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Questions et réponses

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Les Questions/Réponses reçus par la CPDP seront consultables sur le site de la Commission et figureront dans les archives du débat

Thème séléctionné : TER

Question n°134 de : MIALARET Benoit-  34080 MONTPELLIER - le 09/03/2009
La ligne nouvelle Montpellier - Perpignan permettra-t-elle de redéfinir globalement l'offre du TER Languedoc Roussillon sur toutes les lignes (en termes de fréquence, de parcours, etc...) ?

Réponse le  17/03/2009

Les projets de ligne nouvelle proposés au débat public permettent de libérer de la capacité sur la ligne existante et ainsi de satisfaire les ambitions régionales en terme d'offre TER.


L'ambition régionale d'ici 2020 est de développer très fortement l'offre TER. Cette augmentation de l'offre et le cadencement qui sera mis en place par Réseau Ferré de France en collaboration avec le Conseil Régional permettront une nette amélioration des fréquences TER entre les principales agglomérations du Languedoc-Roussillon.


Par exemple au niveau de Montpellier cela apporterait un doublement des fréquences aux heures de pointe avec un TER toutes les 10 minutes contre 20 minutes aujourd'hui.

Question n°316 de : CHARRASSIER Pascal-  11130 SIGEAN - le 16/03/2009
Quelles sont les petites gares desservies entre Narbonne et Perpignan ?

Réponse le  18/03/2009

L'organisation et la desserte des gares TER relèvent de la compétence de la Région en tant qu'Autorité Organisatrice des Transports (AOT). La création d'une ligne nouvelle n'est pas sujette à remettre en cause la desserte des gares sur la ligne classique qui sont actuellement, entre Narbonne et Perpignan, les gares de Port-la-Nouvelle, Leucate, Salses et Rivesaltes.

Question n°402 de : BERMOND JEAN-  11160 VILLENEUVE MINERVOIS - le 17/03/2009
Les trains à grande vitesse s'arrêteront-ils dans toutes les gares, même les petites. Paris le LGV ? scénario 3, et surtout favoriser le fret, je suis un ancien routier, je faisais Perpignan Paris, j' en ai vu des dégâts.

Réponse le  25/03/2009

Dans le cadre des études préalables au débat public, les offres de services voyageurs et les politiques de dessertes en Languedoc-Roussillon à l'horizon 2020 ont été élaborées par la SNCF. Cependant à l'horizon de la mise en service du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, la SNCF ne sera plus le seul exploitant à faire circuler des TGV et à desservir les gares du Languedoc-Roussillon.


Selon la SNCF, tous les TGV s'arrêteront dans les gares de Montpellier (gare nouvelle et gare de centre-ville), représentant près de 126 TGV par jour. Pour les villes de Nîmes, Béziers, Narbonne et Perpignan, cela représenterait entre 60 et 80 TGV par jour pour ces agglomérations. Pour plus d'informations sur la desserte par TGV des agglomérations du Languedoc-Roussillon vous pouvez consulter le dossier du maître d'ouvrage, disponible sur le site internet de la Commission Particulière du débat public (www.debatpublic-lnmp.org)


Effectivement la question du fret ferroviaire est essentielle car le Languedoc-Roussillon est positionné sur un corridor fret d'enjeu européen. Grâce aux scénarios de lignes nouvelles près de 3000 camions pourraient être reportés de la route vers le rail en 2020.

Question n°611 de : GARCIA VALERIE-  30160 ROBIAC ROCHESSADOULE - le 18/03/2009
Ne pouvez vous pas faire le nécessaire pour qu' il y ait plus de trains Alès -Nimes ?l

Réponse le  08/04/2009

Réseau Ferré de France (RFF), l'Etat et le Conseil Régional ont considéré que la modernisation de la ligne Nîmes-Alès devait constituer l’un des axes majeurs de la politique de développement des transports ferroviaires régionaux. Deux opération sont en cours :


- la construction du viaduc de "Courbessac" qui permettra une diminution du temps de parcours de l'ordre de 8 mn


- la mise en place d’une nouvelle signalisation ferroviaire plus performante (bloc automatique à quatre cantons) qui permettra d'augmenter le nombre de circulations (de trains) ainsi que la plage horaire d'exploitation de la ligne (nombre d'heure par jour pendant lesquelles il peut circuler des TER).


