares TGV ? Une entre Nimes et Montpellier, une autre entre Béziers et Narbonne et une dernière à Perpignan. On y gagnerait en budget et temps d' arret. Avec des navettes rapides entre les villes et la gare TGV. |
Réponse le 27/05/2009
1- Nombre et localisation des potentielles gares nouvelles
Comme précisé dans la synthèse du maître d’ouvrage, qui a été distribuée à un million d’exemplaires dans les foyers de la région, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Le débat public permettra donc de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
Au total, cinq bassins de vie ont été retenus (Nîmes, Montpellier, Béziers, Narbonne et Perpignan) sur lesquels onze sites et secteurs potentiels de gares nouvelles ont été étudiés en complément des gares existantes : trois autour de Nîmes, deux autour de Montpellier, quatre dans le bassin de vie Agde-Béziers-Lézignan-Corbières-Narbonne, et deux autour de Perpignan.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
2- Vos propositions
- Une gare nouvelle entre Nîmes et Montpellier, au vu de l'étendue des bassins de vie de Nîmes et de Montpellier et de leurs poids démographiques, la solution que vous proposez de gare nouvelle entre Nîmes et Montpellier n'a pas été étudiée, les partenaires s'étant prononcés pour deux dessertes distinctes. L’aire de chalandise de chacune de ses agglomérations dépasse 500 000 habitants, celle de Perpignan est de l’ordre de 450 000. Il n’est donc pas forcément pertinent de faire se déplacer presque la moitié des habitants de la région de plus de 30 km pour accéder au TGV, alors que chacune est en capacité (de par sa taille) de mettre en place au niveau de son agglomération des services de transports en commun.
- Une gare nouvelle entre Béziers et Narbonne, cette implantation de gare nouvelle est proposée au débat, il s’agit du secteur de Nissan lez Ensérune, qui permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, il favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
- Une gare nouvelle à Perpignan, cette possibilité est proposée au débat public. |
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Question n°1674 de : COUTURE JACKY- 30800 ST GILLES - le 07/04/2009 Je constate que la ville de Montpellier doit se doter d' une gare TGV proche de l' aéroport, ne serait-il pas judicieux d' en faire autant pour Nimes avec des navettes qui desservent le centre ville ? |
Réponse le 27/05/2009
1- Installation d’une gare nouvelle sur une plate-forme aéroportuaire
L’installation d’une gare nouvelle sur une plate-forme aéroportuaire peut permettre d’améliorer l’intermodalité entre les modes ferroviaire et aérien. Cependant, celle-ci ne semble réellement justifiée qu’au contact des grands aéroports ayant une vocation de hub, avec notamment une offre aérienne très importante vers l’international.
Cela suppose également que la zone de chalandise de l’aéroport soit très importante, et que le service ferroviaire mis en place offre des horaires, des fréquences et des temps de parcours attractifs. A cet égard, les exemples de Roissy-Charles-de-Gaulle et de Lyon-Saint-Exupéry sont révélateurs :
_ Roissy-Charles-de-Gaulle, où le nombre de voyageurs utilisant successivement le TGV puis l’avion, s’élevait en 2002 à 1,6 million ;
_ Lyon-Saint-Exupéry, seul aéroport régional disposant d’une gare TGV, le trafic était en 2002 de 284 000 passagers en gare de Lyon-Saint-Exupéry, dont 10 % seulement (28 000) ont utilisé l’intermodalité TGV-avion.
La vocation des aéroports de la région Languedoc-Roussillon, y compris Montpellier, compte tenu de leur zone de chalandise relativement limitée, n’est pas de devenir une grande plateforme à l’instar d’un Paris Charles-de-Gaulle, mais plutôt d’assurer du trafic point à point, correspondant essentiellement à une demande locale. Dès lors, on peut penser que l’intérêt d’une telle connexion gare nouvelle/aéroport à Nîmes est limité.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
2- Localisation de la potentielle gare nouvelle de l’aire de vie de Nîmes
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie nîmois.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Montpellier et celle de Nîmes en consultant les études nommées étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier" et "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org) - rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires , - étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier/- étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes. |
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Question n°1675 de : COMACLE RENE- 34350 VALRAS PLAGE - le 07/04/2009 Pour moi, la mondialisation est un leurre qui coute très cher à l' économie actuelle, ne vaut-il pas mieux mettre les régions en concurrence réfléchie et démocratique pour ce sujet de liaisons pour tous contribuables ? |
Réponse le 14/05/2009
La Commission du débat public prend bonne note de votre position. |
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Question n°1676 de : VIANES PATRICK- 34070 MONTPELLIER - le 07/04/2009 Ne serait-il pas plus judicieux de créer une ligne sur l' A75 Montpellier-Millau-Rodez-Clermont Ferrand ? |
Réponse le 04/05/2009
Il existe déjà une ligne qui longe l'A75, c'est la ligne Béziers-Neussargues via Bédarieux, Millau, Séverac-le-Château, St Chely d'Apcher et qui se prolonge jusqu'à Clermont-Ferrand.
La desserte de Rodez existe à partir de l'embranchement de Séverac Le Château.
Cette ligne est circulée par des TER des Régions Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées et Auvergne et des trains de marchandises sur sa partie nord. |
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Question n°1677 de : GAYOU REGINE- 34260 LE BOUSQUET D'ORB - le 07/04/2009 Pourquoi donner un avis sur la ligne Montpellier-Perpignan ? Alors que la ligne Béziers-Naussargues est abandonnée, une si belle région dotée de 2 monuments. |
Réponse le 27/05/2009
Le débat public sur la Ligne Nouvelle Montpellier Perpignan permet aux acteurs économiques et aux habitants du Languedoc-Roussillon de se prononcer sur l'opportunité d'une ligne nouvelle reliant Montpellier à Perpignan et sur la nature de cette ligne nouvelle, soit dédiée aux seuls TGV soit acceptant les TGV et les trains de marchandises. Le débat sur cette ligne nouvelle porte sur des flux et des fonctionnalités que ne peut pas offrir la ligne Béziers-Neussargues.
Pour ce qui concerne cette ligne « historique », ce sont près de 50M€ qui ont été investis ces 10 dernières années. Cette ligne est par ailleurs inscrite aux volets renouvellement et modernisation du Contrat de Projet Etat Région Languedoc et au Plan Rail Midi-Pyrénées. Avec de tels investissements et de prévisions de travaux, il semble inopportun de parler d'abandon de la ligne. Maintenant, il appartient aux entreprises ferroviaires de mettre en place des circulations de trains, si la demande existe. |
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Question n°1678 de : RAMONEDA JOEL- 30200 ORSAN - le 07/04/2009 Comment dans notre région du Nord du Gard (Bagnols su Cèze) pourrait-on etre intéressé par cette ligne, alors que l' on est totalement isolé "ferroviairement". Une ligne Nimes-Montélimar me parait plus appropriée et nous désenclaverait (étudiants, travailleurs, personnes agées).
Merci |
Réponse le 27/05/2009
Dans le secteur Nord Est du Gard il existe une ligne traversant Orsan qui est actuellement dédiée au trafic de marchandises. Pour ce qui concerne la desserte voyageurs, Réseau Ferré de France (RFF) mène des études avec les collectivités locales concernées pour estimer la pertinence d’une réouverture de cette ligne rive droite du Rhône au service voyageur. Cela est indépendant du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan.
Après un protocole d'intention signé en janvier 2008 et des études préliminaires présentées aux élus en juillet 2008, il a été décidé de poursuivre le projet et de mener des études complémentaires. Ces études ont commencé en novembre 2008 et un premier rendu sera fait avant l'été 2009.
Ces études ont pour objectif de préciser le potentiel de fréquentation des gares, de définir et chiffrer le montant des investissements et de définir les modalités d'exploitation. C'est à l'issue de ces études que RFF et les partenaires (Régions, Départements et Communes) auront une vision plus précise du projet.
Il faut cependant noter que les travaux sur le domaine ferroviaire exploité nécessitent plusieurs années. |
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Question n°1680 de : MARTIN ELISABETH- 34300 AGDE - le 07/04/2009 Cette ligne est-elle bien utile et pour qui ? Cela nous couterait les yeux de la tete et par temps de crise ce projet est indécent. Cela permettrait à la SNCF de nous voler encore plus. |
Réponse le 27/05/2009
Il est proposé au débat public quatre scénarios bien différenciés.
Pour répondre aux attentes du territoire régional à l'horizon 2020, c'est-à-dire de permettre le développement de l'offre de service TER et fret estimé en 2020, il est nécessaire de réaliser des aménagements sur la ligne existante.
C'est ce que propose le scénario de « doublement partiel de la ligne existante ». Il s'agit en effet de réaliser des voies supplémentaires de part et d'autre de la ligne actuelle entre Montpellier et Narbonne pour ainsi créer des sections à trois ou quatre voies.
Mais ce scénario n'offre aucun gain de temps, donc très peu de report modal de la route et de l’avion vers le fer et n'autorise pas de circulations supplémentaires de TER et de fret après 2020.
Or, pour répondre aux besoins postérieurs à 2020, il est nécessaire de construire une ligne nouvelle, en plus de la ligne existante, qui permettrait de :
- Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen,
- Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante,
- Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains,
- Inciter à prendre le train plutôt que la voiture,
- Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que par la route,
- Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon,
- Accompagner le dynamisme de l’économie régionale.
C’est pour ces raisons que trois autres scénarios de création de ligne nouvelle sont présentés au débat :
- Le scénario LGV voyageurs à 320 km/h
- Le scénario Ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h
- Le scénario LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h
Vous soulevez effectivement la question du coût d’un tel projet ; celui-ci est de plusieurs milliards. C’est également l’une des questions du débat. |
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Question n°1681 de : SUISSA Jean-Pierre- 30000 NÎMES - le 08/04/2009
Sur Nîmes, un scénario RFF envisageait (en 2005), la mise en place d’un Bipôle constitué d’une gare TGV/TER à Manduel qui serait couplée à une « gare d’échange » au triage de Courbessac/Pont de Justice (autrement dit au véritable centre de l’indiscutable et importante étoile ferroviaire nîmoise). Un scénario qui permettait une très séduisante liaison directe TER - voire TGV (si la ligne était électrifiée) - entre Alès et Manduel TGV. Et cela en exploitant parallèlement un système de haltes-minutes et parkings relais en périphérie de Nîmes. Pourquoi ce projet particulièrement structurant pour l’infrastructure ferroviaire nîmoise serait-il sacrifié ? |
Réponse le 30/06/2009
Vous faites référence à une étude menée entre 2002 et 2003. Cette étude comportait trois scénarios d’aménagement de l’est nîmois. L’un de ces trois scénarios incluait effectivement la création d’une gare de correspondance entre les missions TER Alès-Manduel et Nîmes-Manduel au niveau de Courbessac induisant la non réalisation du viaduc de Courbessac et la présence d’une gare nouvelle à Manduel.
Cette étude a conclu que ce troisième scénario engendrait « pour les voyageurs sur la ligne Nîmes-Alès a [destination] ou en correspondance à Nîmes une perte de temps d’une quinzaine de minutes » car ce scénario les obligerait à effectuer une correspondance dans cette nouvelle gare TER de l’est nîmois.
Cette solution n’a pas été retenue par la suite car elle serait pénalisante pour les personnes souhaitant se rendre directement en centre ville de Nîmes, soit plus de 70% des voyageurs TER entre Alès et Nîmes.
L’étude concluait au contraire sur l’intérêt de la réalisation d’un scénario incluant le viaduc de Courbessac. Le viaduc de Courbessac, qui sera mis en service en 2012, a pour objectif de réduire le temps de parcours des trains direct entre Alès et Nîmes à moins de 30 mn. Cette réduction de temps de parcours profitera à l'ensemble des voyageurs, qu'ils prennent une correspondance TGV ou, comme c'est le cas pour la plus grande majorité (70%) qu'ils rejoignent simplement Nîmes centre ou prennent des correspondances TER vers Montpellier, le Grau du roi ou autre.
Enfin, si la gare nouvelle est réalisée au niveau de Manduel, l'intérêt du viaduc de Courbessac (opération du Contrat de Projet Etat-Région) ne se démentira pas pour les voyageurs se rendant à Nîmes centre ou prenant des correspondances vers Montpellier ou le Grau du Roi. Pour les autres, la création d'une liaison directe Alès-Manduel pourrait être envisagée. La création de cette liaison n'est en rien incompatible avec le viaduc de Courbessac. Par contre la faisabilité de cette liaison (indépendamment du viaduc) ainsi que son coût seront des éléments à prendre en considération lors du choix du positionnement de la gare nouvelle. |
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Question n°1682 de : SUISSA Jean-Pierre- 30000 NÎMES - le 08/04/2009
Quel seront la longueur et la durée du détour effectué par les TGV quittant la LGV Méditerranée (à Manduel-Redessan) pour desservir la gare de Nîmes-centre et rejoindre par la ligne historique la gare de Montpellier Nouveau Saint Roch ? |
Réponse le 16/06/2009
La distance entre la sortie de la LGV, c'est-à-dire lorsque que le TGV utilise le raccordement, et la gare de Montpellier Saint Roch via la ligne existante est d’environ 64 km. Via le Contournement de Nîmes et de Montpellier (CNM) et le raccordement de Saint Brès, la distance entre la sortie de la LGV Méditerranée et la gare de Montpellier Saint Roch la distance est d’environ 58 km.
L’utilisation du CNM permet une économie de l’ordre de 8 km et de près de 10 minutes de temps de parcours entre la sortie de la LGV méditerranée et la gare de Montpellier Saint Roch. |
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Question n°1683 de : SUISSA Jean-Pierre- 30000 NÎMES - le 08/04/2009
Quel seront la longueur et la durée du trajet direct sur la LGV Méditerranée entre l’interconnexion de Manduel Redessan avec la ligne historique (dans ces deux hypothèses : sans arrêt puis avec arrêt) et l’interconnexion de Lattes avec cette même ligne historique ? Puis la durée complémentaire de trajet entre cette dernière interconnexion et la gare de Montpellier-TGV Nouveau Saint Roch ? |
Réponse le 27/05/2009
La longueur du Contournement de Nîmes et de Montpellier entre la sortie de la LGV Méditerranée et l’entrée sur la ligne existante au niveau de Lattes est d’environ 61 km. Le temps de parcours serait de l’ordre de 20 minutes à la mise en service. L’incidence d’un arrêt sur ligne nouvelle dépend de la vitesse de circulation des trains mais il est estimé entre 5 et 7 minutes (en prenant en considération la phase de décélération, d’arrêt en gare et d’accélération).
La distance entre l’interconnexion CNM - ligne existante au niveau de Lattes et la gare nouvelle de Montpellier (donc le site non interconnecté car le second site proposé au sein du bassin de vie montpelliérain est au cœur de cette interconnexion) est de quelque kilomètres, donc le temps de parcours serait de quelques minutes, inférieur à 5 minutes. |
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Question n°1684 de : THERON CLAUDE- 34420 VILLENEUVE LES BEZIERS - le 06/04/2009
Construire une ligne "mixte" serait une erreur historique ! D' ailleurs, la question se pose-t-elle sur Tours/Bordeaux, d' une nouvelle ligne alors que les TGV y roulent à 220 à l' heure sur ligne classique ? |
Réponse le 27/05/2009
Sur Tours-Bordeaux, il est envisagé la réalisation d’une ligne nouvelle dédiée aux TGV. La question de réaliser une ligne nouvelle s’est donc également posée entre Tours et Bordeaux alors qu’il existe actuellement une ligne mixte voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h entre ces deux villes. |
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Question n°1685 de : GIRONES ANGEL- 34200 SETE - le 06/04/2009 A l' heure où notre seul souci est de donner à nos enfants une planète saine par sa nature, quelles sont les propositions environnementales qui accompagnent ce projet alléchant mais cher ? |
Réponse le 27/05/2009
Le projet de ligne nouvelle Montpellier Perpignan permet de favoriser le transport de marchandises et de voyageurs sur le rail (report modal), et donc de contribuer à la baisse des émissions des gaz à effet de serre (GES), ainsi que des polluants atmosphériques tels les oxydes d’azote, les particules, le dioxyde de soufre…En effet, le mode ferroviaire est beaucoup moins émetteur de polluants et de gaz divers que les transports routier et aérien.
Ainsi, tous les scénarios de ligne nouvelle proposés au débat auront-ils un bilan positif par rapport à la diminution des gaz à effet de serre (calcul mené sur une année type de circulation des trains).
Cependant, la création d’une ligne nouvelle doit s’accompagner de mesures spécifiques car elle a des effets perturbants pour l’environnement (bruit, prélèvements zones agricoles et naturelles, paysage, etc…).
Pour limiter ces impacts, Réseau ferré de France :
o réalise très en amont un diagnostic Environnement, qui est actualisé et affiné au fur et à mesure de l’avancement du projet. Concrètement, pour la préparation du débat public de la ligne nouvelle Montpellier Perpignan, RFF a établi un diagnostic des sensibilités environnementales (milieu humain, paysage, ressources en eau, environnement naturel, patrimoine) sur une aire d’étude intégrant 216 communes. Ensuite les données ont été hiérarchisées pour identifier des couloirs de passage préférentiels moins impactant pour l’environnement. A l’issue du débat public, des études d’environnement complémentaires seront réalisées dans un fuseau de 1000 mètres, puis une étude d’impact sur l’environnement dans une bande de 500 mètres lors des études préparatoires à l’enquête publique.
o considère l’environnement comme un critère à part entière dans la définition de son projet (notion d’environnement intégré) ; en phase d’avant projet sommaire (APS), RFF prendra en compte tous les enjeux environnementaux localisés qui participeront à la conception technique du projet : calage fin du tracé en plan (évitement des zones les plus sensibles : nuisances sonores, stations botaniques protégées…), optimisation du profil en long (aspect paysager, bruit), définition de certains ouvrages et équipements (ouvrage hydraulique « sur – élargi » pour la transparence écologique par exemple), etc…
Un grand nombre de mesures existent donc pour limiter les incidences d‘un projet ferroviaire sur les riverains et l’environnement. Celles ci sont détaillées dans le rapport d’étude n°15 intitulé « synthèse des impacts et mesures envisageables dans le cadre de la ligne nouvelle », disponible sur CD rom ou en téléchargement sur le site internet du débat public www.debatpublic-lnmp.org |
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Question n°1687 de : CALANDO JEAN PIERRE- 66700 ARGELES SUR MER - le 06/04/2009 Ne peut-on pas accélérer ce projet qui devrait déjà etre opérationnel. Il est fondamental pour la région et le Roussillon en particulier plus éloigné que Montpellier ! |
Réponse le 27/05/2009
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d'ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Compte tenu des délais d'études et de procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Pour accélérer la réalisation du projet, plusieurs leviers peuvent être actionnés :
- regrouper les phases d’études préalables à la Déclaration d’Utilité Publique (DUP) pour limiter les interfaces entre les différents partenaires,
- obtenir le décret de DUP au plus tôt après la clôture de l’enquête d’utilité publique
- réunir rapidement un « tour de table » financier avec l’ensemble des partenaires.
Vous trouverez ci-dessous le schéma des grandes étapes du projet :
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Question n°1688 de : COSTE FABRICE- 30200 ST NAZAIRE - le 06/04/2009 Encore une fois les grandes infrastructures sont concentrées autour de Montpellier. Les communes et villes situées en limite de département et meme de région sont lésées. A quand une déviation routière de Bagnols sur Cèze ? A quand une ligne de TER desservant les communes de plus de 15 000 habitants ? Au regard de la carte de la région, le Gard et la Lozère semblent mis à l' écart ! |
Réponse le 27/05/2009
Réseau Ferré de France (RFF) mène des études socio-économiques sur les petites lignes faiblement circulées, en partenariat avec les collectivités locales. L'objectif est de recencer les potentiels voyageurs, touristiques et de marchandises autour de la ligne et de trouver des moyens de la redynamiser. Des solutions de type "Opérateur Ferroviaire de Proximité" sont étudiées à cette fin.
Pour les lignes non circulées et n'étant plus offertes aux entreprises ferroviaires, RFF a mené des études de potentiel socio-économique que nous avons partagées aussi avec les collectivités locales. Lorsqu'il n'existe pas de potentiel, RFF peut être amené à céder les emprises pour la réalisation de parcours en mode doux par exemple.
RFF, en collaboration avec les collectivités, cherche à développer au maximum le mode ferroviaire lorsque celui-ci est pertinent. Le transport ferroviaire est subventionné, il a donc un coût pour les contribuables régionaux. C’est pourquoi il est essentiel de rechercher l’offre de transport la plus pertinente, que ce soit par mode ferroviaire ou par mode routier (bus), pour desservir l’ensemble du territoire.
La Lozère n’est pas directement concernée par le projet puisque celui-ci est situé entre Montpellier et Perpignan. Le Gard est lui pleinement associé au projet, via la réflexion sur la desserte de Nîmes à l’horizon 2020 ; et avant même 2020, le contournement de Nîmes et de Montpellier viendra doubler la ligne actuelle dans le Gard. |
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Question n°1689 de : GOURMAND CHRISTOPHE- 30440 ST LAURENT LE MINIER - le 06/04/2009 Ne serait-il pas souhaitable de remettre en service des lignes tombées en désuétude comme Nimes-Le Vigan, Montpellier-Lodève, et en créer de nouvelles : Montpellier-Ganges, etc... |
Réponse le 04/05/2009
Le transport ferroviaire de voyageurs est un transport de masse, dans des zones d'habitat dense ou entre deux zones d'habitat dense. La population languedocienne se concentre très majoritairement sur la bande littorale. Réseau Ferré de France (RFF), en partenariat avec les collectivités locales et le Conseil Régional en tant qu'Autorité Organisatrice des Transports TER, a mené des études socio-économiques pour analyser la pertinence de rouvrir des lignes ferroviaires à des circulations voyageurs. Ces études ont montré qu'il n'y a pas de pertinence pour du trafic ferroviaire conventionnel. RFF n'exclut pas de mettre à disposition le foncier et les infrastructures nécessaires à la réalisation d'autres modes de transport relevant des compétences d'agglomérations ou de communautés de communes. |
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Question n°1690 de : BESNIER Georges- 34070 MONTPELLIER - le 06/04/2009 Avant de poser une question, je souhaite recevoir gratuitement le schéma directeur des couloirs de passage entre Montpellier et Sète, notamment au niveau des communes de Fabrègues-Villeneuve, à une échelle convenable, merci. |
Réponse le 27/05/2009
Entre Montpellier et Béziers, deux couloirs, d’une largeur de 5 km chacun, sont proposés au débat public : un couloir « collines du biterrois », en retrait du littoral, et un couloir « plaine littorale ».
Ces deux couloirs se rejoignent à l’entrée du département de l’Aude pour former un couloir unique jusqu’à Perpignan.
Ce ne sont en aucun cas des tracés d’infrastructure. Un tracé s’inscrit, lui, dans des emprises foncières de l’ordre de 50 à 100 mètres selon la géographie des secteurs traversés. Le tracé retenu ne sera défini et connu qu’après les études d’avant projet sommaire et lors de l’enquête d’utilité publique, prévue à l’horizon 2015.
Concernant votre demande, vous trouverez ci-dessous la liste des communes de l’Hérault concernées par les 2 couloirs de 5 kilomètres :
Communes concernées par le couloir « collines du biterrois », passant au Nord de Béziers :
Montpellier, St Jean de Védas, Villeneuve les Maguelone, Fabrègues, Mireval, Gigean, Montbazin, Cournonssec, Cournonterral, Lavérune, Saussan, Poussan, Villeveyrac, Loupian, Mèze, Montagnac, Saint Pargoire, St Pons de Mauchiens, Cazouls d’Héraut, Lézignan la Cèbe, Aumes, Pézenas, Nézignan l’Evêque, Castelnau de Guers, Tourbes, Alignan du Vent, Valros, Servian, Montblanc, Boujan sur Libron, Bassan, Lieuran les Béziers, Béziers, Corneilhan, Maraussan, Colombiers, Lespignan, Capestang, Montady, Poilhès, Montels, Nissan lez Ensérune,
Communes concernées par le couloir « plaines littorale», passant au Sud de Béziers.
Montpellier, St Jean de Védas, Villeneuve les Maguelone, Vic la Gardiole, Fabrègues, Mireval, Gigean, Montbazin, Cournonssec, Cournonterral, Lavérune, Saussan, Poussan, Villeveyrac, Loupian, Balaruc les Bains, Balaruc le Vieux, Frontignan, Mèze, Bouzigues, Montagnac, Castelnau de Guers, Florensac, Pinet, Pomerols, Bessan, Saint Thibéry, Vias, Montblanc, Cers, Villeneuve les Béziers, Béziers, Sauvian, Portiragnes, Vendres, Sérignan, Colombiers, Lespignan, Capestang, Montady, Poilhès, Montels, Nissan lez Ensérune,
Entre Montpellier et Béziers, sont donc concernées par les 2 couloirs : Montpellier, St Jean de Védas, Villeneuve les Maguelone, Fabrègues, Mireval, Gigean, Montbazin, Cournonssec, Cournonterral, Lavérune, Saussan, Poussan, Villeveyrac, Loupian, Mèze Montagnac, Castelnau de Guers, Montblanc, Béziers, Colombiers, Lespignan, Capestang, Montady, Poilhès, Montels, Nissan lez Ensérune.
Vous pouvez également consulter, pour plus d’information, le chapitre 2 du dossier support du maître d’ouvrage ainsi que l'étude nommée « analyse paysagère des couloirs de passage étudiés » sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org) - rubrique s'informer, - document du débat, - le dossier du maitre d’ouvrage.
ET
- rubrique s'informer, - document du débat, - études, - études préparatoires, - analyse paysagère des couloirs de passage étudiés. |
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Question n°1691 de : VANBESIEN Alain- 11000 CARCASSONNE - le 06/04/2009
Pouvez-vous me donner la possibilité de vous suggérer une autre hypothèse sur le plan environnemental, économique (structure d'engins), pollution (bouchons et transports) ? |
Réponse le 14/05/2009
Assurément, en formulant cette hypothèse par écrit soit sur le site internet de la commission soit par courriel soit enfin en venant participer à une réunion publique. |
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Question n°1692 de : VALDEBOUZE Michel- 34240 LAMALOU LES BAINS - le 06/04/2009 Merci de penser aussi à la desserte des villages de l' arrière pays ? |
Réponse le 27/05/2009
A l'horizon de la mise en service du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, l'ambition régionale est de développer le nombre de circulations TER sur les lignes ferroviaires du haut pays. Les circulations TER prévues à l'horizon 2020 sont détaillées dans le rapport 3 de la SNCF (et rapport « étude d’offre, trafic et bilan transports régionaux), que vous pouvez consulter sur le site internet de la Commission Particulière du Débat Public. (http://www.debatpublic-lnmp.org/). Entre Béziers et Bédarieux, l’offre serait d’environ 22 TER quotidiennement contre 12 aujourd’hui.
L'augmentation de ces services TER permettra également d'avoir des correspondances plus nombreuses avec les TGV dans la gare de Béziers. |
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Question n°1693 de : MOREAU DOMINIQUE- 30700 BLAUZAC - le 06/04/2009 A quoi servent les gares nouvelles si c' est pour perdre le temps gagné grace au trajet en TGV, en transport gare nouvelle-centre ville (bouchons urbains, etc...), étant donné que la plupart des voyageurs souhaitent se rendre en centre ville ? Quid de la pollution engendrée par les navettes/voitures faisant la liaison entre la gare nouvelle et la ville ? Quid des correspondances avec les TER locaux ? Ces gares n' ont donc aucun intéret pour 90% des usagers de la SNCF ? |
Réponse le 27/05/2009
1- Avantages-inconvénient des gares nouvelles
L’objet des études sur la desserte des agglomérations à l’horizon 2020 est justement d’estimer d’où viendront les voyageurs souhaitant prendre le train à Nîmes. Et tous n’habitent pas en centre ville puisque la SNCF estime l’aire d’attractivité d’une nouvelle gare entre 170 et 250 000 habitants, la gare actuelle drainant dans le même temps entre 250 à 315 000 personnes. Pour mémoire, l’agglomération de Nîmes compte actuellement environ 220 000 habitants.
Le débat public permettra donc de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Le tableau suivant présente une comparaison théorique entre gare centre et gare nouvelle, récapitulant les avantages et inconvénients de chacune d’entre elles.
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Gare centre
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Gare nouvelle
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Inconvénients
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- Perte de temps pour les missions
longue distance.
- Concentration de l’offre au centre ville.
- Difficulté d’accès depuis la
périphérie liée à la congestion
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- coût de construction et maintenance de l’ouvrage
- moins bonne desserte du centre ville (compensée par une meilleure accessibilité pour les quartiers proches de la gare nouvelle)
- trajets pour aller à la gare nouvelle plus longs pour une partie des voyageurs
- nécessité de créer des liens lisibles vers le
centre-ville
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Avantages
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- Accès direct au centre-ville.
- Possibilités de correspondances plus
importantes, notamment avec
TER/TGV et réseaux TC urbains
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- gain de temps de parcours (donc plus de voyageurs dans les trains, et moins de circulation automobile)
- moindre nuisance sonore du transport ferroviaire en centre ville (une partie des trains passent par la voie nouvelle, notamment les TGV qui s'arrêtent dans la gare nouvelle et les trains de fret si la ligne est mixte)
- libération des capacités en centre ville pour d’autres usages (notamment TER,…)
- Possibilités de développement d’un nouveau
secteur de l’agglomération
- Facilité de stationnement
- mieux desservir un nouveau quartier de la ville ou de l’agglomération,
- accès plus facile aux grandes infrastructures de communication.
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2- Pollutions engendrées
Lorsque une gare nouvelle est réalisée, les liaisons avec le centre d’une ville sont généralement recherchées par des modes doux (tramway, lignes de bus). Lorsque ce n’est pas les cas (pour des raisons propres à chaque citoyen), le déplacement en voiture particulière est utilisé pour aller dans les gares nouvelles, qui sont équipées de parkings dimensionnés par rapport au trafic journalier des trains. Ces types de déplacement sont générateurs de CO2, mais aussi de polluants atmosphériques, notamment les particules et les oxydes d’azote.
3- Potentielle gare nouvelle de l’aire de vie de Nîmes – Correspondance TER
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org) - rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1695 de : BROUILLET YVES- 30110 LAVAL PRADEL - le 06/04/2009 Le trafic ferroviaire apportera-t-il une réponse au trafic routier (poids lourds) il n' y a qu' à voir le nombre, donc pollution et danger ! Mais en tenant compte des riverains ! |
Réponse le 27/05/2009
L'un des objectifs des scénarios proposés au débat public est de favoriser le report modal de la route vers le rail. Les scénarios, en permettant de faire circuler davantage de trains de marchandises et en assurant une meilleure fiabilité du réseau ferroviaire en Languedoc-Roussillon (régularité, disponibilité, fiabilité), participeront à renforcer la pertinence du mode ferroviaire vis-à-vis de la route.
Ainsi, grâce aux scénarios de ligne nouvelle, ce sont près de 3000 poids lourds par jour qui seront reportés de la route vers le rail grâce à l’ensemble des services de transport de marchandises, tel que le transport combiné (conteneur ou caisse mobile chargés sur un wagon), le train entier (train constitué à partir de wagons provenant d'une seule entreprise, ayant des volumes massifs de marchandises à transporter), le ferroutage (semi-remorque chargée sur un wagon adapté) et le lotissement (train constitué à partir de wagons provenant de diverses entreprises).
D’ici à 2020, le trafic routier de marchandises devrait néanmoins connaitre une croissance d'environ 30%, le trafic ferroviaire de marchandises devant lui croître d’environ 83%. Le projet devrait donc permettre de limiter/absorber la croissance du nombre de poids lourds sur l’autoroute à l’horizon 2020. |
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Question n°1696 de : FONTAINE RENE- 30670 AIGUES VIVES - le 06/04/2009
Faire de nouvelles gares en pleine campagne, c' est bien, mais pour rejoindre ces gares, de Lunel par exemple, faut-il prendre la voiture ? Et le TER, à quoi sert-il ? Est-ce un progrès avec des parkings hors de prix ! |
Réponse le 27/05/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Montpellier et une au sein du bassin de vie de Nîmes. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
L’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie montpelliérain est en partie dictée par des contraintes techniques, contrairement aux autres agglomérations régionales, car l’augmentation très forte des TER (90) et des TGV (126) rend impossible leur cohabitation sur la ligne classique en entrée de gare (entre Saint Brès et Saint Roch).
Dès lors, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat :
- A la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s’inscrirait dans le plan d’urbanisation de l’agglomération de Montpellier, dans la continuité d’Odysseum avec la création d’un lycée, d’un quartier d’affaire et le prolongement de la ligne de tramway n°1.
- A Saint Jean de Védas, à l'intersection entre le contournement Nîmes-Montpellier et la ligne existante, site qui permet d’envisager des correspondances TGV/TER entre Sète et Lunel.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Montpellier et celle de Nîmes en consultant les études nommées "étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier" et "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes" sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org) - rubrique s'informer, - document du débat, - études, - études préparatoires, - étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier / étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1697 de : CANCIAN Lazare- 66480 MAUREILLAS LAS ILLAS - le 06/04/2009 Une telle ligne ? Pour quoi faire ? Quand depuis des années les élus n' ont pas été capables de rendre une ligne de transport normale (incident en tout genre, greve, retards et j' en passe), en plus à Perpignan "y a rien à voir", chomage et RMI à profusion. |
Réponse le 27/05/2009
Les objectifs du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan sont multiples. Ils ont été analysés au terme d’un important programme d’études, mené par Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, l’Etat, la Région Languedoc-Roussillon et 12 collectivités partenaires.
Concrètement, une ligne nouvelle en plus de la ligne existante permettrait de :
- Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen,
- Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante,
- Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains,
- Inciter à prendre le train plutôt que la voiture,
- Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route,
- Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon,
- Accompagner le dynamisme de l’économie régionale |
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Question n°1698 de : FOURNET André- 30200 BAGNOLS SUR CEZE - le 06/04/2009
Ne doit-on pas privilégier le fret, comme dans la solution 3 ? Car LGV à 320 km/h ou 300 km/h ne doit pas changer grand chose. |
Réponse le 27/05/2009
Comme le montrent les études, la principale différence entre le scénario de ligne à grande vitesse (LGV) voyageurs à 320 km/h et le scénario LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h réside dans la capacité a faire circuler des trains de fret sur la ligne habituellement dédiée au TGV, ce qui a un impact fort sur le coût du projet. Il est pour cela nécessaire de construire la ligne avec des pentes trois fois plus faibles pour les trains de marchandises et, sur une partie du parcours, des voies supplémentaires pour permettre au TGV de doubler les trains de fret, plus lents ; ces travaux nécessitent des investissements supplémentaires de 1.5 milliards d’euros.
Ensuite la différence de 20 km/h au niveau des circulations voyageurs n’a que très peu d’incidence sur les temps de parcours (et par conséquence sur les prévisions de trafic) ; en effet, l’écart serait d’environ 200 000 voyageurs par an entre les deux scénarios sur un total de près de 28 millions de voyageurs TGV par an en Languedoc-Roussillon. |
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Question n°1699 de : NADAL CHRISTIAN- 66570 ST NAZAIRE - le 06/04/2009 Pourquoi 2020 ? L' urgence pour Perpignan d' une liaison TGV est évidente tant sur le plan économique, pour son développement culturel. L' interconnexion avec la Catalogne Sud est une priorité connue, les études de RFF ont-elles pris en compte l' urgence temps ? |
Réponse le 27/05/2009
L’interconnexion ferroviaire entre le réseau ferré français et la section internationale Perpignan-Figueras est effective depuis février 2009.
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d'ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Compte tenu des délais d'études, des procédures administratives et foncières et des travaux, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Pour accélérer la réalisation du projet, plusieurs leviers peuvent être actionnés :
- regrouper les phases d’études préalables à la Déclaration d’Utilité Publique (DUP) pour limiter les interfaces entre les différents partenaires,
- obtenir le décret de DUP au plus tôt après la clôture de l’enquête d’utilité publique
- réunir rapidement un « tour de table » financier avec l’ensemble des partenaires.
Vous trouverez ci-dessous le schéma des grandes étapes du projet :
Un des objectifs de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan est de donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen, ce qui implique la connexion avec l’Espagne. Cette connexion sera techniquement possible (écartement des rails standardisés) dès la réalisation de la Ligne Grande Vitesse (LGV) Figueras-Barcelone. Vous pourrez donc effectuer le trajet Perpignan – Barcelone, en TGV à l’horizon 2012, selon les dernières déclarations des responsables espagnols (sans changer de train donc mais pas à pleine vitesse sur l’intégralité du parcours). |
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Question n°1700 de : VINOLAS FREDERIC- 66000 PERPIGNAN - le 06/04/2009
Pourquoi ne pas prendre le meilleur projet meme si c' est le plus cher ? |
Réponse le 27/05/2009
Le choix d’un scénario dépend des attentes des territoires. C’est pour cette raison que Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet a souhaité proposer au débat public quatre scénarios contrastés et bien différenciés afin que l’ensemble des habitants de la région puisse formuler leurs attentes et l’aide à choisir le scénario le plus adapté.
Ainsi, suivant les avis exprimés pendant le débat public, RFF décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Le projet qui verra le jour ne sera pas le plus beau des projets mais le projet qui trouvera des cofinanceurs prêts à investir à hauteur de leurs attentes. Ce financement viendra pour partie des recettes (billets de trains) et pour une autre partie des contribuables (impots). |
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Question n°1701 de : DELMAR MICHEL- 34370 CREISSAN - le 06/04/2009 Pourquoi ne pas penser au triangle Toulouse-Barcelone-Montpellier ? Dans ce cas, Narbonne-Est ou Béziers-Ouest semble logique ! |
Réponse le 27/05/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Béziers et une au sein du bassin de vie de Narbonne. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Globalement, des trains assureront la desserte de Toulouse vers Barcelone et de Montpellier vers Barcelone. Des liaisons Montpellier Toulouse existeront également. Soit ces destinations se feront plutot directement (partie d’un trajet grande distance entre Paris et Barcelone par exemple), soit elles constitueront l’ensemble de l’itinéraire et dans ce cas il est envisagé des arrêts intermédiaires. Les deux sites que vous proposez sont effectivement possible et candidat (cf. les secteurs d’implantation proposés par RFF et SNCF).
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75 entre Pézenas et Béziers, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
- le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
- le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, deux possibilités d'implantation sont proposées au débat:
- le secteur à l’ouest de Narbonne offrirait la possibilité de créer une gare interconnectée avec la ligne existante Toulouse-Narbonne, à proximité de l’autoroute A61. Le site devrait permettre le raccordement du projet avec cette ligne. Cette implantation favoriserait les correspondances TER/TGV pour le Lézignanais et le Carcassonnais.
- le secteur entre Béziers et Narbonne, commun avec l’implantation proposée pour le bassin de vie de Béziers
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
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Question n°1703 de : HERAIL ROLAND- 34190 GANGES - le 06/04/2009
Quelles mesures incitatives pensez-vous prendre pour arriver à la DUP le plus vite possible ? |
Réponse le 27/05/2009
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d'ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Compte tenu des délais d'études et de procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Pour accélérer la réalisation du projet, plusieurs leviers peuvent être actionnés :
- regrouper les phases d’études préalables à la DUP pour limiter les interfaces entre les différents partenaires,
- obtenir le décret de DUP au plus tôt après la clôture de l’enquête d’utilité publique
- réunir rapidement un « tour de table » financier avec l’ensemble des partenaires.
Vous trouverez ci-dessous le schéma des grandes étapes du projet :
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Question n°1704 de : VALLEE JEAN PIERRE- 34790 GRABELS - le 06/04/2009 Ce projet est-il bien toujours prévu jusqu' à Barcelone ? |
Réponse le 27/05/2009
Le projet de ligne nouvelle Montpellier-Perpignan concerne, comme sont nom l’indique la section entre Montpellier et Perpignan.
Pour autant, un des objectifs de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan est de donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen, ce qui implique la connexion avec Barcelone et plus largement l’Espagne. Cette connexion sera techniquement possible (écartement des rails standardisé) dès la réalisation de la Ligne Grande Vitesse (LGV) Figueras-Barcelone.
Vous pourrez donc effectuer le trajet Montpellier – Barcelone, en TGV à l’horizon 2012, selon les dernières déclarations des responsables espagnols (sans changer de train donc mais pas à pleine vitesse sur l’intégralité du parcours).
Concernant la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, qui réduirait encore les temps de trajet par rapport à 2012, Réseau Ferré de France (RFF) maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet suivant les avis exprimés pendant le débat public.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°1705 de : GUILLERMAIN Frédéric- 34070 MONTPELLIER - le 06/04/2009 Gare TGV Montpellier (hors centre ville) ? Et Perpignan aussi ? Cela serait mieux comme Valence TGV. |
Réponse le 27/05/2009
Le cas de Valence TGV, à plusieurs kilomètres de la ville de Valence et raccordé par la ligne TER, est similaire au secteur de Rivesaltes (voire du Soler) pour l’agglomération de Perpignan, pas de celui de Montpellier.
Le débat public permettra donc de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
Au total, cinq bassins de vie ont été retenus (Nîmes, Montpellier, Béziers, Narbonne et Perpignan) sur lesquels onze sites et secteurs potentiels de gares nouvelles ont été étudiés en complément des gares existantes : trois autour de Nîmes, deux autour de Montpellier, quatre dans le bassin de vie Agde-Béziers-Lézignan-Corbières-Narbonne, et deux autour de Perpignan.
1- Sites du bassin de vie de Montpellier
L’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie montpelliérain est en partie dictée par des contraintes techniques, contrairement aux autres agglomérations régionales, car l’augmentation très forte des TER (90) et des TGV (126), en plus des trains de marchandises rend impossible leur cohabitation sur la seule ligne classique en entrée de gare (entre Saint Brès et Saint Roch), sans aménagements lourds.
Dès lors, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat :
- A la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s’inscrirait dans le plan d’urbanisation de l’agglomération de Montpellier, dans la continuité d’Odysseum avec la création d’un lycée, d’un quartier d’affaire et le prolongement de la ligne de tramway n°1. Ce site est en cours d’urbanisation.
- A Saint Jean de Védas, à l'intersection entre le contournement Nîmes-Montpellier et la ligne existante vers Sète, site qui permet d’envisager des correspondances TGV/TER.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Montpellier en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org )
- rubrique s'informer, - document du débat, - études, - études préparatoires, - étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier.
2- Sites du bassin de vie de Perpignan
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Perpignan est confirmée, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- le site de Rivesaltes, à une dizaine de kilomètres au nord de l’agglomération perpignanaise, est desservi par l’A9 et la RD6009. Il pourrait être relié à la ligne existante. Ce site avait été proposé par la SNCF dans le cadre des études de 1995.
- le site du Soler, à environ neuf kilomètres à l’ouest de l’agglomération de Perpignan via la RN116, permettrait la réalisation d’une gare interconnectée avec la ligne Perpignan-Villefranche.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1706 de : JACQUET Louis- 34300 AGDE - le 06/04/2009
J' espère qu' il y aura une navette d' Agde à la gare la plus proche (Béziers) ? |
Réponse le 27/05/2009
1- Gare actuelle
La gare actuelle d’Agde continuera d’être desservies par les TGV, quel que soit le scénario de ligne nouvelle.
En 2020, quelque soit le scénario de ligne nouvelle, la gare de Agde acceuillerait 2 TGV par heure de pointe soit entre 14 et 16 TGV par jour. Cette offre pourrait être augmentée en période éstivale pour faciliter l'accès au littoral agathois.
De plus, le nombre de TER pourrait être doublé par rapport à aujourd'hui en gare de Agde. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 70 TER chaque jour entre Agde et Béziers, contre 46 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF.
2- Potentielle gare nouvelle
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Béziers. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75 entre Pézenas et Béziers, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne. Ainsi les agathois pourraient se rendre en gare nouvelle par l’intermédiaire d’un TER au départ d’Agde.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
Ainsi Agde disposerait non seulement de dessertes TGV via sa gare existante mais également de correspondances TER/TGV donnant accès à 74 TGV par jour via le(s) gare(s) de Béziers. |
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Question n°1707 de : TIXIER MICHEL- 34500 BEZIERS - le 06/04/2009
Congestion de la voie ferrée entre Montpellier et Perpignan ? Sur quels critères ? Dans combien de temps ? |
Réponse le 27/05/2009
Les prévisions de trafics annoncent une augmentation du nombre de voyageurs sur le réseau ferroviaire du Languedoc-Roussillon et une croissance des trafics de marchandises, notamment ceux en transit, particulièrement en provenance de l’Espagne.
Aussi, semble-t-il primordial de considérer la façon dont l’infrastructure ferroviaire pourrait absorber cette croissance. C’est pourquoi une analyse des performances capacitaires a été menée afin de mesurer le degré d’utilisation de l’infrastructure par les circulations ferroviaires.
Celle-ci montre qu’en 2020, en situation de référence, les deux sections Montpellier – Sète et Sète – Béziers, pourraient ne pas permettre d’écouler le trafic attendu aux heures les plus chargées, dites « heures de pointe ». Sur une journée entière, il subsiste une légère capacité*, notamment en période nocturne.
Pour des compléments d’information, vous pouvez consulter :
- les pages 42 et 43 du dossier du maître d’ouvrage
- le rapport d’étude n°3, intitulé Synthèse thématique « Capacité – exploitation »
Ces documents sont disponibles sur le site Internet du débat public (www.debatpublic-lnmp.org), rubrique s’informer – document du débat- dossier du maître d’ouvrage ou études. |
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Question n°1710 de : THOUIN Olivier- 34220 RIOLS - le 06/04/2009
Combien a couté cette brochure luxueuse ? |
Réponse le 23/06/2009
Le coût des publications (journal du débat, dossier du projet, synthèse du dossier, panneaux d’exposition, …) qui seront distribuées pendant le débat est de l’ordre de 180.000 Euros, auxquels il faut ajouter les frais de routage et ceux du site internet.
Au total, le coût de la « communication » à destination des acteurs du débat public sera de l’ordre de 460.000 Euros.
Les progrès réalisés dans le recyclage du papier ont certainement contribué à vous abuser sur sa qualité. C’est en effet, pour l’essentiel, ce support qui a été utilisé pour les documents destinés à une large diffusion. Le pictogramme vert assorti du logo PEFC indiquant que le papier et l’encre utilisés répondent aux critères écologiques figurent d’ailleurs sur les documents en question.
Il est vrai que le coût du débat public n’est pas négligeable mais, d’une part, il faut le mettre en rapport avec le coût des travaux projetés qui selon les scénarios envisagés est estimé entre 2,1 et 5,9 milliards d’Euros et d’autre part, avec l’importance que présente ce débat pour l’information des citoyens concernés et leur contribution à des décisions stratégiques capitales pour la région Languedoc-Roussillon et leur cadre de vie futur. |
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Question n°1711 de : ROUANET Yvon- 34140 MEZE - le 06/04/2009
La région participant à la construction de la ligne, quel sera sans tricherie, l'impact réel des impots locaux pour les habitants du Languedoc-Roussillon ? |
Réponse le 27/05/2009
L’impact sur la fiscalité des collectivités locales dépend de nombreux facteurs :
- Le niveau de leur contribution et l’incidence sur leur endettement,
- Le niveau d’endettement des collectivités qui conditionne leur recours à l’emprunt et
- Le taux d’intérêt,
- Le montant des recettes fiscales générées par le projet pendant la période de construction et d’exploitation du projet
Les grands projets ferroviaires nécessitent un montant élevé d’investissement. L’équilibre financier de tels projets ne peut être obtenu que sur une très longue période, qui peut être supérieure à 50 ans, et en mobilisant des apports publics significatifs. Le financement du projet de Ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan s’inscrit dans un schéma de ce type, sachant que deux stratégies de financement peuvent être recherchées : le financement classique, par fonds publics et les financements en partenariat public / privé.
Les cas de financement classique les plus récemment mis en œuvre, sont ceux de la première phase de la ligne à grande vitesse (LGV) Est Européenne et de la branche est de la LGV Rhin-Rhône. Dans ces projets, le financement repose exclusivement sur des fonds publics associant l’Etat, les collectivités territoriales, les pays voisins intéressés, l’Union Européenne, RFF et la SNCF.
D’autres modalités de financement peuvent être recherchées dans le cadre des partenariats publics /privés, qu’il s’agisse de la concession ou du contrat de partenariat.
Concession : le concessionnaire s’engage à financer, concevoir, construire, exploiter et entretenir l’ouvrage concédé, à ses frais et à ses risques. Le concessionnaire, qui a un droit exclusif d’exploitation, se rémunère directement par les péages d’utilisation de l’infrastructure. Dans le domaine ferroviaire, la ligne nouvelle Perpignan-Figueras, inaugurée en février 2009, a fait l’objet d’une concession au groupement TP Ferro qui en a assuré la conception, la construction, et assurera l’exploitation et la maintenance, pendant 50 ans. La LGV Sud Europe Atlantique (tours-Bordeaux) fera aussi l’objet d’une concession, dont la durée reste à déterminer.
Contrat de partenariat : le partenaire privé peut concevoir, financer, réaliser et entretenir l’infrastructure pour le compte de RFF, mais il ne l’exploite pas. Les péages et les risques d’exploitation sont conservés par RFF. Celui-ci rémunère le partenaire privé par le versement d’un "loyer". Dans le domaine ferroviaire, le contournement Nîmes-Montpellier (CNM) va être réalisé sous ce domaine juridique.
A ce stade d’avancement du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, il n’est pas possible de définir quel sera le montage financier du projet, qu’il soit de type « classique » (outre RFF, participation de l’Etat et des collectivités territoriales et de l’union Européenne) ou «innovant » (avec le concours en plus d’acteurs privés). Le plan de financement ne pourra être précisé qu’après la déclaration d’utilité publique du projet, en concertation avec les partenaires, une fois arrêtées les caractéristiques précises du projet.
A titre d’exemple, vous trouvez ci-dessous les modalités de répartition du financement de la LGV Est Européenne (1ère phase – Paris Strasbourg) :
Les nouvelles règles proposées par le Ministère de l’équipement seraient les suivantes :
Une fois déduite la participation de l’Europe et de Réseau ferré de France, le solde pourrait être réparti comme suit :
- Ligne nouvelle dédiée voyageur : 50% Etat / 50% Collectivités
- Ligne nouvelle mixte (voyageur et fret) : 65 % Etat / 35 % Collectivités
- Ligne nouvelle dédiée fret : 80 % Etat / 20 % Collectivités
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Question n°1712 de : VENDET Brigitte- 34070 MONTPELLIER - le 06/04/2009 Si la gare de Montpellier change de place pour les TGV après le détournement de Nimes et Montpellier, y aura-t-il une liaison pour prendre les TER ? |
Réponse le 25/06/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Montpellier. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
L’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie montpelliérain est en partie dictée par des contraintes techniques, contrairement aux autres agglomérations régionales, car l’augmentation très forte des TER (90) et des TGV (126), en plus des trains de fret rend impossible leur cohabitation sur la seule ligne classique en entrée de gare (entre Saint Brès et Saint Roch), sans investissements très important.
Dès lors, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat :
- A la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s’inscrirait dans le plan d’urbanisation de l’agglomération de Montpellier, dans la continuité d’Odysseum avec la création d’un lycée, d’un quartier d’affaire et le prolongement de la ligne de tramway n°1.
- A Saint Jean de Védas, à l'intersection entre le contournement de Nîmes et de Montpellier (CNM) et la ligne existante vers Sète, site qui permet d’envisager des correspondances TGV/TER.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Montpellier est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi en 2020, suivant les scénarios proposés au débat, entre 100 et 74 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et entre 26 et 34 arrêts en gare actuelle, selon les estimations de la SNCF. Par contre, la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 90 TER chaque jour entre Montpellier et Sète, contre 46 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Montpellier en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org) - rubrique s'informer, - document du débat, - études, - études préparatoires, - étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
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Question n°1714 de : BLAUD Max- 34080 MONTPELLIER - le 06/04/2009 Pourquoi ne pas construire une seule gare entre Béziers et Narbonne avec un raccordement VF de la nouvelle gare à la ligne existante pour assurer la liaison entre les deux gares pour les voyageurs. |
Réponse le 25/06/2009
Le secteur potentiel de gare nouvelle que vous proposez a été pris en compte dans les études préalables au débat public. Ce secteur ainsi que les autres secteurs étudiés pour les bassins de vie de Béziers et Narbonne sont proposés au débat.
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein des bassins de vie de Narbonne et Béziers. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Pour ces deux bassins de vie, plusieurs possibilités d'implantation sont proposées au débat:
- le secteur entre Béziers et Narbonne, que vous proposez, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
- le secteur à l’ouest de Narbonne offrirait la possibilité de créer une gare interconnectée avec la ligne existante Toulouse-Narbonne, à proximité de l’autoroute A61. Le site devrait permettre le raccordement du projet avec cette ligne. Cette implantation favoriserait les correspondances TER/TGV pour le Lézignanais et le Carcassonnais.
- Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75 entre Pézenas et Béziers, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
- Le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
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Question n°1717 de : BLAY FRANCIS- 34600 LE POUJOL SUR ORB - le 06/04/2009 Dans le projet, je souhaiterais la réouverture de notre ligne ferroviaire entre Bédarieux-St Pons-Toulouse, nous sommes beaucoup à la demander. Merci |
Réponse le 27/05/2009
Il n'est pas prévu de réouverture de la ligne Bédarieux - Castres. Réseau Ferré de France (RFF) n'a plus la maitrise foncière de cette ligne qui a été cédée pour partie au Conseil Général de l'Hérault pour la réalisation d'une voie verte. |
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Question n°1720 de : BARRY - 34920 LE CRES - le 06/04/2009 Quel que soit le scénario retenu, qu' en sera-t-il des lignes existantes, notamment entre Narbonne et Cerbère-Port Bou ? Il serait dramatique d' oublier le role historique qu' a joué le tunnel Cerbère-Port Bou lors de la guerre d' Espagne ! Et quel avenir pour Cerbère ? Un nouveau désert ? |
Réponse le 27/05/2009
La création de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan ne remet pas en cause la ligne classique entre Perpignan et Cerbère sur laquelle continueront à circuler des trains TER et fret, en particulier pour la desserte de la plateforme logistique du Boulou. Une partie du trafic fret en transit sera reportée sur la section internationale Perpignan-Figueras et l’autre partie continuera à transiter via Cerbère et Port-Bou. |
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Question n°1721 de : KURCZEWSKI Marie-Amélie- 34210 OLONZAC - le 06/04/2009
Pourquoi ne pas mettre en avant l'importance de ce tronçon de LGV dans la voie européenne des plus importantes à savoir Amsterdam-Séville ? |
Réponse le 26/05/2009
Les objectifs du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan sont multiples et intègrent bien évidement, comme vous le précisez, la connexion avec les réseaux ferroviaires européens, que se soit sur les axes Amsterdam-Séville ou Valence-Budapest, tant pour les voyageurs que pour les marchandises. Pour les marchandises, la ligne nouvelle fait partie du corridor D, l’un des corridors à priorité fret du RTE-T, réseau transeuropéen de transport.
L’ensemble des objectifs ont été analysés au terme d’un important programme d’études, mené par Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, l’Etat, la Région Languedoc-Roussillon et 12 collectivités partenaires.
Concrètement, une ligne nouvelle en plus de la ligne existante permettrait de :
- Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen,
- Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante,
- Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains,
- Inciter à prendre le train plutôt que la voiture,
- Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route,
- Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon,
- Accompagner le dynamisme de l’économie régionale |
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Question n°1722 de : DEBEAUNE Jacques- 34560 VILLEVEYRAC - le 06/04/2009
Pourquoi ne pas suivre les anciennes voies en évitant les villes ? |
Réponse le 26/05/2009
Nous comprenons par le terme d’anciennes voies, l’ancienne voie ferrée reliant Montpellier-Paulhan-Bédarieux.
Cette ancienne voie, dont Réseau Ferré de France dispose encore en partie de la plate forme, était une ligne parcourue à faible vitesse et à voie unique.
Or les projets proposées au débat public seraient des lignes pour des trains circulants entre 220 km/h et 320 km/h selon les scénarios et à 2 voies minimum. De ce fait la plate forme des anciennes lignes n’est pas adaptée pour ce type de projet qui nécessite une plate forme plus rectiligne et plus large.
De plus cette ancienne ligne ferroviaire traversée plusieurs communes et villages, ce qui serait donc contraire à votre souhait. Il ne faut pas oublier que la pertinence du mode ferroviaire réside dans sa capacité à transporter beaucoup de personnes à la fois ; or celles-ci se situent majoritairement en ville.
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Question n°1723 de : VENTURA JEAN MARIE- 66600 RIVESALTES - le 06/04/2009
L' A.G.V. arrive pour rouler commercialement à 360 km/h. Pour quelles raisons envisager de créer une L.G.V. à 300 km/h, obsolète avant d' etre construite. Il faut penser à l' avenir. |
Réponse le 26/05/2009
La vitesse de 360 km/h est aujourd’hui une demande du transporteur SNCF qui a un objectif commercial (compétitivité avec l’avion – symbole du 100 mètre/seconde). Pour parcourir 150 km, à pleine vitesse, il faut théoriquement 25 minutes à 360 km/h et 28 minutes et 7 secondes à 320 km/h. Evidemment le train en Montpellier et Perpignan devra accélérer et freiner au moins une fois sur ce parcours. Le gain de temps serait donc inférieur à 3 minutes ; le reste du réseau LGV étant lui déjà construit pour des vitesses de 300 ou 320 km/h, il n’y a rien à attendre de plus en matière de gain de temps parcours sur le trajet Paris Perpignan par exemple, pour une vitesse de 360 km/h.
Il a été retenu une vitesse maximale de circulation pour les TGV de 320 km/h dans le cas du premier scénario, vitesse qui correspond aux référentiels connus à ce jour (c'est la vitesse commerciale de la LGV Est Européenne).
Le scénario « Ligne nouvelle voyageur à 300 km/h et fret à 120 km/h » permet la mixité sans dégrader la performance des circulations à grande vitesse. La vitesse de 300 km/h offre un haut niveau de service pour les trains de voyageurs et des gains de temps significatifs sur les relations utilisant la nouvelle infrastructure (par exemple, 45 et 30 minutes respectivement sur Montpellier Saint Roch – Perpignan Centre et Nîmes – Toulouse).
Pour l'heure, des incertitudes subsistent, notamment concernant la tenue de la voie dans le temps, sur la possibilité de rouler à 360 km/h sans engendrer une usure et une fatigue prématurée de la voie. Il s'agit aussi de savoir si une augmentation de vitesse serait compatible avec la technique de voie ballastée ou exigerait le recours à des voies posées sur dalle béton plus chères pour lesquelles nous manquons de recul à ce jour. Une campagne d'essais et de recherche "Excellence de la grande Vitesse française" a été lancée : elle associe RFF, la SNCF et Alstom. A l'issue de cette campagne, une clarification des aspects techniques est attendue.
En admettant la faisabilité technique du 360 km/h, il conviendra d'en analyser la pertinence dans le contexte français, et ceci sur un double plan économique et environnemental. Sur le plan environnemental, preuve devra être apportée que le bruit émis par les futurs matériels à 360 km/h seront du même ordre que celui des TGV actuels à 320 km/h. D’un point de vue économique, il faudra justifier le coût de possession inévitablement accru des installations fixes, et notamment de la voie, par des recettes supplémentaires pour RFF destinées à couvrir ses frais afin de ne pas dégrader l’équilibre économique du projet. A son tour, à cette augmentation de péage doit correspondre pour les entreprises ferroviaires à un accroissement de leur trafic et de leurs recettes découlant de leur meilleure compétitivité (part de marché gagnée sur un trajet de 4h00 par une réduction de 3 minutes ?). Le bilan économique doit être appréhendé pour l’ensemble des acteurs ferroviaires (gestionnaire d’infrastructure et entreprises ferroviaires).
L’augmentation de la vitesse vers la très grande vitesse trouve sa pleine justification lorsque la longueur de ligne nouvelle est importante (plusieurs centaines de kilomètre). |
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Question n°1724 de : HANNELAIS Jean- 66720 LATOUR DE FRANCE - le 06/04/2009 2020, n' est-ce pas abusif ? |
Réponse le 26/05/2009
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d'ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Compte tenu des délais d'études, des procédures administratives et foncières et des travaux, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Pour accélérer la réalisation du projet, plusieurs leviers peuvent être actionnés :
- regrouper les phases d’études préalables à la Déclaration d’Utilité Publique (DUP) pour limiter les interfaces entre les différents partenaires,
- obtenir le décret de DUP au plus tôt après la clôture de l’enquête d’utilité publique
- réunir rapidement un « tour de table » financier avec l’ensemble des partenaires.
Vous trouverez ci-dessous le schéma des grandes étapes du projet :
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Question n°1725 de : HENOCQUE TOMMY- 34090 MONTPELLIER - le 06/04/2009 Ne parait-il pas évident, compte tenu du cout et du gain de temps, qu' il faut privilégier le scénario 1 (LGV à 320 km/h) et le couloir de l' A9 (pour des raisons plus pratiques) ? |
Réponse le 26/05/2009
Si de votre point de vue les deux seuls critères à prendre en considération sont le coût du projet et les gains de temps offerts aux voyageurs, alors effectivement, le scénario de ligne à grande vitesse (LGV) voyageurs à 320 km/h est le meilleur scénario.
Toutefois, les objectifs du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan sont multiples. Ils ont été analysés au terme d’un important programme d’études, mené par Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, l’Etat, la Région Languedoc-Roussillon et 12 collectivités partenaires.
Concrètement, une ligne nouvelle en plus de la ligne existante permettrait de :
- Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen,
- Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante
- Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains,
- Inciter à prendre le train plutôt que la voiture,
- Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route,
- Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon,
- Accompagner le dynamisme de l’économie régionale.
Pour certains de ces objectifs, ce sont les scénarios faisant cohabiter les trains de voyageurs et les trains de marchandises qui sont les plus favorables. Le gain de temps n’est pas forcément le seul critère à rechercher.
Le couloir « A9 » comme vous le nommez, n’est pas plus pratique que l’autre option, sauf à en préciser les avantages. |
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Question n°1727 de : THOUIN Olivier- 34220 RIOLS - le 08/04/2009
Y a-t-il une once de décroissance ici ? |
Réponse le 26/05/2009
Les hypothèses macro-économiques prises en considération n’intègrent pas de décroissance mais une croissance modérée des indicateurs socio-économiques.
Par le passé, il y eut des phénomènes ponctuels de décroissance durant quelques mois ou quelques années, mais sur de longues périodes il fut observé une croissance continue de la mobilité des personnes et des biens. |
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Question n°1728 de : KURCZEWSKI Marie-Amélie- 34210 OLONZAC - le 08/04/2009
Pourquoi ne pas mettre en avant l'importance de la connexion LGV Narbonne-Toulouse-Bordeaux donc la gare pour moi, vers Narbonne ? |
Réponse le 26/05/2009
En préambule, il convient de séparer ce qui relève des liaisons entre grandes villes et ce qui relève de la politique d’arrêt, les deux n’étant pas forcément liés en l’occurrence.
1- Projets
Actuellement il existe des liaisons « voyageurs » entre Montpellier et Bordeaux. Les temps de parcours de ces liaisons pourront être améliorés avec un projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan. Les scénarios de ligne nouvelle proposés au débat public permettent des gains de temps compris entre 25 et 30 minutes entre Montpellier et Toulouse.
Concernant le projet de ligne entre Toulouse et Narbonne, des "pré études fonctionnelles" vont prochainement être lancées par Réseau Ferré de France (vers l'été 2009). D'un budget de 1.3 M€, elles sont financées par l'Etat (325 k€), RFF (325 k€), et les Régions Midi Pyrénées (300 k€), Languedoc-Roussillon (300 k€) et Aquitaine (50 k€). A noter que le Contrat de Projets 2007/2013 Midi Pyrénées avait prévu le lancement de ces études. Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et/ou de réaménagement de la ligne existante.
Ces études devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nationale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public.
Le projet de loi Grenelle de l'environnement (dans sa version adoptée par le Sénat) stipule : "Un programme complémentaire de 2500 kilomètres [de lignes nouvelles à grande vitesse] sera en outre défini, incluant…la ligne Toulouse/Narbonne". Ce programme correspond a priori aux lignes dont la réalisation sera lancée au-delà de 2020.
Concernant le projet entre Bordeaux et Toulouse, cette LGV s'inscrit dans une problématique plus globale "les Grands Projets du Sud Ouest" (GPSO) qui regroupe les deux lignes Bordeaux/Toulouse et Bordeaux/Espagne.
Des études regroupant les phases "études préliminaires" et "Avant-Projet Sommaire" sont actuellement conduites par RFF afin d'être en mesure de retenir courant 2011 un tracé dans une bande de 500 mètres qui fera l'objet d'une enquête publique. Parallèlement les négociations se poursuivent entre l'Etat et les collectivités pour le financement des lignes GPSO.
La ligne nouvelle devrait être mise en service avant 2020
2- Potentielle gare nouvelle
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Narbonne. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, deux possibilités d'implantation sont proposées au débat:
- le secteur à l’ouest de Narbonne offrirait la possibilité de créer une gare interconnectée avec la ligne existante Toulouse-Narbonne, à proximité de l’autoroute A61. Le site devrait permettre le raccordement du projet avec cette ligne. Cette implantation favoriserait les correspondances TER/TGV pour le Lézignanais et le Carcassonnais.
- le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
Concernant la création d’une gare nouvelle à l’interconnexion entre le projet de ligne nouvelle Montpellier-Perpignan et une potentielle ligne nouvelle entre Toulouse et Narbonne, il importe de noter qu’à 300 km/h, les raccordements entre ces deux lignes font plusieurs kilomètres de long et dépassent largement la taille d’une gare.
Deux possibilités existent pour implanter une gare nouvelle au carrefour de 3 branches de LGV :
- Le positionnement de la gare au centre des trois branches du carrefour impose de positionner les quais à une distance de plusieurs centaines de mètres (700 mètres sur l’exemple d’Avignon en photo ci-dessous) les uns des autres du fait de la géométrie imposée par la grande vitesse, soit environ 10 minutes à pied.
- Le positionnement d’une gare sur l’une des trois branches impose de privilégier deux destinations sur trois. C’est le cas de la gare nouvelle d’Avignon, positionnée sur les flux Paris-Marseille et Marseille Montpelier et non sur le flux Paris-Montpellier.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. La nécessité d’une gare nouvelle dépend notamment de la taille de l’agglomération et de sa structuration actuelle et à venir.
Dans le cas d’une gare nouvelle, il convient de noter que pratiquement tous les TGV s’arrêteraient dans cette gare nouvelle ; resterait, d’après les prévisions de desserte de la SNCF, 4 TGV par jour dans la gare actuelle de Narbonne. |
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Question n°1729 de : SUISSA Jean -Pierre- 30000 NÎMES - le 08/04/2009
Le scénario de bi-pôle « gare d’échange Serre Paradis/gare Manduel TGV/TER » (http://nimesaction.midiblogs.com/media/01/00/1214908008.pdf) envisagé en 2005 par RFF n’obligerait plus les habitants, notamment des pays d’Alès, Beaucaire, Tarascon, Arles et en partie du Vaucluse (ainsi que plus tard de la rive droite du Rhône à savoir Marguerittes, Remoulins, etc.) à passer par Nîmes-centre pour accéder à la LGV méditerranée (qui n’aura plus à être détournée sur Nîmes Feuchères). Ce Bî-pôle ne permettrait-il pas en réalité à pas moins de 400 000 personnes (y compris les habitants d’ agglo-Nîmes vivant ou travaillant hors centre-ville de Nîmes) de gagner en accessibilité (par train ou par route) tant en durée que confort ou … en termes de développement durable ? |
Réponse le 17/06/2009
Vous faites référence à une étude menée entre 2002 et 2003. Cette étude comportait trois scénarios d’aménagement de l’est nîmois. L’un de ces trois scénarios incluait effectivement la création d’une gare de correspondance entre les missions TER Alès-Manduel et Nîmes-Manduel au niveau de Courbessac induisant la non réalisation du viaduc de Courbessac et la présence d’une gare nouvelle à Manduel.
Cette étude a conclu que ce troisième scénario engendrait « pour les voyageurs sur la ligne Nîmes-Alès à [destination] ou en correspondance à Nîmes une perte de temps d’une quinzaine de minutes » car il les obligerait à effectuer une correspondance dans cette nouvelle gare TER de l’est nîmois.
Cette solution serait donc pénalisante pour les personnes souhaitant se rendre directement en centre ville de Nîmes, soit plus de 70% des voyageurs TER entre Alès et Nîmes.
Pour les habitants de Beaucaire, Tarascon, Arles et du Vaucluse, dès à présent et sans investissement complémentaire, ils peuvent se rendre en gare centre de Nîmes pour accéder aux TGV. Une gare nouvelle vers Manduel diminuerait le temps d’accès routier et ferroviaire par rapport à Nîmes Feuchère. Ils peuvent et pourront également se rendre en gare TGV d’Avignon. Pour les voyageurs potentiellement en provenance de la rive droite du Rhône, votre proposition impliquerait une correspondance dans cette nouvelle gare, en lieu et place de Nîmes-Feuchère (maintien d’une rupture de charge). Globalement, l’implantation d’une gare nouvelle doit être prendre en compte l’ensemble du bassin de vie, donc tout l’ouest Nîmois (à partir de Lunel).
Quelque soit la localisation des habitants souhaitant avoir accès à la grande vitesse, il sera possible d’effectuer un rabattement TER vers la gare centre de Nîmes (indépendamment de la réalisation du viaduc de Courbessac) ou vers une éventuelle gare nouvelle au sud de Nîmes si le site retenu est interconnecté avec la ligne existante. |
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Question n°1730 de : CRAPS MARCEL- 66410 VILLELONGUE DE LA SALANQUE - le 06/04/2009 Ai-je bien compris ? Une nouvelle gare au Nord de Perpignan alors qu' on en construit une à St Assicle ? Pour desservir un aéroport concurrent et (devenu) obsolète ? |
Réponse le 26/05/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Perpignan. Il n’y a à ce stade aucune décision de prise sur la réalisation d’une gare nouvelle au sein du bassin de vie de Perpignan. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle n’est pas confirmée, la gare actuelle restera la gare TGV en 2020.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Perpignan est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 56 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle pour 14 arrêts en gare actuelle de Perpignan, selon les estimations de la SNCF. Par contre la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 40 TER chaque jour entre Perpignan et Narbonne, contre 28 aujourd’hui.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Perpignan est confirmée, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• le site de Rivesaltes, à une dizaine de kilomètres au nord de l’agglomération perpignanaise, est desservi par l’A9 et la RD6009. Il pourrait être relié à la ligne existante. Ce site avait été proposé par la SNCF dans le cadre des études de 1995. L’intérêt de ce site n’est pas de desservir l’aéroport de Perpignan car le mode ferroviaire est plutôt un concurrent du mode aérien. Seul pour des grands hubs aéroportuaires, tel que Roissy Charles de Gaulle, le mode ferroviaire peut être un mode de transport assurant le rabattement.
• le site du Soler, à environ neuf kilomètres à l’ouest de l’agglomération de Perpignan via la RN116, permettrait la réalisation d’une gare interconnectée avec la ligne Perpignan-Villefranche.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
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Question n°1731 de : GOMBEAU GILLES- 11300 LAURAGUEL - le 06/04/2009 Quel interet de réaliser une ligne mixte LGV et fret, alors qu' il est possible de développer le port de Sète pour les containers (emplacement d' une plate forme ferroutage possible) avec des rames fret adaptées motrices et wagons à 160 km/h. |
Réponse le 26/05/2009
Les projets de lignes mixtes sont ceux qui offrent le plus de capacité de développement de circulations ferroviaires marchandises à long terme parmi les scénarios proposés au débat public.
Grâce à cette capacité de développement du fret ferroviaire, il sera possible non seulement de satisfaire les besoins de fret ferroviaire régional, dont ceux du port de Sète, mais également les besoins de circulations ferroviaires traversant la région entre la péninsule Ibérique et l’Europe du Nord ou entre Toulouse et Marseille par exemple. |
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Question n°1732 de : RUDEL PATRICK- 34700 ST ETIENNE DE GOURGAS - le 06/04/2009
Je ne comprend pas l' utilité d' une gare nouvelle à Perpignan ? |
Réponse le 26/05/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Perpignan. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Le tableau suivant présente une comparaison théorique entre gare centre et gare nouvelle, récapitulant les avantages et inconvénients de chacune d’entre elles.
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Gare centre
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Gare nouvelle
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Inconvénients
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- Perte de temps pour les missions
longue distance.
- Concentration de l’offre au centre ville.
- Difficulté d’accès depuis la périphérie liée à la congestion
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- coût de construction et maintenance de l’ouvrage
- moins bonne desserte du centre ville (compensée par une meilleure accessibilité pour les quartiers proches de la gare nouvelle)
- trajets pour aller à la gare nouvelle plus longs pour une partie des voyageurs
- nécessité de créer des liens lisibles vers le centre-ville
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Avantages
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- Accès direct au centre-ville.
- Possibilités de correspondances plus
importantes, notamment avec
TER/TGV et réseaux TC urbains
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- gain de temps de parcours (donc plus de voyageurs dans les trains, et moins de circulation automobile)
- moindre nuisance sonore du transport ferroviaire en centre ville (une partie des trains passent par la voie nouvelle, notamment les TGV qui s'arrêtent dans la gare nouvelle et les trains de fret si la ligne est mixte)
- libération des capacités en centre ville pour d’autres usages (notamment TER,…)
- Possibilités de développement d’un nouveau
secteur de l’agglomération
- Facilité de stationnement
- mieux desservir un nouveau quartier de la ville ou de l’agglomération,
- accès plus facile aux grandes infrastructures de communication.
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Si l'opportunité de créer une gare nouvelle dans l'aire de vie de Perpignan n'est pas confirmée, alors la gare actuelle accueillerait d’après les prévisions de la SNCF un minimum de 54 TGV par jour. Il serait alors nécessaire aux TGV de quitter la ligne nouvelle au niveau de Rivesaltes (projet de raccordement nécessaire) pour rejoindre la ligne actuelle et arriver dans la gare de Perpignan en travaux. Ensuite, ces mêmes trains devraient se diriger vers Villefranche puis rejoindre la section internationale Perpignan-Figueras. Cela n’est pas pénalisant pour les Perpignanais, mais pourrait l’être pour des passagers effectuant une longue distance (exemple Paris-Barcelone), désireux de rejoindre au plus vite leur destination finale. I s’agit donc de trouver l’optimum ente vitesse, nombre de passager et temps d’arrêt (plus long dans ce cas, car le trajet pour rejoindre la gare est plus long et à vitesse moins rapide que si le train reste sur la ligne nouvelle).
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Perpignan est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 56 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle pour 14 arrêts en gare actuelle de Perpignan, selon les estimations de la SNCF. Par contre la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 40 TER chaque jour entre Perpignan et Narbonne, contre 28 aujourd’hui.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1733 de : DONNADIEU JEAN PIERRE- 34500 BEZIERS - le 06/04/2009 L' arret entre Béziers et Narbonne dans les environs de Nissan lez Ensérunes, ne permettrait-il pas de retrouver la logique historique et économique de la voie domitienne romaine et du canal des 2 mers, avec les activités bordelaise et toulousaine, liées au dynamisme à venir des ports de la Méditerannée ? |
Réponse le 26/05/2009
Il est toujours intéressant et parfois instructif de se référer au passé pour imaginer l’avenir.
Dans le cas présent, il s’agit de débattre sur la pertinence de desservir l’aire géographique comprise entre Agde, Pézenas, Port La Nouvelle et Lezignan par une ou des gares nouvelles ou bien par les gares actuelles. Il s’agit donc d’une problématique uniquement « voyageur », pas de marchandise. En cela, le secteur de Nissan est un candidat crédible, y compris pour envisager des liaisons avec Toulouse et la cote atlantique.
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Question n°1736 de : POUPLARD CHANTAL- 34970 LATTES MAURIN - le 06/04/2009 Pourquoi demandez-vous l' avis du public après projets des scénarios possibles alors qu' il serait plus logique d' en parler et de poser la question avant ? |
Réponse le 12/05/2009
Les scénarios présentés par le maître d’ouvrage ont pour objet de « cadrer » le débat qui sans cela risquerait de partir dans toutes les directions sans réel profit pour quiconque et de définir les contraintes de toute nature auxquelles est soumis un tel projet. Il faut savoir que RFF les a retenus au terme d’un long processus de concertation avec les collectivités publiques, et les organismes de toute nature représentant le monde économique et associatif.
Ceci étant, rien n’interdit aux personnes qui participent au débat public de proposer des solutions alternatives fondamentalement différentes de celles qui ont été envisagées par le maître d’ouvrage. Vous pourrez d’ailleurs constater, à la lecture de certains avis, publiés sur le site du débat que certaines n’ont pas manqué de le faire.
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Question n°1739 de : SERRANO ROBERT- 34070 MONTPELLIER - le 06/04/2009
Je crois savoir que la ligne GV s' arrete entre Nimes et Avignon. Qu' en est-il de ce tronçon jusqu' à Montpellier ? Combien fera-t-il gagner de temps sur une destination comme Lyon ? |
Réponse le 16/06/2009
Le Contournement de Nîmes et Montpellier, déclaré d'utilité publique en mai 2005, sera construit en prolongement de la LGV méditerranée permettant de gagner 10 minutes pour une liaison directe à une vitesse d'exploitation V 220km/h entre Manduel/Redessan et Montpellier St Roch via le CNM et sans passer par la gare historique de Nîmes. |
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Question n°1740 de : KIRTZ JEAN MARIE- 66650 BANYULS SUR MER - le 06/04/2009
Je ne comprends pas comment on pourrait faire circuler à des conditions économiques viables sur une LGV des TER et des trains de fret ! Le directeur du fret SNCF par exemple est aussi de cet avis ! |
Réponse le 26/05/2009
Sur le site du débat public vous pouvez consulter l’ensemble des études préalables au débat public qui présentent le type de circulations sur la ligne nouvelle en fonction des scénarios. Cela est également rappelé à chacune des présentations en réunion publique où vous êtes souvent intervenus.
Contrairement à ce que vous indiquez, la SNCF et le Conseil régional n’ont pas envisagé de faire circuler des TER sur la ligne nouvelle ; et cela dans aucun des trois scénarios de ligne nouvelle proposés au débat public. La SNCF a néanmoins étudié dans le cadre des études préalables, la mise en place de services intercités à grande vitesse, c'est-à-dire des circulations régionales sur ligne nouvelle desservant les gares de centre villes des principales agglomérations de la région.
En France comme vous le savez, la cohabitation trains de voyageurs / trains de fret existe déjà sur une très grande majorité du réseau. En fait, rares sont les lignes dédiées à un seul type de circulation : la rive droite du Rhône pour le fret, les premières lignes à grande vitesse pour le TGV, certaines sections de lignes pour le RER en Ile de France. A titre d’exemple, l’ensemble des dessertes TGV utilise un réseau de plus de 8.000 km de lignes : 1840 km correspondent aux lignes à grande vitesse (réservées aux TGV), mais le complément (6200 km) est circulé également par des TER et des trains de fret. Parmi ces 6200 km, certaines sections sont mêmes exploitées à 220 km/h (Tours – Bordeaux, Angers – Nantes, Strasbourg – Mulhouse…).
