Réponse le 25/01/2010
Concernant le bilan entre les bénéfices et les risques et l'estimation de la toxicité, ces aspects ne peuvent faire l'objet d'une appréciation en bloc, chaque application reposant sur des caractéristiques et propriétés qui lui sont propres.En outre tout consommateur, utilisateur, qu'il s'agisse des textiles ou d'autres produits, a la latitude de s'interroger, pour guider son choix, sur l'utilité du produit pour lui, ce qu'il lui apporte, ce qu'il ne souhaite pas.
D'ores et déjà, en France, les pouvoirs publics se sont fixés pour objectif que d'ici août 2011, la fabrication, l'importation ou la mise sur le marché de substances à l'état nanoparticulaire ou des matériaux destinés à rejeter de telles substances fassent l'objet d'une déclaration obligatoire à l'autorité administrative, portant notamment sur les quantités et les usages, et d'une information du public et des consommateurs (article 42 de la loi du 3 août 2009 relative à la mise en oeuvre du Grenelle de l'environnement). Il convient en effet de mettre en oeuvre les dispositions nécessaires à un développement responsable et sécurisé des nanomatériaux.
Il semble que vous souhaitiez connaître la technologie qui va supplanter les nanotechnologies dans le secteur de l'habillement. A priori, il n'y a pas actuellement de technologie plus nouvelle encore qui permettrait d'imaginer d'autres fonctions ou propriétés que celles pouvant s'exprimer à l'échelle nanométrique, qui est l'objet du présent débat. |
