Réunions

Questions et réponses

Consulter les Questions / Réponses

Les Questions/Réponses reçus par la CPDP seront consultables sur le site de la Commission et figureront dans les archives du débat

Thème séléctionné : Autres

Question n°65 de : Azzopardi Jean-Claude-  11200 Lezignan - le 07/03/2009

Peut-on connaître le tracé de Perpignan à Figueras et l'avancée des travaux ? Merci.

Réponse le  18/06/2009

 


Les travaux sont terminés depuis février 2009 entre Perpignan et Figueras.


Ce projet n’est pas partie intégrante du réseau ferré national, dont Réseau ferré de France à la charge. Les Etats français et Espagnols en ont confié la réalisation à un groupement d’entreprises privées, qui sont maintenant en charge de la gestion des circulations, de l‘entretien et de la maintenance.


Il convient de s’adresser au concessionnaire de ce projet (TP Ferro) pour avoir des informations précises.


 

Question n°232 de : COMBES Marilène-  34660 COURNONSEC - le 13/03/2009
Y a-t-il une interaction entre le projet du tramway jusqu'aux alentours de Cournonsec et le projet ligne nouvelle ?

Réponse le  31/03/2009

Il n’y a pas à ce jour d’interaction identifiée entre un projet de tramway aux alentours de Cournonsec et le projet de ligne nouvelle Montpellier-Perpignan.


Par contre, le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Montpellier.                                                                                    Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.


Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie montpelliérain est confirmée, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat:   


- A la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s’inscrirait dans le plan d’urbanisation de l’agglomération de Montpellier, dans la continuité d’Odysseum avec la création d’un lycée, d’un quartier d’affaire et le prolongement de la ligne de tramway n°1.


- A Saint Jean de Védas, à l'intersection entre le contournement Nîmes-Montpellier et la ligne existante vers Sète, site qui permet d’envisager des correspondances TGV/TER.

Question n°243 de : DIAS Sonia-  30000 NÎMES - le 13/03/2009
Est-il prévu à terme une connexion avec Barcelone ?
Si oui, pour quand est-elle prévue ?

Réponse le  23/03/2009

Un des objectifs de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan est de donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen, ce qui implique la connexion avec Barcelone et plus largement l’Espagne. Cette connexion sera techniquement possible (écartement des rails standardisés) dès la  réalisation de la Ligne Grande Vitesse (LGV) Figueras-Barcelone. Les dernières déclarations des responsables espagnols annoncent sa réalisation à l’horizon 2012.


Concernant la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan , Réseau Ferré de France (RFF) maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet suivant les avis exprimés pendant le débat public.


Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.


Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :


 


Mais, avant la réalisation de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan vous pourrez effectuer le trajet Nîmes – Barcelone, sans changer de train à l’horizon  2012, date de mise en service du tronçon Barcelone- Figueras selon les autorités espagnoles.

Question n°347 de : WILLEQUET Nelly-  66200 ALENYA - le 16/03/2009
A quelle date est prévue l'ouverture de la ligne TGV entre Perpignan et Barcelone ?

Réponse le  27/03/2009

D’après les récentes déclarations faites dans la presse par les autorités espagnoles, la ligne entre Figueras et Barcelone devrait ouvrir vers 2012. A cette date, il sera possible de circuler en TGV entre Perpignan et Barcelone sans changer de train, car nous disposerons alors d’une ligne à l’écartement standard européen de bout en bout.

Question n°363 de : SAMPAIO Michel-  34150 LA BOISSIERE - le 17/03/2009
Y aura-t-il un raccordement au tracé grande vitesse pour Barcelone ?

Réponse le  24/03/2009

Un des objectifs de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan est de donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen, ce qui implique pour le sud de la région la connexion avec Barcelone et plus largement l’Espagne. Cette connexion sera techniquement possible (écartement des rails standardisé) dès la  réalisation de la Ligne Grande Vitesse (LGV) Figueras-Barcelone. Les dernières déclarations des responsables espagnols annoncent sa réalisation à l’horizon 2012.


Concernant la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, Réseau Ferré de France (RFF) maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet suivant les avis exprimés pendant le débat public.


Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.


Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :


Question n°374 de : HERNANDEZ Nadine-  34980 SAINT CLEMENT DE RIVIERE - le 17/03/2009
A quelle date la liaison TGV Montpellier-Barcelone sera-t-elle opérationnelle ?

Réponse le  24/03/2009

Un des objectifs de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan est de donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen, ce qui implique la connexion avec Barcelone et plus largement l’Espagne. Cette connexion sera techniquement possible (écartement des rails standardisés) dès la  réalisation de la Ligne Grande Vitesse (LGV) Figueras-Barcelone. Les dernières déclarations des responsables espagnols annoncent sa réalisation à l’horizon 2012.


Concernant la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan , Réseau Ferré de France (RFF) maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet suivant les avis exprimés pendant le débat public.


Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.


Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :




Question n°408 de : ROUSSEL PIERRE-  34270 ST MATHIEU DE TREVIERS - le 17/03/2009

L'aéroport de Montpellier Méditerranée bénéficiera-t il de dessertes à l'international pour compenser la concurrence du TGV, favorable au mixte LGV 300 et Fret à 120 ?

Réponse le  23/03/2009



Le développement de l’offre de vols au départ d’AMM s’inscrit dans la volonté de relier MPL aux principales villes et capitales européennes, de faciliter les déplacements pour les flux affaires et les flux touristiques entrants mais aussi d’atteindre une certaine taille critique. L’AMM travaille à développer de nouvelles liaisons internationales mais aussi domestiques indépendamment du projet de LGV et visant à diversifier le portfolio de compagnies et destinations. (sous entendu, bien évidemment à terme de compenser la perte de trafic PARIS).


La stratégie de développement de plateforme pour les prochaines années est en cours de réflexion et de constitution en collaboration avec les collectivités actionnaires de la SA Aéroport de Montpellier Méditerranée.

Question n°539 de : HAMPART Hervé-  11000 CARCASSONNE - le 18/03/2009

Est-ce que le transport aérien ne va-t-il pas évoluer et donc faciliter le cheminement et donc une concurrence sera en plein essor ?

Réponse le  23/03/2009

Réponse de la CCI de Carcassonne-Limoux-Castelnaudary : La plateforme aéroportuaire de Carcassonne transporte essentiellement des passagers de l’Europe du Nord, touristes ou résidents dans la région.


Dans la perspective de l’élévation des coûts des carburants, l’avion va sûrement conserver son rôle de transport sur les longs trajets voisins de 1000 km.


La concurrence avec la LGV est donc moindre que sur les lignes aériennes de desserte du territoire français.


Le phénomène de concurrence serait moins aigu, la ligne LGV offrant des perspectives nouvelles pour la clientèle française et espagnole située à distance moyenne, la ligne aérienne avec l’Europe du nord conservant son intérêt pour des liaisons plus longues.


Question n°658 de : CASTETS JEAN-  66000 PERPIGNAN - le 19/03/2009
Quel est le role de la chambre de commerce dans ce projet ?

