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Les questions et leurs réponses

Le système de questions-réponses a été ouvert tout au long du débat.

Les questions, ainsi que leurs réponses seront prises en compte dans la rédaction du compte rendu final rédigé par la commission particulière.

Tous vos avis et commentaires sont soumis à une charte de modération

Consultez notre charte

Question n°214
Ajouté par Marc LE FAOU (Toulouse), le 13/11/2016
[Origine : Site internet ]

Bonjour,

Je voudrais savoir quel serait l'emplacement précis de la station "Bonnefoy".

Merci d'avance

PS : je suis très favorable à cette 3° ligne, la circulation automobile devient insupportable à Toulouse + les environs (Blagnac ...).

La réponse de La maîtrise d’ouvrage, le

Bonjour,

Sur l'ensemble de l'itinéraire préférentiel proposé au débat public, l'emplacement des stations n'a pas encore été défini. Les études techniques et environnementales enrichies des échanges du débat public affineront par la suite cette question de l'emplacement des stations. N'hésitez pas à contribuer dans le cadre du Débat Public sur ce qui ferait, à votre avis, une station "idéale".

Question n°213
Ajouté par PM2.0 (Tournefeuille), le 13/11/2016
[Origine : Site internet ]

Projet trop cher qui fait craindre un endettement mal maîtrisé et la non-réalisation d'autres aménagements, tracé redondant sur certains secteurs avec des infrastructures existantes, tracé desservant des zones de Toulouse dont la densité ne justifie pas un tel équipement, projet qui accapare tous les financements et laisse des parties de l'agglomération sans projet de transport en commun vraiment structurant, déficit de réponse à court terme aux difficultés présentes, sont quelques unes des critiques faites au projet de 3ème ligne de métro proposé par Tisséo.

Mais finalement, ne serait-il pas possible de phaser le projet en différents temps pour développer ce moyen capacitaire qu'est le métro tout en ne focalisant pas le développement sur la ville de Toulouse et en répartissant mieux les investissements ?

Le Projet Mobilités ne gagnerait-il pas à être réorganisé ainsi :

- dans un premier temps, répondre à l'urgence en développant de manière plus soutenue le réseau de TC de surface et en desservant mieux la périphérie (au moins dans sa partie coeur d'agglomération et ville intense),

- dans un deuxième temps, ouvrir les 2 portions les plus utiles du projet de métro, à savoir ses extrémités: la liaison Colomiers - La Vache d'une part pour rejoindre la ligne B et le PLB vers Labège d'autre part,

- dans un troisième temps, évaluation du besoin de la partie centrale en fonction des nouvelles habitudes de mobilité, des évolutions urbaines et économiques et des capacités de financement ?

La réponse de La maîtrise d’ouvrage, le

Bonjour,

Concernant l'urgence que vous soulignez sur le développement des réseaux de surface, le Projet Mobilités prévoit, à horizon 2020, ce développement notamment avec l'extension du tramway T1 vers le futur Parc des expositions, la mise en place du Téléphérique Urbain Sud, le déploiement de dix lignes Linéo structurantes sur la proche périphérie... Ainsi, l'offre de transport en commun du réseau de surface va se développer très significativement passant d'environ 25 millions de km en 2015 à près de 30 millions de km en 2020 (soit une croissance de +20%).

A horizon 2020-2025, l'objectif est bien de réaliser l'intégralité de la 3ème ligne de métro : il n'y a pas de phasage à l'étude.

Question n°212
Ajouté par PM2.0 (Tournefeuille), le 13/11/2016
[Origine : Site internet ]

Dans ce projet 3ème ligne de métro, le pôle d'échange de la gare de Colomiers devrait considérablement se développer.

