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Avis n° 79

A propos d'un pêcheur scandalisé à St Brévin

Ajouté par Alain DORE (PORNICHET), le 17/05/2013 [Origine : Site Internet]

Associé à Enjeux environnementaux; Paysage et tourisme; Pêche, loisirs nautiques et navigation

Le verbatim de la réunion de St Brévin donne les termes exacts du pêcheur scandalisé qu'on puisse mettre en balance la réduction d'une zone de chalutage et la vue des éoliennes sur l'horizon. Comme si les pêcheurs trainants étaient au dessus des autres. Mais le banc de Guérande, c'est aussi une zone de pêche pour les caseyeurs et les palangriers, définie par la localisation des fonds rocheux. Par contre, l'espace de chalutage n'est pas limité au point qu'on ne puisse pas s'adapter. L'aspect visuel que j'ai souligné n'est pas négligeable pour le tourisme, base économique du territoire. mais la question de la biodiversité du Banc de Guérande est encore plus fondamentale, tant pour les pêcheurs professionnels que plaisanciers. On en reparle à la prochaine réunion...

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Commentaire (1)

Réponse du COREPEM

Ajouté par Ion TILLIER, COREPEM - COMITÉ RÉGIONAL DES PÊCHES MARITIMES ET DES ÉLEVAGES MARINS DES PAYS DE LOIRE (LES SABLES D'OLONNE), le 12/07/2013 [Origine : Site Internet]

Bonjour,

Il n'est pas question de hiérarchie entre les métiers de la pêche comme vous semblez le suggérer. Je vais une fois de plus exposer la position des pêcheurs sur le choix de la zone propice.

La zone de moindres contraintes pour la pêche a été établie sur des critères quantitatifs de fréquentation.
La zone telle que définie dans l'appel d'offre est travaillée par une quarantaine de navires pratiquant essentiellement des métiers aux arts dormants. Ces métiers pourraient être conservés sur site en phase d'exploitation du parc.
Les zones plus au large sont fréquentées par plus d'une centaine de navires aux arts trainants (chalutage de fond notamment), métiers incompatibles avec un parc éolien.

Entre la sauvegarde (potentielle) de la majeure partie de l'activité de pêche sur la zone (avec exclusion des chalutiers pélagiques tout de même) sur la zone actuelle et l'exclusion totale de la flottille concernant plusieurs centaines d'emplois sur la zone plus au large, vous comprenez la position très ferme des pêcheurs sur le choix de la zone.

J'ajouterai deux points comme éléments de contexte pour la pêche :

  • La pêche est la seule activité professionnelle concernée sur site. On parle donc de pertes de productivité potentielle et non pas de pertes d'aménités (Cf impact visuel).

  • Comme la carte (en p.2) dans notre cahier d'acteur le montre, l'activité de pêche évolue dans un espace de plus en plus contraint. Cela n'a pas empêché les pêcheurs d'adopter une position respectueuse de tous et prenant en compte les enjeux en termes d'emplois et d'environnement mobilisés par le projet.


En espérant que cette nouvelle explication vous permette de mieux comprendre notre position et de cesser d'utiliser des éléments approximatifs (voire mensongers) concernant la pêche et le choix de la zone propice.

Pour plus de détails vous pouvez consulter notre cahier d'acteur (COREPEM, n°10) et le verbatim de la réunion Pêche de la Turballe du 11 Juin 2013.

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