Réponse le  08/04/2009

Les chambres de commerce et d’industrie (CCI) sont des acteurs socio-économiques qui ont participé à l’élaboration du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, au même titre que d’autres chambres consulaires (Chambre des métiers, de l’agriculture, …), en apportant leur connaissance du milieu économique et en participant aux ateliers thématiques organisés par Réseau ferré de France (RFF).


En effet, Réseau ferré de France, maître d’ouvrage du projet s’est engagé dans une démarche partenariale.


C’est ainsi que les CCI, dont celle de Perpignan, ont participé aux comités partenariaux d’information, dont les objectifs étaient :


-          présenter l’avancement des études et les conclusions actées


-          recueillir auprès des différents acteurs leurs besoins, remarques, questions et attentes qui pourraient orienter les études.


Les CCI ont également participé à l’atelier thématique relatif au fret du 24 mai 2007, dont le compte redus est téléchargeable sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org) - rubrique s'informer - document du débat - études – comptes-rendus d’ateliers thématiques – atelier fret. Elles étaient également invitées à l’atelier sur la « dynamique territoriale ».

Question n°803 de : SARTRE BERNARD-  30100 ALES - le 19/03/2009
Quel est l' intéret d' Alès dans le projet ?

Réponse le  16/04/2009









Le premier intérêt pour les habitants d’Alès réside dans l’amélioration de l’offre TER pour les déplacements quotidiens.


La SNCF en partenariat avec le Conseil Régional, en sa qualité d’autorité organisatrice des transports express régionaux, ont élaboré les offres de services TER à l’horizon 2020, présentées au débat public.


Grâce aux projets de ligne nouvelle entre Nîmes et Montpellier puis en 2020 entre Montpellier et Perpignan l’offre de service TER sera nettement améliorée entre Nîmes et Alès.


Ainsi l’offre TER devrait être portée à 44 TER/jour entre Nîmes et Alès contre 29 TER/jour actuellement.


 


Le second intérêt pour les habitants d’Alès porte sur l’opportunité d’une gare nouvelle, qui selon son implantation pourrait être reliée directement à Alès par le TER. En effet, le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie nîmois. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.


 


Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 56 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 26 arrêts en gare actuelle de Nîmes, selon les estimations de la SNCF. Par contre la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 84 TER chaque jour entre Nîmes et Lunel, contre 50 aujourd’hui.


 


Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:


- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon. Pour les habitants de Alès, il sera nécessaire de prendre une correspondance TER en gare centre de Nîmes pour se rendre en TER à cette gare nouvelle.


- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.


- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Les habitants d’Alès pourraient avoir leur correspondance avec un TGV sans changer de TER. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.


 


D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.


 


Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org)


- rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.



Question n°932 de : ANCELIN JEAN GUY-  30160 ROCHESSADOULE - le 21/03/2009
Pourquoi ne pas profiter de cet aménagement pour terminer la voie express existante entre Nîmes et Alès ?

Réponse le  08/04/2009

 


La question étant imprécise, il est proposé une double réponse. En effet, la terminologie « voie express » peut laisser entendre qu'il s'agit d'une voie routière.


 


Si la voie express Nîmes-Alès est la voie ferrée, elle fait l'objet de financements au titre du contrat de projet que l'Etat et la région ont signé le 18 décembre 2006. Un investissement de 15,30 M€ est prévu pour en moderniser la signalisation. Mais, il faut souligner que l'opération est sans lien direct avec le projet de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan.


 


Si la voie express est la route nationale 106, il s'agit d'une opération dont la réalisation a été concrétisée par la mise en service de la section Alès-Boucoiran à deux fois deux voies en 1998. Il n'y a pas de relation avec l'investissement ferroviaire mis au débat public. La maitrise d'ouvrage est assurée par l'Etat (Ministère de l'Environnement, de l'Energie, du Développement Durable et de l'Aménagement du Territoire). La réalisation de la section suivante (Boucoiran – Nîmes) est lancée : le premier tronçon entre Boucoiran et La Calmette devrait être en service fin 2010-début 2011.


 

Question n°949 de : COREMINA MARC-  34070 MONTPELLIER - le 21/03/2009
Quand l' axe Montpellier -Nice ?

Réponse le  28/04/2009

On peut parler dès aujourd'hui de l'existence d'un axe Montpellier Nice, des trains directs assurant une liaison entre ces deux capitales régionales en près de 4 heures, 3 fois par jour.


Les perspectives et ambitions de développement et d'amélioration des relations ferroviaires de cet axe, chainon de l'arc Méditerranéen, sont grandes. Le projet de Loi Grenelle de l'environnement a en effet inscrit le lancement de la réalisation de 2000 km de lignes nouvelles d'ici 2020, dont font partie la LGV PACA et la ligne nouvelle Montpellier Perpignan et de 2500 km au-delà.


Avec la réalisation de ces infrastructures, les temps de parcours seront diminués de près d'1h30 vers Nice et les dessertes fortement augmentées.

Question n°960 de : CUELLAR ALAIN-  33150 CENON - le 21/03/2009
Ne peut-on pas créer une ligne Nord-Sud pour transporter les marchandises via Afrique du Nord de qualité moderne et utiliser en les améliorant les lignes actuelles pour le TGV ?

Réponse le  20/04/2009

L’option de créer une ligne nouvelle dédiée au transport de marchandises est tout à fait envisageable, cependant dans le cadre des études préalables au débat public, menées en partenariat avec les collectivités locales, il fut décidé de proposer au débat public trois scénarios de ligne nouvelle avec des circulations TGV dont deux scénarios avec des TGV et des trains de marchandises.


Ces scénarios visent à répondre aux objectifs analysés au terme d’un important programme d’études, mené par Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, l’Etat, la Région Languedoc-Roussillon et 12 collectivités partenaires, conformément à la lettre de commande du ministre des transport en mars 2006.


 


Concrètement, une ligne nouvelle en plus de la ligne existante permettrait de :


- Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen,


- Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante,


- Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains,


- Inciter à prendre le train plutôt que la voiture,


- Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route,


- Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon,


- Accompagner le dynamisme de l’économie régionale

Question n°991 de : VIENNOT Claudine-  34200 SETE - le 23/03/2009

Bonjour. Quand allez-vous faire le trajet Toulouse-Dax en TGV ? Et Toulouse-Biarritz en TGV ?

Réponse le  20/04/2009

Les projets de LGV Bordeaux-Espagne et Bordeaux-Toulouse ont été regroupés sous le Grand Projet du Sud Ouest (GPSO). Initialement, on prévoyait des liaisons à grande vitesse entre Bordeaux-Toulouse et Bordeaux - Espagne.


Dans le cadre des études préliminaires de GPSO, RFF étudie la possibilité de créer un raccordement direct pour des relations de type Toulouse-Dax-Hendaye qui ne passeraient pas par Bordeaux. L'étude porte à la fois sur la faisabilité technique et l'analyse en termes de marchés pour de telles relations. 


La mise en service du projet GPSO peut être envisagée à l'horizon 2020.