De ce fait, un scénario de ligne nouvelle où seuls des TGV et des trains de marchandises circuleraient est tout à fait viable, puisque cela existe déjà en France et dans d’autres pays tel que l’Allemagne. Il convient par contre de s’assurer que l’exploitation est robuste ; c’est pourquoi Réseau ferré de France estime que la mise en place d’évitements dynamiques est préférable aux traditionnelles voies de garage qui impose l’arrêt des circulations fret. D’où le coût du projet LGV 300 km/h et fret 120 km/h. |
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Question n°1741 de : PUECH JEAN PIERRE- 34990 JUVIGNAC - le 06/04/2009
Dans les différents scénarios, vous ne précisez pas la vitesse des trains sur la ligne existante, je pense que ce doit etre au moins 100 km/h. Dans ces conditions, je privilégie la LGV à 320 km/h, le gain des trains fret étant assez minime (+ 20 km/h) ces trains pourraient emprunter la ligne existante. |
Réponse le 26/05/2009
Dans les scénarios proposés au débat public il n’est pas envisagé de gain de temps liés à la vitesse d’exploitation pour les trains de marchandises. Actuellement, sur la ligne existante les trains de marchandises circulent à 100 km/h ou 120 km/h et exceptionnellement à 140 km/h.
Cependant un projet de ligne nouvelle permet de faire circuler davantage de trains de marchandises et en assurant une meilleure fiabilité du réseau ferroviaire en Languedoc-Roussillon (régularité, disponibilité, fiabilité). Cela participera à renforcer la pertinence du mode ferroviaire vis-à-vis de la route. L’enjeu pour le fret ferroviaire n’est pas lié au gain de temps de parcours mais à la régularité et à la fiabilité du service assuré par les trains.
Ainsi, grâce aux scénarios de ligne nouvelle, ce sont près de 3000 poids lourds par jour qui seront reportés de la route vers le rail grâce aux divers services de transport de marchandises, tel que le transport combiné (conteneur ou caisse mobile chargés sur un wagon), le train entier (train constitué à partir de wagons provenant d'une seule entreprise, ayant des volumes massifs de marchandises à transporter), le ferroutage (semi-remorque chargée sur un wagon adapté) et le lotissement (train constitué à partir de wagons provenant de diverses entreprises). |
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Question n°1742 de : GARCIA Jeanne et Marc- 66100 PERPIGNAN - le 06/04/2009 La construction de lignes supplémentaires ne vous semble-t-elle pas de nature à saccager ce qu'il nous reste de paysage, d' arbres et de tranquillité ? La nature est indispensable. |
Réponse le 26/05/2009
Il convient de signaler en préambule que les paysages vierges ont quasiment disparu en France, la main de l’homme les ayant façonnés depuis plusieurs siècle, ce qui n’enlève en rien leur beauté. De l’avis général, la vallée du Tarn ne semble pas trop souffrir du viaduc de Millau.
Contrairement à vos propos, la construction d’une ligne ferroviaire ne saccage pas les paysages et l’environnement car de nombreuses études sont menées, dans le respect de la réglementation française en matière de protection de l’environnement. Quelque soit le tracé retenu, une étude d’impact sur l’environnement sera réalisée et jointe au dossier d’enquête publique.
Pour votre information, les incidences générales d‘un projet ferroviaire sur l’environnement et les mesures mises en œuvre sont traitées dans le rapport d’étude n°15 intitulé « synthèse des impacts et mesures envisageables dans le cadre de la ligne nouvelle », disponible sur CD rom ou en téléchargement sur le site internet du débat public www.debatpublic-lnmp.org
Par ailleurs, en termes de dégradation de notre qualité de vie, faut il privilégier les modes alternatifs (ferroviaire et maritime) pour permettre le report modal à partir de la route et de l’aérien, ces deux derniers modes de transport contribuant fortement à la production de gaz à effet de serre (réchauffement climatique) et de polluants atmosphériques (oxydes d’azote, dioxyde de soufre etc…) ? |
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Question n°1743 de : CASEAUX ROGER- 66000 PERPIGNAN - le 06/04/2009
Pourquoi ne pas "mettre le paquet" sur le ferroutage ? Actuellement un train par jour Perpignan-Luxembourg, c' est une plaisanterie. Le TGV sera bénéfique pour Barcelone et n' apportera que du négatif pour Perpignan. |
Réponse le 26/05/2009
Eléments de réponse apportés par RFF
Le ferroutage entre Le Boulou et Bettembourg au Luxembourg a été mis en service en septembre 2007. Actuellement sur près de 90 trains par jour qui circulent au niveau de Montpellier, le ferroutage représente 2 trains par jour, soit un aller-retour quotidien. Dans la presse récemment, le directeur général de Lorry Rail, société gérante de ce système, a indiqué qu’il était envisagé de passer à 6 allers-retours quotidiens d’ici à 2012.
A l’horizon 2020, l'un des objectifs des scénarios proposés au débat public est de favoriser le report modal de la route vers le rail. Les scénarios, en permettant de faire circuler davantage de trains de marchandises et en assurant une meilleure fiabilité du réseau ferroviaire en Languedoc-Roussillon (régularité, disponibilité, fiabilité), participeront à renforcer la pertinence du mode ferroviaire vis-à-vis de la route.
Ainsi, grâce aux scénarios de ligne nouvelle, ce sont près de 3000 poids lourds par jour qui seront reportés de la route vers le rail grâce au ferroutage (semi-remorque chargée sur un wagon adapté) et aux autres services de transport de marchandises, tel que le transport combiné (conteneur ou caisse mobile chargés sur un wagon), le train entier (train constitué à partir de wagons provenant d'une seule entreprise, ayant des volumes massifs de marchandises à transporter). et le lotissement (train constitué à partir de wagons provenant de diverses entreprises).
Néanmoins, la politique des transports est décidée par l'Etat (le Ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire), notamment pour ce qui relève des aspects législatifs et réglementaires pour inciter au report modal de la route vers le rail.
Eléments de réponse apportés par la DRE (Direction Régionale de l'Equipement)
L'Etat soutient la construction et la modernisation des chantiers de transbordement.
Dans le cadre du Grenelle de l'environnement, il a été décidé une taxation des poids lourds qui devrait favoriser le transfert modal du fret de la route vers le rail. |
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Question n°1745 de : HARTMANN PIERRE et MARTINE- 34500 BEZIERS - le 08/04/2009 Ne serait-il pas plus judicieux et surtout plus économique de construire une gare TGV commune à Narbonne et Béziers, et située entre les 2 cités ? Il est temps de mettre un terme à la mégalomanie de nos édiles : il est trop facile et trop fréquent pour eux de lancer des projets pharaoniques avec l' argent du contribuable. |
Réponse le 26/05/2009
Avant tout, le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une commune au bassin de vie de Béziers et Narbonne. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
La solution que vous proposez d’une gare nouvelle entre Béziers et Narbonne est proposée au débat public.
Il s’agit du secteur entre Béziers et Narbonne, sur le secteur de Nissan Lez Ensérune. Ce site permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante, ce qui favoriserait des liaisons TER entre la gare nouvelle et les gares de centre ville de Béziers et Narbonne. Ce secteur avait été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Les études sur les gares sont disponibles sur le site de la CPDP (http://www.debatpublic-lnmp.org), notamment le cout des différentes options (rubrique s’informer/Rapport étude SNCF). |
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Question n°1746 de : LOTHIE MARC- 34200 SETE - le 08/04/2009 Combien de propriétaires vont etre expropriés pour le projet final ? |
Réponse le 26/05/2009
A ce stade du projet, le tracé exact n'est pas encore défini. En effet, le débat public doit faire émerger le choix d'un couloir de passage, large de 5 kilomètres.
Le numéro des parcelles impactées pourra être défini après la déclaration d'utilité publique, à l'horizon 2015, si le débat public confirme l'intérêt du projet.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet:
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Question n°1747 de : BURGOA LAURENT- 30900 NIMES - le 08/04/2009 Une gare TGV à Manduel (Gard) est bien envisagée dans le projet ? |
Réponse le 26/05/2009
Une gare nouvelle dans le secteur de Manduel est proposée au débat public, au même titre que deux autres secteurs.
En effet, le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie nîmois. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org) - rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
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Question n°1748 de : COMBETTES RAYMOND- 11000 CARCASSONNE - le 08/04/2009 Question financement pour ces nouvelles lignes ? |
Réponse le 26/05/2009
Les grands projets ferroviaires nécessitent un montant élevé d’investissement. L’équilibre financier de tels projets ne peut être obtenu que sur une très longue période, qui peut être supérieure à 50 ans, et en mobilisant des apports publics significatifs. Le financement du projet de Ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan s’inscrit dans un schéma de ce type, sachant que deux stratégies de financement peuvent être recherchées : le financement classique, par fonds publics et les financements en partenariat public / privé.
Les cas de financement classique les plus récemment mis en œuvre, sont ceux de la première phase de la ligne à grande vitesse (LGV) Est Européenne et de la branche est de la LGV Rhin-Rhône. Dans ces projets, le financement repose exclusivement sur des fonds publics associant l’Etat, les collectivités territoriales, les pays voisins intéressés, l’Union Européenne, RFF et la SNCF.
D’autres modalités de financement peuvent être recherchées dans le cadre des partenariats publics /privés, qu’il s’agisse de la concession ou du contrat de partenariat.
Concession : le concessionnaire s’engage à financer, concevoir, construire, exploiter et entretenir l’ouvrage concédé, à ses frais et à ses risques. Le concessionnaire, qui a un droit exclusif d’exploitation, se rémunère directement par les péages d’utilisation de l’infrastructure. Dans le domaine ferroviaire, la ligne nouvelle Perpignan-Figueras, inaugurée en février 2009, a fait l’objet d’une concession au groupement TP Ferro qui en a assuré la conception, la construction, et assurera l’exploitation et la maintenance, pendant 50 ans. La LGV Sud Europe Atlantique (tours-Bordeaux) fera aussi l’objet d’une concession, dont la durée reste à déterminer.
Contrat de partenariat : le partenaire privé peut concevoir, financer, réaliser et entretenir l’infrastructure pour le compte de RFF, mais il ne l’exploite pas. Les péages et les risques d’exploitation sont conservés par RFF. Celui-ci rémunère le partenaire privé par le versement d’un "loyer". Dans le domaine ferroviaire, le contournement Nîmes-Montpellier (CNM) va être réalisé sous ce domaine juridique.
A ce stade d’avancement du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, il n’est pas possible de définir quel sera le montage financier du projet, qu’il soit de type « classique » (outre RFF, participation de l’Etat et des collectivités territoriales et de l’union Européenne) ou «innovant » (avec le concours en plus d’acteurs privés). Le plan de financement ne pourra être précisé qu’après la déclaration d’utilité publique du projet, en concertation avec les partenaires, une fois arrêtée les caractéristiques précises du projet.
A titre d’exemple, vous trouvez ci-dessous les modalités de répartition du financement de la LGV Est Européenne (1ère phase – Paris Strasbourg) :
Les nouvelles règles proposées par le Ministère de l’équipement seraient les suivantes. Une fois déduite la participation de l’Europe et de Réseau ferré de France, le solde pourrait être réparti comme suit :
- Ligne nouvelle dédiée voyageur : 50% Etat / 50% Collectivités
- Ligne nouvelle mixte (voyageur et fret) : 65 % Etat / 35 % Collectivités
- Ligne nouvelle dédiée fret : 80 % Etat / 20 % Collectivités
L’impact sur la fiscalité des collectivités locales dépend de nombreux facteurs :
- Le niveau de leur contribution et l’incidence sur leur endettement,
- Le niveau d’endettement des collectivités qui conditionne leur recours à l’emprunt et
- Le taux d’intérêt,
- Le montant des recettes fiscales générées par le projet pendant la période de construction et d’exploitation du projet.
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Question n°1749 de : PLANCHON GUY- 30900 NIMES - le 08/04/2009 Quelle influence sur le temps de transport global des marchandises (départ usine, arrivée client) aura l' utilisation de cette ligne TGV par les trains de fret ? |
Réponse le 26/05/2009
Une ligne nouvelle ferroviaire n’offre en général aucun gain de temps pour les services ferroviaires de marchandises, sauf si elle offre un itinéraire alternatif plus court, puisque la vitesse maximale des trains ne sera pas augmentée. Par contre, elle permettra des trajets avec moins d’arrêt et donc une vitesse moyenne améliorée.
Cependant grâce aux scénarios de ligne nouvelle, il sera possible de faire circuler davantage de trains de marchandises et en assurant une meilleure fiabilité du réseau ferroviaire en Languedoc-Roussillon (régularité, disponibilité, fiabilité). Cela participera à renforcer la pertinence du mode ferroviaire vis-à-vis de la route. L’enjeu pour le fret ferroviaire n’est pas lié en priorité au gain de temps de parcours mais à la régularité et à la fiabilité des trains. C'est-à-dire que l’entreprise ferroviaire doit pouvoir assurer à une entreprise l’heure d’arrivée du convoi de marchandises. En effet les entreprises s’organisent généralement en flux tendus et ce n’est pas la rapidité qu’elles recherchent mais la ponctualité dans l’approvisionnement.
Ainsi, grâce aux scénarios de ligne nouvelle et à cette régularité améliorée, ce sont près de 3000 poids lourds par jour qui seront reportés de la route vers le rail grâce aux divers services de transport de marchandises, tel que le transport combiné (conteneur ou caisse mobile chargés sur un wagon), le train entier (train constitué à partir de wagons provenant d'une seule entreprise, ayant des volumes massifs de marchandises à transporter), le ferroutage (semi-remorque chargée sur un wagon adapté) et le lotissement (train constitué à partir de wagons provenant de diverses entreprises). |
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Question n°1750 de : MARAIS ALAIN- 66140 CANET EN ROUSSILLON - le 08/04/2009 Pourriez-vous m' indiquer les résultats économiques prospectifs pour chaque solution (de 2,1 à 5,2 milliards d'euros) à savoir le nombre d' usagers x km bénéficiaires (en voyageurs et fret) et les C.A. et bénéfices qui en seraient tirés, en fixant une politique de prix du service ? Les couts d' investissement de chaque solution incluent-ils les parkings pour les voyageurs (il en faut !) et les zones et équipements pour le transbordement du fret ? |
Réponse le 26/05/2009
Vous pouvez consulter les résultats des études préalables au débat public sur le site internet de la Commission Particulière du débat public (www.debatpublic-lnmp.org). Dans le rapport d’étude n°5, volet socio-économie, vous obtiendrez tous les résultats détaillés ci-dessous.
Les bénéfices socio-économiques liés aux activités voyageurs de chacun des scénarios sont de l’ordre de :
q Scénario LGV voyageurs à 320 km/h : près de 8.5 Mds€
q Scénario Ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h : près de 3.5 Mds€
q Scénario Ligne nouvelle voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h : près de 8.5 Mds€
q Scénario doublement partiel de la ligne existante : près de 1 Mds€
Les bénéfices socio-économiques liés à l’activité fret de chacun des scénarios sont de l’ordre de :
q Scénario LGV voyageurs à 320 km/h : près de 2 Mds€
q Scénario Ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h : près de 3 Mds€
q Scénario Ligne nouvelle voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h : près de 3 Mds€
q Scénario doublement partiel de la ligne existante : près de 2 Mds€
Cela représente environ 2 milliards de tonnes.km à la mise en service en 2020. En terme de voyageurs.km cela est compris entre 0.5 Mds voyageurs.km et 2.5 Mds voyageurs.km selon les scénarios.
Les coûts d’investissements incluent le coût des gares nouvelles prises en considération dans les scénarios. Le coût des gares nouvelles prennent en considération l’investissement lié aux parkings.
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Question n°1751 de : GUERROUMI Fabrice- 66170 ST FELIU D AVALL - le 08/04/2009 Au vu du nombre de jours de vent violent par an en Languedoc Roussillon, est-il envisagé d'alimenter une partie de la ligne avec du courant fourni par des éoliennes ?
Merci |
Réponse le 26/05/2009
La production d’électricité ne fait pas partie des activités de Réseau Ferré de France (RFF).
Pour des raisons liées à leurs dimensions, les équipements nécessaires ne peuvent être implantés dans le domaine ferroviaire et si une telle réalisation était envisagée, elle n’aurait pas de lien direct avec la construction d’une ligne nouvelle.
Enfin, les plages de vitesses de vent compatibles avec un fonctionnement normal des éoliennes excluent les périodes de vent violent. |
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Question n°1752 de : LIMASSET DOMINIQUE- 34970 LATTES - le 09/04/2009 Je suis intéressé par le tracé sur la commune de Lattes notamment à la Céreirède et l' emplacement de la nouvelle gare. |
Réponse le 16/06/2009
Le Contournement de Nîmes et Montpellier, déclaré d'utilité publique en mai 2005, traverse la commune de Lattes en aval de l'autoroute A9 entre la zone de la Céréreide et le hameau de La Castelle. Deux sites de gare nouvelle sont envisagés et proposés au débat public en vue du choix à faire, un premier sur la commune de Montpellier au droit du château de la Mogère, l'autre au droit du hameau de la Castelle à l'interconnexion entre la ligne nouvelle et la ligne classique Nîmes Perpignan. Vous pourrez prendre connaissance des études, détaillées relatives aux gares nouvelles sur le site internet du débat public (www.debatpublic-lnmp.org).
Vous trouverez ci-dessous le plan du contournement de Nîmes et de Montpellier :
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Question n°1753 de : JUSTE André- 34320 ROUJAN - le 09/04/2009 Je vous souhaite beaucoup de courage. Comment y arriverez-vous pour l'argent ? Je souhaite que la crise soit rasée. Merci |
Réponse le 26/05/2009
Nous vous remercions pour vos encouragements.
Votre question induit la notion de financement. Les grands projets ferroviaires nécessitent un montant élevé d’investissement. L’équilibre financier de tels projets ne peut être obtenu que sur une très longue période, qui peut être supérieure à 50 ans, et en mobilisant des apports publics significatifs. Le financement du projet de Ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan s’inscrit dans un schéma de ce type, sachant que deux stratégies de financement peuvent être recherchées : le financement classique, par fonds publics et les financements en partenariat public / privé.
Les cas de financement classique les plus récemment mis en œuvre, sont ceux de la première phase de la ligne à grande vitesse (LGV) Est Européenne et de la branche est de la LGV Rhin-Rhône. Dans ces projets, le financement repose exclusivement sur des fonds publics associant l’Etat, les collectivités territoriales, les pays voisins intéressés, l’Union Européenne, RFF et la SNCF.
D’autres modalités de financement peuvent être recherchées dans le cadre des partenariats publics /privés, qu’il s’agisse de la concession ou du contrat de partenariat.
Concession : le concessionnaire s’engage à financer, concevoir, construire, exploiter et entretenir l’ouvrage concédé, à ses frais et à ses risques. Le concessionnaire, qui a un droit exclusif d’exploitation, se rémunère directement par les péages d’utilisation de l’infrastructure. Dans le domaine ferroviaire, la ligne nouvelle Perpignan-Figueras, inaugurée en février 2009, a fait l’objet d’une concession au groupement TP Ferro qui en a assuré la conception, la construction, et assurera l’exploitation et la maintenance, pendant 50 ans. La LGV Sud Europe Atlantique (tours-Bordeaux) fera aussi l’objet d’une concession, dont la durée reste à déterminer.
Contrat de partenariat : le partenaire privé peut concevoir, financer, réaliser et entretenir l’infrastructure pour le compte de RFF, mais il ne l’exploite pas. Les péages et les risques d’exploitation sont conservés par RFF. Celui-ci rémunère le partenaire privé par le versement d’un "loyer". Dans le domaine ferroviaire, le contournement Nîmes-Montpellier (CNM) va être réalisé sous ce domaine juridique.
A ce stade d’avancement du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, il n’est pas possible de définir quel sera le montage financier du projet, qu’il soit de type « classique » (outre RFF, participation de l’Etat et des collectivités territoriales et de l’union Européenne) ou «innovant » (avec le concours en plus d’acteurs privés). Le plan de financement ne pourra être précisé qu’après la déclaration d’utilité publique du projet, en concertation avec les partenaires, une fois arrêtée les caractéristiques précises du projet.
A titre d’exemple, vous trouvez ci-dessous les modalités de répartition du financement de la LGV Est Européenne (1ère phase – Paris Strasbourg) :
Les nouvelles règles proposées par le Ministère de l’équipement seraient les suivantes. Une fois déduite la participation de l’Europe et de Réseau ferré de France, le solde pourrait être réparti comme suit :
- Ligne nouvelle dédiée voyageur : 50% Etat / 50% Collectivités
- Ligne nouvelle mixte (voyageur et fret) : 65 % Etat / 35 % Collectivités
- Ligne nouvelle dédiée fret : 80 % Etat / 20 % Collectivités
L’impact sur la fiscalité des collectivités locales dépend de nombreux facteurs :
- Le niveau de leur contribution et l’incidence sur leur endettement,
- Le niveau d’endettement des collectivités qui conditionne leur recours à l’emprunt et
- Le taux d’intérêt,
- Le montant des recettes fiscales générées par le projet pendant la période de construction et d’exploitation du projet. |
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Question n°1754 de : FAYE Jack- 11570 PALAJA - le 09/04/2009
En 2005, j'ai effectué un voyage de la porte de Vincennes à Yviers (petite commune de la Charente). Je suis partie de chez mes cousins à Vincennes à 20h30 et je suis arrivé à Yviers le lendemain à 12h30. Mon vieux cousin, qui faisait son service militaire au fort de Vincennes en 1924, faisait le même trajet en partant à la même heure et arrivait le lendemain à 08h30. Donc à quoi sert le TGV ? |
Réponse le 18/05/2009
La question posée concerne la pertinence de la grande vitesse ferroviaire, en faisant référence à un cas concret, celui d’un trajet entre la Porte de Vincennes et la commune d’Yviers, dans le département de la Charente (dont la gare la plus proche est Chalais, située à 3 km environ).
Cette question amène deux éclairages complémentaires.
Concernant précisément le trajet Paris-Chalais, le service de l’été 2009 propose cette relation de trois à cinq fois par jour. Le meilleur temps de parcours ferroviaire proposé est de 3h43, auquel il convient d’ajouter le temps de liaison entre la Porte de Vincennes et la gare de Paris-Montparnasse.
Pour ce trajet, les meilleurs temps de parcours sont réalisés en journée, pour deux raisons principales : les lignes à grande vitesse ne sont pas circulées la nuit par des TGV, cette période étant réservée à la maintenance de la ligne et la demande sur ce type de parcours à grande vitesse étant en outre plus faible à cette heure avancée de la journée. Pour les jours concernés, un départ de Paris en début de soirée permet de rejoindre Angoulême peu avant minuit, ce qui impose d’attendre le premier TER le lendemain pour atteindre Chalais avant 7h.
D’un point de vue plus général, la mise en place de liaisons TGV est coûteuse. Elle se révèle pertinente selon le modèle de l'offre et de la demande, donc pour des fréquences de circulation suffisantes. Dans le cas de trajets peu fréquentés, il est donc difficile de mettre en place des trains réguliers et peu espacés tout au long de la journée, ce qui diminue également les possibilités de correspondances adéquates. A contrario, lorsque la demande le permet, les fréquences peuvent être multipliées, les missions plus variées et les territoires mieux desservis, bénéficiant en outre des améliorations de temps de parcours permis par la grande vitesse. |
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Question n°1755 de : SAMPIETRO JEAN CLAUDE- 11090 CARCASSONNE - le 09/04/2009
Ancien du groupement travaux Dumez GTM, pourquoi tant de temps perdu vu le nombre d' années ou la ligne TGV s' arrete à Manduel ? |
Réponse le 26/05/2009
La ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est l'un des multiples projets de ligne nouvelle en France prévu par le Grenelle de l'environnement. Sa réalisation ne peut être cependant déconnectée de l'avancement des autres projets ferroviaires.
En particulier, cette ligne a été inscrite au schéma directeur national des lignes à grande vitesse de 1992; ce projet de "TGV Languedoc-Roussillon" s'inscrivait dans le prolongement d'une ligne à grande vitesse qui était alors également en projet et qui est devenu le "TGV Méditerranée" de Valence à Marseille et Redessan-Manduel (Gard), mis en service en 2001.
Mais pour des raisons d'aménagement du territoire, après la construction du TGV Méditerranée, d'autres régions avaient également le souhait d'être connectées au réseau ferroviaire à grande vitesse, en particulier dans l'est de la France (ce qui a donné lieu à la construction de la LGV Est Européenne, mise en service en 2007, et à la réalisation actuellement de la branche est de la LGV Rhin-Rhône entre Dijon et Mulhouse) et à l'ouest (avec deux projets dont la phase de réalisation devrait être bientôt engagée : la LGV Sud Europe Atlantique de Tours à Bordeaux et la LGV Bretagne pays de la Loire du Mans à Rennes).
Néanmoins, une partie de la nouvelle liaison ferroviaire entre Nîmes et l'Espagne avançait de manière concrète à travers le projet de contournement de Nîmes et Montpellier, déclaré d'utilité publique en 2005.
Ce sont donc des raisons d'équité territoriale au niveau national qui ont conduit à privilégier la réalisation du TGV Méditerranée au cours des années 1990, qui a permis d'apporter la grande vitesse aux portes du Languedoc-Roussillon, mais également les mêmes raisons qui ont mis entre parenthèses le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan afin d'apporter également la grande vitesse à l'ouest et à l'est de la France. Le coût important de construction d'une ligne nouvelle et la rarété des fonds publics rendent actuellement difficle la construction de plus d'une à deux LGV simultanément.
A noter que la section internationale entre Perpignan et Figueras est opérationnelle depuis fevrier 2009 et que les travaux sur le contournement de Nîmes et de Montpellier devraient débuter en 2011. |
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Question n°1756 de : CHANAL MARIE CHRISTINE- 34770 GIGEAN - le 09/04/2009 Le tracé passe par la Gardiole, la route sera coupée ? |
Réponse le 26/05/2009
Le couloir proposé au débat public entre Montpellier et Narbonne inclut le massif de la Gardiole, du fait de la nécessité de se raccorder au Contournement de Nîmes et Montpellier au niveau de la commune de St Jean de Védas.
Aujourd’hui, les études portent sur un couloir de 5 km de large. A l'issue de la procédure de débat public, le couloir de passage de la future ligne sera alors précisé par de nouvelles phases d’études, afin de dégager un tracé dans une bande de 500 m (50 à 100 mètres d’emprises foncières en moyenne), qui sera soumis à une procédure de déclaration d'utilité publique, à l’horizon 2015.
Quelque soit le tracé qui sera retenu, la plupart des voiries seront rétablies, en étroite collaboration avec les services techniques des collectivités concernées (directions interrégionales des routes, communes, conseils généraux, sociétés concessionnaires d’autoroutes). |
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Question n°1757 de : MOHLER ETIENNE- 30200 BAGNOLS SUR CEZE - le 09/04/2009
Quelles seront les interconnexions avec la future ligne ferroviaire régionale qui passera à Bagnols sur Cèze ? |
Réponse le 26/05/2009
La commune de Bagnols sur Cèze fait en effet partie du projet de réouverture de la ligne de la rive droite du Rhône au trafic de voyageurs. Conformément aux demandes des Région Rhône-Alpes et Languedoc-Roussillon, les études prennent en compte les interconnexions avec:
- la ligne de la rive gauche du Rhône dans les gares de Livron, Valence et Avignon
- la ligne Tarascon-Sète en gare de Nîmes Centre
- la ligne à grande vitesse Lyon-Marseille au niveau de la gare Valence TGV.
En ce qui concerne l'interconnexion avec le Contournement de Nîmes et de Montpellier, une des questions posées aux gardois porte sur la création ou non d'une gare nouvelle à Nîmes et sur sa localisation. Il est donc prématuré de se prononcer sur cette éventuelle interconnexion. |
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Question n°1758 de : ESCAFFRE BRUNO- 34540 BALARUC LE VIEUX - le 09/04/2009 Pourquoi tous ces secteurs de gares nouvelles ? Une ligne à grande vitesse c' est à mon sens Perpignan, Narbonne, Montpellier, Nimes, Valence, Paris. Narbonne, une gare importante au Sud de Toulouse ? Vrai ? |
Réponse le 26/05/2009
Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, n’a pas de parti pris sur l’opportunité de créer des gares nouvelles, cette question étant posée au débat public.
Ainsi, le débat public permettra donc de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
Au total, cinq bassins de vie ont été retenus (Nîmes, Montpellier, Béziers, Narbonne et Perpignan) sur lesquels onze sites et secteurs potentiels de gares nouvelles ont été étudiés en complément des gares existantes : trois autour de Nîmes, deux autour de Montpellier, quatre dans le bassin de vie Agde-Béziers-Lézignan-Corbières-Narbonne, et deux autour de Perpignan.
Comme précisé dans la synthèse du maître d’ouvrage, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. Il faudra notamment s’assurer que la création d’une gare nouvelle permettra effectivement une meilleure desserte du territoire concerné (fréquence et répartition des arrêts). |
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Question n°1759 de : SACCAS Nicole- 34300 AGDE - le 09/04/2009
Combien ça coûte pour l'Espagne ? Merci. |
Réponse le 06/05/2009
A ce stade d’avancement du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, il n’est pas possible de définir quel sera le montage financier du projet et si les acteurs espagnols participeront au projet.
A titre d’exemple, comme vous pouvez le voir dans l’exemple ci-dessous de la LGV Est Européenne, le Grand Duché du Luxembourg a apporté une contribution représentant 4% du coût du projet. Le plan de financement du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan ne pourra être précisé qu’après la déclaration d’utilité publique du projet, en concertation avec les partenaires, une fois arrêtée les caractéristiques précises du projet.
Vous trouvez ci-dessous à titre d’exemple les modalités initiales (l’Europe a finalement moins contribuée) de répartition du financement de la LGV Est Européenne (1ère phase – Paris Strasbourg), sans que cela préjuge du futur tour de table financier sur LNMP :
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Question n°1760 de : LAURENS MARIELLE- 34680 ST GEORGES D' ORQUES - le 09/04/2009 Les camions qui vont vers l' Espagne seront-ils transportés par les trains ? |
Réponse le 26/05/2009
L'un des objectifs du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est de favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route, en particulier pour les transports de marchandises sur de longues distances par exemple entre l’Espagne et le reste de l’Europe. Ainsi l'objectif du projet est d'offrir aux entreprises de transport ferroviaire de marchandises des circulations de qualité afin d'inciter les transporteurs routiers à utiliser le mode ferroviaire (créneaux horaires fiables, réguliers, sans arrêt et à toute heure de la journée).
Néanmoins, la politique des transports est décidée par l'Etat (le Ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire), notamment pour ce qui relève des aspects législatifs et réglementaires pour inciter au report modal de la route vers le rail. |
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Question n°1761 de : GILLOTEAU EVELYNE- 34290 ABEILHAN - le 09/04/2009
Et les camions ? Quand seront-ils sur les trains ? 2020 ? C' est loin. Ou tout simplement la meme chose que ce qui existe ? Un TGV ne prend pas sa vitesse sur 20 km. |
Réponse le 26/05/2009
L'un des objectifs des scénarios proposés au débat public est de favoriser le report modal de la route vers le rail. Les scénarios, en permettant de faire circuler davantage de trains de marchandises et en assurant une meilleure fiabilité du réseau ferroviaire en Languedoc-Roussillon (régularité, disponibilité, fiabilité), participeront à renforcer la pertinence du mode ferroviaire vis-à-vis de la route.
Tous les scénarios proposés au débat public permettent de répondre aux besoins en terme de trafic ferroviaire de marchandises en 2020. Le transport ferroviaire de marchandises devrait être d'environ 19 millions de tonnes en 2020, contre environ 10 millions de tonnes aujourd'hui. Cela représente une progression de 83% du trafic ferroviaire de marchandises. Durant cette même période le trafic routier de marchandises devrait connaitre une croissance d'environ 30%.
Ainsi, grâce aux scénarios de ligne nouvelle, ce sont près de 3000 poids lourds par jour qui seront reportés de la route vers le rail grâce aux divers services de transport de marchandises, tel que le transport combiné (conteneur ou caisse mobile chargés sur un wagon), le train entier (train constitué à partir de wagons provenant d'une seule entreprise, ayant des volumes massifs de marchandises à transporter), le ferroutage (semi-remorque chargée sur un wagon adapté) et le lotissement (train constitué à partir de wagons provenant de diverses entreprises).
La distance nécessaire pour atteindre la vitesse de 320 km/h dépend du type de TGV ; elle est actuellement supérieure à 20 km pour passer de 0 à 320 km/h sur la LGV est avec le matériel utilisé. |
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Question n°1762 de : WAGNER GERARD- 34350 VALRAS PLAGE - le 09/04/2009 Construire des gares nouvelles présente plusieurs avantages : le cout, les possibilités de parking et une meilleure fonctionnalité, mais y aura-t-il des liaisons fréquentes et rapides vers les centre villes et les plages ? |
Réponse le 26/05/2009
1- Accès à une gare nouvelle - Liaisons
L’accès à une gare nouvelle peut se faire par plusieurs modes :
- par accès ferroviaire, grâce à une navette TER reliant la gare de centre-ville à la gare nouvelle. Il faut alors positionner la gare nouvelle à l’interconnexion de la ligne existante et de la ligne nouvelle. Ceci n’est pas toujours possible compte tenu de l’urbanisation et de l’éloignement de la ligne nouvelle par rapport à l’agglomération. Dans certains cas, on peut envisager la création d’une navette TER reliant la gare centre à la gare nouvelle lorsqu’il existe un raccordement entre les deux lignes.
- par transport en commun,
- par accès routier et voiture particulière.
De façon générale, la décision de mise en service de liaisons périurbaines pour rabattre sur les gares ne relève pas de la compétence de RFF mais de celle des collectivités concernées (régions, conseils généraux et communautés d’agglomérations).
2- Potentielle gare nouvelle du bassin de vie de Béziers
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Béziers. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75 entre Pézenas et Béziers, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
La desserte des plages depuis la potentielle gare nouvelle pourra se faire via des services de bus ou car ; là encore, il s’agit d’une responsabilité des collectivités. |
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Question n°1763 de : ALLENDE Pierre- 30450 CHAMBON - le 10/04/2009 Pourquoi déjà tant de retard dans cette réalisation très utile et indispensable ? |
Réponse le 26/05/2009
1- Débat
Réseau ferré de France (RFF) a tenu ses engagements calendaires tant pour les études que pour la préparation du débat public.
Le ministère des Transports avait fixé l’objectif à RFF de réaliser des études préalables au débat public en un an et demi, pour que le débat public puisse se tenir au printemps 2009.
Les études, démarrées début 2007 et réalisées en partenariat avec l’Etat, la Région et douze collectivités territoriales, se sont achevées mi-juillet 2008 et l’ouverture du débat public a été lancée le 3 mars 2009, pour une durée de quatre mois. RFF a ainsi respecté le calendrier prévu.
2- Projet
La ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est l'un des multiples projets de ligne nouvelle en France. Sa réalisation ne peut être cependant déconnectée de l'avancement des autres projets ferroviaires français, inscrits par ailleurs au "Grenelle de l'environnement".
Ainsi, pour des raisons d'aménagement du territoire, après la construction du TGV Méditerranée mis en service en 2001, d'autres régions avaient également le souhait d'être connectées au réseau ferroviaire à grande vitesse, en particulier dans l'est de la France (ce qui a donné lieu à la construction de la LGV Est Européenne, mise en service en 2007, et à la réalisation actuellement de la branche est de la LGV Rhin-Rhône entre Dijon et Mulhouse) et à l'ouest (avec deux projets dont la phase de réalisation devrait être bientôt engagée : la LGV Sud Europe Atlantique de Tours à Bordeaux et la LGV Bretagne pays de la Loire du Mans à Rennes).
Ce sont donc des raisons d'équité territoriale au niveau national qui ont conduit à privilégier la réalisation du TGV Méditerranée au cours des années 1990, qui a permis d'apporter la grande vitesse aux portes du Languedoc-Roussillon dès 2001 (Manduel - département du Gard), mais également les mêmes raisons qui ont mis entre parenthèses le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan afin d'apporter également la grande vitesse à l'ouest et à l'est de la France. Le coût important de construction d'une ligne nouvelle et la rareté des fonds publics limitent actuellement la construction de plus d'une à deux LGV simultanément.
Néanmoins, une partie de la nouvelle liaison ferroviaire entre Nîmes et l'Espagne a avancé de manière concrète à travers le projet de contournement de Nîmes et Montpellier, déclaré d'utilité publique en 2005, et dont le démarrage des travaux est proche (2011). La section internationale ente Perpignan et Figueras est opérationnelle depuis février 2009. |
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Question n°1764 de : SUISSA Jean -Pierre- 30000 NÎMES - le 10/04/2009
Les farouches partisans ( politiques?) d’une gare TGV de contournement en centre-ville de Nîmes ironisent sur la pertinence d’une future gare TGV/TER à Manduel en l’affublant (plus qu’ abusivement) du qualificatif de « gare des betteraves » (par analogie avec la gare TGV de Haute Picardie). Cette gare de Manduel TGV/TER (couplée ou non avec une gare d’échange Serre Paradis-Pont de Justice – au centre de l’étoile ferroviaire nîmoise - ne serait-elle pas, bien au contraire, un cas d’école de commodalité, particulièrement éloquent ? |
Réponse le 26/05/2009
La co-modalité est définie par la Commission Européenne comme le « recours efficace à différents modes de transport isolément ou en combinaison" dans le but d'obtenir une "utilisation optimale et durable des ressources". Toutes les gares ferroviaires offrent les garanties de co-modalité puisqu’elles permettent le recours efficace à différents modes de transport (ferroviaire, routier, piétonnier, vélo…). Le site potentiel de gare nouvelle de Manduel s’inscrit dans ce schéma de co-modalité avec la présence des modes ferroviaires et routiers. |
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Question n°1765 de : MAUREL Pierre- 34790 GRABELS - le 11/04/2009 L'environnement est largement pris en compte dans l'étude d'impact. Par contre, la qualité des terres pour la production agricole ne semble pas figurer dans les autres critères d'évaluation. Quelles en sont les raisons ? NB: l'INRA a produit récemment une carte numérique sur la qualité des terres en région LR.
N'est-il pas encore plus prioritaire de chercher à préserver la terre nourricière que d'améliorer les transports des personnes et des marchandises ?
La non prise en compte de ce paramètre est d'autant plus surprenante que la demande sociale pour des produits agricoles de proximité se renforce et que les différents tracés envisagés passent tous par la plaine littorale, là où se trouvent les meilleures terres. |
Réponse le 26/05/2009
Les études préparatoires au débat ont permis d’identifier les différents zonages agricoles présents dans l’aire d’étude, et notamment les zones d’AOC. La définition précise d'un tracé ne se fera qu'après le débat public et les études préliminaires, lors de l'étude d'Avant Projet Sommaire.
Le potentiel agronomique des sols sera regardé de plus près lors des pré études d’aménagement foncier (article L 121.1 du code rural), études qui ont pour objet, une fois le tracé connu, de formuler des mesures destinées à compenser l’impact du projet sur l’activité agricole en proposant des réorganisations foncières équitables pour tous les agriculteurs au voisinage de la ligne.
En tout état de cause RFF préservera au maximum les terres agricoles à haut potentiel agronomique en phase de définition de son projet et ce de deux façons :
- en limitant les emprises de la ligne au strict minimum pour réaliser ses équipements nécessaires au bon fonctionnement de l’ouvrage,
- en travaillant le plus en amont possible en concertation étroite avec les organisations et syndicats agricoles présentes sur le territoire, et ce pour toute la durée d’élaboration du projet.
Si les grands projets d’infrastructure sont facilement identifiables dans le paysage, leur consommation d’espace reste pourtant relativement faible au regard de l’urbanisation croissante et la périurbanisation. Le Languedoc-Roussillon est assez éloquent dans ce domaine. Mais cela n’enlève rien au travail que RFF devra mener avec les acteurs du milieu agricole. |
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Question n°1768 de : ANTON Michel- 30540 MILHAUD - le 12/04/2009
Pourquoi ne pas faire la prochaine gare tgv sur les communes de Caissargues ou Milhaud dont la situation serait beaucoup plus centrale pour le bassin nîmois ? alors que sur Manduel ce serait beaucoup plus excentré et éloigné. |
Réponse le 26/05/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie nîmois. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org) - rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Il faut remarquer que si le nombre d’habitant potentiellement desservis par une gare nouvelle est sensiblement équivalent pour les trois sites (à 10% près) les périmètres d’influence sont bien différents le nord – nord-est de l’agglomération restant sous l’influence de la gare actuelle. |
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Question n°1769 de : DIAGO Frédéric- 30560 ST HILAIRE DE BRETHMAS - le 13/04/2009 L'accès à la gare SNCF d'Alès est peu pratique. Le sud de l'agglomération alésienne est appelé à se développer : ZAD St Hilaire et Vezénobres, rocade est-Alès (Vezenobres-Les Mages), ...
N'est il pas envisageable de réouvrir la gare de St Hilaire de Brethmas avec toutes les commodités : parking, .... ?
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Réponse le 04/05/2009
Dans le cadre des projets de développement urbain en périphérie sud d'Alès, il existe des réflexions sur l'aménagement à terme d'une nouvelle halte ferroviaire.
Le choix de créer une halte ferroviaire à vocation TER relève des compétences de la Région en tant qu'Autorité Organisatrice des Transports, en partenariat avec Réseau Ferré de France (RFF), la SNCF et les collectivités locales. RFF n'a pas été saisi d'une telle demande mais est tout à fait disposé à l'étudier. |
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Question n°1770 de : HERAN GREGORY- 34500 BEZIERS - le 14/04/2009
Pensez-vous que la ligne ferroviaire LGV Montpellier-Perpignan sera terminée en 2025 ? |
Réponse le 26/05/2009
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°1771 de : BARET ANNETTE- 48100 MONTRODAT - le 14/04/2009 A quand une ligne en Lozère pour rejoindre l' Aude ou l' Hérault ? Habitante de Lozère (même région), ayant une résidence secondaire à Narbonne-plage, je souhaiterais voir les transports en commun se développer, pour la Lozère à l' heure actuelle, il y a une régression qui se traduit par un manque économique. |
Réponse le 04/05/2009
Le département de la Lozère est traversé par trois lignes ferroviaires qui constituent le "H lozérien":
- Béziers - Neussargues,
- Mende - La Bastide,
- Alès - Langogne.
Vous pouvez donc déjà utiliser les transports TER pour rejoindre l'Aude et l'Hérault via la ligne Béziers - Neussargues interconnectée avec la ligne littorale à Béziers.
Pour ce qui concerne le développement des transports en commun, cela relève des compétences des Autorités Organisatrices des Transports telles que la Région pour les TER ou les Conseils Généraux pour certaines liaisons routières. |
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Question n°1772 de : DUMINY DANIEL- 30210 CASTILLON DU GARD - le 14/04/2009 Existe-t-il un bilan carbone global pour analyser ce projet ? |
Réponse le 26/05/2009
Le bilan carbone d’un projet intègre la phase de réalisation (chantier) et la phase exploitation (circulation des trains après la mise en service).
Aujourd’hui, les études portent sur des couloirs de 5 km de large. Le tracé ne sera défini qu’après les études d’avant projet sommaire et lors de l’enquête d’utilité publique. Il n’est donc pas possible de définir à l’heure actuelle les quantités de CO2 qui seront produites pour la construction de l’un de ces projets. En effet, celles ci dépendent :
- Des matériaux qui seront utilisés et leur quantité (rails, traverses, ballast) et de leur provenance (production et transport),
- Des déplacements des engins de travaux sur le chantier (mouvements des terres),
- Du nombre d’ouvrages qui sera réalisé et leur type (volume de béton.....),
- Etc…
Cette évaluation pourra être réalisée pour le scénario retenu, lorsque les dispositions constructives seront connues. Aussi, un bilan carbone expérimental sur la LGV Rhin Rhône est en cours pour définir les indicateurs qu’il faudra prendre en compte pour les futurs projets de RFF (par exemple, les premiers calculs donnent pour le matériau long rail soudé UIC 60 une consommation de 380 tonnes de CO2 pour 1 km de voie ferrée posée).
Concernant le bilan en phase exploitation (efficacité énergétique correspondant à une année de circulation des trains), nous avons intégré les données de prévisions de trafics dans la version 5 du bilan carbone ® de l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l énergie (ADEME) :
Cette application permet ainsi de calculer les gains en gaz à effets de serre pour chaque scénario, sur la base des facteurs d’émission de CO2 des différents modes de transport (routier, aérien, ferroviaire). Le mode ferroviaire étant beaucoup moins émetteur en C02 que les autre modes de transport, il en résulte, un gain de C02 pour chaque scénario étudié dès la première année d’exploitation (2020).
Cette évaluation a également été réalisée à l’horizon 2050, en prenant en compte des prévisions d’évolution des trafics fret et voyageurs après 2020. Dans ce cas, le nombre de train de fret continue de croitre jusqu’à ce que le doublet de ligne soit saturé (échéance différente suivant le nombre de trains que le scénario peut continuer d’accueillir après la mise en service : 10, 70, 50). En 2050, c’est le scénario n°3 (mixte à 300 km/h) qui a la meilleure efficacité énergétique (env. 1 million de tonne de C02 par an évitée), représentant la consommation annuelle de CO2 d’une ville comme Perpignan. |
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Question n°1773 de : LONG PHILIPPE- 30131 PUJAULT - le 14/04/2009 Le ferroutage peut-il etre intégré à ce projet ? Cela permettrait-il d' améliorer la fluidité de circulation sur l' A9, la sécurité et la santé des riverains... (pollution, etc...) |
Réponse le 26/05/2009
Le ferroutage entre Le Boulou et Bettembourg au Luxembourg a été mis en service en septembre 2007. Actuellement sur près de 90 trains par jour qui circulent au niveau de Montpellier, le ferroutage représente 2 trains par jour.
A l’horizon 2020, l'un des objectifs des scénarios proposés au débat public est de favoriser le report modal de la route vers le rail. Les scénarios, en permettant de faire circuler davantage de trains de marchandises et en assurant une meilleure fiabilité du réseau ferroviaire en Languedoc-Roussillon (régularité, disponibilité, fiabilité), participeront à renforcer la pertinence du mode ferroviaire vis-à-vis de la route.
Ainsi, grâce aux scénarios de ligne nouvelle, ce sont près de 3000 poids lourds par jour qui seront reportés de la route vers le rail grâce au ferroutage (semi-remorque chargée sur un wagon adapté) et aux autres services de transport de marchandises, tel que le transport combiné (conteneur ou caisse mobile chargés sur un wagon), le train entier (train constitué à partir de wagons provenant d'une seule entreprise, ayant des volumes massifs de marchandises à transporter) et le lotissement (train constitué à partir de wagons provenant de diverses entreprises). |
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Question n°1774 de : DURAND GERARD- 30900 NIMES - le 14/04/2009 Combien de trains LGV desserviront la gare de Nimes ? |
Réponse le 26/05/2009
La desserte de Nîmes dépend de la vitesse de circulation des trains et de la présence ou non de gare nouvelle dans l’agglomération nîmoise.
- En 2007, la gare de Nîmes était desservie par 44 TGV par jour, selon les estimations de la SNCF.
- En 2020, sans le projet de ligne nouvelle, la gare actuelle de Nîmes acculerait 72 TGV par jour, toujours selon les estimations de la SNCF.
- En 2020, avec le projet, si l'opportunité de créer une gare nouvelle dans l'aire de vie de Nîmes n'est pas confirmée, la gare actuelle accueillerait d’après les prévisions de la SNCF un minimum de 78 TGV par jour.
- En 2020, avec le projet, et si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 56 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 26 arrêts en gare actuelle de Nîmes, selon les estimations de la SNCF.
Par contre la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 84 TER chaque jour entre Nîmes et Lunel, contre 50 aujourd’hui.
Ainsi, le nombre de TER devrait augmenter en 2020, du fait d’une fréquence accrue, comme le montre le tableau ci-dessous :
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Question n°1775 de : MONTJAUX Claude- 30900 NÎMES - le 14/04/2009
Pourquoi obliger les usagers à un trajet souvent supérieur à 10 minutes jusqu'à une gare nouvelle alors que le gain de temps sur le parcours en TGV par les gares existantes ne serait que de 10 minutes ? |
Réponse le 26/05/2009
► Tout d’abord, le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie nîmois. Il n’est donc pas « obligé » de créer une gare nouvelle. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
► Ensuite les gains de temps de parcours sur un trajet direct comme Montpellier-Perpignan sont de l’ordre de 35 et 45 minutes, suivant le scénario de ligne nouvelle choisi.
► Le temps de trajet de porte à porte dépend de nombreux paramètres tels que la localisation (centre ville ou périphérie), de l’heure du déplacement jusqu’à la gare, du mode de transport, de sa fréquence lorsqu’il s’agit de transport en commun, du temps de précaution pris par le voyageur, des temps de correspondances. Donc, la desserte par une gare nouvelle permet des gains de temps de parcours sur la partie TGV du parcours. Ensuite, pour la durée complète du trajet, c’est très variable.
Pour les compagnies ferroviaires, telle la SNCF, les gares en dehors des centres villes permettent de desservir une aire urbaine tout en restant sur la ligne à grande vitesse. Le gain de temps est donc maximal par rapport à un trajet empruntant des raccordements jusqu’à la gare de centre ville. Cela pose ensuite la question de comment relier cette nouvelle gare à la ville ; quel est l’éloignement optimal entre rapidité de trajet en train et facilité d’accès à la gare nouvelle autrement que par la voiture.
Pour éviter les trajets par la route, deux possibilités existent :
- soit positionner la gare nouvelle à l’interconnexion de la ligne nouvelle et de la ligne existante, pour faciliter le transférer vers le TER (cela suppose que la ligne nouvelle croise la ligne actuelle près de la ville)
- soit développer les transports en commun vers la nouvelle gare
Il faut quoiqu’il arrive garder à l’esprit qu’environ les trois quarts des voyageurs utilisant le TGV viennent par leur propre moyen de transport dans une gare TGV. La substitution de la voiture est bien plus aisée quand la gare est en zone densément peuplée, là où la pertinence et l’efficacité des autres modes tels la marche à pied, le vélo, et surtout les transports en commun sont efficaces et pertinent.
Avec les nouvelles agglomérations, la gare peut-être dans les limites administratives de l’agglomération, mais peu ou pas reliée au transport en commun. La taille de l’agglomération est donc un autre facteur à intégrer.
► Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org) - rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
►Le tableau suivant présente une comparaison théorique entre gare centre et gare nouvelle, récapitulant les avantages et inconvénients de chacune d’entre elles.
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Gare centre
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Gare nouvelle
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Inconvénients
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- Perte de temps pour les missions
longue distance.
- Concentration de l’offre au centre ville.
- Difficulté d’accès depuis la périphérie liée à la congestion
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- coût de construction et maintenance de l’ouvrage
- moins bonne desserte du centre ville (compensée par une meilleure accessibilité pour les quartiers proches de la gare nouvelle)
- trajets pour aller à la gare nouvelle plus longs pour une partie des voyageurs
- nécessité de créer des liens lisibles vers le centre-ville
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Avantages
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- Accès direct au centre-ville.
- Possibilités de correspondances plus
importantes, notamment avec
TER/TGV et réseaux TC urbains
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- gain de temps de parcours (donc plus de voyageurs dans les trains, et moins de circulation automobile)
- moindre nuisance sonore du transport ferroviaire en centre ville (une partie des trains passent par la voie nouvelle, notamment les TGV qui s'arrêtent dans la gare nouvelle et les trains de fret si la ligne est mixte)
- libération des capacités en centre ville pour d’autres usages (notamment TER,…)
- Possibilités de développement d’un nouveau
secteur de l’agglomération
- Facilité de stationnement
- mieux desservir un nouveau quartier de la ville ou de l’agglomération,
- accès plus facile aux grandes infrastructures de communication.
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D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1776 de : BELIN RENE- 30600 VAUVERT - le 14/04/2009
Une gare TGV commune à Montpellier et Nimes qui serait située dans le secteur de Gallargues ou Lunel serait-elle envisageable ? Accès autoroutiers, routes et ferroviaires existants. |
Réponse le 26/05/2009
Au vu de l'étendue des bassins de vie de Nîmes et de Montpellier et de leurs poids démographiques, la solution que vous proposez de gare nouvelle entre Nîmes et Montpellier n'a pas été étudiée, les partenaires s'étant prononcés pour deux dessertes distinctes.
Ainsi, le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie nîmois. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org) - rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1778 de : GARCIA NICOLE- 30900 NIMES - le 14/04/2009 Je n' ai actuellement pas de question précise à poser, mais je souhaite etre informée sur la progression du projet de nouvelle ligne ferroviaire car j' habite à coté de la voie ferrée actuelle et peut etre qu' à terme moins de trains passeront devant chez moi ! |
Réponse le 26/05/2009
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Pour répondre à votre demande, vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
Les prévisions de dessertes TGV de la SNCV, de fret de RFF et les ambitions du Conseil régional en matière de TER montrent un quasi doublement du nombre de trais en 2020, à répartir sur les deux lignes (actuelles et nouvelles). Vous pouvez vous reporter aux pages 87 à 93 du dossier support du maitre d’ouvrage RFF, accessible sur le site de la CPDP à l’adresse suivante http://www.debatpublic-lnmp.org, rubrique s’informer, « le dossier du maitre d’ouvrage ». |
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Question n°1779 de : THOMAS Jean-Pierre- 34490 THEZAN LES BEZIERS - le 14/04/2009
Pourquoi ne pas profiter de ce couloir Sud pour la liaison de l'eau du Rhône à Perpignan et l'Espagne. |
Réponse le 18/05/2009
L'actuelle Commission particulière du débat public (CPDP) a une compétence, au sens juridique du terme, strictement limitée à l’objet dont elle est saisie, qui est ici le projet de nouvelle ligne ferroviaire entre Montpellier et Perpignan.
La CPDP n’est donc pas en mesure de traiter du jumelage entre ce projet de ligne nouvelle et le projet que vous évoquez dont le principe et les modalités de réalisation sont aujourd’hui encore hypothétiques.
Ce sera aux collectivités susceptibles de réaliser cette « liaison de l’eau du Rhône » d’apprécier l’opportunité et la faisabilité technique de jumeler les deux infrastructures. |
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Question n°1780 de : DROUGARD JEAN MICHEL- 30140 BAGARD - le 14/04/2009 Y aura-t-il des améliorations sur la ligne Nimes/Alès avec des correspondances pour le TGV et le cadencement des TER ? |
Réponse le 26/05/2009
Concernant la liaison entre Nîmes et Alès, l’ambition du Conseil Régional est de porter la desserte TER en 2020 entre ces deux villes à 44 TER par jour contre 29 actuellement.
Concernant l’accès à la grande vitesse, le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie nîmois. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 56 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 26 arrêts en gare actuelle de Nîmes, selon les estimations de la SNCF. Par contre la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon, par contre ce site induit une double correspondance pour les habitants d’Alès.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favoriserait les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org) - rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1781 de : DULAC Jean- 91330 YERRES - le 14/04/2009
Les prévisions de trafic tant voyageurs que marchandises reposent sur des bases anciennes avec des progressions "optimisées". Qu'en est-il des trafics actuels, des coefficients d'occupation ou tonnages transportés ? |
Réponse le 26/05/2009
Les prévisions de trafics fret ont été réalisées par Réseau Ferré de France à partir d’une analyse des dernières projections de trafics émanant des Ministères des Transports français et espagnol et des résultats de l’enquête "transit 2004". Ces prévisions de trafic fret prennent en considération l'ensemble des flux déjà existants ainsi que l'ensemble des procédés permettant de réaliser du transport ferroviaire de marchandises, que ce soit le ferroutage, le transport combiné, le lotissement (train constitué à partir de wagons provenant de diverses entreprises) ou le train entier (train constitué à partir de wagons provenant d'une seule entreprise, ayant des volumes massifs de marchandises à transporter).
Tous les scénarios proposés au débat public permettent de répondre aux besoins en termes de trafic ferroviaire de marchandises en 2020. Le transport ferroviaire de marchandises devrait être d'environ 19 millions de tonnes en 2020, contre environ 10 millions de tonnes aujourd'hui. Cela représente près de 3000 poids lourds reportés de la route vers le rail.
Selon la SNCF, le trafic actuel est estimé à environ 16 millions de voyageurs en Languedoc-roussillon dont 10.5 millions de voyageurs Grandes Lignes et 5.8 millions de voyageurs TER.
En 2020, selon les estimations réalisées par Réseau Ferré de France, le trafic voyageur devrait être compris entre 25.5 et 28 millions de voyageurs TGV selon les scénarios de ligne nouvelle et d'environ 10 millions de voyageurs TER. Cela représente une progression du trafic voyageurs comprise entre 5.2% et 7.5% par an selon les scénarios de ligne nouvelle.
Les hypothèses macro-économiques prises en considération pour les prévisions de trafic n’intègrent pas de décroissance mais une croissance modérée des indicateurs socio-économiques. Par le passé, il y eut des phénomènes ponctuels de décroissance durant quelques mois ou quelques années, mais sur de longues périodes il fut observé une croissance continue de la mobilité des personnes et des biens. |
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Question n°1782 de : DULAC Jean- 91330 YERRES - le 14/04/2009
Pour quelle raison une procédure de débat public, alors que les réponses aux questions qui se posent sont déjà largement tranchées du fait des options retenues dans le contournement de Montpellier après un simulacre de concertation et de débat public. La création d'une voie rapide contournant Montpellier rend quasi "obligatoire" la création d'une nouvelle gare TGV, avec à la clef un accroissement du trafic automobile sur des axes particulièrement encombrés. La réalisation d'opérations immobilières sur certaines parties du domaine ferroviaire qui se trouveraient libérées est-elle vraiment absente des réflexions menées ? |
Réponse le 26/05/2009
La réalisation d’opérations immobilières n’a pas été identifiée comme l’un des objectifs des scénarios proposés au débat public.
La création d’une gare nouvelle à Montpellier est rendue nécessaire, à terme, par les difficultés voire l’impossibilité de faire transiter tous les TGV et TER, en plus d’une partie du fret sur les accès de la gare actuelle, notamment entre Saint-Brès et Saint Roch, sur la seule ligne classique, sans investissement lourds sur celle-ci.
La concertation effectuée sur le CNM n’a pas fait l’objet d’une remise en cause de la part des pouvoirs publics. Pour autant, elle n’impose rien sur la suite du projet entre Montpellier et Perpignan. |
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Question n°1783 de : CARCENAC Gabriel- 34500 BEZIERS - le 15/04/2009
Toujours plus vite, plus de profit, pour qui ? |
Réponse le 26/05/2009
Aller toujours plus vite se traduit concrètement dans le domaine ferroviaire par du report modal de la route vers le rail et de l'aérien vers le rail. Cela concerne les trafics de moyenne et longue distance mais également les trafics de courte distance tels que les déplacements quotidiens entre le domicile et le lieu de travail ou entre le domicile et le lieu d'études. Les usagers sont les premiers bénéficiaires de ces gains de temps offerts par un projet de ligne nouvelle. |
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Question n°1784 de : CARCENAC Gabriel- 34500 BEZIERS - le 15/04/2009
Aujourd'hui, trop de monde manque le train ou reste à quai, pourquoi ? |
Réponse le 18/05/2009
La CPDP n’est pas en mesure de répondre à votre question dont l’objet ne porte pas sur le projet mis au débat.
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Question n°1785 de : BARBARIN Christophe- 34200 SETE - le 15/04/2009
Que pensez-vous de Barcelone, est-elle un port Suisse ? Pourquoi ne pas développer Sète ? un port régional rien que pour diminuer les camions. Bon vent à la prise en compte des trafics dans les terres. |
Réponse le 18/05/2009
La Région, à laquelle l'Etat a transféré le port de Sète au 1er janvier 2007, s'est résolument engagée dans un programme de développement du port.
Ainsi, sur 10 ans, ce sont plus de 200 M€ qui vont être investis pour faire de Sète un port à la hauteur des ambitions régionales, qui contribuera au transfert modal et à la lutte contre l'augmentation du nombre de poids lourds sur les routes. |
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Question n°1786 de : MESTRE Jean-Paul- 66000 PERPIGNAN - le 15/04/2009 Quand est-ce que la ligne Perpignan-Montpellier sera-t-elle en fonctionnement ? |
Réponse le 26/05/2009
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°1787 de : FAYE Jean-Claude- 30570 VALLERAUGUE - le 15/04/2009
Vous dépensez allègrement l'argent du contribuable. Croyez-vous que le simple péquin peut avoir un avis de voleur sur ces sujets ? |
Réponse le 26/05/2009
L’intérêt d’un débat public est bien évidement de permettre l’expression la plus large possible et de prendre en compte les avis et remarques formulés par le public. L’argent du contribuable permet dans le cas présent de vous apporter une réponse.
Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, a donc souhaité proposer au débat public quatre scénarios contrastés et bien différenciés afin que l’ensemble des habitants de la région puisse formuler leurs attentes et l’aide ainsi à choisir le scénario le plus adapté et partagé.
Ainsi, suivant les avis exprimés pendant le débat public, RFF décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°1788 de : ROLAND - 66200 LATOUR BAS ELNE - le 15/04/2009 Pourquoi une 2ème ligne Perpignan-Montpellier ?? |
Réponse le 26/05/2009
Les objectifs du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan sont multiples. Ils ont été analysés au terme d’un important programme d’études, mené par Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, l’Etat, la Région Languedoc-Roussillon et 12 collectivités partenaires.
Concrètement, une ligne nouvelle en plus de la ligne existante permettrait de :
- Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen,
- Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante,
- Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains,
- Inciter à prendre le train plutôt que la voiture,
- Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route,
- Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon,
- Accompagner le dynamisme de l’économie régionale. |
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Question n°1789 de : ROLAND - 66200 LATOUR BAS ELNE - le 15/04/2009
Actuellement il est impossible de faire aller et retour Perpignan-Marseille. Pourquoi ce sans changement ? |
Réponse le 18/05/2009
Actuellement, les trains Grandes Lignes desservant la Région Languedoc-Roussillon sont organisés selon deux grands types de dessertes : des TGV en provenance ou à destination de Paris ou de Lyon et au-delà et des trains Téoz entre (Nice) Marseille et Toulouse (Bordeaux).
Ces dessertes sont complétées en période estivale par des trains Corail entre Cerbère et l'est de la France (Metz et Strabourg).
Dès 2012, avec la mise en service des lignes nouvelles Perpignan-Figueras et Figueras-Barcelone, la SNCF et la RENFE envisagent de créer des liaisons TGV permettant de faire l'aller retour dans la journée entre Perpignan et Marseille.
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Question n°1790 de : MUSSLIN Dominique- 30000 NIMES - le 15/04/2009
bonjour, Alors qu'en PACA, l'option passant par les métropoles et les centres villes apparaît comme la plus favorable sur le plan de la consommation de CO², dans vos propositions, l'option proposant des gares nouvelles semble la mieux placée sur ce plan. Merci de m'indiquer dans quelle étude vous démontrez cet aspect. |
Réponse le 26/05/2009
Pour le projet de ligne nouvelle Montpellier Perpignan, la réalisation ou non de gares nouvelles ainsi que le choix d’un couloir de passage ne contribuent pas à améliorer ou à dégrader les bilans carbone ® que nous vous présentons au débat public.
En effet, pour réaliser ces bilans carbone en phase exploitation (correspondant à une année de circulation des trains pour chaque scénario), Réseau Ferré de France a intégré ses données de prévisions de trafics dans la version 5 du bilan carbone ® de l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l énergie (ADEME). Concrètement, on calcule en 2020 les émissions de CO2 produites pour transporter les voyageurs et les marchandises si le projet n’existe pas (les voyageurs utilisent l’avion et la voiture, les marchandises le camion) et on les compare aux émissions de CO2 produites si le projet de ligne nouvelle existe. Le bilan est la différence entre ces deux calculs ; il est positif, ce qui signifie qu’avec le projet, plus de voyageurs et de marchandises utilisent le train à la place de l’avion et de l’automobile, train pour une bonne part circulant à l’énergie électrique. Et plus de trains circulent, moins de camions circulent, donc plus le bilan carbone est positif. Cette application, mise au point par l’ADEME, permet ainsi de calculer les gains en gaz à effets de serre (principalement le CO2) pour chaque scénario, sur la base des facteurs d’émission de CO2 des différents modes de transport (routier, aérien, ferroviaire).
Le mode ferroviaire étant beaucoup moins émetteur en C02 que les autre smodes de transport, il en résulte, un gain de C02 pour chaque scénario étudié dès la première année d’exploitation (2020).
Cette évaluation a également été réalisée à l’horizon 2050, en prenant en compte des prévisions d’évolution des trafics fret et voyageurs après 2020. Dans ce cas, le nombre de train de fret continue de croitre jusqu’à ce que le doublet de ligne soit saturé (échéance différente suivant le nombre de trains que le scénario peut continuer d’accueillir après la mise en service : 10, 70, 50).
Il en résulte, en 2050, que le scénario mixte à 300 km/h a une meilleure efficacité énergétique que les autres scénarios, principalement du fait qu’il cumule la contribution significative du report modal voyageurs grandes lignes (par rapport au scénario mixte 220 km/h) et du report modal fret qu’il permet (par rapport au scénario 320 km/h tout TGV).
En sommes, le critère d’accès à la gare par les voyageurs ne rentre pas dans le calcul macroscopique effectué ici. Il dépendra de la création ou non des gares, pas du scénario en tant que tel.
A noter que le fait de vouloir desservir une ville par sa gare centre et à pleine vitesse, nécessite des investissements lourds, de type tunnel (comme l’une des options étudiées pour Marseille), ce qui parfois rend tout simplement non-finançable le projet, surtout s’agissant de ville moyenne comme en Languedoc-Roussillon. |
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Question n°1791 de : TALON ALICE- 30310 VERGEZE - le 15/04/2009 L'influence de la LGV sur le port de Sète : est-il prévu un pole d'intermodalité entre la LGV et le trafic maritime ? |
Réponse le 26/05/2009
Il n’est pas pris en compte de nouvelle plate forme au sein des scénarios de ligne nouvelle. Cela ne faisait pas l’objet des études confiées à Réseau ferré de France.
Néanmoins, afin de redynamiser le trafic fret et favoriser le report modal de la route vers le fer, Réseau Ferré de France (RFF) travaille à la fois sur la qualité des circulations fret et sur les points de chargement et de déchargement des trains. Le projet de ligne nouvelle viendrait accompagner l’essor du développement de transport de marchandises du port de Sète en permettant de faire circuler davantage de trains de marchandises et en assurant une meilleure fiabilité du réseau ferroviaire en Languedoc-Roussillon (régularité, disponibilité, fiabilité). Cela participera à renforcer la pertinence du mode ferroviaire vis-à-vis de la route.
Pour acheminer des marchandises au départ ou à destination du port de Sète il existe dès à présent des techniques ferroviaires performantes. RFF travaille par ailleurs sur les voies de port avec le Conseil Régional et le Conseil Général concerné.
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Question n°1793 de : SOULA CLAUDE- 34000 MONTPELLIER - le 15/04/2009
Pourquoi changer la gare de Montpellier qui est moderne, centrale, pratique, bien desservie ? Rien n'est plus triste que ces nouvelles gares (Aix, Valence) Loin de tout. Les gares sont destinées à etre centrales, non périphériques. |
Réponse le 26/05/2009
1- Gare St Roch et potentielle gare nouvelle
La gare de Montpellier St Roch continuera quoiqu’il en soit à accueillir des trains, y compris des TGV.
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Montpellier. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
L’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie montpelliérain est en partie dictée par des contraintes techniques, contrairement aux autres agglomérations régionales, car l’augmentation très forte des TER (90) et des TGV (126), en plus des circulations de fret rend impossible leur cohabitation sur la seule ligne classique en entrée de gare (entre Saint Brès et Saint Roch) sans investissements lourds.
Dès lors, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat :
- A la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s’inscrirait dans le plan d’urbanisation de l’agglomération de Montpellier, dans la continuité d’Odysseum avec la création d’un lycée, d’un quartier d’affaire et le prolongement de la ligne de tramway n°1.
- A Saint Jean de Védas, à l'intersection entre le contournement Nîmes-Montpellier et la ligne existante vers Sète, site qui permet d’envisager des correspondances TGV/TER.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Montpellier est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi en 2020, suivant les scénarios proposés au débat, entre 100 et 74 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et entre 26 et 34 arrêts en gare actuelle, selon les estimations de la SNCF. Par contre, la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 90 TER chaque jour entre Montpellier et Sète, contre 46 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Montpellier en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org) - rubrique s'informer, - document du débat, - études, - études préparatoires, - étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
2- Avantages et inconvénients entre gare centre et gare nouvelle
Le tableau suivant présente une comparaison théorique entre gare centre et gare nouvelle, récapitulant les avantages et inconvénients de chacune d’entre elles.
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Gare centre
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Gare nouvelle
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Inconvénients
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- Perte de temps pour les missions longue distance.
- Concentration de l’offre au centre ville.
- Difficulté d’accès depuis la périphérie liée à la congestion
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- coût de construction et maintenance de l’ouvrage
- moins bonne desserte du centre ville (compensée par une meilleure accessibilité pour les quartiers proches de la gare nouvelle)
- trajets pour aller à la gare nouvelle plus longs pour une partie des voyageurs
- nécessité de créer des liens lisibles vers le centre-ville
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Avantages
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- Accès direct au centre-ville.
- Possibilités de correspondances plus
importantes, notamment avec
TER/TGV et réseaux TC urbains
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- gain de temps de parcours (donc plus de voyageurs dans les trains, et moins de circulation automobile)
- moindre nuisance sonore du transport ferroviaire en centre ville (une partie des trains passent par la voie nouvelle, notamment les TGV qui s'arrêtent dans la gare nouvelle et les trains de fret si la ligne est mixte)
- libération des capacités en centre ville pour d’autres usages (notamment TER,…)
- Possibilités de développement d’un nouveau secteur de l’agglomération
- Facilité de stationnement
- mieux desservir un nouveau quartier de la ville ou de l’agglomération,
- accès plus facile aux grandes infrastructures de communication.
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Question n°1794 de : CARREZ JEAN MICHEL- 34370 CREISSAN - le 15/04/2009
Quelle est l'échéance Béziers-Barcelone et Béziers-Bordeaux par TGV ? |
Réponse le 26/05/2009
1- Béziers-Barcelone
Un des objectifs de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan est de donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen, ce qui implique la connexion avec Barcelone et plus largement l’Espagne. Cette connexion sera techniquement possible (écartement des rails standardisés) dès la réalisation de la Ligne Grande Vitesse (LGV) Figueras-Barcelone.
Vous pourrez donc effectuer le trajet Béziers – Barcelone, en TGV à l’horizon 2012, selon les dernières déclarations des responsables espagnols (sans changer de train donc mais pas à pleine vitesse sur l’intégralité du parcours). A la condition qu’une entreprise assure ce service toutefois.
Concernant la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, qui réduirait encore les temps de trajet par rapport à 2012, Réseau Ferré de France (RFF) maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet suivant les avis exprimés pendant le débat public.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
2- Béziers-Bordeaux
Le trajet entre Béziers et Bordeaux se décompose en trois projets ferroviaires :
- Le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, que nous venons d’évoquer avec une mise en service prévue à l’horizon 2020.
- Le projet entre Toulouse en Narbonne
- Le projet entre Bordeaux et Toulouse.
Actuellement il existe des liaisons voyageurs entre Béziers et Bordeaux. Les temps de parcours de ces liaisons pourront être améliorés avec un projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan. Les scénarios de ligne nouvelle proposés au débat public permettent des gains de temps compris entre 25 et 30 minutes entre Montpellier et Toulouse.
Toulouse-Narbonne
Concernant le projet de ligne entre Toulouse et Narbonne, des "pré études fonctionnelles" vont prochainement être lancées par Réseau Ferré de France (vers l'été 2009). D'un budget de 1.3 M€, elles sont financées par l'Etat (325 k€), RFF (325 k€), et les Régions Midi Pyrénées (300 k€), Languedoc-Roussillon (300 k€) et Aquitaine (50 k€). A noter que le Contrat de Projets 2007/2013 Midi Pyrénées avait prévu le lancement de ces études. Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et/ou de réaménagement de la ligne existante.
Ces études devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nationale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public.
Le projet de loi Grenelle de l'environnement (dans sa version adoptée par le Sénat) stipule : "Un programme complémentaire de 2500 kilomètres [de lignes nouvelles à grande vitesse] sera en outre défini, incluant…la ligne Toulouse/Narbonne". Ce programme correspond a priori aux lignes dont la réalisation sera lancée au-delà de 2020.
Bordeaux et Toulouse
Concernant le projet entre Bordeaux et Toulouse, cette LGV s'inscrit dans une problématique plus globale "les Grands Projets du Sud Ouest" ( GPSO) qui regroupe les deux lignes Bordeaux/Toulouse et Bordeaux/Espagne.
Des études regroupant les phases "études préliminaires" et "Avant-Projet Sommaire" sont actuellement conduites par RFF afin d'être en mesure de retenir courant 2011 un tracé dans une bande de 500 mètres qui fera l'objet d'une enquête publique. Parallèlement les négociations se poursuivent entre l'Etat et les collectivités pour le financement des lignes GPSO.
La ligne nouvelle devrait être mise en service avant 2020. |
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Question n°1795 de : MEYSSON GEORGES- 34540 BALARUC LES BAINS - le 15/04/2009 Une gare à Sète, en prenant le TGV grande vitesse à Montpellier y aura-t-il des navettes pour le départ, et vice versa pour Béziers TGV ? |
Réponse le 26/05/2009
La gare actuelle de Sète continuera d’être desservies par les TGV, quel que soit le scénario de ligne nouvelle.
Les scénarios « LGV voyageurs à 320km/h » et « LGV voyageurs à 300km/h et fret à 120 km/h » devraient offrir, selon la SNCF, une desserte TGV dans la gare de Sète de 2 trains par heure de pointe, soit 16 trains par jour. Le scénario « Ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h » offrirait une desserte TGV de 2 trains par heure de pointe et 14 trains par jour.
Concernant une gare nouvelle, le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Montpellier et une au sein du bassin de vie d’Agde-Béziers. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Pour le bassin de vie de Montpellier, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat :
- A la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s’inscrirait dans le plan d’urbanisation de l’agglomération de Montpellier, dans la continuité d’Odysseum avec la création d’un lycée, d’un quartier d’affaire et le prolongement de la ligne de tramway n°1.
- A Saint Jean de Védas, à l'intersection entre le contournement Nîmes-Montpellier et la ligne existante vers Sète, site qui permet d’envisager des correspondances TGV/TER.
Pour le bassin de vie de Béziers trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75 entre Pézenas et Béziers, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
- le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
- le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
Dans le cas d’une gare nouvelle à Saint Jean de Védas pour l'aire de vie de Montpellier ou à dans le secteur Est de Béziers, celles-ci seraient à l'interconnexion de la ligne nouvelle et de la ligne existante permettant de rejoindre la gare de Sète par TER suite à une correspondance dans la gare nouvelle.
Ainsi Sète disposerait non seulement de dessertes TGV via sa gare existante mais également d’un accès à 126 TGV par jour via les gares de Montpellier ou 74 TGV par jour via les gares de Béziers. |
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Question n°1796 de : CHANCEL NATHALIE- 34130 MAUGUIO - le 15/04/2009
Le choix d'une ligne "pure TGV" impliquerait-il que les trains espagnols pourraient l'emprunter ? Ou seuls les "TGV français" pourraient assurer les liaisons Montpellier-Barcelone par la ligne nouvelle ? |
Réponse le 16/06/2009
Quelque soit le choix du scénario retenu les matériels étrangers autres que les TGV pourront assurer la relation Montpellier-Barcelone.
Il convient de noter qu'actuellement, la Deutsch Bahn (DB) fait circuler des ICE 3 sur la LGV Est Européenne pour assurer la relation Paris - Francfort. Les rames Vélaros commandées par la DB seront opérationnelles en 2011, à l'horizon de mise en service de la LGV Rhin Rhône (Dijon-Mulhouse). Enfin, les rames ETR 500 de Trenitalia devraient rouler l’an prochain sur la LGV Paris-Lyon sur la relation Paris-Milan, étant donné que Trenitalia a fait officiellement une demande de sillons auprès de Réseau Ferré de France (RFF).
Bien entendu, ces matériels - tout comme les nouveaux que mettrait en service la SNCF - devront être munis des équipements de sécurité requis pour circuler sur le réseau ferré national : TVM, KVB, etc… |
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Question n°1798 de : RIVALS Guy- 66680 BANYULS SUR MER - le 15/04/2009
Aurez-vous l'appui du ministère des transports ? |
Réponse le 26/05/2009
Le ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire (MEEDDAD) est le ministère de tutelle de Réseau ferré de France (RFF).
Le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan a donc bien évidemment été élaboré en partenariat avec le Ministère, au cours des différentes instances de décisions et de concertation, mais aussi avec l’ensemble des cofinanceurs dont le Conseil régional, les quatre départements du Gard, de l’Hérault, de l’Aude et des Pyrénées Orientales ainsi que huit agglomération (Nîmes, Montpellier, Sète, Agde, Béziers, Narbonne, Carcassonne, Perpignan). C’est avec l’appui de l’ensemble de ces partenaires que le projet avancera.
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, RFF décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet. |
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Question n°1799 de : RIVALS Guy- 66680 BANYULS SUR MER - le 15/04/2009
Quel impact aurait ce scénario sur le trafic routier ? |
Réponse le 26/05/2009
L'un des objectifs des scénarios proposés au débat public est de favoriser le report modal de la route vers le rail. Les scénarios, en permettant de faire circuler davantage de trains de marchandises et de voyageurs et en assurant une meilleure fiabilité du réseau ferroviaire en Languedoc-Roussillon (régularité, disponibilité, fiabilité), participeront à renforcer la pertinence du mode ferroviaire vis-à-vis de la route et du mode aérien.
Tous les scénarios proposés au débat public permettent de répondre aux besoins en terme de trafic ferroviaire de marchandises en 2020. Le transport ferroviaire de marchandises devrait être d'environ 19 millions de tonnes en 2020, contre environ 10 millions de tonnes aujourd'hui. Cela représente une progression de 83% du trafic ferroviaire de marchandises et près de 3000 poids lourds reportés de la route vers le rail. Durant cette même période le trafic routier de marchandises devrait connaitre une croissance d'environ 30%.
Selon la SNCF, le trafic voyageur actuel est estimé à environ 16 millions de voyageurs en Languedoc-roussillon dont 10.5 millions de voyageurs Grandes Lignes et 5.8 millions de voyageurs TER.
En 2020, selon les estimations réalisées par Réseau Ferré de France, le trafic voyageur devrait être compris entre 25.5 et 28 millions de voyageurs TGV selon les scénarios de ligne nouvelle et d'environ 10 millions de voyageurs TER. Cela représente une progression du trafic voyageurs comprise entre 5.2% et 7.5% par an selon les scénarios de ligne nouvelle. Cela représente entre 3000 et 6000 véhicules particuliers en moins sur le réseau routier du Languedoc-Roussillon. |
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Question n°1800 de : BADIOU VINCENT - le 15/04/2009 Avez-vous pensé à l'accessibilité pour les sourds ? Ainsi que les autres handicapés ? |
Réponse le 26/05/2009
Les agents de la SNCF proposent aux clients nécessitant un accompagnement un service adapté à chaque handicap afin de permettre à ceux-ci de réaliser leur voyage dans les meilleures conditions.