 


 


Sur la base des résultats issus d’une étude préliminaire, financée dans le cadre du contrat de plan Etat/Région 2000-2006, le renforcement de la desserte souhaité par l’Autorité Organisatrice (passage à 24 trains par jour et par sens) nécessite 4 cantons de 12 km. Ce redécoupage sera réalisé sous la forme d’un block automatique ; le Block Automatique à Permissivité Restreinte (BAPR). Le système d’espacement actuel de la ligne Nîmes-Alès n’est constitué que de deux cantons (Alès - Nozières et Nozières - Nîmes), longs de 23 et 26 km, qui ne permettent pas la mise en place d’une desserte avec arrêts intermédiaires de plus d’un train toutes les 25 minutes. Pour pouvoir mettre en œuvre une desserte cadencée plus soutenue, l’étude d’axe menée en 2003 a démontré que quatre cantons, d’une longueur de 12 km environ chacun, sont nécessaires. Pour les trains avec arrêts intermédiaires, les 12 km correspondent à un délai de dégagement du canton occupé d’environ 9 minutes. Ce délai, augmenté du coefficient de souplesse de 25 % en pointe, donne une capacité pratique permettant un espacement toutes les 11 minutes.

Question n°628 de : TRUCCO CATHERINE-  66430 BOMPAS - le 18/03/2009

Le prix des billets sera-t-il aussi compétitif pour les usagers journaliers car à l'heure actuelle il est assez onéreux ?

Réponse le  18/03/2009

En ce qui concerne le transport régional, le Conseil Régional Languedoc-Roussillon a mis en place, depuis le 1er octobre 2005, de nouveaux tarifs, notamment pour les jeunes et les personnes en difficulté.


La nouvelle gamme tarifaire est donc déclinée en "Via pro" pour les actifs, "Via études" pour les scolaires et les étudiants, "Via plus" pour les personnes en situation précaire qui pourront bénéficier de 75% de réduction, et "Via liberté" destiné à tous les voyageurs qui souhaitent se déplacer en Languedoc-Roussillon. Pour la première fois, ces abonnements donnent droit à des réductions de 50% sur n'importe quel parcours en région.


Une nouvelle gamme de produits tarifaires multimodaux est également proposée : KARTATOO est un abonnement mensuel, zonal et intermodal pour les trajets quotidiens entre le domicile et le lieu d’études ou de travail. Il permet au voyageur d’emprunter les réseaux urbains des agglomérations et/ou le réseau régional ferroviaire (TER).




La région Languedoc - Roussillon se décompose en plusieurs “zones” disposées  autour des voies ferrées régionales. Le prix de l’abonnement KARTATOO dépend du nombre de zones traversées. Les voyageurs peuvent bénéficier d'une réduction allant jusqu’à 30% sur le cumul des abonnements TER + bus + tramway.

Question n°630 de : COMET -  34400 LUNEL - le 18/03/2009

Après 21h Lunel n'est plus desservi, comment faire ?

Réponse le  18/03/2009

Eléments de réponse apportés par la SNCF


La desserte de soirée de Lunel fait actuellement l'objet de réflexions entre le Conseil Régional et la SNCF.


Dans le cadre des préétudes fonctionnelles préparatoires au débat public, la SNCF a étudié, en collaboration avec l'autorité organisatrice, l'évolution des dessertes TER à l'horizon de la mise en service de la LNMP. Les besoins de déplacements en soirée, de plus en plus nombreux, ont été pris en compte dans les études d'offres TER en Languedoc-Roussillon.




