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AVIS 102 / L'anneau des sciences, une solution dépassée
Ajouté par Béatrice VESSILLER, CONSEILLÈRE GÉNÉRALE DU RHÔNE - CONSEILLÈRE COMMUNAUTAIRE EELV (VILLEURBANNE), 14/12/2012
Avis recueilli lors de la réunion Impacts des transports sur la santé et l'aménagement, 13/12/12.
Associé à Autres solutions; Impacts environnementaux; Alternatives en transports en commun; Climat
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Il me semble un peu excessif de condamner l'anneau de sciences qui paraît être un bon projet.
Il faut tout simplement transiger sur le parcours long ou court permettant de diminuer la densité de la circulation pendulaire dans le centre ville en bouclant un périphérique non achevé, créer un contournement englobant les multi modes de transport, sécurisé pour les 2 roues.
Cependant le déclassement de l'autoroute A6/A7 ne peut attendre et dépendre de cette réalisation qui me semble bien loin surtout si cette dernière dépend elle-même de la réalisation du COL.
Nous, habitants de la presqu'ile Sud de LYON subissons les impacts terribles de la pollution depuis 40 ans. Nous devons absolument transformer tous nos boulevards autoroutiers lyonnais en boulevards urbains à circulation apaisée même si cela dérange les quelques personnes qui souhaitent se rendre à leur travail en voiture en quelques minutes.
La santé publique vaut bien un quart d'heure supplémentaire de trajet. Comme le dit si bien Jean-Paul Dumontier, à nous de changer notre mode de vie, pourquoi pas avec une voiture électrique voire avec les transports en commun.
Vous parlez du montant global de l'addition pour la réalisation du projet mais vous ne prenez pas en compte les dépenses engendrées pour réaliser un Pont des Girondins ou une transversale piétonne qui enjamberaient l'autoroute le long du quai Perrache, par exemple, si l'on maintenait cette ignominie.
Vous parlez du déversement de la circulation de L'A89 sur le tunnel de Fourvière, sans que cela soit un problème de plus pour les habitants de l'agglomération.
Je suis une utilisatrice importante des autoroutes et bretelles lyonnaises travaillant dans les périphéries des villes où le transport en commun est absent, me déplaçant chaque semaine sur le sud de la France, il est obligatoire de laisser à cette population de travailleurs (itinérants de tous commerces et professions libérales), la possibilité de libre circulation contrôlée, connaissant les dangers auxquels ils sont confrontés quotidiennement.
OUI pour le déclassement de l'autoroute de toute urgence, il en va de notre santé.