Commentaires sur : Contribution d’ATTAC-Ivry-Charenton : les déchets, « toujours plus ? » http://www.debatpublic-traitement-dechets-ivry.org/blog/?p=536 Mon, 28 Dec 2009 21:24:23 +0100 http://wordpress.org/?v=2.8.2 hourly 1 Par : CPDP http://www.debatpublic-traitement-dechets-ivry.org/blog/?p=536&cpage=1#comment-491 CPDP Thu, 10 Dec 2009 13:52:06 +0000 http://www.debatpublic-traitement-dechets-ivry.org/blog/?p=536#comment-491 Voici une réaction du groupe TIRU que Jean-Marie Rebillat nous a transmise par email le 9 décembre: ------------------------------------------------------------------------------------------------------- <strong>Que trouve-t-on dans les bilans du site TIRU ?</strong> Le tableau page 17 a pour but de montrer la situation de l’usine par rapport à la réglementation (seuils sur les concentrations dans les fumées). Pour ne pas alourdir la présentation les quantités mensuelles de substances rejetées, mois par mois, et annuelles ont été mise en annexe (annexe 3 : four 1 page 48, four 2, page 49 et total des deux fours, page 50) Les flux totaux émis (en fonctionnement normal <strong>et de façon accidentelle</strong>) se trouvent dans le tableau de la page 54. Chaque émission accidentelle fait l’objet d’un rapport au STIIIC et d’une estimation des quantités émises. Le tableau en page 83 récapitule ces incidents en détaillant leur raison et leur durée (un graphique très lisible dans le corps du texte en page 40 permet de visualiser la tendance d’une année à l’autre. Moyennes journalières et moyennes ½ horaire : le législateur sait que tout procédé industriel fluctue autour d’une moyenne (journalière en l’occurrence) mais il voulu limiter la marge de cette fluctuation et sa durée dans le temps, c’est pourquoi il a fixé des seuils sur les moyennes ½ heure en plus des seuils sur la moyenne journalière. Question de la pollution à l’allumage des fours : les fours ne démarrent pas avec des ordures ménagères mais à l’aide de brûleurs alimentés au fuel et à l’aide de bois de coupe. Un chapitre spécifique (chapitre 11 en page 40) est consacré à l’allumage et présente les mesures de polluants réalisées pendant cette phase. La pollution est du même ordre que pour des chaufferies bois ou fuel, voire moindres les installations de traitement des fumées étant plus sophistiquées. <strong>La question de la vapeur d’eau</strong> L’air de combustion (78% d’azote et 21% d’oxygène) va se charger en CO2 lors de la combustion (une partie de l’oxygène de l’air introduit se combine au carbone contenu dans les déchets pour produire du CO2), en eau (en partie l’humidité contenue dans le déchet et en partie l’eau introduite au niveau du traitement des fumées pour capter les polluants émis lors de la combustion). La composition des fumées en sortie cheminée est alors : 58 % d’azote (tout l’azote de l’air passe à travers le procédé sans modification mais diminue en proportion du fait de l’apparition du CO2 et de l’eau), 8 % de CO2, 11% d’O2, 23% de H2O et les très faibles quantités de polluants restant après le traitement des fumées et exprimés en mg/Nm3 et non en % pour que cela reste lisible. Quant à la question du gaz carbonique, il faut préciser qu’il est à 57% d’origine biomasse et donc qu’en Europe qui ne connait pas de phénomène de déforestation il ne s’accumule pas. Les quantités annuelles de CO2 exprimés en tonnes font l’objet d’une déclaration annuelle auprès du STIIIC et pourront effectivement être ajoutées dans le dossier d’information du public (l’expression en m3 ne serait pas lisible pour le public, compte-tenu de l’énormité du nombre). Une estimation en tonnes (et en m3) des quantités d’eau pourra également être faite. <strong>La question des mesures complémentaires de polluants</strong> Réponse à la demande de mesurer d’autres polluants : beaucoup d’autres polluants ont déjà été mesurés à l’occasion de campagnes de mesure (voir cahier d’acteur SVDU). De plus comme a eu l’occasion de l’écrire le professeur Narbonne « mesurer les dioxines qui sont les composés les plus toxiques et les plus stables est un bon indicateur du cocktail des substances dites inconnues pour ce qui concerne l’exposition humaine et environnementale. <strong>Le problème des poussières</strong> Les équipements de mesure en continu des poussières ne peuvent pas distinguer en fonction de la taille des poussières. Des mesures ponctuelles par prélèvement pourraient être faites. Nanoparticules : question à suivre en fonction de l’évolution des connaissances et des techniques de mesure <strong>Le problème des dioxines et furanes</strong> La question des mesures des dioxines bromées ou polybromées a fait l’objet d’une étude ADEME (développement d’une méthode d’analyse pour les dioxines bromées, réf 06-74-C0014, date publication : nov 2008). Dans ce rapport il est dit que les émissions de dioxine bromées représentent en moyenne 10% des dioxines chlorées dans les fumées et les cendres et que les traitements classiques des fumées pour abattre les dioxines chlorées sont valables pour les dioxines bromées ------------------------------------------------------------------------------------------------------- Voici une réaction du groupe TIRU que Jean-Marie Rebillat nous a transmise par email le 9 décembre:
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Que trouve-t-on dans les bilans du site TIRU ?

