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Les questions et leurs réponses

Le débat est terminé mais vous pouvez retrouver ici l'ensemble des contributions qui ont été postées sur les espaces d'expression durant le débat public.

 

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Question n°18
Ajouté par Jean-Marie DAOUDAL (Conflans-Sainte-Honorine), le 26/09/2014
[Origine : Site internet ]

Quelle desserte ferroviaire possible pour le fret ? Il faut emprunter la ligne A, très chargée.

La réponse de La maîtrise d’ouvrage, le

Le périmètre du projet Port Seine-Métropole Ouest est déjà desservi par un embranchement ferroviaire raccordé au groupe III (du réseau RFF Saint-Lazare). Elle est utilisée par :
- le RER A ;
- le Transilien L ;
- les trains de transport de marchandise (fret).

Les trains de fret utilisent les heures creuses des transports en commun en journée sans contrainte pour ces derniers qui restent prioritaires. Ce dispositif serait conservé pour le projet Port Seine-Métropole Ouest, qui s’appuierait sur les capacités de la gare d’Achères-Grand Cormier pour l’attente des trains de marchandises (gare à moins de 3 km du projet).

Question n°17
Ajouté par Pierre-J BERTRAND (Saint-Germain-en-Laye), le 26/09/2014
[Origine : Site internet ]

Est-il envisagé une partie pour les plaisanciers ?

La réponse de La maîtrise d’ouvrage, le

Il n’est pas prévu que le projet de Port Seine-Métropole Ouest accueille des bateaux de plaisance.

En effet, si certaines activités de détente et de loisir sont prévues à l’intérieur du port (ex : promenade le long des berges), Port Seine-Métropole Ouest a bien comme vocation première le transport fluvial pour le développement d’activités liées à l’extraction et au traitement des granulats (sables et graviers). L’accès au bassin intérieur (la darse) concerne des bateaux ou convois poussés de barges pouvant transporter jusqu’à 5000 tonnes et pouvant mesurer jusqu’à 180m de long pour 11,40m de large. Cette navigation est incompatible avec celle de bateaux de plaisance dans le port.

Question n°16
Ajouté par Eugène-Robert MERLY (78700), le 25/09/2014
[Origine : Site internet ]

Amis, Je désire connaître les aménagements prévus/à prévoir à partir de la voie ferrée Achères-Pontoise, leur tracé sur le site, la construction éventuelle de quais hauts, l'électrification ou non des voies de débord. Actuellement, RIEN n'est montré sur le "prospectus" de la CNDP. Je voudrais aussi savoir s'il est prévu de faire passer à proximité -voire DANS le site- la ligne du futur tram-train prévu d'Achères-Gros Chêne à Cergy. Enfin, à quel niveau sera raccordée la future A 104 dont l'aménagement a été repoussé. M. le Sénateur ex-maire de Conflans nous assurait qu'elle serait sous-fluviale (juré "Croix de bois-Croix de fer ; si je mens, je vais en enfer !"). Merci d'avance pour les réponses.

La réponse de La maîtrise d’ouvrage, le

1. Quels sont les aménagements prévus/à prévoir à partir de la voie ferrée Achères-Pontoise, leur tracé sur le site, la construction éventuelle de quais hauts, l'électrification ou non des voies de débord ?

Au stade actuel d’avancement des études, qui sont réalisées pour fournir au public les principaux éléments permettant de se prononcer sur l’opportunité d’implantation d’un port, les aménagements prévus pour la desserte ferroviaire du Port Seine-Métropole Ouest n’ont fait l’objet que d’analyse de faisabilité. Cette faisabilité est avérée et les études détaillées seraient réalisées aux étapes ultérieures du projet, si la poursuite de l’opération est retenue à l’issue du débat public.

Le périmètre du projet est déjà desservi par un embranchement ferré existant sur le site à partir des voies du groupe III (du réseau RFF Saint-Lazare) utilisé par le fret et les transports en commun (RER A et Transilien L), lesquels restent prioritaires.

Ce même principe de desserte serait conservé pour Port Seine-Métropole Ouest en étudiant la possibilité d’électrifier le faisceau d’accès au site. Le trafic potentiel, en fonction des activités du port orienté vers les granulats (sables et graviers) et leur transformation, ne nécessite pas de quai ferré. Le trafic ferroviaire portuaire concernerait directement les parcelles longeant le RER A. Un système de bandes transporteuses assurerait si besoin la desserte des autres parcelles.

