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AVIS
Quelle Normandie ?
par Anne LEHEC (ARGENTAN-PARIS), 29/11/2011
Usager fréquent de la ligne Paris-Granville et Paris-Rouen, je ne comprends pas l'intérêt d'un tel débat.
Certes, le Paris-Rouen est lent, surtout lorsqu'il s'arrête à toutes les gares. Cependant, on peut raisonnablement relier les deux villes en environ 1 heure.
Pour relier Paris et Argentan, cependant, c'est un minimum d'1h52 qu'il faut compter. Certains trains ont été supprimés ces dernières années sur cette ligne.

D'où ma question : de quelle Normandie parlons-nous ? Dans le projet présenté, l'Orne sera la grande oubliée de cette nouvelle ligne.

Pourquoi donc ne pas améliorer les liaisons existantes :
- électrification de la ligne Paris-Granville
- Plus de choix d'horaires
- Gain de temps sur des arrêts où moins de 10 usagers montent ou descendent (Ste Gauburge, Ste Colombe)
et faire de même sur la liaison Paris-Rouen...

Bien cordialement.

VOS COMMENTAIRES

La LNPN pour revitaliser le Paris-Granville

Monsieur,

Depuis 30 ans on n'a fait presque aucun investissement sur les grandes lignes normandes traversant l'ouest parisien car il n'y avait aucun enjeu et que la Normandie, divisée en deux et incapable de proposer un projet ou de faire un lobbying efficace, avait disparu des écrans radars de l'aménagement du territoire ...

C'est parce que la Normandie, avec l'estuaire et les ports de la Seine, est enfin considérée comme le premier potentiel maritime français que l'on envisage pour nous la meilleure sortie ferroviaire de la région parisienne par le Mantois : il faut donc que toutes les grandes lignes normandes puissent profiter de cette opportunité mais à la condition que ces ''grandes lignes'' en soient vraiment !

Ainsi le Paris-Granville doit être transformé en un Paris-Le Mont St Michel direct pour certains trains touristiques de l'été au départ de la gare St Lazare grande gare de la Normandie à Paris, ce qui nous fera oublier le sinistre terminus à Vaugirard là ou autrefois on achevait les chevaux (dur dur pour les Ornais qui aiment tant la meilleure conquête de l'Homme...). Ce nouveau Paris-Granville-Le Mt StMichel serait donc possible via la nouvelle LGV vers Lisieux avant de prendre le Caen-Tours à Mézidon-Canon pour filer vers l'Ouest à partir d'Argentan : cette revitalisation justifiera l'électrification du Caen-Tours (le fret du port du Havre à évacuer vers l'Espagne) et l'ensemble de la ligne actuelle du Paris-Granville qui sera munie d'un dépôt d'entretien en gare de Granville ...

Sans LNPN et ses milliards d'investissement et sans une Normandie enfin considérée comme un enjeu national on ne trouverait pas le premier centime nécessaire pour améliorer la situation ferroviaire entre Vire-Flers-Argentan et Verneuil sur Avre ...

93% des 3,5 millions de Normands prennent la voiture pour aller à Paris ou pour se rendre dans une ville normande : si la LNPN se doit d'être rentable, il faut que dans les gares qu'elle va desservir il y ait des voyageurs qui puissent prendre des trains. Il faut donc que les dessertes TER soient à la hauteur du RDV avec la grande vitesse ferroviaire qui arrivera à Rouen, Evreux, Louviers, Lisieux, Le Havre, Caen et Cherbourg.

Vous posiez la question: ''Quelle Normandie?'' : je vous réponds qu'avec la LNPN ce sera enfin la possibilité de préférer le train partout en Normandie.

Ajouté par Philippe CLERIS, COLLECTIF BIENVENUE EN NORMANDIE (CAEN), le 04/12/2011

 

La Normandie a-t-elle bien 5 départements ?

De quelle Normandie, en effet, parlons nous ? Dans ce projet on ''oublie'' les usagers de l'Orne et du Sud Manche et notamment la ligne PARIS/GRANVILLE.
Certes il n'y a pas sur cette ligne de grosse agglomération comme Caen sur la PARIS/CHERBOURG ou Rouen sur la PARIS/LE HAVRE qui ne permet pas de semi-directs (rentabilité oblige) mais le minimum serait, déjà, ''d'améliorer'' l'existant.
C'est un casse-tête pour rejoindre la haute Normandie au départ du Sud Manche et impossible de faire un aller et retour dans la journée ...
De nombreux usagers utiliseraient beaucoup plus cette ligne s'il n' y avait ces inconvénients.
Comment peut-on envisager le développement d'une région -la Basse Normandie- avec une infrastructure ferroviaire qui date des années 50 (voire d'avant)?

Infrastructure qui a même reculé puisqu'on a SUPPRIME un CHERBOURG/HENDAYE, oui vous avez bien lu ! Cette ligne qui était bien pratique permettait d'éviter de passer par Paris et de traverser verticalement la France aux usagers de l'Ouest et du Sud-Ouest ... à méditer !

Les bas-normands seraient-ils condamnés a être toujours coincés entre la ligne PARIS/CHERBOURG et la ligne PARIS/RENNES ?

Ferroviairement vôtre.

Ajouté par Claudine JEANNE (GRANVILLE), le 04/12/2011