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Les avis reçus par la CPDP sont consultables sur le site de la Commission et figureront dans les archives du débat

Les avis émis sur cette page peuvent se recouper avec certaines questions et réponses éditées dans la rubrique « Questions/Réponses ». Nous vous incitons à consulter celles se rapportant au thème des avis qui vous intéressent.

Thème séléctionné : Sécurité, sûreté, santé, environnement

Avis n°5 de : BARBAY Claude-  76530 Les Essar GRAND-COURONNE - le 30/03/2010

Le Pôle environnement de HNNE est impliqué dans les travaux des CODERST, du SPPPI de Basse Seine, dans les CLIC, CLIS ainsi que dans la CLI de Palluel – Penly. Il demande à l’image de ce que nous suivons au CODERST et dans les CLIC pour les établissements à risques que tous les risques et dangers soient évoqués qu’ils soient nucléaires ou non, en zone sensible ou non, afin de / - mesurer sI le risque est réellement contenu à la source, - déterminer quelle est la réalité des barrières de sécurité qui sont indiquées, - envisager quelles conséquences seraient à attendre d’un accident ….. En particulier il est demandé que chaque risque de rejet d’élément radioactif dans l’atmosphère soit analysé, modélisé ainsi qu’on le fait pour un dégagement toxique afin que chacun soit à même de se rendre compte des risques réellement existants y compris ceux à probabilité réputées faibles. Nous n’oublions pas qu’un risque réputé totalement improbable a provoqué la catastrophe que l’on sait le 21 septembre 2001 à Toulouse – et il n’était pas nucléaire. Ce bilan des éléments radioactifs pouvant être rejetés lors d’un accident nous semble aujourd’hui occulté en focalisant l’attention du Public sur l’iode radioactif, or on ne peut continuer à taire les autres éléments dont l’absorption de comprimés d’iode ne mettrait pas les victimes à l’abri de quoi que ce soit… Tant que cela ne sera pas clairement établi, nous ne pourrons accorder au secteur nucléaire la confiance lucide qui est la doctrine des ICPE….et doit être ici également visée.

Avis n°12 de : PEILLARD Jean-YVES-  74270 CLARAFOND - le 30/04/2010

Bonjour, je voudrais dire au CNDP qu'il y a du neuf: le désabrutissement avance, car la population écoute de plus en plus ceux qui n'ont pas d'intérêts dans leurs actes bénévoles . Pour les différents qu’il y a actuellement au réseau, nous avançons tous dans la même direction malgré nos différences (de caractère surtout dernièrement) . Chacun a à prendre sa part d’erreur. C’est normal de se frictionner de temps en temps, cela permet de mettre à plat les problèmes et de regarder l’essentiel. Pour les autres qui ne sont encore pas informé, car tout de même, les mêmes encarts sont passés dans les médias de masse n’ont signalé que la commémoration du 26 Avril mais rarement l’essentiel du message : Les effets de la contamination interne et externe peuvent apparaitre 10 à 20 ans après, elle abaisse le système immunitaire, elle atteint le génome. Les enfants y sont les plus sensibles. Européens, sauvez Belrad, c'est juste votre devoir. La radioactivité artificielle, c'est en plus de la radioactivité naturelle et le corps humain n'y est vraiment pas adapté. Sur les 800000 liquidateurs intervenus pour vous sauver la vie, au moins 300000 sont déjà morts et les autres ne sont vraiment pas en bonne santé. Plus de 500000 enfants absorbent des aliments contaminés autour de la centrale. Ils sont malades et meurent sans être reconnu par l'OMS et la communauté internationale. L'accord signé en 1959 entre l'OMS et l'AIEA est la preuve que l'on peut étouffer les conséquences du plus grand génocide perpétuel de tous les temps rien que pour des intérêts personnels et par ignorance car les membres des lobbies ne se rendent pas compte qu’ils sont eux aussi soumis à cette pollution radioactive (idem pour la pollution électromagnétique, chimique, OGM, nanoparticules etc…) . La nocivité même des faibles doses de radioactivité, l’atteinte au génome (sur plusieurs générations donc) ont été dénoncé de longue date. Le premier est sans doute Herman Muller dès 1927 il a même eu le Nobel en 1946 pour cela ! Puis viennent Sakarov, Sternglass, Petkau, Bertell, Goncharova, Bandajevsakaia, Bourlakova, Bandajevski, Yablokov, Busby, Fernex etc … Le professeur Nesterenko qui croyait au nucléaire avant la Catastrophe a passé le restant de ses jours à dénoncer l’imposture et soigner les enfants en créant Belrad. Européens, sauvez Belrad, c'est juste votre devoir. Si vous voulez des preuves simples, demandez pourquoi les enquêtes épidémiologiques sont étouffées ; autour de la Hague ; Viel y a laissé sa carrière et autour de Tricastin, l’enquête ne risque pas d’avancer puisque dans l’organisme qui l’a en charge la ex CEGEET se trouve sous influence du président du conseil général de la Drôme ; Mr Guillaume, un type qui est signataire pour un autre EPR à Tricastin. Et partout autour des sites nucléaires, Edf, Areva, Andra etc font des « bonnes œuvres » pour s’acheter la conscience des populations (propagande et autres financements de crèches etc…) Ce même type de propagande est aussi utilisé en Allemagne, Espagne etc… Journalistes, C’est quand vous voulez pour nous faire un grand « J’accuse » dans un autre Aurore . En 1986 Pellerin Pasqua Chirac Mitterand Barzac Guillaume Sarkosy etc des généraux et beaucoup d’autres, énormément d’autres . Pas de confiance sans justice, sans transparence, sans loyauté etc … Jean-Yves Peillard Pour les collectifs www.independentwho.info

