Réunions

Questions et réponses

Consulter les Questions / Réponses

Les Questions/Réponses reçus par la CPDP seront consultables sur le site de la Commission et figureront dans les archives du débat

Thème séléctionné : Défavorables

Question n°116 de : Larivière Jacques-  34080 Montpellier - le 09/03/2009
Pourquoi faire des projets avec des conceptions de prestige trop coûteuses au lieu de conceptions économiques ?

Réponse le  23/03/2009

Les 4 scénarios de projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan sont le fruit de 2 ans d’étude avec l’ensemble des partenaires de Réseau ferré de France, que sont l’Etat, la Région, les 4 départements du Gard, de l’Hérault, de l’Aude et des Pyrénées Orientales, ainsi que les 8 agglomérations situées entre Nîmes et Perpignan. Ainsi, ces projets répondent aux attentes principales des habitants de la région, en matière de mobilité future. Ils proposent plusieurs caractéristiques et options bien tranchées. Leur cout respectif, nécessitant dans tous les cas un investissement important, est donc variable en fonction de l’ambition et des priorités que les partenaires souhaitent mettre en avant. Il convient surtout d’évaluer les avantages socio-économiques apportés par chacun, eu égard à l’investissement initial ; en cela, l’investissement minimal, scénario 4 est celui qui rend le moins service au territoire, comparé aux trois autres. Les couts affichés ne dérogent pas des ratios de cout des lignes nouvelles construites dernièrement.

Question n°119 de : Crouetti André-  66220 Caudiès de Fenouillèdes - le 09/03/2009
Pourquoi créer une nouvelle ligne ? Les fonds publics investis sur une nouvelle ligne permettraient d'améliorer le confort des gares existantes et bien d'autres choses.

Réponse le  17/03/2009

Les objectifs du projet de ligne nouvelle Montpellier - Perpignan sont multiples et englobent l'attente des citoyens de voir améliorer l'accès et le confort en gare. Concrètement, une ligne nouvelle en plus de la ligne existante permettrait de :


- Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen,


- Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante,


- Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains,


- Inciter à prendre le train plutôt que la voiture,


- Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route,


- Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon,


- Accompagner le dynamisme de l’économie régionale.

Question n°136 de : TISSERAND Marc-  30230 BOUILLARGUES - le 09/03/2009
Des améliorations des installations existantes ne seraient-elles pas suffisantes ?
Les économies ainsi réalisées pourraient être utilisées ailleurs.

Réponse le  18/03/2009

Il est proposé au débat public quatre scénarios bien différenciés.


Pour répondre aux attentes du territoire régional à l'horizon 2020, c'est-à-dire de permettre le développement de l'offre de service TER et fret estimé en 2020, il est nécessaire de réaliser des aménagements sur la ligne existante.


C'est ce que propose le scénario de « doublement partiel de la ligne existante ». Il s'agit en effet de réaliser des voies supplémentaires de part et d'autre de la ligne actuelle entre Montpellier et Narbonne pour ainsi créer des sections à trois ou quatre voies.


Mais ce scénario n'offre aucun gain de temps, donc très peu de report modal de la route et de l’avion vers le fer et n'autorise pas de circulations supplémentaires de TER et de fret après 2020.


Or, pour répondre aux besoins postérieurs à 2020, il est nécessaire de construire une ligne nouvelle, en plus de la ligne existante, qui permettrait de:


-  Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen,


- Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante,


- Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains,


- Inciter à prendre le train plutôt que la voiture,


- Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que par la route,


- Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon,


- Accompagner le dynamisme de l’économie régionale.


 


C’est pour ces raisons que trois autres scénarios de création de ligne nouvelle sont présentés au débat :


- Le scénario LGV voyageurs à 320 km/h


- Le scénario Ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h


- Le scénario LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h

Question n°143 de : GONZALES Marcel-  30820 CAVEIRAC - le 10/03/2009

Très bien la nouvelle ligne mais pensez-vous qu'il vaudrait mieux pas entrevoir des projets d'aménagement des routes afin que les motards et automobilistes roulent en sécurité ? Est-ce vraiment utile vu la conjoncture ?

Réponse le  17/03/2009

La question de l'aménagement des routes régionales se pose à deux niveaux puisque l'Etat et les départements assurent les aménagements du réseau qui leur est propre. Pour ce qui concerne, les routes nationales (sous responsabilité des services de l'Etat), les travaux nécessaires sont réalisés en fonction de programmes pluriannuels qui tiennent compte de l'état des infrastructures, de leur usage et des perspectives de développement du trafic. Les départements poursuivent sur leur réseau routier des objectifs similaires.


