Lire les réponses

Les Questions/Réponses reçus par la CPDP seront consultables sur le site de la Commission et figureront dans les archives du débat

Questions traitées pour le mois : Octobre

Question de MIELCAREK Romain-  67100 STRASBOURG - le 26/10/2009
Pourriez-vous donner plus d'information sur les usages médicaux, notamment les premiers soins à distance ?

Réponse le  27/11/2009

Les nanotechnologies pourront permettre d’améliorer le diagnostic des cancers avec des outils ou des biomarqueurs permettant une détection plus précoce de cellules cancéreuses (voire pré-cancéreuses), mais aussi par les outils permettant une imagerie plus précise (avec des marqueurs, en améliorant la visualisation par exemple) ce qui permettra non seulement des prises en charge plus rapides, mais aussi un suivi plus précis de l’évolution de la maladie et un ciblage thérapeutique permettant d’augmenter l’efficacité des traitements.


En ce qui concerne les traitements, des modalités nouvelles d’administration de molécules anticancéreuses permettent de toucher préférentiellement  leur cible, c’est-à-dire les tissus cancéreux, ce qui permet aussi d’utiliser des quantités moins importantes de substances actives, et de réduire les effets secondaires. Enfin, l’injection dans les tumeurs de nanoparticules magnétiques pouvant être activées par un champ magnétique externe pourra permettre la destruction de cellules cancéreuses par effet thermique.


Par ailleurs, en ce qui concerne une utilisation pour des soins à distance, il s'agira plutôt de dispositifs de surveillance permettant de détecter des modifications de certains paramètres biologiques afin d'alerter les services de soins et de  permettre ainsi une intervention rapide et précoce.

Question de FAGOTTI Bruno-  67100 STRASBOURG - le 26/10/2009
Quels progrès peuvent apporter les nanotechnologies dans la médecine ?

Réponse le  27/11/2009

Les nanotechnologies auront des applications dans les divers champs de la médecine que sont le diagnostic (in vitro comme in vivo) et la thérapeutique. A titre d'exemple, les nanotechnologies pourront permettre d’améliorer le diagnostic des cancers avec des outils ou des biomarqueurs permettant une détection plus précoce de cellules cancéreuses (voire pré-cancéreuses), mais aussi par les outils permettant une imagerie plus précise (avec des marqueurs, en améliorant la visualisation par exemple), ce qui permettra non seulement des prises en charge plus rapides, mais aussi un suivi plus précis de l’évolution de la maladie et un ciblage thérapeutique permettant d’augmenter l’efficacité des traitements.


En ce qui concerne les traitements, des modalités nouvelles d’administration de molécules anticancéreuses permettent de toucher préférentiellement  leur cible, c’est-à-dire les tissus cancéreux, ce qui permet aussi d’utiliser des quantités moins importantes de substances actives, et de réduire les effets secondaires. Enfin, l’injection dans les tumeurs de nanoparticules magnétiques pouvant être activées par un champ magnétique externe pourra permettre la destruction de cellules cancéreuses par effet thermique.

Question de TESTON Roger-  31200 Toulouse - le 23/10/2009
Médicament : de nombreux espoirs (chimériques). On ne sait pas, mais on fait. Transhumanisme, moratoire ?

Réponse le  02/11/2009

En ce qui concerne les médicaments, différentes applications sont en effet permises par les nanotechnologies, notamment dans le traitement du cancer. Toutefois, comme tout médicament, ils font l’objet d’une réglementation particulière.


L’agence française de sécurité des produits de santé (AFSSAPS)  intervient dès la phase des essais cliniques. Elle autorise ensuite, au niveau national, la mise sur le marché en fonction de l'évaluation de son bénéfice et de ses risques. L’autorisation de mise sur le marché (AMM) peut aussi être délivrée, pour l’ensemble du territoire de l’Union européenne, par la Commission européenne après avis de l’Agence européenne des médicaments.



L'AFSSAPS poursuit son action en assurant la surveillance de la sécurité d'emploi du produit. Pour ces missions, elle dispose d'experts internes et externes, d'équipes d'inspecteurs, de laboratoires d'analyse, et prend des mesures de police sanitaire en cas de risque pour la santé publique. Ces dispositions sont à même de garantir les conditions de sécurité dans la diffusion et l’emploi de nouveaux médicaments. Par ailleurs, dans un avis de 2008, l’AFSSAPS recommande la mise au point de méthodes et de protocoles d’études pharmaco cinétiques, toxicologiques (immuno-toxicité, génotoxicité, toxicité sur la reproduction), potentiel cancérogène, adaptés aux nanoparticules.