Il s'agirait en effet d'accueillir l'incessant balai des autobus amenant des flux de passagers des communes périphériques (Tournefeuille, Plaisance), de faciliter la connexion pour les nombreux passagers débarquant du train en provenance de Pibrac, Léguevin, Brax et au-delà dont le service aura été largement amélioré (est-ce bien prévu ?), de permettre le stationnement des vélos des nombreux cyclistes arrivant par les itinéraires sécurisés qui auront été développés (est-ce bien prévu?), de permettre aussi le stationnement des voitures arrivant notamment par la N124.

Pourriez-vous donner des indications sur ce qui est projeté pour le pôle multi-modal de la gare de Colomiers ? Le site peut-t-il réellement être aménagé pour répondre au besoin ? N'est-il pas trop contraint ?

La réponse de La maîtrise d’ouvrage, le

Bonjour,

La 3ème ligne de métro repose sur un principe d'intermodalité et permettra ainsi d'offrir des possibilités de rabattement alternatif à la voiture, notamment via sa connexion avec des gares ferroviaires, telles que celle de Colomiers.
Ainsi, une partie du budget de la 3ème ligne de métro est destinée à l'aménagement de pôles d'échanges multimodaux autour des stations. Certains de ces derniers proposeront des abris à vélo sécurisés et des parkings relais.

Pour votre bonne information, le parking auquel vous faites référence appartient à la SNCF. La réflexion autour de celui-ci nécessitera donc une coordination entre différents acteurs : SMTC / SNCF / Ville de Colomiers.

Question n°211
Ajouté par PM2.0 (Tournefeuille), le 13/11/2016
[Origine : Site internet ]

Plusieurs intervenants ont souligné le manque de propositions pour Tournefeuille dans le Projet Mobilités. Le Maître d'ouvrage répond :

- Linéo 3. Incontestablement il s'agira d'une amélioration par rapport à l'existant. Mais c'est une dégradation en termes de service par rapport au projet de BHNS qui était inscrit au PDU 2012 et aurait déjà dû être en service.

- Ceinture Sud. Soit, mais ce projet est encore en pointillé et n'est pas pour aujourd'hui ni pour demain, ni même après-demain.

- Consolidation des liaisons avec la 3ème ligne de Métro. Donc pas avant 2024, 5, 6...? Tournefeuille est aujourd'hui fortement embouteillée. Les temps de trajet domicile-travail s'allongent.

Les bus des écoliers, des collégiens, des lycéens arrivent presque systématiquement en retard. C'est rapidement que des solutions sont attendues ! C'est rapidement aussi que les principes de cohérence urbanisme-transport doivent être respectés.

La ville prend sa part pour absorber l'augmentation de population, les moyens de transport doivent suivre. Par quel moyen le différentiel de capacité entre le BHNS annulé et le LINEO en projet sera-t-il repris sur le court terme ? Pourquoi le bus en site propre promis de longue date sur Marquisat et Ramelet Moundi ne voit-il pas le jour ? Pourquoi la piste cyclable sur Ramelet Moundi qui ferait le lien avec Basso Cambo n'est-elle pas aménagée par Toulouse Métropole ? Pourquoi la Voie des Ramassiers n'est-elle pas encore en service ? (Programmation TCSP 2015 du PDU 2012) Pourquoi Tisséo ne parvient-il pas à intensifier l'offre de bus en heure de pointe ? La circulation dans Tournefeuille n'est pas seulement due aux Tournefeuillais.

Les habitants de Cugnaux, Plaisance, Fonsorbes, Saint-Lys et d'autres communes de la périphérie traversent la ville. Quelles solutions pour ces habitants - à court terme et avant 2024 ? - après 2024 ou du moins après l'éventuelle mise en service de la 3ème ligne - au delà ?