2. Est-il  prévu de faire passer à proximité -voire DANS le site- la ligne du futur tram-train prévu d'Achères-Gros Chêne à Cergy ?

La ligne pourrait effectivement passer à proximité du secteur de projet, mais pas sur le site même. La Tangentielle Ouest (TGO) a en effet fait l’objet d’une enquête publique pour la phase 2, avec une desserte qui s’arrête à la gare d’Achères-Ville. Néanmoins le tracé de son prolongement vers le nord jusqu’à Cergy n’est pas arrêté par le STIF.

3. A quel niveau sera raccordée la future A 104 dont l'aménagement a été repoussé ?

Les décisions sur le prolongement de l’A104 relèvent de l’État. Orienté vers la construction et les travaux publics (secteur fortement utilisateur du transport fluvial), le projet Port Seine-Métropole Ouest est compatible avec le réseau routier existant et resterait donc indépendant du devenir du projet de prolongement de l’A 104.

Question n°15
Ajouté par Denis POLACCO (Achères), le 25/09/2014
[Origine : Site internet ]

Le projet prévoyant 1) d'utiliser le site comme carrière, 2) de décharger, d'entreposer et de charger du matériel de construction (centre multimodal), je m'inquiète de savoir comment empêcher, en cas de vent violent, l'envol de particules de produits pondéreux, par exemple, sable, ciments et différents granulats d'origine minérale ou de synthèse. Pouvez-vous m'éclairer à ce sujet ? La plaine d'Achères étant fréquemment balayée par le vent. Il y a des habitations, un lycée et un collège à proximité. D'autre part, quid des risques d'inondation ? La zone choisie étant inondable (PPRI).

La réponse de La maîtrise d’ouvrage, le

1° Concernant le risque d’envol de particules de produits pondéreux

L’analyse des statistiques fournies par Météo France ne fait pas ressortir un risque fort en matière de vent dans la plaine d’Achères.

Le risque d’envol concernant les éléments stockés à l’air libre concerneraient essentiellement des granulats naturels (sables et graviers) : pas de ciment sensible à l’humidité, ni de produit de synthèse. Cela ne présenterait donc pas d’impact significatif pour la santé publique.

S’il est donné suite au projet, la végétalisation du site, par des écrans successifs, diminuerait le risque d’envol par rapport à la situation actuelle relative à cette partie dégagée de la plaine d’Achères.

 

2° Concernant le risque d’inondation

S’agissant des risques d’inondation, le Plan global d’aménagement de la plaine d’Achères-Poissy (PGA), vise à favoriser le développement économique de la plaine à l’Ouest de la RN 184 dans le respect du plan de prévention du risque inondation des Yvelines (PPRI). Ce plan initié en 2005, a été élaboré par l’État, le Département des Yvelines, la Ville d’Achères, la Ville de Poissy, la société PSA et Ports de Paris, (voir Dossier du Maître d’Ouvrage p31 et 32).

Ce plan garantit le maintien des équilibres hydrauliques du fleuve, par un principe de compensation mutualisée entre les différents porteurs de projet. Il met en évidence la contribution essentielle de l’aménagement portuaire pour pouvoir réaliser des aménagements dans la plaine.

Dès les premières études de faisabilité, Ports de Paris a souhaité réaliser un état des lieux environnemental lequel prend notamment en compte le milieu humain pour intégrer des exigences fortes dans la conception et la réalisation du projet. Cette démarche fait partie du système de management environnemental (SME) certifié ISO 14 001 pour le projet de création de Port Seine-Métropole Ouest.

Si le projet se réalise, Ports de Paris maintiendra ces engagements dans la suite des études et pendant la phase de réalisation du projet, et les étendra à la gestion de la plateforme en phase d’exploitation.

Question n°14
Ajouté par Marie-Thérèse FAYS BONAN (Poissy), le 24/09/2014
[Origine : Courrier ]

Quelle sera l'incidence de l'implantation de ce port sur la circulation routière, plus particulièrement sur la N184 et la D30 ? La commune d'Andrésy souhaite-t-elle l'implantation de ce port ? On peut craindre un impact négatif sur cette ville plutôt résidentielle.

La réponse de La maîtrise d’ouvrage, le

Pendant la période d’exploitation des granulats de la plaine, les études préalables montrent que le port ferait baisser le nombre de camions entre la situation avec le projet Port Seine-Métropole Ouest et la situation de référence, c’est-à-dire, la situation future la plus probable sans le projet.

