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Document : Dossier du Maître d'ouvrage - Partie 2


Rubrique : Des applications dans les cultures et l’élevage

Des axes de recherche se mettent en place en production végétale. Comme dans d’autres domaines, pour optimiser les conditions de production et limiter l’impact sur l’environnement, il est envisagé d’utiliser des films – ou membranes – sélectifs (filtrant notamment les métaux lourds) pour les productions végétales sous abris et le traitement des eaux.
Les nanotechnologies permettent également de développer des engrais dont l’épandage est facilité et la biodisponibilité accrue ou retardée, ce qui permet à la fois une limitation de la quantité d’engrais utilisée et une utilisation optimale de la plante en fonction de son cycle de vie. Certains produits phytosanitaires appelés éliciteurs pourraient être développés pour déclencher les mécanismes d’autodéfense de certains végétaux et ainsi limiter l’impact de maladies des plantes. Ces produits devront être autorisés avant de faire l’objet d’une mise sur le marché.
Certaines de ces applications étant en contact avec le milieu naturel donc en conditions ouvertes, il convient d’étudier de manière approfondie l’impact que pourraient avoir les produits issus des nanotechnologies ainsi que leurs résidus de toutes natures, en particulier sur l’eau, les sols, la biodiversité et sur les conditions de travail des personnels concernés. Les risques d’atteintes à la santé et à l’environnement suite à un relargage durant l’utilisation sont évoqués dans Exposition de la population et atteinte à l’environnement pages 54 à 61.
On trouve également des applications dans l’alimentation animale à des fins nutritionnelles avec l’exemple de feuillets nanostructurés d’argiles et algues vertes utilisés comme additifs détoxifiants, adsorbants de toxines. Les autorités européennes ont demandé une évaluation spécifique de cet additif considéré comme nouveau et devant faire l’objet d’une autorisation.
Enfin, les mêmes potentialités que celles précédemment énoncées pour les produits de santé pour l’homme, se retrouvent dans le domaine de la médecine vétérinaire. Pour l’heure, aucun médicament vétérinaire relevant des nanotechnologies n’a été soumis à autorisation en Europe.

Le maître d'ouvrage