La réponse de La maîtrise d’ouvrage, le

Bonjour,

- Le niveau de service Linéo repose sur un double principe : une fréquence attractive (< 10 minutes en heure de pointe) et une amplitude horaire allant de 5h30  à 00h30, calée sur le métro et le tram avec des bus équipés des dernières innovations en matière de confort et d'informations voyageurs. Le déploiement des lignes Linéo en proche périphérie est en cours : deux sont déjà en circulation. 13 lignes Linéo structurantes sont prévues dans le cadre du Projet Mobilités 2020-2025-2030 dont 10 à horizon 2020. Une partie de leur trajet sera réalisée en site propre en fonction du tissu urbain traversé. La démarche de développement de Linéo se veut pragmatique et évolutive. Ainsi, le réseau de bus et de Linéo se développera tout au long du projet de 3ème ligne de métro. De plus, au moment de la mise en service de la troisième ligne de métro, les lignes de bus existantes seront adaptées en fonction de l'emplacement des stations, déterminé suite aux conclusions du Débat Public et des études en cours. Cette adaptation garantira pour les usagers du réseau, des échanges plus rapides entre le métro et le bus par exemple. De plus, des interventions sur l’organisation du réseau routier seraient de nature à limiter l’impact de la congestion automobile aux heures de pointe sur l’exploitation des lignes de bus. Un travail de fond doit être mené entre le gestionnaire des voiries irriguant Tournefeuille et Tisséo afin de trouver des solutions permettant de rendre plus fluide les axes sur lesquels circulent les bus.

- La Ceinture Sud est un projet de transport en commun qui vise à améliorer la desserte des pôles économiques de l’agglomération et à créer un maillage transversal du réseau structurant pour démultiplier les itinéraires, réduire les temps de parcours et ainsi créer une offre performante pour les liaisons de périphérie à périphérie. C’est un projet évolutif : sa configuration et son niveau de service seront adaptés en fonction du développement des territoires desservis et de l’évolution de la configuration du réseau de transports en commun. Le premier maillon sera le téléphérique urbain sud qui reliera dès 2020 l’Université Paul Sabatier à l’Oncopole. Il sera complété par d’autres maillons à l’ouest entre l’Oncopole et Colomiers et à l’est entre UPS et Montaudran. Le financement de ce projet fait partie des 3,8 milliards prévus dans le programme d’investissement relatif au Projet Mobilités (DMO page 72 – lignes « Téléphérique Urbain Sud » et « Investissement TC 2025 – 2030 »).

- Les habitants de Tournefeuille pourront rejoindre la 3ème de métro soit en gare de Colomiers, soit à hauteur de Saint Martin du Touch, en utilisant un rabattement vers les P+R ou en utilisant les lignes transversales Tournefeuille / Colomiers (comme à ce jour les lignes 21 ou 63), sans oublier le vélo, le relief étant relativement plat entre les deux communes qui bénéficient d’un très bon réseau cyclable.  Avec la 3ème ligne de métro, les gains de temps seront assurés pour se rendre vers les sites économiques de l’Ouest Toulousain et du centre-ville.

Nous vous apportons en complément quelques éléments de précisions supplémentaires : il n’existe pas de projet en site propre sur le chemin de Ramelet Moundi et sur l’avenue du Marquisat, seuls des aménagements de mise en sécurité du réseau et plusieurs facilités de circulation des bus à l’approche des giratoires sont prévus. Les travaux du projet de la Voie des Ramassiers seront relancés en 2017. Ils ont été stoppés pour des problèmes d’acquisitions foncières et par plusieurs projets d’urbanisation nécessitant une nouvelle organisation des calendriers des chantiers.

Au final, les solutions à court terme, avant 2020, s’appuient sur un panel de solutions :

> Linéo 3 pour les habitants de Plaisance et Tournefeuille

> Ligne express à l’étude pour Saint-Lys en rabattement vers la gare de Colomiers

> Etude de prolongement de la ligne 88 vers Cugnaux, qui bénéficie de 4 lignes de bus, en lien avec le réaménagement de la base militaire de Francazal

> Développement du covoiturage sur Fonsorbes (choix de la commune) et réorganisation récente de la ligne 55

Question n°210
Ajouté par PM2.0 (Tournefeuille), le 13/11/2016
[Origine : Site internet ]

L'étude de l'ORAMIP portant sur le volet air de lévaluation environnementale du Projet Mobilités donne les résultats suivants :

- Augmentation de 13% des émissions de Gaz à Effet de Serre dans le scénario fil de l'eau

- Augmentation de 9% des émissions de GES dans le scénario PDU qui éviterait donc 4% d'augmentation. On reste donc globalement sur une trajectoire d'augmentation pour le territoire.