Eléments de réponse apportés par le Conseil régional Languedoc-Roussillon


L’offre de transport ferroviaire régional existant actuellement est le fait de l’histoire. En effet, historiquement, les dessertes mises en place par la SNCF visaient quasi exclusivement à offrir des réponses aux déplacements domicile–travail et domicile–études, donc aux heures de pointe.


Or, aujourd’hui, les rythmes de vie sont différents. Tout d’abord, les déplacements pour aller travailler ou se rendre sur son lieu d’études ne sont plus majoritaires. Les habitants se déplacent souvent pour des motifs plus personnels : démarches administratives, visites, loisirs. Cela induit des besoins de déplacements nouveaux, et nécessite donc que les réseaux de transport ne fonctionnent plus seulement entre 7h et 9h et entre 16h et 19h.


La Région a bien pris la mesure de ces nouveaux besoins : rentrer du travail après 19h ou 20h, pouvoir prendre son train pour voir un concert à Nîmes et en revenir, pouvoir passer la journée sur la Côte Vermeille tout en n’étant pas obligé d’en revenir 2 heures après son arrivée, etc.


Il s’agit donc d’un des axes de travail que la Région suit dans le cadre de sa politique d’amélioration constante de l’offre de transport. Et progressivement, au travers de l’offre soutenue et rythmée qu’elle met en place, la Région sera en capacité d’apporter des solutions pour les déplacements des habitants en fin de journée.


 

Question n°650 de : VILLESECHE JEAN LOUIS-  34920 LE CRES - le 19/03/2009
Est-ce que les gares intermédiaires entre Nimes et Montpellier serviront encore ? Y aura- t- il de nombreux TER dans la journée desservant la gare du Crès ?

Réponse le  10/04/2009

La SNCF en partenariat avec le Conseil Régional, en sa qualité d’autorité organisatrice des transports express régionaux, ont élaboré les offres de services TER à l’horizon 2020, présentées au débat public.


Entre Nîmes et Montpellier, l’offre TER estimée par la SNCF devrait être portée à 90 TER/jour dont 50 TER intercités, desservant les principales gares de la région, et 40 TER/jour péri-urbains desservant les gares intermédiaires entre Lunel et Montpellier.

Question n°657 de : AYALA FAROUD JOSY-  66290 CERBERE - le 19/03/2009
Vous parlez de la féquence des trains, y aura-t-il cette fréquence en TER, bien sur pour la commune de Cerbère qui pour l' instant est un peu oubliée ?

Réponse le  10/04/2009

La SNCF en partenariat avec le Conseil Régional, en sa qualité d’autorité organisatrice des transports express régionaux, ont élaborées les offres de services TER à l’horizon 2020, présentée au débat public.


Entre Perpignan et Cerbère, l’offre TER estimée par la SNCF devrait être portée à 34 TER/jour contre 18 TER/ jour actuellement. Cela permettrait d’avoir une amélioration de la fréquence des TER au niveau de Cerbère, au-delà du périmètre de la seule ligne nouvelle Montpellier - Perpignan.

Question n°662 de : JOUFFREY JEAN LUC-  66660 PORT VENDRES - le 19/03/2009
Quel est l' avenir de la ligne Perpignan- Cerbère- Port Bou ?

Réponse le  08/04/2009

La création de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan ne remet pas en cause la ligne classique entre Perpignan et Cerbère sur laquelle continueront à circuler des trains TER et des trains de marchandises, en particulier pour la desserte de la plateforme logistique du Boulou. Seule une partie du trafic fret en transit sera reportée sur la section internationale Perpignan-Figueras, une autre partie du trafic de marchandises en transit devrait continuer à circuler sur la ligne Perpignan-Cerbère.

Question n°674 de : VAISSIERE Michel-  34400 SAINT NAZAIRE DE PEZAN - le 19/03/2009
Si nouvelle ligne, celle-ci permettre-t-elle d'améliorer le transport local, sans qu'elle ferme ?

Réponse le  08/04/2009

Grâce au projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, une offre plus fréquente de TER pourra être déployée.


En effet, l’ambition du Conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 84 TER chaque jour entre Lunel et Nîmes et 90 TER par jour entre Lunel et Montpelllier contre 50 aujourd’hui.