Les gares nouvelles devront être conformes à la loi du 11 février 2005 relative à l’égalité des droits et des chances, à la participation et à la citoyenneté des personnes handicapées (loi n°20056102). Cette loi préconise le principe général de non discrimination et oblige la collectivité nationale à garantir les conditions de l’égalité des droits et des chances. Elle précise que les services de transport collectif devront être accessibles aux personnes handicapées ou à mobilité réduite. Elle fixe également un délai de 10 ans à compter de sa publication soit au plus tard le 12 février 2015 pour la mise aux normes des gares existantes.
Elle définit que l’accessibilité de tous aux transports collectifs relève d’une responsabilité partagée entre les gestionnaires d’infrastructures, Réseau Ferré de France (RFF) pour le réseau ferré national, l'Etat, les Conseils Régionaux, les départements ou les communes.
En ce qui concerne le domaine ferroviaire, la loi prévoit l’élaboration de schémas directeurs d’accessibilité :
• Le schéma directeur national d’accessibilité a été approuvé par décision ministérielle en date du 11 juin 2008. Dans notre région 7 gares nationales sont concernées : Montpellier, Nîmes, Sète, Béziers, Narbonne, Carcassonne, Perpignan ainsi que 20 gares régionales desservies par les trains TGV et grandes lignes.
• Le schéma directeur régional, conduit par le Conseil Régional Languedoc Roussillon, devrait être validé fin juin. Il traite des 20 gares régionales desservies par les trains TGV et grandes lignes et de 20 autres gares régionales ainsi que de haltes ferroviaires.
Ces documents ont été élaborés dans le cadre d’une concertation organisée aux différentes phases de la démarche avec l’ensemble des acteurs concernés.
Ils présentent un état des lieux des gares, précisent les objectifs à atteindre dans le cadre des travaux d’accessibilité et définissent une programmation indicative.
A l’échelle régionale, RFF devrait engager en 2009 et 2010 sur son périmètre (mise en accessibilité des quais), 23 études préliminaires de faisabilité. Ces études visent notamment à étudier les conditions de pose d’ascenseurs ou de rampes dans les gares munies de passages souterrains ou envisage la rénovation des passages planchéiés, pour les gares à fréquentation plus réduite. Les gares traitées feront également l’objet de travaux de pose de bandes podotactiles et de mises aux normes, le cas échéant, des escaliers existants. Ces travaux ne pourront être réalisés qu’à la condition de réunir les financements nécessaires, RFF participant généralement dans le cadre d’une enveloppe nationale.
Les gares de NIMES et MONTPELLIER qui bénéficient du plan de relance national seront traitées respectivement en 2009 et 2010.
En ce qui concerne les nouveaux réseaux, ces derniers devront être accessibles dès leur mise en service. |
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Question n°1801 de : LEGEAY JAHAN CHRISTINE- 34110 FRONTIGNAN - le 15/04/2009 Que deviennent la ligne qui passe à Frontignan et sa gare ? |
Réponse le 26/05/2009
Quel que soit le scénario choisi, la ligne classique continuera d’être empruntée par les TER, une partie des TGV et les trains de fret.
La gare de Frontignan ne serait pas desservie par le TGV mais continuerait d’être desservie par le TER. De plus l’ambition du Conseil régional est de doubler le nombre de TER en 2020 avec le projet.
La tableau ci-dessous indique l’évolution de la fréquence des TER en heure de pointe :
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Question n°1802 de : VOLTE DANIELLE- 34070 MONTPELLIER - le 15/04/2009
Pourquoi ne pas réouvrir les lignes anciennes comme celle de Nimes-Vigan et conserver celle de Béziers-Naussargues ? |
Réponse le 16/06/2009
Le transport ferroviaire de voyageurs est un transport de masse, dans des zones d'habitat dense ou entre deux zones d'habitant dense. La population languedocienne se concentre très majoritairement sur la bande littorale. Réseau Ferré de France (RFF), en partenariat avec les collectivités locales et le Conseil Régional en tant qu'Autorité Organisatrice des Transports TER, a mené des études socio-économiques pour analyser la pertinence de rouvrir des lignes ferroviaires à des circulations voyageurs. Ces études ont montré qu'il n'y a pas ou peu de pertinence pour du trafic ferroviaire conventionnel. RFF n'exclut pas de mettre à disposition le foncier et les infrastructures nécessaires à la réalisation d'autres modes de transport relevant des compétences d'agglomérations ou de communautés de communes.
Pour ce qui concerne le cas particulier de la ligne Nîmes - Le Vigan et qui se prolongeait jusqu'à Millau, le foncier a été cédé en grande partie au Conseil Général du Gard. Même si le mode ferroviaire devait s'avérer pertinent sur cette ligne, RFF ne maîtrise plus les emprises foncières et il n'est plus possible de réutiliser le tracé historique.
La ligne Béziers-Neussargues est toujours en exploitation et circulée par des trains de voyageurs et de fret sur sa partie nord. Il n'est pas prévu de la fermer. |
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Question n°1803 de : FRANCHET FRANCIS- 66430 BOMPAS - le 15/04/2009 Y a-t-il une véritable volonté de développer les lignes fret en plus de la LGV ? Quel projet, quel avenir pour le fret ferroviaire ? |
Réponse le 26/05/2009
Le succès du transport de marchandises par le rail dépend de trois facteurs à minima : disposer d’infrastructures performantes, d’entreprises de transport ferroviaires compétitives et réactives, et d’un contexte législatif et réglementaires incitatifs. Réseau ferré de France (RFF) peut favorablement œuvrer à la mise en œuvre du premier facteur.
A l’horizon 2020, l'un des objectifs des scénarios proposés au débat public est de favoriser le report modal de la route vers le rail. Les scénarios, en permettant de faire circuler davantage de trains de marchandises et en assurant une meilleure fiabilité du réseau ferroviaire en Languedoc-Roussillon (régularité, disponibilité, fiabilité), participeront à renforcer la pertinence du mode ferroviaire vis-à-vis de la route pour le transport de marchandises.
Ainsi, grâce aux scénarios de ligne nouvelle, ce sont près de 3000 poids lourds par jour qui seront reportés de la route vers le rail grâce aux divers services de transport de marchandises, tel que le transport combiné (conteneur ou caisse mobile chargés sur un wagon), le train entier (train constitué à partir de wagons provenant d'une seule entreprise, ayant des volumes massifs de marchandises à transporter), le ferroutage (semi-remorque chargée sur un wagon adapté) et le lotissement (train constitué à partir de wagons provenant de diverses entreprises).
Tous les scénarios proposés au débat public permettent de répondre aux besoins en transport ferroviaire de marchandises identifiés en 2020. Cependant selon la nature des scénarios, il sera possible, à plus long terme, de faire plus ou moins de report modal. Ce sont les scénarios mixtes, c'est-à-dire acceptant les trains de voyageurs et les trains de marchandises qui offrent le plus de capacité pour augmenter le nombre de trains de marchandises au-delà de 2020 et donc le meilleur potentiel de report modal fret.
Néanmoins, la politique des transports est décidée par l'Etat (le Ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire), notamment pour ce qui relève des aspects législatifs et réglementaires pour inciter au report modal de la route vers le rail. |
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Question n°1804 de : DELAGE-LEGRAND CHRISTIAN- 66140 CANET EN ROUSSILLON - le 15/04/2009
Pourquoi ne mettez-vous pas plus de vols Perpignan-Paris au lieu de favoriser Gérone-Paris ? L'aéroport de Perpignan est quand meme plus pratique que de faire 100 km pour aller à Gérone. |
Réponse le 19/05/2009
La CPDP n’est pas en mesure de répondre à votre question dont l’objet ne porte pas sur le projet mis au débat.
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Question n°1805 de : SENDRA DANIEL- 34340 MARSEILLAN - le 15/04/2009
Avec le projet 1 qui est le moins couteux, garderons-nous la possibilité de monter à Agde avec une correspondance ou un changement à Béziers ou à Montpellier ? Proximité ? Facilité ? |
Réponse le 26/05/2009
Les emplacements des potentielles gares nouvelles sont indépendants des scénarios proposés au débat public. Donc, quel que soit le scénario de ligne nouvelle choisi, la gare actuelle de Marseillan Plage continuerait d’être desservie par les TER et celle d’Agde continuerait d’être desservie par les TGV et les TER, d’après les prévisions de dessertes faites par le transporteur SNCF.
En 2020, quelque soit le scénario de ligne nouvelle, la gare de Agde accueillerait 2 TGV par heure de pointe soit entre 14 et 16 TGV par jour. Cette offre pourrait être augmentée en période estivale pour faciliter l'accès des touristes au littoral agathois (dire de la SNCF en réunion publique à Agde). De plus, le nombre de TER pourrait être doublé par rapport à aujourd'hui en gare de Agde. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 70 TER chaque jour entre Agde et Sète, contre 46 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF.
Concernant une gare nouvelle, le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Agde-Béziers et une au sein du bassin de vie de Montpellier. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75 entre Pézenas et Béziers, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
- à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
- entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
Dans le bassin de vie de Montpellier, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat :
- A la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s’inscrirait dans le plan d’urbanisation de l’agglomération de Montpellier, dans la continuité d’Odysseum avec la création d’un lycée, d’un quartier d’affaire et le prolongement de la ligne de tramway n°1.
- A Saint Jean de Védas, à l'intersection entre le contournement Nîmes-Montpellier et la ligne existante vers Sète, site qui permet d’envisager des correspondances TGV/TER.
Dans le cas de la réalisation d’une gare nouvelle entre Agde et Béziers, il sera également possible de rejoindre Agde par TER suite à une correspodance dans la gare nouvelle.
Dans le cas d’une gare nouvelle à Saint Jean de Védas pour l'aire de vie de Montpellier, celle-ci serait à l'interconnexion de la ligne nouvelle et de la ligne existante permettant des correspondances TGV/TER.
Ainsi Agde disposerait non seulement de dessertes TGV via sa gare existante mais également d’un accès à 74 TGV par jour via les gares de Béziers et jusqu’à 126 TGV par jour via les gares de Montpellier (suivant le site des gares). |
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Question n°1806 de : MIRO MYRIAM- 34300 AGDE - le 15/04/2009
Pourquoi ne prévoyez-vous pas dans le scénario "vert", qu'une seule gare entre Béziers et Narbonne ? Les habitants à l'Est de Béziers sont pénalisés. |
Réponse le 26/05/2009
Comme précisé dans la synthèse du maître d’ouvrage, qui a été distribuée à un million d’exemplaires dans les foyers de la région, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre. Le scénario « vert » est présenté avec une seule gare entre Béziers et Narbonne pour montrer les différentes possibilités d’implantation et de nombre de gares nouvelles (sans être exhaustif). En termes de nombre d’arrêts, ce scénario prévoit comme pour le scénario bleu 58 arrêts en gare nouvelle. Ce secteur est par contre plus éloigné pour les agathois.
Le débat public permettra donc de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
Au total, cinq bassins de vie ont été retenus (Nîmes, Montpellier, Béziers, Narbonne et Perpignan) sur lesquels onze sites et secteurs potentiels de gares nouvelles ont été étudiés en complément des gares existantes : trois autour de Nîmes, deux autour de Montpellier, quatre dans le bassin de vie Agde-Béziers-Lézignan-Corbières-Narbonne, et deux autour de Perpignan.
Il est donc tout à fait possible d’imaginer la création d’une gare nouvelle dans le secteur Est de Béziers avec le scénario « LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h ». |
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Question n°1807 de : PUYLAURENS MICHEL- 34310 MONTADY - le 15/04/2009 Qui finance la construction de la ligne LGV voyageurs et fret ? L'Etat, par RFF interposé ou une société concessionnaire commune pour Espagne-Perpignan ? |
Réponse le 26/05/2009
Les grands projets ferroviaires nécessitent un montant élevé d’investissement. L’équilibre financier de tels projets ne peut être obtenu que sur une très longue période, qui peut être supérieure à 50 ans, et en mobilisant des apports publics significatifs. Le financement du projet de Ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan s’inscrit dans un schéma de ce type, sachant que deux stratégies de financement peuvent être recherchées : le financement classique, par fonds publics et les financements en partenariat public / privé.
Les cas de financement classique les plus récemment mis en œuvre, sont ceux de la première phase de la ligne à grande vitesse (LGV) Est Européenne et de la branche est de la LGV Rhin-Rhône. Dans ces projets, le financement repose exclusivement sur des fonds publics associant l’Etat, les collectivités territoriales, les pays voisins intéressés, l’Union Européenne, RFF et la SNCF.
D’autres modalités de financement peuvent être recherchées dans le cadre des partenariats publics /privés, qu’il s’agisse de la concession ou du contrat de partenariat.
Concession : le concessionnaire s’engage à financer, concevoir, construire, exploiter et entretenir l’ouvrage concédé, à ses frais et à ses risques. Le concessionnaire, qui a un droit exclusif d’exploitation, se rémunère directement par les péages d’utilisation de l’infrastructure. Dans le domaine ferroviaire, la ligne nouvelle Perpignan-Figueras, inaugurée en février 2009, a fait l’objet d’une concession au groupement TP Ferro qui en a assuré la conception, la construction, et assurera l’exploitation et la maintenance, pendant 50 ans. La LGV Sud Europe Atlantique (tours-Bordeaux) fera aussi l’objet d’une concession, dont la durée reste à déterminer.
Contrat de partenariat : le partenaire privé peut concevoir, financer, réaliser et entretenir l’infrastructure pour le compte de RFF, mais il ne l’exploite pas. Les péages et les risques d’exploitation sont conservés par RFF. Celui-ci rémunère le partenaire privé par le versement d’un "loyer". Dans le domaine ferroviaire, le contournement Nîmes-Montpellier (CNM) va être réalisé sous ce domaine juridique.
A ce stade d’avancement du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, il n’est pas possible de définir quel sera le montage financier du projet, qu’il soit de type « classique » (outre RFF, participation de l’Etat et des collectivités territoriales et de l’union Européenne) ou «innovant » (avec le concours en plus d’acteurs privés). Le plan de financement ne pourra être précisé qu’après la déclaration d’utilité publique du projet, en concertation avec les partenaires, une fois arrêtée les caractéristiques précises du projet.
A titre d’exemple, vous trouvez ci-dessous les modalités de répartition du financement de la LGV Est Européenne (1ère phase – Paris Strasbourg) :
Les nouvelles règles proposées par le Ministère de l’équipement seraient les suivantes. Une fois déduite la participation de l’Europe et de Réseau ferré de France, le solde pourrait être réparti comme suit :
- Ligne nouvelle dédiée voyageur : 50% Etat / 50% Collectivités
- Ligne nouvelle mixte (voyageur et fret) : 65 % Etat / 35 % Collectivités
- Ligne nouvelle dédiée fret : 80 % Etat / 20 % Collectivités
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Question n°1808 de : CORNET JOSE- 66690 PALAU DEL VIDRE - le 15/04/2009
Quel est l'interet du scénario 3 de la LGV alors qu'il augmente les couts de structures, la pollution, pour un gain de temps minime ? |
Réponse le 26/05/2009
Il semble que vous ayez mal interprété les schémas présentés ; en effet, le scénario 3 est celui qui à le plus fort impact sur la baisse des émissions de gaz à effet de serre (sur une année de circulation des trains). Les chiffres correspondent aux économies réalisées.
L’intérêt de proposer ce scénario est justement de pouvoir quantifier le surcout d’un projet qui permet de combiner « mixité des circulations voyageurs et marchandises » et « grande vitesse voyageurs ».
RFF a souhaité proposer au débat public le scénario « LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h » car il combine grande vitesse et grande capacité. C’est donc un scénario sans compromis.
Les effets de la grande vitesse sont comparables au scénario « LGV voyageurs à 320km/h ». En effet, grâce au scénario « LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h », il serait possible de gagner de l’ordre de 45 minutes pour un trajet direct comme Montpellier-Perpignan.
Au niveau de la capacité, le scénario « LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h » étant mixte (voyageurs + fret), il permet une meilleure répartition des circulations entre ligne nouvelle et ligne classique par rapport à un scénario de ligne nouvelle uniquement voyageur. Ainsi, le scénario « LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h » permettrait de faire circuler environ 50 TER et trains de fret supplémentaires par jour après 2020.
Le coût du scénario « LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h » est plus élevé, comme vous le faites remarquer, du fait notamment de la création de voies d’évitement.
Par contre au niveau de la pollution, c’est le scénario qui évite le plus de tonnes de CO2 par an en 2050 : environ 980 000 tonnes évitées contre environ 870 000 tonnes évitées pour le scénario « LGV voyageurs à 320 km/h) et environ 775 000 tonnes évitées pour le scénario « Ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120km/h » |
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Question n°1809 de : CAYROL FLORENCE- 34000 MONTPELLIER - le 15/04/2009
Quel est l'avenir de l'ancienne ligne ferroviaire ? |
Réponse le 26/05/2009
La ligne classique, c'est-à-dire la ligne actuelle ne sera absolument pas abandonnée car l’objectif du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est de disposer au final d’un doublet de ligne.
Ainsi, il est prévu sur le corridor Languedocien un fort développement de l’offre ferroviaire sur la ligne classique, en particulier avec une meilleure offre TER. L’ambition de Conseil régional est ainsi de doubler le nombre de TER à l’horizon 2020. La ligne actuelle verra donc passer des trains TER, des circulation de trains de marchandises, ainsi que quelques TGV. Elle sera donc bien toujours d’actualité en 2020 et absolument nécessaire |
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Question n°1810 de : PEYRONNET JEROME- 34830 JACOU - le 15/04/2009 Le projet s'inscrit-il dans l'arc méditerannéen Barcelone-Montpellier-Génes, Espagne-France-Italie ? |
Réponse le 26/05/2009
Le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan (LNMP) s’inscrit pleinement dans l’arc méditerranéen, mais pas uniquement.
Mailler le réseau ferroviaire et par conséquent connecter le contournement Nîmes-Montpellier (CNM), au nord, et la ligne Perpignan-Figueras au sud est bien évidemment un objectif du projet LNMP. Le projet est d’ailleurs parfois qualifié de « maillon manquant ».
Vers l’Italie
Le projet LNMP se situe dans le prolongement du CNM, qui est relié à partir de Manduel à la Ligne Grande vitesse (LGV) Méditerranée allant vers Marseille et continuant vers l’Italie.
Vers l’Espagne
Le tronçon Perpignan-Figueras a été raccordé au réseau ferré national le 17 février dernier. Le tronçon Figueras–Barcelone devrait être mis en service à l’horizon 2012, selon les dernières déclarations des responsables espagnols. Le projet entre Montpellier et Perpignan se situe dans le prolongement du tronçon Perpignan-Figueras.
Avec le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et perpignan, l’axe Barcelone-Perpignan-Montpellier-Marseille-Gène sera donc effectivement connecté au réseau à grande vitesse.
Vous trouverez ci-dessous une carte précisant l’ensemble des principales destinations accessibles avec le projet LNMP :
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Question n°1811 de : BROSSON BERNARD- 34130 MAUGUIO - le 15/04/2009 Quel est le montant global estimé de cette nouvelle ligne Montpellier-Perpignan ? Comment se répartit le financement global de cette opération nouvelle ligne Montpellier-Perpignan entre Etat, RFF, Région, Département...? |
Réponse le 26/05/2009
1- Coût du projet
L’estimation du coût du projet, gares et raccordements inclus (qui diffèrent d’un scénario à l’autre) aux conditions économiques d'octobre 2008, est différente selon les caractéristiques du scénario, ainsi :
- 4,2 milliards d'euros pour le scénario LGV voyageurs à 320km/h
- 4,4 milliards d'euros pour le scénario Ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120km/h
- 5,9 milliards d'euros pour le scénario LGV voyageurs à 300km/h et fret à 120km/h
- 2,4 milliards d'euros pour le scénario de doublement partiel de la ligne existante.
Les coûts indiqués dans le document de synthèse diffusé à un million d'exemplaires dans les foyers du Languedoc-Roussillon étaient mentionnés aux conditions économiques de mai 2006.
Réseau ferré de France, maître d'ouvrage du projet, a souhaité être au plus proche de la réalité et vous présente aujourd'hui des coûts actualisés aux conditions économiques d'octobre 2008, soit une actualisation d'environ deux ans et demi.
2- Financement
Les grands projets ferroviaires nécessitent un montant élevé d’investissement. L’équilibre financier de tels projets ne peut être obtenu que sur une très longue période, qui peut être supérieure à 50 ans, et en mobilisant des apports publics significatifs. Le financement du projet de Ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan s’inscrit dans un schéma de ce type, sachant que deux stratégies de financement peuvent être recherchées : le financement classique, par fonds publics et les financements en partenariat public / privé.
Les cas de financement classique les plus récemment mis en œuvre, sont ceux de la première phase de la ligne à grande vitesse (LGV) Est Européenne et de la branche est de la LGV Rhin-Rhône. Dans ces projets, le financement repose exclusivement sur des fonds publics associant l’Etat, les collectivités territoriales, les pays voisins intéressés, l’Union Européenne, RFF et la SNCF.
D’autres modalités de financement peuvent être recherchées dans le cadre des partenariats publics /privés, qu’il s’agisse de la concession ou du contrat de partenariat.
Concession : le concessionnaire s’engage à financer, concevoir, construire, exploiter et entretenir l’ouvrage concédé, à ses frais et à ses risques. Le concessionnaire, qui a un droit exclusif d’exploitation, se rémunère directement par les péages d’utilisation de l’infrastructure. Dans le domaine ferroviaire, la ligne nouvelle Perpignan-Figueras, inaugurée en février 2009, a fait l’objet d’une concession au groupement TP Ferro qui en a assuré la conception, la construction, et assurera l’exploitation et la maintenance, pendant 50 ans. La LGV Sud Europe Atlantique (tours-Bordeaux) fera aussi l’objet d’une concession, dont la durée reste à déterminer.
Contrat de partenariat : le partenaire privé peut concevoir, financer, réaliser et entretenir l’infrastructure pour le compte de RFF, mais il ne l’exploite pas. Les péages et les risques d’exploitation sont conservés par RFF. Celui-ci rémunère le partenaire privé par le versement d’un "loyer". Dans le domaine ferroviaire, le contournement Nîmes-Montpellier (CNM) va être réalisé sous ce domaine juridique.
A ce stade d’avancement du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, il n’est pas possible de définir quel sera le montage financier du projet, qu’il soit de type « classique » (outre RFF, participation de l’Etat et des collectivités territoriales et de l’union Européenne) ou «innovant » (avec le concours en plus d’acteurs privés). Le plan de financement ne pourra être précisé qu’après la déclaration d’utilité publique du projet, en concertation avec les partenaires, une fois arrêtée les caractéristiques précises du projet.
A titre d’exemple, vous trouvez ci-dessous les modalités de répartition du financement de la LGV Est Européenne (1ère phase – Paris Strasbourg) :
Les nouvelles règles proposées par le Ministère de l’équipement seraient les suivantes. Une fois déduite la participation de l’Europe et de Réseau ferré de France, le solde pourrait être réparti comme suit :
- Ligne nouvelle dédiée voyageur : 50% Etat / 50% Collectivités
- Ligne nouvelle mixte (voyageur et fret) : 65 % Etat / 35 % Collectivités
- Ligne nouvelle dédiée fret : 80 % Etat / 20 % Collectivités
L’impact sur la fiscalité des collectivités locales dépend de nombreux facteurs :
- Le niveau de leur contribution et l’incidence sur leur endettement,
- Le niveau d’endettement des collectivités qui conditionne leur recours à l’emprunt et
- Le taux d’intérêt,
- Le montant des recettes fiscales générées par le projet pendant la période de construction et d’exploitation du projet. |
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Question n°1812 de : LAMAU Sylvain- 30260 CARNAS - le 15/04/2009
Quelle est l'option qui sera la plus durable en terme d'économie d'énergie, à la fois énergie par personne et par km et énergie par tonne et par km ? |
Réponse le 16/06/2009
Tous les scénarios proposés au débat répondent à des critères de développement durable, et notamment la préservation des énergies fossile (pétrole) grâce à la traction électrique des trains. En outre, ils permettent de favoriser le transport de marchandises et de voyageurs sur le rail (report modal), et donc de contribuer à la baisse des émissions des gaz à effet de serre (GES), ainsi que des émissions de polluants atmosphériques. En effet, le mode ferroviaire est beaucoup moins émetteur de polluants que les transports routier et aérien.
Sur l’aspect réduction d’émission de gaz à effet de serre, le scénario 3 (mixte à 300 km/h) est le plus performant : il a en effet la meilleure efficacité énergétique en 2050 (près d’un million de tonnes de CO2 évitées par an), en cumulant la contribution du report modal voyageurs grandes lignes et du report modal fret : 1,8 milliards de voyageurs. Kilomètres et 3 milliards de tonnes Km pour le fret. |
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Question n°1813 de : LAMAU Sylvain- 30260 CARNAS - le 15/04/2009
Quelle option et quelles mesures pour encourager à utiliser les transports en commun ferroviaires pour les passagers et le fret ? |
Réponse le 26/05/2009
L'un des objectifs du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est de favoriser le transport de voyageurs et de marchandises sur le rail plutôt que sur la route ou l’aérien.
Pour les voyageurs, le report modal provient de la route et de l’avion. Afin de favoriser ce report modal, il est essentiel que les scénarios de ligne nouvelle offrent des gains de temps de parcours pour conccurencer les modes routiers et aériens sur les trajets de moyenne et longue distance. De plus pour les déplacements quotditiens, il est nécessaire d’améliorer la fréquence des services TER afin d’inciter les habitants du Languedoc-Roussillon à prendre le train plutôt que la voiture pour effectuer leur trajet domicile-travail ou domicile-étude.
Ainsi pour les voyageurs, les projets de ligne nouvelle proposés au débat public permettent de favoriser le report modal en offrant non seulement des gains de temps de parcours mais également une amélioration de la fréquence des services ferroviaires voyageurs.
Pour le transport de marchandises, l'un des objectifs des scénarios proposés au débat public est de favoriser le report modal de la route vers le rail. Les scénarios, en permettant de faire circuler davantage de trains de marchandises et en assurant une meilleure fiabilité du réseau ferroviaire en Languedoc-Roussillon (régularité, disponibilité, fiabilité), participeront à renforcer la pertinence du mode ferroviaire vis-à-vis de la route.
Tous les scénarios proposés au débat public permettent de répondre aux besoins en transport ferroviaire de marchandises identifiés en 2020. Cependant selon la nature des scénarios, il sera possible, à plus long terme, de faire plus ou moins de report modal. Ce sont les scénarios mixtes, c'est-à-dire acceptant les trains de voyageurs et les trains de marchandises qui offrent le plus de capacité pour augmenter le nombre de trains de marchandises au-delà de 2020 et donc le meilleur potentiel de report modal fret.
Néanmoins, la politique des transports est décidée par l'Etat (le Ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire), notamment pour ce qui relève des aspects législatifs et réglementaires pour inciter au report modal de la route vers le rail. |
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Question n°1814 de : DARDAILLON MICHELLE- 30 000 NIMES - le 15/04/2009
Pourquoi une ligne nouvelle, des gares, alors que l'existante n'est pas bien entretenue et que les horaires ne sont pas respectés. Vous allez faire du neuf pour quels profiteurs ? Et laisser les autres voies se dégrader dans la nature... |
Réponse le 26/05/2009
Les objectifs du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan sont multiples. Ils ont été analysés au terme d’un important programme d’études, mené par Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, l’Etat, la Région Languedoc-Roussillon et 12 collectivités partenaires.
Concrètement, une ligne nouvelle en plus de la ligne existante permettrait de :
- Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen,
- Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante : Disposer d’un doublet de ligne facilitera la gestion des situations spécifiques comme les incidents, les travaux, la maintenance, en permettant un basculement des circulations d’une ligne à l’autre (création d’un itinéraire « BIS »).
- Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains,
- Inciter à prendre le train plutôt que la voiture,
- Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route,
- Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon,
- Accompagner le dynamisme de l’économie régionale.
Concernant l’entretien de la ligne classique, le contrat de projets Etat-Région 2007-2013 Languedoc-Roussillon mentionne : « La modernisation de la ligne existante entre Nîmes et Perpignan constituera à moyen terme un enjeu décisif pour le développement du TER et le maintien de l’attractivité des agglomérations situées sur cet axe. ». Plusieurs dizaines de millions d’euros vont être engagés dans les cinq ans à venir.
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Question n°1815 de : CHACON MICHEL- 30 000 NIMES - le 15/04/2009 Pourquoi ne pas grouper le rail, la route, l'autoroute, les réseaux dans un même couloir ? Les nuisances seraient fortes mais limitées dans l'espace avec une défiguration limitée du paysage et neutralisation de l'habitat humain. Il n'est jamais trop tard, messieurs les décideurs. |
Réponse le 26/05/2009
Comme vous le proposez et afin d’éviter la création de nouvelles coupures paysagères, le « jumelage » des lignes nouvelles ferroviaires avec les infrastructures existantes (autoroutes, canaux, autres voies ferrées, …) est en général recherché. Ceci a fait l’objet d’un débat entre les participants du deuxième atelier environnement organisé par RFF en 2008.
Dans une région comme le Languedoc-Roussillon, traversée par des infrastructures autoroutières, cette possibilité de jumelage pourrait être étudiée.
Néanmoins, les contraintes techniques différentes pour les deux types d’infrastructures (rayons des courbes, pourcentage des rampes principalement), peuvent limiter les possibilités de jumelage en dehors des secteurs de terrain plat où il est possible de réaliser des infrastructures en ligne droite.
Si les deux infrastructures ne sont pas étudiées, voire réalisées simultanément, s’ajoutent les difficultés suivantes : modification des échangeurs, rétablissement des ouvrages de franchissement, gestion des délaissés fonciers, stabilisation des remblais et déblais, etc. Ainsi, la réalisation du jumelage de deux infrastructures de natures différentes comme une infrastructure routière et une infrastructure ferroviaire peut conduire à des surcoûts.
Le principal avantage du jumelage de deux infrastructures est de minimiser certaines conséquences sur l’environnement en concentrant certaines nuisances ou en évitant de multiplier les impacts négatifs liés à de nouveaux couloirs de passage et aux effets de coupure dans des zones sensibles. Mais il faut veiller à ce que l’intérêt du jumelage ne soit pas annihilé par certains inconvénients : superposition de certaines nuisances, importance de l’impact foncier selon le type d’occupation de l’espace, présence de délaissés fonciers inutilisables entre les infrastructures, coupure plus large pour la faune, modifications plus fortes des régimes hydrauliques.
En fait, l’opportunité et les conditions du jumelage d’une ligne nouvelle avec une infrastructure routière existante ne répondent pas à des règles préétablies et doivent être examinées au cas par cas pour bien en évaluer les avantages et les inconvénients. |
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Question n°1816 de : ROUPPERT Bruno- 11000 CARCASSONNE - le 27/03/2009 Bonjour,
J’ai bien reçu votre message.
Comme vous l'indiquez, le problème est complexe, il nous faut donc sérier les questions.
1. Nous constatons sur l'arc languedocien, une certaine saturation des réseaux ferrés et routiers.
2. Nous constatons aussi la volonté des collectivités territoriale de développer les ports de Sète et de Port la Nouvelle.
3. Nous constatons la volonté européenne de développer le cabotage.
L'ensemble de ces projections sont intéressantes et valent la peine d'être étudier en synergie.
Pour cela, le débat public sur la LGV Nîmes - Perpignan devient une étape très importante pour les définitions des enjeux et des choix qui en découlent.
Nous devons nous poser les questions suivantes :
• Où est la pertinence d'une gare TGV à Nîmes et d'une à Montpellier, ces deux villes n'étant distante que de 40 km ?
• Comment faire l'interconnexion avec les ports de Sète et de Port la Nouvelle ?
• Dans le tunnel sous la Manche, le ferroutage utile des navettes adaptées rapide en déplacement, comme au chargement et déchargement. Pourrait-on les utiliser sur une LGV ? Il faut en conséquence prévoir d'ores et déjà des plateformes Route-Fer-Mer. Où les placer ?
• L'embranchement vers Toulouse et Bordeaux pourrait se situer en Béziers et Narbonne.
• Le transport par voie ferré du fret classique a des exigences en matière de structures des voies qui vont engendrer des surcoûts difficilement tolérables ? Il convient, peut-être de laisser ce transport sur les voies classiques dans les créneaux laisser libres par le passage des TGV sur la LGV.
Enfin, ayant participé au débat public sur les transports sur l'arc languedocien, mes réflexions m'ont conduit vers un éventail de solutions multi modales qui tient compte des grands axes européens d'échanges à travers le Sud de la France.
Voici une opinion.
A bientôt
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Bonjour,
Il me semble intéressant de faire quelques propositions.
La construction de la LGV Perpignan - Nîmes doit être l'occasion d'apporter une réponse aux problèmes de saturation des réseaux ferrés et autoroutiers sur l'arc languedocien.
La réalisation de la LGV offre la possibilité de circulation à grande vitesse (300km/h) en site propre. La multiplication des gares, des arrêts conséquents qu'elles représentent sont autant de contraintes qui pénalisent la grande vitesse.
Ainsi sur les 200 km qui séparent Nîmes de Perpignan, il est nécessaire de réaliser trois gares nouvelles, en interconnexion avec le réseau ferré existant, qui laissent la circulation des convois même lorsqu'un train est à quai en gare.
• 1ère gare nouvelle TGV, à proximité de Lunel et du réseau ferré existant, pour desservir à la fois Nîmes et Montpellier, deux villes distantes de 40 km.
• 2ème gare nouvelle TGV, entre Béziers et Narbonne, en interconnexion avec le réseau ferré existant, en prévisions d'une LGV future vers Toulouse et Bordeaux, et d'une plateforme multimodale (mer, route et voie ferrée) autour de Port la Nouvelle.
• 3ème gare nouvelle TGV, à proximité de l'aéroport de Perpignan - Rivesaltes et en interconnexion avec le réseau ferré existant.
Le coût d'une ligne LGV est tel qu'il faut, à l'évidence, envisager des circulations mixtes. Mais les contraintes structurelles (structures des voies renforcées, vitesse de circulation réduites) induites par ces circulations de convois de fret doivent être limitées. Aussi, le choix devrait se porter sur le ferroutage.
Toutefois, même si le transfert des TGV sur la LGV va libérer des créneaux de circulation sur le réseau existant au profit des TER, des relations interrégionales et du fret, il est indispensable d'utiliser l'occasion qui nous est offerte pour alléger la circulation des camions sur l'autoroute A9-E15 "la Languedocienne", en offrant un ferroutage concurrentiel.
L'expérience du tunnel sous la Manche avec la mise en œuvre de navettes spécifiques peut servir sur le tronçon LGV qui nous intéresse.
Il convient de préciser qu'un ferroutage sur des distances inférieures à 200 km ne présente aucun intérêt. A ces courtes distances la voie ferrée ne pourra jamais concurrencer la voie routière. Un simple calcul le prouve :
• par voie ferrée, temps de chargement et de déchargement (30 minutes), plus temps de déplacement (200 km à 120 km/h, soit 1 heure 40) représente 2 heures 10 de temps total, hors temps d'attente.
• par voie routière, temps de déplacement (200 km à 70 km/h, soit 3 heures)
• Soit un bénéfice potentiel de 50 minutes au profit de la voie ferrée, hors temps d'attente. la comparaison des coûts des ces deux modes de déplacement doit pouvoir être en faveur de la voie ferrée !
Enfin, ces transferts et ces créations vont permettre d'absorber l'augmentation du trafic dans un avenir proche (20 ans). Au delà, la solution doit être européenne et relève de la mise en œuvre de tout les types de transport disponible.
A bientôt
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Question en cours de traitement |
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Question n°1817 de : MASSA Marguerite- 11370 LEUCATE - le 16/04/2009
Bravo pour ce projet qui réduira la pollution ! Ma fille va faire ses études à Montpellier, elle a 16 ans . Combien payera-t-elle le TER "LaFranqui-Leucate" + le TGV pour Montpellier ? Combien de temps ? Y aura-t-il une correspondance TER arrivée 07h10 Narbonne et TGV pour Montpellier ? Les jeunes abandonnent les villages !!! Si vous pensiez un peu aux horaires au départ de Narbonne par exemple... |
Réponse le 16/06/2009
L’objectif de mise en service du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est 2020, donc votre fille devrait avoir terminé ses études à cet horizon. Pour les déplacements entre votre domicile et son lieu d’étude, votre fille devra utiliser les services ferroviaires existants actuellement.
Il convient donc de se renseigner auprès de la SNCF, exploitant des services ferroviaires, sur le prix des billets TER et TGV, le temps de parcours actuels et les correspondances pour effectuer le trajet Leucate-Montpellier. |
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Question n°1818 de : CHOUMERY Michel- 66140 CANET EN ROUSSILLON - le 16/04/2009 Pourquoi la "ligne rouge" nouvelle voyageurs et fret ne comporte pas une gare nouvelle à Perpignan ? Dans ce cas, le coût estimé serait de 4 milliards d'euros...
Cette "ligne rouge" permettra après 2020, 70 trains supplémentaires. La répartition devrait être : 30 % part du réseau ferré (RFF) dans cette version dite "part Union Européenne" devrait être 30 %, État 20 %, Région 20 % et autres 5%. C'est ma répartition ! |
Réponse le 26/05/2009
1- Gares nouvelles
Comme précisé dans la synthèse du maître d’ouvrage, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Le débat public permettra donc de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
Au total, cinq bassins de vie ont été retenus (Nîmes, Montpellier, Béziers, Narbonne et Perpignan) sur lesquels onze sites et secteurs potentiels de gares nouvelles ont été étudiés en complément des gares existantes : trois autour de Nîmes, deux autour de Montpellier, quatre dans le bassin de vie Agde-Béziers-Lézignan-Corbières-Narbonne, et deux autour de Perpignan.
Il est donc tout à fait possible d’imaginer la création d’une gare nouvelle pour l’aire de vie de Perpignan dans le scénario « rouge » « Ligne nouvelle voyageurs à 220km/h et fret à 120km/h ».
2- Financement
A ce stade d’avancement du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, il n’est pas possible de définir quel sera le montage financier du projet, qu’il soit de type « classique » (outre RFF, participation de l’Etat et des collectivités territoriales et de l’union Européenne) ou «innovant » (avec le concours en plus d’acteurs privés). Le plan de financement ne pourra être précisé qu’après la déclaration d’utilité publique du projet, en concertation avec les partenaires, une fois arrêtées les caractéristiques précises du projet.
A titre d’exemple, vous trouvez ci-dessous les modalités de répartition du financement de la LGV Est Européenne (1ère phase – Paris Strasbourg) :
Les nouvelles règles proposées par le Ministère de l’équipement seraient les suivantes :
Une fois déduite la participation de l’Europe et de Réseau ferré de France, le solde pourrait être réparti comme suit :
- Ligne nouvelle dédiée voyageur : 50% Etat / 50% Collectivités
- Ligne nouvelle mixte (voyageur et fret) : 65 % Etat / 35 % Collectivités
- Ligne nouvelle dédiée fret : 80 % Etat / 20 % Collectivités |
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Question n°1819 de : FARGUES Michel- 11100 NARBONNE - le 16/04/2009 Cette nouvelle ligne pourra passer à travers les grèves... C'est surtout là le gain de temps !
Est-elle créatrice d'emploi ? |
Réponse le 16/06/2009
Un chantier de ligne nouvelle génère des créations ou pérennisation d'emplois.
Par exemple, si l'on considère le chantier de la branche est de la LGV Rhin-Rhône, qui est en cours de réalisation entre Dijon et Mulhouse, il y a en moyenne 3.500 personnes qui travaillent au quotidien sur le chantier et 2.500 autres personnes qui travaillent dans des bureaux d’études, des usines, des ateliers et dans diverses activités (entretien du matériel, services, etc.). Sur ce chantier, 700 personnes ont été recrutées localement en bénéficiant de la clause d’embauche de personnes en difficultés d’insertion sociale (RMIstes, chômeurs de longue durée, jeunes sans formation, demandeurs d’emploi de plus de 50 ans, etc.); le travail de ces personnes correspond à environ 17% des heures travaillées sur le chantier. |
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Question n°1820 de : PAGES Jean-Luc- 66150 ARLES SUR TECH - le 16/04/2009 LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120. Je suis un catalan de 42 ans qui espère que le projet aboutira afin que nous puissions aller à Barcelone car cela permettra à Perpignan de devenir enfin la plaque tournante que l'on espère tous. A quand la fin ? |
Réponse le 16/06/2009
Un des objectifs de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan est de donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen, ce qui implique la connexion avec Barcelone et plus largement l’Espagne. Cette connexion sera techniquement possible (écartement des rails standardisés) dès la réalisation de la Ligne Grande Vitesse (LGV) Figueras-Barcelone.
Vous pourrez donc effectuer le trajet Perpignan – Barcelone, en TGV à l’horizon 2012, selon les dernières déclarations des responsables espagnols (sans changer de train donc mais pas à pleine vitesse sur l’intégralité du parcours).
Concernant la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, qui réduirait encore les temps de trajet par rapport à 2012, Réseau Ferré de France (RFF) maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet suivant les avis exprimés pendant le débat public.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°1821 de : PEYRE Jean-Claude- 34080 MONTPELLIER - le 16/04/2009 En 1982, j'enseignais au lycée de Lunel et retrouvais en gare de Montpellier un collègue qui arrivait le lundi matin de Perpignan. Près de 4 heures de trajet... Et l'on parlait déjà d'une ligne accélérée entre Perpignan, Montpellier et Nîmes; Pourquoi avoir attendu 30 ans ? |
Réponse le 16/06/2009
La ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est l'un des multiples projets de ligne nouvelle en France. Sa réalisation ne peut être cependant déconnectée de l'avancement des autres projets ferroviaires français, inscrits par ailleurs au "Grenelle de l'environnement".
Ainsi, pour des raisons d'aménagement du territoire, après la construction du TGV Méditerranée mis en service en 2001, d'autres régions avaient également le souhait d'être connectées au réseau ferroviaire à grande vitesse, en particulier dans l'est de la France (ce qui a donné lieu à la construction de la LGV Est Européenne, mise en service en 2007, et à la réalisation actuellement de la branche est de la LGV Rhin-Rhône entre Dijon et Mulhouse) et à l'ouest (avec deux projets dont la phase de réalisation devrait être bientôt engagée : la LGV Sud Europe Atlantique de Tours à Bordeaux et la LGV Bretagne pays de la Loire du Mans à Rennes).
Ce sont donc des raisons d'équité territoriale au niveau national qui ont conduit à privilégier la réalisation du TGV Méditerranée au cours des années 1990, qui a permis d'apporter la grande vitesse aux portes du Languedoc-Roussillon dès 2001 (Manduel - département du Gard), mais également les mêmes raisons qui ont mis entre parenthèses le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan afin d'apporter également la grande vitesse à l'ouest et à l'est de la France. Le coût important de construction d'une ligne nouvelle et la rareté des fonds publics limitent actuellement la construction de plus d'une à deux LGV simultanément.
Néanmoins, une partie de la nouvelle liaison ferroviaire entre Nîmes et l'Espagne a avancé de manière concrète à travers le projet de contournement de Nîmes et Montpellier, déclaré d'utilité publique en 2005, et dont le démarrage des travaux est proche. |
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Question n°1822 de : BENSON Emmanuelle- 11200 LEZIGNAN CORBIERES - le 16/04/2009 Bonjour,
Le Pays a déposé un cahier d'acteur le 24 mars dernier.
Je souhaiterais savoir si celui-ci va être publié et à quelle date ?
Merci de vos réponses.
Emmanuelle BENSON |
Réponse le 12/05/2009
Si les auteurs du cahier d’acteur en question valident l’exemplaire qui leur a été retourné après mise en forme, pour permettre son impression en temps utile, il sera diffusé à l’occasion de la réunion du débat public qui aura lieu à Clermont l’Hérault le 14 mai. |
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Question n°1823 de : MINAND Sophie- 77950 MAINCY - le 16/04/2009 Je voudrai savoir pourquoi au sein de votre commission et des membres qui la composent il n'y a pas de spécialistes ferroviaires voire routiers et aériens ? Merci |
Réponse le 12/05/2009
Si la mission de la commission consistait à donner un avis sur le mérite respectif des scénarios envisagés par le maître d’ouvrage il serait sans doute utile qu’elle compte en son sein des spécialistes des moyens de transports que vous mentionnez. Tel n’est pas le cas puisque son rôle est d’une part, de veiller à ce que le débat public ait lieu dans des conditions qui assurent une information complète et loyale du public et d’autre part, de recenser les opinions qui se sont exprimées et d’en faire la synthèse. Dans ce contexte, les compétences techniques auxquelles vous vous référez ne constitueraient certes pas un handicap, mais on peut soutenir que d’autres profils d’hommes ou de femmes qui ont un regard neuf sur le projet et qui ne peuvent être suspectés de privilégier des entreprises auxquelles ils ont appartenu au cours de leur vie professionnelle peuvent aussi assurer cette mission, d’autant que rien n’interdit aux techniciens quels qu’ils soient, de s’exprimer dans le cadre du débat public.
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Question n°1824 de : DAO Bernard- 30000 NÎMES - le 17/04/2009
Pourquoi une ligne ferroviaire entre les nouvelles gares et les anciennes gares du centre ville ? |
Réponse le 16/06/2009
La création d’une gare nouvelle à l’interconnexion (croisement) de la ligne classique et de la ligne nouvelle permet un accès de la gare nouvelle à la gare centre par liaison TER. Ceci n’est pas toujours possible compte tenu de l’urbanisation et de l’éloignement de la ligne nouvelle par rapport à l’agglomération. Dans certains cas, on peut envisager la création d’une navette TER reliant la gare centre à la gare nouvelle lorsqu’il existe un raccordement entre les deux lignes. |
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Question n°1825 de : OLLIVIER Pierrette- 34200 SETE - le 17/04/2009 Bien que fortement utilisé dans d'autres pays limitrophes, le ferroutage est loin d'être développé dans notre pays. Cette solution est-elle viable dans le cadre d'une nouvelle ligne Montpellier-Perpignan ? Enjeux ? Freins ? Perspectives ? |
Réponse le 16/06/2009
Le ferroutage entre Le Boulou et Bettembourg au Luxembourg a été mis en service en septembre 2007. Actuellement sur près de 90 trains par jour qui circulent au niveau de Montpellier ; le ferroutage représente 2 trains par jour.
A l’horizon 2020, l'un des objectifs des scénarios proposés au débat public est de favoriser le report modal de la route vers le rail. Les scénarios, en permettant de faire circuler davantage de trains de marchandises et en assurant une meilleure fiabilité du réseau ferroviaire en Languedoc-Roussillon (régularité, disponibilité, fiabilité), participeront à renforcer la pertinence du mode ferroviaire vis-à-vis de la route.
Ainsi, grâce aux scénarios de ligne nouvelle, ce sont près de 3000 poids lourds par jour qui seront reportés de la route vers le rail grâce au ferroutage (semi-remorque chargée sur un wagon adapté) et aux autres services de transport de marchandises, tel que le transport combiné (conteneur ou caisse mobile chargés sur un wagon), le train entier (train constitué à partir de wagons provenant d'une seule entreprise, ayant des volumes massifs de marchandises à transporter) et le lotissement (train constitué à partir de wagons provenant de diverses entreprises).
Néanmoins, le développement du ferroutage passe en grande partie par une politique des transports incitative ; celle-ci est décidée par l'Etat (le Ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire) et l’Europe, notamment pour ce qui relève des aspects législatifs et réglementaires pour inciter au report modal de la route vers le rail. |
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Question n°1826 de : LAUVAUX Alexis- 34070 MONTPELLIER - le 17/04/2009 Quelle sera l'incidence sur le projet si la gare nouvelle de Montpellier n'est pas adoptée en terme de trafic ? |
Réponse le 16/06/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Montpellier. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
L’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie montpelliérain est en partie dictée par des contraintes techniques, contrairement aux autres agglomérations régionales, car l’augmentation très forte des TER (90) et des TGV (126), en plus des trains de fret rend impossible leur cohabitation sur la seule ligne classique en entrée et sortie de gare (entre Saint Brès et Saint Roch), sans investissements lourds. Sans gare nouvelle le nombre de TER et TGV devrait certainement être réduit car il serait extrêmement difficile de faire des aménagements sur la ligne actuelle (section à 3 ou 4 voies) en zone urbanisée entre Saint Brès et la gare de Montpellier Saint Roch.
Les 4 scénarios proposés au débat comportent tous une gare nouvelle pour le bassin de vie de Montpellier. |
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Question n°1827 de : IHITSAGUE Pierre et Christiane- 66750 SAINT CYPRIEN - le 17/04/2009
Pourquoi le tronçon pose-t-il autant de problèmes alors que les Pyrénées Orientales ont tant à gagner d'être desservies et reliées à toute la France et l'étranger plus rapidement ? |
Réponse le 16/06/2009
D’ici quelques années, les Pyrénées orientales seront connectées efficacement à l’Espagne via la ligne nouvelle Figueras Barcelone (en 2012 dixit les dernières déclarations des responsables espagnols). Le tunnel entre Perpignan et Figueras est lui d’ores et déjà connecté au réseau ferré français depuis le 17 février 2009.
► La ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est l'un des multiples projets de ligne nouvelle en France. Sa réalisation ne peut être cependant déconnectée de l'avancement des autres projets ferroviaires français, inscrits par ailleurs au "Grenelle de l'environnement".
Ainsi, pour des raisons d'aménagement du territoire, après la construction du TGV Méditerranée mis en service en 2001, d'autres régions avaient également le souhait d'être connectées au réseau ferroviaire à grande vitesse, en particulier dans l'est de la France (ce qui a donné lieu à la construction de la LGV Est Européenne, mise en service en 2007, et à la réalisation actuellement de la branche est de la LGV Rhin-Rhône entre Dijon et Mulhouse) et à l'ouest (avec deux projets dont la phase de réalisation devrait être bientôt engagée : la LGV Sud Europe Atlantique de Tours à Bordeaux et la LGV Bretagne pays de la Loire du Mans à Rennes).
Ce sont donc des raisons d'équité territoriale au niveau national qui ont conduit à privilégier la réalisation du TGV Méditerranée au cours des années 1990, qui a permis d'apporter la grande vitesse aux portes du Languedoc-Roussillon dès 2001 (Manduel - département du Gard), mais également les mêmes raisons qui ont mis entre parenthèses le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan afin d'apporter également la grande vitesse à l'ouest et à l'est de la France. Le coût important de construction d'une ligne nouvelle et la rareté des fonds publics limitent actuellement la construction de plus d'une à deux LGV simultanément.
Néanmoins, une partie de la nouvelle liaison ferroviaire entre Nîmes et l'Espagne a avancé de manière concrète à travers le projet de contournement de Nîmes et Montpellier, déclaré d'utilité publique en 2005, et dont le démarrage des travaux est proche.
► Le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan en est à présent au stade du débat public. L’intérêt d’un débat public est de permettre l’expression la plus large possible et de prendre en compte les avis et remarques formulés par le public sur l’opportunité et les caractéristiques essentielles du projet (scénario, couloirs, intérêt de créer des gares nouvelles).
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°1828 de : FELTCE Nicette- 69270 COUZON AU MONT D'OR - le 17/04/2009
A combien estimez-vous l'augmentation du prix du billet sur TGV (Ex : Lyon-Nîmes) ? C'est peut-être terre à terre mais très important pour ceux qui ne voyagent qu'en TGV + TER ou corail (ne pas supprimer ceux-ci qui sont aussi essentiels !). |
Réponse le 16/06/2009
Le prix des billets sur une ligne nouvelle évolue et il est supérieur à celui pratiqué pour un même parcours sur une ligne classique. Cependant le parcours Nîmes-Lyon est déjà réalisé sur une ligne à grande vitesse.
Afin d’être plus précis, le prix du billet, du point de vue du voyageur, est estimé en première approche par rapport à la performance offerte par le gain de temps (donc lié à la vitesse de circulation). Dans le cadre des études économiques on considère que le passager a un consentement à payer ce gain de temps en fonction de son motif de déplacement et on raisonne sur une valeur monétaire du temps.
Dans la plupart des études économiques nous raisonnons sur un surcout du prix du billet de l'ordre de 10 cts € par minute gagnée.
Ce sont les entreprises ferroviaires, la SNCF mais également les futures entreprises de transport ferroviaire, qui détermineront le prix du billet à la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan. En effet, l'Europe a imposé l'ouverture à la concurrence du transport ferroviaire de voyageurs internationaux à compter de 2010. |
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Question n°1829 de : CLAMENS Jean- 34150 GIGNAC - le 17/04/2009 Quelle part du trafic comptez-vous réserver au fret ? |
Réponse le 16/06/2009
L'un des objectifs des scénarios proposés au débat public est de favoriser le report modal de la route vers le rail. Les scénarios, en permettant de faire circuler davantage de trains de marchandises et en assurant une meilleure fiabilité du réseau ferroviaire en Languedoc-Roussillon (régularité, disponibilité, fiabilité), participeront à renforcer la pertinence du mode ferroviaire vis-à-vis de la route.
Tous les scénarios proposés au débat public permettent de répondre aux besoins en transport ferroviaire de marchandises identifiés en 2020. Cependant selon la nature des scénarios, il sera possible, à plus long terme, de faire plus ou moins de report modal. Ce sont les scénarios mixtes, c'est-à-dire acceptant les trains de voyageurs et les trains de marchandises qui offrent le plus de capacité pour augmenter le nombre de trains de marchandises au-delà de 2020 et donc le meilleur potentiel de report modal fret.
Sur un total de 372 trains environ prévus en 2020 entre Montpellier et Narbonne, près de 50% des circulations seraient des trains de marchandises. Le reste des circulations serait réparti entre les TER et les TGV. |
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Question n°1830 de : TRON Michel- 64200 SETE - le 17/04/2009 Quelle sera la prise en compte des nuisances, notamment acoustiques, induites par l'augmentation du trafic (fret en particulier) sur les quartiers urbains (Sète, Montpellier...) ? |
Réponse le 16/06/2009
Les villes de Montpellier et de Sète sont traversées par la ligne ferroviaire existante. En l’absence de travaux ayant pour but d’augmenter la capacité de cette ligne, aucune obligation réglementaire n'existe en matière de protection du bruit en ce qui concerne les réseaux ferroviaires (et routiers) nationaux construits depuis plusieurs dizaines d’années.
Cependant, le Gouvernement a décidé en 2004 de traiter 50 000 logements recensés comme étant « des points noirs nationaux, très exposés au bruit ou situés en Zones Urbaines Sensibles » (ZUS).
La définition des points noirs dus au bruit des réseaux ferroviaire et routier nationaux répond :
- à des critères acoustiques : pour une habitation soumise à la contribution sonore d’une ligne ferroviaire conventionnelle, le dépassement du seuil de 68 dB(A) sur la période nocturne (22h-6h) ou de 73 dB(A) sur la période diurne (6h-22h) conduit à classer le bâtiment en point noir du bruit ferroviaire, sous réserve qu’il respecte le critère d’antériorité évoqué ci-après ;
- à des critères d’antériorité : le 6 octobre 1978 est la date de référence pour juger de l’antériorité des permis de construire des bâtiments à usage d’habitation vis-à-vis de l’infrastructure considérée.
Concrètement, une habitation construite en 1972 supportant des niveaux sonores supérieurs à 68 dB(A) sur la période nocturne (22h-6h) ou de 73 dB(A) sur la période diurne (6h-22h) du fait de la circulation sur une ligne ferroviaire conventionnelle est un point noir du bruit ferroviaire.
En termes d’action de résorption du bruit sur les lignes ferroviaires dites conventionnelles, ce sont les Préfets de département qui ont la responsabilité d’élaborer un plan départemental de résorption des points noirs dus au bruit. Ce plan doit décrire les actions de résorption envisageables pour traiter les points noirs localisés dans les secteurs prioritaires et privilégier la réduction du bruit à la source (écrans acoustiques) dans des conditions satisfaisantes d’insertion dans l’environnement et des coûts de travaux raisonnables.
Le financement de ces actions de résorption du bruit est assuré à hauteur de 25% par Réseau Ferré de France, de 25% par l’Etat et de 50% par les collectivités locales (communes, agglomérations).
Enfin, il faut vous préciser que les scénarios de lignes mixtes (2et3) permettent de reporter près de 30 à 35 % du trafic fret sur la ligne nouvelle (hypothèses prises à ce stade des études) qui elle sera équipée d’écrans acoustiques ; cela se traduit donc par une baisse significative des émissions sonores sur la ligne existante dans les traversées des zones urbaines existantes (Montpellier, Frontignan, Sète…).
Par ailleurs, la recherche ferroviaire est en constante progression pour tenter de réduire les différents types de bruits émis par les trains. L’équipement des roues des wagons de fret avec des semelles composites à la place des semelles actuelles en fonte devrait se généraliser en Europe et en France dans les 10 ans qui viennent.
Des essais acoustiques ont montré que l’on pouvait espérer gagner jusqu’à 9 dB(A) pour les trains de fret ; cela correspond à un progrès technologique considérable, comme les dix décibels (10 dB(A)) gagnés sur le bruit des circulations à grande vitesse entre les TGV "oranges" de première génération et les TGV duplex actuels. Un gain de dix décibels représente en effet une réduction très conséquente du bruit. |
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Question n°1831 de : BONNET Frédérique- 34290 SEVIAN - le 17/04/2009 Que va-t-il se passer si Béziers et Narbonne veulent toutes les deux une gare TGV ? On coupe la poire en 2 ! |
Réponse le 16/06/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie. Le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
L’intérêt d’un débat public est bien évidement de permettre l’expression la plus large possible et de prendre en compte les avis et remarques formulés par le public.
Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, a donc souhaité proposer au débat public onze sites et secteurs potentiels de gares nouvelles, permettant d’envisager de 1 à 5 gares nouvelles en complément des gares existantes. Les 11 secteurs identifiés se répartissent ainsi : trois autour de Nîmes, deux autour de Montpellier, quatre dans le bassin de vie Agde-Béziers-Lézignan-Corbières-Narbonne, et deux autour de Perpignan.
Pour autant et d’'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Pour rappel, les différents sites de potentielles gares nouvelles sont les suivants :
Pour le bassin de vie de Béziers:
- Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75 entre Pézenas et Béziers, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
- le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
- le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
Pour le bassin de vie de Narbonne:
- le secteur à l’ouest de Narbonne offrirait la possibilité de créer une gare interconnectée avec la ligne existante Toulouse-Narbonne, à proximité de l’autoroute A61. Le site devrait permettre le raccordement du projet avec cette ligne. Cette implantation favoriserait les correspondances TER/TGV pour le Lézignanais et le Carcassonnais.
- le secteur entre Béziers et Narbonne, commun avec le bassin de vie de Béziers.
Toutes les possibilités sont donc envisageables :
- Aucune gare nouvelle ni pour l’aire de vie de Béziers, ni pour l’aire de vie de Narbonne
- Une gare nouvelle pour l’aire de vie de Béziers ET une gare nouvelle pour l’aire de vie de Narbonne
- Une gare nouvelle commune à l’aire de vie de Béziers et Narbonne
- Une gare nouvelle pour l’aire de vie de Béziers et pas de gare nouvelle pour l’aire de vie de Narbonne ou inversement.
A noter que le cout des gares n’est pas neutre dans le cout global du projet : de 150 à 600 M d’€, auxquels les collectivités devront ajouter la mise ne œuvre des réseaux de transport pour relier ses gares nouvelles à l’agglomération (non inclus car non définis à ce stade). |
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Question n°1832 de : PEYSSON Annie- 30000 NÎMES - le 17/04/2009
Comment se rendra-t-on à la gare ? Avez-vous pensé à des navettes ou à des parkings gratuits? Le train est un moyen de transport écologique et citoyen, l'éloignement de la gare ne va-t-il pas annihiler cet avantage ? |
Réponse le 16/06/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie nîmois. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Accès à une gare nouvelle
L’accès à une gare nouvelle peut se faire par plusieurs modes :
- par accès ferroviaire, grâce à la desserte TER régionale qui s’arrête au droit de la gare nouvelle. Il faut alors positionner la gare nouvelle à l’interconnexion de la ligne existante et de la ligne nouvelle. Ceci n’est pas toujours possible compte tenu de l’urbanisation et de l’éloignement de la ligne nouvelle par rapport à l’agglomération. Dans certains cas, on peut envisager la création d’une navette TER reliant la gare centre à la gare nouvelle lorsqu’il existe un raccordement entre les deux lignes.
- par transport en commun,
- par accès routier et voiture particulière.
De façon générale, la décision de mise en service de liaisons périurbaines pour rabattre sur les gares ne relève pas de la compétence de RFF mais de celle des collectivités concernées (régions, conseils généraux et communautés d’agglomérations).
Potentielle gare nouvelle du bassin de vie de Nîmes
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org)
- rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Parking
Concernant les parkings, il est trop tôt pour apporter une réponse précise quant à leur gratuité ; il convient au préalable de se poser la question de l’opportunité ou non d’une gare nouvelle en complément de la gare existante. Dans tous les cas, la gratuité ou non du parking et le cas échéant les prix pratiqués seront de la responsabilité de l’organisme en charge de la gare et de ses accès. Celui-ci n’est pas connu à ce jour. Les aménageurs des parkings essaient généralement de rentabiliser leur investissement par un péage … comme pour les aéroports. |
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Question n°1837 de : INDEAU Jacques- 66000 PERPIGNAN - le 20/04/2009
A vraiment quelle date pourrai-je aller de Perpignan à Barcelone ? A vraiment quelle date pourrai-je aller de Perpignan à Paris sans changement ? Merci |
Réponse le 16/06/2009
1- Perpignan-Barcelone
Vous pouvez d’ores et déjà aller de Perpignan à Barcelone en Talgo sans changer de train .
Un des objectifs de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan est de donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen, ce qui implique la connexion grande vitesse avec Barcelone et plus largement l’Espagne.
Le tronçon Perpignan-Figueras a été raccordé au réseau ferré national le 17 février dernier. Le tronçon Figueras –Barcelone devrait être mis en service à l’horizon 2012, selon les dernières déclarations des responsables espagnols.
Vous pourrez donc effectuer le trajet Perpignan – Barcelone, en TGV sans changement, à l’horizon 2012.
2- Perpignan-Paris
Vous pouvez d’ores et déjà effectuer le trajet Perpignan-Paris en TGV sans changement de train.
Pour autant, la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan réduirait les temps de trajet par rapport aujourd’hui.
Concernant le planning, Réseau Ferré de France (RFF) maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet suivant les avis exprimés pendant le débat public.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°1838 de : MARTY Pierre- 66740 SAINT GENIES DES FONTAINES - le 20/04/2009 Quel avenir pour les gares classiques sur l'ancienne ligne ? Baisse de fréquentations et risque de fermeture ; baisse de la desserte ? |
Réponse le 16/06/2009
Les gares actuelles situées sur la ligne classique continueront d’être exploitées.
De plus, la desserte TER ne serait absolument pas en baisse, l’ambition du Conseil régional étant de doubler le nombre de TER pour les déplacements quotidiens à l’horizon 2020. Les gares actuelles garderont donc une place centrale pour la desserte locale.
Concernant les dessertes TGV® par les gares centre, vous pouvez vous reporter au dossier support du maitre d’ouvrage, page 86 à 93 sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org) pour obtenir toutes les informations, ville par ville et scénario par scénario. Dans le cas de création d’une gare nouvelle, la majorité des TGV® s’arrêtrait en gare nouvelle. |
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Question n°1839 de : CALMES N.- 11100 NARBONNE - le 20/04/2009
Pourquoi faire une gare en pleine campagne ? A Narbonne c'est déjà la galère pour aller du centre vers la gare. |
Réponse le 16/06/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Narbonne. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
► Concernant l’implantation de la gare nouvelle, celle-ci n’est pas forcément éloignée du centre urbain. C’est particulièrement vrai pour l’un des deux sites étudié sur Montpellier, en pleine agglomération, mais aussi pour Lyon Part Dieu (qui est une gare nouvelle) ou bien la gare Lille Europe. Dans ces cas précis, la gare est plus facilement connectée au réseau de transport en commun. Pour d’autres agglomérations du projet LNMP, les secteurs sont certes plus éloignés.
► Votre réflexion pose la question de l’accès à la gare nouvelle ; cet accès peut se faire par plusieurs modes :
- par accès ferroviaire, grâce à la desserte régionale TER qui s’arrête au droit de la gare nouvelle. Il faut alors positionner la gare nouvelle à l’interconnexion de la ligne existante et de la ligne nouvelle. Ceci n’est pas toujours possible compte tenu de l’urbanisation et de l’éloignement de la ligne nouvelle par rapport à l’agglomération. Dans certains cas, on peut envisager la création d’une navette TER reliant la gare centre à la gare nouvelle lorsqu’il existe un raccordement entre les deux lignes.
- par transport en commun,
- par accès routier et voiture particulière.
► Ainsi, si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, deux possibilités d'implantation sont proposées au débat:
- le secteur à l’ouest de Narbonne offrirait la possibilité de créer une gare interconnectée avec la ligne existante Toulouse-Narbonne, à proximité de l’autoroute A61. Le site devrait permettre le raccordement du projet avec cette ligne. Cette implantation favoriserait les correspondances TER/TGV pour le Lézignanais et le Carcassonnais.
- le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
► Le tableau suivant présente une comparaison théorique entre gare centre et gare nouvelle, récapitulant les avantages et inconvénients de chacune d’entre elles.
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Gare centre
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Gare nouvelle
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Inconvénients
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- Perte de temps pour les missions
longue distance.
- Concentration de l’offre au centre ville.
- Difficulté d’accès depuis la périphérie liée à la congestion
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- coût de construction et maintenance de l’ouvrage
- moins bonne desserte du centre ville (compensée par une meilleure accessibilité pour les quartiers proches de la gare nouvelle)
- trajets pour aller à la gare nouvelle plus longs pour une partie des voyageurs
- nécessité de créer des liens lisibles vers le centre-ville
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Avantages
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- Accès direct au centre-ville.
- Possibilités de correspondances plus
importantes, notamment avec
TER/TGV et réseaux TC urbains
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- gain de temps de parcours (donc plus de voyageurs dans les trains, et moins de circulation automobile)
- moindre nuisance sonore du transport ferroviaire en centre ville (une partie des trains passent par la voie nouvelle, notamment les TGV qui s'arrêtent dans la gare nouvelle et les trains de fret si la ligne est mixte)
- libération des capacités en centre ville pour d’autres usages (notamment TER,…)
- Possibilités de développement d’un nouveau
secteur de l’agglomération
- Facilité de stationnement
- mieux desservir un nouveau quartier de la ville ou de l’agglomération,
- accès plus facile aux grandes infrastructures de communication.
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Question n°1840 de : TRON Michel- 92300 LEVALLOIS - le 20/04/2009 Le réseau existant, s'il est libéré du trafic TGV, sera soumis à un trafic fret en augmentation. Quel sera la compensation à ces nuisances acoustiques supplémentaires pour les habitants des zones urbaines telles que Montpellier ou Sète ? |
Réponse le 16/06/2009
Les villes de Montpellier et de Sète sont traversées par la ligne ferroviaire existante. En l’absence de travaux ayant pour but d’augmenter la capacité cette ligne, aucune obligation réglementaire n'existe en matière de protection du bruit en ce qui concerne les réseaux ferroviaires (et routiers) nationaux construits depuis plusieurs dizaines d’années.
Cependant, le Gouvernement a décidé en 2004 de traiter 50 000 logements recensés comme étant « des points noirs nationaux, très exposés au bruit ou situés en Zones Urbaines Sensibles » (ZUS).
La définition des points noirs dus au bruit des réseaux ferroviaire et routier nationaux répond :
- à des critères acoustiques : pour une habitation soumise à la contribution sonore d’une ligne ferroviaire conventionnelle, le dépassement du seuil de 68 dB(A) sur la période nocturne (22h-6h) ou de 73 dB(A) sur la période diurne (6h-22h) conduit à classer le bâtiment en point noir du bruit ferroviaire, sous réserve qu’il respecte le critère d’antériorité évoqué ci-après ;
- à des critères d’antériorité : le 6 octobre 1978 est la date de référence pour juger de l’antériorité des permis de construire des bâtiments à usage d’habitation vis-à-vis de l’infrastructure considérée.
Concrètement, une habitation construite en 1972 supportant des niveaux sonores supérieurs à 68 dB(A) sur la période nocturne (22h-6h) ou de 73 dB(A) sur la période diurne (6h-22h) du fait de la circulation sur une ligne ferroviaire conventionnelle est un point noir du bruit ferroviaire.
En termes d’action de résorption du bruit sur les lignes ferroviaires dites conventionnelles, ce sont les Préfets de département qui ont la responsabilité d’élaborer un plan départemental de résorption des points noirs dus au bruit. Ce plan doit décrire les actions de résorption envisageables pour traiter les points noirs localisés dans les secteurs prioritaires et privilégier la réduction du bruit à la source (écrans acoustiques) dans des conditions satisfaisantes d’insertion dans l’environnement et des coûts de travaux raisonnables. Le financement de ces actions de résorption du bruit est assuré à hauteur de 25% par Réseau Ferré de France, de 25% par l’Etat et de 50% par les collectivités locales (communes, agglomérations).
Enfin, il faut vous préciser que les scénarios de lignes mixtes (2 et 3) permettraient de reporter près de 30 à 35 % du trafic fret sur la ligne nouvelle qui elle sera équipée d’écrans acoustiques (hypothèses prises à ce stade des études) ; cela se traduirait donc par un baisse significative des émissions sonores sur la ligne existante au niveau des zones urbaines existantes (Sète, Montpellier…).
Par ailleurs, la recherche ferroviaire est en constante progression pour tenter de réduire les différents types de bruits émis par les trains. L’équipement des roues des wagons de fret avec des semelles composites à la place des semelles actuelles en fonte devrait se généraliser en Europe et en France dans les 10 ans qui viennent.
Des essais acoustiques ont montré que l’on pouvait espérer gagner jusqu’à 9 dB(A) pour les trains de fret ; cela correspond à un progrès technologique considérable, comme les dix décibels (10 dB(A)) gagnés sur le bruit des circulations à grande vitesse entre les TGV "oranges" de première génération et les TGV duplex actuels. Un gain de dix décibels représente en effet une réduction très conséquente du bruit. |
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Question n°1841 de : CHAVENT Louis-André- 30000 NÎMES - le 20/04/2009 Une nouvelle gare TGV sur le secteur de Nîmes : ne faudrait-il pas qu'elle se situe à la croisée des autoroutes et de l'aéroport de Nîmes-Arles-Camargue ? Donc dans le secteur de Garons ou de Caissargues ? |
Réponse le 19/05/2009
Le site de gare nouvelle que vous proposez a été pris en compte dans les études préalables au débat public. Ce secteur, nommé « Nîmes Campagne », ainsi que les autres secteurs étudiés pour le bassin de vie de Nîmes sont proposés au débat.
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie nîmois. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 56 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 26 arrêts en gare actuelle de Nîmes, selon les estimations de la SNCF. Par contre la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 84 TER chaque jour entre Nîmes et Lunel, contre 50 aujourd’hui.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org) - rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
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Question n°1842 de : PELISSIER Véronique- 34090 MONTPELLIER - le 20/04/2009 Qui va payer, comment, avec quel argent ? A qui iront les bénéfices de l'activité transport ? |
Réponse le 16/06/2009
1- Financement
Les grands projets ferroviaires nécessitent un montant élevé d’investissement. L’équilibre financier de tels projets ne peut être obtenu que sur une très longue période, qui peut être supérieure à 50 ans, et en mobilisant des apports publics significatifs. Le financement du projet de Ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan s’inscrit dans un schéma de ce type, sachant que deux stratégies de financement peuvent être recherchées : le financement classique, par fonds publics et les financements en partenariat public / privé.
Les cas de financement classique les plus récemment mis en œuvre, sont ceux de la première phase de la ligne à grande vitesse (LGV) Est Européenne et de la branche est de la LGV Rhin-Rhône. Dans ces projets, le financement repose exclusivement sur des fonds publics associant l’Etat, les collectivités territoriales, les pays voisins intéressés, l’Union Européenne, RFF et la SNCF.
D’autres modalités de financement peuvent être recherchées dans le cadre des partenariats publics /privés, qu’il s’agisse de la concession ou du contrat de partenariat.
Concession : le concessionnaire s’engage à financer, concevoir, construire, exploiter et entretenir l’ouvrage concédé, à ses frais et à ses risques. Le concessionnaire, qui a un droit exclusif d’exploitation, se rémunère directement par les péages d’utilisation de l’infrastructure. Dans le domaine ferroviaire, la ligne nouvelle Perpignan-Figueras, inaugurée en février 2009, a fait l’objet d’une concession au groupement TP Ferro qui en a assuré la conception, la construction, et assurera l’exploitation et la maintenance, pendant 50 ans. La LGV Sud Europe Atlantique (tours-Bordeaux) fera aussi l’objet d’une concession, dont la durée reste à déterminer.
Contrat de partenariat : le partenaire privé peut concevoir, financer, réaliser et entretenir l’infrastructure pour le compte de RFF, mais il ne l’exploite pas. Les péages et les risques d’exploitation sont conservés par RFF. Celui-ci rémunère le partenaire privé par le versement d’un "loyer". Dans le domaine ferroviaire, le contournement Nîmes-Montpellier (CNM) va être réalisé sous ce domaine juridique.
A ce stade d’avancement du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, il n’est pas possible de définir quel sera le montage financier du projet, qu’il soit de type « classique » (outre RFF, participation de l’Etat et des collectivités territoriales et de l’union Européenne) ou «innovant » (avec le concours en plus d’acteurs privés). Le plan de financement ne pourra être précisé qu’après la déclaration d’utilité publique du projet, en concertation avec les partenaires, une fois arrêtée les caractéristiques précises du projet.
A titre d’exemple, vous trouvez ci-dessous les modalités de répartition du financement de la LGV Est Européenne (1ère phase – Paris Strasbourg) :
Les nouvelles règles proposées par le Ministère de l’équipement seraient les suivantes :
Une fois déduite la participation de l’Europe et de Réseau ferré de France, le solde pourrait être réparti comme suit :
- Ligne nouvelle dédiée voyageur : 50% Etat / 50% Collectivités
- Ligne nouvelle mixte (voyageur et fret) : 65 % Etat / 35 % Collectivités
- Ligne nouvelle dédiée fret : 80 % Etat / 20 % Collectivités
L’impact sur la fiscalité des collectivités locales dépend de nombreux facteurs :
- Le niveau de leur contribution et l’incidence sur leur endettement,
- Le niveau d’endettement des collectivités qui conditionne leur recours à l’emprunt et le
- taux d’intérêt,
- Le montant des recettes fiscales générées par le projet pendant la période de construction et d’exploitation du projet.
Pour des informations complémentaires sur le financement des projets ferroviaires, vous pouvez consulter la présentation de Claude Liebermann, ingénieur général des ponts et chaussées, qui a eu lieu lors de la réunion publique du 25 mars 2009 à Perpignan. Cette présentation est disponible sur le site Internet du débat public (www.debatpublic-lnmp.org) rubrique s’informer – déroulement du débat – comptes-rendus – Réunion de perpignan du 25 mars 2009 – Présentation d’expert.
2- Bénéfices de l’activité transport
Pour Réseau ferré de France, l’objectif est que l’investissement consenti n’aggrave pas les finances de l’entreprise publique. Concrètement, le montage financier doit permettre de caler le montant de la participation de RFF de manière à ce que les péages perçus couvrent les couts de construction, d’entretien , de maintenance et les couts financiers. Les « bénéfices » sont donc réinvestis pour entretenir l’infrastructure. |
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Question n°1843 de : LAGUENS Muriel- 34500 BEZIERS - le 20/04/2009 Le fret est-il réellement une priorité de la LGV ? Quand on sait que les ressources pétrolières diminuent et quand on veut une politique soucieuse de l'environnement et quand on veut réduire les accidents sur la route. |
Réponse le 16/06/2009
Les objectifs du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan sont multiples. Ils ont été analysés au terme d’un important programme d’études, mené par Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, l’Etat, la Région Languedoc-Roussillon et 12 collectivités partenaires.
Concrètement, une ligne nouvelle en plus de la ligne existante permettrait de :
- Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen,
- Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante,
- Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains,
- Inciter à prendre le train plutôt que la voiture,
- Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route,
- Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon,
- Accompagner le dynamisme de l’économie régionale.
De manière générale, les intérêts de créer une ligne nouvelle mixte sont les suivants :
- Désaturer un goulot d’étranglement ferroviaire sans avoir à réaliser deux nouvelles lignes, en plus de l’existante (problématique de limitation des investissements)
- Offrir des créneaux horaires de qualité aux entreprises qui veulent utiliser le mode ferroviaire, permettant ainsi un report du transport de marchandises de la route vers le rail,
- Renforcer la fiabilité du réseau ferroviaire, en permettant la réalisation d’un doublet de ligne où les trains de fret peuvent indifféremment circuler sur une ligne ou l’autre. Ceci est important en cas d’incident sur une des deux lignes (itinéraire de délestage).
- Transférer une partie des trains de marchandises afin d’éviter de traverser les centres villes.
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Question n°1844 de : SIEGENTHALER Markus- 34200 SETE - le 20/04/2009 Les gains de temps pour les trajets directs des divers scénarii ont-ils été calculés sans les transferts aux centres villes ? |
Réponse le 16/06/2009
Les gains de temps présentés sont, comme vous le faites remarquer, pour des trajets directs de gare à gare. Ils ne comprennent pas les transferts et les temps d’acheminement. Pour les scénarios avec gares nouvelles, il s’agit de temps de parcours entre gares nouvelles. Quand il n’y a que les gares actuelles, il s’agit des temps entre gares actuelles.
Les temps présentés sont arrondis à 5 minutes. |
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Question n°1845 de : THAURENNE Jean-Pierre- 30128 GARONS - le 20/04/2009 Où en est le contournement de Nîmes ? |
Réponse le 16/06/2009
Le Contournement de Nîmes et Montpellier qui a été déclaré d'utilité publique en mai 2005 sera réalisé en partenariat public privé. Dans ce cadre, 3 candidats ont été récemment retenus suite à un appel à candidature européen (septembre 2008) pour participer à une consultation visant à la conception, construction et maintenance de cette ligne nouvelle, dans un objectif d'attribution fin 2010 et début des travaux en 2011. La mise en service est attendue à l’horizon de fin 2015. |
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Question n°1846 de : DANCZAK Gabrielle- 66140 CANET EN ROUSSILLON - le 06/04/2009
Nous avons du mal à comprendre pourquoi cette partie n'a pas été faite plus tôt. Moi qui prend le TGV Perpignan ville régulièrement, je gagnerai du temps. Pourquoi tant de conflits et de tergiversations ? |
Réponse le 16/06/2009
La ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est l'un des multiples projets de ligne nouvelle en France. Sa réalisation ne peut être cependant déconnectée de l'avancement des autres projets ferroviaires français, inscrits par ailleurs au "Grenelle de l'environnement".
Ainsi, pour des raisons d'aménagement du territoire, après la construction du TGV Méditerranée mis en service en 2001, d'autres régions avaient également le souhait d'être connectées au réseau ferroviaire à grande vitesse, en particulier dans l'est de la France (ce qui a donné lieu à la construction de la LGV Est Européenne, mise en service en 2007, et à la réalisation actuellement de la branche est de la LGV Rhin-Rhône entre Dijon et Mulhouse) et à l'ouest (avec deux projets dont la phase de réalisation devrait être bientôt engagée : la LGV Sud Europe Atlantique de Tours à Bordeaux et la LGV Bretagne pays de la Loire du Mans à Rennes).