Peut-on s'en satisfaire même si les émissions par habitant devraient baisser ? L'étude ORAMIP détaille les prévisions selon les territoires et arrive à la conclusion que le scénario PDU a "plus d'impact sur la baisse des émissions directes de GES à l'horizon 2030 à l'échelle de Toulouse et sa première couronne que sur le reste du territoire". Rien d'étonnant puisque le projet se concentre sur la ville de Toulouse qui bénéficie déjà d'infrastructures importantes et sur laquelle la part de la voiture est déjà en recul contrairement aux périphéries.

Quelles sont aujourd'hui les parts respectives des différents territoires (Toulouse, Périphérie proche, Périphérie éloignée) dans les émissions de GES ? Le Projet Mobilités ne pêche-t-il pas par un manque de réponses apportées aux territoires les plus émetteurs de GES ?

La réponse de La maîtrise d’ouvrage, le

Bonjour,

Notre agglomération bénéficie d’une forte attractivité qui se traduit par une croissance démographique importante. La population devrait ainsi augmenter de 250 000 habitants (+26%) d’ici à 2030. A l’horizon 2030, nous serons donc plus nombreux à habiter dans l’agglomération, à nous y déplacer et à émettre des Gaz à Effet de Serre (GES). Dans ces conditions, il n’est pas surprenant d’apprendre que le volume de GES que nous émettrons collectivement en 2030 sera plus important qu’en 2013 (+9%). Néanmoins, grâce aux changements de comportements permis par le Projet Mobilités et au renouvellement du parc automobile, chacun d’entre nous émettra, en moyenne, moins de GES (voir schéma ci-dessous). Entre 1990 et 2030, la quantité de GES émise par habitant diminue même de plus de 40% (source : ORAMIP).

La problématique qui découle des émissions de GES est le réchauffement climatique. C’est une problématique qui touche tous les territoires indépendamment des efforts que chacun réalise. Pour notre agglomération, l’enjeu est donc bien de traiter cette problématique à l’échelle de l’ensemble du périmètre (115 communes). L’effort doit plus particulièrement se concentrer sur Toulouse et la proche périphérie, dont les habitants émettent près des trois quarts des émissions de GES (Toulouse : 1/4, proche périphérie : près de la moitié – Source : EMD 2013).

 

Le Projet Mobilités prévoit une amélioration de la desserte en transports en commun qui dépasse largement la commune de Toulouse :

- Prolongement du tramway T1 jusqu’à Aussonne (PEX)

- Déploiement de 10 lignes Linéo dessservant reliant les communes de la périphérie (L1 : Balma, L2 : Colomiers, L3 : Plaisance et Tournefeuille, L5 : Portet, L6 : Castanet, Auzeville, Ramonville, L7 : Saint-Orens, L9 : L’Union puis Saint-Jean, L10 : Fenouillet, Saint-Alban, Aucamville) à Toulouse.

- Ceinture Sud opérant un maillage transversal des lignes transversales et créant de ce fait de nouveaux itinéraires plus rapides entre les communes de périphéries (desservies par les Linéo et la VCSM) et les pôles d’emplois majeurs du sud de l’agglomération.

- Troisième ligne de métro desservant directement quatre communes (Colomiers, Blagnac, Toulouse et Labège) et qui bénéficie à toute l’agglomération. A titre d’information, la modélisation indique que près de la moitié des déplacements qui seront réalisés avec la 3ème ligne de métro auront leur origine ou leur destination à l’extérieur de Toulouse.

