Réponse le 12/03/2010
L'émission de nanoparticules peut avoir diverses origines, en premier lieu naturelle: c'est le cas des cendres volcaniques par exemple.
Elle peut résulter d'activités humaines (feux, utilisation du grille-pain, émissions des véhicules...) pour lesquelles la prévention, la réduction à la source et la pose de filtres sont les moyens les plus appropriés.
S'agissant des nanoparticules manufacturées, il en va de même que pour les produits chimiques "classiques". Les nanoparticules peuvent se répandre dans l'environnement de travail (au cours de la fabrication, la manipulation, l'incorporation dans des articles ou des préparations), au lors de l'utilisation, et en fin de vie desdits articles ou préparations. Les précautions à prendre ne leur sont pas particulières. Le code du travail s'applique, des filtres sont utilisés, mais il n'y a pas de filière spécifique de récupération et de traitement une fois que le produit de vient un déchet et les conséquences sur l'environnement ne sont à ce jour pas totalement connues, des études de toxicité et d'éco-toxicité doivent être développées.
L'émission peut aussi être accidentelle, sur le lieu de travail ou pendant le transport dans l'espace public. L'expérience acquise en matière de fabrication et de manipulation de poudres pulvérulentes guide sur les mesures à prendre en matière de prévention de ces risques.
Le manque de données relatives aux dangers des nanoparticules incite à renforcer ces mesures. A cet égard, le confinement des zones de travail peut être une réponse appropriée.
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