Question n°1026 de : RIBOUD Pierre-Marc-  34770 GIGEAN - le 23/03/2009

Quelle complémentarité avec le projet de tramway Montpellier-Poussan ?

Réponse le  10/04/2009

L'extension Ouest de la ligne 2 du tramway et la LNMP ne concernent pas les mêmes bassins de vie et ne répondent pas aux mêmes besoins de mobilité. La complémentarité entre ces deux projets n'est donc pas à la source des réflexions.

Question n°1039 de : MARCHAND REGINE-  30400 VILLENEUVE LES AVIGNON - le 23/03/2009
Est-il envisagé d' étendre les lignes Nîmes - Les Angles jusqu'à Villeneuve les Avignon ?

Réponse le  17/04/2009

Il n'est pas prévu de modifications lourdes des infrastructures ferroviaires, de création ou d'extension de ligne en provenance de Nîmes sur la commune de Villeneuve les Avignon.


Par contre, cette commune est concernée par la réouverture des gares de la rive droite du Rhône au trafic voyageur. Réseau Ferré de France mène actuellement les études préliminaires en partenariat avec les Régions concernées par ce projet.

Question n°1084 de : GARCIA OLIVER Jean-  34470 PEROLS - le 23/03/2009
La liaison Perpignan-Barcelone est-elle supposée acquise ?

Réponse le  28/04/2009

Le tronçon entre Perpignan et Figueras est relié au réseau ferré national français depuis le 17 février 2009 ; quant à la liaison Figueras-Barcelone, elle sera mise en service à l’horizon  2012, selon les dernières déclarations des responsables espagnols.

Question n°1091 de : BLANDIN Jean-Philippe-  11590 CUXAC D'AUDE - le 23/03/2009
Le développement des infrastructures sur le secteur Ouest (Toulouse-Bordeaux) a-t-il été pris en compte en mesure des enjeux (liaison Méditerranéenne-Atlantique) (double ouverture de la péninsule ibérique) ?

Réponse le  28/04/2009

 


 


Le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan (LNMP) a pris en compte les liaisons avec Toulouse et Bordeaux, que vous nommez « le secteur Ouest ». Notamment, les raccordements entre le projet LNMP et la ligne Toulouse-Narbonne est adapté suivant la présence ou non d’une gare nouvelle dans l’ouest narbonnais.


Actuellement il existe des liaisons voyageuses entre Montpellier et Bordeaux. Les temps de parcours de ces liaisons pourront être améliorés avec un projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan. Les scénarios de ligne nouvelle proposés au débat public permettent des gains de temps compris entre 25 et 30 minutes entre Montpellier et Toulouse.


 


Concernant le projet de ligne nouvelle entre Toulouse et Narbonne, des "pré études fonctionnelles" vont prochainement être lancées par Réseau Ferré de France (vers l'été 2009). D'un budget de 1.3 M€, elles sont financées par l'Etat (325 k€), RFF (325 k€), et les Régions Midi Pyrénées (300 k€), Languedoc-Roussillon (300 k€) et Aquitaine (50 k€). A noter que le Contrat de Projets 2007/2013 Midi Pyrénées avait prévu le lancement de ces études. Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et de réaménagement de la ligne existante.


Ces études devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nationale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public.


Le projet de loi Grenelle de l'environnement (dans sa version adoptée par le Sénat) stipule : "Un programme complémentaire de 2500 kilomètres [de lignes nouvelles à grande vitesse] sera en outre défini, incluant…la ligne Toulouse/Narbonne". Ce programme correspond a priori aux lignes dont la réalisation sera lancée au-delà de 2020.


 


Concernant le projet entre Bordeaux et Toulouse, cette LGV s'inscrit dans une problématique plus globale "les Grands Projets du Sud Ouest" ( GPSO) qui regroupe les deux lignes Bordeaux/Toulouse et Bordeaux/Espagne.


Des études regroupant les phases "études préliminaires" et "Avant-Projet Sommaire" sont actuellement conduites par RFF afin d'être en mesure de retenir courant 2011 un tracé dans une bande de 500 mètres qui fera l'objet d'une enquête publique. Parallèlement les négociations se poursuivent entre l'Etat et les collectivités pour le financement des lignes GPSO.


La ligne nouvelle devrait être mise en service avant 2020.

Question n°1100 de : VECKRMAN HENRI-  66000 PERPIGNAN - le 23/03/2009
Pourquoi ne pas faire directement la ligne TGV Nimes - Perpignan ?

Réponse le  28/04/2009

 


 


Concernant l’axe Nîmes-Perpignan, il existe deux projets distincts :


-          [endif]Le contournement Nîmes-Montpellier (CNM)


-          [endif]Le projet entre Montpellier et Perpignan.


Le CNM est à un stade d’étude plus avancée et sa mise en service est prévue à l’horizon 2015.


Le projet entre Montpellier et perpignan est en phase de débat public. Ainsi, suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.


Pour ne pas retarder le premir tronçon, la réalisation des projets est menée séparemment. Cela résulte de décisons politiques antérieures.


Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.


Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :



Question n°1106 de :  -  34080 MONTPELLIER - le 23/03/2009
Une LGV Perpignan-Lyon-Strasbourg ne serait-elle pas propice à de nombreux échanges ?

Réponse le  26/05/2009

Le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan (LNMP) s'inscrit dans un maillage efficace des réseaux européens et français de la grande vitesse.


Ainsi, comme vous le soulignez, le projet permettra également des gains de temps sur l'axe Perpignan- Strasbourg. Selon les scénarios de ligne nouvelle, les gains de temps permis par le projet sont compris entre 45 minutes et 35 minutes.


Réseau Ferré de France (RFF) conduit également d'autres projets de ligne à grande vitesse facilitant les connexions entre Strasbourg, Lyon et Perpignan.


Ainsi les projets de la LGV Rhin Rhône (branche est et branche sud pour ce qui concerne Strasbourg Lyon) permettront à l'horizon 2020 de relier Strasbourg à Lyon en 2H10 au lieu de 5 heures actuellement.


Parallèlement le projet de Contournement de Nîmes et de Montpellier (CNM) et le projet de ligne nouvelle Perpignan Montpellier (LNMP) permettront de relier Lyon à Perpignan en près de 2h30 (au lieu de 3H30 aujourd'hui).


Au total l'ensemble des projets CNM, LNMP, LGV Rhin Rhône permettront de relier Strasbourg à Perpignan en près de 4H30 au lieu de 8H10 actuellement avec une correspondance à Paris.


En termes de partage modal air/fer le train pourra être compétitif sur cet axe en développant des relations Alsace Languedoc-Roussillon voire Allemagne-Espagne.

Question n°1119 de : RAIMONDI Joël-  11100 NARBONNE - le 23/03/2009
Suite réunion Narbonne :

En 2005 en marge d'une étude sur la culture Occitane et Occitanio Catalane, j'avais été approché par M Amoros (ex patron de Nissan Espagne) et secrétaire général de FERMEDD qui m'avait reçu à son bureau de Barcelone. Il m'avait expliqué qu'il regroupait des chefs d'entreprises conscients de la raréfaction du tout pétrole et de la saturation des réseaux existants et proposant le développement d'une ligne de FRET performante reliée aux installations aéro-portuaires et irriguant toute l'Europe (du sud de l'Espagne au nord de la Scandinavie).

