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Point de vue n°40

Importance démocratique d'un réseau cible très argumenté dans une vision globale

Jeanny Bouton (SCEAUX) Site internet

A la lecture des contributions, il apparaît plusieurs variantes sur le projet de ligne 3 d'une part et sa mise en cause pure et simple d'autre part.

Ceci montre que l'intérêt général n'a pas réussi à identifier et expliquer clairement le problème à résoudre. Chacun garde son problème.
Or, il n'y a qu'un seul problème de mobilité urbaine. Pour toutes les métropoles denses ou appelée à le devenir, les habitants sont partout et veulent aller partout vite et bien.
Les citoyens apprécient de comprendre. Dans le respect de chacun (sans attaque personnelle). Il faut développer une argumentation qui conduise à une solution acceptable par une large majorité.
Les enquêtes publiques, souffrent d'au moins deux travers :
- Elles n'insistent pas sur le rôle primordial du réseau (aller partout),
- La sinuosité de la ligne n'y est pas démontrée et comprise comme étant un défaut majeur (pas vite, pas bien),

Le document joint essaie d'être complet en restant accessible. C'est une boîte à outils, pour ne pas escamoter la première étape.
Une partie initie à une réflexion collective sur les fondamentaux des transports lourds.
Planches : 1, 2, 4, 5, 6, 8, 10, 12, 13, 14, 15, 38, 40, 41, 46, 47, 48, 61.
L'autre partie en est l'application pour le projet de métro du grand Paris, planches : 23, 24, 26, 43, 45, 54, 55, 56, 57, 61, en attendant d'être celle pour le projet du métro du grand Toulouse.

Notes :
Dans le projet du grand Paris, 6 milliards d'euros (de mauvais PIB, car il nuit à tous) seraient consacrés à
- allonger les trajets et les temps de parcours,
- augmenter les nuisances et les pollutions (directes et indirectes),
- préparer des accidents par usure accélérée en courbe du système roue / rail,
- sur-consommer des ressources, dont celles énergétiques... etc.
Dès l'investissement 100 euros seraient déjà mal dépensés par chaque Français (e). Le remboursement des emprunts ne se ferait pas par les bénéfices sur recettes... Et au long des siècles, en pure perte, des impôts subventionneraient un service médiocre et un fonctionnement dégradé.
Diffuser ce projet alternatif pour libérer l'intelligence collective. C'est la préparation d'un mode de décision démocratique gagnant / gagnant.

 

Ajout du 13 décembre 

Les réseaux routier et ferré de nombreuses métropoles se saturent ensemble quotidiennement. Cela se fait au préjudice des conditions de vie de millions de gens. L'intérêt général est survolé.

Les enquêtes publiques, souffrent d'au moins deux travers :
- Elles n'insistent pas sur le rôle primordial du réseau,
- La sinuosité de la ligne n'y est pas démontrée et comprise comme étant un défaut majeur,

Les contributions au débat public qui s'achèvent le 17 décembre ont permis d'améliorer encore le document pdf joint. Les planches 53 et 54 qui concernent spécifiquement le projet de la ligne 3 du métro de Toulouse ont été ajoutées.

Commentaires

Merci pour la mise à disposition de ces métriques qui montrent bien l'aberration que représente les détours proposés par La Vache, Jean Maga ou encore François Verdier (sans parler de l'aéroport).

Je suis curieuse de savoir si vous avez étudié plus en détail la situation toulousaine. Proposeriez-vous que cette ligne réalise déjà une station triple à Jean Jaurès, ou seriez-vous pour la création de nouvelles stations doubles à Marengo SNCF ou Capitole pour la ligne A et Compans Caffarelli ou Jeanne d'Arc pour la ligne B ? Pensez-vous que cette ligne réalisant un angle assez fort soit une aberration, ou peut-on la voir comme le début de deux lignes différentes, une est-ouest et une nord-sud ?