Les TER devraient également être plus fréquents, comme l’indique le schéma ci-dessous :


Question n°783 de : MOLLE JACQUES-  30000 NIMES - le 19/03/2009
Développement des lignes TER Nîmes ?

Réponse le  16/04/2009









La SNCF en partenariat avec le Conseil Régional, en sa qualité d’autorité organisatrice des transports express régionaux, ont élaboré les offres de services TER à l’horizon 2020, présentées au débat public.


Grâce aux projets de ligne nouvelle entre Nîmes et Montpellier puis en 2020 entre Montpellier et Perpignan l’offre de service TER sera nettement améliorée sur l’étoile ferroviaire gardoise.


Ainsi sur les diverses branches de l’étoile, l’offre TER devrait être portée à :


q    44 TER/jour en direction d’Alès


q    84 TER/jour en direction de Lunel


q    16 TER/jour en direction de Vauvert


q    38 TER/jour en direction de Tarascon


q    26 TER/jour en direction de Marguerittes



Question n°793 de : SIMON Loïc-  34070 MONTPELLIER - le 19/03/2009

Une fois la ligne construite et le cadencement TER en place, aurons-nous des TER tardifs les soirs comme il en existe ailleurs en PACA ?

Réponse le  07/04/2009



Eléments de réponse apportés par la SNCF


Dans le cadre des préétudes fonctionnelles préparatoires au débat public, la SNCF a étudié, en collaboration avec le Conseil Régional, l'évolution des dessertes TER à l'horizon de la mise en service de la LNMP.



Cette desserte TER cadencée sera organisée, sur l'artère littorale, selon deux grands types de missions : des missions intercités reliant les principales villes du Languedoc Roussillon entre elles et avec les régions voisines et des missions périurbaines proposant une desserte fine des principales aires de vie de la Région.


 


Les besoins de déplacements en soirée ont été pris en compte dans les études de ces offres TER en Languedoc-Roussillon.




 


Eléments de réponse apportés par le Conseil régional Languedoc-Roussillon


L’offre de transport ferroviaire régional existant actuellement est le fait de l’histoire. En effet, historiquement, les dessertes mises en place par la SNCF visaient quasi exclusivement à offrir des réponses aux déplacements domicile – travail et domiciles – études, donc aux heures de pointe.


Or, aujourd’hui, les rythmes de vie sont différents. Tout d’abord, les déplacements pour aller travailler ou se rendre sur son lieu d’études ne sont plus majoritaires. Les habitants se déplacent souvent pour des motifs plus personnels : démarches administratives, visites, loisirs. Cela induit des besoins de déplacements nouveaux, et nécessite donc que les réseaux de transport ne fonctionnent plus seulement entre 7h et 9h et entre 16h et 19h.


La Région a bien pris la mesure de ces nouveaux besoins : rentrer du travail après 19h ou 20h, pouvoir prendre son train pour voir un concert à Nîmes et en revenir, pouvoir passer la journée sur la Côte Vermeille tout en n’étant pas obligé d’en revenir 2 heures après son arrivée, etc.


Il s’agit donc d’un des axes de travail que la Région suit dans le cadre de sa politique d’amélioration constante de l’offre de transport. Et progressivement, au travers de l’offre soutenue et rythmée qu’elle met en place, la Région sera en capacité d’apporter des solutions pour les déplacements des habitants en fin de journée.

Question n°920 de : FRANCAVILLA BARNARD-  11370 LEUCATE - le 20/03/2009
En Languedoc Roussillon, allez vous garder la priorité d' une desserte des villes actuelles par TGV en diminuant les temps de parcours ? La solution 2 me parait la plus adaptée pour la région et augmenter les fréquences TER ?