Ce sont donc des raisons d'équité territoriale au niveau national qui ont conduit à privilégier la réalisation du TGV Méditerranée au cours des années 1990, qui a permis d'apporter la grande vitesse aux portes du Languedoc-Roussillon dès 2001 (Manduel - département du Gard), mais également les mêmes raisons qui ont mis entre parenthèses le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan afin d'apporter également la grande vitesse à l'ouest et à l'est de la France. Le coût important de construction d'une ligne nouvelle et la rareté des fonds publics limitent actuellement la construction de plus d'une à deux LGV simultanément.
Néanmoins, une partie de la nouvelle liaison ferroviaire entre Nîmes et l'Espagne a avancé de manière concrète à travers le projet de contournement de Nîmes et Montpellier, déclaré d'utilité publique en 2005, et dont le démarrage des travaux est proche.
► Réseau ferré de France (RFF) a tenu ses engagements calendaires tant pour les études que pour la préparation du débat public.
Le ministère des Transports avait fixé l’objectif à RFF de réaliser des études préalables au débat public en un an et demi, pour que le débat public puisse se tenir au printemps 2009.
Les études, démarrées début 2007 et réalisées en partenariat avec l’Etat, la Région et douze collectivités territoriales, se sont achevées mi-juillet 2008 et l’ouverture du débat public a été lancée le 3 mars 2009, pour une durée de quatre mois. RFF a ainsi respecté le calendrier prévu.
L’intérêt d’un débat public est de permettre l’expression la plus large possible et de prendre en compte les avis et remarques formulés par le public sur l’opportunité et les caractéristiques essentielles du projet (scénario, couloirs, intérêt de créer des gares nouvelles).
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°1847 de : RAIMBAULT Gilles- 34200 SETE - le 21/04/2009
Comment sera desservie la ville de Sète par la nouvelle ligne TGV ? car je suppose que le tracé "tirera" tout droit au nord de Mèze, vers Béziers ? Dans le cadre de la grande agglomération Montpellier Sète, pourquoi ne pas envisager une gare "grande agglo" située du côté de Gigean, par exemple, avec une liaison tramway express vers Sète et Montpellier ? Salutations |
Réponse le 16/06/2009
La gare actuelle de Sète continuera d’être desservie par les TGV, quel que soit le scénario de ligne nouvelle.
Les scénarios de Ligne Grande Vitesse (LGV) devraient offrir, selon la SNCF, une desserte TGV dans la gare de Sète de 2 trains par heure de pointe, soit 16 trains par jour. Le scénario LN mixte à 220 km/h offrirait une desserte TGV de 2 trains par heure de pointe et 14 trains par jour.
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Montpellier. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
L’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie montpelliérain est en partie dictée par des contraintes techniques, contrairement aux autres agglomérations régionales, car l’augmentation très forte des TER (90) et des TGV (126) rend impossible leur cohabitation sur la ligne classique en entrée de gare (entre Saint Brès et Saint Roch).
Dans les années 1990 avait été évoquée la possibilité de créer une gare nouvelle pour le projet de "TGV Languedoc-Roussillon" sur la commune de Poussan. Finalement ce projet n'a pas vu le jour et le dossier d'Avant Projet Sommaire que la SNCF produisit en 1995 ne retenait pas cette idée.
Finalement les collectivités partenaires, notamment les communautés d'agglomération de Montpellier et du Bassin de Thau n'ont pas repris cette option pour le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, eu égard à leur poids démographique respectif.
Les scénarios prévoient donc une desserte de l'agglomération Sétoise à partir de la ligne existante via la gare actuelle, ou bien à partir de Montpellier (à partir de la gare centre et de la gare nouvelle).
Dès lors, deux possibilités d’implantation de gares nouvelles sont proposées au débat :
- A la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s’inscrirait dans le plan d’urbanisation de l’agglomération de Montpellier, dans la continuité d’Odysseum avec la création d’un lycée, d’un quartier d’affaire et le prolongement de la ligne de tramway n°1.
- A Saint Jean de Védas, à l'intersection entre le contournement Nîmes-Montpellier et la ligne existante vers Sète, site qui permet d’envisager des correspondances TGV/TER.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Montpellier est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi en 2020, suivant les scénarios proposés au débat, entre 100 et 74 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et entre 26 et 34 arrêts en gare actuelle, selon les estimations de la SNCF. Par contre, la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 90 TER chaque jour entre Montpellier et Sète, contre 46 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF.
Ainsi Sète disposerait non seulement de dessertes TGV via sa gare existante mais également de correspodances TER/TGV donnant accès à 126 TGV par jour via les gares de Montpellier. |
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Question n°1849 de : LE PORS Denis- 30620 AUBORD - le 22/04/2009
Quand commenceront les travaux LGV entre Nîmes et Montpellier, travaux indispensables avant de poursuivre entre Montpellier et Perpignan ? |
Réponse le 16/06/2009
Le Contournement de Nîmes et Montpellier qui a été déclaré d'utilité publique en mai 2005 sera réalisé en partenariat public privé. Dans ce cadre 3 candidats ont été récemment retenus suite à un appel à candidature européen (septembre 2008) pour participer à une consultation visant à la conception, construction et maintenance de cette ligne nouvelle, dans un objectif d'attribution fin 2010 et début des travaux en 2011. |
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Question n°1850 de : GARCIA Oscar- 34970 LATTES - le 22/04/2009 Les nuisances sonores seront-elles correctement prises en compte ? |
Réponse le 16/06/2009
En matière de nuisances sonores, Réseau Ferré de France (RFF) est tenu à une obligation de résultat : il doit assurer la protection des riverains contre les nuisances sonores pour les ramener aux niveaux réglementaires prescrits dès lors que le trafic ferroviaire le justifie. Selon la réglementation, les niveaux sonores (seuils) à ne pas dépasser suite à la réalisation du projet dépendent notamment de l’ambiance sonore préexistante (le bruit de fond sans le projet). Une ambiance sonore est réglementairement qualifiée de modérée lorsque les niveaux sonores existants ne dépassent pas ni 65 dB(A) de jour ni 60 dB(A) de nuit.
Les valeurs seuils fixées par la loi sont ainsi les suivantes :
Ligne grande vitesse parcourue exclusivement par des TGV ® à plus de 250 km/h
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Seuil diurne
(06h00-22h00)
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Seuil nocturne
(22h00-06h00)
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En zone d’ambiance sonore préexistante modérée
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60 dB(A)
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55 dB(A)
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En zone d’ambiance sonore préexistante non modérée
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65 dB(A)
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60 dB(A)
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Autres lignes nouvelles
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Seuil diurne
(06h00-22h00)
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Seuil nocturne
(22h00-06h00)
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En zone d’ambiance sonore préexistante modérée
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63 dB(A)
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58 dB(A)
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En zone d’ambiance sonore préexistante non modérée
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68 dB(A)
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63 dB(A)
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Afin de respecter ces seuils réglementaires, Réseau Ferré de France effectuera lors des études d’Avant Projet Sommaire (lorsque les caractéristiques techniques du projet sont définies) une modélisation numérique des niveaux sonores attendus après la mise en service de la ligne nouvelle et généralement à un horizon de 20 ans. Les simulations réalisées par les bureaux d’études spécialisés permettent au maître d’ouvrage de prévoir les dispositifs de protection nécessaires pour respecter les seuils fixés par la réglementation. A l’heure actuelle et compte tenu de l’avancement du projet, les dispositifs anti bruit n’ont donc pas encore été dimensionnés pour le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan.
Lors de l’APS, tout est ainsi mis en œuvre pour prévoir les nuisances acoustiques engendrées par une nouvelle ligne et prévenir les impacts sur les populations par des mesures de protection de deux types : la protection à la source du bruit (butte de terre ou écran acoustique), et l’isolation de façade (double vitrage), si nécessaire.
Dès la mise en service de la ligne, des mesures de contrôle seront également poursuivies afin de mesurer la conformité des équipements mis en place vis-à-vis de la réglementation en vigueur. |
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Question n°1852 de : GUARINOS Henri- 34440 NISSAN LEZ ENSERUNE - le 22/04/2009 A quelles distances de la ligne TGV cesse-t-on de percevoir toutes nuisances sonores ? (en fonction des obstacles, relief, végétation, etc...) |
Réponse le 16/06/2009
Il n’y pas de réponse standard à cette question du fait des nombreux paramètres rentrant en compte dans l’émission et la propagation du bruit, comme vous le rappelez dans votre question :
- La signature acoustique du train : un TGV ® n’a pas la même signature acoustique à 220 km/h qu’à 300 km/h (vitesse d’apparition et de disparition du bruit, niveau maximal de bruit, temps d’exposition),
- Le profil en long de l’infrastructure ferroviaire : plus la voie est au dessus du sol, plus la propagation du bruit est importante,
- Le milieu extérieur environnement : le relief naturel, les bâtiments…..autant d’éléments qui constituent des écrans à la propagation du bruit, etc…
Lorsque le tracé sera défini ainsi que le type d’exploitation (TGV®, mixité, vitesses de circulation…), une simulation acoustique sera réalisée en intégrant les paramètres du terrain et les constructions au voisinage de la ligne ; ceci permettra de dimensionner précisément les protections acoustiques à mettre en œuvre pour respecter la réglementation (écrans, doubles vitrages complémentaires etc…). |
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Question n°1853 de : GENIES Amanda- 66500 PRADES - le 22/04/2009
Pourquoi avoir investi autant d'argent et de temps dans la rénovation de la gare de Perpignan centre ? |
Réponse le 19/05/2009
Les investissements réalisés à la gare centre de Perpignan sont le résultat du croisement d’un constat partagé et de plusieurs volontés:
Le constat :
- Historiquement, tous les flux convergent vers Perpignan et son centre élargi. Il s’agit d’une tendance lourde que l’on ne peut ignorer mais au contraire sur laquelle s’appuyer. C’est le cas de l’étoile ferroviaire de Perpignan : ligne depuis Cerbère, depuis Prades et au-delà la vallée de la Têt par le train jaune, le nord du département. Il en est de même pour le système routier.
- Dans une perspective de développement durable (Perpignan et Perpignan Méditerranée sont signataire avec le MEEDDAT d’une convention d’application du Grenelle de l’Environnement G 2015), il est apparu pertinent de confirmer et conforter le rôle de l’étoile ferroviaire avec en position centrale la gare de Perpignan et avec comme objectif de favoriser les reports des déplacements de la route (VL) vers le rail et les Transports en commun.
- La gare de Perpignan, chargée d’histoire, est la seule vraie porte d’accès au département et à l’agglomération perpignanaise, que l’on vienne du nord, ou demain, que l’on vienne du sud avec la LGV depuis Gérone, Barcelone et au-delà.
Les volontés :
- Volonté exprimée depuis longtemps de faire de la gare de Perpignan « LE » point d’entrée principal du département et de l’agglomération.
- Volonté pour l’exploitant ferroviaire d’avoir un outil de travail adapté aux réalités et aux attentes des clients d’aujourd’hui, notamment en termes de capacité de l’établissement, d’accessibilités (notamment pour les personnes à mobilité réduite, les personnes âgées et plus généralement les familles avec enfants et bagages), y compris clients TGV. La gare dont les travaux s’achève offrira 2 entrées selon la nature des déplacements : TER ou GL et TGV. Les études ont montré que le site dispose d’un réel potentiel d’accueil et la saturation de l’établissement, après travaux n’est pas d’actualité avant longtemps.
- Volonté de la ville de Perpignan d’étendre son « centre » jusqu’aux quartiers bordant la gare, afin d’avoir un « cœur » d’agglomération qui soit à l’échelle d’une agglomération, demain, de 300 000 habitants. Pour cela Perpignan a bâti un projet urbain global qu’elle met en œuvre depuis plusieurs années. La rénovation du secteur gare en est un des points forts, en synergie avec la restructuration du secteur Clémenceau / Dames de France (FNAC). Un pôle tertiaire et commercial est en cours de réalisation avec des investisseurs espagnols qui confortera le rôle essentiel de ce secteur.
- Volonté de Perpignan Méditerranée, en lien avec la ville de Perpignan de créer un TCSP avec BHNS (Bus à Haut Niveau de Service) qui desservira le pôle gare qui va devenir un véritable pôle d’échanges multimodal (TGV, TER, Bus agglos avec TCSP, cars départementaux) en lien avec les autres collectivités, région et département. Des nouveaux accès sont en cours de réalisation afin de favoriser la desserte de ce quartier.
En synthèse :
Si effectivement l’investissement réalisé dans le secteur de la gare est conséquent, puisque le projet urbain dans sa globalité représente environ 170 M€, les coûts directement liés à l’activité ferroviaire ne représentent qu’une partie de ces dépenses. Mais le projet urbain qui est en route va permettre à Perpignan, mais aussi Perpignan Méditerranée, de changer de dimension au moment même où l’on sent que les nouvelles dessertes ferroviaires vers la Catalogne et l’Espagne vont modifier profondément les habitudes pour les particuliers et les professionnels. Mener un projet aussi complexe nécessite effectivement du temps, mais la livraison des nouvelles installations ferroviaires a été faite dans les délais annoncés.
La lecture du cahier d’acteurs établi par la ville de Perpignan permet de bien percevoir l’importance du projet urbain et ses enjeux.
A signaler enfin que la réalisation d’une gare extérieure représente à elle seule entre 100 et 120 M€ HT (hors infrastructures routières nécessaires) dont le financement sera très vraisemblablement à la charge exclusive des collectivités. |
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Question n°1854 de : CREPY Alain- 30900 NÎMES - le 22/04/2009
Pourquoi ne pas faire 1 seule gare entre Nîmes et Montpellier ? |
Réponse le 16/06/2009
Au vu de l'étendue des bassins de vie de Nîmes et de Montpellier et de leurs poids démographiques, la solution que vous proposez de gare nouvelle entre Nîmes et Montpellier n'a pas été étudiée, les partenaires s'étant prononcés pour deux dessertes distinctes. Cela imposerait également à la majorité des voyageurs des distances importantes d’accès à cette gare depuis les centres urbains.
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie nîmois. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org) - rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1855 de : BRAUD Xavier- 34980 SAINT GELY DU FESC - le 22/04/2009
Quelles mesures concrètes seront mises en place pour favoriser les fournisseurs locaux / régionaux y compris en matériel d'infrastructure ? (ex : électrique) |
Réponse le 16/06/2009
Tout projet de ligne nouvelle conduit à solliciter fortement l'économie régionale, et en particulier les entrepreneurs de travaux publics. En tant qu'établissement public, Réseau ferré de France respecte notamment des clauses d'embauches locales. Ainsi, les cahiers des charges peuvent imposer le recours à des entreprises locales, même si le marché est attribué à un grand groupe mondial (les entreprises locales sont alors sous-traitantes). C'est notamment ce que l'on observe sur les derniers chantiers de Réseau ferré de France, notamment sur la construction de la Ligne à grande vitesse Rhin-Rhône, entre Dijon et Mulhouse. Pour le contournement de Nîmes et Montpellier, RFF travaille avec les associations/syndicats tels que la Fédération régionale des travaux publics. |
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Question n°1856 de : HERRY Richard- 30900 NÎMES - le 22/04/2009
Si toutefois la solution "Campagne" était retenue, ne peut-on envisager le prolongement du TCSP jusqu'à la nouvelle gare ? |
Réponse le 19/05/2009
Pour permettre une desserte optimum en transports collectifs de la gare nouvelle, l'agglomération de Nîmes Métropole défend la pertinence d'une gare interconnectée entre les différents réseaux ferroviaires, ce que ne permet pas le site de campagne. Les projets de TCSP de la collectivité, Ligne Nord Sud et Est Ouest n'ont pas des tracés rejoignant le site de Campagne ce qui n'est pas prévu non plus dans le Plan de Déplacements Urbains ou Nîmes Métropole a défini sa stratégie d'organisation des déplacements. |
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Question n°1857 de : SEVELY Gérard- 34300 AGDE - le 22/04/2009 Pourquoi faire choisir un scénario pour répondre à deux problèmes différents ?
- Premier : répondre à la saturation de l'axe Montpellier-Narbonne (trafic moyen* : 143 trains/jour)
- Second : assurer la continuité LGV entre Perpignan et Narbonne, la ligne actuelle Perpignan-Narbonne étant loin d'être saturée ! (trafic moyen* : 91 trains/jour).
* : données RFF 2005. |
Réponse le 16/06/2009
Effectivement comme vous l’avez noté, le nombre de circulations est différent entre les sections Montpellier-Narbonne et Narbonne-Perpignan.
Actuellement près de 170 trains circulent chaque jour (en jour ouvré de base - JOB) au nord de Narbonne contre 110 environ au sud. Selon les études préalables au débat public menées par Réseau Ferré de France ce sera près de 370 trains par jour en 2020 qui circuleront sur la section au nord de Narbonne et près de 270 trains par jour au sud.
Cet écart entre les deux sections s’explique par le fait qu’une partie des trains utilise la bifurcation en direction de Toulouse au niveau de Narbonne. Ainsi l’axe Montpellier-Narbonne concentre les 2 principaux flux régionaux, les flux Nord-Sud (Montpellier-Perpignan) et Est-Ouest (Montpellier-Toulouse).
Si le projet doit être adapté en fonction de la charge du trafic (optimisation entre les investissements et le nombre de trains sur le réseau) alors une solution distincte entre Montpellier-Narbonne et Narbonne-Perpignan peut être envisagée.
D’ailleurs dans le cadre des études préalables au débat public cette réflexion a été menée à la demande des collectivités partenaires et elle reste toujours d’actualité. Vous pouvez consulter sur le site de la commission particulière du débat public l’étude complémentaire n°8 menée sur ce sujet (www.debatpublic-lnmp.org). |
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Question n°1858 de : VINCENT Jacques- 11100 NARBONNE - le 22/04/2009
La ligne à grande vitesse déclarée projet d’intérêt général, dont le tracé a été dessiné après de nombreuses péripéties a engendré le gel des terrains et pour de très nombreux propriétaires des arbitrages patrimoniaux difficiles et souvent coûteux. Il paraît totalement incompréhensible et provocateur de réétudier un autre tracé qui va engendrer à nouveau de graves dissensions au sein des populations et ranimer des oppositions que le temps avait effacées. Nous vous rappelons que les dossiers complets des passages et des études paysagères ont été mis à disposition en mairies et que l’ensemble de la population a pu les consulter. Ferez-vous table rase de ces engagements ou vous engagez-vous à reprendre le tracé étudié puisque celui-ci permet la circulation des trains voyageurs à grande vitesse et qu’il permettrait moyennant un surcoût de terrassement à certains endroits la circulation du fret ? Comment seront dédommagés les propriétaires et riverains affectés par un changement de tracé ? |
Réponse le 16/06/2009
Le débat public doit en premier lieux statuer sur l’opportunité de réaliser un projet ferroviaire en Languedoc-Roussillon. A ce jour et conformément à la loi, ce n’est donc pas acquis.
Le débat public est l’occasion de réétudier les priorités que les citoyens entendent donner à ce projet. En fonction de celle-ci il est donc possible que les résultats d’études précédentes soient remis en causes, notamment un précédent tracé ; là encore, c’est la loi du débat public. A quoi bon aller débattre si le tracé de la ligne est déjà arrêté ?
Entre Montpellier et Béziers, deux couloirs, d’une largeur de 5 km chacun, sont proposés au débat public : un couloir « collines du biterrois », en retrait du littoral, et un couloir « plaine littorale », qui englobe le projet « TGV ® Languedoc Roussillon » de 1995. Ces deux couloirs se rejoignent à l’entrée du département de l’Aude pour former un couloir unique jusqu’à Perpignan. Ce ne sont en aucun cas des tracés d’infrastructure. Un tracé s’inscrit, lui, dans des emprises foncières de l’ordre de 50 à 100 mètres selon la géographie des secteurs traversés. Le tracé retenu ne sera défini et connu qu’après les études d’avant projet sommaire et lors de l’enquête d’utilité publique, prévue à l’horizon 2015.
A noter malgré tout qu’un des couloirs intègre le tracé déclaré Projet d’Intérêt Général (PIG) de décembre 2000.
Les personnes concernées par ce PIG ont la possibilité d’effectuer une demande d’achat de leurs biens à Réseau ferré de France au travers d’une mise en demeure d’acquérir (droit de délaissement) par l’intermédiaire de leur mairie.
Jusqu’à décision de l’Etat sur un tracé définitif sanctionné par une déclaration d’utilité publique, le seul document d’urbanisme opposable est le Projet d’Intérêt Général. |
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Question n°1859 de : VINCENT Jacques- 11100 NARBONNE - le 22/04/2009
Le fait de coupler une ligne de voyageurs à une ligne marchandise suppose : Que marchandises et voyageurs ont les mêmes besoins au niveau desserte et embranchements ce qui n’est bien entendu pas le cas sauf à imaginer que la nouvelle ligne fret soit destinée en priorité au transport rapide des marchandises espagnoles vers le nord de l’Europe ; quel serait alors l’intérêt de la région ? On peut en déduire que seule une partie du tracé sera utilement et économiquement commune et que le développement économique de tous les ports et villes nécessitera la création de voies d’embranchement nouvelles ou bien l’amélioration des embranchements existants. Avez-vous envisagé un schéma d’interconnexion ? |
Réponse le 16/06/2009
Le projet Ligne Nouvelle Montpellier Perpignan (LNMP) n’oppose pas la future ligne à l’actuelle ; l’objectif est bien d’être complémentaire pour maximiser leur utilisation et donc les investissements consentis.
Suivant l’origine-destination des trains de marchandises, ceux-ci emprunteront ou non, partiellement ou non, la ligne nouvelle.
Les trains de marchandises pourraient circuler sur la ligne nouvelle si celle-ci est bien entendue mixte, c'est-à-dire acceptant les trains de voyageurs et les trains de marchandises. Selon leurs origines ou destinations, ces trains pourront circuler sur une plus ou moins grande longueur de ligne nouvelle.
Il existe tout d’abord les trains effectivement en provenance ou à la destination de l’Espagne. Une partie de ces trains emprunterait la ligne nouvelle entre Perpignan et Figueras ; dans le cadre d’un scénario de ligne nouvelle mixte, ces trains pourraient continuer sur la ligne nouvelle sans traverser la ville de Perpignan. L’un des objectifs de la ligne nouvelle est d’assurer la continuité du parcours avec la ligne Perpignan-Figueras-Barcelone.
Ensuite les trains en provenance ou à destination de Toulouse et du sud ouest de la France pourraient utiliser la ligne nouvelle à partir de Narbonne (dans le cadre d’un scénario de ligne nouvelle mixte) en direction du sud (Perpignan) ou du nord (Montpellier) grâce à la présence de raccordements entre la ligne nouvelle et la ligne existante entre Narbonne et Toulouse.
Enfin les trains à l’origine ou à la destination des plates formes logistiques de la région devraient quant à eux d’abord circuler sur la ligne existante (car toutes les plates formes existantes sont connectées à la ligne actuelle) avant de pouvoir rejoindre la ligne nouvelle mixte par l’intermédiaire des divers raccordements envisagés au niveau de Perpignan, Narbonne, Montpellier et éventuellement Béziers. |
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Question n°1860 de : VINCENT Jacques- 11100 NARBONNE - le 22/04/2009
La ligne marchandise destinée à alléger le trafic routier doit offrir des embranchements vers les ports, les centres routiers et les zones industrielles, de nouveaux centres routiers afin de dynamiser la région permettant les manipulations du fret devront être crées à proximité immédiate des voies de communication N9 et A9. Quelles sont les nouvelles installations prévues ? |
Réponse le 19/05/2009
Une ligne ferroviaire de transport de marchandises peut desservir certaines entreprises ou plates-formes de transport au moyen d'embranchements ferroviaires. Ces équipements spécialisés sont onéreux, ils demandent le financement des entreprises qui désirent utiliser le transport ferroviaire.
Une autre solution est de localiser un chantier de transbordement (route-fer) à proximité des zones d'activité : c'est le cas du chantier de transport combiné situé près du Marché Saint Charles à Perpignan qui fait aujourd'hui l'objet d'importants travaux de modernisation et d'agrandissement. Un tel chantier peut desservir une zone dans un rayon de plusieurs dizaines de kilomètres. Les caisses et conteneurs sont alors acheminés par la route.
En l'état actuel, le dossier de la LGV étant au stade du débat public, il n'y a pas de nouvelles installations prévues. |
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Question n°1861 de : VINCENT Jacques- 11100 NARBONNE - le 22/04/2009
La ligne voyageurs doit offrir une desserte des centres des villes tout en permettant de by passer certaines villes en fonction des vitesses et besoins de liaisons désirés, sans perdre de vue que la concurrence des opérateurs verra certainement les dessertes modulées en fonction de leur clientèle (tous les opérateurs ne s’établiront pas dans toutes les gares) des changements de train ne devraient pas être rédhibitoires si les fréquences sont élevées. Le tracé doit donc être envisagé à l’extérieur des agglomérations avec pour chaque gare de centre ville à desservir des bretelles d’entrée et sortie. Le service voyageur est optimum dans ce cas ; desserte centre ville, facilité d’accès sans trajet voiture parasite, connexions TER et gare routière optimales. Peut-on avoir une simulation de l’allongement de temps de parcours voyageurs pour des trains s’arrêtant en gare de centre ville par opposition aux trains s’arrêtant en gare nouvelle ? |
Réponse le 16/06/2009
Le nombre de cas à étudier est énorme, suivant les différents sites de gare potentielles, pour chaque ville et suivant les combinaisons possibles (ex. : départ gare nouvelle-arrivée gare centre)
La réponse sera différente selon que l’on traite des voyageurs qui s’arrêteront dans la gare centre ou nouvelle ou des voyageurs dont cet arrêt en gare centre ou en gare nouvelle induit un allongement de temps de parcours (par exemple un voyageur faisant Paris-Narbonne à bord d’un tain marquant un arrêt à Béziers).
Pour ces derniers, un arrêt en gare nouvelle (donc dans une gare située sur la ligne nouvelle) est équivalent à 5 à 7 minutes de temps de trajet supplémentaire par rapport au même trajet sans cet arrêt. Si le train doit quitter la ligne nouvelle via un raccordement, puis emprunter la ligne actuelle avant de s’arrêter dans la gare centre et enfin retourner sur la ligne nouvelle via la ligne actuelle et un raccordement alors le temps de parcours sera encore plus long pour ce voyageur qu’un arrêt en gare nouvelle. Cependant cela dépend de la distance à parcourir sur les raccordements et sur la ligne actuelle en entrée et en sortie de gare centre, et de la vitesse permis sur la ligne classique.
Pour le voyageur dont la destination est cette gare, son temps pour se rendre à la gare nouvelle ou à la gare centre sera l’élément déterminant. En effet, une gare centre est parfaitement adaptée aux habitants du centre ville, cependant les habitants extérieurs peuvent trouver plus commode et plus accessible de se rendre en gare nouvelle. L’inverse est également vrai.
Il n’existe donc pas de réponse précise sur l’incidence en terme de temps de parcours entre desservir une gare centre et une gare nouvelle, cela dépend fortement de l’agglomération à desservir, de l’éloignement de la gare nouvelle, de la longueur des raccordements, de la structuration du bassin de vie, de la qualité des transports en commun, de la fluidité du réseau routier, des capacités de parking… |
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Question n°1862 de : VINCENT Jacques- 11100 NARBONNE - le 22/04/2009 La gare du centre ville de Narbonne, dont l’étude démontre qu’elle ne sera pas saturée, devrait bénéficier du report des manipulations de fret vers une nouvelle installation desservant le midi Toulousain et l’Aquitaine en même temps que l’Europe via Montpellier. Tous les TGV en direction (ou en provenance) de Toulouse en provenance d’Espagne ou de Montpellier s’arrêteraient en gare de Narbonne. La ville de Narbonne pourrait bénéficier d’un vaste projet de développement urbain autour d’une gare complètement réaménagée et ce pour un coût inférieur en investissements et en exploitation à celui d’une gare extérieure. Cette alternative a-t-elle été étudiée et peut-on se procurer une copie de cette étude ? |
Réponse le 19/05/2009
L’urbanisation de la Ville de Narbonne est calée sur la voie ferrée Montpellier Toulouse. Concrètement, la partie Est autour de l’ancienne Ville est largement développée et aménagée, la partie Ouest alors qu’elle contient une grande partie de la population l’est beaucoup moins. Ce déséquilibre génère de gros problèmes notamment de déplacement. Dans ce cadre, la stratégie d’aménagement urbain des années à venir passe obligatoirement par un développement de la partie Ouest. Ce développement s’appuiera sur plusieurs axes. Un des premiers axes envisagé est l’inversion de l’entrée de la Gare afin de pouvoir donner une nouvelle dimension à un projet de requalification des friches industrielles situées à l’arrière de la gare. Différents acteurs de ce projet ont été contactés, le directeur régional de la SNCF, les responsables de RRF, les propriétaires des terrains. Une étude globale sera lancée début 2010.
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Question n°1863 de : VINCENT Jacques- 11100 NARBONNE - le 22/04/2009 Les différentes options offertes au débat public ne sont pas parfaitement claires il n’est pas précisé pour chaque option le nombre de voies construites montantes et descendantes et les emprises qui correspondent, le nombre de zones d’évitement prévues et pour le fret les embranchements à construire ? quels sont les gains de temps de parcours prévus pour chaque option entre Montpellier, Béziers, Narbonne, Perpignan, x y z en Espagne, Barcelone ? Combien d’arrêts possibles prévus en Espagne et en France ? Quel est l’impact temps d’un arrêt pour chaque option ? |
Réponse le 16/06/2009
Concernant le linéaire de voie, les voies d’évitement et les raccordements, vous pouvez consulter le rapport d’étude n°6 : Synthèse thématique « Infrastructures » disponible sur le site de la commission particulière du débat public (www.debatpublic-lnmp.org). Il répondra à vos multiples questions dont les réponses, nécessaires et utiles, n’ont pas leur place dans un document grand public tel le dossier support. Concrètement, les scénarios « LGV Voyageur 320 km/h » et « Ligne Nouvelle mixte Voyageur 220 km/h et fret 120 km/h » ne nécessite pas de voies d’évitement, contrairement au scenario « LGV mixte Voyageur 3200 km/h et fret 120 km/h » qui pour fonctionner nécessite sur plus de 80 km la réalisation de portion à 3 voies ou plus localement à 4 voies.
Concernant les gains de temps de parcours selon les agglomérations de la région vous pouvez consulter le dossier du maître d’ouvrage disponible également sur le site de la commission particulière du débat public (www.debatpublic-lnmp.org). Les gains de temps de parcours sont indiqués pour chacune des agglomérations et selon les scénarios proposés au débat public. Le projet n’apporte des gains de temps que sur la section Montpellier-Perpignan. Au-delà, les gains de temps sont liés aux autres projets.
Par exemple le gain de temps de parcours entre Narbonne et Perpignan sera identique au gain de temps de parcours entre Narbonne et Barcelone.
Le nombre d’arrêt en Espagne relève de la compétence des entreprises ferroviaires, pas de RFF. Or en 2020 le marché sera ouvert à la concurrence. Il est donc impossible dès à présent d’indiquer le nombre d’arrêts pour chacune des villes en Espagne.
Plus la vitesse d’exploitation de la ligne nouvelle sera élevée plus l’incidence d’un arrêt sur ligne nouvelle sera proportionnellement important. Ainsi il varie de 5 à 7 minutes selon la vitesse de circulation. |
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Question n°1864 de : VINCENT Jacques- 11100 NARBONNE - le 22/04/2009 Une ligne fret à 120 km/h permettrait de traverser notre territoire sans l'irriguer. Peut-on connaître les vitesses fret actuelles et prévues d'ici 2020 entre Montpellier, Turin, Marseille, Nice, Valence, Lyon, puis : Lyon-Strasbourg, Paris, Le havre, Lille, Amsterdam ? |
Réponse le 16/06/2009
Actuellement, la grande majorité des circulations fret ont une vitesse commerciale de 100 km/h, certains trains de combiné circulant à 120 km/h. Les graphiques de circulation les planifient à ces vitesses, mais les trains marquent de nombreux arrêts qui « coupent » cette vitesse commerciale.
Ces vitesses (100 et 120 km/h) sont assez homogènes sur les principaux axes fret du réseau français: Paris – Lyon - Marseille, arc languedocien, artère nord-est, Paris – Le Havre. Par exemple, sur la relation Lyon (Sibelin) – Perpignan, un train ayant une vitesse commerciale de 100 km/h, (circulation appelée MA 100, ce qui correspond à la vitesse maximale de circulation), aura une vitesse moyenne de circulation comprise entre 70 et 80 km/h. La moyenne nationale est même beaucoup plus basse.
Il convient de noter que les circulations fret à 160 km/h sont relativement rares sur le réseau français: elles représentent une petite dizaine de circulations par jour, sur les trajets comme Paris-Bordeaux, Paris-Toulouse, Paris-Avignon ou Paris-Orange. Cette filière correspond au transport de la presse et de messagerie rapide, à haute valeur ajoutée. Ces trains sont limités en tonnage, et donc ne sont pas adaptés pour des acheminements massifs de pondéreux tels les produits pétroliers, les produits chimiques, les matériaux de carrières, véhicules neufs, produits de grande consommation, … |
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Question n°1865 de : CORNET Michel- 11100 NARBONNE - le 22/04/2009
Narbonne à la croisée des chemins (de fer-TGV) Montpellier -Perpignan mais aussi Toulouse est-ce toujours d'actualité ? |
Réponse le 16/06/2009
Actuellement il existe des liaisons voyageurs entre Montpellier et Toulouse. Les temps de parcours de ces liaisons pourront être améliorés avec un projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan. Les scénarios de ligne nouvelle proposés au débat public permettraient des gains de temps compris entre 25 et 30 minutes entre Montpellier et Toulouse pour un trajet direct.
Concernant le projet de ligne entre Toulouse et Narbonne, des "pré études fonctionnelles" vont prochainement être lancées par Réseau Ferré de France (vers l'été 2009). D'un budget de 1.3 M€, elles sont financées par l'Etat (325 k€), RFF (325 k€), et les Régions Midi Pyrénées (300 k€), Languedoc-Roussillon (300 k€) et Aquitaine (50 k€). A noter que le Contrat de Projets 2007/2013 Midi Pyrénées avait prévu le lancement de ces études. Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et/ou de réaménagement de la ligne existante.
Ces études devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nationale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public.
Le projet de loi Grenelle de l'environnement (dans sa version adoptée par le Sénat) stipule : "Un programme complémentaire de 2500 kilomètres [de lignes nouvelles à grande vitesse] sera en outre défini, incluant…la ligne Toulouse/Narbonne". Ce programme correspond a priori aux lignes dont la réalisation sera lancée au-delà de 2020. |
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Question n°1866 de : RIVOIRE Bruno- 75013 PARIS - le 23/04/2009 Sur une de vos cartes, le trajet Montpellier-Perpignan n'est pas relié au trajet Nîmes-Montpellier (dans synthèse du dossier du maître d'œuvre). Qu'en est-il ? |
Réponse le 16/06/2009
La figure peut effectivement laisser un doute.
Pour autant, connecter le contournement Nîmes-Montpellier au projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est bien évidemment un objectif du projet afin de mailler efficacement le réseau ferroviaire. |
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Question n°1867 de : DURAND Marianne- 30900 NÎMES - le 23/04/2009 Si l'intérêt du voyageur est au cœur du débat, comment "justifier" que les gares déjà établies à Valence ou Avignon soient éloignées du centre des villes et fassent perdre une partie du bénéfice du temps épargné et de l'économie d'énergie réalisée par le choix du train. Il faut plus éloigner les gares TGV des centres villes. Quelles solutions pour Nîmes, Montpellier... et jusqu'à Perpignan ? |
Réponse le 16/06/2009
Le débat public permettra donc de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Au total, cinq bassins de vie ont été retenus (Nîmes, Montpellier, Béziers, Narbonne et Perpignan) sur lesquels onze sites et secteurs potentiels de gares nouvelles ont été étudiés en complément des gares existantes : trois autour de Nîmes, deux autour de Montpellier, quatre dans le bassin de vie Agde-Béziers-Lézignan-Corbières-Narbonne, et deux autour de Perpignan.
Le temps de trajet de porte à porte dépend de nombreux paramètres tels que la localisation (centre ville ou périphérie), de l’heure du déplacement jusqu’à la gare, du mode de transport, de sa fréquence lorsqu’il s’agit de transport en commun, du temps de précaution pris par le voyageur, des temps de correspondances. Donc, la desserte par une gare nouvelle permet des gains de temps de parcours sur la partie TGV du parcours. Ensuite, pour la durée complète du trajet, c’est très variable.
Ainsi, pour les compagnies ferroviaires, telle la SNCF, les gares en dehors des centres villes permettent de desservir une aire urbaine tout en restant sur la ligne à grande vitesse. Le gain de temps est donc maximal par rapport à un trajet empruntant des raccordements jusqu’à la gare de centre ville.
Cela pose ensuite la question de comment relier cette nouvelle gare à la ville ; quel est l’éloignement optimal entre rapidité de trajet en train et facilité d’accès à la gare nouvelle autrement que par la voiture. Pour éviter les trajets par la route, deux possibilités existent :
- soit positionner la gare nouvelle à l’interconnexion de la ligne nouvelle et de la ligne existante, pour faciliter le transfert vers le TER (cela suppose que la ligne nouvelle croise la ligne actuelle près de la ville)
- soit développer les transports en commun vers la nouvelle gare
Il faut quoiqu’il arrive garder à l’esprit qu’environ les trois quarts des voyageurs utilisant le TGV viennent actuellement par leur propre moyen de transport dans une gare TGV. La substitution de la voiture est bien plus aisée quand la gare est en zone densément peuplée, là où la pertinence et l’efficacité des autres modes tels la marche à pied, le vélo, et surtout les transports en commun sont efficaces et pertinents.
Avec les nouvelles agglomérations, la gare peut-être dans les limites administratives de l’agglomération, mais peu ou pas reliée au transport en commun. La taille de l’agglomération est donc un autre facteur à intégrer.
Pour éclairer votre réflexion, le tableau suivant présente une comparaison théorique entre gare centre et gare nouvelle, récapitulant les avantages et inconvénients de chacune d’entre elles.
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Gare centre
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Gare nouvelle
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Inconvénients
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- Perte de temps pour les missions
longue distance.
- Concentration de l’offre au centre ville.
- Difficulté d’accès depuis la périphérie liée à la congestion
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- coût de construction et maintenance de l’ouvrage
- moins bonne desserte du centre ville (compensée par une meilleure accessibilité pour les quartiers proches de la gare nouvelle)
- trajets pour aller à la gare nouvelle plus longs pour une partie des voyageurs
- nécessité de créer des liens lisibles vers le centre-ville
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Avantages
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- Accès direct au centre-ville.
- Possibilités de correspondances plus
importantes, notamment avec
TER/TGV et réseaux TC urbains
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- gain de temps de parcours (donc plus de voyageurs dans les trains, et moins de circulation automobile)
- moindre nuisance sonore du transport ferroviaire en centre ville (une partie des trains passent par la voie nouvelle, notamment les TGV qui s'arrêtent dans la gare nouvelle et les trains de fret si la ligne est mixte)
- libération des capacités en centre ville pour d’autres usages (notamment TER,…)
- Possibilités de développement d’un nouveau secteur de l’agglomération
- Facilité de stationnement
- mieux desservir un nouveau quartier de la ville ou de l’agglomération,
- accès plus facile aux grandes infrastructures de communication.
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Question n°1868 de : HERVE Yannick- 11100 NARBONNE - le 23/04/2009 Est-il prévu la construction de murs anti-bruit le long de la voie actuelle ou future qui empruntera le TGV où il y a des habitations ? |
Réponse le 16/06/2009
Le bruit et les lignes ferroviaires existantes
En l’absence de travaux ayant pour but d’augmenter la capacité d’une ligne existante, aucune obligation réglementaire n'existe en matière de protection du bruit en ce qui concerne les réseaux ferroviaires (et routiers) nationaux construits depuis plusieurs dizaines d’années.
Cependant, le Gouvernement a décidé en 2004 de traiter 50 000 logements recensés comme étant « des points noirs nationaux, très exposés au bruit ou situés en Zones Urbaines Sensibles » (ZUS).
La définition des points noirs dus au bruit des réseaux ferroviaire et routier nationaux répond :
- à des critères acoustiques : pour une habitation soumise à la contribution sonore d’une ligne ferroviaire conventionnelle, le dépassement du seuil de 68 dB(A) sur la période nocturne (22h-6h) ou de 73 dB(A) sur la période diurne (6h-22h) conduit à classer le bâtiment en point noir du bruit ferroviaire, sous réserve qu’il respecte le critère d’antériorité évoqué ci-après ;
- à des critères d’antériorité : le 6 octobre 1978 est la date de référence pour juger de l’antériorité des permis de construire des bâtiments à usage d’habitation vis-à-vis de l’infrastructure considérée.
Concrètement, une habitation construite en 1972 supportant des niveaux sonores supérieurs à 68 dB(A) sur la période nocturne (22h-6h) ou de 73 dB(A) sur la période diurne (6h-22h) du fait de la circulation sur une ligne ferroviaire conventionnelle est un « point noir » du bruit ferroviaire.
En termes d’action de résorption du bruit sur les lignes ferroviaires dites conventionnelles, ce sont les Préfets de département qui ont la responsabilité d’élaborer un plan départemental de résorption des « points noirs » dus au bruit. Ce plan doit décrire les actions de résorption envisageables pour traiter les « points noirs » localisés dans les secteurs prioritaires et privilégier la réduction du bruit à la source (écrans acoustiques) dans des conditions satisfaisantes d’insertion dans l’environnement et des coûts de travaux raisonnables. Le financement de ces actions de résorption du bruit est assuré à hauteur de 25% par Réseau Ferré de France, de 25% par l’Etat et de 50% par les collectivités locales (communes, agglomérations).
Il est également important de vous préciser que la recherche ferroviaire est en constante progression pour tenter de réduire les différents types de bruits émis par les trains. L’équipement des roues des wagons de fret avec des semelles composites à la place des semelles actuelles en fonte devrait se généraliser en Europe et en France dans les 10 ans qui viennent. Des essais acoustiques ont montré que l’on pouvait espérer gagner jusqu’à 9 dB(A) pour les trains de fret ; cela correspond à un progrès technologique considérable, comme les dix décibels (10 dB(A)) gagnés sur le bruit des circulations à grande vitesse entre les TGV "oranges" de première génération et les TGV duplex actuels. Un gain de dix décibels représente en effet une réduction très conséquente du bruit.
Le bruit et un projet de ligne ferroviaire nouvelle
En ce qui concerne la construction des lignes ferroviaires nouvelles, Réseau Ferré de France (RFF) tenu à une obligation de résultat en matières de bruit. Il doit assurer la protection des riverains contre les nuisances sonores pour les ramener aux niveaux réglementaires prescrits dès lors que le trafic ferroviaire le justifie. Selon la réglementation, les niveaux sonores (seuils) à ne pas dépasser suite à la réalisation du projet dépendent notamment de l’ambiance sonore préexistante (le bruit de fond sans le projet). Une ambiance sonore est réglementairement qualifiée de modérée lorsque les niveaux sonores existants ne dépassent pas ni 65 dB(A) de jour ni 60 dB(A) de nuit.
Les valeurs seuils fixées par la loi sont ainsi les suivantes :
Ligne grande vitesse parcourue exclusivement par des TGV ® à plus de 250 km/h
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Seuil diurne
(06h00-22h00)
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Seuil nocturne
(22h00-06h00)
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En zone d’ambiance sonore préexistante modérée
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60 dB(A)
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55 dB(A)
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En zone d’ambiance sonore préexistante non modérée
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65 dB(A)
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60 dB(A)
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Autres lignes nouvelles
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Seuil diurne
(06h00-22h00)
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Seuil nocturne
(22h00-06h00)
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En zone d’ambiance sonore préexistante modérée
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63 dB(A)
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58 dB(A)
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En zone d’ambiance sonore préexistante non modérée
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68 dB(A)
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63 dB(A)
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Afin de respecter ces seuils réglementaires, Réseau Ferré de France effectuera lors des études d’Avant Projet Sommaire (APS), lorsque les caractéristiques techniques du projet sont définies, une modélisation numérique des niveaux sonores attendus après la mise en service de la ligne nouvelle et généralement à un horizon de 20 ans. Les simulations réalisées par les bureaux d’études spécialisés permettent au maître d’ouvrage de prévoir les dispositifs de protection nécessaires pour respecter les seuils fixés par la réglementation.
Lors de l’APS, tout est ainsi mis en œuvre pour prévoir les nuisances acoustiques engendrées par une nouvelle ligne et prévenir les impacts sur les populations par des mesures de protection de deux types : la protection à la source du bruit (butte de terre ou écran acoustique), et l’isolation de façade (double vitrage), si nécessaire.
Dès la mise en service de la ligne, des mesures de contrôle seront également poursuivies afin de mesurer la conformité des équipements mis en place vis-à-vis de la réglementation en vigueur. |
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Question n°1869 de : CONNES Jean- 66390 BAIXAS - le 23/04/2009
La nouvelle ligne passe-t-elle par la gare de Perpignan ou par le tronçon Rivesaltes - Peynestortes - Baisax - Baho - Le Soler ? Si elle passe par Perpignan, qu'en est-il de l'avenir du tronçon ? prévu, oublié, en attente, combien d'années, début des travaux... |
Réponse le 16/06/2009
La Ligne à Grande vitesse arrive actuellement jusqu'à Nîmes et elle sera prolongée par le Contournement de Nîmes et de Montpellier qui acceptera les TGV et les trains de fret. Ainsi il existera une ligne nouvelle jusqu'à Montpellier. Au Sud de Perpignan, une ligne nouvelle a été construite entre Perpignan et Figueras et les espagnols réalisent actuellement une ligne nouvelle permettant de relier Figueras à Barcelone.
Le débat public porte sur le projet qui devra permettre de connecter le Contournement de Nîmes et de Montpellier à la ligne nouvelle Perpignan-Figueras. Ainsi le couloir de passage proposé au débat public traverse les communes de Rivesaltes - Peyrestortes - Baixas - Baho - Le Soler. La ligne nouvelle passerait donc à l’ouest de Perpignan, mais il est envisagé un raccordement entre la ligne nouvelle et la ligne actuelle qui permettrait aux trains de desservir la gare centre de Perpignan depuis la ligne nouvelle.
Par la suite, suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°1870 de : PINEL Nicolas- 34090 MONTPELLIER - le 23/04/2009
Sur quelles bases va être choisi le tracé et les utilisateurs de cette nouvelle ligne à grande vitesse ? |
Réponse le 16/06/2009
A ce stade du projet, il n’existe pas de tracé.
En effet, le débat public doit faire émerger le choix d’un couloir de passage, large de 5 kilomètres, qui permettra les optimisations futures du projet.
L’intérêt d’un débat public est bien évidement de permettre l’expression la plus large possible et de prendre en compte les avis et remarques formulés par le public.
Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, a donc souhaité proposer au débat public quatre scénarios contrastés et bien différenciés et deux couloirs de passage afin que l’ensemble des habitants de la région puisse formuler leurs attentes et l’aide ainsi à choisir le scénario le plus adapté et partagé.
Ainsi, suivant les avis exprimés pendant le débat public, RFF décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si le débat public confirme l’intérêt du projet, Réseau ferré de France, maître d’ouvrage du projet étudiera un tracé large de 1000 mètres puis 500 mètres dans le couloir de passage retenu. Ce tracé, large de 500 mètres sera présenté lors de l’enquête d’utilité publique, à l’horizon 2015.
Compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°1871 de : PINEL Nicolas- 34090 MONTPELLIER - le 23/04/2009
Le prix du billet va-t-il être influencé par le choix du tracé ? |
Réponse le 16/06/2009
Ce sont les entreprises ferroviaires, la SNCF mais également les futures entreprises de transport ferroviaire, qui détermineront le prix du billet à la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan. En effet, l'Europe a imposé l'ouverture à la concurrence du transport ferroviaire de voyageurs internationaux à compter de 2010.
En règle générale, le prix du billet, du point de vue du voyageur, est estimé en première approche par rapport à la performance offerte par le gain de temps (donc davantage lié à la vitesse de circulation que le couloir de passage). Dans le cadre des études économiques on considère que le passager a un consentement à payer ce gain de temps en fonction de son motif de déplacement et on raisonne sur une valeur monétaire du temps.
Dans la plupart des études économiques nous raisonnons sur un surcout du prix du billet de l'ordre de 10 cts € par minute gagnée. |
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Question n°1872 de : BRANGER Bernard- 30000 NÎMES - le 23/04/2009
Pourquoi créer une autre gare éloignée de Nîmes ? L'actuelle gare a été refaite à grand frais : c'est nier la notion de ville : lieu de vie collective où sont concentrés les services. |
Réponse le 16/06/2009
1- Avantages et inconvénients d’une gare nouvelle
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Nîmes, bassin bien plus large que la seule ville de Nîmes. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Le tableau suivant présente une comparaison théorique entre gare centre et gare nouvelle, récapitulant les avantages et inconvénients de chacune d’entre elles.
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Gare centre
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Gare nouvelle
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Inconvénients
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- Perte de temps pour les missions
longue distance.
- Concentration de l’offre au centre ville.
- Difficulté d’accès depuis la périphérie liée à la congestion
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- coût de construction et maintenance de l’ouvrage
- moins bonne desserte du centre ville (compensée par une meilleure accessibilité pour les quartiers proches de la gare nouvelle)
- trajets pour aller à la gare nouvelle plus longs pour une partie des voyageurs
- nécessité de créer des liens lisibles vers le centre-ville
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Avantages
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- Accès direct au centre-ville.
- Possibilités de correspondances plus
importantes, notamment avec
TER/TGV et réseaux TC urbains
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- gain de temps de parcours (donc plus de voyageurs dans les trains, et moins de circulation automobile)
- moindre nuisance sonore du transport ferroviaire en centre ville (une partie des trains passent par la voie nouvelle, notamment les TGV qui s'arrêtent dans la gare nouvelle et les trains de fret si la ligne est mixte)
- libération des capacités en centre ville pour d’autres usages (notamment TER,…)
- Possibilités de développement d’un nouveau
secteur de l’agglomération
- Facilité de stationnement
- mieux desservir un nouveau quartier de la ville ou de l’agglomération,
- accès plus facile aux grandes infrastructures de communication.
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D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
2- Potentielle gare nouvelle de l’agglomération nîmoise
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 56 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 26 arrêts en gare actuelle de Nîmes, selon les estimations de la SNCF. Par contre la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 84 TER chaque jour entre Nîmes et Lunel, contre 50 aujourd’hui.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org) - rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes. |
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Question n°1873 de : BRANGER Bernard- 30000 NÎMES - le 23/04/2009 Avez-vous comptabilisé la masse de CO2 généré par le préacheminement ? |
Réponse le 16/06/2009
Pour réaliser un bilan carbone en phase exploitation (correspondant à une année de circulation des trains pour chaque scénario), Réseau Ferré de France a intégré ses données de prévisions de trafics ferroviaires dans la version 5 du bilan carbone ® de l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l énergie (ADEME). Concrètement, on calcule en 2020 les émissions de CO2 produites pour transporter les voyageurs et les marchandises si le projet n’existe pas (les voyageurs utilisent l’avion et la voiture, les marchandises le camion) et on les compare aux émissions de CO2 produites si le projet de ligne nouvelle existe. Le bilan est la différence entre ces deux calculs ; il est positif, ce qui signifie qu’avec le projet, plus de voyageurs et de marchandises utilisent le train à la place de l’avion et de l’automobile, train pour une bonne part circulant à l’énergie électrique. Le mode ferroviaire étant beaucoup moins émetteur en C02 que les autre modes de transport, il en résulte, un gain de C02 pour chaque scénario étudié dès la première année d’exploitation (2020).
Compte tenu du niveau d’étude pour un débat public (plusieurs couloirs, pas de localisation précise des gares nouvelles, etc…), nous n’avons pas considéré les distances d’acheminement (que ce soit les km parcourus par un voyageur pour se rendre à une gare ou la distance réalisée par un camion pour venir à une plateforme de transports combiné), qui sont effectivement génératrices de CO2.
Ceci ne change en rien aux résultats obtenus et aux grandes tendances observées entre les scenarios, puisque les distances de post et pré acheminements (mode routier) sont très nettement inférieures aux distances parcourues en mode ferroviaire.
Néanmoins, ces calculs des émissions de C02 seront affinés tout au long du processus d’étude le la ligne nouvelle Montpellier – Perpignan : lorsque le projet sera un niveau de détail plus avancé (scenario, type d’exploitation, gares nouvelles ou pas…) : les distances de post et pré acheminements pourraient être intégrées dans les modèles de calcul d’émission de C02 mais aussi d’autres indicateurs (tonnes équivalent pétrole => TEP), sur la base des données d’entrées qui seront utilisées dans le bilan d’évaluation socio économique.
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Question n°1874 de : LOMBAERTS Vincent- 66300 PASSA - le 23/04/2009 A-t-on suffisamment pris en compte le développement du fret ferroviaire ? |
Réponse le 16/06/2009
Les prévisions de trafics fret ont été réalisées par Réseau Ferré de France à partir d’une analyse des dernières projections de trafics émanant des Ministères des Transports français et espagnol et des résultats de l’enquête "transit 2004". Ces prévisions de trafic fret prennent en considération l'ensemble des flux déjà existants ainsi que l'ensemble des procédés permettant de réaliser du transport ferroviaire de marchandises, que ce soit le ferroutage, le transport combiné, le lotissement (train constitué à partir de wagons provenant de diverses entreprises) ou le train entier (train constitué à partir de wagons provenant d'une seule entreprise, ayant des volumes massifs de marchandises à transporter).
Tous les scénarios proposés au débat public permettent de répondre aux besoins en termes de trafic ferroviaire de marchandises en 2020. Le transport ferroviaire de marchandises circulant en région devrait être d'environ 19 millions de tonnes en 2020, contre environ 10 millions de tonnes aujourd'hui. Cela représente une progression de 83% du trafic ferroviaire de marchandises et près de 3000 poids lourds reportés de la route vers le rail. Durant cette même période le trafic routier de marchandises devrait connaitre une croissance d'environ 30%. |
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Question n°1875 de : LUGASSY Dan- 30000 NÎMES - le 23/04/2009 Bonjour,
Créer une nouvelle gare TGV pour Nîmes et l'installer loin de la ville va uniquement conduire les Nîmois à utiliser leur voiture pour aller à la gare au lieu de s'y rendre à pied ou en transport en commun comme c'est le cas aujourd'hui ; les habitants des villages, continueront de faire des kilomètres en voiture et on bétonnera encore plus nos paysages pour le plus grand plaisir des lobby du BTP.
La force du TGV vs avion, outre le coût, est que le train offre la possibilité de faire des trajets "centre ville -> centre ville". Créer une gare à la campagne est d'une logique toute Française sinon bureaucratique.
Si le centre ville de Nîmes n'était pas relié par un train automatique avec la "nouvelle" gare on risque de saturer la liaison routière "vieille" gare -> Nouvelle gare.
Donc, s'il était réellement impossible d'étendre la gare actuelle, est-il possible d'envisager sérieusement une liaison permanente ET automatique entre ces 2 sites afin de minimiser la rupture de charge entre TGV et liaison centre ville(s) ?
Merci.
Dan LUGASSY |
Réponse le 16/06/2009
► De manière générale, si une gare nouvelle est réalisée, plusieurs possibilités de liaison entre la gare nouvelle et la gare centre existent :
- Pour relier la gare nouvelle à la gare centre par le TER, il faut positionner la gare nouvelle à l’interconnexion de la ligne existante et de la ligne nouvelle ou bien créer des raccordements entre ces deux lignes. Il est ainsi possible d'envisager la création d’une navette TER reliant la gare centre à la gare nouvelle.
- A défaut d’une interconnexion ferroviaire entre la ligne existante et la ligne nouvelle, il faudrait envisager la création d’une liaison routière soit par véhicule particulier, soit à l'aide de transport en commun entre la gare nouvelle et la gare existante (tramway, bus en site propre, car, …).
► Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie nîmois. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org) - rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1877 de : CHARRIE Jocelyne- 11800 TREBES - le 24/04/2009
Pourquoi voyager en train est devenu un luxe ? Il était le moyen de locomotion le moins cher. |
Réponse le 19/05/2009
Les autorités organisatrice de transports ferroviaires que sont la SNCF (Grandes Lignes) et les Conseils Régionaux (TER) proposent des tarifs attractifs afin de faciliter l'accès au train pour un grand nombre de personnes.
Pour les voyages TGV
La SNCF propose actuellement aux voyageurs une large gamme tarifaire qui comporte des premiers prix attractifs (de type Prem's).
A l'horizon du projet, elle devrait, dans ce contexte de concurrence, continuer à proposer une gamme tarifaire élargie.
Pour les voyages TER
Le Conseil Régional Languedoc-Roussillon a mis en place, depuis le 1er octobre 2005, de nouveaux tarifs, notamment pour les jeunes et les personnes en difficulté.
La nouvelle gamme tarifaire est donc déclinée en "Via pro" pour les actifs, "Via études" pour les scolaires et les étudiants et "Via liberté" destiné à tous les voyageurs qui souhaitent se déplacer en Languedoc-Roussillon. Pour la première fois, ces abonnements donnent droit à des réductions de 50% sur n'importe quel parcours en région. La gamme "Via plus" est destinée aux personnes en situation précaire qui pourront bénéficier de 75% de réduction,
Une nouvelle gamme de produits tarifaires multimodaux est également proposée : KARTATOO est un abonnement mensuel, zonal et intermodal pour les trajets quotidiens entre le domicile et le lieu d’études ou de travail. Il permet au voyageur d’emprunter les réseaux urbains des agglomérations et/ou le réseau régional ferroviaire (TER).
La région Languedoc - Roussillon se décompose en plusieurs “zones” disposées autour des voies ferrées régionales. Le prix de l’abonnement KARTATOO dépend du nombre de zones traversées. Les voyageurs peuvent bénéficier d'une réduction allant jusqu’à 30% du cumul des abonnements TER + bus + tramway. |
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Question n°1878 de : ASSENS Jean-Marie- 11440 PEYRIAC DE MER - le 24/04/2009 Je souhaiterais avoir des renseignements sur le futur tracé TGV. En effet, je voudrais savoir si les dessertes des écarts seront toutes conservées et si ce n'était pas le cas, dans quelle mesure et de quelle manière cette question a été intégrée au projet ? Vous remerciant par avance, salutations respectueuses. |
Réponse le 19/05/2009
Le tracé exact n’est pas encore défini, car ce n’est pas l’objet des présentes études. Ainsi il est impossible à ce stade d’appréhender précisément chacun des rétablissements routiers nécessaires. Néanmoins, dans tous les projets les rétablissements routiers sont assurés afin qu’aucune parcelle ne soit enclavée suite à la réalisation du projet de ligne nouvelle ferroviaire.
A ce stade du projet, le débat public doit faire émerger le choix d’un couloir de passage, large de 5 kilomètres, qui permettra les optimisations futures du projet.
Si le débat public confirme l’intérêt du projet, Réseau ferré de France, maître d’ouvrage du projet étudiera un tracé large de 1000 mètres puis 500 mètres dans le couloir de passage retenu. Ce tracé, large de 500 mètres sera présenté lors de l’enquête d’utilité publique, à l’horizon 2015. Le numéro des parcelles impactées pourra être défini au moment la déclaration d'utilité publique.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°1879 de : BOURRAT Marcel- 30640 BEAUVOISIN - le 24/04/2009 La question que les Élus auraient du poser, plutôt que de s'évertuer à défendre leur gare nouvelle, est la suivante : Quels que soient les scénarii, sont-ils compatibles dans le temps, c'est à dire peut-on passer, en fonction des besoins et des moyens financiers, passer du 1 au 2, puis au 3, notamment sur le plan technique (profil, signalisation, et sur le plan domanial (en effet ce qui rend irréversibles certaines évolutions des projets, c'est l'occupation de l'espace par des activités ou des implantations humaines). Quelqu'un a, du reste, évoqué le problème des réservations) ?
Donc quelle que soit la décision, sera-t-elle irréversible ?
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Réponse le 16/06/2009
Le caractère évolutif du « scénario à retenir » est une demande forte et récurrente des citoyens comme des élus.
Les scénarios proposés au débat public sont des scénarios d’infrastructure contrastés et il n’est ainsi pas possible de passer du scénario LGV voyageurs à 320 km/h tel qu’il est proposé, à un scénario de ligne nouvelle acceptant les trains de voyageurs et les trains de marchandises. En effet, les trains de marchandises nécessitent des pentes et rampes faibles (12.5‰). Pour des raisons de coût et d’économie le scénario LGV voyageurs à 320 km/h prévoit des pentes et rampes à 35‰ (adaptées aux TGV). De même le scénario de ligne nouvelle à 220 km/h pour les voyageurs n’est adaptée pour des circulations à une vitesse supérieure à 220 km/h, c'est-à-dire que les rayons de courbures et la signalisation ne sont pas prévus pour la grande vitesse. Seul un scénario prenant en considération les pentes et rampes nécessaires pour le fret et ayant des rayons de courbures et une signalisation adaptés aux circulations à grande vitesse permettrait d’être évolutif. |
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Question n°1880 de : ROSSET Jean- 30900 NÎMES - le 24/04/2009 Quelles modalités d'exploitation ont été définies pour le contournement NÎMES-MONTPELLIER ? |
Réponse le 16/06/2009
Le Contournement de Nîmes et Montpellier, déclaré d'utilité publique en mai 2005, est une ligne mixte TGV + Fret conçue pour une vitesse de circulation des TGV à 300 km/h. A sa mise en service cette ligne nouvelle sera exploitée à 22O km/h. |
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Question n°1881 de : DA SILVA Elodie- 66000 PERPIGNAN - le 24/04/2009
Est-ce qu'une étude a été faite pour connaître la demande des usagers? |
Réponse le 16/06/2009
Ce n’est pas une mais plusieurs études qui ont été menées pour estimer la demande des futurs clients, qu’il s’agisse d’entreprises comme de passagers, avec en plus des enquêtes en gare auprès des voyageurs pour connaitre leurs habitudes, leurs motifs de déplacement, leurs besoins futurs…
Les prévisions de trafic voyageurs ont été élaborées par Réseau Ferré de France (RFF) sur la base de deux modèles conjoints, fondés sur une méthodologie déjà éprouvée à de maintes reprises (études APS LGV Bretagne – Pays de la Loire, Modèle National RFF, LGV Est, LGV Rhin-Rhône, LGV PACA, CNM…) et d’une enquête menée dans les gares régionales en juin et juillet 2008 pour mieux connaître les déplacements des usagers.
Ces modèles sont appliqués sur deux segments de demande :
• le segment Grandes Lignes, qui correspond principalement aux échanges de moyenne et longue distance de Languedoc-Roussillon avec les autres régions françaises et aux trafics internationaux,
• le segment régional, qui correspond notamment aux déplacements internes au Languedoc-Roussillon ainsi qu’aux échanges du Languedoc-Roussillon vers les régions limitrophes (Midi-Pyrénées, PACA et Catalogne).
L’application de cette méthodologie permet de s’assurer qu’aucun oubli ni double compte n’est effectué : un déplacement sur le périmètre d’étude est traité dans l’un ou dans l’autre des deux modèles, en fonction uniquement de son origine – destination.
Selon la SNCF, le trafic actuel est estimé à environ 16 millions de voyageurs en Languedoc-roussillon dont 10.5 millions de voyageurs Grandes Lignes et 5.8 millions de voyageurs TER.
En 2020, selon les estimations réalisées par Réseau Ferré de France, le trafic voyageur devrait être compris entre 25.5 et 28 millions de voyageurs TGV selon les scénarios de ligne nouvelle et d'environ 10 millions de voyageurs TER. Cela représente une progression du trafic voyageurs comprise entre 5.2% et 7.5% par an selon les scénarios de ligne nouvelle. |
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Question n°1882 de : FAUCHERRE Michel- 34130 SAINT AUNES - le 26/04/2009 Claude Bernet annonçait jeudi dernier, à la clôture du débat à Nîmes, la mise en ligne du Power Point de L. CHAPELON, Maître de conf. au Labo Gester à l'UM3 (titre : Une gare nouvelle : pourquoi, comment ?) : Je ne le trouve pas ==> pourriez-vous m'indiquer comment y accéder, ou bien à quel moment il sera disponible ? Merci à vous. M. Faucherre
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Réponse le 16/06/2009
Vous trouverez la présentation Powerpoint de Laurent CHAPELON ainsi que la retranscription complète de la réunion publique à l'adresse suivante : http://www.debatpublic-lnmp.org/actualite/compte_rendu.html
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Question n°1883 de : BOURRAT Michel- 30640 BEAUVOISIN - le 27/04/2009 A titre d'exemple : Un seul intervenant, le représentant de COBATI, a indiqué que la construction des bâtiments de la gare de Manduel était incompatible avec la circulation des TGV. Autrement dit, il faut la construire au moment de la réalisation du contournement Nîmes-Montpellier. Quelle réponse sur le procédé constructif qui permettra de réaliser cette gare en 2040 (puisque la DUP actuelle ne vise pas la réalisation d'une gare) ? |
Réponse le 16/06/2009
La construction d’une gare nouvelle après la mise en service du Contournement de Nîmes et Montpellier serait plus délicate que si elle était réalisée en même temps. La réalisation de travaux sur une ligne exploitée est bien entendu plus contraignante. Cependant il est possible de construire une gare nouvelle ultérieurement à la mise en service du Contournement de Nîmes et Montpellier. Les dispositifs doivent être adaptés en fonction des contraintes de sécurité. A titre d’exemple, la ville de Paris construit depuis 10 ans un quartier sur les voies de la gare d’Austerlitz. |
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Question n°1884 de : BOURRAT Michel- 30640 BEAUVOISIN - le 27/04/2009
Enfin, question personnelle : Je suppose que le contournement NM (ligne mixte) est prévu pour une circulation des TGV à 220 km/h. Sera-t-il possible de la transformer ultérieurement, par interposition de deux voies dédiées au fret, en ligne mixte à 300 km/h ou plus (largeur des ouvrages, réservation foncières etc...) ? Merci de vos réponses à ces trois questions. |
Réponse le 16/06/2009
Le Contournement de Nîmes et Montpellier (CNM) déclaré d'utilité publique en mai 2005 est conçu pour une circulation à 300 Km/h des TGV. Cette vitesse peut conduire à mettre en place selon le scénario retenu pour Montpellier Perpignan et le trafic TGV Fret attendu des évitements spécifiques ponctuels. La largeur de la réserve foncière figurant aux documents d'urbanisme suite à la DUP de CNM préserve cette possibilité. |
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Question n°1885 de : CHANNAC Jean-Michel- 30000 NÎMES - le 27/04/2009 Sans gare TGV à Nîmes quelle garantie avons-nous d'avoir un service de 78 TGV en gare centrale comme annoncé lors de la réunion à Nîmes ? |
Réponse le 16/06/2009
Le nombre de 78 TGV par jour en gare centre de Nîmes provient des estimations de la SNCF dans le cadre des études préalables au débat public. Cependant en 2020, ce seront les opérateurs ferroviaires de voyageurs (dont la SNCF) qui décideront de la desserte des villes. Cette valeur provient donc d’études amont basées sur un potentiel de clientèle traduit ensuite en nombre de trains ; mais la SNCF n’a pas dit que cela valait engagement pour 2020. |
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Question n°1886 de : CHANNAC Jean-Michel- 30000 NÎMES - le 28/04/2009 Qu'en sera-t-il de la desserte de la ville de Nîmes après la réalisation du contournement de Nîmes ? |
Réponse le 16/06/2009
Le Contournement de Nîmes et Montpellier (CNM) qui a été déclaré d'utilité publique en mai 2005 est prévu d'être mis en service à l'horizon 2015, sans gare nouvelle au sud de Nîmes. A cet horizon la desserte de la gare de Nîmes centre ne verra pas d'évolution notable du trafic TGV mais pourra bénéficier d'un report du trafic fret vers le CNM, permettant ainsi une évolution du trafic TER.
Le débat public sur la Ligne Nouvelle Montpellier Perpignan (LNMP) permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes dont une au sein du bassin de vie nîmois, à l’horizon 2020 et dans le cadre de la réalisation du projet LNMP. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 56 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 26 arrêts en gare actuelle de Nîmes, selon les estimations de la SNCF. Par contre la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 84 TER chaque jour entre Nîmes et Lunel, contre 50 aujourd’hui.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1887 de : FABRE Marcel- 34500 BEZIERS - le 28/04/2009 Bonjour, je vous remercie pour la réponse que vous avez apporté à ma question. Le début des travaux a certainement été programmé, ainsi qu'une durée approximative. Merci de me donner plus de détails si possible. Recevez mes salutations distinguées. |
Réponse le 16/06/2009
A l’issue du débat public, Réseau Ferré de France décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, les travaux devraient commencer à l’horizon 2015 pour une durée d’environ quatre ou cinq ans. La mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situerait donc à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°1888 de : MOINE Jean-Pierre- 34970 MAURIN - le 28/04/2009
Bonsoir et merci pour votre réponse. Mais ce raccordement est là obligatoire puisque la ligne va, momentanément s'arrêter là. Je voulais évoquer le raccordement quand la ligne Nîmes Perpignan sera faite. Je scinde ma question en 4 questions élémentaires : 1/ ce raccordement est-il nécessaire ? et pourquoi ? 2/ ce raccordement est-il judicieux ? 3/ ce raccordement doit-il être fait dans les deux sens montant et descendant ? 4/ quand aura-t-on une maquette ou un schéma avec des côtes (lisible pour un non initié) que l'on se rende compte du monument ? Cordialement. |
Réponse le 16/06/2009
Le raccordement entre la gare centre de Montpellier Saint Roch et la ligne nouvelle permettrait la mise en place de services intercités à grande vitesse et également aux circulations sur la ligne nouvelle de pouvoir indifféremment utiliser le contournement de Nîmes et Montpellier ou la ligne existante entre Nîmes et Montpellier. Sans ce raccordement, il serait impossible entre Nîmes et Narbonne de faire passer les circulations de la ligne existante vers la ligne nouvelle. Avec ce raccordement un incident entre Montpellier et Nîmes sur le contournement ferroviaire n’induirait pas un blocage de la ligne nouvelle entre Montpellier et Narbonne. Ce raccordement offre donc de la souplesse d’exploitation, très importante dans le cas d’une situation dégradée ou perturbée.
A ce stade des études, il n’a pas été étudié avec précision les caractéristiques techniques précises et les côtes de ce raccordement. Celle-ci le seront dans les prochaines études que RFF engagera pour obtenir une déclaration d’utilité publique à l’horizon 2015. |
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Question n°1889 de : NICOLAS Olivier- 34000 MONTPELLIER - le 29/04/2009
le tracé est-il prévu entre l'autoroute A9 et la ville de Montpellier ? Merci |
Réponse le 16/06/2009
Le tracé du Contournement de Nîmes et Montpellier déclaré d'utilité publique en mai 2005 traverse le territoire des communes de Montpellier et de Lattes au sud de l'autoroute A9. Les plans du tracé annexés au décret d'utilité publique du Contournement de Nîmes et Montpellier, consultables sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org) vous permettront de localiser le projet.
Vous trouverez ci-dessous le plan du contournement de Nîmes et de Montpellier :
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Question n°1890 de : FORTIN Jean-Pierre- 92310 SEVRES - le 29/04/2009
Y aura-t-il toujours un TGV Montpellier-Age ? Y aura-t-il toujours une direct paris-Agde ? avec quelle fréquence ? (J'ai une résidence secondaire à Agde) |
Réponse le 16/06/2009
La gare actuelle d’Agde continuera d’être desservie par les TGV, quel que soit le scénario de ligne nouvelle.
Les scénarios de Ligne Grande Vitesse (LGV) devraient offrir, selon la SNCF, une desserte TGV dans la gare d'Agde de 2 trains par heure de pointe, soit 16 trains par jour. Le scénario ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et des fret à 120 km/h offrirait une desserte TGV de 2 trains par heure de pointe et 14 trains par jour.
La majorité des trains desservant la gare de Agde devrait être selon la SNCF des trains Paris-Agde. |
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Question n°1891 de : ALAUX Juliette- 34300 AGDE - le 29/04/2009
A quand des tarifs préférentiels pour les jeunes de l'Hérault pour pouvoir aller à Narbonne ou à Montpellier faire la teuffe ? |
Réponse le 19/05/2009
Le Conseil Régional Languedoc-Roussillon a mis en place, depuis le 1er octobre 2005, de nouveaux tarifs, notamment pour les jeunes et les personnes en difficulté.
La nouvelle gamme tarifaire est donc déclinée en "Via pro" pour les actifs, "Via études" pour les scolaires et les étudiants et "Via liberté" destiné à tous les voyageurs qui souhaitent se déplacer en Languedoc-Roussillon. Pour la première fois, ces abonnements donnent droit à des réductions de 50% sur n'importe quel parcours en région.
La gamme "Via plus" est destinée aux personnes en situation précaire qui pourront bénéficier de 75% de réduction,
Une nouvelle gamme de produits tarifaires multimodaux est également proposée : KARTATOO est un abonnement mensuel, zonal et intermodal pour les trajets quotidiens entre le domicile et le lieu d’études ou de travail. Il permet au voyageur d’emprunter les réseaux urbains des agglomérations et/ou le réseau régional ferroviaire (TER).
La région Languedoc - Roussillon se décompose en plusieurs “zones” disposées autour des voies ferrées régionales. Le prix de l’abonnement KARTATOO dépend du nombre de zones traversées. Les voyageurs peuvent bénéficier d'une réduction allant jusqu’à 30% du cumul des abonnements TER + bus + tramway. |
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Question n°1892 de : VACHEZ Xavier- 30000 NÎMES - le 29/04/2009 Alors que le financement du contournement ferroviaire de Nîmes-Montpellier n'est pas bouclé à ma connaissance, comment financer la LGV jusqu'à Perpignan ? Par un emprunt ? |
Réponse le 16/06/2009
Les grands projets ferroviaires nécessitent un montant élevé d’investissement. L’équilibre financier de tels projets ne peut être obtenu que sur une très longue période, qui peut être supérieure à 50 ans, et en mobilisant des apports publics significatifs. Le financement du projet de Ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan s’inscrit dans un schéma de ce type, sachant que deux stratégies de financement peuvent être recherchées : le financement classique, par fonds publics et les financements en partenariat public / privé.
Les cas de financement classique les plus récemment mis en œuvre, sont ceux de la première phase de la ligne à grande vitesse (LGV) Est Européenne et de la branche est de la LGV Rhin-Rhône. Dans ces projets, le financement repose exclusivement sur des fonds publics associant l’Etat, les collectivités territoriales, les pays voisins intéressés, l’Union Européenne, RFF et la SNCF.
D’autres modalités de financement peuvent être recherchées dans le cadre des partenariats publics /privés, qu’il s’agisse de la concession ou du contrat de partenariat.
Concession : le concessionnaire s’engage à financer, concevoir, construire, exploiter et entretenir l’ouvrage concédé, à ses frais et à ses risques. Le concessionnaire, qui a un droit exclusif d’exploitation, se rémunère directement par les péages d’utilisation de l’infrastructure. Dans le domaine ferroviaire, la ligne nouvelle Perpignan-Figueras, inaugurée en février 2009, a fait l’objet d’une concession au groupement TP Ferro qui en a assuré la conception, la construction, et assurera l’exploitation et la maintenance, pendant 50 ans. La LGV Sud Europe Atlantique (tours-Bordeaux) fera aussi l’objet d’une concession, dont la durée reste à déterminer.
Contrat de partenariat : le partenaire privé peut concevoir, financer, réaliser et entretenir l’infrastructure pour le compte de RFF, mais il ne l’exploite pas. Les péages et les risques d’exploitation sont conservés par RFF. Celui-ci rémunère le partenaire privé par le versement d’un "loyer". Dans le domaine ferroviaire, le contournement Nîmes-Montpellier (CNM) va être réalisé sous ce domaine juridique.
A ce stade d’avancement du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, il n’est pas possible de définir quel sera le montage financier du projet, qu’il soit de type « classique » (outre RFF, participation de l’Etat et des collectivités territoriales et de l’union Européenne) ou «innovant » (avec le concours en plus d’acteurs privés). Le plan de financement ne pourra être précisé qu’après la déclaration d’utilité publique du projet, en concertation avec les partenaires, une fois arrêtée les caractéristiques précises du projet.
A titre d’exemple, vous trouvez ci-dessous les modalités de répartition du financement de la LGV Est Européenne (1ère phase – Paris Strasbourg) :
Les nouvelles règles proposées par le Ministère de l’équipement seraient les suivantes :
Une fois déduite la participation de l’Europe et de Réseau ferré de France, le solde pourrait être réparti comme suit :
- Ligne nouvelle dédiée voyageur : 50% Etat / 50% Collectivités
- Ligne nouvelle mixte (voyageur et fret) : 65 % Etat / 35 % Collectivités
- Ligne nouvelle dédiée fret : 80 % Etat / 20 % Collectivités
L’impact sur la fiscalité des collectivités locales dépend de nombreux facteurs :
- Le niveau de leur contribution et l’incidence sur leur endettement,
- Le niveau d’endettement des collectivités qui conditionne leur recours à l’emprunt et le
- taux d’intérêt,
- Le montant des recettes fiscales générées par le projet pendant la période de construction et d’exploitation du projet
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Question n°1893 de : LE GOFF Eléna- 30000 NÎMES - le 29/04/2009 Qu'est-il prévu contre les nuisances sonores que subissent les habitants des quartiers Jean Bouin et Gazelle suite à la réalisation du viaduc (comprenant des cliniques notamment) avec des passages beaucoup plus fréquents sur la ligne Alès-Nîmes ? |
Réponse le 16/06/2009
La construction du viaduc de Courbessac s’accompagnera de la mise en place, de part et d’autre de l’axe de la voie ferrée nouvelle, d’un mur antibruit. Ce dispositif aura son origine à l’intersection de la partie déblais/remblais du projet, et continuera sur une longueur de 200 mètres, de façon à ce que les riverains puissent bénéficier de la diminution des 5 dB (A) que ce moyen de protection permet d’obtenir. A noter que ce dispositif a été installé à la demande du commissaire enquêteur, le faible trafic sur cette ligne (1 train de fret/ jour maximum et qui de plus ne passe pas sur le viaduc et moins de 20/AR TER par jour) conduisant à des niveaux Lecq sonore en dessous des seuils règlementaires imposant la mise en place de protections phoniques. |
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Question n°1894 de : ESCUDIER Bernard- 34500 BEZIERS - le 29/04/2009
Pouvez-vous me donner le détail du trajet du TGV sur les collines de la Moure ? |
Réponse le 16/06/2009
A l’heure actuelle, les études préparatoires au débat public portent sur des couloirs de 5 km de large.
Ce ne sont en aucun cas des tracés d’infrastructure. Un tracé s’inscrit, lui, dans des emprises foncières de l’ordre de 50 à 100 mètres selon la géographie des secteurs traversés. Le tracé retenu ne sera défini et connu qu’après les études d’avant projet sommaire et lors de l’enquête d’utilité publique, prévue à l’horizon 2015.