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La démonstration est intéressante, même si le principe d'une rocade formée par 6 lignes n'est pas directement applicable à Toulouse.
Pour Toulouse, cela tendrait quand même à confirmer qu'il vaut mieux un réseau en étoile à 6 branches qu'une ligne "rocade" qui contourne la ville en évitant le centre. En effet, un réseau en étoile permet d'aller de n'importe quel point d'une des branches à n'importe quel point d'une autre branche avec un seul changement, avec une "profondeur" sur le réseau que ne permet pas une ligne rocade. Les trajets de proximité en périphérie peuvent être assurés par des moyens plus légers (bus, tramway...)

Pour la 3eme ligne Toulousaine, cela donnerait des stations à correspondance à Marengo (ligne A/L3) et à Jeanne d'Arc (ligne B/L3), ce qui formerait un triangle de correspondances avec Jean Jaurès (A/B).

En plaçant la correspondance avec la ligne B quasiment en bout de ligne à La Vache, on réduit fortement l'attractivité de la ligne, et par conséquent, le report modal attendu.

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Le texte PDF ci-dessus, est le fruit d'un travail d'ordre technique.

Sa seule prétention est de mettre à la portée de chacun les fondamentaux des déplacements urbains lourds. il faut d'abord douter. pour cela, critiquer les affirmations des planches : 1, 2, 4, 5, 6, 8, 10, 12, 13, 14, 15, 38, 40, 41, 46, 47, 48, 61. de ce document. donc, vous affranchir de toutes les affirmations non argumentées qu'insensiblement vous avez faites vôtres.

A ceux qui justifient les lignes tortueuses par un maximum d'origines-destinations satisfaites avec un trajet compétitif. il faut dire :

- lorsque vous parlez d'origine vous parlez d'une station de métro (ou d'une gare), vous faites de même lorsque vous parlez de destination. Sur une carte, si vous considérez les stations que votre projet entend construire, vous vous apercevez que, pour chacune d'elles, vous privilégiez des voyageurs, suivant une seule direction (et 2 sens) celle de la ligne voulue par vous. (en particulier, vouloir joindre surtout des zones denses d'activités et/ou d'emplois entre-elles introduit de plus un biais sur le territoire). vous le faites au détriment des autres voyageurs qui empruntent des directions différentes (celles tout azimut moins celle que vous privilégiez).

Au niveau de cette station, ces voyageurs qui vont ou viennent sont une majorité. nous ne les voyons pas. ils continueront nombreux à prendre leur voiture.

- Les voyageurs qui sont obligés de polluer sont ainsi très nombreux à Toulouse. la voiture leur permet de faire du porte à porte. ils attendent pourtant : vitesse, fréquence, moins d'aléas de circulation sur des lignes de métro en site propre. ils attendent surtout que l'on commence à construire un réseau cible qui coupe au court pour aller partout. a ceux qui affirmeront que la ligne droite n'est pas un critère socio-économique valable pour déterminer l'opportunité d'un projet reliant un point a et b.

- A Toulouse, la comparaison des retours d'expérience respectifs entre le métro ligne A et le métro ligne B montre qu'une ligne qui se dévoie pour aller chercher des voyageurs n'est pas attractive.

- une ligne de métro droite longue de 10 kilomètres permet de traverser la métropole de Toulouse en 15 minutes à 40 kilomètres / heure de moyenne à toute heure de la journée. les déplacements sur cette ligne sont alors très attractifs sans polluer… imaginons un réseau cible fait de lignes droites... dès que lignes droites et réseau cible à trois directions (à 60°… ) vous apparaîtront vivables, viables, équitables : vraies sans l'ombre d'un doute, vous serez prêt(e)s à argumenter. un citoyen seul ne peut imposer ses vues. d'autant plus s'il n'est pas un voyageur quotidien tout mode de la métropole de Toulouse.

Seule une démarche de recherche d'intérêt général peut dégager les directions et les itinéraires à retenir pour les lignes du réseau cible dans une vision générale à long terme. le réseau cible est global, il permet à la métropole de s'adapter pour assurer son dynamisme pendant des siècles.