Le projet permettrait ainsi, en 2025, une diminution de 450 poids lourds (PL) par jour sur l’ensemble du secteur venant principalement du report de la route vers le fleuve du transport des granulats (sables et graviers) et des remblais de carrière.

Les principaux axes déchargés seraient :

  • La RN184 au Nord de la plaine d’Achères : -45 poids lourds/h/sens, soit 25% de réduction du nombre de poids lourds, à l’heure de pointe du matin ;

  • La RD30 de l’entrée Nord d’Achères jusqu’à la traversée de la Seine par la future liaison RD30-RD190 : -11 poids lourds/h/sens, soit 8% de réduction du nombre de poids lourds, toujours à l’heure de pointe du matin.

Les études préalables montrent ainsi l’impact positif de ce projet sur le trafic routier local.

Concernant la position de la commune d’Andrésy, celle-ci aura sans doute l’occasion de l’exprimer elle-même pendant  le débat public.

 

Complément de réponse apporté par le maître d'ouvrage le 06/10/204 :

Il est précisé que l'exploitation de carrière à l'est de la RN 184 (à hauteur estimée de 1,2 Mt pendant 20 ans) n’est pas acquise juridiquement à ce stade, et n’a fait l’objet d’aucune enquête publique. Elle répond toutefois à des critères de nature à la faire prendre en considération dans les hypothèses de trafic (importance du gisement au regard des besoins du Grand Paris, proximité de la voie d’eau et de PSMO s’il était réalisé, inscription au schéma départemental des carrières comme gisement d’enjeu interrégional). Si cette hypothèse est écartée, la diminution du nombre de poids lourds est de 65 par jour. Dans ce scénario de base, l’objectif de développer un port sans dégradation des conditions de circulation routière serait toujours atteint.

 

Question n°13
Ajouté par Michel LEBOSSE (Conflans-Sainte-Honorine), le 24/09/2014
[Origine : Courrier ]

Quel sera le volume de fret transitant par ce port devant être transbordé sur des camions et wagons ? SNCF : quel tracé est prévu pour le raccordement à Achères triage ? Routes : le trafic routier sur la RN184 étant déjà saturé, quelles solutions sont envisagées ?

La réponse de La maîtrise d’ouvrage, le

1)      quel sera le volume de fret transitant par ce port devant être transbordé sur des camions et wagons ?

Le port n’a pas vocation à accueillir des marchandises qui seraient ensuite transbordées directement par camions ou trains. En effet, l’activité économique de Port Seine-Métropole Ouest utiliserait prioritairement des sables et graviers (granulats) de la plaine d’Achères. Ainsi le port permettrait essentiellement :

-                  d’acheminer par bateau vers Paris et la Petite Couronne, les sables et graviers extraits de la plaine (carrière) bruts ou transformés sur place (éléments préfabriqués par exemple) ;

-                  d’accueillir par bateaux les matériaux de remblayage de la carrière pour sa remise en état

-                  après l’extinction du gisement local, les mêmes activités seraient alimentées par les voies fluviales et ferrées en granulats de la façade maritime par l’axe Seine et par des calcaires durs du nord. Le volume transporté par wagon estimé à ce stade serait alors d’environ 200 000 à 500 000 tonnes par an, soit au maximum 2 trains par jour.

Ces activités par le report massif de trafic sur le fleuve et le fer peuvent se satisfaire du réseau routier et ferré existant.

2)       quel tracé est prévu pour le raccordement à Achères triage ?

Le périmètre du projet est déjà desservi par un embranchement ferré existant sur le site à partir des voies du groupe III (du réseau RFF Saint-Lazare) utilisé par le fret et les transports en communs (RER À et Transilien L) qui sont prioritaires. Ce dispositif compatible avec le développement pérenne de  Port Seine-Métropole Ouest serait conservé pour sa desserte. De plus il pourrait s’appuyer sur les capacités existantes de la gare d’Achères – Grand Cormier pour l’attente des trains de marchandises.

3)      le trafic routier sur la RN184 étant déjà saturé, quelles solutions sont envisagées ?

S’agissant du trafic routier, les études préalables montrent que pendant la période d’exploitation des granulats de la plaine, le port ferait baisser le nombre de camions entre la situation avec le projet Port Seine-Métropole Ouest et la situation de référence, c’est-à-dire, la situation future la plus probable sans le projet.