Dans le secteur des collines de la Moure (concernées par le couloir le plus en retrait du littoral dit couloir des collines du biterrois) nous pouvons par contre vous dire les communes présentes dans ce couloir. Il s’agit de Fabrègues, Gigean, Montbazin, Cournonssec, Cournonterral, Lavérune, Saussan, Poussan, Villeveyrac, Loupian, Mèze, Montagnac, Saint Pargoire et St Pons de Mauchiens. |
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Question n°1895 de : CASTEL Jean-Luc- 34430 SAINT JEAN DE VEDAS - le 29/04/2009
Quel sera l'impact sur la qualité de vie des citoyens des agglomérations de Montpellier et ses alentours suite à l'arrivée à la fois du dédoublement de l'autoroute et la création de cette nouvelle ligne ? |
Réponse le 16/06/2009
Réseau Ferré de France (RFF) ne peut apporter une réponse à votre question que sur la partie concernant les projets ferroviaires. Pour le dédoublement de l’A9, prenez contact avec les services compétents (DDE de l’Hérault et la société des Autoroutes du Sud de la France).
Concernant la qualité et de vie, la réalisation de ce projet ferroviaire d’intérêt général permettra de :
- donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse,
- renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire en décongestionnant la ligne existante,
- réduire les temps de trajets et améliorera la fréquence des trains,
- favoriser le transport de marchandises et de voyageurs sur le rail (report modal), et donc de contribuer à la baisse des émissions des gaz à effet de serre (GES), le mode ferroviaire étant beaucoup moins émetteur en GES que les modes routier et aérien.
Cependant, la réalisation d’une infrastructure de transport peut créer des coupures visuelles, modifie de façon significative l’environnement sonore des zones concernées, prélève des surfaces de terrain pouvant avoir des effets sur l’activité agricole, les milieux naturels…Les impacts généraux d'une infrastructure ferroviaire peuvent aussi être indirects : aménagement foncier, développement urbain, réaménagement des délaissés…
RFF veille donc avec attention à la prise en compte de l'environnement dans la conception de ses projets, et met en œuvre, le cas échéant, une série de mesures d’accompagnement.
Un grand nombre de mesures existent pour limiter les incidences d‘un projet ferroviaire sur les riverains et l’environnement. Celles ci sont détaillées dans le rapport d’étude n°15 intitulé « synthèse des impacts et mesures envisageables dans le cadre de la ligne nouvelle », disponible sur CD rom ou en téléchargement sur le site internet du débat public www.debatpublic-lnmp.org |
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Question n°1896 de : GRIFFOUL Claude- 12500 ESPALION - le 29/04/2009 Vu l'importance grandissante du Languedoc Roussillon, pourquoi cette région ne serait-elle pas desservie en priorité avec une liaison entre Perpignan et l'Espagne (desserte du Cap d'Agde) ? |
Réponse le 16/06/2009
1- Liaison avec l’Espagne
Un des objectifs de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan est de donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen, ce qui implique la connexion avec et l’Espagne.
Le premier tronçon reliant la France à l’Espagne, entre Perpignan et Figueras, a été raccordé au réseau ferré français en février 2009.
Le second tronçon, entre Figueras-Barcelone sera mis en service à l’horizon 2012, selon les dernières déclarations des responsables espagnols.
Concernant la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, qui réduirait encore les temps de trajet par rapport à 2012, Réseau Ferré de France (RFF) maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet suivant les avis exprimés pendant le débat public.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
2- Desserte d’Agde
La gare actuelle d’Agde continuerait d’être desservies par les TGV, quel que soit le scénario de ligne nouvelle, d’après les prévisions de dessertes faites par le transporteur SNCF.
En 2020, quelque soit le scénario de ligne nouvelle, la gare de Agde acceuillerait 2 TGV par heure de pointe soit entre 14 et 16 TGV par jour. Cette offre pourrait être augmentée en période éstivale pour faciliter l'accès des touristes au littoral agathois.
De plus, le nombre de TER pourrait être doublé par rapport à aujourd'hui en gare de Agde. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 70 TER chaque jour entre Agde et Béziers, contre 46 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF.
Concernant une gare nouvelle, le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Agde-Béziers. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Dans le cas de la réalisation d’une gare nouvelle entre Agde et Béziers, il sera également possible pour les touristes de rejoindre Agde par TER suite à une correspodance dans la gare nouvelle.
Ainsi Agde disposerait non seulement de dessertes TGV via sa gare existante mais également d’un accès à 74 TGV par jour via les gares de Béziers. |
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Question n°1897 de : CREN Jean-Yves- 30900 NÎMES - le 29/04/2009
Le Languedoc Roussillon ne peut s'inscrire que dans une demande nationale de "régulation des trafics", qu'en est-il ? |
Réponse le 19/05/2009
La question devrait être précisée. En l'état, elle n'appelle pas de réponse particulière.
On peut seulement souligner le fait que s'agissant d'un réseau national, le système ferroviaire régional est naturellement intégré dans une organisation de niveau national (notamment pour ce qui concerne les sillons). |
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Question n°1898 de : VAN GEERSDAELE Guy- 34300 LE CAP D'AGDE - le 30/04/2009
Selon les scénarii, quatorze à seize TGV's par jour utiliseraient la ligne existante. Quelles sont leurs provenances et destinations ? Merci |
Réponse le 16/06/2009
La gare actuelle d’Agde continuera d’être desservie par les TGV, quel que soit le scénario de ligne nouvelle.
Les scénarios de Ligne Grande Vitesse (LGV) devraient offrir, selon la SNCF, une desserte TGV dans la gare d'Agde de 2 trains par heure de pointe, soit 16 trains par jour. Le scénario ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et des fret à 120 km/h offrirait une desserte TGV de 2 trains par heure de pointe et 14 trains par jour.
La majorité des trains desservant la gare d’Agde devrait être, selon la SNCF, des trains en provenance du nord de la France et de la région parisienne.
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Question n°1899 de : MENARD Christian- 30400 VILLENEUVE LES AVIGNON - le 30/04/2009
Bien que n'étant pas impliqué par le projet de nouvelle ligne Montpellier-Perpignan, il me semblerait intéressant de préciser les poins suivants : Quel nombre de train passager LGV et TER cela représentera-t-il par an et à la pointe journalière ? Idem pour le trafic marchandise ? et cela dans l'horizon suivant : trafic actuel, au démarrage de la nouvelle ligne et après 5 ans d'exploitation. |
Réponse le 16/06/2009
Le nombre de circulations voyageurs et fret diffère selon les sections de ligne et selon le scénario retenu.
Par exemple entre Sète et Narbonne le trafic actuel est de 11200 TGV/an, 16600 TER/an et 21000 trains de marchandises par an.
En 2020, le trafic serait, dans les scénarios ayant le plus grand nombre de circulations, d’environ 33000 TGV/an, 25300 TER/an et 47800 trains de fret/an soit l’équivalent en heure de pointe de 5.5 TGV, 4 TER et 3.5 trains de fret.
Cinq ans après la mise en service, selon la SNCF, l’évolution du nombre de voyageurs n’induirait pas d’augmentation de circulations mais uniquement un meilleur remplissage des trains. En termes d’évolution du fret, cela représenterait près de 3000 trains de fret supplémentaires par an après 5 ans d’exploitation. |
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Question n°1900 de : MENARD Christian- 30400 VILLENEUVE LES AVIGNON - le 30/04/2009 D'autre part, quelle sera l'origine des trains de marchandises ? (circulation locale ; rive gauche, rive droite du Rhône). Je vous remercie par avance de vos réponses et vous prie d'agréer l'expression de mes sentiments respectueux. |
Réponse le 16/06/2009
La majorité des flux traversant le Languedoc-Roussillon, en provenance d’Espagne, de la région ou du sud ouest de la France emprunteraient le couloir rhodanien.
Ces flux circuleraient sur les deux lignes existantes, rive droite et rive gauche. Cela est actuellement le cas avec des trains de marchandises sur les deux lignes. |
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Question n°1901 de : MAHLER Phillipe- 34000 MONTPELLIER - le 30/04/2009
Dans les couloirs de passage, vous connaissez les zones sensibles (ZPS) pour l'avifaune ainsi que les espèces qui ont déterminé leur classement. Vous êtes capables d'identifier la dangerosité de vos interventions pour ces espèces et d'en évoluer l'impact aussi bien pendant la durée et travaux que pendant la durée d'exploitation de la LNMP, aux différents périodes du cycle annuel de ces espèces (nidification, hivernale, haltes migratoires). Quelles mesures compensatoires avez-vous l'intention de mettre en œuvre notamment préalablement aux travaux ? |
Réponse le 16/06/2009
Dans le cadre de la ligne nouvelle Montpellier Perpignan, Réseau ferré de France (RFF) travaille sur des couloirs de passage de 5 km ; il ne peut donc être défini que des sensibilités environnementales. Après le débat public, nous affinerons nos études dans des couloirs de 1 km (études préliminaires), puis dans un fuseau de 500 m lors des études d’APS pour la préparation de l’enquête d’utilité publique (vers 2015). C’est à l’intérieur de ce fuseau de 500 m qu’un tracé précis sera donc défini, et c’est à ce moment que nous pourrons définir précisément les impacts et les mesures à mettre en œuvre.
Pour répondre à votre question, nous pouvons par contre nous appuyer sur un autre projet de RFF, plus avancé en termes de calendrier. Il s’agit du contournement de Nîmes et Montpellier, dont les travaux sont prévus en 2012.
Ce projet de traverse les Costières Nîmoises (zone Natura 2000), site majeur pour la reproduction de plusieurs espèces d’oiseaux protégés, notamment l’outarde canepetière. Afin de diminuer l’impact de ce projet, nous avons mis en place avec une vingtaine d’agriculteurs depuis 2007 des contrats de gestion agricole favorables à ces oiseaux. Concrètement, il s’agit de gestion de friches, d’enherbements de vignes, de plantations de cultures favorables aux outardes etc…
Plusieurs dizaines d’ha ont été contractualisés, et une centaine d’hectares supplémentaires avec mise en gestion adaptée aux outardes sont prévus en 2009.
Enfin, il est prévu de réaliser des acquisitions compensatoires en 2010 et 2011, sur lesquels seront mis en place une gestion agricole favorable à cet oiseau, afin de minimiser les impacts de la réalisation de ce projet dans la Costière. |
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Question n°1903 de : LAMBERTIN Charles- 30900 NÎMES - le 03/05/2009
Les grands trains tels que "BORDEAUX-NICE" ne s'arrêtent plus à NÎMES qu'une seule fois par jour dans chaque sens, depuis plusieurs années. Quand rétablira-t-on, au moins 2 arrêts supplémentaires, afin que l'on ne soit plus obligé de changer à MARSEILLE ou AVIGNON pour se rendre vers TOULON et au-delà ? |
Réponse le 19/05/2009
Le choix actuel de SNCF sur la grande transversale Bordeaux-Nice est de satisfaire sa clientèle Grande Ligne en faisant le meilleur compromis entre temps de parcours de bout en bout et nombre d'arrêts intermédiaires.
Cela se traduit par la mise en place de deux types de trains :
- des trains Bordeaux-Nice ne s'arrêtant que dans les capitales régionales Toulouse, Montpellier et Marseille, puis dans les gares de la Côte d'Azur permettant de proposer à la clientèle la plus nombreuse (correspondant aux trajets Origines/Destinations longues) des temps de parcours performants,
- des trains « caboteurs » Bordeaux-Marseille s'arrêtant plus souvent (en Languedoc-Roussillon : à Nîmes, Sète, Béziers, Narbonne, Carcassonne et Castelnaudary).
Avec les améliorations successives permises par les nouvelles infrastructures ferroviaires (ligne à grande vitesse Perpignan-Barcelone, Contournement de Nîmes et de Montpellier, LGV Bordeaux-Toulouse, LGV Provence-Alpes-Côte d’Azur, ligne nouvelle Montpellier-Perpignan), l'offre sera sensiblement étoffée. Elle devrait contenir de nouvelles liaisons entre Barcelone, Marseille et Nice, et des liaisons plus nombreuses entre Bordeaux, Marseille et Nice.
La mise en service de ces nouvelles infrastructures sera l'occasion de ré-étudier la politique d’arrêts entre ces deux axes, en parfaite synergie.
Enfin, à ce stade des études et compte tenu de l’ouverture à la concurrence de liaisons voyageurs dès 2010, il est difficile de préjuger de la politique d’arrêts qui sera mise en place par les transporteurs autres que la SNCF.
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Question n°1904 de : CRUPELANDT Mélaine- 30870 CLARENSAC - le 03/05/2009 Comment est mené le projet de la ligne Montpellier-Perpignan ? |
Réponse le 16/06/2009
Le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, étudié et porté au débat par Réseau Ferré de France (RFF), est mené de manière partenariale.
RFF a ainsi souhaité impliquer un maximum d’acteurs dans le processus de conduite des études préalables au débat public, première étape de réflexion sur un projet.
► En amont, un pilotage partenarial des études
Une convention de financement des études réunissant l’État (25 %), la Région Languedoc-Roussillon (25 %), les douze collectivités partenaires – conseils généraux et communautés d’agglomération (25 % répartis à parts égales entre elles), RFF (20,4 %) et la SNCF (4,6 %) a été mise en place pour permettre leur réalisation. Le financement du débat public a également fait l’objet d’une démarche partenariale : les cofinanceurs confirmaient ainsi leur volonté d’avancer ensemble sur le projet.
Le processus d’élaboration des études préalables au débat public a été conduit, lui aussi, de manière concertée avec les partenaires cofinanceurs et l’ensemble des acteurs socio-économiques et associatifs. Onze comités techniques et sept comités de pilotage, réunis très régulièrement, ont analysé les premiers résultats d’études et décidé des grandes orientations pour leur poursuite.
►Une forte volonté de dialogue et de concertation
Une concertation préparatoire élargie permet d’informer et d’enrichir le projet pour mieux préparer le futur débat. C’est pourquoi RFF, à travers un large dispositif de concertation, a souhaité associer dès les premières études un grand nombre d’acteurs à sa réflexion. Plusieurs instances de dialogue et de concertation ont été ainsi mises en place :
• quatre comités partenariaux d’information ont réuni les acteurs socioéconomiques, associatifs et syndicaux notamment, sous la présidence du Préfet de Région, pour les informer de l’avancée des études et recueillir leurs opinions,
• sept ateliers thématiques ont donné l’occasion d’échanger avec les acteurs sur des sujets cruciaux comme l’environnement, l’aménagement du territoire, le fret ou encore le développement économique,
• cinq réunions d’informations (organisées en mai et juin 2008) ont permis de présenter l’avancée des études et d’associer le public, dans chacun des départements concernés du Languedoc-Roussillon (Gard, Hérault, Aude et Pyrénées-Orientales), à la réflexion engagée par RFF et ses partenaires. Les participants ont été informés des enjeux du projet et du contenu des études en prévision du futur débat public.
Le schéma ci-dessous récapitule les différentes instances de décision et le dispositif de concertation mis en place sur le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan.
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Question n°1905 de : GIELY Hervé- 30129 REDESSAN - le 04/05/2009
Je viens de prendre connaissance des documents que vous m'avez adressés. L'enquête publique me semble concerner la nouvelle ligne Montpellier-Perpignan uniquement mais elle inclue la possibilité éventuelle de réalisation de nouvelles gares notamment celle de Manduel. A cette fin, trois scénarii de ligne nouvelle sont proposées avec passages de trains de fret plus ou moins importants dans les gares actuelles. Ma question est donc de savoir si le passage de train de fret(scénario 1, tous passent en gare actuelle, scénario 2 et 3, 30% évitent les gares actuelles) concerne également la ligne Montpellier-Manduel (Je tiens à préciser que si la future ligne devait s'arrêter à Manduel, il manquerait quelques centaines de mètres de nouvelle ligne pour relier Montpellier à la LGV existante qui s'arrête bien à Redessan et non à Manduel). Je vous saurai gré de bien vouloir me préciser si le scénario qui sera retenu après enquête publique peut avoir une incidence sur le passage des trains de fret sur la ligne Montpellier-Manduel. En outre, dans tous les cas, vous voudrez bien m'indiquer le pourcentage de trains de fret prévu sur la ligne Montpellier-Manduel. Avec mes remerciements anticipés, je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, l'assurance de ma considération distinguée. |
Réponse le 17/06/2009
Le débat public porte sur le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan dont la mise en service serait en 2020 et sur l’opportunité de réaliser des gares nouvelles, notamment à Montpellier et à Nîmes. Cependant le projet de Contournement de Nîmes et de Montpellier sera réalisé avant cette échéance. Le Contournement de Nîmes et de Montpellier sera réalisé préalablement à LNMP, quelque soit le scénario retenu suite au débat public. Il faut donc s’assurer de la cohérence entre ses deux projets ; le CNM a donc été pris dans les études en référence du projet LNMP.
Dans les scénarios proposés au débat public, les études ont pris en considération que la majorité des trains de marchandises circuleraient sur le contournement de Nîmes et de Montpellier.
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Question n°1906 de : ESCAFIT Joan-Loís- 34500 BEZIERS - le 25/03/2009
Je vous remercie de m'avoir transmis la réponse du maître d'ouvrage ; vous comprendrez qu'elle ne me satisfait pas en ce qu'elle révèle l'absence de réflexion pour que l'articulation de la ligne nouvelle avec le réseau existant permette une intensification de l'utilisation de la ligne Béziers-Neussargues-Clermont-Ferrand, qui n'est d'ailleurs pas seulement une question de TER... Pour les voyageurs, imposer une double correspondance (pour "80 %" des TGV) là où il suffirait de faire de la gare nouvelle la destination ou le point de départ des trains ligne Béziers-Neussargues aux horaires les mieux adaptés est particulièrement contre-productif alors que ce prolongement permettrait d'utiliser ces rames pour la jonction gare nouvelle - gare centre... En vous remerciant de faire part de cette observation au maître d'ouvrage, je vous prie d'agréer mes salutations d'utilisateur partiellement insatisfait du réseau ferroviaire (par exemple en raison de la rareté des dessertes vers d'autres villes hors Languedoc-Roussillon que Paris) et espérant que la réalisation la plus rapide possible de la LGV Montpellier Perpignan favorisera les relations ferroviaires sur l'arc latin et l'ensemble de l'espace occitan (qui inclut notamment Bordeaux, Limoges, Clermont-Ferrand, Briançon ou Nice). |
Question en cours de traitement |
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Question n°1907 de : ESQUIVA Aquiline- 34140 MEZE - le 04/05/2009
Madame, Monsieur, J'ai bien reçu votre courrier réponse au courrier que je vous ai adressé. Celle-ci ne me convenant pas trop, car ayant divorcé depuis quelques années, le terrain m'appartenant, est toujours à la même place et vous toujours avec vos projets. je voulais savoir précisément si le "Mas d'Hondrot Nord" et le domaine de Forucade à Mèze sont concernés par le tracé car vous nous bloquez peut-être des projets en cours. J'ai tout de même prévu qu'en cas de construction ou de vente de signaler aux successeurs la présence d'une ancienne mine donc de faire des fondations aux normes parasysmiques. Veuillez agréer, Madame, Monsieur, mes sincères salutations. |
Réponse le 16/06/2009
Nous vous remercions pour les informations transmises
A priori les domaines désignés ne sont pas concernés par le Projet d’Intérêt Général (Domaine de Fourcade est localisé à environ 800 mètres au Nord du PIG et le Mas d’Hondrat à environ 1800 mètres au Nord du PIG). Cependant ces 2 ensembles se trouvent dans le couloir de 5 Km correspondant à la première étape dans le processus d’étude d’un projet de ligne nouvelle. |
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Question n°1909 de : GIRARDET Alain- 34200 SETE - le 06/05/2009 Les voies ferrées "anciennes" ont stérilisé de grandes portions de l'espace urbain, ou pollué des sites remarquables (côtes maritimes, berges fluviales ou lacustres, vallées alpines, etc..). La ligne TGV Montpellier-Perpignan évitera-t-elle de renouer avec ces erreurs du passé en empruntant un faisceau moins sensible et/ou de moindre valeur ? |
Réponse le 16/06/2009
Les lignes classiques du réseau ferré national ont été construites à la fin du 19ème siècle, époque à laquelle la notion de préservation de l’environnement n’existait pas. Il faut savoir que les pouvoirs publics détruisaient également des zones de très grande biodiversité pour des raisons de salubrité (assèchement / drainage de zones lagunaires et d’étangs en Languedoc Roussillon).
La notion de préservation de l’environnement n’est apparue qu’après les « 30 glorieuses », au milieu des années 1970 : la 1ère loi en France sur la protection de l’environnement date de juillet 1976…
A l’heure actuelle, les projets d’infrastructures de transport sont conçus de toute autre manière, en intégrant très en amont toutes les notions d’environnement, du fait des procédures de concertation qui se sont imposées au titre du code de l’environnement : c’est le cas du débat public.
Concrètement, pour la préparation du débat public de la ligne nouvelle Montpellier Perpignan, RFF a établi un diagnostic des sensibilités environnementales (milieu humain, paysage, ressources en eau, environnement naturel, patrimoine) sur une aire d’étude intégrant 216 communes. Ce diagnostic a intégré les données des services de l’Etat, des collectivités mais aussi des associations et organismes compétents (Parc Naturel Régional de la Narbonnaise, Conservatoire des Espaces Naturels, Syndicat Mixte de bassin, Conservatoire Botanique…). Ensuite les données ont été hiérarchisées pour identifier des couloirs de passage préférentiels moins impactant pour l’environnement.
A l’issue du débat public, des études d’environnement complémentaires seront réalisées dans un fuseau de 1000 mètres, puis une étude d’impact dans une bande de 500 mètres lors des études préparatoires à l’enquête publique.
En phase d’avant projet sommaire (APS), RFF prendra en compte tous ces enjeux environnementaux localisés qui participeront à part entière à la conception technique du projet (notion d’environnement intégré) : calage fin du tracé en plan (évitement des zones les plus sensibles : nuisances sonores, stations botaniques protégées…), optimisation du profil en long (aspect paysager, bruit), définition de certains ouvrages et équipements (ouvrage hydraulique « sur – élargi » pour la transparence écologique par exemple) etc…
En plus de cette notion d’environnement intégré, des mesures d’accompagnement spécifiques pourront également être mises en œuvre pour traiter d’éventuels impacts résiduels et pour respecter la réglementation Environnement (seuils sonores de la loi bruit, transparence hydraulique de la loi sur l’eau, protections des espèces protégées, réseau Natura 2000…..). |
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Question n°1910 de : ABONNEAU Patrice- 86360 CHASSENEUIL DU POITOU - le 06/05/2009 Question sur le bruit : Habitant la commune de Chasseneuil du Poitou en fin de village de Preuilly, pouvez-vous me faire savoir quelle sera la signature sonore des TGV pour les 3 scénarii proposés ? |
Réponse le 16/06/2009
la signature acoustique d'un train est caractérisée par la vitesse d’apparition (et de disparition) du bruit, le niveau maximal du bruit, et le temps d’exposition au bruit.
Ces 3 paramètre sont représentés ci après pour un TGV ® roulant à une vitesse supérieure ou égale à 300 km/h (scénarios LGV voyageurs 320 km/h et LGV voyageurs 300km/h + fret), et pour un TGV ® circulant à 220 km/h (scénario ligne nouvelle voyageurs 220 km/h et fret 120 km/h).
Globalement, la perception humaine de ce bruit ferroviaire dépendra de l’individu en premier lieu et de critères tels que le relief, la présence de construction, de végétation, de l’environnement sonore préexistant, …
Vous pouvez vous rapprocher de la direction régionale de Réseau ferré de France pour des questions plus précises concernant votre environnement local, notamment la future LGV SEA.
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Question n°1911 de : BARRAILLE Christine- 34970 LATTES-MAURIN - le 07/05/2009
Bonjour, Je vous remercie pour votre réponse. Comment devons-nous procéder pour proposer notre bien à la Castelle à Réseau Ferré de France. Doit-on effectuer une expertise sachant que nous avons mis à la vente une partie de notre propriété. Pouvez-vous vous déplacer à notre domicile pour cette expertise ? |
Réponse le 16/06/2009
Le propriétaire doit mettre en demeure (article L.230.1 et suivants du code de l’urbanisme) le bénéficiaire de l’emplacement réservé d’acquérir le bien sous emprise, en l’occurrence Réseau ferré de France (RFF). Cette demande doit être adressée par courrier recommandé avec un accusé de réception à la mairie concernée qui après inscription de la date de réception transmettra le courrier à RFF. Nous aurons 1 an à compter de la réception du courrier en mairie pour conclure un accord amiable après estimation de la valeur des biens par les services fiscaux. Passé ce délai et faute d’accord, le propriétaire pourra alors saisir le juge de l’expropriation qui procèdera au transfert de propriété et fixera le montant de l’indemnité. |
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Question n°1912 de : BOYER Sébastien - 34090 MONTPELLIER - le 07/05/2009 J'ai assisté au débat public organisé à Sète hier soir et j'ai été surpris de voir qu'on répondait si peu aux questions du Public. Or, le propre de ce débat n'est-il pas également d'apporter des réponses aux citoyens ? En effet, les représentants de RFF comme les autres membres de la CPDP (à l’exception de son président) n’ont eu que très peu d’occasions de s’exprimer suite aux questions qui leur ont été soumises, ce qui peut laisser à penser que les préoccupations citoyennes n'ont que peu d’intérêt aux yeux de la CPDP et à ceux de RFF. Quelles sont les raisons de ce silence ? Merci de votre réponse. |
Réponse le 13/06/2009
Peut être la lecture du verbatim de la réunion de sete qui sera bientot publié vous permettra de corriger cette impression; en tout cas, la CPDP s'efforce, partout de repondre aux question du public, et de noter ses positions. Il faut souligner qu'une personne estimant une réponse insuffisante peut relancer sa question, par oral, immédiatement, ou après la réunion, par courrier ou internet. |
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Question n°1913 de : MAUREL Pierre- 34790 GRABELS - le 08/05/2009
Combien de temps faudrait-il en transport en commun à partir de la gare de Sète pour : 1) rejoindre la nouvelle gare TGV si elle était à Odysséum ? 2) rejoindre la nouvelle gare TGV si elle était à Saint Jean de Védas ? |
Réponse le 16/06/2009
L’accès à la gare nouvelle localisée sur le Contournement de Nîmes et de Montpellier, au sud de Odysseum nécessiterait de prendre une correspondance TER/tramway en gare centre de Montpellier Saint Roch pour les habitants de Sète. Le temps de parcours en tramway est inconnu actuellement (cela dépendra du tracé exact et de l’exploitation : tramway rapide sans arrêt ou avec tous les arrêts) et le temps de parcours TER est de l’ordre de 20 minutes. Selon la SNCF 90 TER/jour relieront Sète à Montpellier Saint Roch dont 50 TER/jour seront directs entre Montpellier et Frontignan.
Dans le second cas, il existerait des services TER permettant de relier directement la gare nouvelle depuis la gare centre de Sète. Selon la SNCF ce sera près de 100 TGV par jour qui desserviront la gare nouvelle et près de 40 TER/jour relieront la gare de Sète à cette gare nouvelle. Ainsi, pour certains TGV il sera néanmoins nécessaire de trouver une alternative car il n’est pas envisagé par la SNCF un TER pour chacun des TGV. Pour les TGV disposant d’une correspondance TER, le temps de parcours par TER serait d’environ 15 minutes. |
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Question n°1915 de : RAGAZZINI Michel- 34200 SETE - le 10/05/2009 Quel que soit le projet retenu, le trafic sur la ligne actuelle sera sensiblement augmenté. L'étude d'impact du bruit sera-t-elle réalisée (avant et après la réalisation du projet) sur tous les points des zones urbaines traversées, notamment le quartier du Pont Levis à Sète ? Les résultats seront-ils consultables ? Quelles sont les obligations de RFF dans ce cas précis ? |
Réponse le 16/06/2009
En ce qui concerne la construction des lignes ferroviaires nouvelles
Réseau Ferré de France (RFF) tenu à une obligation de résultat en matière de bruit. Il doit assurer la protection des riverains contre les nuisances sonores pour les ramener aux niveaux réglementaires prescrits dès lors que le trafic ferroviaire le justifie. RFF effectuera lors des études d’Avant Projet Sommaire (APS), lorsque les caractéristiques techniques du projet sont définies, une modélisation numérique des niveaux sonores attendus après la mise en service de la ligne nouvelle et généralement à un horizon de 20 ans. Lors de l’APS, tout est mis en œuvre pour prévoir les nuisances acoustiques engendrées par une nouvelle ligne et prévenir les impacts sur les populations par des mesures de protection de deux types : la protection à la source du bruit (butte de terre ou écran acoustique), et l’isolation de façade (double vitrage), si nécessaire.
En ce qui concerne le réseau ferroviaire existant
La ville de Sète est traversée par la ligne ferroviaire existante. En l’absence de travaux ayant pour but d’augmenter la capacité cette ligne, aucune obligation réglementaire n'existe en matière de protection du bruit en ce qui concerne les réseaux ferroviaires (et routiers) nationaux construits depuis plusieurs dizaines d’années.
Cependant, le Gouvernement a décidé en 2004 de traiter 50 000 logements recensés comme étant « des « points noirs » nationaux, très exposés au bruit ou situés en Zones Urbaines Sensibles » (ZUS).
La définition des « points noirs » dus au bruit des réseaux ferroviaire et routier nationaux répond :
- à des critères acoustiques : pour une habitation soumise à la contribution sonore d’une ligne ferroviaire conventionnelle, le dépassement du seuil de 68 dB(A) sur la période nocturne (22h-6h) ou de 73 dB(A) sur la période diurne (6h-22h) conduit à classer le bâtiment en point noir du bruit ferroviaire, sous réserve qu’il respecte le critère d’antériorité évoqué ci-après ;
- à des critères d’antériorité : le 6 octobre 1978 est la date de référence pour juger de l’antériorité des permis de construire des bâtiments à usage d’habitation vis-à-vis de l’infrastructure considérée.
Concrètement, une habitation construite en 1972 supportant des niveaux sonores supérieurs à 68 dB(A) sur la période nocturne (22h-6h) ou de 73 dB(A) sur la période diurne (6h-22h) du fait de la circulation sur une ligne ferroviaire conventionnelle est un « point noir » du bruit ferroviaire.
En termes d’action de résorption du bruit sur les lignes ferroviaires dites conventionnelles, ce sont les Préfets de département qui ont la responsabilité d’élaborer un plan départemental de résorption des « points noirs » dus au bruit. Ce plan doit décrire les actions de résorption envisageables pour traiter les points noirs localisés dans les secteurs prioritaires et privilégier la réduction du bruit à la source (écrans acoustiques) dans des conditions satisfaisantes d’insertion dans l’environnement et des coûts de travaux raisonnables. Le financement de ces actions de résorption du bruit est assuré à hauteur de 25% par Réseau Ferré de France, de 25% par l’Etat et de 50% par les collectivités locales (communes, agglomérations).
Enfin, il faut vous préciser que les scénarios de lignes mixtes (2et3) permettraient de reporter près de 30 à 35 % du trafic fret sur la ligne nouvelle (à ce stade des études) qui elle sera équipée d’écrans acoustiques ; cela se traduit donc par une différence entre scénarios des émissions sonores sur la ligne existante au niveau des zones urbaines existantes (Sète). Par ailleurs, la recherche ferroviaire est en constante progression pour tenter de réduire les différents types de bruits émis par les trains. L’équipement des roues des wagons de fret avec des semelles composites à la place des semelles actuelles en fonte devrait se généraliser en Europe et en France dans les 10 ans qui viennent. Des essais acoustiques ont montré que l’on pouvait espérer gagner jusqu’à 9 dB(A) pour les trains de fret ; cela correspond à un progrès technologique considérable, comme les dix décibels (10 dB(A)) gagnés sur le bruit des circulations à grande vitesse entre les TGV "oranges" de première génération et les TGV duplex actuels. Un gain de dix décibels représente en effet une réduction très conséquente du bruit. |
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Question n°1916 de : MOUGEOT Bernadette- 94300 VINCENNES - le 11/05/2009 Combien de km séparent Nîmes et Alès ? |
Réponse le 16/06/2009
Par la voie ferroviaire, la distance entre Nîmes et Alès est de 49,4 kilomètres. |
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Question n°1917 de : DOUCHINE Bernard- 34300 AGDE - le 11/05/2009
Y aura-t-il des tarifs très bas ou une gratuité du billet de transport pour des TER ou TGV dans le département de l'Hérault et tout le Languedoc-Roussillon ? |
Réponse le 19/05/2009
Les autorités organisatrices de transports ferroviaires que sont la SNCF (Grandes Lignes) et les Conseils Régionaux (TER) proposent des tarifs attractifs afin de faciliter l'accès au train pour un grand nombre de personnes.
Pour les voyages TGV, la SNCF propose actuellement aux voyageurs une large gamme tarifaire qui comporte des premiers prix attractifs (de type Prem's). A l'horizon du projet, elle devrait, dans ce contexte de concurrence, continuer à proposer une gamme tarifaire élargie.
Pour les voyages TER, le Conseil Régional Languedoc-Roussillon a mis en place, depuis le 1er octobre 2005, de nouveaux tarifs, notamment pour les jeunes et les personnes en difficulté. La nouvelle gamme tarifaire est déclinée en "Via pro" pour les actifs, "Via études" pour les scolaires et les étudiants et "Via liberté" destiné à tous les voyageurs qui souhaitent se déplacer en Languedoc-Roussillon. Pour la première fois, ces abonnements donnent droit à des réductions de 50% sur n'importe quel parcours en région. La gamme "Via plus" est destinée aux personnes en situation précaire qui pourront bénéficier de 75% de réduction.
Une nouvelle gamme de produits tarifaires multimodaux est également proposée : KARTATOO est un abonnement mensuel, zonal et intermodal pour les trajets quotidiens entre le domicile et le lieu d'études ou de travail. Il permet au voyageur d'emprunter les réseaux urbains des agglomérations et/ou le réseau régional ferroviaire (TER). La région Languedoc - Roussillon est décomposée en plusieurs “zones” disposées autour des voies ferrées régionales. Le prix de l'abonnement KARTATOO dépend du nombre de zones traversées. Les voyageurs peuvent bénéficier d'une réduction allant jusqu'à 30% du cumul des abonnements TER + bus + tramway. |
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Question n°1918 de : BOUMAZA Mustapha- 34090 MONTPELLIER - le 12/05/2009
Qu'espère-t-on en matière économique et touristique pour Montpellier et sa région ? |
Réponse le 16/06/2009
Les attentes en matière de retombées socio-économiques et touristiques sont toujours très fortes dans les projets de lignes nouvelles. Pour autant, elles ne sont ni obligatoires ni directes. Sans anticipation et réflexion sur le devenir du territoire, la ligne seule ne peut rien.
1- Impact économique
Le développement socio économique est quantifié selon les cas en termes de développement économique, de développement de l’emploi, d’attractivité pour des activités économiques, d’amélioration d’image ou d’augmentation de la mobilité. L’un des premiers effets sera la demande de main d’œuvre pour satisfaire aux travaux sur les 4 à 5 ans nécessaires pour construire la ligne. Le secteur des travaux publics devraient donc être le premier concerné.
Pour les voyageurs :
D’après une synthèse des études et analyses faites par le bureau d’étude SETEC Organisation à l’occasion du débat public sur la LGV PACA, il ressort que les effets réels d’une ligne nouvelle sur un territoire répondent à certaines de ces attentes mais que toutes ne sont pas en général satisfaites. L’anticipation de l’arrivée d’une ligne nouvelle ou des mesures d’accompagnement pour profiter des effets potentiels sont souvent nécessaires pour profiter de ces effets et des effets imprévus apparaissent souvent.
En synthèse générale on peut dire que la grande vitesse:
_ répond d’abord à une demande latente de croissance de la mobilité, mais qu’elle contribue aussi à créer cette demande (importance du trafic induit),
_ a des effets de long terme difficilement mesurables sur les évolutions sociétales et de perception des territoires compte tenu du nombre important d’autres éléments intervenant à ces sujets,
_ est un facteur important parmi beaucoup d’autres pour la compétitivité d’un territoire mais elle n’est ni une condition suffisante ni une condition nécessaire,
_ est le plus souvent un « accélérateur » de processus de développement et d’aménagement que leur déclencheur et a fortiori leur cause,
_ recompose des territoires quand des opérations d’aménagement urbain sont menées à l’occasion de la création de gares nouvelles ou de la réhabilitation de gares anciennes,
_ renforce la métropolisation des territoires en hiérarchisant les lieux desservis. Ainsi en terme de développement économique, on peut dire que c’est plus souvent « à l’occasion » que « à cause » de la grande vitesse que les acteurs économiques et politiques mettent en œuvre des projets de développement. A court terme, on peut constater des délocalisations ou des implantations d’entreprises spécifiquement intéressées par la proximité d’une accessibilité à la grande vitesse, mais ce ne peut pas être le seul facteur de décision d’une localisation d’activité si le contexte urbain et économique n’est pas favorable.
Une relation claire entre l’arrivée de la grande vitesse et le surcroît de dynamisme économique est difficile à établir objectivement, de nombreux facteurs pouvant évoluer simultanément. On peut néanmoins citer :
_ l’effet d’image, en amplifiant l’image préexistante du territoire et en accroissant sa notoriété nationale et internationale. Notamment, Béziers et Narbonne pourraient entrer dans le « club » des métropoles françaises bénéficiant de la grande vitesse ferroviaire ;
_ les effets d’intégration et d’organisation des territoires. Notamment, Montpellier et Perpignan se trouvant à 40 ou 50 minutes l’une de l’autre…. Cependant, l’expérience montre que rien n’est automatique en la matière : en 2001, la LGV Méditerranée a permis le doublement du trafic entre Marseille et Lyon, mais la logique de complémentarité n’est pas encore entrée dans les réalités ;
_ les effets sur l’économie. Une LGV pourrait se traduire par l’installation de quelques entreprises utilisatrices de la grande vitesse ferroviaire (activités tertiaires supérieures, hautes technologies, cabinets d’études et de conseil…) en Languedoc-Roussillon ailleurs qu’à Montpellier. Mais, dans certains exemples qui semblent positifs (zones d’activité Novaxis au Mans, Euralille à Lille, Euroméditerranée à Marseille), il est difficile de dire si l’emploi a été dopé ou simplement déplacé de quelques kilomètres. A Marseille, la LGV Méditerranée est cependant supposée avoir permis la délocalisation d’un millier d’emplois de Paris. On peut penser également que Béziers, Narbonne ou Perpignan représenteront pour les entreprises un bon compromis entre foncier abordable, qualité de vie et services performants.
Pour les marchandises :
La réalisation d’une ligne nouvelle permet de favoriser le report modal de la route vers le rail. En effet, une ligne nouvelle permet de faire circuler davantage de trains de marchandises, en assurant une meilleure fiabilité du réseau ferroviaire. Cela se traduit en terme de régularité et de fiabilité des trains et la possibilité d’avoir des sillons disponibles à toutes heures de la journée, y compris aux heures de pointe voyageurs. Cela constitue les principaux critères de performance du mode ferroviaire vis-à-vis de la route.
Tous les scénarios proposés au débat public permettent de répondre aux besoins en transport ferroviaire de marchandises identifiés en 2020. Cependant selon la nature des scénarios, il sera possible, à plus long terme, de faire plus ou moins de report modal. Ce sont les scénarios mixtes, c'est-à-dire acceptant les trains de voyageurs et les trains de marchandises qui offrent le plus de capacité pour augmenter le nombre de trains de marchandises au-delà de 2020 et donc le meilleur potentiel de report modal fret.
Le transport ferroviaire de marchandise génère dès à présent en Languedoc-Roussillon de l’activité économique avec de nombreux emplois liés à ce secteur, en particulier dans les ports et les plates formes logistiques. Un renforcement de la performance du mode ferroviaire peut constituer un réel atout dans les années à venir pour la région, surtout dans un contexte politique qui vise à favoriser le développement des modes de transport non routiers.
2- Impact touristique
Une ligne nouvelle peut effectivement avoir des effets positifs en matière de tourisme régional. On observe principalement un changement des comportements et des types de tourisme, et dans une moindre mesure une évolution notable des volumes :
- hausse du nombre de séjours courts, notamment de week-end et en résidence secondaire (exemple de l’offre « bon week end en ville »),
- hausse des déplacements touristiques de certaines catégories de personnes : jeunes, seniors, Catégories Socioprofessionnelles élevées (CSP+) et étrangers,
- apparition de produits touristiques nouveaux ou évolution des produits touristiques existants qui incluent la nouvelle infrastructure ;
- accroissement du nombre de séjours d’affaires, même s’il entraîne également une baisse du nombre de nuitées d’affaires et notamment si le territoire de destination bénéficie de fortes baisses de temps de parcours et d’une desserte cadencée (plus d’aller-retour dans la journée, ce qui est observé à Aix-en-Provence depuis 2001) ;
- accroissement de la fréquentation des hauts lieux touristiques ;
- développement du tourisme réceptif de groupes ;
- augmentation des prestations de renseignements et d’accompagnateurs ;
- hausse du nombre d’événements organisés dans les villes desservies mais pas nécessairement imputable exclusivement au TGV (liée à d’autres facteurs comme la création d’infrastructures d’accueil) ;
- d’avantage de manifestations nationales, voire internationales.
A noter que le tourisme rural et le développement des résidences secondaires dans de nouveaux territoires mieux desservis à l’intérieur de la région peuvent également résulter de l’amélioration de l’accessibilité de l’ensemble du territoire.
Mais la création d’une ligne nouvelle ne suffit pas à elle seule à développer le tourisme ; elle accompagne et soutient les initiatives touristiques. Les effets de la création d’une ligne nouvelle sont étroitement liés aux projets portés par les collectivités. Ceux-ci ne se limiteront pas seulement au tourisme s’il existe une politique d’aménagement et de développement économique dans les autres domaines. |
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Question n°1919 de : LAPORTE François- 30126 SAINT LAURENT DES ARBRES - le 12/05/2009 Peut-on obliger les camions à utiliser le train (cf Suisse) ? |
Réponse le 16/06/2009
Eléments de réponse apportés par RFF
L'un des objectifs du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est de favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route. Ainsi l'objectif du projet est d'offrir aux entreprises de transport ferroviaire de marchandises des circulations de qualité afin d'inciter les transporteurs routiers à utiliser le mode ferroviaire (créneaux horaires fiables, réguliers, sans arrêt et à toute heure de la journée).
Néanmoins, la politique des transports est décidée par l'Etat et l’Europe (le Ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire), notamment pour ce qui relève des aspects législatifs et réglementaires pour inciter/obliger au report modal de la route vers le rail.
Eléments de réponse apportés par la DRE (Direction Régionale de l'Equipement)
L'Etat soutient la construction et la modernisation des chantiers de transbordement.
Dans le cadre du Grenelle de l'environnement, il a été décidé une taxation des poids lourds qui devrait favoriser le transfert modal du fret de la route vers le rail.
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Question n°1920 de : FORBIN Pascal- 34590 MARSILLARGUES - le 13/05/2009
Bonjour ! Dans vos présentations, le nombre et l'emplacement des gares varient. Or, dans Midi Libre du 12 mai, il est fait état du résultat partiel d'un appel d'offre de RFF pour la construction de 72km de ligne entre Nîmes-Manduel et Montpellier-Lattes... Les choix sont-ils donc déjà faits ? Merci de vos éclaircissements. Sentiments cordiaux. |
Réponse le 16/06/2009
1- Contournement de Nîmes et Montpellier :
Quant à l'actualité du projet de ligne nouvelle de Contournement de Nîmes et Montpellier (CNM), dont Midi Libre fait état, elle concerne le choix des candidats retenus pour participer à la consultation relative à la réalisation de cette ligne nouvelle en contrat de partenariat (partenariat public privé). Cette consultation conduira à une attribution de ce marché fin 2010.
Le présent débat public portant sur le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan comporte un volet relatif aux gares pouvant se situer sur cette ligne et par extension sur le Contournement de Nîmes et Montpellier dont la déclaration d'utilité publique a été prononcée en mai 2005. Sont ainsi proposés au débat public différents sites pour les gares envisagées au sud de Nîmes et au sud de Montpellier. Les choix ne sont donc pas faits.
2- Emplacement des potentielles gares nouvelles :
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie. Cinq bassins de vie ont été retenus (Nîmes, Montpellier, Béziers, Narbonne et Perpignan) sur lesquels onze sites et secteurs potentiels de gares nouvelles ont été étudiés en complément des gares existantes : trois autour de Nîmes, deux autour de Montpellier, quatre dans le bassin de vie Agde-Béziers-Lézignan-Corbières-Narbonne, et deux autour de Perpignan.
Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1921 de : AZIBI Patrick- 30220 AIGUES MORTES - le 13/05/2009
Quels seront les moyens mis en place pour relier les anciennes gares et les gares nouvelles entre elles ? Des navettes ? A quelle fréquence ? Emprunteront-elles les couloirs de bus pour améliorer la fluidité ? |
Réponse le 16/06/2009
L’accès à une gare nouvelle peut se faire par plusieurs modes de transport :
- par accès ferroviaire, grâce à un TER s’arrêtant dans une gare interconnectée avec la ligne nouvelle et ainsi rejoindre la gare de centre-ville. Il faut alors positionner la gare nouvelle à l’interconnexion de la ligne existante et de la ligne nouvelle. Ceci n’est pas toujours possible compte tenu de l’urbanisation et de l’éloignement de la ligne nouvelle par rapport à l’agglomération. Dans certains cas, on peut envisager la création d’une navette TER reliant la gare centre à la gare nouvelle lorsqu’il existe un raccordement entre les deux lignes.
- par transport en commun (tramway, bus en site propre, car, …).
- par accès routier et voiture particulière.
De façon générale, la décision de mise en service de liaisons périurbaines pour rabattre sur les gares ne relève pas de la compétence de RFF mais de celle des collectivités concernées (régions, conseils généraux et communautés d’agglomérations).
Concernant la gare nouvelle de Nîmes, le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de le créer en complément de la gare existante.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org) - rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1922 de : CHALAMET - 66000 PERPIGNAN - le 13/05/2009 Une gare TGV est en construction en centre ville de Perpignan. construisant une gare TGV au niveau de l'aéroport Rivesaltes, comment concilier ce doublon ? |
Réponse le 16/06/2009
La gare TGV de Perpignan actuellement en travaux est en fait le réaménagement lourd de la gare historique avec création de quais supplémentaires et amélioration de l’accueil des voyageurs, sans parler des aménagements urbains attenant au projet ferroviaire.
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Perpignan. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Une gare nouvelle n’a pas les mêmes fonctions qu’une gare de centre-ville :
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Perpignan est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 56 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle pour 14 arrêts en gare actuelle de Perpignan, selon les estimations de la SNCF. Par contre la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 40 TER chaque jour entre Perpignan et Narbonne, contre 28 aujourd’hui.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Perpignan est confirmée, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• le site de Rivesaltes, à une dizaine de kilomètres au nord de l’agglomération perpignanaise, est desservi par l’A9 et la RD6009. Il pourrait être relié à la ligne existante. Ce site avait été proposé par la SNCF dans le cadre des études de 1995.
• le site du Soler, à environ neuf kilomètres à l’ouest de l’agglomération de Perpignan via la RN116, permettrait la réalisation d’une gare interconnectée avec la ligne Perpignan-Villefranche.
Si l’opportunité d’une gare nouvelle n’est pas retenue, les TGV devront accéder à la gare actuelle via un raccordement entre la ligne nouvelle et la ligne classique, depuis le nord de l’agglomération (vers Rivesaltes), pour ensuite emprunter en partie la ligne vers Villefranche avant de bifurquer plein sud vers le tunnels sous les Pyrénées.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1923 de : LAVILLE Tim- 34210 CASSAGNOLES - le 13/05/2009
Pourquoi ne pas associer les nuisances de l'autoroute et de cette nouvelle voie ? Quels dispositifs pour préserver les couloirs de déplacement de la faune sauvage, la biodiversité (herbicides sur les voies !!) ? L'enjeu des déplacements collectifs (notamment fret) est inévitable pour notre futur (baisse des réserves des énergies fossiles). |
Réponse le 16/06/2009
Jumelage avec l’autoroute A9
Les 3 scénarios de lignes nouvelles proposés au débat ont des vitesses d’exploitation comprises entre 220 km/h et 320 km/h. L’autoroute A9 présente des rayons de courbure (virages) pour des vitesses de circulation routière (donc bien inférieures à 200 km/h) : les contraintes techniques ferroviaires sont donc susceptibles de limiter les possibilités de jumelage sur de grandes distances avec l’A9. Cependant, et dès lors que cela sera possible, le principe de jumelage, même ponctuel, avec les infrastructures de transport existantes sera examiné afin d’éviter la création d’un nouveau corridor de transport.
Désherbage des voies ferrées
La maîtrise de la végétation est assurée par la SNCF pour le compte de Réseau Ferré de France (RFF), dans les emprises ferroviaires, voies et abords ; ceci est indispensable pour des impératifs évidents de sécurité ferroviaire, de sécurité du personnel, de sécurité incendie. Pour ce faire, la SNCF n'utilise que des produits homologués par le Ministère de l'Agriculture.
De plus, les contraintes environnementales amènent la SNCF à ne les utiliser que dans les cas strictement nécessaires. Les zones sensibles (captages publics d’eau potable par exemple) font l’objet de traitements particuliers conformément aux directives des services de l’Etat, variables selon les cas : utilisation de produits à action foliaire, interdiction de l’usage de produits phytosanitaires (traitements mécaniques).
En 2007, la SNCF a consommé 176 tonnes de matières actives herbicides ou assimilées, contre 376 T en 1984, 214 en 2003 et 231 en 2002, ce qui représente moins de 0,5 % de l’ensemble des substances phytosanitaires appliquées en France, le secteur agricole en consommant l’essentiel (>90 %).
Enfin, il est important de signaler que le Ministère de l’Agriculture et la direction de l’eau du Ministère de l’Ecologie et du Développement durable ont signé le 16 mars 2007 un accord cadre de 3 ans avec la SNCF et Réseau Ferré de France, avec pour objectif de définir le cadre général d’actions d’intérêt commun portant sur l’utilisation des produits phytosanitaires et la réduction de son impact sur la qualité de l’eau. La SNCF et Réseau Ferré de France se sont notamment engagés à mener une veille technologique, et des actions de recherche et d’expérimentation d‘aménagements permettant de réduire l’apparition de végétation poursuivre ses efforts de réduction d’utilisation des produits, et améliorer les pratiques de désherbage pour réduire son impact environnemental, notamment en recourant à des techniques alternatives lorsque c’est possible, au sein des zones sensibles pour l’environnement, en sélectionnant les produits, en améliorant l’élimination des déchets issus des traitements et en sensibilisant le personnel en charge du désherbage.
Couloirs de déplacement de la faune sauvage
La définition du projet sera réalisée lors des études d’avant projet sommaire préalables à l’enquête d’utilité publique. Elle intègrera à part entière l’environnement dans la conception technique : c’est ce que l’on appelle la notion d’environnement intégré : c’est à ce moment que seront déterminés, en étroite collaboration avec l’office nationale de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) et la direction régionale de l’environnement (DIREN), les types et l’emplacement des passages à faune à réaliser : passages grande faune spécifiques (type « diabolo »), ouvrages hydrauliques mixtes, petits ouvrages à aménager avec banquettes latérales, etc.
Ces ouvrages de transparence écologique seront conçus selon les dispositions techniques des guides du SETRA (service d’études techniques des routes et autoroutes - http://www.setra.equipement.gouv.fr) relatifs aux aménagements pour la petite et la grande faune sauvage.
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Question n°1924 de : MUNIER Mélanie- 34000 MONTPELLIER - le 13/05/2009 Comment conciliez-vous protection des espaces naturels et valorisation du territoire à travers la ligne GV ? |
Réponse le 16/06/2009
La prise en compte des sensibilités environnementales et la valorisation des territoires (par une meilleure desserte et la proximité des bassins de vie) ont été, avec le critère « coût de réalisation », les trois grands thèmes qui ont alimenté la réflexion pour le choix des couloirs de passage proposés au débat public, et donc du futur projet de ligne nouvelle Montpellier Perpignan.
Cette démarche est expliquée en détail en pages 62 et 63 du dossier du Maître d’ouvre, téléchargeable sur le site internet de la commission particulière du débat public www.debatpublic-lnmp.org |
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Question n°1925 de : FONTES Firmin- 34070 MONTPELLIER - le 13/05/2009 Pourquoi le scénario rouge est-il celui qui évite le moins de CO2 par an en comparaison avec les autres ? |
Réponse le 16/06/2009
Pour réaliser un bilan carbone en phase exploitation (correspondant à une année de circulation des trains pour chaque scénario), Réseau Ferré de France a intégré ses données de prévisions de trafics dans la version 5 du bilan carbone ® de l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l énergie (ADEME) : RFF présente donc l’apport d’un projet de ligne nouvelle sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre ; cet apport provient des reports modaux des voyageurs et des marchandises.
Concrètement, on calcule en 2020 les émissions de CO2 produites pour transporter les voyageurs et les marchandises si le projet n’existe pas (les voyageurs utilisent l’avion et la voiture, les marchandises le camion) et on les compare aux émissions de CO2 produites si le projet de ligne nouvelle existe. Le bilan est la différence entre ces deux calculs ; il est positif, ce qui signifie qu’avec le projet, plus de voyageurs et de marchandises utilisent le train à la place de l’avion et de l’automobile, train pour une bonne part circulant à l’énergie électrique. Et plus de trains circulent, moins de camions circulent, donc plus le bilan carbone est positif. Le mode ferroviaire étant beaucoup moins émetteur en C02 que les autre modes de transport, il en résulte, un gain de C02 pour chaque scénario étudié dès la première année d’exploitation (2020).
Cette évaluation a également été réalisée à l’horizon 2050, en prenant en compte des prévisions d’évolution des trafics fret et voyageurs après 2020. Dans ce cas, le nombre de train de fret continue de croitre jusqu’à ce que le doublet de ligne soit saturé (échéance différente suivant le nombre de trains que le scénario peut continuer d’accueillir après la mise en service : 10, 70, 50).
Il en résulte, en 2050, que le scénario vert (mixte 300 km/h) a une meilleure efficacité énergétique que les autres scénarios, principalement du fait qu’il cumule la contribution significative du report modal voyageurs grandes lignes (par rapport au scénario rouge mixte 220 km/h) et du report modal fret qu’il permet (par rapport au scénario bleu tout TGV 320 km/h) : 1,8 milliards de voyageurs. Kilomètres et 3 milliards de tonnes. Km.
En revanche, en termes d’évolution du bilan entre 2020 et 2050, la meilleure amélioration de l’efficacité énergétique revient au scénario rouge (mixte à 220 km/h) grâce à la part importante du report modal fret (3,4 milliard de tonnes. Km contre 3 milliards pour le scenario vert mixte 300km/h). |
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Question n°1926 de : DUBREUIL Michel- 34500 BEZIERS - le 13/05/2009 Quels critères décident du choix des implantations de gares TGV ? |
Réponse le 16/06/2009
Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet a souhaité proposer au débat public différent secteurs d’implantation de gare nouvelle. Au total, cinq bassins de vie ont été retenus (Nîmes, Montpellier, Béziers, Narbonne et Perpignan) sur lesquels onze sites et secteurs potentiels de gares nouvelles ont été étudiés en complément des gares existantes : trois autour de Nîmes, deux autour de Montpellier, quatre dans le bassin de vie Agde-Béziers-Lézignan-Corbières-Narbonne, et deux autour de Perpignan.
Le débat public permettra donc de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie, suivant les avis exprimés par l’ensemble des habitants de la région.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Les principaux critères pris en compte pour analyser la pertinence relative des sites sont :
Auxquels ils convient d’ajouter le cout. |
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Question n°1927 de : DETRIE Jean-François- 30900 NÎMES - le 13/05/2009 Pouvez-vous rappeler les caractéristiques de la nouvelle ligne Nîmes-Montpellier :
- ligne mixte TGV-fret ? quelle vitesse ?,
- le tracé est-il définitif ? tous les terrains ont-ils été acquis par RFF ?,
- où en est le financement de cette ligne ?,
- début des travaux et mise en service ?,
- dans l'hypothèse d'une gare à Manduel, sous quel délais et répartition et nombre des TGV s'arrêteront en centre ville et à la nouvelle gare ? |
Réponse le 17/06/2009
La ligne nouvelle de Contournement de Nîmes et Montpellier (CNM) est une ligne mixte (c'est-à-dire acceptant les trains de voyageurs et les trains de marchandises) dont la vitesse de circulation des TGV est prévue pour une vitesse maximale de 300 km/h, et 220 km/h à la mise en service de la ligne.
Cette ligne a fait l'objet d'une déclaration d'utilité publique en mai 2005 confirmant son tracé et se traduisant dans les documents d'urbanisme par une réserve foncière.
Ce projet profite de terrains acquis dans le cadre du projet initial de la LGV méditerranée, puis complété dans le cadre d'une politique d'acquisition foncière amiable préalable à l'attribution du contrat de réalisation de la ligne nouvelle en partenariat public privé. Mais l’ensemble des terrains nécessaires n’est pas encore acquis.
Quant au financement et au calendrier de l'opération, le projet a fait l'objet d'un protocole d'intention de financement en juin 2008, qui sera finalisé par une convention de financement. L'attribution du contrat de partenariat prévue fin 2010, permettra une fin de travaux à l'horizon de fin 2015.
La réalisation des gares nouvelles sur la ligne nouvelle CNM n'est pas prévue à l'horizon de sa mise en service. L’échéance de réalisation d’une gare nouvelle (dont Manduel est l’un des trois sites proposés au débat public) n’est pas déterminée à ce stade. Le débat public portant sur le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan devra permettre de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie nîmois. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Et d'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 56 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 26 arrêts en gare actuelle de Nîmes, selon les estimations de la SNCF. Par contre la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 84 TER chaque jour entre Nîmes et Lunel, contre 50 aujourd’hui. |
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Question n°1928 de : HABOUZIT Jean-Marie- 30000 NÎMES - le 13/05/2009 Pourquoi une gare à Manduel ou à Nîmes centre parait-elle incompatible avec celle de Montpellier ou Perpignan ? |
Réponse le 17/06/2009
Il n’y a pas d’incompatibilité entre réaliser une gare nouvelle à Montpellier ou Perpignan et la présence d’une desserte TGV® à Nîmes (gare nouvelle pou pas). Suivant le choix de la desserte de Nîmes, les TGV® utiliseront soit la ligne classique, soit la ligne nouvelle (Contournement de Nîmes et de Montpellier – CBM) pour rejoindre Montpellier.
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
Au total, cinq bassins de vie ont été retenus (Nîmes, Montpellier, Béziers, Narbonne et Perpignan) sur lesquels onze sites et secteurs potentiels de gares nouvelles ont été étudiés en complément des gares existantes : trois autour de Nîmes, deux autour de Montpellier, quatre dans le bassin de vie Agde-Béziers-Lézignan-Corbières-Narbonne, et deux autour de Perpignan.
Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Une gare nouvelle pour l’aire de vie de Nîmes n’est donc pas incompatible avec une gare nouvelle pour l’aire de vie de Montpellier ou de Perpignan. |
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Question n°1929 de : LAGANIER Guy- 30450 LE CHAMBON - le 13/05/2009 Y aura-t-il des communications avec le réseau ferré actuel ? Et si oui, à quels endroits ? Merci. |
Réponse le 17/06/2009
Mailler le réseau ferroviaire et par conséquent connecter le contournement Nîmes-Montpellier (au nord), et la ligne Perpignan-Figueras (au sud) et à terme Figueras-Barcelone est bien évidemment un objectif du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan.
La ligne nouvelle pourra également être reliée à la ligne classique grâce à des raccordements ferroviaires, permettant ainsi de gérer les situations dégradées (incident sur une ligne) d’une ligne en reportant une partie des trafics sur l’autre ligne et également en permettant la réalisation de gares nouvelles interconnectées avec le réseau existant si cela ressort du débat public. Le choix de ses raccordements n’est pas arrêté. Certains ont une vocation voyageurs, mais d’autres une vocation fret. Parfois, les deux fonctionnalités sont recherchées.
Vous pouvez vous reporter au site www.debatpublic-lnmp.org et consulter le rapport d’étude n°6 pour plus de détails. |
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Question n°1930 de : MOUGENEZ Stéphane- 30200 SABRAN - le 13/05/2009
Y a-t-il un jour espoir que des communes dites "enclavées" comme Bagnols Sur Cèze ou Pont Saint Esprit soient un jour reliées à la ligne LGV (via Nîmes ou Avignon) ? |
Réponse le 17/06/2009
La ligne à grande vitesse existe depuis 2001 entre Avignon et Nîmes et il est donc impossible que les communes de Bagnols sur Cèze et Pont Saint Esprit soient reliées directement à cette ligne.
Cependant la gare de Bagnols/Cèze fait partie des études, sous maîtrise d'ouvrage de Réseau Ferré de France (RFF), concernant la réouverture au trafic voyageur de la ligne dite « Rive droite du Rhône », actuellement dédiée aux trafics de marchandises. Après un protocole d'intention signé en janvier 2008 et des études préliminaires présentées aux élus en juillet 2008, il a été décidé de poursuivre le projet et de mener des études complémentaires. Ces études ont commencé en novembre 2008 et un premier rendu sera fait avant l'été 2009.
Ces études ont pour objectif de préciser le potentiel de fréquentation des gares, de définir et chiffrer le montant des investissements et de définir les modalités d'exploitation. C'est à l'issue de ces études que RFF et les partenaires (Régions, Départements et Communes) auront une vision plus précise du projet.
Il faut cependant noter que les travaux sur le domaine ferroviaire exploité nécessitent plusieurs années. La réouverture de cette ligne permettrait aux habitants de Bagnols sur Cèze de pouvoir disposer de correspondances TER/TGV par exemple via la gare de Nîmes. Aucune décision n’est prise à ce jour. |
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Question n°1931 de : JOLIVET Michel- 11110 ARMISSAN - le 13/05/2009
On parle de ce projet depuis des années. Pourquoi sommes nous les derniers à le mettre en œuvre alors que la ligne espagnole est au Perthus ? J'espère que ce ne sera pas une "Arlésienne" de plus. |
Réponse le 17/06/2009
La ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est l'un des multiples projets de ligne nouvelle en France prévu par le Grenelle de l'environnement. Sa réalisation ne peut être cependant déconnectée de l'avancement des autres projets ferroviaires.
En particulier, cette ligne a été inscrite au schéma directeur national des lignes à grande vitesse de 1992; ce projet de "TGV Languedoc-Roussillon" s'inscrivait dans le prolongement d'une ligne à grande vitesse qui était alors également en projet et qui est devenu le "TGV Méditerranée" de Valence à Marseille et Redessan-Manduel (Gard), mis en service en 2001.
Mais pour des raisons d'aménagement du territoire, après la construction du TGV Méditerranée, d'autres régions avaient également le souhait d'être connectées au réseau ferroviaire à grande vitesse, en particulier dans l'est de la France (ce qui a donné lieu à la construction de la LGV Est Européenne, mise en service en 2007, et à la réalisation actuellement de la branche est de la LGV Rhin-Rhône entre Dijon et Mulhouse) et à l'ouest (avec deux projets dont la phase de réalisation devrait être bientôt engagée : la LGV Sud Europe Atlantique de Tours à Bordeaux et la LGV Bretagne pays de la Loire du Mans à Rennes).
Néanmoins, une partie de la nouvelle liaison ferroviaire entre Nîmes et l'Espagne avançait de manière concrète à travers le projet de contournement de Nîmes et Montpellier, déclaré d'utilité publique en 2005.
Ce sont donc des raisons d'équité territoriale au niveau national qui ont conduit à privilégier la réalisation du TGV Méditerranée au cours des années 1990, qui a permis d'apporter la grande vitesse aux portes du Languedoc-Roussillon, mais également les mêmes raisons qui ont mis entre parenthèses le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan afin d'apporter également la grande vitesse à l'ouest et à l'est de la France, le coût important de construction d'une ligne nouvelle et la rarété des fonds publics rendent actuellement difficle la construction de plus d'une à deux LGV simultanément.
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°1932 de : PIVOT Hervé- 11000 CARCASSONNE - le 13/05/2009 Pourquoi estime-t-on des gains de temps identiques pour 300 et 320km/h, avec ou sans cohabitation du fret ? |
Réponse le 17/06/2009
Le différentiel de 20km/h n’influe pas énormément sur les gains de temps pour des vitesses de plus de 300km/h, sur de faibles distances. Globalement, ils correspondent au temps qu’il vous faut pour regagner votre place, ranger vos affaires et vous asseoir !
Les temps ici présentés sont arrondis à 5 minutes. C’est pour cette raison que les gains de temps sur un trajet direct pour les scénarios « LGV voyageurs à 320 km/h » et « LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h » sont identiques. |
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Question n°1933 de : TINANT Alain- 34380 VIOLS LE FORT - le 13/05/2009
Construire une LGV avec 5 gares sur une région, n'est-ce pas contradictoire ? Comment faire passer des trains fret sur l'axe Montpellier-Toulouse en cas d'incident au pont ferroviaire basculant de Sète ? L'axe Montpellier-Perpignan ne doit-il pas être équipé d'une LGV (seul tronçon restant entre Paris et Madrid). |
Réponse le 17/06/2009
L’un des atouts des lignes à grande vitesse (LGV) est d’offrir des gains de temps de parcours aux voyageurs ; effectivement en multipliant les gares et donc les arrêts potentiels, l’attrait de la grande vitesse peut s’en trouver plus limité. Cependant il reviendra aux opérateurs de transport de voyageurs, dont la SNCF, de définir la politique d’arrêt, ainsi certains trains seront directs et d’autres desserviront les différentes gares du Languedoc-Roussillon.
Dans le cadre du scénario LGV voyageurs à 320 km/h tous les trains de marchandises circuleraient sur la ligne existante et pour les trains circulant entre Montpellier et Béziers ils devraient franchir le pont ferroviaire basculant. Ce pont constitue actuellement l’une des faiblesses du réseau ferroviaire languedocien en terme d’exploitation et en 2020, avec un doublement des circulations TER et fret circulant sur ce pont, cette problématique ne serait que renforcée. En cas d’incidents, tous les trains TER et fret seraient bloqués au niveau de Sète. |
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Question n°1934 de : LAVAL Georges- 11130 SIGEAN - le 13/05/2009
Quels seront les potentiels (voyageurs / fret) proposés pour chacune des versions ? |
Réponse le 17/06/2009
Selon la SNCF, le trafic actuel est estimé à environ 16 millions de voyageurs en Languedoc-roussillon dont 10.5 millions de voyageurs Grandes Lignes et 5.8 millions de voyageurs TER.
En 2020, selon les estimations réalisées par Réseau Ferré de France, le trafic voyageur devrait être compris entre 25.5 et 28 millions de voyageurs TGV selon les scénarios de ligne nouvelle et d'environ 10 millions de voyageurs TER. Cela représente une progression du trafic voyageurs comprise entre 5.2% et 7.5% par an selon les scénarios de ligne nouvelle.
Tous les scénarios proposés au débat public permettent de répondre aux besoins en terme de trafic ferroviaire de marchandises en 2020. Le transport ferroviaire de marchandises devrait être d'environ 19 millions de tonnes en 2020, contre environ 10 millions de tonnes aujourd'hui. Cela représente une progression de 83% du trafic ferroviaire de marchandises et près de 3000 poids lourds reportés de la route vers le rail. Durant cette même période le trafic routier de marchandises devrait connaitre une croissance d'environ 30%.
Vous pouvez obtenir toutes ces informations en consultant le dossier du maître d’ouvrage et les rapports d’étude n°7 « trafics fret » et n°8 « trafics voyageurs » à partir du site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org). |
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Question n°1935 de : LAVAL Georges- 11130 SIGEAN - le 13/05/2009
Influence sur le prix des billets (locaux et globaux) ? |
Réponse le 17/06/2009
En règle générale, le prix des billets sur une ligne nouvelle évolue à la hausse et il est supérieur à celui pratiqué pour un même parcours sur une ligne classique.
Afin d’être plus précis, le prix du billet, du point de vue du voyageur, est estimé en première approche par rapport à la performance offerte par le gain de temps (donc lié à la vitesse de circulation). Dans le cadre des études économiques on considère que le passager a un consentement à payer ce gain de temps en fonction de son motif de déplacement et on raisonne sur une valeur monétaire du temps.
Dans la plupart des études économiques, nous raisonnons sur un surcout du prix du billet de l'ordre de 10 cts € par minute gagnée.
Ce sont les entreprises ferroviaires, la SNCF mais également les futures entreprises de transport ferroviaire, qui détermineront le prix du billet à la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan. En effet, l'Europe a imposé l'ouverture à la concurrence du transport ferroviaire de voyageurs internationaux à compter de 2010. |
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Question n°1936 de : ALLAIN Michel- 30450 GENOLHAC - le 13/05/2009
La nouvelle gare de Nîmes sera-t-elle desservie par le TER ? |
Réponse le 17/06/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie nîmois. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
Ainsi deux des secteurs potentielles de gares nouvelles, Manduel et Campagnol, pourraient être desservies par le TER.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org) - rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1937 de : CORNILLE Carole- 30870 CLARENSAC - le 13/05/2009
La gare de Nîmes fait partie du débat mais pas le projet CNM qui pourtant fait le lien entre la LGV Méditerranéenne et la LGV Montpellier-Perpignan. Pourquoi ? Le projet CNM et ses hypothèses n'ont-ils point d'impact que le prolongement vers Perpignan ? |
Réponse le 17/06/2009
Le projet de Contournement de Nîmes et Montpellier qui a été déclaré d'utilité publique en mai 2005 ne prévoit pas de gares nouvelles à l'horizon de sa mise en service, mais en réserve la possibilité au sud de Nîmes et au sud de Montpellier.
Les études préalables au débat public ont montré l'intérêt de considérer non seulement les gares liées à la ligne nouvelle Montpellier Perpignan, mais l'ensemble des gares nouvelles de Nîmes à Perpignan, et notamment de proposer différents sites potentiels de gares nouvelles au débat pour les aires de vie de Nîmes et de Montpellier. |
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Question n°1938 de : RUNCO Martin- 59135 WALLERS - le 13/05/2009 Est-ce que, quelque soit le scénario, la mise en service se fera en 2020 ? |
Réponse le 17/06/2009
Si l’opportunité du projet est confirmée, quelque soit le scénario choisi, l’horizon de mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est prévue en 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
Le respect du calendrier dépendra avant tout des décisions politiques à venir et du temps nécessaire pour établir une convention de financement entre les différents acteurs, le processus d’étude et la durée des travaux étant désormais bien connus avec 30 ans d’expérience de LGV en France. |
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Question n°1939 de : THOMAS Pascal- 34440 NISSAN LEZ ENSERUNE - le 13/05/2009 Que prévoit-on pour la connexion d'une future gare dans la région de l'interconnexion Toulouse-Montpellier-Barcelone (Narbonne ?...) avec le réseau TER ? |
Réponse le 17/06/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Narbonne. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, deux possibilités d'implantation sont proposées au débat:
- le secteur à l’ouest de Narbonne offrirait la possibilité de créer une gare interconnectée avec la ligne existante Toulouse-Narbonne, à proximité de l’autoroute A61. Le site devrait permettre le raccordement du projet avec cette ligne. Cette implantation favoriserait les correspondances TER/TGV pour le Lézignanais et le Carcassonnais.
- le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
Concernant la création d’une gare nouvelle à l’interconnexion entre le projet de ligne nouvelle Montpellier-Perpignan et une potentielle Ligne à grande Vitesse (LGV) entre Toulouse et Narbonne, il importe de noter qu’à 300 km/h, les raccordements entre ces deux lignes font plusieurs kilomètres de long et dépassent largement la taille d’une gare.
Deux possibilités existent pour implanter une gare nouvelle au carrefour de 3 branches de LGV :
- Le positionnement de la gare au centre des trois branches du carrefour impose de positionner les quais à une distance de plusieurs centaines de mètres (700 mètres sur l’exemple d’Avignon en photo ci-dessous) les uns des autres du fait de la géométrie imposée par la grande vitesse, soit environ 10 minutes à pied.
- Le positionnement d’une gare sur l’une des trois branches impose de privilégier deux destinations sur trois. C’est le cas de la gare nouvelle d’Avignon, positionnée sur les flux Paris-Marseille et Marseille-Montpelier et non sur le flux Paris-Montpellier.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1940 de : CORDONNIER Sophie- 34130 MAUGUIO - le 13/05/2009
Par qui sera assurée la Maîtrise d'œuvre ? (organisme public ou privé). |
Réponse le 23/06/2009
Il est encore trop tôt pour dire aujourd'hui si la maîtrise d'ouvrage (celui pour qui est construit l’ouvrage) sera assurée par Réseau ferré de France, comme cela s'est fait sur le projet de la LGV Est-Européenne récemment ou sur le projet de LGV Rhin-Rhône actuellement, ou bien par une entreprise privée comme cela a été le cas sur la ligne entre Perpignan et Figueras.
A tout le moins, il faut savoir que même si la maîtrise d'ouvrage est assurée par une ou plusieurs entreprises privées, les financements publics restent importants dans une telle configuration et garantissent des obligations et devoirs pour les entreprises privées.
Quand à la maitrise d’œuvre (celui qui réalise les études pour son client, le maître d’ouvrage), elle sera assurée par des bureaux d’étude technique, comme pour les lignes actuelles. |
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Question n°1941 de : DEHUD Sébastien- 34560 MONTBAZIN - le 13/05/2009
Une nouvelle voie ferrée va-t-elle être créée ou le tracé restera la même qu'aujourd'hui ? les trains passeront-ils près des villages et donc près des habitations ? merci. |
Réponse le 17/06/2009
Des quatre scénarios presentés par Réseau ferré de France, trois sont des lignes nouvelles, avec création de voies ferrées ailleurs que le long de la ligne actuelle. Deux couloirs de passages sont proposés.
Au début des années 90, avaient été engagées des études visant à la réalisation d’une ligne nouvelle à grande vitesse de Montpellier à la frontière espagnole. L’Avant Projet Sommaire de la LGV Languedoc-Roussillon a été approuvé le 9 mai 1995, et le projet qualifié de Projet d’Intérêt Général par les 3 Préfets de département de l’Hérault, de l’Aude et des Pyrénées Orientales, en décembre 2000-janvier 2001.
La réalisation de deux sections de lignes nouvelles mixtes aux extrémités du projet (la liaison internationale Perpignan Figueras - Contournement de Nîmes Montpellier), l’accroissement important des échanges avec l’Espagne, la croissance démographique du Languedoc-Roussillon, l’existence d’autres projets d’infrastructure ferroviaire dans le Grand Sud (LGV Bordeaux-Toulouse, LGV PACA), ont renforcé de manière significative la pertinence d’une ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan et ont conduit l’Etat, sur proposition de Réseau Ferré de France, à relancer un processus d’études d’une ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan.
L’évolution du contexte des déplacements, tant voyageurs que marchandises, lors de la dernière décennie impose une étape de redéfinition du projet de ligne nouvelle, afin de répondre aux nouveaux enjeux, en particulier celui d’une éventuelle mixité voyageurs / fret de la ligne nouvelle.
Le processus d’études, qui a impliqué l’Etat et l’ensemble des collectivités territoriales concernées, a débouché sur un débat public, à l’issue duquel seront déterminées les caractéristiques principales du projet.
Ces études préalables au débat public, puis les décisions qui seront prises à l’issue du débat public, pourront donc remettre en question des orientations qui avaient été fixées lors des études d’Avant Projet Sommaire réalisées dans les années 90 (en particulier concernant les fonctionnalités de l’infrastructure ou la desserte des agglomérations etc), ainsi qu’éventuellement le fuseau de passage qui fait l’objet du Projet d’Intérêt Général. |
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Question n°1942 de : BOURDIER Daniel- 30000 NÎMES - le 13/05/2009
Quelles sont les communes de passage concernées par la future ligne dans la région de Nîmes ? |
Réponse le 17/06/2009
Le projet de Contournement de Nîmes et Montpellier qui a été déclaré d'utilité publique en mai 2005 concerne le territoire des communes suivantes dans le Gard :
Gallargues le Montueux / Aimargues /Aigues Vives / Le Cailar / Codognan / Vestric et Candiac / Uchaud/ Vergèze / Beauvoisin / Bernis /Aubord / Milhaud / Nîmes / Générac / Caissargues / Garons / Bouillargues / Manduel / Redessan / Marguerittes / Saint Gervazy / Besouce.
Pour plus de précision vous pouvez vous reporter à la carte ci-dessous.
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Question n°1943 de : GUICHARD Christine- 34090 MONTPELLIER - le 13/05/2009 Pourriez-vous prévoir le transport de voitures de tourisme sur train ? Les passagers et conducteurs du véhicule prenant le train et se rendant à leur destination. |
Réponse le 17/06/2009
Ce type de service existe actuellement en France notamment au départ et à destination de Narbonne.
Ce seront les entreprises ferroviaires, telle que la SNCF, qui décideront de la pérennité de ce type de service.
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Question n°1944 de : THEROND BARET Charles- 30340 ROUSSON - le 13/05/2009 Les prix pour les retraités seront-ils abordables ? |
Réponse le 17/06/2009
Ce sont les entreprises ferroviaires, la SNCF mais également les futures entreprises de transport ferroviaire, qui détermineront le prix du billet et la politique tarifaire à la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan. En effet, l'Europe a imposé l'ouverture à la concurrence du transport ferroviaire de voyageurs à compter de 2010.
En règle générale, le prix du billet, du point de vue du voyageur, est estimé en première approche par rapport à la performance offerte par le gain de temps (donc lié à la vitesse de circulation). Dans le cadre des études économiques on considère que le passager a un consentement à payer ce gain de temps en fonction de son motif de déplacement et on raisonne sur une valeur monétaire du temps.
Dans la plupart des études économiques nous raisonnons sur un surcout du prix du billet de l'ordre de 10 cts € par minute gagnée. En conséquence et par expérience, le prix des billets augmentent avec la mise en service d’une ligne nouvelle. |
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Question n°1945 de : GIRARDET Alain- 38750 ALPE D'HUEZ - le 13/05/2009 Quelle est la solution la moins pénalisante pour le littoral languedocien, l'attractivité touristique du site et son accessibilité ? |
Réponse le 17/06/2009
Les attentes en termes de développement socio économique et d’aménagement du territoire sont en général fortes à l’égard d’un projet de ligne nouvelle ferroviaire. Elles sont mesurées selon les cas en termes de développement économique, de développement de l’emploi, d’attractivité pour des activités du tertiaire supérieur, d’amélioration d’image ou d’augmentation de la mobilité. Quelque soit le scénario de ligne nouvelle, celui-ci permettra d’augmenter le nombre de circulations TGV, TER et Fret et il offrira des gains de temps pour les voyageurs.
D’après une synthèse de ces études et analyses faites par le bureau d’étude SETEC Organisation à l’occasion du débat public sur la LGV PACA, il ressort que les effets réels d’une LGV sur un territoire répondent à certaines de ces attentes mais que toutes ne sont pas en général satisfaites. L’anticipation de l’arrivée d’une LGV ou des mesures d’accompagnement pour profiter des effets potentiels sont souvent nécessaires pour profiter de ces effets et des effets imprévus apparaissent souvent.