La question de la sécurité pour les motards et les automobilistes est plus large : en effet, l'Etat veille en outre à faire respecter les règles prévues par le code de la route par différents moyens : surveillance, contrôle, actions pédagogiques, limitations de vitesse, répression... Cette politique porte d'ailleurs ses fruits puisque le nombre d'accidents mortels est en forte décroissance depuis plusieurs années.


La nouvelle ligne aura des incidences positives sur la sécurité routière en incitant le report modal de la route vers le transport ferroviaire qui est beaucoup moins accidentogène.


 

Question n°171 de : CHAUCHARD Christian-  66140 CANET EN ROUSSILLON - le 10/03/2009
La décroissance va se poursuivre. Il faut préserver des terres agricoles, la population va diminuer, en tout cas il faudrait qu'elle diminue. Alors pourquoi aller à contre courant ?
Pourquoi ne pas envisager de mieux vivre avec moins ?
Cette 2ème ligne est nuisible.

Réponse le  18/03/2009

Votre question est pertinente et renvoie plus largement à des choix de société. Néanmoins le débat public qui s'est ouvert le 3 Mars 2009 porte sur l'opportunité de réaliser un projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, pour répondre aux attentes du territoire que sont:


- donner aux habitants de toute la région l'accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen


- renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante


- réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains


- inciter à prendre le train plutôt que la voiture


- favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route


- mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon


- accompagner le dynamisme de l'économie régionale.

Question n°350 de : PARRIER Henri-  34110 FRONTIGNAN - le 16/03/2009
Pourquoi ne pas réactiver le réseau d'intérêt local qui rendrait un réel service aux riverains et aux entreprises plutôt que de dépenser l'argent public dans un projet astronomique dont je ne vois pas l'utilité ?

Réponse le  23/03/2009

Le réseau "d'intérêt local" Languedocien se caractérise de la façon suivante:


- un axe littoral sur lequel circulent des trains de fret et des trains de voyageurs grande ligne et TER, qu'ils soient pour de la desserte locale ou pour du transit. Cet axe est proche de la saturation et ne permet plus de développer l'offre de transport pour "l'intérêt local" (trains TER en particulier). C'est une des raisons qui incite Réseau Ferré de France (RFF) à proposer des scénarios de ligne nouvelle au débat public.


- des lignes en antennes irrigant l'arrière pays. Ces lignes ont une vocation exclusivement locale pour le transport de voyageur (TER) et pour la desserte fret des entreprises régionales. La création d'une ligne nouvelle ne remet pas en cause la pérennité du réseau existant, bien au contraire. A titre d'information, ce sont 76M€ qui sont investis pour le renouvellement de ces lignes dans le cadre du Contrat de Projet Etat Région 2007-2013 et RFF et ses partenaires travaillent actuellement sur la modernisation de ce réseau pour en augmenter sa capacité (automatisation de certaines lignes, mise en place du cadencement des trains, modernisation des postes de commande…).

Question n°394 de : DUBOIS PHILIPPE-  66740 ST GENIS DES FONTAINES - le 17/03/2009
Est il cohérent, dans cette période économique, d' investir 5,2 Milliards et sans doute davantage pour gagner 30 min sur Montpellier-Perpignan donc Paris - Barcelone avec 2,1 milliard d' investissements ?

Réponse le  24/03/2009

1-    Objectifs du projet


Les objectifs du projet de ligne nouvelle Montpellier - Perpignan sont multiples et ne se limitent pas à des gains de temps. Concrètement, une ligne nouvelle en plus de la ligne existante permettrait de :


- Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen,


- Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante,


- Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains,


- Inciter à prendre le train plutôt que la voiture,


- Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route,


- Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon,


- Accompagner le dynamisme de l’économie régionale.


 


Le scénario à 2,1 Md€ ne remplit pas tous les objectifs mentionnés ci-dessus.


 


 


2-    Coût des différents scénarios


L’estimation du coût du projet, aux conditions économiques d'octobre 2008, est différente selon les caractéristiques du scénario, ainsi :


- 4,2 milliards d'euros pour le scénario LGV voyageurs à 320km/h


- 4,4 milliards d'euros pour le scénario Ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120km/h


- 5,9 milliards d'euros pour le scénario LGV voyageurs à 300km/h et fret à 120km/h


- 2,4 milliards d'euros pour le scénario de doublement partiel de la ligne existante.


Les coûts indiqués dans le document de synthèse diffusé à un million d'exemplaires dans les foyers du Languedoc-Roussillon étaient mentionnés aux conditions économiques de mai 2006.