Ainsi, avec PSMO, il y aurait 65 camions en moins par jour (prise en compte de la carrière Ouest en exploitation), et jusqu’à 450 camions en moins par jour (en cas de lancement de carrière à l’Est de la RN184). À l’issue de l’exploitation du gisement local le trafic serait moindre.

Question n°12
Ajouté par Jacques BERNARD (Saint-Germain-en-Laye), le 24/09/2014
[Origine : Courrier ]

Quel est le bilan économique de l'opération (investissement, exploitation) ?

La réponse de La maîtrise d’ouvrage, le

Pour ce type d’opérations, comme pour l’ensemble des projets d’infrastructures de transport, le bilan économique se caractérise principalement par deux valeurs :

  • la valeur actuelle nette (VAN), qui représente la somme des avantages et des inconvénients valorisés du projet pour l’ensemble des acteurs. Si la VAN est positive, on peut dire que le projet est rentable en termes socioéconomiques, car il génère plus de bénéfices que de pertes pour la société ;

  • le taux de rentabilité interne (TRI), qui est le taux d’actualisation annulant la VAN. Si on obtient un TRI supérieur au taux d’actualisation (qui est d’environ 4 %), on peut alors dire que le projet est rentable en termes socioéconomiques.

Le bilan socioéconomique du projet Port Seine-Métropole Ouest, pour un investissement de 110 millions d’euros HT et sur une période de 50 années, est le suivant :

  • VAN d’environ 80 millions d’euros ;

  • TRI d’environ 11%.

Il est donc largement positif pour la collectivité.

Pour entrer dans le détail, vous pouvez consulter l’étude de programmation économique – bilan socioéconomique.

 

Complément de réponse apporté par le maître d'ouvrage le 06/10/2014 :

Il est précisé que seule l’exploitation de la carrière Ouest a fait l’objet d’une enquête publique et est autorisée à ce stade. L’exploitation de la carrière Est, également inscrite au schéma départemental des carrières, reste une hypothèse. Si elle ne devait pas se concrétiser à l’horizon du projet, le TRI et la VAN du projet PSMO ne seraient respectivement que de 5% et 10 M€. Ces chiffres sont toujours suffisants pour justifier l’investissement public.

Question n°11
Ajouté par Laurent DHOLLANDE (conflans st honorine), le 23/09/2014
[Origine : Site internet ]

Bonjour, Je suis sur le point de signer un compromis pour acquérir un pavillon sur Andresy dans une zone urbaine à moins d'un km du projet PSMO. Je me soucis des polluants type poussières et autres incommodités que cela pourrait occasionner. Pouvez-vous me rassurer sur ces différents points et me donner des précisions. Bien cordialement.

La réponse de La maîtrise d’ouvrage, le

Ports de Paris vise l’excellence environnementale pour le projet de création du Port Seine-Métropole Ouest, tant dans sa phase travaux que dans sa phase exploitation. Le projet est déjà engagé dans le système de management environnemental et certifié ISO 14001 pour sa conception. Si le projet est confirmé à l’issue du débat public, Ports de Paris poursuivra cette démarche pour l’exploitation du port. Ce système permet de réduire et maîtriser les impacts potentiels du port sur l’environnement, notamment les émissions de poussières et de bruit.

 

  • En phase de travaux : au-delà des mesures définies par l’arrêté préfectoral (indispensable pour autoriser l’engagement des travaux au titre de l’environnement), un plan d’actions sera mis en œuvre visant à générer le moins de nuisances possibles, à protéger le milieu environnant, à réduire son exposition aux poussières et au bruit, à limiter l’impact sonore du chantier et à assurer les continuités de voies publiques.

Exemples d’actions envisagées par Ports de Paris :

-          Pour lutter contre les émissions de poussières : limitation de vitesse imposées aux véhicules circulant sur le chantier, arrosage régulier des voies et stocks de matériaux ;

-          Pour lutter contre le bruit : règles d’insonorisation applicables aux engins de chantier, interdiction d’appareils de communication tels que sirènes ou haut-parleurs, capotage des matériels bruyants…

 

  • En phase d’exploitation, dans la mesure où le port sera entièrement sous le régime du domaine public, les entreprises qui s’implanteront sur le site devront s’engager contractuellement auprès de Ports de Paris à respecter des obligations environnementales d’insertion architecturale et paysagère.

