Notre association milite depuis longtemps pour qu'une solution viable soit offerte aux cyclistes résidant à Saint Genis, Oullins, ou encore Pierre-Bénite pour qu'ils puissent traverser SUR LEUR VÉHICULE (et non à pieds) l'obstacle conséquent que représente le Rhône, et ce directement.

Une cheminement cyclable sur chaussée au niveau de La Mulatière, pourvu qu'il soit conçu intelligemment, serait la solution idéale. (L'occupation de l'espace piéton par des pistes cyclables étant d'ores et déjà considérée par les organismes tels que La Sécurité Routière ou le CERTU comme un non-sens, le vélo étant un véhicule.)

Plusieurs comptages effectués tant par les associations que par les autorités ont mis en lumière que c'est chaque jour plusieurs centaines, voire plusieurs milliers de cyclistes qui se voient obligés d'emprunter, à pied, vélo à la main, le trottoir de ce pont, trottoir tellement mince qu'il autorise à peine deux usagers à ce croiser.

Les deux seules autres solutions proposées jusqu'à présent sont :
- Soit de prendre une piste aménagée sur le pont de l'A7 au niveau de Pierre-Bénite et Saint Fons (échangeur avec le périphérique),
- Soit de suivre le quai Jean Jacques Rousseau qui longe la Saône jusqu'au Vieux-Lyon.

La première solution est néfaste dans le sens où elle expose les cyclistes à la pollution. (Eux qui tentent, entre autres, justement, d'épargner les poumons de leurs contemporains !)
De plus, les deux solutions réclament aux cyclistes de faire un détour considérable, hors des axes majeurs de circulation, compliquant une utilisation rationnelle du véhicule que représente la bicyclette.

Aussi, et plutôt que de s'inscrire dans une démarche négative de critique face à toute tentative d'innovation, fut-elle une fois de plus centrée sur l'automobile, comme l'est Le projet de l'Anneau des Sciences, nous préférons nous concentrer sur les points positifs : La requalification de l'A6/A7.

Nous pouvons même dire aujourd'hui que c'est le principal intérêt que représente ce projet pour l'ensemble des habitants de l'agglomération lyonnaise, l'implantation d'une autoroute en plein centre ville étant aujourd'hui considéré par les urbanistes du monde entier comme une erreur majeure de la politique du Tout Voiture.

Pour finir, je rappellerai que cette requalification ne fait que suivre le mouvement général impulsé par les autorités en matière de déplacement, puisqu'est en cours d'aménagement une extension du métro B en direction de cette partie de l'agglomération.

Associé à Aménagement des territoires; Requalification de l’A6/A7