Réponse le  20/04/2009

La desserte des villes en 2020 sera déterminée par les compagnies ferroviaires à qui appartiendront les trains ; Réseau ferré de France (RFF) est prioritaire des voies. La SNCF ne sera donc plus la seule à offrir des services grandes lignes en France puisque le marché sera ouvert à la concurrence dès 2010, comme cela est le cas dans le transport ferroviaire de marchandises depuis 2006. Les villes desservies actuellement par le TGV devraient l’être également à cet horizon. C’est ce qui est pris en considération dans les études préalables au débat public. De plus pour certaines villes, grâce aux projets de ligne nouvelle et à l’évolution de l’offre, le niveau de desserte devrait croître avec de meilleurs temps de parcours et fréquences de trains TGV et TER.


Le dossier de RFF (consultable sur internet) présente les répartitions des trains suivant la présence de gares nouvelles ou non, suite aux estimations de la SNCF.

Question n°981 de : COSTANTINO Jean-Marie-  30390 ARAMON - le 21/03/2009

Reverra-t-on un jour nos michelines ?

Réponse le  08/04/2009

Eléments de réponses apportés par la SNCF


A l’instar de ce qui a pu être constaté depuis plusieurs années en Languedoc-Roussillon, le transport régional de voyageurs devrait continuer à connaître un développement important dans les années qui viennent. Le Conseil Régional, Autorité Organisatrice des transports régionaux, en fait un axe de développement majeur.


Afin de satisfaire l’augmentation de cette demande, il est nécessaire de garantir au mieux la fiabilité du plan de transport proposé.


L’un des leviers pour atteindre ce résultat est de réduire le nombre de séries de matériels roulants, afin d’homogénéiser les parcs, dans une logique de production industrielle. En réduisant le nombre de sous parcs et en renouvelant les anciens matériels par des matériels modernes plus fiables, cette mesure permet de faciliter la maintenance du matériel, et de s’adapter plus facilement en cas d’aléa d’exploitation. Ces choix sont peu compatibles avec l’utilisation de matériels thermiques anciens, évoqués dans la question posée.


Dans cette optique, et en accord avec le Conseil Régional du Languedoc-Roussillon, ces choix ont conduit à commander 46 nouveaux automoteurs grande capacité (9 électriques/thermiques, et 37 électriques), dont les 25 derniers seront livrés d’ici fin 2009.


Compte tenu des augmentations de l’offre TER estimées à l’horizon de la mise en service de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, ce choix d’homogénéiser au mieux les matériels roulants devrait perdurer à l’avenir.


 


Eléments de réponses apportés par le Conseil régional Langyedoc-Roussillon


Les michelines se modernisent et arrivent en nombre !


Il y a plusieurs années maintenant, la Région a décidé de lancer un vaste programme de modernisation du matériel roulant. Ainsi, la Région réceptionne, pour un investissement de 225 millions d'euros, 46 autorails modernes, les AGC de Bombardier, dont la totalité sera en circulation à l'automne 2009.


De plus, la Région a décidé d’investir dans la rénovation et la climatisation des 15 autorails Z2 (investissement de 16 millions d'euros).


Enfin, pour répondre toujours mieux aux besoins des usagers et mettre en œuvre sa politique d’amélioration constante de l’offre de transport, la Région va également lancer un vaste programme de rénovation des anciennes voitures Corail, ce matériel particulièrement adapté aux liaisons longue distance dans notre Région, comme Nîmes – Cerbère par exemple.


Au final, c'est la totalité du parc de matériel roulant ferroviaire TER du Languedoc-Roussillon qui sera neuf ou rénové dans les années à venir.


La Région est enfin en train de travailler au matériel du Train Jaune, fer de lance du territoire cerdan dans les Pyrénées-Orientales.