Le tableau page 17 a pour but de montrer la situation de l’usine par rapport à la réglementation (seuils sur les concentrations dans les fumées). Pour ne pas alourdir la présentation les quantités mensuelles de substances rejetées, mois par mois, et annuelles ont été mise en annexe (annexe 3 : four 1 page 48, four 2, page 49 et total des deux fours, page 50)
Les flux totaux émis (en fonctionnement normal et de façon accidentelle) se trouvent dans le tableau de la page 54. Chaque émission accidentelle fait l’objet d’un rapport au STIIIC et d’une estimation des quantités émises. Le tableau en page 83 récapitule ces incidents en détaillant leur raison et leur durée (un graphique très lisible dans le corps du texte en page 40 permet de visualiser la tendance d’une année à l’autre.

Moyennes journalières et moyennes ½ horaire : le législateur sait que tout procédé industriel fluctue autour d’une moyenne (journalière en l’occurrence) mais il voulu limiter la marge de cette fluctuation et sa durée dans le temps, c’est pourquoi il a fixé des seuils sur les moyennes ½ heure en plus des seuils sur la moyenne journalière.

Question de la pollution à l’allumage des fours : les fours ne démarrent pas avec des ordures ménagères mais à l’aide de brûleurs alimentés au fuel et à l’aide de bois de coupe. Un chapitre spécifique (chapitre 11 en page 40) est consacré à l’allumage et présente les mesures de polluants réalisées pendant cette phase. La pollution est du même ordre que pour des chaufferies bois ou fuel, voire moindres les installations de traitement des fumées étant plus sophistiquées.

La question de la vapeur d’eau

L’air de combustion (78% d’azote et 21% d’oxygène) va se charger en CO2 lors de la combustion (une partie de l’oxygène de l’air introduit se combine au carbone contenu dans les déchets pour produire du CO2), en eau (en partie l’humidité contenue dans le déchet et en partie l’eau introduite au niveau du traitement des fumées pour capter les polluants émis lors de la combustion). La composition des fumées en sortie cheminée est alors : 58 % d’azote (tout l’azote de l’air passe à travers le procédé sans modification mais diminue en proportion du fait de l’apparition du CO2 et de l’eau), 8 % de CO2, 11% d’O2, 23% de H2O et les très faibles quantités de polluants restant après le traitement des fumées et exprimés en mg/Nm3 et non en % pour que cela reste lisible.

Quant à la question du gaz carbonique, il faut préciser qu’il est à 57% d’origine biomasse et donc qu’en Europe qui ne connait pas de phénomène de déforestation il ne s’accumule pas.

Les quantités annuelles de CO2 exprimés en tonnes font l’objet d’une déclaration annuelle auprès du STIIIC et pourront effectivement être ajoutées dans le dossier d’information du public (l’expression en m3 ne serait pas lisible pour le public, compte-tenu de l’énormité du nombre). Une estimation en tonnes (et en m3) des quantités d’eau pourra également être faite.

La question des mesures complémentaires de polluants

Réponse à la demande de mesurer d’autres polluants : beaucoup d’autres polluants ont déjà été mesurés à l’occasion de campagnes de mesure (voir cahier d’acteur SVDU). De plus comme a eu l’occasion de l’écrire le professeur Narbonne « mesurer les dioxines qui sont les composés les plus toxiques et les plus stables est un bon indicateur du cocktail des substances dites inconnues pour ce qui concerne l’exposition humaine et environnementale.

Le problème des poussières

Les équipements de mesure en continu des poussières ne peuvent pas distinguer en fonction de la taille des poussières. Des mesures ponctuelles par prélèvement pourraient être faites.

Nanoparticules : question à suivre en fonction de l’évolution des connaissances et des techniques de mesure

Le problème des dioxines et furanes

La question des mesures des dioxines bromées ou polybromées a fait l’objet d’une étude ADEME (développement d’une méthode d’analyse pour les dioxines bromées, réf 06-74-C0014, date publication : nov 2008). Dans ce rapport il est dit que les émissions de dioxine bromées représentent en moyenne 10% des dioxines chlorées dans les fumées et les cendres et que les traitements classiques des fumées pour abattre les dioxines chlorées sont valables pour les dioxines bromées
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