J'imagine que vous les avez rencontré et qu'une synergie de vos études et de vos projets a été opérée ..ne serait ce qu'en terme de financements ?

En tant qu'usager, nouvel habitant à Narbonne, je reste très intéressé par vos travaux et publications et vous remercie pour la qualité de vos réponses et la compétence de vos intervenants et accompagnants. Le débat ne fait que commencer - se poursuivre disaient certains... et 2020 est à la fois loin et déjà demain ! J'ai l'intime conviction que les transports en commun interconnectés sont la voie d'avenir des déplacements durables des personnes et des biens.

Joël Raimondi

POUR INFO :
L’Association à caractère non lucratif FERRMED fut officiellement constituée et enregistrée à Bruxelles le 5 août 2004. Il s’agit d’une association à caractère multisectoriel, créée à l’initiative du secteur privé pour améliorer la compétitivité des entreprises européennes à travers la mise en œuvre des « Standards FERRMED », l’amélioration des infrastructures et des systèmes d’exploitation ferroviaires dans le Grand Axe Scandinavie-Rhin-Rhône-Méditerranée Occidentale, l'obtention d'une meilleure connexion des Ports et des Aéroports avec leurs arrière-pays respectifs et le soutien du développement durable en réduisant la pollution et l’émission des gaz à effet de serre.

Secrétaire Général
Joan Amorós
Secrétariat Général
+ 32-2-230 59 50
+ 34-93 317 20 26
Fax : 00 32 2 230 70 35

Réponse le  29/04/2009

Effectivement Réseau ferré de France (RFF) est en contact avec l’association Ferrmed, et l’équipe projet Ligne Nouvelle Montpellier Perpignan a eu l’occasion d’échanger avec son secrétaire général, M. Amoros. Cette association mène une étude plus large sur l’ensemble d’un corridor à priorité « fret » qui inclut l’axe Nîmes-Perpignan. Le périmètre géographique de leur étude est donc plus large que la notre qui visait à étudier un projet ferroviaire sur un territoire avec de très nombreux volets, autre que la technique purement ferroviaire. Vous pouvez d’ailleurs consulter sur le site de la commission (http://www.debatpublic-lnmp.org) les synthèses de chacune des thématiques ayant fait l’objet d’étude pour ce projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan.


En terme de synergie de financement, nous ne disposons pas des mêmes sources de financement, les études Ferrmed sont financées majoritairement par la Commission Européenne alors que nos études sont cofinancées entre l’Etat, le Conseil Régional, 12 collectivités locales, Réseau Ferré de France et la SNCF.


En terme de résultats de trafics, les prévisions fret et voyageurs présentées au débat public ont été réalisées par Réseau Ferré de France à partir d’une analyse des dernières projections de trafics émanant des Ministères des Transports français et espagnol et pour le transport des marchandises des résultats de l’enquête "transit 2004". Nos hypothèses pour établir les prévisions de trafic sont cohérentes avec les prévisions nationales françaises et espagnoles.

Question n°1120 de : LANOY DOMINIQUE-  34140 MEZE - le 23/03/2009
Les travaux auront-ils un impact sur le trafic actuel déjà souvent perturbé ?

Réponse le  29/04/2009

La ligne actuelle, qui dessert les gares du littoral, subira des perturbations pendant les travaux pour la création des ouvrages d'interface avec la ligne nouvelle, c'est-à-dire pour la pose des aiguillages et des voies de raccordement. Afin de minimiser l'impact de ces travaux sur la circulation des trains, les travaux sont réalisés très majoritairement de nuit et lorsque ce n'est pas possible pour des raisons de nuisances sonores par exemple, les travaux sont faits pendant les heures creuses de la journée.


Des dispositions ont été prises afin d'équiper les voies d'installations permettant aux trains de circuler à contre sens. Ces installations permettent d'écouler le trafic ferroviaire dans les deux sens et sur une seule voie lorsque l'une des deux voies est occupée pour les travaux.


Si les circulations sont néanmoins trop perturbées, des bus de substitutions peuvent est mis en place, à l'initiative de la Région en tant qu'Autorité Organisatrice des Transports TER et par la SNCF en tant qu'entreprise ferroviaire.

Question n°1341 de : CLAPIT MARIE-  30630 GOUDARGUES - le 25/03/2009
Est-il envisagé une remise en service de la ligne sur la rive droite du Rhône pour joindre Nîmes ou Tournon et Lyon ?

Réponse le  16/04/2009









Concernant la réouverture au trafic voyageur de la ligne dite « Rive droite du Rhône », actuellement dédiée aux trafics de marchandises, Réseau Ferré de France (RFF) mène des études avec les collectivités locales concernées.


Après un protocole d'intention signé en janvier 2008 et des études préliminaires présentées aux élus en juillet 2008, il a été décidé de poursuivre le projet et de mener des études complémentaires. Ces études ont commencé en novembre 2008 et un premier rendu sera fait avant l'été 2009.


Ces études ont pour objectif de préciser le potentiel de fréquentation des gares, de définir et chiffrer le montant des investissements et de définir les modalités d'exploitation. C'est à l'issue de ces études que RFF et les partenaires (Régions, Départements et Communes) auront une vision plus précise du projet.


Il faut cependant noter que les travaux sur le domaine ferroviaire exploité nécessitent plusieurs années.


 



Question n°1372 de : CHABRIER JACQUES-  11800 BOUILLONNAIS - le 26/03/2009
Et Carcassonne, c' est pour quand ?

Réponse le  04/05/2009

 


Actuellement Carcassonne est desservie par des trains grandes lignes (Corail et TGV) et des trains TER. A l'horizon 2020, quelque soit le scénario de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, l'ambition du Conseil Régional est de porter la desserte TER à 38 trains/jour entre Narbonne et Carcassonne, ce qui permettrait d'avoir une fréquence à la demi-heure en heure de pointe au lieu d'un TER par heure actuellement en heure de pointe.


Concernant la desserte grandes lignes, l'offre TGV en gare de Carcassonne devrait également augmenter, pour passer de 18 trains par jour à près de 30 TGV/jour selon les estimations de la SNCF.


Non seulement l'offre en gare de Carcassonne va augmenter, mais l'accès aux TGV serait amélioré grâce à des TER plus nombreux vers la gare centre de Narbonne et éventuellement vers une gare nouvelle localisée au sein du bassin de vie narbonnais.



Concernant le projet de ligne entre Toulouse et Narbonne, des "pré études fonctionnelles" vont prochainement être lancées par Réseau Ferré de France (vers l'été 2009). Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et/ou de réaménagement de la ligne existante.