Question n°1053 de : BECHT-HOFFMANN MONIQUE-  34200 SETE - le 19/03/2009

OBJET : horaires du TER PERPIGNAN/NÎMES En raison des nouveaux horaires qui nous ont été imposés par la SNCF nous ne pourrons pas participer au débat public et nous le regrettons ! Par conséquent, nous vous prions de bien vouloir prendre en compte la manifestation de notre mécontentement (nous avons envoyé une pétition signée par 53 usagers à la SNCF et à la Région) : depuis le mois de décembre, les clients/usagers quotidiens (c'est à dire, les personnes qui travaillent !) des TER sont contraints de rentrer le soir (après des journées de travail qui commencent parfois à 6h30 !!!) à leur domicile avec 20 minutes de retard par rapport aux horaires précédents (TER Perpignan/Nîmes retardé de 20 minutes, passé de 17h23 à 17h43). En ce qui me concerne, j'habite à Sète et je travaille à Perpignan. Je pars de Sète à 6h44, je rentre chez moi à 19h20. Après avoir perdu 20 minutes à la gare de Perpignan (comme si, à cette heure là, nous n'avions rien d'autre à faire !), j'arrive à la gare à 19h15 et, au moindre retard (la semaine dernière, il y en avait 3 !!!), je reste derrière le pont une dizaine de minutes en plus. D'autres personnes ont été obligées de changer de nourrice pour leurs enfants, d'autres encore, utilisant des bus après le train, perdent 1 heure. La SNCF nous a fourni une explication qui en aucun cas peut nous satisfaire : comment se fait-il que, malgré les campagnes de pub (et la nécessité de protéger notre environnement), les personnes qui utilisent les trains pour aller travailler sont toujours traités comme des clients de seconde zone, que les TGV et autres TEOZ (trains certes à suppléments mais davantage utilisés pour les loisirs) sont toujours prioritaires, que pour des raisons de privilège (il nous avait semblé qu'ils étaient abolis !) les employés de la SNCF (qui, a priori, ne travaillent pas plus que les autres !) ont la possibilité d'utiliser le TGV qui arrive 15 mn plus tôt alors que les autres sont obligés de subir tous les inconvénients liés à ces changements totalement injustes lorsqu'ils sont toujours faits au détriment des mêmes ! Nous souhaitons vraiment que la SNCF révise ses priorités et permette enfin aux gens, sensibles aux dommages causés par les voitures, de concilier dans des conditions normales, une vie familiale et professionnelle. MERCI de faire passer le message lors de votre rencontre. monique.becht-hoffmann@wanadoo.fr

Réponse le  27/03/2009

Cette question a effectivement fait l'objet d'une réponse écrite de la part de la SNCF (Direction Déléguée TER Languedoc-Roussillon) le 28 janvier 2009.


Le décalage du train 876432 n'est pas lié au TGV n°6222 mais à l'ensemble des circulations au-delà de Narbonne, en particulier le train 4663 effectuant le trajet Bordeaux/Marseille qui a été retardé de 13 minutes pour s'intégrer dans le cadencement de circulation des deux régions voisines Provence-Alpes-Côte d'Azur et Midi-Pyrénées.


Plusieurs solutions ont été étudiées pour éviter de modifier l'horaire du 876432 mais toutes impliquaient un stationnement du train à Narbonne ce qui est techniquement impossible car la tranversale sud est l'une des lignes les plus « chargées » de France et que plusieurs circulations supplémentaires, notamment sur l'axe Narbonne - Toulouse, ont été créées pour faire face à la demande croissante de transport public et à la forte croissance démographique régionale. Vous soulignez très justement que les usagers doivent parfois prendre des transports entre la gare et leur domicile.


Nombreux sont aussi ceux qui doivent emprunter les transports en commun entre leur lieu de travail et la gare. Beaucoup de lettres de notre clientèle nous sont parvenues dans ce sens. Ainsi, l'hypothèse d'avancer l'heure du 876432 au départ a été écartée pour permettre aux usagers qui ne travaillent pas à proximité immédiate de la gare d'avoir un train leur permettant d'arriver chez eux suffisamment tôt. En effet, l'horaire de 2009 permet d'arriver à Montpellier, Lunel, Vergèze et Nîmes avant ou à 20h00 au plus tard.

Question n°1191 de : GARRIGUE MARIE FRANCOISE-  30900 NIMES - le 24/03/2009
Quelle desserte entre Narbonne et Perpignan notamment Sigean ?

