UN RÉSEAU ROUTIER INADAPTÉ,
SOURCE DE NUISANCES MAJEURES
UN RÉSEAU ROUTIER DES ANNÉES 1970
Le réseau de routes et d’autoroutes de l’agglomération est
aujourd’hui inadapté, pour deux raisons majeures.
La première, c’est qu’il correspond au modèle des années
1960-1970,
où l’on pensait conjuguer le développement de
l’agglomération avec un système autoroutier qui passerait en
son cœur. Ces autoroutes se sont traduites par un schéma de
desserte en étoile avec des voiries rapides allant jusqu’au cœur
des quartiers.
La seconde est que ce réseau routier est devenu, au fil du temps,
un réseau «à tout faire». Les aménagements réalisés, le tunnel
de Fourvière mais aussi la Rocade est, acheminent tous les types
de trafics, depuis le camion de provenance internationale, en
passant par le salarié qui se rend à son travail, jusqu’au riverain
qui emprunte l’infrastructure entre deux échangeurs. Ce réseau
est aujourd’hui obsolète, totalement congestionné. Il mélange
au cœur de l’agglomération toutes les circulations. Il génère des
nuisances considérables. Il pénalise quotidiennement la qualité
de vie de plusieurs centaines de milliers d’habitants.
La mise en œuvre du projet d’agglomération horizon 2030
bute aujourd’hui sur un écueil majeur. C’est celui que
représente un système de transport inadapté aux besoins
d’une grande agglomération européenne, cœur d’une
métropole de plus de trois millions d’habitants. Problème
majeur : le réseau routier de l’agglomération, qui ne répond
pas de manière satisfaisante aux besoins de la population
ni à ceux des entreprises. Il distribue des autoroutes au
cœur de la ville et mélange les flux longue distance et les
circulations locales. Sa saturation quotidienne induit des
perturbations considérables sur le réseau des transports
en commun. Totalement congestionné, ce réseau routier est
proche de la thrombose. Son talon d’Achille : l’autoroute A6/
A7 qui traverse le centre de Lyon. Une situation qui n’est plus
tenable, dès lors que le trafic sur ces routes s’amplifiera.
Cette augmentation projetée est liée tant au développement
du trafic de transit qu’à l’attractivité de l’agglomération qui
génère un accroissement du trafic d’échanges.
Au final, ces réalités auront un impact considérable sur
la qualité de vie et le dynamisme de la partie ouest de
l’agglomération, l’A6/A7 représentant un point de passage
obligé pour accéder au reste de l’agglomération lyonnaise.
3.
Construire une mobili té durable :
les réali tés d’aujourd’hui
tunnel de Fourvière
autoroute A7
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partie 1