Les applications des nanotechnologies sont si nombreuses et correspondent en fait à des produits et des usages tellement variés que les questions relatives au transhumanisme ou à un moratoire ne peuvent être traitées qu'au cas par cas.


Dans tous les cas, une analyse bénéfice-risque doit être faite et écarter les usages présentant un danger potentiel inutile. 



 




 


 


 


 

Question de SANTALLIER Mary-  63110 BEAUMONT - le 21/10/2009
Les nanoparticules ont-elles durée de vie limitée lorsqu'elle ont pénétré dans le corps ?

Merci beaucoup de vos réponses

Réponse le  13/11/2009

Il existe de très grandes variétés de nanoparticules organiques et inorganiques, qui présentent des caractéristiques de forme, de taille, de composition chimique différentes, et  ont des interactions également différentes avec les protéines ou les cellules de l’organisme. Leur biopersistance ou la capacité de l’organisme à les éliminer dépendent de ces caractéristiques. 



Ainsi, les nanoparticules organiques utilisées principalement comme vecteurs médicamenteux sont plus vite éliminées de l’organisme que les nanoparticles inorganiques.  Il y a autant de situations différentes que de nanoparticules et leur biopersistance doit être étudiée au cas par cas .


 

Question de CARDINALE Nicolas-  67000 STRASBOURG - le 19/10/2009
Quelles peuvent être les utilités des nanotechnologies dans la lutte contre le cancer ?

Réponse le  23/10/2009

Les nanotechnologies pourront permettre d’améliorer le diagnostic des cancers avec des outils ou des biomarqueurs permettant une détection plus précoce de cellules cancéreuses (voire pré-cancéreuses), mais aussi par les outils permettant une imagerie plus précise (avec des marqueurs, en améliorant la visualisation par exemple) ce qui permettra non seulement des prises en charges plus rapides, mais aussi un suivi plus précis de l’évolution de la maladie et un ciblage thérapeutique permettant d’augmenter l’efficacité des traitements.


En ce qui concerne les traitements, des modalités nouvelles d’administration de molécules anticancéreuses permettent de toucher préférentiellement  leur cible, c’est-à-dire les tissus cancéreux, ce qui permet aussi d’utiliser des quantités moins importantes de substances actives, et de réduire les effets secondaires. Enfin, l’injection dans les tumeurs de nanoparticules magnétiques pouvant être activées par un champ magnétique externe pourra permettre la destruction de cellules cancéreuses par effet thermique.


 

Question de chastanier régine-  01000 bourg en bresse - le 15/10/2009
Ayant de gros problèmes de santé,depuis 2002, j'ai fait la découverte il y a peu de temps des produits LIFEWAVE (produits américains homologués par la communauté européenne) qui ont transformé ma vie, je suis atteinte d'une dystonie cervicale (torticolis chronique) traité avec des injections de Botox tous les 3 mois,cette maladie m'a entrainée dans un état dépressif grave lié aux douleurs chroniques, ayant recours aux corticoïdes de façon régulières pour soulager ces douleurs ce médicament a réactivé une maladie orpheline, la maladie de Verneuil, abcès plus ou moins récidivant dans les régions pileuses riches en glandes apocrines; voilà un mois que j'ai commencé les patchs LIFEWAVE, j'ai commencé par l'antivieillissement qui consiste un jour un patch avec une information séquentielle pour déclencher la fabrication de glucathion, le second jour avec l'information carnosine, d'autre part j'ai perdu 6 kgs en faisant bien sûr attention mais sans réelle difficultés(jétais à 108 kgs), j'ai arrêté le valium et diminué le laroxyl 50 à 25 avec l'accord de ma psychiatre, qui est surprise de l'amélioration, en rajoutant le soir un patch pour le sommeil que l'on place sur un point d'acupuncture, j'utilise bien entendu des patchs anti-douleurs qui si on les place au bon endroit ont une action casi immédiate ; je revis, je n'avais plus l'espoir de passer des moments où j'ai le sentiment d'avoir quasiment retrouvé la SANTE es-ce que ces produits peuvent être dangereux , dans la mesure où rien ne passe dans le corps seulement une information fréquentielle donnée; merci de m'éclairer, j'ai le sentiment d'avoir découvert la médecine du FUTUR aujourd'hui!!!

Réponse le  16/10/2009

La situation médicale que vous exposez est personnelle et complexe. Vous comprendrez que ce site ne peut se substituer à une consultation médicale,  votre médecin traitant est le mieux à même de vous conseiller et de vous renseigner sur l’innocuité des médicaments et sur les éventuelles interactions entre tous vos traitements, voire en se rapprochant d’un centre de toxicovigilance.