Réponse le  30/04/2009

Entre les villes de Narbonne et Perpignan, l’ambition du Conseil Régional est de porter l’offre TER à 40 TER par jour contre 28 actuellement. Cela représenterait un TER toutes les 20 minutes en heure de pointe entre ces deux villes.


Pour les gares desservies actuellement entre ces deux agglomérations, cette offre serait d’environ 16 TER/jour en 2020 en direction de Narbonne ou de Perpignan.

Question n°1192 de : GARRIGUE MARIE FRANCOISE-  30900 NIMES - le 24/03/2009

Quelle desserte entre Narbonne et Perpignan notamment Sigean ?

Réponse le  03/06/2009

Dans le cadre des préétudes fonctionnelles préparatoires au débat public, la SNCF a étudié, en collaboration avec le Conseil Régional, l'évolution des dessertes TER à l'horizon de la mise en service de la LNMP.


Cette desserte TER cadencée sera organisée, sur l'artère littorale y compris entre Narbonne et Perpignan, selon deux grands types de missions : des missions intercités reliant les principales villes du Languedoc Roussillon entre elles dont Narbonne et Perpignan et avec les régions voisines et des missions périurbaines proposant une desserte fine des principales aires de vie de la Région dont celles de Narbonne et Perpignan.



L'axe ferroviaire Narbonne Peprignan bénéficierait, selon les études menées par la SNCF et en concertation avec le Conseil Régional Languedoc-Roussillon, à l'horizon 2020, de trois TER pendant les heures de pointes : deux TER périurbains et un TER intercités .


La gare se situant à proximité de Sigean, à savoir Port la Nouvelle, serait desservie, pendant les heures de pointe, par deux TER périurbains Narbonne Perpignan.

Question n°1234 de : JACCARINI YVES-  34500 BEZIERS - le 24/03/2009

Avant la mise en service de cette LGV prévue en 2020, ne serait-il pas judicieux de faire arreter les théoz en gare de Béziers tous les jours ( samedi compris ), sens Toulouse-Marseille (AR), notre ville étant ignorée par RFF.

Réponse le  10/04/2009

Actuellement, les liaisons ferroviaires Toulouse Marseille sont assurées par la SNCF qui a mis en place la desserte journalière suivante pour Béziers :


- 3 allers/retours Bordeaux - Marseille en TEOZ qui desservent Béziers,


- 1 aller/retour Toulouse - Marseille en TGV qui dessert Béziers.


 


Les vendredi et dimanche, cette desserte est renforcée d'un train avec :


- 4 allers/retours Bordeaux - Marseille en TEOZ ,


- 1 aller/retour Toulouse - Marseille en TGV qui dessert Béziers.

Question n°1265 de : LABONNE MARIE CLAUDE-  30200 BAGNOS SUR CEZE - le 25/03/2009
Quelles seront les gares desservies par le TER dans le Gard ? Quel sera le temps d' attente entre chaque TER ? Et pour le Vaucluse ?

Réponse le  30/04/2009

L’ambition régionale est de développer les services TER dans l’ensemble de la région, y compris pour les gares gardoises actuellement desservies et localisées sur les axes ferroviaires en direction d’Alès et du Vaucluse. Ainsi l’ambition du Conseil Régional est de porter l’offre TER à 44 TER/jour entre Nîmes et Alès et à 68 TER/jour entre Nîmes et Tarascon.


La nette progression de l’offre par rapport à aujourd’hui permettra d’améliorer sensiblement la fréquence des TER et ainsi de réduire les temps d’attente entre chaque train.


 


Concernant votre commune, la gare de Bagnols/Cèze fait parti des études, sous maîtrise d'ouvrage de Réseau Ferré de France (RFF), concernant la réouverture au trafic voyageur de la ligne dite « Rive droite du Rhône », actuellement dédiée aux trafics de marchandises. Après un protocole d'intention signé en janvier 2008 et des études préliminaires présentées aux élus en juillet 2008, il a été décidé de poursuivre le projet et de mener des études complémentaires. Ces études ont commencées en novembre 2008 et un premier rendu sera fait avant l'été 2009.