Avis n°13 de : BLIN gérom-  76000 ROUEN - le 10/05/2010

Bonjour, je croix pouvoir dire qu'un nombre considérable de citoyens français sont inquiets des répercutions de l'exploitation du nucléaire commercial sur la santé à long terme. contrairement à la législation en vigueur pour l'industrie, il n'y a pas d'enquête menée par un organisme indépendant sur les répercussions sanitaires de l'industrie energétique nucléaire. Une étude sur les épidémies de méningite autour de Dieppe a montré que les installations d'EDF pourraient être un facteur aggravant. de plus, on sait que la radioactivité peut affaiblir le système immunitaire. Des relevés ont été fait autour des centres de stockage et des installations et tous sont positifs en terme de radioactivité. Alors, malgré le gouffre financier et les risques d'un tel projet, pourquoi pas un nouvel EPR. Mais, de grâce, stop aux dissimulations. Tout le monde sait que le nucléaire est dangereux, tout le monde sait que les centrales et les sites de stockage fuient. Mesdames et Messieurs les donneurs d'ordres et responsables pensez aux générations futures, à nos enfants, à vos enfants, et de prendre en compte la dangerosité de cette production énergétique, de tout mettre en oeuvre pour améliorer cette activité, et d'informer les citoyens sur les risques réels, sur leur état de santé et sur les taux de radioactivité autour des sites mais aussi sur les rejets atmosphériques. Un réel plan global d'intervention et de secours en cas d'accident nucléaire est également une obligation pour l'exploitation d'une nouvelle centrale, surtout lorsque l'on sait que Total fait partie des exploitants de cette centrale, au regard des accidents industriels dans lesquels la responsabilité de cette compagnie a été mise en cause.

Avis n°15 de : GESQUIERE thierry-  59212 WIGNEHIES - le 14/05/2010

On n'arrête pas de nous enquiquiner dans tous les domaines avec des réglementations absurdes et toujours plus contraignantes (ex: une pharmacie qui veut préparer une vaseline salicylée pour les verrues devrait en principe faire une demande d'autorisation parce que c'est ...dangereux !) et on voudrait continuer à construire des réacteurs nucléaires qui vont produire des déchêts radioactifs pendant des dizaines de milliers d'années et contribuer à provoquer des millions de cancers car on ne sait pas les neutraliser: une décision qui serait absurde et criminelle!

Avis n°33 de : CHAMPALBERT Michel-  76300  SOTTEVILLE-LES-ROUEN - le 07/06/2010

Contribution au débat public de l’EPR Penly3 : urbanisme


Madame, Monsieur,


Ma lettre concerne l’urbanisme futur autour de la centrale complétée par la tranche PENLY3.


Intérêt à agir :
Tchernobyl a bien montré qu’un incident grave peut concerner une zone géographique importante par une diffusion atmosphérique due à une explosion puis un phénomène thermique majeur, comparable à un phénomène volcanique islandais de diffusion de poussières ou polluants, ou l’explosion du volcan Pinatubo en Malaisie avec une influence majeure sur le climat. L’implantation de PENLY 3 marque une étape dans la taille des engins nucléaires. Une installation dans des habitudes pourrait être génératrice de risque et de manque de vigilance surtout dans la prévention des populations. L’habitant de Sotteville les Rouen et alentours est impacté par cette installation et à ce titre peut donner son opinion.


