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Point de vue n°11

Oui, le principe 3ème ligne intéresse les habitants d'Escalquens, à des conditions d'accès et d'interconnexion rapide avec les réseaux existants.

Association loi 1901 Escalquens Plu Harmonieux (Escalquens) Représenté(e) par M. Gerard MASSARDIER, Président Site internet

La nécessité d’améliorer nos déplacements vers les centres industriels, de faciliter les interconnections avec les trains de grandes lignes, les vols nationaux et internationaux, et les réseaux urbains existants est une obligation pour les habitants du bassin de vie d'Escalquens.

Le service circulaire proposé sur la base 3ème ligne nous apparait comme une fonctionnalité primordiale pour traiter les flux inter banlieues et vers le centre, à compléter par des fonctions radiales vers les banlieues, à condition que le nombre et la durée des transferts soient raisonnables. La 3ème ligne répond partiellement à ces préoccupations mais le cout d’un tel programme (et de ses inconnues - nombre de stations?) n'aura t il pas des conséquences sur les capacités de réalisation des moyens complémentaires ?

Une étude de coût et de service pour une solution alternative crédible basée sur certaines infrastructures existantes pourrait donner des éléments comparatifs, et préciser le débat et les choix. L’association EPLUH se déclare favorable à un investissement public autorisant les fonctionnalités et les services proposés par le projet 3ème ligne, en consolidant le dossier sur les bases précédentes.

Cet investissement doit permettre une interconnexion sérieuse entre la ligne B, le "circulaire" et la ligne SNCF dans le sud est toulousain, pour garantir aux habitants d’accéder aux zones d’activités de Ramonville (et au delà), et de proposer des pistes cyclables efficaces, rapides, pour aller à Toulouse ET pour rejoindre les stations multimodales, les gares ou les arrêts principaux de bus. De plus, dans l'attente de cette réalisation, comment inciter la SNCF à renforcer les fréquences et les plages horaires des TER entre Villefranche de Lauragais et Matabiau ?

Enfin, les effets d’annonces puis de renoncements consécutifs sont inacceptables pour l’utilisateur citoyen. D’où notre question : comment garantir que les plans stratégiques, les financements et les grandes infrastructures ne soient pas remises en cause selon les alternances politiques ? Par quelle structure, par quelle forme de "loi" peut on garantir la pérénnité de ces projets et réalisations ?