Ces études devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nationale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public. Le projet de loi Grenelle de l'environnement (dans sa version adoptée par le Sénat) stipule : "Un programme complémentaire de 2500 kilomètres [de lignes nouvelles à grande vitesse] sera en outre défini, incluant…la ligne Toulouse/Narbonne". Ce programme correspond a priori aux lignes dont la réalisation sera lancée au-delà de 2020.


 

Question n°1410 de : PERINET Laurent-  34420 PORTIRAGNES - le 27/03/2009

Habitant à Portiragnes (sud de Béziers) et me rendant toutes les semaines à Paris (1 A/R par semaine). Est-ce que la liaison Agde-Paris sera toujours active indépendamment du projet LGV et quel gain en temps puis-je escompter compte-tenu des travaux de réfection prévus sur l'ancienne ligne ? et à quelle échéance prévisionnelle sont prévus ces travaux de réfection ? Cordialement Laurent PERINET

Réponse le  05/05/2009

La gare actuelle d’Agde continuera d’être desservie par les TGV, quel que soit le scénario de ligne nouvelle, d’après les prévisions de dessertes de la SNCF.


Les scénarios de Ligne Grande Vitesse (LGV) devraient offrir, selon la SNCF, une desserte TGV dans la gare d'Agde de 2 trains par heure de pointe, soit 16 trains par jour. Le scénario ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et des fret à 120 km/h offrirait une desserte TGV de 2 trains par heure de pointe et 14 trains par jour.


Concernant une gare nouvelle, le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Agde-Béziers. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.


Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Agde-Béziers est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 58 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 16 arrêts en gare actuelle de Béziers, selon les estimations de la SNCF. Par contre, la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 70 TER chaque jour entre Béziers et Narbonne, contre 46 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF.


Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:


Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante. Ce site imposerait aux agathois l’utilisation de leur voiture particulière.


le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne, ainsi les agathois pourraient se rendre en gare nouvelle par l’intermédiaire d’un TER au départ d’Agde.


le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers. Dans ce cas également, les agathois pourraient se rendre en gare nouvelle par l’intermédiaire d’un TER au départ d’Agde.


D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.


Ainsi Agde disposerait non seulement de dessertes TGV via sa gare existante mais également de correspondances TER/TGV donnant accès à 74 TGV par jour via les gares de Béziers.


Réseau Ferré de France (RFF) mène en permanence des travaux de renouvellement et de modernisation de la ligne "ancienne" ou ligne littorale. C'est une ligne déjà circulée à une vitesse de 160 km/h, soit le standard des lignes dites "classiques" par opposition aux lignes à grande vitesse. Les travaux de modernisation engagés permettent de fiabiliser les installations et d'augmenter la capacité (augmentation du nombre de trains). Il n'est pas prévu d'augmentation de vitesse sur la ligne classique.


 

Question n°1488 de : MARTEIN Dominique-  34090 MONTPELLIER - le 30/03/2009

Quelles vont être les interconnexions avec la ligne nouvelle pour minimiser la perturbation en cas d'incidents ?

Réponse le  26/05/2009

La réalisation d’une ligne nouvelle pourrait permettre de disposer d’un doublet de ligne pouvant faciliter la gestion des perturbations suite à un incident. Pour cela, il est nécessaire d’avoir des raccordements ou interconnexions entre les deux lignes. Afin de minimiser le coût de ces raccordements, il est préférable de les réaliser lorsque la ligne nouvelle est située à proximité de la ligne actuelle. Le nombre et le coût des raccordements dépendront du couloir retenu. Leur nombre pourrait de plus varier en fonction du nombre et de la localisation des gares nouvelles potentielles.


A noter que selon le scénario retenu, la ligne nouvelle pourrait ne pas jouer pleinement (ou jouer partiellement) un rôle d’axe alternatif à la ligne actuelle. En effet, dans le cadre du scénario de ligne à grande vitesse dédiée aux seuls TGV, il serait impossible aux trains de marchandises et aux TER de circuler sur cette nouvelle infrastructure. Ces trains resteraient bloqués lors d’un incident sur la ligne actuelle. Les TGV garderaient la possibilité de retourner sur la ligne classique.

Question n°1491 de : LABBE GEORGES-  30520 ST MARTIN DE VALGAGUES - le 30/03/2009
Quels sont vos projets pour la ligne Nimes/Clermont-Ferrand ?

Réponse le  26/05/2009

Réseau Ferré de France (RFF) engage des travaux conséquents de modernisation et de renouvellement de l'axe Nîmes - Clermont Ferrand.


Pour la partie modernisation, c'est de l'ordre de 90 M€ investis pour la création du Viaduc de Courbessac permettant un gain de 8 mn sur le temps de parcours, pour l'automatisation de la signalisation entre Nîmes et Alès et pour le renouvellement des postes de signalisation 1 et 2 de Nîmes.


Pour la partie renouvellement des infrastructures, 10M€ de renouvellement ont été inscrits au Contrat de Projet Etat Région 2007-2013 et 13M€ sur le Plan Rail Auvergne. 2,5M€ seront investis dès l'automne 2009 en Languedoc Roussillon, de même en Auvergne.


En complément des travaux de renouvellement, RFF consacre des budgets importants en maintenance. A titre d'exemple, c'est près de 10 000 traverses qui ont été changées sur cette ligne en 2008.

Question n°1501 de : TENCHON Annick-  30290 Laudun Lardaise - le 30/03/2009

Quand est-il de la ligne voyageurs passant par Bagnols sur Cèze ?

Réponse le  26/05/2009

La gare de Bagnols/Cèze fait parti des études, sous maîtrise d'ouvrage de Réseau Ferré de France (RFF), concernant la réouverture de la rive droite du Rhône au trafic voyageur. Après un protocole d'intention signé en janvier 2008 et des études préliminaires présentées aux élus en juillet 2008, il a été décidé de poursuivre le projet et de mener des études complémentaires. Ces études ont commencé en novembre 2008 et un premier rendu sera fait avant l'été 2009.


Ces études ont pour objectif de préciser le potentiel de fréquentation des gares, de définir et chiffrer le montant des investissements et de définir les modalités d'exploitation. C'est à l'issue de ces études que RFF et les partenaires (Régions, Départements et Communes) auront une vision plus précise du projet.


Il faut cependant noter que les travaux sur le domaine ferroviaire exploité nécessitent plusieurs années.

Question n°1513 de : HERAL ALAIN-  30200 BAGNOLS SUR CEZE - le 30/03/2009

Bonjour, Habitant à Bagnols sur Cèze, je ne comprends pas pourquoi la ligne SNCF qui dessert le village ne fonctionne que pour les marchandises. Quand aurons nous un TER ?

Réponse le  26/05/2009

La gare de Bagnols/Cèze fait parti des études, sous maîtrise d'ouvrage de Réseau Ferré de France (RFF), concernant la réouverture au trafic voyageur de la ligne dite « Rive droite du Rhône », actuellement dédiée aux trafics de marchandises. Après un protocole d'intention signé en janvier 2008 et des études préliminaires présentées aux élus en juillet 2008, il a été décidé de poursuivre le projet et de mener des études complémentaires. Ces études ont commencé en novembre 2008 et un premier rendu sera fait avant l'été 2009.