Implications sur l’urbanisme de l’implantation d’une centrale électronucléaire :
1. Comme le montre le PLU de Saint Paul les Trois Châteaux, qui est à côté de la centrale du Tricastin dans la vallée du Rhône, la richesse relative des communes (ressources de 35 000 habitants pour une commune de 5000 habitant) peut-elle conduire à un effet inverse de ce que l’on pourrait souhaiter, à savoir, une concentration des populations autour des centrales ?
2. Le PLU, ci-dessus  cité, prévoit un développement urbain important et une ZAC, juste au-delà de la zone Z2 définie, je suppose, par l’usine chimique d’hexafluorure. La zone Z2 se définit-elle comme contrainte due à l’usine chimique ? Y-a-t-il ce même type de zone pour la centrale électronucléaire ?
3. Le public pourrait se demander si les procédures, qui dérivent des accidents de nature chimique, sont adaptées aux risques nucléaires ? 

4. Les zones de protection et de consultation des populations sont-elles suffisantes, représentent-elles bien la zone de risque encourus par les populations ? Le cas Tchernobyl a-t-il servi de base à une éventuelle zone ?
5. Faudrait-il réserver ou « geler » des terrains, comme le fait la loi littorale de protection des sites naturels, ou comme le prévoient les projets d’évolution de la protection contre les risques chimiques ?
6. Une étude du développement urbain en pourtour de la centrale devrait comprendre, à titre indicatif :
  - la définition d’une zone d’interdiction d’habitation (achat par EDF, puis location aux exploitants agricole ou autre) dans un cercle de 5 km?
 
- la mise en place de transports en communs efficace et pratique pour les personnes devant se rendre aux abords et dans la centrale,
  - l’aménagement et la gestion de ces zones,
  - le gel des migrations de populations dans une zone de l’ordre de 10 km,
  - l’implantation des écoles à au moins 15 km;


Raccourci  de technique nucléaire dans une perspective de développement :
« La guerre du feu » fait vivre cette première avancée dans la maitrise du risque technologique et des modifications sociales qui en résulte. L’évolution des espèces de Darwin est à toujours à l’œuvre, l’adaptation permet la survie ; mais la direction de l’évolution est toujours aussi peu prévisible. Plus récemment, la recherche de combustible plus performant a permis d’augmenter le confort et la mobilité. Mais la gestion du risque a été plus serré et a nécessité un contrôle collectif : APAVE, TUV,  .., des notions ont eu un avantage compétitif important : l’Angleterre les pompes à vapeur à un effet pour les mines de charbon, avec les chemins de fer et les machines à tisser, … avantage perdu un peu plus tard. Le rendement de Carnot , de transformation de l’énergie thermique en énergie mécanique, régit toujours la production d’énergie mécanique : plus chaud, plus froid, pression de vapeur plus haute sont toujours les maitres mots du rendement. Et il y a toujours besoin d’une source froide, drame du réchauffement climatique.La turbine, l’outil mécanique de la production mécanique-électrique devrait encore évoluer pour permettre d’augmenter pression vapeur- température et le rendement des centrales électronucléaires. L’électricité, est devenue l’énergie polyvalente, adaptable que l’on connaît celle qui est la moins chère car infiniment adaptable en forme et puissance. La plus nécessaire … pas en quantité d’énergie mais en utilité. Elle permet une gestion de la pollution des transports par la massification : TGV, tramway,… à condition que cette pollution ne soit pas déportée : c'est-à-dire produite par une combustion délocalisée, pour que le bilan global soit bon. La forme la plus utilisée actuellement de l’énergie est la fission de noyaux lourds. La version brute en est la bombe A (Hiroshima), qui a été adaptée dans l’EPR, EPR qui a bénéficié de 60 ans d’avancée technologique de civilisation de cette énergie. Le monde évoluant par rupture, chaque incident a fait l’expérience qui a permis d’avoir un outil de production de chaleur sur (voir rapport ASN) et économiquement performant même avec le démantèlement.  Mais, la réserve en uranium estimée à 50 ans (aux approximations d’estimations près) sera remplacée.La production d’énergie par   à neutrons rapide est en finalisation industrielle, après l’échec de Creys Maleville et la centrale toujours en fonctionnement au Japon. Après l’énergie par fission, la fusion, dont le projet ITER va être développé en France. Ce projet dérivé de la bombe H, devrait être moins polluant, plus puissant et bénéficier de l’inépuisable ressource en hydrogène. Chaque année l’estimation de la date opérationnelle recule, on parle de 2050, 2060. Le temps presse car l’INED (estimation de population) prévoir 7 milliards de personnes, contre 4 actuellement. Et après ? Certaines recherches sont déjà en cours pour évaluer des sources d’énergie, encore sur le papier, le boson de Higgs fait courir les chercheurs : le rattraperont-ils ? L’espoir fait vivre. L’horizon de ces recherche est lointain ; mais les moyens mis en oeuvre sont important : LHDC : anneau géant d’accélérateurs de particules, missions spatiales, écoute et photographie des astres. La survie se fait déjà a l’échelle mondiale dans des situations de coopérations-compétions à l’échelle de la planète. Même si les techniques ne sont pas parfaites, il nous faut faire confiance malgré le risque résiduel et travailler pour les développements futurs dans un cadre de développement humanitaire durable. 