Réseau ferré de France, maître d'ouvrage du projet, a souhaité être au plus proche de la réalité et vous présente aujourd'hui des coûts actualisés aux conditions économiques d'octobre 2008.

Question n°434 de : FILLET MICHEL-  34360 PIERRERUE - le 17/03/2009

Vu le déficit, vu les grèves à répétitions qui creusent ce déficit, est ce vraiment raisonnable de créer de nouveaux grévistes en plus ?

Réponse le  23/03/2009

La commission du débat public prend bonne note de votre position sur le projet.

Question n°892 de : LARCHER Roland-  66100 PERPIGNAN - le 20/03/2009

Pourquoi ne pas améliorer les autoroutes existantes ce qui reviendrait nettement moins cher (ce n'est pas différent) ? elles ont même besoin (les existantes) d'être améliorées. Qui paierait tout ces travaux ?

Réponse le  20/03/2009

Améliorer les autoroutes existantes, voire en construire de nouvelles est effectivement moins cher.


Les autoroutes sont construites par les sociétés concessionnaires ou propriétaires des infrastructures qui empruntent les sommes nécessaires aux investissements. Les automobilistes paient ensuite un tarif pour l'usage des infrastructures.


Pour les lignes ferroviaires, l'établissement public RFF est dans la même situation. Il doit seulement respecter la règle qui lui impose d'obtenir des concours financiers publics si le projet envisagé a des conséquences négatives sur ses comptes (Décret du 05 mai 1997. article 4).


Cependant, l'investissement n'est pas le seul critère de choix qui est pris en compte. Le choix de la ligne ferroviaire vise en particulier à favoriser le report modal de la route vers le fer ou de l'avion vers le fer pour notamment :


·       diminuer les consommations d'énergie fossile (pétrole)


·       protéger l'environnement en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre


·       améliorer la sécurité des transports


Ces objectifs correspondent aux engagements de l'Etat français au niveau international ou national (protocole de Kyoto, charte de l'environnement, plan climat, plan national santé environnement, stratégie française sur la biodiversité...) repris dans la décision du 4 décembre 2006 qui a suivi le débat public sur la politique des transports dans la vallée du Rhône et sur l'arc languedocien (VRAL) et, plus récemment, dans le Grenelle de l'Environnement.

Question n°1336 de : BERTHAUT Madeleine-  34110 CAP D'AGDE - le 25/03/2009

Pourquoi vouloir aller toujours aussi vite ? Alors qu'il suffit de partir avant ! Pourquoi les trains font du 300 à l'heure alors que pour les voitures la limite est à 130km/h ? Pour obliger les gens à prendre le train ?

Réponse le  30/04/2009

Le transport ferroviaire fait partie des transports dit « guidé », en site propre. A ce titre, sa sécurité est accrue par rapport au système « ouvert » que représente la voiture individuelle sur autoroute. Les vitesses permises ne sont donc pas les mêmes.


 


Les objectifs du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan sont multiples et ne se limitent pas à des gains de temps.


Ces objectifs ont été analysés au terme d’un important programme d’études, mené par Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, l’Etat, la Région Languedoc-Roussillon et 12 collectivités partenaires.


Concrètement, une ligne nouvelle en plus de la ligne existante permettrait de :


- Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen,


- Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante,


- Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains,


- Inciter à prendre le train plutôt que la voiture,


- Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route,


- Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon,


- Accompagner le dynamisme de l’économie régionale.

Question n°1452 de : ALABERT ROBERT-  66690 SOREDES - le 30/03/2009

Cette ligne nouvelle ne va-t-elle pas servir l' économie allemande ? Compte tenu du cout et surtout du financement, que va-t-elle apporter à la France ? Dans l' état économique de notre pays ne serait-il pas plus sage d' attendre pour satisfaire les intérets espagnols et allemands ?

Réponse le  26/05/2009

Ce projet de ligne est à concevoir pour le long terme. Les difficultés économiques que l'ensemble de l'Europe traverse ne doivent pas occulter les perspectives de long terme de croissance des déplacements de marchandises et de voyageurs. Ainsi la ligne améliorera les connexions entre les régions européennes et cette amélioration bénéficiera également au transport ferroviaire de marchandises régional grâce à un réseau d’infrastructure plus fiable, et aux déplacements de la vie quotidienne, en améliorant les capacités disponibles pour les trains régionaux.


Les objectifs du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan sont multiples. Ils ont été analysés au terme d’un important programme d’études, mené par Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, l’Etat, la Région Languedoc-Roussillon et 12 collectivités partenaires.