En synthèse générale on peut dire qu’une ligne nouvelle :
- elle répond d’abord à une demande latente de croissance de la mobilité, mais qu’elle contribue aussi à créer cette demande (importance du trafic induit),
- elle a des effets de long terme difficilement mesurables sur les évolutions sociétales et de perception des territoires compte tenu du nombre important d’autres éléments intervenant à ces sujets,
- elle est un facteur important parmi beaucoup d’autres pour la compétitivité d’un territoire mais elle n’est ni une condition suffisante ni une condition nécessaire,
- elle est le plus souvent un « accélérateur » de processus de développement et d’aménagement que leur déclencheur et a fortiori leur cause,
- elle recompose des territoires quand des opérations d’aménagement urbain sont menées à l’occasion de la création de gares nouvelles ou de la réhabilitation de gares anciennes,
- elle renforce la métropolisation des territoires en hiérarchisant les lieux desservis.
Ainsi en terme de développement économique, on peut dire que c’est plus souvent « à l’occasion » que « à cause » d’un projet de ligne nouvelle que les acteurs économiques et politiques mettent en œuvre des projets de développement. A court terme, on peut constater des délocalisations ou des implantations d’entreprises spécifiquement intéressées par la proximité d’une accessibilité à la grande vitesse, mais ce ne peut pas être le seul facteur de décision d’une localisation d’activité si le contexte urbain et économique n’est pas favorable.
De la même manière, l’effet de la grande vitesse sur le développement du tourisme n’est important que si l’offre en infrastructures d’accueil touristique est structurée et pré existante. A ce sujet, il semble que le « tourisme d’affaire » (colloques, congrès, séminaires) est le plus sensible au développement de la grande vitesse. |
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Question n°1947 de : SUISSA Jean-Pierre- 30000 NÎMES - le 14/05/2009
L’étude complémentaire n° 1 de localisation et de définition de la gare TGV dans l’agglomération de Nîmes (pages 12 et 13) ne comptabilise, restrictivement et nominativement, que les populations de certaines villes (pas toutes), pour annoncer que le bassin de vie nîmois ne représenterait que 320 000 habitants au lieu des 600 000 réellement existants… Autrement dit, l’équivalent du bassin de vie montpelliérain, pour lequel la comptabilisation s’est faite en englobant, cette fois, les populations de toutes les agglomérations « du grand Montpellier » (Étude complémentaire n° 2 de localisation et de définition de la gare TGV dans l’agglomération de Montpellier - page 5 et 6) Pourquoi une telle différence dans le traitement de l’information ? |
Réponse le 17/06/2009
L’étude complémentaire n°1 fait référence à la population dans l’aire de vie nîmoise prise en considération pour l’étude. Aux pages 12 et 13, c’est la population à l’horizon 2005 qui est présentée sur la base de sources INSEE.
Ce périmètre dépasse le cadre de la Communauté d’Agglomération de Nîmes qui compte près de 225000 habitants en 2005 et il est proche du périmètre du SCOT Sud Gard comprenant 79 communes et près de 340000 habitants en 2004, soit plus que la moitié de la population du département du Gard qui compte près de 680000 habitants. Difficile dans ces conditions d’estimer le bassin de vie nîmois à près de 90% de celle du département du Gard.
Il n’y a aucune volonté de traiter différemment les périmètres des aires de vie de Montpellier et de Nîmes, mais bien une méthodologie cohérente entre les deux études. |
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Question n°1948 de : SUISSA Jean-Pierre- 30000 NÎMES - le 14/05/2009
Alors que l’accessibilité par la route est, semble-t-il, normalement développée dans l’étude complémentaire de localisation et de définition de la gare TGV dans l’agglomération de Nîmes, pourquoi RIEN, ou presque – ce qui est à priori incohérent – ne porte sur l’un des points essentiels plaidant pour l’accessibilité directe TER ou tram trains à Manduel TGV ? A savoir son accessibilité ferroviaire immédiate (alors que les voies existent !) à partir d'Alès (plus pour longtemps à cause ... du viaduc de Courbessac), Arles, Avignon TGV / Avignon centre, etc ? Ne s’agit-il pas là d’un critère essentiel pour juger de la véritable pertinence d’une implantation gare TGV sur ce site ? Une gare qui, en tout cas, ne serait pas une « gare des betteraves » ? |
Réponse le 17/06/2009
En premier lieu, le débat public devrait permettre de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie nîmois.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée à Manduel, le Conseil régional et la SNCF prévoient que les voyageurs pourront effectuer le trajet entre la gare centre de Nîmes et la gare nouvelle de Manduel soit via un TER à destination de Tarascon, soit via une navette spécifique. La mise en place de ce service est de leur responsabilité.
Pour répondre à votre question, et comme rappelé en réunion publique à Alès le 11 juin dernier, le site de Manduel permettrait un accès direct depuis Alès, même une fois le viaduc de Courbessac réalisé. Ce projet n’est pas contradictoire avec votre demande. Pour autant, la mise en place d’une desserte directe Ales-Manduel n’aura de pertinence que si une clientèle suffisante est identifée, au risque sinon de générer pour la puissance publique (ici, le Conseil régional), un déficit d’exploitation important. RFF n’est pas partie prenante dans ces decisions.
L’accessibilité par TER de la potentielle gare nouvelle de Manduel est détaillée dans l’étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes disponible sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org), au chapitre 2.2.2 « Accessibilité TER » page 40.
Enfin, nous n’avons pas eu connaissance à ce jour de projet de tramway dans l’agglomération nîmoise ; il s’agit pourtant d’un préalable indispensable à la création d’un tram-train. |
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Question n°1949 de : DELPECH Louis-Paul- 34300 AGDE - le 14/05/2009 Pouvez-vous me dire si la Communauté d'Agglomération Hérault Méditerranée a rédigé un cahier d'acteurs ?
Merci |
Réponse le 24/06/2009
Le cahier d'acteurs de la Communauté d'Agglomération Hérault Méditerranée est actuellement en cours de réalisation. Ce document sera publié sur le site internet de la Commission du débat public (www.debatpublic-lnmp.org) et envoyé aux abonnés du débat public.
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Question n°1950 de : BOISSEAU Eric- 34090 MONTPELLIER - le 14/05/2009
Comment aurait-il évolué après 2020, en volume et en % en fonction de la vitesse maximale de la LNMP, soit 220 km/h, soit 300 km/h ? |
Réponse le 20/05/2009
Sur la base des hypothèses macro-économiques prises en considération au delà de 2020 et selon la durée d’évaluation des prévisions de trafic au-delà de 2020, il a été estimé que le trafic devrait progresser au-delà de 2020 :
q d’environ 1.6% par an pour les voyageurs,
q d’environ 1.4% par an pour les flux de marchandises exprimés en tonnes.
Ces évolutions sont prises en compte dans le calcul des bilans socio-économiques (mené sur 50 ans) ; les chiffres présentés dans le dossier support sont ceux de l’année 2020, afin d’expliciter l’apport du projet par rapport à la situation de référence (sans le projet).
Comme vous pouvez le constater dans le dossier du maître d’ouvrage, les prévisions de trafics voyageurs sont liées aux hypothèses de vitesse de circulation sur le réseau. Ainsi plus le gain de temps est important, plus grand est le report modal voyageur.
Des tests de sensibilité ont été effectués sur l’évolution du prix de carburant pour le trafic voyageur. Avec une hausse de +20% du prix de carburant, entre aujourd’hui et 2020, sur la base d’un prix du baril à 60$ et de la parité eurodollars, les prévisions de trafics voyageurs seraient supérieures d’environ 6% pour le scénario de ligne nouvelle mixte voyageurs à 220 km/h. Pour les trafics de marchandises, une évolution de l’ordre de 30% du coût routier, dans lequel le prix de carburant représente environ le tiers du coût total, permettrait au mode ferroviaire d’atteindre une part modale de l’ordre de 10 à 11% en 2020.
La réalisation du bilan socio-économique et du bilan carbone est basée sur les prévisions de trafic. Les estimations des émissions de gaz à effet de serre au-delà de 2020 proviennent d’ailleurs des prévisions de trafic voyageurs et marchandises.
Concernant les prévisions de trafics fret, elles sont basées sur une analyse des flux de marchandises tous modes en France et entre la France et le reste de l’Europe, y compris la péninsule ibérique. Une fois identifiée la valeur de ses flux, on estime la part qui est susceptible de transiter par le fer (conversion d’un flux en million de tonnes par an en un nombre de trains par jour). A partir du moment où le projet permettra de faire circuler les trains de marchandises dans chacun des scénarios en 2020, les prévisions de trafic fret sont identiques (il n’y a pas d’effet vitesse comme pour les voyageurs). Seule l’évolutivité des scénarios (capacité résiduelle) diffère à terme ; ce qui est pris en compte là encore dans les bilans socio-économiques. |
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Question n°1951 de : BOISSEAU Eric- 34090 MONTPELLIER - le 14/05/2009
Quand on lit sur "http://www.debatpublic-lnmp.org/docs/etudes-rapports/rapport-etude-n7.pdf" que le chargement moyen par train "est de 420 tonnes en 2020", Quand on sait qu'une locomotive du type BB36000 achemine, à elle toute seule, des trains de 650 tonnes (y compris la locomotive et les wagons) en rampe de 33 pour mille, est que le tonnage total du train de "420 tonnes de chargement moyen", (donc y compris la locomotive et les wagons) dépasse les 650 tonnes ? Si oui, de combien ? Quel est le seuil limite de résistance des attelages en rampe de 33 pour mille qui impose de recourir à une pousse ? |
Réponse le 17/06/2009
Effectivement le chargement moyen des trains pris comme hypothèse en 2020 pour les études de trafic fret est de 420 tonnes. Cela correspond à la charge utile transportée en moyenne par l’ensemble des trains. Ce chargement moyen s’explique par le déséquilibre des flux entre les sens nord-sud et sud-nord en Languedoc-Roussillon et donc de la nécessité de « repositionner les wagons ». Ainsi même si les flux sont équilibrés en nombre de trains entre les 2 sens, ils sont déséquilibrés en terme de tonnages. De plus, un train ayant un chargement utile de 420 tonnes correspond à une charge tractée de 750 à 900 tonnes.
Pour ce qui concerne la BB36000, locomotive effectivement puissante, voire très puissante (6000kW), elle est capable de tirer des charges importantes sur des rampes importantes. La limite de charge du convoi dépend alors de la limite de résistance des attelages (85T), soit l’équivalent d'une masse brute de 775T en pente de 33‰
Autre critère dimensionnant, les capacités de freinage du convoi. Au-delà, on peut avoir recours à des locomotives de pousse, dans la limite du dimensionnement des caténaires et des sous-stations électriques.
Il convient aussi de noter que les locomotives font l’objet d’un PV d’accessibilité régionale qui, en fonction des caractéristiques techniques de la machine, donnent l’autorisation d’accès ou non à une ligne ou à une portion de ligne. Les critères d’accès prennent en compte, autre autres, les efforts sur la voie et l’aptitude à la traction électrique. En Languedoc Roussillon, la seule ligne électrifiée avec des pentes de 33‰ est la ligne Béziers – Neussargues sur laquelle la locomotive BB36000 ne pourrait pas circuler en raison de sa charge à l’essieu, de sa puissance électrique et de l’interface pantographe-caténaire. |
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Question n°1952 de : ESCAFIT Joan-Loís- 34500 BEZIERS - le 15/05/2009
Dans le chiffrage avancé des différents scénarii, il serait important de différencier :
• le coût des assises foncières : en fonction des longueurs et superficies retenues 1) pour la voie nouvelle, 2) pour les raccordements avec les réseaux existants 3) pour les emprises de gares nouvelles ou extensions de gares actuelle.
• le coût des infrastructures ferroviaires : en différenciant le coût de la ligne principale et le coût des voies de dégagements nécessaires, en particulier dans le scénario voyageurs 300 km/h et fret 120 km/h, celui des voies de dégagement permettant aux TGV de doubler les trains de fret sans que ces derniers aient à s'immobiliser.
• le coût complémentaire des assises foncières d'une part pour pouvoir créer ultérieurement 2 nouvelles voies dédiées essentiellement au fret sur le tracé retenu (hypothèse explicitement envisagée lors du débat de Béziers), d'autre part pour pouvoir réaliser ultérieurement une vraie gare d'interconnexion ferroviaire commune à Béziers et Narbonne (située pratiquement à la rencontre de la LNMP et de la ligne littorale actuelle, donc dans une zone interdépartementale entre Nissan et Coursans), assises intégrant le raccordement LGV avec Toulouse Bordeaux à l'extérieur de l'agglomération narbonnaise. En sus des acquisitions foncières, merci de chiffrer les suppléments de coûts de supports infrastructures (remblais, tranchées) ou infrastructures type ponts ou tunnel qu'il serait nettement plus économique et écologique de réaliser en même temps que la pose des 2 premières voies de la LNMP. |
Réponse le 17/06/2009
Vous pouvez consulter sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org) le rapport d’étude n°6 « infrastructure » qui présente les principaux postes de coût des scénarios proposés au débat public. Pour des informations plus précises il est également possible de consulter dans les locaux de la Commission Particulière du débat public, le rapport complet d’étude du volet infrastructure détaillant précisément les postes de coûts pour chacun des scénarios.
Concernant un scénario qui donnerait la priorité à la LGV tout en permettant ultérieurement de disposer d’une nouvelle ligne apte aux marchandises, deux solutions pourraient être envisagées au vue de votre demande :
La première solution consisterait à réaliser une ligne nouvelle prévoyant une plate forme apte aux trains de marchandises (donc à 12.5‰). Dans ce cas cela reviendrait à construire un projet avec des caractéristiques identiques au scénario de ligne à grande vitesse (LGV) voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h mais avec des réservations foncières sur l’ensemble du linéaire entre Montpellier et Perpignan. Le coût de cette ligne nouvelle, ayant deux voies dédiées TGV sur une plate forme à 12.5‰ avec des ouvrages dimensionnés pour 4 voies et des réservations foncières, serait évidemment supérieur au coût du scénario de LGV voyageurs à 320 km/h dès sa construction alors qu’il ne verrait pas circuler plus de trains à sa mise en service. La rentabilité finale de ce projet serait donc altérée par cet investissement initial plus important pour des prestations égales à celles du scénario LGV voyageurs à 320 km/h.
L’autre solution consisterait à réaliser deux lignes nouvelles, l’une dédiée aux circulations voyageurs à grande vitesse avec des pentes et rampes de 35‰ et une seconde ultérieurement pour les circulations marchandises avec des pentes et rampes de 12.5‰. Chacune des deux lignes nouvelles devrait être réalisée avec les caractéristiques respectives pour chacun des types de trains (TGV et marchandises). Cela nécessiterait de réaliser 2 lignes nouvelles, dans 2 couloirs distincts puisque les caractéristiques en termes de pente et rampe et en termes de rayon de courbure sont différents entre les TGV et les trains de marchandises. Il serait a priori nécessaire de relancer des études préalables au débat public pour la seconde ligne afin d’identifier, en partenariat avec les collectivités et les associations de protection de l’environnement, un couloir de passage propre à une ligne dédiée aux circulations de marchandises. |
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Question n°1953 de : ESCAFIT Joan-Loís- 34500 BEZIERS - le 15/05/2009 Enfin des études ont-elles été faites pour que la LGV Montpellier-Perpignan utilise en toute première priorité de l'énergie hydro-électrique produite à moins de 100 km de son passage (en s'inspirant de l'expérience d'autonomie énergétique du train jaune Villfefranche La Tour de Carol) de manière à optimiser son bilan écologique en ne mobilisant pas de l'électricité d'origine fossile ou nucléaire ?.... |
Réponse le 17/06/2009
L’alimentation en énergie de la ligne n’a pas fait l’objet d’étude spécifique à ce stade. En effet cela ne constitue pas un élément discriminant entre les scénarios. De plus, la production d’électricité ne fait pas partie des activités de Réseau Ferré de France, cette réflexion sur l’alimentation électrique de la ligne nouvelle interviendra ultérieurement dans les études. Elle pose néanmoins un problème de régularité, alors que le train lui souhaite rouler en toute occasion. |
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Question n°1954 de : ESCAFIT Joan-Loís- 34500 BEZIERS - le 15/05/2009
Dans le scénario voyageurs 220 km/h et fret 120, et en tenant compte de l'expérience du Japon, les tracés seront-ils déterminés (en particulier au niveau des rayons de courbure) pour permettre des gains de vitesse substantiel et non énergivores à du matériel roulant voyageur pendulaire ? En vous remerciant par avance de vos réponses, je vous prie d'agréer mes sincères salutations de citoyen du monde et d'Europe, de nationalité occitane et de droit français. Joan-Loís ESCAFIT |
Réponse le 17/06/2009
A ce stade des études, tous les scénarios proposés au débat public sont étudiés pour du matériel roulant de type « TGV » et non pour une exploitation voyageur avec du matériel pendulaire. Il s’agit du cadre d’hypothèses générales, en cohérence avec le reste du réseau à grande vitesse français. Les gains de vitesses pour du matériel pendulaire, compte tenu des référentiels techniques français, sont peu important passé 220 km/h. |
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Question n°1955 de : RAYMOND Franck- 11100 LEUCATE - le 15/05/2009 Ne faudrait-il pas en préalable voter une loi incitative ou coercitive sur le ferroutage ? |
Réponse le 17/06/2009
Eléments de réponse apportés par RFF
L'un des objectifs du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est de favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route. Ainsi l'objectif du projet est d'offrir aux entreprises de transport ferroviaire de marchandises des circulations de qualité afin d'inciter les transporteurs routiers à utiliser le mode ferroviaire (créneaux horaires fiables, réguliers, sans arrêt et à toute heure de la journée).
Néanmoins, la politique des transports est décidée par l'Etat (le Ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire) et l’Europe, notamment pour ce qui relève des aspects législatifs et réglementaires pour inciter au report modal de la route vers le rail.
Eléments de réponse apportés par la DRE (Direction Régionale de l'Equipement)
L'Etat soutient la construction et la modernisation des chantiers de transbordement.
Dans le cadre du Grenelle de l'environnement, il a été décidé une taxation des poids lourds qui devrait favoriser le transfert modal du fret de la route vers le rail.
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Question n°1956 de : SUISSA Jean-Pierre- 30000 NÎMES - le 15/05/2009
Sachant que la construction du viaduc de Courbessac fut décidée bien avant celle du contournement de Nîmes, pourquoi ne précise-t-on jamais que si ... la Gare de Manduel était construite (…un jour?), toute liaison directe ne serait – en pratique – plus possible avec Alès pendant des décennies (en raison de la déstructuration incohérente de la ligne historique Alès-Beaucaire) ? Pourquoi préfère-t-on souligner qu’une gare (utopique) des Campagnolles permettrait une liaison directe entre Alès et …Le Grau du Roi… au prix de fortes contraintes de tous ordres et d’un coût prohibitif (mise à deux voies, électrification, aménagement lourd du secteur de Saint Césaire, …soit au bas mot 250 M€ ) ? |
Réponse le 17/06/2009
La réalisation du projet "Courbessac" (viaduc + postes informatisés + banalisation V2 + BAPR + pont de l'observance) n'obère en rien la création d'une future liaison directe d'Alès vers Manduel. S'il est vrai que pour éviter des investissements aujourd'hui inutiles (création d'une Traversée jonction double, équipement couteux en réalisation et en entretien, vers 2 voies circulées au mieux par 3 A/R fret par semaine) il a été choisi de mettre en œuvre une aiguille simple et en conséquence de ne maintenir qu'une voie en direction du faisceau de Courbessac, la plateforme d'origine est conservée. S'il advenait qu'à l'issue du Débat Public, Réseau Ferré de France (RFF) retienne la création à l'horizon 2020 d'une gare à Manduel, le coût de la remise en place d'une double voie serait alors tout à fait marginal (certainement < 1%) au vu de celui la « principalisation » des voies de service actuelles et du franchissement par la nouvelle liaison des faisceaux de voies actuels et de (des) voies principales. D'un point de vue économique, le simple fait d'éluder aujourd'hui une partie de l'investissement rend d'ailleurs très probablement l'opération globalement rentable. Contrairement à ce que vous affirmez, la liaison restera possible, si l’autorité compétente en matière de transport ferroviaire régional décide la mise en service d’une navette Alès-Manduel.
Le secteur de Campagnolle a été étudié car il est localisé à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. |
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Question n°1957 de : FAUGERE Guy- 30230 BOUILLARGUES - le 15/05/2009
Lors des questions au gouvernement fin février, Yvan LACHAUD, député du Gard, a posé des questions concernant la gare de Manduel. La réponse a dépassé ma capacité à comprendre. Pourriez-vous, en termes clairs, résumer questions et réponses ? Merci
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Réponse le 17/06/2009
N’ayant pas connaissance de cette question, nous ne pouvons pas vous apporter une réponse. Cependant vous pouvez vous reporter sur le site internet de l’assemblée nationale et rechercher les comptes rendus des séances de février 2009 où M. Lachaud est intervenu. Le ministère a du apporter des réponses lors de la séance des questions au gouvernement. |
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Question n°1958 de : FAUGERE Guy- 30230 BOUILLARGUES - le 15/05/2009
Le TGV, au-delà des technologies nécessaires pour atteindre la grande vitesse, doit surmonter deux problèmes incontournables « la captation du courant » et « le franchissement des appareils de voie ». Ces deux problèmes ont été résolus pour des rames TGV automotrices, quelles en seront les applications transférées aux motrices fret ? |
Réponse le 17/06/2009
En dehors de l’acheminement de marchandises spécifiques tel que les colis postaux, la grande vitesse n’est pas adaptée au transport ferroviaire de marchandises. En effet, la majorité des produits transportés sont trop lourds pour être tractés à grande vitesse. Cela dépasse le simple cadre de la performance des motrices car cela inclus également les problèmes d’attelage entre les wagons et de capacité de freinage.
Sinon la question sur les pistes de recherches dans le domaine des motrices « fret » doit être adressée plutôt aux constructeurs que sont Alstom et Bombardier. |
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Question n°1959 de : FAUGERE Guy- 30230 BOUILLARGUES - le 15/05/2009
Les machines des réseaux étrangers pourraient-elles fonctionner sur une ligne LGV ? Les coûts sont-ils inclus dans les devis ? |
Réponse le 17/06/2009
Quelque soit le choix du scénario retenu (LGV voyageur à 320 km/h ou lignes mixtes) les matériels étrangers autres que les TGV pourront assurer la relation Montpellier-Barcelone, si leur matériel est agréé.
Il convient de noter qu'actuellement, la Deustch Bahn (DB) fait circuler des ICE 3 sur la LGV Est Européenne pour assurer la relation Paris - Francfort. Les rames Vélaros commandées par la DB seront opérationnelles en 2011, l'horizon de mise en service de la LGV Rhin Rhône. Enfin, les rames ETR 500 de Trenitalia devraient rouler l’an prochain sur la LGV PAris-Lyon sur la relation Paris-Milan, étant donné que Trenitalia a fait officiellement une demande de sillons auprès de Réseau Ferré de France (RFF).
Bien entendu, ces matériels – tout comme les nouveaux que mettrait en service la SNCF - devront être munis des équipements de sécurité requis pour circuler sur le réseau ferré national: TVM, KVB, etc…
Le coût d’achat des rames nouvelles est bien pris en compte dans les bilans socio-économiques (bilan du transporteur ferroviaire). Mais cet investissement n’apparaît pas dans le coût des différents scénarios étant donné que pour les missions « grandes lignes », l’achat des rames nouvelles nécessaires à ces services voyageurs à grande vitesse est à la charge de l’entreprise ferroviaire. |
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Question n°1960 de : FAUGERE Guy- 30230 BOUILLARGUES - le 15/05/2009
Y a-t-il un plan d’exposition au bruit ?
Dans les zones habitées, la ligne sera-t-elle en tranchée ou bordée de merlon de terre ou de rideaux de végétations ? |
Réponse le 17/06/2009
Les plans d’exposition au bruit (PEB) ne concernent pas le bruit ferroviaire ; ce sont des documents qui ne traitent que des nuisances aéroportuaires, selon le nombre de mouvements des avions (atterrissages, décollages). Trois PEB ont été élaborés dans notre région pour les aéroports de Nîmes, Montpellier et Perpignan, afin de prévoir les risques sonores à long terme et assurer un développement de l’urbanisme maîtrisé des communes avoisinantes.
Concernant le bruit des lignes ferroviaires existantes, le classement sonore constitue le dispositif réglementaire préventif vis-à-vis du développement de l’urbanisation. Il se traduit par la classification du réseau de transports terrestres en tronçons auxquels est affectée une catégorie sonore au regard du trafic qu’ils supportent et par la délimitation de secteurs dits « affectés par le bruit » de part et d'autre de ces tronçons d’infrastructures sous la forme d’une bande dont la largeur maximale dépend de la catégorie.
- la catégorie 1, la plus bruyante, dispose d'une largeur de 300 m. de part et d'autre du rail extérieur de la voie ferrée ;
- en catégorie 2, la largeur est de 250 m ;
- en catégorie 3, elle passe à 100 m ;
- etc…
Au sein de ces secteurs « affectés par le bruit », les constructeurs et promoteurs de nouveaux bâtiments à usage d’habitation, ou dédiés à un autre usage fixé par la réglementation (établissements de santé, de soins, d’enseignement, etc.), doivent s’assurer que la construction respecte les prescriptions d’isolement acoustique fixées par l’arrêté du 30 mai 1996. Plus l’infrastructure est bruyante, plus l’isolation acoustique à conférer au bâtiment doit être importante. Arrêtées et publiées par le Préfet, les informations du classement sonore doivent être reportées par la collectivité locale dans les annexes du PLU. Dans le Gard, l’arrêté du 30 décembre 1998 a classé :
- en catégorie 1 l’axe littoral entre Beaucaire et Gallargues-le-Montueux,
- la ligne de rive droite du Rhône entre Pont-Saint-Esprit et Nîmes,
- en catégorie 2 la LGV Méditerranée.
Les autres lignes du département ne sont pas classées, du fait de leur nombre faible de circulations.
Le bruit et les lignes nouvelles
Dans la mesure du possible, les couloirs de passage évitent les zones trop fortement urbanisée. Seulement, à l’approche des principales agglomérations, lieu d’arrêt des trains, l’infrastructure s’en approche (gare nouvelle) ou y pénètre (raccordement pour gare centre). Réseau Ferré de France (RFF) est en la matière tenu à une obligation de résultat : il doit assurer la protection des riverains contre les nuisances sonores pour les ramener aux niveaux réglementaires prescrits dès lors que le trafic ferroviaire le justifie.
Les seuils à respecter sont ainsi ceux décrits dans les tableaux ci après selon le type de projet construit (ligne grande vitesse voyageurs ou ligne mixte). Ces seuils sont indépendants du milieu traversé (ville ou campagne), mais dépendent du niveau de bruit pré-existant à l'arrivée du projet (ambiance sonore modérée ou non modérée).
Ligne grande vitesse parcourue exclusivement par des TGV ® à plus de 250 km/h
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Seuil diurne
(06h00-22h00)
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Seuil nocturne
(22h00-06h00)
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En zone d’ambiance sonore préexistante modérée
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60 dB(A)
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55 dB(A)
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En zone d’ambiance sonore préexistante non modérée
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65 dB(A)
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60 dB(A)
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Autres lignes nouvelles
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Seuil diurne
(06h00-22h00)
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Seuil nocturne
(22h00-06h00)
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En zone d’ambiance sonore préexistante modérée
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63 dB(A)
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58 dB(A)
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En zone d’ambiance sonore préexistante non modérée
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68 dB(A)
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63 dB(A)
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Afin de respecter ces seuils réglementaires, Réseau Ferré de France effectuera lors des études d’Avant Projet Sommaire (lorsque les caractéristiques techniques du projet sont définies) une modélisation numérique des niveaux sonores attendus après la mise en service de la ligne nouvelle et généralement à un horizon de 20 ans. Les simulations réalisées par les bureaux d’études spécialisés permettent au maître d’ouvrage de prévoir les dispositifs de protection nécessaires pour respecter les seuils fixés par la réglementation. A l’heure actuelle et compte tenu de l’avancement du projet, les dispositifs anti bruit n’ont donc pas encore été dimensionnés pour le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan.
Lors de l’APS, tout sera mis en œuvre pour prévoir les nuisances acoustiques engendrées par une nouvelle ligne et prévenir les impacts sur les populations par des mesures de protection de deux types : la protection à la source du bruit (butte de terre ou écran acoustique), et l’isolation de façade (double vitrage), si nécessaire.
Dès la mise en service de la ligne, des mesures de contrôle seront également poursuivies afin de mesurer la conformité des équipements mis en place vis-à-vis de la réglementation en vigueur. |
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Question n°1961 de : CASSAGNE Camille- 30000 NÎMES - le 15/05/2009
Etes-vous en mesures de résister aux pressions politiques ? ou autres syndicales ? |
Réponse le 23/06/2009
Comme dans tout grand projet d'infrastructure, un projet ferroviaire répond aux intérêts d'acteurs variés. Réseau ferré de France et l'Etat composent donc avec de nombreuses collectivités qui contribuent ou non au financement de l'infrastructure, mais aussi avec des représentants d'activités économiques, d'associations d'environnement, etc.
Ce travail conduit avec de nombreuses parties prenantes est le quotidien des équipes de Réseau ferré de France sur des centaines de projets en France. C'est la prise en compte des intérêts et demandes des différentes parties prenantes qui contribue à l'élaboration et la finalisation d'un projet ferroviaire. Et cela ne fait pas exception sur ce projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan. |
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Question n°1962 de : BOISSEAU Eric- 34090 MONTPELLIER - le 15/05/2009
Au sujet des rayons de courbure, des insuffisances de dévers et des dévers * pour une vitesse de 220 km/h et une circulation exclusivement voyageurs, quel est le rayon minimum de courbure, le dévers et l'insuffisance de dévers correspondant * pour une vitesse de 220 km/h et une circulation mixte fret et voyageurs, quel est le rayon minimum de courbure, le dévers et l'insuffisance de dévers correspondant * pour une vitesse de 320 km/h et une circulation exclusivement voyageurs, quel est le rayon minimum de courbure, le dévers et l'insuffisance de dévers correspondant * pour une vitesse de 300 km/h et une circulation mixte fret et voyageurs, quel est le rayon minimum de courbure, le dévers et l'insuffisance de dévers correspondant Merci |
Réponse le 17/06/2009
q Pour une ligne V 200/ V220,
il n'y a pas de différence si celle-ci est voyageurs uniquement ou mixte, car c'est l'insuffisance de dévers (I) pour les trains rapides qui est dimensionnante et non l'excès de dévers (E) pour les trains fret. Par contre, pour 300 ou 320, c'est le fret qui est dimensionnant.
- Les valeurs normales sont pour V 220 :
Rayon 2040 m, dévers maximum 160 mm, Insuffisance de dévers 120 mm, excès de dévers 102 mm.
- les valeurs exceptionnelles sont pour V 220 :
Rayon 1757 m dévers 160 mm insuffisance de dévers 165 mm, excès de dévers 93 mm.
q Pour une ligne V 300
- Les valeurs normales sont :
Rayon 4084 m (voyageurs) 4986 (mixte), dévers 160 mm (voyageurs) et 113 mm (mixte), insuffisance de dévers (TGV) 100 mm et excès de dévers (fret) 89 mm.
- les valeurs exceptionnelles sont :
Rayon 3662 m (voyageurs) 4300 (mixte), dévers 160 mm (voyageurs) et 117 mm (mixte), insuffisance de dévers (TGV) 130 mm et excès de dévers (fret) 89,5 mm.
Même s'il n'est pas envisagé de ligne mixte à 320, les valeurs correspondantes seraient :
Rayon 5034 m (voyageurs) 6827m (mixte), dévers 160 mm (voyageurs) et 97 mm (mixte), insuffisance de dévers (TGV) 80mm et excès de dévers (fret) 80 mm
Nota : les rayons ci-dessus sont conformes
- aux règles européennes les plus récentes pour les voyageurs,
- à la dernière version du référentiel ligne mixte (CNM) pour le fret pour V > 230, à l'IN 272 pour V <230.
Il est possible que des valeurs antérieures, basées sur des règles françaises ou européennes plus anciennes, soient un peu différentes.
Pur le V320 ligne mixte, en l'absence de règle, par prudence, Réseau Ferré de France pourrait prendre E=I. |
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Question n°1963 de : SUISSA Jean-Pierre- 30000 NÎMES - le 16/05/2009
Pourquoi ne précise-t-on pas aux Alésiens et Cévenols qui se rendront à LYON/PARIS ou MARSEILLE, qu’au lieu d’accéder directement en gare de Manduel TGV (et de gagner ainsi plus d’une dizaine de minutes de temps de trajet) ils devront (viaduc de Courbessac obligera !) prendre une correspondance en gare de Nîmes-Feuchères et… rebrousser ensuite pour aller vers Manduel TGV ? Est-ce bien ce qu’ils souhaitent ? |
Réponse le 16/06/2009
Le viaduc de Courbessac, qui sera mis en service en 2012, a pour objectif de réduire le temps de parcours des trains direct entre Alès et Nîmes à moins de 30 mn. Jusqu'à l'hypothétique création d'une gare à Manduel, cette réduction de temps de parcours profitera à l'ensemble des voyageurs, qu'ils prennent une correspondance TGV ou, comme c'est le cas pour la plus grande majorité (70%) qu'ils rejoignent simplement Nîmes centre ou prennent des correspondances TER vers Montpellier, le Grau du roi ou autre.
Si la gare de Manduel est créée, l'intérêt du viaduc de Courbessac ne se démentira pas pour le voyageurs se rendant à Nîmes centre ou prenant des correspondances vers Montpellier ou le Grau du Roi. Pour les autres, il est clair que la création d'une liaison directe Alès-Manduel serait une condition nécessaire à un maintien des temps de parcours précédent. La création de cette liaison n'est en rien incompatible avec le viaduc de Courbessac (comme nous vous l’avons précisé suite à votre question n°1956). Par contre la faisabilité de cette liaison (indépendamment du viaduc) ainsi que son coût seront des éléments à prendre en considération lors du choix du positionnement de la gare, une gare à l'ouest de Nîmes bénéficiant elle pleinement de l'existence du viaduc. Dans tous les cas, cette liaison sera possible, ce qu’à également confirmée la SNCF en réunion publique du 10 juin à Alès.
Il appartiendra à l’autorité compétente en matière de transports ferrés régionaux, à savoir le Conseil régional, de valider sa mise en service, au regard de sa politique des transports et de la demande potentielle. |
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Question n°1964 de : ALBERO Jean-François- 11510 CAVES - le 16/05/2009
Monsieur. Je voudrais savoir si la ligne TGV, qui sur l'ancien tracé devait passer à environ 1 Km à l'ouest de l'autoroute entre Caves et Treilles, est toujours le projet le plus favorable. J'ai entendu dire qu'une nouvelle étude était en cours dans le but de la rapprocher de l'autoroute. Si cela était le cas, il me paraît évident que la vitesse du train en serait impactée. Si un tel projet se réalisait n'y a-t-il pas une distance minimale à respecter entre le réseau autoroutier et la ligne TGV ? Enfin dernière question : Quelle est la largeur maximale, clôtures comprises, d'une ligne TGV ? Merci de vos réponses. Cordialement. jf ALBERO |
Réponse le 17/06/2009
La proximité des plates-formes ferroviaires et autoroutières rend la pénétration accidentelle possible de la plate-forme ferroviaire par des véhicules routiers ou leur chargement.
Les dispositifs de protection anti-pénétration à mettre en œuvre sont définis en fonction de la distance « L » entre le bord extérieur de la bande d’arrêt d’urgence (BAU) et l’entrée en terre de la plate-forme ferroviaire. 5 cas en fonction de la distance « L » ont été retenus : 2 à 6 m, 6 à 8 m, 8 à 17 m, 17 à 30 m et 30 à 50 m. Au-delà de 50 m, bien que les risques de pénétration semblent quasi inexistants, une analyse au cas par cas est à réaliser pour s’assurer qu’aucun dispositif de protection spécifique n’est à prévoir.
Les zones de jumelage très étroites (2 < L < 6 m) doivent rester exceptionnelles. Par exemple, une distance L égale à 2 mètres impose une barrière en bordure de BAU ainsi qu’un mur en béton armé de 3,5 m de hauteur.
Pour des distances intermédiaires (17 m < L < 30), le dispositif de protection est constitué par un merlon en terre de hauteur minimale 3 m complété par une barrière en bordure de BAU.
Enfin, le choix du dispositif de retenue diffère également en fonction d’autres paramètres :
o Le niveau relatif des 2 plates-formes,
o Le phasage des travaux (réalisations simultanées ou décalées dans le temps)
o La sensibilité de la zone de construction : urbaine, semi-urbaine ou rase campagne
La largeur des emprises d’une ligne TGV dépend en grande partie des conditions d’insertion de la ligne dans le relief (talus plus ou moins larges en fonction de la hauteur des zones en remblai ou en déblai) ainsi que des mesures pour l’insertion dans l’environnement et des protections diverses. A titre d’exemple, pour la LGV Est Européenne mise en service en 2007, l’emprise moyenne de l’infrastructure est de 120 m. |
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Question n°1965 de : CAMINADE Serge- 34230 AUMELAS - le 18/05/2009
Au nom du CA, je vous saurais gré de bien vouloir reporter sur la carte ci-jointe le projet d'itinéraire le plus au nord (Montagne de la Mourre, Causse d'Aumelas) et y indiquer les éoliennes construites et en construction car votre plan n'est pas assez précis, et me la retourner. Mr CAMINADE, Président de l'Association de Sauvegarde du Château d'Aumelas et de la Chapelle de St Martin du Cardonnet (2 monuments classés historiques indiqués sur votre plan) |
Réponse le 17/06/2009
Comme suite à votre demande exprimée lors de la réunion publique du 14 mai dernier à Clermont l’Hérault, veuillez trouver ci après un extrait cartographique dans le secteur de la Mourre avec report du couloir Nord.
Comme vous pouvez le constater, le château d’Aumelas et la chapelle Cardonnet sont situés à plus de 5 kilomètres au-delà des limites du couloir Nord. Ces deux monuments ne sont donc pas concernés par la future ligne nouvelle Montpellier Perpignan.
La même carte en haute résolution a été envoyée par RFF à la CPDP le 20 mai dernier pour mise en ligne sur leur site internet et transmission à votre association.
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Question n°1966 de : ROCA Bruno- 11590 CUXAC D'AUDE - le 18/05/2009
Le futur projet laissera-t-il passer l'eau d'inondation entre Narbonne et Béziers ? |
Réponse le 17/06/2009
Entre Béziers et Narbonne, la ligne nouvelle devra franchir la vallée de l’Aude, et traverser les basses plaines de l’Aude, zone reconnue comme zone inondable. Conformément à la réglementation en vigueur, les risques d’inondation ne seront pas aggravés après la réalisation de la ligne ferroviaire dans ce secteur.
En effet, l’étude et la construction des ouvrages hydrauliques du projet s’inscrivent dans le respect des articles L.214-1 à L.214-6 du Code de l’Environnement qui correspondent à la procédure « loi sur l’eau », imposant le principe de transparence hydraulique afin d’assurer le libre écoulement des eaux sans perturber les situations hydrauliques existantes.
Les solutions techniques pour insérer le projet pourront être la réalisation d'une série d'ouvrages de décharge sous les remblais ferroviaires pour permettre les écoulements hydrauliques ; le cas échéant une option en viaduc pourra être étudiée si la transparence n'était pas suffisante avec les ouvrages cités précédemment.
Les dispositions constructives des ouvrages à réaliser et les impacts sur les écoulements hydrauliques seront étudiés très précisément, en étroite collaboration avec les services de l’Etat, dans le cadre du dossier « loi sur l'eau », qui sera soumis à enquête publique. |
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Question n°1967 de : CHEVRIER Carole- 11300 BOURIEGE - le 18/05/2009
Un vote public sera-t-il prévu ? |
Réponse le 23/06/2009
Le débat public est décidé et organisé en vertu d’une loi par la Commission nationale du débat public. Il appartient aux personnes qui se sentent concernées par le projet de nouvelle ligne ferroviaire entre Montpellier et Perpignan de faire connaître leur préférence en utilisant les moyens d’expression qui sont propres à ce mode de consultation des citoyens. Le référendum d’intérêt local que votre question paraît suggérer ne figure pas au nombre des instruments de consultation du public que la commission du débat public est susceptible de mettre en œuvre. |
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Question n°1968 de : ANTHELME Bernard- 66350 TOULOUGES - le 18/05/2009
Pourquoi ne vote-t-on pas sur les 3 grands scénarii de lignes, au moins à titre consultatif ? |
Réponse le 23/06/2009
Le débat public est décidé et organisé en vertu d’une loi par la Commission nationale du débat public. Il appartient aux personnes qui se sentent concernées par le projet de nouvelle ligne ferroviaire entre Montpellier et Perpignan de faire connaître leur préférence en utilisant les moyens d’expression qui sont propres à ce mode de consultation des citoyens. Le référendum d’intérêt local que votre question paraît suggérer ne figure pas au nombre des instruments de consultation du public que la commission du débat public est susceptible de mettre en œuvre. |
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Question n°1969 de : GERBER Mariette- 11510 TREILLES - le 18/05/2009
Merci de votre réponse.
Nous sommes d'accord que le doublement de la ligne existante n'est pas la solution optimale étant donné la limite du développement possible du TER et du fret en 2020.
Vous parlez d'un couloir de 5Km à l'intérieur duquel rien n'est définitivement décidé, or nous avons en main le cadastre émis lors de la réorganisation foncières de la commune de Treilles qui indique clairement un couloir de 100 à 150m à peu près à mi-chemin entre Caves et Treilles, ce qui à 1km de l'autoroute, réaliserait un réel saucissonnage entre Caves et Treilles.
Quelle est la valeur de ce tracé ? Merci de votre nouvelle réponse. Dr. Mariette Gerber, Expert Afssa Nutrition Humaine, Présidente Sté Française de Nutrition.
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Réponse le 17/06/2009
Votre remarque est pertinente et la question qu’elle pose trouve sa réponse dans les aléas d’élaboration des grands projets d’infrastructure et des lois qui les encadrent.
Dans les années 1990 a été étudié le projet de « TGV Languedoc-Roussillon », dont un tracé, précis, a fait l’objet d’une procédure de réservation foncière au travers de la notion de « Projet d’Intérêt Général » (PIG). Ainsi, les documents d’urbanisme des communes concernées ont-ils du être mis en conformité avec ce tracé à partir de décembre 2000. C’est pourquoi vos plans cadastraux mentionnent l’existence d’une bande dite PIG.
Maintenant, le projet LNMP est au stade du débat public ; les objectifs initiaux du projet PIG sont remis partiellement en question. C’est pourquoi, des couloirs de passage de 5 km sont étudiés, afin de pouvoir optimiser techniquement, financièrement et au point de vue environnemental le projet qui sera retenu fin 2009.
La valeur du PIG actuel représente le seul tracé légal actuellement connu et transcrit dans les PLU. Sauf décision contraire, le PIG doit être renouvelé fin 2009 et l’emplacement réservé devrait donc être prorogé jusqu’en 2012. |
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Question n°1970 de : SUISSA Jean-Pierre- 30 000 NÎMES - le 18/05/2009
Pourquoi aucune étude ne porte sur une recherche du fonctionnement rationnel de l’étoile ferroviaire nîmoise et encore moins sur la faisabilité et l’intérêt socio-économique d’un multi-pôle liant étroitement Manduel TGV et la gare Nîmes-Feuchères via le contournement de Nîmes et un pôle d’échange multimodal au triage de Courbessac ? Un scénario – sans viaduc de Courbessac - pourtant envisagé en 2005 par RFF (sur la base de quelle étude ?), mais très curieusement mis au placard ! Pourquoi ? |
Réponse le 30/06/2009
Diverses études ont été menées par Réseau Ferré de France et par la SNCF dans le cadre des études préalables au débat public sur la desserte du bassin de vie nîmois et sur les sites potentiels de gares nouvelles au sud de Nîmes.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org).
Une étude menée entre 2002 et 2003 comportait trois scénarios d’aménagement de l’est nîmois. L’un de ces trois scénarios incluait effectivement la création d’une gare de correspondance (que vous nommez pôle d’échange multimodal) entre les missions TER Alès-Manduel et Nîmes-Manduel au niveau du triage de Courbessac induisant la non réalisation du viaduc de Courbessac et la présence d’une gare nouvelle à Manduel.
Cette étude a conclu que ce troisième scénario engendrait « pour les voyageurs sur la ligne Nîmes-Alès en terminus ou en correspondance à Nîmes une perte de temps d’une quinzaine de minutes » car il les obligerait à effectuer une correspondance dans cette nouvelle gare TER de l’est nîmois.
Cette solution serait donc pénalisante pour les personnes souhaitant se rendre directement en centre ville de Nîmes, soit plus de 70% des voyageurs TER entre Alès et Nîmes. L’étude concluait au contraire sur l’intérêt de la réalisation du scénario avec le viaduc de Courbessac. Le viaduc de Courbessac, qui sera mis en service en 2012, a pour objectif de réduire le temps de parcours des trains direct entre Alès et Nîmes à moins de 30 mn. Cette réduction de temps de parcours profitera à l'ensemble des voyageurs, qu'ils prennent une correspondance TGV ou, comme c'est le cas pour la plus grande majorité qu'ils rejoignent simplement Nîmes centre ou prennent des correspondances TER vers Montpellier, le Grau du roi ou autre.
Si la gare nouvelle est réalisée au niveau de Manduel, l'intérêt du viaduc de Courbessac (opération du Contrat de Projet Etat-Région) ne se démentira pas pour le voyageurs se rendant à Nîmes centre ou prenant des correspondances vers Montpellier ou le Grau du Roi. Pour les autres, la création d'une liaison directe Alès-Manduel pourrait être envisagée. La création de cette liaison n'est en rien incompatible avec le viaduc de Courbessac. Par contre la faisabilité de cette liaison (indépendamment du viaduc) ainsi que son coût seront des éléments à prendre en considération lors du choix du positionnement de la gare nouvelle. |
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Question n°1971 de : CHAPEY Jean-Luc- 66100 PERPIGNAN - le 19/05/2009
A quoi va servir la gare TGV de Perpignan ? |
Réponse le 17/06/2009
Tout dépend ce que vous entendez par « gare TGV ». Celle actuellement en cours de réaménagement ou une nouvelle gare extérieure à la ville.
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Perpignan. A ce débat public, c’est bien la question de l’opportunité d’une gare nouvelle qui est posée, donc la solution de n’avoir qu’une seule gare TGV dans l’aire de vie perpignanaise est envisageable. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Perpignan est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 56 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle pour 14 arrêts en gare actuelle de Perpignan, selon les estimations de la SNCF. Par contre la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante avec une partie des TGV qui continueront de desservir la gare et du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 40 TER chaque jour entre Perpignan et Narbonne, contre 28 aujourd’hui. La gare centre de Perpignan restera au cœur de l’étoile ferroviaire du Roussillon avec les lignes en direction de Villefranche, Cerbère et Narbonne.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Perpignan est confirmée, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• le site de Rivesaltes, à une dizaine de kilomètres au nord de l’agglomération perpignanaise, est desservi par l’A9 et la RD6009. Il pourrait être relié à la ligne existante. Ce site avait été proposé par la SNCF dans le cadre des études de 1995.
• le site du Soler, à environ neuf kilomètres à l’ouest de l’agglomération de Perpignan via la RN116, permettrait la réalisation d’une gare interconnectée avec la ligne Perpignan-Villefranche.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1972 de : VENEAU René- 34000 MONTPELLIER - le 19/05/2009
A quand le ferroutage pour diminuer le trafic routier ? |
Réponse le 17/06/2009
Le ferroutage entre Le Boulou et Bettembourg au Luxembourg a été mis en service en septembre 2007. Actuellement sur près de 90 trains par jour qui circulent au niveau de Montpellier, le ferroutage représente 2 trains par jour.
A l’horizon 2020, l'un des objectifs des scénarios proposés au débat public est de favoriser le report modal de la route vers le rail. Les scénarios, en permettant de faire circuler davantage de trains de marchandises et en assurant une meilleure fiabilité du réseau ferroviaire en Languedoc-Roussillon (régularité, disponibilité, fiabilité), participeront à renforcer la pertinence du mode ferroviaire vis-à-vis de la route.
Ainsi, grâce aux scénarios de ligne nouvelle, ce sont près de 3000 poids lourds par jour qui seront reportés de la route vers le rail grâce au ferroutage (semi-remorque chargée sur un wagon adapté) et aux autres services de transport de marchandises, tel que le transport combiné (conteneur ou caisse mobile chargés sur un wagon), le train entier (train constitué à partir de wagons provenant d'une seule entreprise, ayant des volumes massifs de marchandises à transporter). et le lotissement (train constitué à partir de wagons provenant de diverses entreprises). |
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Question n°1973 de : CONSTANT Agnès- 34230 SAINT PARGOIRE - le 19/05/2009
Monsieur,
L'un des tracé empreinte le causse de Moure, et traversera ou s'approchera de Saint-Pargoire, aussi, en tant que Maire je me dois de connaître la zone concernée, la plus précise possible pour répondre aux interrogations légitimes des habitants. Aussi pourriez-vous me communiquer des éléments cartographiques plus précis, et plus particulièrement concernant le secteur de Saint-Pargoire ? Veuillez agréer, Monsieur, mes sincères salutations. |
Réponse le 17/06/2009
Comme nous vous l’avons précisé dans un courrier de réponse du 15 avril suite à votre demande écrite du 6 avril, les couloirs proposés au débat, d’une largeur de 5 km chacun, ont été reportés sur des supports cartographiques adaptés pour ce niveau d’étude à grande échelle. Nous vous avions également joint un zoom du couloir Nord, centré sur votre commune ; document extrait de l’étude paysagère.
Suite à une demande locale exprimée le 14 mai dernier en réunion publique à Clermont l’Hérault, ce même couloir a été reporté sur un fond de carte IGN au 100000ème (voir ci après).
Cette même carte en haute résolution a été envoyée par RFF à la CPDP le 20 mai dernier.
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Question n°1974 de : MALOT Claudine- 30000 NÎMES - le 19/05/2009
Monsieur le Président,
Merci de votre courrier par contre la réponse du maître d'ouvrage ne me convinet pas.
1) Pourquoi avoir refiat la gare de Nîmes ? Le 1er projet était formidable, il avait été réalisé pour en faire la gare du TGV. Question desserte, des immeubles ont été démolis pour faire une gare routière avec les cars urbains desservant plusieurs villages. De plus deux couloirs pour dépose rapide, un grand parking souterrain.
2) Donc faire une gare à plus de 10km cela ne va pas arranger les usagers, au lieu de prendre un car de la ville pour se rendre à la gare, il faudra partir plus tôt pour prendre une navette qui, à mon avis, ne sera pas gratuite. Comme je l'ai déjà signalé, Nîmes sera à au moins 3h45 de Paris au lieu de 3h selon la circulation moins s'il n'y a pas de bouchons ; je dis 3h30 minimum.
J'espère que d'autres personnes écriront.
Salutations distinguées.
Voir annotations sur réponse du maître d'ouvrage |
Question en cours de traitement |
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Question n°1976 de : MASLENNIKOFF Serge- 30290 LAUDUN - le 20/05/2009
Suite à la conclusion catastrophique du débat public sur le transport dans l'arc méditerrannéen, je continue à espérer une réelle évolution du transport ferroviaire. Pouvez-vousindiquer clairement où en est le projet du retour au trafic voyageur sur la rive droite du Rhône ? Indispensable à l'accompagnement du TGV ? |
Réponse le 17/06/2009
Réseau Ferré de France (RFF) mène des études avec les collectivités locales concernées concernant la réouverture au trafic voyageur de la ligne dite « Rive droite du Rhône », actuellement dédiée aux trafics de marchandises. Après un protocole d'intention signé en janvier 2008 et des études préliminaires présentées aux élus en juillet 2008, il a été décidé de poursuivre le projet et de mener des études complémentaires. Ces études ont commencé en novembre 2008 et un premier rendu sera fait avant l'été 2009.
Ces études ont pour objectif de préciser le potentiel de fréquentation des gares, de définir et chiffrer le montant des investissements et de définir les modalités d'exploitation. C'est à l'issue de ces études que RFF et les partenaires (Régions, Départements et Communes) auront une vision plus précise du projet.
Il faut cependant noter que les travaux sur le domaine ferroviaire exploité nécessitent plusieurs années. |
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Question n°1977 de : CARSUZAÀ Thierry- 34090 MONTPELLIER - le 20/05/2009
A quelle date sera finalement décidé le tracé (et les gares desservies) ? A quand est fixé le début des travaux ? |
Réponse le 17/06/2009
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, les travaux devraient commencer à l’horizon 2015 pour une durée d’environ quatre ou cinq ans. lLa mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°1978 de : ERENA Roger- 34270 CLARET - le 20/05/2009
Dans le scénario LGV 320km/h, quel serait le gain de temps sur Montpellier-Paris et Montpellier-Nice ? |
Réponse le 17/06/2009
Les gains de temps de parcours en direction de Paris et de Nice interviendront avec la réalisation du Contournement de Nîmes et de Montpellier à l’horizon 2015. Les gains de temps de parcours pourront être de l’ordre de 10 minutes pour les trains circulant sur ce contournement.
Le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan n’apportera des gains de temps pour les montpelliérains qu’en direction du sud (Perpignan, Barcelone…) et du sud-ouest de la France (Carcassonne, Toulouse, Bordeaux…). |
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Question n°1979 de : ERENA Roger- 34270 CLARET - le 20/05/2009
Où serait implantée la nouvelle gare de Montpellier ? |
Réponse le 17/06/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Montpellier. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
L’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie montpelliérain est en partie dictée par des contraintes techniques, contrairement aux autres agglomérations régionales, car l’augmentation très forte des TER (90) et des TGV (126) rend impossible leur cohabitation sur la ligne classique en entrée de gare (entre Saint Brès et Saint Roch).
Dès lors, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat :
- A la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s’inscrirait dans le plan d’urbanisation de l’agglomération de Montpellier, dans la continuité d’Odysseum avec la création d’un lycée, d’un quartier d’affaire et le prolongement de la ligne de tramway n°1.
- A Saint Jean de Védas, à l'intersection entre le contournement Nîmes-Montpellier et la ligne existante vers Sète, site qui permet d’envisager des correspondances TGV/TER.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Montpellier en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org) - rubrique s'informer, - document du débat, - études, - études préparatoires, - étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1980 de : ARRIBAT Jean-Marie- 34990 JUVIGNAC - le 20/05/2009
Quel avenir des dirigeants de la SNCF et nos gouvernants réservent-ils au trafic fret ? Ce n'est qu'après avoir répondu à cette question qu'il faudra évoquer la nécessité de 2 lignes à l'horizon 2020. |
Réponse le 17/06/2009
L'un des objectifs du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est de favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route. Ainsi l'objectif du projet est d'offrir aux entreprises de transport ferroviaire de marchandises des circulations de qualité afin d'inciter les transporteurs routiers à utiliser le mode ferroviaire (créneaux horaires fiables, réguliers, sans arrêt et à toute heure de la journée). Les objectifs du projet convergent donc avec ceux du Grenelle de l’Environnement.
Nous ne connaissons pas les décisions de la SNCF.
Par contre, la politique des transports est décidée par l'Etat (le Ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire) et l’Europe, notamment pour ce qui relève des aspects législatifs et réglementaires pour inciter au report modal de la route vers le rail.
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Question n°1981 de : DISCH Marie-Madeleine- 11290 MONTREAL - le 20/05/2009
L'impact financier ne risque-t-il pas d'être un gouffre sidéral ? |
Réponse le 17/06/2009
Concernant le financement des lignes nouvelles, les collectivités publiques (Europe, Etat, Région et Collectivités locales) apportent des subventions d’investissement en raison des enjeux prioritaires du projet par rapport à leur territoire respectif (réduction de la saturation routière, de la pollution, développement économique, attractivité touristique,…) et selon les règles et les contraintes budgétaires propres à chacune.
L’impact sur la fiscalité de ces concours dépend de nombreux facteurs :
- Le niveau de leur contribution et l’incidence sur leur endettement,
- Le niveau d’endettement des collectivités qui conditionne leur recours à l’emprunt et le taux d’intérêt,
- Le montant des recettes fiscales générées par le projet pendant la période de construction et d’exploitation du projet. |
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Question n°1982 de : DISCH Marie-Madeleine- 11290 MONTREAL - le 20/05/2009
L'impact sur le paysage, une catastrophe ? L'Aude est déjà si martyrisée ! |
Réponse le 17/06/2009
Il convient de signaler en préambule que la majorité des paysages en France ont été façonnés par la main de l’homme depuis plusieurs siècles (agriculture, grandes infrastructures comme le canal du Midi etc…), ce qui n’enlève en rien à leur beauté.
Contrairement à vos propos, la construction d’une ligne ferroviaire n’est pas une catastrophe pour les paysages car de nombreuses études sont menées, dans le respect de la réglementation française en matière de protection de l’environnement, y compris sur le volet paysager. Quelque soit le tracé retenu, une étude d’impact sur l’environnement sera réalisée et jointe au dossier d’enquête publique, et de nombreuses études d’insertion paysagère seront réalisées par des spécialistes. Pour votre information, les incidences générales d‘un projet ferroviaire sur l’environnement et les mesures mises en œuvre sont traitées dans le rapport d’étude n°15 intitulé « synthèse des impacts et mesures envisageables dans le cadre de la ligne nouvelle », et dans l’étude complémentaire « Analyse paysagère des couloirs de passage étudiés » disponible sur CD rom ou en téléchargement sur le site internet du débat public www.debatpublic-lnmp.org. |
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Question n°1983 de : CANIPEL Peggy- 11110 COURSAN - le 20/05/2009
si le projet retenu comprend la création de nouvelles gares, des axes routiers de déviations des villages concernés seront-ils prévus simultanément ? (ex : contournement de Coursan et Salles d'Aude) |
Réponse le 17/06/2009
Pour chacune des aires de vie en Languedoc-Roussillon, il est proposé des sites potentiels de gares nouvelles interconnectés ou non avec la ligne existante, ce qui permet d’assurer des liaisons par mode ferroviaire entre la gare centre et la gare nouvelle.
Le coût des gares, pris en compte dans le coût global des scénarios, inclut les aménagements de la gare (bâtiment voyageurs, parkings…) et les aménagements ferroviaires (quai, voies…).
Par contre les aménagements routiers ne sont pas pris en considération à ce stade des études dans le coût des gares puisqu’ils relèvent de la compétence des collectivités et ils n’ont pas été précisés à ce stade des études. |
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Question n°1984 de : PLAGNOL Jean-Pierre- 30360 NERS - le 20/05/2009
Par qui la ligne Nouvelle sera-t-elle entretenue, en personnel et en finance ? |
Réponse le 17/06/2009
A ce stade d’avancement du projet, il n’est pas possible de définir quel sera le montage financier du projet, qu’il soit de type « classique » (outre Réseau Ferré de France (RFF), participation de l’Etat, des collectivités territoriales et de l’Union Européenne) ou « innovant » (avec le concours d’acteurs privés en plus des acteurs précédemment cités).
Dans le cas d’un montage classique (cas de la LGV Est européenne, mise en service en 2007), c’est RFF qui finance l’exploitation et l’entretien de l'infrastructure grâce aux recettes des entreprises ferroviaires qui circulent sur la ligne. Sur le terrain (base de maintenance, poste de régulation…) les missions sont assurées par du personnel de la SNCF, au titre de sa mission de gestionnaire d’infrastructure délégué (GID).
Dans le cas d’une concession (comme TP Ferro sur la ligne Perpignan-Figueras), le concessionnaire finance, construit, exploite et entretient l’ouvrage concédé, à ses frais et ses risques, pendant toute la période du contrat (en l’occurrence, 50 ans). |
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Question n°1985 de : BICA William- 11400 SAINT PAPOUL - le 20/05/2009
Pourquoi pas une ligne à Grande Vitesse entre Montpellier et Toulouse ? |
Réponse le 17/06/2009
Historiquement les projets Montpellier et Perpignan et Toulouse Narbonne ont toujours été menés séparément. La ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est l'un des multiples projets de ligne nouvelle en France prévu par le Grenelle de l'environnement.
En particulier, cette ligne a été inscrite au schéma directeur national des lignes à grande vitesse de 1992. Ce projet de "TGV Languedoc-Roussillon" s'inscrivait dans le prolongement d'une ligne à grande vitesse qui était alors également en projet (le "TGV Méditerranée" de Valence à Marseille et Redessan-Manduel) afin de rejoindre la frontière espagnole. Depuis le projet a été élaboré en trois sections : le Contournement de Nîmes et de Montpellier au nord dont la mise en service est prévue pour 2015 et de ligne nouvelle entre Perpignan et Figueras au sud, raccordé au réseau férré national en février 2009. L’un des objectifs du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est d’assurer la continuité entre ces deux projets.
Concernant Toulouse-Narbonne, une réflexion va être réengagée sur l’aménagement partiel ou total de cet axe. Le projet de loi Grenelle de l'environnement (dans sa version adoptée par le Sénat) stipule : "Un programme complémentaire de 2500 kilomètres [de lignes nouvelles à grande vitesse] sera en outre défini, incluant…la ligne Toulouse/Narbonne". Ce programme correspond a priori aux lignes dont la réalisation sera lancée au-delà de 2020.
Dans cette optique des "pré études fonctionnelles" vont prochainement être lancées par RFF (vers l'été 2009). D'un budget de 1.3 M€, elles sont financées par l'Etat (325 k€), RFF (325 k€), et les Régions Midi Pyrénées (300 k€), Languedoc-Roussillon (300 k€) et Aquitaine (50 k€). A noter que le Contrat de Projets 2007/2013 Midi Pyrénées avait prévu le lancement de ces études. Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et de réaménagemnt de la ligne existante.
Ces études devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nationale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public.
Des interfaces existent evidemmnent entre ces deux projets, qu’il convient de traité dans chacun des périmètres d’étude.
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Question n°1986 de : BROUSSON Jean-Marie- 30140 BAGARD - le 20/05/2009
Compte tenu de la configuration nîmoise, les clients qui arrivent des Cévennes pour prendre le TGV (toutes directions) auront-ils l'accés direct à la gare TGV si elle se faisait à Manduel ? L'utilité du viaduc de Courbessac sera-t-elle justifiée ? |
Réponse le 17/06/2009
Le viaduc de Courbessac, dont la mise en service est prévue dès 2012, permettra à l'ensemble des voyageurs des Cévennes d'effectuer le parcours Alès-Nîmes en moins de 30 mn contre au mieux 35/36 aujourd'hui. Son utilité ne peut donc pas être remise en cause, quelque soit la destination finale des voyageurs (Correspondance TGV ou TER, accès Nîmes centre) jusqu'à la création (encore non acquise) d'une gare à Manduel et donc en tout état de cause pas avant 2020. Au delà, si la gare de Manduel est réalisée un jour, ce sont principalement les voyageurs en correspondances TGV qui auraient un intérêt à se rendre directement à Manduel. Ils ne constituent à ce jour guère plus de 30% des clients du TER. Courbessac gardera donc toujours son intérêt pour les autres utilisateurs du train, majoritaires, qui veulent rejoindre Nîmes centre mais aussi plus particulièrement pour ceux qui se dirigent vers Montpellier ou le Grau du Roi.
Ceci étant, la création d'une liaison directe entre Alès et Manduel, non étudiée à ce jour, restera tout à fait possible même avec la construction du viaduc de Courbessac, sans que la présence de ce dernier n'ait de véritable impact sur le coût de création de cette nouvelle jonction.
D’ailleurs, pour établir une comparaison équilibrée des coûts de réalisation des différentes options de localisation des gares, il conviendrait d’intégrer les dépenses liées à la création de cette nouvelle liaison dans le choix « Manduel » afin de ne pas pénaliser à terme les voyageurs des Cévennes souhaitant une correspondance TGV.
Enfin, il convient de noter qu’il appartiendra à l’autorité compétente en matière de transport ferroviaire régional (le Conseil régional) de mettre en service une desserte directe Alès-Manduel. |
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Question n°1987 de : SAUMADE Jacques- 11100 NARBONNE - le 20/05/2009
Entre Narbonne et Perpignan, pourquoi n'avoir pas étudié une ligne parallèle à l'actuelle ligne SNCF, qui, sur une très grande partie de son trajet, se trouve en zone non constructible ? Ce tracé, privilégié à l'époque, rejoindrait le projet de Mr FRECHE vers la zone portuaire. |
Réponse le 17/06/2009
Les 3 scénarios de lignes nouvelles proposés au débat ont des vitesses d’exploitation comprises entre 220 km/h et 320 km/h. La ligne existante présente des rayons de courbure (virages) pour des vitesses de circulation maximales de 160 km/h : il est donc impossible de longer la voie existante avec un projet de ligne nouvelle.
Cependant, un scénario d’aménagement de la ligne existante est proposé au débat public (scénario 4 ; doublement partiel de la ligne), pour un coût de l’ordre de 2,4 milliards d’euros. Ce scénario ne permet aucun gain de temps (même vitesse de circulation sur les nouvelles voies) et présente une capacité très faible à faire circuler des trains supplémentaires dans les années suivant sa mise en service. Compte tenu des volumes de trafic plus faibles au Sud de Narbonne et des très fortes sensibilités environnementales (étangs de la Narbonnaise), ce doublement n’a pas été retenu au Sud de Narbonne.
Enfin, il est important de vous préciser que tous les scénarios de lignes nouvelles ont des raccordements ferroviaires avec la ligne existante, et donc avec les zones portuaires de la région embranchées sur le réseau ferré national (Sète et Port La Nouvelle). |
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Question n°1988 de : FELIX Bernard- 30128 GARONS - le 20/05/2009
Pourquoi vouloir imposer une gare TGV à l'extérieur de Nîmes ? |
Réponse le 17/06/2009
Réseau ferré de France n’impose rien au débat public, puisque l’ensemble des résultats présentés fait suite aux validations des études par les collectivités partenaires.
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie nîmois. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 56 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 26 arrêts en gare actuelle de Nîmes, selon les estimations de la SNCF. Par contre la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 84 TER chaque jour entre Nîmes et Lunel, contre 50 aujourd’hui.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
Ces trois possibilités d’implantation sont localisées au sud de l’agglomération nîmoise en raison de la mise en service à l’horizon 2015 du Contournement de Nîmes et de Montpellier dont le tracé a été déclaré d’utilité publique en 2005.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org) - rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1989 de : VIGNARD Hervé- 30000 NÎMES - le 20/05/2009
Comment se fait-il qu'entre le gare et le Sernam (la fin du boulevard Talabot) les habitants ne soient pas protégés du bruit des trains (TER, TGV et marchandises) par au moins 1 simple muret ? |
Réponse le 17/06/2009
La ville de Nîmes est traversée par la ligne ferroviaire existante. En l’absence de travaux ayant pour but d’augmenter la capacité de la ligne actuelle, aucune obligation réglementaire n'existe en matière de protection du bruit en ce qui concerne les réseaux ferroviaires (et routiers) nationaux construits depuis plusieurs dizaines d’années.
Cependant, le Gouvernement a décidé en 2004 de traiter 50 000 logements recensés comme étant « des points noirs nationaux, très exposés au bruit ou situés en Zones Urbaines Sensibles » (ZUS).
La définition des points noirs dus au bruit des réseaux ferroviaire et routier nationaux répond :
- à des critères acoustiques : pour une habitation soumise à la contribution sonore d’une ligne ferroviaire conventionnelle, le dépassement du seuil de 68 dB(A) sur la période nocturne (22h-6h) ou de 73 dB(A) sur la période diurne (6h-22h) conduit à classer le bâtiment en point noir du bruit ferroviaire, sous réserve qu’il respecte le critère d’antériorité évoqué ci-après ;
- à des critères d’antériorité : le 6 octobre 1978 est la date de référence pour juger de l’antériorité des permis de construire des bâtiments à usage d’habitation vis-à-vis de l’infrastructure considérée.
Concrètement, une habitation construite en 1972 supportant des niveaux sonores supérieurs à 68 dB(A) sur la période nocturne (22h-6h) ou de 73 dB(A) sur la période diurne (6h-22h) du fait de la circulation sur une ligne ferroviaire conventionnelle est un point noir du bruit ferroviaire.
En termes d’action de résorption du bruit sur les lignes ferroviaires dites conventionnelles, ce sont les Préfets de département qui ont la responsabilité d’élaborer un plan départemental de résorption des points noirs dus au bruit. Ce plan doit décrire les actions de résorption envisageables pour traiter les points noirs localisés dans les secteurs prioritaires et privilégier la réduction du bruit à la source (écrans acoustiques) dans des conditions satisfaisantes d’insertion dans l’environnement et des coûts de travaux raisonnables. Le financement de ces actions de résorption du bruit est assuré à hauteur de 25% par Réseau Ferré de France, de 25% par l’Etat et de 50% par les collectivités locales (communes, agglomérations).
Il est également important de vous préciser que la recherche ferroviaire est en constante progression pour tenter de réduire les différents types de bruits émis par les trains. L’équipement des roues des wagons de fret avec des semelles composites à la place des semelles actuelles en fonte devrait se généraliser en Europe et en France dans les 10 ans qui viennent. Des essais acoustiques ont montré que l’on pouvait espérer gagner jusqu’à 9 dB(A) pour les trains de fret ; cela correspond à un progrès technologique considérable, comme les dix décibels (10 dB(A)) gagnés sur le bruit des circulations à grande vitesse entre les TGV "oranges" de première génération et les TGV duplex actuels. Un gain de dix décibels représente en effet une réduction très conséquente du bruit. |
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Question n°1990 de : SOLACROUP Alexandre- 30210 SERNHAC - le 22/05/2009
Quels liens sont prévus avec le Sud Ouest ? Un lien est-il prévu avec la Catalogne ? |
Réponse le 17/06/2009
1- Le sud Ouest
Un lien avec le sud ouest existe déjà grâce à la ligne actuelle assurant des relations ferroviaires quotidiennes entre Narbonne, Toulouse et Bordeaux (liaison dite Grand Sud). Néanmoins, Réseau Ferré de France mène actuellement des études sur le projet Bordeaux-Toulouse et va lancer prochainement des études sur Narbonne-Toulouse.
Concernant Toulouse-Narbonne, le projet de loi "Grenelle de l'environnement" (dans sa version adoptée par le Sénat) stipule : "Un programme complémentaire de 2500 kilomètres [de lignes nouvelles à grande vitesse] sera en outre défini, incluant…la ligne Toulouse/Narbonne". Ce programme correspond a priori aux lignes dont la réalisation sera lancée au-delà de 2020.
Dans cette optique des "pré-études fonctionnelles" vont prochainement être engagées par RFF (vers l'été 2009). D'un budget de 1.3 M€, elles sont financées par l'Etat (325 k€), RFF (325 k€), et les Régions Midi Pyrénées (300 k€), Languedoc-Roussillon (300 k€) et Aquitaine (50 k€). A noter que le Contrat de Projets 2007/2013 Midi Pyrénées avait prévu le lancement de ces études. Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et/ou de réaménagemnt de la ligne existante.
Ces études devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nationale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public.
Concernant Bordeaux-Toulouse, cette LGV s'inscrit dans une problématique plus globale "les Grands Projets du Sud Ouest" ( GPSO) qui regroupe les deux lignes Bordeaux/Toulouse et Bordeaux/Espagne.
Des études regroupant les phases "études préliminaires" et "Avant-Projet Sommaire" sont actuellement conduites par RFF afin d'être en mesure de retenir courant 2011 un tracé dans une bande de 500 mètres qui fera l'objet d'une enquête publique. Parallèlement les négociations se poursuivent entre l'Etat et les collectivités sur le financement des lignes Tours/Bordeaux et GPSO.
Cette ligne nouvelle devrait être mise en service avant 2020.
2- La Catalogne
Un des objectifs de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan est de donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen, ce qui implique la connexion avec Barcelone et plus largement le Catalogne et l’Espagne. Cette connexion sera techniquement possible (écartement des rails standardisés) dès la réalisation de la Ligne Grande Vitesse (LGV) Figueras-Barcelone.
Vous pourrez donc effectuer le trajet Nîmes – Barcelone, en TGV à l’horizon 2012, selon les dernières déclarations des responsables espagnols (sans changer de train donc mais pas à pleine vitesse sur l’intégralité du parcours).
Concernant la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, qui réduirait encore les temps de trajet par rapport à 2012, Réseau Ferré de France (RFF) maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet suivant les avis exprimés pendant le débat public.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°1991 de : PEYRE Annie- 76130 MONT SAINT AIGNAN - le 22/05/2009
Les taxes foncières et d'habitation vont-elles augmenter pour la région du Languedoc-Roussillon ainsi que le département ? Si oui, de combien sera le pourcentage svp ? |
Réponse le 17/06/2009
Concernant le financement des lignes à grandes vitesse, les collectivités publiques (Europe, Etat, Région et Collectivités régionales) apportent des subventions d’investissement en raison des enjeux prioritaires du projet par rapport à leur territoire respectif (réduction de la saturation routière, de la pollution, développement économique, attractivité touristique,…) et selon les règles et les contraintes budgétaires propres à chacune.
A ce stade d’avancement du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, il n’est pas possible de définir quel sera le montage financier du projet. Le plan de financement ne pourra être précisé qu’après la déclaration d’utilité publique du projet, en concertation avec les partenaires, une fois arrêtées les caractéristiques précises du projet.
L’impact sur la fiscalité locale dépend alors de nombreux facteurs :
q Le niveau de leur contribution et l’incidence sur leur endettement,
q Le niveau d’endettement des collectivités qui conditionne leur recours à l’emprunt et le taux d’intérêt,
q Le montant des recettes fiscales générées par le projet pendant la période de construction et d’exploitation du projet. |
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Question n°1992 de : SOLACROUP Alexandre- 30210 SERNHAC - le 22/05/2009
Avez-vous prévu de lier le projet dans un projet d'Eurorégion (Perpignan / Barcelone) ? |
Réponse le 17/06/2009
Plusieurs « structures à dimension européenne » mettent en relation les territoires du Languedoc-Roussillon et du Nord-Est de l’Espagne, à l’instar de l’Eurorégion Pyrénées-Méditerranée et d’Arcomed.
- Arcomed a pour objet la mise en cohérence et la promotion des projets de lignes nouvelles ferroviaires de l’arc méditerranéen entre Gênes et Barcelone. Ce projet, qui regroupe sept partenaires en France, en Italie et en Espagne, soutient la réalisation d’une ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan.
- L’Eurorégion Pyrénées-Méditerranée, lancée en 2004, associe les provinces aragonaise et catalane, et les îles Baléares en Espagne, aux régions Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, soit près de 13 millions de citoyens. Les partenaires unissent leurs efforts pour créer un pôle de développement durable basé sur l’innovation et l’intégration économique, sociale et territoriale. L’Eurorégion Pyrénées-Méditerranée, dans sa déclaration commune, annonce que « la réalisation des lignes à grande vitesse Bordeaux-Toulouse-Narbonne-Barcelone et Montpellier-Narbonne-Perpignan-Barcelone, constitue un enjeu stratégique d’ouverture sur l’Europe. »
Réseau ferré de France, maître d’ouvrage du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan travaille ainsi en concertation avec les différents acteurs du Languedoc-Roussillon et de la Catalogne.
Par exemple, lors des études préparatoires au débat public, des comités partenariaux d’information ont réuni les acteurs socio-économiques, associatifs et syndicaux, du territoire du Languedoc-Roussillon, mais aussi de Catalogne pour les informer de l’avancée des études et recueillir leurs opinions. |
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Question n°1993 de : CASTANIER Jean-Marc- 34204 SETE CEDEX - le 22/05/2009
Qui va payer ??? RFF, les collectivités (donc les contribuables), l’Europe, les usagers, un emprunt… il est urgent de clarifier ces points car depuis 1992, l’aspect financier a chroniquement parasité ce projet d’envergure.
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Réponse le 24/06/2009
Vous avez raison de signaler que sans investissement financier important de l’ensemble des partenaires, la volonté politique est lettre morte.
Les grands projets ferroviaires nécessitent un montant élevé d’investissement. L’équilibre financier de tels projets ne peut être obtenu que sur une très longue période, qui peut être supérieure à 50 ans, et en mobilisant des apports publics significatifs. Le financement du projet de Ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan s’inscrit dans un schéma de ce type, sachant que deux stratégies de financement peuvent être recherchées : le financement classique, par fonds publics et les financements en partenariat public / privé.
Les cas de financement classique les plus récemment mis en œuvre, sont ceux de la première phase de la ligne à grande vitesse (LGV) Est Européenne et de la branche est de la LGV Rhin-Rhône. Dans ces projets, le financement repose exclusivement sur des fonds publics associant l’Etat, les collectivités territoriales, les pays voisins intéressés, l’Union Européenne, RFF et la SNCF.
D’autres modalités de financement peuvent être recherchées dans le cadre des partenariats publics /privés, qu’il s’agisse de la concession ou du contrat de partenariat.
Concession : le concessionnaire s’engage à financer, concevoir, construire, exploiter et entretenir l’ouvrage concédé, à ses frais et à ses risques. Le concessionnaire, qui a un droit exclusif d’exploitation, se rémunère directement par les péages d’utilisation de l’infrastructure. Dans le domaine ferroviaire, la ligne nouvelle Perpignan-Figueras, inaugurée en février 2009, a fait l’objet d’une concession au groupement TP Ferro qui en a assuré la conception, la construction, et assurera l’exploitation et la maintenance, pendant 50 ans. La LGV Sud Europe Atlantique (tours-Bordeaux) fera aussi l’objet d’une concession, dont la durée reste à déterminer.
Contrat de partenariat : le partenaire privé peut concevoir, financer, réaliser et entretenir l’infrastructure pour le compte de RFF, mais il ne l’exploite pas. Les péages et les risques d’exploitation sont conservés par RFF. Celui-ci rémunère le partenaire privé par le versement d’un "loyer". Dans le domaine ferroviaire, le contournement Nîmes-Montpellier (CNM) va être réalisé sous ce domaine juridique.
A ce stade d’avancement du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, il n’est pas possible de définir quel sera le montage financier du projet, qu’il soit de type « classique » (outre RFF, participation de l’Etat et des collectivités territoriales et de l’union Européenne) ou «innovant » (avec le concours en plus d’acteurs privés). Le plan de financement ne pourra être précisé qu’après la déclaration d’utilité publique du projet, en concertation avec les partenaires, une fois arrêtée les caractéristiques précises du projet.
A titre d’exemple, vous trouvez ci-dessous les modalités de répartition du financement de la LGV Est Européenne (1ère phase – Paris Strasbourg) :
Les nouvelles règles proposées par le Ministère de l’équipement seraient les suivantes. Une fois déduite la participation de l’Europe et de Réseau ferré de France, le solde pourrait être réparti comme suit :
- Ligne nouvelle dédiée voyageur : 50% Etat / 50% Collectivités
- Ligne nouvelle mixte (voyageur et fret) : 65 % Etat / 35 % Collectivités
- Ligne nouvelle dédiée fret : 80 % Etat / 20 % Collectivités
L’impact sur la fiscalité des collectivités locales dépend de nombreux facteurs :
- Le niveau de leur contribution et l’incidence sur leur endettement,
- Le niveau d’endettement des collectivités qui conditionne leur recours à l’emprunt et le
- taux d’intérêt,
- Le montant des recettes fiscales générées par le projet pendant la période de construction et d’exploitation du projet.