Je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, mes respectueuses salutations.

Avis n°39 de : CARTIER David-    BESANÇON - le 13/06/2010

D'après l'AFP du 10 juin 2010 : "EDF a eu parfois tendance sur le chantier de l'EPR à Flamanville (Manche) à faire passer le respect du calendrier avant celui du code de construction en 2009, a regretté jeudi l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) lors d'une conférence de presse de bilan annuel. Le gendarme nucléaire y a constaté de "nombreuses dérogations au code de construction", selon le dossier de presse. Ces écarts "ne remettent pas en cause la sûreté de l'ouvrage mais mettent en lumière une pression importante liée à l'échéancier de la construction", lit-on. EDF avait par exemple commencé le bétonnage avant d'avoir totalement terminé les armatures en métal et "avant que tous les contrôles aient été effectués" sur ce ferraillage, a précisé Thomas Houdré, chef de la division. "J'ai dû envoyer un courrier salé en juillet à EDF en leur disant que c'était la dernière fois que cela se produisait et que la prochaine fois" l'ASN suspendrait le chantier, a précisé Christophe Quintin, délégué territorial de l'ASN de Normandie basée à Caen. L'ASN a aussi constaté parfois des "taux de réparation de soudures largement supérieurs à ce qui est normalement admis", a ajouté M. Houdré. Or "la meilleure façon d'avoir des soudures de bonne qualité c'est de les réussir du premier coup", a-t-il ajouté. Le gendarme nucléaire trouve aussi qu'EDF a des efforts à faire dans la "prise en compte les retours d'expérience en matière de génie civil". En 2008, l'ASN avait obligé EDF à suspendre pendant un mois des opérations de coulage de béton après avoir constaté des "anomalies". Concernant les deux réacteurs en fonctionnement à Flamanville, leurs performances en matières de sûreté restent "inférieures à la moyenne des centrales françaises"." Tout cela n'est pas très rassurant. Arrêtons cette folie.

Avis n°47 de : GAVORY Laurent-  80000 AMIENS - le 02/07/2010

Je tenais à vous informer que je me sens concerner par ce projet car il est moteur de la politique énergétique de notre pays. De plus ma région, est finalement proche de son lieu d'installation et pourrait subir les effets d'un incident ou accident. Je suis globalement défavorable.

Avis n°53 de : VAN PRAET Charles-  76600 LE HAVRE - le 12/07/2010

L'énergie nucléaire n'est pas une solution d'avenir. Elle coûte cher, elle produit beaucoup de déchets solides et gazeux, très toxiques ayant une durée de vie longue. Personne ne peut garantir la sécurité du personnel et du voisinage direct et indirect d'un site en cas d'accident.

Avis n°65 de : MALHERBE Brigitte-  76190 YVETOT - le 29/07/2010

Non à l’EPR car les êtres humains ne maîtrisent pas tout, contrairement à ce qu’ils pensent, par prétention. Actuellement, nous assistons, impuissants, à une catastrophe écologique dans le golfe du Mexique. La prochaine catastrophe aura-t-elle lieu en Normandie, sur un site nucléaire ?

Avis n°66 de : MALHERBE Brigitte-  76190 YVETOT - le 29/07/2010

Non à l’EPR ! Car je partage les idées du Professeur Albert JACQUARD : l’humanité est en danger. Nous préparons un suicide nucléaire.