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Les Questions/Réponses reçus par la CPDP seront consultables sur le site de la Commission et figureront dans les archives du débat

Questions traitées pour le mois : Novembre

Question de benoit jean-christophe-  35700 rennes - le 29/11/2009
Pour les nanomédicaments,
quel est le taux de rejet de ces médicaments par les voies naturelles en % ?
quel devenir des rejets des nanomédicaments (ex dans les eaux usées )?

Réponse le  12/01/2010

Un nanomédicament contient des substances chimiques à l'état nanoparticulaire. Comme pour les susbtances classiques, le taux de rejet dépend de la structure chimique et physique de la nanoparticule, sa solubilté, sa biopersistance et sa biodégrabilité. Les rejets de nanoparticules seront  donc différents pour chaque nanomédicament. Le dossier de demande d'autorisation prévoit des informations sur ces sujets.

Question de benoit jean-christophe-  35700 rennes - le 09/11/2009
qu'est il prévu en cas d'administration par erreur ou de surdosage d'un nano médicament ?
et est-il prévu des nano médicaments génériques ?

Réponse le  20/12/2009

Les médicaments en général, quelle que soit leur composition, font l'objet d'une autorisation préalable après évaluation de leur rapport bénéfice/risque.


Un résumé des caractéristiques du produit est établi pour chaque médicament autorisé qui contient differentes rubriques informatives sur le produit, dont celle relative aux surdosages, symptômes, conduite d’urgence et les antidotes, ce qui permet une prise en charge appropriée des patients par les médecins. Par ailleurs,  pour les médicaments innovants et/ou à risque, un plan de gestion des risques est prévu qui contient toutes les informations destinées à minimiser les risques probables et prévisibles. L'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé établit au vu de ce dossier une fiche de plan de gestion des risques disponible sur son site internet, destiné aussi bien aux médecins qu'aux pharmaciens et aux patients.


Concernant les nanomédicaments génériques, leur mise sur le marché est possible moyennant un certain nombre de conditions prévues dans le code de la santé publique, en particulier la composition qualitative et quantitative en principe actif qui doit être la même, et la bioéquivalence dans l'organisme qui doit être démontrée. Par ailleurs, la mise sur le marché et l'inscription au répertoire des génériques sont conditionnées par l'existence du principe actif considéré depuis au moins dix ans. Enfin, on constate que pour des raisons économiques les laboratoires de génériques ont plutôt tendance à mettre sur le marché des médicaments dont le processus de fabrication n'est pas trop compliqué.