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Questions traitées pour le mois : Décembre

Question de QUESTION POSÉE PAR INTERNET - RÉUNION METZ  - le 18/12/2009
A propos des nano-matériaux utilisés dans le secteur du bâtiment, quels sont les protocoles expérimentaux réalisés par des organismes publics sur la dégradation et la toxicité pour environnement de ces derniers (isolants, retardateurs d'incendie, etc.) qui existent aujourd'hui ? Les résultats sont-ils comparables à ceux que l'on avait pour l'amiante, par exemple ?
D'une façon plus générale, quels sont les apports des nano-particules industrialisées dans la mesure où les techniques actuelles (chimie, micro-physique, etc.) créent déjà de grandes disparités entre les peuples ?

Réponse le  22/02/2010

Selon l'Agence française de normalisation, qui travaille sur les normes avec, notamment, les représentants des industriels, il n'y a pas de protocole normalisé pour les tests de toxicologie qui soit reconnu au niveau international, ni de protocole normalisé pour les impacts environnementaux.


Les méthodes et tests existants sont pour la plupart inadaptés. Des techniques et instruments de mesure doivent donc être développés, et des procédures mises au point pour valider les instruments de tests.


Mais, contrairement à d'autres matériaux aujourd'hui mieux connus, les nanomatériaux sont apparus récemment et ne sont pas encore très développés dans le secteur du bâtiment. Il est donc difficile d'établir des comparaisons.


Les nanotechnologies, qui concernent des secteurs très variés, constituent une voie de développement intéressante pour tous les pays, à condition toutefois de bien évaluer les éventuels risques. Si une disparité est à craindre du fait que les techniques de pointe apparaissent en général en premier lieu dans les pays les plus développés qui ont les moyens d'y travailler, elles peuvent très vite en revanche bénéficier aux autres régions du monde en apportant des solutions en pratique novatrices, économiques, rapides et faciles à mettre en oeuvre, au service de l'homme et de l'environnement.