Ces études ont pour objectif de préciser le potentiel de fréquentation des gares, de définir et chiffrer le montant des investissements et de définir les modalités d'exploitation. C'est à l'issue de ces études que RFF et les partenaires (Régions, Départements et Communes) auront une vision plus précise du projet.

Question n°1532 de : LLAMAS Paul-  11100 NARBONNE - le 30/03/2009

La ligne actuellement en construction entre Perpignan et Barcelone est-elle mixte voyageurs/fret ? Si oui, vitesses prévues voyageurs/marchandises ?

Réponse le  07/07/2009

Réseau ferré de France (RFF), gestionnaire du réseau ferré national coté français, ne peut pas s’exprimer en lieu et place des représentants espagnols concernant le projet de ligne nouvelle entre Figueras et Barcelone et en lieu et place de TP Ferro, concessionnaire de la ligne nouvelle Perpignan-Figueras, ne disposant pas des dossiers techniques desdites lignes. Il semble néanmoins que ces infrastructures soient dimensionnées pour la grande vitesse supérieure à 300 km/h (tracé en plan) et aptes à accueillir des trains de marchandises (pentes). Mais nous ne pouvons vous préciser le type de convoi (longueur, tonnage, vitesse), ni les modalités d’exploitation retenues.

Question n°1574 de : BAILLY Alain-  30580 BROUZET LES ALES - le 03/04/2009

Est-il envisagé de mettre à contribution le cabotage maritime Nice-Toulon-Marseille-Fos-Sète-Port Vendres-Barcelone ?

Réponse le  05/05/2009

La question du cabotage maritime et plus largement celle d'une autoroute maritime fait l'objet de réflexions au niveau français et européen. Des études sont en cours pour lancer un appel à propositions auprès des opérateurs maritimes sur l'ouest méditerranéen comme il a été lancé sur le Golfe de Gascogne pour des relations Espagne-France où deux projets ont été retenus cette année.


La faisabilité technique et économique de ces modes de transports alternatifs (cabotage maritime et autoroute maritime) est conditionnée par de nombreux paramètres technico-économiques (massification du fret, fréquence de l'offre maritime, coût pour le transporteur routier et pour le transporteur maritime, importance des trajets d'approche...) et par la mise en place d'une organisation relativement complexe rassemblant de multiples opérateurs terrestres, maritimes et portuaires aux intérêts différents.


Aujourd'hui, ces conditions ne semblent pas exister puisqu'aucun opérateur privé n'en a pris l'initiative et que toutes les opérations qui existent aujourd'hui ont fait l'objet d'un soutien financier public important.


En tout état de cause, l'impact sur le transport routier resterait faible. En effet, le marché du transport routier est réalisé par de très nombreuses entreprises petites et moyennes pour qui le maritime n'est pas forcément une opportunité (manque de savoir-faire) et éclaté entre de nombreuses origines et destinations difficilement compatibles avec un trajet maritime prédéterminé entre deux ports. Enfin, un bateau roulier (transportant des remorques) offre une capacité réduite par rapport au trafic routier existant.


En conclusion, l'existence d'une offre maritime (cabotage ou autoroute) ne serait pas en contradiction avec une offre ferroviaire. Elle compléterait simplement l'offre multimodale en apportant une contribution supplémentaire au transfert modal.


 

Question n°1676 de : VIANES PATRICK-  34070 MONTPELLIER - le 07/04/2009
Ne serait-il pas plus judicieux de créer une ligne sur l' A75 Montpellier-Millau-Rodez-Clermont Ferrand ?

Réponse le  04/05/2009

Il existe déjà une ligne qui longe l'A75, c'est la ligne Béziers-Neussargues via Bédarieux, Millau, Séverac-le-Château, St Chely d'Apcher et qui se prolonge jusqu'à Clermont-Ferrand.


La desserte de Rodez existe à partir de l'embranchement de Séverac Le Château.


Cette ligne est circulée par des TER des Régions Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées et Auvergne et des trains de marchandises sur sa partie nord.

Question n°1678 de : RAMONEDA JOEL-  30200 ORSAN - le 07/04/2009
Comment dans notre région du Nord du Gard (Bagnols su Cèze) pourrait-on etre intéressé par cette ligne, alors que l' on est totalement isolé "ferroviairement". Une ligne Nimes-Montélimar me parait plus appropriée et nous désenclaverait (étudiants, travailleurs, personnes agées).
Merci

Réponse le  27/05/2009

Dans le secteur Nord Est du Gard il existe une ligne traversant Orsan qui est actuellement dédiée au trafic de marchandises. Pour ce qui concerne la desserte voyageurs, Réseau Ferré de France (RFF) mène des études avec les collectivités locales concernées pour estimer la pertinence d’une réouverture de cette ligne rive droite du Rhône au service voyageur. Cela est indépendant du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan.


Après un protocole d'intention signé en janvier 2008 et des études préliminaires présentées aux élus en juillet 2008, il a été décidé de poursuivre le projet et de mener des études complémentaires. Ces études ont commencé en novembre 2008 et un premier rendu sera fait avant l'été 2009.


Ces études ont pour objectif de préciser le potentiel de fréquentation des gares, de définir et chiffrer le montant des investissements et de définir les modalités d'exploitation. C'est à l'issue de ces études que RFF et les partenaires (Régions, Départements et Communes) auront une vision plus précise du projet.


Il faut cependant noter que les travaux sur le domaine ferroviaire exploité nécessitent plusieurs années.

Question n°1689 de : GOURMAND CHRISTOPHE-  30440 ST LAURENT LE MINIER - le 06/04/2009
Ne serait-il pas souhaitable de remettre en service des lignes tombées en désuétude comme Nimes-Le Vigan, Montpellier-Lodève, et en créer de nouvelles : Montpellier-Ganges, etc...

Réponse le  04/05/2009

Le transport ferroviaire de voyageurs est un transport de masse, dans des zones d'habitat dense ou entre deux zones d'habitat dense. La population languedocienne se concentre très majoritairement sur la bande littorale. Réseau Ferré de France (RFF), en partenariat avec les collectivités locales et le Conseil Régional en tant qu'Autorité Organisatrice des Transports TER, a mené des études socio-économiques pour analyser la pertinence de rouvrir des lignes ferroviaires à des circulations voyageurs. Ces études ont montré qu'il n'y a pas de pertinence pour du trafic ferroviaire conventionnel. RFF n'exclut pas de mettre à disposition le foncier et les infrastructures nécessaires à la réalisation d'autres modes de transport relevant des compétences d'agglomérations ou de communautés de communes.

Question n°1704 de : VALLEE JEAN PIERRE-  34790 GRABELS - le 06/04/2009
Ce projet est-il bien toujours prévu jusqu' à Barcelone ?

Réponse le  27/05/2009

Le projet de ligne nouvelle Montpellier-Perpignan concerne, comme sont nom l’indique la section entre Montpellier et Perpignan.


