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Les avis reçus par la CPDP sont consultables sur le site de la Commission et figureront dans les archives du débat

Les avis émis sur cette page peuvent se recouper avec certaines questions et réponses éditées dans la rubrique « Questions/Réponses ». Nous vous incitons à consulter celles se rapportant au thème des avis qui vous intéressent.

Thème séléctionné : Cycle de vie de l'EPR : de l'uranium au démantèlement et la gestion des déchets

Avis n°4 de : BARBAY Claude-  76530 Les Essar GRAND-COURONNE - le 30/03/2010

Dans « Réflexions pour un monde vivable » de Jacques Testart qui avait été nommé par le Gouvernement Jospin à la tête de la Commission Française du Développement Durable mais en démissionna en 2003 en constatant que privé de moyens il ne pouvait poursuivre sa tâche, a rassemblé les avis qui valent encore aujourd’hui où l’on mesure que plus rien n’apporte un éclairage de cette qualité. Ci dessous voici un extrait de l’avis n° 2001?05 (février 2001) sur le rapport « Charpin?Dessus?Pellat », intitulé : étude économique prospective de la filière électrique nucléaire : « 1) L'étude économique prospective de la filière électrique nucléaire prouve que le discours du ministère de l'Industrie et de la Compagnie générale des matières nucléaires (Cogema), qui prétend que le retraitement divise par six la quantité de déchets générée, n'est pas exact. Le gouvernement dispose ainsi, depuis huit mois, d'un rapport qui contredit sa justification officielle de poursuivre le retraitement. 2) La CFDD juge que l'option MOX n'est pas équitable pour les générations futures, car elle leur impose une gestion technique délicate de déchets sur une période de temps trois fois plus longue que pour l'option UOX (sans recyclage). 3) Cette option UOX, plus facile à gérer, économise environ 40 milliards de francs d'ici 2050 avec comme seul inconvénient une production légèrement plus forte de transuraniens. La CFDD estime que cette donnée très intéressante devrait être portée à la connaissance du public pour qu'il puisse, sur cette base, faire valoir son opinion sur le bien?fondé de là poursuite du retraitement. » L’on y trouve aussi les propos suivants : « Un bon mode d'élaboration pour un rapport sur une question conflictuelle La CFDD a été vivement intéressée par la méthode de travail suivie par les auteurs du rapport qui n'avaient jamais caché leurs divergences sur une question évidemment conflictuelle. Cette méthode pourrait être suivie pour d'autres questions controversées. Les auteurs ont dans un premier temps rassemblé des données qu'ils ont soumises à la critique de chacun. Une fois l'accord obtenu sur des données physiques ou économiques non contestées, ils se sont entendus sur les règles de confection de scénarios, acceptant d'avance les résultats inattendus auxquels ils pourraient aboutir, et n'ont pas préconisé de solutions, sachant qu'ils n'auraient pu se mettre d'accord, in fine, sur des conclusions. II en est résulté la production d'une base factuelle large; qui regroupe éléments techniques et économiques sur lesquels un accord a pu être trouvé. Cette méthode a l'avantage de donner au pouvoir politique des éléments non contestés sur lesquels il est libre de prendre des décisions informées par les experts sans que le contenu ne lui en soit dicté. » Voici ce que nous devrions pouvoir attendre d’une CPDP remplissant sa mission ….. mais nous n’oublions pas que la CFDD a disparu !

Avis n°38 de : BARBIER Sylvie-  76600 LE HAVRE - le 10/06/2010

Complétant mon intervention orale du 10.6, je souhaite apporter au débat l'information publiée le 9.6.2010 sur la disponibilité estimée des ressources en uranium (http://fr.rian.ru/world/20100609/186865248.html) : "L'extraction d'uranium dans le monde diminuera après 2025 (atomistes russes). MOSCOU, 9 juin - RIA Novosti En raison de l'épuisement des sources d'uranium et de l'élargissement du programme de construction de nouveaux réacteurs, l'extraction d'uranium dans le monde diminuera après 2025, ont annoncé mercredi à Moscou des atomistes russes intervenant lors du forum international Atomexpo-2010. "Dans les années 2010-2020 les besoins (en énergie, ndlr) seront satisfaits par l'extraction d'uranium. A partir de 2020 l'extraction retardera sur la demande et après 2025 la production chutera en raison de la fermeture des gisements épuisés", a estimé le directeur adjoint du groupe russe Atomredmetzoloto (ARMZ, filiale de Rosatom) Alexandre Boïtsov. Aujourd'hui 438 réacteurs nucléaires sont recensés dans le monde, d'ici 2030 leur nombre atteindra 660, ce qui pourra provoquer une pénurie de combustible, a pour sa part déclaré Vladislav Korogodine, vice-directeur en charge du complexe énergétique du holding russe Rosatom. M.Boïtsov a en outre indiqué que les premiers producteurs mondiaux d'uranium, Cameco et Areva connaîtraient une diminution de la production après 2024 en raison de l'épuisement des gisements de McArthur River, de Cigar-Lake et d'Akouta."