Concrètement, une ligne nouvelle en plus de la ligne existante permettrait de :


- Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen,


- Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante,


- Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains,


- Inciter à prendre le train plutôt que la voiture,


- Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route,


- Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon,


- Accompagner le dynamisme de l’économie régionale.

Question n°1525 de : GENEAU DANIEL-  30140 ANDUZE - le 30/03/2009

En cette période de crise économique, pourquoi gaspiller l' argent public pour des travaux pharaoniques à l' interet limité ? (gagner 30min entre Montpellier et Barcelone)

Réponse le  26/05/2009

Les objectifs du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan sont multiples et ne se résument pas à un gain de temps. Ils ont été analysés au terme d’un important programme d’études, mené par Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, l’Etat, la Région Languedoc-Roussillon et 12 collectivités partenaires.




Concrètement, une ligne nouvelle en plus de la ligne existante permettrait de :


- Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen,


- Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante,


- Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains,


- Inciter à prendre le train plutôt que la voiture,


- Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route,


- Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon,


- Accompagner le dynamisme de l’économie régionale.

Question n°1549 de : VERDIER Mathieu-  66750 SAINT CYPRIEN - le 31/03/2009

Je voudrais savoir quel est le déficit du budget en 2008 ? Pourquoi utiliser encore de l'argent pour des choses que nous avons déjà ? Merci de me répondre par courrier.

Réponse le  05/05/2009

Selon le rapport sur "les résultats et la gestion budgétaire de l’Etat pour l’exercice 2008" présenté par la Cour des comptes le 27 mai 2009, le déficit du budget de l'Etat a atteint 56,3 milliards d’euros (38,4 milliards en 2007).


La réalisation de la LGV, si elle est décidée, doit être comprise non comme une dépense de fonctionnement mais comme un investissement auquel le budget de l'Etat pourra participer et qui donnera lieu à des recettes en termes d'impôts et de taxes sur les réalisations d'infrastructures et d'équipements divers liés directement ou indirectement à la réalisation de la LGV, sur les recettes de trafic (TVA, etc.), sur l'ensemble des activités induites par la LGV (commerces, tourisme, etc.).


On ne peut pas, par ailleurs, considérer que la LGV n'apporte rien de nouveau par rapport à la situation actuelle. Un mode de transport moderne favorisant les échanges et les transports est générateur d'activités économiques significatives (et d'emplois) dans les territoires desservis.


 

Question n°1671 de : GONZALEZ HUGUES-  11200 ESCALES - le 07/04/2009

Pourquoi mettre tant d' argent dans une ligne déjà existante ?

Réponse le  27/05/2009

Réseau ferré de France propose au débat public quatre scénarios bien différenciés. L’un de ses quatre scénarios propose un aménagement partiel de la ligne actuelle.


Pour répondre aux attentes du territoire régional à l'horizon 2020, c'est-à-dire de permettre le développement de l'offre de service TER et fret estimé en 2020 et pouvoir déployer plus de trains grande ligne, il est nécessaire de réaliser des aménagements sur la ligne existante. C'est ce que propose le scénario de « doublement partiel de la ligne existante ». Il s'agit en effet de réaliser des voies supplémentaires de part et d'autre de la ligne actuelle entre Montpellier et Narbonne pour ainsi créer des sections à trois ou quatre voies.


Mais ce scénario n'offre aucun gain de temps, donc moins de report modal de la route et de l’avion vers le fer que les 3 autres scénarios ; et il n'autoriserait pratiquement pas de circulations supplémentaires de TER et de fret après 2020.


Or, pour répondre aux besoins postérieurs à 2020, il serait nécessaire de construire une ligne nouvelle, en plus de la ligne existante, qui permettrait de:


-  Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen,


- Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante,


- Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains,


- Inciter à prendre le train plutôt que la voiture,


- Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que par la route,


- Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon,


- Accompagner le dynamisme de l’économie régionale.


 


C’est pour ces raisons que trois autres scénarios de création de ligne nouvelle sont présentés au débat :


- Le scénario LGV voyageurs à 320 km/h


- Le scénario Ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h


- Le scénario LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h

Question n°1680 de : MARTIN ELISABETH-  34300 AGDE - le 07/04/2009
Cette ligne est-elle bien utile et pour qui ? Cela nous couterait les yeux de la tete et par temps de crise ce projet est indécent. Cela permettrait à la SNCF de nous voler encore plus.

Réponse le  27/05/2009

Il est proposé au débat public quatre scénarios bien différenciés.