Ces études ont pour objectif de préciser le potentiel de fréquentation des gares, de définir et chiffrer le montant des investissements et de définir les modalités d'exploitation. C'est à l'issue de ces études que RFF et les partenaires (Régions, Départements et Communes) auront une vision plus précise du projet.


Il faut cependant noter que les travaux sur le domaine ferroviaire exploité nécessitent plusieurs années.

Question n°1419 de : MANCHON Céline-  34500 BEZIERS - le 30/03/2009

Avec cette nouvelle ligne serait-il possible d'avoir plus d'aller retour entre Béziers et Narbonne hors heure de pointe ?

Réponse le  05/05/2009

Entre Béziers et Narbonne, l’ambition du conseil régional est de porter le nombre de TER de 46 TER par jour actuellement à 70 TER par jour grâce au projet de ligne nouvelle.


Cette augmentation permettrait d’avoir 4 TER en heure de pointe et plus d’un aller-retour TER par heure dite « creuse », d’après les prévisions de dessertes de la SNCF.


De plus cette offre TER serait complétée par une offre TGV desservant les gares de Béziers et de Narbonne.


 

Question n°1439 de : DELVA ALAIN-  11210 PORT LA NOUVELLE - le 30/03/2009
Dans les 3 hypothèses présentées, les TER disparaissent du projet. Est-ce à dire que vous envisagez leur suppression ? Par honneteté envers les usagers contribuables, ce point doit etre clairement avancé dans vos projets.

Réponse le  26/05/2009

Les TER ne disparaissent pas du projet, bien au contraire. L’ambition du Conseil régional est de doubler leur nombre en 2020, grâce au projet de ligne nouvelle Montpellier Perpignan (LNMP).


Pour répondre aux besoins de 2020 et au-delà, c'est-à-dire de permettre le développement de l'offre de service TER et fret estimé après 2020, il est nécessaire d’augmenter la capacité de la ligne actuelle, soit via la construction d’une ligne nouvelle en plus de la ligne existante, soit en aménageant celle-ci.


C’est pour ces raisons que trois scénarios de création de ligne nouvelle sont présentés au débat.


Ainsi, dans ces scénarios, une partie du fret et des TGV emprunte la ligne nouvelle pour pouvoir décongestionner la ligne existante sur laquelle continuera à circuler plus de TER.

Question n°1628 de : RESCH Jean-  66360 SOUANYAS - le 03/04/2009
Pour les lignes uniquement voyageurs quelle sera la place des TER ? Et également sur les lignes fret et voyageurs sur les lignes à 220 km/h et 120 km/h ?

Réponse le  27/05/2009

Les TER continueront d’emprunter la ligne classique dans tous les scénarios.


Vous trouverez ci-dessous un tableau récapitulant quels trains circulent sur quelles lignes, suivant les divers scénarios de ligne nouvelle.


De plus, l’ambition du Conseil régional est de doubler le nombre de TER en 2020, avec le projet.




Question n°2087 de : MACAIRE Marie-Pascale-  34680 SAINT GEORGES D'ORQUES - le 07/07/2009

Pourquoi privilégier les gains de temps sur les trajets longue distance des voyageurs ? A l'horizon 2020, est-ce que ce ne seront pas plutôt les trajets de courte et moyenne distance qui pèseront le plus sur l'économie et l'environnement ?

Réponse le  23/07/2009

Un projet de ligne nouvelle offrirait des gains de temps pour les déplacements de moyennes et longues distances et également une évolution sensible de l’offre TER pour les déplacements de courtes et moyennes distances en dégageant de la capacité sur la ligne existante.


Les gains de temps offerts et l’amélioration des fréquences TGV et TER permettront de favoriser le report modal de la route et de l’aérien vers le rail. C’est l’ensemble des déplacements, qu’ils soient de courte, moyenne ou longue distance, qui participe à l’intérêt économique et environnemental du projet.