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Question n°1994 de : RAMOND Pierre- 11100 NARBONNE - le 22/05/2009
Carrefour narbonnais : les rames GV, voyageurs, en provenance de Toulouse et en direction de Montpellier, pourraient-elles, après arrêt en nouvelle gare narbonnaise, repartir en sens opposé (et réciproquement) ? Ce changement de direction impliquerait cette particularité sur la tranversale Aquitaine-Rhône. Voir carte jointe |
Réponse le 18/06/2009
Dans le cadre des études préalables au débat public sur le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, il est proposé au débat public deux secteurs de gares nouvelles au sein du bassin de vie narbonnais. Ces deux sites potentiels sont interconnectés avec la ligne existante et ils permettent de faire des liaisons TGV entre Montpellier et Toulouse qui peuvent desservir cette éventuelle gare nouvelle.
Celui que vous proposez est le site à l’ouest de Narbonne, à l’interconnexion avec la ligne Toulouse-Narbonne. Tel que proposé, il faudrait effectivement effectuer un rebroussement en gare de Narbonne TGV pour repartir vers Toulouse en venant de Montpellier. Si cela est techniquement envisageable, des études d’exploitation devraient valider l’exploitabilité de cette solution, eu égard à la densité de trafic (le TGV qui rebrousse doit repartir en changeant de voie et donc occasionne un cisaillement).
Une réflexion va être engagée prochainement sur l’aménagement partiel ou total de l’axe entre Toulouse et Narbonne.
Le projet de loi Grenelle de l'environnement (dans sa version adoptée par le Sénat) stipule : "Un programme complémentaire de 2500 kilomètres [de lignes nouvelles à grande vitesse] sera en outre défini, incluant…la ligne Toulouse/Narbonne". Ce programme correspond a priori aux lignes dont la réalisation sera lancée au-delà de 2020.
Dans cette optique des "pré études fonctionnelles" vont prochainement être lancées par RFF (vers l'été 2009). D'un budget de 1.3 M€, elles sont financées par l'Etat (325 k€), RFF (325 k€), et les Régions Midi Pyrénées (300 k€), Languedoc-Roussillon (300 k€) et Aquitaine (50 k€). A noter que le Contrat de Projets 2007/2013 Midi Pyrénées avait prévu le lancement de ces études. Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et de réaménagement de la ligne existante.
Ces études devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nationale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public. |
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Question n°1995 de : LACOSTE Régine- 34400 SATURARGUES - le 22/05/2009
Les paysages viticoles languedociens font partie intégrante du patrimoine naturel de la Région. Je ne pense pas que RFF ait mesuré la juste valeur qualitative des hectares AOC supprimés. Les tunnels qui pourraient être faits ne le sont pas, car ils coûtent trop cher ! Comment peut-on avoir la certitude, après les travaux de construction de la ligne, que les solutions d'intégration paysagères (plantations d'arbres..) seront effectivement réalisées ?? Les engagements pris ne sont-ils qu'"envisageables", comme il est dit dans les dossiers ? J'aimerai être rassurée, en ce qui concerne" l'Après chantier". |
Réponse le 18/06/2009
Votre remarque est relative au projet de Contournement de Nîmes et de Montpellier alors que les études auxquelles vous faites référence sont celles du projet Ligne Nouvelle Montpelier Perpignan. Or c’est deux projet ne sont pas du tout au même stade de définition.
Suite à l’enquête d’utilité publique réalisée fin 2003, le projet de Contournement de Nîmes et Montpellier (CNM) a été déclaré d’utilité publique le 16 mai 2005 par décret du premier ministre après avis du Conseil d’Etat. L’insertion du projet dans son environnement constitue un objectif fort qui a été traduit en actions dans un dossier de mars 2006 dit des « Engagements de l’Etat ».
Ce dossier présente pour le Contournement de Nîmes et Montpellier les engagements pris par l’Etat en matière d’environnement, engagements résultants des observations recueillies au stade de l’instruction Mixte à l’Echelon Central (IMEC) des propositions du dossier d’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique , des observations et conclusions formulées par la commission d’enquête et des réponses qui y sont apportées par Réseau Ferré de France (RFF).
Les études et les travaux seront réalisés conformément aux engagements de l’Etat. Des comités de suivi départementaux (Gard et Hérault) veilleront au respect des engagements pris sur le projet par l’Etat.
Ces comités constitués par les préfets seront composés de représentants de l’Etat, des collectivités locales concernées, des administrations, des acteurs socio économiques et des représentants associatifs, et se réuniront au moins une fois par an jusqu’à la mise en service, l’année suivante et à la remise du bilan économique, social et environnemental qui sera réalisé dans les 3 à 5 ans suivant la mise en service.
Ce dossier des Engagements de l’Etat peut être téléchargé sur le site de la Commission particulière du débat publique de la ligne nouvelle Montpellier Perpignan (www.debatpublic-lnmp.org) |
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Question n°1996 de : PELLEGRIN Jean-Pierre- 34070 MONTPELLIER - le 26/05/2009
Quelque soit le tracé de la nouvelle ligne, la gare voyageurs TGV de Montpellier ne peut-elle rester au centre ville ? |
Réponse le 18/06/2009
La gare de Montpellier St Roch continuera d’être desservies par les TGV, quel que soit le scénario de ligne nouvelle. Et quelquesoit l’implantation de la potentielle gare nouvelle de Montpellier.
En effet, le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Montpellier. L’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie montpelliérain est en partie dictée par des contraintes techniques, contrairement aux autres agglomérations régionales, car l’augmentation très forte des TER (90) et des TGV (126), en plus des trains de marchandise rend impossible leur cohabitation sur la seule ligne classique en entrée et sortie de gare (entre Saint Brès et Saint Roch).
Dès lors, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat :
- A la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s’inscrirait dans le plan d’urbanisation de l’agglomération de Montpellier, dans la continuité d’Odysseum avec la création d’un lycée, d’un quartier d’affaire et le prolongement de la ligne de tramway n°1.
- A Saint Jean de Védas, à l'intersection entre le contournement Nîmes-Montpellier et la ligne existante vers Sète, site qui permet d’envisager des correspondances TGV/TER.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Montpellier est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi en 2020, suivant les scénarios proposés au débat, entre 100 et 74 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et entre 26 et 34 arrêts en gare actuelle, selon les estimations de la SNCF. Par contre, la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 90 TER chaque jour entre Montpellier et Sète, contre 46 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Montpellier en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org) - rubrique s'informer, - document du débat, - études, - études préparatoires, - étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1997 de : HAMON France- 11500 QUILLAN - le 26/05/2009
Sur la ligne Quillan/Carcassonne avec correspondance pour Paris (Montpellier -> gare de Lyon, Bordeaux -> gare Montparnasse ou Carcassonne -> gare d'Austerlitz) y aura-t-il un mieux ? Actuellement 5 heures d'attente à Carcassonne pour le train de nuit. |
Réponse le 04/06/2009
La question posée concerne le trajet entre les gares desservies sur la ligne Quillan/Carcassonne et la destination finale Paris.
Ce trajet nécessite l'utilisation successive des services TER et des services grandes lignes.
Concernant le TER, des réflexions sont actuellement en cours avec le Conseil Régional Languedoc-Roussillon, Autorité Organisatrice des TER, dans le cadre de la préparation du cadencement des circulations prévu à horizon 2012. Elles permettront en particulier d'analyser la pertinence et la faisabilité d'une augmentation de l'offre entre Carcassonne et Quillan.
Ces éléments n'ont pu être pris en compte lors des études préparatoires au débat public LNMP, n'étant pas encore disponibles. De ce fait, à ce stade amont des études de la ligne nouvelle, il a été envisagé que le nombre de TER entre Carcassonne et Quillan pourrait être du même ordre qu'aujourd'hui (une douzaine d'allers-retours entre Carcassonne et Limoux, et 4 allers-retours jusqu'à Quillan).
En revanche, les phases d'études ultérieures du projet permettront d'intégrer dans les réflexions les résultats qui auront été obtenus dans le cadre du cadencement.
Concernant les services grandes lignes, avec les améliorations successives permises par les nouvelles infrastructures ferroviaires à venir (ligne à grande vitesse Perpignan-Barcelone, Contournement de Nîmes et de Montpellier, LGV Bordeaux-Toulouse, LGV Provence-Alpes-Côte d'Azur, ligne nouvelle Montpellier-Perpignan), l'offre sera sensiblement étoffée. A titre d'exemple, selon les scénarios de ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, le nombre de TGV desservant Carcassonne pourrait être de l'ordre du double de la situation actuelle.
En parallèle, la mise en service de ces nouvelles infrastructures apportera des gains de temps de parcours. Ainsi, à la mise en service de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, il est envisagé que le meilleurs temps de parcours entre Carcassonne et Paris puisse être amélioré d'une heure environ par rapport à la situation actuelle, pour le porter à 4 heures environ.
Enfin, à ce stade des études et compte tenu de l'ouverture à la concurrence de liaisons voyageurs dès 2010, il est difficile de préjuger de la politique de desserte qui sera mise en place par les transporteurs autres que la SNCF. |
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Question n°1998 de : MOULY Carmen- 66750 SAINT CYPRIEN - le 26/05/2009
Comment se fait-il que l'on mette autant de temps à réaliser cette nouvelle ligne dont nous avons tant besoin ? |
Réponse le 18/06/2009
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études, des procédures administratives et foncières et des travaux, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Pour accélérer la réalisation du projet, plusieurs leviers peuvent être actionnés :
- regrouper les phases d’études préalables à la Déclaration d’Utilité Publique (DUP) pour limiter les interfaces entre les différents partenaires,
- obtenir le décret de DUP au plus tôt après la clôture de l’enquête d’utilité publique
- réunir rapidement un « tour de table » financier avec l’ensemble des partenaires.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°1999 de : CARLES Alex- 34300 AGDE - le 26/05/2009
Quels types de navettes (fer, tram) entre les nouvelles gares et les anciennes ? Suggestion : 1 seule gare TGV à Narbonne (Biarritz/Nice, Paris/Espagne) et bretelle vers Sète, Agde et Béziers (voyageurs + fret). |
Réponse le 18/06/2009
Si une gare nouvelle est réalisée, plusieurs possibilités de liaison entre la gare nouvelle et la gare centre existent :
- Pour relier la gare nouvelle à la gare centre par le TER, il faut positionner la gare nouvelle à l’interconnexion de la ligne existante et de la ligne nouvelle ou bien créer des raccordements entre ces deux lignes. Il est ainsi possible d'envisager la création d’une navette TER reliant la gare centre à la gare nouvelle.
- A défaut d’une interconnexion ferroviaire entre la ligne existante et la ligne nouvelle, il faudrait envisager la création d’une liaison routière soit par véhicule particulier, soit à l'aide de transport en commun entre la gare nouvelle et la gare existante (tramway, bus en site propre, car, …).
Concernant une gare nouvelle, le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Agde-Béziers. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Dans le cas de la réalisation d’une gare nouvelle entre Agde et Béziers, il sera possible pour les touristes de rejoindre Agde par TER suite à une correspondance dans la gare nouvelle.
Ainsi Agde disposerait non seulement de dessertes TGV via sa gare existante mais également d’un accès à 74 TGV par jour via les gares de Béziers.
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Question n°2000 de : GOURICHON Evelyne- 34300 LE CAP D'AGDE - le 26/05/2009
Verra-t-on toujours le TGV en arrêt dans la gare d'Agde ? Cela est très important à mes yeux pour le tourisme. Merci |
Réponse le 18/06/2009
La gare actuelle d’Agde continuerait d’être desservie par les TGV, quel que soit le scénario de ligne nouvelle, d’après les prévisions de dessertes faites par le transporteur SNCF.
En 2020, quelque soit le scénario de ligne nouvelle, la gare de Agde acceuillerait 2 TGV par heure de pointe soit entre 14 et 16 TGV par jour. Cette offre pourrait être augmentée en période estivale pour faciliter l'accès des touristes au littoral agathois.
De plus, le nombre de TER pourrait être doublé par rapport à aujourd'hui en gare de Agde. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 70 TER chaque jour entre Agde et Béziers, contre 46 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF.
Concernant une gare nouvelle, le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Agde-Béziers. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Dans le cas de la réalisation d’une gare nouvelle entre Agde et Béziers, il sera également possible pour les touristes de rejoindre Agde par TER suite à une correspondance dans la gare nouvelle.
Ainsi Agde disposerait non seulement de dessertes TGV via sa gare existante mais également d’un accès à 74 TGV par jour via les gares de Béziers.
Il est aussi probable que les entreprises ferroviaires augmentent la desserte d’Agde pendant les saisons touristiques. |
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Question n°2001 de : TARBOURIECH Madeleine- 11440 PEYRIAC DE MER - le 28/05/2009
Pourriez-vous m'indiquer précisément le tracé de la ligne TGV qui affecterait ma parcelle sise section D n° 388 sur la commune de PEYRIAC DE MER (11440) ?
Ma parcelle serait-elle rachetée en intégralité étant donné que l'accès n'existera plus ?... (parcelle section D n° 388 sur la commune de PEYRIAC DE MER) |
Réponse le 18/06/2009
Votre parcelle est partiellement impactée par le projet d’intérêt général de décembre 2000-janvier 2001 (PIG) sur sa façade EST. Toutefois il faut attendre une délimitation plus précise pour connaître la superficie exacte à acheter, sachant que le chemin de desserte sera rétabli, aucune parcelle ne pouvant rester enclavée.
Actuellement, Réseau ferré de France étudie des couloirs de passage de 5 km dans le cadre du débat public. Ce n’est qu’au moment de l’enquête d’utilité publique, à l’horizon 2015, que nous sauront si le PIG est maintenu.
Entre Montpellier et Béziers, deux couloirs, d’une largeur de 5 km chacun, sont proposés au débat public : un couloir « collines du biterrois », en retrait du littoral, et un couloir « plaine littorale ». Ces deux couloirs se rejoignent à l’entrée du département de l’Aude pour former un couloir unique jusqu’à Perpignan.
Ce couloir unique inclut le territoire communal de Peyrac de Mer.
Ce n’est en aucun cas un tracé d’infrastructure. Un tracé s’inscrit, lui, dans des emprises foncières de l’ordre de 50 à 100 mètres selon la géographie des secteurs traversés.
Le tracé retenu, ainsi que le numéro des parcelles impactées, ne sera défini et connu qu’après les études d’avant projet sommaire et lors de l’enquête d’utilité publique, prévue à l’horizon 2015. |
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Question n°2002 de : TARBOURIECH Madeleine- 11440 PEYRIAC DE MER - le 28/05/2009
Ma parcelle serait-elle rachetée en intégralité étant donné que l'accès n'existera plus ?... (parcelle section D n° 388 sur la commune de PEYRIAC DE MER) |
Réponse le 18/06/2009
Votre parcelle est partiellement impactée par le projet d’intérêt général de décembre 2000-janvier 2001 (PIG) sur sa façade EST. Toutefois il faut attendre une délimitation plus précise pour connaître la superficie exacte à acheter, sachant que le chemin de desserte sera rétabli, aucune parcelle ne pouvant rester enclavée.
Actuellement, Réseau ferré de France étudie des couloirs de passage de 5 km dans le cadre du débat public. Ce n’est qu’au moment de l’enquête d’utilité publique, à l’horizon 2015, que nous sauront si le PIG est maintenu.
Entre Montpellier et Béziers, deux couloirs, d’une largeur de 5 km chacun, sont proposés au débat public : un couloir « collines du biterrois », en retrait du littoral, et un couloir « plaine littorale ». Ces deux couloirs se rejoignent à l’entrée du département de l’Aude pour former un couloir unique jusqu’à Perpignan.
Ce couloir unique inclut le territoire communal de Peyrac de Mer.
Ce n’est en aucun cas un tracé d’infrastructure. Un tracé s’inscrit, lui, dans des emprises foncières de l’ordre de 50 à 100 mètres selon la géographie des secteurs traversés.
Le tracé retenu, ainsi que le numéro des parcelles impactées, ne sera défini et connu qu’après les études d’avant projet sommaire et lors de l’enquête d’utilité publique, prévue à l’horizon 2015.
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Question n°2003 de : MICOLET Christian- 34070 MONTPELLIER - le 28/05/2009
Qu'en est-il de la liaison avec Cerbère ? Merci. |
Réponse le 18/06/2009
La création de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan ne remet pas en cause la ligne classique entre Perpignan et Cerbère sur laquelle continueront à circuler des trains TER et des trains de marchandises, en particulier pour la desserte de la plateforme logistique du Boulou. Seule une partie du trafic fret en transit sera reportée sur la section internationale Perpignan-Figueras, une autre partie du trafic de marchandises en transit devrait continuer à circuler sur la ligne Perpignan-Cerbère.
De plus, l’ambition régionale serait de porter le nombre de TER sur la ligne entre Perpignan et Cerbère de 18 TER/jour actuellement à environ 34 TER/jour en 2020 ; cela permettrait d’avoir une amélioration de la fréquence des TER, facteur d’attractivité pour le train. |
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Question n°2004 de : IZARD Pierre- 11200 LEZIGNAN-CORBIERES - le 29/05/2009
Est-ce uniquement pour optimiser le gain de temps pour les voyageurs que l'on passe de 5 gares dans le scénario 1 (LGV 320km/h) à 4 dans le scénario 3 (LGV à 300km/h et ligne fret à 120km/h). |
Réponse le 18/06/2009
Le débat public devra permettre de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, c’est pourquoi il fut étudié divers secteurs de gares nouvelles pour chacun des bassins de vie traversés par la ligne nouvelle. Il est également indiqué dans la synthèse du dossier du maître d’ouvrage que le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Afin d’étudier et de présenter l’ensemble des combinaisons de gares nouvelles, en particulier dans le secteur comprenant Agde, Pézenas, Béziers, Port la Nouvelle, Narbonne et Lezignan Corbières, chacun des scénarios avaient un nombre de gares nouvelles différent. Ainsi comme vous l’indiquez 5 gares nouvelles dans le scénario LGV voyageurs à 320 km/h et 4 gares nouvelles dans le scénario LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h. Cela aurait effectivement une incidence sur les temps de parcours pour les TGV effectuant les arrêts à chaque gare car un arrêt en gare nouvelle peut être estimé à environ 7 minutes entre la décélération, l’arrêt en gare et l’accélération, pour des vitesses de 300 km/h. |
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Question n°2005 de : RAYSSE Pierre- 34790 GRABELS - le 31/05/2009
Pourquoi, connaissant la richesse archéologique de notre région, un diagnostic archéologique n'a-t-il été prévu qu'une fois le tracé choisi et non pas dans la phase d'études préalables au débat public ? Les enjeux pour le patrimoine archéologique devraient faire partie des facteurs à considérer pour le choix du tracé. |
Réponse le 18/06/2009
Dans le cadre de la ligne nouvelle Montpellier Perpignan, Réseau ferré de France (RFF) travaille sur des couloirs de passage de 5 km, dans lesquels les bases de données des services de la Culture sur les vestiges archéologiques ne sont pas assez précises et complètes pour préjuger de sensibilités de tel ou tel couloir vis-à-vis de ce critère. De plus, une grande partie des vestiges n’a pas encore été découverte, et ne le sera que lors de prospections spécifiques.
C’est donc plus tard dans la conception d’un projet, précisément lors de l’avant projet sommaire (à l’intérieur d’un fuseau de 500 m), que seront étudiées très précisément les sensibilités du patrimoine archéologique. Sur la base d’une étude documentaire, une reconnaissance archéologique sera réalisée dans l'assiette des travaux du projet de ligne nouvelle et installations connexes (bases travaux, installations ferroviaires diverses…), Conformément à la loi du 17 janvier 2001 (modifiée le 1er août 2003) relative à l’archéologie préventive. Cette phase de reconnaissance pourra mettre en œuvre des moyens tels que : prospection pédestre, aérienne, géophysique, sondages mécaniques…
Dans ce cadre, les opérations archéologiques feront l'objet d'une convention entre le Maître d'ouvrage, la Direction régionale des Affaires Culturelles (DRAC) du Languedoc-Roussillon et un opérateur public (INRAP, service régional de l’archéologie) ou privé.
A l'issue de cette phase de reconnaissance, les sites reconnus pourront faire, selon leur « valeur culturelle », l'objet d'une fouille de sauvetage. Les résultats de ces investigations feront l'objet d'un document final de synthèse. En fonction de leur intérêt, ces résultats pourront faire l'objet de valorisation scientifique (publications…) ou publique (plaquettes, exposition…), sur arrêté du Préfet de Région.
Concernant la phase travaux, il faut rappeler que la loi du 27 septembre 1941 et la loi du 15 juillet 1980 prévoient également la déclaration immédiate de toute découverte fortuite à caractère archéologique, et s'impose donc à toute découverte de sites lors des travaux. |
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Question n°2006 de : ESCAFIT Joan-Loís- 34500 BEZIERS - le 02/06/2009
Sur l'efficacité énergétique des scénarii, comment se fait-il que le scénario 3 (voyageurs 300, fret 120) soit présenté comme réduisant davantage le rejet de gaz à effet de serre que le scénario 2 (voyageurs 220, fret 220) à l'horizon 2050, alors que ce dernier scénario permet de faire circuler davantage de trains voyageurs et fret entre Perpignan et Montpellier et que la consommation électrique d'un TGV s'accroît très fortement avec sa vitesse ? J'ai constaté que le document ADEME accessible au public (méthodologie...écocomparateur voyages SNCF) daté du 21 novembre 2006, ne différencie pas les émissions en g/CO2/voyageur/km selon la vitesse des trains (notamment TGV, la performance retenue pour ces derniers est amélliorée au regard des TRN et des TER du fait qu'il n'y a pas de part diesel et que le taux moyen de remplissage est supérieur). En outre le cahier d'acteur de Cap 21 relève que la comparaison entre les scénarii mixtes 300 et 220 pénalise ce dernier en retenant l'horizon 2050 alors que la fin de la période d'évaluation de l'étude socio-économique est 2069 et que le scénario mixte 220 présente selon l'étude Egis Mobilité une réserve de capacité disponible pour le fret ferroviaire (70 trains/JOB au lieu de 50 qui ne serait pas saturée avant 2050) : dans ces conditions, peut-il être démontré par une démonstration comparative chiffrée tenant compte de l'effet vitesse pour les TGV et du plus large report route/rail pour le fret que la réduction de 1 MT CO2 par an en 2050 que le cahier d'acteurs de l'URI CFDT prête au scénario mixte 220 est erronée ? |
Réponse le 17/06/2009
Concernant l’efficacité énergétique des scénarios
Pour réaliser un bilan carbone en phase exploitation (correspondant à une année de circulation des trains pour chaque scénario), Réseau Ferré de France a intégré ses données de prévisions de trafics dans la version 5 du bilan carbone ® de l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l énergie (ADEME) : RFF présente donc l’apport d’un projet de ligne nouvelle sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre ; cet apport provient des reports modaux des voyageurs et des marchandises.
Concrètement, on calcule en 2020 les émissions de CO2 produites pour transporter les voyageurs et les marchandises si le projet n’existe pas (les voyageurs utilisent l’avion et la voiture, les marchandises le camion) et on les compare aux émissions de CO2 produites si le projet de ligne nouvelle existe. Le bilan est la différence entre ces deux calculs ; il est positif, ce qui signifie qu’avec le projet, plus de voyageurs et de marchandises utilisent le train à la place de l’avion et de l’automobile, train pour une bonne part circulant à l’énergie électrique. Et plus de trains circulent, moins de camions circulent, donc plus le bilan carbone est positif.
Cette application, mise au point par l’ADEME, permet ainsi de calculer les gains en gaz à effets de serre (principalement le CO2) pour chaque scénario, sur la base des facteurs d’émission de CO2 des différents modes de transport (routier, aérien, ferroviaire). Le mode ferroviaire étant beaucoup moins émetteur en C02 que les autre modes de transport, il en résulte, un gain de C02 pour chaque scénario étudié dès la première année d’exploitation (2020). Cette évaluation a également été réalisée à l’horizon 2050, en prenant en compte des prévisions d’évolution des trafics fret et voyageurs après 2020. Dans ce cas, le nombre de train de fret continue de croitre jusqu’à ce que le doublet de ligne soit saturé (échéance différente suivant le nombre de trains que le scénario peut continuer d’accueillir après la mise en service : 10, 70, 50).
Il en résulte, en 2050, que le scénario n°3 (mixte à 300 km/h) a une meilleure efficacité énergétique que les autres scénarios, principalement du fait qu’il cumule la contribution significative du report modal voyageurs grandes lignes par rapport au scénario n°2 (mixte 220 km/h) et du report modal fret qu’il permet par rapport au scénario n° 1 (320 km/h tout TGV), soit 1,8 milliards de voyageurs. Kilomètres et 3 milliards de tonnes. Km.
Concernant le cahier d’acteurs de CAP 21 (étude de trafic jusqu’en 2069 pour calculer les bilans carbone)
Nous tenons en préambule à vous préciser que les propos tenus au sein des cahiers d’acteurs n’engagent que leur auteur.
Le bilan a été évalué à l’horizon 2050 car l’instruction cadre relative aux méthodes d’évaluation économique des grands projets d’infrastructure ferroviaire précise « pour l'après 2050, les croissances sont considérées comme nulles, en raison des fortes incertitudes qui s'attachent aux prévisions à cet horizon et sur les fortes présomptions que les trafics ne pourront plus continuer à croître ». Faire des prévisions de trafic à l’horizon 2050 soit à un horizon de 40 ans, cela équivaut en 1970 à estimer le trafic d’aujourd’hui. Ainsi même si l’évaluation socio-économique est réalisée sur une période de 50 années entre 2020 et 2069, les prévisions de trafics sont réalisées sur une période de 30 ans entre 2020 et 2050.
Néanmoins, si nous poursuivons les tendances d’évolution au-delà de 2050, avec toutes les incertitudes que cela comporte, le scénario ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h serait saturé très rapidement après 2050 (2051), n’offrant donc que très peu de gain au regard des autres scénarios au delà de 2050.
Concernant la comparaison avec l’écocomparateur de l’ADEME (partenariat avec la SNCF)
Comme pour la méthode de calcul des émissions de CO2 de l’écocomparateur SNCF, le critère vitesse n’est pas pris en compte dans les calculs de la version 5 du bilan carbone ® de ADEME. Ce sont les prévisions de trafic qui sont différentes selon les vitesses d’exploitation des scénarios, influençant donc sur le nombre de voyageurs (induits et reportés) et les tonnages transportés.
Concernant le cahier d’acteurs de l’URI - CFDT
Les propos tenus au sein des cahiers d’acteurs n’engagent que leurs auteurs. |
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Question n°2007 de : ESCAFIT Joan-Loís- 34500 BEZIERS - le 02/06/2009
Des études prospectives ont-elles été menées pour vérifier à quelle vitesse pourraient être portés les trains voyageurs empruntant une LGV initialement conçue pour le 220 km/h/Voyageur et le 120 km/h/fret en utilisant par exemple comme les japonais une technologie pendulaire ? Cet accroissement potentiel de vitesse appellerait le transfert progressif du fret vers deux nouvelles voies qui lui seraient dédiés sur le même tracé, d'où l'importance de réaliser dès le départ les acquisitions foncières nécessaires aux équipements ultérieurs, acquisitions intégrant le site nécessaire à une gare d'interconnexion ferroviaire commune à Béziers et Narbonne entre Nissan et Coursan pour qu'un maximum de trains circulant à grande vitesse sur de grands trajets marquent un arrêt entre Perpignan et Montpellier et puissent servir, outre à la clientèle de proximité drainée par le réseau régional, à des voyageurs côté Toulouse Bordeaux comme côté Millau Clermont Ferrand avec un seul transbordement de train à train : l'étude de ces réservations foncières à adjoindre au scénario de base 220/120 est-elle engagée ? |
Réponse le 17/06/2009
La question est très riche, et appelle une réponse à plusieurs niveaux.
Sur le Pendulaire Japonais : il est essentiellement utilisé sur la ligne du Tokkaido. Celle-ci avait été conçue pour 250 km/h lors des études de 1960, mais n’avait été mise en service qu’à V 210, augmentée progressivement jusqu’à 250 km/h. En fait, seules 2 courbes étaient à l’origine de la limitation à 250. Depuis peu, il y a en service sur cette ligne des modèles pendulaires (pendulation quasiment symbolique de 1°) mais qui ont permis, avec d’autres adaptations (nez du matériel très long par exemple) de passer la vitesse à 270 km/h
Par contre, si une ligne est conçue pour 220, l’utilisation de matériels pendulaire ne permettrait pas de dépasser des vitesses de l’ordre de 240 km/h.
En fait, les 4 scénarios proposés lors du débat public ne sont pas les seuls possibles et il existe en fait une « infinité » de combinaisons envisageables (les 4 scénarios retenus étant des scénarios un peu extrêmes pour donner au public une idée de l’éventail des solutions et une idée de leurs performances).
Parmi les évolutivités possibles, on pourrait envisager une ligne mise en service à 220 km/h et qui aurait été mixte fret/voyageurs, avec tracé apte à 300 et possibilité d’augmenter la vitesse ultérieurement. Cette idée (qui est très proche de celle exprimée) est d’ailleurs la solution retenue actuellement par Réseau Ferré de France (RFF) sur le contournement de Nîmes et de Montpellier.
Pour l’instant, nous sommes au tout début des études en ce qui concerne Montpellier Perpignan, la solution retenue n’est pas encore connue (et il est d’ailleurs très possible qu’elle soit un scénario intermédiaire entre les scénarios proposés) et nous n’étudierons pas les réservations foncières avant plusieurs années (il faut un scénario retenu et des études de tracé définitives pour en apprécier les impacts, en matière d’insertion environnementale et de coûts).
Concernant les potentielles gares nouvelles, cette question est totalement ouverte et est largement débattue pendant le débat. La possibilité de réaliser une gare nouvelle interconnectée au réseau classique entre Béziers et Narbonne est proposée. |
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Question n°2008 de : ESCAFIT Joan-Loís - 34500 BEZIERS - le 02/06/2009
Je détaille en plusieurs points une interrogation globale sur le financement : Quelles sont les hypothèses retenues (notamment durée des amortissements et taux de charges financières) pour calculer le retour sur investissement, en y intégrant les gains de performance écologique valorisables dans le cadre de dispositifs publics ? Quels sont les niveaux de péage voyageur et fret (hors consommation énergétique) envisagés par RFF pour assurer le remboursement et la couverture des frais financiers afférents à l'investissement infrastructure, sachant que même s'il y a subventions publiques, il sera sage d'anticiper un renouvellement des investissements sans elles ? Ces niveaux sont-ils modulables par exemple pour inciter à un allégement des poids à l'essieu combinés à un allongement des trains de fret ? Quelles sont les hypothèses de coût de maintenance pour les divers scénarii ? Pour optimiser la réalisation de réservations foncières, est-il envisagé une location des terres arables concernées à destination prioritairement de productions agricoles biologiques, dans le souci de maximiser l'utilité sociale et écologique de l'investissement ? RFF est-il en capacité d'émettre un emprunt obligataire interrégional transfrontalier de très longue durée pour mobiliser l'épargne occitane et catalane des particuliers et pas seulement des institutions, sans oublier l'épargne salariale, pour le financement de cette infrastructure dans un cadre à garanties publiques ? Quand et à qui RFF présentera-t-il des "business plans" à moyen long terme sur l'exploitation du segment Montpellier-Perpignan dont il est question dans ce débat ? Quelles sont les difficultés de faisabilité juridique et économique identifiées sur ces différents points ? |
Réponse le 23/07/2009
Quelles sont les hypothèses retenues (notamment durée des amortissements et taux de charges financières) pour calculer le retour sur investissement, en y intégrant les gains de performance écologique valorisables dans le cadre de dispositifs publics ? Quels sont les niveaux de péage voyageur et fret (hors consommation énergétique) envisagés par RFF pour assurer le remboursement et la couverture des frais financiers afférents à l'investissement infrastructure, sachant que même s'il y a subventions publiques, il sera sage d'anticiper un renouvellement des investissements sans elles ? Ces niveaux sont-ils modulables par exemple pour inciter à un allégement des poids à l'essieu combinés à un allongement des trains de fret ?
Il est trop tôt pour répondre précisément à cette question, mais il est possible d’apporter quelques éclairages. Un projet de développement d’infrastructure confère en général, à ses utilisateurs, des avantages notamment sous forme de gain de temps de parcours pour les voyageurs, ou de capacité et de productivité pour le fret. Le financement du projet repose sur un équilibre entre l’apport du voyageur et du chargeur d’une part, et celui des pouvoirs publics d’autre part. Capter une partie de la valeur de ces avantages conférés aux utilisateurs permet de mieux financer le projet. Le système de tarification de l’infrastructure constitue ainsi un levier permettant au gestionnaire d’infrastructure de récupérer une partie des avantages des utilisateurs par l’intermédiaire du transporteur et des tarifs pratiqués par ceux-ci.
Sur la question tarification modulée, il serait extrêmement difficile de prendre en compte des données comme la charge à l’essieu, faute de système d’information adéquat. Au mieux une tarification modulée à la silhouette (nombre de wagons) ou au poids pourrait être envisagée.
Quelles sont les hypothèses de coût de maintenance pour les divers scénarii ?
Dans le bilan socio-économique du projet, les coûts annuels de maintenance de la ligne nouvelle ont été estimés, à ce stade très amont des études, à 0,6% du montant de l’investissement initial concerné. En première approche, les coûts annuels de maintenance sont proportionnels aux coûts d’investissement propre à chaque scénario et prennent ainsi en compte leur différence en termes de fonctionnalités et de conception.
Pour optimiser la réalisation de réservations foncières, est-il envisagé une location des terres arables concernées à destination prioritairement de productions agricoles biologiques, dans le souci de maximiser l'utilité sociale et écologique de l'investissement ?
La totalité des acquisitions réalisées par anticipation pour constituer des stocks de réserves foncières permettant de compenser partiellement le prélèvement peuvent être mises à disposition d’un exploitant agricole pratiquant l’agriculture biologique. Il lui appartient bien sûr d’obtenir le label bio auprès des autorités compétentes.
Le contrat de mise à disposition est assorti d’une clause de précarité permettant au Maître d’ouvrage du projet de récupérer le terrain à tout moment pour les besoins du projet.
RFF est-il en capacité d'émettre un emprunt obligataire interrégional transfrontalier de très longue durée pour mobiliser l'épargne occitane et catalane des particuliers et pas seulement des institutions, sans oublier l'épargne salariale, pour le financement de cette infrastructure dans un cadre à garanties publiques ? Quand et à qui RFF présentera-t-il des "business plans" à moyen long terme sur l'exploitation du segment Montpellier-Perpignan dont il est question dans ce débat ? Quelles sont les difficultés de faisabilité juridique et économique identifiées sur ces différents points ?
Sur l’emprunt obligataire, il convient de souligner l’intérêt de cette proposition, mais aussi ses limites. D’abord il ne pourrait s’agir d’un emprunt international (problème de faisabilité juridique), ensuite un tel emprunt obligataire auprès des particuliers porterait nécessairement sur des durées relativement courtes (5 ans, cf. emprunt EDF), incompatibles avec les exigences du financement d’un tel projet (emprunt à 30 ans et plus). Enfin ce type de dispositif n’est pas nécessairement avantageux, au contraire, les coûts de collecte et de gestion de cette épargne seraient très importants.
Les différents éléments de la question, essentiellement axée sur l’aspect financier et économique, ne soulèvent pas de difficulté de faisabilité juridique particulière. |
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Question n°2009 de : ESCAFIT Joan-Loís- 34500 BEZIERS - le 02/06/2009
Constatant que la ligne actuelle est utilisée par des trains de fret tractés par des motrices diesel, quelles dispositions sont prévues par RFF pour réserver l'utilisation de la ligne nouvelle comme de la ligne actuelle à des trains à traction électrique ? Quelles dispositions sont prises pour que l'approvisionnement électrique de la ligne soit assuré par des énergies réellement renouvelables, prioritairement hydraulique (comme cela avait été conçu dès les premières lignes électrifiées), accessoirement éolienne, de manière à maximiser la performance écologique de l'investissement ? Quelles contraintes seront imposées aux exploitants pour minimiser leur consommation électrique tout en respectant des temps de trajet optimisés et les arrêts conformes aux impératifs de service public, le meilleur investissement étant sur cette réduction ? Ces contraintes s'exprimeront-elles dans un cahier de charges imposé par RFF à tous les exploitants utilisant la LGV et pouvant intégrer des caractéristiques au matériel roulant autorisé, par exemple, de manière progressive, quant au nombre et à la largeur de portes sur les voitures voyageur permettant de réduire les temps d'arrêt ? |
Réponse le 17/06/2009
Question 1 :
Réseau Ferré de France (RFF) ne peut pas imposer l'énergie de traction mais souhaite limiter le nombre de circulations thermiques sous voie électrifiée.
Cette proposition a été reprise dans le Grenelle de l'environnement et la loi Grenelle 1 demande à évaluer la faisabilité d'une interdiction pure et simple de ces circulations à 2015.
Si cela ne peut être fait, pour des raisons de distorsion de concurrence par exemple, la voie de l'incitation tarifaire pourrait être explorée.
Question 2 :
La structure du marché de l'électricité et la réglementation pour l'accès au réseau ne permettent pas au gestionnaire d'infrastructure RFF d'imposer de telles dispositions aux entreprises ferroviaires, qui achètent directement leur électricité aux fournisseurs. L'optimisation écologique de la fourniture électrique est toutefois aujourd'hui en marche sous l'effet de contraintes financières, économiques et réglementaires nouvelles ou émergentes (prix de l'énergie fossile, anticipation de la taxation du carbone...). Cela pourrait constituer une piste d'économie importante pour les entreprises.
Questions 3 & 4 :
RFF travaille à faire évoluer son propre bilan énergétique (RFF est en charge de la fourniture d'électricité au réseau pour couvrir les pertes par effet Joule) afin de contribuer aux objectifs nationaux (loi POPE de 2005) : ceci concerne les contrats de fourniture d'électricité (réflexion en cours) et le positionnement de RFF en tant que producteur d'énergies renouvelables sur ses terrains.
Le tracé des sillons est réalisé en prenant en compte les performances maximales des engins de traction, mais intègrent une marge de régularité (5% du temps de parcours sur les sections de LGV, 3 à 4,5 minutes aux 100 km sur les lignes classiques). En réalité, les conducteurs utilisent ces marges pour rouler « à l’économie », en ne forçant pas par exemple sur les hauts de côte, et en utilisant la descente pour reprendre de la vitesse. Les bons conducteurs arrivent donc à économiser jusqu’à 15% d’énergie par rapport à une consommation plafond.
Il y a aujourd'hui d'autres pistes d'optimisation énergétique des circulations à rechercher, chez les entreprises ferroviaires comme chez le gestionnaire d'infrastructure : optimiser le nombre de voitures, limiter les arrêts intempestifs (ce qui implique de travailler à une régulation du trafic plus fluide, mais aussi de réfléchir à la pertinence des règles de priorité d'un point de vue énergétique), optimiser l'utilisation des auxiliaires....
RFF n'a pas le pouvoir d'imposer un cahier des charges de cette nature, ce qui serait contraire à une juste concurrence, tout au moins à court terme étant donné le temps de renouvellement du matériel. De plus, typiquement, la grande vitesse interdit les portes larges. Ces solutions se construisent dans la concertation... |
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Question n°2010 de : VARNIER Philippe- 34630 SAINT THIBERY - le 02/06/2009
Quel impact sur le vignoble de l'appellation des côtes de Thongue ? |
Réponse le 17/06/2009
Les études environnementales menées à ce stade des pré études fonctionnelles ont permis d’identifier les différents zonages agricoles et viticoles présents dans l’aire d’étude.
Actuellement quatre scénarios sont envisagés avec des couloirs de passages de 5 km ; par conséquent l’impact sur le vignoble AOC, les vins de pays et sur l’agriculture en général n'est pas quantifiable. L'étude précise d'un tracé ne se fera qu'après le débat public et les études préliminaires, lors de l'étude d'Avant Projet Sommaire.
En tout état de cause RFF préservera au maximum l’activité agricole en phase de définition de son projet et ce de deux façons :
- en limitant les emprises de la ligne au strict minimum pour réaliser ses équipements nécessaires au bon fonctionnement de l’ouvrage,
- en travaillant le plus en amont possible en concertation étroite avec les organisations et syndicats agricoles présentes sur le territoire, et ce pour toute la durée d’élaboration du projet.
Les enjeux relatifs aux productions agricoles seront donc pris en compte très en amont afin d'éviter les impacts ou le cas échéant les réduire :
- en phase d'études préliminaires pour la comparaison des scénarios
- en phase APS (Avant Projet Sommaire) et APD (Avant Projet Détaillé) pour la définition du projet et des mesures de réduction ou de compensation
Dès la DUP, RFF pourra également examiner, en concertation avec les collectivités locales, la Société d'Aménagement Foncier et d'Etablissement Rural (SAFER) et les Chambres d'Agriculture, les possibilités de constitution de réserves foncières, afin de faciliter les restructurations d'exploitations, dans le cadre d'un programme d'échanges et de réorganisation foncière au moment des travaux.
Enfin, concernant les travaux et le chantier, toutes les précautions seront prises pour limiter l’incidence sur les zones de cultures :
- limitation des emprises,
- arrosage des pistes pour réduire les envols de poussières,
- protection des eaux et maintien des réseaux d’irrigation
- maintien de l’accès aux parcelles,
- indemnisations dans le cas de pertes de récolte, pour dépôts de matériaux etc.…
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Question n°2011 de : VARNIER Philippe- 34630 SAINT THIBERY - le 02/06/2009
Allez-vous construire une gare TGV dans la carrière de Saint Thibéry ? |
Réponse le 17/06/2009
A ce stade de réflexion, il n’est pas envisagé de gare nouvelle dans la carrière de Saint-Thibéry.
Pour autant, le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Béziers. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°2012 de : PAUC Sébastien- 34400 SATURARGUES - le 02/06/2009
Etudiant, j'avais travaillé sur la problématique d'approvisionnement en matériaux du contournement Nîmes-Montpellier. Quelle solution a été adoptée à ce sujet ? Cordialement. |
Réponse le 17/06/2009
La problématique d’approvisionnement en matériaux de la ligne nouvelle de Contournement de Nîmes et Montpellier (CNM) a donné lieu, en préalable à l’enquête d’utilité publique et dans le cadre des schémas départementaux des carrières, à différents travaux en coordination avec les Préfectures des départements du Gard et de l’Hérault, la DRIRE, l’UNICEM et également avec la participation de l’Ecole des Mines d’Alès.
Ces travaux ont permis d’identifier les besoins du projet en matériaux et les ressources potentielles des carrières existantes conduisant à valoriser l’intérêt environnemental de carrières provisoires proches du projet, limitant les transports, pour compléter les ressources issues des carrières existantes.
La réalisation du projet CNM en contrat de partenariat conduira chaque candidat à rechercher et proposer les sources de matériaux les plus pertinentes. |
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Question n°2013 de : DROUET Jean-Charles- 30170 SAINT HIPPOLYTE DU FORT - le 02/06/2009
D'où sort cette gare TGV à Valergues indiquée sur la carte ??? |
Réponse le 17/06/2009
Aucune gare nouvelle n’est prévue aux abords de Valergues. Le document que vous joignez en annexe n’est pas une carte réalisée par Réseau ferré de France, maître d’ouvrage du projet.
Au vu de l'étendue des bassins de vie de Nîmes et de Montpellier et de leurs poids démographiques, la possibilité de création d’une gare nouvelle entre Nîmes et Montpellier n'a pas été étudiée, les partenaires s'étant prononcés pour deux dessertes distinctes.
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie nîmois et une au sein du bassin de vie de Montpellier. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
- Pour le bassin de vie de Montpellier deux possibilités d’implantation sont proposées au débat :
- A la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s’inscrirait dans le plan d’urbanisation de l’agglomération de Montpellier, dans la continuité d’Odysseum avec la création d’un lycée, d’un quartier d’affaire et le prolongement de la ligne de tramway n°1.
- A Saint Jean de Védas, à l'intersection entre le contournement Nîmes-Montpellier et la ligne existante vers Sète, site qui permet d’envisager des correspondances TGV/TER.
- Pour le bassin de vie de Nîmes trois possibilités d’implantation sont proposées au débat :
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°2014 de : ESCAFIT Joan-Loís- 34500 BEZIERS - le 02/06/2009
Au regard des suggestions apparues dans les débats et cahiers d'acteurs quant à la réalisation de réservations foncières pour la réalisation ultérieure de deux voies dédiées au fret, quelle est la largeur totale de l'emprise, décomposée en lignes initiales permettant les circulations voyageurs au moins aux vitesses annoncées par les scénarii et en lignes de fret ultérieure ? Quels sont les écarts de sécurité entre voies à grande vitesse d'une part, voies à grande vitesse et voies de fret d'autre part ? Dans le scénario 300 km/h voyageur, 120 km/h fret, quelle est l'emprise en superficie des voies de dégagement permettant le dépassement des trains de fret par les TGV et quel est leur coût estimé ? Quelles sont les superficies estimées pour la gare nouvelle commune à Béziers et Narbonne dans le scénario 300/120 : quelle est la part des superficies pour parking auto et leur capacité en emplacements ? Quelle est la part de l'acquisition des emprises foncières dans les coûts estimés des scénarii proposés au regard des superficies nécessaires aux voies (y compris raccordement) d'une part, aux gares nouvelles le cas échéant d'autre part ? Quel est le stade d'avancement d'études RFF pour une véritable gare d'interconnexion commune à Béziers et Narbonne desservies notamment par les trains voyageurs (y compris GV à venir) concernant Toulouse Bordeaux et Millau Clermont-Ferrand via Neussargues, en plus des TER cadencés et/ou trains tram assurant les liaisons avec le réseau actuel de gares ? |
Réponse le 25/06/2009
Au regard des suggestions apparues dans les débats et cahiers d'acteurs quant à la réalisation de réservations foncières pour la réalisation ultérieure de deux voies dédiées au fret, quelle est la largeur totale de l'emprise, décomposée en lignes initiales permettant les circulations voyageurs au moins aux vitesses annoncées par les scénarii et en lignes de fret ultérieure ? Quels sont les écarts de sécurité entre voies à grande vitesse d'une part, voies à grande vitesse et voies de fret d'autre part ?
L'emprise des voies dépend de nombreux critères.
L’emprise d’une ligne à double voie varie en moyenne entre 70 et 120 m pour les LGV, suivant la topographie, les équipements, etc… Cela dépend en particulier des zones en déblais et en remblais qui augmentent considérablement l’emprise. Si la voie est en déblai ou en remblai de N mètres et si on prend une pente de 1/1, il faut rajouter 2N mètres d’emprise, mais ce sont des ordres de grandeur (il peut y avoir des problèmes de pistes d’accès, de fossés, etc… qui influent en général dans le mauvais sens).
Pour 2 voies fret + 2 voies TGV, l’emprise est de l’ordre d’une centaine de mètres si les 4 voies sont réalisées en même temps (plus les remblais / déblais éventuels). La distance entre 2 voies fret et voyageurs est fixée par la norme européenne 15273 et la STI soit 4,80 m d’entraxe, comme entre les 2 voies mixtes.
Si la réalisation des 4 voies est phasée, 2 voies TGV dans un premier temps puis 2 voies fret ultérieurement, l’emprise sera en règle générale plus large qu’une infrastructure construite initialement à 4 voies pour deux raisons principales :
- le phasage induit la création de pistes, fossés, murs anti-bruit… le long des 2 premières voies. Il sera ensuite possible d’avoir des synergies pour certains équipements mais pas forcément sur tous. Cela dépendra également du coût de ces modifications (signalisation, poteaux caténaires, mur anti-bruits…).
- ensuite le fait de remettre de la terre sur le remblai du TGV (par exemple, s’il est en remblai) risque de déstabiliser l’ouvrage et entrainer des tassements de la voie. D’où la nécessité de s’éloigner des 2 premières voies.
Dans le scénario 300 km/h voyageur, 120 km/h fret, quelle est l'emprise en superficie des voies de dégagement permettant le dépassement des trains de fret par les TGV et quel est leur coût estimé ?
Dans le cadre du scénario LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h, il est prévu la réalisation de portions à 3 ou 4 voies permettant aux trains à grande vitesse de dépasser les trains de marchandises. Ce linéaire de troisième ou quatrième voie a été estimé à environ un milliard €.
Quelles sont les superficies estimées pour la gare nouvelle commune à Béziers et Narbonne dans le scénario 300/120 : quelle est la part des superficies pour parking auto et leur capacité en emplacements?
Dans le cadre des études préalables au débat public, la SNCF était maître d’ouvrage des études de gare. Ainsi c’est la SNCF qui a étudié le dimensionnement des bâtiments voyageurs et des parkings.
Vous pouvez consulter les résultats de ces études à partir du site internet du débat public (www.debatpublic-lnmp.org) dans la rubrique document du débat/Rapports d’Etudes - SNCF/ Etudes gares nouvelles.
Quelle est la part de l'acquisition des emprises foncières dans les coûts estimés des scénarii proposés au regard des superficies nécessaires aux voies (y compris raccordement) d'une part, aux gares nouvelles le cas échéant d'autre part ? :
A ce stade des études il est impossible d’indiquer précisément la part des acquisitions foncières dans le coût global du projet. Il est nécessaire de connaître avec précision un tracé pour évaluer le coût des acquisitions foncières. Or les études menées concernent un couloir de passage de 5 km de large.
Néanmoins en règle générale le coût des acquisitions foncières représente entre 10% et 20% du coût du projet.
Quel est le stade d'avancement d'études RFF pour une véritable gare d'interconnexion commune à Béziers et Narbonne desservies notamment par les trains voyageurs (y compris GV à venir) concernant Toulouse Bordeaux et Millau Clermont-Ferrand via Neussargues, en plus des TER cadencés et/ou trains tram assurant les liaisons avec le réseau actuel de gares ? :
Le site de gare nouvelle conjoint aux aires de vie de Béziers et de Narbonne proposé au débat public permet l’interconnexion TGV/TER avec la possibilité de développer des services TER en direction de Toulouse et en direction de Bédarieux et Millau. L’infrastructure permet ce type de service, après il appartiendra à l’autorité organisatrice des Transports express régionaux (le Conseil Régional) et son exploitant (la SNCF actuellement) de décider de la mise en place de service directs ou non.
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Question n°2015 de : DEVILLERS Claude- 34300 AGDE - le 04/06/2009
Je suis riverain à Agde de la ligne actuelle, quel est son devenir après 2020 ? |
Réponse le 17/06/2009
Avec le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, la ligne existante continuera d’être exploitée et accueillera des trains TER, de fret ainsi que des TGV, après 2020.
► Concernant le trafic voyageurs, la gare actuelle d’Agde continuerait d’être desservies par les TGV, quel que soit le scénario de ligne nouvelle, d’après les prévisions de dessertes faites par le transporteur SNCF.
En 2020, quelque soit le scénario de ligne nouvelle, la gare de Agde accueillerait 2 TGV par heure de pointe soit entre 14 et 16 TGV par jour. Cette offre pourrait être augmentée en période estivale pour faciliter l'accès des touristes au littoral agathois.
De plus, le nombre de TER pourrait être doublé par rapport à aujourd'hui en gare de Agde. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 70 TER chaque jour entre Agde et Béziers, contre 46 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF.
► Concernant le trafic de marchandises, les scénarios mixtes (combinant voyageurs et fret) permettraient qu’environ 30 % des trains de fret évitent les gares actuelles, en empruntant la ligne nouvelle (hypothèses à ce stade des études). |
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Question n°2016 de : DURAND-VIEL Nicole- 66420 LE BARCARES - le 04/06/2009
ESt-ce que la ligne actuelle Perpignan-Narbonne sera complètement remplacée par le nouveau tracé ? (cela éviterait de passer entre la mer et les étangs de Bages) |
Réponse le 17/06/2009
La ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est complémentaire de la ligne existante.
Avec le projet de ligne nouvelle, la ligne existante continuera d’être exploitée et acceptera des trains de fret, des TER ainsi que des TGV.
L’objectif du projet est de disposer à terme d’un doublet de ligne (actuelle et nouvelle) pour faire passer plus de trains, avec une meilleure régularité et de pouvoir disposer d’un itinéraire de délestage en cas d’incident sur une des deux lignes, ce qui n’est pas le cas actuellement. |
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Question n°2017 de : COMPTIER Jean-Marie- 30290 SAINT VICTOR LA COSTE - le 04/06/2009
Les transports par train entre le Sud Est et le Sud Ouest sont réduits au minimum. Un train de nuit qui ne s'arrête pas dans la région et une journée entière pour atteindre la côte. Intègrerez-vous dans le projet un trafic de train en augmentation sur ce secteur ? |
Réponse le 17/06/2009
La réponse à votre question est positive. Oui, dans le cadre du projet de ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, la SNCF a estimé qu’entre le Sud-Est et le Sud-Ouest (entre Montpellier et Toulouse), le nombre de circulation passerait de 24 trains grandes lignes actuellement à 56 TGV en 2020.
Il y aura non seulement une nette amélioration de la fréquence des trains mais également des gains de temps de parcours grâce à l’effet combiné des projets de ligne nouvelle Montpellier-Perpignan et Bordeaux-Toulouse. |
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Question n°2018 de : ABONNEAU Patrice- 86360 CHASSENEUIL DU POITOU - le 05/06/2009
Comment ce fait-il que les comptes-rendus des réunions publiques depuis début mai ne sont toujours pas mis en ligne ? Ce n'est pas normal. Les comptes-rendus doivent être disponible rapidement afin de pouvoir réagir pendant le débat, car après la clôture, ça sera trop tard. Merci de bien vouloir aller plus vite, surtout que les débat sont enregistrés. |
Réponse le 17/07/2009
Les réunions publiques font en effet l’objet d’un enregistrement audio, ce qui nécessite d’abord un travail de retranscription, puis plusieurs relectures par des personnes ayant assisté à la réunion qui vérifient la qualité et la bonne compréhension des propos retranscrits et complètent ce qui était difficilement audible sur l’enregistrement. Les verbatim sont ainsi diffusés sur le site internet de la commission une vingtaine de jours après la tenue de la réunion publique. |
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Question n°2019 de : GRANDO Claude- 66000 PERPIGNAN - le 09/06/2009
Absence du cahier d'acteur pour les Pyrénees Orientales ; pour quelle raison ?? |
Réponse le 24/06/2009
Le cahier d'acteurs du Conseil général des Pyrénées-Orientales est actuellement en cours de réalisation. Ce document sera publié sur le site internet de la Commission du débat public (www.debatpublic-lnmp.org) et envoyé aux abonnés du débat public. |
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Question n°2020 de : GUIJARRO Guy- 11590 CUXAC D'AUDE - le 09/06/2009
La LGV pour le fret sera-t-elle uniquement pour les camions ? Sera-t-elle profitable aussi à certains campings caristes qui effectuent des longs parcours par autoroute ou nationale et qui contriburaient à la diminution de CO2 à condition de bénificier de prix intéressants. |
Réponse le 17/06/2009
A ce jour, il n’existe pas sur le réseau ferroviaire français de service pour le transport des campings cars.
Par contre, il existe des services auto/train qui permettent d’acheminer son propre véhicule (voiture ou moto) tout en choisissant son propre mode de transport. La SNCF propose des services auto/train au départ de Paris vers Avignon, Biarritz, Bordeaux, Brive, Marseille, Narbonne et Nice. Ces dessertes sont renforcées en période estivale, et d’autres sont créées.
Ces services ferroviaires sont distincts des services de fret.
A noter enfin que les wagons utilisés pour le transport des voitures sont à double étage, ce qui limite de facto les dimensions de celles-ci. |
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Question n°2021 de : OUEDRAOGO Benoît- 34760 BOUJAN SUR LIBRON - le 09/06/2009
Quel couloir de passage a le plus de succès entre le couloir nord et le couloir sud ? |
Réponse le 23/06/2009
Le débat public n’étant pas clos, la commission n’a pas encore recensé les prises de position des personnes qui ont participé au débat. Ceci étant, vous pouvez avoir une idée assez précise des souhaits du public en consultant le site internet du débat sur lequel vous trouverez les avis qui ont été exprimés, notamment sur la question que vous posez, ainsi que les cahiers d’acteurs et le compte rendu exhaustif des réunions qui ont pu en faire état. |
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Question n°2022 de : ESCOLIER Bernard- 34500 BEZIERS - le 09/06/2009
Quel est l'intérêt du couloir sud vu que la région au sud de Béziers a relativement facilement accès au train alors que les villes comme Pézénas lézignan-la-cèbe etc.. ne possèdent pas de gares à leurs proximités ? |
Réponse le 17/06/2009
Effectivement l'objectif du couloir "nord", à proximité de Pézenas, est en autre d’offrir la possibilité d’implanter une gare nouvelle à proximité de l’A75 en construction, pour améliorer l’accès à la grande vitesse aux habitants du haut pays, territoire allant de Béziers jusqu’à Clermont l'Hérault et Lodève.
Pour sa part, le couloir sud offre l’opportunité de suivre davantage l’autoroute, ce qui limite la création de nouveaux couloirs de nuisances. C’est un élément qui a souvent été mis en avant par les associations environnementales dans le cadre des études préalables au débat public.
De plus, ce couloir sud offre la possibilité de desservir les gares existantes, telle Béziers à partir de raccordement. En effet, la liaison entre une ligne nouvelle au sein du couloir Nord et la ligne existante pour desservir Béziers Centre aurait un coût important en raison de la longueur de ce raccordement.
Lors des études réalisées en partenariat avec les collectivités locales, il fut donc décidé de soumettre ces deux couloirs au débat public car ils sont proches en terme d'itinéraire, de sensibilités environnementales et de coûts même s’ils offrent des fonctionnalités distinctes. |
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Question n°2023 de : GRANDO Claude- 66000 PERPIGNAN - le 10/06/2009
Les travaux prévus seront-il accélérés, dans le cadre du plan de relance actuel ?? Si oui, date de début de mise en chantier. |
Réponse le 23/06/2009
Le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan ne fait pas partie du plan de relance du gouvernement. En revanche, le contournement de Nîmes-Montpellier en fait partie, l'accélération de ce projet ne pouvant que bénéficier à l’avancée du projet de ligne entre Montpellier et Perpignan.
Néanmoins, la date de mise en chantier devrait intervenir dans la deuxième moitié de la prochaine décennie. |
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Question n°2024 de : VITI René - le 10/06/2009
Message à l'attention des Responsables du projet : Afin de démontrer l'intérêt de ce projet et en soignant l'aspect "pédagogique" de la démarche, je pense qu'il serait utile, en plus d'avoir démontré l'intérêt de le mener à bien, d'en montrer les inconvénients de l'abandonner. A cet effet, il serait judicieux de développer "L'ARBRE DE DECISIONS". Quel impact négatif sur la région, en cas d'abandon ? |
Réponse le 17/06/2009
Dans le cadre des études préalable au débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, l’Etat, la Région Languedoc-Roussillon et 12 collectivités partenaires, ont déterminé les objectifs auquel le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan devait répondre.
Concrètement selon ces acteurs, une ligne nouvelle en plus de la ligne existante devra permettre de :
- Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen,
- Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante,
- Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains,
- Inciter à prendre le train plutôt que la voiture,
- Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route,
- Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon,
- Accompagner le dynamisme de l’économie régionale.
En l’absence de réalisation de ce projet, ces objectifs et attentes du territoire ne seraient pas ou que partiellement atteints. |
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Question n°2025 de : PLAGNOL Mickaël- 30190 SAINTE ANASTASIE - le 10/06/2009
L'échéance de 2020 évoquée dans ce document est-elle réaliste ? De telles études et travaux par la suite peuvent facilement la retarder à 2025voire 2030 (financements, délais d'étude...). |
Réponse le 17/06/2009
Cette échéance est réaliste et elle tient compte des délais de chacune des étapes du projet. Cependant l’avancement d’un projet est étroitement lié à l’adhésion ou à l’opposition qu’il peut susciter.
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
Le respect du calendrier dépendra avant tout des décisions politiques à venir et du temps nécessaire pour établir une convention de financement entre les différents acteurs, le processus d’étude et la durée des travaux étant désormais bien connus avec 30 ans d’expérience de LGV en France. |
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Question n°2026 de : GONDRY Jean-Yves- 11150 VILLEPINTE - le 11/06/2009
Pourra-t-on voir une maquette avec reliefs et paysages quand le projet sera en construction afin de voir comment cela sera à la fin des travaux ? |
Réponse le 17/06/2009
A ce stade des études, il ne serait pas pertinent de réaliser une maquette puisque ce sont des couloirs de 5 km qui sont proposés au débat, alors que le projet lui ne dépassera pas la centaine de mètres de largeur.
Cependant par la suite, lors de l’enquête publique avec la définition précise du tracé, il pourrait être envisagé la réalisation d’animations en trois dimensions de certains secteurs ayant un caractère remarquable. C’est un outil couramment utilisé dans les projets d’infrastructure.
Idéalement, il faudra se positionner 10 ans après la mise en service, une fois que la végétation aura repris ses droits sur les travaux. |
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Question n°2027 de : CHARRASSIER Pascal- 11130 SIGEAN - le 11/06/2009
Monsieur, merci pour les dépliants d'information qui nous sont très utiles mais pourriez-vous envisager, afin de mieux nous informer des projets, d'effectuer des CARTES réelles et prévisionnelles de ou des tracés futurs surtout entre Narbonne et Perpignan. Dans l'attente, recevez, Monsieur, l'expression de mes salutations distinguées. |
Réponse le 17/06/2009
A ce stade du projet, le tracé exact n’est pas encore défini. En effet, le débat public doit faire émerger le choix d’un couloir de passage, large de 5 kilomètres, qui permettra les optimisations futures du projet.
Si le débat public confirme l’intérêt du projet, Réseau ferré de France, maître d’ouvrage du projet étudiera un tracé large de 1000 mètres puis 500 mètres dans le couloir de passage retenu. Ce tracé, large de 500 mètres sera présenté lors de l’enquête d’utilité publique, à l’horizon 2015. Il est donc impossible de vous transmettre à ce jour des cartes plus précises avec des tracés.
Mais d’ores et déjà vous pouvez consulter les études précises sur le site internet de la CPDP www.debatpublic-lnmp.org, notamment le rapport « Synthèse thématique « Infrastructures ».
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°2028 de : QUENEDEDEY Florence- 34280 CARNON - le 11/06/2009
Quand on regarde le nombre de trains dans les scénarii, on voit bien qu’il y en a moins après Narbonne (séparation vers Toulouse et vers Perpignan). Du coup, faut-il une ligne mixte jusqu’à Perpignan ? |
Réponse le 17/06/2009
Effectivement comme vous l’avez noté, le nombre de circulations est différent entre les sections Montpellier-Narbonne et Narbonne-Perpignan.
Actuellement près de 170 trains circulent chaque jour (en jour ouvrable de base-JOB) au nord de Narbonne contre 110 environ au sud. Selon les études préalables au débat public menées par Réseau Ferré de France (RFF), il y aurait près de 370 trains par jour en 2020 qui circuleront sur la section au nord de Narbonne et près de 270 trains par jour au sud.
Cet écart entre les deux sections s’explique par le fait qu’une partie des trains utilise la bifurcation en direction de Toulouse au niveau de Narbonne (trains Grand Sud, liaison Bordeaux Lyon, fret Marseille-Toulouse). Ainsi l’axe Montpellier-Narbonne concentre les 2 principaux flux régionaux, les flux Nord-Sud (Montpellier-Perpignan) et Est-Ouest (Montpellier-Toulouse).
Si le projet devait être adapté en fonction de la charge du trafic alors une solution distincte entre Montpellier-Narbonne et Narbonne-Perpignan pourrait être envisagée. Sur la base de ce critère, les fonctionnalités du projet pourrait être adaptées géographiquement.
Dans le cadre des études préalables au débat public cette réflexion a d’ailleurs donnée lieu à une étude particulière, à la demande des partenaires cofinanceurs ; elle est toujours d’actualité. Vous pouvez consulter sur le site de la commission particulière du débat public l’étude complémentaire n°8 menée sur ce sujet (www.debatpublic-lnmp.org). |
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Question n°2029 de : GHADDAB Eddy- 28000 CHARTRES - le 11/06/2009
Dans les autres Débats Publics, comme Bordeaux-Espagne, les scénarii étaient moins figés et plus adaptés aux besoins. Par exemple, Bordeaux-Dax en TGV et Dax-Frontière espagnole avec une ligne mixte. Pourquoi RFF ne le propose pas ici ? |
Réponse le 17/06/2009
Les scénarios proposés au débat public résultent d’un important programme d’études, mené par Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, l’Etat, la Région Languedoc-Roussillon et 12 collectivités partenaires. Les quatre scénarios présentés ont été retenus au terme des études ; ils permettent de présenter l’ensemble des grandes problématiques ferroviaires et enjeux du territoire entre Montpellier et Perpignan au travers de scénarios contrastés. Les réponses techniques sont de trois ordres :
- la grande vitesse,
- la mixité,
- l’aménagement de la ligne actuelle.
Cependant, plus de six cent scénarios étaient envisageables ; n’en présenter ne serait-ce que 5% n’aurait pas facilité la pédagogie et l’appropriation des enjeux par le grand public. Désormais, chacun peut « recombiner » les 4 scénarios entre eux pour aboutir au scénario optimal, compte tenu de ses priorités.
Ainsi, un scénario combinant diverses caractéristiques/fonctionnalités selon les sections comme pour le projet Bordeaux-frontière espagnole est possible. D’ailleurs les études préalables au débat public ont amorcé cette réflexion, suite à la demande des collectivités cofinanceurs. Vous pouvez consulter sur le site de la commission particulière du débat public l’étude complémentaire n°8 menée sur ce sujet (www.debatpublic-lnmp.org). |
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Question n°2031 de : PACULL Jacques- 66150 ARLES SUR TECH - le 12/06/2009
Quel sera la consommation énergétique pour la construction du projet et son exploitation future ? Ratio ancien réseau / nouveau train. |
Réponse le 25/06/2009
Plutôt qu'un bilan énergétique, on préfère évaluer l'effet de la construction d'une ligne à grande vitesse sur le critère de son bilan en matière d'émissions de gaz à effet de serre, pour estimer sa contribution à la politique de lutte contre le changement climatique.
A ce stade du projet, ce travail ne peu être mené sur la phase « construction » du projet (niveau de définition beaucoup trop large). Par contre, il l’a été sur la phase « exploitation », c'est-à-dire une fois la ligne construite et les trains circulant pour quantifier la participation du projet à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Selon les scénarios, le projet de ligne nouvelle Montpellier-Perpignan permettra d’éviter jusqu’à 600 000 tonnes de GES par an en 2020, 800 000 en 2050, majoritairement grâce au trafic voyageurs reporté. Ceci correspond aux émissions d’une ville française de 100 000 habitants (un Français émet en moyenne 8 tonnes de CO2 par an aujourd'hui).
Un calcul récent, sur un autre projet de LGV, a montré que les émissions de gaz à effet de serre dues à la construction de la ligne sont absorbées au plus en 12 ans d'exploitation grâce aux économies d'émission permises par le projet. De plus, l'énergie consommée par les trains à grande vitesse ne provient pas du pétrole, contrairement à celle qui est consommée par les modes alternatifs (automobile, avion) : l'avantage économique du train à grande vitesse lié à l'énergie devrait donc s'accroître avec le temps sur les liaisons qui présentent une densité d'utilisation suffisante.
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Question n°2032 de : GESBERT Yvon- 66270 LE SOLER - le 12/06/2009
Qui va financer un tel projet ? |
Réponse le 17/06/2009
Les grands projets ferroviaires nécessitent un montant élevé d’investissement. L’équilibre financier de tels projets ne peut être obtenu que sur une très longue période, qui peut être supérieure à 50 ans, et en mobilisant des apports publics significatifs. Le financement du projet de Ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan s’inscrit dans un schéma de ce type, sachant que deux stratégies de financement peuvent être recherchées : le financement classique, par fonds publics et les financements en partenariat public / privé.
Les cas de financement classique les plus récemment mis en œuvre, sont ceux de la première phase de la ligne à grande vitesse (LGV) Est Européenne et de la branche est de la LGV Rhin-Rhône. Dans ces projets, le financement repose exclusivement sur des fonds publics associant l’Etat, les collectivités territoriales, les pays voisins intéressés, l’Union Européenne, RFF et la SNCF.
D’autres modalités de financement peuvent être recherchées dans le cadre des partenariats publics /privés, qu’il s’agisse de la concession ou du contrat de partenariat.
Concession : le concessionnaire s’engage à financer, concevoir, construire, exploiter et entretenir l’ouvrage concédé, à ses frais et à ses risques. Le concessionnaire, qui a un droit exclusif d’exploitation, se rémunère directement par les péages d’utilisation de l’infrastructure. Dans le domaine ferroviaire, la ligne nouvelle Perpignan-Figueras, inaugurée en février 2009, a fait l’objet d’une concession au groupement TP Ferro qui en a assuré la conception, la construction, et assurera l’exploitation et la maintenance, pendant 50 ans. La LGV Sud Europe Atlantique (tours-Bordeaux) fera aussi l’objet d’une concession, dont la durée reste à déterminer.
Contrat de partenariat : le partenaire privé peut concevoir, financer, réaliser et entretenir l’infrastructure pour le compte de RFF, mais il ne l’exploite pas. Les péages et les risques d’exploitation sont conservés par RFF. Celui-ci rémunère le partenaire privé par le versement d’un "loyer". Dans le domaine ferroviaire, le contournement Nîmes-Montpellier (CNM) va être réalisé sous ce domaine juridique.
A ce stade d’avancement du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, il n’est pas possible de définir quel sera le montage financier du projet, qu’il soit de type « classique » (outre RFF, participation de l’Etat et des collectivités territoriales et de l’union Européenne) ou «innovant » (avec le concours en plus d’acteurs privés). Le plan de financement ne pourra être précisé qu’après la déclaration d’utilité publique du projet, en concertation avec les partenaires, une fois arrêtée les caractéristiques précises du projet.
A titre d’exemple, vous trouvez ci-dessous les modalités de répartition du financement de la LGV Est Européenne (1ère phase – Paris Strasbourg) :
Les nouvelles règles proposées par le Ministère de l’équipement seraient les suivantes :
Une fois déduite la participation de l’Europe et de Réseau ferré de France, le solde pourrait être réparti comme suit :
- Ligne nouvelle dédiée voyageur : 50% Etat / 50% Collectivités
- Ligne nouvelle mixte (voyageur et fret) : 65 % Etat / 35 % Collectivités
- Ligne nouvelle dédiée fret : 80 % Etat / 20 % Collectivités
L’impact sur la fiscalité des collectivités locales dépend de nombreux facteurs :
- Le niveau de leur contribution et l’incidence sur leur endettement,
- Le niveau d’endettement des collectivités qui conditionne leur recours à l’emprunt et le
- taux d’intérêt,
- Le montant des recettes fiscales générées par le projet pendant la période de construction et d’exploitation du projet.
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Question n°2033 de : BELMAS Laurent- 66540 BAHO - le 12/06/2009
Madame, Monsieur, je ne suis pas sûr d'avoir été compris. Peut être que ma question n'était pas assez claire ou détaillée. Permettez-moi de la préciser. J'ai pu observer les différentes phases du chantier TGV Perpignan vers la Catalogne Sud. Et c'est bien pour cela que ma question portait précisément sur la prévision des travaux et des couloirs déjà réservés pour le passage de la ligne. Je n'ai jamais parlé d'aménagement paysagé aux abords proches de la ligne, mais de possibilités de préparer l'avenir en aménageant les abords moins proches en utilisant des terrains donnés par des futurs voisins de la ligne. Cela me semble être du bon sens quand on connaît la vitesse de croissance d'un arbre. En tant qu'ancien agriculteur, je peux en parler. Sachez, Madame, Monsieur, que je prépare un programme dans ce sens. Il me semble aujourd'hui qu'il est préférable de prévoir que de se tromper. L'environnement n'est pas une marchandise mais un investissement. Bien entendu j'attends une réponse de votre part aussi rapide que celle que je viens de recevoir. Cordialement |
Réponse le 18/06/2009
Au stade actuel des pré études fonctionnelles, il est trop tôt pour répondre de manière précise à votre question sur les plantations et les reboisements qui seront effectués. C’est seulement après les conclusions du débat public que des études plus approfondies seront lancées, en phase d’études préliminaires puis d’avant projet sommaire. En tout état de cause, les aménagements paysagers sont généralement préconisés dans les emprises ferroviaires c'est-à-dire à l’intérieur des espaces clôturés, dans lesquels le gestionnaire de l’infrastructure en est propriétaire et est habilité à les entretenir.
Plusieurs expériences de plantations hors emprises ferroviaires sur des espaces « éloignés » de la LGV ont été menées dans le cadre du TGV Méditerranée ; elles n’ont pas donné des résultats satisfaisants du fait du manque d’engagement des collectivités locales (communes notamment) pour entretenir ces espaces plantés. |
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Question n°2034 de : HENRI Bruno- 34850 PINET - le 12/06/2009
Propriétaire d'un mazet sur la commune de pinet, situé proche de la via domitia et au nord de l'A9, j'aurai bien voulu connaître le tracé le plus plausible sur cette commune. Des voisins vignerons en AOC Picpoul sont aussi dans le doute... Peut-on investir durablement ? Aurons-nous des chemins d'accés à nos propriétés ? Avez-vous pesé la souffrance écologique que la LGV va faire subir à cette belle garrigue faune et flore confondues ? Que deviendront les parcours de randonnées ? Que va nous apporter une ligne à grande vitesse sans aucune gare de proximité ? Que représentons-nous dans ce projet ? Merci |
Réponse le 17/06/2009
1 – Quel est le tracé sur la commune de Pinet ?:
A ce stade du projet, le tracé exact n’est pas encore défini. En effet, le débat public doit faire émerger le choix d’un couloir de passage, large de 5 kilomètres, qui permettra les optimisations futures du projet.
Si le débat public confirme l’intérêt du projet, Réseau ferré de France, maître d’ouvrage du projet étudiera un tracé large de 1000 mètres puis 500 mètres dans le couloir de passage retenu. Ce tracé, large de 500 mètres sera présenté lors de l’enquête d’utilité publique, à l’horizon 2015. Le numéro des parcelles impactées pourra être défini au moment la déclaration d'utilité publique.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
Cependant, au début des années 90, avaient été engagées des études visant à la réalisation d’une ligne nouvelle à grande vitesse de Montpellier à la frontière espagnole. L’Avant Projet Sommaire de la LGV Languedoc-Roussillon a été approuvé le 9 mai 1995, et le tracé (qui traversait des terrains de la commune de Pinet) a été qualifié de Projet d’Intérêt Général (PIG) par les 3 Préfets de département de l’Hérault, de l’Aude et des Pyrénées Orientales, en décembre 2000-janvier 2001.Concernant le projet d’intérêt général (PIG) traduit dans les documents d’urbanisme suite aux arrêtés préfectoraux du 29 décembre 2000, renouvelés le 29 décembre 2003 puis le 22 décembre 2006, l’Etat maintiendra le dispositif de Projet d’Intérêt Général jusqu’à la définition du tracé déclaré d’utilité publique.
Conformément aux articles L 123-9 et R 123-32 du code de l’urbanisme, le propriétaire d’un terrain concerné par le PIG peut adresser à Réseau Ferré de France (RFF), par le biais de la mairie, en recommandé avec AR, une mise en demeure d’acquérir ses biens. A défaut d’accord amiable intervenu dans le délai d’un an suivant réception de la mise en demeure en mairie, le juge de l’expropriation peut être saisi par l’une des deux parties et statuera sur le transfert de propriété et le montant des indemnités allouées.
2 – Peut-on investir durablement ?
Il est tout à fait possible d’investir sur vos terrains s’ils sont en dehors du PIG. Si vos terrains sont concernés par le PIG, il est également possible d’investir : s’il s’agit de cultures pérennes il sera possible de récolter quelques années encore et l’indemnisation sera fonction de la culture en place le jour de l’acquisition ; s’il s’agit d’une construction celle-ci devra faire l’objet d’un permis de construire à soumettre à RFF qui émettra un avis suivant la situation du projet à la date de la demande.
Il existe également la possibilité de réaménagement foncier suivant les décisions des commissions communales d’aménagement foncier.
3 – Aurons-nous des chemins d'accès à nos propriétés ?
Les rétablissements routiers seront assurés afin qu’aucune parcelle ne soit enclavée suite à la réalisation du projet de ligne nouvelle ferroviaire.
4 – Avez-vous pesé la souffrance écologique que la LGV va faire subir à cette belle garrigue faune et flore confondues ? Que deviendront les parcours de randonnées ? :
A l’heure actuelle, les projets d’infrastructures de transport sont conçus en intégrant très en amont toutes les notions d’environnement, du fait des procédures de concertation qui se sont imposées au titre du code de l’environnement, et notamment les débats publics et les enquêtes publiques.
Concrètement, pour la préparation du débat public de la ligne nouvelle Montpellier Perpignan, RFF a établi un diagnostic des sensibilités environnementales (milieu humain, paysage, ressources en eau, environnement naturel, patrimoine) sur une aire d’étude intégrant 216 communes. Ce diagnostic a intégré les données des services de l’Etat, des collectivités mais aussi des associations et organismes compétents (Parc Naturel Régional de la Narbonnaise, Conservatoire des Espaces Naturels, Syndicat Mixte de bassin, Conservatoire Botanique…). Ensuite les données ont été hiérarchisées pour identifier des couloirs de passage préférentiels moins impactant pour l’environnement.
A l’issue du débat public, des études d’environnement complémentaires seront réalisées dans un fuseau de 1000 mètres, puis une étude d’impact dans une bande de 500 mètres lors des études préparatoires à l’enquête publique.
En phase d’avant projet sommaire (APS), RFF prendra en compte tous ces enjeux environnementaux localisés qui participeront à part entière à la conception technique du projet (notion d’environnement intégré) : calage fin du tracé en plan (évitement des zones les plus sensibles : nuisances sonores, stations botaniques protégées…), optimisation du profil en long (aspect paysager, bruit), définition de certains ouvrages et équipements (ouvrage hydraulique « sur – élargi » pour la transparence écologique par exemple) etc…
En plus de cette notion d’environnement intégré, des mesures d’accompagnement spécifiques pourront également être mises en œuvre pour traiter d’éventuels impacts résiduels et pour respecter la réglementation Environnement (seuils sonores de la loi bruit, transparence hydraulique de la loi sur l’eau, protections des espèces protégées, réseau Natura 2000…..).
Concernant les parcours de randonnées, RFF travaillera en étroite collaboration avec les services gestionnaires de ces itinéraires, et notamment les conseils généraux. Pour votre information, les incidences générales d‘un projet ferroviaire sur l’environnement et les mesures mises en œuvre sont traitées dans le rapport d’étude n°15 intitulé « synthèse des impacts et mesures envisageables dans le cadre de la ligne nouvelle », disponible sur CD rom ou en téléchargement sur le site internet du débat public www.debatpublic-lnmp.org
5 – Que va nous apporter une ligne à grande vitesse sans aucune gare de proximité ? Que représentons-nous dans ce projet ? :
Effectivement aucun site de gare nouvelle n’est envisagé à proximité immédiate de la commune de Pinet, cependant il sera possible d’accéder aux services offerts par cette ligne nouvelle soit directement en gare de Agde ou de Béziers soit par rabattement TER par exemple depuis les gares de Marseillan et de Agde vers la gare nouvelle ou la gare centre de Béziers. Enfin deux sites de gares nouvelles à l’Est de Béziers sont proposés au débat public, ces sites devraient être plus facilement accessibles pour les habitants de Pinet que la gare centre actuelle de Béziers. Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Béziers.