Pour répondre aux attentes du territoire régional à l'horizon 2020, c'est-à-dire de permettre le développement de l'offre de service TER et fret estimé en 2020, il est nécessaire de réaliser des aménagements sur la ligne existante.


C'est ce que propose le scénario de « doublement partiel de la ligne existante ». Il s'agit en effet de réaliser des voies supplémentaires de part et d'autre de la ligne actuelle entre Montpellier et Narbonne pour ainsi créer des sections à trois ou quatre voies.


Mais ce scénario n'offre aucun gain de temps, donc très peu de report modal de la route et de l’avion vers le fer et n'autorise pas de circulations supplémentaires de TER et de fret après 2020.


 


Or, pour répondre aux besoins postérieurs à 2020, il est nécessaire de construire une ligne nouvelle, en plus de la ligne existante, qui permettrait de :


-  Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen,


- Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante,


- Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains,


- Inciter à prendre le train plutôt que la voiture,


- Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que par la route,


- Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon,


- Accompagner le dynamisme de l’économie régionale.


 


C’est pour ces raisons que trois autres scénarios de création de ligne nouvelle sont présentés au débat :


- Le scénario LGV voyageurs à 320 km/h


- Le scénario Ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h


- Le scénario LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h


 


Vous soulevez effectivement la question du coût d’un tel projet ; celui-ci est de plusieurs milliards. C’est également l’une des questions du débat.

Question n°1697 de : CANCIAN Lazare-  66480 MAUREILLAS LAS ILLAS - le 06/04/2009
Une telle ligne ? Pour quoi faire ? Quand depuis des années les élus n' ont pas été capables de rendre une ligne de transport normale (incident en tout genre, greve, retards et j' en passe), en plus à Perpignan "y a rien à voir", chomage et RMI à profusion.

Réponse le  27/05/2009

Les objectifs du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan sont multiples. Ils ont été analysés au terme d’un important programme d’études, mené par Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, l’Etat, la Région Languedoc-Roussillon et 12 collectivités partenaires.


 


Concrètement, une ligne nouvelle en plus de la ligne existante permettrait de :


- Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen,


- Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante,


- Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains,


- Inciter à prendre le train plutôt que la voiture,


- Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route,


- Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon,


- Accompagner le dynamisme de l’économie régionale

Question n°1787 de : FAYE Jean-Claude-  30570 VALLERAUGUE - le 15/04/2009

Vous dépensez allègrement l'argent du contribuable. Croyez-vous que le simple péquin peut avoir un avis de voleur sur ces sujets ?

Réponse le  26/05/2009

L’intérêt d’un débat public est bien évidement de permettre l’expression la plus large possible et de prendre en compte les avis et remarques formulés par le public. L’argent du contribuable permet dans le cas présent de vous apporter une réponse.


Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, a donc souhaité proposer au débat public quatre scénarios contrastés et bien différenciés afin que l’ensemble des habitants de la région puisse formuler leurs attentes et l’aide ainsi à choisir le scénario le plus adapté et partagé.


Ainsi, suivant les avis exprimés pendant le débat public, RFF décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.


Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.


Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :



Question n°1814 de : DARDAILLON MICHELLE-  30 000 NIMES - le 15/04/2009

Pourquoi une ligne nouvelle, des gares, alors que l'existante n'est pas bien entretenue et que les horaires ne sont pas respectés. Vous allez faire du neuf pour quels profiteurs ? Et laisser les autres voies se dégrader dans la nature...

Réponse le  26/05/2009

Les objectifs du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan sont multiples. Ils ont été analysés au terme d’un important programme d’études, mené par Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, l’Etat, la Région Languedoc-Roussillon et 12 collectivités partenaires.


 


Concrètement, une ligne nouvelle en plus de la ligne existante permettrait de :


- Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen,


- Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante : Disposer d’un doublet de ligne facilitera la gestion des situations spécifiques comme les incidents, les travaux, la maintenance, en permettant un basculement des circulations d’une ligne à l’autre (création d’un itinéraire « BIS »).


- Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains,


- Inciter à prendre le train plutôt que la voiture,


- Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route,


- Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon,


- Accompagner le dynamisme de l’économie régionale.


 


Concernant l’entretien de la ligne classique, le contrat de projets Etat-Région 2007-2013 Languedoc-Roussillon mentionne : « La modernisation de la ligne existante entre Nîmes et Perpignan constituera à moyen terme un enjeu décisif pour le développement du TER et le maintien de l’attractivité des agglomérations situées sur cet axe. ». Plusieurs dizaines de millions d’euros vont être engagés dans les cinq ans à venir.