- Interconnexion métro B – 3ème ligne reliant Ramonville et Labège.

- Amélioration du maillage du réseau ferroviaire et du réseau Tisséo, permettant aux habitants de la périphérie d’accéder plus rapidement au réseau structurant de transports en commun urbain (métro, tram, Linéo) et de rendre plus efficaces les déplacements entre périphérie et cœur d’agglomération.

 

Enfin, les transports en commun urbains ne semblent pas véritablement pertinents pour desservir tous les territoires dans un objectif de report modal vers ces derniers et de réduction de Gaz à Effet de Serre.

La voiture, idéalement partagée ou en combinaison avec les transports en commun, est le mode le plus adapté pour assurer les déplacements en lien avec les territoires les plus éloignés et les moins denses (rural, périurbain). Le Projet Mobilités vise néanmoins à limiter la croissance démographique dans ces territoires où les habitants sont captifs de l’automobile.

Question n°209
Ajouté par PM2.0 (Tournefeuille), le 13/11/2016
[Origine : Site internet ]

Les cartes de pollution montrées en page 59 du dossier du maître d'ouvrage laisseront penser au lecteur peu attentif que la forte réduction de concentration en dioxyde d'azote entre 2013 et 2030 est un effet de la 3ème ligne de métro.

La tête de chapitre "Une amélioration de la qualité de l'air permise par l'ensemble du projet Mobilités" précise un tout petit peu les choses et le texte informe pudiquement que ce sont les "Les actions du Projet Mobilités, combinées au renouvellement du parc automobile" qui permettent en fait d'arriver aux résultats présentés.

Mais si on prend la peine de consulter l'étude de l'ORAMIP portant sur le volet air du Projet Mobilités, on comprend que l'amélioration est due à 95% au renouvellement du parc automobile et seulement à 5% au Projet Mobilités. (baisse de 53% dans le scénario fil de l'eau, baisse de 56% dans le scénario PDU qui n'amène que 3% d'amélioration supplémentaire) Dans la synthèse du dossier qui s'intitule "La troisième ligne de métro de la grande agglomération toulousaine", il est encore écrit en page 4 dans le chapitre "Qu'apporterait ce projet" et sous le sous-titre "Un projet global favorable à l'environnement" que "D’ici 2030, le nombre de personnes exposées à des dépassements de seuils de polluants atmosphériques devrait être divisé par 100".

On aurait aimé que le texte précise objectivement les contributions à cette amélioration espérée.

Question à la Commission du Débat:

- L'information fournie par le Maître d'Ouvrage sur le sujet n'est-elle pas présentée de manière trompeuse ?

Questions au Maître d'Ouvrage :

- Des évaluations ont-elles été produites sur des projets alternatifs ?

- La révélation récente d'abord aux Etats-Unis puis en Europe et en France du manque de fiabilité des données constructeurs quant aux émissions de polluants des moteurs ne met-elle pas en doute les hypothèses choisies et les projections à 2030 ?

La réponse de La maîtrise d’ouvrage, le

Bonjour,

L’impact du Projet Mobilités en matière de qualité de l’air a été évalué par l’ORAMIP. Le champ de l’étude concernait les polluants atmosphériques les plus problématiques : le NO2, les particules fines PM10 et les particules fines PM2.5. Le Dossier du Maître d’Ouvrage (page 59) s’intéresse plus particulièrement au NO2 qui est le polluant le plus problématique dans notre agglomération et qui, à la différence des autres polluants, est essentiellement dû au transport routier. Les travaux de l’ORAMIP intègrent des hypothèses d’évolution du parc automobile qui ont été définies par le CITEPA et qui sont cohérentes avec celles retenues par l’Etat pour l’évaluation du Plan de Protection de l’Atmosphère, approuvé en mars 2016. Les analyses menées par l’ORAMIP indiquent que les émissions de NO2, de particules fines PM10 et de particules fines PM2.5 diminuent fortement entre 2013 et 2030. A cet horizon, le nombre de personnes exposées à des dépassements des valeurs limites pour la protection de la santé serait pratiquement nul, quel que soit le polluant considéré. En favorisant le report modal depuis la voiture vers les transports en commun et les modes actifs, le Projet Mobilités contribuerait à ce résultat, même s'il est très majoritairement dû au renouvellement du parc automobile. L’intégralité du rapport d’évaluation de l’ORAMIP est disponible en téléchargement sur le site Internet http://oramip.atmo-midipyrenees.org/.

