J'ai également été étonné que cette question ne soit pas directement posée lors de la soirée de débat dédié à la pêche (réunion du 11 Juin 2013 à La Turballe). La position des pêcheurs à ce sujet y a pourtant été évoquée (Cf. présentation du COREPEM et verbatim de la réunion).
Cette position est très claire :
La définition de la zone propice a été effectuée en fonction de nombreux critères (économiques, environnementaux et techniques) lors d'une concertation menée par les services de l'État. Le Comité Régional des Pêches Maritimes et des Élevages Marins des Pays de Loire (COREPEM) a participé à cette concertation.
Cette zone représente pour les pêcheurs professionnels une moindre contrainte. Elle se situe sur un secteur travaillé par moins de navires (une quarantaine) que les zones plus profondes situées au Sud et et l'Ouest du banc de Guérande (plus d'une centaine de navires). Contrairement à ces zones plus au large (pratiquées notamment pour le chalutage de fond), l'activité sur le site du banc de Guérande est essentiellement liée à la pratique des arts dormants (casiers, filets, palangres). Conscients des enjeux en termes de sécurité en mer, nous savons que chalutage et éolien offshore ne peuvent cohabiter. Mais, la cohabitation des arts dormants avec le parc éolien semble être possible.
Cette zone est donc pour nous la seule possibilité d'implantation d'un parc éolien sur le secteur. Toute autre implantation générerait des impacts beaucoup plus importants sur l'activité des flottilles de pêche, seule activité professionnelle présente sur le site.
Cordialement.