 

Si des dysfonctionnements graves venaient à être constatés, la sanction peut aller jusqu’à la résiliation de la convention. Toutefois, l’objectif de Ports de Paris est de travailler dans un esprit de prévention avec les entreprises présentes sur les ports. Pour la filière BTP, dans le cadre de la démarche « Sable en Seine », les entreprises prennent des engagements, par exemple sur la propreté des ports, sur la lutte contre les poussières, contre le bruit, et se soumettent à un audit annuel dans un processus d’amélioration continue (voir l’exemple de la charte Sable en Seine, le guide des bonnes pratiques).

Des comités locaux d’information portuaire (CLIP) se réunissent tous les ans ou tous les deux ans selon les ports et les besoins, pour rendre compte avec nos clients (entreprises) des actions menées auprès des riverains, des associations et des élus.

Question n°10
Ajouté par Sylvie FORESTIER (Conflans Ste Honorine), le 19/09/2014
[Origine : Site internet ]

Quelles mesures envisagez vous de prendre concernant le risque de Pollution liée au remblaiement par des matériaux de découverte du site déjà pollués, risque cité dans votre rapport SDC ? "En effet, la boucle d’Achères qui jusqu’en 2006 a été une zone d’épandage des eaux brutes de la Ville de Paris ont entrainé une pollution des sols notamment en métaux lourds (Cr , Cu , Pd , Cd , Hg et As), HAP, BTEX, COV et PCB )" Merci de votre réponse.

Bien cordialement

Sylvie Forestier

La réponse de La maîtrise d’ouvrage, le

La pollution est traitée sur l’emprise potentielle du projet Port Seine-Métropole Ouest par le carrier GSM, et cela, préalablement aux travaux d’infrastructure portuaire (Cf page 46 du Dossier du Maître d’Ouvrage).

Les terres polluées en surface, qui seront déblayées pendant l’exploitation des granulats, seront traitées et stockées selon les modalités fixées par l’arrêté préfectoral d’exploitation de la carrière. Celui-ci précise les conditions :

- de stockages temporaires des terres polluées ;
- de dépollution de ces terres ;
- de leur confinement comme matériau inerte sur le site.

La localisation précise de ces emprises de stockage serait définie de façon à ne pas compromettre le projet d’équipement portuaire et l’intention de Ports de Paris de rendre accessible les espaces publics en toute sécurité.

Pour information, le schéma départemental des carrières (SDC), dont le site de la CPDP propose un lien pour le téléchargement, précise de manière générale la nature de la pollution due à l’épandage des eaux usées dans la plaine d’Achères.

Question n°9
Ajouté par Julien CROCE (Courdimanche), le 17/09/2014
[Origine : Site internet ]

Bonjour, La gare de triage d'Achères grand-Cormier est-elle destinée à jouer un rôle majeur au sein du futur port ? L'aménageur du projet PSM a t-il prévu, en collaboration avec RFF ou SNCF de revoir l'aménagement actuel de la gare de triage ? Si oui, peut-on avoir accès à ces documents ? Cordialement

La réponse de La maîtrise d’ouvrage, le

La gare d’Achères-Grand Cormier pourrait servir à faciliter la desserte ferroviaire de Port Seine-Métropole Ouest. Il s’agirait principalement de fournir un site d’attente entre le réseau ferré national et la voie d’accès au port.

Port Seine-Métropole Ouest ne nécessite pas de transformation de la gare d’Achères-Grand Cormier pour assurer son développement pérenne.  Ce point a été validé par RFF en tenant compte des autres utilisations de la gare.

L’utilisation de la desserte ferroviaire connaîtrait deux phases :

  • Pendant l’exploitation de la carrière :

L’activité économique de Port Seine-Métropole Ouest et les travaux publics utiliseraient prioritairement des sables et graviers (granulats) de la plaine d’Achères.

Un complément de granulats durs (roches éruptives, granit…) pour la réalisation des revêtements des routes pourrait utiliser la voie ferré à raison de 2 trains par mois environ, avec l’embranchement ferré existant.

  • Après l’exploitation de la carrière :

Après l’épuisement du gisement local estimé à l’horizon 2040, l’activité du BTP pourrait perdurer par des ressources de granulats arrivant par des modes de transport massifiés (fer et fleuve) : à savoir des calcaires durs du Nord par la voie d’eau ou le fer et des granulats venant de la façade maritime par l’axe de la Seine.

Les besoins ferrés sont alors estimés à 2 trains par jour compatibles avec l’embranchement ferré déjà existant sur le site (ils pourraient être inférieurs en cas de réalisation du Canal Seine-Nord Europe).

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