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Document : Dossier du Maître d'ouvrage - Partie 4


Rubrique : Qu’a apporte le processus d’Alexandria a ce stade ?

Le dialogue mené par le processus d’Alexandria est informel, aucun texte autre que des conclusions et un compte-rendu n’ayant été validé par la voie diplomatique. Néanmoins, il constitue le seul espace intergouvernemental au sein duquel tous les pays et les organisations non gouvernementales qui le souhaitent, peuvent participer pour s’exprimer.
Il a fallu un échec en 2005 - suite au refus des États-Unis de soutenir une proposition européenne en faveur d’un code de conduite - et la perspective inenvisageable que les États-Unis soient laissés en marge d’un tel processus pour que naisse une dynamique au sein de l’OCDE.
Elle a pris la forme, en avril 2007, du groupe de travail sur les nanotechnologies (GTN). Son objet est de contribuer à leur développement responsable et maîtrisé. Dans le cadre du comité chimie de l’OCDE, s’est créé aussi le groupe de travail sur la sécurité des nanomatériaux manufacturés (GTNM). La Commission européenne, l’Iso, des représentants du secteur industriel et d’ONG présents en tant qu’observateurs, participent activement aux travaux.
Les deux groupes GTN et GTMN ont joint leurs efforts dans un exercice conjoint en juillet 2009, afin passer en revue les nanotechnologies et nanomatériaux susceptibles de contribuer à un développement sûr et durable (notamment an matière de dépollution et limitation des sources de contamination).
S’il existe un intérêt pour les problématiques soulevées par les nanotechnologies dans d’autres institutions spécialisées des Nations unies, l’ONU n’a cependant pas encore reconnu officiellement la nécessité d’un agenda harmonisé et synchronisé impliquant en particulier le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS). C’est pourtant en confiant un mandat à ces deux entités que des engagements internationaux ont pu être pris dans le processus de Kyoto.

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