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Document : Dossier du Maître d'ouvrage - Partie 3


Rubrique : Des perspectives de marche très prometteuses

Signalons, à titre préliminaire, que les données présentées ici ont été évaluées avant la crise financière et économique en cours. Des ajustements seront donc nécessaires en fonction de son évolution sachant qu’en participant à l’effort de sortie de crise, les nanotechnologies auront un impact économique.
Les premières évaluations de marché datent des années 2000. Ainsi, aux États-Unis, la NSF (National Science Foundation) a évoqué une perspective de marché de 1 000 milliards de dollars à l’horizon 2015. D’autres scénarios font état de chiffres plus modestes (150 milliards pour le Mitsubishi Institute en 2010) ou plus optimistes (2 600 milliards pour Lux Research en 2014). En fait, ces disparités proviennent du champ couvert par les estimations, ainsi que de l’évaluation de la part de valeur ajoutée directement attribuée aux nanotechnologies dans les produits.
Il est probable que la croissance des nanotechnologies n’aura pas le même impact sur les grandes zones mondiales. Que ce soit pour des raisons de taux de croissance globale des économies ou d’acceptabilité des risques associés aux nanotechnologies, il semble se confirmer que la zone Asie-Pacifique verra les plus forts taux de croissance. Les États-Unis et l’Europe, quant à eux, seront sur des trajectoires comparables, traduisant tout à la fois la similitude de leurs développements et des attitudes voisines face aux risques soulevés par les nanotechnologies.
Que ce soit en termes de marchés actuels ou de prospective (chiffres d’affaires et emplois), les nanotechnologies sont indubitablement un secteur majeur de l’activité mondiale. Les estimations font apparaître des sommes très élevées avoisinant à présent les 750 milliards d’euros, à comparer aux chiffres d’affaires d’autres marchés : en 2005, le marché mondial de la chimie (pharmacie comprise) était de 1 800 milliards d’euros, celui de l’automobile de 1 100 milliards d’euros et celui de la sidérurgie de 800 milliards d’euros.
Cette comparaison permet de comprendre les intérêts que suscitent les nanotechnologies et, en retour, souligne la nécessité de s’assurer que leur déploiement répond aux exigences d’un développement responsable et qu’il respecte les impératifs de sécurité sanitaire et environnementale.

Le maître d'ouvrage