Pour autant, un des objectifs de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan est de donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen, ce qui implique la connexion avec Barcelone et plus largement l’Espagne. Cette connexion sera techniquement possible (écartement des rails standardisé) dès la  réalisation de la Ligne Grande Vitesse (LGV) Figueras-Barcelone.


Vous pourrez donc effectuer le trajet Montpellier – Barcelone, en TGV à l’horizon  2012, selon les dernières déclarations des responsables espagnols (sans changer de train donc mais pas à pleine vitesse sur l’intégralité du parcours).


Concernant la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, qui réduirait encore les temps de trajet par rapport à 2012, Réseau Ferré de France (RFF) maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet suivant les avis exprimés pendant le débat public.


Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.


Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :



Question n°1717 de : BLAY FRANCIS-  34600 LE POUJOL SUR ORB - le 06/04/2009
Dans le projet, je souhaiterais la réouverture de notre ligne ferroviaire entre Bédarieux-St Pons-Toulouse, nous sommes beaucoup à la demander. Merci

Réponse le  27/05/2009

Il n'est pas prévu de réouverture de la ligne Bédarieux - Castres. Réseau Ferré de France (RFF) n'a plus la maitrise foncière de cette ligne qui a été cédée pour partie au Conseil Général de l'Hérault pour la réalisation d'une voie verte.

Question n°1757 de : MOHLER ETIENNE-  30200 BAGNOLS SUR CEZE - le 09/04/2009

Quelles seront les interconnexions avec la future ligne ferroviaire régionale qui passera à Bagnols sur Cèze ?

Réponse le  26/05/2009

La commune de Bagnols sur Cèze fait en effet partie du projet de réouverture de la ligne de la rive droite du Rhône au trafic de voyageurs. Conformément aux demandes des Région Rhône-Alpes et Languedoc-Roussillon, les études prennent en compte les interconnexions avec:


- la ligne de la rive gauche du Rhône dans les gares de Livron, Valence et Avignon


- la ligne Tarascon-Sète en gare de Nîmes Centre


- la ligne à grande vitesse Lyon-Marseille au niveau de la gare Valence TGV.


En ce qui concerne l'interconnexion avec le Contournement de Nîmes et de Montpellier, une des questions posées aux gardois porte sur la création ou non d'une gare nouvelle à Nîmes et sur sa localisation. Il est donc prématuré de se prononcer sur cette éventuelle interconnexion.

Question n°1779 de : THOMAS Jean-Pierre-  34490 THEZAN LES BEZIERS - le 14/04/2009

Pourquoi ne pas profiter de ce couloir Sud pour la liaison de l'eau du Rhône à Perpignan et l'Espagne.

Réponse le  18/05/2009

L'actuelle Commission particulière du débat public (CPDP) a une compétence, au sens juridique du terme, strictement limitée à l’objet dont elle est saisie, qui est ici le projet de nouvelle ligne ferroviaire entre Montpellier et Perpignan.


La CPDP n’est donc pas en mesure de traiter du jumelage entre ce projet de ligne nouvelle et le projet que vous évoquez dont le principe et les modalités de réalisation sont aujourd’hui encore hypothétiques.


Ce sera aux collectivités susceptibles de réaliser cette « liaison de l’eau du Rhône » d’apprécier l’opportunité et la faisabilité technique de jumeler les deux infrastructures.

Question n°1789 de : ROLAND -  66200 LATOUR BAS ELNE - le 15/04/2009

Actuellement il est impossible de faire aller et retour Perpignan-Marseille. Pourquoi ce sans changement ?

Réponse le  18/05/2009

Actuellement, les trains Grandes Lignes desservant la Région Languedoc-Roussillon sont organisés selon deux grands types de dessertes : des TGV en provenance ou à destination de Paris ou de Lyon et au-delà et des trains Téoz entre (Nice) Marseille et Toulouse (Bordeaux).


Ces dessertes sont complétées en période estivale par des trains Corail entre Cerbère et l'est de la France (Metz et Strabourg).


Dès 2012, avec la mise en service des lignes nouvelles Perpignan-Figueras et Figueras-Barcelone, la SNCF et la RENFE envisagent de créer des liaisons TGV permettant de faire l'aller retour dans la journée entre Perpignan et Marseille.


 

Question n°1794 de : CARREZ JEAN MICHEL-  34370 CREISSAN - le 15/04/2009

Quelle est l'échéance Béziers-Barcelone et Béziers-Bordeaux par TGV ?

Réponse le  26/05/2009

1- Béziers-Barcelone


Un des objectifs de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan est de donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen, ce qui implique la connexion avec Barcelone et plus largement l’Espagne. Cette connexion sera techniquement possible (écartement des rails standardisés) dès la réalisation de la Ligne Grande Vitesse (LGV) Figueras-Barcelone.


Vous pourrez donc effectuer le trajet Béziers – Barcelone, en TGV à l’horizon  2012, selon les dernières déclarations des responsables espagnols (sans changer de train donc mais pas à pleine vitesse sur l’intégralité du parcours). A la condition qu’une entreprise assure ce service toutefois.


Concernant la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, qui réduirait encore les temps de trajet par rapport à 2012, Réseau Ferré de France (RFF) maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet suivant les avis exprimés pendant le débat public.


Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.


Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :





 


2- Béziers-Bordeaux



Le trajet entre Béziers et Bordeaux se décompose en trois projets ferroviaires :


-         Le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, que nous venons d’évoquer avec une mise en service prévue à l’horizon 2020.


-         Le projet entre Toulouse en Narbonne


-         Le projet entre Bordeaux et Toulouse.


Actuellement il existe des liaisons voyageurs entre Béziers et Bordeaux. Les temps de parcours de ces liaisons pourront être améliorés avec un projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan. Les scénarios de ligne nouvelle proposés au débat public permettent des gains de temps compris entre 25 et 30 minutes entre Montpellier et Toulouse.





Toulouse-Narbonne


Concernant le projet de ligne entre Toulouse et Narbonne, des "pré études fonctionnelles" vont prochainement être lancées par Réseau Ferré de France (vers l'été 2009). D'un budget de 1.3 M€, elles sont financées par l'Etat (325 k€), RFF (325 k€), et les Régions Midi Pyrénées (300 k€), Languedoc-Roussillon (300 k€) et Aquitaine (50 k€). A noter que le Contrat de Projets 2007/2013 Midi Pyrénées avait prévu le lancement de ces études. Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et/ou de réaménagement de la ligne existante.


Ces études devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nationale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public.



Le projet de loi Grenelle de l'environnement (dans sa version adoptée par le Sénat) stipule : "Un programme complémentaire de 2500 kilomètres [de lignes nouvelles à grande vitesse] sera en outre défini, incluant…la ligne Toulouse/Narbonne". Ce programme correspond a priori aux lignes dont la réalisation sera lancée au-delà de 2020.





Bordeaux et Toulouse


Concernant le projet entre Bordeaux et Toulouse, cette LGV s'inscrit dans une problématique plus globale "les Grands Projets du Sud Ouest" ( GPSO) qui regroupe les deux lignes Bordeaux/Toulouse et Bordeaux/Espagne.


