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Les Questions/Réponses reçus par la CPDP seront consultables sur le site de la Commission et figureront dans les archives du débat

Questions traitées pour le mois : Octobre

Question de benoit jea-christophe-  35700 rennes - le 28/10/2009
Médecine et nano
Le CNRs a eu l'idée de développer des thérapies contre le cancer (ce qui est louable) mais avec des nanoparticules de squalène directement injectées dans les cellules or le qualène est il si innofensif que cela pour la santé et qu'en pense l'équipe du CNRS ?

voir texte ci dessous :
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Le squalène dans les vaccins a été fortement lié au Syndrome de la Guerre du Golfe. En Août 1991, Antony Principi, Secrétaire pour les affaires des vétérans, a admis que des soldats vaccinés avec le vaccin contre l'anthrax de 1990 à 1991 avait eu un risque accru de 200% de développer une SLA, (Sclerose Laterale Amyotrophique), maladie mortelle, également dénommée maladie de Lou Gehrig. Les soldats ont également souffert d'un certain nombre de maladies handicapantes et réduisant leur espérance de vie, telles la polyarterite noueuse, la sclérose multiple ou sclérose en plaques(SEP), le lupus, la myelite transversale ( un désordre neurologique causé par une inflammation de la moelle épiniaire), l'endardite (une inflammation de la paroi interne du coeur), la névrite optique avec cécité et la glomerulonéphrite ( une pathologie du rein).

Parce que le squalène, principal composant dans le MF-59, peut induire une hyper réaction du système immunitaire et provoquer une réaction auto immune, un véritable danger existe d'une activation prolongée des cellules immunitaires du cerveau, les cellules de la microglie (cellules microgliales). Ce genre d'activation prolongée a été fortement associée à des maladies telles la Sclérose en Plaques, la maladie d'Alzheimer, la Sclérose Latérale Amyotrophique, et peut être aussi l'encéphalite liée à une vaccination. Il a été démontré que l'activation du système immunitaire systémique, comme cela se passe lors d'une vaccination, active rapidement en même temps la microglie du cerveau, et cette inflammation du cerveau peut persister pendant de longues périodes."

Réponse le  11/12/2009

 


La Commission particulière du débat public sur les nanotechnologies a fait parvenir votre question au CNRS, malheureusement nous n'avons pas reçu de leur part une réponse et nous en sommes désolés.


La Commission particulière du débat public sur les nanotechnologies vous remercie de votre participation.


 

Question de MOURET Gérard CARCASONNE - le 26/10/2009
Ne serait-il pas plus judicieux de se pencher sur l'élimination des causes des cancers au lieu de se consacrer à les soigner (pesticides, OGM, nano ? condition de stress dans le travail ?)

Réponse le  11/12/2009

La recherche des causes des cancers fait l'objet de différentes mesures du nouveau plan cancer et du deuxième plan national santé environnement. Ces deux plans fixent également des objectifs en matière de réduction des expositions à des produits cancérogènes et d'évolution des comportements. La prévention des risques liés à l'exposition aux substances cancérogènes en millieu de travail est aussi une priorité nationale. Cet objectif constituait, en particulier, un des axes du plan santé au travail (PST 2005-2009) qui prévoyait notamment des mesures visant à développer la substitution des substances concernées. Le futur PST 2 (2010-2014) qui sera présenté au début de l'année 2010 intégrera aussi cette priorité. 


Néanmoins, améliorer la prise en charge reste un devoir envers les personnes malades et la recherche, y compris dans le domaine des nanotechnologies, qui peut apporter des solutions intéressantes et efficaces.

Question de GOIRAND Philippe-  31400 TOULOUSE - le 26/10/2009
Les pro nano nous disent les espoirs qu'ils ont en matière de lutte contre le cancer. Mais l'origine environnementales des cancers liée à la multiplication des substances chimiques semble peu étudiée. Alors que commence-t-on à étudier ?

