Le point de vue de l'ASPEN
Ajouté par Bernard LEFEBVRE, PRÉSIDENT DE L'ASPEN (LE POULIGUEN), le 24/05/2013 [Origine : Site Internet]
Associé à Caractéristiques du projet de Saint-Nazaire; Paysage et tourisme
[Retranscription du courrier reçu le 14 mai 2013]
Le 12 Mai 2013,
Madame Chantal SARAYET
Présidente de la CPDP « Projet de Parc Eolien en Mer Saint Nazaire »
Madame la Présidente,
Permettez-moi, tout d'abord de vous présenter l'ASPEN, association créée en 1967 et agréée au titre de l'urbanisme et de l'environnement depuis 1980.
Comme notre nom l'indique notre but est l'embellissement et la Protection du site de Penchâteau et de la Côte Sauvage du Pouliguen et vous trouverez sur le
document ci-joint nos principales actions passées et nos préoccupations actuelles.
Nous nous sommes bien entendu intéressés, dès l'origine, au projet dont vous menez le débat public.
Même si nous restons dubitatifs, sur l'intérêt économique d'un tel projet, nous ne nions pas la nécessité de disposer, en Bretagne sud, de moyens de production d'électricité, qui aujourd'hui sont bien entendu à base d'énergies renouvelables.
De même les retombées sur l'emploi en basse Loire et à La Turballe ne peuvent être négligées.
Enfin, l'expérimentation d'éoliennes off-shore est très utile, pour progresser dans la maitrise de cette technique et déboucher peut-être un jour, sur des éoliennes flottantes.
Mais nous sommes résolument opposés à l'atteinte que portera une telle implantation sur l'environnement visuel de la Côte Sauvage.
Il nous semble indispensable que soient recherchées toutes les solutions qui permettraient d'éloigner le parc éolien des côtes. Les concepteurs ont déjà revu le lieu d'implantation en abandonnant le plateau de la Banche, ils doivent nous semble-t-il vérifier les autres lieux d'implantation possible et ne faire le choix définitif, qu'après avoir comparé les autres solutions possibles. Nous pensons notamment qu'un recul du lieu d'implantation, au-delà du banc rocheux de Guérande, sur des fonds sableux, permettrait la quasi suppression des forages, par utilisation des jackets et la diminution sensible de l'impact visuel.
Ce n'est qu'à cette condition, que le projet pourra être toléré, sinon accepté comme un mal nécessaire par tous les membres de notre association, mais aussi par tous les riverains de la côte sauvage, dont le point de vue nous parait plus important que celui des habitants de villes sans doute plus importantes mais beaucoup plus éloignées.
Je vous prie d'agréer, Madame la Présidente, l'expression de ma haute considération.
Commentez cet avis