Des études regroupant les phases "études préliminaires" et "Avant-Projet Sommaire" sont actuellement conduites par RFF afin d'être en mesure de retenir courant 2011 un tracé dans une bande de 500 mètres qui fera l'objet d'une enquête publique. Parallèlement les négociations se poursuivent entre l'Etat et les collectivités pour le financement des lignes GPSO.


La ligne nouvelle devrait être mise en service avant 2020.

Question n°1860 de : VINCENT Jacques-  11100 NARBONNE - le 22/04/2009

La ligne marchandise destinée à alléger le trafic routier doit offrir des embranchements vers les ports, les centres routiers et les zones industrielles, de nouveaux centres routiers afin de dynamiser la région permettant les manipulations du fret devront être crées à proximité immédiate des voies de communication N9 et A9. Quelles sont les nouvelles installations prévues ?

Réponse le  19/05/2009

Une ligne ferroviaire de transport de marchandises peut desservir certaines entreprises ou plates-formes de transport au moyen d'embranchements ferroviaires. Ces équipements spécialisés sont onéreux, ils demandent le financement des entreprises qui désirent utiliser le transport ferroviaire.


Une autre solution est de localiser un chantier de transbordement (route-fer) à proximité des zones d'activité : c'est le cas du chantier de transport combiné situé près du Marché Saint Charles à Perpignan qui fait aujourd'hui l'objet d'importants travaux de modernisation et d'agrandissement. Un tel chantier peut desservir une zone dans un rayon de plusieurs dizaines de kilomètres. Les caisses et conteneurs sont alors acheminés par la route.


En l'état actuel, le dossier de la LGV étant au stade du débat public, il n'y a pas de nouvelles installations prévues.

Question n°1896 de : GRIFFOUL Claude-  12500 ESPALION - le 29/04/2009
Vu l'importance grandissante du Languedoc Roussillon, pourquoi cette région ne serait-elle pas desservie en priorité avec une liaison entre Perpignan et l'Espagne (desserte du Cap d'Agde) ?

Réponse le  16/06/2009

1- Liaison avec l’Espagne


Un des objectifs de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan est de donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen, ce qui implique la connexion avec et l’Espagne.


Le premier tronçon reliant la France à l’Espagne, entre Perpignan et Figueras, a été raccordé au réseau ferré français en février 2009.  


Le second tronçon, entre Figueras-Barcelone sera mis en service à l’horizon 2012, selon les dernières déclarations des responsables espagnols.


Concernant la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, qui réduirait encore les temps de trajet par rapport à 2012, Réseau Ferré de France (RFF) maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet suivant les avis exprimés pendant le débat public.


Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.


Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :



2- Desserte d’Agde


La gare actuelle d’Agde continuerait d’être desservies par les TGV, quel que soit le scénario de ligne nouvelle, d’après les prévisions de dessertes faites par le transporteur SNCF.


En 2020, quelque soit le scénario de ligne nouvelle, la gare de Agde acceuillerait 2 TGV par heure de pointe soit entre 14 et 16 TGV par jour. Cette offre pourrait être augmentée en période éstivale pour faciliter l'accès des touristes au littoral agathois.


De plus, le nombre de TER pourrait être doublé par rapport à aujourd'hui en gare de Agde. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 70 TER chaque jour entre Agde et Béziers, contre 46 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF.


Concernant une gare nouvelle, le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Agde-Béziers. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.


Dans le cas de la réalisation d’une gare nouvelle entre Agde et Béziers, il sera également possible pour les touristes de rejoindre Agde par TER suite à une correspodance dans la gare nouvelle.


Ainsi Agde disposerait non seulement de dessertes TGV via sa gare existante mais également d’un accès à 74 TGV par jour via les gares de Béziers.

Question n°1976 de : MASLENNIKOFF Serge-  30290 LAUDUN - le 20/05/2009

Suite à la conclusion catastrophique du débat public sur le transport dans l'arc méditerrannéen, je continue à espérer une réelle évolution du transport ferroviaire. Pouvez-vousindiquer clairement où en est le projet du retour au trafic voyageur sur la rive droite du Rhône ? Indispensable à l'accompagnement du TGV ?

Réponse le  17/06/2009

Réseau Ferré de France (RFF) mène des études avec les collectivités locales concernées concernant la réouverture au trafic voyageur de la ligne dite « Rive droite du Rhône », actuellement dédiée aux trafics de marchandises. Après un protocole d'intention signé en janvier 2008 et des études préliminaires présentées aux élus en juillet 2008, il a été décidé de poursuivre le projet et de mener des études complémentaires. Ces études ont commencé en novembre 2008 et un premier rendu sera fait avant l'été 2009.


Ces études ont pour objectif de préciser le potentiel de fréquentation des gares, de définir et chiffrer le montant des investissements et de définir les modalités d'exploitation. C'est à l'issue de ces études que RFF et les partenaires (Régions, Départements et Communes) auront une vision plus précise du projet.


Il faut cependant noter que les travaux sur le domaine ferroviaire exploité nécessitent plusieurs années.

Question n°1992 de : SOLACROUP Alexandre-  30210 SERNHAC - le 22/05/2009

Avez-vous prévu de lier le projet dans un projet d'Eurorégion (Perpignan / Barcelone) ?

Réponse le  17/06/2009

Plusieurs « structures à dimension européenne » mettent en relation les territoires du Languedoc-Roussillon et du Nord-Est de l’Espagne, à l’instar de l’Eurorégion Pyrénées-Méditerranée et d’Arcomed.


- Arcomed a pour objet la mise en cohérence et la promotion des projets de lignes nouvelles ferroviaires de l’arc méditerranéen entre Gênes et Barcelone. Ce projet, qui regroupe sept partenaires en France, en Italie et en Espagne, soutient la réalisation d’une ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan.


- L’Eurorégion Pyrénées-Méditerranée, lancée en 2004, associe les provinces aragonaise et catalane, et les îles Baléares en Espagne, aux régions Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, soit près de 13 millions de citoyens. Les partenaires unissent leurs efforts pour créer un pôle de développement durable basé sur l’innovation et l’intégration économique, sociale et territoriale. L’Eurorégion Pyrénées-Méditerranée, dans sa déclaration commune, annonce que « la réalisation des lignes à grande vitesse Bordeaux-Toulouse-Narbonne-Barcelone et Montpellier-Narbonne-Perpignan-Barcelone, constitue un enjeu stratégique d’ouverture sur l’Europe. »


 


Réseau ferré de France, maître d’ouvrage du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan travaille ainsi en concertation avec les différents acteurs du Languedoc-Roussillon et de la Catalogne.


Par exemple, lors des études préparatoires au débat public, des comités partenariaux d’information ont réuni les acteurs socio-économiques, associatifs et syndicaux, du territoire du Languedoc-Roussillon, mais aussi de Catalogne pour les informer de l’avancée des études et recueillir leurs opinions.