Les objectifs d’un projet de ligne nouvelle sont multiples. Ils ont été analysés au terme d’un important programme d’études, mené par Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, l’Etat, la Région Languedoc-Roussillon et 12 collectivités partenaires.
Concrètement, une ligne nouvelle en plus de la ligne existante permettrait de :
- Donner aux habitants de toute la région, y compris aux habitants de Pinet, l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen,
- Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante,
- Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains,
- Inciter à prendre le train plutôt que la voiture,
- Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route, favorisant ainsi le report modal de la route vers la rail,
- Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon,
- Accompagner le dynamisme de l’économie régionale. |
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Question n°2035 de : HULSHOF Peter- 33220 SAINTE FOY LA GRANDE - le 12/06/2009
Sera-t-il tenu compte d'une LGV Narbonne-Toulouse? |
Réponse le 17/06/2009
Les études préalables au débat public sur le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan ne prennent pas en considération la réalisation d’une LGV entre Narbonne et Toulouse. En effet, concernant Toulouse-Narbonne, le projet de loi "Grenelle de l'environnement" (dans sa version adoptée par le Sénat) stipule : "Un programme complémentaire de 2500 kilomètres [de lignes nouvelles à grande vitesse] sera en outre défini, incluant…la ligne Toulouse/Narbonne". Ce programme correspond a priori aux lignes dont la réalisation sera lancée au-delà de 2020, donc après la construction de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan dont la mise en service est envisagée en 2020.
Des "pré-études fonctionnelles" vont prochainement être engagées par Réseau Ferré de France (RFF) (vers l'été 2009) sur le projet Toulouse-Narbonne. D'un budget de 1.3 M€, elles sont financées par l'Etat (325 k€), RFF (325 k€), et les Régions Midi Pyrénées (300 k€), Languedoc-Roussillon (300 k€) et Aquitaine (50 k€). A noter que le Contrat de Projets 2007/2013 Midi Pyrénées avait prévu le lancement de ces études. Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et/ou de réaménagemnt de la ligne existante.
Ces études devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nationale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public.
Ce sont donc les études portant sur Toulouse-Narbonne qui prendront en considération les résultats des études sur le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan et non l’inverse.
Mais d’ores et déjà des interfaces, notamment au niveau des raccordements au droit de Narbonne sont identifiées. |
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Question n°2036 de : CUEILLE Michel- 66350 TOULOUGES - le 14/06/2009
Ces projets prennent-ils en compte le transport des camions qui traversent la France d'une frontière à l'autre ? Dans le cas contraire est-il bien raisonnable de prévoir de telles infrastructures et de telles dépenses sans résoudre ce problème à l'horizon 2020 ? |
Réponse le 17/06/2009
Cette problématique est bien prise en compte dans les études préalables au débat public, sans l’ambition généreuse que vous lui prêtez, à savoir « résoudre ce problème à l’horizon 2020 ».
Vous pouvez d’ailleurs consulter le rapport d’étude spécifique à cette problématique sur le site internet du débat public (www.debatpublic-lnmp.org).
Cela a fait l’objet d’études détaillées, car à l’horizon 2020, l'un des objectifs des scénarios proposés au débat public est de favoriser le report modal de la route vers le rail. Les scénarios, en permettant de faire circuler davantage de trains de marchandises et en assurant une meilleure fiabilité du réseau ferroviaire en Languedoc-Roussillon (régularité, disponibilité, fiabilité), participeront à renforcer la pertinence du mode ferroviaire vis-à-vis de la route.
Ainsi, grâce aux scénarios de ligne nouvelle, ce sont près de 3000 poids lourds par jour qui seront reportés de la route vers le rail grâce au ferroutage (semi-remorque chargée sur un wagon adapté) et aux autres services de transport de marchandises, tel que le transport combiné (conteneur ou caisse mobile chargés sur un wagon), le train entier (train constitué à partir de wagons provenant d'une seule entreprise, ayant des volumes massifs de marchandises à transporter) et le lotissement (train constitué à partir de wagons provenant de diverses entreprises). |
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Question n°2038 de : DUBOIS Serge- 11100 NARBONNE - le 14/06/2009
Si une nouvelle gare TGV doit être construite dans la région Béziers-Narbonne, le fait que Narbonne n'ait pas d'aérodrome (contrairement à Béziers) est-ce un atout pour que la construction de cette gare se fasse sur le Narbonnais afin de ne pas favoriser outrageusement une ville par rapport à une autre ? |
Réponse le 17/06/2009
Il ne s’agit pas d’opposer les territoires languedociens au travers d’un projet à dimension régionale et nationale.
La vocation de l’aéroport de Béziers, compte tenu de sa zone de chalandise relativement limitée, n’est pas de devenir une grande plateforme à l’instar d’un Paris Charles-de-Gaulle, mais plutôt d’assurer du trafic point à point, correspondant essentiellement à une demande locale. Les services ferroviaires et aériens ne sont donc pas complémentaires. La question de la réalisation d’une gare nouvelle doit être isolée de celle de la présence ou non d’un aéroport à proximité.
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles. En effet la réalisation d’une gare nouvelle n’est pas une condition indispensable pour accéder à la grande vitesse ferroviaire. Sans gare nouvelle, il sera toujours possible de prendre les TGV dans les gares centres de Béziers ou de Narbonne. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Réseau Ferré de France (RFF) et la SNCF ont étudié dans le cadre des études préalables au débat public, un site de gare nouvelle commune aux aires de vie de Béziers et Narbonne sur le secteur de Nissan lez Ensérune. Ce site permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, deux autres possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, une autre possibilité d'implantation est proposée au débat:
• Le secteur à l’ouest de Narbonne offrirait la possibilité de créer une gare interconnectée avec la ligne existante Toulouse-Narbonne, à proximité de l’autoroute A61. Le site devrait permettre le raccordement du projet avec cette ligne. Cette implantation favoriserait les correspondances TER/TGV pour le Lézignanais et le Carcassonnais.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers et / ou de Narbonne est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 58 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 16 arrêts en gare actuelle de Béziers et 4 arrêts en gare actuelle de Narbonne, selon les estimations de la SNCF. Par contre, les gares de centre ville garderont une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 70 TER chaque jour entre Béziers et Narbonne, contre 46 aujourd’hui, ainsi que 40 TER chaque jour entre Narbonne et Perpignan, contre 28 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°2039 de : ANE Jean- 34880 LAVERUNE - le 15/06/2009
Y aura-t-il enfin à Perpignan des trains après 19h30 pour rejoindre Montpellier ? |
Réponse le 15/06/2009
Les trajets Perpignan-Montpellier pouvant être envisagés par TER ou par trains Grandes Lignes, les éléments de réponse ci-dessous contiennent ces deux volets.
La desserte en fin de journée des grandes agglomérations est un besoin croissant dans les déplacements quotidiens, lié au contexte sociologique.
Concernant le TER, en collaboration avec le Conseil Régional du Languedoc-Roussillon, Autorité Organisatrice des TER, ces évolutions sont actuellement prises en compte par la SNCF dans le cadre de la préparation du cadencement prévu à l’horizon 2012. Les résultats de ces réflexions permettront d’apporter une réponse à la question posée, pour cet horizon.
Dans le cadre des études préparatoires au débat public de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, l’analyse de l’augmentation de la demande de déplacements a conduit à la SNCF à proposer de structurer les TER sur la ligne Perpignan-Montpellier en deux types de missions cadencées : les missions de type intercités (Toulouse-Marseille et, dans le cas de la question posée, Perpignan-Avignon), complétées, par grande agglomération (ou groupe d’agglomérations), par des dessertes périurbaines à vocation plus locale. A ce stade des études de la ligne nouvelle, il a été proposé que chacune des missions intercités soit assurée à raison d’un train par heure de pointe et par sens. Les phases d’études ultérieures permettront d’en préciser les plages horaires, notamment concernant les trains de fin de journée.
Concernant les liaisons grandes lignes, les améliorations successives permises par les nouvelles infrastructures ferroviaires à venir (ligne à grande vitesse Perpignan-Barcelone, Contournement de Nîmes et de Montpellier, LGV Bordeaux-Toulouse, LGV Provence-Alpes-Côte d’Azur, ligne nouvelle Montpellier-Perpignan), l'offre de trains grandes lignes sera sensiblement étoffée. A titre d’exemple, à terme, selon les scénarios de ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, le nombre de TGV qui desserviraient Perpignan pourrait atteindre de l’ordre de 70 trains quotidiens.
Dans cette hypothèse, la possibilité de relier Perpignan à Montpellier au-delà de 19h30 serait assurée.
Parallèlement à cette augmentation du nombre de trains, la mise en service de ces nouvelles infrastructures apportera des gains de temps de parcours substantiels. Ainsi, à la mise en service de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, il est envisagé que le meilleurs temps de parcours entre Perpignan et Montpellier puisse être divisé par deux par rapport à la situation actuelle, de façon à relier ces deux villes en trois quarts d’heure environ. |
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Question n°2040 de : DELAS Andrée- 34140 MEZE - le 15/06/2009
Bonjour, à quelle date saura-t-on le tracé définitif ? Merci. |
Réponse le 17/06/2009
A ce stade du projet, le tracé exact n’est pas encore défini. En effet, le débat public doit faire émerger le choix d’un couloir de passage, large de 5 kilomètres, qui permettra les optimisations futures du projet (techniques, environnementales et financières).
Si le débat public confirme l’intérêt du projet, Réseau ferré de France, maître d’ouvrage du projet étudiera un tracé large de 1000 mètres puis 500 mètres dans le couloir de passage retenu. Ce tracé, large de 500 mètres sera présenté lors de l’enquête d’utilité publique, à l’horizon 2015.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°2041 de : FORBIN Pascal- 34590 MARSILLARGUES - le 15/06/2009
Merci, cher Président, pour cette réponse.
J'ai quelque peine à imaginer que l'augmentation du trafic fret et passager et du nombre de trains quotidiens puissent être absorbés par l'actuelle gare de Nîmes dont on voit mal les possibilités architecturales d'extension. D'un autre côté, la création d'une nouvelle gare pose un problème de coût et de liaison avec le centre ville !
Cette création me semble pouvoir s'appliquer aussi à la gare de Montpellier, dont l'accès est déjà fort difficle et l'usage peu commade.
Meilleurs sentiments. |
Question en cours de traitement |
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Question n°2042 de : KIRTZ Jean-Marie- 66650 BANYULS SUR MER - le 17/06/2009
Monsieur le Représentant du Maître d'Ouvrage Vous répondez par une pirouette. Je vous dis que Luc NADAL, Directeur de Fret SNCF, a déclaré à un magazine spécialisé espagnol que Fret SNCF ne fera jamais circuler un train de Fret à des conditions économiques viables sur la concession MIXTE de Perpignan-Figueras. Vous savez d'ailleurs parfaitement que le Président de RFF en personne a déclaré que les sillons Fret sont vendus 30% en dessous du prix de revient sur des lignes archi amorties! Il est quand même incroyable, au moment même où Véolia Cargo est en vente, que Fret SNCF envisage d'abandonner le wagon isolé, que le Cabinet Bain dans un audit démontre que la moitié des trafics de Fret SNCF n'ont aucune pertinence économique, que vous essayer de tromper les citoyens. Vous citez dans les projections économiques, TP Ferro (concessionnaire de Perpignan-Figueras) et ses prévisions ; ces gens n'ont pas encore, à ce jour fait circuler le moindre train, à fortiori un train de Fret. Posez-vous donc la question de savoir pour quelles raisons le consortium Bouygues Dragados a renoncé à cette concession mixte après une négociation avec l'Etat visant à en doubler la durée initialement prévue? C'est proprement scandaleux et cela n'honore pas les serviteurs de l'état que vous devriez être. Vous devriez éclairer le citoyen par vos analyses et vos explications sur les causes des difficultés du report de la route vers les autres modes. C'est ça la noblesse et la grandeur du service de la nation. Je vous rappelle que ce sont vos enfants et les miens qui vont payer ces approximations. Bien cordialement à vous lire Jean-Marie KIRTZ |
Question en cours de traitement |
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Question n°2043 de : MICHEL Bruno- 21121 HAUTEVILLE LES DIJON - le 17/06/2009
Bonjour, Pourriez-vous m'indiquer si la ligne LGV passant à Mauguio (je vais habiter avenue du 8 mai 45) fera du bruit (c'est à dire est-ce que l'on va entendre le bruit des trains si l'on est avenue du 8 mai 1945) ? merci de votre réponse. Cordialement |
Réponse le 25/06/2009
Le dossier d'enquête d’utilité publique de Contournement de Nîmes et de Montpellier a présenté pour l'ensemble du projet les secteurs où il était nécessaire de mettre en place des protections acoustiques, afin de respecter les seuils de bruit à ne pas dépasser, valeurs mesurées en façade des maisons. Il a été retenu la mise en place d’écran acoustique au droit de Mauguio.
Pour les lignes mixtes sont considérés un seuil nocturne de 58 dBA sur la période 22h-6h et de 63 dBA pour la période diurne. Ces valeurs sont reprises au dossier des engagements de l'Etat du CNM de mars 2006. Les protections acoustiques figurant au dossier d’Enquête d’Utilité Publique ont été dimensionnées dans le respect du seuil nocturne de 58 dBA.
Concernant le bruit de trains, on présente habituellement les puissances des trains sous la forme d'un niveau maximum observé au passage du convoi (Lmax), à une distance conventionnelle de 25m du bord de la voie. Ainsi nous avons pour :
- un TGV ® à 300 km/h è Lmax = 92 dBA
- un train de Fret à 120 km/h è Lmax = 88 dBA
Vous trouverez ci-dessous la carte du tracé du Contournement de Nîmes et de Montpellier :
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Question n°2044 de : PARIS Gérard- 34110 FRONTIGNAN - le 18/06/2009
j'habite à Frontignan et je travaille sur paris. Avec cette nouvelle ligne, est-ce que ça changera quelque chose pour moi ? |
Réponse le 18/06/2009
La gare de Frontignan ne serait pas desservie par le TGV (elle ne l’est pas actuellement) mais continuerait d’être desservie par le TER. La gare de Frontignan garderaient une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER permise par le projet LNMP pour les déplacements quotidiens. L’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 90 TER chaque jour entre Montpellier et Frontignan, contre 46 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF.
Ainsi Frontignan disposerait à partir de sa gare de correspondances TER/TGV donnant accès potentiellement jusqu’à 126 TGV par jour via les gares de Montpellier, améliorant ainsi l’accès aux services TGV entre Montpellier et Paris. |
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Question n°2045 de : ROGER Guy- 66470 SAINTE MARIE LA MER - le 18/06/2009
Bien sûr je suis d'accord pour ce projet "LGV" qui ne peut être que bénéfique à notre région, mais a-t-on pensé aux impôts locaux des contribuables ? Merci de me répondre. |
Réponse le 18/06/2009
La question du coût du projet, c'est-à-dire de son financement et indirectement de l’incidence sur les impôts locaux a été un enjeu mis en avant par Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, dès le lancement des études préalables au débat public.
Concrètement, concernant le financement des lignes à grande vitesse, les collectivités publiques (Europe, Etat, Région et collectivités locales) apportent des subventions d’investissement en raison des enjeux sur leur territoire respectif et des priorités du projet qu’elles souhaitent promouvoir (réduction de la saturation routière, de la pollution, développement économique…) selon les règles et les contraintes budgétaires propres à chacune.
L’impact sur la fiscalité de ces concours dépend de nombreux facteurs :
- Le niveau de leur contribution et l’incidence sur leur endettement,
- Le niveau d’endettement des collectivités qui conditionne leur recours à l’emprunt et le taux d’intérêt,
- Le montant des recettes fiscales générées par le projet pendant la période de construction et d’exploitation du projet. |
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Question n°2046 de : JANODY Dominique- 11250 LEUC - le 18/06/2009
Y a-t-il des projets pour améliorer la liaison Montpellier-Toulouse ? (actuellement situation catastrophique : retards réguliers, fréquence insuffisante) |
Réponse le 18/06/2009
Des TGV circulent actuellement entre Marseille, Narbonne et Toulouse. Cependant ces TGV empruntent les lignes classiques dont la vitesse maximale est de 160 km/h. Les temps de parcours de ces liaisons pourront être améliorés avec un projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, via l’utilisation de la ligne nouvelle entre Montpellier et Narbonne. A titre d’exemple, les scénarios de ligne nouvelle proposés au débat public permettent des gains de temps compris entre 25 et 30 minutes entre Montpellier et Toulouse pour un trajet direct. Les raccordements de la Ligne Nouvelle Montpellier Perpignan (LNMP) à la ligne actuelle vers Toulouse ont fait l’objet d’étude de la part de Réseau ferré de France (RFF).
De plus la desserte entre Montpellier et Toulouse devrait être renforcée (plus de trains qui circulent) grâce au projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan.
Il existe également un projet entre Toulouse et Narbonne. Des "pré études fonctionnelles" vont prochainement être engagées par Réseau Ferré de France (vers l'été 2009). D'un budget de 1.3 M€, elles sont financées par l'Etat (325 k€), RFF (325 k€), et les Régions Midi Pyrénées (300 k€), Languedoc-Roussillon (300 k€) et Aquitaine (50 k€). A noter que le Contrat de Projets 2007/2013 Midi Pyrénées avait prévu le lancement de ces études. Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et/ou de réaménagement de la ligne existante.
Ces études devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nationale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public. |
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Question n°2047 de : JANODY Dominique- 11250 LEUC - le 18/06/2009
S'il y a une nouvelle gare à Narbonne, quelles liaisons avec les TER ? |
Réponse le 18/06/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Narbonne. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle. Ainsi, en 2020, selon les estimations de la SNCF, 58 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 4 arrêts en gare actuelle de Narbonne, avec une vingtaine de TER par jour assurant la correspondance entre Narbonne Centre et la gare nouvelle.
Par contre, la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 40 TER chaque jour entre Narbonne et Perpignan, contre 28 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, deux possibilités d'implantation sont proposées au débat:
- le secteur à l’ouest de Narbonne offrirait la possibilité de créer une gare interconnectée avec la ligne existante Toulouse-Narbonne, à proximité de l’autoroute A61. Le site devrait permettre le raccordement du projet avec cette ligne. Cette implantation favoriserait les correspondances TER/TGV pour le Lézignanais et le Carcassonnais.
- le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°2048 de : SUISSA Jean-Pierre- 30000 NÎMES - le 18/06/2009
N’ayant pas eu de réponse complète à notre question n° 1682, nous nous permettons de la reposer ainsi : « Via la ligne historique et la gare de Nîmes Feuchères, quelle sera la durée du trajet effectué par les TGV circulant entre le raccordement de Manduel et la gare de Montpellier Saint Roch ? Par ailleurs, il est tout à fait vraisemblable que l’utilisation de TGV sur le CNM permette une économie de l’ordre de 8 km et de près de 10 minutes de temps de parcours entre la sortie de la LGV (à Manduel) et ... Montpellier Odysséum. Mais cela ne peut pas être vrai entre Manduel et Montpellier Saint Roch. Pour cette raison évidente que Montpellier Odysséum et Montpellier Saint Roch ne sont reliées que par TRAMWAY, ce qui impose des durées de parcours supplémentaires ... Pouvez-vous donc revoir votre réponse en conséquence ?" |
Réponse le 30/06/2009
En sa qualité de gestionnaire des infrastructures ferroviaires, Réseau Ferré de France précise ce que permettra l’infrastructure, par contre ce sont les opérateurs ferroviaires qui décideront des modalités de desserte des agglomérations et de l’arbitrage entre les dessertes de la gare centre et de la gare nouvelle.
La distance entre la sortie de la LGV, c'est-à-dire lorsque que le TGV utilise le raccordement, et la gare de Montpellier Saint Roch via la ligne existante est d’environ 64 km et le temps de parcours correspond au temps actuel. Via le Contournement de Nîmes et de Montpellier (CNM) et via le raccordement de Saint Brès, la distance entre la sortie de la LGV Méditerranée et la gare de Montpellier Saint Roch est d’environ 58 km.
Ce raccordement de Saint Brès permet aux TGV de sortir du CNM au niveau de la commune de Saint Brès et ensuite d’emprunter la ligne existante entre Saint Brès et Montpellier Saint Roch.
L’utilisation du CNM permet donc une économie de l’ordre de 6 km et de près de 10 minutes de temps de parcours entre la sortie de la LGV méditerranée et la gare de Montpellier Saint Roch, via le raccordement de Saint-Brès. |
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Question n°2049 de : RELAVE Bruno- 34300 AGDE - le 19/06/2009
Monsieur le Président,
Je vous remercie de ce courriel et de l’opportunité qu’il me fournit de lever un malentendu.
Je n’avais pas l’intention en effet de réagir aux termes de cette réponse que j’avais déjà trouvée sur le site du débat.
Je crois avoir compris, après avoir pris connaissance d’un certain nombre de documents du débat et assisté à plusieurs réunions, ce qui sépare R.F.F. et la S.N.C.F. sur le fond du projet et certainement sur beaucoup d’autres problèmes concernant la vie du rail en général.
Il ne m’appartient pas d’en juger.
Par contre je n’ai pas spécialement apprécié que l’on fasse abstraction de ma référence à la page 15 du « Dossier du maître d’ouvrage » qui, à tort ou à raison, indique que RFF et SNCF sont maîtres d’ouvrage des études. La moindre courtoisie eût été de reconnaître que si il y avait eu erreur elle n’était pas de mon fait.
Il s’agit là d’un incident absolument mineur que, je le répète, je n’avais pas l’intention de relever. Mais un incident du même ordre dont aurait été victime un personnage important et influent dont les arguments, fondés ou non, auraient été ainsi ignorés aurait pu déboucher sur des polémiques stériles au détriment des enjeux réels du débat.
En exprimant tout l'intérêt que j'éprouve, quoi qu'il en soit, pour ce débat et les efforts que vous faites vous, les autres commissaires ainsi que les techniciens pour en garantir la qualité, je vous adresse, Monsieur le Président, mes encouragements et l'assurance de mes sentiments les plus favorables;
Bruno RELAVE |
Question en cours de traitement |
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Question n°2050 de : MUSSLIN Dominique- 30000 NÎMES - le 22/06/2009
Merci de votre envoi. Il démontre le grave problème que pose la méthode utilisée, comme l'a souligné le président BERNET lors de la séance d'Alès. RFF raisonne encore en créant un "tuyau" et sans faire de lien avec le territoire.
Il y a pourtant des différences importantes entre les différents scénarios sur le plan de l'aménagement du territoire. Ils ont des impacts plus ou moins positifs, en particulier lorsqu'ils externalisent les gares. Ailleurs, les villes et les territoires refusent désormais cette alternative, comme en PACA ou à Lille.
Il est indispensable que la commission souligne la nécessité de faire préciser cette question dans une approche complémentaire.
Notre président national, Jean Pierre GAUTRY, participera à la réunion conclusive du débat public, à la fois pour souligner ce grave manque et insister sur la nécessité de construire un lien plus étroit entre la réalisation de la ligne (bien évidemment utile) et le projet territorial.
Cordialement. Dominique MUSSLIN Urbaniste qualifié Délégué régional Languedoc Roussillon de la Société française des Urbanistes Vice président national |
Question en cours de traitement |
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Question n°2051 de : SUISSA Jean-Pierre- 30 000 NÎMES - le 23/06/2009
Suite à la réponse apportée par RFF à notre question n° 1947, Comment peut-on parler de méthodologie cohérente entre les études portant respectivement sur la localisation et la définition de la gare TGV de l’agglomération de Nîmes (étude n° 1) et de Montpellier (étude n° 2), alors que : Pour MONTPELLIER, (étude n° 2 page 9) l’évaluation des 600 000 habitants attribués à son aire d’attraction s’est faite sur la base des populations des AGGLOMERATIONS (extrapolation à 2005 de données datant de … 1999) : Montpellier-Agglo 390 740, Sète-Agglo 100 230, Lunel-Agglo 42 000, Etang de l’Or-Agglo 35 000 (étude n° 2, page 6) Pour NÎMES (serait-ce … par erreur ?) l’évaluation des 320 000 habitants (Etude n° 1, page 12) attribués à son aire d’attraction s’est faite, bien curieusement, sur la base (étude n° 1, page 13) des seules populations des VILLES (données datant cette fois de 2005) : Nîmes-ville 144 000, Arles-ville 52 400, Lunel-ville 23 900, Alès-ville 40 000, etc. Tout citoyen lambda peut constater (étude n° 1, page 8 ou étude n° 2, page 6) que (sans même extrapoler de 1999 à 2005) la population de Nîmes-Agglo est de 206 616, celle de Alès-Agglo 70 117, celle de Lunel-Agglo 41 322, etc. Soit largement plus de 500 000 habitants pour toute l’aire d’attraction de Nîmes ! |
Question en cours de traitement |
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Question n°2053 de : ESCAFIT Joan-Loís- 34500 BEZIERS - le 24/06/2009
Monsieur le Président de la CPDP,
Je vous remercie de la réponse que vous m'avez transmise aujourd'hui à ma question sur le coût des infrastructures, notamment avec une variation sur le scénario 2. Je trouve la réponse du maître d'ouvrage incomplète, peut-être parce que je ne parviens pas à accéder au rapport d'études n° 6, dont, contrairement à ce qu'indique RFF, je ne trouve que la mention sous l'intitulé "– Rapport d’étude n° 6 : Synthèse thématique « Infrastructures » dans la liste des études conduites pour la préparation du débat public (p 114, dans les annexes du dossier du maître d'ouvrage... Serait-il possible de me transmettre ce document en fichier PDF (avec éventuellement les extraits pertinents du rapport complet infrastructure, ce qui m'économiserait un déplacement au siège de la CPDP) ou de m'indiquer exactement où le trouver sur le site ?
Je m'aperçois à travers la réponse de RFF que ma question a été mal comprise car la réservation foncière pour un doublement ultérieur dédié au fret concerne le scénario 2 (voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h) alors que la réponse postule qu'il s'agirait de doubler sur toute sa longueur la ligne GV à 3O0 km/h par une ligne fret, voire réaliser une ligne GV 320 km/h voyageur (perspective retenue par peu d'acteurs) par une nouvelle ligne fret sur un autre tracé, ces deux formules étant effectivement plus coûteuses que ces scénarios, alors que je me suis rallié avec des acteurs socio-économiques au scénario 2 et que c'est pour l'évolution ultérieure de celui-ci que nous préconisons des réservations foncières, non seulement pour un doublement fret mais aussi pour une vraie gare d'interconnexion ferroviaire commune à Béziers et Narbonne, sur une zone interdépartementale et intercommunale entre Nissan et Coursan...
En espérant que des précisions complémentaires chiffrées (en surfaces et en valeurs) pourront m'être adressées et compléter sur le site la première réponse de RFF, je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, mes sincère salutations d'occitan attaché au développement durable des pays occitans et catalans traversés par la LGV.
Joan-Loís ESCAFIT |
Question en cours de traitement |
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Question n°2054 de : DESTIERDT Roger- 11300 CASTELRENGE - le 24/06/2009
Sachant que c'est nous, les privés, avec nos impôts qui allons être obligés de financer les travaux par l'intermédiaire du Conseil Général et Régional, Réseau Ferré de France versera-t-il des dividendes à la Région et au Département ? |
Réponse le 25/06/2009
La participation financière de Réseau Ferré de France (RFF) dans un projet est codifiée par le décret n°97 444 du 5 mai 1997 relatif aux missions et aux statuts de RFF qui stipule dans son article 4 : « RFF ne peut accepter un projet d'investissement sur le réseau ferré national, inscrit à un programme à la demande de l'Etat, d'une collectivité locale ou d'un organisme public local ou national, que s'il fait l'objet de la part des demandeurs d'un concours financier propre à éviter toute conséquence négative sur les comptes de RFF sur la période d'amortissement de cet investissement ». Ainsi RFF ne peut financer un projet qu’à la hauteur des recettes de péage engendrées par celui-ci.
Les grands projets ferroviaires nécessitent un montant élevé d’investissement nécessitant donc des apports publics significatifs. Le financement du projet de Ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan s’inscrit dans un schéma de ce type, sachant que deux stratégies de financement peuvent être recherchées : le financement classique, par fonds publics et les financements en partenariat public / privé.
Les cas de financement classique les plus récemment mis en œuvre, sont ceux de la première phase de la ligne à grande vitesse (LGV) Est Européenne et de la branche est de la LGV Rhin-Rhône. Dans ces projets, le financement repose exclusivement sur des fonds publics associant l’Etat, les collectivités territoriales, les pays voisins intéressés, l’Union Européenne, RFF et la SNCF.
D’autres modalités de financement peuvent être recherchées dans le cadre des partenariats publics /privés, qu’il s’agisse de la concession ou du contrat de partenariat.
Concession : le concessionnaire s’engage à financer, concevoir, construire, exploiter et entretenir l’ouvrage concédé, à ses frais et à ses risques. Le concessionnaire, qui a un droit exclusif d’exploitation, se rémunère directement par les péages d’utilisation de l’infrastructure. Dans le domaine ferroviaire, la ligne nouvelle Perpignan-Figueras, inaugurée en février 2009, a fait l’objet d’une concession au groupement TP Ferro qui en a assuré la conception, la construction, et assurera l’exploitation et la maintenance, pendant 50 ans. La LGV Sud Europe Atlantique (tours-Bordeaux) fera aussi l’objet d’une concession, dont la durée reste à déterminer.
Contrat de partenariat : le partenaire privé peut concevoir, financer, réaliser et entretenir l’infrastructure pour le compte de RFF, mais il ne l’exploite pas. Les péages et les risques d’exploitation sont conservés par RFF. Celui-ci rémunère le partenaire privé par le versement d’un "loyer". Dans le domaine ferroviaire, le contournement Nîmes-Montpellier (CNM) va être réalisé sous ce domaine juridique.
A ce stade d’avancement du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, il n’est pas possible de définir quel sera le montage financier du projet, qu’il soit de type « classique » (outre RFF, participation de l’Etat et des collectivités territoriales et de l’union Européenne) ou «innovant » (avec le concours en plus d’acteurs privés). Le plan de financement ne pourra être précisé qu’après la déclaration d’utilité publique du projet, en concertation avec les partenaires, une fois arrêtées les caractéristiques précises du projet.
A titre d’exemple, vous trouvez ci-dessous les modalités de répartition du financement de la LGV Est Européenne (1ère phase – Paris Strasbourg) :
Les nouvelles règles proposées par le Ministère de l’équipement seraient les suivantes :
Une fois déduite la participation de l’Europe et de Réseau ferré de France, le solde pourrait être réparti comme suit :
- Ligne nouvelle dédiée voyageur : 50% Etat / 50% Collectivités
- Ligne nouvelle mixte (voyageur et fret) : 65 % Etat / 35 % Collectivités
- Ligne nouvelle dédiée fret : 80 % Etat / 20 % Collectivités
L’impact sur la fiscalité des collectivités locales dépend de nombreux facteurs :
- Le niveau de leur contribution et l’incidence sur leur endettement,
- Le niveau d’endettement des collectivités qui conditionne leur recours à l’emprunt et le
- taux d’intérêt,
- Le montant des recettes fiscales générées par le projet pendant la période de construction et d’exploitation du projet.
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Question n°2055 de : DULAC Bruno - 75012 PARIS - le 24/06/2009
RISQUE ECOLOGIQUE Vous prévoyez un remblai de 10 millions de m3 RFF N° 4 p 3, la mission Racine avait prévu une desserte du littoral en doigts de gant afin d'éviter les retenues d'eau. Depuis il a été ajouté l'autoroute A9, la voie littorale Montpellier-La grand Motte, celle à l'Est de Sète la décharge du Thot. Comment prenez-vous en compte l'imperméabilisation des bassins versants dans vos prévisions (voir les enregistrements à l'embouchure du Vidourle), l'obligation pour le fond versant de ne pas modifier les conditions d'écoulement pour le fond recevant ? Quel sera la ou les personnes pénalement responsable en cas de catastrophe dûe à ces aménagements ? Cordialement. |
Réponse le 30/06/2009
Entre Montpellier et Perpignan, la ligne nouvelle devra franchir les vallées des fleuves côtiers du languedoc Roussillon, zones reconnues comme zones inondables.
Conformément à la réglementation en vigueur, les risques d’inondation ne seront pas aggravés après la réalisation de la ligne ferroviaire dans ces secteurs.
En effet, l’étude et la construction des ouvrages hydrauliques du projet s’inscrivent dans le respect des articles L.214-1 à L.214-6 du Code de l’Environnement qui correspondent à la procédure « loi sur l’eau », imposant le principe de transparence hydraulique afin d’assurer le libre écoulement des eaux sans perturber les situations hydrauliques existantes.
Compte tenu du caractère inondable de certaines zones (cf. supra), la ligne devra forcémement localement se situer au dessus du terrain naturel (en remblai). Les solutions techniques pour insérer le projet pourront être la réalisation d'une série d'ouvrages de décharge sous les rembais ferroviaires pour permettre les écoulements hydrauliques ; le cas échéant des options en viaduc pourront être étudiées si la transparence n'était pas suffisante avec les ouvrages cités précédemment.
Les ouvrages de franchissement réalisés ne devront pas perturber l’écoulement des eaux (hauteur d’eau et débit), pour une crue centennale, ou la plus forte crue historique connue si celle-ci est supérieure.
Les dispositions constructives des ouvrages à réaliser et les impacts sur les écoulements hydrauliques seront étudiés très précisémment, en étroite collaboration avec les services de l’Etat, dans le cadre du dossier « loi sur l'eau », qui sera soumis à enquête publique.
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Question n°2056 de : DULAC Bruno - 75012 PARIS - le 24/06/2009
ETUDES ECONOMIQUES. TGV Dans le livre SNCF la machine infernale p 205, le projet de la ligne TGV est fortement critiqué. Ces informations n’ayant pas été récusées doit-on les considérer comme exactes ?? Comment est pris en compte la perte économique des voyageurs qui emploient la ligne existante actuellement ? Comment alors que nous abordons une période de forte récession et de crise vous intégrez dans vos prévisions ces faits économiques ??? LGV Fret ferroviaire Les chiffres actuels à disposition du public montre un déficit permanent croissant, important alors que jusque dans les années 1970 les principales ressources de la SNCF provenaient du trafic marchandise. Pouvez-vous indiquer où un chargeur disposera d’une plate-forme de chargement et si des délais d’acheminement grâce à ces nouvelles installations seront garantis ? Comment se fera l’irrigation ferroviaire de ces plate-formes notamment compte tenu de l’écartement Ibérique ? Quels sont les résultats du MODALOHR actuel (Chambéry Turin) et les volumes traités par les plate-formes de PERPIGNAN et SETE ? Pouvez-vous indiquer le trafic sur la ligne Montpellier Sète actuellement et pourquoi cette ligne fort fréquentée à une époque semble complètement en désuétude (absence de fret ou de voyageurs) et comment vous orienterez de nouveau ces clients vers le ferroviaire ? |
Réponse le 25/06/2009
Eléments de réponses de la SNCF :
TGV Dans le livre SNCF la machine infernale p 205 le projet de la ligne TGV est fortement critiqué. Ces informations n’ayant pas été récusées doit-on les considérer comme exactes ??
Le livre auquel il est fait référence reflétait uniquement l’avis de ses auteurs. Précisons que sa publication est intervenue avant que l’Etat ne décide de relancer les études concernant la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan.
En toute transparence, l’organisation du débat public de la Ligne Nouvelle Montpellier-Perpignan a permis à toutes et tous (citoyens, associations, institutions et collectivités, entreprises,…) de présenter officiellement sa position, au travers des réunions publiques et du site internet mis en place par la Commission Particulière du Débat Public. La SNCF a saisi cette opportunité pour apporter sa contribution au débat public sur la base d’une démarche constructive en réponse aux besoins des territoires et de leurs habitants et à la lumière de son expertise et de ses axes de développement de l’écomobilité.
Eléments de réponses de RFF :
Comment est prise en compte la perte économique des voyageurs qui emploient la ligne existante actuellement ?
Nous ne disposons pas de vos éléments d’appréciation indiquant une perte économique systématique pour les voyageurs utilisant actuellement le mode ferroviaire.
Pour les voyageurs des TGV ou des TER coutumiers des services ferroviaires actuels, la mise en service de la ligne nouvelle leur permettra d’avoir des gains de temps de deux types :
. soit en utilisant des trains TGV circulant sur la ligne nouvelle donc à une vitesse supérieure à celle pratiquée sur la ligne existante,
. soit grâce à l'amélioration des fréquences de trains TER entre les principales villes permises par le report d'une partie des trains sur la ligne nouvelle.
Enfin la réalisation d’une ligne nouvelle permet de générer de nouveaux trafics voyageurs soit liés au report modal de l’avion ou de la route vers le rail soit lié à l’induction de trafic, c'est-à-dire que ce sont des personnes qui ne se seraient pas déplacées en l’absence de ligne nouvelle.
Pour ces raisons, la réalisation d’une ligne nouvelle (3 scénarios de ligne nouvelle) est créatrice de valeur économique pour les voyageurs et même pour la collectivité en raison des gains de temps offerts et du bénéfice écologique (« externalités ») lié au report modal vers le rail.
Comment alors que nous abordons une période de forte récession et de crise vous intégrez dans vos prévisions ces faits économiques ???
Les hypothèses macro-économiques prises en considération n’intègrent pas de décroissance mais une croissance modérée des indicateurs socio-économiques sur une longue période.
Par le passé, il y eut des phénomènes ponctuels de décroissance durant quelques mois ou quelques années, mais sur le long terme, il fut observé une croissance continue de la mobilité des personnes et des biens.
Pouvez-vous indiquer ou un chargeur disposera d’une plate forme de chargement et si des délais d’acheminement grâce à ces nouvelles installations seront garantis ?
La région Languedoc-Roussillon dispose de nombreuses plates formes multimodales permettant d’effectuer soit du transport combiné soit du ferroutage.
Il existe les plates formes de transport combiné du Boulou, de Perpignan Saint Charles et de Rivesaltes (spécialisée dans le transport ferroviaire de voiture). Le site du Boulou dans les Pyrénées Orientales compte également une plate forme pour le ferroutage avec un service entre le Boulou et Bettembourg au Luxembourg. Dans les régions voisines il existe également des plates formes au niveau de Toulouse et d’Avignon. En Catalogne il existe plusieurs projets au niveau de Figueras.
L'un des objectifs des scénarios proposés au débat public est de favoriser le report modal de la route vers le rail, en partie en s’appuyant sur ce réseau de plates formes en Languedoc-Roussillon. Les scénarios proposés au débat public, en permettant de faire circuler davantage de trains de marchandises et en assurant une meilleure fiabilité du réseau ferroviaire en Languedoc-Roussillon (respect des délais d’acheminement, régularité, disponibilité, fiabilité), participeront à renforcer la pertinence du mode ferroviaire vis-à-vis de la route.
Comment se fera l’irrigation ferroviaire de ces plates-formes notamment compte tenu de l’écartement Ibérique ?
Actuellement, la différence d’écartement entre la France et l’Espagne induit de nombreuses manœuvres à Cerbère et Port Bou au niveau du point frontière. Il s’agit soit de changer les essieux des wagons à Cerbère, soit d’un transbordement des marchandises entre les trains au niveau de Port Bou. Ce problème d’écartement pénalise le mode ferroviaire vis-à-vis de la route en raison du temps et du coût causé par ces manœuvres. Cependant selon le type de marchandises acheminées, ces contraintes ne sont pas totalement rédhibitoires pour le transport de marchandises. A ce jour près de 2.7 millions de tonnes transitent chaque année par mode ferroviaire au niveau de ce point frontière.
A terme, les projets de ligne nouvelle entre Perpignan Figueras, mis en service en février 2009, et de ligne nouvelle entre Figueras et Barcelone offriront une continuité d’itinéraire à écartement européen jusqu’à Barcelone et son port. Non seulement les plates formes françaises mais également les plates-formes de transport combiné catalanes seront donc connectées à un réseau ferroviaire à écartement européen.
Quels sont les résultats du MODALOHR actuel (Chambéry Turin) et les volumes traités par les plates formes de PERPIGNAN et SETE ?
A ce jour il existe en France des services d’autoroute ferroviaire (ou ferroutage) entre Aiton (Chambéry) et Orbassano (Turin) et entre Le Boulou et Bettembourg. Ces deux services utilisent la technique élaborée par la société Lohr et baptisée Modalohr. Le service entre Aiton et Orbassano a démarré en novembre 2003. Avec 4 allers – retours quotidiens, ce service connaît un vrai succès et il attire de plus en plus de transporteurs routiers.
La plate forme de transport combiné de Sète est fermée depuis le début de l’année 2009. La plate forme de transport combiné de Perpignan Saint Charles a traité plus de 36000 Unités de Transport Intermodales (caisse mobile, conteneur…) en 2008. Cela représente une légère baisse en 2008 après plusieurs années de croissance du trafic supérieure à 10% par an sur cette plate forme. D’ailleurs le projet de doublement de la capacité de cette plate forme devrait être achevé dans les prochains mois (passage de 1Mt à 2Mt de capacité de traitement annuel).
Pouvez vous indiquer le trafic sur la ligne Montpellier Sète actuellement et pourquoi cette ligne fort fréquentée à une époque semble complètement en désuétude (absence de fret ou de voyageurs) et comment vous orienterez de nouveau ces clients vers le ferroviaire.
Avec près de 170 trains par jour sur la ligne Montpellier-Sète, il est ferroviairement parlant difficile de qualifier cette ligne comme ligne « en désuétude ». Certains riverains nous écrivent d’ailleurs pour les motifs inverses.
Depuis un an le nombre de trains de marchandises a légèrement diminué en raison de la crise économique et de la chute du prix du carburant qui renforce la compétitivité du mode route face au mode ferroviaire. Cependant la ligne Montpellier-Sète n’est pas en désuétude car il reste un nombre important de circulations sur cet axe entre Montpellier et Sète, en particulier lié aux services TER et TGV.
Cependant il est fort probable d’une part que le prix du carburant suive à nouveau une tendance haussière et d’autre part que des mesures incitatives pour un report modal de la route vers le rail permettent de renforcer la pertinence du mode ferroviaire face à la route.
Enfin, l’ambition du Conseil régional en matière de TER va sensiblement faire croitre ce nombre de circulations (90 TER/jours entre Montpellier et Sète en 2020).
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Question n°2057 de : CASAS Xavier- 34070 MONTPELLIER - le 25/06/2009
Nous sommes résidents, ZAC de Villeroy à Sète, le trafic de la voie ferrée est très intense et le bruit important. Une déviation des trains serait-elle possible ? (sans gêner les échanges internationaux une plate-forme extérieure à Sète !) |
Réponse le 25/06/2009
Une déviation n’est pas envisagée à court terme au niveau de Sète. Néanmoins grâce au projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, dont la mise en service est prévue à l’horizon 2020, une partie des circulations pourra être reportée de la ligne existante vers la ligne nouvelle, permettant ainsi d’éviter la traversée de la ville de Sète. La nature des trains reportés sur la ligne nouvelle dépendra du projet de ligne nouvelle retenu.
Ainsi un projet de ligne à grande vitesse dédiée aux voyageurs TGV ne permettra de reporter que des trains TGV. Avec un tel scénario tous les trains de marchandises continueront de traverser le centre ville de Sète.
Avec un projet de ligne nouvelle mixte, c'est-à-dire acceptant les trains de voyageurs et les trains de marchandises, il sera possible de reporter sur la ligne nouvelle, non seulement une partie des TGV mais également une partie des trains de marchandises. Néanmoins une partie des trains de marchandises continueront de circuler dans la ville de Sète, en particulier les trains de fret au départ ou à la destination du port de Sète. |
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Question n°2058 de : CASAS Simone- 34070 MONTPELLIER - le 25/06/2009
Serait-il possible de faire passer les trains hors agglomération ? Exemple : Montpellier et Sète etc... inspiré d'une gare modèle comme SARAGOSSE Espagne, où on a déplacé la gare pour faire une gare internationale. |
Réponse le 29/06/2009
Au droit de l’agglomération de Montpellier, le projet de ligne nouvelle entre Nîmes et Montpellier, dont la mise en service est envisagée en 2015, permettra de reporter une partie des circulations de la ligne existante vers la ligne nouvelle. Au niveau de Sète, ce serait grâce au projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, dont la mise en service est prévue à l’horizon 2020, qu’une partie des circulations pourrait être reportée de la ligne existante vers la ligne nouvelle, permettant ainsi d’éviter la traversée de la ville de Sète. La nature des trains reportés sur la ligne nouvelle dépendra du projet retenu (dédié voyageur ou mixte – avec du fret).
Le projet de ligne nouvelle entre Nîmes et Montpellier (CNM) est un projet mixte, c'est-à-dire acceptant les circulations voyageurs et les circulations de trains de marchandises. De ce fait, à sa mise en service une partie des circulations de marchandises pourra être reportée sur la ligne nouvelle.
Dans le cadre du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan plusieurs scénarios de ligne nouvelle sont proposés au débat public : un scénario de ligne nouvelle dédiée aux voyageurs et deux scénarios de lignes nouvelles mixte.
Un projet de ligne à grande vitesse dédiée aux voyageurs TGV permettra de reporter une grande partie des trains TGV. Avec un tel scénario tous les trains de marchandises continueront de traverser le centre ville de Sète.
Avec un projet de ligne nouvelle mixte, c'est-à-dire acceptant les trains de voyageurs et les trains de marchandises, il sera possible de reporter sur la ligne nouvelle, non seulement une partie des TGV mais également une partie des trains de marchandises. Néanmoins une partie des trains de marchandises continueront de circuler dans la ville de Sète, en particulier les trains de fret au départ ou à la destination du port de Sète.
Concernant l’incidence d’une gare nouvelle au niveau de Montpellier :
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Montpellier. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
L’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie montpelliérain est en partie dictée par des contraintes techniques, contrairement aux autres agglomérations régionales, car l’augmentation très forte des TER (90) et des TGV (126), en plus de celle des trains de fret rend impossible leur cohabitation sur la seule ligne classique en entrée de gare (entre Saint Brès et Saint Roch) sans investissement très important, alors qu’une partie des circulations de marchandises sont déjà reportées sur la ligne nouvelle au droit de Montpellier.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Montpellier est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi en 2020, suivant les scénarios proposés au débat, entre 100 et 74 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et entre 26 et 34 arrêts en gare actuelle, selon les estimations de la SNCF. Par contre, la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 90 TER chaque jour entre Montpellier et Sète, contre 46 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF.
Avec la présence d’une gare nouvelle, non seulement une partie des trains de marchandises mais également une partie des circulations TGV seraient reportées sur la ligne nouvelle entre Nîmes et Montpellier.
Concernant les gares nouvelles, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat :
- A la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s’inscrirait dans le plan d’urbanisation de l’agglomération de Montpellier, dans la continuité d’Odysseum avec la création d’un lycée, d’un quartier d’affaire et le prolongement de la ligne de tramway n°1.
- A Saint Jean de Védas, à l'intersection entre le contournement Nîmes-Montpellier et la ligne existante vers Sète, site qui permet d’envisager des correspondances TGV/TER.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Montpellier en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org) - rubrique s'informer, - document du débat, - études, - études préparatoires, - étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°2059 de : PEUGEOT Marcel- 30132 CAISSARGUES - le 25/06/2009
Les tracés de ligne TGV entre Manduel et Caissargues seront-ils remaniés pour passer par Garons ? |
Réponse le 29/06/2009
Suite à l'enquête d'utilité publique conduite en novembre et décembre 2003, le Contournement de Nîmes et Montpellier a été déclaré d'utilité publique en mai 2005, actant ainsi son tracé, dont la réserve foncière correspondante a été prise en compte dans les Plan d’Occupation Urbaine de chacune des communes concernées.
Vous trouverez ci-dessous la carte du tracé du projet de Contournement de Nîmes et Montpellier au sud de Nîmes :
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Question n°2060 de : CHAILLOUS Benoît- 34410 SERIGNAN - le 25/06/2009
Ne pouvant pas me déplacer pour le débat de conclusion, je pose cette question : Quelle incidence et sur quel rayon prévisible sur le prix au m² de terrain constructible aux alentours (proximité des nouvelles gares) du tracé ? Est-il conseillé d'investir avant ? |
Réponse le 29/06/2009
La proximité d’une gare nouvelle n’induit pas une flambée des prix du foncier, tout dépend du site d’implantation, de sa distance aux pôles de développement et de l’existence ou non d’un projet de création d’activités ou d’habitat porté par les collectivités. Il n’y a pas d’étude conclusive sur ce sujet car il est extrêmement difficile d’isoler le facteur gare dans l’évolution des prix du foncier. Ainsi, c’est autant la gare que le projet urbain, parfois de requalification urbaine, qui augmente l’attrait des investisseurs pour un quartier. En général, l’augmentation des prix anticipe la réalisation de l’infrastructure.
Par ailleurs, le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au sein des bassins de vie de Nîmes, Montpellier, Béziers, Narbonne et Perpignan. D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. C’est ce projet d’urbanisme porté par les collectivités qui aura la plus forte incidence sur le prix du foncier à proximité d’une éventuelle gare nouvelle. |
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Question n°2061 de : MONESTIER Jean- 66270 LE SOLER - le 25/06/2009
Motivé par les propos de Gilles BORUF sur l'évolution du climat. Quant au nombre de voies et à la nature des trafics envisagés (TGV, TER, Fret), est-il pris en compte que la ligne actuelle risque, dans les décennies qui viennent, d'être rendue fréquemment ou durablement inutilisable par la mer ? |
Réponse le 30/06/2009
Dans le cadre des pré études fonctionnelles, Réseau Ferré de France (RFF) a fait réaliser une étude prospective à l’horizon 2100 pour pouvoir apprécier les incidences d’une possible élévation du niveau des eaux sur l’infrastructure ferroviaire existante entre Montpellier et Perpignan, dont une partie est située en bordure de la Méditerranée à très faible altitude (zones littorales et lagunaires).
A partir d’un scénario tendanciel (pas de baisse des émissions des gaz à effet de serre lors de ce siècle) du groupe international d’experts sur le climat et des travaux effectués au niveau national, notre prestataire, Michel MOUSEL (ancien Président de la Mission Internationale pour l’Effet de Serre et ancien Président de l’ADEME) a estimé que le niveau moyen général de la mer Méditerranée pourrait s’élever de 1 mètre, avec un effet de « surcote » temporaire variant de 1,50 mètre à 2 mètres (niveau de la mer lors des tempêtes de forte intensité).
Concernant la vulnérabilité de la ligne classique entre Montpellier et Perpignan, une analyse de l’altimétrie a montré que 64 km de cette ligne étaient en dessous d’une cote de +3,50 m (NGF), donc susceptibles d’être concernés par l’élévation du niveau de la mer couplée à l’effet de surcote à l’horizon 2100, avec une quinzaine de kilomètres situés à moins de 350 m du rivage de la mer, et donc les plus exposés.
Cette infrastructure ne semble pas directement menacée par une élévation de 1 mètre du niveau de la mer. Elle peut l’être toutefois indirectement par l’intensification du travail d’érosion qui rapprochera forcément la ligne de la zone littorale (phénomène de recul de la côte vers l’intérieur des terres). En outre le niveau des surcotes laisse à penser que les effets de submersion pourraient s’aggraver, côté mer, par l’effet de la houle. |
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Question n°2062 de : TEISSIER Jean- 34470 PEROLS - le 25/06/2009
J’aimerai une confirmation sur le fret. Sur le cahier de la CCI de Nîmes, j’ai lu que 75% des transporteurs sont favorables au report modal de la route vers le fer. Chiche ! Le veulent-ils vraiment ? Le rail en est-il capable ? |
Réponse le 29/06/2009
L'un des objectifs du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est de favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route. Ainsi l'objectif du projet est d'offrir aux entreprises de transport ferroviaire de marchandises des circulations de qualité afin d'inciter les transporteurs routiers à utiliser le mode ferroviaire (créneaux horaires fiables, réguliers, sans arrêt et à toute heure de la journée).
Néanmoins, la politique des transports est décidée par l'Etat (le Ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire), notamment pour ce qui relève des aspects législatifs et réglementaires pour inciter au report modal de la route vers le rail. En Languedoc Roussillon, comme ailleurs en Europe, les infrastructures ferroviaires ne seraient pas capables d’accueillir un report de 75 pourcent des circulations de camions sur le rail. D’ailleurs, cela n’aurait pas de pertinence pour de courts trajets. |
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Question n°2065 de : COUTY Lionel- 34110 VIC LA GARDIOLE - le 26/06/2009
Concernant le fret ferroviaire, j'ai entendu lors des deux réunions auxquelles j'ai assisté l'affirmation suivante : le fret ferroviaire ne peut être compétitif avec la route qu'à partir d'une distance minimum de 500 km (bien sûr dans le cas où un transport peut être fait aussi bien par la route que le rail). Ma question s'adresse à Mr le Directeur Régional de l'Equipement : Est-ce que cette distance prend en compte ce qu'il est convenu d'appeler "l'internalisation des coûts externes" ? ou est-ce que l'on se situe toujours dans le contexte actuel où tout observateur attentif sait que la route ne paie que très partiellement ces coûts supportés par la collectivité ? Je me permets d'ajouter que, outre les études Européennes (elles sont accessibles facilement sur internet) qui permettent aujourd'hui de quantifier ces coûts, la commission Européenne, certes timidement, a commencé à œuvrer dans ce sens. Je veux bien que l'on en finisse pas de "'glorifier" le caractère démocratique de ce débat qui va se terminer mais démocratie doit rimer avec transparence et la moindre des choses est de le faire pour ce qui concernes les coûts occasionnés par chaque mode de transport à la société avec la conséquence sur les choix qui devraient en découler. Sauf à considérer que ces coûts "externes" n'existent pas ou sont négligeables on devrait raisonner, me semble-t-il, et au "niveau des pâquerettes" de la façon suivante : lorsqu'un "client" se propose de faire exécuter un transport, on devrait lui tenir le raisonnement suivant : votre transporteur (le fournisseur) vous demande 100 mais la collectivité ajoute le coût externe et votre facture par la route, c'est 100 + 100. Par contre le coût social n'est que + 50 par le rail et + 20 par la voie d'eau ! J'aimerai donc une réponse "franche" et sans "détour" de M le représentant de l'État. J'ajoute que dans le document RFF on ne trouve pas de définition des coûts externes dans le glossaire et page 98, dans la partie "Comment calcule-t-on le bilan socio-economique d'un projet, on trouve en dernier alinéa "certains effets externes" c'est plutôt vague ? Mais peut-être n'ai pas vu ailleurs dans le document ? Lionel COUTY |
Réponse le 29/06/2009
La question posée appelle plusieurs réponses et précisions.
1°) Qu'est-ce que le « contexte actuel » ?
Les modes de transport sont en concurrence dans le cadre d'une réglementation. Aujourd'hui, cette réglementation s'appuie sur différents textes de lois et décrets mais également sur la réglementation européenne. Cela aboutit à un équilibre entre les modes. Tout changement de réglementation entraîne un nouvel équilibre.
L'équilibre entre fer et route dépend de plusieurs éléments :
· le savoir-faire technique et commercial des deux modes de transports (transport de masse ou par lot, messagerie, distance de transport, fiabilité, rapidité, ponctualité, sécurité des marchandises, organisation territoriale, offre de services en amont ou aval du transport...). Ce sont là les éléments déterminants.
· les coûts pratiqués (prix de vente du transport) : ils résultent du prix de revient de l'entreprise et de la qualité de l'offre de transport (donc de son savoir-faire) et des discussions entre le transporteur et son client.
· les coûts « externes » payés par les différents modes de transport correspondent aux différentes taxes et impôts versés; ils affectent plus ou moins le prix de vente du transport.
· les contributions financières payées par la collectivité. Elles aussi, affectent le prix de vente du transport.
Il faut tenir compte de ces deux éléments pour définir le coût social des modes de transport.
Pour n'en citer que quelques-unes, voici quelques taxes versées par le transport routier : TVA à 19,6 % sur l'activité, impôts sur les sociétés, TIPP sur la consommation des produits pétroliers (remboursée en partie)... Dans le cadre du Grenelle, l'Etat a décidé d'instituer une taxe poids-lourds pour l'usage du réseau routier national.
D'un autre côté, l'Etat verse chaque année sur son budget environ 8 milliards d'Euros au système ferroviaire national (RFF et SNCF), une contribution qui vise à établir un certain équilibre entre les modes.
Le débat porte aujourd'hui sur une prise en compte accrue des coûts externes. Toute décision en ce sens changera l'équilibre entre les modes de transport mais n'affectera que marginalement cet équilibre si l'on considère l'ensemble des savoir-faire techniques des modes de transport. On doit souligner que toute décision en ce sens impactera l'équilibre entre les entreprises routières des différents pays de l'Union Européenne : il faut donc aussi tenir compte de la concurrence intra-européenne entre les entreprises de transport.
2°) Pour ce qui concerne les investissements, la question se pose dans les mêmes termes :
En premier lieu, c'est la rentabilité financière qui est calculée. Elle seule permet de savoir si l'activité (le trafic) permettra le remboursement des emprunts. Par sécurité, c'est dans les conditions actuelles qu'on évalue le trafic.
En second lieu, la rentabilité socio-économique vise à intégrer les « autres » coûts (temps, sécurité, etc.) en fonction des textes de référence, donc en fonction du contexte dans lequel se réalise l'étude. Les textes indiquent aujourd'hui les ratios à utiliser, ils indiquent aussi que ce sont les collectivités qui apportent leur contribution pour tenir compte de ces coûts socio-économiques. Il est difficile d'envisager un autre mode de financement et cela se justifie par le fait que les retombées socio-économiques sont importantes pour les territoires concernés en termes d'activités et d'emplois, donc de retombées économiques et financières.
Enfin, toute modification dans l'équilibre entre les modes de transport qui pourrait avoir lieu demain, aura un impact sur le trafic. Les décisions prises dans le cadre du Grenelle vont dans le sens d'un soutien accru aux modes de transport non routiers : on peut envisager que cela aura un impact positif sur la rentabilité financière du projet. |
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Question n°2066 de : GRANDO Claude- 66000 PERPIGNAN - le 27/06/2009
Merci des réponses apportées à mes précedentes questions. Autre question : pour quelles raisons, les projets de LGV Bretagne et Sud Ouest, sont-il plus avancés, que la ligne Montpellier-Perpignan, alors que celle-ci est antérieure dans sa demande ? Merci |
Réponse le 30/06/2009
Le coût important de construction d'une ligne nouvelle et la rareté des fonds public rendant actuellement difficile la construction de plus d'une à deux LGV simultanément, des choix ont été faits au niveau national afin d'assurer une équité territoriale dans l'accès au réseau à grande vitesse, et donc dans les priorités des lignes nouvelles à réaliser.
Si ce sont en effet des raisons d'équité territoriale au niveau national qui ont conduit à privilégier la réalisation du TGV Méditerranée au cours des années 1990, qui a permis d'apporter la grande vitesse aux portes du Languedoc-Roussillon dès 2001, ce sont également les mêmes raisons qui ont mis entre parenthèses le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan.
En l'occurrence, si une partie de la nouvelle liaison ferroviaire entre Nîmes et l'Espagne a avancé de manière concrète à travers le projet de contournement de Nîmes et Montpellier, déclaré d'utilité publique en 2005, et dont le lancement de la construction est proche, d'autres régions avaient également le souhait d'être connectées au réseau ferroviaire à grande vitesse, en particulier dans l'est de la France (ce qui a donné lieu à la construction de la LGV Est Européenne, mise en service en 2007, et à la réalisation actuellement de la branche est de la LGV Rhin-Rhône entre Dijon et Mulhouse) et à l'ouest (avec deux projets dont la phase de réalisation devrait être bientôt engagée : la LGV Sud Europe Atlantique de Tours à Bordeaux et la LGV Bretagne pays de la Loire du Mans à Rennes).
Ce sont donc des raisons d'équité territoriale, ou d'aménagement du territoire, au niveau national qui ont permis à d’autres projets de voir leur réalisation arriver avant le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan. |
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Question n°2074 de : COUTY Lionel- 34110 VIC LA GARDIOLE - le 29/06/2009
J'ajoute que dans le document RFF on ne trouve pas de définition des coûts externes dans le glossaire et page 98, dans la partie "Comment calcule-t-on le bilan socio-economique d'un projet, on trouve en dernier alinéa "certains effets externes" c'est plutôt vague ? Mais peut-être ne l'ai-je pas vu ailleurs dans le document ? Lionel COUTY |
Réponse le 30/06/2009
Pour plus de précisions concernant la thématique socio-économie je vous invite à vous reporter directement au rapport d’étude socio-économie disponible sur le site internet du débat public (www.debatpublic-lnmp.org).
A la page 10 de ce rapport d’étude portant sur la thématique socio-économie, vous trouverez l’information suivante : « Les coûts différentiels collectifs, autrement dit les effets externes du projet, appelés aussi externalités sont des impacts (monétarisés), en matière de sécurité routière, de pollution atmosphérique, d’effet de serre, de nuisances sonores et de congestion routières, dus aux reports modaux. » |
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Question n°2077 de : LARPENTEUR Christophe- 34130 MAUGUIO - le 01/07/2009
A quelle distance du pont Bérégovoy sera le tracé ? |
Réponse le 03/07/2009
Suite à l'enquête d'utilité publique conduite en novembre et décembre 2003, le Contournement de Nîmes et Montpellier a été déclaré d'utilité publique en mai 2005, actant ainsi son tracé, dont la réserve foncière correspondante a été prise en compte dans les Plan Local d’Urbanisme de chacune des communes concernées. La distance dans l’axe de la RD 24 entre le tracé de ce projet et le pont Bérégovoy sur le canal Philippe Lamour est d’environ 300 m.
Vous trouverez ci-dessous la carte du tracé du Contournement de Nîmes et de Montpellier :
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Question n°2078 de : LARPENTEUR Christophe- 34130 MAUGUIO - le 01/07/2009
Quel niveau de bruit sera audible au niveau de stade de Rugby ? |
Réponse le 03/07/2009
Le dossier d'enquête d’utilité publique de Contournement de Nîmes et de Montpellier a présenté pour l'ensemble du projet les secteurs où il était nécessaire de mettre en place des protections acoustiques, afin de respecter les seuils de bruit à ne pas dépasser, valeurs mesurées en façade des maisons. Il a été retenu la mise en place d’écran acoustique au droit de Mauguio.
Pour les lignes mixtes la contribution sonore du projet doit respecter un seuil nocturne Laeq de 58 dBA sur la période 22h-6h et de 63 dBA pour la période diurne. Ces valeurs sont reprises au dossier des engagements de l'Etat du CNM de mars 2006. Les protections acoustiques figurant au dossier d’Enquête d’Utilité Publique ont été dimensionnées dans le respect du seuil nocturne de 58 dBA.
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Question n°2079 de : MENUT Thomas- 34140 MEZE - le 01/07/2009
A l’attention du Président de la commission Mr le Président. J’ai entendu dire à la réunion de clôture de Montpellier que de nombreuses réunions d’acteurs avaient été réalisées en parallèle (plus de 10 je crois). C’est une très bonne chose mais je ne trouve pas les compte rendus de ces réunions sur votre site. Pourriez-vous donc les mettre en ligne, et plus particulièrement la réunion avec les acteurs de l’environnement ? Je vous remercie. |
Réponse le 17/07/2009
A la différence d’une réunion publique, la commission du débat public n’organise pas la réunion d’acteurs, elle y est invitée. La réunion d’acteurs est organisée par l’ « acteur » lui-même, en l’occurrence la coordination associative des transports durables, sous la forme d’une réunion de travail préalable à la rédaction d’un cahier d’acteurs (contribution déposée au débat). Cette rencontre n’est donc pas soumise aux règles d’information et de publication qui encadrent la mission de la CPDP. L’acteur n’est pas tenu de réaliser un verbatim, ni de rédiger un compte-rendu de la rencontre, ou de les publier. En revanche, vous trouverez sur le site internet de la commission du débat public le cahier d’acteurs que la coordination associative des transports durables a élaboré par la suite. |
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Question n°2080 de : SUISSA Jean-Pierre- 30000 NÎMES - le 02/07/2009
RFF explique fort justement « que Pour les habitants de Beaucaire, Tarascon, Arles et du Vaucluse, (zone de chalandise d’au moins 150 000 personnes) dès à présent et sans investissement complémentaire, ils peuvent se rendre en gare centre de Nîmes pour accéder aux TGV » Et qu’une gare à Manduel diminuerait le temps d’accès routier et ferroviaire par rapport à Nîmes Feuchères ». De même, cette gare nouvelle à Manduel diminuerait-elle le temps d’accès routier et ferroviaire par rapport à Nîmes Feuchères pour les habitants d’Alès (zone de chalandise de 70 000 habitants) ? quel serait le coût de l’investissement supplémentaire que cette liaison impliquerait ? |
Réponse le 03/07/2009
A travers vos multiples questions durant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF) prend note de votre positionnement pour la réalisation d’une gare nouvelle dans le bassin de vie nîmois au niveau de Manduel.
Le site de Manduel est plus éloigné géographiquement que le site de Nîmes Feuchère pour les habitants d’Alès, donc de ce fait vous avez raison le temps de parcours entre Alès et Manduel est supérieur à celui entre Alès et Nîmes centre.
Sans investissement complémentaire les habitants d’Alès pourront se rendre par la route ou par le TER dans les gares de Nîmes Feuchère et de Manduel.
L’ensemble des résultats d’études sur les zones de chalandise du bassin de vie de Nîmes sont consultables dans le rapport d’étude de la SNCF, sur le site de la CPDP (www.debatpublic-lnmp.org). |
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Question n°2081 de : SUISSA Jean-Pierre- 30000 NÎMES - le 02/07/2009
Quel serait le coût d’un raccordement de Nîmes Feuchères au CNM par le site de Campagnolles (mise à 2 voies du secteur de Saint Césaire, mise à 2 voies et électrification de la section Saint Césaire à Campagnolles, expropriations, traversée de zone inondable, de ZPS, passages à niveaux, etc .) ? A supposer que ce raccordement soit réalisé, combien de TGV supplémentaires seront-ils détournés par Nîmes Feuchères ? Quelle gare desserviraient-ils précisément ? Combien mettront-ils de temps de plus que tous les autres (quel en serait le nombre ?) qui circuleront entièrement sur le CNM et desserviront Montpellier Odysséum ? |
Réponse le 03/07/2009
Vous trouverez les réponses à vos questions en consultant l’étude complémentaire n°6 intitulée « Raccordement entre le CNM et la ligne classique Tarascon/Sète via la ligne du Grau-du-Roi » sur le site internet du débat public (www.debatpublic-lnmp.org). |
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Question n°2082 de : SUISSA Jean-Pierre- 30000 NÎMES - le 02/07/2009
Quelle étude, voire quel sondage permettrait-il à RFF d’affirmer que créer un pôle d’échange multimodal (avec parking relais) au triage de Serre Paradis/Courbessac, c’est à dire aux portes de l’entrée Est de Nîmes, du périphérique et de l’échangeur de Nîmes Est, (voir cahier d’acteurs de Nîmes Action) serait une solution « pénalisante pour les 70% des voyageurs TER Nîmes-Alès-Nîmes qui, ACTUELLEMENT, FAUTE DE MIEUX , se rendent directement en centre ville de Nîmes » ? Que font donc TOUS les autres usagers ? Comme par exemple, ceux qui auraient besoin d’entrer ou sortir du réseau ferré ailleurs qu’en centre-ville ? Prennent-ils le train ? Ou bien … leur voiture ? ! Avant un ratage épouvantable, RFF et la SNCF - spécialistes avertis du transport ferroviaire - qui ne cessent de développer intermodalité et compromis rationnel entre rapidité, commodité, rentabilité ne pourraient-ils dissuader nos politiques arcboutées sur cette certitude (obsolète) que la solution miracle serait toujours le viaduc de Courbessac avec raccordement à l’Ouest de Nîmes (au détriment de Manduel) ? Qui seraient les plus importants ? Les 600 000 clients potentiels immédiats de la zone de chalandise nîmoise ? Ou quelques hypothétiques milliers de touristes (dans combien de décennies ?) dont « quelques uns » rêvent sur nos plages du Grau du Roi ? Et au prix de combien de centaines de millions d’euros ? Pourquoi RFF et la SNCF ne produisent-ils, enfin, des études analysant le degré de pertinence d’un multi-pôle NimesFeuchères/Serre Paradis/Manduel TGV-TE ? Ne serait-ce pas tout à la fois dans l’intérêt immédiat des Gardois et des Montpelliérains ? RFF et la SNCF n’ont-il pas réusssi à démontrant, in extrémis, à Monsieur Georges FRECHE que son rêve de gare TGV Montpellier Nouveau Saint Roch était irréaliste ? |
Réponse le 07/07/2009
Lorsque vous utilisez un extrait d’une réponse de Réseau Ferré de France (RFF) sous forme de citation, celle-ci doit être reproduite textuellement ; or dans la présente question vous en modifiez les termes sans le faire apparaître explicitement.
Chacun des projets menés par RFF a fait l’objet d’études de trafic spécifiques. Néanmoins, pour plus d’informations sur les origines et destinations des voyageurs entre les divers bassins de vie gardois il convient de s’adresser soit à l’autorité organisatrice des transports express régionaux, le Conseil Régional, soit à l’exploitant ferroviaire, la SNCF. |
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Question n°2083 de : SUISSA Jean-Pierre- 30000 NÎMES - le 02/07/2009
Dans son rapport (phase 3, page 10) la SNCF observe : « Le périmètre au sein duquel l’offre TER a été représentée se limite aux axes concernés directement par la Ligne Nouvelle Montpellier-Perpignan ». « Il est à noter que l’analyse capacitaire de RFF ne prend pas en compte les lignes affluentes ni les nœuds ferroviaires. Le nombre de trains notamment TER et TGV est particulièrement important au droit de l’étoile ferroviaire nîmoise. Ce point nécessiterait une étude particulière » La SNCF pourrait-elle nous expliquer en quoi, ce point (nombre de trains notamment TER et TGV au droit de l’étoile ferroviaire nîmoise) nécessiterait une étude particulière » ? Que compte faire la commission concernant cette demande de la SNCF ? |
Réponse le 13/07/2009
La question posée concerne l’analyse de la capacité des infrastructures ferroviaires (plan de voies, quais) dans la zone de la gare actuelle de Nîmes, à assurer le plan de transport lié à la mise en service de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan.
D’un point de vue général, pour l’ensemble des scénarios illustratifs proposés dans le débat public de la ligne nouvelle, il est important de s’assurer de la capacité des gares à accueillir les trains et les voyageurs liés à la mise en service de la ligne nouvelle ou à la modernisation de la ligne classique.
Cette préoccupation est particulièrement sensible dans les gares situées au niveau d’un nœud ferroviaire, compte tenu de la complexité des circulations dans ce type de zone. C’est notamment le cas de la gare actuelle de Nîmes, vu sa position centrale dans le nœud ferroviaire Gardois (convergence des lignes Tarascon-Sète, Nîmes-Alès, Nîmes- Le Grau du Roi, ligne de la rive droite du Rhône).
Ces analyses ont été menées par Réseau Ferré de France dans la dernière partie des pré-études fonctionnelles préparatoires au débat public de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan. Les résultats de ces analyses, disponibles après la phase 3 de ces pré-études (ce qui explique le commentaire du rapport SNCF évoqué dans la question), sont présentés dans le rapport RFF « Etude complémentaire n°5 » disponible sur le site de la CPDP.
Enfin, la même problématique se pose concernant la capacité des bâtiments voyageurs des gares de centre ville et de leurs espaces extérieurs (parvis, parking) à accepter les évolutions de flux de voyageurs liées à la mise en service de la ligne nouvelle.
Cette analyse a été réalisée par la SNCF, Maître d’Ouvrage des gares. Elle est présentée dans le rapport de synthèse SNCF « Études des gares nouvelles », également disponible sur le site de la CPDP. |
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Question n°2084 de : HOUSSARD Claudie- 34000 MONTPELLIER - le 02/07/2009
A l’attention du Président de la commission. Mr le Président, Le CEN L-R vous a fait parvenir le 08 juin dernier son cahier d’acteurs concernant le projet de ligne nouvelle Montpellier-Perpignan. Je note que notre contribution n’était pas à disposition du public lors de la réunion du 25 juin à Montpellier, et qu’à 1 jour de la clôture de ce débat, notre cahier d’acteurs n’est toujours pas en ligne sur votre site… Je vous prie de bien vouloir faire le nécessaire ? Par ailleurs, j’ai noté qu’une réunion d’acteurs « Environnement » avait eu lieu. Le CENLR n’ayant pas été convié, pourriez-vous me faire parvenir le compte rendu de cette séance ? Je vous en remercie. Claudie Houssard, directrice CEN L-R |
Réponse le 17/07/2009
Sur le cahier d’acteurs du CEN L-R Compte tenu des délais de maquettage, de validation, d’impression en plusieurs milliers d’exemplaires et de diffusion, les éléments constitutifs du cahiers d’acteurs devaient parvenir à la CPDP au plus tard le mercredi 3 juin (date fixée dans « les règles du cahier d’acteurs ») pour assurer sa distribution lors de la réunion de clôture le 25 juin. En l’espèce, nous avons reçu de la part du CEN L-R les premiers éléments du cahier d’acteurs le 8 juin et la validation finale le 24 juin. Vous comprendrez aisément qu’il était matériellement impossible de disposer des publications pour le lendemain. De la même manière, pour être diffusé sur le site internet, la maquette fait l’objet d'un traitement particulier pour répondre aux contraintes de format propres à Internet. Le cahier d’acteurs du CEN L-R a été mis en ligne le 3 juillet.
Sur la réunion d’acteurs « Environnement » A la différence d’une réunion publique, la commission du débat public n’organise pas la réunion d’acteurs, elle y est invitée. La réunion d’acteurs est organisée par l’ « acteur » lui-même, en l’occurrence la coordination associative des transports durables, sous la forme d’une réunion de travail préalable à la rédaction d’un cahier d’acteurs. Cette rencontre n’est donc pas soumise aux règles d’information et de publication qui encadrent la mission de la CPDP. L’acteur n’est pas tenu d’élargir les invitations au-delà du cercle de ses adhérents, ni de rédiger un compte-rendu de la rencontre, ou de le publier. En revanche, vous trouverez sur le site internet de la commission du débat public le cahier d’acteurs que la coordination associative des transports durables a élaboré par la suite.
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Question n°2085 de : HERNANDEZ Marc- 34600 BEDARIEUX - le 03/07/2009
Si la nouvelle ligne passe par le nord de Béziers, peut-on envisager une gare nouvelle qui ferait interconnexion avec la ligne Béziers-Neussargues et assurerait ainsi des correspondances vers Bédarieux, Millau au nord et Béziers au sud, renforçant et pérennisant ainsi la ligne ? (On trouve déjà cette situation à Valence TGV où une halte a été créée sur la ligne Valence-Grenoble). L'arrière Pays profiterait mieux des gains de temps et les voyageurs n'auraient pas à changer à Béziers ville, puis à Nissan. |
Réponse le 07/07/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Béziers. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Dans le cadre des études préalables au débat public plusieurs secteurs de gares nouvelles ont été étudiés dans le bassin de vie biterrois et piscénois dont un secteur dans le couloir passant au nord de Béziers. Ces secteurs ont été analysés au terme d’un important programme d’études, mené par Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, l’Etat, la Région Languedoc-Roussillon et 12 collectivités partenaires dont la communauté d’agglomération de Béziers.
Ce secteur au nord-est de Béziers et sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois », est situé à l’intersection avec l’autoroute A75 entre les principaux bassins de vie de Pézenas, Béziers et Agde. Il permettrait de desservir le haut pays via l’A75 (Clermont-L’hérault, Lodève, Millau, …). Pour ce secteur, au regard des aires de chalandises, il n’a donc pas été retenu d’interconnexion avec la ligne Béziers Neussargues. |
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Question n°2086 de : SUISSA Jean-Pierre- 30000 NÎMES - le 03/07/2009
Notre n ième question, la 2080 (au nom de Nîmes Action) était libellée ainsi : « RFF explique fort justement « que Pour les habitants de Beaucaire, Tarascon, Arles et du Vaucluse, (zone de chalandise d’au moins 150 000 personnes) dès à présent et sans investissement complémentaire, ils peuvent se rendre en gare centre de Nîmes pour accéder aux TGV » et qu’une gare à Manduel diminuerait le temps d’accès routier et ferroviaire par rapport à Nîmes Feuchères ». De même, cette gare nouvelle à Manduel diminuerait-elle le temps d’accès routier et ferroviaire par rapport à Nîmes Feuchères pour les habitants d’Alès (zone de chalandise de 70 000 habitants) ? quel serait le coût de l’investissement supplémentaire que cette liaison impliquerait ? » En répondant (pour le moins ironiquement) : « vous avez raison le temps de parcours entre Alès et Manduel est supérieur à celui entre Alès et Nîmes centre » RFF (plutôt agacé ?) n’a pas osé tirer les conséquences claires de son raisonnement, à savoir : Le temps de parcours pour se rendre d’Alès à Manduel via – obligatoirement - par Nîmes Feuchères, serait donc particulièrement long et pénalisant pour les Alésiens » Pourquoi ne pas le reconnaître et botter ainsi en touche ? Ou encore en répliquant : « sans investissement supplémentaire les habitants d’Alès pourront se rendre par la route ou par le TER dans les gares de Nîmes Feuchère et de Manduel », nous sommes bien loin de ce que l’on aurait pu obtenir légitimement comme explication… Le débat "public" aurait-il atteint sa limite ? Dommage… |
Question en cours de traitement |
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Question n°2087 de : MACAIRE Marie-Pascale- 34680 SAINT GEORGES D'ORQUES - le 07/07/2009
Pourquoi privilégier les gains de temps sur les trajets longue distance des voyageurs ? A l'horizon 2020, est-ce que ce ne seront pas plutôt les trajets de courte et moyenne distance qui pèseront le plus sur l'économie et l'environnement ? |
Réponse le 23/07/2009
Un projet de ligne nouvelle offrirait des gains de temps pour les déplacements de moyennes et longues distances et également une évolution sensible de l’offre TER pour les déplacements de courtes et moyennes distances en dégageant de la capacité sur la ligne existante.
Les gains de temps offerts et l’amélioration des fréquences TGV et TER permettront de favoriser le report modal de la route et de l’aérien vers le rail. C’est l’ensemble des déplacements, qu’ils soient de courte, moyenne ou longue distance, qui participe à l’intérêt économique et environnemental du projet. |
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Question n°2088 de : DROUET Jean-Charles- 30170 SAINT HIPPOLYTE DU FORT - le 08/07/2009
Merci de votre réponse.
Je constate que pour Nîmes la réponde RFF met en avant la gare au croisement de la ligne du Grau du Roi. Solution que je vous avais signalée dans une contribution comme la plus intéressante.
Cordialement,
Jean-Charles DROUET |
Question en cours de traitement |
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