Par ailleurs, l’évaluation de l’impact environnemental d’un projet d’infrastructure intervient lorsque l’opportunité du projet a été démontrée et que ses caractéristiques sont définies de manière précise, ce qui n'est pas le cas de propositions alternatives où il convient de rappeler que l'évaluation arriverait à un résultat similaire du fait du renouvellement du parc automobile.

A notre connaissance, les émissions du parc automobile ne sont pas issues de données constructeurs. Ce point pourrait être vérifier auprès de l'ORAMIP si nécessaire.

Complément de réponse de la commission particulière du débat public, le 09/12/16

L’un des objectifs du débat public est de clarifier un certain nombre de points qui peuvent paraître insuffisamment précis voire ambigus, notamment en demandant au maître d’ouvrage de fournir des compléments d’explication sur ces points. Les documents fournis par la maître d’ouvrage au début du débat, dont la CPDP recommande qu’ils soient courts et accessibles mais aussi exhaustifs, sont des documents de vulgarisation qui peuvent en effet traiter incomplètement certains éléments.

Le dossier du maître ouvrage et sa synthèse sont imprimés et ne seront pas modifiés. En revanche, votre question et celle de l’auteur de la question 85, l'audition de la directrice de l'ORAMIP et l'évaluation environnementale du Projet Mobilités nous ont permis de demander au maître d'ouvrage de répondre de façon précise à ces deux questions qui resteront toujours en ligne et peuvent être commentées jusqu'à la fin du débat. C'est un des enseignements du débat, qui avec bien d'autres, figureront dans le compte-rendu de la CPDP. Ce point sur la pollution atmosphérique est d’ailleurs très explicitement mentionné dans le numéro 2 du Journal du débat  et figurera dans la prochaine livraison du 3ème et dernier numéro.

 

Question n°208
Ajouté par Adéle BRETON (Toulouse), le 10/11/2016
[Origine : Site internet ]

Pourquoi la ligne C du métro ne passe pas a Jean Jaurès ? Vu que c'est deja là où la lignes A et la ligne B se croisent ? Ne serait-ce pas plus simple ? 

La réponse de La maîtrise d’ouvrage, le

Bonjour,

A l'origine du projet Toulouse Aerospace Express, trois invariants ont été assignés à l'origine du projet au vu des enjeux de la stratégie de mobilités : la zone aéronautique au nord-ouest, le secteur de Montaudran-Airbus Defence&Space mais également Matabiau / Toulouse Euro SudOuest.
Une station d'interconnexion a ainsi été positionnée à la gare Matabiau, en interface notamment avec le système ferroviaire et la ligne A du métro.
Ensuite et en complément de cette offre de desserte du centre-ville permise par la passage à Matabiau, le projet Toulouse Aerospace Express devait également comporter une autre connexion répondant aux enjeux de maillage et  connectant bien l’ensemble des secteurs sud-est (Faubourgs est, Montaudran, Labège). Les tests réalisés sur les différents itinéraires ont pu montrer que dans la partie Sud de la Ligne B, une connexion à la station François Verdier est celle qui présente le plus de points positifs.
De manière générale et en cohérence avec les démarches de planification en matière d'urbanisme et de mobilité (en l'occurence, le Schéma de Cohérence Territoriale - SCoT, et le Projet Mobilités 2020-2025-2030), le réseau structurant de transport doit passer d'un réseau "en étoile" à un réseau "en toile" c'est-à-dire facilitant les liaisons entre quartiers et entre périphéries.