Réponse le  27/11/2009

Effectivement, à coté du dispositif de soin, il convient également de renforcer le dispositif de prévention des cancers liés à l'environnement et pour cela de mieux connaître les mécanismes en cause. En matière de recherche, le plan cancer et le plan national santé environnement qui ont été récemment publiés fixent des objectifs ambitieux. Par ailleurs, en 2008, la lutte contre ces risques a fait l'objet d'un engagement des ministres de la santé de l'Union européenne à réduire l'exposition environnementale et alimentaire aux agents cancérogènes. C'est un des objectifs de REACH (règlement européen relatif aux substances et préparations chimiques) d'identifier et de de réglementer les produits cancérogènes, mutagènes et reprotoxiques. Par ailleurs, la réglementation du travail prévoit des dispositions particulières de prévention pour réduire les expositions à ces produits. Le plan santé-travail en a fait une priorité et l'agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail a été chargée dans ce cadre de mener un programme d'expertise sur les possibilités de substitution.

Question de DUCROT Victor-  68210 BALSCHWILLER - le 26/10/2009
Pourra-t-on par la suite soigner des maladies ou des défaillances tels que la myopie ou encore Alzheimer grâce aux nanotechnologies ?

Réponse le  27/11/2009

Les applications des nanotechnologies pourront permettre la détection plus précoce de certaines maladies, mais aussi des traitements plus spécifiques et plus ciblés et une surveillance plus précise des suivis thérapeutiques. Cela pourrait être le cas pour des maladies neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer.




D’autres applications sont envisagées comme la création  d’interfaces implantées dans le système nerveux qui pourraient aider des personnes ayant des lésions de la moelle épinière à retrouver une certaine autonomie.




Beaucoup d'espoirs sont fondés sur de nouveaux médicaments mieux ciblés, en particulier dans la lutte contre le cancer. Ces nouveaux médicaments font l’objet d’une évaluation et d’une autorisation de mise sur le marché par l’agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS) et les dispositifs médicaux font l’objet de recommandations avant leur mise sur le marché.


Concernant la myopie, il s'agit d'une anomalie de la forme de l'oeil et non d'une maladie liée au nerf optique ou à la rétine. Une prise en charge est actuellement possible par laser.


Pour rappel enfin, une des applications les plus courantes des nanotechnologies concerne les audioprothèses qui permettent à des millions de personnes de retrouver une certaine audition. 

Question de GROELL Kévin-  68640 RIESPACH - le 19/10/2009
Les nanotechnologies peuvent-elles à long terme apporter des progrès, dans la reconstruction de gènes défectueux ou héréditaires pour prolonger longuement l'espérance de vie ?

Réponse le  18/12/2009

Les nanotechnologies constituent une approche prometteuse pour le traitement des maladies génétiques en rendant possible la vectorisation de matériel génétique pour contribuer à la réparation de gènes. Cette technologie permettrait des progrès en termes de sécurité en se substituant à l'utilisation des vecteurs viraux autorisés dans certains cas très spécifiques en thérapie génique en tant que transporteurs de matériel génétique en raison de leur capacité à infecter les cellules et donc ensuite les gènes pour réparer les gènes déficients. Par contre, ce progrès n'est pas envisageable pour augmenter l'espérance de vie, en l'état actuel de méconnaissance des mecanismes génétiques qui président aux facteurs de longévité.

Question de PERRY Thomas-  68130 ALTKIRCH - le 19/10/2009
Les nanotechnologies permettront-elles de soigner des maladies qui pour l'instant ne peuvent pas être traitées ?

Réponse le  23/10/2009

Les applications des nanotechnologies pourront permettre la détection plus précoce de certaines maladies, mais aussi des traitements plus spécifiques et plus ciblés et une surveillance plus précise des suivis thérapeutiques. Cela pourrait être le cas pour des maladies neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer.




D’autres applications sont envisagées comme la création  d’interfaces implantées dans le système nerveux qui pourraient aider des personnes ayant des lésions de la moelle épinière à retrouver une certaine autonomie.


Beaucoup d'espoirs sont fondés sur de nouveaux médicaments mieux ciblés, en particulier dans la lutte contre le cancer. Ces nouveaux médicaments font l’objet d’une évaluation et d’une autorisation de mise sur le marché par l’AFSSAPS et les dispositifs médicaux font l’objet de recommandations avant leur mise sur le marché


Pour rappel enfin une des applications les plus courantes des nanotechnologies concerne les audioprothèses qui permettent à des millions de personnes de retrouver une certaine audition.