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Question n°29

Devenir des liaisons routières actuelles

Ajouté par M. et Mme GODINHO (Achères), le
[Origine : Courrier]

Conserverons-nous les liaisons routières actuelles (CD30, N184…) ou risqueraient-elles d’être augmentées ? Exemple : nuisances autoroutes… Grand souhait : priorité au Chemin de Fer !

Date de la réponse:
Réponse de La maîtrise d’ouvrage, le
Réponse:

Les trafics sur les liaisons routières actuelles seraient moindres avec la réalisation du projet Port Seine-Métropole Ouest que sans.

Pendant la période d’exploitation des granulats de la plaine, le port ferait baisser le nombre de camions, si l’on compare par anticipation la situation avec le projet Port Seine-Métropole Ouest et la situation de référence, c’est-à-dire la situation future la plus probable, en termes de trafic routier, sans le projet. On estime que le projet permettrait une diminution de 65 poids lourds par jour sur l’ensemble du secteur, et par rapport à la situation de référence, pour l’exploitation de la carrière ouest actuellement autorisée, et jusqu’à 450 camions en moins par jour, dans l'hypothèse d’ouvertures de carrières à l’est de la RN 184.

Après l’exploitation du gisement de la plaine, il est envisagé que le port maintiendrait son activité dans le secteur de la construction et des travaux publics, avec des granulats issus de la façade maritime ou du nord de la France, approvisionnés par la voie d’eau ou le fer. Au-delà de l’exploitation, les flux routiers seraient moindres, puisque le besoin en matériaux de remblai lié à la carrière n’existera plus. À l’horizon 2040, donc pratiquement à l’épuisement du gisement local, le mode ferré pourrait atteindre un tonnage annuel d’environ 200 000 à 500 000 tonnes, soit l’équivalent d’un à deux trains par jour.