Vendredi 8 décembre s’est tenu à Loon-Plage le focus groupe consacré aux agriculteurs du Dunkerquois, co-organisé avec la Chambre régionale d’agriculture.

Son président, Jean-Bernard Bayard, a participé à cette rencontre qui apparaissait incontournable aux yeux de la commission. Le projet CAP 2020, quelle que soit l’option du bassin qui serait retenue par le GPMD et les zones logistiques attenantes, aurait en effet un impact direct sur les terres agricoles exploitées via des baux précaires : une emprise de 980 ha pour la solution Atlantique, ou de 1 150 pour la variante Baltique.

Comme attendu, parmi les nombreuses questions abordées (gestion des travaux, canaux exutoires, etc.), la réunion a permis d’évoquer le sujet central du foncier et du devenir des exploitations agricoles. Le GPMD est appuyé sur ce point par la SAFER, représentée au focus, qui a notamment produit une étude à laquelle les agriculteurs ont dit vouloir accéder.

Mais ces derniers ont placé en tête de leurs préoccupations la problématique de la circulation routière : comment réguler un trafic appelé à s’intensifier avec les trajets supplémentaires de poids lourds générés par le projet, dans un contexte routier déjà contraint ? De quelle manière les nouvelles routes créées pour le projet empièteraient elles aussi sur les terres agricoles ? Rappelant les difficultés actuelles des exploitants à se mouvoir sur le territoire (ralentisseurs, interdiction d’accès à certains axes routiers…), et après avoir évoqué la possibilité de "compensations agricoles", Jean-Bernard Bayard a demandé qu’au-delà des 2 % du trafic représenté par les poids lourds supplémentaires en 2035 (projection du GPMD), la question routière soit étudiée dans sa globalité.

La chambre régionale d’agriculture participera ainsi ce mercredi 13 décembre à l’atelier organisé par la commission et consacré à la circulation routière, avec les services de l’Etat, des conseils départemental et régional, et des collectivités voisines du projet.

 

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