Question n°207
Ajouté par Nicholas BALES (Colomiers), le 10/11/2016
[Origine : Site internet ]

Des rumeurs font état d'employés de sociétés privées (Vinci ?) qui prospecteraient des opportunités immobilières autour des zones des futures stations de métro.

Des sociétés privées ont-elles été mandatées par le maître d'oeuvre ? Si oui, lesquelles, et dans quel cadre ? Quelle est leur mission ?

La réponse de La maîtrise d’ouvrage, le

Bonjour,

Le Maître d'Ouvrage n'a mandaté aucune société privée de prospection immobilière.

Question n°206
Ajouté par Didier LABATUT (Toulouse), le 10/11/2016
[Origine : Site internet ]

Où se trouvera l'arrêt du métro à Montaudran? Merci de votre réponse

La réponse de La maîtrise d’ouvrage, le

Bonjour,

Sur l'ensemble de l'itinéraire préférentiel proposé au débat public, l'emplacement des stations n'a pas encore été défini. Les études techniques et environnementales enrichies des échanges du débat public affineront par la suite cette question de l'emplacement des stations.

N'hésitez pas à contribuer dans le cadre du Débat Public sur ce qui ferait, à votre avis, une station "idéale".

Question n°204
Ajouté par Sébastien DUTERTRE (Toulouse), le 08/11/2016
[Origine : Site internet ]

Après étude de l'itinéraire de la future ligne 3, je me rends compte que notre nouveau Hôpital PPR est le grand oublié ! Pourquoi ? Beaucoup de personnel hospitalier, beaucoup de patients et leurs familles ne pourront donc pas venir en métro jusqu'à l'hôpital.

Quel dommage !

La réponse de La maîtrise d’ouvrage, le

Bonjour,

L’hôpital Purpan est aujourd’hui desservi par les lignes de tramway T1 et T2. L'itinéraire de la 3ème ligne de métro tel qu'il est soumis au Débat Public propose une connexion avec la ligne T1 à Jean Maga.

Le choix de Jean Maga est intimement lié à la desserte de l'aéroport par la 3ème ligne, aujourd'hui en option, qui dépendra d'un partenariat économique et pour laquelle plusieurs hypothèses techniques restent à étudier plus précisément.

Ainsi, le choix de Maga est un compromis qui laisse le plus de possibilités pour améliorer la desserte de l'aéroport, avec ou sans branche spécifique, malgré les contraintes du site.

Dans l'hypothèse où la desserte de l'aéroport se ferait en connexion avec le tramway, un tracé par Maga aurait pour intérêt de pouvoir améliorer l'offre du tramway sur sa branche "Envol", entre Maga et l'aéroport, sans impacter le reste de l'itinéraire de T1 et T2 (difficultés pour mettre plus d'offre sur le tronc commun de T1 et T2 entre Maga et Palais de Justice dans la situation actuelle). L'amélioration de cette fréquence permettrait de rendre plus performante la correspondance entre la 3ème ligne et le tramway pour les déplacements en lien avec l'aéroport.

Une connexion 3ème ligne - tramway à Jean Maga garantirait aussi aux usagers du secteur des temps de parcours réduits grâce au principe d'intermodalité sur lequel la 3ème ligne repose. Les temps de parcours seraient ainsi améliorés de l'hôpital Purpan depuis / vers de nombreux secteurs de la grande agglomération toulousaine (voir tableau ci-dessous) ainsi que depuis / vers tous les territoires desservis par le train.

 

Dans l'hypothèse où la branche aéroport est validée, le tracé définitif devra chercher le meilleur compromis entre connexion 3ème ligne / tramway, tracé de la branche aéroport, opportunités territoriales et contraintes environnementales.

Au final, les lignes T1 et T2 seront en correspondance avec le métro à 3 stations : Jean Maga, Arènes et Palais de Justice.

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